Ville d’Ottawa

Normes des centres d’accueil

(Domiciliary Hostel Standards)


 

REMERCIEMENTS

 

La Ville d’Ottawa exprime ses plus sincères remerciements aux nombreuses personnes qui, par leurs connaissances et leur expérience, leurs suggestions et leurs conseils, ont contribué à l’élaboration des présentes normes.

 

Membres du Groupe de travail interservices de la Ville

Clara Freire, Direction du logement, Services résidentiels

Lucie Kean-Frank, Direction du logement, Services résidentiels

Mike Quigley, Services d’emploi et d’aide financière, Services d’aide à la vie autonome

Shelley Robinson-Foley, Services d’emploi et d’aide financière, Services d’aide à la vie autonome

 

Membres du Groupe de référence communautaire

Gaetan Brisson, Résidence Ste-Marie (Exploitant de centre d’accueil)

Youri Brouchkov, Résidence Mon Plaisir (Exploitant de centre d’accueil)

Rita Geeves, Résidence Duford (Exploitante de centre d’accueil)

Carole Lee Henrickson, Hôpital Royal Ottawa, Équipe d’approche (Secteur de la santé mentale)

Tom Howcroft, Edgewood Care Centre (Exploitant de centre d’accueil)

Lisa Jamieson, Association canadienne pour la santé mentale (Secteur de la santé mentale)

Joann Michels, Santé et services communautaires Carlington (Secteur de la santé mentale)

Marilyn O’Neill, RothWell Heights Terrace (Exploitante de centre d’accueil)

Georgette Patenaude, (Présidente d’Ontario Homes for Special Needs Association, région de l’Est de l’Ontario et Exploitante de centre d’accueil

Giselle Pethick, 174 Glebe Retirement (Exploitante de centre d’accueil)

Donna Petty, Association canadienne pour la santé mentale (Secteur de la santé mentale)

Russell Sheridan, Association canadienne pour la santé mentale (Secteur de la santé mentale)

Paul Wallace, Hôpital Royal Ottawa, Équipe d’approche (Secteur de la santé mentale)

Steven Walsh, Hôpital Royal Ottawa, Équipe d’approche (Secteur de la santé mentale)

 

 

Autres personnes-ressources parmi le personnel de la Ville

Jean-Guy Albert, Santé publique, Protection de la santé et de l’environnement

Michael Daigle, Service des incendies, Prévention et éducation

Loraine Haskins, Santé publique, Salubrité des aliments et prévention des infections

Paul Hutt, Services des règlements municipaux, Application des règlements et inspections

Joseph McNamee, Santé publique, Protection de la santé et de l’environnement

Carolina Mendoza, Direction du Logement, Services de soutien à l’habitation

Krista Powers, Santé publique, Salubrité des aliments et prévention des infections

Andrew P. Roche, Santé publique, Protection de la santé et de l’environnement

Peter Ross, Services juridiques

Doug Simser, Direction du Logement, Soutien des programmes

Connie Woloschuk, Direction du Logement, Services de soutien à l’habitation

Ellie Wylie, Maladies transmissibles, Prévention des infections

Charles Zito, Services des règlements municipaux, Application des règlements et inspections

 


 

TABLE DES MATIÈRES

 

INTRODUCTION.. 4

 

NORME 1 : ADMINISTRATION

1.1 Généralités. 6

1.2 Confidentialité. 7

1.3 Sécurité et protection. 7

1.4 Ressources financières des résidents et comptes en fiducie. 7

1.5 Ressources humaines. 9

 

NORME 2 : SERVICES AUX RÉSIDENTS

2.1 Admissions, transferts, départs. 10

2.2 Dossier de résident 10

2.3 Orientation des résidents. 11

2.4 Soins personnels et santé. 11

2.5 Médicaments. 12

2.6 Services d’alimentation et de repas. 12

2.7 Relations avec les résidents. 13

2.8 Entretien ménager / blanchissage. 14

NORME 3 : MILIEU DE VIE

3.1 Entretien. 15

3.2 Locaux. 15

Chambres à coucher. 15

Salle fumeurs. 16

Salle à manger. 16

Rampes, balustrades et escaliers. 16

Éclairage. 16

Installations sanitaires. 16

Salon(s) 16

Approvisionnement en eau. 17

Fenêtres. 17

 

GLOSSAIRE.. 18

 


INTRODUCTION

 

Description du programme

Les centres d’accueil offrent un hébergement permanent, un soutien personnel et certains services d’aide à l’autonomie fonctionnelle à des adultes vulnérables de la collectivité qui, sans ce soutien, pourraient éprouver des problèmes de santé et des difficultés connexes et perdre leur hébergement. La clientèle type des centres d’accueil est composée de personnes ayant des déficiences d’ordre psychiatrique ou développemental ou des personnes qui sont âgées et en perte d’autonomie qui ne peuvent plus vivre seules, mais ne sont pas prêtes à être placées dans un centre hospitalier de soins de longue durée.

 

Contexte

La Ville d’Ottawa, autrefois la Municipalité régionale d’Ottawa-Carleton, administre le financement des centres d’accueil depuis les années 1970. Par l’entremise de sa Direction du logement, la Ville octroie des subventions pour l’ hébergement et des services d’aide pour environ 850 clients admissibles en concluant des conventions de services avec les exploitants de 26 centres d’accueil privés situés dans des secteurs urbains et ruraux d’Ottawa. Les coûts de financement du programme sont payés conjointement avec le ministère ontarien des Services sociaux et communautaires. Les exploitants de centre d’accueil fournissent les services conformément à la convention qui, jusqu’à présent, énonçait des exigences de base pour l’hébergement et les services ainsi que les exigences prévues par la loi. La Direction du logement fait équipe avec les Services d’emploi et d’aide financière pour assurer la saisie, l’évaluation et le suivi des données établissant l’admissibilité personnelle et financière des candidats au programme de subventions. Les personnes qui demandent une subvention se manifestent d’elles-mêmes ou sont recommandées par leur famille, leur médecin, un hôpital ou des organismes communautaires.

