Comité des transports
Transportation Committee
et/and
Comité des services communautaires et de protection
Community
and Protective Services Committee
et au Conseil/ and Council
le 14 décembre 2011/ 14 December, 2011
Présenté par/ Submitted by :
Steve Kanellakos, / directeur
municipal adjoint/ Deputy City Manager,
Opérations municipales/ City
Operations
Personne-ressource/ Contact
Person:
John Manconi, directeur général,
Travaux publics/ General Manager, Public Works
613-580-2424 poste/ ext.21110, john.manconi@ottawa.ca
N° de référence : ACS2011-COS-PWS-0021 |
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OBJET :
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Programme d’amélioration de la sécurité des routes à Ottawa |
SUBJECT :
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Que le Comité
des transports et le Comité des services communautaires et de protection
recommandent au Conseil :
1. d’approuver le programme de sécurité
routière tel que présenté dans le rapport du Programme d’amélioration de la
sécurité des routes à Ottawa et le plan d’action stratégique de sécurité
routière joint en tant que document 1;
2. d’approuver les initiatives prévues en
2012 indiquées dans le plan de travail de 2012 pour améliorer la sécurité des
routes à Ottawa ci-joint en tant que document 2.
3. d’enjoindre le personnel de collaborer
avec la Province pour élaborer un nouveau plan stratégique de sécurité routière
sur les routes provinciales;
4. d’enjoindre le personnel de collaborer
avec le gouvernement fédéral pour exiger que les constructeurs d’automobiles
installent des dispositifs de sécurité, tels qu’un régulateur de proximité et une
barre stabilisatrice, dans tous les nouveaux véhicules vendus au Canada.
That the Transportation Committee and the Community
and Protective Services recommend that Council:
1. Approve the City’s road
safety program, as outlined in the Safer Roads Ottawa Program report and the
Ottawa’s Strategic Road Safety Action Plan attached as Document 1;
2. Approve the planned
initiatives for 2012 as described in the 2012 Safer Roads Ottawa workplan attached as Document 2.
3. Direct staff to work with
the Province to develop a new strategic Road Safety Plan for provincial
highways; and,
4. Direct staff to work with
the Federal Government to require vehicle manufactures to include safety
features, such as external vehicle detection and anti-roll technology, in all
new vehicles sold in Canada.
RÉSUMÉ
En 2010, à Ottawa, 38 personnes sont décédées et 149
autres ont été gravement blessées à la suite de collisions sur la route[i].
Au Canada, selon les statistiques, en moyenne six personnes par jour perdent la
vie dans un accident de la route et beaucoup d’autres sont blessées gravement[ii].
Sur le plan international, l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation
mondiale de la Santé (OMS) ont élaboré un programme pour freiner le nombre de
morts et de blessés de la route dans le cadre de la Décennie d’action pour la
sécurité routière 2011-2020 proclamée lors de la résolution sur l’« amélioration de la sécurité routière mondiale ».
Les accidents de la route représentent une menace importante pour la santé
publique et une cause importante de décès et de blessures dans le monde entier.
On estime que près de 1,2 million de personnes meurent chaque année et que
des millions d’autres sont blessées lors d’accidents de la route.
Ces morts et ces
blessés ont des répercussions terribles, tant économiques que sociales, sur les
individus, les familles, les collectivités et les gouvernements, dont les services
de santé, en particulier, sont touchés. L’amélioration de la sécurité routière
est une responsabilité qui incombe à tous les ordres de gouvernement, aux
partenaires communautaires et aux individus. Nous devons donc travailler ensemble
à l’atteinte des objectifs de ce nouveau programme et nous rallier au thème
central du nouveau programme de sécurité routière d’Ottawa intitulé Éliminer les accidents : un décès ou
une blessure grave, c’est déjà trop.
Le Programme intégré de sensibilisation à la sécurité routière élaboré en 2003 visait à promouvoir la sécurité routière et à réduire l’objectif de 22 décès et de 134 blessés graves d’ici 2010. En raison des résultats mitigés obtenus entre 2003 et 2010, le programme a été revu et mis à jour. Le nouveau programme propose une vision audacieuse et un nouveau plan d’action qui est plus complet et mieux adapté aux priorités de la sécurité routière. Il contribuera à faire du réseau routier de la Ville d’Ottawa l’environnement le plus sécuritaire qui soit.
Le programme d’amélioration de la sécurité des routes à Ottawa est un programme conjoint du Service de la santé publique d’Ottawa, du Service de police d’Ottawa, des Travaux publics, auquel ont récemment été ajoutés le Service paramédic d’Ottawa et le Service des incendies d’Ottawa. Ce nouveau programme est fondé sur des pratiques exemplaires et une analyse approfondie des données qui a permis l’élaboration de cinq priorités et regroupant dix points ciblés. Le programme de la Ville aborde la sécurité routière sous deux angles : i) comportements et application des règlements (conducteurs de véhicules, cyclistes, piétons); ii) conception des routes avec marge d’erreur pour les conducteurs (ingénierie et atténuation). Deux questions connexes ne relèvent pas de la responsabilité de la Ville : la sécurité sur les routes provinciales et les nouveaux dispositifs de sécurité installés sur les véhicules. Le personnel recommande au Conseil d’encourager les gouvernements provincial et fédéral à élaborer les stratégies qui relèvent de leurs compétences. Cette approche intégrée permet de se détacher de l’image où seuls les individus sont responsables vers une autre où la responsabilité est partagée avec chaque ordre de gouvernement et les intervenants, qui regroupent les concepteurs et constructeurs de routes, les constructeurs de véhicules et tous les usagers de la route.
