Lauréats de 2017

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Award Winners

Prix de l’excellence : Aménagement intercalaire urbain de faible hauteur (lieu public)
Modernisation du Centre national des arts

Le Projet de modernisation du 1, rue Elgin, qui vise à transformer et agrandir le Centre national des arts (CNA), avait aussi pour objectif de s’intégrer avec les alentours, d’animer le paysage de rue et de rehausser la visibilité et l’identité du CNA. Les trois ailes qui flanquent les côtés ouest, nord et est du complexe expriment le langage hexagonal rigoureux de l’édifice existant. Essentiellement, l’annexe tranche vivement sur l’original : l’édifice de style brutaliste est massif et opaque, alors que la nouvelle annexe est légère et transparente.

Le nouvel édifice s’ouvre à la Ville, en accueillant le public à ses activités. Les nouveaux espaces intérieurs encadrent et rehaussent les panoramas de la Colline du Parlement, du Château Laurier et des zones vertes du parc public du canal Rideau. Les visiteurs du CNA peuvent désormais apprécier le cadre idyllique de l’édifice.

Équipe du projet

  • Diamond Schmitt Architects
  • Fast + Epp
  • ERA Architects
  • Barry Padolsky Associates Inc.
  • PCL Ottawa
  • Centre national des arts, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Ce projet de modernisation vient enrichir considérablement la façade publique et l’entrée donnant sur la rue Elgin. Il anime le paysage de rue, et la nouvelle façade apporte au CNA une transparence qui attire le public et qui s’harmonise avec la géométrie du vieil édifice. Le traitement architectural discret est élégamment ouvragé, sans toutefois dominer ce lieu d’importance nationale, point de rendez-vous de la Ville et de l’État. Ce projet de modernisation réussit à aménager des lieux publics et semi‑officiels pour la Ville, ainsi qu’un espace public intérieur dont l’aménagement est réussi.

Prix de l’excellence : Places publiques et espaces populaires
Réfection de la Banque du Canada 

Image of Bank of Canada Renewal

La transformation de l’édifice de la Banque du Canada offrait l’occasion d’enrichir le domaine public des alentours de l’établissement, en améliorant et animant le paysage et les aménagements accessoires publics dans un lieu important de la Colline du Parlement. La lisière de ce nouveau paysage améliore le panorama urbain du périmètre de la rue Wellington, de la rue Kent et de la rue Sparks, en plus de constituer un nouveau point de rendez-vous public à l’angle de la rue Bank et de la rue Wellington.

La conception du nouveau parvis paysagé s’inspire de l’obsession personnelle d’Arthur Erickson pour le paysage canadien, en faisant appel à une série d’éléments abstraits qui intègrent l’architecture et le paysage pour façonner un nouveau lieu qui prend le devant de la scène des tours de verre symétriques d’Arthur Erickson. Les trois monticules de verdure intègrent l’entrée du musée et le lanterneau du toit, l’infrastructure mécanique existante et les points de sortie en sous‑sol obligatoires, tout en permettant d’aménager des places informelles en amphithéâtre et un microclimat abrité pendant les quatre saisons. Les deux tours d’éclairage vertical constituent des points de repère pour le parvis et assurent une aération sécuritaire à leur sommet. La surface légèrement pentue du parvis s’harmonise avec l’angle des lignes panoramiques s’ouvrant sur les rues Bank et Wellington à partir du musée et du parvis jusqu’aux édifices du Parlement. Le nouveau parvis est conçu pour encadrer l’entrée du musée; il est doté de points d’arrêt où élèves et touristes peuvent monter dans les autobus et en descendre et de fonctions comme un domaine public polyvalent et accessible toute l’année.

Équipe du projet

  • Andrew Frontini, Perkins+Will
  • John Hillier, DTAH
  • Tony Cook, PCL Constructors Canada 
  • Banque du Canada, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Ce projet dote le lieu d’une géométrie complexe et ouvre l’accès au nouveau parvis; il s’agit d’une nouvelle aire d’agrément au cœur du centre‑ville. Le traitement architectural est le fruit d’une mûre réflexion sur l’allure du lieu le soir.

Prix de l’excellence : Éléments urbains
Renouvellement urbain du Mur du périmètre nord de la Colline du Parlement (phase 3)

Image of Urban Renewal of the North Perimeter Wall on Parliament Hill

Le Mur du périmètre nord, qui définit la lisière nord du sommet de la Colline du Parlement, est une caractéristique du paysage historique qui vient séparer les terrains publics et le paysage sauvage de l’escarpement. Ce mur représentait le dernier type de barrière construit le long du périmètre à la lisière de l’escarpement. (Les anciens ouvrages prévoyaient une clôture en bois, une haie d’arbustes et une clôture de métal.) Le projet principal de conception du mur faisait probablement partie du plan de paysagement d’origine des architectes Scott et Vaux pour la Colline du Parlement; or, ce mur n’a été construit qu’entre 1886 et 1916, pendant le mandat d’architecte en chef de Thomas Fuller.

