Report to/Rapport au :

 

Planning and Environment Committee

Comité de l’urbanisme et de l’environnement

 

and Council / et au Conseil

 

15 April 2005 / le 15 avril 2005

 

Submitted by/Soumis par:  R.G. Hewitt,

Acting Deputy City Manager / Directeur municipal adjoint par intérim

Public Works and Services/Services et Travaux publics

 

Contact/Personne-ressource:  Kenneth J. Brothers, Director/Directeur

Utility Services Branch/Services publics

 (613) 580-2424 x22609, Ken.Brothers@ottawa.ca

 

 

Ref N°: ACS2005-PWS-UTL-0008



 

SUBJECT:

Integrated Waste management master plan - STRATEGIC SERVICE delivery - update      

 

 

OBJET :

PLAN DIRECTEUR DE LA GESTION INTÉGRÉE DES DÉCHETS – LE POINT SUR L’EXÉCUTION STRATÉGIQUE

 

 

REPORT RECOMMENDATION

 

That Planning and Environment Committee recommend and Council approve:

 

1.      Confirmation of a 40% diversion target within existing service programs by end of year 2006;

2.      That increased participation towards 40% diversion be achieved through the communication of information, advertising and development of an education program;

 

3.      Endorsement of a target of 60% diversion for Ottawa residents to be achieved by year-end 2008;

 

4.      That staff be directed to pursue the Provincial Government for increased waste diversion funding to offset increased costs to achieve Provincial target;

 

5.      That staff be directed to make application for Federation of Canadian Municipalities’ Green Municipal Enabling Funds to support the costs of the Integrated Waste Management Master Plan project and resulting projects;

 

6.      Implementation of an Organics Collection Program within the next solid waste collection contracts with organics collection envisioned to commence in 2007, and that staff report back with the details of the program in the fall of 2005; 

 

  1. That staff develop a comprehensive “utility” funding concept based upon the recommended hybrid model contained in this report providing service to urban, suburban, rural residential and rural villages for implementation in 2007;

 

8.      That the City provide solid waste collection services through a Yellow Bag Program to “non-residential establishments” that meet the eligibility criteria and service level outlined in this report with service to commence in January 2006;  

 

9.      Staff solicit “Expressions of Interest” from the private sector for organics processing technology to assess the level of interest, and report back with recommendations to Committee;

 

10.  That staff continue to monitor progress on the approval of the Trail Road Expansion Environmental Assessment; and

 

11.   That staff report back annually on diversion rates and any strategies required to support increased waste diversion. 

 

 

RECOMMANDATION DU RAPPORT

 

Que le Comité de l’urbanisme et de l’environnement recommande et que le Conseil approuve :

 

1.   la confirmation d’un objectif de réorientation des déchets de 40 % à même les programmes de services existants, d’ici à la fin de 2006;

 

2.            l’augmentation de la participation à la réorientation des déchets en vue d’atteindre l’objectif de 40 % grâce à la communication de l’information, à la publicité et à l’élaboration d’un programme d’éducation;

 

  1. l’adoption par la Ville d’un objectif de réorientation de 60 % pour les résidences d’Ottawa à atteindre d’ici à la fin de l’année 2008;

 

4.            l’injonction  au personnel de continuer à exercer des pressions sur le gouvernement provincial en vue d’obtenir le financement accru de la réorientation des déchets afin de compenser l’augmentation des coûts pour atteindre l’objectif provincial;

 

5.            l’injonction au personnel de présenter une demande en vue d’obtenir le fonds d’habilitation municipal vert de la Fédération canadienne des municipalités afin de supporter les coûts du projet de Plan directeur de gestion intégrée des déchets et les projets  découlant; la mise en oeuvre d’une demande de propositions et d’un appel d’offres afin d’obtenir une installation de traitement des déchets organiques pour 2007;

 

  1. la mise en place d’un programme de collecte des déchets organiques dans le cadre des prochains contrats de collecte des déchets solides, le début de la collecte des déchets organiques étant envisagé pour 2007, le personnel devant faire rapport sur les détails du programme à l’automne 2005;

 

  1. l’élaboration par le personnel d’un concept global de financement du « service public », fondé sur le modèle hybride recommandé inclus dans le présent rapport, en vue de fournir un service aux villages urbains, suburbains, résidentiels ruraux et ruraux pour une mise en œuvre en 2007;

 

  1. la prestation par la Ville de services de collecte des déchets solides par le biais d’un programme de sacs jaunes aux « établissements non résidentiels » qui satisfait aux critères d’admissibilité et au niveau de service indiqués dans le présent rapport, le service débutant en janvier 2006;

 

  1. la recherche par le personnel de « déclarations d’intérêt » émanant du secteur privé en ce qui a trait à la technologie de traitement des déchets organiques afin d’évaluer le niveau d’intérêt, le personnel devant présenter des recommandations au Comité;

 

  1. le contrôle des progrès concernant l’approbation de l’évaluation environnementale de l’expansion de la décharge du chemin Trail par le personnel;

 

  1. un rapport annuel du personnel concernant les taux de réorientation et toutes les stratégies nécessaires en vue d’appuyer une réorientation des déchets accrue.

 

 

EXECUTIVE SUMMARY

 

The City has a mandate to provide solid waste management services to the residential sector of the City of Ottawa.  The Integrated Waste Management Master Plan (IWMMP) provides direction for optimizing the current and future residential solid waste programs to best meet the financial, environmental and sustainability needs of the City of Ottawa over the next twenty years.  Two key issues are the focus of this report, Waste Diversion and Solid Waste Funding Strategy.

 

Waste Diversion

 

City waste services currently include garbage collection and disposal, recyclables collection and processing and leaf and yard waste collection and composting.  The existing Solid Waste Program has achieved a 31% diversion rate of solid waste from landfill disposal sites.

 

In 2004, the Province of Ontario set a waste diversion target at 60% by 2008.  The next milestone for the City is to achieve 40% waste diversion by 2006 with the support of an education/ communications strategy, with the solid waste programs in effect.

 

Implementation of “Compost +” for collection and processing of source separated organic materials, in 2007, is essential to increasing the City’s diversion rate beyond 50% as approved in the Integrated Waste Management Master Plan Phase Two Design Options Report by Council in 2003 and to move towards the 60% diversion as targeted by the Province for 2008. 

 

To assist in increasing the waste diversion from 31%, a communications plan and initiative will be implemented to promote Reuse and Reduction of solid waste and enhance compostable materials to improve waste diversion. 

 

Solid Waste Funding Strategy

 

Council has directed staff to develop full cost accounting principles for solid waste services to identify the total cost of the residential waste management system, and develop strategies to ensure waste management costs are recovered on a user-pay basis.

 

As the Solid Waste Program plans for the future, it has become evident that a review of the funding model is also merited.  This review will consider a utility-based model for the Waste Collection Program to allocate costs to residents based on a flat fee for solid waste services on a utilities bill or continued allocation through the tax bill. 

 

As directed by City Council, this report also contains an option for solid waste service to eligible ‘non-residential establishments”.  Collection to non-residential establishments would be provided on a full cost recovery basis through the sale of yellow bags at an estimated cost of $3.00/bag for equivalent residential level of curbside pickup.  The proposed “Yellow Bag Program” is modeled on the City of Toronto Program and would commence in January 2006. 

 

 

RÉSUMÉ

 

La Ville d’Ottawa a pour mandat d’offrir des services de gestion des déchets solides dans les secteurs résidentiels de son territoire. Le Plan directeur de la gestion intégrée des déchets (PDGID) propose des orientations en vue d’optimiser les programmes actuels et futurs de gestion des déchets résidentiels solides, de manière à satisfaire aux impératifs de la Ville d’Ottawa au cours des vingt prochaines années sur les plans financier, environnemental et de la viabilité. Deux enjeux clés sont essentiellement abordés dans le présent rapport : la réorientation des déchets et la stratégie de financement des déchets solides.

 

Réorientation des déchets

 

Les services de gestion des déchets de la Ville comprennent actuellement la collecte et l’élimination des ordures, la collecte et le traitement des matières recyclables ainsi que la collecte et le compostage des feuilles et des résidus de jardinage. Le programme actuel de gestion des déchets solides a permis d’atteindre un taux de réorientation de 31 % des déchets solides normalement destinés aux sites d’enfouissement.

 

En 2004, la province de l’Ontario a fixé un objectif de réorientation des déchets de 60 % d’ici à 2008. La prochaine étape pour la Ville consistera à atteindre les 40 % de réorientation d’ici à 2006, avec le soutien d’une stratégie de sensibilisation et de communication, et en appliquant les programmes de gestion des déchets solides.

 

La mise sur pied de « Compost + » pour la collecte et le traitement des matières organiques récupérées à la source, en 2007, est essentielle pour faire passer le taux de réorientation au delà des 50 %, soit le taux approuvé dans le rapport de 2003 du Conseil sur les options de l’étape II du Plan directeur de la gestion intégrée des déchets, et pour atteindre l’objectif de 60 % fixé par le provincial pour 2008. 

 

Pour aider à dépasser ce taux de réorientation de 31 %, un plan et une initiative de communication seront mis en place. Ces mesures permettront de promouvoir la réutilisation et la réduction des déchets solides, et de mettre en valeur les matières compostables, favorisant ainsi la réorientation des déchets. 

 

Stratégie de financement des déchets solides

 

Le Conseil a demandé que soient élaborés des principes de comptabilisation du coût entier des services de gestion des déchets solides afin de déterminer le coût total du système de gestion des déchets résidentiels et d’élaborer des stratégies permettant de récupérer les coûts de gestion de ces déchets selon la formule de l’utilisateur payeur.

 

Tel que le programme de gestion des déchets solide se profile pour l’avenir, il apparaît évident qu’un examen du modèle de financement s’avère opportun. Cet examen tiendra compte d’un modèle fondé sur les services publics, de manière à répercuter sur les résidents des coûts fixes pour les services de collecte des déchets solides, sur une facture de services publics ou par allocation continue sur la facture de taxes.

 

Comme l’a demandé le Conseil municipal, le présent rapport fait également mention d’une option de service de collecte des déchets solides dans des «établissements non résidentiels » admissibles. La collecte dans les établissements non résidentiels se ferait selon un principe de recouvrement intégral des coûts grâce à la vente de sacs jaunes au prix estimé de 2,82 $ par sac, pour un niveau de service résidentiel équivalent en collecte sur le trottoir. Le programme de sacs jaunes proposé est inspiré d’un programme similaire à la Ville de Toronto et débuterait en janvier 2006. 

 

CONTEXTE

 

La Ville est responsable d’offrir au secteur résidentiel des services de gestion des déchets solides. Les services de gestion des déchets de la Ville comprennent actuellement la collecte et l’élimination des ordures ménagères, la collecte et le traitement des matières recyclables et la collecte et le compostage des feuilles et des résidus de jardinage. Il est important que l’orientation stratégique et le cadre régissant ces services soient confirmés de nouveau avant l’élaboration de plans de mise en œuvre plus détaillés. Le présent rapport intitulé Plan directeur de la gestion intégrée des déchets – Exécution stratégique vise à confirmer l’orientation stratégique de la gestion intégrée des déchets par la Ville et à orienter l’élaboration ultérieure et la mise en œuvre de plans pour étude par le Comité et le Conseil.

