Expositions 2023

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Cat Attack Collective - Walk in the Park (Promenade dans le parc)

Du 23 février au 14 mai 2023 

Vernissage : le jeudi 23 février 2023, de 17 h 30 à 19 h 30
Accès limité par l’entrée de l’avenue Laurier seulement.

Visite guidée avec les artistes : le dimanche 16 avril, à 14 h
Entrée libre. Présentée en anglais. 

Cat Attack Collective, SS Same Boat (détail de l’installation), 2021, techniques mixtes, dimensions variables, gracieuseté des artistes, photo : Justin Wonnacott 

Une installation multicolore faite de tissus divers occupe un espace d’exposition. Des peintures couvrent le mur derrière l’installation.

Cat Attack Collective, Fresh Air (détail du diptyque), 2020, huile et acrylique sur toile, 122 x 310 cm, gracieuseté des artistes 

Peinture sur laquelle on peut voir deux visages, l’un petit et l’autre plus grand, aux couleurs vives et multiples et aux traits stylisés.

Images de la documentation de l’exposition  

Livret de l’exposition [ PDF - 3.7 MO ]

Parfois, la meilleure façon d’explorer le monde réel est de plonger dans un monde imaginaire. Le Cat Attack Collective a construit un paysage fantasmagorique et coloré où des arbres emballés de plastique émergent des murs et des piliers de la galerie, et où des surprises d’acrylique, déclinées sur des toiles en format diptyque, éveillent notre curiosité. Les visiteurs de ce parc intérieur sont invités à tracer leurs propres sentiers dans cet espace, tout en revivant l’expérience pandémique du duo mèrefils qui compose Cat Attack Collective. L’œuvre incite le visiteur à repenser nos postulats communs sur le statut d’auteur, l’originalité et la créativité. De quoi se compose un parc? De quoi se compose une famille? Et de quoi se compose l’art, et de qui estil le produit?   

Les installations multimédia de Walk in the Park (Promenade dans le parc) célèbrent l’importance de créer un espace commun pour l’expression de soi, que cet espace soit un écran vidéo, un lieu extérieur ou un studio d’artiste. Au début de la pandémie, les deux membres de Cat Attack Collective se promenaient chaque jour dans un parc de la ville. Par la suite, ils ont déplacé leur travail de création dans le studio de Natalie, à l’Université d’Ottawa. 

- Extrait par Victoria Solan 

Biographies

Cat Attack Collective est composé de Natalie Bruvels et de son fils Tomson. Ils forment un collectif multidisciplinaire travaillant principalement la peinture et les installations immersives. Formé en 2020, Cat Attack Collective a exposé à l’Université d’Ottawa, à  Art Mûr,  à la Galerie d’art d’Ottawa et le long du sentier du parc Greenboro dans le cadre du projet Microcosme, du Programme d’art public de la Ville d’Ottawa, visant à soutenir les artistes pendant la pandémie de COVID-19 (2020).    

Natalie Bruvels détient une maîtrise en beaux-arts (2021) et une maîtrise ès arts en théorie de l’art contemporain (2022) de l’Université d’Ottawa. Elle est présentement inscrite au doctorat en études féministes et de genre à l’Université d’Ottawa. Natalie Bruvels étudie la subjectivité maternelle dans la culture artistique et visuelle, tout en défendant une structure favorisant l’entraide en milieu universitaire.  Natalie Bruvels a présenté les œuvres de Cat Attack Collective lors de diverses conférences universitaires en ligne, notamment dans le cadre de la conférence annuelle du Museum of Motherhood à St. Petersburg, en Floride; son travail a par la suite été publié dans The Journal of Mother Studies (2022), une revue en ligne.  Elle est représentée par Studio Sixty Six.   

Tomson (également appelé Zip-Tie Guy) est en sixième année et heureux d’être de retour sur les bancs d’école en compagnie de ses amis. Il adore jouer au ballon chasseur et a un penchant tout particulier pour les serrecâbles, qu’il utilise abondamment dans son travail artistique. Il est le plus jeune artiste à être exposé à la Galerie d’art d’Ottawa. 

 Cat Attack Collective tient à remercier le Conseil des arts de l’Ontario. 

John Healey – Plage de plastique

Du 25 mai au 27 août 2023 

Vernissage : le jeudi 25 mai, de 17 h 30 à 19 h 30 
Accès limité par l’entrée de l’avenue Laurier seulement.

Visite guidée avec l'artiste : le vendredi 16 juin, à midi
Entrée libre. Présentée en anglais.   

John Healey, Composition #4, 2022, épreuve numérique chromogène, 122 x 165 cm, gracieuseté de l'artiste 

Photographie représentant divers morceaux de plastique, de fibres et de tissus. Parmi les objets présentés, on aperçoit une bouteille d’eau en plastique, un disque volant rouge, un gobelet en plastique et un morceau de tissu blanc. Ces objets sont déposés sur une table en bois foncé recouverte d’une nappe noire. En haut, à droite, on remarque des rideaux noirs. L’arrière-plan est un mur noir.

