Adorer le flux (To adore the flux)

Un triptyque composés d’un photographe, un image numérisées et un dessin de roches.
Année
2018
Artiste
Mana Rouholamini
Média
Photographie
Matériel
épreuve numérique sur polypropylène
Numéro de collection
2018-0043
Venue
Œuvres d’art de la collection mobile

Description

Adorer le flux examine la manière dont les langues, le vécu et l’environnement façonnent l’identité. Cette œuvre a été présentée dans le cadre de l’exposition … de patience (… of patience) de la Galerie Karsh-Masson (à Ottawa) et s’inscrive dans une série de triptyques composés de photographies, d’images numérisées et de dessins de roches et d’étendues d’eau de l’île Victoria (à Ottawa) ou d’Asinabka. Mana Rouholamini s’est inspirée de la langue orale perse et de contes folkloriques, qui racontent que les pierres sont les oreilles les plus attentives et compatissantes, car elles emmagasinent et couvent les pensées, inquiétudes et peines de ceux qui se confient à elles. De même, selon une vieille croyance perse, celui qui offre un acte de bonté à la rivière en sera récompensé au cœur du désert, quand il en aura le plus besoin. L’eau, à l’instar de la pierre, garde précieusement ce qu’on lui confie. L’île Victoria revêt une importance particulière, car elle a été le théâtre d’événements menant au mouvement Idle No More en 2012. L’activisme des populations locales visait, entre autres, le projet de loi C-45, une révision de la Loi sur la protection des eaux navigables de 1882. En tant qu’immigrante, Rouholamini admet qu’elle a involontairement hérité d’une terre ayant un passé colonial et qu’elle tente de comprendre comment cet élément s’inscrit dans son identité. Le lieu et les événements s’y déroulant sont la source d’inspiration de cette série de triptyques. Les œuvres de Rouholamini ont été exposées au Canada et à l’international.

Emplacement

Bibliothèque publique d’Ottawa, Succursale Sunnyside