Pour ce programme, les intervenants, les partenaires externes, les organismes de sécurité routière, les groupes d’intérêt et les représentants du comité consultatif ont participé à une consultation de type « Café du monde » et émis des commentaires sur les cinq priorités suivantes :
1. les conducteurs distraits au volant;
2. les usagers de la route vulnérables (piétons, cyclistes et motocyclistes);
3. les conducteurs agressifs;
4. les aînés, les jeunes et les enfants;
5. la vision, la mission et l’objectif du programme.
Ce forum a permis aux intervenants, aux partenaires et aux groupes d’intérêt de discuter du programme et de faire connaître leur point de vue. Le nombre de participants, représentant divers groupes, s’élevait à 28. Le public a été invité à se prononcer sur le programme au moyen d’un sondage en ligne et d’une ligne téléphonique. En tout, 698 personnes se sont prononcées. Les commentaires provenant du public et des intervenants ont contribué à la mise au point du plan d’action de la Ville.
Grâce à cette révision et à cette revitalisation, le nouveau programme fait sur mesure pour Ottawa se veut une tentative plus déterminée pour rehausser le niveau de sécurité sur les routes d’Ottawa. Parmi les recommandations du programme sur l’amélioration de la sécurité, mentionnons l’adoption de pratiques pour mieux véhiculer les messages, la mise en œuvre de mesures d’ingénierie pour prévenir les collisions, comme les bandes rugueuses sur l’accotement, l’engagement d’un plus grand nombre de partenaires communautaires et d’intervenants et la recherche de nouvelles possibilités de commandite. Le plan d’action complet, qui a été adopté et qui est joint à la présente en tant que document no 1, servira de guide au personnel pour la prestation du nouveau programme d’amélioration de la sécurité des routes à Ottawa.
Créé en 2003, le Programme intégré de sensibilisation à la sécurité routière (PISSR) mise sur une approche combinant les trois volets suivants : l’ingénierie, l’application des règlements et l’éducation. Trois services de la Ville contribuaient à sa mise en œuvre : Travaux publics, le Service de police d’Ottawa et Santé publique Ottawa.
Le 25 juin 2003, le Conseil municipal approuvait le Programme de sécurité routière intégré (ACS2003-TUP-TRF-0017). Ce programme visait à améliorer les initiatives actuelles en matière de sécurité routière et aussi à créer des initiatives novatrices grâce à l’intégration et à l’optimisation des ressources disponibles de la Ville et des partenaires communautaires. Il était admis qu’une meilleure coordination des programmes de sécurité routière et de sensibilisation à l’importance de la sécurité routière permettrait de réduire le nombre de collisions sur la route, de blessés et de morts, ce qui conférerait plus de sécurité aux piétons, aux cyclistes et aux conducteurs de véhicules sur les routes d’Ottawa. Le développement et le renforcement de nouveaux partenariats communautaires auraient également joué un rôle important dans l’atteinte des objectifs du programme. Lorsque c’était possible, les initiatives du Programme intégré de sensibilisation à la sécurité routière intégraient les trois éléments, soit l’éducation, l’application de la loi et les mesures d’ingénierie. Le but de la première phase du Programme intégré de sensibilisation à la sécurité routière coïncidait à celui d’une initiative de Transports Canada et l’appuyait : réduire de 30 % le nombre de décès et de blessés graves d’ici 2010.
Trois groupes composaient la structure du programme : le comité directeur, le comité de travail et l’ensemble des intervenants et partenaires communautaires. Le comité directeur, formé de représentants de la haute direction des Travaux publics, de Santé publique et du Service de police donnait les directives et les approbations. Le comité de travail recevait les directives du comité directeur, guidait le plan de travail et comptait des représentants des trois services susmentionnés. De plus, divers partenaires ont appuyé les initiatives du Programme intégré de sensibilisation à la sécurité routière : des représentants du groupe des communications de la Ville, des partenaires communautaires tels que MADD (Les mères contre l’alcool au volant), l’Association canadienne des automobilistes (CAA) et Jeunes conducteurs du Canada, les équipes de sensibilisation, les comités consultatifs de la Ville et des organismes de sécurité routière tels que Transports Canada, le ministère des Transports de l’Ontario, la Police provinciale de l’Ontario et la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
L’élaboration des diverses initiatives s’appuyait sur les objectifs globaux du programme, notamment :
·
le Programme d’application sélective en
matière de circulation (PASC), qui, chaque mois, fait campagne sur deux priorités
précises en matière de sécurité routière;
·
deux campagnes de sensibilisation du
public et d’application de la loi effectuées chaque année pour accroître la
sécurité des jeunes conducteurs, des piétons et des cyclistes et faire diminuer
les excès de vitesse, le non-respect des panneaux d’arrêt ou des feux rouges, la
distraction au volant, les collisions avec les cerfs et le talonnage.