Bien que la maçonnerie existante, irréparable, ait dû être remplacée par une nouvelle pierre compatible dont l’esthétique est comparable, la ferronnerie et le mur d’origine ont été préservés, et on en a corrigé les lacunes du point de vue de la santé-sécurité et de la conception. Les architectes ont respecté la conception du mur d’origine, en remettant le mur en valeur et en intégrant les nouvelles caractéristiques pour accentuer la hiérarchie des lieux (par exemple, les piliers installés sous le belvédère) et pour améliorer l’expérience offerte aux visiteurs. De même, l’aménagement sur mesure des pavés de pierre calcaire de la promenade piétonnière a été conçu afin de mettre l’accent sur les panoramas et les caractéristiques notables le long du mur (par exemple, la forme des pavés doublée aux points panoramiques). On a aussi intégré les fonctions paysagères existantes (par exemple, le cadran solaire et la cloche de la Tour Victoria) dans la conception de la nouvelle promenade pour leur donner une nouvelle vie. Ce projet a permis d’améliorer à la fois les caractéristiques de la conception et de la sécurité du mur, en rehaussant l’expérience offerte généralement aux visiteurs des terrains nord de la Colline du Parlement et les points de vue panoramiques qui se déroulent sous leurs yeux au‑delà du mur.

Équipe du projet

  • Robert Martin et Cristina Ureche-Trifu, Robertson Martin Architects
  • John Mazzarello et Enzo DiChiara, Prestige Design and Construction
  • Services publics et Approvisionnement Canada, maître de l’ouvrage et promoteur du projet
  • John G. Cooke and Associates
  • Craig Sims
  • Trevor Gillingwater
  • Groupe BC2
  • McIntosh Perry
  • Heritage Grade
  • Smith and Barber

Commentaires du jury

Ce projet d’envergure nationale démontre qu’il n’est pas nécessaire de faire appel à une conception avant‑gardiste pour exprimer la noblesse du lieu pour la capitale du pays. On fait appel à une riche palette de matériaux, distillée pour parer d’élégance un lieu public. Ce projet, qui déborde le cadre des éléments urbains, devient un lieu public transformatif, qui redonne de l’importance à l’une des plus importantes promenades de la Ville, aux alentours des édifices du Parlement, sur l’escarpement.

Prix de l’excellence : Projets étudiants
Réaménagement du terminus d’autobus interurbains

 Image of Inter-City Bus Terminal Redevelopment

Dans le cadre de ce projet, on propose de réaménager la station d’autobus interurbains dans le centre‑ville d’Ottawa, sur le site existant du couloir de la rue Catherine. Cette zone, tout juste au nord de l’importante autoroute 417, est affligée par le bruit et la pollution atmosphérique, par l’absence de paysage de rue convivial pour les piétons, par les immeubles inoccupés et délabrés, par les propriétés sous‑utilisées et par le peu d’espaces verts.

Ce projet étudiant, qui propose d’aménager une toiture en pente, répond aux impératifs de l’accessibilité communautaire et de l’importance contextuelle, en établissant une forme bâtie moins imposante non loin des collectivités résidentielles établies de faible hauteur. On propose d’aménager sur le site un parc public linéaire qui constituerait une zone de transition avantageuse entre un aménagement dense et la zone résidentielle établie. Des espaces ouverts transparents définissent les programmes les plus importants, grâce à l’abondance du verre et à des plafonds élevés. L’édifice s’imprègne de la lumière grâce à un lanterneau qui traverse 3,5 étages. Au travers de la façade, on discerne les dalles de plancher, qui constituent des repères extérieurs visibles dans la complémentarité des espaces intérieurs. Le parement des deux tours établit une relation paramétrique fondée sur la proximité de l’autoroute, pour faire échec au bruit et à la pollution atmosphérique. En outre, des ailettes verticales sont stratégiquement aménagées pour assurer l’intimité et la diffusion de la lumière du jour. La tour la plus haute, caractéristique notable et point de repère symbolique, est couronnée d’une série de dalles de plancher en rotation sur l’axe principal, qui offrent différents panoramas sur les édifices du Parlement.

Équipe du projet

  • Justin Spec
  • Université McGill
  • École d’architecture de l’Université McGill

Commentaires du jury

Ce projet, qui s’inscrit dans un programme généralement problématique (comment réaménager un carrefour de transport en commun), intègre harmonieusement un nouveau programme tout en créant aussi un paysage urbain dynamique et en augmentant la densité du secteur. Il s’agit d’un modèle dont pourraient s’inspirer d’autres villes et qui pourrait s’appliquer ailleurs qu’à Ottawa.

Prix spécial du jury pour l’excellence dans la conception d’immeubles de grande hauteur
The Rideau at Lansdowne

Image of The Rideau at Lansdowne

Le réaménagement du parc Lansdowne visait à en restyliser la lisière grâce à un traitement architectural polyvalent et convivial pour les piétons, qui prolongerait le couloir commercial de la rue Bank tout en intégrant un certain nombre d’éléments essentiels rappelant l’histoire du site et en protégeant les principaux panoramas donnant sur le site. L’édifice The Rideau at Lansdowne, au 1035, rue Bank, occupe un point de transition entre le secteur commercial prolongé de la rue Bank dans le sens nord et le couloir récréatif existant bordant le canal Rideau dans le sens sud. Il constitue aussi une zone tampon est‑ouest entre la rue et le stade sportif. À ce titre, le projet fait l’objet d’un certain nombre de traitements architecturaux différents, qui tiennent compte de son contexte nuancé.

