Rapport au/Report to:

 

Comité des services communautaires et de protection

Community and Protective Services Committee

 

et au Conseil/and Council

 

le 3 decembre 2009 / December 3, 2009

 

Soumis par / Submitted by: 

Steve Kanellakos, Directeur municipal adjoint / Deputy City Manager

Services communautaires et de protection /Community and Protective Services

 

Personnes ressource/Contact Persons:

Janice Burelle, directrice générale par intérim, Services sociaux et communautaires/

Acting General Manager, Community and Social Services Department/

(613) 580-2424 x/poste 43081, janice.burelle@ottawa.ca

 

 

 

à l'échelle de la Ville/City Wide

No de réf./Ref No : ACS2009-COS-CAS-0019

 

OBJET :

OBSERVATIONS DE LA VILLE D’OTTAWA PRÉSENTÉES À LA PROVINCE D’ONTARIO CONCERNANT LA STRATÉGIE ONTARIENNE À LONG TERME DE LOGEMENT ABORDABLE

 

 

SUBJECT:

City of ottawa submission to the province of ontario re: provincial long-term affordable housing strategy

 

RECOMMANDATIONS DU RAPPORT

 

Que le Comité des services communautaires et de protection recommande l’approbation par le Conseil de l’envoi du rapport ci-joint au ministre des Affaires municipales et du Logement, à titre d’observations de la Ville dans le cadre de la consultation du gouvernement de l’Ontario visant à créer une stratégie à long terme de logement abordable.

 

 

REPORT RECOMMENDATION

 

That the Community and Protective Services Committee recommends that Council approve that the attached report be sent to the Minister of Municipal Affairs and Housing as the City’s submission to Ontario’s Consultation to create a Long-Term Affordable Housing Strategy.


SOMMAIRE

 

Entre les mois de juin et de décembre 2009, la Province d’Ontario mène une consultation ayant pour objet d’éclairer la création d’une stratégie à long terme de logement abordable. Les membres du personnel de la Ville ont participé à des consultations locales au moyen de la Stratégie du logement de la Ville, qui a servi de document de référence pour les messages clés qui sont diffusés à l’occasion de ces consultations. L’annexe au présent rapport fait état des observations de la Ville présentées par écrit au ministre des Affaires municipales et du Logement.

 

CONTEXTE

 

En juin dernier, le ministre des Affaires municipales et du Logement a lancé une consultation ayant pour objet d’éclairer la création d’une stratégie à long terme de logement abordable pour l’Ontario.

 

Dans son document de Consultation, le ministre des Affaires municipales et du Logement déclare que la nouvelle stratégie à long terme (10 ans) de logement a pour but d’aider les familles et les particuliers de l’Ontario à trouver et à conserver un logement abordable. Dans le document de Consultation, on pose cinq questions et on propose une vision, des principes et des objectifs à titre de fondement qui permettra, en dernier ressort, de circonscrire la stratégie.

 

Entre les mois de juin et de septembre 2009, le gouvernement de l’Ontario a tenu une série de séances de consultation à l’échelle provinciale. Les membres du personnel des  Services sociaux et communautaires et du Service de l’urbanisme et de la gestion de la croissance de la Ville ont participé aux trois consultations qui ont eu lieu à Ottawa et qui étaient accueillies par les ministres Watson et Meilleur ainsi que par les députés provinciaux Yasir Nadqvi et Phil McNeely. De plus, les Ontariennes et les Ontariens ont la possibilité de présenter des commentaires par écrit jusqu’au 31 décembre 2009.

 

Afin d’offrir des renseignements pertinents en vue des messages clés du personnel exprimés lors des séances de consultation, la Ville a rédigé un document en puisant principalement à la Stratégie du logement de la Ville (SLV). Ce document a été communiqué au maire et aux conseillers au cours du mois de juillet, afin de leur donner l’occasion de collaborer à l’élaboration des messages clés.

 

DISCUSSION

 

Il est généralement reconnu qu’un logement abordable et sécuritaire constitue un facteur social déterminant de la santé. Advenant le cas où le gouvernement provincial adopterait et financerait suffisamment une stratégie à long terme de logement abordable qui refléterait la vision, les principes et les objectifs formulés dans son document de Consultation, le bien‑être social, économique et physique des collectivités et des résidents de l’Ontario s’en trouverait favorisé. En exprimant les présentes observations, la Ville d’Ottawa apporte une importante contribution à cette politique publique de première nécessité.

 

Les observations ci‑jointes mettent principalement à profit la vision à long terme, les principes, les valeurs et les orientations formulés dans la SLV, à une exception près qui est indiquée dans le rapport.

 

RÉPERCUSSIONS RURALES

Il n’y a aucune répercussion rurale particulière.

 

CONSULTATION

 

Le présent rapport a été élaboré à la suite des consultations internes menées auprès du personnel de la Ville, avec les commentaires du Comité consultatif sur la pauvreté et du Comité consultatif sur la santé et les services sociaux.