 

L’actuel Plan directeur de la gestion intégrée des déchets (PDGID), approuvé par le Conseil municipal en mars 2003, décrit l'orientation de l’optimisation des programmes actuels et futurs de gestion des déchets solides résidentiels afin de répondre le mieux possible aux besoins de la Ville d’Ottawa sur le plan des finances, de l’environnement et de la durabilité au cours des 20 prochaines années. La planification de tous les flux de déchets solides résidentiels (recyclage, résidus de jardinage, matières organiques, élimination des déchets, programme Rapportez-les!, déchets domestiques dangereux, etc.) relève du PDGID.

 

Un certain nombre de facteurs ont influé sur la mise en œuvre proposée du PDGID tel qu’il a été approuvé initialement par le Conseil. Ce sont : les directives du Conseil (dans les rapports ACS2003-TUP-UTL-0001 et ACS2003-TUP-UTL-0019); l’optimisation et l’évaluation environnementales de la décharge contrôlée du chemin Trail; le financement des boîtes bleues par la province par l’entremise de Réacheminement des déchets Ontario; l’établissement d’un objectif provincial de réacheminement des déchets de 60 %.

 

Voici un examen de certaines des décisions importantes prises antérieurement par le Conseil :

 

Directives du Conseil 2003

 

Le 3 mars 2003, le Comité des services de l'environnement et le Conseil ont approuvé le rapport intitulé Déchets solides – Plan directeur de la gestion intégrée des déchets – Orientations stratégiques et phase deux – Étapes suivantes (rapport ACS2003-TUP-UTL-0001), qui recommandait les orientations stratégiques suivantes :

 

  1. Que la Ville augmente ses efforts afin d’obtenir une augmentation du taux de réacheminement des déchets, avec un objectif minimal de 40 %, et que des options visant à porter le taux de réacheminement à 70 % soient envisagées dans le cadre de la phase 2.

2.      Que la Ville appuie la consultation, l’engagement et l’éducation du public comme autant de critères essentiels afin de maintenir le réacheminement des déchets à des niveaux plus élevés.

3.      Que la Ville contrôle, vérifie, évalue et mette en œuvre des initiatives tirant partie d’avantages technologiques ou environnementaux, selon le cas, dans le cadre du plan.

4.      Que la Ville élabore des stratégies visant à donner l’assurance que les coûts de la gestion des déchets soient recouvrés au moyen d’un système de financement par l’usager.

 

Avec l’approbation du Comité et du Conseil, le personnel s’est mis à l’œuvre pour déterminer les options appropriées pour répondre aux critères de réacheminement accru, de durabilité financière et de service à la clientèle. Le personnel s’est aussi préparé à la mise en œuvre du cadre nécessaire au prochain contrat de collecte.

 

Le 9 septembre 2003, le Comité et le Conseil ont approuvé le rapport intitulé Déchets solides – Plan directeur de la gestion intégrée des déchets – Options de conception pour la phase deux (Rapport ACS2003-TUP-UTL-0019), qui comprenait les recommandations suivantes :

 

1.      L’élaboration et la mise en oeuvre d’un programme de sensibilisation au réacheminement des déchets et l’application progressive de restrictions au nombre de sacs à ordures, à compter de 2004, afin de parvenir à un objectif de réacheminement de 40 % des ordures au plus tard en 2006.

2.      L’expansion du programme de réacheminement des déchets de manière à parvenir à un objectif de 50 % au cours de la durée du prochain contrat de collecte des ordures, comme il est décrit dans le présent rapport (option F3), notamment par :

a.      la collecte du compost et de matières résiduelles (déchets alimentaires, feuilles et résidus de jardinage);

b.      la sensibilisation continue et l'application progressive de restrictions au nombre de sacs à ordures;

                                                              i.      le programme débutera au moment de l’entrée en vigueur du nouveau contrat de collecte des ordures au milieu de l’année 2005. (Cette date a par la suite été reportée au milieu de l'année 2006.)

3.      Le personnel fasse rapport au Conseil municipal des détails relatifs au niveau de service et des plans de mise en œuvre en 2004 afin de demander des soumissions pour le nouveau contrat de collecte des ordures.

4.      Le personnel fasse rapport au Conseil municipal annuellement sur le rendement du programme de réacheminement des déchets et les niveaux de réacheminement atteints.

 

Directives du Conseil 2004-2005

 

Par suite de l’examen universel des programmes en 2003, le Conseil municipal, au cours de l’exercice budgétaire 2004, a réduit les services d’enlèvement des ordures et de recyclage de 2,3 millions de dollars en éliminant la collecte des plastiques nos 3 à 7 et du polystyrène dans les boîtes bleues, les collectes de feuilles et de résidus du jardinage au cours des mois d’été et la collecte des ordures et des matières recyclables de toutes les entreprises commerciales.

 

Chronologie des services aux petites entreprises

 

·        Le 25 mars 2004, le Conseil municipal a mis fin à la collecte des ordures et des articles recyclables des petites entreprises en se fondant sur des considérations financières et de politique. L’abolition de ce service a été mise en œuvre le 1er juillet 2004, ce qui a permis des économies de 620 000 $. 

 

·        Dans le cadre d'une note de service datée du 7 mai 2004, le personnel a fourni au maire et aux membres du Conseil un contexte sur les services aux établissements commerciaux et la fiscalité, ainsi que la mise en œuvre de la stratégie de communication de la norme de service approuvée par le Conseil, qui entrera en vigueur le 31 mai 2004.

 

·        Le 12 mai 2004, le Conseil (le conseiller Doucet) a demandé au personnel de faire rapport au Comité de l’urbanisme et de l'environnement sur les options de financement et d'efficacité interne qui maintiendraient les niveaux actuels de service aux petites entreprises.

 

·        Le 26 mai 2004, le Conseil (le conseiller Holmes) a demandé au personnel de faire rapport d’ici le 9 juin 2004 sur les coûts ponctuels et courants que devrait supporter la Ville pour continuer à offrir, sans frais pour la Ville, la collecte, le réacheminement et l’élimination des déchets et des articles recyclables aux entreprises commerciales qui répondent actuellement à la limite d’ordures résidentielles.

 

·        Dans le cadre d’une note de service datée du 8 juin 2004, le personnel a fourni au maire et aux membres du Conseil les renseignements concernant un système de facturation directe, le programme de sacs jaunes et un partenariat de zone d’amélioration commerciale (ZAC) avec un système de facturation coordonné par la Ville.

 

·        En réaction aux préoccupations communautaires, lors de sa réunion du 9 juin 2004, le Conseil a ordonné au personnel de faire le point sur l’évaluation des options de prestation de services aux entreprises commerciales.

 

·        Dans le cadre d'une note de service datée du 28 juin 2005, le personnel a fourni au maire et aux membres du Conseil des renseignements contextuels sur les options en matière de rétablissement du niveau de service de 2003 avec récupération, sur la facturation directe aux petites entreprises qui reçoivent des services ainsi que sur le programme de sacs jaunes et sur un partenariat de ZAC avec système de facturation coordonné par la Ville.

 

·        Pendant les délibérations budgétaires en janvier 2005, le Conseil a renvoyé la motion du conseiller Doucet, visant à s’engager à un rétablissement de la collecte des déchets solides et des articles recyclables sur le trottoir pour les petites entreprises pendant une partie de l’année à un coût de 400 000 $, à la réunion du 12 avril 2005 du Comité de l’urbanisme et de l’environnement pour étude avec le rapport sur le plan directeur de gestion intégrée des déchets solides.

 

Examen du PDGID et de la stratégie de financement

 

·        Le 22 juin 2004, le Comité de l’urbanisme et de l'environnement a approuvé une mise à jour du Plan directeur de gestion intégrée des déchets (rapport ACS2004-CCS-PEC-007) présentée par le conseiller Hume. Le Comité a demandé au personnel d’examiner le Plan directeur de gestion intégrée des déchets de la Ville d’Ottawa et de lui faire rapport en septembre 2004 sur toute modification recommandée.

 

·        Le Comité a demandé qu’une partie de l'examen sur les services de gestion des déchets solides envisage des modifications à la manière dont les services sont financés en fonction des coûts sommaires selon le niveau de service décrit dans le PDGID.

 

Recyclage des plastiques

 

·        Dans le cadre d'une note de service datée du 3 mars 2004 au président et aux membres du Comité de l'urbanisme et de l'environnement, le personnel a donné des renseignements contextuels et des options concernant les modifications au programme de boîtes bleues pour la collecte des déchets solides résidentiels.

 

·        Dans le rapport sur l'orientation budgétaire de 2005 publié le 21 septembre 2004, on a demandé au personnel d’envisager le rétablissement le recyclage des plastiques qui a été aboli en 2004.

 

·        Dans le cadre d’une note de service datée du 21 janvier 2005 au maire et aux membres du Conseil, le personnel a indiqué qu’il en coûterait 1 260 000 $ pour rétablir la collecte des plastiques. Le personnel a fourni des renseignements contextuels sur les coûts et les marchés, le programme actuel, ainsi que des comparaisons avec d’autres municipalités en termes de taux de réacheminement et de matériaux collectés, de durabilité financière ainsi que des détails concernant un projet pilote de sacs de plastique, un projet pilote de faisabilité de construction de routes et un groupe de travail regroupant la municipalité et les industries du plastique.

 

·        Dans le cadre d'une note de service datée du 31 janvier 2005 au maire et aux membres du Conseil, le personnel a répondu aux questions du conseiller Cullen sur les options d’inclusion des pots et des couvercles dans le programme de collecte au moyen des boîtes bleues.

 

Collecte des feuilles et des résidus de jardinage

 

·        Par suite de pressions budgétaires, le programme de collecte des feuilles et des résidus de jardinage au cours de l’été a été annulé en juillet, août et septembre 2004.   

 

·        Face à la réaction du public, le Conseil a rétabli la collecte des feuilles et des résidus de jardinage aux deux semaines en septembre 2004 à un coût estimé de 290 000 $.

 

·        Dans le rapport du 21 septembre 2004 sur les orientations budgétaires de 2005, on a demandé au personnel d’envisager de rétablir les collectes de feuilles et de résidus de jardin pendant les mois d’été.  

 

·        Dans le cadre d’une note de service datée du 25 janvier 2005 au maire et aux membres du Conseil, le personnel a présenté les renseignements contextuels et les options de rétablissement qui comprenaient la collecte uniquement au printemps et à l’automne, une combinaison de collectes aux deux semaines, mensuelles et hebdomadaires, des dépôts de feuilles et de résidus de jardinage, des dépôts non surveillés et surveillés ainsi que l’élimination gratuite aux principaux sites d’enfouissement. 

 

·        Lors des délibérations budgétaires de janvier 2005, le Conseil (siégeant à titre de Comité plénier) a examiné la motion du conseiller Stavinga visant à établir environ 10 dépôts pour tous les résidents à un coût estimé de 3 400 $ par week‑end pour chaque dépôt, pour un coût total de 408 000 $. Cette motion a été défaite. 

