Report to/Rapport au:
Health, Recreation and Social Services Committee
Comité de la santé, des loisirs et
des services sociaux
19 January 2006/le 19 janvier 2006
Submitted by/Soumis par : Réseau
communautaire pour la Stratégie intégrée de lutte contre les drogues et la
toxicomanie/ Community Network for the Integrated Drugs and Addictions Strategy
Contact Person/Personne-ressource : Dr Dave Salisbury
Medical Officer of Public Health/médecin chef en santé publique
(613) 580-2424, x/poste 23681,
dave.salisbury@ottawa.ca
OBJET : |
sTRATÉGIE INTÉGRÉE DE LUTTE CONTRE LES
DROGUES ET La TOxicomanie – CADRE DE RÉFÉRENCE |
SUBJECT: |
INTEGRATED DRUGs and addictions STRATEGY -
TERMS OF REFERENCE |
RECOMMANDATION DU
RAPPORT
Que le Réseau
communautaire pour la Stratégie intégrée de lutte contre les drogues et la
toxicomanie recommande au Comité de la santé, des loisirs et des services
sociaux et au Conseil municipal de recevoir le présent rapport à titre
d’information.
REPORT RECOMMENDATION
The Integrated Drugs and Addictions Strategy Community Network
recommend that Health, Recreation and
Social Services Committee and Council receive this report for information.
RÉSUMÉ
Aucun milieu de la
société canadienne n’est à l’abri des méfaits causés par la consommation
abusive d’alcool ou d’autres drogues. Ainsi, à sa réunion du
11 mai 2005, le Conseil municipal a demandé qu’une stratégie intégrée
de lutte contre les drogues soit élaborée pour Ottawa et que le cadre de
référence régissant la composition du groupe de travail ainsi que l’élaboration
du projet soit soumis au Comité de la santé, des loisirs et des services
sociaux.
À l’été 2005, le maire
d’Ottawa a mis sur pied un important Réseau communautaire formé d’un vaste
éventail de fournisseurs de services, d’universitaires, de dirigeants
d’entreprises et des médias, ainsi que de groupes d'intérêts spéciaux. Cette
équipe s’est réunie à plusieurs reprises au cours de l’automne 2005 et a
proposé une démarche, un calendrier de mise en œuvre et une série de choses
précises à faire pour contribuer à résoudre certains des problèmes de drogue
les plus graves à Ottawa. La stratégie proposée consiste en une démarche holistique
qui prend en compte les besoins de chaque personne des différents groupes
d’âges (des enfants à naître aux aînés) ainsi que ceux des familles et de la
collectivité dans son ensemble.
À sa réunion du 21 avril 2005, le
Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux a longuement discuté du
Programme de réduction des méfaits et du bien-fondé de la distribution de
trousses de pipes à crack par les cliniques de santé-sexualité. Bien que cette
dernière initiative ne constitue qu’un volet du programme de Santé publique,
qui a pour objectifs principaux de prévenir la consommation abusive de drogues
et de réduire les méfaits qui y sont liés chez les consommateurs, elle est
devenue le catalyseur d’un débat plus large sur les questions liées à l’abus
d’alcool ou d’autres drogues à Ottawa. Il est donc apparu évident qu’une vaste
initiative à laquelle participeraient de nombreux partenaires communautaires
devait être mise en place afin d’élaborer pour Ottawa une stratégie exhaustive
de lutte contre les drogues et la toxicomanie qui porterait surtout sur les
quatre piliers de l’abus de substances (prévention, traitement, réduction des
méfaits[1]
et application de la loi) ainsi que sur les possibilités d’intégration
qu’offrent ces piliers. Le débat a donné lieu au dépôt d’une motion selon
laquelle le Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux devrait
recommander au Conseil municipal qu’une stratégie intégrée de lutte contre les
drogues soit arrêtée pour Ottawa et que le cadre de référence régissant la
composition du groupe de travail et l’élaboration du projet soit soumis au
Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux.
Les
recherches effectuées pour le présent rapport ont permis de constater qu’il
n’existe aucune étude exhaustive sur la situation de la toxicomanie à Ottawa;
toutefois, divers fournisseurs de services de soutien dans ce domaine ont donné
les renseignements suivants en vue de dresser un tableau de l’ampleur du
problème dans notre communauté :
§
Le
taux de consommation de cannabis dans les écoles de l’Ontario passe de
4,2 à 11,8 p. 100 entre la 8e et la 9e année[2].