Chacune de ces campagnes se composait non seulement d’une composante médiatique, mais également d’une initiative menée dans les rues. À la fois campagne de sensibilisation et d’éducation, la portion médiatique comportait des annonces à la télévision et à la radio, sur les panobus, des affiches ainsi que des annonces et des panneaux-réclames en bordure de la route. La composante d’application de la loi et d’éducation sur le terrain comportait des sanctions dans les secteurs à haut risque ainsi que la distribution de cartes d’information aux automobilistes. On trouve sur ces cartes des statistiques sur certains types de collisions de la route et les façons de les éviter.
À la réunion du Comité des transports du 6 mai 2009, le personnel a présenté les résultats annuels en matière de sécurité routière. Les membres du comité ont posé des questions sur l’efficacité du programme et l’incapacité d’atteindre les objectifs fixés pour 2010.
Le tableau 1, ci-dessous, indique le nombre de blessés graves et de morts en comparaison avec les objectifs initiaux.
Tableau 1
Le tableau 2 ci-dessous illustre la proportion de piétons, de cyclistes, d’automobilistes et de passagers décédés ou gravement blessés dans une collision de la circulation à Ottawa entre 2003 et 2010.
Tableau 2
Répartition des piétons, des cyclistes et des
automobilistes ou passagers décédés ou gravement blessés dans une collision routière
Les tableaux précédents révèlent que les automobilistes, les passagers, les piétons et les cyclistes sont tous touchés par la sécurité routière, mais que les automobilistes et les piétons représentent à eux seuls une très grande proportion des blessés graves et des décès dans les collisions de la route.
Les objectifs du Programme intégré de sensibilisation à la sécurité routière n’ont pas été atteints, mais certains facteurs ont pu avoir une incidence sur ces résultats, notamment l’augmentation de la population, du nombre de permis et du nombre d’immatriculations, et l’agrandissement du réseau routier.
Le tableau 3 ci-dessous illustre l’évolution du taux de blessures graves et mortelles lors de collisions routières à Ottawa depuis 1986 pour 1 000 habitants.
Tableau 3
Taux de décès et de blessés graves pour
1 000 habitants
Le tableau montre une tendance à la baisse depuis 1988, puisque le taux de blessures graves et mortelles diminue. Même si on constate une amélioration importante au cours de la dernière décennie par rapport à celle qui précède, un décès ou une blessure grave, c’est déjà trop. Ce sont ces données, couplées à l’objectif du programme d’éliminer les collisions, qui ont déclenché la mise à jour et la revitalisation de l’ancien programme, maintenant le Programme d’amélioration de la sécurité des routes à Ottawa. Ce nouveau programme comprend des objectifs réalisables et faits sur mesure pour Ottawa, de même qu’un nouveau plan d’action plus complet et mieux adapté aux priorités changeantes ou émergentes en sécurité routière. Le nouveau programme a été conçu pour être plus efficace grâce à des initiatives concrètes.
Un spécialiste de la sécurité routière a reçu le mandat de réaliser un examen complet des autres territoires de compétence qui ont un programme de sécurité routière semblable au Programme intégré de sensibilisation à la sécurité routière. Après l’examen des pratiques exemplaires ainsi relevées et des directives du comité directeur du programme, un certain nombre de recommandations ont été formulées pour améliorer l’efficacité du programme.
Recommandations
découlant de l’examen des pratiques exemplaires et du comité directeur
·
Renommer le Programme intégré de
sensibilisation à la sécurité routière « Programme d’amélioration de la
sécurité des routes à Ottawa », car ce nouveau nom correspond mieux aux
objectifs du programme et sera mieux accueilli par les citoyens d’Ottawa.
·
Faire appel à un nouveau logo et à une
nouvelle stratégie qui attire plus l’attention des citoyens et fait impression
sur eux.
·
Modifier l’approche à trois volets (ingénierie,
application des règlements et éducation) en lui ajoutant un quatrième volet :
l’intervention d’urgence. L’intervention d’urgence vise la reconnaissance des
partenaires de la Ville en matière de lutte contre les incendies, et de leur
succès comme premiers intervenants grâce à leurs nouvelles techniques et
approches de sauvetage. Il en va de même pour les paramédics,
qui adoptent de nouvelles approches cliniques et qui donnent des soins médicaux
spécialisés sur les lieux d’accident, sauvant ainsi des vies et réduisant le
nombre de blessures graves. L’État du Minnesota, par exemple, a adopté une
démarche à quatre volets similaire pour son programme de sécurité sur la route,
et ses résultats sont concluants.
·
Adopter des pratiques pour mieux
véhiculer les messages. Certains pays, comme l’Australie et le Royaume-Uni, ont
intégré avec succès de nouvelles pratiques ces dernières années.