 

·        Par suite des délibérations budgétaires de 2005, on a rétabli les services de collecte de feuilles et de résidus de jardinage aux deux semaines à partir du milieu d’avril pendant tout l’été et chaque semaine à compter de l’automne. 

 

Objectif de réacheminement des déchets de la province

 

En juin 2004, le ministère provincial de l’Environnement a publié un document de discussion établissant un objectif provincial de réacheminement des déchets de 60 %. Ce document avait pour objet de recueillir les commentaires des municipalités et de l’industrie sur la manière d’atteindre cet objectif de réacheminement des déchets d’ici 2008. Ce processus ambitieux d’objectifs et de consultations s’est déroulé pendant toute l’année 2004 et se poursuivra en 2005. À l’heure actuelle, l’objectif de réacheminement de 60 % n’a pas franchi l’étape du document de discussion. Les municipalités et l’industrie prévoient que la province offrira bientôt une législation de réglementation et un soutien au financement nécessaire pour réaliser cet objectif de réacheminement.

 

Le personnel de la Ville d’Ottawa a présenté ses commentaires au ministère de l’Environnement sur l’objectif de réacheminement des déchets de 60 % dans le cadre de sa participation à un comité de l’Association des municipalités de l’Ontario (AMO). La Ville a aussi fait connaître ses commentaires par l’entremise du comité de l’Association of Municipal Recycling Coordinators (AMRC). Les commentaires comprennent des demandes à la province pour accroître le financement des programmes de réacheminement des déchets et pour améliorer le processus d’approbation des centres de traitement des matières organiques dans la province. On a demandé à la province de l’aide pour soutenir les programmes de réduction des ordures. Il y a des discussions permanentes entre les municipalités et l’Ontario, dans le cadre des comités de Réacheminement des déchets Ontario, sur les étapes pour atteindre un taux de réacheminement de 60 %, alors que de nombreuses municipalités mettent en œuvre leurs programmes de gestion des matières organiques. La Ville continuera de faire des pressions sur la province pour accroître le soutien financier pour les programmes de réacheminement des déchets solides, de recyclage et d’immobilisations liés à la gestion des déchets.    

 

Optimisation et évaluation environnementales de la décharge contrôlée du chemin Trail

 

Le site d’enfouissement existant du chemin Trail a actuellement la possibilité de continuer à recevoir des matériaux pour élimination aux taux actuels de réacheminement jusqu’à 2008. Consciente du fait que la capacité de l’enfouissement est limitée, la Ville s’est engagée en 2000 dans une évaluation environnementale à portée limitée et a fait promptement une consultation publique et un rapport de 2000 à 2002. Le rapport a été terminé et présenté au ministère de l’Environnement pour approbation en mai 2002. 

 

L’évaluation environnementale à portée limitée sur l’expansion du site d’enfouissement du chemin Trail est entre les mains du Ministre en attente d’approbation depuis la présentation de la demande. Des contestations juridiques entourant d’autres évaluations semblables dans la province ont empêché le Ministre d’approuver l’évaluation du site du chemin Trail. Ces contestations juridiques ont été résolues récemment, ce qui permet au Ministre d’examiner maintenant la soumission de l’évaluation environnementale à portée limitée du chemin Trail.   

 

Des discussions récentes avec la Direction des évaluations et des autorisations environnementales du Ministère indiquent qu’on se rapproche de l’approbation de l’évaluation environnementale à portée limitée. Le personnel fournira des rapports mis à jour au Comité lorsqu’il y aura du noueau.   

 

Avec l’approbation de l’évaluation environnementale à portée limitée, la capacité accrue d’enfouissement prolongerait la durée de vie du site d’enfouissement du chemin Trail de 10 à 40 ans au‑delà de la date actuelle de fermeture du 2008. Ce potentiel d’expansion dépend des taux de réacheminement des déchets. Le rapport d’optimisation de la décharge du chemin Trail décrit des scénarios depuis le taux actuel de réacheminement de 31 %, qui permet un accroissement de la capacité de 10 ans, jusqu’à un taux de réacheminement de 70 %, qui a un potentiel d’accroissement de la capacité de 40 ans. 

 

Situation d’Ottawa

 

Le site d’enfouissement actuel du chemin Trail a encore une capacité restante d’environ trois ans selon le certificat d’approbation actuel. Pour assurer la durabilité à long terme de ce précieux élément d’actif de la Ville, il faut atteindre des objectifs importants de réacheminement des déchets afin de réaliser des taux de réacheminement de 60 % ou plus. Nous réaliserons la gestion durable des déchets à Ottawa grâce à des programmes ciblés de communication et d’éducation, à la mise en œuvre intégrale de la séparation et de la collecte des matières organiques, à la poursuite des initiatives de recyclage et au soutien de ce programme par le Conseil municipal, les groupes communautaires et la participation du public dans l’adoption d’activités de réduction des déchets.  

 

 

DISCUSSION

 

Les 3 R : réduction, réutilisation et recyclage

 

Le Plan directeur de la gestion intégrée des déchets (PDGID) d’Ottawa est fondé d’abord et avant tout sur les 3 R : réduction, réutilisation et recyclage. 

 

La réduction des déchets à la source est l’approche la plus durable au point de vue de l’environnement et est fondée sur la sensibilisation, les choix et les changements d’habitude des consommateurs. Des exemples de réduction des déchets comprennent l’achat de biens plus durables, l’achat de biens moins emballés, le recyclage de l’herbe (l’utilisation d’une tondeuse déchiqueteuse) et le compostage des résidus de jardinage. 

 

Le personnel rétablira la campagne « Herbe coupée… Sert à fertiliser » afin d’encourager à laisser les fauchures d’herbe sur le gazon. Ce programme a été lancé au milieu des années 1990 avant la mise en œuvre des programmes de collecte des feuilles et des résidus de jardinage à l’échelle de la Ville. Bien que la Ville offre la collecte des feuilles et des résidus de jardinage, il est toujours préférable que le résident réduise ses propres déchets par ses propres moyens (c.‑à‑d. la réduction de l’achat d’emballage, le compostage domestique et le recyclage de l’herbe). Cette campagne comprenait une brochure, des affiches sur les autobus, des articles et des publicités dans les journaux. La réduction supplémentaire de déchets à la source exigera un changement du comportement des consommateurs grâce à une sensibilisation et à une éducation environnementales accrues au moyen d’une vigoureuse campagne de communication.  

 

La réutilisation des biens et des matériaux est aussi un objectif axé sur le consommateur qui donne l’occasion de réduire la quantité de déchets qu’il faut gérer. Un large éventail de matériaux qui deviendraient autrement des déchets sont réacheminés pour répondre aux besoins d’autres consommateurs, pour ainsi se substituer à la consommation de matériaux supplémentaires. À l’échelle du voisinage, les ventes de débarras et les activités de troc répondent au même but utile. Les activités de réutilisation, comme les efforts de réduction « à la source », exigent un changement dans le comportement du consommateur. 

 

Programmes actuels de réacheminement dans la collectivité

 

Le programme de déchet domestique dangereux (DDD) est un programme de prévention qui a pour but d’offrir au public un processus sûr d’élimination des déchets dangereux. Il va de pair avec le Programme de contrôle de l’utilisation des égouts de la Ville d’Ottawa dans le cadre de notre stratégie de protection de l’environnement. Les matières dangereuses doivent être traitées au moyen des options appropriées d’élimination de la Ville afin de réduire la probabilité que des matières toxiques et dangereuses pénètrent dans les installations de drainage, les cours d’eau ou les égouts pluviaux et nuisent aux installations de traitement des eaux usées et des biosolides. 

 

La Ville a lancé le programme « Rapportez‑les! » en novembre 1997. Les vendeurs participants reprennent les déchets dangereux directement du public, ce qui permet à la Ville d’épargner 150 000 $ en frais annuels de manutention des déchets. Le programme a mis en œuvre un processus simple qui facilite les partenariats directs entre les clients et les vendeurs et s’est étendu à environ 500 détaillants participants dans la Ville d’Ottawa depuis quelques années. Le succès de ce programme entraîne une réduction des besoins de manutention des déchets dangereux dans les dépôts permanents et mobiles et un niveau de service accru pour le public. 

 

Le service de recyclage offert par l’entremise des programmes de collecte dans les boîtes bleues et noires de la Ville donne l’occasion de détourner des matériaux de l’élimination par enfouissement. Bien que des services de recyclage soient offerts aux résidents d’Ottawa depuis la fin des années 1980, il existe des possibilités d’accroître la participation aux programmes en augmentant le nombre de ménages participants afin de maximiser les matériaux qu’ils recyclent. Des enquêtes sur les boîtes mises sur le trottoir montrent que 79 % des ménages à Ottawa utilisent leur boîte bleue et que 84 % recyclent au moyen de leur boîte noire. Les vérifications récentes de caractérisation de déchets indiquent que 94 % des journaux sont recyclés, tandis que seulement 67 % du carton pour boîtes et 21 % des boîtes de jus le sont actuellement. Comme pour la réduction des déchets à la source et la réutilisation des matériaux, il faut un changement dans le comportement des consommateurs pour obtenir que des ménages supplémentaires recyclent et pour accroître le niveau de recyclage chez les ménages qui y participent déjà.   

 

Projets pilotes de réacheminement des plastiques

 

Le personnel élabore actuellement un programme pilote de réacheminement des sacs de plastique qui aura lieu dans le secteur Barrhaven avec la participation de détaillants locaux. 

 

Un deuxième programme pilote est en voie d’élaboration avec Tomlinson Environmental pour mettre à l’essai l’utilisation de déchets de plastique déchiquetés comme additifs à l’asphalte. Ce projet pilote est prévu pour l’été 2005. 

 

Réacheminement du verre

 

À l’heure actuelle, 10 000 tonnes de verres recueillis dans le cadre du programme des boîtes bleues sont transformés en agrégat d’assiette de route dans le cadre d’un programme pilote avec Tomlinson Environmental.

 

Réalisation d’un taux de réacheminement de 40 %

 

Ottawa réachemine actuellement 31 % de ses déchets solides des sites d’enfouissement. La prochaine étape consiste à réaliser un réacheminement de 40 % grâce aux programmes actuels d’élimination des déchets solides et à l’amélioration des initiatives d’éducation et de communication. Pour atteindre cet objectif, il faut une transformation du comportement des résidents, tant dans le secteur des maisons unifamiliales que dans celui des immeubles d’habitation. Cette transformation doit entraîner un accroissement de la réduction des déchets à la source, une plus grande réutilisation de matériaux et une participation accrue aux programmes actuels de recyclage.  

 

La mise en œuvre de mesures supplémentaires visant à transformer le comportement des résidents exigera un vaste programme de communication en marketing social afin de sensibiliser les résidents au besoin des mesures de réacheminement des déchets et à les encourager à y participer entièrement. Ce programme doit d’abord sensibiliser les gens au problème, promouvoir l’environnement et enfin favoriser la réalisation de l’objectif de réacheminement de 40 %. 