 

Élaboration des normes

En 2004, la Direction du logement a entrepris d’élaborer des Normes de services en plus des modalités prévues aux  conventions de services. En l’absence de règlements provinciaux ou fédéraux régissant les services offerts par les centres d’accueil, ces normes de services énoncent les attentes de la Ville et garantissent que les services sont fournis dans le respect et la dignité de tous les résidents, tout en établissant un cadre permettant de contrôler les activités et les services acquis. Ces normes de services seront intégrées aux conventions de services établies entre la Ville et les exploitants de centre d’accueil.

 

Les normes ont été élaborées à la suite de visites à tous les établissements, de rencontres avec l’association des exploitants de centre d’accueil et un groupe de référence des principaux intervenants ainsi que d’un examen des pratiques adoptées dans d’autres collectivités.

 

Les objectifs visés par l’établissement de normes de services pour les centres d’accueil sont les suivants :

o        veiller à ce que les normes soient axées sur les résultats, observables et vérifiables ;

o        veiller à ce que les normes soient applicables avec les ressources existantes.

 

Les principes directeurs qui ont servi à l’élaboration des normes s’énonçaient comme suit :

o        insister sur les principaux éléments du service procurant les résultats attendus des ententes contractuelles ;

o        appuyer les programmes de services polyvalents et promouvoir les services à valeur ajoutée ;

o        concevoir les normes comme des outils de contrôle et de renforcement des capacités pour l’avenir.

 

Rôle de la Ville d’Ottawa

Principales responsabilités de la Direction du logement :

o        gérer le budget du Programme des centres d’accueil et administrer le financement des services ;

o        négocier les conventions de services avec les exploitants de centre d’accueil ;

o        surveiller la conformité aux conventions de services et aux normes ;

o        étudier les plaintes.

 

La Direction du logement veille à ce que les Services d’emploi et d’aide financière, par l’entremise de ses Services d’aide à la vie autonome, fournissent les services suivants :

 

Rôle de l’exploitant de centre d’accueil

L’exploitant fournit l’ hébergement et des services aux clients du centre d’accueil en conformité avec la convention de services conclue avec la Ville. En signant la convention de services, l’exploitant s’engage à appliquer les Normes de services des centres d’accueil, qui peuvent être modifiées par la Ville s’il y a lieu et qui font partie de la convention de services.  L’exploitant s’emploie avec la Ville à remplir les obligations de celle-ci au regard du Programme des centres d’accueil. À ce titre, il accorde au personnel de la Ville l’accès au centre d’accueil à des moments raisonnables, avec ou sans préavis, pour lui permettre d’examiner les services offerts et de les évaluer en fonction de la convention et des normes de services.

 

Les normes de services ne concernent que les exploitants de centres d’accueil offrant des services à des résidents subventionnés en vertu d’un contrat conclu avec la Ville.


NORME  1 :  ADMINISTRATION

 

1.1  Généralités

a)      L’exploitant veille à ce que le centre soit organisé de façon à gérer efficacement ses services et ses ressources.

 

b)      L’exploitant satisfait aux prescriptions des lois, règlements et règlements municipaux, et leurs modifications, notamment :

q       Loi sur le code du bâtiment (Ontario)

q       Loi sur la prévention et la protection contre les incendies (Ontario)

q       Code de prévention des incendies de l’Ontario et Réhabilitation 9.5

q       Loi sur le programme Ontario au travail

q       Loi sur le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées(Ontario)

q       Loi sur la prise de décisions au nom d’autrui (Ontario)

q       Loi sur la protection et la promotion de la santé (Ontario)

q       Loi sur la protection des locataires (Ontario)

q       Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée (LAIMPVP).

q       Loi sur la sécurité professionnelle et l’assurance contre les accidents du travail (Ontario)

q       Loi sur la santé et la sécurité au travail (Ontario)

q       Loi sur la réglementation de l’usage du tabac (Ontario)

q       Loi sur les normes d’emploi (Ontario)

q       Code des droits de la personne de l’Ontario

q       Règlement de l’Ontario 505/01 (petits réseaux)

En cas de divergence entre les présentes normes et les lois, règlements, codes ou directives fédéraux, provinciaux ou municipaux, ces textes ont préséance.

 

c)      L’exploitant rédige des politiques et procédures d’exploitation du centre d’accueil. Ces documents sont tenus à jour et peuvent être consultés par tous les membres du personnel et, sur demande, par chaque résident.

 

d)      L’exploitant produit un rapport de facturation mensuel sur un formulaire préparé par la Ville, qui fournit une information exacte et complète sur les revenus, l’admission, le départ, les vacances et l’hospitalisation de chaque résident. Ce rapport est envoyé en temps voulu aux Services d’aide à la vie autonome.

 

e)      L’exploitant consigne et signale dès que possible tout incident significatif se produisant au centre d’accueil, comme les accidents, les blessures, les cas de mauvais traitements réels ou présumés de résidents ou de membres du personnel, les erreurs de médication, les interventions policières et les incendies. Les rapports d’incident, formulaire prescrit par la Ville, sont conservés au centre et envoyés immédiatement aux Services d’aide à la vie autonome.

 

f)       L’exploitant veille à ce que les incidents journaliers, accompagnés d’observations, soient consignés dans un registre des opérations à jour, exact et détaillé, afin de garantir la sécurité des résidents et l’exploitation ordonnée du centre d’accueil. Le registre est conservé au centre et peut être inspecté par la Ville à un moment convenable.

 

g)      Chaque année, l’exploitant fait effectuer les inspections suivantes :

q       inspection du centre d’accueil par les agents du Service des incendies de la Ville ;

q       inspection du centre d’accueil par les agents des Services de santé de la Ville ;

q       inspection des extincteurs, des boyaux et de la canalisation d’incendie par un fournisseur de matériel d’incendie qualifié ;

q       inspection du matériel de chauffage et des cheminées par un fournisseur d’équipement qualifié, et,

chaque mois,

q       inspection des extincteurs, des boyaux et de la canalisation d’incendie par le personnel du centre d’accueil.

Tous les rapports relatifs aux inspections susmentionnées sont conservés au centre d’accueil et peuvent être examinés par la Ville à un moment convenable.

 

h)      L’exploitant signale immédiatement toutes les alarmes d’incendie et les fausses alarmes au Service des incendies de la Ville. Les rapports relatifs aux alarmes d’incendie sont conservés au centre d’accueil et peuvent être examinés par la Ville à un moment convenable.