Dans le cas de la façade de la rue Bank, le traitement architectural de faible hauteur des maisons en rangée, grâce à une volumétrie à petite échelle de piliers de pierre et à des panneaux décoratifs, s’harmonise mieux avec le couloir piétonnier et les quartiers résidentiels lisérant la rue. Dans le même temps, la tour trône en retrait, habillée d’une discrète palette de verre et d’aluminium étincelant. Le garde‑corps de la terrasse du toit au troisième étage est même aménagé en retrait, ce qui a permis de ne pas accroître la hauteur de la ligne de toiture de l’enfilade des maisons en rangée.

Ces mesures favorisent l’efficacité de la séparation de la tour quand on la regarde à partir de la rue et du sentier récréatif dans le sens sud.

Équipe du projet

  • Barry J. Hobin, Marc Thivierge, Doug Van Den Ham, Rhéal Labelle, Doug Brooks, Jeff Chaput, Alison Michelin et Leila Emmrys, Hobin Architecture Incorporated
  • Minto Communities, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

La typologie de ce projet est extrêmement bien réalisée. Le bâtiment s’intègre harmonieusement dans le domaine public, surtout du côté du canal. Le jury a estimé que sous l’angle du type de bâtiment, ce projet constitue, en raison du degré exemplaire de conception et de détail, un modèle pour d’autres grands immeubles à aménager éventuellement. Le jury a aussi noté l’élégance ouvragée de son socle, qui juxtapose des matériaux nobles comme la pierre calcaire lisse et rustiquée ainsi qu’un système de murs-fenêtres de verre articulé, qui culmine dans le faîte sculptural du bâtiment, ce qui masque les systèmes mécaniques tout en créant un point d’intérêt voyant à l’horizon.

Award of Merit: Urban Infill

Prix du mérite : Aménagement intercalaire urbain de faible hauteur (lieu public)
Agrandissement du Centre Rideau

Image of Rideau Center Expansion

Trônant au cœur du centre‑ville d’Ottawa, le Centre Rideau CF (au 50, rue Rideau) est un carrefour de transport en commun et une destination phare qui attire chaque année 22 millions de touristes et de consommateurs. Ouvert à l’origine en 1983, le centre commercial donnait corps à un style architectural qui est vite devenu désuet par rapport à son contexte urbain, qui s’est rapidement modernisé. Le client, Cadillac Fairview, voulait revitaliser et rehausser la présence sur rue du centre commercial et l’interaction avec le domaine public en modernisant l’édifice existant, en plus d’aménager une superficie locative pour des commerces de détail en construisant quatre étages qui viennent augmenter de 22 110 m2 la superficie existante de 69 213 m2. L’aménagement ainsi réalisé renforce la liaison entre le Centre Rideau CF et son contexte urbain tout en réaffirmant sa vocation principale d’attraction touristique et d’importante destination commerciale d’Ottawa.

Équipe du projet

  • Stéphane Raymond, B+H Architects
  • Rob MacGowan, PCL Constructors Canada Inc.
  • Ritchard Brisbin, BBB architects Ottawa inc.
  • Barry Padolsky, Barry Padolsky Associates Inc.
  • Cadillac Fairview (CF), maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Ce projet d’agrandissement a consisté à transformer de fond en comble la rue Rideau afin d’attirer les passants qui empruntent ses nombreux points d’accès aux magasins et au centre commercial à partir de la rue. La rénovation intérieure transformative a consisté à moderniser le centre commercial pour le hisser au niveau des grands centres commerciaux d’envergure internationale. L’intégration du jardin sur le toit enrichit la diversité du Centre.

 

Prix du mérite : Aménagement intercalaire urbain de faible hauteur
Annexe de l’école publique Mutchmor – 185, 5e Avenue

Image of Mutchmor Public School Addition – 185 Fifth Avenue

L’école publique Mutchmor, sise au 185, 5e Avenue dans le Glebe, a été construite en 1895; il s’agissait à l’origine d’une école de quatre salles, aménagée dans le style néo‑roman. Après avoir été agrandi à différentes reprises pendant 90 ans sur un site urbain restreint, l’établissement n’avait plus guère d’option pour s’agrandir davantage.

Bien que l’annexe communique directement avec l’école existante sur deux niveaux, cette liaison est reléguée au second plan et réduite à un couloir de modeste largeur. En retrait de 25 m à partir de la rue et habillé de verre de part et d’autre, le hall de liaison constitue un espace négatif pour la nouvelle entrée avant de l’école. Cette liaison a pu être aménagée grâce à une annexe qui date de 1911 et qui intègre des cages d’escalier symétriques, ce qui permet de convertir le côté ouest pour assurer la liaison avec le couloir. Les importants attraits d’origine de l’architrave de l’entrée et les détails du deuxième étage sont retransposés sur les murs intérieurs de la liaison. À l’approche des portes avant, sous une longue marquise flottante, les visiteurs sont témoins de la transition entre l’ancien et le nouveau en entrant dans l’édifice. En face de l’entrée avant, une cour‑jardin réservée aux activités pédagogiques souligne à nouveau la façade historique dans le contexte de l’annexe moderne.

