Si vous êtes un jardinier expérimenté, vous savez peut‑être déjà que certaines plantes sont plus appropriées pour aider les pollinisateurs ou pour réguler l’eau de pluie. Ou bien, si vous êtes un jardinier consciencieux, vous savez quelles plantes peuvent déranger vos voisins ou causer des dommages.
NOUVELLES DIRECTIVES pour les jardins à proximité d’une route ou d’un trottoir
La Ville d’Ottawa autorise les propriétaires et les locataires à planter et à entretenir un jardin dans la banquette appartenant à la Ville attenante à leur propriété résidentielle. Cette activité peut être pratiquée sans permis, mais il existe toutefois des règles à respecter.

La banquette est une portion de l’emprise publique. Elle remplit de multiples fonctions, servant notamment d’espace pour les arbres, les services publics et les infrastructures, qu’ils soient souterrains ou en surface, ainsi que pour l’entreposage de la neige. Les dimensions et la configuration des banquettes varient selon les secteurs de la ville. Vous pouvez en apprendre davantage au sujet des jardins sur les banquettes des rues résidentielles et des règles qui s’appliquent en consultez ottawa.ca.
Quoi de neuf en 2025?
- Les résidents sont autorisés à cultiver des fruits et des légumes dans l’espace de leur banquette.
- Les potagers surélevés et les jardinières sont autorisés dans certaines zones.
- Les propriétaires et les locataires peuvent remplacer le gazon par un couvre‑sol approprié dans toutes les zones de la banquette attenante à leur propriété.
Ce qu’il faut aussi retenir :
- Il existe une liste de plantes qui ne sont pas autorisées dans la banquette.
- La hauteur maximale de la végétation (y compris la hauteur du potager surélevé ou de la jardinière) est de 1 mètre et de 0,75 mètre dans les lots d’angle.
- Les matériaux comme les roches de rivière, les pierres, le béton, les briques et les pavés sont interdits.
- Il y a des zones de la banquette où il est interdit de planter un jardin ou de placer un potager surélevé ou des jardinières, notamment sous les arbres municipaux et dans un fossé.
- La consommation d’aliments cultivés dans un jardin de banquette est à vos risques.
- La Ville et les services publics ne sont pas responsables de la protection, de la réparation, du remplacement ou de la remise en état d’un jardin de banquette endommagé lors de travaux dans l’emprise.
- D’autres lignes directrices sur les jardins de banquette seront diffusées sous peu sur la page ottawa.ca/emprise.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’installation d’une petite bibliothèque gratuite dans la banquette attenante à votre propriété, veuillez consulter la page ottawa.ca/emprise.
Ne nettoyez pas trop tôt! De nombreux pollinisateurs et d’autres espèces sauvages passent l’hiver dans les tiges de plantes mortes ou les résidus de feuilles sèches. Retardez le ménage du printemps jusqu’à ce que les températures soient constamment au‑dessus de 10 °C. Laissez certaines zones de sol nu pour les abeilles qui font leur nid dans la terre. Les zones orientées vers le sud et composées de sols sablonneux bien drainés sont idéales.
Allez au‑delà de « Mai sans tondeuse » en convertissant certaines parties de votre pelouse en jardin ou en prairie de fleurs sauvages afin de leur offrir un habitat tout au long de l’année. Les pelouses tondues traditionnelles nécessitent beaucoup d’entretien et n’ont pas d’avantages pour les pollinisateurs indigènes ni pour les autres espèces sauvages. En réduisant l’espace gazonné, vous pouvez également réduire la consommation d’eau de votre pelouse et le temps passé à la tondre de façon permanente, plutôt que pour un mois seulement.
Pour favoriser la présence de pollinisateurs dans votre jardin, plantez des espèces de plantes indigènes aux périodes de floraison diversifiées, pour offrir des sources de nectar et de nourriture aux pollinisateurs. Le jardin pollinisateur de l’hôtel de ville en est un bon exemple; il comprend des espèces telles que l’asclépiade commune, l’aster de la Nouvelle‑Angleterre, la monarde fistuleuse, la benoîte à trois fleurs et une variété de verges d’or. Par ailleurs, les fleurs de nombreux arbres et arbustes indigènes encouragent également la présence de pollinisateurs. Saviez‑vous que les fleurs d’érable sont appréciées par un grand nombre de nos pollinisateurs du début du printemps?
Le jardin de l’hôtel de ville comprend aussi un hôtel à abeilles, qui a été réinstallé pour la saison de ponte 2025 le 22 avril. Les hôtels à abeilles sont différents des ruches : ils sont plus petits et permettent aux abeilles indigènes qui vivent seules de pondre leurs œufs. Il existe maintenant de nombreuses ruches produites commercialement, vendues en ligne et dans les magasins, mais elles ne sont pas toutes adaptées à nos espèces indigènes. Pour de plus amples renseignements sur les hôtels à abeilles, consultez notre page Web : Pollinisateurs | Ville d’Ottawa.
Les jardins de pluie sont des zones légèrement déprimées qui favorisent l’infiltration de l’eau de pluie dans le sol. Ils se composent de plantes rustiques attrayantes – idéalement des plantes vivaces indigènes – et ont un sol meuble qui permet à l’eau de pluie de s’infiltrer.
Les plantes ne sont pas seulement décoratives dans les jardins de pluie, leurs racines ameublissent les sols et maintiennent des taux d’infiltration élevés. Vous devez choisir des plantes rustiques tolérantes à l’humidité qui peuvent également connaître des périodes de sécheresse.
Voici quelques variétés à considérer :
- Échinacée pourpre
- Eupatoire maculée
- Gillénie trifoliée
- Boutelou gracieux
- Asclépiade tubéreuse
- Ciboulette
- Millepertuis de Kalm
- Barbon à balais
- Phlox divariqué
Pour une liste complète des espèces appropriées, consultez cette liste de plantes (en anglais seulement) ou demandez à une pépinière locale.
Espèces envahissantes et herbes nocives
Les jardiniers sont invités à éviter de planter des espèces envahissantes dans leurs jardins, en particulier à proximité d’aires naturelles.
Les espèces envahissantes peuvent comprendre de mauvaises herbes nuisibles qui se propagent rapidement et peuvent souvent supplanter d’autres variétés. Le panais sauvage, l’herbe à puce et la berce du Caucase poussent fréquemment sur les terres non cultivées, dans les fossés en bordure des chemins, dans les sentiers naturels, sur les terrains boisés et, dans certains cas, sur les propriétés rurales et résidentielles.
En vertu de la Loi sur la destruction des mauvaises herbes de l’Ontario, la Ville doit prendre des mesures pour contrôler la propagation de ces espèces sur les propriétés municipales. Lorsque ces plantes poussent sur des propriétés privées, il incombe aux propriétaires de les éliminer.
Toucher ces plantes ou leur sève peut provoquer des éruptions cutanées douloureuses et des brûlures.
Pour de plus amples renseignements sur la manière de se débarrasser des espèces envahissantes, veuillez consulter le Navigateur de déchets | Ville d’Ottawa.
Pour en savoir plus sur les programmes et services de la Ville, consultez le site ottawa.ca/fr ou composez le 3‑1‑1 (ATS : 613‑580‑2401) ou le 613‑580‑2400 pour joindre la Ville par l’intermédiaire du Service de relais vidéo canadien. Vous pouvez également communiquer avec nous sur Facebook, X (anciennement Twitter) Bluesky et Instagram.