11. water
quality modelLing of the ottawa river Modélisation de la qualité
de l’eau de la rivière des Outaouais |
That Council direct staff to:
1. Retain W.F. Baird & Associates to evaluate the current state of the river, determine the impacts of inputs (i.e. CSOs, storm water inputs, creek discharges, R.O. Pickard Centre effluent discharge), and assist staff with the evaluation of water quality improvements;
2. Bring forward a report to Planning and Environment Committee, at the same time as the interim report in Fall 2008, providing information on the cost, process, staffing effects, etc. on the ability of the City of Ottawa to eliminate any overflow to water bodies from the combined sewer areas;
3. Establish $20 million in the 2009
Budget to match the $20 million provided by the Federal Government for
prevention of sewer overflows to the City of Ottawa water bodies. That the $20 million federal contribution be
considered as a down payment in order to address the total cost of river
cleanup; and
4. Request, through the Director of
Water and Wastewater Services and the Committee Chair, that the Federal
Government exercise stewardship in the protection and sustaining of this
essential waterway.
RecommandationS modifiÉeS du Comité
Que le Conseil enjoigne le personnel
de :
1. retenir les services de W.F. Baird
& Associates afin d’évaluer l’état actuel de la rivière, de déterminer les
incidences des apports (c.‑à‑d. les DEU, les eaux pluviales, la
décharge des ruisseaux, la décharge des effluents du Centre R.O. Pickard)
et d’aider le personnel en ce qui a trait à l’évaluation des améliorations de
la qualité de l’eau;
2. à
l’automne 2008, présenter au Comité d’urbanisme et de l’environnement, en même
temps que le rapport provisoire, un rapport donnant les renseignements sur le
coût, la marche à suivre, les effets sur le personnel, etc. concernant la
possibilité pour la Ville d’Ottawa d’éliminer tout débordement vers les plans
d’eau provenant de l’ensemble des zones d’égouts;
3. prévoir
dans le budget de 2009, un montant de 20 millions de dollars, qui correspond
aux 20 millions de dollars fournis par le gouvernement fédéral, pour la
prévention du débordement des égouts vers les plans d’eau de la ville d’Ottawa.
Considérer que le montant de 20 millions de dollars fourni par le fédéral est
un acompte sur le coût total du nettoyage de la rivière; et
4. par
l’intermédiaire du directeur du Service de gestion
d’eau et eaux usées et du président du Comité, demander que le gouvernement
fédéral assure l’intendance de la protection et de la viabilité de cette voie
navigable essentielle.
Documentation
1.
Deputy
City Manager's report Public Works and Services dated 16 June 2008 (ACS2008-PWS-WWS-0017).
2. Extract of Draft Minutes, 24 June 2008.
Report to / Rapport au:
Planning and Environment Committee
Comité de l'urbanisme et de l'environnement
and Council / et au Conseil
Submitted by/Soumis par: R.G. Hewitt,
Deputy City Manager / Directeur municipal adjoint
|
Ref
N°: ACS2008-PWS-WWS-0017 |
SUBJECT: water
quality modelLing of the ottawa river
OBJET: Modélisation de la qualité de l’eau de
la rivière des Outaouais
That the Planning and Environment
Committee recommend Council direct staff to retain W.F. Baird & Associates
to evaluate the current state of the river, determine the impacts of inputs
(i.e., CSOs, storm water inputs, creek discharges, R.O. Pickard Centre effluent
discharge), and assist staff with the evaluation of water quality improvements.
Que le
Comité de l’urbanisme et de l’environnement recommande au Conseil municipal
d’enjoindre au personnel de retenir les services de W.F. Baird & Associates
afin d’évaluer l’état actuel de la rivière, de déterminer les incidences des
apports (c.‑à‑d. les DEU, les eaux pluviales, la décharge des
ruisseaux, la décharge des effluents du Centre R.O. Pickard) et d’aider le
personnel en ce qui a trait à l’évaluation des améliorations de la qualité de
l’eau.
BACKGROUND
Since 1991, the City’s Water Environment
Protection Program has monitored and reported on trends and characteristics of
surface water quality across the City.
This information has helped initiate projects
aimed at improving water quality and protecting the health of water bodies to
ensure long-term enjoyment of these natural features by citizens.
At the Community and Protective Services
Committee meeting of 03 April 2008, Public Works and Services staff were
directed to report back on the longer term water quality improvement projects
that may be needed in order to prevent any contaminated water effluent
discharges. This related to such issues
as snowmelt, stormwater run-off, the impact of combined sewer overflows (CSOs)
and the disinfection process at the Pickard Centre. Council carried this motion on 23 April 2008.
The 2007 Beach Report and subsequent
discussions regarding CSOs have brought attention to the state of the Ottawa
River. River systems are complex. There does not exist a strong understanding
of the impact of inputs to the Ottawa River, a mechanism to evaluate its fate,
nor potential downstream impact. This
has raised public concerns regarding the water quality of the river and the impact
of municipal functions on the river.
Water quality and hydrologic modelling of
the Ottawa River is considered the most effective manner in which to evaluate
the current state of the river, determine the impacts of inputs (i.e., CSOs,
stormwater inputs, creek discharges, R.O. Pickard Centre effluent discharge),
and assist with the evaluation of water quality improvements. This should prove beneficial in addressing
concerns raised by the public and highlighting initiatives to reduce in-river
pollution that are currently underway in the City of Ottawa. It would also provide the basis upon which
the priorities of significant capital programs can be compared and
evaluated.
This report explores these issues
and provides more detail regarding the activities required to undertake this
initiative. It describes the benefits
and uses of such a model; and explains why the contract should be sole sourced
to W.F. Baird & Associates, a local company with expertise in the required
areas who have already undertaken such studies at Mooney’s Bay, Britannia
Beach, Westboro Beach and on the Ottawa River as part of the Surface Water
Vulnerability Study, which is currently underway.
Depuis 1991, le Programme de protection du
milieu aquatique de la Ville surveille les tendances et les caractéristiques de
la qualité des eaux de surface partout à Ottawa, et fait rapport à ce sujet.
Cette information a aidé à lancer des projets visant à améliorer la qualité de
l’eau et à protéger la santé des plans d’eau afin que les citoyens jouissent
pendant longtemps de ces caractères naturels.