·
Évaluer les possibilités d’une meilleure
intégration aux programmes déjà en place, comme le programme d’appareils photo
reliés aux feux rouges, le programme de sécurité routière dans les zones
scolaires, le programme d’évaluation de la sécurité des piétons, etc.
·
Faire participer un plus grand nombre de
partenaires et d’intervenants dans le processus de planification de campagnes d’envergure
sur la sécurité routière.
·
Établir au-delà des données empiriques des
paramètres stratégiques et déterminants pour évaluer la réussite du programme. Les
données empiriques comprennent les données sur les collisions routières, le
nombre de personnes décédées et gravement blessées, l’application des
règlements par le Service de police, le rapport Le fardeau des blessures à Ottawa, le Système de surveillance
rapide des facteurs de risque, le Sondage sur la consommation de drogues et la
santé des élèves de l’Ontario, le Système national d’information sur les soins
ambulatoires et les délivrances de permis du ministère des Transports.
·
Construire des routes qui offrent une
marge d’erreur aux conducteurs.
·
Inciter les constructeurs d’automobiles
à faire usage de technologies intelligentes pour accroître la sécurité de leurs
véhicules (p. ex., pour empêcher les véhicules de capoter).
·
Mettre en place des mesures d’ingénierie
pour prévenir les collisions autres que les panneaux de signalisation et les marques
sur la chaussée.
·
Accroître la coordination des ressources
disponibles de la Ville et du Service de police en matière de sécurité routière.
·
Explorer de nouvelles possibilités de
commandites.
·
Accroître la participation
complémentaire des partenaires communautaires.
·
Accroître le détail et l’efficacité des
initiatives.
·
Élaborer pour le programme une vision,
une mission et un objectif global nouveaux, faits sur mesure pour Ottawa et
plus cohérents avec les tendances actuelles dans les autres territoires de
compétence.
Faisant partie de la conceptualisation à la base du renouvellement du programme, la vision, la mission et l’objectif global suivants sont proposés pour le nouveau programme :
Vision – Aucun réseau routier n’est plus sécuritaire que celui d’Ottawa, et ce, pour tous les résidents d’Ottawa.
Mission – Favoriser la concertation des services publics de manière à prévenir ou à empêcher les accidents mortels et les blessures de la route dans la ville d’Ottawa en misant sur la sensibilisation de la population, l’engagement communautaire et la création d’un milieu de transport viable et sécuritaire.
Objectif – Éliminer les accidents : un décès ou une blessure grave, c’est déjà trop. – Une telle démarche de réduction au minimum est déjà en place dans beaucoup d’administrations, où cet objectif de sécurité routière est reconnu pour l’ensemble des usagers de la route.
L’objectif initial du programme était une réduction du nombre de morts et de blessés graves de 30 %, objectif tiré de la vision de Transports Canada et non de l’expérience de la Ville. Le nouvel objectif d’éliminer les accidents fait valoir le fait qu’un seul accident mortel, un seul blessé grave, c’est déjà trop. Ce changement est cohérent avec la nouvelle stratégie de 2015 en matière de sécurité routière à Transports Canada, puisqu’il se fonde sur des pratiques exemplaires et adopte une approche globale souple au lieu de s’arrêter à des objectifs fixes sous forme de pourcentage.
En outre, il est important de remarquer qu’en plus de l’objectif global municipal d’éliminer les accidents, la composante d’évaluation du programme comporte des sous-objectifs et des mesures de rendement pour chacune des priorités du plan d’action.
La première campagne sera lancée au printemps 2012 et comprendra une vidéo ayant un impact élevé afin de souligner l’importance de routes plus sécuritaires. La vidéo est comprise dans le plan de travail de 2012, document d’appui 2.
Plan d’action
Ce sont les données et leur analyse qui, dans le cadre du renouvellement du programme, ont servi à déterminer les priorités potentielles en matière de sécurité routière sur lesquelles se fonde le plan d’action fait sur mesure pour Ottawa. Le plus souvent, les données sur les collisions routières et le nombre de morts et de blessés ont été examinées et analysées par le comité de travail pour en faire ressortir les priorités. Le Service de police d’Ottawa, la Police provinciale et la GRC ont fait la collecte des données, tandis que le Service des travaux publics en a fait l’analyse et a préparé le rapport. Le plan d’action tient également compte des leçons tirées et du rendement du programme au cours des cinq dernières années et porte un regard sur les priorités qui gagnent en importance, soit les jeunes conducteurs, les aînés au volant, etc.