 

INCIDENCES JURIDIQUES/CONCERNANT LA GESTION DES RISQUES

 

Le présent rapport n’a aucune incidence d’ordre juridique ou concernant la gestion des risques.

 

RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES

 

Il n’y a aucune répercussion financière.

 

DOCUMENTATION À L'APPUI

 

Annexe 1 – Messages clés en réponse aux questions de la consultation.

 

 


ANNEXE 1
 

 


 

 

 

Ville d’Ottawa

 

 

Observations présentées au

 

ministre des Affaires municipales et du Logement

                                      

en réponse à la

 

consultation sur la stratégie ontarienne à long terme de logement abordable

 

 

Décembre 2009

 

 

 

 


 A.    Introduction

 

La Ville d’Ottawa apprécie l’occasion qui lui est offerte de participer à la consultation sur la stratégie ontarienne à long terme de logement abordable. Les messages clés et les observations dont fait état le présent document mettent à profit la Stratégie du logement de la Ville (SLV) que le Conseil a approuvée en novembre 2007.

 

Le cadre prévu dans le document de consultation de la Province offre beaucoup de possibilités pour créer une stratégie à long terme de logement abordable qui répondra aux besoins à la fois de la Province d’Ontario et de la Ville d’Ottawa.

 

La Ville reconnaît et approuve le rôle croissant de la Province à l’égard des questions liées au logement ainsi que l’intérêt accru qu’elle y porte. Bien que le rôle de la Ville soit important lorsqu’il s’agit d’offrir des logements abordables, il est reconnu sans réserves que les trois ordres de gouvernement doivent s’engager sous tous les rapports à planifier et à collaborer de manière durable, afin de s’attaquer à la question du logement, de répondre aux besoins de soutien de tous les citoyens qui en découlent et d’atteindre l’objectif de la Ville consistant à créer 500 unités de logement abordable par année. Le gouvernement fédéral doit aussi jouer un rôle de chef de file, en créant une stratégie nationale de logement qui permettra d’établir un cadre de financement durable ainsi qu’un cadre stratégique intégré déterminant, qui sera suffisamment adapté et souple pour répondre aux besoins locaux.

 

La Ville d’Ottawa encourage la Province à adopter une approche systémique du logement qui :

·         englobe une vision à long terme;

·         prévoit un plan intégré, holistique et complet;

·         est adaptée et souple et qui mise sur les priorités et les besoins de la collectivité locale;

·         favorise les partenariats et le perfectionnement des capacités de la collectivité;

·         est respectueuse du rôle et de la responsabilité à l’égard du public qui font intrinsèquement partie de l’administration municipale;

·         est fondée sur un mode de financement durable tenant compte de l’écart entre les capacités génératrices de recettes du gouvernement provincial et de l’administration municipale.

 

Les observations et les messages clés dont fait état le présent document reposent sur cette perspective générale. Selon la présentation adoptée dans le reste du document, chaque section débute par la question ou la proposition du document de Consultation du gouvernement provincial, qui est suivie des observations tirées en grande partie du point de vue de la Ville d’Ottawa approuvé par le Conseil, tel qu’il est formulé dans la SLV.

 


B.     Questions de la consultation

 

1.      Quels rôles spécifiques devraient jouer les divers partenaires dans le secteur du logement en ce qui concerne l’offre de logements abordables?

Partenaires dans le secteur du logement

Rôle de chaque partenaire

 

 

Administration municipale

·    Créer, mettre en œuvre et surveiller une stratégie locale à long terme de logement qui tient compte des priorités et des besoins de la collectivité locale, qui mise sur les capacités communautaires et qui s’intègre au plan local des services à la personne.

·    Collaborer de façon à s’assurer que les politiques gouvernementales provinciales et fédérales soutiennent le plan local.

·    Influencer les autres ordres de gouvernement et collaborer avec eux.

·    Adopter une politique de « priorité au logement » pour les terres en surplus de la municipalité, s’ils sont situés de manière appropriée.

·    Créer et mettre en œuvre des lignes directrices aux fins d’une planification englobante.

·    Offrir et administrer des programmes dans le cadre d’une approche axée sur la gestion de portefeuille, selon des résultats escomptés et des niveaux de service déterminés.

·    Collaborer avec les autres ordres de gouvernement afin de sensibiliser le public à l’importance d’intégrer toutes les formes de logement abordable aux collectivités existantes lorsqu’il se présente des possibilités, et de prévenir la réaction défavorable des associations communautaires et des propriétaires fonciers lorsqu’ils apprennent qu’un nouveau développement parrainé par le gouvernement est réalisé dans leur « cour ».

 

 

 

Gouvernement provincial

·    Créer et mettre en œuvre une stratégie provinciale durable à long terme de logement, fondée sur un cadre stratégique provincial intégré et déterminant, à l’appui de la planification locale et de la prestation des services.

·    Collaborer avec les partenaires municipaux et fédéraux en vue de créer un modèle de financement durable qui répondra à toute la gamme des besoins en matière de logement qui sont cernés dans les plans locaux.

·    Assumer la responsabilité de la part de redistribution du revenu liée aux logements abordables existants ou nouveaux.