 

1.2 Confidentialité

a)      L’exploitant rédige une politique de confidentialité, conformément à la Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée, L.R.O. 1990 (LAIMPVP). La collecte, l’utilisation, la divulgation et le stockage des renseignements personnels en vertu de l’accord contractuel conclu avec la Ville sont assujettis à la LAIMPVP. La politique de confidentialité comprend des énoncés sur le caractère privé, la sécurité et la confidentialité de l’information relative aux résidents ainsi que des énoncés sur l’élimination ou la destruction des dossiers papier ou électroniques ainsi que sur l’accès des résidents aux renseignements et dossiers personnels.

 

b)      Les renseignements personnels d’un résident ne peuvent être divulgués sans son consentement écrit.

 

1.3 Sécurité et protection

a)      L’exploitant établit des politiques et des méthodes visant à promouvoir la santé et la sécurité de tous les membres du personnel, des bénévoles et des résidents, conformément à la Loi sur la santé et la sécurité au travail et ses modifications et à ses règlements. Cela comprend la formation des travailleurs (p. ex., nouveaux employés, SIMDUT, nouvelles méthodes de travail), l’inspection des lieux de travail, les mesures d’urgence, les premiers soins et méthodes de sauvetage, la prévention des incendies, etc.

 

b)      L’exploitant établit des politiques et des méthodes pour faire face à diverses situations d’urgence (p. ex., urgence médicale, incendie, inondation, menace ou agression, perte de services essentiels, interruption de service, conditions climatiques sévères, résident porté disparu, décès).

 

c)      L’exploitant détermine une marche à suivre en cas d’alarme d’incendie et s’assure qu’elle est appliquée. La marche à suivre établit les tâches du personnel et des résidents en conformité avec la Loi sur la prévention et la protection contre les incendies et ses modifications, ainsi que ses règlements et toute autre directive pertinente produite par la Ville, la province ou le Bureau du commissaire des incendies de l’Ontario.

 

d)      L’exploitant affiche un plan d’évacuation d’urgence à un endroit bien en vue du centre d’accueil.

 

e)      Tous les membres du personnel reçoivent une formation sur l’évacuation d’urgence du centre d’accueil et tous les résidents sont mis au courant du plan d’évacuation à leur arrivée au centre en tant que résidents ou dès que possible par la suite.

 

f)       L’exploitant veille à ce qu’une trousse de premiers soins soit placée au centre d’accueil, en un lieu sûr et accessible à tous les membres du personnel. Une trousse portable est emportée lors des sorties. La trousse de premiers soins est vérifiée et mise à jour régulièrement.

 

g)      Les numéros de téléphone pour les urgences et les services de police, des incendies et d’ambulance sont placés à côté de chaque téléphone.

 

h)      En période de chaleur extrême, des ventilateurs et de l’eau potable sont distribués aux résidents. Ces mesures sont des mesures minimales. Une pièce climatisée est mise à leur disposition, si possible.

 

1.4 Ressources financières des résidents et Comptes en fiducie

a)      Les résidents subventionnés administrent leur allocation personnelle et leurs autres ressources financières. L’exploitant peut aider un résident à gérer ses finances sous réserve du consentement écrit du résident.

b)      L’exploitant tient un dossier financier pour chacun des résidents, distinct du dossier personnel du résident. Le dossier financier est conservé en lieu sûr interdisant tout accès non autorisé, pour des motifs de confidentialité et de protection de la vie privée.

c)      L’exploitant ouvre et tient un ou plusieurs comptes en fiducie portant intérêt ou non dans une banque à charte, une société de fiducie ou une Caisse d’épargne de l’Ontario, dans lesquels il dépose toutes les sommes reçues par lui en fiducie pour les résidents ou en leur nom, y compris leurs allocations personnelles.

 

d)      L’exploitant tient un registre comptable dans lequel il consigne les débours d’allocation personnelle de chaque résident ainsi qu’un registre distinct où il consigne toutes les autres sommes reçues par lui en fiducie pour le compte du résident ou en son nom.

 

e)      Le registre de chaque résident comprend tous les dépôts et les retraits du compte en fiducie, le solde, la provenance du dépôt ou l’objet du retrait, selon le cas, ainsi que la date de chaque transaction. L’exploitant joint au registre les reçus ou autres pièces associés au dépôt ou au retrait.

 

f)       L’exploitant rend disponible au résident tout ou partie des sommes inscrites au compte en fiducie, sur demande, et veille à ce que le résident appose sa signature ou ses initiales dans le registre approprié pour accuser réception des sommes reçues (espèces). S’il reçoit d’un fiduciaire une somme en fiducie pour le compte d’un résident ou en son nom, l’exploitant rend accessible au résident tout ou partie de cet argent, en conformité avec les instructions écrites du fiduciaire.

 

g)      L’exploitant conserve les livrets de dépôt, les bordereaux de dépôt, les carnets de banque, les relevés bancaires mensuels, les carnets de chèques et les chèques annulés associés au compte en fiducie. Le registre, tous les reçus et dossiers ainsi que les instructions écrites du fiduciaire mentionnées aux sections précédentes sont conservés dans le dossier financier du résident.

 

h)      En tout temps et sur demande du résident ou à la demande écrite de son représentant autorisé, d’un fiduciaire agissant en son nom ou du représentant autorisé de ce fiduciaire, l’exploitant rend accessibles les registres et tout autre document relatif au résident concerné, durant les jours ouvrables et à une heure convenable.

 

i)        Un relevé des activités financières est remis au résident au moins tous les six mois, avec copie aux Services d’aide à la vie autonome. La Ville peut inspecter, à un moment convenable, les documents susmentionnés relatifs aux résidents subventionnés.

 

j)        L’exploitant ne peut :

q       déposer les sommes reçues en fiducie pour le compte du résident ou en son nom dans un compte autre que le compte en fiducie ;

 

q       utiliser l’argent du compte en fiducie pour payer des services rendus en vertu de la présente convention ;

 

q       regrouper les sommes reçues par lui en vertu de la convention avec l’argent du compte en fiducie. Si  le regroupement de ces sommes est inévitable du fait qu’elles ont été remises à l’exploitant en un seul chèque ou autre titre négociable, qui doit être déposé dans un seul compte bancaire pour être négocié, l’exploitant transfère ou dépose les sommes fiduciaires dans le compte en fiducie le plus tôt possible.