Le plan d’action complet recommandé (le document 1 ci-joint) présente les quatre grandes priorités ayant été ciblées ainsi que les points de mire qui en découlent. Les voici :
1. Distraction au volant (14 %)
·
Collisions impliquant un seul véhicule
hors de tout croisement (20 %)
2. Usagers de la route vulnérables (43 %)
·
Piétons (25 %)
·
Cyclistes (9 %)
·
Motocyclistes (9 %)
3. Conduite agressive (49 %)
·
Collisions à angle droit (12 %)
·
Collisions attribuables à un virage (13 %)
·
Collisions liées à la vitesse excessive (10 %)
·
Collisions arrière (7 %)
4. Problèmes par groupe d’âge (34 %)
·
Jeunes conducteurs de 16 à 24 ans –
(26 %)
·
Conducteurs aînés ayant plus de
64 ans – (6 %)
·
Enfants de moins de 10 ans – (2 %)
Les pourcentages permettent d’indiquer l’importance des priorités et des points de mire relativement au nombre de blessés graves et de morts d’après les statistiques de la route à Ottawa de 2005 à 2009. Ainsi, parmi les cas de blessures graves ou de décès survenus pendant cette période, 25 % concernaient des piétons et 49 % impliquaient une conduite agressive.
Pendant l’examen de ces données, il est important de se rappeler que le pourcentage attribué à la distraction du conducteur, ou 14 %, n’est pas représentatif de la réalité, car on croit que les cas de distraction au volant sont sousestimés. Les collisions impliquant un seul véhicule hors de toute intersection font aussi partie de cette priorité parce que beaucoup de sorties de route sont causées, du moins en partie, par la distraction au volant. Selon les services policiers, au moins un tiers des collisions seraient attribuables à la distraction.
À partir des données susmentionnées, des commentaires reçus lors de la consultation avec la collectivité et du modèle à quatre volets, le personnel a mis au point un nouveau plan d’action qui comporte des recommandations conçues pour aider la Ville à accomplir la mission et à atteindre le but et l’objectif du programme.
Le plan d’action proposé implique la participation de divers services de la Ville, de partenaires communautaires et d’organismes de sécurité routière. Pour chaque priorité ou point de mire, le plan d’action présente des buts correspondants, une définition, la portée du problème, des mesures de rendement, les emplacements ayant un taux élevé de collisions et un sommaire des données. On y retrouve également les initiatives et les interventions qui doivent être menées. Chaque initiative ou intervention est associée aux organismes responsables ou concernés. Ces mesures sont accompagnées d’une description.
Un outil du
Curriculum canadien sur la prévention des blessures de Sauve-Qui-Pense servira
à établir l’ordre des priorités inscrites au plan d’action ainsi que l’ordre à
suivre pour leur mise en œuvre au cours des prochaines années. Selon
l’échéancier du nouveau programme, les initiatives de 2012 sont établies et décrites
dans le plan de travail de 2012 pour améliorer la sécurité des routes à Ottawa
(document 2 en pièce jointe).
Nécessité
d’un nouveau plan stratégique sur la sécurité routière en Ontario
Un nouveau plan stratégique pour réduire le nombre de décès et de blessés graves sur les routes de la province de l’Ontario s’avère une nécessité. Dans le contexte d’une ville relevant de plus d’un ordre gouvernemental comme Ottawa, ce plan provincial permettrait à la Ville de travailler en collaboration avec le ministère des Transports de l’Ontario, la Commission de la capitale nationale, la Police provinciale et la GRC pour les questions prioritaires en sécurité routière qui sont d’intérêt mutuel. Dans d’autres cas analogues, c’est la province qui se charge du financement, des stratégies, de la coordination, etc. L’État du Minnesota est un bon exemple proactif de ce type de stratégie (éliminer les accidents) en matière de sécurité routière.
De plus, des emplacements sur les autoroutes de la série 400 situés dans les limites de la Ville d’Ottawa affichent un taux élevé de collisions relevant de certaines priorités ciblées par le plan d’action ci-joint.
Considérations financières
À l’heure actuelle, le budget annuel du programme s’élève à 220 000 $. Le présent rapport ne fait état d’aucune incidence financière au budget de 2011; cependant, les besoins du programme font l’objet d’une révision annuelle, et toutes les incidences financières seront relevées au cours du processus budgétaire.
Le programme est financé par Travaux publics, Santé publique Ottawa, le Service de police d’Ottawa, le Service paramédic d’Ottawa et le Service des incendies d’Ottawa. Ces services n’ont pas à modifier le financement annuel qu’ils accordent au programme pour l’instant. Le financement actuel du programme prévoit un équivalent temps plein. Aucune modification en dotation en personnel n’est requise pour le moment.
Il existe des possibilités de commandites pour ce programme dans la collectivité; cellesci pourraient devenir des sources de revenus.
Évaluation
L’évaluation est une nouvelle composante clé du programme d’amélioration de la sécurité des routes à Ottawa.
Outre l’objectif global d’éliminer les accidents, le plan d’action comporte pour chaque priorité des sous-objectifs et des mesures de rendement. L’évaluation de chaque priorité permet de s’assurer de l’efficacité du programme au fil du temps. Les données sur le nombre de morts, de blessés graves, de blessés et de collisions routières de même que les données sur la santé publique, l’application des règlements par les services policiers, les interventions du service des incendies et les renseignements médicaux des paramédics serviront à évaluer chaque priorité du programme. Le Service des communications générales recommande également des mécanismes d’évaluation tels que la tenue de sondages avant et après la mise en œuvre ainsi que le suivi des rétroactions.
