Les Symboles d'Ottawa

Sur cette page

La Chaîne de fonction

Mayoral chain of office

La création d’une chaîne de fonction pour la ville d’Ottawa originale a d’abord été envisagée en 1872. Un comité spécial reçut le mandat d’étudier la question. Le comité a décidé que la chaîne de fonction convenait au premier magistrat de la métropole, qui devait, lorsqu’il présidait les délibérations du Conseil et en toutes autres occasions publiques importantes, revêtir son costume d’apparat et porter l’insigne généralement assigné au bureau du maire dans toutes les collectivités importantes et bien réglementées.

Cette chaîne à maillons en or a été remodelée afin de mieux convenir aux nouvelles armoiries officielles d’Ottawa: un bouclier en or 10 carats suspendu au-dessus d’un médaillon-pendentif circulaire.

Les noms de tous les maires de Bytown, de 1847 à 1854, sont gravés au revers du médaillon, tandis que ceux des maires qui ont été en fonction depuis 1855 le sont sur les maillons. Pendant de nombreuses années, il a fallu créer des maillons additionnels.

La chaîne de fonction est portée par le maire depuis l’expansion de la ville d’Ottawa qui a résulté de la fusion survenue en 2001. Les chaînes de fonction des anciennes municipalités du Canton de Goulbourn, de la Ville de Nepean, du Canton d’Osgoode, du Canton de Rideau et de la Ville de Vanier sont exposées à l’hôtel de ville d’Ottawa.

Chaise et bureau de cérémonie du maire

Bureau de cérémonie du maire

Ce pupitre antique, jadis utilisé au quotidien par le maire d’Ottawa, fait aujourd’hui partie du patrimoine de la Ville. Le maire s’en sert lors de séances de signature avec des dignitaires locaux ou de passage. C’est la mairesse Charlotte Whitton, dans les années 1950, qui aurait été la dernière à l’utiliser au jour le jour, Madame Whitton a d’ailleurs contribué à rétablir les pratiques et symboles protocolaires associés à l’administration municipale, comme la toge et la masse de cérémonie du maire. C’est donc tout naturel que son bureau soit maintenant au cœur des séances de signature officielles. En général, lors de tels événements, il est agencé au fauteuil en chêne et en cuir rouge foncé du maire.

Man looking at Governor General signing on table seat in chair

Le bureau de cérémonie du maire, de style néoclassique, date du début du XXe siècle. Il est fait de bois et de placage d’acajou, gravé d’un motif de feuille d’acanthe, et orné de poignées et d’embouts de patte en laiton. Ses trois tiroirs sont assemblés en queue d’aronde. Rien ne confirme l’identité de son fabricant.

Fauteuil de cérémonie du maire

Le fauteuil de cérémonie du maire fait partie de cette précieuse collection de mobilier antique de la Ville qui nous vient des administrations précédentes et enrichit notre patrimoine matériel collectif. Datant du début du XXe siècle, il était probablement utilisé par le Conseil municipal. On le réserve aujourd’hui à des fins protocolaires. Il est souvent agencé au bureau de cérémonie du maire, un pupitre en acajou et en laiton de la même époque, lors des séances de signature et d’autres événements officiels.

Ce fauteuil de style néogothique en chêne massif est muni de faîteaux surmontés de fleurs de lys sculptées. Ses consoles d’accotoir et ses pattes avant sont tournées, et il est capitonné de cuir fin rouge foncé. Son dossier à pointe triangulaire est touffeté et rembourré de matières organiques, comme du foin ou des poils d’animaux. Rien ne confirme l’identité de son fabricant.

La robe de cérémonie du maire

La robe de cérémonie est portée par le maire de la Ville d’Ottawa depuis les années 1870, au moins. On a écrit dans un rapport spécial (1872) rédigé à l’intention du Conseil municipal que le maire devrait, lorsqu’il  préside les délibérations du Conseil et assiste aux grands événements publics, revêtir l’habit et porter l’insigne généralement assigné à son poste, dans toutes les grandes communautés bien réglementées. Cette pratique suit une tradition des villes anglaises voulant que les gouverneurs municipaux portent des vêtements de cérémonie à l’occasion d’événements importants.