 


1.5 Ressources humaines

Embauche

a)      L’exploitant embauche des employés possédant les qualités et l’expérience requises ainsi que la capacité d’œuvrer auprès de personnes vulnérables et obtient de une vérification de casier judiciaire. L’exploitant doit tenir, pour chaque employé, un dossier établissant les qualités, l’expérience, l’orientation et la formation reçues ainsi que la vérification de casier judiciaire. L’exploitant et le personnel du centre d’accueil sont assujettis à la Loi sur les normes d’emploi et à ses règlements.

 

b)      Une description d’emploi énonçant les responsabilités et la portée des fonctions de l’emploi est rédigée pour chaque poste.

 

c)      Les membres du personnel chargés de superviser les résidents ou de leur prodiguer des soins ou un soutien :

q       ont au moins 18 ans ;

q       ont un niveau de scolarité ou une expérience appropriés, c’est-à-dire :

Ø      au moins trois (3) années d’expérience de travail pertinente auprès de personnes vulnérables ou de personnes atteintes de maladie mentale, ou

 

Ø      un diplôme d’études secondaires et au moins six (6) mois d’expérience de travail pertinente auprès de personnes vulnérables ou de personnes atteintes de maladie mentale, ou

 

Ø      un niveau de scolarité adéquat acquis dans un collège communautaire, une université ou un autre établissement agréé ;

q       acquièrent un certificat de secourisme et une attestation de compétence en RCR durant la première année d’emploi et conservent leur accréditation par la suite.

 

d)      Au moins un membre du personnel intervenant directement dans la préparation de la nourriture obtient le certificat de manipulation d’aliments délivré par la Ville d’Ottawa ou est en mesure de prouver qu’il a suivi une formation comparable ou possède une expérience pertinente à cet égard.

 

Orientation

e)      Chaque nouveau membre du personnel reçoit une copie de sa description d’emploi, des politiques et procédures du centre d’accueil et du code de déontologie du personnel ainsi qu’une orientation appropriée sur les fonctions de son poste.

 

Supervision

f)       L’exploitant supervise les membres du personnel du centre d’accueil et s’assure qu’ils sont en mesure de communiquer clairement et efficacement avec les résidents et de soutenir la demande affective associée à leur travail, et qu’ils fournissent des services sûrs et adéquats, conformément aux présentes normes de services.

 

g)      Un code de déontologie du personnel énonçant les normes d’éthique professionnelle est affiché à un endroit bien en vue du centre d’accueil.

 

Formation

h)      Chaque employé se voit offrir des occasions de participer à des ateliers ou à des séminaires sur des sujets liés à ses fonctions (p. ex. compréhension des maladies mentales, intervention non violente en situation d’urgence, défense des intérêts, ressources communautaires et questions connexes) et est encouragé à participer à ces activités.

 


Ratio en personnel

i)        L’exploitant s’assure qu’en tout temps, au moins un membre du personnel possédant les certificats de secourisme et de compétence en RCR et dont la tâche première est de superviser les résidents est en fonction au centre d’accueil.  Lorsqu’un seul membre du personnel est en poste, un superviseur peut être joint en tout temps et des ressources additionnelles peuvent être fournies rapidement.

 

j)        L’exploitant veille à ce que le personnel en poste soit en nombre suffisant pour assurer la conformité aux dispositions de la convention et des normes de services et répondre aux besoins de tous les résidents du centre d’accueil.

 

 

NORME 2 : SERVICES AUX RÉSIDENTS

 

2.1 Admissions, transferts, départs

a)      L’exploitant reconnaît qu’avant d’admettre un résident subventionné dans son centre d’accueil, la Ville doit autoriser par écrit le placement de ce résident.

b)      Si les services du centre d’accueil ne peuvent satisfaire les besoins du résident aux fins d’admission ou si les besoins du résident ont changé depuis son admission et ne peuvent plus être satisfaits, l’exploitant en avise les Services d’aide à la vie autonome.

c)      L’exploitant conclut un contrat de location écrit avec chaque résident subventionné admis comme locataire au centre d’accueil. Le contrat est signé par le résident ou son représentant et est conservé dans le dossier du résident, avec copie au résident, conformément à la Loi sur la protection des locataires, L.O. 1997, chapitre 24.

 

2.2 Dossier de résident

a)      Chaque dossier personnel de résident est conservé en un lieu sûr, pour des motifs de confidentialité et de protection de la vie privée. Un dossier personnel, créé pour chaque résident, contient :

q       nom du résident ;

q       âge ;

q       sexe ;

q       nom, adresse et numéro de téléphone du plus proche parent ou, le cas échéant, des personnes désignées aux fins de la procuration relative aux biens et de la procuration relative au soin de la personne, en vertu de la Loi de 1992 sur la prise de décisions au nom d’autrui, L.O. 1992, chapitre 30, dans ses nouveaux termes ;

q       adresse antérieure ;

q       date d’admission ;

q       lettre de placement émanant de la Ville ;

q       date de départ ou de décès ;

q       nom, adresse et numéro de téléphone du ou des médecins du résident, s’ils sont connus ;

q       rapports d’incident relatifs à des accidents, à des blessures, à des mauvais traitements des résidents ou des membres du personnel et détails sur la résolution de ces incidents ;

q       registre des absences du résident (pour la nuit, fin de semaine, vacances, hospitalisation, etc.)

q       registre des rendez-vous chez le médecin ou des traitements et autres rendez-vous ou traitements liés à la santé, comme les soins dentaires, la physiothérapie, le traitement de la toxicomanie ;

q       plan de services individualisés ;

q       observations du personnel sur le résident, comme son registre de participation aux activités communautaires ou aux activités de soutien ou de loisirs offertes à l’interne, changements dans la situation du résident, communication avec la partie responsable lors d’un changement significatif dans la situation du résident, soins prodigués au résident, etc.