·    Adopter une politique de « priorité au logement » pour les terres en surplus du gouvernement provincial, s’ils sont situés de manière appropriée, notamment les terrains des écoles qui sont vendus aux fins de lotissement.

·    Assurer l’accès au financement à faible taux d’intérêt.

·    Fournir aux municipalités le cadre législatif permettant d’exiger des logements abordables dans le cadre de l’aménagement ou du réaménagement.

·    Collaborer avec les autres ordres de gouvernement afin de sensibiliser le public à l’importance d’intégrer toutes les formes de logement abordable aux collectivités existantes lorsqu’il se présente des possibilités, et de prévenir la réaction défavorable des associations communautaires et des propriétaires fonciers lorsqu’ils apprennent qu’un nouveau développement parrainé par le gouvernement est réalisé dans leur « cour ».

·    Apporter les changements législatifs nécessaires afin de s’assurer que les logements sociaux existants demeurent un bienfait d’intérêt public même après l’expiration des accords et des prêts hypothécaires.

 

 

 

Gouvernement fédéral

·    Créer et mettre en œuvre une stratégie nationale de logement; établir un cadre stratégique intégré et déterminent du point de vue national, qui sera suffisamment adapté et souple pour répondre aux besoins locaux.

·    Harmoniser l’infrastructure et les politiques d’aménagement communautaire à l’appui des objectifs de logement communautaire (p. ex. rattacher le financement de la voierie ou du transport en commun aux plans de viabilité communautaire qui traitent de l’abordabilité du logement).

·    Assurer l’accès au financement à faible taux d’intérêt. 

·    Adopter une politique de « priorité au logement » pour les terres en surplus du gouvernement fédéral, s’ils sont situés de manière appropriée.

·    Dans le cadre d’une collaboration avec les partenaires provinciaux et municipaux, financer de façon permanente et récurrente les initiatives de logement qui visent les besoins des personnes à revenu faible et modéré aux fins de la construction, des réparations, des rénovations, du Programme d’aide à la remise en état des logements, du soutien au logement, etc., ainsi que les services qui préviennent l’itinérance et y mettent fin.

·    Collaborer avec les autres ordres de gouvernement afin de sensibiliser le public à l’importance d’intégrer toutes les formes de logement abordable aux collectivités existantes lorsqu’il se présente des possibilités, et de prévenir la réaction défavorable des associations communautaires et des propriétaires fonciers lorsqu’ils apprennent qu’un nouveau développement parrainé par le gouvernement est réalisé dans leur « cour ».

 

 

Fournisseurs de logements sans but lucratif et de coopératives de logement

·    Collaborer avec le gouvernement et les principaux intervenants.

·    Cerner les priorités et les besoins des collectivités et des locataires en vue de les faire valoir auprès de tous les ordres de gouvernement.

·    Collaborer avec les organismes locaux comme les organismes de services de soutien afin de déterminer les points d’accès au logement et au soutien ainsi que la façon d’améliorer cet accès grâce à une meilleure coordination.

·    Offrir les programmes de logement nouveaux ou existants en fonction des résultats escomptés.

·    Proposer des moyens imaginatifs de créer des logements et des services répondant aux besoins des collectivités locales.

 

Promoteurs et locateurs du secteur privé

·    Collaborer avec le gouvernement et les principaux intervenants.

·    Participer à une résolution de problèmes créative, en vue de créer des logements abordables et des collectivités englobantes et viables.

·    Bâtir des logements abordables.

 

 

·    Entretenir et rénover les logements abordables existants du secteur privé, afin qu’ils restent en bon état et que le loyer demeure abordable.

 

 

Personnes ayant besoin d’un logement abordable

·    Participer à des consultations locales et à des initiatives de planification.

·    Faire connaître les priorités et les besoins en matière de logement aux fournisseurs de logements et à tous les ordres of gouvernement.

·    Proposer des solutions aux besoins déterminés.

 

 

2.      Quelles modifications y aurait-il lieu d’apporter à nos programmes de logement pour optimiser l’utilisation des ressources et améliorer l’accès au logement abordable? Il pourrait, par exemple, s’agir de modifier le Programme de logement abordable ou encore de simplifier les autres programmes de logement et de prévention de l’itinérance.

Logements abordables

 

·         Augmenter le financement des logements abordables de façon à répondre aux besoins en logements locatifs des personnes dont le revenu est égal à un percentile variant entre le 10e et le 30e, ainsi qu’aux besoins en matière d’accession à la propriété des personnes dont le revenu est égal au 40e percentile. Permettre le cumul de fonds provenant de différentes sources afin d’atteindre ces objectifs.

·         Prévoir une certaine souplesse lorsqu’il s’agit de déterminer les résultats escomptés dans le cadre des programmes afin que ces fonds puissent être utilisés pour répondre aux besoins déterminés en matière de logement et de soutien connexe à l’échelle locale, dans un contexte provincial plus général.

·         Réduire les coûts du logement dans le cadre du programme de logement abordable et hausser les montants indiqués aux derniers échelons du revenu.

