The Path

Image monochrome troublante représentant l’altération causée par un trou percé dans le paysage. Les arbres aux racines apparentes sont submergés par un ruisseau en raison de l’absence de berges.
Année
2017
Artiste
Sarah Fuller
Média
Photographie
Matériel
épreuve numérique sur papier
Numéro de collection
2018-0018
Venue
Œuvres d’art de la collection mobile

Description

Ces deux œuvres, tirées de l’exposition réalisée en 2017 et intitulée And perhaps in me someone very old still hears the living sound of wood, évoquent les vieux pins de la vallée de l’Outaouais, qui ont fait l’objet d’une exploitation intensive au cours du 19e siècle. Dans cette série, la photographe Sarah Fuller s’intéresse aux effets produits par la coupe d’arbres anciens, ainsi qu’à l’altération du territoire qui survient lorsque le réseau arboricole est détruit et qu’un trou est percé dans le paysage. Pour cette exposition, l’artiste a récupéré du bois de pin datant du début du 20e siècle au fond de la rivière des Outaouais. Elle a ensuite demandé à un ébéniste de la région, Oliver Drake, de fabriquer deux sténopés dont elle s’est servie pour recenser le paysage des environs d’Ottawa et de Temagami. Sarah Fuller utilise la photographie, la vidéo, les bandes sonores et les installations pour créer des espaces qui renvoient aux modifications du paysage forestier et aux vestiges d’écosystèmes anciens.

Fuller est détentrice d’une maîtrise en arts visuels de l’Université d’Ottawa et d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Emily Carr (Vancouver). Elle est aussi certifiée à titre de guide apprentie en randonnée pédestre par l’Association canadienne des guides de montagne. On peut voir ses œuvres dans plusieurs éminentes collections, y compris celles de la Collection d’art de la Ville d’Ottawa, du ministère des Affaires étrangères, de la Walter Phillips Gallery de Banff (Alberta), de l’Alberta Foundation for the Arts et, enfin, de la Banque d’art du Conseil des Arts du Canada.