 

Nous préparerons une stratégie de communication à l’intention du secteur des maisons unifamiliales et de celui des immeubles d’habitation. Pendant la mise en œuvre de ce programme de communication, nous surveillerons de près les taux de réacheminement des déchets et nous évaluerons de façon continue (c.‑à‑d. tous les trois mois) l’efficacité du programme de communication à transformer le comportement des gens. 

 

Il est important de noter qu’il ne sera peut‑être pas possible d’atteindre un taux de réacheminement de 40 % uniquement par la communication avec les consommateurs et leur éducation. D’autres municipalités ont eu de la difficulté à atteindre ces objectifs au moyen uniquement des programmes d’éducation et de communication et ont ajouté d’autres programmes d’incitation et d’application afin d’atteindre des taux de réacheminement plus élevés. Certains des programmes d’incitation employés par d’autres administrations comprennent la réduction graduelle des limites de nombre de sacs, de l’accroissement du recyclage, la surveillance et la promotion, de nouveaux règlements exigeant la participation au recyclage et l’application plus rigoureuse des règlements. En comparant le réacheminement des déchets aux taux de réacheminement visés, le personnel évaluera le besoin d’envisager toutes les autres stratégies afin d’améliorer les résultats du réacheminement des déchets.    

 

 

 

Réalisation d’un taux de réacheminement de 60 %

 

Le taux maximal de réacheminement que l’on peut réaliser dans le cadre du système actuel de gestion des déchets est vraisemblablement de 40 %. La mise en œuvre du programme résidentiel « Compost + » pour la collecte et le traitement des matières organiques séparés à la source est essentielle pour faire passer le taux de réacheminement au‑delà des 50 %, tel qu’envisagé par le Conseil en 2003 et pour atteindre l’objectif de 60 % fixé par la province pour 2008. D’ici 2005, 12 municipalités comportant au total 950 000 ménages doivent participer à des programmes de traitement des matières organiques en Ontario. 

 

Depuis 2001, la Ville d’Ottawa exploite un programme pilote volontaire de collecte sur le trottoir de matières organiques séparés à la source « Compost + » dans neuf quartiers de la Ville, programme qui touche environ 5 300 ménages. Le programme « Compost + » contribue à réacheminer en moyenne plus de 48 % des déchets domestiques dans ces secteurs. Le taux moyen de réacheminement des matières organiques dans le secteur pilote de « Compost + » représente 17,5 % du total des déchets ramassés. Le programme a donné de bons résultats de réacheminement dans le cadre de l’actuelle collecte d’ordures hebdomadaires avec une limite de quatre sacs à ordure et compte tenu d’un modeste investissement dans le programme de promotion et d’éducation visant le programme pilote volontaire. Le personnel prévoit des résultats améliorés en matière de réacheminement si on établit un programme obligatoire de récupération des matières organiques, si on réduit en temps opportun la limite du nombre de sacs à ordure et si on envisage la collecte des déchets solides aux deux semaines, la collecte hebdomadaire des matières organiques et des articles de recyclage dans les boîtes bleues et noires et une participation accrue grâce à une campagne exhaustive d’éducation, de publicité et de promotion.   

 

Ce projet pilote a donné au personnel et aux résidents l’occasion voulue pour évaluer les contenants et l’équipement de collecte. De nombreuses autres municipalités de l’Ontario ont mis en œuvre des programmes de collecte et de traitement des matières organiques ménagers ou sont en voie de le faire. On trouvera l’annexe A un résumé de ces programmes. 

 

Le 9 septembre 2003, le Comité et le Conseil ont approuvé le rapport intitulé Déchets solides – Plan directeur sur la gestion intégrée des déchets – Options de conception pour la phase deux (rapport ACS2003-TUP-UTL-0019), qui comprenait un programme distinct de collecte de matières organiques à la source (Matières organiques +) qui doit débuter en 2005. En préparation du budget municipal de 2004, le Conseil a entrepris un examen universel des programmes poussés. Cet examen, combiné aux annonces par la province en 2003 d’un certain financement de Réacheminement des déchets Ontario pour les boîtes bleues, a incité le personnel à informer le Conseil en janvier 2004 de son intention d’exercer l’option de prolongement de la dernière année prévue aux contrats de collecte des déchets solides, ce qui ferait que les contrats se termineraient le 31 mai 2006. Selon l’échéancier actuel de préparation du traitement des matières organiques, le personnel prépare un rapport à l’intention du Comité des services organisationnels et du développement économique pour lui demander l’approbation de négocier un nouveau prolongement des contrats de collecte des ordures ménagères. Selon ce calendrier, la collecte des matières organiques séparées à la source débuterait en 2007. Ce délai permettrait la réalisation du volet éducation et communication du programme et les appels d’offres des contrats de collecte des déchets. Le personnel évaluera également le temps et les processus pour assurer la capacité de l’installation de traitement des matières organiques et l’achat et la livraison d’environ 233 000 chariots verts à des ménages habitant des maisons unifamiliales en milieu urbain, suburbain et rural. Un calendrier sera produit à l’automne 2005 pour décrire la progression de cette initiative.  

 

Selon les directives du Conseil, le personnel fera rapport en septembre 2005 en présentant un plan de mise en œuvre détaillé, un contrat de collecte des déchets et les niveaux et les calendriers de service.   

 

Comme dans le cas des programmes actuels des 3 R, le réacheminement qui sera effectivement réalisé au moyen du programme « Compost + » dépendra du degré et de la qualité de la participation des résidents des ménages touchés.    

 

« Compost Plus » et capacité de traitement

 

On recommande que la Ville procède à une demande de manifestations d’intérêt du secteur privé pour déterminer les options rentables d’installation de traitement des matières organiques. Il faudrait tenir compte des nouvelles technologies et des autres approches de traitement avant de choisir une option d’installation de compostage des matières organiques. Le personnel évaluera l’intérêt du secteur privé à offrir diverses options de traitement des matières organiques et présentera des recommandations au Comité. 

 

Traitement des déchets mixtes des immeubles d’habitation

 

Il faudra aussi améliorer le réacheminement des déchets dans le secteur des immeubles d’habitation afin d’atteindre un taux de réacheminement de 60 %. Il est plus difficile de recycler et de recueillir des matières organiques dans un immeuble d’habitation que dans des maisons unifamiliales. 

 

Compte tenu des difficultés actuelles liées à la commercialisation des matériaux récupérés et produits à partir d’un flux de déchets mixtes, il est recommandé de ne pas envisager le traitement de déchets mixtes avant la mise en œuvre complète du programme de réacheminement des matières organiques des maisons unifamiliales en 2007. Le personnel assurera le suivi par un rapport portant sur le traitement des déchets des immeubles d’habitation.  

 

Service aux « établissements non résidentiels »

 

Lors des délibérations budgétaires de 2005, à l’occasion de la réponse des délégations publiques à la réunion du comité plénier du 27 janvier 2005, il y a eu une motion demandant de « fournir des renseignements sur des mesures de rechange pour la cueillette des ordures et des articles à recycler des entreprises, y compris le paiement par l’usager « tag-a-bag ». En outre, il a été résolu que le personnel inclue dans cette mise à jour une évaluation des options de service aux entreprises commerciales. Le rapport recommande un programme de sacs jaunes pour les propriétés non résidentielles avec recouvrement intégral des coûts. Cette option répondra également à la résolution de la motion no 27‑89 de la délibération du budget du Conseil municipal d’Ottawa de « s’engager à un rétablissement pendant une partie de l’année de la cueillette des déchets solides et des matières recyclables sur le trottoir pour les petites entreprises à un coût de 400 000 $ ».  

Ce rapport recommande la prestation d’un service de sacs jaunes aux établissements non résidentiels. Le programme permet aux entreprises clientes qui veulent adhérer au programme de communiquer avec la Ville pour obtenir la collecte de déchets solides au niveau du service résidentiel en plaçant les ordures dans des sacs jaunes spéciaux pour ramassage. Les sacs, avec des marques évidentes de la Ville d’Ottawa et un code à part, pourraient être vendus dans des quincailleries approuvées de la Ville à un coût d’environ trois dollars (±10 %) chacun afin de couvrir le coût de la collecte et de l’élimination des ordures et des articles à recycler. 

 

Le programme sera facile à administrer, étant donné qu’il suffira aux entreprises et aux établissements non résidentiels de s’inscrire au service auprès de la Ville et d’acheter ensuite les sacs jaunes de détaillants. 

 

La Ville aurait besoin d’une base de données des adresses participant au programme. Il n’y aurait pas de coûts pour administrer un système de facturation et de collecte. On estime que le coût des sacs à ordure serait de l’ordre de 375 000 $ par année. Les coûts totaux, notamment la collecte sur le trottoir, les sacs jaunes et l’administration, seraient d’environ un million de dollars par année. Selon cette estimation, le coût par sac pour chacune des petites entreprises serait d’environ trois dollars (±10 %) par sac avec un maximum de quatre sacs par semaine (soit au niveau de service résidentiel), avec un coût annuel estimé à 644 $ par année pour chaque entreprise ou établissement non résidentiel. 

 

Il existe un certain nombre de problèmes importants à régler avant de s’engager dans le programme, notamment :  

 

 

Ce programme permettrait aux établissements intéressés de s’inscrire annuellement auprès de la Ville pour confirmer leur admissibilité et leur intérêt à recevoir le service, permettrait d’informer les entrepreneurs de collecte de leurs adresses et permettrait au personnel d’inspection de voir à ce que les limites du nombre de sacs soient respectées. On propose la mise en œuvre de ce programme pour le 1er janvier 2006. Cette date laissera suffisamment de temps au personnel pour trouver des points de vente, faire de la publicité à l’avance auprès des établissements non résidentiels, inscrire les propriétés et communiquer avec les entrepreneurs chargés de la collecte. Ce délai permettra aussi aux petites entreprises qui ont actuellement des contrats privés de mettre fin à ces contrats en vue d’une transition en 2006. Le personnel présentera au comité un rapport sur les détails du programme en septembre 2005. 

 

Options de prestation des services : établir un équilibre entre les services et les besoins

 

La stratégie de niveaux de service proposée pour l’élimination des déchets solides des établissements résidentiels et non résidentiels prévoit plusieurs catégories de clients et niveaux de services : 

 

  1. La zone urbaine et suburbaine recevrait les services actuels avec le programme proposé pour les matières organiques, à partir de 2007. 

 

  1. La zone rurale et les villages recevraient les même services que la zone urbaine.

 

3.      Service de déchets solides pour les résidents ruraux : Il faut envisager les besoins des clients ruraux dans la perspective de la conservation des services actuels de gestion des déchets solides, de recyclage au moyen des boîtes bleues et noires et de promotion du compostage sur place. La collecte sur place de matières organiques peut donc n’être pas nécessaire et un niveau de service différent, à coût réduit, pourrait s’appliquer aux clients ruraux.  

 

  1. On peut offrir aux établissements non résidentiels admissibles un service au moyen d’un programme de sacs jaunes en envisageant un niveau de service résidentiel pour ces clients admissibles à la collecte sur le trottoir. 