·         L’une des façons de combler l’écart d’abordabilité consiste à augmenter les fonds disponibles pour les suppléments au logement et les allocations de logement et à s’assurer que les résidents conservent ces allocations lorsqu’ils déménagent.

·         S’assurer que des politiques de croissance judicieuses permettent de combler les écarts locaux, en répondant aux besoins en matière de logements tels que le besoin non satisfait d’avoir divers types de logements abordables.

·         Augmenter le financement du réaménagement des zones désaffectées qui englobe la création de nouvelles unités de logements abordables.

·         Des fonds supplémentaires sont nécessaires afin d’améliorer l’accessibilité aux parcs de logements existants à l’intention des personnes à mobilité réduite.


 

·         L’une des principales préoccupations au sein des municipalités depuis la dévolution du logement social est la dette non provisionnée qui se rattache aux réparations des immobilisations afin de maintenir le parc existant. Le gouvernement provincial doit prévoir un financement suffisant, afin de s’assurer que les collectivités conserveront cet actif de grande valeur en bon état dans l’avenir.

·         Le gouvernement fédéral doit s’assurer que son enveloppe budgétaire actuelle ne décroîtra pas. Dans le cadre de la structure de financement actuelle, l’enveloppe budgétaire fédérale a déjà commencé à fléchir à mesure que les prêts hypothécaires et les conventions de logement cessaient d’avoir effet. Ces fonds doivent demeurer dans le système lié au logement afin de servir à élaborer de nouveaux programmes de logement abordable.

 

Prestation des services de logement et de prévention de l’itinérance

 

·         Simplifier et intégrer les politiques concernant l’admissibilité au logement social et à d’autres programmes de services sociaux comme l’aide sociale, les prestations discrétionnaires, les soins de longue durée, les services de garde d’enfants (p. ex. la définition du revenu, des exemptions de gains, des déductions, des niveaux d’actif).

·         Doter activement, soutenir et promouvoir les pratiques d’échange d’information entre les fournisseurs de services – p. ex. entre les responsables des programmes d’aide sociale, de logement et de garde d’enfants.

·         Augmenter le financement des options de logement en milieu de soutien à l’intention des aînés vulnérables, d’autres personnes vulnérables et des personnes à risque qui ont besoin, pour parvenir à conserver un logement et à s’intégrer pleinement à la collectivité, d’avoir accès à divers services de soutien, comme les services d’aide à la santé mentale, de toxicomanie, de traitement des troubles concomitants et de counseling, le soutien pour la subsistance et l’aide à l’emploi.

·         Étendre le financement des centres d’accueil afin de faire écho aux solutions communautaires face à l’itinérance.

 

·         Augmenter les ressources allouées aux programmes qui accordent la « priorité au logement » à l’intention des sans‑abris et des personnes « à risque ». Améliorer la collaboration et l’intégration interministérielles en vue d’assurer le financement durable des services de santé, sociaux ou de counseling qui sont nécessaires pour aider les sans‑abris et les personnes « à risque » à trouver et à conserver un logement stable et convenable.

·         Positionner les refuges et les centres d’accueil dans le continuum du logement et créer un modèle de prestation des services fondé sur des normes modernes en matière de logement, de prestation des services et de vie privée.


 

Initiatives de prévention de l’expulsion

 

·         Hausser les niveaux d’actif associés à l’admissibilité à différents services sociaux, afin de s’assurer que les gens vivant dans la pauvreté ont un coussin de sécurité raisonnable dans une situation inhabituelle.

·         Le Programme provincial de banques d'aide au loyer est un outil important pour la prévention de l’expulsion, mais les modifications suivantes s’avèrent nécessaires afin qu’il soit plus efficace :

o        Les frais d’administration de 10 % qui sont facturés aux fournisseurs de services devraient être haussés à 15 % ou 20 %, afin de s’assurer qu’il y a suffisamment d’employés pour répondre aux requérants en temps opportun.

o        L’admissibilité devrait être plus accessible afin d’englober les locataires qui bénéficient actuellement d’un loyer proportionnel au revenu.

o        Les restrictions d’admissibilité doivent être suffisamment souples pour permettre une adaptation aux changements locaux, communautaires et économiques.

(À titre d’exemple, la grève des autobus à Ottawa a compromis la situation financière de beaucoup de gens. Même si la grève était locale, beaucoup d’employés ont été touchés et ont eu besoin de fonds octroyés dans le cadre du Programme de banques d'aide au loyer. Ils risquent de ne plus être admissibles en vertu de la nouvelle réglementation, par suite de l’établissement des plafonds de revenu qui ont pris effet le 1er octobre 2009.)

o        Le plafond du niveau de revenu du ménage doit prendre en compte (en vigueur au 1er octobre 2009) le nombre de personnes à charge vivant dans un ménage et être déterminé au cas par cas. Par exemple, le manque de services de garde d’enfants subventionnés ou les coûts accrus pour vieillir chez soi, entre autres choses, peuvent avoir de graves répercussions sur le revenu annuel disponible.