Abandonnée au début du XXe siècle, cette pratique a été rétablie dans les années 1950 par la mairesse Charlotte Whitton (1896-1975), au moment où on ravivait également d’autres insignes et symboles de la mairie. La mairesse avait fait l’acquisition de cette robe fabriquée par les célèbres créateurs anglais Ede & Ravenscroft, en vue de la porter à l’occasion du couronnement de la reine Elizabeth II à Londres, en Angleterre, et du centenaire d’Ottawa. C’est en 1954 qu’on a officialisé son utilisation et la remise de robes de cérémonie aux membres du Conseil. La robe du maire est encore portée aujourd’hui lors de l’inauguration des conseils municipaux et d’autres cérémonies.

Orné de velours noir sur les manches et au bas de la robe, ce vêtement de soie rouge aux revers en fourrure d’ondatra (rat musqué) descend jusqu’aux mollets. Il est généralement porté avec un jabot de dentelle, un tricorne et la chaîne du maire.

Mayors robe orange with fur trim

Nos armoiries

Coat of Arms for City of Ottawa

Une armoirie est un symbole héraldique qui remonte aux traditions européennes du XIIe siècle. Il s’agissait à l’origine d’une tunique portée par-dessus l’armure, ou à sa place, pour s’identifier lors des batailles. Les armoiries ont ensuite été adoptées comme emblèmes propres aux villes, aux établissements scolaires, aux églises, aux confréries et aux organismes en vue de refléter leurs origines et leur histoire.

L’histoire de nos armoiries
Les armoiries de la Ville ont été concédées le 15 septembre 1954 par le roi d’armes de l’époque, le duc de Norfolk, dans des lettres patentes signées de sa main. Elles ont été utilisées officiellement à compter du 1er janvier 1955. 

Les éléments qui composent nos armoiries

Armes : La croix ondulée bleue et blanche représente la jonction de la rivière des Outaouais et de ses deux affluents, les rivières Rideau et Gatineau, qui ont déterminé l’emplacement de la communauté. La couronne royale rend hommage à la désignation d’Ottawa en tant que capital du Dominion du Canada par Sa Majesté la reine Victoria en 1857. La feuille d’érable évoque également la place occupée par Ottawa comme capitale nationale. La pagaie et les flèches symbolisent la Nation des Outaouais, les premiers occupants de la région. L’astrolabe représente Samuel de Champlain, qui fut le premier Européen à explorer la région en 1613. La pioche et la pelle croisées derrière une grande font allusion aux Royal Engineers, qui ont construit le canal Rideau et fondé Bytown (aujourd’hui Ottawa) sous la direction du lieutenant-colonel John By. 

Cimier : Le pin blanc indique que cette ressource naturelle a contribué à attirer les colon dans la région d’Ottawa et qu’il s’agissait de l’une des principales richesses économiques de la vallée de l’Outaouais. Le cercle arborant un chêne fait allusion à l’ancien sceau de Bytown.

Devise : La formule est adaptée de l’ancienne devise de la ville, « City of Ottawa ~ Advance ».

Supports : L’émondeur incarne l’industrie historique du bois d’œuvre à Ottawa. L’officier du Civil Service Rifle Regiment rappelle que ce corps militaire et ses successeurs, formés de volontaires de la fonction publique, ont servi à Ottawa depuis 1865.

Concept original des hérauts du Collège d’armes de Londres.

Artiste-peintre : Debra MacGarvie

Calligraphe : Karen Mackay

Registre public des armoiries, drapeaux, et insignes du Canada, volume IV, page 113, 15 juin 2001. 

Notre emblème floral

photo of tulips

La tulipe a été choisie comme emblème floral officiel de la ville d’Ottawa le 24 octobre 2001.

