Rapport au/ Report to :

 

Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux

Health, Recreation and Social Services Committee

 

 

et au Conseil / and Council

 

le 12 janvier 2006 / 12 January 2006

 

Soumis par: / Submitted by

Steve Kanellakos, Directeur municipal adjoint, Services communautaires et de protection /

Deputy City Manager, Community and Protective Services

 

Personne ressource / Contact Person: Colleen Hendrick, Directrice / Director

Services culturels et financement Communautaire /

Cultural Services and Community Funding

(613) 580-2424 x24366, colleen.hendrick@ottawa.ca

 

À L’ÉCHELLE DE LA VILLE

Ref N°: ACS2006-CPS-CSF-0001

 

 

OBJET :

CADRE STRATÉGIQUE SUR LE FINANCEMENT COMMUNAUTAIRE : ÉTAPE NO 2

 

SUBJECT:

Community funding framework POLICY– Phase Two

 

 

RECOMMANDATIONS DU RAPPORT

 

Que le Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux recommande au Conseil :

 

1.         d’approuver le cadre stratégique sur le financement communautaire décrit dans le présent rapport;

 

2.         d’inclure, à partir de 2007, un investissement de 300 000 $ par année pendant dix ans pour examen lors de la soumission du budget de fontionnement annuel, sous réserve d’un réexamen de la situation au bout de cinq ans, afin de régler les problèmes associés à la dotation des organismes et à la budgétisation des coûts d’exploitation liés aux programmes existants, ce qui signifie que le budget de base aura été relevé de 3 millions de dollars en 2016;

 

3.         d’investir annuellement les fonds non attribués, le cas échéant, en accordant la priorité aux organismes qui ne perçoivent pas actuellement de crédits renouvelables mais qui ont déjà fait leurs preuves en menant à bien des projets de financement triennaux, sous réserve des priorités annuelles établies ponctuellement. 

 

 

 
 
REPORT RECOMMENDATIONS

 

That the Health, Recreation and Social Services Committee recommend that Council:

 

1.         Approve the Community Funding Framework Policy outlined in this report.

 

2.         Include an investment of $300,000 for consideration in the annual operating budget submission each year for 10 years, beginning in 2007, with a review after 5 years, resulting in a total cumulative base budget increase of $3M by 2016, to help address identified agency staffing and operating cost budget pressures related to existing programs.

 

3.         Invest unallocated funds on an annual basis, as available, giving first consideration to those organizations not currently receiving renewable funding that have established a track record through 3 year project funding, subject to specific annual priorities. 

 

 

RÉSUMÉ

 

En 2006, la Ville d’Ottawa gérera, par l’entremise de la Division du financement communautaire de Services communautaires et de protection (SCP), 20,4 millions de dollars en financement communautaire : 15,6 millions serviront à financer des organismes de services sociaux, de santé et de loisirs, 510 500 $ iront à des projets communautaires et 4,3 millions seront consacrés au réinvestissement de la Prestation nationale pour enfants (PNE). Des crédits de financement ont été versés à 330 programmes et projets offerts par 200 organismes sans but lucratif par l’entremise de 28,2 millions de contacts avec la clientèle. Les crédits octroyés par la Ville représentent environ 9 p. 100 du budget total des organismes*.

 

La Division du financement communautaire vise avant tout à investir dans des organismes communautaires sans but lucratif viables afin de maintenir une infrastructure forte qui favorise l’accès égal aux services communautaires essentiels. L’accès aux services essentiels comprend l’inclusion sociale et la participation active à la vie urbaine ainsi que la réduction de la pauvreté, conformément au Plan stratégique de SCP.

 

Il est maintenant proposé d’adopter en matière de financement communautaire un cadre stratégique clair et exhaustif qui régira l’ensemble des mécanismes de financement des organismes externes au sein de la Division du financement communautaire.

 

En février 2003, un rapport de vérification de la Ville recommandait l’établissement d’un cadre stratégique municipal exhaustif. Un cadre axé exclusivement sur le mandat de financement communautaire a été mis au point en deux étapes. Tout d’abord, à la demande de la Ville, la société Coflin Associates a réalisé en septembre 2004 un examen du financement communautaire dans lequel elle a répondu aux recommandations du rapport de vérification en dirigeant son attention sur les pratiques administratives et de gestion. Cette première étape a donné lieu à une harmonisation du volume et du type de renseignements requis pour les programmes de financement existants – ceux des anciennes municipalités – en proposant un modèle unique pour la soumission de demandes de financement dans le cadre du Programme de financement de projets communautaires.

 

La deuxième étape de la mise sur pied du cadre stratégique sur le financement communautaire répond aux recommandations du rapport de vérification de Coflin Associates :

·        en proposant une politique de financement officielle qui précise l’intention et les objectifs du cadre, les critères d’admissibilité, les priorités en matière de financement, les critères d’évaluation des risques et les mécanismes de financement du Programme de financement de projets communautaires;

·        en tenant compte des priorités du Conseil municipal par l’harmonisation continue du Programme de financement communautaire avec le Plan stratégique de Services communautaires et de protection (SCP) que le Conseil a approuvé le 28 septembre 2005;

·        en concluant des ententes de services qui soient renouvelables sous réserve d’un examen, de sorte que le Programme de financement communautaire soit suffisamment souple pour pouvoir être harmonisé avec le Plan stratégique;

 

Le cadre stratégique sur le financement communautaire et les recommandations que renferme le présent rapport proposent des solutions aux défis que doit surmonter le secteur des organismes sans but lucratif, lesquels ont été définis au cours de séances de consultation avec la communauté et sont décrits dans l’édition de septembre 2003 de Le financement, ça compte ::

 

·        réduire petit à petit les pressions budgétaires qui s’exercent sur les organismes jusqu’à ce que ce secteur soit stabilisé et, à cette fin, augmenter le budget de base qui lui est consacré de 300 000 $ chaque année pendant dix ans;

·        préciser l’objet et les priorités du Programme de financement communautaire;

·        offrir aux groupes qui ne bénéficient pas à l’heure actuelle de fonds renouvelables la possibilité d’avoir accès à cette enveloppe budgétaire en investissant les crédits non attribués aux organismes qui ont fait leurs preuves;

·        augmenter la stabilité du financement grâce à des ententes de services conclues sur trois ans;

·        accroître la stabilité des organismes en rendant les coûts opérationnels de base et les coûts relatifs à chaque programme admissibles au financement;

·        permettre le financement pluriannuel de projets communautaires afin d’augmenter la souplesse du financement pour le lancement et la réalisation des projets et accroître les possibilités données aux nouveaux groupes de faire leurs preuves;

·        rationaliser le processus de reddition de comptes afin de réduire le fardeau administratif des organismes.

 

Le Document 1 fait la synthèse des recommandations que renferment ces rapports d’orientation et présente des observations sur la réponse donnée par les responsables du cadre stratégique à chaque recommandation.

 

Le cadre stratégique sur le financement communautaire vise principalement à accroître la reddition de comptes à l’égard des crédits versés au titre du financement communautaire, à améliorer la stabilité des organismes communautaires, à établir des priorités de financement et à concevoir des outils et des procédures à l’appui du processus de financement. 