John Healey, Styrofoam Cloud, 2019, épreuve à jet d’encre d’archives, 102 x 76 cm, gracieuseté de l'artiste 

Photographie représentant un nuage blanc et gris, composé de morceaux de styromousse, qui flotte et se détache d’un simple arrière-plan noir.

Images de la documentation de l’exposition

Livret de l’exposition [ PDF - 1.7 MO ] 

Avec la précision d’un doux archéologue, John Healey, artiste basé à Ottawa, a discrètement commencé à ramasser des objets en plastique trouvés le long des rives rocheuses de la voie maritime du Saint-Laurent. Il a ramené ces objets chez lui, les a photographiés, et a tout examiné en essayant de comprendre le mystère de chaque objet, soit la nature de l’objet, qui l’a jeté et pourquoi il était là en premier lieu. Il est toutefois presque impossible de répondre à ces questions. Pourquoi donc les images de John Healey sont-elles si captivantes et donnent-elles l’impression d’être plus qu’un simple rappel de nos habitudes de gaspillage? Que peut ajouter sa collection présentée dans le cadre de l’exposition intitulée Plage de plastique à la conversation compliquée qui entoure la responsabilité et l’héritage associés aux plastiques au Canada?   

Grâce à une présentation magistrale et un éclairage remarquable, John Healey propose des façons imaginatives de réutiliser les matériaux, ravivant un désir pour les plastiques même sous forme de déchets. En s’appuyant sur des techniques muséales à faible luminosité, ces objets en plastique flottent dans un contexte historiographique comme s’ils avaient toujours été là et y seront encore plus longtemps, ce qui en fait sera le cas.

- Extrait par Darren Pottie 

Biography 

John Healey (il) est un photographe et instructeur dévoué qui a grandi le long du fleuve Saint-Laurent à Brockville, en Ontario. Son travail a été présenté à l’échelle nationale au Festival de photo CONTACT Banque Scotia en 2017 et en 2020. Son travail lui a valu de nombreux prix, notamment pour le Projet X, Prix de la photographie en 2020 et le premier prix du concours international Figureworks en 2019. John Healey vit à Ottawa, sur le territoire non cédé de la Nation Anishinabe Algonquine et enseigne actuellement à la School of the Photographic Arts : Ottawa (SPAO).  

L'artiste tient à remercier le Conseil des arts de l’Ontario pour son soutien financier. 

Manon Labrosse and Sharon Van Starkenburg - Re-Wilding (Retour à l’état sauvage)

Du 7 septembre au 19 novembre 2023 

Vernissage : le jeudi 7 septembre 2023, de 17 h 30 à 19 h 30 
Accès limité par l’entrée de l’avenue Laurier seulement.

Visite guidée avec les artistes : le mardi 14 novembre, à midi
Entrée libre. Présentée en anglais. 

Sharon Van Starkenburg, Bascule (diptyque), 2023, huile sur panneau, 183 x 244 cm, photo : Tom Evans

Œuvre d'art représentant une femme accroupie et un cheval brun sautant au-dessus d'elle.

Manon Labrosse, re-wilding (detail), 2023, acrylic on mylar, 457 x 228 cm, courtesy of the artist

Artwork depicting abstractions of various foliage in cool tones.

Images de la documentation de l’exposition

Livret de l’exposition [ PDF – 2.4 MO ]

Re-Wilding (Retour à l’état sauvage) réunit les tableaux de Manon Labrosse et de Sharon Van Starkenburg dans une exploration des paysages naturels en leur qualité de métaphores. Le terme rewilding – retour à l’état sauvage – fait référence au mouvement de réensauvagement, lequel prône un retour à la naturalité. Dans leur œuvre respective, Labrosse et Van Starkenburg poussent la réflexion sur ce retour de l’humain à son état primaire par des scènes qui mêlent la nature au symbolisme, à la mythologie et au surréalisme.  

Concept nous venant du monde de la biologie de la conservation, le réensauvagement est une approche progressive qui laisse place aux processus naturels pour retransformer les paysages perturbés (et souvent endommagés) par l’humain en écosystèmes sains, diversifiés et durables. En termes simples, il désigne le passage actif d’un état fragilisé à un état naturel. Le concept de retour à l’état sauvage pour l’humain se veut un rejet conscient de sa propre domestication : comprendre ici la manière dont on se voit enfermé dans un moule pour devenir un membre docile de la société. Lorsqu’on l’examine selon une perspective féministe, le terme évoque spécifiquement le rôle que jouent les filles et les femmes dans une société structurée pour profiter aux hommes. 