 

b)      L’exploitant rédige un plan de services individualisés pour chaque résident nouvellement admis. Les besoins du résident en matière de soins et de services sont établis avec le résident. Le plan de service peut être consulté par les membres du personnel qui prodiguent les soins et les services. Le plan de services individualisés énonce :

q       l’évaluation des risques pour la sécurité et la protection ;

q       les médicaments prescrits et les ordonnances ;

q       les allergies connues ;

q       les besoins diététiques particuliers ;

q       la capacité du résident à effectuer seul les activités courantes de la vie quotidienne, le type d’aide requise ainsi que les soins et services à fournir, y compris la participation aux activités communautaires ou aux activités de soutien ou de loisirs offertes à l’interne.

 

2.3 Orientation des résidents

a)      Au moment de l’admission ou peu de temps après, l’exploitant remet à chaque résident un document d’information ou d’explication sur ce qui suit :

q       l’aménagement physique et la structure organisationnelle du centre d’accueil et les services offerts ;

q       les droits et les responsabilités des résidents lors de leur séjour au centre d’accueil ;

q       les règlements internes ;

q       le conseil des résidents (le cas échéant) ;

q       la façon d’obtenir de l’information, de communiquer des préoccupations, de présenter une plainte ou de recommander des changements ;

q       les plans d’évacuation (emplacement des sorties d’urgence, système d’alarme de portes de sortie, consignes en cas d’incendie et exercices d’évacuation, etc.)

 

2.4 Soins personnels et santé

a)      Dans la mesure du possible, les résidents veillent à leur bien-être et participent à la prise de décisions concernant leurs soins personnels et leurs besoins en matière de santé. L’exploitant veille à ce que le personnel du centre d’accueil supervise l’exécution des activités courantes de la vie quotidienne par les résidents et leur prête assistance au besoin. Si cela est justifié, une tierce partie comme le CASC peut apporter de l’aide pour le bain ou d’autres soins personnels.

 

b)      L’exploitant établit une politique énonçant comment le centre d’accueil s’assure régulièrement du bien-être des résidents et de leur présence au centre d’accueil.

 

c)      Si le refus d’un résident d’assurer ses soins personnels empiète sur les droits des autres résidents, l’exploitant discute du problème avec le résident dans un souci constant de ses droits et de sa dignité.

 

d)      L’exploitant aide les résidents à obtenir les services du médecin personnel de leur choix.

 

e)      L’exploitant aide les résidents désireux de se prévaloir des programmes de soins de santé préventifs en leur fournissant de l’information sur les soins dentaires, la santé physique en général, le contrôle des naissances, les services d’optométrie, la santé mentale et autres services et programmes offerts dans la collectivité. Les renvois aux services de santé, le cas échéant, se font après consultation du résident et conformément à ses besoins et à ses désirs, préalablement évalués.

 

f)       L’exploitant aide les résidents à obtenir un service de transport pour se rendre à leurs rendez-vous chez le médecin.

 

g)      L’exploitant offre aux résidents des occasions de participer à des activités de loisirs, à des divertissements, à des activités récréatives et éducatives, à des célébrations spirituelles ou religieuses ou à d’autres programmes, selon leurs intérêts et leurs préférences, que ces activités soient offertes au centre d’accueil ou par le biais de ressources communautaires.

 

2.5 Médicaments

a)      Des politiques et procédures écrites régissent le stockage et la gestion des médicaments.

 

b)      L’exploitant s’assure qu’à tout le moins, tous les médicaments prescrits et autres médicaments sont :

q       conservés dans une ou plusieurs armoires fermées à clef, sauf dans le cas de médicaments qui doivent être réfrigérés ou que le résident doit avoir en sa possession pour usage immédiat ;

q       identifiés correctement (nom du médicament et nom de l’utilisateur) ;

q       conservés dans leur contenant d’origine portant l’étiquette originale, à moins qu’ils n’aient été placés dans un autre contenant et réétiquetés par le médecin prescripteur ou le pharmacien ;

q       distribués uniquement à partir de contenants correctement étiquetés, seulement aux résidents pour lesquels ils ont été prescrits et selon l’ordonnance du médecin.

 

c)      L’exploitant tient à jour une liste de tous les médicaments prescrits pris par chacun des résidents.

 

d)      Seuls les médicaments PRN peuvent être remis sur demande à un résident et sous réserve d’une autorisation écrite du médecin. Les réactions du résident aux médicaments PRN sont consignées et signalées au médecin traitant, au besoin.

 

e)      Les médicaments distribués, y compris les médicaments PRN, sont consignés dans un registre tel que le Registre d’administration des médicaments (RAM) ou l’équivalent. Ce registre comprend le nom du médicament, la date et  l’heure auxquelles il est administré, la dose et la voie d’administration, le cas échéant, ainsi que la signature de la personne qui a distribué le médicament.

 

f)       Les résidents qui refusent de prendre leurs médicaments ou qui choisissent de ne pas prendre en compte certains aspects de leur santé sont informés de leur responsabilité de s’assurer que ces décisions ne restreignent pas les droits des autres résidents ou des membres du personnel.

 

g)      Les effets secondaires visibles des médicaments, observés par les membres du personnel ou signalés par un résident, ainsi que les réactions indésirables ou le non-respect répété de la médication sont documentés et signalés au médecin du résident, au besoin.

 

h)      Les médicaments appartenant à un résident lui sont remis lorsqu’il s’absente temporairement du centre ou lors de son départ du centre d’accueil. Les médicaments du résident doivent être conservés dans leur contenant étiqueté original. À son départ du centre d’accueil, le résident signe un reçu, si cela est possible.

 

i)        Les médicaments dont l’administration est interrompue par ordonnance du médecin traitant ou non réclamés au décès d’un résident sont renvoyés au pharmacien, qui en dispose comme il convient.

 

j)        Tous les médicaments injectables (sauf l’insuline administrée par auto-injection) sont administrés par un membre d’une profession de la santé réglementée.

 

k)      L’exploitant applique les règlements municipaux et les politiques de la Ville relatifs à la récupération des seringues et encouragent les résidents à s’y conformer.

 

2.6 Services d’alimentation et de repas

a)      L’exploitant veille à l’application des principes sanitaires dans la préparation, la manipulation et la conservation de la nourriture afin d’éviter la propagation d’intoxications d’origine alimentaire, conformément à la Loi sur la protection et la promotion de la santé et à ses règlements.

 

b)      Les menus, planifiés au moins deux (2) semaines à l’avance, offrent une alimentation équilibrée, un choix d’aliments de chacun des groupes alimentaires établis selon la plus récente version du Guide alimentaire canadien publié par Santé Canada, et comprennent des options de rechange pour chaque mets.