§
En
Ontario, un élève du secondaire sur six présente des symptômes liés à la
consommation de drogues[3];
à Ottawa, cette proportion équivaut à peu près à 8 880 élèves.
§
Plus
de 30 000 résidents d’Ottawa ont affirmé être aux prises avec un
problème de consommation d’alcool ou de drogue qui nécessite un traitement[4].
§
Il
n’existe à Ottawa aucun centre de traitement en établissement pour les jeunes
de moins de 16 ans.
§
Les
listes d’attente pour les programmes de traitement en établissement comptent
présentement de 100 à 200 personnes.
§
En
moyenne, de 200 à 300 personnes demandent à se faire traiter à l’extérieur
de la région chaque année[5].
§
À
Ottawa, 21 p. 100 des consommateurs de drogues injectables ont contracté
le VIH ou l’infection au virus de l’hépatite C, soit neuf fois le
taux d’infection chez les toxicomanes de Toronto.
§
On
estime à 1 p. 100 la proportion de bébés naissants atteints du
syndrome d’alcoolisme fœtal[7].
§
De 30
à 40 p. 100 des traumatisés graves (échelle de sévérité du
traumatisme [ISS] > 15) ont de la drogue ou de l’alcool dans le
sang[8].
§
En
2003, le Service paramédic d’Ottawa a répondu en moyenne à quatre appels par
jour concernant une surdose ou un empoisonnement.
§
En
2005, le Service de police d’Ottawa a déposé 2 025 accusations liées
aux drogues (possession, production/culture ou trafic)[9].
§
En
2005, le Service de police d’Ottawa a porté 630 accusations de conduite en
état d’ébriété (facultés affaiblies, défaut/refus de donner un échantillon d’haleine
ou défaut de se soumettre à un prélèvement sanguin).
DISCUSSION
Selon Santé Canada, en
1992, la consommation abusive d’alcool ou de drogues « […] a
coûté au Canada quelque 8,9 milliards de dollars en pertes directes associées
aux dépenses administratives et en main‑d'œuvre pour les paiements de
transfert, la prévention et la recherche, l'application de la loi et les soins
de santé. Les coûts les plus importants étaient liés à la perte de productivité
due aux maladies et aux décès prématurés. Dans les années 1990, le partage de
seringues s'est soldé par une augmentation du taux de transmission des maladies
infectieuses et, plus récemment, l'utilisation accrue de la métamphétamine en
cristaux et le détournement d'analgésiques d'ordonnance, comme l'oxycodone,
laissent prévoir des effets encore plus substantiels sur les personnes qui ont
des problèmes liés à la consommation de drogues, sur les familles et les
collectivités, et sur la société canadienne en général. Ce sont notamment les
jeunes, les aînés, les Autochtones et les personnes qui vivent dans la pauvreté
ou qui sont aussi atteintes de maladies mentales ou physiques qui sont les plus
vulnérables.
Aucun secteur de la société canadienne n'est épargné
par les méfaits pouvant résulter d'un problème lié à la consommation d'alcool
ou d'autres drogues. Tous les niveaux de gouvernement, les organisations
autochtones, les ONG, l'industrie, les organismes de lutte contre les
toxicomanies, de la police et de l'application de la loi, et d'autres
communautés d'intérêt, y compris les universités, les associations juridiques,
les organismes de défense et de promotion des droits de la personne, le milieu
médical, les prestataires de soins, les utilisateurs de drogues et de nombreux
autres intervenants ont tous un rôle à jouer dans le règlement des problèmes
liés à la toxicomanie[11]. »
C’est pourquoi, à l'été 2005, le maire d'Ottawa
a mis sur pied un Réseau communautaire formé de représentants de groupes comme
ceux énumérés ci-dessus (annexe A du document 1) en vue de mettre une
initiative en place et d'élaborer une stratégie visant à répondre aux besoins
des membres de la collectivité en fonction des problèmes et des tendances
propres à Ottawa, et qui satisfait aux objectifs suivants :
§
Faire
en sorte que les résidents puissent vivre dans une communauté de plus en plus
exempte des méfaits de la consommation abusive d'alcool ou d'autres drogues;
§
Réduire
la demande et l'offre de drogues illicites;
§
Favoriser
une ville plus saine et plus sécuritaire grâce à des initiatives intégrées de
prévention, de traitement, de réduction des méfaits et d'application de la loi;
§
Créer
des milieux qui offrent du soutien aux particuliers, aux familles et aux
collectivités et favorisent la santé et la résilience, et ce, afin de prévenir
l'abus d'alcool et de drogues illicites;
§
Réduire
les méfaits de la consommation d'alcool et de drogues chez les particuliers,
les familles et les communautés des quatre coins d'Ottawa;
§
Coordonner
et intégrer des politiques, des programmes et des services exhaustifs visant à
freiner la consommation d'alcool ou d'autres drogues;
§
Faire
des pressions sur les ordres supérieurs de gouvernement pour qu'ils prennent
des mesures à cet égard et assument la responsabilité des aspects de la stratégie
qui relèvent de leur compétence.
