Report to / Rapport au :
Transportation Committee /
Comité des transports
9 June 2008 / le 9 juin 2008
Rideau-Vanier (12) |
No de réf.°:
ACS2008-CCS-TRC-0013 |
SUBJECT: STO (SOCIÉTÉ DE TRANSPORT DE L’OUTAOUAIS) BUS LAY-BY ON KING EDWARD
AVENUE AND ADJOINING STREETS (YORK, GEORGE)
OBJET : VOIE
D’ARRÊT DES AUTOBUS DE LA STO (SOCIÉTÉ DE TRANSPORT DE L’OUTAOUAIS) AVENUE KING
EDWARD ET RUES ADJACENTES (RUES YORK ET GEORGE)
REPORT RECOMMENDATIONS
That the Transportation Committee recommends that Council approve:
1.
That
la Société de Transport de l’Outaouais (STO) be requested to use its new lay-by
spaces on the Gatineau side of the Macdonald Cartier Bridge for at least 7
buses and be invited to use the new bus lay-by area for 14 buses under the new
access ramp on the Ontario side of the Macdonald-Cartier Bridge;
2.
That the STO be advised that
the bus lay-by on the following three streets, King Edward Avenue, George
Street and York Street, will no longer be available.
Que le Comité des transports
recommande au Conseil d’approuver :
1.
Que
la Société de transport de l’Outaouais (STO) soit
obligée d’utiliser ses nouvelles voies d’arrêt accommodant sept autobus situées
à l’extrémité du pont Macdonald- Cartier proche de la Ville de Gatineau et soit
invitée à utiliser les nouvelles voies d’arrêt accommodant quatorze bus situées
sous la nouvelle rampe d’accès du côté ontarien du pont Macdonald-Cartier.
2.
Que la STO soit informée qu’elle n’aura plus accès aux voies d’arrêt
avenue King Edward, rue George et rue York .
À l’heure actuelle, les autobus de
la STO de la Ville de Gatineau utilisent quelque 21 emplacements de
stationnement le long des trottoirs du côté ouest de l’avenue King Edward, de
la rue Murray à George, et jusque sur les rues York et George, et ce chaque
jour ouvrable pendant les heures de pointe en soirée. Les autobus s’y garent en
attente de l’heure d’amorcer leur itinéraire. Du lundi au vendredi, à partir
d’environ 15 h jusqu’à 17 h 30 ou plus tard, les autobus vont et
viennent, et utilisent constamment ces emplacements. Il faut mentionner
également que les autobus se garent aussi sur l’avenue King Edward, entre les
rues Bruyère et St-Andrew. L’attente sur l’avenue King Edward entre George et
Rideau a été autorisée au départ par le gouvernement régional d’Ottawa-Carleton
en 1991, tandis que l’attente entre les rues Bruyère et St-Andrew a commencé il
y a plus de trois ans sans aucune autorisation officielle de la Ville d’Ottawa.
En général, ces autobus desservent les résidents de Gatineau qui travaillent à
Ottawa.
La présence des autobus à ces endroits, ainsi
que leurs émissions, le bruit, et les manœuvres constantes compromettent la
santé et la sécurité des résidents, perturbent l’avenue King Edward, déjà
surchargée de manière inappropriée pour une route urbaine utilisée par un
nombre croissant de camions de transport chaque mois, et troublent la paix et
le bien-être des résidents depuis des générations.
La STO travaille conjointement avec OC
Transpo à desservir la partie de ses parcours d’autobus qui passent par Ottawa.
La Ville n’a aucune autorité de réglementation sur la STO, puisque la Société
ne relève pas de sa compétence, comme dans le cas de Voyageur et de Greyhound.
Cependant, la Ville d’Ottawa peut réglementer l’emplacement des aires
d’attente.