 

 

3.      Quelles modifications y aurait-il lieu d’apporter à la Loi de 2000 sur la réforme du logement social en vue d’améliorer la gestion du logement social et de réduire le fardeau réglementaire s’y rapportant?

 

·         Entreprendre des modifications législatives en vue de réduire le nombre de règles strictes lorsqu’il s’agit d’aborder des questions très complexes, ce qui permettrait au réseau de logements social de répondre aux considérations et aux besoins particuliers des ménages et des collectivités à titre individuel.

·         La Province devrait accorder plus de contrôle et plus de latitude aux gestionnaires de services au niveau local, afin qu’ils administrent les logements sociaux de façon efficace, au moyen d’une structure de responsabilité plus simple et comportant moins de formalités et d’exigences bureaucratiques.

·         Les fournisseurs de logements sociaux ont besoin de discrétion pour gérer leurs portefeuilles de logement de façon responsable, tout en étant soutenus par des mesures de responsabilisation pertinentes.


 

·         Les barèmes des services publics ainsi que les frais et les allocations de services doivent être mis à jour régulièrement, afin de correspondre à des coûts actuels réalistes.

·         Les calculs du loyer proportionnel au revenu et des subventions à l’intention des ménages qui bénéficient du programme Ontario au travail et du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées ne doivent pas se fonder sur les « barèmes de loyer » établis dans la Loi de 2000 sur la réforme du logement social. Pour les personnes qui touchent des prestations dans le cadre du programme Ontario au travail ou du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées, la fraction d’« allocation de loyer » de la prestation devrait servir de contribution du ménage au loyer et aux services publics. Cela permettrait de supprimer la subvention supplémentaire important que les gestionnaires de services municipaux regroupés (GMSR) et/ou les conseils d'administration des districts des services sociaux (CADSS) paient au nom de la Province d’Ontario, en plus de bonifier le montant du revenu lié à l’emploi que les locataires prélèveraient de leur revenu à plein temps. (Voir l’article de la Société des services de logement intitulé Snakes and Ladders: Ending Poverty Traps By Rebuilding Livelihoods in Social Housing, novembre 2007, en anglais seulement.)

 

 

4.      Avez-vous des idées originales pour ce qui est d’améliorer le réseau de logements actuel? Il pourrait, par exemple, s’agir de nouveaux outils de planification, d’options de financement novatrices ou encore de nouvelles technologies écologiques.

 

·         Édicter des lois provinciales afin d’enjoindre les municipalités à exiger l’inclusion de logements à prix abordable pour les ménages à faible revenu à l’aménagement des terrains, en échange d’agents de motivation d’ordre financier et réglementaire. (Cet énoncé n’est pas prévu dans la SLV.)

La Ville d’Ottawa pourrait, par exemple,
investir dans les pratiques de planification inclusive en offrant une compensation des coûts telle que l’allégement fiscal ou des frais, et en prévoyant une plus grande densité et des normes de lotissement de rechange, afin de s’assurer que l’aménagement de logements demeure alléchant pour le secteur privé, tout en augmentant l’offre de logements abordables.

Par « nouvelles normes d’aménagement », on pourrait entendre soit l’application générale de normes souples en matière d’aménagement et d’ingénierie pour le développement urbain, soit la modification des normes pour des usages particuliers, comme les logements abordables ou en milieu de soutien.

·         Simplifier et clarifier les mécanismes afin de s’assurer que les logements dont le loyer est inférieur au taux du marché restent abordables aussi longtemps qu’il le faut, tel que cela est prévu dans les plans de logement locaux.


 

·         Afin de promouvoir et de soutenir la planification et la prise de décisions à l’échelle locale, la Province devrait adopter une « approche de gestion axée sur le portefeuille » du logement, au lieu de travailler dans le cadre des paramètres de programme existants. Cela exigerait la modification des accords existants en matière d’administration des programmes, mais cela permettrait d’utiliser plus efficacement les ressources disponibles pour répondre aux besoins de chaque collectivité.

·         La Province devrait financer des projets pilotes et créer des prix couronnant les solutions novatrices en matière de logement, le réaménagement des zones désaffectées et/ou l’utilisation de technologies écologiques.

En outre, la Ville encourage les gouvernements fédéral et provincial à appuyer et à financer les initiatives de logement qui se classent au premier rang pour l’efficacité énergétique.

·         Faciliter le réaménagement et le refinancement des logements sociaux en modifiant les règlements qui limitent l’innovation et en misant sur l’utilisation des actifs du logement social pour promouvoir les investissements dans les réparations, les agrandissements et les améliorations énergétiques des immeubles.

·         Mettre sur pied un programme d’aide à la remise en état des logements analogue à l’ancien Programme de rénovation des logements de l'Ontario, afin de répondre pleinement aux besoins des propriétaires à faible revenu pour ce qui est des réparations et des modifications de leur maison.