À la réunion du Comité des services
communautaires et de protection ayant eu lieu le 3 avril 2008, il a
été demandé au personnel de Services et Travaux publics de présenter ses conclusions
au sujet des projets d’amélioration de la qualité de l’eau à long terme qui
pourraient être nécessaires pour empêcher le rejet dans les eaux d’effluents
contaminés. Cela a trait à des questions telles que la fonte des neiges, le
ruissellement des eaux pluviales, les incidences des débordements des égouts
unitaires (DEU) et le processus de désinfection au Centre Pickard. Le Conseil a
voté cette motion le 23 avril 2008.
Le rapport Beach de 2007 et les discussions
subséquentes à propos des DEU ont attiré l’attention sur l’état de la rivière
des Outaouais. Les réseaux fluviaux sont complexes. On ne comprend pas bien les
incidences des apports dans la rivière des Outaouais, et on ne dispose pas de
mécanisme pour évaluer leur sort ou leurs incidences éventuelles en aval. Le
public est donc préoccupé par la qualité de l’eau de la rivière et par les
incidences des fonctions municipales sur la rivière.
La modélisation hydrologique et de la qualité
de l’eau de la rivière des Outaouais est considérée comme la façon la plus
efficace d’évaluer l’état actuel de la rivière, de déterminer les incidences
des apports (c.‑à‑d. les DEU, les eaux pluviales, la décharge des
ruisseaux, la décharge des effluents du Centre R.O. Pickard) et d’évaluer
les améliorations de la qualité de l’eau. Cette modélisation devrait apaiser
les craintes du public et mettre en évidence les initiatives de réduction de la
pollution qui sont en cours à l’heure actuelle à Ottawa. Elle fournira aussi
une base permettant de comparer et d’évaluer les priorités de programmes
d’immobilisations importants.
Le présent
rapport examine ces questions et fournit plus de précisions sur les activités
nécessaires à la réalisation de cette initiative. Il décrit les avantages et
les utilisations de ce genre de modèle, et explique pourquoi le marché devrait
être adjugé à W.F. Baird & Associates, une entreprise locale spécialiste
dans les domaines requis qui a déjà effectué ce genre d’étude à la baie de
Mooney, à la plage Britannia, à la plage Westboro et sur la rivière des
Outaouais dans le cadre de l’étude sur la vulnérabilité des eaux de surface,
qui est en cours à l’heure actuelle.
DISCUSSION
A healthy environment is vital
for quality of life and the longer-term sustainability of communities. The City of Ottawa Growth Management Plan
(Ottawa 20/20) recognizes and endorses this idea. One of Ottawa 20/20’s seven guiding principles is “A Green and
Environmentally Sensitive City” and one of the goals under this principle is
the goal of clean water.
In support of this, the
Environmental Strategy establishes the City’s commitments to demonstrate and
promote leadership in environmental stewardship and to take an ecosystem
approach to the protection of aquatic systems.
It also addresses the need to reduce the City’s global environmental
impact. The collection of data from
aquatic systems throughout the City of Ottawa is an important element in these
endeavours.
Water quality is both a
fundamental component of a healthy natural environment and an indicator of
health. Understanding the health of our
rivers and how they respond to urban impacts is a vital part of taking action
to protect the natural environment.
Detailed, ongoing monitoring of our watershed areas provides information
on existing pollution sources and assesses the health of the aquatic
environment and its capacity to adapt to changing conditions.
This kind of understanding is the
first step in improving and protecting the health of our waterways by providing
the information required to make timely, well-informed, effective
decisions.
The management of our impact on
river systems begins with a sound understanding of its behaviours through
ongoing monitoring and investigation.
Good information is the cornerstone of good planning. Good water quality information allows the
City to apply adaptive management strategies for Ottawa’s rivers and
streams. In simple terms, this means
that through monitoring, including modelling, we can identify water quality
problems, and then develop strategies to address them. Ongoing monitoring allows us to see if our
efforts have been successful, and then adjust or adapt them if necessary to
achieve our objectives.
The City’s Water Environment
Protection Program currently conducts water quality monitoring at a number of locations
throughout the City, including the Ottawa River. In order to obtain measurements that provide a more direct link
to water quality impacts over a longer time scale, the program has evolved over
the years to take on more of an ecosystem (holistic) approach to
monitoring. This includes biological
assessments to evaluate the health of the living organisms making up the
system, such as fisheries and benthic invertebrates, and the nature of their
interactions. Given that the health and
survival of biological communities reflects the combined impacts of chemical,
physical and biological influences over extended periods of time, these
assessments complement water quality data and are used to provide an overall
picture of a waterbody’s health.
The water data and information
collected is used by City Departments to focus investigation, inform planning
and guide restoration and remediation efforts where they are most needed. As valuable as the data is on its own, the
addition of full scale river modelling would be extremely beneficial in tying
the information together and providing a better understanding of current
conditions and interactions, along with providing the ability for predictive
assessments. The ability to simulate
conditions from inputs to the Ottawa River would enable the assessment of the
effects of infrastructure improvements or policy changes prior to the
implementation. This in turn would be
beneficial in priority setting exercises and the decision making process.
A key advantage of a Water Quality Model is that
it can be used to evaluate emerging pollution prevention technologies, perform
cost benefit analyses to determine the most effective way in which to spend
limited municipal funds to alleviate river pollution, and provide information
to government bodies regarding compliance with environmental legislation. Similar models have been used at Mooney’s
Bay and Britannia Beaches and have significantly improved our understanding of
rivers response to urban impacts.
This tool can also support the City’s decision
making with regard to water quality improvements. For example, in order to
evaluate the state of the river, and assist with the evaluation of water
quality improvements as requested by Council, the model could potentially be
used to evaluate and assess the environmental benefits of a number of
initiatives currently underway.
Stormwater Management
During rainfall events and spring freshet, urban
pollutants from streets, parking lots and yards are collected and deposited in
streams and rivers, degrading water quality.
These impacts can threaten property and infrastructure, significantly
impair aquatic habitat and limit the recreational potential of waterbodies.
The City of Ottawa has initiated the preparation
of a Stormwater Management Strategy.
This initiative will provide a long-term plan to guide the safe and
effective management of stormwater runoff from urban and urbanizing areas while
sustaining the health of urban streams and rivers. Included in Stage 3 of the
Strategy, is the up-coming City-wide Stormwater Retrofit Master Plan, which
will identify and prioritize a list of retrofit projects to address both
existing problems and mitigate the impacts of infill / redevelopment.