Communications
La transmission de messages adéquats, l’utilisation des techniques appropriées de marketing social et l’identification des groupes à risque élevé sont les éléments clés d’un programme de sensibilisation comme le Programme d’amélioration de la sécurité des routes à Ottawa.
Au cours de chaque campagne, l’élaboration de messages spécialisés et ciblés s’avère nécessaire. Les éléments de marketing social peuvent comprendre des composantes médiatiques, comme les annonces à la radio et à la télévision, les médias sociaux, les panobus, les affiches, les articles dans les journaux communautaires, les articles dans les bulletins d’information des médecins et la réalisation de vidéos. Plusieurs sources d’information, en particulier les données de la Ville sur les collisions routières, le nombre de blessés et de morts, les données sur l’application des règlements par les services policiers et les sondages de Santé publique Ottawa, serviront à cibler les groupes à risque. Le personnel consultera également ses partenaires communautaires clés pour élaborer et mettre en œuvre les diverses initiatives du plan d’action.
Lors de chaque campagne majeure, un plan de communications comportant les éléments suivants doit être élaboré :
·
Analyse de la situation et analyse de
l’environnement;
·
Buts et objectifs de la campagne, ainsi
que les résultats;
·
Publics cibles;
·
Objectifs de communication;
·
Approche stratégique;
·
Messages essentiels;
·
Tactiques de communication, c’est-à-dire
méthode de diffusion de l’information (publicité gratuite et publicité payée);
·
Éducation dans les rues et plan
d’application;
·
Rayonnement prévu;
·
Plan de travail;
·
Occasions de partenariat;
·
Budget;
·
Évaluation.
Les campagnes majeures qui ont une composante d’éducation dans les rues et d’application des règlements ont lieu sur tout le territoire de la Ville. En zone rurale, des mesures d’ingénierie anticollision, comme les bandes rugueuses sur l’accotement et le nivellement des accotements en gravier, seront mises en œuvre.
Une séance de consultation sur la sécurité routière d’une demi-journée était prévue pour tâter le pouls des intervenants et du public. Malheureusement, cet événement a dû être annulé en raison du peu d’inscriptions.
Pour assurer la participation du plus grand
nombre de résidents et de groupes d’intérêt possible, le processus de consultation
comportait trois volets de participation :
1.
Un processus de consultation d’une
demi-journée de type « Café du monde » a rassemblé les partenaires de
la Ville, les intervenants et les groupes d’intérêt importants. Le personnel de
la Ville a communiqué directement avec ces personnes pour leur demander de
participer à ce processus novateur de consultation. Le « Café du monde »
a eu lieu le 20 juin 2011. On retrouvait parmi les participants des
intervenants, des partenaires externes, des organismes de sécurité routière,
des groupes d’intérêt et des représentants de comités consultatifs de la Ville.
En tout, 28 personnes ont participé, représentant une diversité de
groupes. L’événement a commencé par une présentation qui expliquait le contexte
du Programme intégré de sensibilisation à la sécurité routière et les mesures
prises jusqu’à cette date. Elle a été suivie des ateliers qui ciblaient les
quatre priorités, la vision, la mission et l’objectif du programme. Cet
événement donnait aux intervenants, aux partenaires et aux groupes d’intérêt l’occasion
de prendre position et de s’exprimer sur le développement du nouveau programme,
ce qui a permis à la Ville de mettre au point son plan d’action.
2.
Des annonces payées dans les journaux, des
correspondances avec les groupes d’intervenants, des entrevues avec les médias
et des messages d’intérêt public ont permis de faire connaître le sondage en
ligne élaboré aux fins de consultation. On demandait aux participants du
sondage de donner leur avis sur l’importance relative des priorités et sur
l’approche à quatre volets du Programme intégré de sensibilisation à la
sécurité routière. Ce sondage a été publié sur le site Web de la Ville du 16 au
26 juin 2011. Un total de 694 personnes y ont
répondu.
3.
Une ligne d’information sur la sécurité
routière a été mise sur pied pour permettre aux personnes intéressées de donner
leur opinion sur la stratégie. L’idée derrière cette ligne était d’offrir aux
personnes qui n’avaient pas le temps de répondre au sondage un autre moyen de
donner leur avis sur le programme. C’était également un outil qui pouvait être
utilisé par les personnes n’ayant pas accès à un ordinateur. Cette ligne
d’information était en service du 16 au 26 juin. Quatre personnes l’ont
utilisée.
Les commentaires les plus pertinents ou qui
ont été soulevés le plus souvent lors du processus de consultation sont repris
dans un sommaire par point de mire. Ce sommaire explique également comment les
commentaires sur la consultation ont été intégrés dans le plan d’action de sécurité
routière. De façon générale, il semble y avoir consensus chez les répondants, à
savoir que la sécurité routière continue d’être une question nécessitant une
approche coordonnée et que les priorités qui ont été cernées sont bien celles
qui conviennent au programme renouvelé. Globalement, les commentaires reçus au
moyen des diverses méthodes de consultation viennent confirmer les priorités
que sont la distraction au volant; les usagers de la route vulnérables; la
conduite agressive; les aînés, les jeunes et les enfants; la vision, la mission
et l’objectif du programme d’amélioration de la sécurité des routes à Ottawa.