 

c)      Les menus hebdomadaires et quotidiens sont affichés à un endroit bien en vue du centre d’accueil, où ils peuvent être consultés facilement par les résidents, les membres de leurs familles et leurs représentants. Tous les écarts importants par rapport aux menus affichés sont consignés dans un dossier.

 

d)      Au moins trois (3) repas sont servis aux résidents chaque jour, ainsi que des goûters et des boissons entre les repas. L’intervalle entre les repas est régulier mais peut être modifié en fonction des autres tâches courantes ou de certaines activités. Pas plus de 15 heures ne doivent s’écouler entre le repas du soir et le premier repas du lendemain.

 

e)      Sur préavis, un repas est mis de côté ou un sac-repas est préparé pour les résidents qui s’absentent sur l’heure d’un repas pour suivre un cours, recevoir un traitement, occuper un emploi ou exécuter une autre activité.

 

f)       L’exploitant veille à ce que la nourriture soit satisfaisante en termes de quantité, de qualité et de valeur nutritive, compte tenu des besoins des résidents.

 

g)      L’exploitant encourage les résidents qui semblent souffrir de sous-alimentation, d’insuffisance pondérale ou d’excédent de poids à consulter un médecin ou un nutritionniste. Des modifications ou des restrictions sont apportées aux mets pour les résidents présentant des besoins diététiques particuliers, sur ordonnance d’un médecin ou d’un diététicien. Cette information est conservée dans le dossier du résident et dans l’aire de préparation de la nourriture, pour que le personnel de la cuisine puisse s’y reporter régulièrement.

 

2.7 Relations avec les résidents

a)      L’exploitant et le personnel de direction constituent des modèles de comportement éthique et responsable pour tous ceux avec qui ils travaillent.

 

b)      Les services sont fournis dans une atmosphère empreinte de dignité et de respect pour tous les résidents. Le respect des droits et de la vie privée des résidents est une préoccupation constante.

 

c)      Un babillard est placé à un endroit bien en vue du centre d’accueil, facilement consultable par les résidents, les membres de leurs familles et leurs représentants, et permet d’afficher les menus, les règlements internes, le code de conduite du personnel, les droits des résidents, la procédure de traitement des plaintes et les annonces d’événements communautaires.

 

d)      Au moment de leur admission, les résidents reçoivent copie de leurs droits et responsabilités et des règlements internes.

 

e)      Chaque résident a accès au centre d’accueil 24 heures par jour. Cependant, l’exploitant du centre peut établir des conventions quant à l’accès au centre tard en soirée.

 

f)       Les résidents ont accès en tout temps à la salle de bains et aux toilettes, à un salon et à leur chambre.

 

g)      Chaque résident peut recevoir des visiteurs au centre d’accueil dans la mesure où ceux-ci respectent la vie privée et les droits des autres résidents et ne gênent pas le déroulement des activités courantes du centre. L’exploitant fixe des heures raisonnables durant lesquelles les visiteurs ont accès au centre. L’exploitant peut refuser l’accès au centre à certains visiteurs, s’il a des motifs valables de le faire.

 

h)      Un téléphone résidentiel (non payant) est mis à la disposition des résidents pour les appels locaux.

 

i)        L’exploitant fait tout en son pouvoir pour fournir aux résidents, sur demande, un lieu privé où ils peuvent faire des appels téléphoniques ou recevoir la visite d’un avocat, d’un médecin, d’un mandataire, de leurs amis, des membres de la famille, etc.

 

j)        Le courrier reçu à l’attention des résidents ou envoyé par eux n’est pas ouvert.

 

k)      L’exploitant permet aux résidents de décorer leur chambre et de suspendre des ornements aux murs à leur goût, sous réserve des prescriptions de sécurité et des règles internes.

 

l)        Au moins un (1) téléviseur est mis à la disposition des résidents dans une pièce commune. Les exploitants de grands centres d’accueil sont encouragés à fournir des téléviseurs additionnels.

 

m)    L’exploitant permet aux résidents d’utiliser leurs propres postes de radio, leurs téléviseurs et leurs horloges dans leur chambre, sous réserve des prescriptions de sécurité et des règles internes.

 

n)      Les membres du personnel n’entrent pas dans la chambre d’un résident sans frapper au préalable et demander la permission d’entrer, à moins qu’une urgence mette en péril la sécurité du résident (ou des autres résidents).

 

o)      S’il y a des motifs de croire qu’ils posent un danger d’incendie ou un risque en matière de santé ou de sécurité, les lieux de séjour personnels ou les biens d’un résident sont inspectés avec le consentement du résident. Le résident est informé de la raison d’être de cette inspection. Si le résident ne donne pas son consentement, une personne autre qu’un membre du personnel doit être présente, en plus du résident.

 

p)      L’exploitant n’effectue pas de fouille corporelle sur un résident. Il consulte la police s’il a des motifs raisonnables de soupçonner des situations illégales ou dangereuses. Il consigne toute inspection des lieux de séjour ou des biens personnels d’un résident et toute situation où la police est convoquée. Cette information est conservée dans le dossier personnel du résident.

 

q)      L’exploitant permet aux résidents de former et de maintenir un conseil des résidents structuré.

 

r)       L’exploitant informe les résidents de l’existence d’organismes de défense et de soutien, susceptibles de les aider à défendre leurs droits, et les aide à se prévaloir de leurs services.

 

s)       L’exploitant établit des politiques et des procédures pour le traitement des plaintes reçues par écrit au sujet du centre d’accueil et de ses services et la réponse aux demandes et aux suggestions présentées par les résidents ou leurs représentants. Les procédures sont affichées à un endroit bien en vue du centre d’accueil, facilement accessible aux résidents, aux membres de leur famille et à leurs représentants.

 

t)        L’exploitant répond rapidement et de manière pertinente et professionnelle à toutes les demandes, suggestions et plaintes présentées par écrit. Il veille au respect de la confidentialité en toutes circonstances. Il tient un registre des demandes, suggestions et plaintes formulées par écrit, dans lequel il consigne la date de réception et de réponse, la réponse qui a été faite, les mesures prises pour régler la question ainsi que les mesures de suivi.