Une menace
pour la santé : Les résidents, les enfants d’âge
préscolaire, le public du théâtre et les commerçants sont directement exposés à
des niveaux d’émissions toxiques dangereusement élevés émanant des moteurs
diesel qui tournent presque constamment au ralenti, alors que de nombreux
autobus font la file à l’extérieur de leurs maisons et lieux d’affaires pendant
des périodes prolongées, les jours ouvrables. En raison de la proximité des
autobus, les émissions ne peuvent pas se dissiper avant d’être absorbées et
respirées par les gens le long de la rue.
En 2001, dans un rapport préparé par Daley
Ferraro Associates pour Delcan Corporation sur les conditions environnementales
existantes, les valeurs maximales de certaines émissions excédaient déjà les
limites acceptables. Le rapport énonçait que, « Les concentrations
maximales sont plus élevées aux intersections de signalisation, notamment à
l’intersection de l’avenue King Edward et de la rue Rideau… et de King Edward
et Murray… en partie en raison des émissions provenant des moteurs tournant au
ralenti et des files d’attente de circulation. Les pires conditions se
produiront pendant les périodes de pointe quand les émissions des véhicules
sont emprisonnées par le mauvais temps et le dynamisme inversé dans
l’atmosphère ».
Les valeurs obtenues pour cette enquête étaient
des estimations. Cette année, en 2007, les niveaux réels de pollution font
l’objet d’une étude sur l’avenue King Edward grâce à des moniteurs d’émissions
mobiles et des données de satellite, dans le cadre du projet de cartographie de
l’air de la capitale nationale, une entreprise fédérale-provinciale-municipale
qui rendra compte en 2008. On prévoit que ses constatations feront état de
polluants excédant de beaucoup les limites acceptables.
Les dangers pour la santé humaine
des émissions des véhicules, et des émissions diesel en particulier, sont bien
connus. Les scientifiques canadiens ont constaté récemment une « hausse
surprenante » dans les taux de décès liés au fait d’habiter à
50 mètres d’une route principale, dans une étude qui n’incluait même pas
de statistiques approfondies sur le ralenti. On affirme que la pollution
atmosphérique cause entre 290 et 340 décès prématurés chaque année dans la
Ville d’Ottawa. Les coûts et fardeaux concomitants pour les systèmes de soins
de santé sont élevés et pourraient être atténués en empêchant la marche au
ralenti des moteurs diesel à une distance de 100 m des collectivités
densément peuplées.
L’enjeu de la sécurité : Les autobus garés en files
indiennes constituent un risque pour la sécurité des piétons pour ce qui est de
la visibilité et pour les automobilistes qui doivent effectuer un virage. Les
autobus se garent dans la voie en direction sud durant les heures de plus grand
débit de circulation, ce qui a comme effet d’obstruer le champ de vision des
conducteurs de véhicules qui tentent d’effectuer un virage à proximité de la
voie d’arrêt des autobus. Cette situation pose particulièrement problème aux
parents qui viennent chercher leurs enfants au service de garde Andrew Fleck
sur la rue George. Les autobus garés empêchent aussi les véhicules circulant
vers le sud d’utiliser cette troisième voie.
Au fil des ans, de nombreuses collisions se
sont produites sur l’avenue King Edward, impliquant des piétons et des
véhicules et occasionnant des blessures et des décès. La circulation est
intense la plupart du temps, elle se déplace rapidement, atteignant un sommet à
l’heure de pointe, et elle est particulièrement restreinte durant les travaux
de construction, lesquels se poursuivront pendant encore au moins deux ans.
Tout risque supplémentaire, comme des autobus en file le long d’une voie, rend
la situation encore plus dangereuse.
Aperçu historique : D’hier à aujourd’hui
Les autobus de la STO utilisent l’avenue King
Edward comme voie d’arrêt depuis des décennies, au moins depuis la construction
du pont Macdonald-Cartier dans les années 60. Les résidents signent des
pétitions pour l’abolition de ces voies d’arrêt depuis presque aussi longtemps.
1991 :
En février 1991, en raison des plaintes et des observations des citoyens,
le Comité régional des transports de l’époque a approuvé un plan pour limiter
le nombre d’autobus de transport en commun de l’Outaouais (STO) pouvant tourner
au ralenti sur King Edward, limitant le nombre d’autobus à un maximum de 10.
