11.          water quality modelLing of the ottawa river

 

Modélisation de la qualité de l’eau de la rivière des Outaouais

 

 

Committee recommendationS as amended

 

That Council direct staff to:

 

1.         Retain W.F. Baird & Associates to evaluate the current state of the river, determine the impacts of inputs (i.e. CSOs, storm water inputs, creek discharges, R.O. Pickard Centre effluent discharge), and assist staff with the evaluation of water quality improvements;

 

2.         Bring forward a report to Planning and Environment Committee, at the same time as the interim report in Fall 2008, providing information on the cost, process, staffing effects, etc. on the ability of the City of Ottawa to eliminate any overflow to water bodies from the combined sewer areas;

 

3.         Establish $20 million in the 2009 Budget to match the $20 million provided by the Federal Government for prevention of sewer overflows to the City of Ottawa water bodies.  That the $20 million federal contribution be considered as a down payment in order to address the total cost of river cleanup; and

 

4.         Request, through the Director of Water and Wastewater Services and the Committee Chair, that the Federal Government exercise stewardship in the protection and sustaining of this essential waterway.

 

 

RecommandationS modifiÉeS du Comité

 

Que le Conseil enjoigne le personnel de :

 

1.         retenir les services de W.F. Baird & Associates afin d’évaluer l’état actuel de la rivière, de déterminer les incidences des apports (c.‑à‑d. les DEU, les eaux pluviales, la décharge des ruisseaux, la décharge des effluents du Centre R.O. Pickard) et d’aider le personnel en ce qui a trait à l’évaluation des améliorations de la qualité de l’eau;

 

2.         à l’automne 2008, présenter au Comité d’urbanisme et de l’environnement, en même temps que le rapport provisoire, un rapport donnant les renseignements sur le coût, la marche à suivre, les effets sur le personnel, etc. concernant la possibilité pour la Ville d’Ottawa d’éliminer tout débordement vers les plans d’eau provenant de l’ensemble des zones d’égouts;


 

3.         prévoir dans le budget de 2009, un montant de 20 millions de dollars, qui correspond aux 20 millions de dollars fournis par le gouvernement fédéral, pour la prévention du débordement des égouts vers les plans d’eau de la ville d’Ottawa. Considérer que le montant de 20 millions de dollars fourni par le fédéral est un acompte sur le coût total du nettoyage de la rivière; et

 

4.         par l’intermédiaire du directeur du Service de gestion d’eau et eaux usées et du président du Comité, demander que le gouvernement fédéral assure l’intendance de la protection et de la viabilité de cette voie navigable essentielle.

 

 

Documentation

 

1.      Deputy City Manager's report Public Works and Services dated 16 June 2008 (ACS2008-PWS-WWS-0017).

 

2.   Extract of Draft Minutes, 24 June 2008.

 


Report to / Rapport au:

 

Planning and Environment Committee

Comité de l'urbanisme et de l'environnement

 

and Council / et au Conseil

 

16 June 2008 / le 16 juin 2008

 

Submitted by/Soumis par:  R.G. Hewitt,

Deputy City Manager / Directeur municipal adjoint

Public Works and Services / Services et Travaux publics

 

Contact Person/Personne ressource: Dixon Weir, Director/Directeur
Water & Wastewater Services/Services de l’eau et des eaux usées

613-580-2424 ext./poste 22002 Dixon.Weir@ottawa.ca

 

City Wide/à l'échelle de la Ville

 

Ref N°:  ACS2008-PWS-WWS-0017

 

SUBJECT:     water quality modelLing of the ottawa river

 

OBJET:          Modélisation de la qualité de l’eau de la rivière des Outaouais

 

 

REPORT RECOMMENDATION

 

That the Planning and Environment Committee recommend Council direct staff to retain W.F. Baird & Associates to evaluate the current state of the river, determine the impacts of inputs (i.e., CSOs, storm water inputs, creek discharges, R.O. Pickard Centre effluent discharge), and assist staff with the evaluation of water quality improvements.

 

 

RECOMMANDATION DU RAPPORT

Que le Comité de l’urbanisme et de l’environnement recommande au Conseil municipal d’enjoindre au personnel de retenir les services de W.F. Baird & Associates afin d’évaluer l’état actuel de la rivière, de déterminer les incidences des apports (c.‑à‑d. les DEU, les eaux pluviales, la décharge des ruisseaux, la décharge des effluents du Centre R.O. Pickard) et d’aider le personnel en ce qui a trait à l’évaluation des améliorations de la qualité de l’eau.

 


 

BACKGROUND

 

Since 1991, the City’s Water Environment Protection Program has monitored and reported on trends and characteristics of surface water quality across the City. 

This information has helped initiate projects aimed at improving water quality and protecting the health of water bodies to ensure long-term enjoyment of these natural features by citizens. 

 

At the Community and Protective Services Committee meeting of 03 April 2008, Public Works and Services staff were directed to report back on the longer term water quality improvement projects that may be needed in order to prevent any contaminated water effluent discharges.  This related to such issues as snowmelt, stormwater run-off, the impact of combined sewer overflows (CSOs) and the disinfection process at the Pickard Centre.  Council carried this motion on 23 April 2008.

 

The 2007 Beach Report and subsequent discussions regarding CSOs have brought attention to the state of the Ottawa River.  River systems are complex.  There does not exist a strong understanding of the impact of inputs to the Ottawa River, a mechanism to evaluate its fate, nor potential downstream impact.  This has raised public concerns regarding the water quality of the river and the impact of municipal functions on the river. 

 

Water quality and hydrologic modelling of the Ottawa River is considered the most effective manner in which to evaluate the current state of the river, determine the impacts of inputs (i.e., CSOs, stormwater inputs, creek discharges, R.O. Pickard Centre effluent discharge), and assist with the evaluation of water quality improvements.  This should prove beneficial in addressing concerns raised by the public and highlighting initiatives to reduce in-river pollution that are currently underway in the City of Ottawa.  It would also provide the basis upon which the priorities of significant capital programs can be compared and evaluated. 

 

This report explores these issues and provides more detail regarding the activities required to undertake this initiative.  It describes the benefits and uses of such a model; and explains why the contract should be sole sourced to W.F. Baird & Associates, a local company with expertise in the required areas who have already undertaken such studies at Mooney’s Bay, Britannia Beach, Westboro Beach and on the Ottawa River as part of the Surface Water Vulnerability Study, which is currently underway. 