Selon les résultats du sondage en ligne, la conduite agressive et la distraction au volant seraient les secteurs à améliorer les plus urgents, même si les usagers de la route vulnérables ainsi que les aînés, les jeunes et les enfants étaient jugés importants par les répondants. On demandait dans ce sondage de préciser les stratégies les plus efficaces envers la conduite agressive et la distraction au volant. La plupart des réponses indiquaient que l’application des règlements était la stratégie la plus efficace, suivie de l’éducation, de l’ingénierie et des interventions d’urgence. Quant aux stratégies les plus efficaces pour la question des usagers vulnérables et des aînés, des jeunes et des enfants, l’éducation a été la réponse la plus populaire, suivie de l’application des règlements, de l’ingénierie et des interventions d’urgence.
On retrouve le sommaire détaillé de ce processus de consultation dans le document 3 des pièces jointes. L’intégralité des résultats du processus de consultation est conservée dans les dossiers du Bureau du greffier municipal.
Distraction au volant
· Une campagne devrait comparer la consommation d’alcool aux gadgets qui détournent l’attention.
· Le meilleur moyen de dissuasion est l’application des lois et règlements.
· Le programme devrait prévoir l’éducation des jeunes dès l’élémentaire, puisque les élèves ne disposent pas encore à cet âge d’un téléphone cellulaire.
· Il serait bon de considérer la participation des compagnies d’assurance, qui pourraient offrir des mesures incitatives.
Avant de planifier la campagne sur la distraction au
volant, nous examinerons et prendrons en considération tous les commentaires
reçus à ce propos lors des consultations.
L’une des tactiques de communications qui seront considérées
au moment de planifier la campagne sur la distraction au volant sera celle de
comparer la distraction au volant à l’alcool au volant. Les consultations avec
les partenaires communautaires, comme le Conseil de sécurité d’Ottawa,
serviront à déterminer la meilleure façon de faire prendre conscience aux
enfants du danger que représente la distraction au volant.
Usagers de la route vulnérables (piétons, cyclistes et motocyclistes)
·
Les déplacements à vélo sont une grande
source de préoccupations. Il faut porter plus d’attention à la sécurité des
déplacements à vélo, et il faut que les cours de conduite automobile mettent
l’accent sur le fait que les cyclistes ont autant le droit d’être sur la route
que les automobilistes.
·
Il faut sortir les cyclistes des
trottoirs en démarquant les trottoirs de la chaussée.
·
Il faut que les règlements de la route
qui s’appliquent aux piétons soient appliqués plus souvent.
·
Il faut éduquer les cyclistes et les
automobilistes.
·
Il est nécessaire de mettre l’accent sur
l’éducation des enfants.
Avant de planifier la campagne qui cible les piétons,
les cyclistes et les motocyclistes, nous examinerons et prendrons en
considération tous les commentaires reçus au sujet des usagers vulnérables lors
des consultations.
Les messages essentiels de la campagne comprendront
probablement ce qui suit. Le piéton, en tant qu’usager vulnérable de la route,
doit veiller à sa sécurité en tout temps, qu’il ait droit de passage ou non.
Selon la définition du Code de la route de l’Ontario, les bicyclettes sont des
véhicules : elles ne peuvent donc pas circuler sur les trottoirs. N’ayant
ni habitacle ni coussins gonflables pour se protéger et roulant à de grandes
vitesses, le motocycliste est aussi vulnérable qu’un piéton ou un cycliste.
L’éducation et l’application des lois et règlements
seront des composantes importantes de ces campagnes.
Conduite agressive
·
Le contrôle par radar photo est
nécessaire.
·
Le message principal doit être pertinent
pour le groupe d’âge visé, p. ex. les 35 à 44 ans se préoccupent de
« ce qu’en pensera leur famille ».
·
La diffusion des photos des personnes
reconnues coupables de conduite dangereuse.
·
Il serait très avantageux de former les
jeunes conducteurs, notamment en matière de conduite préventive et de lois
applicables.
·
La tolérance zéro est de mise.
·
Il faudrait faire équipe avec des
intervenants comme les clubs philanthropiques pour diffuser les messages.
·
Il serait bon de combiner les questions
de conduite agressive et d’usagers de la route vulnérables en se concentrant
sur le comportement sur des conducteurs aux intersections.
Avant de planifier les campagnes relatives aux
collisions à angle droit, à celles attribuables à un virage, à celles associées
à la vitesse ou aux collisions arrière, tous les commentaires touchant la
conduite agressive seront examinés et pris en compte.
Une partie de la campagne sera axée sur
l’intercession. En effet, nous interviendrons auprès de la province pour
qu’elle modifie le Code de la route de l’Ontario afin que les municipalités puissent mettre
en place des radars photo.
Différents grands messages seront élaborés en fonction
des différents publics cibles. Citons, par exemple, l’élaboration du concept
« qu’en pensera ma famille » comme tactique de communication pour
interpeller les personnes d’âge moyen.