Dans un rapport publié dans l’Ottawa Citizen du
14 février 1991, on pouvait lire « Les membres du groupe d’étude
de King Edward… ont informé le comité mercredi que le secteur… était envahi
chaque jour par le bruit et la pollution de parfois 25 autobus à la fois,
tournant au ralenti le long de la rue pendant l’heure de pointe de
l’après-midi ». Le rapport mentionnait qu’on avait aussi demandé au
personnel de la Région de trouver des façons d’abolir complètement
l’utilisation de King Edward à cet effet. De toute évidence, cette tentative a
échoué.
Un rapport antérieur (du 25 janvier 1991), qui mentionnait
que les résidents en avait assez des files d’autobus qui congestionnaient King
Edward, citait le gestionnaire des opérations de la STO du temps, compatissant
avec les plaignants et disposé à apporter certaines améliorations, en veillant
à ce que les conducteurs ne partent pas trop tôt du garage et en déplaçant
certains autobus du côté québécois : « De plus, on demandera aux
conducteurs d’éteindre leur moteur quand ils sont à l’arrêt par temps
chaud ». Le gestionnaire de la STO affirmait qu’il était impossible de
retirer tous les autobus parce qu’il fallait qu’ils attendent à proximité du
départ de leur parcours et parce que la Société n’avait pas les moyens de
construire un nouveau garage. Dans le cas des conducteurs qui ne suivent pas
les directives et laissent tourner leur moteur au ralenti, le gestionnaire des
agents surveillants du stationnement de la Ville d’Ottawa affirmait qu’il était
difficile de leur donner des contraventions, et on citait un représentant de la
STO qui disait que les conducteurs n’apprécieraient pas recevoir des
contraventions.
2007 : Plus
de 16 ans plus tard, en juin 2007, se tenait une réunion de
résidents, de représentants de la STO, du personnel de la Ville d’Ottawa (OC
Transpo, Projet de construction de l’avenue King Edward) et du conseiller
Georges Bédard, qui avait convoqué la réunion et qui la présidait. Cette
réunion a donné les résultats suivants :
1)
La
STO retirera sept autobus pour les transférer sur les rues de Gatineau.
2)
Le
ministère des transports du Québec considère présentement un rapport d’étude
qui recommande la construction d’une station d’autobus du côté gatinois du pont
Macdonald-Cartier, qui devra être financé par Québec. La solution serait
recevable à plus long terme.
3)
La
construction d’emplacements d’attente pour 14 autobus en stationnement
sous la nouvelle portion du pont. Cette solution pourrait être temporaire (c.‑à‑d.,
jusqu’à ce que la STO termine la construction de son aire d’attente du côté
gatinois) ou permanente, puisqu’elle réduirait considérablement les
répercussions néfastes de la situation présente.
Si on met de côté la solution à plus
long terme de construire une station d’autobus, en raison de 1) l’urgence
de prendre des mesures et 2) du fait que la prise de décisions ne relève
pas de la Ville, on doit se concentrer sur une solution à court terme.
Il semble que l’aire déterminée pour
le déplacement temporaire de certains autobus (solution no 3)
nécessaire dans le cadre du projet de construction, pourrait devenir un
emplacement permanent pour les 14 autobus qui ne peuvent stationner à
Gatineau.
Comme il a été mentionné
précédemment, cet emplacement correspond au passage inférieur vers la nouvelle
voie d’accès au pont. Les autobus en attente à cet endroit seraient hors de vue
des résidents d’Ottawa, ne seraient pas visibles des fenêtres de la direction
générale des Affaires étrangères sur la promenade Sussex et seraient bien
placés pour s’engager dans leurs parcours. Les itinéraires passeraient toujours
par l’avenue King Edward mais comme la voie en bordure serait dégagée, les
véhicules pourraient circuler de façon régulière et les émissions seraient
réduites davantage, puisque les véhicules en déplacement produisent moins de
pollution que les véhicules à l’arrêt qui tournent au ralenti.