 

Il faudra encore élaborer ces options stratégiques et leur donner l’approbation finale avant leur entière mise en œuvre en 2007. Une nouvelle série de rapports sera présentée au Comité et Conseil selon les directives du Conseil et après l’acceptation de ce modèle de service conceptuel.

 

Stratégie de financement à long terme du programme de collecte des déchets solides

 

De nombreuses municipalités canadiennes ont commencé à examiner et à mettre en œuvre des méthodes de rechange pour financer les services de gestion des déchets solides afin de réduire la pression sur l’assiette fiscale et d’accroître l’incitation à détourner les matériaux de l’enfouissement au moyen de programmes Pay‑As‑You‑Throw (PAYT ou principe du jeteur‑payeur). Ces programmes exigent des résidents qu’ils paient des frais fixes par sac à ordure en sus de la limite de nombre de sacs qui leur est fixée. Des municipalités telles que les villes de Vancouver et d’Edmonton sont allées jusqu’à mettre en œuvre un modèle global de service public pour financer tous les services d’élimination des déchets solides résidentiels.

 

Le Conseil a ordonné au personnel d’élaborer des principes de coût de revient complet pour les services de gestion des déchets solides afin de déterminer le coût total du système de gestion des déchets résidentiels et d’élaborer des stratégies pour assurer le recouvrement des coûts de gestion des déchets selon le principe de l’utilisateur‑payeur.

 

Alors que le programme de gestion des déchets solides planifie l’avenir et vise des objectifs croissants de réacheminement grâce à l’éducation permanente et au lancement de nouveaux programmes de réacheminement, il est devenu évident qu’un examen du modèle de financement est également justifié. Cet examen portera sur un modèle de service public pour le programme de collecte des déchets afin de répartir les coûts entre les résidents en fonction de l’utilisation du service et sur le maintien de la répartition au moyen de l’assiette fiscale générale.   

 

En septembre 1994, l’ancienne Municipalité régionale d’Ottawa‑Carleton a assumé la responsabilité de la collecte et du réacheminement des déchets solides de toutes les municipalités de la région, sauf le canton d’Osgoode. À cette époque, le service était financé au moyen d’un plan de transition selon lequel l’ancienne région demandait à chacune des municipalités locales quels étaient les coûts des contrats et les niveaux de service qui y existaient.   

 

À partir de 1997, le plan de transition a été remplacé par un taux d’imposition à l’échelle de la région spécialement affecté aux services de gestion des déchets solides qui s’appliquaient à toutes les catégories de propriété imposables, à l’exception de celles à l’intérieur du canton d’Osgoode, qui conservaient un système distinct d’étiquetage des sacs (tag-a-bag) pour les services municipaux de gestion des déchets solides.   

 

Avec la fusion de la Ville d’Ottawa, l’exigence d’une zone de service spécial a été abolie et le taux d’imposition distinct sur la gestion des déchets solides a aussi été éliminé. Les coûts de fonctionnement annuels du programme de gestion des déchets solides ont été inclus dans le taux d’imposition général de la Ville et imposés à toutes les catégories de propriétés imposables. Ce modèle de financement est encore en vigueur aujourd’hui. 

 

Pour discussion et analyse dans le présent rapport, les coûts du programme de gestion des déchets solides sont tirés des budgets de fonctionnement et des immobilisations approuvés pour 2005 et du plan financier à long terme (PFLT) de 2004, et ils sont répartis entre trois services :

 

 

Tel que nous l’indiquons à l’annexe D, le besoin fiscal net du programme en 2005 comprend les coûts de fonctionnement directs moins les revenus directs, une allocation pour la contribution à l’amélioration des immobilisations et au service de la dette, moins la part du programme dans les revenus provenant des entreprises tels que les paiements tenant lieu d’impôts fonciers.  

 

De plus, afin de traduire le coût entier du programme dans cette analyse, nous avons ajouté les éléments suivants : 

 

 

La répartition des coûts indirects de soutien du programme ne constitue pas un nouveau coût pour le contribuable, mais reconnaît simplement que ces coûts soutiennent le programme de gestion des déchets solides, même s’ils ne figurent pas dans le budget du programme. Les contributions annuelles au financement entier du PFLT et le passif prévu au titre des activités de fermeture et d’après‑fermeture des décharges contrôlées sont des nouveaux coûts pour le programme et pour le contribuable, car ils ne sont pas couverts actuellement. 

 

Argumentation

Examen des modèles de financement

 

En général, les services fournis par les municipalités ontariennes sont financés par l'impôt foncier fondé sur l'évaluation, par des frais d'utilisation ou par une facturation fondée sur les services publics. L'imposition est normalement la source de financement choisie pour les programmes municipaux qui offrent un avantage, direct ou indirect, à tous les contribuables peu importe la catégorie de propriété. Les frais d'utilisation sont appliqués lorsque l'avantage direct touche uniquement l'usager. Dans certains cas, le financement s'effectue au moyen d'une combinaison d'impôt et de frais d'utilisation. On peut en donner pour exemple les services de transport en commun, où le passager doit payer un tarif déterminé, mais où les tarifs sont subventionnés par le contribuable en général qui en tire des avantages, dont la réduction de la congestion de circulation et la réduction du besoin de construire et d'entretenir des rues supplémentaires. La dernière source de financement dont disposent les municipalités est la facturation fondée sur le service public, qui est directement fonction de la consommation d'un service. L'exemple à Ottawa est la facturation des services d'eaux et d'égouts.

 

Le point sur lequel l'argumentation et la décision à prendre doivent porter est de savoir quel modèle convient le mieux aux services (actuels et futurs) du programme de gestion des déchets solides. Il existe plusieurs modèles de base, et on peut élaborer de nombreux modèles hybrides à partir de chacun d'eux. Dans chaque cas, il y a des avantages et des désavantages en termes de facilité de perception, d'obstacles législatifs, d'obstacles pratiques à la mise en œuvre et de promotion de la bonne intendance de l'environnement. Le reste de la présente description fait état des modèles de base et des modèles hybrides possibles par rapport à ces critères.

 

Modèle de base 1 – fondé sur l'évaluation (modèle actuel ou modèle modifié)

Tel que nous l'indiquons dans la section Contexte du présent rapport, le modèle actuel de financement de la Ville répartit les coûts annuels du programme de gestion des déchets solides en fonction de la valeur d'évaluation de toutes les propriétés imposables, peu importe la catégorie fiscale. Ce modèle offre un financement à assiette prévisible et de très faibles exigences administratives pour la perception du compte d'impôt. Il n'y a aucune entrave législative ou pratique à ce modèle. Toutefois, il n'y a aucun lien avec la prestation du service ou la quantité de service consommée, et aucune transparence des coûts du programme pour l'usager final. Comme il n'y a aucun lien avec la quantité de service consommée, il n'y a aucune incitation à modifier son comportement et donc à accroître le taux de réacheminement.

 

Une révision possible du modèle actuel d'imposition fondé sur l'évaluation consiste à répartir les coûts du programme de gestion des déchets solides uniquement entre les contribuables habitant des maisons unifamiliales et des immeubles d'habitation. Cette révision permettrait d'établir un lien plus étroit avec la prestation du service, car les contribuables commerciaux et industriels ne reçoivent actuellement aucun service de collecte des déchets. Selon les impôts payés en 2005, cette mesure transférerait environ 8,7 millions de dollars des impôts fonciers commerciaux et industriels vers les impôts fonciers résidentiels. Cette mesure aurait pour effet de porter le coût moyen par résidence d'environ 79 $ à environ 92 $ par année.

 

La Loi sur les municipalités prévoit à l'article 326 la possibilité de désigner un « service spécial prescrit » et de désigner le secteur dont les résidents et les propriétaires fonciers tirent un avantage. Toutefois, comme ce service est actuellement offert dans l'ensemble de la Ville, il ne correspondrait pas à la définition d'un secteur spécial. L'exemption de propriétés imposables déterminées (c.‑à‑d. les contribuables commerciaux et industriels) exige l'approbation du ministre des Affaires municipales et du Logement, par règlement.

Modèle de base 2 – Frais fixes  

Si, pour les services de gestion des déchets solides, la Ville abandonne l'impôt foncier fondé sur l'évaluation, elle a la possibilité de facturer des frais fixes aux usagers du service, tant les résidents de maisons individuelles que d'immeubles d'habitation. Le modèle à frais fixes permet la facturation directe à l'usager final du service et offre la transparence au sujet du coût annuel moyen. Selon les renseignements de 2005, cette option réduirait de 29,6 millions de dollars l'impôt foncier à payer à l'échelle de la Ville, montant qui devrait être perçu selon une méthode non fondée sur l'évaluation, tel que nous le décrivons ci‑dessous. Pour les fins d'analyse, les frais fixes sont basés sur le coût annuel total divisé par le nombre de ménages qui devraient profiter du service. Avec des frais fixes, il n'y a toujours pas de lien avec la quantité de service consommée, et il n'y a donc aucune incitation à modifier son comportement et à accroître le taux de réacheminement. De plus, l'approche des frais fixes répartit les mêmes frais entre tous les usagers, peu importe l'utilisation réelle ou la valeur du bien foncier, qui, dans le cadre d'une approche fondée sur l'évaluation, est considérée comme une mesure de la capacité de payer. En tenant compte du coût de revient complet en 2005, les frais fixes par résidence seraient d'environ 109 $ par année.

 

Il faut noter que la principale raison pour laquelle le résident moyen paie plus selon l'approche des frais fixes que selon l'approche fondée sur l'évaluation, c'est de compenser pour la perte de part des revenus provenant des entreprises tel que les paiements tenant lieu d'impôts. Lorsque les coûts sont soustraits du compte d'impôt et donc du taux d'imposition, il y a une réduction correspondante des paiements tenant lieu d'impôts qui peuvent être perçus du secteur public. Tel que nous l'indiquons à l'annexe D, la part des revenus nets tirés de l'imposition des entreprises affectée au programme de gestion des déchets solides est d'environ 5,6 millions de dollars.

 

Voici les options de perception des frais fixes :

 

  1. Frais fixes ajoutés au compte d'impôt: La Loi sur les municipalités permet que de tels frais soient ajoutés au compte d'impôt. Il existe toutefois un risque lié à la capacité d'appliquer de façon correcte les frais fixes à des immeubles d'habitation, car la granularité des données de la Société d'évaluation foncière des municipalités (MPAC) sur le code de propriété ou le code de logement peut n'être pas suffisante. Cela signifie que toutes les propriétés ayant plus de six logements sont considérées comme des immeubles d'habitation, mais les données sur le nombre exact de logements actifs ne seront peut-être pas à jour ou facilement accessibles. Pour effectuer la facturation selon ce principe, il faudrait que la Division des recettes affecte des ressources additionnelles aux enquêtes manuelles et à la résolution des problèmes.