L’histoire de notre emblème floral

Durant la Seconde Guerre mondiale, la famille royale hollandaise a été hébergée à Stornoway, actuelle résidence du chef de l’opposition à la Chambre des communes. La princesse Margriet, fille de la regrettée reine Juliana des Pays-Bas, est née à l’hôpital Civic d’Ottawa le 19 janvier 1943. Les craintes que la princesse Margriet puisse être considérée comme une citoyenne canadienne, et non pas hollandaise, ont conduit le gouvernement du Canada à déclarer temporairement l’hôpital Civic d’Ottawa espace extraterritorial, de façon que la princesse Margriet possède exclusivement la nationalité hollandaise. 

À l’automne 1945, celle qui était alors la princesse Juliana a offert au peuple canadien un certain nombre de cadeaux, dont 100 000 bulbes de tulipes. Ce geste avait pour but de remercier le Canada pour avoir donné refuge à sa famille et de souligner le rôle important que les troupes canadiennes avaient joué dans la libération des Pays-Bas. La reine Juliana a continué de faire don de milliers de bulbes de tulipes au Canada pendant son règne, tradition qu’ont poursuivie sa fille, la reine Beatrix, et son petit-fils, le roi Willem-Alexander.

La première édition du Festival canadien des tulipes a eu lieu en 1953. Coïncidant avec la floraison de ces fleurs, ce festival a été officialisé par la Chambre de commerce d’Ottawa, avec l’aide du photographe canadien de renommée internationale Malak Karsh, qui a su donner une image magnifique des tulipes.

Notre drapeau

Drapeau de la ville d'Ottawa et mot-symbole Ottawa

L’histoire de notre drapeau et de notre mot-symbole

Notre identité visuelle et notre drapeau ont été créés en 2001, année où onze municipalités (Cumberland, Gloucester, Goulburn, Kanata, Nepean, Osgoode, Ottawa, Rideau, Rockcliffe Park, Vanier et West Carleton) ont fusionné pour former la nouvelle Ville d’Ottawa. Celle-ci avait besoin d’une identité neuve symbolisant ses caractéristiques dominantes et la diversité de sa population.

Un groupe de personnes a pris en charge la conception de cette identité en consultation avec plus de 1000 résidents d’Ottawa. Selon les participants, les caractéristiques suivantes étaient essentielles :

  • La qualité de vie;
  • Les cours d’eau et les espaces verts exceptionnels;
  • Un solide milieu des affaires articulé autour de la technologie;
  • Le patrimoine;
  • Le rôle de capitale du Canada.

L’identité devait également refléter l’image d’une ville moderne, dynamique et attrayante, où il fait bon vivre.

Les éléments de notre identité visuelle

Chaque élément représente une caractéristique unique à notre communauté :

Le « O » stylisée:

  • Par son énergie et sa synergie, elle reflète le dynamisme d’Ottawa;
  • Elle est la pièce maîtresse du drapeau et représente Ottawa, la capitale nationale;
  • Sa conception présente une similitude subtile avec la feuille d’érable et les édifices du Parlement.

Les serpentins symbolisent :

  • L’unité;
  • L’harmonie;
  • Le travail conjugué pour atteindre un objectif commun. 

Les couleurs

  • Les couleurs reflètent l’opinion des résidents d’Ottawa sur la qualité de vie et l’environnement de notre ville;
  • Le bleu symbolise les rivières et les cours d’eau d’Ottawa;
  • Le vert représente l’abondance des espaces verts.

NCSM Ottawa

Navy war ship on water

La Ville d’Ottawa est fière de la relation qu’elle entretient avec l’équipage du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Ottawa.

La clé de la Ville a été remise au commandant du NCSM Ottawa le mardi 29 mai 2007 par Son Honneur le maire Larry O’Brien, au nom du Conseil municipal et des citoyens d’Ottawa, pour souligner plus de 70 années de dévouement et de service sans relâche pour le Canada.