 

2.8 Entretien ménager / blanchissage

a)      L’exploitant veille à ce que le milieu soit propre et sûr en toutes circonstances et établit par écrit l’affectation des travaux d’entretien domestique.

 

b)      L’exploitant met à la disposition des résidents une quantité de linges de maison (draps, taies d’oreiller, couvertures, serviettes de bain, essuie-mains et serviettes de toilette) suffisante pour répondre à leurs besoins.

 

c)      Les draps de lits sont changés au moins une fois par semaine et plus fréquemment, au besoin.

 

d)      Les linges de maison sont maintenus propres et en bon état.

 

e)      Les draps sont changés à chaque changement d’occupation d’un lit.

 

f)       L’exploitant assume les coûts du blanchissage et des fournitures de blanchissage. Les vêtements de chaque résident sont lavés au moins une fois par semaine, sans frais. Lorsque cela est possible, l’exploitant offre aux résidents aptes à lessiver eux-mêmes leurs vêtements et à en assumer la responsabilité la possibilité d’utiliser, sans frais, une machine à laver, une sécheuse et les fournitures de blanchissage.

 

 

NORME 3 : MILIEU DE VIE

 

3.1 Entretien

a)      L’immeuble est tenu à l’épreuve des intempéries et à l’abri de l’humidité.

 

b)      L’exploitant tient les lieux, le mobilier et l’équipement propres, sûrs et en bon état. Un plan d’entretien est remis à la Ville, sur demande.

 

c)      Les puits d’escalier et les sorties ne sont pas obstrués et ne contiennent pas de matières inflammables, comme le prescrivent la loi et le code de prévention des incendies.

 

d)      Les substances chimiques sont conservées dans des contenants étiquetés et ne sont pas accessibles aux résidents.

 

e)      La température du centre d’accueil est maintenue à au moins 22 degrés Celsius (71,6 degrés Fahrenheit).

 

f)       Les ascenseurs sont entretenus et inspectés régulièrement et sont munis de certificats valides.

 

 

3.2 Locaux

Chambres à coucher

a)      L’exploitant ne permet pas qu’un résident dorme dans un espace du centre d’accueil comme le hall d’entrée, un couloir, un placard, une salle de bain, un escalier, la cave, la chaufferie ou une pièce de service.

 

b)      Les chambres à coucher mesurent au moins 7 mètres carrés (75 pieds carrés) et ne contiennent pas moins de 16,99 mètres cubes (600 pieds cubes) d’espace pour chaque résident.

 

c)      Chaque chambre à coucher est munie d’une ou de plusieurs fenêtres de verre dont la superficie totale représente au moins 10 p. cent de la surface de plancher de la chambre et qui s’ouvrent vers l’extérieur pour constituer une aire ouverte représentant au moins 5 p. cent de la surface de plancher de la chambre.

 

d)      Chaque chambre loge au plus trois résidents. La prescription selon laquelle une chambre peut accueillir jusqu’à quatre résidents demeure valide dans les centres d’accueil avec lesquels la Ville avait déjà conclu une convention à la date d’entrée en vigueur des présentes normes.

 

e)      La porte de chaque chambre à coucher est verrouillable de l’intérieur. L’exploitant conserve une clé de chaque chambre, à utiliser en cas d’urgence ou pour les besoins du nettoyage.

 

f)       Chaque résident dispose d’un lit, d’un matelas, d’une table de chevet et d’une lampe, d’une commode séparée, d’un placard à vêtements, d’une corbeille à papier, d’une chaise, d’un porte-serviettes (dans la chambre à coucher ou la salle de bain) et d’au moins un tiroir ou espace verrouillable, dans la chambre à coucher, sur lequel le résident peut placer, à ses frais, un cadenas du type approuvé par l’exploitant. Tous ces articles doivent être propres et en bon état.

 

g)      Le matelas mesure au moins 91,44 cm (36 pouces) et est sûr, salubre et en bon état. Si possible, il est recouvert d’un matériau ignifuge et résistant à l’humidité.

 

h)      Les lits sont espacés d’au moins 91,44 cm (36 pouces).

 

 

Salle fumeurs

i)        La salle fumeurs est une pièce du centre d’accueil fermée et isolée, dotée d’une porte se fermant d’elle-même et d’une sortie de ventilation ayant un débit minimal conforme à la Loi de 1994 sur la réglementation de l’usage du tabac, paragraphe 9(1).

 

Salle à manger

j)        Les dimensions de la salle à manger sont telles que chaque résident dispose de 1,85 mètre carré (20 pieds carrés) de surface utile et de 3,40 mètres cubes (120 pieds cubes) d’espace lorsque s’y trouvent à la fois plus de 50 p. cent (50 %) des résidents du centre. L’éclairage et la ventilation y sont adéquats.

 

Rampes, balustrades et escaliers

k)      L’exploitant dote le centre d’accueil des éléments suivants et veille à ce qu’ils soient sûrs et en bon état :

q       rampes sur au moins un côté de chaque escalier ou de chaque côté, si la largeur de l’escalier le justifie ;

q       balustrade ou garde-corps solide et en bon état le long de chaque côté ouvert d’un escalier, d’un palier, d’un porche surélevé, d’un balcon ou d’un toit accessible ;

q       girons de marche recouverts d’un matériau antidérapant et ignifuge.

 

Éclairage

l)        Les niveaux d’éclairement prescrits par le Code du bâtiment de l’Ontario sont maintenus durant toutes les heures d’activité au centre d’accueil. L’équipement d’éclairage offre un éclairage suffisant dans tous les espaces intérieurs et extérieurs, y compris les couloirs, les escaliers, les paliers, les rampes et toutes les entrées et sorties (y compris l’extérieur des portes avant et arrière), par souci de sécurité pour les résidents et les membres du personnel.

 

Installations sanitaires

m)    Installations sanitaires minimales :

q       un (1) lavabo et une (1) toilette à chasse d’eau pour huit (8) résidents ;

q       une (1) baignoire ou douche pour dix (10) résidents.

 

n)      Chaque toilette et chaque baignoire sont dotées d’au moins une barre d’appui ou dispositif semblable, conçu de façon à assurer la sécurité des résidents.

 

o)      Un matériau antidérapant et adhérant est installé au fond des baignoires et des cabines de douche.