La Stratégie intégrée de lutte contre les
drogues et la toxicomanie repose essentiellement sur la définition et la mise
en œuvre d’initiatives d'intégration en vue de réduire la consommation d'alcool
ou de drogues selon le modèle des quatre piliers (déjà mentionné dans le
présent rapport), ce qui donnera lieu à une approche exhaustive et concertée en
matière de lutte contre les problèmes de drogues dans notre collectivité.
Le cadre de référence de cette initiative (document 1)
décrit les moyens proposés pour améliorer les mesures qui existent à cet égard
à Ottawa, formuler des recommandations concrètes qui seront présentées au
Comité et au Conseil et élaborer une stratégie de mise en œuvre afin de donner
suite aux recommandations.
Le cadre de référence précise les
cinq étapes nécessaires à l’achèvement de la première phase de
l’initiative : planification, élaboration, consultation, recommandations
et soumission d’un rapport. Chaque étape présente en détail les réalisations
attendues accompagnées du calendrier d’exécution. En juin 2006, le Conseil
municipal recevra un rapport qui comprendra une liste des questions par ordre
de priorité, des recommandations et des méthodes utilisées pour mettre en œuvre
les mesures adoptées dans le domaine de l’abus d’alcool ou d’autres drogues
chez les membres de la collectivité. Évidemment, il est impossible de cerner et
de résoudre tous les problèmes liés à la toxicomanie en six mois. En juin
prochain, le Conseil prévoit également recevoir une recommandation sur le
maintien d’une collaboration continue sur les questions liées à la consommation
abusive d’alcool ou de drogue.
CONSULTATION
Le Comité directeur et le Réseau communautaire
ont participé à la préparation du présent rapport.
RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES
Le présent rapport n’aura aucune répercussion
financière.
DOCUMENTATION À L’APPUI
Document 1 : Stratégie intégrée de lutte
contre les drogues et la toxicomanie – Cadre de référence
SUITE À DONNER
Le Réseau communautaire pour la Stratégie intégrée
de lutte contre les drogues et la toxicomanie se charger de l’application des directives du Conseil.
Stratégie intégrée de lutte contre les drogues
et la toxicomanie
Cadre de référence
Le maire a tenu plusieurs réunions avec des
dirigeants communautaires et des membres du personnel municipal afin de
déterminer les prochaines étapes du processus d’élaboration d’une Stratégie
intégrée de lutte contre les drogues et la toxicomanie qui aura pour objet
d’améliorer les programmes actuels, de remédier aux lacunes potentielles et de
répondre aux besoins prévus de la collectivité à cet égard. Un certain nombre
de dirigeants communautaires et d’experts dans l’élaboration de stratégies
exhaustives participeront à ce projet. La stratégie proposée
consiste en une démarche holistique qui prend en compte les besoins de chaque
personne des différents groupes d’âges (des enfants à naître aux aînés) ainsi
que ceux des familles et de la collectivité dans son ensemble.
Cette initiative vise à cerner les lacunes, les
problèmes de capacité et les possibilités d’intégration dans les domaines de la
prévention, du traitement, de l’application de la loi et de la réduction des
méfaits. À la lumière des résultats obtenus, des mesures d’intervention prioritaires
seront déterminées et des recommandations à cet égard seront soumises au
Conseil. En outre, des stratégies seront proposées pour la mise en œuvre des
recommandations et des moyens de maintenir l’intégration et l’évaluation des
services seront présentés.