 

 

CONTEXTE

Depuis 1991, le Programme de protection du milieu aquatique de la Ville surveille les tendances et les caractéristiques de la qualité des eaux de surface partout à Ottawa, et fait rapport à ce sujet. Cette information a aidé à lancer des projets visant à améliorer la qualité de l’eau et à protéger la santé des plans d’eau afin que les citoyens jouissent pendant longtemps de ces caractères naturels.

À la réunion du Comité des services communautaires et de protection ayant eu lieu le 3 avril 2008, il a été demandé au personnel de Services et Travaux publics de présenter ses conclusions au sujet des projets d’amélioration de la qualité de l’eau à long terme qui pourraient être nécessaires pour empêcher le rejet dans les eaux d’effluents contaminés. Cela a trait à des questions telles que la fonte des neiges, le ruissellement des eaux pluviales, les incidences des débordements des égouts unitaires (DEU) et le processus de désinfection au Centre Pickard. Le Conseil a voté cette motion le 23 avril 2008.

Le rapport Beach de 2007 et les discussions subséquentes à propos des DEU ont attiré l’attention sur l’état de la rivière des Outaouais. Les réseaux fluviaux sont complexes. On ne comprend pas bien les incidences des apports dans la rivière des Outaouais, et on ne dispose pas de mécanisme pour évaluer leur sort ou leurs incidences éventuelles en aval. Le public est donc préoccupé par la qualité de l’eau de la rivière et par les incidences des fonctions municipales sur la rivière.

La modélisation hydrologique et de la qualité de l’eau de la rivière des Outaouais est considérée comme la façon la plus efficace d’évaluer l’état actuel de la rivière, de déterminer les incidences des apports (c.‑à‑d. les DEU, les eaux pluviales, la décharge des ruisseaux, la décharge des effluents du Centre R.O. Pickard) et d’évaluer les améliorations de la qualité de l’eau. Cette modélisation devrait apaiser les craintes du public et mettre en évidence les initiatives de réduction de la pollution qui sont en cours à l’heure actuelle à Ottawa. Elle fournira aussi une base permettant de comparer et d’évaluer les priorités de programmes d’immobilisations importants.

Le présent rapport examine ces questions et fournit plus de précisions sur les activités nécessaires à la réalisation de cette initiative. Il décrit les avantages et les utilisations de ce genre de modèle, et explique pourquoi le marché devrait être adjugé à W.F. Baird & Associates, une entreprise locale spécialiste dans les domaines requis qui a déjà effectué ce genre d’étude à la baie de Mooney, à la plage Britannia, à la plage Westboro et sur la rivière des Outaouais dans le cadre de l’étude sur la vulnérabilité des eaux de surface, qui est en cours à l’heure actuelle.

DISCUSSION

 

A healthy environment is vital for quality of life and the longer-term sustainability of communities.  The City of Ottawa Growth Management Plan (Ottawa 20/20) recognizes and endorses this idea.  One of Ottawa 20/20’s seven guiding principles is “A Green and Environmentally Sensitive City” and one of the goals under this principle is the goal of clean water. 

 

In support of this, the Environmental Strategy establishes the City’s commitments to demonstrate and promote leadership in environmental stewardship and to take an ecosystem approach to the protection of aquatic systems.  It also addresses the need to reduce the City’s global environmental impact.  The collection of data from aquatic systems throughout the City of Ottawa is an important element in these endeavours.

 

Water quality is both a fundamental component of a healthy natural environment and an indicator of health.  Understanding the health of our rivers and how they respond to urban impacts is a vital part of taking action to protect the natural environment.  Detailed, ongoing monitoring of our watershed areas provides information on existing pollution sources and assesses the health of the aquatic environment and its capacity to adapt to changing conditions. 

 

This kind of understanding is the first step in improving and protecting the health of our waterways by providing the information required to make timely, well-informed, effective decisions. 

 

The management of our impact on river systems begins with a sound understanding of its behaviours through ongoing monitoring and investigation.  Good information is the cornerstone of good planning.  Good water quality information allows the City to apply adaptive management strategies for Ottawa’s rivers and streams.  In simple terms, this means that through monitoring, including modelling, we can identify water quality problems, and then develop strategies to address them.  Ongoing monitoring allows us to see if our efforts have been successful, and then adjust or adapt them if necessary to achieve our objectives.

 

The City’s Water Environment Protection Program currently conducts water quality monitoring at a number of locations throughout the City, including the Ottawa River.  In order to obtain measurements that provide a more direct link to water quality impacts over a longer time scale, the program has evolved over the years to take on more of an ecosystem (holistic) approach to monitoring.  This includes biological assessments to evaluate the health of the living organisms making up the system, such as fisheries and benthic invertebrates, and the nature of their interactions.  Given that the health and survival of biological communities reflects the combined impacts of chemical, physical and biological influences over extended periods of time, these assessments complement water quality data and are used to provide an overall picture of a waterbody’s health.

 

The water data and information collected is used by City Departments to focus investigation, inform planning and guide restoration and remediation efforts where they are most needed.  As valuable as the data is on its own, the addition of full scale river modelling would be extremely beneficial in tying the information together and providing a better understanding of current conditions and interactions, along with providing the ability for predictive assessments.  The ability to simulate conditions from inputs to the Ottawa River would enable the assessment of the effects of infrastructure improvements or policy changes prior to the implementation.  This in turn would be beneficial in priority setting exercises and the decision making process.

 

Uses of A Water Quality Model

A key advantage of a Water Quality Model is that it can be used to evaluate emerging pollution prevention technologies, perform cost benefit analyses to determine the most effective way in which to spend limited municipal funds to alleviate river pollution, and provide information to government bodies regarding compliance with environmental legislation.  Similar models have been used at Mooney’s Bay and Britannia Beaches and have significantly improved our understanding of rivers response to urban impacts. 

This tool can also support the City’s decision making with regard to water quality improvements. For example, in order to evaluate the state of the river, and assist with the evaluation of water quality improvements as requested by Council, the model could potentially be used to evaluate and assess the environmental benefits of a number of initiatives currently underway.

 

Stormwater Management 

During rainfall events and spring freshet, urban pollutants from streets, parking lots and yards are collected and deposited in streams and rivers, degrading water quality.  These impacts can threaten property and infrastructure, significantly impair aquatic habitat and limit the recreational potential of waterbodies.