 

  1. Frais fixes ajoutés à un compte de service public existant : Une autre option consiste à ajouter des frais fixes au système actuel de facturation des services d'eau et d'égouts de la Ville. Il faudra faire de nouvelles analyses pour déterminer si cette option est réalisable dans le cadre de l'infrastructure actuelle du système. Il faudra au moins ajouter au système les propriétés qui ne reçoivent pas actuellement de compte d'eau. Il n'est peut-être pas possible d'adopter l'infrastructure actuelle pour lui permettre de remplir cette fonction additionnelle, et un nouveau système de facturation peut donc se révéler nécessaire. La quantification des coûts d'immobilisation et la faisabilité du calendrier de mise en œuvre d'un nouveau système exigent une analyse plus approfondie. Il faudrait prendre des décisions sur la fréquence de la facturation, mensuelle, annuelle ou entre les deux. En particulier, le fait de soustraire les coûts du compte d'impôt entraîne des conséquences défavorables pour le processus de perception. Il en découlerait un plus grand effort administratif et un risque accru de défaut de perception. Il faut un examen plus détaillé pour définir les ressources administratives nécessaires requises pour le soutien à la clientèle et les efforts de perception associés à ce modèle.

 

Modèle de base 3 -- Paiement par l'usager

Le dernier modèle de base à l'étude est celui du paiement intégral par l'usager. La mise en œuvre d'un programme selon le principe « jeteur-payeur » incite l'usager final à réduire sa consommation du service. Si nous supposons que le programme de recyclage ne fait pas l'objet d'un paiement particulier par l'usager, on incite celui-ci à détourner des produits du sac à ordures. Il faut toutefois noter que dans un modèle de paiement intégral par l'usager, il faudrait intégrer les coûts des programmes de réacheminement et d'enfouissement au coût de collecte des ordures par sac. C'est là un des désavantages de ce modèle, car les coûts fixes doivent être couverts au moyen d'un mécanisme de financement variable. De plus, le flux de recette est le moins prévisible, car l'accroissement des efforts de réacheminement réduit les recettes supplémentaires. Ce modèle peut aussi encourager un comportement illégal (le déversement) et est le plus difficile à administrer, à budgétiser et à gérer. Pour ces raisons, un modèle de paiement intégral par l'usager résidentiel pour tous n'est pas considéré pratique pour une municipalité de la taille d'Ottawa. Toutefois, comme nous l'indiquons dans le présent rapport, une option de « sacs jaunes » à échelle limitée pour des établissements non résidentiels désignés est considérée comme faisable.

 

Modèle hybride -- Approche recommandée

Il existe une myriade d'hybrides possibles entre ces trois modèles de base. Nous recommandons l'étude du modèle suivant comme option visant à répondre aux orientations stratégiques du Plan directeur de la gestion intégrée des déchets :

 

1)      Inclusion des coûts de réacheminement des déchets et de recyclage dans les comptes d'impôt foncier : Selon cette option, la Ville continue de répartir l'ensemble des coûts annuels actuels des programmes de réacheminement des déchets entre toutes les catégories de contribuables. Bien que les catégories de contribuables commerciaux et industriels ne profitent peut-être pas directement des services actuels de recyclage, nous suggérons qu'ils continuent de payer pour l'avantage environnemental d'une collectivité qui a un programme vigoureux de réacheminement des déchets. Il s'agit du statu quo en matière de financement de ce flux de coûts.

 

2)      Application des coûts de collecte des ordures et d'enfouissement en frais fixes uniquement aux résidents de maisons unifamiliales et d'immeubles d'habitation : Il s'agit ici d'appliquer les coûts annuels entiers de la collecte des ordures et de l'enfouissement uniquement aux contribuables qui consomment le service, sous forme de frais fixes. Le mode de perception consiste en des frais fixes intégrés au compte d'impôt ou au compte de service public, tel que mentionné plus haut. L'augmentation des taux de réacheminement fera diminuer les coûts de collecte des ordures, ce qui incitera la catégorie des contribuables résidentiels à accroître ses efforts de réacheminement.

 

3)      Le modèle de paiement par l'utilisateur au moyen de « sacs jaunes » pour les établissements non résidentiels désignés.

 

Selon ce modèle hybride, nous estimons le coût annuel projeté pour une résidence moyenne, y compris l'impôt foncier et les frais fixes, à environ 88 $.

 

Ce modèle hybride constitue un exemple de stratégie de financement qui peut palier à l'iniquité apparente du fait de demander aux catégories de contribuables commerciaux et industriels une part du coût pour la collecte des déchets résidentiels, tout en incitant les catégories de contribuables résidentiels à accroître leurs efforts de réacheminement. Il offre aussi la transparence à l'usager final en matière de coûts de collecte des ordures et d'enfouissement. C'est pour cela que nous recommandons ce modèle de financement afin de favoriser les orientations stratégiques du PDGID.

 

Le tableau suivant présente un résumé de l'estimation des coûts moyens par ménage en 2005 pour chacun de ces modèles :


 

Estimation des coûts annuels pour une résidence évaluée à 247 000 $

Coût de revient complet en 2005

 

 

Modèle de base 1 - Frais fondés sur l'évaluation appliqués à toutes les catégories d'imposition (modèle actuel)

79,00

Modèle de base 1 - Frais fondés sur l'évaluation appliqués uniquement aux catégories de contribuables résidentiels

92,00

Modèle de base 2 - Frais fixes appliqués uniquement aux catégories de contribuables résidentiels

109,00

Modèle de base 3 - Paiement intégral par l'usager

S.O.

Modèle hybride - Frais fondés sur l'évaluation pour le réacheminement et le recyclage, frais fixes pour la collecte des déchets et l'enfouissement 

88,00

 

Les variables qui ne sont pas encore prises en compte dans l'analyse financière actuelle sont les suivantes :

 

Il faudra effectuer d'autres analyses et estimations des coûts pour vérifier la faisabilité de toute modification au modèle actuel fondé sur l'évaluation. Sous réserve des directives du Comité et du Conseil découlant du présent rapport, le personnel effectuera des recherches plus approfondies, confirmera toutes les exigences législatives et poursuivra la quantification des coûts administratifs supplémentaires, selon le cas.     

 

Nous recommandons que la Ville étudie la possibilité d’établir un service public de gestion des déchets qui offrirait des services en échange de frais appropriés, de la même façon que les services d’électricité et d’eau. Le mécanisme de financement envisagé dans le modèle de service public pourrait envisager de faire passer la collecte des ordures et le programme proposé de gestion des matières organiques du compte d’impôts fonciers à un compte de service public, de la même façon que les frais d’eau et d’égouts pour les zones urbaines et suburbaines de la Ville. Une autre option consisterait à inclure les villages, qui obtiendraient un service semblable à la zone urbaine, à un coût semblable.

 

Les résidents de la zone rurale, dont bon nombre font déjà du compostage sur place ou n’ont peut-être pas besoin de ce service, conserveraient les services existants de collecte des déchets solides et de recyclage. On favoriserait le programme de gestion des matières organiques par le compostage sur place, sans qu’il soit nécessaire d’offrir un service sur le trottoir, ce qui donnerait lieu à un service différencié à un coût réduit. On pourrait conserver le mécanisme de financement de l’option résidentielle rurale dans le compte d’impôt actuel, en envisageant de recalculer un coût fixe par service résidentiel plutôt que d’utiliser le calcul actuel des coûts fondés sur l’évaluation. Ces modalités offriraient un système plus juste de frais pour les services dans l’ensemble de la collectivité rurale.

 

Stratégie de communication et de marketing social

 

La stratégie du Plan directeur de la gestion intégrée des déchets exige un effort de communication et de marketing social visant à influer sur les habitudes des clients, à renforcer les trois R – réduction, réutilisation et recyclage – et à promouvoir le recyclage et le réacheminement des déchets grâce à un programme de matières organiques séparées à la source. 

 

La stratégie a pour but de communiquer avec les citoyens d’Ottawa de façon efficace et économique au sujet de l’importance de la réduction et du réacheminement des déchets afin de conserver la capacité locale d’enfouissement et de porter la durée utile du site d’enfouissement du chemin Trail jusqu’aux années 2040. La première étape pour réaliser cet objectif est d’engager le public dans une initiative de consultation afin de déterminer et d’analyser les pratiques, les attitudes, la sensibilisation et la préférence des ménages à l’égard de la manière dont la ville devrait atteindre les objectifs de réacheminement des déchets de 40 % et 60 % (c'est-à-dire par des campagnes d’éducation et de sensibilisation et/ou par une approche de réglementation).

 

La stratégie de communication et de marketing social visera à accroître l’éducation et la sensibilisation du public et sa compréhension des objectifs de la stratégie du PDGID, au moyen des volets suivants :

 

 

De plus amples détails sur la stratégie de communication seront fournis avec le rapport sur le niveau de service et la mise en œuvre de la gestion des matières organiques, prévu pour l'automne 2005.

 

Fonds verts

 

Avec l’approbation du Conseil, le personnel présentera cet automne une demande de Fonds d’habilitation municipale vert de la Fédération canadienne des municipalités. La FCM paie 50 % des coûts acceptés du projet (elle contribue aux coûts de consultation, mais pas à ceux du personnel) jusqu’à concurrence de 250 000 $ par projet. Pour être admissible à du financement, un projet doit afficher des améliorations vérifiables dans le domaine de la gestion des déchets solides, faire preuve d’économie et d’innovation, utiliser une procédure et tirer des leçons qui peuvent être adoptées par d’autres municipalités et faire la preuve d’un avantage environnemental et économique pour la collectivité.

 

Mise en œuvre à court terme et négociation des contrats

 

Si le Conseil soutient l’orientation stratégique de ces concepts du Plan directeur de la gestion intégrée des déchets, il faudra mettre en œuvre la négociation de plusieurs contrats à court terme :

 

  1. Négocier un prolongement d’un an de tous les contrats de collecte des déchets sur le trottoir, pour les porter à mars 2007. Ce délai suffira pour les plans de mise en œuvre entière des options ci-jointes présentées pour étude par le Conseil, pour le lancement du plan de communication stratégique afin d’améliorer l’information, l’éducation, les buts et les objectifs du processus de réacheminement des déchets et permettre l’acquisition en temps opportun de chariots verts pour les matières organiques afin de les distribuer ainsi que la mise au point de contrats de collecte qui envisagent le ramassage des matières organiques sur le trottoir.

 

1.a            Élaborer les niveaux de service détaillés du programme comprenant un plan de mise en œuvre avec rapport au Comité à l’automne 2005 avant de présenter des appels d’offres pour les prochains contrats de collecte. Les contrats doivent être accordés au plus tard en avril 2006 pour entrer en vigueur en avril 2007.

 

  1. Élaborer le processus de demande de proposition et d’appel d’offres pour créer une installation régionale de traitement des matières organiques.

 

  1. Faire un appel d’offres pour les services de collecte par conteneur dans les immeubles d’habitation.

 

  1. Faire rapport au Conseil sur l’efficacité du plan de communication et les résultats du réacheminement et présenter de nouvelles recommandations pour d’autres incitations au réacheminement.

 

  1. Élaborer entièrement les modèles de financement fondés sur la fiscalité et le service public, en fonction des directives du Conseil.