Équipe du projet

  • Sandy Davis, Barry J. Hobin, Todd Duckworth, Reinhard Vogel et Scott Labrosse, Hobin Architecture Incorporated
  • Dave Lashley, Lashley & Associates
  • Ottawa-Carleton District School Board, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

La conception de la typologie des bâtiments scolaires a toujours été négligée. Ce projet constitue un bon exemple de ce qu’il est possible de réaliser. L’architecture est très réussie et les lieux publics mettent nettement en valeur le caractère patrimonial du bâtiment. Le jury a été fortement impressionné.

 

Prix du mérite : Aménagement intercalaire urbain de faible hauteur
853, boulevard St‑Laurent

 Image of 853 St. Laurent Boulevard

Ce projet a consisté à rénover un bâtiment polyvalent existant, doté d’un restaurant achalandé au rez-de-chaussée. Une des interventions les plus importantes, dans la conception du restaurant, a consisté à enlever le balcon avant, qui était étayé par un certain nombre de colonnes et qui donnait au bâtiment une présence peu attrayante sur la rue. Le nouveau style de conception donne au bâtiment une meilleure visibilité à partir de la rue tout en accentuant le paysage de verdure au niveau piétonnier. Le revêtement de maçonnerie donne de l’élégance à la conception et dote l’ouvrage d’un sentiment de permanence. Le bâtiment donne désormais l’impression d’être bien construit, comme s’il s’agissait d’un élément permanent du tissu urbain de ce secteur de la Ville.

Équipe du projet

  • Project1 Studio
  • Revelstoke
  • Joe Thottungal, maître de l’ouvrage

Commentaires du jury

Projet réussi dans un quartier qui est loin d’être harmonieux et qui est ainsi rehaussé. Cette modeste intervention, qui permet de produire un profond retentissement, aura, faut-il l’espérer, un effet d’entraînement dans le quartier; il s’agit d’un élément transformatif de l’artère.

 

Prix du mérite : Aménagement intercalaire urbain de faible hauteur
Logement abordable – 211, avenue Lees

 Image of Affordable Housing – 211 Lees Avenue

L’aménagement de ces ingénieuses maisons jumelées en longueur de l’avant à l’arrière, aux 63 et 65, rue Pinhey, est le fruit d’une analyse approfondie de la polyvalence du quartier et de la communauté. La volumétrie des maisons et leur aménagement sur un terrain exceptionnellement large ont été attentivement étudiés pour éviter d’écraser le paysage urbain. En fractionnant les deux masses, on s’est assuré que le nouvel aménagement s’harmoniserait avec le rythme actuel de la rue, dans laquelle les bâtiments filiformes sur des terrains étroits sont répandus. L’empreinte réduite au sol a permis d’aménager un stationnement interne dans la cour. La même entrée de cour sert les quatre logements, en respectant l’aménagement existant du stationnement de la rue. Cette intervention fait ressortir le lien entre les bâtiments et la rue, en rehaussant le domaine public et en privilégiant les piétons, plutôt que les automobilistes, dans cet espace de prédilection jouxtant le trottoir. Chaque logement est doté d’un porche abrité d’une marquise, ce qui favorise les échanges entre les résidents et permet d’animer la rue, en établissant un lien entre les lieux publics et les lieux privés.

Équipe du projet

  • Christopher Simmonds Architect Inc.
  • Larco Homes, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Il s’agit d’une solution intercalaire exceptionnelle, qui permet d’aménager une cour‑jardin tout en préservant l’individualité des logements. Les proportions de la volumétrie et les détails de l’ouvrage sont extrêmement élégants.

 

Prix du mérite : Aménagement intercalaire urbain de moyenne ou de grande hauteur
Tribeca Lofts

 Image of Pinhey Quartet

Le Complexe Tribeca est doté de trois immeubles résidentiels situés au cœur du centre‑ville. Les premières étapes de la réalisation de ce complexe ont consisté à construire deux immeubles en copropriété, de 27 étages chacun. La troisième et dernière étape du projet a consisté à aménager un immeuble de faible hauteur, doté de 20 appartements lofts. Le Complexe Tribeca comprend un supermarché Sobeys Urban Fresh et un Café Nutella au centre. Les établissements commerciaux, reliés à chacun des trois immeubles résidentiels au rez-de-chaussée, sont extrêmement bien fréquentés par les résidents et les employés de bureau de la localité. Pour raffermir le caractère de la collectivité du centre‑ville, on a aménagé une vaste zone asphaltée devant le Complexe Tribeca. Dotée de tables à pique‑nique, cette zone est couramment utilisée par ceux qui adorent se plonger dans la lecture, prendre une petite collation ou simplement lézarder au soleil. Le domaine public constitue un aménagement ouvert qui permet de profiter de la vie en plein air, dans un lieu nimbé de la majesté de la Ville.

Équipe du projet

  • Nathan Godlovitch, Dan S. Hanganu Architects
  • James Lennox, James B. Lennox and Associates Inc. 
  • Peter Goodeve, Goodeve Structural Inc. 
  • John Morton, Quadrant Engineering Ltd.
  • John Riddell, Novatech Engineering Consultants Ltd.
  • Bill, Neil et Shawn Malhotra, Claridge Homes (Gladstone) LP, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Ce projet consiste à intégrer, dans le cadre d’un programme riche de défis, un supermarché dans un contexte urbain à la fois harmonieux et réussi. L’échelle de l’immeuble est réduite pour permettre d’aménager des espaces publics appartenant à des intérêts privés. Ce projet est liséré de deux styles différents, tous réussis, et le mur dépouillé est articulé et intéressant.