·         Lancer un programme de subvention ou de prêt à faible taux d’intérêt, en vue d’encourager et de promouvoir la création d’unités d’habitation secondaires (connues aussi sous le nom de maisons‑jardins ou d’appartements accessoires) comme solution de remplacement des logements abordables et comme moyen de promouvoir la possibilité de vieillir chez soi.

·         Éliminer la taxe sur les transferts fonciers pour les aménagements de logements abordables.

·         Examiner des options visant à atténuer les répercussions sur les ménages à faible revenu des coûts croissants qui se rattachent à l’évaluation progressive des propriétés et des coûts des services publics.

·         Veiller à ce que les politiques de revenu et les programmes de soutien au revenu (p. ex. le salaire minimum, Ontario au travail, le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées, les suppléments au loyer et les allocations de logement) couvrent adéquatement le coût du logement et qu’ils soient bien coordonnés avec les programmes d’offre de logement tels que les programmes de logements en milieu de soutien et de logements locatifs en vertu du Programme de logement abordable Canada-Ontario.

 


 

5.      Qu’est-ce qui pourrait servir d’indicateur relatif au logement aux fins de la Stratégie ontarienne de réduction de la pauvreté? Dans ce contexte, que signifient pour vous les expressions « logement abordable », « logement convenable » ou encore « logement de qualité / en bon état »?

·         La Stratégie de réduction de la pauvreté de l’Ontario comprend de multiples volets. La Ville d’Ottawa appuie l’approche holistique de la Stratégie.

Du point de vue du logement, la Stratégie doit appuyer un réseau de logements efficace, prévoyant le financement suffisant des programmes d’immobilisations et des programmes de fonctionnement, ainsi qu’un meilleur soutien du revenu à l’intention des ménages à faible revenu.

Pour mesurer l’état d’avancement de la Stratégie de réduction de la pauvreté de l’Ontario, ces trois volets doivent faire l’objet d’un suivi.

·         La Ville demande à la Province d’indexer les augmentations du salaire minimum et le soutien du revenu dans le cadre du programme Ontario au travail et du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées, afin qu’ils reflètent les niveaux de vie actuels et le coût annuel des rajustements de subsistance. La Ville demande aussi d’ajouter un maximum pour le logement égal à la totalité du taux moyen de location du marché, d’après des statistiques annuelles recueillies par la SCHL, à titre de mécanisme supplémentaire pour aborder la question de l’abordabilité du logement.

·         Définition du terme abordable tirée du Plan officiel de la VilleUn logement abordable se définit comme un logement pour lequel un ménage ne paie pas plus de trente pour cent de son revenu. Cette définition cible les ménages dont les revenus se trouvent entre le 10e et le 30e percentile du revenu pour ce qui est de logements locatifs et au plus au 40e percentile pour un logement dont ils seraient propriétaires.

Les lignes directrices sur l’abordabilité devraient varier afin de tenir compte des différentes tailles d’un ménage ou d’une unité familiale (p. ex. comprendre de multiples chambres à coucher selon la taille de la famille).

·         Définition du terme convenable – Le logement convenable s’entend au sens d’une offre d’options de location et d’accès à la propriété visant à répondre aux besoins de tous les ménages à revenu faible et modéré.

 

·         Définition du terme de qualité / en bon état – Un logement de qualité / en bon état s’entend aux sens suivants :

o              La qualité du logement favorise une vie saine et procure un milieu sain.

o              Les types de logements offerts sont suffisamment diversifiés pour répondre aux besoins de toutes les personnes handicapées.

o              Les dimensions des logements offerts sont suffisamment diversifiées pour répondre aux besoins de ménages de différentes tailles.

o              Il y a suffisamment de services de soutien pour aider les gens à trouver et à conserver leur logement.


 

C.     Cadre

 

1.      Vision

Vision proposée : « Améliorer l’accès des Ontariennes et des Ontariens à un logement convenable, abordable et de qualité, qui fournit la stabilité nécessaire pour trouver un emploi, fonder une famille, et édifier des collectivités fortes. »

 

Observations

 

·         La Vision est solide – La Ville apprécie le fait que la Vision évoque le caractère convenable, la qualité et l’abordabilité.

 

·         La Vision correspond à l’énoncé de la SLV de la Ville d’Ottawa, selon lequel « le logement est essentiel au mieux-être économique, social et physique des familles et des collectivités d’Ottawa. […] La prospérité de la collectivité est améliorée lorsque les membres de la collectivité ont accès à des logements abordables, appropriés, à partir desquels ils peuvent s’engager dans l’économie locale. »

 

·         Extrait du sommaire de la SLVLe logement est un besoin humain fondamental et il représente le point central d’où émergent nos vies, où nos enfants et nous‑mêmes nous accomplissons et le point d’engagement dans nos collectivités. Par ailleurs, le logement constitue un élément fondamental de la création de collectivités saines, englobantes et viables.

 

 

2.      Principes

 

Principes proposés

 

La Ville d’Ottawa appuie les huit principes présentés par la Province mais propose cependant d’y ajouter un neuvième : « Droit humain fondamental : un logement sûr, adéquat et abordable est considéré comme étant un droit humain fondamental ».