 

Les organismes et programmes existants qui ne satisfont pas aux priorités de financement seront, dans tous les cas, orientés vers d’autres voies de financement municipales mieux adaptées à leurs besoins ou collaboreront avec le personnel de Financement communautaire pour que leurs services correspondent davantage aux priorités établies par la Division du financement communautaire.  Ce cadre stratégique ne fera perdre à aucun organisme sa source de financement. Les organismes qui continueront de bénéficier des enveloppes budgétaires allouées au financement communautaire devront s’adapter continuellement aux priorités établies pour continuer de toucher des crédits.

 

EXECUTIVE SUMMARY

 

In 2006, the City of Ottawa, through the Community and Protective Services (CPS) Community Funding Division, manages funding contributions totalling $20.4M, including $15.6M for funding to social services, health and recreation organizations, $511,000 for Project Funding and $4.3M for National Child Benefit (NCB) Reinvestment.  Funding contributions were made to 330 programs and projects provided by 200 non-profit organizations through 28.2 million client contacts.  The City's funding represents an average of 9% of the agencies' total budgets*.

 

The core business of the Community Funding Division is to invest in viable non-profit community-based organisations in order to sustain a strong community infrastructure that supports equal access to basics in the area of community services.  Access to Basics references social inclusion and active participation in civic life as well as poverty reduction, and is consistent with the CPS Strategic Plan.

 

The Community Funding Framework provides a comprehensive policy framework governing all mechanisms for funding to external organizations within the Community Funding Division.

 

The City's Audit Report, February 2003, recommended the establishment of a comprehensive corporate policy framework.  A framework responding to the Community Funding mandate only has been developed in two Phases.  Phase One, Community Funding Review, September 2004 responded to the Audit recommendations by focusing on administrative and management practices (Coflin Associates).  Phase One introduced harmonization of the amount and type of information required from legacy funding programs (pre-amalgamation) by introducing a single, consistent, enhanced Funding Submission within the Community Funding Program.

 

Phase Two, Community Funding Framework Policy, responds to the Coflin and Audit recommendations by:

 

·        Establishing a formal, written funding policy identifying the purpose, goals, eligibility criteria, funding priorities, risk assessment criteria and funding contribution mechanisms of the Community Funding Program

·        Reflecting the priorities of Council by ensuring the Community Funding Program's ongoing alignment with the Community and Protective Services (CPS) Strategic Plan, approved by Council September 28, 2005

·        Introducing service agreements that are renewable subject to review, thereby ensuring sufficient flexibility in the Community Funding program to make ongoing alignment with the Strategic Plan feasible

·        Introducing Risk Assessments that assess all aspects of risk identified by the Coflin report

 

The Community Funding Framework Policy and the recommendations in this report respond to the challenges facing the non-profit sector, as identified in Funding Matters, September 2003, and as heard in consultations with the community, by:

 

·        Decreasing budget pressures on agencies over time until the overall sector is stabilized by committing a base budget increase of $300,000 each year for 10 years

·        Clarifying the purpose and priorities of the Community Funding Program

·        Providing groups that do not currently receive renewable funding contributions with potential access to this funding envelope by investing unallocated funds to organizations with established  track records in the project funding envelope

·        Increasing funding stability by moving to three-year service agreements

·        Increasing organizational stability by establishing that core operational costs as well as specific program costs may be considered for funding

·        Introducing multi-year Project Funding to increase flexibility for start-up and completion of projects; and to increase opportunity for emerging groups to establish a track record.

·        Streamlining reporting processes to reduce the administrative burden on agencies

 

A summary of recommendations from these guiding reports with comments on the Community Funding Framework response to each recommendation appears in Document 1.

 

The Community Funding Framework's focus is on enhancing accountability for Community Funding contributions, improving sustainability of community organizations and establishing funding priorities as well as developing tools and procedures to support funding processes. 

 

Where existing organizations and programs do not meet the funding priorities, organizations will, in all cases, be realigned to more appropriate City funding streams or Community Funding staff will work with organizations to ensure their services are realigned to better fit with Community Funding priorities.  No organizations will lose funding as a result of this policy framework.  However, organizations that stay within the Community Funding envelope must continuously align with community funding priorities to retain funding contributions over time.

 

CONTEXTE

 

Améliorer la reddition de comptes de la Ville

 

Le rapport de vérification de la Ville de février 2003 recommandait l’établissement d’un cadre stratégique municipal exhaustif régissant tous les mécanismes de financement des organismes externes. Le cadre stratégique sur le financement communautaire a été mis au point en deux étapes en fonction des recommandations énoncées dans le rapport de Coflin Associates. Dans un premier temps, la société Coflin Associates a réalisé en septembre 2004 un examen du financement communautaire, dans lequel elle a répondu aux recommandations du rapport de vérification en dirigeant son attention sur les pratiques administratives et de gestion. Cet exercice s’est soldé par l’inclusion de nouvelles obligations de rendre compte dans les demandes annuelles de financement adressées par les groupes communautaires à la Division du financement communautaire. Cette première étape a donné lieu à une harmonisation du volume et du type de renseignements requis pour les programmes de financement existants – ceux des anciennes municipalités – en proposant un modèle unique pour la soumission de demandes dans le cadre du Programme de financement de projets communautaires de la Ville. La nouvelle demande de financement saisit des renseignements accrus et essentiels sur les organismes et prévoit une communication claire des besoins et des résultats.

 

La deuxième étape peaufine la demande de financement en adaptant les exigences relatives à la présentation de demandes et à la reddition de comptes par les organismes en fonction du financement (en 2005, moins de 25 000 $); cette précision s’applique également aux organismes administrés uniquement par des bénévoles ou financés dans le seul but de gérer des installations. Les exigences relatives à la reddition de comptes sont également rationalisées pour les organismes qui sont dans la première ou la deuxième année d’une entente de services de trois ans. 

 

La deuxième étape définit l’évaluation des risques, les ententes de services, les critères d’admissibilité, les priorités en matière de financement ainsi que les procédures d’examen, d’attribution et d'appel. L’évaluation des risques permet d’examiner tous les aspects des risques définis dans le rapport Coflin. L’introduction d’ententes de services qui sont renouvelables sous réserve d’un examen permet de s’assurer que le Programme de financement communautaire est suffisamment souple pour pouvoir être adapté au Plan stratégique de SCP.

 

Rôle du secteur bénévole et sans but lucratif

 

Le secteur bénévole et sans but lucratif comprend des organismes autogérés qui existent pour servir l’intérêt public, produisent un capital social, ne versent pas de profits à leurs membres, dépendent dans une grande mesure des bénévoles et sont indépendants ou institutionnellement distincts des structures officielles du gouvernement et du secteur à but lucratif (Initiative du secteur bénévole et communautaire, mai 2001).

 

Le secteur bénévole et sans but lucratif joue un rôle-clé dans la collectivité :

 

·        en encourageant la participation active des citoyens et en assurant une liaison entre communautés et cultures;

·        en attirant des capitaux et des talents;

·        en rehaussant la qualité de vie.

 

L’octroi de crédits à ce secteur permet à la Ville de faire fructifier de manière importante le bien le plus important qu’elle possède : les résidents d’Ottawa. Le financement qi leur est accordé permet aux organismes de créer une base solide pour assurer la prestation de services qui sont indispensables pour répondre aux besoins et aux problèmes des membres les plus marginalisés de la collectivité. Il favorise la participation des citoyens et des quartiers et contribue ainsi à améliorer de façon optimale la qualité de vie de l’ensemble des membres de la collectivité. Cet investissement atténue la pauvreté, améliore la santé et réduit les obstacles à la participation à des activités de loisirs.