 

Prix du mérite : Aménagement intercalaire urbain de moyenne ou de grande hauteur
The Eddy

 Image of Tribeca Lofts

Le Complexe Tribeca est doté de trois immeubles résidentiels situés au cœur du centre‑ville. Les premières étapes de la réalisation de ce complexe ont consisté à construire deux immeubles en copropriété, de 27 étages chacun. La troisième et dernière étape du projet a consisté à aménager un immeuble de faible hauteur, doté de 20 appartements lofts. Le Complexe Tribeca comprend un supermarché Sobeys Urban Fresh et un Café Nutella au centre. Les établissements commerciaux, reliés à chacun des trois immeubles résidentiels au rez-de-chaussée, sont extrêmement bien fréquentés par les résidents et les employés de bureau de la localité. Pour raffermir le caractère de la collectivité du centre‑ville, on a aménagé une vaste zone asphaltée devant le Complexe Tribeca. Dotée de tables à pique‑nique, cette zone est couramment utilisée par ceux qui adorent se plonger dans la lecture, prendre une petite collation ou simplement lézarder au soleil. Le domaine public constitue un aménagement ouvert qui permet de profiter de la vie en plein air, dans un lieu nimbé de la majesté de la Ville.

Équipe du projet

  • Nathan Godlovitch, Dan S. Hanganu Architects
  • James Lennox, James B. Lennox and Associates Inc. 
  • Peter Goodeve, Goodeve Structural Inc. 
  • John Morton, Quadrant Engineering Ltd.
  • John Riddell, Novatech Engineering Consultants Ltd.
  • Bill, Neil et Shawn Malhotra, Claridge Homes (Gladstone) LP, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Ce projet consiste à intégrer, dans le cadre d’un programme riche de défis, un supermarché dans un contexte urbain à la fois harmonieux et réussi. L’échelle de l’immeuble est réduite pour permettre d’aménager des espaces publics appartenant à des intérêts privés. Ce projet est liséré de deux styles différents, tous réussis, et le mur dépouillé est articulé et intéressant.

 

Prix du mérite : Aménagement intercalaire urbain de moyenne ou de grande hauteur
The Eddy

 Image of The Eddy

Situé à l’intersection fortement angulée d’une grande artère, non loin des zones résidentielles voisines, le site du projet comportait à la fois des occasions et des défis. Le projet The Eddy, au 1000, rue Wellington Ouest, devait permettre d’atténuer l’impact d’un immeuble de six étages intégré dans une zone commerciale existante généralement dotée de deux ou trois étages, bordée de maisons unifamiliales. L’articulation des façades, qui fait ressortir certains éléments pour créer une volumétrie rappelant les propriétés voisines, et la mise en retrait du bâtiment aux points clés assurent une transition harmonieuse avec le tissu existant du couloir commercial et de la zone résidentielle à la fois. En tâchant d’assurer le lien non seulement avec les abords de la rue principale sur la rue Wellington Ouest, mais aussi avec les maisons unifamiliales de l’avenue Irving, les retraits et les caissons aux couleurs vives sont asymétriques à partir de l’avenue Irving jusqu’à la rue Wellington. Surélevée du côté de l’avenue Irving et abaissée du côté de la rue Wellington, la façade du complexe immobilier se déroule en cascade jusqu’au niveau de la rue principale traditionnelle. L’utilisation de la couleur dans la conception du bâtiment The Eddy permet aussi de réduire l’échelle de cet immeuble de six étages pour qu’elle s’harmonise avec l’allure visuelle des bâtiments voisins. L’immeuble, essentiellement blanc, se fond dans le ciel assombri par les nuages.

Équipe du projet

  • Scott Demark et Rodney Wilts, Windmill Development Group
  • Rick Shean, Christopher Simmonds Architect Inc.
  • Patrick Hébert, Pomerleau Inc.
  • Mike Cowan, Alliance Engineering
  • Mike Cleland, Cleland Jardine Engineering

Commentaires du jury

Ce projet riche de défis a permis de réaliser un aménagement intercalaire de moyenne hauteur réussi. Ce projet d’allure contemporaine fait appel à une somptueuse palette de couleurs vives adaptée au domaine public. Il s’agit d’un projet emblématique, qui identifie le lieu dans le quartier.

Award of Merit: Public Places and Civic Spaces

Prix du mérite : Places publiques et espaces populaires
Monument canadien des métiers de la construction

 Image of Canadian Building Trades Monument

Le Monument canadien des métiers de la construction est un établissement servant de vitrine permanente pour des œuvres d’art public, sur un site de 100 m² dans le parc Major’s Hill, à Ottawa en Ontario. Ce monument, qui se veut un hommage aux femmes et aux hommes qui bâtissent le Canada au quotidien, commémore les lourdes épreuves qu’ils ont subies dans leurs établissements de travail. Dévoilé le 16 mai 2017 par le premier ministre Justin Trudeau, il est constitué d’une place publique, d’éléments sculpturaux et topographiques, de bancs publics gravés de symboles, de dispositifs d’éclairage et d’une plaque commémorative. Son trait le plus dominant est une paire de fils à plomb surdimensionnés, fabriqués en granite noir cambrien et montés sur des tiges en acier inoxydable. Les fils à plomb, qui servent d’outils sur les chantiers de construction depuis la nuit des temps, symbolisent ici le point d’intersection entre la gravité terrestre et l’ingéniosité humaine.