Aînés, jeunes et enfants
·
La sensibilisation ainsi que les
éléments de campagne ciblés selon les groupes d’âge visés constituent un pilier
du programme.
·
Il faut des vidéos explicites et
percutantes sur YouTube.
·
Il faut des ateliers d’aide à
l’installation des sièges d’auto pour enfant et il faut déterminer où ceux-ci
auront lieu.
·
Les renseignements doivent être traduits
dans plusieurs langues afin de joindre les nombreux groupes multiculturels et
être offerts à différents endroits dans la ville.
Tous les commentaires relatifs aux jeunes conducteurs,
aux conducteurs âgés et aux enfants recueillis dans le cadre de la consultation
seront examinés et pris en compte avant de planifier les campagnes se
rapportant à ce point.
La diffusion de vidéos explicites et percutantes dans
divers médias sociaux, à titre de tactique de communication, fera partie de la
campagne La sécurité des jeunes au volant. En ce qui concerne la campagne
s’adressant aux enfants, des efforts seront déployés pour augmenter le nombre
d’ateliers communautaires de vérification des sièges d’auto pour enfant
offerts. Des efforts pour mieux faire connaître ces ateliers seront également
réalisés.
L’éducation est une composante majeure de ces
campagnes, ce qui comprend la remise de documents en plusieurs langues.
Objectifs,
vision et mission du programme
·
Les communautés sont-elles toutes
représentées?
·
Les buts et les objectifs du programme
sont-ils réalistes et atteignables?
·
Inspirant, mais il sera nécessaire de
travailler fort pour réussir.
·
Comment mesurer l’efficacité?
Tous les commentaires relatifs aux objectifs, à la vision et à la mission du programme ont été examinés et pris en compte avant d’être établis définitivement. Le nouveau programme d’amélioration de la sécurité des routes à Ottawa vise l’ensemble de la ville. Nous croyons fermement qu’aucun réseau routier ne peut être plus sécuritaire que celui d’Ottawa, et ce, pour tous. La Ville d’Ottawa donnera le meilleur d’elle-même pour « éliminer les accidents » puisqu’« un décès ou une blessure grave, c’est déjà trop ».
De plus, les faits saillants du programme ont été présentés au Comité consultatif sur les piétons et le transport en commun en octobre et un appui général a été reçu pour le programme.
Le présent rapport s’applique à l’échelle de la Ville.
ÉTAPES
SUIVANTES
Ce rapport sera également présenté aux réunions prochaines du Conseil de santé d’Ottawa et de la Commission de services policiers d’Ottawa.
Il n’existe aucun empêchement sur le plan juridique à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le présent rapport.
Il n’existe aucun empêchement sur le plan de la gestion des risques à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le présent rapport.
Priorité en matière de transport, objectif 1 – « Améliorer le réseau de transport de la Ville afin de faciliter les déplacements, de suivre la croissance, de réduire les embouteillages et de travailler à l’atteinte des cibles de la répartition modale. »
« Des améliorations continues au réseau de transport d’Ottawa seront apportées afin de répondre aux problèmes liés à la sécurité, de réduire les embouteillages et leurs incidences négatives sur l’environnement, d’offrir des correspondances pour le déplacement efficient des biens et de relier les collectivités. »
Aucune répercussion technique n’est associée à ce rapport.
Le budget annuel du programme s’élève à
220 000 $, montant alloué par les Travaux publics, Santé publique Ottawa,
le Service de police d’Ottawa, le Service paramédic
d’Ottawa et le Service des incendies d’Ottawa. Le présent rapport ne fait état
d’aucune incidence financière au budget de 2011; cependant, les besoins du
programme font l’objet d’une révision annuelle, et toutes les incidences
financières seront relevées au cours du processus budgétaire.
INCIDENCE SUR L’ACCESSIBILITÉ
Le Plan d’action de sécurité routière consiste à améliorer le programme en installant un nombre supplémentaire de feux pour piétons à décompte numérique et de signaux sonores et en favorisant le Programme d’évaluation de la sécurité des piétons qui comporte des mesures en matière d’accessibilité .
Document 1 – Plan
d’action de sécurité routière (Distribué
précédemment et déposé auprès du greffier municipal)
Document 2 – Plan
de travail de 2012 pour améliorer la sécurité des routes à Ottawa (Distribué précédemment et déposé auprès du
greffier municipal)
Document 3 – Sommaire
des propos recueillis au forum et des résultats de l’enquête sur la sécurité
routière (Distribué précédemment et
déposé auprès du greffier municipal)
Le comité de travail du programme d’amélioration de la sécurité des routes à Ottawa entamera la mise en œuvre du plan d’action ci-joint en tant que document 1 une fois celui-ci approuvé.
[i] Statistiques de Transports
Canada consultées à l’adresse http://www.tc.gc.ca/fra/securiteroutiere/menu.htm
[ii] Statistiques de l’Organisation des
Nations Unies sur la sécurité routière, consultées à l’adresse http://www.who.int/roadsafety/decade_of_action/fr/