 

La Ville d’Ottawa s’engage dans un programme de services de gestion des déchets solides, des matières organiques et de recyclage qui est progressif et durable au point de vue environnemental. Les divers volets des 3 R, soit la réduction, la réutilisation et le recyclage, notre programme de recyclage au moyen des boîtes bleues et noires, le programme proposé de gestion des matières organiques et la prise en compte du secteur rural, du secteur urbain, du secteur suburbain, des villages et des « clients non résidentiels » offrent un équilibre entre les niveaux de service appropriés, les modalités de financement et l’équité dans la prestation d’un programme global de gestion des déchets solides dans la Ville d’Ottawa.

 

 

DOCUMENTATION À L’APPUI

 

1.      Annexe A : Résumé des programmes actuels de gestion des matières organiques;

1.      Annexe B – Tableau C.1 : Résumé du scénario de référence avec les coûts du système avec limite de quatre sacs;

2.      Annexe C – Tableau C.9 : Résumé de l’option 1 (Aliments) : coûts du système avec limite de trois sacs;

4.   Annexe D – Budget 2005 de la gestion des déchets solides.

 

 

CONSULTATION PUBLIQUE

 

Un programme de consultation publique de grande envergure a été élaboré et mis en œuvre en avril et mai 2003 au sujet du Plan directeur de la gestion intégrée des déchets afin de connaître l’opinion particulière des résidents d’Ottawa sur les objectifs en matière de réacheminement des déchets, sur les options des programmes ainsi que pour évaluer leur volonté de participer à de nouvelles options. Une liste d’éléments de consultation a été présentée dans le rapport intitulé Déchets solides – Plan directeur sur la gestion intégrée des déchets – Options de conception pour la phase deux (Rapport ACS2003-TUP-UTL-0019).

 

Un Comité de liaison public a été établi au début du processus de PDGID et a présenté des commentaires sur le réacheminement des déchets, la conception des programmes et la participation des résidents. Ce comité est disponible et disposé à présenter ses commentaires sur les communications et les éléments de mise en œuvre du programme.

 

Le Comité consultatif sur l’environnement a transmis la motion suivante à l’époque du rapport intitulé Déchets solides – Plan directeur sur la gestion intégrée des déchets – Options de conception pour la phase deux (Rapport ACS2003-TUP-UTL-0019) :

Que le Comité consultatif sur l’environnement fournisse le commentaire initial suivant sur le Plan directeur de la gestion intégrée des déchets de la Ville d’Ottawa :

 

1.      adopter un système de paiement par l’usager qui traduit le coût véritable de la gestion des déchets solides (par exemple, où les usagers résidentiels ne sont pas subventionnés par les entreprises);

2.      faire mieux connaître le réacheminement des déchets solides (par exemple, ses avantages et son coût véritable) ainsi que sa facilité (particulièrement pour le secteur des immeubles d’habitations);

  1. porter le taux de réacheminement des déchets solides à 70 %, même si cela signifie un coût accru pour les usagers;
  2. mieux appliquer le règlement sur le réacheminement des déchets solides (par exemple, par la surveillance et la correction des cas de non-conformité).

 

CONSÉQUENCES FINANCIÈRES

 

Recommandation 2 : Des fonds pour l’initiative de communication du programme de réacheminement sont disponibles dans le compte 900352 du budget des immobilisations, Planification à long terme des déchets solides.

 

Recommandation 6 : La quantification globale des coûts de mise en œuvre du programme de collecte des matières organiques, y compris l’obtention de l’accès à une installation de traitement, dépend de l’achèvement du processus de demande de proposition et d’appel d’offres, y compris l’étude des possibilités de partenariats publics-privés. Pour l’instant, le besoin de budget de fonctionnement sur l’année entière est estimé à environ 10 millions de dollars. L’annexe C – Tableau C9 présente un résumé de l’estimation des coûts annuels, du coût par ménage et du coût par tonne, ainsi que du réacheminement associé au programme recommandé.

 

Recommandation 7 : Tel que nous l’indiquons dans le corps du rapport, sous réserve des directives du Comité et du Conseil, nous ferons de plus amples recherches sur les modifications recommandées au modèle de financement et nous quantifierons les conséquences financières dans un rapport ou un document budgétaire futur, en vue de la mise en œuvre au plus tôt en 2007.

 

Recommandation 8 : Les coûts liés à la prestation de services de gestion des déchets solides à des établissements non résidentiels seront entièrement recouvrés au  moyen de la vente de sacs jaunes. On estime actuellement les coûts à environ 1,0 million de dollars, ce qui exige un prix de vente estimé d’environ 2,82 $ par sac. Sous réserve de l’approbation du Comité et du Conseil, les détails du programme et l’approfondissement de la quantification des coûts feront l’objet d’un rapport en septembre 2005 pour étude dans le cadre du budget de fonctionnement 2006.

 

Découlant de la suite à donner : Des besoins supplémentaires de financement découlant du prolongement des programmes existants de collecte des déchets sur le trottoir, le cas échéant, feront l’objet d’un rapport au Conseil municipal pour approbation dans le cadre du budget de fonctionnement 2006. 

 

 

SUITE À DONNER :

 

Par suite de l’approbation du présent rapport, un rapport ultérieur sera présenté au Comité des services organisationnels et du développement économique, faisant état des modalités du prolongement des contrats de collecte des déchets solides sur le trottoir à une 8e année.

 

 

 

 

 

 

 

 


ANNEXE A
Résumé des programmes actuels de gestion des matières organiques

 

Définition des matières collectées :

Matières organiques

Pelures de fruits et de légumes, restes de table, os, viande, volaille, poisson, produits laitiers, pain, rôties, muffins, gâteaux, biscuits, tartes, pâte, marc de café et filtres, sacs de thé, pâtes et riz, sauces, œufs et coquilles d’œuf, coquilles de noix, journaux souillés, sacs en papier brun, vieilles boîtes en carton ondulé cirées ou souillées (peuvent être utilisées pour doubler la boîte à matières organiques), sciure et copeaux, tontes de gazon, feuilles, mauvais herbes, résidus de jardinage (végétaux), brindilles

Matières organiques -

Matières organiques sans les feuilles et résidus de jardinage ou leurs composantes et sans déchet de papier ou de carton

Matières organiques +

Matières organiques et couches, serviettes pour incontinence, produits sanitaires, litière de chat, liture et excréments d’animaux domestiques

             

 

 

Date de mise en œuvre

Nombre actuel de ménages dans le programme MOSS; tonnes collectées en 2003

Matériaux collectés

Système de collecte

Système de traitement

Quantités futures prévues

Niagara

2004

140 000 mén.

 

0 tonne

·     Matières organiques

 

·    Collecte en alternance une semaine sur deux avec les matières recyclables

·    Collecte conjointe chaque semaine avec les ordures

·    Aliment dans des sacs ou des chariots de 42 litres

·    Compostage extérieur en tas

·    Coûts de traitement de 65 à 68 $/tonne

·   Récupération de 28 300 tonnes (2005)

·   30 600 tonnes (2006 et 2007)

·   32 900 tonnes  (2008 et 2009)   

 

mén. : ménages

MOSS : matières organiques séparées à la source

T/A : tonnes par année


 ANNEXE A
Résumé des programmes actuels de gestion des matières organiques (suite)

 

 

Date de mise en œuvre

Nombre actuel de ménages dans le programme MOSS; tonnes collectées en 2003

Matériaux collectés

Système de collecte

Système de traitement

Quantités futures prévues

Hamilton

2002 (projet pilote)

 

2006 (toute la ville)

2 500 mén. (projet pilote)

 

484 tonnes

 

·   Matières organiques

·   Feuilles et résidus de jardinage – à déterminer

·    Collecte conjointe chaque semaine avec les ordures

·    Système futur de collecte non décidé

·    Contenant sur le trottoir à déterminer

·    Actuellement : compostage en tas à l’extérieur

·    Dans l’avenir :  système de compostage en contenants de 60 000 tonnes par année

 

·                           La ville utilisera environ 30 000 T/A

York

2007 (toute la région)

15 000 (Markham seulement)

 

 

0 tonne

 

·    Collecte hebdomadaire conjointe en alternant fibres et conteneurs – proposée – à déterminer

·    Aliment dans un contenant de 35 litres

·    Actuellement :  digesteur anaérobique (à Newmarket)

 

·                           40 000 à 45 000 T/A en 2007.  Augmentation de 10 à 20 % dans trois à quatre ans.

Peel

1994 (Caledon seulement); mise en œuvre complète dans toute la région en 2006

11 000 mén. (Caledon + projet pilote de Brampton seulement);

 

3 266 tonnes

·        Matières organiques

·    Collecte conjointe aux deux semaines avec les produits recyclables

·    Aliments dans un petit chariot (<50 litres)

·    Compostage en contenants

·    Compost fini vendu aux résidents 35 $/tonne; revenus de 45 000 $ en 2003

·     50 000 à 55 000 T/A collectées à compter de 2006. Augmentation de 10 à 20 % en trois à quatre ans.

 

St. Thomas

 

14 000 mén.;

 

Tonnage : n.d.

·        Matières organiques -

·    Chariots

·    Green Lane Environmental (compostage en contenants)

·    Non disponible

 


ANNEXA A
 Résumé des programmes actuels de gestion des matières organiques (suite)

 

 

Date de mise en œuvre

Nombre actuel de ménages dans le programme MOSS; tonnes collectées en 2003

Matériaux collectés

Système de collecte

Système de traitement

Quantités futures prévues

Toronto

2002 (mise en œuvre finale en 2005)

415 000 mén.;

 

26 416 tonnes

Matières organiques + sans résidus de jardinage

·    Collecte hebdomadaire conjointe avec ordures et produits recyclables une semaine sur deux

·    Aliment dans un chariot de 42 litres

·   La ville a dépensé 1,6 millions de dollars pour 70 000 de matières organiques pour le lancement d’Etobicoke

·    Actuellement :  digesteur anaérobique (à Newmarket)

 

·   40 000 tonnes collectées à Etobicoke  et Scarborough en 2003

·   Réacheminement des 140 000 tonnes par année après la mise en œuvre complète

Ville d’Ottawa

Projet pilote lancé en 2001; mise en œuvre finale en 2006-2007

5 000 mén. (projet pilote);

 

2 015 tonnes

 

Matières organiques

·    Diverses méthodes essayées

·    Certaines avec feuilles et résidus de jardinage

·    Système futur de collecte encore indéterminé

·    Compostage avec feuilles et résidus de jardinage au site d’enfouissement

·    Technologie future encore indéterminée

·    Lorsque les 300 000 mén. seront couverts, récupération de 70 000 T/A

Durham

2003

(Toute la région en 2006)

45 000 mén.