An advantage of and a key component of the Water
Quality Model is that it enables the assessment of sediment, fertilizer,
pesticides and other chemical constituents found in stormwater run-off and snow
melt. It could be used to evaluate
emerging technologies and simulate the effects of remediating areas of concern
in order to prioritize where funds are best spent. Similarly, the model could be used to predict the concentrations
of E.coli after rain events and the impact on recreational areas such as
beaches. This may also provide
assistance in the determination of beach closure rules that minimize beach
postings while still protecting public health and safety.
In addition to assessing various stormwater
management technologies, the model can also be used to evaluate and demonstrate
the long-term water quality improvements resulting from the implementation of
the Stormwater Management Strategy’s recommendations. This is similar to what is currently being done in the City of
Toronto, with respect to their Wet Weather Flow Management Master Plan, where a
model has been developed to simulate the effects of pollution in Toronto’s
waterfront during a typical summer storm.
Environmental Effects Monitoring (EEM)
In support of the Official Plan, the
Environmental Strategy establishes the City’s commitments to demonstrate and
promote leadership in environment stewardship and to take an ecosystem approach
to the protection of natural features, including local rivers and streams. One way in which the City currently works
towards this vision is through EEM, which is a process used to collect and
assess data with the intent to establish whether discharges into the
environment cause an effect on a component of the environment
EEM, a state-of-the art methodology, is
an integrated approach to environmental management, which assesses the overall
health of the river by examining not only the chemical composition of the
water, but also the populations and habitat of fish and other organisms living
in the river. The Ottawa River is a
complex ecological system that assimilates contaminants in different ways at
different locations. The monitoring programs are custom designed to identify
these interactions and understand the significance for water quality in the
area. This program is progressive in nature and currently unique on a municipal
level.
The goals of EEM are to ensure that effluents
originating at municipal facilities that enter waterways are not causing
environmental degradation, and that those measures to improve the design, operation,
and standards for City facilities and activities consider environmental factors
in addition to economic and social priorities.
EEM studies can also track changes in the environment over time and
provide feedback on the cumulative effects of different activities.
The City’s Water Environment Protection Program
has undertaken EEM over the past three years to evaluate the impact of the
discharge from the Pickard Centre. This
work is continuing in 2008, and a number of CSO discharge sites will also be
evaluated. A Water Quality Model would
significantly improve the evaluation of the impacts of process changes, such as
a different method of effluent disinfection and/or process enhancements, on the
Ottawa River. This data could then form
part of the analysis as to whether or not these operational changes would have
a beneficial effect on the river. The
Model could also be used to determine any impacts of the wastewater treatment
plant and CSOs on Petrie Island, and assist in prioritizing areas of concern
for remediation, if necessary.
Combined Sewer Area Pollution Prevention and
Control Plan (PPCP)
The City of Ottawa’s PPCP is required to meet the
requirements of the Ministry of the Environment (MOE) Procedure F-5-5 (MOE, undated). It outlines the nature, cause and extent of pollution problems;
examines alternatives and recommends remedial measures to the problems; and
presents an implementation plan for the recommended measures. In short, it provides recommendations to
reduce pollution caused by the Combined Sewer Area to fulfill the reduction
objectives outlined in Procedure F-5-5, thereby achieving environmental and
public health benefits.
One of the options identified in the plan and
currently under implementation is Real Time Control for CSOs. It is anticipated that new facilities
commissioned in 2009 will dramatically decrease the volume of CSOs to the
Ottawa River and be sufficient to achieve the 90% of wet weather capture
criterion. A Water Quality Model would
be helpful in making operational decisions on the use of this tool. It could be used to demonstrate and evaluate
the improvements obtained as a result of Real Time Control for CSOs and
identify priority locations where new or upgraded infrastructure would have the
largest impact when considering future improvements. This could prove to be especially valuable if federal funds
become available for that purpose.
Model
Development
It is anticipated that the development of
a calibrated, hydraulic and effluent dispersion model of the river system
between the Chaudiere Falls and Petrie Island (a distance of approximately
26km) would take place in three phases:
Phase I - Data Assembly and Initial
2-Dimensional Model Development
This phase includes the fieldwork and
development of the model, including a scoping task where all relevant
information regarding bacterial inputs from both sides of the river are
assembled and inventoried and data gaps identified. This includes defining the flow and water quality (bacterial) for
21 CSOs and 25 stormwater inputs on the Ottawa side, in addition to those on
the Gatineau side of the river.
Ideally, the field program would be carried out in later summer during
low river flows. The findings from this
task would be used to support the development of a workplan for a comprehensive
study of all river inputs in Phase III.
A decision will also be made at that time as to whether a two or
three-dimensional model would be more useful in satisfying the task at hand.
Phase II – Preliminary Assessment of
Ottawa CSO Inputs to the Ottawa River
As a starting point in the bacterial
impact assessment, a preliminary evaluation of the City of Ottawa CSO inputs
will be conducted in Phase II.
Historical data on flows and loadings will be analyzed and each of the
21 inputs will be defined. Numerical
model simulations will then be carried out to examine the individual and
collective impact of the CSO on the bacterial water quality of the river,
during both high and low flows, with specific influences on Petrie Island
beached noted.
Phase III – Comprehensive Assessment
of the Ottawa River (Including Impacts of CSOs / Storm Water Inputs / Pickard
Centre Discharge, and Creeks)
In Phase III, a comprehensive assessment
of the impacts of all inputs, CSOs and stormwater, for both sides of the Ottawa
River will be evaluated. The potential
level of effort required could vary significantly depending on the required
detail of the study (i.e., the type and number of inputs to consider) and recognizing
that the Ottawa River is an inter-provincial boundary, co-operation from both
provincial governments will be necessary to define all inputs to the river.
The following is an approximate
breakdown of the proposed cost associated with each task, including the
professional fees and all reimbursables, exclusive of GST. It is estimated that the time to complete
Phases I and II would be about four months.
Timing for Phase III is highly depending on the level of information
available, which is yet to be determined.
Proposed Task
|
Cost
|
|
|
Phase I |
|
1. Field
Investigations (Survey and Current Measurement) |
$40,000 |
2. Numerical Model
Development and Calibration |
$25,000 |
3. Data Assembly
and Scoping |
$25,000 |
Total for Phase I |
$90,000 |
|
|
Phase II |
|
1. Preliminary
Assessment of CSOs |
$50,000 |
|
|
Phase III |
|
1.