Équipe du projet

  • John Greer; Intercontinental Sculpture Inc.
  • MacKay-Lyons Sweetapple Architects Limited
  • Annie Hillis Public Art Consulting
  • National Capital Commission / Department of Canadian Heritage
  • Canada’s Building Trades Unions

Commentaires du jury

L’élégant profil reproduit dans l’installation se situe à une échelle humaine et s’apparente à un outil. Ce projet mûrement réfléchi et contemporain simplifie une idée exceptionnelle qui se prête à l’interprétation. Il crée une destination sur une artère importante.

Prix du mérite : Places publiques et espaces populaires
Le parc Optimiste repensé

 Image of Optimist Park Reimagined

Le parc Optimiste, au 43, rue Ste‑Cécile, est un parc urbain très populaire et achalandé, situé à quelques pas de la rue principale de Vanier. En réaction à l’émergence de la population en pleine croissance de ce quartier, la municipalité a voulu repenser le parc Optimiste dans son intégralité afin de veiller à répondre aux besoins récréatifs et aux souhaits des résidents de la localité. Le nouveau plan directeur du parc Optimiste privilégiait des voies de circulation sécuritaires et universellement accessibles, qui traverseraient et contourneraient le site. Les entrées principales ont été redéfinies et valorisées grâce à des végétaux ornementaux, à un revêtement de rue décoratif et à des panneaux indicateurs. Les installations plus vastes comme la patinoire, les terrains multisports et les terrains de jeux ont été mieux aménagés sur le site, et on en a profité pour en améliorer considérablement la superficie et la qualité. Les installations réaménagées comportaient un lieu pour construire un parcours de conditionnement physique autodirigé, à l’ombre, qu’utilisent désormais régulièrement les adolescents et les adultes. On a conservé ou réinstallé de nombreuses zones de pique‑nique dans le cadre de ce projet de réaménagement, en plus d’installer un « point de rendez-vous » pour les pique‑niques en famille; c’est ainsi que l’équipe responsable de la conception s’est adaptée à un besoin culturel précis de la localité. Ce lieu public est fréquenté régulièrement par les familles nombreuses qui viennent y pique‑niquer, souligner de grandes occasions et tenir des fêtes d’enfants.

Équipe du projet

  • Doug Fountain, Sarah Marsh et Stuart Paterson, F.D. Fountain Inc.
  • Guy-Olivier Mauzeroll, McKee Engineering
  • Stephen Dunlop, Golder Associates Ltd.
  • Steven James, James Landscaping
  • Maryanne Swinimer, Playground Planners
  • Joanne Moran et Renée Proteau, pour la Ville d’Ottawa, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Ce projet permet de créer un lieu dynamique et interactif pour les différents groupes d’âge; il réussit à souder les sentiers dans l’ensemble de la communauté.

 

Prix du mérite : Places publiques et espaces populaires
Parc Pindigen 

 Image of Pindigen Park

Le parc Pindigen, aménagé dans un lieu exceptionnel d’Ottawa, réunit les domaines public, résidentiel, institutionnel et commercial. Voisin du Musée canadien de la guerre et du parc des Plaines LeBreton, du Monument national de l’Holocauste, du Monument aux pompiers canadiens, du prolongement du réseau de transport en commun par train léger sur rail et de l’aménagement existant et projeté des plaines LeBreton, le parc Pindigen offre une expérience passionnante, en attirant à la fois les utilisateurs de la localité et les touristes dans ce lieu de rendez-vous. Les éléments et l’aménagement du parc créent une intersection conviviale pour les piétons, en améliorant les liaisons avec les vocations voisines et l’aménagement projeté. L’intersection agrandie débouche sur un lieu public intérieur accueillant : le parc Pindigen, mot algonquin qui signifie « Entrez! Tous sont les bienvenus ».

L’aménagement du parc Pindigen est le fruit d’une collaboration qui a réuni deux communautés autochtones, des organismes du gouvernement fédéral et des cabinets d’architectes. Le parc est placé sous le thème de la philosophie du mieux‑vivre anishinabe, qui consiste à trouver une harmonie entre la terre, l’eau, l’air et les humains. Si ces éléments ne sont pas harmonisés, c’est l’ensemble qui en pâtit. Pour exprimer ce thème, une série de quatre panneaux d’interprétation dont le texte est rédigé en algonquin, en français et en anglais est abondamment illustré en couleur et représente le peuple anishinabe qui interagit avec chaque élément. Le parc est peuplé de silhouettes d’animaux en acier sculptées en vraie grandeur, soit un orignal, un ours noir, une loutre de rivière, un aigle et une tortue. Ces œuvres ont été réalisées par des artistes visuels d’une communauté autochtone.