 

2 519 tonnes

Matières organiques sans résidus de jardinage

·    Collecte hebdomadaire conjointe avec les ordures dans une partie de la région

·    Collecte hebdomadaire conjointe en alternance avec le recyclage

·    Aliment dans un contenant de 35 litres

·    Compostage en tas à l’extérieur

·    Coût de 75 $/tonne

·    Passage au compostage en contenants dans l’avenir

·    La capacité de traitement limité empêche toute expansion

·    La région prévoit réacheminer 30 000 à 35 000 tonnes par an lorsque le programme sera entièrement mis en oeuvre


ANNEXE A
 Résumé des programmes actuels de gestion des matières organiques (suite)

 

 

Date de mise en œuvre

Nombre actuel de ménages dans le programme MOSS; tonnes collectées en 2003

Matériaux collectés

Système de collecte

Système de traitement

Quantités futures prévues

Comté de Simcoe

Rens. non disponible

3 900

 

Expansion proposée

 

445 tonnes

 

Matières organiques sans résidus de jardinage

 

·    Compostage en tas à l’extérieur au dépotoir Miller

 

·    Capacité future : projet d’installation de gestion intégrée des déchets

·   Non disponible

 

Guelph

1996

45 000 mén.;

 

28 300 tonnes

 

 

Matières organiques + sans résidus de jardinage

 

·    Collecte conjointe en sacs chaque semaine avec alternance une semaine sur deux des ordures et des produits recyclables

 

·     Compostage en contenants avec une capacité de 44 000 tonnes/an

·   28 300 tonnes en 2003

·   13 410 tonnes – industries, commerces et institutions + autres municipalités

·  Engagement de 20 000 tonnes pour les MOSS en 2004

Vallée de l’Outaouais *

 

2002

17 000 mén.; 

 

3 725 tonnes

Matières organiques

·    Collecte conjointe hebdomadaire avec les produits recyclables une semaine sur deux

·     Compostage en contenants

·     4 500 tonnes par an

·    Coûts d’exploitation d’environ 51 $/tonne

·    Compost fini vendu   (10 $/verge carrée ou 2,50 $ - deux sacs à ordure pleins).

·    Capacité de 4 500 tonnes dans l’avenir

 

* L’Ottawa Valley Waste Recovery Centre constitue un partenariat entre la Ville de Petawawa, la Cité de Pembroke, le Canton de Laurentian Valley, le canton d’Algona Nord Wilberforce et le Quartier Sebastopol de Bonnechère Valley.


            ANNEXE B

Tableau C.1  Programme actuel – 2004-2005

 

 

 

 

Résumé du scénario de référence avec les coûts du système comportant une limite de quatre sacs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût annuel 2005

Coût par ménage

% de réachemine-ment

Nombre de tonnes gérées

Coût/tonne

 

COÛTS DU SECTEUR DES MAISONS UNIFAMILIALES 

Collecte : secteur des maisons unifamiliales

 

Matières recyclables

7 516 510

32,32

 

58 813

        127,80

 

Matières organiques : feuilles et résidus de jardinage

2 533 517

10,89

 

25 468

          99,48

 

Ordures

11 224 702

48,26

 

172 229

          65,17

 

Total partiel – collecte des maisons unifamiliales

21 274 729

91,47

 

256 510

          82,94

Traitement : secteur des maisons unifamiliales 

 

Matières recyclables

-951 006

-4,09

23%

58 813

         (18,14)

 

Matières organiques : feuilles et résidus de jardinage

1 273 400

5,48

10%

25 468

          50,00

 

Total partiel – traitement des maisons unifamiliales

322 394

1,39

33%

84 281

           3,83

Élimination : secteur des maisons unifamiliales 

 

Ordures (maisons unifamiliales)

5 817 896

25,01

 

172 229

          33,78

 

COÛTS DU SECTEUR DES IMMEUBLES D’HABITATION 

Collecte : secteur des immeubles d’habitation 

 

Matières recyclables

1 158 852

13,32

 

8 828

        131,27

 

Matières organiques: feuilles et résidus de jardinage

0

 

 

0

 

 

Ordures

1 247 707

14,34

 

31 716

          39,34

 

Total partiel – collecte des immeubles d’habitation

2 406 559

27,66

 

40 544

          59,36

Traitement : secteur des immeubles d’habitation 

 

Matières recyclables

-160 140

-1,84

22%

8 828

         (18,14)

 

Traitement des déchets mixtes

 

 

0%

 

               -  

 

Total partiel – traitement des immeubles d’habitation

-160 140

-2

22%

8 828

         (18,14)

Coût de recyclage net total

7 564 215

 

 

 

 

 

Financement de RDO à 38 %

-2 874 402

 

 

 

 

Élimination : secteur des immeubles d’habitation 

 

Ordures (immeubles d’habitation)

1 071 366

12,31

 

31 716

          33,78

 

FRAIS GÉNÉRAUX  (tous les ménages, maisons unifamiliales et immeubles d’habitation) 

 

Déchets domestiques dangereux

            686 226

                   2,09

 

 

 

 

Éducation et promotion

            341 472

                   1,04

 

 

 

 

Planification et administration

          1 129 483

                   3,44

 

 

 

 

Total partiel – Autres coûts

          2 157 181

                   6,57

 

 

 

Coût annuel par ménage – maisons unifamiliales

 

               124,44

 

 

 

Coût annuel par ménage – immeubles d’habitation

 

                 44,71

 

 

 

Coût total du système, réacheminement, $/tonne

        30 015 583

                 91,42

31%

297 054

        101,04


Tableau C.9

 

 

 

ANNEXE C

Résumé de l’option 2 (aliments et papier) – Coût du système avec limite de trois sacs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût annuel 2005

Coût par ménage

% de réachemine-ment

Nombre de tonnes gérées

Coût/tonne

 

COÛTS DU SECTEUR DES MAISONS UNIFAMILIALES 

Collecte : secteur des maisons unifamiliales

 

Matières recyclables

7 516 510

                 32,32

 

64 159

        117,15

 

Matières organiques: aliments, papier, feuilles et résidus de jardinage

8 190 558

                 35,22

 

53 132

        154,15

 

Pointes des feuilles et résidus de jardinage

1 411 577

                   6,07

 

9 304

        151,72

 

Ordures

10 663 974

                 45,85

 

129 917

          82,08

 

Total partiel – collecte des maisons unifamiliales

27 782 619

               119,45

 

256 512

        108,31

Traitement : secteur des maisons unifamiliales 

 

Matières recyclables

-1 037 451

                  (4,46)

25%

64 159

         (18,14)

 

Matières organiques:  aliments, papier, feuilles et résidus de jardinage

5 578 860

                 23,99

21%

53 132

        105,00

 

Compostage en tas à l’extérieur – feuilles et résidus de jardinage

465 200

                   2,00

4%

9 304

          50,00

 

Total partiel – traitement des maisons unifamiliales

5 006 609

                 21,53

49%

126 595

          39,55

Élimination : secteur des maisons unifamiliales 

4 410 682

                 18,96

 

129 917

          33,95

 

COÛTS DU SECTEUR DES IMMEUBLES D’HABITATION 

Collecte : secteur des immeubles d’habitation 

 

Matières recyclables

1 158 852

                 13,32

 

8 828

        131,27

 

Matières organiques: feuilles et résidus de jardinage

0

 

 

0

 

 

Ordures

1 247 707

                 14,34

 

31 716

          39,34

 

Total partiel – collecte des immeubles d’habitation

2 406 559

                 27,66

 

40 544

          59,36

Traitement : secteur des immeubles d’habitation 

 

Matières recyclables

-160 140

                  (1,84)

22%

8 828

         (18,14)

 

Traitement des déchets mixtes

 

 

 

 

               -  

 

Total partiel – traitement des immeubles d’habitation

-160 140

                  (1,84)

22%

8 828

         (18,14)

Coût de recyclage net total

7 477 771

 

 

 

 

 

Financement de RDO à 38 %

-2 841 553

 

 

 

 

Élimination : secteur des immeubles d’habitation 

 

Ordures (immeubles d’habitation)

1 076 441

                 12,37

 

31 716

          33,94

 

 

FRAIS GÉNÉRAUX  (tous les ménages, maisons unifamiliales et immeubles d’habitation) 

 

Déchets domestiques dangereux

            820 845

                   2,50

 

 

 

 

Éducation et promotion

            998 148

                   3,04

 

 

 

 

Planification et administration

          1 457 821

                   4,44

 

 

 

 

Total partiel – Autres coûts

          3 276 813

                   9,98

 

 

 

Coût annuel par ménage – maisons unifamiliales

 

               169,92

 

 

 

Coût annuel par ménage – immeubles d’habitation

 

                 48,17

 

 

 

 

Coût total du système, réacheminement, $/tonne

        40 958 031

               124,74

46%

297 056

        137,88


 

 

 

 

ANNEXE D

  

 

 

 

 

 

 Compte de services publics recommandés

 Impôt

 

 Budget 2005 de la gestion des déchets solides

 Élimination des déchets et enfouissement

 Collecte des déchets

 Réacheminement des déchets et recyclage

 Total de la gestion des déchets solides 

 

 (milliers de $)

 ( milliers de $)

 (milliers de $)

 (milliers de $)

 

 

 

 

 

FINANCEMENT ACTUEL AU MOYEN DE L’IMPÔT PERÇU DANS TOUTE LA VILLE

 

 

 

 

 Coûts de fonctionnement directs

           5 553

            14 842

           18 398

               38 793

 Moins : recettes extérieures

          (2 573)

                  -  

            (8 520)

              (11 093)

 Coûts de fonctionnement nets des travaux publics

           2 980

            14 842

             9 878

               27 700

 

 

 

 

 

 Contributions aux immobilisations

              625

                  -  

                561

                  1 186

 Service de la dette

 

                554

 

                     554

 Part répartie des coûts et des revenus provenant des entreprises (y compris les paiements tenant lieu d’impôts)

          (1 441)

                  -  

            (4 171)

                (5 612)

 Besoins nets totaux imposables (coûts actuels)

           2 164

            15 396

             6 268

               23 828

 

 

 

 

 

 COÛTS SUPPLÉMENTAIRES SELON LA MÉTHODE DU COÛT DE REVIENT COMPLET

 Coûts de soutien indirects du programme

              368

                367

                338

                  1 073

 Contribution du coût de revient complet aux immobilisations

           1 554

                  -  

             1 394

                  2 948

 Passif au titre des activités de fermeture et d’après‑fermeture des décharges contrôlées (moyenne de 10 ans)

           1 783

                  -  

                  -  

                  1 783

 

 

 

 

 

 Total des coûts supplémentaires

           3 705

                367

             1 732

                  5 804

 

 

 

 

 

 Total des exigences nettes imposables (coût de revient complet)

           5 869

            15 763

             8 000

               29 632

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Imposition actuelle selon la catégorie de propriété

 

 

Coût de revient complet

 

 

 

Impôts (milliers de $)

%

Catégories de contribuables résidentiels

 

 

20 931

70 %

Catégories de contribuables commerciaux

 

 

7 617

26 %

Catégories de contribuables industriels

 

 

1 084

4 %

 

 

 

29 632

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Estimation des coûts annuels  pour une résidence moyenne évaluée à 247 000 $

Compte de service public

Impôts

Total

Modèle actuel fondé sur l’évaluation

 

S.O.

79 $

79 $

Modèle hybride recommandé

 

71 $

17 $

88 $