 

La Ville investit dans des programmes et services spéciaux comme des programmes de lutte contre la faim, favorise les activités récréatives par l’entremise des associations communautaires locales, offre un lieu sûr aux personnes vulnérables, finance des programmes pour les enfants, les jeunes et les personnes âgées et aide les particuliers et les familles en cas de crise. La Ville investit aussi dans une coalition regroupant des centres de santé et de ressources communautaires afin de coordonner les services à l’échelle municipale pour que les ressources puissent être utilisées au mieux, ainsi que dans le développement communautaire afin d’aider les groupes à trouver les ressources qui leur permettront de tirer parti de leurs forces et de devenir plus autonomes.

 

Le secteur sans but lucratif aide la Ville, et la collectivité en général, à faire avancer les grands objectifs de développement social et économique et, notamment, à améliorer la vie des citoyens, des familles et des quartiers, à perfectionner la planification et la coordination des services, à aider les bénévoles communautaires*, à trouver des sources de revenu auprès d’autres paliers de gouvernement, des fondations et du secteur privé, à contribuer à l’économie locale en offrant un éventail de débouchés et à aider la collectivité à demeurer stable afin d’attirer capitaux et talents grâce à la qualité de vie élevée dont jouissent les résidents d’Ottawa.

 

Situation actuelle et défis affrontés par le secteur bénévole et sans but lucratif

 

L’étude de la documentation existante et les consultations communautaires menées ont révélé que le secteur sans but lucratif doit relever des défis de taille, notamment les suivants:

 

  1. les organismes se heurtent à une instabilité financière en raison de l’imprévisibilité accrue du financement qui leur est octroyé, de leur incapacité d’offrir des salaires et des avantages sociaux concurrentiels, et des limites imposées aux coûts pouvant être pris en charge;
  2. les nouveaux groupes et ceux revendiquant l’équité qui répondent aux besoins spécifiques des nouveaux venus, des minorités visibles, des Autochtones, des francophones et des femmes, de même qu’à ceux associés aux nouvelles tendances, cherchent une façon équitable d’avoir accès au financement communautaire;

3.      la limite d’un an imposée actuellement au financement de projets communautaires ne serait pas réaliste pour tous les projets (p. ex., insuffisance de temps lorsque des projets sont lancés et que des résultats doivent être communiqués);

4.      les exigences relatives à la reddition de comptes doivent être rationalisées (par exemple, tous les organismes doivent à l’heure actuelle respecter les mêmes exigences, indépendamment du financement reçu).

 

Des rapports nationaux et locaux publiés récemment décrivent cette instabilité financière du secteur sans but lucratif et le problème qui en résulte : un taux de roulement et d’épuisement élevé. Les rapports Le financement, ça compte : l’impact du nouveau régime de financement au Canada sur les organismes bénévoles et communautaires sans but lucratif[1] et Financer notre avenir : une consultation communautaire du secteur bénévole d’Ottawa[2] exposent la réticence des bailleurs de fonds à reconnaître et à subventionner les frais administratifs ou les coûts opérationnels de base, comme les loyers, les services publics, la formation et l’encadrement du personnel et des bénévoles, la planification pluriannuelle et la gestion financière. Ces dernières années, le modèle privilégié a été celui du financement par projet consenti pour de brèves périodes, auquel est assortie une imprévisibilité de plus en plus grande. L’instabilité financière qui en découle sape la viabilité des programmes. Les organismes se heurtent à un taux élevé de roulement et d’épuisement du personnel, car ils ne peuvent offrir à leurs employés des postes permanents ou des salaires et des avantages sociaux concurrentiels.

 

Les organismes ont insisté pour que leurs coûts opérationnels de base soient pris en charge et pour que soient conclues des ententes de financement pluriannuelles. Ils ont montré qu’on pouvait stabiliser ce secteur si la Ville augmentait les sommes qu’elle consacre à la dotation et aux frais d’exploitation. Ces solutions permettraient aux organismes d’assurer leur stabilité et de conserver leur personnel, d’améliorer leurs normes et procédures de reddition de comptes et d’entreprendre une planification à long terme. Les organismes ont également demandé que les nouveaux groupes puissent accéder facilement au financement de projets communautaires et que la durée des projets admissibles soit plus souple.

 

Le cadre stratégique sur le financement communautaire et les recommandations que renferme le présent rapport proposent des solutions aux défis que doit surmonter le secteur des organismes sans but lucratif, lesquels ont été définis au cours de séances de consultation avec la communauté. Les mesures suivantes sont avancées à cette fin :

 

1.      réduire petit à petit les pressions budgétaires qui pèsent sur les organismes jusqu’à ce que l’ensemble de ce secteur soit stabilisé en augmentant de 300 000 $ par an pendant dix ans, à compter de 2007, le budget de base qui lui est consacré, sous réserve d’un examen de la situation au bout de cinq ans, afin de tenir compte des frais de dotation et d’exploitation liés aux programmes existants, ce qui signifie que le budget de base aura été relevé de 3 millions de dollars en 2016;

2.      préciser l’objet et les priorités du Programme de financement communautaire, y compris les enveloppes des fonds renouvelables et du financement de projets communautaires; 

3.      permettre aux groupes qui ne bénéficient pas à l’heure actuelle de fonds renouvelables d’avoir accès à cette enveloppe budgétaire en investissant chaque année les crédits non attribués, le cas échéant, la priorité étant donnée aux organismes qui ont fait leurs preuves en menant à bien des projets communautaires de trois ans, sous réserve des priorités annuelles établies ponctuellement;

4.      accroître la stabilité du financement grâce à des ententes de services conclues non plus sur un an mais sur trois ans, sous réserve d’une évaluation des risques;

5.      accroître la stabilité des organismes en stipulant que les coûts opérationnels de base et les coûts relatifs à chaque programme peuvent être inclus dans les ententes de services relatives au financement communautaire et être pris en compte dans les modalités de financement de projets communautaires;

6.      prévoir le financement de projets de un et de trois ans, assorti de la possibilité de reconduire les projets d’un an pour une période équivalente, afin d’augmenter la souplesse du financement pour le lancement et la réalisation des projets et d’accroître les possibilités données aux nouveaux groupes de faire leurs preuves. Le financement de projets triennaux serait réservé aux organismes qui n’ont pas accès pour l’heure à des fonds renouvelables;

7.      rationaliser le processus de reddition de comptes afin de réduire le fardeau administratif des organismes qui reçoivent moins de 25 000 $ (2006), des organismes administrés uniquement par des bénévoles ou qui reçoivent un financement dans le seul but de gérer des installations. Rationaliser aussi les exigences relatives à la reddition de comptes annuels provisoires des organismes bénéficiant d’ententes de services conclues sur trois ans.

 

Le présent rapport aborde également le rôle de la Direction des parcs et des loisirs tel qu’il s’applique aux associations communautaires et aux programmes de loisirs ainsi que le mandat et les priorités du Programme de réinvestissement de la Prestation nationale pour enfants.