 

The City of Ottawa has initiated the preparation of a Stormwater Management Strategy.  This initiative will provide a long-term plan to guide the safe and effective management of stormwater runoff from urban and urbanizing areas while sustaining the health of urban streams and rivers. Included in Stage 3 of the Strategy, is the up-coming City-wide Stormwater Retrofit Master Plan, which will identify and prioritize a list of retrofit projects to address both existing problems and mitigate the impacts of infill / redevelopment.

 

An advantage of and a key component of the Water Quality Model is that it enables the assessment of sediment, fertilizer, pesticides and other chemical constituents found in stormwater run-off and snow melt.  It could be used to evaluate emerging technologies and simulate the effects of remediating areas of concern in order to prioritize where funds are best spent.  Similarly, the model could be used to predict the concentrations of E.coli after rain events and the impact on recreational areas such as beaches.  This may also provide assistance in the determination of beach closure rules that minimize beach postings while still protecting public health and safety.

 

In addition to assessing various stormwater management technologies, the model can also be used to evaluate and demonstrate the long-term water quality improvements resulting from the implementation of the Stormwater Management Strategy’s recommendations.  This is similar to what is currently being done in the City of Toronto, with respect to their Wet Weather Flow Management Master Plan, where a model has been developed to simulate the effects of pollution in Toronto’s waterfront during a typical summer storm.

 

Environmental Effects Monitoring (EEM)

In support of the Official Plan, the Environmental Strategy establishes the City’s commitments to demonstrate and promote leadership in environment stewardship and to take an ecosystem approach to the protection of natural features, including local rivers and streams.  One way in which the City currently works towards this vision is through EEM, which is a process used to collect and assess data with the intent to establish whether discharges into the environment cause an effect on a component of the environment 

 

EEM, a state-of-the art methodology, is an integrated approach to environmental management, which assesses the overall health of the river by examining not only the chemical composition of the water, but also the populations and habitat of fish and other organisms living in the river.  The Ottawa River is a complex ecological system that assimilates contaminants in different ways at different locations. The monitoring programs are custom designed to identify these interactions and understand the significance for water quality in the area. This program is progressive in nature and currently unique on a municipal level.

 

The goals of EEM are to ensure that effluents originating at municipal facilities that enter waterways are not causing environmental degradation, and that those measures to improve the design, operation, and standards for City facilities and activities consider environmental factors in addition to economic and social priorities.  EEM studies can also track changes in the environment over time and provide feedback on the cumulative effects of different activities.  

 

The City’s Water Environment Protection Program has undertaken EEM over the past three years to evaluate the impact of the discharge from the Pickard Centre.  This work is continuing in 2008, and a number of CSO discharge sites will also be evaluated.  A Water Quality Model would significantly improve the evaluation of the impacts of process changes, such as a different method of effluent disinfection and/or process enhancements, on the Ottawa River.  This data could then form part of the analysis as to whether or not these operational changes would have a beneficial effect on the river.  The Model could also be used to determine any impacts of the wastewater treatment plant and CSOs on Petrie Island, and assist in prioritizing areas of concern for remediation, if necessary.

 

Combined Sewer Area Pollution Prevention and Control Plan (PPCP)

The City of Ottawa’s PPCP is required to meet the requirements of the Ministry of the Environment (MOE) Procedure F-5-5 (MOE, undated).  It outlines the nature, cause and extent of pollution problems; examines alternatives and recommends remedial measures to the problems; and presents an implementation plan for the recommended measures.  In short, it provides recommendations to reduce pollution caused by the Combined Sewer Area to fulfill the reduction objectives outlined in Procedure F-5-5, thereby achieving environmental and public health benefits.

 

One of the options identified in the plan and currently under implementation is Real Time Control for CSOs.  It is anticipated that new facilities commissioned in 2009 will dramatically decrease the volume of CSOs to the Ottawa River and be sufficient to achieve the 90% of wet weather capture criterion.  A Water Quality Model would be helpful in making operational decisions on the use of this tool.  It could be used to demonstrate and evaluate the improvements obtained as a result of Real Time Control for CSOs and identify priority locations where new or upgraded infrastructure would have the largest impact when considering future improvements.  This could prove to be especially valuable if federal funds become available for that purpose.

 

Model Development

It is anticipated that the development of a calibrated, hydraulic and effluent dispersion model of the river system between the Chaudiere Falls and Petrie Island (a distance of approximately 26km) would take place in three phases:


 

Phase I - Data Assembly and Initial 2-Dimensional Model Development

This phase includes the fieldwork and development of the model, including a scoping task where all relevant information regarding bacterial inputs from both sides of the river are assembled and inventoried and data gaps identified.  This includes defining the flow and water quality (bacterial) for 21 CSOs and 25 stormwater inputs on the Ottawa side, in addition to those on the Gatineau side of the river.  Ideally, the field program would be carried out in later summer during low river flows.  The findings from this task would be used to support the development of a workplan for a comprehensive study of all river inputs in Phase III.  A decision will also be made at that time as to whether a two or three-dimensional model would be more useful in satisfying the task at hand.

 

Phase II – Preliminary Assessment of Ottawa CSO Inputs to the Ottawa River

As a starting point in the bacterial impact assessment, a preliminary evaluation of the City of Ottawa CSO inputs will be conducted in Phase II.  Historical data on flows and loadings will be analyzed and each of the 21 inputs will be defined.  Numerical model simulations will then be carried out to examine the individual and collective impact of the CSO on the bacterial water quality of the river, during both high and low flows, with specific influences on Petrie Island beached noted. 

 

Phase III – Comprehensive Assessment of the Ottawa River (Including Impacts of CSOs / Storm Water Inputs / Pickard Centre Discharge, and Creeks)

In Phase III, a comprehensive assessment of the impacts of all inputs, CSOs and stormwater, for both sides of the Ottawa River will be evaluated.  The potential level of effort required could vary significantly depending on the required detail of the study (i.e., the type and number of inputs to consider) and recognizing that the Ottawa River is an inter-provincial boundary, co-operation from both provincial governments will be necessary to define all inputs to the river.

  

Preliminary Cost and Time Estimates

The following is an approximate breakdown of the proposed cost associated with each task, including the professional fees and all reimbursables, exclusive of GST.  It is estimated that the time to complete Phases I and II would be about four months.  Timing for Phase III is highly depending on the level of information available, which is yet to be determined.