- Extrait par Rose Ekins

Biographies 
 
Manon Labrosse est une artiste en arts visuels vivant à Ottawa. Ayant étudié les arts visuels à l’Université d’Ottawa, elle expose ses œuvres au Québec et en Ontario depuis 2004. Elle a reçu de nombreuses subventions, notamment du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts de l’Ontario et du Conseil des arts d’Ottawa.  

Sharon Van Starkenburg est une artiste, conservatrice de musée et enseignante établie à Ottawa. Cette diplômée de l’Université d’Ottawa et de l’Université de New York a pu voir ses œuvres se retrouver dans des collections internationales privées et publiques. Elle a reçu de multiples subventions et prix, en plus d’effectuer de nombreuses résidences d’artiste.  

Marée montante : Ajouts 2023 à la Collection d’art de la Ville d’Ottawa

Du 1er décembre 2023 au 11 février 2024  

Vernissage : le jeudi 14 décembre, de 17 h 30 à 19 h 30  
Les discours débuteront à 18 h.
Accès limité par l’entrée de l’avenue Laurier seulement. 

Jude Griebel, Flight Path, 2020, bois, argile, acrylique, 63,5 x 79 x 94 cm, 2023-0020, photo : Blaine Campbell 

Une sculpture représentant différents animaux qui fuient un feu de forêt en suivant deux sentiers divergents. Les flammes sont de couleur orange vif et les animaux sont de divers tons de brun. Une maisonnette bleue se trouve au bout de l’un des sentiers.

Dion Prints, Warriors n03, 2023, impression numérique pigmentaire sur papier, 51 x 40,5 cm, 2023-000

Une personne accroupie, vue de haut; on ne voit que son dos, le derrière de sa tête et l’une de ses mains posée sur son cou. La personne se trouve sur une surface blanche duveteuse, sur laquelle sont étendus quelques longs rubans rouges.

Stephanie Hill, Spring Paddler, 2022, aquarelle sur papier, 56 x 76 cm, 2023-0023

Peinture d’un hybride oiseau-humain dans un canoë rouge vif, qui pagaie sur une rivière, dans un décor où l’on aperçoit des poissons, des végétaux et des oiseaux.

Ranajit Sinha, Immersed, 2020, brûlage de bois et acrylique sur contreplaqué et toile, 132 x 96 cm, 2023-0042

Peinture en divers tons de bleu, comprenant la silhouette d’une personne de dos dans le coin inférieur droit. Un morceau de la toile a été découpé ou déchiré et pend vers le bas.

Wolf Babe Collective, please take off your shoes, 2022, piquants de porc-épic, tapis de coir, 9 x 90 x 60 cm, 2023-0003

Un paillasson d’entrée, sur lequel on peut lire le mot Welcome (Bienvenue), écrit avec des aiguilles de porc-épic installées à la verticale.

Images de la documentation de l’exposition

L’exposition Marée montante : Ajouts 2023 à la Collection d’art de la Ville d’Ottawa présente les œuvres de 45 artistes qui font appel à leurs pratiques artistiques pour explorer des thèmes liés à divers défis sociétaux tels que l’urgence climatique, les nombreuses situations déplorables en matière d’équité et de justice, la sécurité du logement et la crise du coût de la vie, tout en offrant différents points de vue sur l’identité et la mémoire. Le titre de l’exposition, Marée montante, suggère un sentiment collectif de changement imminent et de tensions croissantes entourant ce qui nous semble incontrôlable. Les artistes nous invitent à explorer notre relation avec le temps et nos antécédents – alors que nous tentons de mieux nous connaître, de nous découvrir et de rencontrer autrui – et à réfléchir à nos expériences communes et à la façon dont nous réagissons aux propriétés transformatrices de la communauté et des liens. 

L’exposition présente une sélection d’œuvres ajoutées en 2023 à la Collection d’art de la Ville d’Ottawa grâce à des achats et des commandes. Les œuvres de cette collection sont exposées aux quatre coins de la ville, dans plus de 170 espaces municipaux. 

Comité d’évaluation par les pairs dans le cadre du Programme d’achats directs de 2023 : Stéphane Alexis, Jocelyn Keays, Jim Logan, Cindy Stelmackowich, Amy Thompson 

Membres du Comité d’évaluation par les pairs pour les commandes d’œuvres d’art public ajoutées à la collection en 2023 : Jill Anholt, Caitlind Brown, Hannah Claus, Michelle Gewurtz, Adrian Göllner, Yong Fei Guan, Mitchell Hall, Ann Hutchings, Jyhling Lee, Ken Lum, Bozica Radjenovic, David Seaborn, Ranajit Sinha, Jason St-Laurent, Michael Trouten

Membres du Comité d’évaluation par les pairs pour les expositions de 2023

Gillian King, Cynthia O’Brien, Jakub Zdebik