Les objectifs de la Stratégie intégrée de lutte
contre les drogues et la toxicomanie d’Ottawa sont les suivants :
§
Faire
en sorte que les résidents puissent vivre dans une communauté de plus en plus
exempte des méfaits de la consommation abusive d’alcool ou d’autres drogues;
§
Réduire
la demande et l’offre de drogues illicites;
§
Favoriser
une ville plus saine et plus sécuritaire grâce à des initiatives intégrées de
prévention, de traitement, de réduction des méfaits et d'application de la loi;
§
Créer
des milieux qui offrent du soutien aux particuliers, aux familles et aux
collectivités et favorisent la santé et la résilience, et ce, afin de prévenir
l'abus d'alcool et de drogues illicites;
§
Réduire
les méfaits de la consommation d'alcool et de drogue chez les particuliers, les
familles et les communautés des quatre coins d'Ottawa, et ce, dans tous les
groupes d’âges (des enfants à naître aux aînés);
§
Coordonner
et intégrer des politiques, des programmes et des services exhaustifs visant à
freiner la consommation d’alcool ou d’autres drogues;
§
Faire
des pressions sur les ordres supérieurs de gouvernement pour qu'ils prennent
des mesures à cet égard et assument la responsabilité des aspects de la
stratégie qui relèvent de leur compétence.
·
La
prévention (y compris l’éducation et les outils de communication);
·
Le
traitement;
·
L’application
de la loi;
·
La
réduction des méfaits;
Définitions
Prévention
Série de mesures visant à éviter les
répercussions physiques, mentales et émotionnelles d’une maladie ou d’une
blessure entraînée par la consommation abusive d’alcool ou d’autres drogues. La
prévention va au-delà de l’éducation : elle consiste également à affermir
les facteurs sociaux, économiques et de la santé pouvant réduire les risques
liés à la toxicomanie, notamment l’accès aux soins de santé, le logement
stable, l’éducation et l’emploi. On divise souvent la prévention en trois
catégories : primaire, secondaire et tertiaire.
La prévention primaire vise à empêcher
l’événement (non-consommation).
La prévention secondaire vise à
restreindre la durée ou l’ampleur de la consommation avant que des dommages
permanents ne surviennent.
La prévention tertiaire vise à réduire
au minimum les complications et la détérioration précoce causées par la
consommation d’alcool ou de drogues.
Traitement
Ensemble de mesures prises pour améliorer la
santé physique, émotionnelle et psychologique ainsi que le bien-être des
personnes dépendantes de l’alcool ou de la drogue.
Application de la loi
Éventail de mesures visant à accroître la
sécurité des résidents par la résolution des problèmes de criminalité et de
troubles publics entraînés par l’importation, la production, la culture, le
trafic, la possession et la consommation de substances licites et illicites.
Réduction des méfaits
Philosophie holistique qui comporte une série
de stratégies pratiques coordonnées et fondées sur les faits visant à réduire
les méfaits de la consommation de drogues ou d’alcool pour l’usager, la famille
et la collectivité dans son ensemble. Les méthodes vont de la consommation
sécuritaire à l’abstinence et font appel à la prévention, au traitement, à
l’éducation, à l’application de la loi et aux services de soutien.
Dépendance
État
complexe et évolutif comprenant des composantes biologiques, sociologiques et
comportementales. Il s’agit d’une conduite compulsive qui consiste à répéter le
même comportement, sans égard aux conséquences. La personne dépendante se
trouve incapable de réduire sa consommation d’alcool ou de drogues, même si
elle connaît les répercussions négatives que son comportement entraînera sur
elle-même, sa famille, sa vie professionnelle, ses études ou la collectivité
dans son ensemble. De nature chronique, les dépendances comprennent un besoin
de consommer davantage ou de maintenir le comportement initial, une tolérance
physiologique accrue à l’exposition aux substances et des symptômes de sevrage
en l’absence du stimulus.