 

Proposed Task

Cost

 

 

Phase I

 

1.  Field Investigations (Survey and Current Measurement)

$40,000

2.  Numerical Model Development and Calibration

$25,000

3.  Data Assembly and Scoping

$25,000

Total for Phase I

$90,000

 

 

Phase II

 

1.  Preliminary Assessment of CSOs

$50,000

 

 

Phase III

 

1.      Highly dependent on the level of information available and the     required time to define effluent characteristics (flow and concentration) for all of the additional inputs to the river. 

$170,000

2.   Three dimensional modelling, should it be deemed necessary

$30,000

Total for Phase III

$200,000

 

 

Projected Cost

$340,000

Contingency (to be used only if required)

$60,000

TOTAL COST

$400,000

 

W.F. Baird & Associates (Baird) is a local firm, which is internationally renowned for their expertise in environmental hydraulics and sedimentation processes.  Other internal engineering firms may have similar expertise, but not at the local level.  Baird have previously been retained by the City of Ottawa to perform two dimensional modelling on the Rideau River, three dimensional modelling at Mooney’s Bay and Westboro Beach and three dimensional modelling on the Ottawa River for the intakes to the City’s two water purification facilities.  As a result, a three dimensional model of the Ottawa River spanning from five kilometres upstream of the Britannia Water Purification Plant to an area just west of the Lemieux Island Water Purification Plant is currently in place.  This model was developed using Baird’s proprietary software, and required a great deal of effort on the part of City field staff.  It currently comprises approximately 15% of the river within the City of Ottawa.  Expansion of the model to Petrie Island will increase coverage to approximately 35% of the river, which includes the majority of the City’s urban area.

 

As previously indicated, the Ottawa River is an inter-provincial boundary and the definition of all inputs to the river will require co-operation from all levels of government.  As a result of their work with the Surface Water Vulnerability Study, Baird have already developed a working relationship with staff on the Gatineau side of the river and obtained documentation regarding a number of inputs.  It is anticipated that this relationship will be beneficial in their moving forward with the modelling of the river where impacts from the Quebec side may be particularly important.  The contracting of Baird will also allow field investigation for Phase I of the model to be carried out in late summer 2008 during low river flows.

 

Once Council approves this report, staff intends to award the sole source contract for numerical modelling of the Ottawa River between the Chaudiere Dam and Petrie Island to W.F. Baird & Associates.  This will enable us to build on the existing model, eliminate the duplication of efforts and obtain the product in a timely manner.

 

ANALYSE

Un milieu sain est essentiel pour la qualité de vie et la durabilité à long terme des collectivités. Le Plan de gestion de la croissance de la Ville d’Ottawa (Ottawa 20/20) prend en compte et appuie cette idée. Un des sept principes directeurs d’Ottawa 20/20 est « Une ville verte et sensible à l’environnement » et l’eau propre est un des buts de ce principe.

À cette fin, la Stratégie environnementale affirme que la Ville est déterminée à faire preuve de leadership et à promouvoir le leadership en intendance environnementale, et à adopter une démarche écosystémique pour la protection des systèmes aquatiques. Elle aborde aussi la nécessité de réduire les incidences environnementales globales de la Ville. La collecte de données sur les systèmes aquatiques partout à Ottawa est un élément important de ces initiatives.

La qualité de l’eau est une composante fondamentale d’un milieu naturel sain et un indicateur de sa santé. Comprendre la santé de nos rivières et de quelle façon elles réagissent aux incidences urbaines est une partie essentielle des mesures à prendre pour protéger le milieu naturel. Une surveillance constante et en profondeur de notre réseau hydrographique fournit de l’information sur les sources de pollution et évalue la santé du milieu aquatique et sa capacité d’adaptation à des conditions changeantes.

Ce genre de compréhension est la première étape pour améliorer et protéger la santé de nos voies d’eau, parce qu’elle fournit l’information nécessaire pour prendre des décisions éclairées et efficaces en temps opportun.

La gestion de nos incidences sur les réseaux fluviaux commence par une connaissance solide de leurs comportements, obtenue par des recherches et une surveillance constantes. La bonne information est la pierre angulaire de la bonne planification. Disposer de bons renseignements sur la qualité de l’eau permet à la Ville d’appliquer des stratégies de gestion adaptatives pour les rivières et les ruisseaux d’Ottawa. En termes simples, cela signifie que, grâce à la surveillance, y compris la modélisation, nous pouvons circonscrire les problèmes de qualité de l’eau, puis élaborer des stratégies pour les régler. La surveillance constante nous permet de voir si nos activités ont porté fruit, puis de les modifier ou de les adapter, au besoin, pour atteindre nos objectifs.

Le Programme de protection du milieu aquatique de la Ville procède à l’heure actuelle à la surveillance de la qualité de l’eau à un certain nombre d’endroits partout à Ottawa, y compris la rivière des Outaouais. Pour obtenir des mesures qui fournissent un lien plus direct avec les incidences à long terme sur la qualité de l’eau, ce programme a évolué au fil des ans pour adopter une démarche plus écosystémique (holistique) que par le passé. Cette démarche inclut des évaluations de la santé des organismes vivants composant le système, comme les poissons et les invertébrés benthiques, et de la nature de leurs interactions. La santé et la survie des communautés biologiques reflétant les incidences combinées des influences chimiques, physiques et biologiques au cours de longues périodes, ces évaluations complètent les données sur la qualité de l’eau et donnent une image globale de la santé d’un plan d’eau.

Les services de la Ville utilisent l’information et les données sur l’eau pour cibler les recherches, éclairer la planification et orienter les activités de restauration et de remise en état là où elles sont le plus nécessaires. Si précieuse que ces données soient par elles-mêmes, l’ajout de la modélisation à grande échelle de la rivière contribuerait beaucoup à en faire un tout, et permettrait de mieux comprendre les conditions et les interactions actuelles tout en permettant la réalisation d’évaluations prédictives.


La capacité de simuler les conditions résultant des apports dans la rivière des Outaouais permettrait d’évaluer les effets des améliorations de l’infrastructure ou des changements de politique avant leur mise en œuvre. Ce dont les exercices d’établissement des priorités et le processus décisionnel bénéficieraient à leur tour.