 

p)      Les toilettes, les salles de bains et les cabines de douche ou de bain sont munies d’un verrou, facilement déverrouillable de l’extérieur en cas d’urgence.

 

q)      Les centres qui accueillent un ou plusieurs résidents se déplaçant en fauteuil roulant comptent au moins une salle de bain, une toilette et une douche accessibles.

 

r)       Les installations sanitaires sont munies d’une quantité suffisante d’articles de toilette courants, comme le papier hygiénique et le savon.

 

s)       Les installations sanitaires sont munies de contenants durables et facilement lavables, servant à la collecte des serviettes utilisées, des linges sales ou des déchets.

 

Salon(s)

t)        L’espace minimal prescrit pour les salons s’établit comme suit, l’espace le plus grand ayant préséance :

q       surface utile totale de 1,39 mètre carré (15 pieds carrés) par résident du centre d’accueil

ou

q       superficie totale de 11,148 mètres carrés (120 pieds carrés).

 

Approvisionnement en eau

u)      L’exploitant s’assure que le système d’approvisionnement en eau du centre d’accueil suffit à la demande des résidents en eau potable et en eau chaude.

 

v)      La température de l’eau des baignoires, des douches et des lavabos utilisés par les résidents ne dépasse pas les 49 degrés Celsius (120 degrés Fahrenheit) et est contrôlée par un mécanisme inaccessible aux résidents.

 

Fenêtres

w)    Toutes les fenêtres à châssis ouvrant sont dotées d’une moustiquaire en bon état et d’un couvre-fenêtre adéquat comme un store à ressort, un store vénitien ou un rideau assurant l’intimité et empêchant l’entrée d’insectes et autres animaux nuisibles. Ces articles sont propres et en bon état.


GLOSSAIRE

 

Le présent glossaire sert aux fins des Normes de services des centres d’accueil en clarifiant certains termes et expressions essentiels, selon le sens qu’en donnent la Ville et l’exploitant.

 

 

admission : processus concédant à une personne l’accès à une installation et à ses services.

 

défense des droits : processus visant à aider le résident dans l’expression de ses désirs et la compréhension de ses droits et à lui faciliter l’accès aux services requis.

 

convention : entente mutuelle et ayant force obligatoire conclue entre la Ville et l’exploitant et énonçant les droits et obligations des parties, résultant souvent en une série d’offres et de compromis.

The Domiciliary hostel shall give to each individual who is admitted as a tenant of the facility, prior to entering into tenancy agreement, a care domiciliary hostel information package (CHIP) as required under the Tenant Protection Act. 1997,S.O.1997,c.24,. Should this be here or in standards – in the standards

·The Domiciliary hostel shall enter into a written tenancy agreement with each individual who is admitted as a tenant of the facility, the agreement shall be signed by the resident/representative, retained in the resident’s records and a copy provided to the resident Should this be here or in standards

 

évaluation : collecte systématique d’information de toutes les sources disponibles (y compris le candidat, le résident ou son représentant) et examen de l’information ainsi recueillie en vue de l’élaboration d’un plan de services individualisés.

 

procédure de traitement des plaintes : mécanisme d’examen et de résolution des problèmes soulevés par les résidents, les membres du personnel ou la collectivité.

 

conflit d’intérêts : situation dans laquelle une personne utilise ou semble utiliser de l’information, une influence ou d’autres ressources d’une organisation à laquelle elle est associée, pour en tirer avant tout un avantage pour elle-même ou sa famille ou pour se prémunir contre une perte personnelle ou celle d’une organisation à laquelle elle appartient, sans divulgation ni affiliation préalable.

 

départ : processus de cessation du séjour d’une personne dans un établissement.

 

centre d’accueil : établissement exploité indépendamment de la Ville par l’exploitant, selon les conditions énoncées dans une convention conclue entre celui-ci et la Ville.

 

lignes directrices : énoncés explicatifs fournissant des lignes de conduite ou des explications relatives aux normes, constituant une référence et une ressource pour les centres d’accueil.

 

plan de services individualisés : document adapté à chaque résident du centre d’accueil et établissant la marche à suivre pour aider le résident à atteindre certains objectifs répondant à ses besoins et visant à améliorer sa qualité de vie.

 

Ministère : ministère des Services sociaux et communautaires de l’Ontario.

 

exploitant : exploitant lié par convention avec la ville d’Ottawa.

 

allocation journalière : montant fixé selon la formule énoncée dans la convention établie avec le centre d’accueil, payable par la Ville à l’exploitant pour la prestation des services rendus en vertu de la convention.

 

principe : motif, convention ou base à partir desquels les normes sont établies ou dérivées.

 

procédure : instructions écrites pour l’accomplissement d’une tâche donnée ; peut constituer une norme permettant d’évaluer la tâche accomplie.

 

règlements : règlements pris en vertu de la loi applicable, avec ses modifications successives.

 

activités courantes de la vie quotidienne : activités comme le bain, les mesures d’hygiène personnelle, l’habillement, les repas, le repos ainsi que les activités sociales et récréatives.

 

allocation personnelle : montant mensuel, établi dans la convention, pour l’usage personnel du résident subventionné.

 

représentant du résident : personne qui aide le résident à exprimer ses désirs et à comprendre ses droits ; peut être un membre de la famille ou un ami désigné par le résident ou un fiduciaire désigné par voie juridique.

 

examen des lieux : visite faite au centre d’accueil par le personnel de la Ville aux fins d’examen des dossiers financiers, des dossiers de service et des opérations et visant à déterminer si les obligations contractuelles sont respectées, y compris la conformité aux Normes de services des centres d’accueil.

 

résident subventionné : personne autre que l’exploitant du centre d’accueil ou l’un de ses administrateurs, agents, employés, entrepreneurs ou bénévoles, âgée d’au moins 18 ans, et qui, selon la Ville, rencontre les critères d’admissibilité financières pour le programme des centres d’accueil (domiciliary hostel program).

 

fiduciaire : tuteur aux biens dûment désigné en vertu de la Loi sur la prise de décisions au nom d’autrui, L.O, chapitre 30, et de ses règlements, avec toutes leurs modifications successives, avocat détenant une procuration perpétuelle ou fiduciaire dûment nommé en vertu d’une loi, d’un testament ou autre acte