Highly dependent on the level of information available and
the required time to define
effluent characteristics (flow and concentration) for all of the additional
inputs to the river. |
$170,000 |
2. Three
dimensional modelling, should it be deemed necessary |
$30,000 |
Total for Phase III |
$200,000 |
|
|
Projected Cost
|
$340,000 |
Contingency (to be used only if required)
|
$60,000 |
TOTAL COST
|
$400,000 |
W.F. Baird & Associates
(Baird) is a local firm, which is internationally renowned for their expertise
in environmental hydraulics and sedimentation processes. Other internal engineering firms may have
similar expertise, but not at the local level.
Baird have previously been retained by the City of Ottawa to perform two
dimensional modelling on the Rideau River, three dimensional modelling at
Mooney’s Bay and Westboro Beach and three dimensional modelling on the Ottawa
River for the intakes to the City’s two water purification facilities. As a result, a three dimensional model of
the Ottawa River spanning from five kilometres upstream of the Britannia Water
Purification Plant to an area just west of the Lemieux Island Water
Purification Plant is currently in place.
This model was developed using Baird’s proprietary software, and
required a great deal of effort on the part of City field staff. It currently comprises approximately 15% of
the river within the City of Ottawa.
Expansion of the model to Petrie Island will increase coverage to
approximately 35% of the river, which includes the majority of the City’s urban
area.
As previously indicated, the
Ottawa River is an inter-provincial boundary and the definition of all inputs
to the river will require co-operation from all levels of government. As a result of their work with the Surface
Water Vulnerability Study, Baird have already developed a working relationship
with staff on the Gatineau side of the river and obtained documentation
regarding a number of inputs. It is
anticipated that this relationship will be beneficial in their moving forward
with the modelling of the river where impacts from the Quebec side may be
particularly important. The contracting
of Baird will also allow field investigation for Phase I of the model to be
carried out in late summer 2008 during low river flows.
Once Council approves this
report, staff intends to award the sole source contract for numerical modelling
of the Ottawa River between the Chaudiere Dam and Petrie Island to W.F. Baird
& Associates. This will enable us
to build on the existing model, eliminate the duplication of efforts and obtain
the product in a timely manner.
ANALYSE
Un milieu sain
est essentiel pour la qualité de vie et la durabilité à long terme des
collectivités. Le Plan de gestion de la croissance de la Ville d’Ottawa (Ottawa
20/20) prend en compte et appuie cette idée. Un des sept principes directeurs
d’Ottawa 20/20 est « Une ville verte et sensible à l’environnement »
et l’eau propre est un des buts de ce principe.
À cette fin, la
Stratégie environnementale affirme que la Ville est déterminée à faire preuve
de leadership et à promouvoir le leadership en intendance environnementale, et
à adopter une démarche écosystémique pour la protection des systèmes
aquatiques. Elle aborde aussi la nécessité de réduire les incidences
environnementales globales de la Ville. La collecte de données sur les systèmes
aquatiques partout à Ottawa est un élément important de ces initiatives.
La qualité de
l’eau est une composante fondamentale d’un milieu naturel sain et un indicateur
de sa santé. Comprendre la santé de nos rivières et de quelle façon elles
réagissent aux incidences urbaines est une partie essentielle des mesures à
prendre pour protéger le milieu naturel. Une surveillance constante et en
profondeur de notre réseau hydrographique fournit de l’information sur les
sources de pollution et évalue la santé du milieu aquatique et sa capacité
d’adaptation à des conditions changeantes.
Ce genre de
compréhension est la première étape pour améliorer et protéger la santé de nos
voies d’eau, parce qu’elle fournit l’information nécessaire pour prendre des
décisions éclairées et efficaces en temps opportun.
La gestion de
nos incidences sur les réseaux fluviaux commence par une connaissance solide de
leurs comportements, obtenue par des recherches et une surveillance constantes.
La bonne information est la pierre angulaire de la bonne planification.
Disposer de bons renseignements sur la qualité de l’eau permet à la Ville
d’appliquer des stratégies de gestion adaptatives pour les rivières et les
ruisseaux d’Ottawa. En termes simples, cela signifie que, grâce à la
surveillance, y compris la modélisation, nous pouvons circonscrire les
problèmes de qualité de l’eau, puis élaborer des stratégies pour les régler. La
surveillance constante nous permet de voir si nos activités ont porté fruit,
puis de les modifier ou de les adapter, au besoin, pour atteindre nos
objectifs.
Le Programme de
protection du milieu aquatique de la Ville procède à l’heure actuelle à la
surveillance de la qualité de l’eau à un certain nombre d’endroits partout à
Ottawa, y compris la rivière des Outaouais. Pour obtenir des mesures qui
fournissent un lien plus direct avec les incidences à long terme sur la qualité
de l’eau, ce programme a évolué au fil des ans pour adopter une démarche plus
écosystémique (holistique) que par le passé. Cette démarche inclut des
évaluations de la santé des organismes vivants composant le système, comme les
poissons et les invertébrés benthiques, et de la nature de leurs interactions.
La santé et la survie des communautés biologiques reflétant les incidences
combinées des influences chimiques, physiques et biologiques au cours de
longues périodes, ces évaluations complètent les données sur la qualité de
l’eau et donnent une image globale de la santé d’un plan d’eau.
Les services de
la Ville utilisent l’information et les données sur l’eau pour cibler les
recherches, éclairer la planification et orienter les activités de restauration
et de remise en état là où elles sont le plus nécessaires. Si précieuse que ces
données soient par elles-mêmes, l’ajout de la modélisation à grande échelle de
la rivière contribuerait beaucoup à en faire un tout, et permettrait de mieux
comprendre les conditions et les interactions actuelles tout en permettant la
réalisation d’évaluations prédictives.
La capacité de simuler les conditions résultant
des apports dans la rivière des Outaouais permettrait d’évaluer les effets des
améliorations de l’infrastructure ou des changements de politique avant leur mise
en œuvre. Ce dont les exercices d’établissement des priorités et le processus
décisionnel bénéficieraient à leur tour.
Un des grands avantages d’un modèle de la
qualité de l’eau, c’est qu’il peut servir à évaluer les nouvelles technologies
de prévention de la pollution, à effectuer des analyses des coûts et des
avantages pour déterminer de quelle façon dépenser les deniers municipaux
limités le plus efficacement possible pour atténuer la pollution de la rivière,
et à donner aux organes gouvernementaux de l’information sur le respect de la
législation environnementale. Des modèles semblables sont utilisés aux plages
Britannia et de la baie de Mooney, et ont considérablement amélioré notre
compréhension de la réaction des rivières aux incidences urbaines.