Les considérations environnementales : Le déplacement des autobus
dans un secteur moins densément peuplé permettrait aux émissions de se dissiper
et causerait moins de problèmes pour la santé.
Les considérations relatives à la
circulation :
Le débit de la circulation ne serait pas gêné par l’attente et serait amélioré
davantage par la désignation d’une voie en bordure réservée aux autobus et aux
taxis, où il serait interdit de stationner, et interdit de s’arrêter pendant
l’heure de pointe.
Les considérations financières : Les coûts font partie du projet de
développement de l’avenue King Edward.
Le soutien des intervenants : Les citoyens de la
Basse-ville et de Côte-de-Sable, la zone d’amélioration commerciale Rideau, les
établissements d’enseignement, récréatifs et culturels. Amélioration de
l’impression de la rue auprès des visiteurs de la capitale nationale. Projet de
construction de l’avenue King Edward.
CONSULTATION
On a consulté
la collectivité au sujet du contenu du présent rapport et ses membres ont donné
leurs suggestions en conséquence.
Service
de l’urbanisme, du transport en commun et de l’environnement / Direction des
services de transport en commun
Les services de transport en commun de la STO qui
couvrent le centre-ville d’Ottawa jusqu’à Gatineau forment, avec les services
d’OC Transpo, partie intégrante du réseau de transport en commun métropolitain.
Les services de la STO appuient le taux d’emploi élevé et la forte économie du
centre-ville d’Ottawa et, à cet égard, sont aussi importants que les services
d’OC Transpo qui desservent le centre-ville d’Ottawa. La Ville d’Ottawa détient
un rôle important pour ce qui est de soutenir et de fournir des installations
de transport en commun de tous les secteurs de la région métropolitaine
d’Ottawa-Gatineau.
Le personnel appuie la première recommandation. L’aire
de transit des autobus qui a été construite le long de la section de l’avenue
King Edward, là où elle passe sous la voie d’accès au pont Macdonald-Cartier,
est un endroit approprié pour permettre aux autobus de s’arrêter et d’attendre
l’heure de départ sur la rue Rideau prévue par l’horaire, en autant que des
mesures de priorité au transport en commun peuvent être établies entre l’aire
de transit et la rue Rideau.
Le personnel n’appuie pas la deuxième recommandation
pour les deux raisons suivantes :
Premièrement, n’on a relevé aucune autre méthode
définitive faisable et pratique pour les autobus de la STO qui arrivent au
centre-ville d’Ottawa par le pont Portage, leur permettant de faire demi-tour
pour retourner par le pont Portage. Plusieurs méthodes font l’objet de
discussions entre les membres du personnel de la STO, de la DSC et des services
de transport en commun, comme le fait de faire faire demi-tour aux autobus à un
autre endroit ou dans une boucle sur rue plus longue. Le personnel de la STO et
des services de transport en commun a aussi discuté de la possibilité de
restructurer certains des services de la STO à Ottawa, afin qu’ils passent par
le centre-ville, comme certains services d’OC Transpo, plutôt que d’entrer et
de faire demi-tour pour retourner par le parcours qu’ils ont suivi pour arriver
au centre-ville. Cette dernière possibilité ne règle pas la question de tous
les déplacements qui aboutissent maintenant sur King Edward/George/York, mais
elle pourrait réduire le nombre d’autobus qui font demi-tour, à cet endroit ou
à un autre endroit.
Deuxièmement, même si l’on trouvait un endroit pour
que les autobus puissent faire demi-tour et attendre, la recommandation aurait
l’effet d’augmenter les coûts de fonctionnement du transport en commun sans en
améliorer le service pour les utilisateurs. L’avantage de la recommandation
serait de réduire l’exploitation du transport en commun dans les secteurs
résidentiels et commerciaux. Si la STO devait prendre ces coûts en charge dans
son budget, alors la Société serait en mesure d’apporter moins d’amélioration
de la capacité dans l’ensemble de son réseau dans les années à venir, ce qui
réduirait l’amélioration du service et réprimerait le taux d’achalandage du
transport en commun, entraînant l’utilisation d’un plus grand nombre de
voitures dans toute la ville de Gatineau et sur les ponts en direction
d’Ottawa.