Équipe du projet

  • Richard Daigneault, Pat Bunting et René Tenasco, Commission de la capitale nationale, maître de l’ouvrage et promoteur
  • Yumi Webster, Patrimoine canadien
  • Marietta Ruhland, Ruhland & Associates
  • Ron Bernard, Première Nation algonquine de Pikwàkanagàn
  • Anita Tenasco, Kitigan Zibi Anishinabeg

Commentaires du jury

Le jury apprécie l’intégration sculpturale de ce projet dans le paysage, qui est ainsi doté de reliefs majestueux. Les sculptures représentant des espèces autochtones permettent d’aménager un parc intéressant pour le nouvel aménagement des plaines LeBreton.

 

Prix du mérite : Places publiques et espaces populaires
Musée canadien de la nature – Jardins des paysages du Canada

 Image of Museum of Nature – Landscapes of Canada

L’édifice historique et le lieu national du Musée commémoratif Victoria, aujourd’hui centenaire, ont subi une vaste restauration qui s’est étendue sur les cinq années comprises entre 2004 et 2010. De 2015 à 2017, on a repris cette même approche audacieuse pour aménager le paysage extérieur des terrains du Musée. La vision adoptée pour la conception du site consistait à rendre compte de la biodiversité de notre paysage canadien, afin de permettre aux visiteurs de découvrir ces aspects et d’offrir des occasions d’apprentissage informel et formel. Le rôle de l’Arctique canadien, dont les changements environnementaux soulignent le plus haut fait de l’histoire naturelle de notre époque, a une valeur thématique tout aussi importante.

Équipe du projet

  • Martha Lush et Sheri Edwards, CSW Landscape Architects Ltd.
  • William Lishman, William Lishman
  • Ian Rowbotham et Tim Luker, Exel Contracting Inc.
  • Meg Beckel, président et chef de la direction, Musée canadien de la nature, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Ce projet, qui constitue un exceptionnel tour d’horizon des différents paysages et expressions du Canada, enrichit considérablement le paysage et lui donne un caractère rustique. Animé et interactif, ce lieu permet d’imaginer à quel point les enfants pouvaient l’apprécier. Ce projet fait ressortir un aspect sans doute méconnu du Canada, grâce à un paysage éducatif complexe.

 

Prix du mérite : Places publiques et espaces populaires
Monument commémoratif de guerre de West Carleton 

 Image of West Carleton War Memorial

Ce site est un lieu qui revêt une importance poétique et historique à la fois. Ce terrain triangulaire exceptionnel se situe au pied de la ruelle Falldown, lieu consacré à la mémoire de ceux qui sont tombés au combat. Le site est délimité par trois routes, dont celle qui constituait autrefois la route Transcanadienne. Ce point de rendez-vous exceptionnel des résidents de la zone rurale et du village est notamment le lieu d’un ancien puits communal, un point de rendez-vous, une source de vie, un moyen de préserver l’eau, la fraîcheur et la liberté, qui attire les résidents et où l’on peut puiser l’eau. Parmi les jeunes qui y puisaient l’eau autrefois, se trouvaient ceux qui sont partis au combat et qui y sont tombés, et grâce auxquels nous sommes aujourd’hui libres. Ce projet de monument est le fruit de la mémoire collective. Sur le parcours de cette mémoire, nous passons d’abord devant un grand monument de bronze peint (l’obusier), qui témoigne très concrètement de la guerre. En poursuivant le parcours et en montant, on passe devant le « vieux puits », source de l’eau qui est un gage de vie. En approchant finalement le parvis, on aperçoit un soldat de bronze en vraie grandeur, assis paisiblement au beau milieu de fragments de béton à l’extrémité du mur légèrement sinueux.

Équipe du projet

  • Malcolm Wildeboer, Vandenberg and Wildeboer Architects Inc.
  • Ron Cowle, Ron Cowle Fine Art and Sculpture
  • Greg Winters, Novatech Engineering Consultants Ltd.
  • Farley Smith & Denis Surveying Ltd.
  • Fineline Perspectives Inc.
  • Jim Lennox, James B. Lennox and Associates Inc., architectes paysagistes
  • Stuart Hodge, ZAC du village de Carp - président du comité du Monument commémoratif de guerre de West Carleton, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Simple et élégant, ce projet fait bon emploi d’une forme par inhérence difficile à traiter, soit celle d’un îlot d’achalandage sans lieu propre. Il s’agit d’un monument qui interagit avec ce qui apporte une qualité humaine à l’espace. C’est un lieu intime, attrayant non seulement pour le visiteur, mais aussi en raison de son aménagement élégant, réfléchi et somptueux.

 

Prix du mérite : Places publiques et espaces populaires
Place Ogilvy

Image of Ogilvy Square

Entre la rue Rideau et la rue Besserer, la rue Nicholas, qui était autrefois une artère asphaltée peu achalandée, dont les trottoirs ne respectaient pas les normes et qui servait généralement de point d’arrêt des autobus, s’est transformée et est devenue une nouvelle place piétonnière au cœur du quartier des arts, de la mode et du théâtre d’Ottawa. Ce nouveau lieu public a été doté de vastes terrasses chauffées 12 mois sur 12 le long du périmètre du nord et d’une programmation artistique hautement adaptable dans le sens sud. Pour accueillir les œuvres d’art, l’infrastructure souterraine de la Place Ogilvy a été dotée de vastes moyens audiovisuels pour les espaces programmables essentiels et d’une source d’alimentation de 100 A pour le branchement du large éventail d’installations et d’œuvres d’art proposées. Depuis le début de l’année pilote 2017 de la programmation artistique, les propositions déposées par la communauté artistique pour le lieu en dépassent largement la capacité. Parmi les autres améliorations apportées au paysage, on a prévu des traitements de surface rehaussés, conçus pour mettre en valeur les fonctions architecturales voisines, un nouvel éclairage DEL pour les piétons, des bancs publics, des supports à bicyclette de grande capacité et une série de grands arbres de rue en milieu urbain plantés dans des tranchées structurées dans le sol.