Cet outil peut également appuyer la prise de
décisions de la Ville en ce qui concerne les améliorations de la qualité de
l’eau. Par exemple, pour évaluer l’état de la rivière, et aider à évaluer les
améliorations de la qualité de l’eau comme l’a demandé le Conseil, le modèle
pourrait servir à évaluer les avantages environnementaux d’un certain nombre
d’initiatives en cours à l’heure actuelle.
Gestion
des eaux pluviales
Pendant les chutes de pluie et les crues
printanières, les polluants urbains des rues, des terrains de stationnement et
des cours sont recueillis et déposés dans les ruisseaux et les rivières, où ils
dégradent la qualité de l’eau. Ces incidences peuvent menacer les biens et
l’infrastructure, endommager l’habitat aquatique et limiter le potentiel
récréatif des plans d’eau.
La Ville d’Ottawa prépare une stratégie de
gestion des eaux pluviales. Cette initiative fournira un plan à long terme qui
orientera la gestion sécuritaire et efficace du ruissellement des eaux
pluviales des zones urbaines et en voie d’urbanisation tout en contribuant à la
santé des rivières et des ruisseaux urbains. À l’étape 3 de cette
stratégie se trouve le prochain plan directeur pour les eaux pluviales de
l’ensemble de la Ville, qui établira une liste, par ordre de priorité, de
projets de modernisation visant à régler les problèmes existants et à atténuer
les incidences des projets d’aménagement intercalaire et de réaménagement.
Un avantage et un des principaux éléments du
modèle de la qualité de l’eau, c’est qu’il permet d’évaluer les sédiments, les
engrais, les pesticides et les autres constituants chimiques qui se trouvent
dans les eaux pluviales et les eaux de la fonte des neiges. On pourrait
l’utiliser aussi pour évaluer les nouvelles technologies et simuler les effets
de la restauration des zones préoccupantes afin de décider où il faut en
priorité affecter les fonds. De même, on pourrait utiliser le modèle pour
prévoir les concentrations de E. coli
après les orages ainsi que les incidences sur les zones récréatives, comme les
plages. Il pourrait de plus aider à établir pour la fermeture des plages des
règles qui minimisent les affichages tout en protégeant la santé et la sécurité
du public.
Outre qu’il
permet d’évaluer diverses technologies de gestion des eaux pluviales, le modèle
peut aussi évaluer les améliorations à long terme de la qualité de l’eau qui
résultent de la mise en œuvre des recommandations de la Stratégie de gestion
des eaux pluviales. C’est un peu ce que fait à l’heure actuelle la Ville de
Toronto, en ce qui concerne son Wet Weather Flow Management Master Plan, où un
modèle qui simule les effets de la pollution dans le secteur riverain de
Toronto pendant un orage estival type a été élaboré.
Études de suivi des effets sur l’environnement
(ESEE)
Pour appuyer le Plan directeur, la Ville
s’engage dans la Stratégie environnementale à faire preuve de leadership et à
promouvoir le leadership en intendance environnementale, et à adopter une
démarche écosystémique pour la protection des caractères naturels, entre autres
les rivières et les ruisseaux locaux. Les ESEE, processus utilisé pour la
collecte et l’évaluation de données en vue de déterminer si les rejets dans le
milieu ont des effets sur les composantes de l’environnement, est un des moyens
que la Ville emploie à l’heure actuelle pour atteindre cette vision.
Les ESEE, une méthodologie à la fine pointe de
l’art, sont une démarche intégrée de gestion de l’environnement qui évalue la
santé globale de la rivière en examinant non seulement la composition chimique
de l’eau, mais aussi les populations de poissons et des autres organismes qui
vivent dans la rivière, et leur habitat. La rivière des Outaouais est un
écosystème complexe qui assimile les contaminants de diverses façons à
différents endroits. Les programmes de surveillance sont conçus sur mesure,
afin de repérer ces interactions et de nous permettre de comprendre leur
importance pour la qualité de l’eau dans la région. Ce programme de caractère
évolutif est unique en son genre à l’heure actuelle à l’échelon municipal.
Il s’agit, par
l’utilisation des ESEE, de faire en sorte que les effluents des installations
municipales qui sont rejetés dans les voies d’eau ne dégradent pas
l’environnement et que les mesures visant à améliorer la conception, le
fonctionnement et les normes des activités et des installations de la Ville
tiennent compte des facteurs environnementaux, en plus des priorités
économiques et sociales. Les ESEE peuvent aussi suivre les modifications de
l’environnement au fil du temps et renseigner sur les effets cumulatifs des
différentes activités.
Le Programme de
protection de l’environnement aquatique de la Ville a effectué des ESEE au
cours des trois dernières années pour évaluer les incidences des rejets du
Centre Pickard. Ce travail se poursuit en 2008 et un certain nombre de sites de
rejet des égouts unitaires seront aussi évalués. Un modèle de la qualité de
l’eau pourrait considérablement améliorer l’évaluation des incidences des
changements de processus, comme une façon différente de désinfecter les
effluents, ou des améliorations des processus, sur la rivière des Outaouais.
Ces données pourraient servir à analyser si ces changements opérationnels
pourraient avoir, ou non, un effet bénéfique sur la rivière. Le modèle pourrait
aussi déterminer les incidences de la station d’épuration des eaux usées et des
débordements des égouts unitaires sur l’île Pétrie, et aider à décider dans
quelles zones préoccupantes la restauration est prioritaire, le cas échéant.
Plan de lutte contre la pollution et de
prévention de la pollution pour la zone de collecte unitaire
Le Plan de la
Ville d’Ottawa doit satisfaire aux exigences de la procédure F‑5‑5
du ministère de l’Environnement (ME, sans
date). Il décrit la nature, les causes et l’étendue des problèmes de
pollution, examine des solutions de rechange et recommande des mesures pour
corriger ces problèmes, et présente un plan de mise en œuvre pour les mesures
recommandées. En bref, il fournit des recommandations pour réduire la pollution
causée par la zone de collecte unitaire afin de satisfaire aux objectifs de
réduction de la procédure F‑5‑5, réduction qui serait bénéfique
pour la santé du public et celle de l’environnement.