 

Les huit principes ci-dessous sont ceux proposés par la Province; ensuite vient le commentaire émis par la Ville d’Ottawa.

 

2.1  Priorité aux personnesLes programmes, les services et les soutiens répondront aux besoins des particuliers et des familles, et ils viseront avant tout l’amélioration de la situation de cette clientèle.

Observations

 

·        Extrait de la SLV – Partenaires du réseau de logement d’Ottawa – Le résident, ou le résident en puissance, occupe le centre du cercle des partenaires.

 

·        Il est essentiel de reconnaître l’importance de la gamme de services et de soutiens qui rendent possible l’accès au logement et sa conservation pour toutes les Ontariennes et tous les Ontariens.

 

2.2  PartenariatsLes particuliers, les familles et les collectivités se mobiliseront pour collaborer avec tous les ordres de gouvernement et les partenaires autochtones, de même que les secteurs privé, sans but lucratif et coopératif, en vue d’édifier et de préserver des collectivités saines et durables, qui offrent une place égale à toutes et à tous.

 

Observations

·         Ce principe est compatible avec la SLV de la Ville d’Ottawa, qui comprend l’énoncé suivant : « Un “logement” est plus qu’un simple abri. C’est un réseau d’actifs, de financement, de services, de soutien, de politiques et de programmes qui permettent aux citoyens d’Ottawa de se soutenir eux-mêmes, de soutenir leurs enfants et de s’engager dans leur collectivité. »

 

2.3  Partenariats clés – Le gouvernement provincial, le gouvernement fédéral, les administrations municipales, les secteurs sans but lucratif et coopératif, les particuliers et les familles ainsi que le secteur privé.  

 

Observations

 

·        À Ottawa, plus de quatre‑vingt‑dix pour cent des logements sont fournis par le secteur privé. Celui‑ci joue un rôle de premier plan en créant et en conservant une offre globale suffisante de logements, qui va de pair avec la demande et qui reflète l’abordabilité du marché. Le secteur public a un rôle important à jouer lorsqu’il s’agit de faciliter, de surveiller et de réglementer l’offre permanente de logements du secteur privé, afin de s’assurer que les priorités de la collectivité sont satisfaites.

·         

·        Le secteur à but non lucratif et coopératif fournit environ sept pour cent des logements dans la ville, ainsi qu’une grande part des services de soutien nécessaires pour aider les gens à trouver et à conserver un logement. Il joue un rôle capital en offrant des services de logement et de soutien aux ménages à faible revenu. La Ville possède le plus gros fournisseur sans but lucratif de logements à Ottawa, la Société de logement communautaire d'Ottawa.

 

·        Le secteur public joue un rôle crucial en appuyant les initiatives sans but lucratif, par exemple par le truchement des programmes de financement et des normes  de service régulatrices.

 

·        La participation pleine et active de tous les ordres de gouvernement est essentielle à la création et à l’évolution d’un réseau holistique, intégré et dynamique de logements abordables. Pour obtenir plus de précisions sur les divers rôles des différents partenaires, voir la question no 1 à la section B.


 

2.4  Souplesse et long termeLa stratégie sera adaptée à la diversité des collectivités de l’Ontario et aux besoins changeants de leurs habitants, et ce, à long terme. 

 

Observations

·          La SLV prévoit une stratégie à long terme d’investissement dans l’aménagement de logements qui répondra aux besoins de tous les résidents d’Ottawa et qui permettra de combler l’écart d’abordabilité, en réduisant le coût du logement et en haussant les revenus à l’extrémité du continuum.

 

2.5  CoordinationLes politiques en matière de logement devraient englober les objectifs connexes que sont la réduction de la pauvreté, l’accessibilité, la stimulation économique, l’efficience éconergétique et le passage à une économie davantage axée sur l’écologie. 

 

Observations

·        L’une des stratégies de la SLV se lit comme suit : Élaborer un cadre complet et coordonné de politiques, de programmes et d’outils publics qui offre une réponse intégrée à la résolution des problèmes de logement dans les collectivités locales.

·        Un bon exemple d’une mise en place de politiques intégrées est de veiller à ce que les investissements importants du gouvernement dans l’infrastructure publique visent les collectivités qui incorporent les stratégies sur la diversité du logement et l’abordabilité dans les plans de viabilité locaux à long terme.

·        Extrait du sommaire de la SLV – Le développement social et économique est fortement relié à la manière dont le parc de logements répond à la variété de besoins et de choix que nous avons à titre de résident de la Ville d’Ottawa. Les répercussions individuelles et sociétales sur l’environnement sont directement reliées à la façon dont les logements sont construits, à l’endroit où ils le sont et aux destinataires à qui ils s’adressent. (même observation au point 2.8).

 

2.6  Équité financièreL’atteinte de la vision nécessitera des investissements durables à la mesure de la capacité financière de chaque ordre de gouvernement. 