 

 

DISCUSSION

 

Cadre stratégique sur le financement communautaire

 

Viabilité et contraintes budgétaires des organismes: 

 

Les difficultés auxquelles se heurte le secteur sans but lucratif ne peuvent être entièrement résolues par la Ville. La Ville d’Ottawa s’est associée à d’autres bailleurs de fonds, dont Services Canada (bureaux régionaux), Centraide, la Fondation communautaire d'Ottawa, la Fondation Trillium de l’Ontario et le secteur privé afin de créer un Forum des bailleurs de fonds local. Ce forum a pour objectif d’étudier les possibilités qui s’offrent et de trouver des stratégies permettant d’accroître la collaboration et les partenariats avec les bailleurs de fonds locaux afin d’optimiser les sommes recueillies au sein de la collectivité et de rendre le processus de financement aussi convivial et harmonieux que possible pour les organismes.

 

En novembre 2005, le Conseil de planification sociale et la Ville d’Ottawa ont effectué un petit sondage en vue de faire le point sur les pressions qui s’exercent sur les organismes communautaires d’Ottawa en matière de salaires et d’avantages sociaux. Soixante-dix-neuf sondages remplis en bonne et due forme par divers organismes ont été analysés. Selon les résultats compilés, les organismes communautaires d’Ottawa font face à de graves problèmes de main-d’œuvre qui, dans de nombreux cas, compromettent la prestation de services dans la collectivité. Ce sondage permet de constater que ces organismes dépendent largement d’une main-d’œuvre à temps partiel, puisque moins de 45 p. 100 du personnel travaille à temps plein. De surcroît, 50 p. 100 des répondants ont indiqué avoir du mal à attirer le personnel qualifié voulu, en raison de la faiblesse des salaires et des avantages sociaux et de l’instabilité des postes, cet état de fait étant attribuable au financement à court terme. Plus de 40 p. 100 des répondants ont dit éprouver des difficultés à retenir leur personnel en raison du trop grand nombre de postes à temps partiel et du manque de compétitivité des salaires et avantages sociaux, alors que 70 p. 100 d’entre eux estimaient que les pressions salariales avaient eu des effets négatifs sur la prestation de services, effets qui ont pris la forme d’interruptions de services attribuables à un roulement élevé du personnel, ont entraîné l’arrêt ou la réduction de programmes par manque de ressources financières ou se sont traduits par des heures soustraites à la prestation de programmes pour mobiliser des fonds servant à combler les déficits de dotation et d’avantages sociaux, ou encore par une diminution du nombre de clients aidés en raison du passage de postes à temps plein à des postes à temps partiel et d’embauches retardées.

 

La Ville entend jouer un rôle prépondérant au chapitre non négligeable de la stabilité. Selon les demandes de financement présentées en 2006, 117 organismes communautaires éprouvaient des difficultés budgétaires s’élevant à 3,8 millions de dollars, dont 65 p. 100 portaient sur les frais de dotation, 12 p. 100 sur les coûts des installations et le reste sur l’administration des bureaux, les programmes et autres dépenses. L’essentiel des contraintes budgétaires concerne les programmes existants plutôt que nouveaux. 

 

En 2005 et en 2006, les pressions budgétaires auxquelles se heurtaient les organismes ont été examinées lors de l’établissement du budget de la Ville et environ 300 000 $ ont été rajoutés au budget de base pour chacune de ces années. Selon les renseignements recueillis dans les demandes de financement de 2006, dans le sondage sur les pressions salariales et à l’occasion des consultations communautaires, la Ville a conclu qu’il fallait augmenter le budget de base d’une somme représentant environ 10 p. 100 des contraintes budgétaires recensées chaque année, et ce, pendant dix ans pour permettre au secteur sans but lucratif de se stabiliser.

 

À cette fin, le présent rapport propose d’augmenter le budget de base de l’enveloppe des fonds renouvelables de 300 000 $ par an pendant dix ans, à compter de 2007 (et de réexaminer la question au bout de cinq ans). Cet argent servira à embaucher du personnel et à financer les coûts opérationnels des programmes existants. La mise en œuvre de la mesure proposée signifie qu’en 2016, un total cumulatif de 3 millions de dollars aura été ajouté au budget de base. Ces nouveaux crédits permettront d’atténuer petit à petit les pressions budgétaires qui pèsent sur les organismes et d’assurer une plus grande stabilité de ce secteur. Le personnel proposera une stratégie distincte pour gérer les pressions liées à la croissance.

 

Les fonds engagés pour assurer la stabilité des organismes seront relevés en fonction de l’IPC dans le cadre du processus budgétaire annuel de la Ville.

 

Principaux objectifs du financement communautaire:

 

Le Programme de financement communautaire vise principalement à investir dans les organismes communautaires sans but lucratif viables en vue de maintenir une infrastructure sociale de services communautaires solide, qui offre un accès égal aux services communautaires essentiels, notion qui englobe notamment l’inclusion sociale et la participation active à la vie urbaine ainsi que la réduction de la pauvreté, et ce, dans le respect des orientations stratégiques de Services communautaires et de protection (SCP), décrites dans le Plan stratégique de SCP.

 

Plan stratégique de Services communautaires et de protection:

 

Soucieux d’améliorer la vie des résidents et des collectivités, Services communautaires et de protection (SCP) a élaboré un plan ciblé qui est conforme aux principes directeurs d’Ottawa 20/20 et aux orientations stratégiques énoncées dans le Plan des services à la personne et le Plan pour les arts et le patrimoine. Les principes et orientations stratégiques définis dans le Plan stratégique de SCP précisent et orientent les objectifs et priorités du Programme de financement communautaire.

 

Principes directeurs de SCP :

o       une ville bienveillante et englobante

o       une ville responsable et réceptive

o       une ville verte et sensible à l'environnement

o       une ville faite de communautés distinctes et vivables

o       une ville saine et active

o       une ville novatrice où la prospérité est partagée par tous

o       une ville créative, riche en patrimoine, à l'identité unique

 

Orientations stratégiques de SCP :

o       assurer un accès égal aux services

o       donner accès aux services essentiels

o       offrir un environnement sûr et sain

o       adopter une stratégie privilégiant la prévention

o       assurer l’accès à des emplois et à un apprentissage continu

o       favoriser une culture dynamique

 

Modes de prestation des services par SCP :

o       créer des communautés qui collaborent

o       mettre l'accent sur la prévention

o       mettre l'accent sur l'amélioration continue des services

 

Objectifs et priorités du Programme de financement communautaire:

 

Le financement communautaire subventionne les organismes sans but lucratif qui offrent des services de santé et de loisirs ainsi que des services sociaux. Le Programme de financement communautaire actuel comprend une série de programmes et de services hérités d’un certain nombre d’anciennes municipalités et du gouvernement régional. Ce financement s’élève à 15,6 millions de dollars en tout, le financement de projets communautaires et le Fonds de réinvestissement de la PNE non compris (Document 2). En règle générale, les programmes étaient financés sur une base annuelle, au gré des besoins, sans être liés aux processus de planification stratégique ou à long terme de la Ville. Certains des programmes de services sociaux de l’ancienne municipalité régionale étaient le fruit d’ententes d’achat de services. Le taux de roulement des organismes a été faible jusqu’à ce jour et ces dernières années, les contraintes budgétaires ont permis à peu de nouveaux groupes d’avoir accès au programme de financement.