Le contrôle en
temps réel pour les débordements des égouts unitaires est une des options
mentionnées dans le plan et mises en œuvre à l’heure actuelle. On prévoit que
les nouvelles installations mises en service en 2009 réduiront considérablement
le volume des DEU dans la rivière des Outaouais et que cela sera suffisant pour
atteindre le critère de 90 % du captage des eaux de pluie. Un modèle de la
qualité de l’eau aiderait à prendre des décisions opérationnelles sur
l’utilisation de cet outil. On pourrait s’en servir pour montrer et évaluer les
améliorations obtenues grâce à l’utilisation du contrôle en temps réel pour les
DEU, et déterminer quels sont les emplacements où l’amélioration de
l’infrastructure, ou une nouvelle infrastructure, aurait le plus d’impact. Ce
qui pourrait être particulièrement intéressant si des deniers fédéraux étaient
libérés à cet effet.
Conception du modèle
On prévoit que l’élaboration d’un modèle
calibré et hydraulique de la dispersion des effluents du réseau fluvial entre
la chute des Chaudières et l’île Pétrie (soit une distance d’environ
26 km) se déroulerait en trois phases.
Phase I – Réunion des données et
élaboration du modèle initial en deux dimensions
Cette phase inclut le travail sur le terrain et
la conception du modèle, y compris les activités de délimitation de la portée
au cours desquelles toutes les informations pertinentes relatives aux apports
bactériens des deux côtés de la rivière seront réunies et inventoriées, et les
lacunes dans les données seront circonscrites. Il faudra pour cela définir le débit
et la qualité de l’eau (bactérienne) des apports de 21 DEU et de
25 points de décharge des eaux pluviales du côté d’Ottawa, outre ceux du
côté Gatineau de la rivière. Idéalement, le programme sur le terrain sera
réalisé à la fin de l’été, moment où le débit de la rivière est faible. Les
conclusions de cette activité serviront à l’élaboration d’un plan de travail
pour une étude complète de tous les apports dans la rivière à la
phase III. Il faudra aussi décider à ce moment‑là si c’est le modèle
à deux ou à trois dimensions qui permettrait le mieux de s’acquitter de la
tâche à accomplir.
Phase II – Évaluation préliminaire
des apports des égouts unitaires d’Ottawa dans la rivière des Outaouais
Comme point de départ de l’évaluation des
incidences bactériennes, une évaluation préliminaire des rejets des égouts
unitaires de la Ville d’Ottawa sera effectuée à la phase II. Les données
historiques sur les débits et les charges seront analysées et chacun des
21 apports sera défini. Des simulations sur modèle numérique qui
examineront les incidences individuelles et collectives des DEU sur la qualité
bactérienne des eaux de la rivière, lorsque le débit est faible et lorsqu’il
est élevé, seront ensuite effectuées et les influences sur l’île Pétrie en
particulier seront notées.
Phase III – Évaluation complète de la
rivière des Outaouais (incidences des DEU, des eaux pluviales, des rejets du
Centre Pickard et des ruisseaux)
Au cours de la phase III, une évaluation
complète des incidences de tous les apports, DEU et eaux pluviales pour les
deux côtés de la rivière des Outaouais sera réalisée. L’ampleur des activités à
effectuer éventuellement variera beaucoup selon le niveau de détail requis de
l’étude (c.‑à‑d. le type et le nombre d’apports à considérer);
compte tenu de ce que la rivière des Outaouais est une frontière
interprovinciale, la coopération des deux gouvernements provinciaux sera
nécessaire pour définir tous les apports dans la rivière.
Voici une
répartition approximative du coût proposé associé à chacune des tâches, y
compris les honoraires professionnels et toutes les dépenses remboursables, à
l’exclusion de la TPS. On estime qu’il faudra environ quatre mois pour les
phases I et II. La durée de la phase III varie beaucoup, selon la
quantité d’information disponible, qui n’est pas encore déterminée.
Tâche proposée
|
Coût
|
|
|
Phase I |
|
1. Recherche sur le terrain (enquête et mesure
du courant) |
40
000 $ |
2. Élaboration et calibration du modèle
numérique |
25
000 $ |
3. Réunion des données et délimitation de la
portée |
25 000 $ |
Total pour la phase I |
90 000 $ |
|
|
Phase II |
|
1. Évaluation préliminaire des DEU |
50
000 $ |
|
|
Phase III |
|
2.
Dépend
beaucoup de la quantité d’information disponible et du temps nécessaire pour
définir les caractéristiques des effluents (débit et concentration) pour tous
les apports supplémentaires dans la rivière |
170
000 $ |
2. Modélisation en trois dimensions, si elle
est considérée comme nécessaire |
30
000 $ |
Total pour la phase III |
200 000 $ |
|
|
Coût prévu
|
340
000 $ |
Coût des impondérables
(à n’utiliser qu’au besoin)
|
60
000 $ |
COÛT TOTAL
|
400 000 $ |
W.F. Baird & Associates (Baird)
est une entreprise locale de renommée internationale spécialisée en hydraulique
de l’environnement et en processus de sédimentation. D’autres firmes
d’ingénierie interne peuvent avoir une expertise semblable, mais non à
l’échelle locale. La Ville d’Ottawa a déjà retenu les services de Baird pour
effectuer la modélisation en deux dimensions de la rivière Rideau, la
modélisation en trois dimensions de la baie de Mooney et de la plage Westboro,
et la modélisation en trois dimensions de la rivière des Outaouais pour les
apports aux deux installations de purification des eaux de la Ville.
Un modèle en trois dimensions de la
rivière des Outaouais allant de cinq kilomètres en amont de l’usine de
purification de l’eau Britannia jusqu’à un peu à l’ouest de l’usine de
purification de l’eau de l’île Lemieux est en place à l’heure actuelle par
suite de ces activités. Ce modèle a été élaboré à l’aide d’un logiciel dont
Baird est propriétaire et a demandé beaucoup d’efforts de la part du personnel
sur le terrain de la Ville. Il couvre en ce moment environ 15 % de la
portion de la rivière se trouvant dans les limites d’Ottawa. Si ce modèle est
prolongé jusqu’à l’île Pétrie, 35 % environ de la rivière seront couverts,
ce qui signifie la plus grande partie de la zone urbaine d’Ottawa.