Le personnel de la Ville continuera à travailler avec
le personnel de la STO pour trouver des solutions visant à réduire à court
terme les niveaux d’incursion dans le secteur King Edward/George/York. On
recommande que la considération de la question d’une interdiction absolue des
points de contrôle d’autobus dans le secteur King Edward/George/York soit
reportée jusqu’à ce que soit effectué un certain nombre d’études présentement
en cours et jusqu’aux décisions du Conseil en résultant.
Services
et travaux publics / Direction de la circulation et du stationnement
Le personnel appuie la première recommandation,
et elle a été partiellement mise en œuvre puisque la STO
utilise actuellement les points de contrôle situés sur le boulevard des Allumettières au centre de Gatineau, ainsi que les nouvelles aires d’attente
récemment construites à l’extrémité nord de l’avenue King
Edward près du pont MacDonald-Cartier.
Dans le cadre du plan de gestion temporaire de la circulation pour le projet de
remise en valeur de l’avenue King Edward, le
nombre d’autobus qui utilisent les points de contrôle du côté ouest de l’avenue
King Edward, entre les rues Clarence et George, a
été réduit quand les nouveaux emplacements sont devenus accessibles à la fin de
2007. Alors que progressent les activités de
construction plus au sud, on abolira la zone des points de contrôle restante du
côté ouest de l’avenue King Edward. Ces
nouveaux points de contrôle et la nouvelle voie d’arrêt accueilleront les
autobus de la STO qui débutent leur parcours à
Ottawa durant la période de pointe en
après-midi. Pour que cette aire de transit fonctionne efficacement sans réduire
la ponctualité des autobus de la STO qui partent du centre-ville d’Ottawa, il
doit y avoir des mesures de priorité au transport en commun (y compris une voie
réservée aux autobus en direction sud, avec une voie pour virage à droite au
besoin) le long de l’avenue King Edward durant l’après-midi du lundi au
vendredi, quand les étapes du projet de construction de l’avenue King Edward
seront achevées.
Le personnel ne peut appuyer la deuxième
recommandation en ce moment, puisqu’un certain nombre d’aspects fonctionnels
doivent être réglés. La recommandation précise que les points de contrôle sur
les rues George et York
ne seraient plus accessibles, mais elle ne précise aucunement un autre
parcours ou un autre endroit où ces autobus pourraient se rendre pour arriver à
une autre aire comme la voie d’arrêt nouvellement ouverte à l’extrémité nord de
l’avenue King Edward. Certains des autobus qui
utilisent ces points de contrôle arrivent d’Ottawa en service provenant de
l’ouest (par le pont Portage, la rue Wellington et la rue Rideau)
à toute heure de la journée (et non seulement pendant la période de
pointe de l’après-midi) et ils doivent faire demi-tour quelque part à proximité
du centre Rideau avant de rentrer à Gatineau par la rue Rideau,
la rue Wellington et le pont Portage. Le personnel de la Ville, en consultation avec le personnel de la STO, analyse actuellement des itinéraires de
rechange permettant aux autobus de la
STO d’accéder au terminus de King Edward, y compris l’avenue King Edward et
plusieurs corridors dans le secteur du Marché By. Les points de contrôle sur
les rues George et York
pourraient potentiellement être abolis si l’on prenait d’autres dispositions.
Cette modification pourrait nécessiter le détournement des autobus de la STO vers d’autres rues dans le secteur du Marché By, des modifications fonctionnelles ou à
l’infrastructure pour atténuer les répercussions de la congestion de la
circulation sur l’exploitation du transport en commun dans ce secteur, et/ou la
construction d’une aire de demi-tour pour autobus près de l’intersection de
l’avenue King Edward et de la rue Union (qui nécessitera probablement une évaluation
environnementale de classe A+).