 

La Ville s’est inspirée du Plan stratégique de SCP ainsi que de la Stratégie relative aux besoins fondamentaux de mars 2005 et du rapport sur les audiences populaires de septembre 2005 pour définir la priorité stratégique de l’accès aux services essentiels dans le cadre du Programme de financement communautaire.

 

Le Programme de financement communautaire vise à financer, par l’entremise d’organismes communautaires sans but lucratif viables, la prestation de services et de programmes communautaires qui permettent un meilleur accès aux services essentiels:

 

·        en favorisant l’inclusion de personnes à faible revenu, à risque, isolées ou marginalisées;

·        en rehaussant la qualité de vie de l’ensemble des résidents.

 

Une priorité-clé est d’améliorer l’accès aux services essentiels des personnes dont la participation est restreinte, si tant est qu’elle soit possible, de réduire la pauvreté et d’accroître l’autonomie. L’accent mis sur l’amélioration de l’accès aux services essentiels par ceux qui se heurtent à des obstacles constitue le principe même de la politique sur l’équité et la diversité qui est enchâssée dans le Plan directeur municipal.

 

Une deuxième priorité-clé consiste à faire participer activement tous les résidents à la vie de la collectivité. Les programmes récréatifs d’associations communautaires et d’autres instances sont uniques et précieux en ce sens qu’ils permettent au grand public d’avoir accès aux services essentiels, en particulier dans les régions rurales. Les loisirs font partie intégrante des services communautaires. Des études comme celle de Gina Browne intitulée When the Bough Breaks (Université McMaster) montrent que le fait d’offrir aux familles, aux jeunes et aux enfants la possibilité de participer à des activités récréatives réduit les coûts sociaux à long terme.

 

Des priorités de financement annuel spécifiques seront établies à l’intérieur de la priorité globale accordée à l’accès aux services essentiels en fonction du Plan stratégique de SCP et des nouveaux besoins recensés par la Division du financement communautaire.

 

Si des organismes et programmes existants ne satisfont pas aux priorités de financement, ces organismes seront, dans tous les cas, orientés vers d’autres voies de financement municipales plus appropriées ou collaboreront avec le personnel du financement communautaire pour que leurs services correspondent davantage aux priorités établies. Ce cadre stratégique ne fera perdre à aucun organisme sa source de financement. Les organismes qui continueront de bénéficier des enveloppes budgétaires allouées au financement communautaire devront cependant s’adapter continuellement aux priorités définies s’ils souhaitent maintenir leur financement.

 

L’attitude de principe de SCP est : « Que pouvons-nous faire? ». C’est dans cet esprit que la Ville, par l’entremise de sa Division du financement communautaire, investit dans un réseau de groupes sans but lucratif qui disposent de l’expérience et du savoir-faire voulus pour aider les personnes qui se heurtent à des obstacles; en outre, ces groupes connaissent bien les collectivités tant rurales qu’urbaines et savent qu’une solution unique ne peut convenir à tous.

 

Enveloppes de financement:

 

Le Programme de financement communautaire comprend deux enveloppes de financement : 1) l’enveloppe des fonds renouvelables et 2) l’enveloppe du financement de projets communautaires. Une description de chacune de ces enveloppes suit.

 

1.      Enveloppe des fonds renouvelables

 

L’enveloppe des fonds renouvelables permettra de financer des projets de un an et de trois ans au moyen d’ententes de services négociées au titre du financement communautaire, après évaluation des risques. L’adoption d’ententes de financement triennales permettra aux organismes d’assurer une planification à long terme puisqu’ils disposeront de ressources financières pendant trois ans. Parallèlement, en introduisant un cadre temporel précis pour l’obtention de subventions, auquel se greffera un processus d’examen, on instituera un processus officiel grâce auquel la Ville pourra veiller à ce que le Programme de financement communautaire soit constamment adapté aux priorités du Conseil.

 

Il sera officiellement établi que tant les coûts opérationnels de base que certaines dépenses de programme seront admissibles. Le financement des coûts opérationnels de base devrait augmenter la stabilité des organismes. Il est établi qu’en l’absence d’un financement suffisant de ces coûts, les programmes et services seront compromis. Les coûts opérationnels de base sont les coûts directs qui permettent de gérer des programmes et comprennent notamment la main‑d’œuvre, la coordination des bénévoles, la formation du personnel, la communication avec le public, le développement communautaire, le marketing et la publicité, l’évaluation, la planification et le développement continu, les frais de transport liés aux programmes et certaines dépenses comme l’électricité, le chauffage, l’essence, les assurances, le loyer et les fournitures. 

 

La durée de l’entente de service (un ou trois ans) dépendra de l’évaluation des risques. Les organismes qui obtiennent une note peu élevée sur l’échelle d’évaluation des risques pourront toujours recevoir un financement, mais seront considérés comme un risque accru et concluront par conséquent une entente de service d’un an. Le personnel municipal suivra et aidera les groupes communautaires pour qu’ils fassent des progrès dans les domaines qui ont besoin d’être améliorés.

 

Ce financement est renouvelable, mais sous réserve des résultats d’un examen qui interviendra au cours de la dernière année de l’entente de services. Ce renouvellement n’est pas automatique. Le financement sera constamment fonction de l’importance prioritaire accordée à l’accès aux services essentiels, l’accent étant mis sur les personnes qui ne peuvent participer ou accéder aux services, et du Plan stratégique de SCP.

 

Chaque année, les fonds non attribués seront investis, le cas échéant, en donnant préséance aux organismes qui ont fait leurs preuves en menant à bien un projet de trois ans. Après avoir terminé leur projet triennal, les organismes pourront bénéficier de ces fonds non attribués pendant une durée maximale de deux ans. 

 

L’enveloppe des fonds renouvelables comprend un fonds d’urgence plafonné à 50 000 $ par an (en dollars de 2006), qui sert à répondre à toute éventualité extraordinaire et inattendue. Ce fonds d’urgence est offert aux organismes qui reçoivent des fonds renouvelables pour qu’ils puissent répondre à des besoins urgents qui les empêchent d’offrir normalement leurs services.

 

2.      Enveloppe du financement de projets communautaires

 

L’enveloppe du financement de projets communautaires comprend des crédits qui s’élèvent (en 2006) à 511 000 $ par an et sert à répondre à de nouveaux besoins et à mettre en valeur le potentiel des organismes. Ces crédits ne sont pas renouvelables, mais des projets de un ou de trois ans pourront être financés par la Ville. De nombreux projets sont viables au bout d’un an, mais cette nouvelle politique tiendra aussi compte de projets exigeant plus de temps et de ressources en prévoyant de financer pour une deuxième année des projets d’un an. En finançant des projets de trois ans, la Ville permet aux groupes et aux organismes de faire leurs preuves, ce qui facilitera leur accès à de nouvelles subventions.

 

Il convient de noter que le financement de projets de longue durée réduit les sommes pouvant être attribuées les années suivantes, et ce, jusqu’à ce que le projet de longue durée soit achevé. La communauté, entendue par la Ville grâce aux consultations que celle-ci a menées, appuie l’introduction de projets de un, de deux et de trois ans, mais s’est également entendue pour limiter les ressources pouvant servir aux projets à long terme.