Le NCSM Ottawa est le quatrième navire de la Marine canadienne à porter ce nom Ottawa. Il a été mis à la mer le 31 mai 1996 et accepté par la Marine le 31 juillet de la même année. Mis en service à Cornwall, en Ontario, le 28 septembre 1996, le NCSM Ottawa est monté par un équipage mixte de 250 personnes. Il s’agit de la cinquième et dernière frégate de type Halifax à se joindre à la Flotte du Pacifique. Le NCSM Ottawa est basé à Esquimalt, en Colombie-Britannique, sur la côte ouest du Canada.

Trouvez plus de renseignements sur le NCSM Ottawa

Notre devise

La devise officielle de la Ville d’Ottawa est « Advance - Ottawa - en Avant ».

La devise « Advance » vient d’anciens cris de bataille.

Les devises ne sont d’habitude pas bilingues, mais celle d’Ottawa a été choisie afin refléter les dispositions bilingues de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique en vertu duquel Ottawa demeurait la capitale du Dominion.

Les dossiers originaux qui établissaient l’ancienne « figure héraldique » utilisée entre 1855 et 1954 ainsi que la devise « En avant » ont été détruits lors du fameux incendie qui a ravagé l’hôtel de ville d’Ottawa le 31 mars 1931. La nouvelle devise bilingue a été adoptée, le 1er janvier 1955, avec les nouvelles armoiries de la Ville d’Ottawa, par lettres patentes également appelées « concession d’armoiries ».

La Ville d’Ottawa a rendu hommage à deux régiments d’Ottawa en leur accordant la permission d’utiliser des éléments des armoiries de la Ville. Ainsi, l’insigne de la troisième compagnie de gardes à pied du gouverneur général porte une plaque des armes héraldiques de la Ville d’Ottawa (1er juillet 1972), et la devise des Cameron Highlanders of Ottawa est « En avant », conformément à l’ordonnance générale – 82 datée du 13 janvier 1882.

Notre régiment officiel

L’histoire des Cameron Highlanders of Ottawa (Duke of Edinburgh’s Own) remonte à 1861, année où un certain nombre de compagnies de la Milice se regroupent pour défendre le Canada pendant la guerre de Sécession. En 1856, neuf compagnies d’infanterie indépendantes se réunissent pour former le 43e bataillon d’infanterie de Carleton. L’une de ces compagnies est mobilisée en 1866, lors de la première invasion des Fenians (nationalistes irlandais) en provenance des États-Unis.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Cameron Highlanders sont affectés comme garnison en Islande, s’entraînent au Royaume-Uni et participent au débarquement de Normandie, le 6 juin 1944. Ils sont d’ailleurs la seule unité d’Ottawa à y prendre part. Intégrés à la 3e division d’infanterie canadienne, les Camerons Highlanders combattent en France, en Hollande et en Allemagne au cours des années 1944 et 1945.

En juillet 1967, Sa Majesté la reine Elizabeth II leur offre de nouvelles couleurs à Ottawa et, en 1969, ils reçoivent le droit de cité dans la capitale.

Au cours des 50 dernières années, les Camerons Highlanders ont continué à s’entraîner et à remplir diverses fonctions pour soutenir les opérations intérieures de même qu’à mener des activités protocolaires, comme lors du défilé du Rose Bowl en 1976, du jubilé d’argent de la reine en 1977 et du 50e anniversaire du débarquement de Dieppe en 1992.

Maintenant affectés au Manège militaire de la place Cartier, les Cameron Highlanders of Ottawa participent encore aujourd’hui, en tant que membres de la Première réserve des Forces canadiennes, à des opérations intérieures et de maintien de la paix. Après la fusion des municipalités, ils ont obtenu la réaffirmation de leur statut de régiment officiel d’Ottawa en vertu d’une motion adoptée par le Conseil municipal le 14 février 2001.