Si le conseil le demande, le personnel produira
un rapport pour examen à l’intention du Comité des transports, lequel portera sur les étapes suivies pour
s’adapter aux besoins de la STO, et on tentera d’obtenir des directives du
Conseil sur des solutions de rechange et toute autre modification importante,
dont la mise en œuvre devra être effectuée avant la fin de la saison de la
construction de 2009.
L’abolition des points de contrôle sur les rues
George et York sans
autres dispositions pour maintenir le service de la STO
pourrait entraîner l’utilisation d’autres espaces le long des trottoirs
à proximité de l’arrêt de départ au centre Rideau et
augmenter la congestion de la circulation. Les emplacements actuels des points
de contrôle de la STO, utilisés pendant la
journée sur les rues George et York, minimisent le besoin des autobus de la STO de circuler sur d’autres rues dans le secteur,
et l’exigence suggérée de libérer ces points de contrôle pourrait avoir une
incidence plus importante sur la collectivité avoisinante.
RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES
Sous réserve de l’approbation des
recommandations par le Conseil :
La Direction de la circulation et du
stationnement précise, en ce qui a trait à la première recommandation, qu’il
n’y a pas d’autres répercussions financières puisque les mesures de priorité au
transport en commun en Ontario ont déjà été incorporées au plan global de
remise en valeur de King Edward.
La Direction de la circulation et du
stationnement conseille, en ce qui a trait à la deuxième recommandation, de
présenter sur demande un rapport détaillant les solutions de rechange et les
modifications nécessaires à l’intention du Comité des transports, pour examen,
et de les mettre en œuvre avant la fin de la saison de construction de 2009.
Les solutions de rechange et les modifications nécessaires qui peuvent être
proposées dans le rapport feraient l’objet d’un examen du Conseil à présenter
dans le cadre des délibérations provisoires sur les budgets d’exploitation et
d’investissement de 2009 pour obtenir l’approbation du Conseil.
DISPOSITION
Le
personnel prendra des mesures pertinentes selon les directives du Comité et du
Conseil.
DOCUMENT 1
Gatineau, le 19 août 2008
Madame Nancy Schepers
Directrice municipale adjointe
Urbanisme, Transport en commun et environnement
Ville d’Ottawa
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)
K1P 1J1
Objet : Terminus King Edward
Madame,
La présente lettre a pour but de faire le point sur
le dossier du terminus
King Edward.
La Société de transport de l’Outaouais
effectue quotidiennement plus de 62 000 déplacements dont 17 400 sont à
destination ou en provenance d’Ottawa. Ce service de transport en commun
contribue à maintenir le haut niveau d’emploi et une forte économie pour le
centre-ville d’Ottawa. Le transport de ces travailleurs par autobus plutôt que
par automobile permet de réduire considérablement l’engorgement du centre-ville
et le nombre d’espaces de stationnement requis sur les lieux de travail. De
manière générale, le transport en commun permet de réaliser des gains au niveau
des coûts de déplacements, des polluants et des gaz à effet de serre. Les
automobilistes réalisent eux aussi des gains importants de temps puisque le
réseau routier est soulagé par le transport collectif.
Les départs des autobus en partance d’Ottawa se font
en quasi-totalité à partir du terminus King Edward qui constitue donc un
emplacement stratégique pour les opérations de la STO. La proximité du terminus
King Edward, par rapport d’une part, au pont Macdonald-Cartier et d’autre part,
de la rue Rideau sur laquelle circule la majorité des lignes d’autobus de la
STO, permet un accès direct et rapide au point de départ des autobus et
favorise l’efficacité et la ponctualité du service. Avant le départ, les
véhicules attendent aux aires prévues à cette fin sur les rues King Edward,
York et George ainsi qu’à celle de la rue Union aménagée au cours de la
dernière année.
…2
2
Les travaux majeurs de réaménagement de l’avenue King
Edward au cours des dernières années affectent le fonctionnement du terminus et
des aires d’attente.
À cet effet, des comités de travail conjoint STO et
Ville d’Ottawa ont été mis en place afin d’identifier les alternatives
opérationnelles.