 

Le Service du financement communautaire limitera le financement de projets de trois ans à un ou deux groupes qui ne perçoivent pas à l’heure actuelle de fonds renouvelables, afin de donner à de nouveaux groupes l’occasion de mettre en valeur leur potentiel ou de montrer qu’ils répondent à un besoin nouveau. À la fin du projet de trois ans, ces organismes pourront obtenir des fonds renouvelables non attribués. Ils pourront aussi présenter une demande de subvention auprès d’autres sources.

 

Questions connexes: 

 

Associations récréatives et communautaires

 

La Direction des parcs et des loisirs négociera des ententes de services avec 31 associations communautaires, mais c’est le Service du financement communautaire qui administrera les fonds. Les exigences relatives à la reddition de comptes seront rationalisées pour les associations communautaires qui reçoivent un financement dans le seul but de gérer des installations, qui sont administrées uniquement par des bénévoles ou qui perçoivent un financement inférieur à

25 000 $ (2006).

 

À l’heure actuelle, 1,6 million de dollars en fonds renouvelables sont investis dans une série de programmes de sports et de loisirs, dont ceux offerts par des associations communautaires. C’est la Direction des parcs et des loisirs qui décidera d’attribuer ou de réattribuer des fonds dans ce volet de l’enveloppe des fonds renouvelables.

 

Réinvestissement de la Prestation nationale pour enfants

 

Lancée en 1998, la Prestation nationale pour enfants (PNE) est une initiative fédérale-provinciale ayant pour but de prévenir et de réduire l’ampleur de la pauvreté chez les enfants, de faciliter l’intégration au marché du travail et de réduire le double emploi et les chevauchements administratifs. Dans le cadre de ce programme, la Ville d’Ottawa est chargée de gérer un fonds de réinvestissement, lequel s’élève à 4,3 millions de dollars et est investi dans trois domaines prioritaires : la mise en valeur du potentiel de la collectivité pour renforcer les familles et répondre aux besoins spéciaux des enfants et des jeunes, la garde d’enfants et les services de soutien à l’emploi (Document 2).

 

En juin 2004, la Province a bloqué le Fonds de réinvestissement de la PNE pour un an et a prolongé ce gel d’une autre année en juin 2005 de manière à pouvoir terminer l’examen de ce programme. Une fois que cet examen sera achevé et que la Province aura annoncé l’orientation qu’elle donnera à ce programme, le personnel de SCP formulera un plan, y compris une stratégie d’atténuation s’il le faut, qu’il soumettra à l’étude et à l’approbation du Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux. Les municipalités collaborent avec des associations comme l’Association des municipalités de l’Ontario (AMO) et l’Association des services sociaux des municipalités de l’Ontario (ASSMO) pour que le débat ayant lieu pendant cet examen tienne compte de leurs préoccupations et notamment du caractère approprié du soutien du revenu donné aux familles à faible revenu et de l’aide soutenue apportée aux programmes communautaires qui bénéficient actuellement d’un financement dans le cadre du Fonds de réinvestissement de la PNE.

 

Plan de mise en œuvre du cadre stratégique sur le financement communautaire

 

Le plan de mise en œuvre qui est proposé prévoit ce qui suit :

·        Rapport au Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux le 19 janvier 2006 et au Conseil le 8 février 2006.

·        Perfectionnement des outils et des processus, la date d’achèvement prévue étant fixée au 30 avril 2006.

·        Mise en œuvre de l’évaluation des risques pour un tiers des organismes en 2006, dans l’attente de l’examen et de l’approbation de l’évaluation des risques par Services juridiques.

·        Mise en œuvre des ententes de services pour ces mêmes organismes en 2006.

·        Lancement du Programme de financement de projets communautaires de 2006 en mars/avril de cette même année.

·        Processus d’attribution des fonds du Programme de financement de projets communautaires de 2006 en mai/juin de cette même année.

·        Début du débat sur la possibilité d’adopter avec Centraide, en 2006, un système uniforme de présentation des demandes par voie électronique.

·        Mise à niveau des logiciels prévue en 2007.

 

CONSULTATION

 

Le document Financer notre avenir : une consultation communautaire du secteur bénévole d’Ottawa de novembre 2004 a été analysé, tout comme d’autres ouvrages pertinents. Des séances de concertation en petits groupes et des entrevues avec des experts ont été organisées avec des organismes communautaires, des bailleurs de fonds, des membres du personnel municipal et des experts en la matière en mai et en juin 2005. Des consultations avec des membres de la collectivité se sont déroulées en français et en anglais en septembre 2005, 120 participants et représentants d'organismes communautaires y ont participé. Une séance de consultation a été organisée tout spécialement pour les comités consultatifs en septembre 2005, à laquelle les comités consultatifs suivants ont été invités à envoyer deux représentants : pauvreté; santé et services sociaux; personnes âgées; parcs et loisirs; arts, culture et patrimoine; services en français; équité et diversité; et accessibilité. Onze personnes ont participé à cette réunion, dont des représentants du Centre pour la défense de l’intérêt public, du Comité consultatif sur les personnes âgées, du Comité consultatif sur les parcs et loisirs, du Comité consultatif sur les services en français, du Comité consultatif sur l’équité et la diversité et du Comité consultatif sur l’accessibilité.

 

RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES

 

L’approbation de la recommandation 2 du présent rapport entraîne une augmentation du budget de base de 300 000 $ chaque année pendant dix ans, à compter de 2007. L’inclusion de cette contrainte sera soumise à un examen chaque année au cours des délibérations budgétaires.

 

DOCUMENTATION D’APPUI

 

Document 1 - Le sommaire des recommandations des documents d’orientation

Document 2 - Le sommaire du budget du financement communautaire

Document 3 - Critères d’admissibilité au financement

 

SUITE À DONNER

 

La Division du financement communautaire procédera à la mise en œuvre, en 2006, du cadre stratégique sur le financement communautaire une fois que le Conseil aura approuvé celui-ci.


 

Document 1

CADRE STRATÉGIQUE SUR LE FINANCEMENT COMMUNAUTAIRE

Résumé des recommandations des rapports d’orientation/Ébauche

 

Recommandations de la société J. Coflin & Associates

 

Recommandations – Étape no 2

Élaboration du cadre et amélioration du processus

Suivi assuré

(oui ou non)

Observations

1.        Que la Ville adopte, dans les meilleurs délais, un cadre stratégique de base permettant d’assurer un financement de soutien, en s’inspirant du modèle retenu pour le financement de projets communautaires et le financement des arts et du patrimoine. Ce cadre stratégique peut comprendre des politiques, des critères d’admissibilité et des exigences liées à la présentation de rapports distincts selon les catégories de programmes ou de services (p. ex., services récréatifs de quartier, services généraux de counselling et d’aide, services d’aide aux personnes âgées, etc.)

Oui

Ce cadre stratégique sera présenté au CSLSS et au Conseil en janvier 2006.

Les ententes de services conclues au titre du financement communautaire s’inspirent de celles qui ont été passées dans le domaine des arts et du patrimoine.

Les exigences relatives à la reddition de comptes par les organismes qui reçoivent un financement inférieur à 25 000 $ (2005), qui sont entièrement administrés par des bénévoles et qui reçoivent un financement dans le seul but de gérer des installations sont rationalisées.