 

Utilisations d’un modèle de la qualité de l’eau

Un des grands avantages d’un modèle de la qualité de l’eau, c’est qu’il peut servir à évaluer les nouvelles technologies de prévention de la pollution, à effectuer des analyses des coûts et des avantages pour déterminer de quelle façon dépenser les deniers municipaux limités le plus efficacement possible pour atténuer la pollution de la rivière, et à donner aux organes gouvernementaux de l’information sur le respect de la législation environnementale. Des modèles semblables sont utilisés aux plages Britannia et de la baie de Mooney, et ont considérablement amélioré notre compréhension de la réaction des rivières aux incidences urbaines.

 

Cet outil peut également appuyer la prise de décisions de la Ville en ce qui concerne les améliorations de la qualité de l’eau. Par exemple, pour évaluer l’état de la rivière, et aider à évaluer les améliorations de la qualité de l’eau comme l’a demandé le Conseil, le modèle pourrait servir à évaluer les avantages environnementaux d’un certain nombre d’initiatives en cours à l’heure actuelle.

 

Gestion des eaux pluviales

Pendant les chutes de pluie et les crues printanières, les polluants urbains des rues, des terrains de stationnement et des cours sont recueillis et déposés dans les ruisseaux et les rivières, où ils dégradent la qualité de l’eau. Ces incidences peuvent menacer les biens et l’infrastructure, endommager l’habitat aquatique et limiter le potentiel récréatif des plans d’eau.

 

La Ville d’Ottawa prépare une stratégie de gestion des eaux pluviales. Cette initiative fournira un plan à long terme qui orientera la gestion sécuritaire et efficace du ruissellement des eaux pluviales des zones urbaines et en voie d’urbanisation tout en contribuant à la santé des rivières et des ruisseaux urbains. À l’étape 3 de cette stratégie se trouve le prochain plan directeur pour les eaux pluviales de l’ensemble de la Ville, qui établira une liste, par ordre de priorité, de projets de modernisation visant à régler les problèmes existants et à atténuer les incidences des projets d’aménagement intercalaire et de réaménagement.

 

Un avantage et un des principaux éléments du modèle de la qualité de l’eau, c’est qu’il permet d’évaluer les sédiments, les engrais, les pesticides et les autres constituants chimiques qui se trouvent dans les eaux pluviales et les eaux de la fonte des neiges. On pourrait l’utiliser aussi pour évaluer les nouvelles technologies et simuler les effets de la restauration des zones préoccupantes afin de décider où il faut en priorité affecter les fonds. De même, on pourrait utiliser le modèle pour prévoir les concentrations de E. coli après les orages ainsi que les incidences sur les zones récréatives, comme les plages. Il pourrait de plus aider à établir pour la fermeture des plages des règles qui minimisent les affichages tout en protégeant la santé et la sécurité du public.

Outre qu’il permet d’évaluer diverses technologies de gestion des eaux pluviales, le modèle peut aussi évaluer les améliorations à long terme de la qualité de l’eau qui résultent de la mise en œuvre des recommandations de la Stratégie de gestion des eaux pluviales. C’est un peu ce que fait à l’heure actuelle la Ville de Toronto, en ce qui concerne son Wet Weather Flow Management Master Plan, où un modèle qui simule les effets de la pollution dans le secteur riverain de Toronto pendant un orage estival type a été élaboré.

Études de suivi des effets sur l’environnement (ESEE)

Pour appuyer le Plan directeur, la Ville s’engage dans la Stratégie environnementale à faire preuve de leadership et à promouvoir le leadership en intendance environnementale, et à adopter une démarche écosystémique pour la protection des caractères naturels, entre autres les rivières et les ruisseaux locaux. Les ESEE, processus utilisé pour la collecte et l’évaluation de données en vue de déterminer si les rejets dans le milieu ont des effets sur les composantes de l’environnement, est un des moyens que la Ville emploie à l’heure actuelle pour atteindre cette vision.

Les ESEE, une méthodologie à la fine pointe de l’art, sont une démarche intégrée de gestion de l’environnement qui évalue la santé globale de la rivière en examinant non seulement la composition chimique de l’eau, mais aussi les populations de poissons et des autres organismes qui vivent dans la rivière, et leur habitat. La rivière des Outaouais est un écosystème complexe qui assimile les contaminants de diverses façons à différents endroits. Les programmes de surveillance sont conçus sur mesure, afin de repérer ces interactions et de nous permettre de comprendre leur importance pour la qualité de l’eau dans la région. Ce programme de caractère évolutif est unique en son genre à l’heure actuelle à l’échelon municipal.

Il s’agit, par l’utilisation des ESEE, de faire en sorte que les effluents des installations municipales qui sont rejetés dans les voies d’eau ne dégradent pas l’environnement et que les mesures visant à améliorer la conception, le fonctionnement et les normes des activités et des installations de la Ville tiennent compte des facteurs environnementaux, en plus des priorités économiques et sociales. Les ESEE peuvent aussi suivre les modifications de l’environnement au fil du temps et renseigner sur les effets cumulatifs des différentes activités.

Le Programme de protection de l’environnement aquatique de la Ville a effectué des ESEE au cours des trois dernières années pour évaluer les incidences des rejets du Centre Pickard. Ce travail se poursuit en 2008 et un certain nombre de sites de rejet des égouts unitaires seront aussi évalués. Un modèle de la qualité de l’eau pourrait considérablement améliorer l’évaluation des incidences des changements de processus, comme une façon différente de désinfecter les effluents, ou des améliorations des processus, sur la rivière des Outaouais. Ces données pourraient servir à analyser si ces changements opérationnels pourraient avoir, ou non, un effet bénéfique sur la rivière. Le modèle pourrait aussi déterminer les incidences de la station d’épuration des eaux usées et des débordements des égouts unitaires sur l’île Pétrie, et aider à décider dans quelles zones préoccupantes la restauration est prioritaire, le cas échéant.

Plan de lutte contre la pollution et de prévention de la pollution pour la zone de collecte unitaire

Le Plan de la Ville d’Ottawa doit satisfaire aux exigences de la procédure F‑5‑5 du ministère de l’Environnement (ME, sans date). Il décrit la nature, les causes et l’étendue des problèmes de pollution, examine des solutions de rechange et recommande des mesures pour corriger ces problèmes, et présente un plan de mise en œuvre pour les mesures recommandées. En bref, il fournit des recommandations pour réduire la pollution causée par la zone de collecte unitaire afin de satisfaire aux objectifs de réduction de la procédure F‑5‑5, réduction qui serait bénéfique pour la santé du public et celle de l’environnement.