Plusieurs gestes ont été posés conjointement au cours
de la dernière année, dont :
-
la
construction d’une aire d’attente de 14 espaces, plus 8 en double ligne au nord
de King Edward – terminus Union. (Ville d’Ottawa);
-
la voie
réservée rue Sussex (Ville d’Ottawa);
-
l’ajout de 3
espaces de stationnement sur rue – boul. des Allumettières (STO);
-
l’ajout de 4
espaces de stationnement sur rue – rue Laurier (STO);
-
l’utilisation
de la voie réservée en contre-pointe sur le boul. Fournier pour 15 espaces de
stationnement (STO);
-
la
relocalisation de point de départ au Château Laurier – 46 voyages (attente du
côté de la rive québécoise - STO);
-
la réduction
du nombre de voyages en partance d’Ottawa et déplacement progressif des départs
vers le terminus Union :
o
nombre de
départ jour/semaine sur les rues King Edward, York et George : 2006 = 572,
2008 = 34.
À compter du 1er
septembre 2008 :
-
le
déplacement de l’ensemble des voyages le samedi (171) et le dimanche (124) au
terminus Union (STO);
-
le
déplacement de la presque totalité des voyages de la semaine vers le terminus
Union pour un total de 439 voyages (STO).
…3
3
À venir :
-
l’installation
de systèmes de transport intelligent pour la gestion des mouvements d’autobus –
printemps 2010 (STO);
-
l’aménagement
de 15 espaces de stationnement sous le pont des Draveurs – rue St-Louis –
printemps 2010 (STO).
Des investissements totaux de près de 3 M$
sont requis pour compléter ces travaux. La STO est en attente d’une réponse du
ministère des Transports du Québec.
Concernant l’ensemble de la démarche, la
STO est en attente d’une réponse des représentants de la Ville d’Ottawa sur les
points suivants ce qui permettrait de libérer les aires d’attente des rues
York, George et King Edward :
-
rendre
permanente l’aire d’attente de la rue Union;
-
aménager des
installations sanitaires pour les chauffeurs au terminus Union;
-
prévoir une
entente pour le déneigement du site Union;
-
établir une
voie réservée sur l’avenue King Edward en direction sud jusqu'à la rue Rideau,
accessible à la sortie de l’aire d’attente Union;
-
rendre
permanente la voie réservée de la rue Boteler jusqu’à la rue Sussex;
-
instaurer
une mesure prioritaire pour permettre aux autobus de tourner à droite sur King
Edward à partir de la rue Sussex;
-
permettre
l’accès à l’aire d’attente Union à partir de l’avenue King Edward en direction
nord.
…4
4
Plusieurs interventions concrètes ont été
menées individuellement ou conjointement par la STO et la Ville d’Ottawa depuis
les deux dernières années afin de résoudre les problèmes de fonctionnement et
de nuisance liés à l’exploitation du terminus King Edward. D’autres
interventions restent à venir d’ici 2010 afin de desservir ce secteur
adéquatement. Le plan d’action nécessite l’engagement de tous les partenaires
impliqués dans le dossier.
Afin de concrétiser ce plan d’action,
d’assurer un suivi permettant d’évaluer périodiquement l’évolution des
activités et d’apporter les ajustements requis, la STO souhaite poursuivre le
travail du comité opérationnel Ville d’Ottawa-STO-OC Transpo. L’ensemble des
interventions réalisées et à venir ainsi que l’engagement des différents
partenaires devraient résoudre la problématique du terminus King Edward et
assurer un service efficace pour la clientèle de la STO.
Nous demeurons à votre disposition pour
vous fournir tout autre renseignement utile et vous prions d’agréer, Madame,
nos salutations distinguées.
Le directeur général,
Michel Brissette, CGA
c. c. M. Michael Murr, gestionnaire, Initiatives stratégiques et planification opérationnelle –
Ville d’Ottawa
M. Alain Mercier, directeur, OC
Transpo
M. Salah Barj, directeur de la
planification et du développement – STO
M. Robert Lapointe, adjoint au
directeur des opérations - STO