Étape |
Activité |
Échéancier |
Planification |
Déterminer
la composition de chaque groupe Préparer
le document sur le cadre de référence, qui doit comprendre les objectifs de
l’initiative Produire
un rapport sur le cadre de référence |
D’octobre 2005
à janvier 2006 |
Élaboration du contenu |
Compiler et analyser les recherches menées sur les problèmes et les
services à Ottawa |
Du 15 décembre à avril 2006 |
Consultation
|
Dresser un plan de consultation Mener les
séances de consultation Compiler
les résultats obtenus |
Du
10 février au 10 mars 2006 |
Mise au
point de stratégies |
Établir les priorités Formuler
des recommandations |
Du
10 mars au 7 avril 2006 |
Préparation
de rapport |
Compiler
les recommandations du Comité directeur en vue de les soumettre au CSLSS et
au Conseil |
D’avril à
mai 2006 |
Planification D’octobre
2005 à janvier 2006
Document
sur le cadre de référence
Rapport sur le cadre de référence
§
Rapport
au Comité de la santé, des loisirs et des services sociaux et au Conseil
municipal qui décrit la prévalence de la toxicomanie à Ottawa, son incidence et
la structure de la Stratégie intégrée de lutte contre les drogues et la
toxicomanie proposée en vue de résoudre les problèmes cernés
§
Annexe A :
cadre de référence
Élaboration du contenu Du
15 décembre à avril 2006
Dépouillement des études publiées à
Ottawa
§
Document
qui détaille la prévalence de la toxicomanie à Ottawa en se fondant sur les
études menées et publiées sur le sujet
§
Document
qui décrit la prestation des services actuellement offerts à Ottawa dans le
domaine de la prévention, du traitement, de la réduction des méfaits et de l'application
de la loi
§
Analyse
des lacunes dans la prestation des services actuels
§
Énumération
des possibilités en matière d’intégration
Consultation Du
10 février au 10 mars 2006
Stratégie de consultation
§
Document
qui décrit :
o
la
méthode de consultation utilisée;
o
les
objectifs du processus de consultation;
o
les
groupes à consulter;
o
le
rôle des diverses structures consultatives (p. ex., comité consultatif de
parents);
o
le
calendrier des séances de consultation;
o
la
documentation de présentation;
o
la
méthodologie de collecte de renseignements.
Mise au point de stratégies Du
10 mars au 7 avril 2006
Processus de soumission des
recommandations
§
Document
qui énonce les priorités établies à la suite de la consultation, les
recommandations qui en découlent et la stratégie de mise en œuvre. Le processus
sera approuvé par le Comité directeur, qui tiendra compte des observations
formulées par le Réseau communautaire.
Préparation de rapport D’avril
à mai 2006
Rapport final
§
Rapport
préparé par le Réseau communautaire qui comprendra les éléments suivants :
o Prévalence
o Incidence
o Prestation de services liés à la
toxicomanie à Ottawa
o Priorités établies à la suite de la
consultation
o Recommandations classées en trois
catégories :
§
Mesures
à effet rapide
§
Mesures
à court terme
§
Mesures
à envisager plus tard
o Stratégies de mise en œuvre
o Processus d’évaluation
Le
Réseau de dirigeants communautaires :
o
conçoit
la vision de la stratégie;
o
donne
l’orientation à suivre et dirige les travaux;
o
se
fait le défenseur de la communauté;
o
appuie
les activités du groupe de travail en apportant de l’information, des données
et des connaissances au besoin;
o
fait
des pressions auprès d’autres dirigeants communautaires afin qu’ils soutiennent
une stratégie intégrée de lutte contre les drogues et la toxicomanie;
o
incite
les résidents à appuyer une stratégie intégrée de lutte contre les drogues et
la toxicomanie;
o
soumet
un rapport au Comité et au Conseil.
Le Comité directeur :
o
est
expert dans le modèle des quatre piliers;
o
constitue
un sous-comité du Comité du Réseau communautaire;
o
prend
des décisions après avoir obtenu un consensus;
o
peut
tenir régulièrement des réunions au besoin;
o
est en
mesure de fournir les ressources nécessaires à la réalisation des travaux
requis;
o donne des directives relativement à la mise en œuvre
du plan d’ensemble en tenant compte des commentaires formulés par le Réseau
communautaire;
o
élabore
le plan d’action du groupe de travail;
o
approuve les réalisations attendues de l’initiative à
la lumière des observations reçues et au nom du Réseau communautaire.