Le contrôle en temps réel pour les débordements des égouts unitaires est une des options mentionnées dans le plan et mises en œuvre à l’heure actuelle. On prévoit que les nouvelles installations mises en service en 2009 réduiront considérablement le volume des DEU dans la rivière des Outaouais et que cela sera suffisant pour atteindre le critère de 90 % du captage des eaux de pluie. Un modèle de la qualité de l’eau aiderait à prendre des décisions opérationnelles sur l’utilisation de cet outil. On pourrait s’en servir pour montrer et évaluer les améliorations obtenues grâce à l’utilisation du contrôle en temps réel pour les DEU, et déterminer quels sont les emplacements où l’amélioration de l’infrastructure, ou une nouvelle infrastructure, aurait le plus d’impact. Ce qui pourrait être particulièrement intéressant si des deniers fédéraux étaient libérés à cet effet.

Conception du modèle

On prévoit que l’élaboration d’un modèle calibré et hydraulique de la dispersion des effluents du réseau fluvial entre la chute des Chaudières et l’île Pétrie (soit une distance d’environ 26 km) se déroulerait en trois phases.

Phase I – Réunion des données et élaboration du modèle initial en deux dimensions

Cette phase inclut le travail sur le terrain et la conception du modèle, y compris les activités de délimitation de la portée au cours desquelles toutes les informations pertinentes relatives aux apports bactériens des deux côtés de la rivière seront réunies et inventoriées, et les lacunes dans les données seront circonscrites. Il faudra pour cela définir le débit et la qualité de l’eau (bactérienne) des apports de 21 DEU et de 25 points de décharge des eaux pluviales du côté d’Ottawa, outre ceux du côté Gatineau de la rivière. Idéalement, le programme sur le terrain sera réalisé à la fin de l’été, moment où le débit de la rivière est faible. Les conclusions de cette activité serviront à l’élaboration d’un plan de travail pour une étude complète de tous les apports dans la rivière à la phase III. Il faudra aussi décider à ce moment‑là si c’est le modèle à deux ou à trois dimensions qui permettrait le mieux de s’acquitter de la tâche à accomplir.

Phase II – Évaluation préliminaire des apports des égouts unitaires d’Ottawa dans la rivière des Outaouais

Comme point de départ de l’évaluation des incidences bactériennes, une évaluation préliminaire des rejets des égouts unitaires de la Ville d’Ottawa sera effectuée à la phase II. Les données historiques sur les débits et les charges seront analysées et chacun des 21 apports sera défini. Des simulations sur modèle numérique qui examineront les incidences individuelles et collectives des DEU sur la qualité bactérienne des eaux de la rivière, lorsque le débit est faible et lorsqu’il est élevé, seront ensuite effectuées et les influences sur l’île Pétrie en particulier seront notées.

Phase III – Évaluation complète de la rivière des Outaouais (incidences des DEU, des eaux pluviales, des rejets du Centre Pickard et des ruisseaux)

Au cours de la phase III, une évaluation complète des incidences de tous les apports, DEU et eaux pluviales pour les deux côtés de la rivière des Outaouais sera réalisée. L’ampleur des activités à effectuer éventuellement variera beaucoup selon le niveau de détail requis de l’étude (c.‑à‑d. le type et le nombre d’apports à considérer); compte tenu de ce que la rivière des Outaouais est une frontière interprovinciale, la coopération des deux gouvernements provinciaux sera nécessaire pour définir tous les apports dans la rivière.

Estimations préliminaires du coût et de la durée

Voici une répartition approximative du coût proposé associé à chacune des tâches, y compris les honoraires professionnels et toutes les dépenses remboursables, à l’exclusion de la TPS. On estime qu’il faudra environ quatre mois pour les phases I et II. La durée de la phase III varie beaucoup, selon la quantité d’information disponible, qui n’est pas encore déterminée.

Tâche proposée

Coût

 

 

Phase I

 

1.   Recherche sur le terrain (enquête et mesure du courant)

40 000 $

2.   Élaboration et calibration du modèle numérique

25 000 $

3.   Réunion des données et délimitation de la portée

25 000 $

Total pour la phase I

90 000 $

 

 

Phase II

 

1.   Évaluation préliminaire des DEU

50 000 $

 

 

Phase III

 

2.      Dépend beaucoup de la quantité d’information disponible et du temps nécessaire pour définir les caractéristiques des effluents (débit et concentration) pour tous les apports supplémentaires dans la rivière

170 000 $

2.   Modélisation en trois dimensions, si elle est considérée comme nécessaire

30 000 $

Total pour la phase III

200 000 $

 

 

Coût prévu

340 000 $

Coût des impondérables (à n’utiliser qu’au besoin)

60 000 $

COÛT TOTAL

400 000 $

W.F. Baird & Associates (Baird) est une entreprise locale de renommée internationale spécialisée en hydraulique de l’environnement et en processus de sédimentation. D’autres firmes d’ingénierie interne peuvent avoir une expertise semblable, mais non à l’échelle locale. La Ville d’Ottawa a déjà retenu les services de Baird pour effectuer la modélisation en deux dimensions de la rivière Rideau, la modélisation en trois dimensions de la baie de Mooney et de la plage Westboro, et la modélisation en trois dimensions de la rivière des Outaouais pour les apports aux deux installations de purification des eaux de la Ville.

Un modèle en trois dimensions de la rivière des Outaouais allant de cinq kilomètres en amont de l’usine de purification de l’eau Britannia jusqu’à un peu à l’ouest de l’usine de purification de l’eau de l’île Lemieux est en place à l’heure actuelle par suite de ces activités. Ce modèle a été élaboré à l’aide d’un logiciel dont Baird est propriétaire et a demandé beaucoup d’efforts de la part du personnel sur le terrain de la Ville. Il couvre en ce moment environ 15 % de la portion de la rivière se trouvant dans les limites d’Ottawa. Si ce modèle est prolongé jusqu’à l’île Pétrie, 35 % environ de la rivière seront couverts, ce qui signifie la plus grande partie de la zone urbaine d’Ottawa.