2.        Que la Ville d’Ottawa institue une procédure qui s’inspire des politiques adoptées pour le Programme des fonds alloués aux arts et au patrimoine, selon laquelle les organismes ou programmes jugés peu risqués selon les critères établis au cours de l’examen de la politique seront assujettis à l’obligation de présenter une demande en bonne et due forme et à une évaluation tous les trois ans, à condition de se conformer de façon satisfaisante aux exigences relatives à la présentation de rapports annuels provisoires. 

Que la mise en œuvre de la politique d’examen triennal soit échelonnée sur une période de trois ans en vue d’établir un calendrier d’examen par rotation, de manière à répartir uniformément la charge de travail. Au cours de cette période de trois ans, la mise en œuvre l’examen triennal se fera comme suit : un tiers des organismes jugés peu risqués au cours de l’examen de leur demande de financement pour 2006 seront assujettis à un examen complet en 2009, un tiers en 2008 et le tiers restant en 2007.

L’importance du risque sera déterminée à la lumière de certains facteurs, dont :

·          les résultats financiers de l’organisme (déficits, réserves non assujetties à des restrictions, observations incluses dans les rapports de vérification ou lettres adressées à la direction par les vérificateurs);

·          l’aptitude manifeste à offrir des services de qualité satisfaisante;

·          la preuve que le programme ou les services offerts par l’organisme répondent à un besoin continu et traduisent une priorité de la Ville d’Ottawa;

·          les plaintes du public;

·          le mode de fonctionnement, les systèmes de contrôle et la structure administrative de l’organisme.

Oui

Le cadre stratégique sur le financement communautaire crée des ententes de services de un et de trois ans, selon l’évaluation des risques que présentent les organismes recevant des fonds renouvelables. Tous les organismes seront assujettis à un examen complet la dernière année de leur contrat et ceux qui ont conclu une entente de trois ans devront se conformer de façon satisfaisante aux exigences relatives à la présentation de rapports annuels provisoires. Les organismes qui reçoivent des fonds renouvelables seront assujettis à un examen dont le calendrier sera échelonné afin de réduire le fardeau administratif.

Les critères d’évaluation des risques sont les suivants :

·         capacité et résultats financiers/niveau de financement

·         capacité fonctionnelle/ampleur des programmes

·         aptitude manifeste à répondre aux besoins recensés

·         plan visant à aborder et à résoudre tous les problèmes et plaintes non réglés

·         exercice du pouvoir, reddition de comptes et gestion

·         nombre d’années d’existence

·         collaboration avec d’autres fournisseurs de services connexes et création de liens et de partenariats

Les critères d’évaluation des risques sont rationalisés pour les organismes qui bénéficient aussi d’exigences rationalisées en matière de reddition de comptes (voir ci-dessus).

Ce cadre stratégique sera mis en œuvre au début de 2006.

3.        Que tout récipiendaire de fonds de soutien qui est jugé présenter un risque en raison de ses résultats antérieurs, du caractère novateur des services qu’il offre ou d’autres facteurs soit assujetti à un examen annuel jusqu’à ce que ledit risque diminue.

Oui

Les organismes qui obtiennent une note peu élevée sur l’échelle d’évaluation des risques pourront toujours recevoir un financement, mais seront considérés comme un risque plus élevé et concluront par conséquent une entente de services d’une durée d’un an. Le personnel municipal suivra et aidera les groupes communautaires pour qu’ils fassent des progrès dans les domaines qui ont besoin d’être améliorés.

4.        Que la Ville établisse des conditions générales d’octroi de crédits, que le requérant accepterait au moment de présenter sa demande de financement.

Oui

Les modalités figureront dans l’entente de services conclue au titre du financement communautaire.

5.        Que la Ville conserve le droit d’imposer des conditions supplémentaires ou spéciales en vue de régler les problèmes posés par l’évaluation de la demande de l’organisme et que ces conditions soient définies dans un protocole d’entente dûment signé par les deux parties avant le versement des fonds.

Oui

Le cadre stratégique sur le financement communautaire crée une entente de services qui s’applique aux fonds renouvelables et des modalités qui portent sur le financement de projets communautaires, lesquelles seront signées par les deux parties avant le versement des fonds.

6.        Que les organismes qui concluent des ententes de financement pluriannuel soient tenus de soumettre des rapports annuels provisoires comprenant une copie de leurs états financiers les plus récents vérifiés ou revus par des tiers indépendants, un exemplaire de leur rapport annuel le plus récent, une copie du procès-verbal de leur assemblée générale annuelle la plus récente, un état financier cumulatif de l’année, un budget pour l’année à venir et un rapport sur le rendement des programmes.

Oui

La première étape de l’examen du financement communautaire a donné lieu à l’adoption d’un modèle unique pour la présentation de demandes de financement dans le cadre du Programme de financement de projets communautaires.

La deuxième étape donnera lieu à l’adoption d’exigences relatives à la présentation de rapports provisoires par les organismes ayant conclu des ententes de un et de trois ans ainsi qu’à des exigences rationalisées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vérification des programmes de subventions et de financement – Cadre stratégique et de gestion – Recommandations du rapport

 

Que la direction crée un cadre stratégique clair et exhaustif régissant l’ensemble des mécanismes de financement des organismes externes, pour faire en sorte :

 

Recommandations

Suivi

(oui ou non)

Observations

1.        qu’un cadre de contrôle adéquat soit institué pour les programmes de financement

Oui

Cette recommandation a été intégrée dans la politique/le cadre stratégique.

2.        que la Ville assure le recours uniforme aux mécanismes de financement

Oui

Cette recommandation fait l’objet d’un débat et d’un examen qui se poursuivent.

3.        que des responsabilités et rôles clairs soient institués dans toute l’administration municipale

Oui

Le cadre stratégique sur le financement communautaire établit les rôles et responsabilités de la Division du financement communautaire, de la directrice de Services culturels et Financement communautaire et du Conseil en ce qui concerne le financement communautaire.

4.        qu’une orientation ou que des conseils clairs sur la création, la gestion et le suivi de ces programmes soient donnés aux différents services municipaux

S/O

S/O

5.        que la saisie exacte, complète et opportune de tous les renseignements apparentés soit effectuée

Oui

Les demandes de financement et les ententes de services conclues au titre du financement communautaire assureront la saisie exacte, complète et opportune de tous les renseignements apparentés.

6.        que tout problème systémique soit relevé et réglé

En cours

Les améliorations se poursuivront en mettant à niveau les logiciels de bases de données en 2007 (date prévue).

7.        que la répartition des fonds tienne rigoureusement compte des priorités établies par le Conseil

Oui

Les priorités de financement annuelles continueront d’être harmonisées avec le Plan stratégique de SCP approuvé par le Conseil. 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE FINANCEMENT, ÇA COMPTE :

L’incidence du nouveau régime de financement au Canada sur les organismes bénévoles et communautaires sans but lucratif

 

Cette étude avait pour objectif de déterminer les sources et les mécanismes actuels de financement des organismes du secteur bénévole et communautaire sans but lucratif et d’explorer leurs diverses répercussions sur la viabilité de ces organismes.

 

L’étude a révélé qu’au chapitre du financement :

Suivi

(oui ou non)

Observations

1.        Il y a eu un abandon du modèle de financement de base, qui finançait les organismes pour leur permettre de poursuivre leur mission. Le nouveau modèle est établi en fonction de chaque projet et est caractérisé par des contrats qui donnent aux bailleurs de fonds un contrôle accru sur les travaux de l’organisme et sur la manière dont ils sont accomplis. Les bailleurs de fonds sont réticents à financer des coûts administratifs qui ne peuvent être directement liés à un projet ou à un programme.