Observations

 

·         Extrait de la SLV – Les gouvernements fédéral et provincial ont des rôles très importants à jouer dans ces ressources puisque les logements abordables rejoignent les politiques de développement social et économique fédérales et provinciales. Par l’intermédiaire du contrôle que les gouvernements exercent sur l’impôt du revenu et des sociétés, ces derniers ont la capacité fiscale et la responsabilité d’appuyer le développement de logements abordables.

 

·         Il importe également que les initiatives publiques équilibrent la participation et l’expertise des promoteurs du secteur à but non lucratif et du secteur privé, des propriétaires et des institutions financières.

 

2.7  ResponsabilisationLa délimitation claire des rôles et des responsabilités des différents partenaires réduira au minimum les efforts faisant double emploi et les redondances au niveau des services. 

 

Observations

·        Extrait de la SLV – Le secteur public joue un rôle important à favoriser, assurer le suivi et réglementer l’offre permanente de logements du secteur privé et ainsi veiller à ce que les priorités communautaires soient respectées.

Les mesures de responsabilisation devraient prendre en compte le fait que les municipalités sont l’ordre de gouvernement qui est le plus près des gens et qui entretient le rapport de responsabilisation le plus direct et le plus visible avec ses citoyens.

 

2.8  Appui du marchéLa stratégie inclura la mise en œuvre d’une variété de solutions propices à la création d’un marché de l’habitation sain et hétérogène, qui facilitera pour les Ontariennes et les Ontariens l’accès à un logement abordable.

 

Observations

 

·         Extrait du sommaire de la SLV – Le développement social et économique est fortement relié à la manière dont le parc de logements répond à la variété de besoins et de choix que nous avons à titre de résident de la Ville d’Ottawa. Les répercussions individuelles et sociétales sur l’environnement sont directement reliées à la façon dont les logements sont construits, à l’endroit où ils le sont et aux destinataires à qui ils s’adressent.

 

 

3.      Objectifs

 

Objectifs proposés 

 

3.1     Possibilités de logement accrues pour les Ontariennes et les OntariensLes familles et les particuliers disposent du choix et des soutiens nécessaires pour obtenir un logement abordable, de manière à pouvoir réussir dans la vie et aussi contribuer à la vie de leur collectivité.

 

 

Observations

 

·         Extrait du sommaire de la SLV Le logement est un besoin humain fondamental et il représente le point central d’où émergent nos vies, où nos enfants et nous‑mêmes nous accomplissons et le point d’engagement dans nos collectivités. Par ailleurs, le logement constitue un élément fondamental de la création de collectivités saines, englobantes et viables.


 

3.2     Solutions locales s’inscrivant dans un cadre provincial soupleLes municipalités peuvent adopter, pour leurs problèmes locaux, des solutions locales s’inscrivant dans un cadre provincial souple qui veille au respect des intérêts et des objectifs de la province.

 

Observations

 

·         Extrait de la SLV – Les gouvernements fédéral et provincial détiennent des pouvoirs législatifs, taxateurs et juridictionnels qui font d’eux des partenaires essentiels pour répondre aux besoins et aux problèmes de logement dans les collectivités locales. Au Canada, il a été démontré qu’un cadre de politiques, de programmes et d’outils exhaustif et coordonné est nécessaire pour répondre aux problèmes de logement. Dans un tel cadre plus vaste, l’augmentation du contrôle local de l’élaboration et de la mise en place de politiques peut être plus efficace pour répondre aux besoins locaux spécifiques.

 

3.3     Financement novateur et durableLe financement – prévisible, durable et novateur – émane des trois ordres de gouvernement. 

 

Observations

 

·         La SLV soutient les investissements durables de manière globale. En voici quelques extraits qui le démontrent.

o        Le soutien en capital pour les nouveaux aménagements de logements abordables touchent le coût du logement et fait la promotion d’un investissement à long terme dans nos quartiers afin de maintenir les logements abordables et englobants.

o        Un bon exemple d’une mise en place de politiques intégrées est de veiller à ce que les investissements importants du gouvernement dans l’infrastructure publique visent les collectivités qui incorporent les stratégies sur la diversité du logement et l’abordabilité dans les plans de viabilité locaux à long terme.

o        Au moment de déterminer les agents de motivation pour les lotissements de logements abordables, la Ville tient compte des produits de l’investissement public en ce qui concerne l’atteinte des objectifs de la politique, tel que l’abordabilité à long terme.

 

3.4     Partenaires forts et déterminésNos partenaires dans le secteur du logement contribuent à l’atteinte des objectifs de notre vision pour le logement en Ontario, grâce à l’innovation et à la mise en application des meilleures pratiques.

 

Observations

 

·         Voir les observations ci-dessus aux points 2.2 et 2.3 de la section Principes.

 

3.5     Marché privé robusteL’Ontario dispose d’un marché privé robuste de l’habitation qui satisfait les besoins à long terme des Ontariennes et des Ontariens.


 

Observations

 

·         Comme nous l’avons mentionné au point 2.3 ci-dessus, à Ottawa 90 p. 100 des logements sont fournis par le secteur privé. Par conséquent, un marché privé sain est essentiel à la création de logements abordables dans des collectivités englobantes et viables.