Le groupe de travail :
o
est
bien renseigné sur la toxicomanie et la prestation de programmes dans le
domaine;
o
analyse
les renseignements disponibles à l’heure actuelle et détermine les lacunes en
matière de prestation de services dans les secteurs énoncés dans le mandat;
o
établit
les priorités dans notre communauté après consultation de la population;
o
met
sur pied d’autres groupes de travail et assure notamment une plus grande
représentation de la collectivité si le soutien de l’initiative le requiert;
o
réalise
un exercice de mise à l’essai des pratiques exemplaires utilisées dans la
prestation de programmes;
o
formule
des recommandations et prévoit des mesures en tenant compte des commentaires
reçus lors des consultations;
o renseigne le Comité directeur et le
Comité du Réseau communautaire sur les résultats obtenus.
La coordination et l’intégration sont les
principes fondamentaux de la Stratégie intégrée de lutte contre les drogues et
la toxicomanie d’Ottawa. Ces deux fonctions seront réalisées à tous les niveaux
de la structure organisationnelle créée pour l’initiative ainsi que par la
participation multidisciplinaire du Réseau communautaire, du Comité directeur
et du groupe de travail. Une discussion aura lieu sur l’analyse des services
actuellement offerts dans notre ville, des éléments d’intégration qui en
découlent et des lacunes potentielles. Les priorités à cet égard seront
établies après consultation de la population. Le groupe de travail formulera
ensuite des recommandations qu’il soumettra à l’examen du Comité directeur et
du Réseau communautaire. Un plan d’action sera enfin conçu en fonction des
commentaires reçus.
Structure organisationnelle
Annexe A
Liste des membres
Réseau communautaire : Groupe de personnes qui aident à
l’établissement d’une ligne de conduite et fournissent une orientation en se
fondant sur le modèle des quatre piliers.
Le Réseau est coprésidé par un dirigeant
communautaire qui possède beaucoup de connaissances et d’expérience dans le
domaine et par un autre dirigeant communautaire ayant de l’expérience pratique
en toxicomanie ainsi que des compétences en leadership.
Cadres supérieurs de la Ville
Service de police d’Ottawa
Santé publique Ottawa
Dirigeants politiques
Administrateurs principaux d'hôpitaux
Directeurs de centres de traitement
Centre de recherche et d’innovation d’Ottawa (OCRI)
Conseils scolaires
Universitaires
Conseil pour la prévention du crime
Comité consultatif des parents
Alliance to End
Homelessness
Secteur des assurances
Secteur de la réadaptation
Réseau des jeunes contrevenants
Alliance d'Ottawa pour la sobriété au volant
Représentants des jeunes (Réseau Ado)
Dirigeants des médias
Popcorn Group
Centre de ressources communautaires
Centres de ressources en santé communautaire
Centre de ressources de la Côte-de-Sable
Réseau de soutien pour jeunes parents célibataires
Centre de service familial
Urban Aboriginal Coalition
Vanier Focus Community Against Drugs (jeunes francophones)
Réseau intersectoriel de conseils scolaires
Directeur du Centre de recherche sur les services communautaires de
l’Université d’Ottawa
Réseau de pharmaciens
Centre d'excellence
Communautés variées
Gestion des crises
Organismes spécialisés en santé mentale
Réseaux locaux d'intégration des services de santé
Propriétaires
Secteur du logement
Comité directeur : Groupe formé de personnes qui aident à gérer les activités prévues dans
les quatre domaines précisés plus tôt.
Président : Steve Kanellakos, directeur municipal adjoint de
Services communautaires et de protection
Vice-président : Alfred Cormier, Centre de toxicomanie et de santé
mentale
Directeur municipal adjoint
Chef du Service de police
Médecin chef en santé publique
Représentant(s) d’organismes de lutte contre la toxicomanie
Représentant(s) d’organismes spécialisés dans la santé mentale et la
lutte contre la toxicomanie
Représentant(s) de groupes d’intervention auprès des enfants
Groupe de travail : Ensemble de personnes qui travaillent à assurer directement des
services dans les quatre domaines précisés plus tôt.