Oui

Le cadre stratégique sur le financement communautaire accroît la stabilité des organismes en stipulant que les coûts opérationnels de base et les coûts relatifs à chaque programme peuvent être inclus dans les ententes de services.  Les coûts opérationnels de base sont définis dans le cadre stratégique.

2.        Le financement est accordé pour des périodes plus courtes et est de plus en plus imprévisible.

Oui

Le cadre stratégique sur le financement communautaire augmente la stabilité du financement grâce à des ententes de services conclues non plus sur un an mais sur trois ans, après évaluation des risques.

3.        Les exigences relatives à la reddition de comptes se sont multipliées.

Oui

Le cadre stratégique sur le financement communautaire rationalise le processus de reddition de comptes afin de réduire le fardeau administratif des organismes qui reçoivent moins de 25 000 $ (en dollars de 2005), qui sont administrés uniquement par des bénévoles ou qui reçoivent un financement dans le seul but de gérer des installations.

Le cadre stratégique sur le financement communautaire rationalise les exigences imposées aux organismes bénéficiant d’ententes de services conclues sur trois ans en matière de présentation de rapports annuels provisoires.

4.        Les bailleurs de fonds exigent de plus en plus souvent que les organismes présentent des demandes conjointes avec des partenaires de projet et qu’ils démontrent qu’ils ont réussi à assurer un financement provenant d’autres sources (contributions financières ou en nature) avant d’accorder leur soutien.

Oui

Le financement de projets conclus sur trois ans accroît les possibilités données aux nouveaux groupes de faire leurs preuves en limitant ce financement aux organismes qui n’ont pas accès pour l’heure à des fonds renouvelables. Il permet aux nouveaux groupes d’avoir davantage accès aux fonds renouvelables non attribués, la préséance étant accordée aux organismes qui ont fait leurs preuves en menant à bien des projets communautaires de trois ans.

 

 

Document 2
Résumé du budget du financement communautaire – 2006

Nombre d’organismes

POSTES BUDGÉTAIRES/ENVELOPPES

 BUDGET DE 2006

FINANCEMENT COMMUNAUTAIRE

SANTÉ

 

 

SERVICES DE SANTÉ – TOTAL PARTIEL

 125 352

SERVICES RÉCRÉATIFS, COMMUNAUTAIRES ET DE LOISIRS

 

Associations communautaires et récréatives

 1 056 518

 

Événements spéciaux

 84 569

 

Services aux aînés

 31 084

 

Sports

 65 779

 

Autres loisirs

 416 488

 

SERVICES RÉCRÉATIFS, COMMUNAUTAIRES ET DE LOISIRS – TOTAL PARTIEL

 1 654 438

SERVICES SOCIAUX

 

Centres d'activités communautaires

 870 907

 

Counselling

 2 824 992

 

Centres de santé et de ressources communautaires

 6 434 856

 

Programmes de jour

 1 561 885

 

Programmes de lutte contre la faim

 541 607

 

Services aux aînés

 939 403

 

Autres services sociaux

 398 917

 

Fonds d’initiatives contre la pauvreté

 208 284

 

BUDGET DES SERVICES SOCIAUX – TOTAL PARTIEL

 13 780 851

 205

BUDGET 2005 DU FINANCEMENT DE SOUTIEN – TOTAL 

 15 560 641

FONDS PNE

PORTEFEUILLES GÉRÉS PAR LA DIRECTION DU FINANCEMENT COMMUNAUTAIRE

 

 

Financement communautaire – Total partiel

 1 854 776

DOSSIERS GÉRÉS PAR D’AUTRES DIRECTIONS

 

 

Autres directions – Total partiel

 2 431 006

92

BUDGET TOTAL DE LA PNE

 4 258 394

PROGRAMME DE FINANCEMENT DE PROJETS COMMUNAUTAIRES

35

FINANCEMENT DE PROJETS COMMUNAUTAIRES - TOTAL

 510 500


62

 

Document 3

 

Critères d’admissibilité au financement

 

Le financement est accordé uniquement aux organismes communautaires sans but lucratif qui : 

 

·        ont pour mandat d’offrir des services communautaires répondant aux principes directeurs, aux orientations stratégiques et aux modes de prestation de services de SCP et satisfaisant aux nouveaux besoins cernés par la Division du financement communautaire;

·        sont des organismes sans but lucratif enregistrés ou sont parrainés par un organisme constitué en société et mènent leurs activités sans discrimination, conformément au Code des droits de la personne de l'Ontario;

·        sont dirigés par un conseil d'administration*;

·        sont établis à Ottawa et servent les résidents de la ville;

·        font preuve d’efficience et d’efficacité;

·        font preuve de responsabilité financière;

·        ont un bon dossier financier à la Ville;

·        existent depuis au moins cinq ans pour être admissibles au financement renouvelable, ou au moins deux ans pour être admissibles au financement de projets communautaires, à moins d’être parrainés par un organisme qui existe depuis plus de cinq ans.

 

La Ville ne subventionnera pas les types d’organismes suivants dans le cadre de son Programme de financement communautaire :

 

·        Organismes et entreprises à but lucratif

·        Organismes sans but lucratif qui parrainent des organismes à but lucratif

·        Organismes affiliés à un parti politique ou qui participent à des activités politiques

·        Organismes dont le rôle principal est de financer d’autres groupes

·        Organismes confessionnels dont les services ou les activités incluent la promotion d’une religion ou l’adhésion à celle-ci

·        Hôpitaux, services offerts en clinique ou programmes de traitement médical

·        Conseils scolaires, écoles élémentaires et secondaires et établissements postsecondaires

·        Clubs sportifs (sauf les programmes ou services destinés aux personnes qui éprouvent de la difficulté à participer à la vie communautaire ou qui n’y ont tout simplement pas accès)

·        Programmes régis par le mandat d’autres ordres de gouvernement ou d’autres services municipaux (services de garde d’enfants, services d’intégration des nouveaux arrivants pendant la première année, programmes de traitement de la toxicomanie, refuges pour les femmes victimes de violence, etc.)

·        Organismes provinciaux ou nationaux, sauf s’ils comportent une section ou une direction régionale au service des résidents d’Ottawa

·        Activités spéciales et festivals

·        Commandites

·        Dépenses en immobilisation

·        Entretien des terrains

 



*Les organismes communautaires disposent aussi des importantes sources de revenu suivantes : campagnes de financement, dons, droits de location, redevances, autres crédits publics, Centraide, Fondation communautaire et Fondation Trillium.

*Other important sources of revenue for community agencies are:  fundraising, donations, rentals, user fees, other government funding, United Way, Community Foundation and Trillium.

*Selon ces organismes, 70 611 bénévoles ont fait don de 1,9 million d’heures en 2005 pour assurer la prestation de services dans leur collectivité.

[1] Conseil canadien de développement social, 2003

[2] Conseil de planification sociale d’Ottawa, novembre 2004

* Les groupes qui sont administrés par des bénévoles et ne comptent pas d’employés salariés peuvent être gérés par un collectif moins officiel qu’un conseil d’administration (un comité directeur, par ex.).