Comme nous l’avons déjà dit, la rivière des Outaouais est une frontière interprovinciale et la coopération de tous les paliers de gouvernement sera nécessaire pour définir tous les apports dans la rivière. En conséquence de son travail pour l’étude sur la vulnérabilité des eaux de surface, Baird entretient déjà des relations de travail avec le personnel sur le côté de Gatineau de la rivière et a obtenu de la documentation à propos de plusieurs apports. Cette relation devrait être une bonne chose pour la modélisation de la rivière là où les incidences du côté québécois sont peut-être particulièrement importantes. L’adjudication du contrat à Baird permettra aussi d’effectuer l’enquête sur le terrain pour la phase I du modèle à la fin de l’été 2008, à un moment où le débit de la rivière est faible.

Lorsque le Conseil aura approuvé le présent rapport, le personnel a l’intention d’adjuger un contrat à fournisseur unique pour la modélisation numérique de la rivière des Outaouais entre la chute des Chaudières et l’île Pétrie à W.F. Baird & Associates. Nous pourrons ainsi prendre appui sur le modèle existant, éliminer le dédoublement des activités et obtenir rapidement le produit.

 

ENVIRONMENTAL IMPLICATIONS

 

Having the use of a water quality and hydrologic model of the Ottawa River will assist in fulfilling the goals of Ottawa 20/20, and the City’s Environmental Strategy.  It is also an  important first step in understanding the impact of inputs to the Ottawa River and the development of management practices aimed at protecting water quality as it flows past the City, demonstrating the City’s leadership in water environment protection.

 

CONSÉQUENCES POUR L’ENVIRONNEMENT

Disposer d’un modèle hydrologique et de la qualité des eaux de la rivière des Outaouais aidera à atteindre les buts d’Ottawa 20/20 et de la Stratégie environnementale de la Ville. C’est aussi une première étape importante pour comprendre les incidences des apports dans la rivière des Outaouais et élaborer des pratiques de gestion visant à protéger la qualité de l’eau qui s’écoule devant la Ville, et pour montrer que la Ville joue un rôle de chef de file en matière de protection de l’environnement aquatique.

 

RURAL IMPLICATIONS

 

There are no rural implications to this report.

 

CONSÉQUENCES SUR LES ZONES RURALES

Le présent rapport n’a pas de conséquences pour les zones rurales.

 

CONSULTATION

 

It is expected that consultation will occur as part of the model development and implementation.

 

CONSULTATION

Des consultations devraient avoir lieu dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre du modèle.

 

FINANCIAL IMPLICATIONS

 

Funding for the project is available in the 2008 Approved Capital Budget in Internal Order 900257 Water Environment Protection Program - Short Term Initiatives.

 

RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES

 

Le financement de ce projet est prévu dans le budget des immobilisations de 2008, commande interne 900257, Programme de protection de l’environnement aquatique – Initiatives à court terme.

 

DISPOSITION

 

Water and Wastewater Services staff will continue to work in cooperation with City Branches including:  Infrastructure Services, Ottawa Public Health, and Economic and Environmental Sustainability in the delivery and implementation of the Water Quality and Hydrologic Model of the Ottawa River.  External agencies such as the City of Gatineau, Conservation Authority Source Protection Committees and provincial and federal environment ministries will be contacted when warranted.

 

DISPOSITION

Le personnel du Service de gestion de l’eau et des eaux usées continue de collaborer avec les directions générales de la Ville : Services d’infrastructure, Santé publique Ottawa et Viabilité économique et durabilité de l’environnement à l’exécution et à la mise en œuvre du modèle hydrologique et de la qualité des eaux de la rivière des Outaouais. On communiquera au besoin avec des organismes externes, comme la Ville de Gatineau, les comités de protection des sources des offices de protection de la nature et les ministères provinciaux et fédéral de l’Environnement.


WATER QUALITY MODELLING OF THE OTTAWA RIVER

Modélisation de la qualité de l’eau de la rivière des Outaouais

ACS2008-PWS-WWS-0017

 

Dixon Weir, Director of Water and Wastewater Services (WWS) provided a detailed PowerPoint presentation (held on file with the City Clerk) and was accompanied by:

·        David McCartney, Manager, Wastewater and Drainage Services, WWS

·        Felice Petti, Manager, Strategic and Environmental Services, WWS

·        Alain Gonthier, Manager, Infrastructure Management, Infrastructure Services

·        Darlene Conway, Senior Project Engineer, Planning, Transit and the Environment

 

Chair Hume called for an accelerated aggressive approach with investments made sooner, noting the federal governments desire to provide funding. 

 

Mr. Weir responded that given the magnitude of the funding required, there is an appropriate need to develop priorities and strategies that will ensure money is spent to achieve the greatest benefit.  At the Chair’s direction, an interim scope report will be forthcoming in the last quarter of 2008, ahead of the 2009 Budget cycle.

 

Richard Hewitt, Deputy City Manager of Public Works and Services, stated that the work effort that will be required.  He recognized the importance of the issue and the interest in moving forward in light of recent events.  He cautioned that this is a risk management exercise and suggested absolutely no discharge into the river is not likely doable within a feasible amount of money; however, a substantive reduction of the risk could be achieved.  With combined systems, it is essentially impossible to introduce in a retrofit basis a major system; however, the goal is to capture to the extent possible the amount of flows based on precipitation and trying to design to minimise the impact of flows beyond that capability. 

 

In response to questions from Councillor Legendre, staff provided the following clarification:

·        The original Certificate of Approval for R.O. Pickard Centre required disinfection throughout the year; however the Region requested that it be done only from May to December each year.

·        The objective of the environmental effects monitoring is determine the extent of the impact of e.coli and chlorine on fish.


 

·        Environmental effects monitoring include measuring the impact on fish, sediment, and benthic invertebrates, which are bugs. A baseline report on high-level findings was presented in Fall 2007.  Once the 2008 sampling and monitoring are complete, a report will come forward to this committee.

·        Weekly water sampling occurs at 28 beach sites complimentary to the daily sampling that occurs within the swimming buoys by Public Health.

 

Councillor Holmes noted that the capital cost of wastewater services over a 10-year period is about $800 million.  She asked if staff had similar numbers for the sewer separation program.

 

Mr. Gonthier estimated that finalising the combined sewer separation outside the area that will remain as such represents approximately $200 million.  Many of these works are undertaken as integrated projects at the same time as water and roadwork. 