Membres du personnel municipal
Travailleurs sociaux spécialisés dans l’intervention et les traitements
Personnel de Santé publique
Personnel du Service de police
Personne-ressource du secteur des communications
Organismes de santé mentale et de lutte contre la toxicomanie
Soutien
L’initiative bénéficiera du soutien des groupes
suivants :
§
Une
personne-ressource de Santé publique, une du bureau du directeur municipal
adjoint et une du Service de police d’Ottawa
§
Une
personne-ressource du bureau du directeur municipal adjoint, Services
communautaires et de protection
Glossaire
Abus d’alcool ou d’autres drogues : Habitudes
destructrices de consommation de substances menant à une altération du
fonctionnement (sur les plans social, professionnel et de la santé) ou à une
détresse cliniquement importante.
Drogue illicite : Substance psychoactive dont la
production, la vente et la consommation sont interdites. À vrai dire, la drogue
en soi n’est pas illicite, mais sa production, sa vente ou sa consommation dans
des circonstances particulières sur un territoire donné (se reporter aux
substances réglementées), le sont. Le « marché des drogues
illicites », terme plus exact, comprend la production, la distribution et
la vente de toute drogue au moyen de réseaux non légaux.
Mesure à effet rapide : Solution qui peut être mise en œuvre
sur une courte période (moins d’un an) grâce aux ressources existantes et qui
est gérée par les groupes participants.
Mesure à court terme : Solution qui peut être mise en œuvre
sur une courte période (moins d’un an) si des ressources supplémentaires sont
accessibles et qui est gérée par les groupes participants.
Mesure à envisager plus tard : Solution qui doit faire l’objet d’un
examen plus approfondi, qui ne peut être mise en œuvre en peu de temps (moins
d’un an) ou qui peut ne pas être gérée par les groupes participants.
[1] Pour les besoins de cette
initiative, on entend par réduction des méfaits une philosophie holistique qui
comporte une série de stratégies pratiques coordonnées et fondées sur les faits
visant à réduire les méfaits causés par la consommation de drogues ou d’alcool
pour l’usager, la famille et la collectivité dans son ensemble. La démarche
utilisée va de la consommation sécuritaire à l’abstinence en faisant appel à la
prévention, au traitement, à l’éducation, à l’application de la loi et aux
services de soutien.
[2] Centre de toxicomanie et de santé
mentale, Drug Use Among Ontario Students 1977-2005, p. 179, 2005.
[3] Centre de toxicomanie et de santé
mentale, Drug Use Among Ontario Students 1977-2005, p. viii, 2005.
[4] Réseau communautaire canadien
d’épidémiologie des toxicomanies, rapport sur la région de la capitale
nationale, 2002.
[5] Id., ibid.
[6] Adlaf, E.M.,
Begin, P. et Sawka, E. (Eds), Enquête sur les toxicomanies au Canada
(ETC) : Une enquête sur la consommation d’alcool et d’autres drogues par
les Canadiens. La prévalence de l’usage et les méfaits : Rapport
détaillé, Ottawa, Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les
toxicomanies.
[7] Dr Robin Walker, ancien
président de la Société canadienne de pédiatrie et directeur médical de l’unité
des soins intensifs au CHEO.
[8] L’échelle de sévérité des
traumatismes (ISS) est une méthode servant à décrire l’état des patients ayant
des blessures multiples et à évaluer les soins d’urgence requis. Baker, S.P. et
coll., J Trauma 14:187-196, 1974.
[9] Les statistiques sur les
saisies de drogues peuvent varier et sont fondées en partie sur les ressources
en matière d’application de la loi, lesquelles ciblent une infraction
particulière.
[10] Barbara Fallon, Nico Trocme,
Bruce MacLaurin, Della Knoke, Tara Black, Joanne Daciuk et Caroline Felstiner, Étude
ontarienne sur l’incidence des signalements de cas de violence et de négligence
envers les enfants (Ontario Incidence Study of Reported Child Abuse and
Neglect), publiée par le Centre d’excellence pour la protection et le
bien-être des enfants, 2003.
[11] Site Web de Santé Canada.
[12] A Framework for Developing a
Model Municipal Drug Strategy, publication de la FCM no 3564E,
site Web de la FCM [traduction libre]
[13] Ibid.