Comme nous
l’avons déjà dit, la rivière des Outaouais est une frontière interprovinciale
et la coopération de tous les paliers de gouvernement sera nécessaire pour
définir tous les apports dans la rivière. En conséquence de son travail pour
l’étude sur la vulnérabilité des eaux de surface, Baird entretient déjà des
relations de travail avec le personnel sur le côté de Gatineau de la rivière et
a obtenu de la documentation à propos de plusieurs apports. Cette relation
devrait être une bonne chose pour la modélisation de la rivière là où les
incidences du côté québécois sont peut-être particulièrement importantes.
L’adjudication du contrat à Baird permettra aussi d’effectuer l’enquête sur le
terrain pour la phase I du modèle à la fin de l’été 2008, à un moment où
le débit de la rivière est faible.
Lorsque le
Conseil aura approuvé le présent rapport, le personnel a l’intention d’adjuger
un contrat à fournisseur unique pour la modélisation numérique de la rivière
des Outaouais entre la chute des Chaudières et l’île Pétrie à W.F. Baird &
Associates. Nous pourrons ainsi prendre appui sur le modèle existant, éliminer
le dédoublement des activités et obtenir rapidement le produit.
ENVIRONMENTAL
IMPLICATIONS
Having the
use of a water quality and hydrologic model of the Ottawa River will assist in
fulfilling the goals of Ottawa 20/20, and the City’s Environmental
Strategy. It is also an important first step in understanding the
impact of inputs to the Ottawa River and the development of management
practices aimed at protecting water quality as it flows past the City,
demonstrating the City’s leadership in water environment protection.
CONSÉQUENCES
POUR L’ENVIRONNEMENT
Disposer
d’un modèle hydrologique et de la qualité des eaux de la rivière des Outaouais
aidera à atteindre les buts d’Ottawa 20/20 et de la Stratégie environnementale
de la Ville. C’est aussi une première étape importante pour comprendre les
incidences des apports dans la rivière des Outaouais et élaborer des pratiques
de gestion visant à protéger la qualité de l’eau qui s’écoule devant la Ville,
et pour montrer que la Ville joue un rôle de chef de file en matière de protection
de l’environnement aquatique.
RURAL
IMPLICATIONS
There are no rural implications
to this report.
CONSÉQUENCES
SUR LES ZONES RURALES
Le présent
rapport n’a pas de conséquences pour les zones rurales.
CONSULTATION
It is expected that consultation will
occur as part of the model development and implementation.
Des
consultations devraient avoir lieu dans le cadre de l’élaboration et de la mise
en œuvre du modèle.
Funding for the project is
available in the 2008 Approved Capital Budget in Internal Order 900257 Water
Environment Protection Program - Short Term Initiatives.
RÉPERCUSSIONS
FINANCIÈRES
Le financement de ce projet est prévu dans le
budget des immobilisations de 2008, commande interne 900257, Programme de
protection de l’environnement aquatique – Initiatives à court terme.
Water and Wastewater Services staff will continue
to work in cooperation with City Branches including: Infrastructure Services, Ottawa Public Health, and Economic and
Environmental Sustainability in the delivery and implementation of the Water
Quality and Hydrologic Model of the Ottawa River. External agencies such as the City of Gatineau, Conservation
Authority Source Protection Committees and provincial and federal environment
ministries will be contacted when warranted.
Le personnel du
Service de gestion de l’eau et des eaux usées continue de collaborer avec les
directions générales de la Ville : Services d’infrastructure, Santé
publique Ottawa et Viabilité économique et durabilité de l’environnement à
l’exécution et à la mise en œuvre du modèle hydrologique et de la qualité des
eaux de la rivière des Outaouais. On communiquera au besoin avec des organismes
externes, comme la Ville de Gatineau, les comités de protection des sources des
offices de protection de la nature et les ministères provinciaux et fédéral de
l’Environnement.
WATER QUALITY
MODELLING OF THE OTTAWA RIVER
Modélisation de la qualité de l’eau de la rivière des Outaouais
ACS2008-PWS-WWS-0017
Dixon
Weir, Director of Water and Wastewater Services (WWS) provided a detailed
PowerPoint presentation (held on file with the City Clerk) and was accompanied
by:
·
David McCartney, Manager, Wastewater and Drainage Services,
WWS
·
Felice Petti, Manager,
Strategic and Environmental Services, WWS
·
Alain Gonthier, Manager, Infrastructure Management,
Infrastructure Services
·
Darlene Conway, Senior
Project Engineer, Planning, Transit and the Environment
Chair
Hume called for an accelerated aggressive approach with investments made
sooner, noting the federal governments desire to provide funding.
Mr.
Weir responded that given the magnitude of the funding required, there is an
appropriate need to develop priorities and strategies that will ensure money is
spent to achieve the greatest benefit.
At the Chair’s direction, an interim scope report will be forthcoming in
the last quarter of 2008, ahead of the 2009 Budget cycle.
Richard
Hewitt, Deputy City Manager of Public Works and Services, stated that the work
effort that will be required. He
recognized the importance of the issue and the interest in moving forward in
light of recent events. He cautioned
that this is a risk management exercise and suggested absolutely no discharge
into the river is not likely doable within a feasible amount of money; however,
a substantive reduction of the risk could be achieved. With combined systems, it is essentially
impossible to introduce in a retrofit basis a major system; however, the goal
is to capture to the extent possible the amount of flows based on precipitation
and trying to design to minimise the impact of flows beyond that
capability.
In
response to questions from Councillor Legendre, staff provided the following
clarification:
·
The original
Certificate of Approval for R.O. Pickard Centre required disinfection
throughout the year; however the Region requested that it be done only from May
to December each year.
·
The objective of the
environmental effects monitoring is determine the extent of the impact of
e.coli and chlorine on fish.
·
Environmental effects
monitoring include measuring the impact on fish, sediment, and benthic
invertebrates, which are bugs. A baseline report on high-level findings was
presented in Fall 2007. Once the 2008
sampling and monitoring are complete, a report will come forward to this
committee.
·
Weekly water sampling
occurs at 28 beach sites complimentary to the daily sampling that occurs within
the swimming buoys by Public Health.
Councillor
Holmes noted that the capital cost of wastewater services over a 10-year period
is about $800 million. She asked if
staff had similar numbers for the sewer separation program.
Mr.
Gonthier estimated that finalising the combined sewer separation outside the
area that will remain as such represents approximately $200 million. Many of these works are undertaken as
integrated projects at the same time as water and roadwork.
Mr.