 

Mr. Hewitt added that to achieve absolute separation, storm outlets would be required to the river.  This is increasingly difficult to do due to the Ministry of the Environment’s requirements.  Stormwater quality and quantitative control measures would also be required.  In these areas of the City, it is extremely difficult to find land area to construct and provide those facilities.   It may be best to keep some combined systems in place with holding tanks to capture overflows to send to the treatment plant, similarly to Vancouver.   A storage facility has been looked at for many years (known as the central storage tunnel) but a much cheaper solution through real time control was in fact appropriate and would meet the requirements.  Such a central storage tunnel would cost in the order of $100 million.

 

Councillor Holmes presented two motions regarding eliminating overflow and funding for separating sewers and providing storage tanks for stormwater.

 

Councillor Monette focussed his questions on water monitoring/modelling.  In response, staff provided the following information:

·        Water modelling will provide the ability to prioritise where significant capital funding will be allocated to go beyond compliance.

·        The water modelling of e.coli counts at Mooney’s Bay and Britannia have assisted in identifying the source of the pollution.  In the case of Britannia, $700,000 was saved, as circulation pumps were not required.  Gull wiring was utilised instead to specifically address the source of the pollution.

·        The modelling program will not be completed by the next budget.

·        The three-year environmental effects monitoring focussed on the discharge from the R.O. Pickard Centre.  Combined sewer overflow monitoring will begin this year.  A report is expected in early 2009.

·        Baird and Associates was selected based on its experience with the intake protection zone work, which was done through a Request for Proposals.  Staff felt it made sense to continue with the same firm that also undertook the work at Westboro Beach.  The firm is located locally but does international work.  The cost estimates were better than the costs associated with the earlier work.  The model is proprietary.

 

Councillor Monette concurred with Councillors Hume and Holmes on the need to be more aggressive in the approach to sewer discharge.  He suggested that no sewer discharge should be the City’s ultimate goal and cost should not be a factor.  He reiterated that the federal government’s initial $20 million is only the tip of iceberg and serious talks need to occur with all levels of government.  He noted the residents of Ottawa have spoke loud and clear for the cleaning up of the Ottawa River.  In closing, he urged all councillors to take a tour of the R.O. Pickard Centre.

 

Mr. Weir confirmed that although the project will not be finished in time for Budget 2009, putting a place holder in the budget will allow to move forward given the choices that need to be made in 2009.

 

Councillor Desroches noted that the City of Ottawa is not the only municipality that takes and discharges into the Ottawa River.  He suggested the City of Ottawa should not be the only contributor as others also contribute to the problem.

 

Mr. Weir responded that the City of Gatineau also discharges to the river and strategically the modelling will allow the City to demonstrate the degree of impact to encourage others to also address impact.

 

Councillor Desroches also suggested some flexibility should exist with development charges to address this issue and impact on the overall system as infill and new development occurs.  Mr. Weir undertook to bring this suggestion back to staff directly involved with the development charge by-law.

 

Councillor Desroches also noted the federal government must assist with the problem, in part because it had a role to play in approving combined water/sewer systems through the environmental assessment process.

 

In response to questions from Councillor Doucet, Mr. Weir confirmed the sewers from developing communities such as Riverside South bypass the downtown through the South Ottawa Collector.  Sewers in new communities are paid for through development charges paid for by new homebuyers and developers.

Councillor Doucet presented a motion with regard to the federal government’s role.

 

Councillor Bellemare commented that the R.O. Pickard Centre is a state-of-the-art billion-dollar secondary treatment facility.  He noted tertiary treatment facilities exist in other municipalities.  A municipality in Alberta of 80,000 is undertaking a tertiary system for approximately $130 million.  Modified disinfection, enhanced phosphorous removal filtration and biological nutrient removal all go beyond secondary treatment. 

 

In response, staff confirmed this study would look into long-term options with regard to tertiary and secondary treatment options.  Mr. McCartney clarified that tertiary treatment is also called enhanced biological nutrient removal, such as Calgary.  It also includes filtration methodology with membranes or sand.  He reiterated that staff would be looking at all options at a high level in terms of funding, environmental benefit and priority setting. 

 

With regard to spatial expansion constraints at the R.O. Pickard Centre, Mr. McCartney noted space is available to essentially double the size of the plant, but a tertiary process could take all that land.  Other options include more land or another facility.

 

Moved by D. Holmes:

 

That a report come forward to Planning and Environment Committee, at the same time as the interim report in Fall 2008, providing information on the cost, process, staffing effects, etc. on the ability of the City of Ottawa to eliminate any overflow to water bodies from the combined sewer areas.

 

                                                                                                CARRIED

 

Moved by D. Holmes:

 

WHEREAS the estimated cost of separating sewers and providing storage tanks for stormwater is over $1 billion;

 

THEREFORE BE IT RESOLVED that $20 million be established in the 2009 Budget to match the $20 million provided by the Federal Government for prevention of sewer overflows to the City of Ottawa water bodies;

 

AND THAT the $20 million federal contribution be considered as a down payment in order to address the total cost of river cleanup.

                                                                                                CARRIED

 

Moved by C. Doucet:

 

WHEREAS the Ottawa River forms the western inter-provincial boundary between the provinces of Québec and Ontario;

 

AND WHEREAS the federal government has responsibility for interprovincial matters, such as fish habitat, border crossings, including bridges and roads, etc.;

 

AND WHEREAS no province has complete authority for the health and security of the Ottawa River;

 

THEREFORE BE IT RESOLVED that, through the Director of Water and Wastewater Services and the Committee Chair, the Federal Government be requested to exercise stewardship in the protection and sustaining of this essential waterway.

 

                                                                                                CARRIED

 

That the Planning and Environment Committee recommend Council direct staff to:

 

1.         Retain W.F. Baird & Associates to evaluate the current state of the river, determine the impacts of inputs (i.e. CSOs, storm water inputs, creek discharges, R.O. Pickard Centre effluent discharge), and assist staff with the evaluation of water quality improvements.

 

2.         Bring forward a report to Planning and Environment Committee, at the same time as the interim report in Fall 2008, providing information on the cost, process, staffing effects, etc. on the ability of the City of Ottawa to eliminate any overflow to water bodies from the combined sewer areas;

 

3.         Establish $20 million in the 2009 Budget to match the $20 million provided by the Federal Government for prevention of sewer overflows to the City of Ottawa water bodies.  That the $20 million federal contribution be considered as a down payment in order to address the total cost of river cleanup; and

 

4.         Request, through the Director of Water and Wastewater Services and the Committee Chair, that the Federal Government exercise stewardship in the protection and sustaining of this essential waterway.

 

                                                                                                CARRIED as amended