Hewitt added that to achieve absolute separation, storm outlets would be
required to the river. This is
increasingly difficult to do due to the Ministry of the Environment’s
requirements. Stormwater quality and
quantitative control measures would also be required. In these areas of the City, it is extremely difficult to find
land area to construct and provide those facilities. It may be best to keep some combined systems in place with
holding tanks to capture overflows to send to the treatment plant, similarly to
Vancouver. A storage facility has been
looked at for many years (known as the central storage tunnel) but a much
cheaper solution through real time control was in fact appropriate and would
meet the requirements. Such a central
storage tunnel would cost in the order of $100 million.
Councillor
Holmes presented two motions regarding eliminating overflow and funding for
separating sewers and providing storage tanks for stormwater.
Councillor
Monette focussed his questions on water monitoring/modelling. In response, staff provided the following
information:
·
Water modelling will
provide the ability to prioritise where significant capital funding will be
allocated to go beyond compliance.
·
The water modelling of
e.coli counts at Mooney’s Bay and Britannia have assisted in identifying the
source of the pollution. In the case of
Britannia, $700,000 was saved, as circulation pumps were not required. Gull wiring was utilised instead to
specifically address the source of the pollution.
·
The modelling program
will not be completed by the next budget.
·
The three-year
environmental effects monitoring focussed on the discharge from the R.O.
Pickard Centre. Combined sewer overflow
monitoring will begin this year. A
report is expected in early 2009.
·
Baird and Associates
was selected based on its experience with the intake protection zone work,
which was done through a Request for Proposals. Staff felt it made sense to continue with the same firm that also
undertook the work at Westboro Beach.
The firm is located locally but does international work. The cost estimates were better than the
costs associated with the earlier work. The model is proprietary.
Councillor
Monette concurred with Councillors Hume and Holmes on the need to be more
aggressive in the approach to sewer discharge.
He suggested that no sewer discharge should be the City’s ultimate goal
and cost should not be a factor. He
reiterated that the federal government’s initial $20 million is only the tip of
iceberg and serious talks need to occur with all levels of government. He noted the residents of Ottawa have spoke
loud and clear for the cleaning up of the Ottawa River. In closing, he urged all councillors to take
a tour of the R.O. Pickard Centre.
Mr.
Weir confirmed that although the project will not be finished in time for
Budget 2009, putting a place holder in the budget will allow to move forward
given the choices that need to be made in 2009.
Councillor
Desroches noted that the City of Ottawa is not the only municipality that takes
and discharges into the Ottawa River.
He suggested the City of Ottawa should not be the only contributor as
others also contribute to the problem.
Mr.
Weir responded that the City of Gatineau also discharges to the river and
strategically the modelling will allow the City to demonstrate the degree of
impact to encourage others to also address impact.
Councillor
Desroches also suggested some flexibility should exist with development charges
to address this issue and impact on the overall system as infill and new
development occurs. Mr. Weir undertook
to bring this suggestion back to staff directly involved with the development
charge by-law.
Councillor
Desroches also noted the federal government must assist with the problem, in
part because it had a role to play in approving combined water/sewer systems
through the environmental assessment process.
In
response to questions from Councillor Doucet, Mr. Weir confirmed the sewers
from developing communities such as Riverside South bypass the downtown through
the South Ottawa Collector. Sewers in
new communities are paid for through development charges paid for by new
homebuyers and developers.
Councillor
Doucet presented a motion with regard to the federal government’s role.
Councillor
Bellemare commented that the R.O. Pickard Centre is a state-of-the-art
billion-dollar secondary treatment facility.
He noted tertiary treatment facilities exist in other
municipalities. A municipality in
Alberta of 80,000 is undertaking a tertiary system for approximately $130
million. Modified disinfection,
enhanced phosphorous removal filtration and biological nutrient removal all go
beyond secondary treatment.
In
response, staff confirmed this study would look into long-term options with
regard to tertiary and secondary treatment options. Mr. McCartney clarified that tertiary treatment is also called
enhanced biological nutrient removal, such as Calgary. It also includes filtration methodology with
membranes or sand. He reiterated that
staff would be looking at all options at a high level in terms of funding, environmental
benefit and priority setting.
With
regard to spatial expansion constraints at the R.O. Pickard Centre, Mr.
McCartney noted space is available to essentially double the size of the plant,
but a tertiary process could take all that land. Other options include more land or another facility.
Moved
by D. Holmes:
That a report come forward to
Planning and Environment Committee, at the same time as the interim report in
Fall 2008, providing information on the cost, process, staffing effects, etc.
on the ability of the City of Ottawa to eliminate any overflow to water bodies
from the combined sewer areas.
CARRIED
Moved by D. Holmes:
WHEREAS the
estimated cost of separating sewers and providing storage tanks for stormwater
is over $1 billion;
THEREFORE BE IT RESOLVED that $20 million be established in the 2009 Budget to match the $20 million provided by the Federal Government for prevention of sewer overflows to the City of Ottawa water bodies;
AND THAT the
$20 million federal contribution be considered as a down payment in order to
address the total cost of river cleanup.
CARRIED
Moved by C. Doucet:
WHEREAS the Ottawa River
forms the western inter-provincial boundary between the provinces of Québec and
Ontario;
AND WHEREAS the federal
government has responsibility for interprovincial matters, such as fish
habitat, border crossings, including bridges and roads, etc.;
AND WHEREAS no province has
complete authority for the health and security of the Ottawa River;
THEREFORE BE IT RESOLVED that, through the Director of Water and Wastewater Services and the Committee Chair, the Federal Government be requested to exercise stewardship in the protection and sustaining of this essential waterway.
CARRIED
That the Planning and Environment Committee recommend Council direct staff to:
1. Retain W.F. Baird & Associates to evaluate the current state of the river, determine the impacts of inputs (i.e. CSOs, storm water inputs, creek discharges, R.O. Pickard Centre effluent discharge), and assist staff with the evaluation of water quality improvements.
2. Bring forward a report to Planning
and Environment Committee, at the same time as the interim report in Fall 2008,
providing information on the cost, process, staffing effects, etc. on the
ability of the City of Ottawa to eliminate any overflow to water bodies from
the combined sewer areas;
3. Establish $20 million in the 2009 Budget to match the $20 million provided by the Federal Government for prevention of sewer overflows to the City of Ottawa water bodies. That the $20 million federal contribution be considered as a down payment in order to address the total cost of river cleanup; and
4. Request, through the Director of
Water and Wastewater Services and the Committee Chair, that the Federal
Government exercise stewardship in the protection and sustaining of this
essential waterway.
CARRIED
as amended