Équipe du projet

  • Sebastian Greenall, La Corporation Cadillac Fairview Limitée
  • Stéphane Raymond, B+H Architects
  • Ritchard Brisbin, BBB architects Ottawa inc.
  • Ron Clarke, Parsons Inc.
  • David Leinster, The Planning Partnership
  • La Corporation Cadillac Fairview Limitée, maître de l’ouvrage et promoteur du projet
  • David Atkinson pour l’équipe du projet pour la Ville d’Ottawa

Commentaires du jury

Le paysage unifie le tissu de la région et insuffle une vie nouvelle au secteur sud de la rue Rideau. Le projet, qui favorise la création d’espaces, donne l’occasion d’installer des œuvres d’art et enrichit un lieu programmable rehaussé d’œuvres d’art. Ce lieu normalement occupé par des véhicules devient un point de rendez-vous.

 

Prix du mérite : Places publiques et espaces populaires
Réfection de la rue Main

 Image of Main Street Renewal

Nichée dans le quartier historique du Vieil Ottawa‑Est, entre le canal Rideau et la rivière Rideau, la rue Main s’est transformée. Cette transformation est le fruit d’un très important projet de conception et d’investissement dans les infrastructures de la Ville d’Ottawa : le Projet de réfection de la rue Main. Ce projet intégré de 39 M$, qui porte sur la voie publique, le réseau d’égout et les conduites d’eau principales, constituait une occasion exceptionnelle de reconstruire la rue Main pour en faire une « rue complète » parfaitement accessible, dotée de pistes cyclables surélevées, de larges trottoirs pour les piétons, de paysages de rue innovants, d’œuvres d’art public, d’arrêts d’autobus et de places de stationnement, tout en préservant la fluidité de l’achalandage. Le principe directeur de la conception de la réfection de la rue Main consistait à faire de cette rue un couloir unifié, en la dotant de lieux inoubliables, tout en préservant et étayant le caractère de ses différents éléments constitutifs. La rue Main est la cheville ouvrière d’une communauté riche d’histoire et de patrimoine institutionnel. L’objectif de la conception consistait non seulement à relier les lieux et les espaces le long du couloir, mais aussi à souder durablement le Vieil Ottawa‑Est aux quartiers voisins. Les intersections et les rues latérales attirent désormais les résidents des communautés environnantes, grâce à l’aménagement de liaisons désormais rehaussées par le Vieil Ottawa‑Est et la Ville tout entière.

Équipe du projet

  • Équipe chargée de la conception de la réfection de la rue Main, Ville d’Ottawa
  • Parsons
  • CSW Landscape Architects Ltd.
  • Ville d’Ottawa, maître de l’ouvrage et promoteur du projet
  • Barry Padolsky Associates
  • Stuart Kinmond, Artist

Commentaires du jury

Ce projet permet d’harmoniser les déplacements des piétons, des cyclistes, des autobus et des voitures. La conception, mûrement réfléchie, s’adapte à chaque intersection et constitue un modèle à suivre pour Ottawa.

 

Prix du mérite : Places publiques et espaces populaires
Esplanade de la rue George

 Image of George Street Plaza

L’Esplanade de la rue George est aménagée du côté nord de cette rue, entre la rue William et le carré du marché By. La réfection de ce lieu public est la première étape du plan de la Ville d’Ottawa qui consiste à investir dans le domaine public de ce quartier patrimonial et à le redynamiser.

Depuis son ouverture officielle, en mai 2017, l’Esplanade revit : elle constitue un point de rendez-vous dynamique et attrayant pour les jeunes comme pour les moins jeunes. Puisqu’il s’agit de l’un des plus anciens marchés agricoles d’Ottawa, il fallait de préférence tenir compte, dans la conception et le choix des matériaux du projet, des caractéristiques historiques du quartier. Le résultat, influencé par un discours architectural contemporain, réunit des thèmes anciens qui témoignent à la fois de l’histoire du marché et de son contexte urbain environnant. Quand les gens se réunissent sous le clocher de l’Esplanade, ils n’hésitent pas à se serrer la main, à se faire des accolades ou à s’échanger des gestes de victoire. Le clocher patrimonial, réplique de l’ancien, est vite devenu un lieu phare pour les visiteurs du marché et souligne la longue histoire des boutiques emblématiques du quartier. Ce clocher, qui rappelle celui qu’a construit l’horloger D. Wolfson dans sa boutique de la rue William, est le symbole de l’époque révolue de l’ancien marché By. L’histoire du clocher invite également les visiteurs à se rappeler les nombreux marchands et commerçants qui ont participé à la croissance et au succès économique de ce marché public.

Équipe du projet

  • Kaja Cerveny, Studio Red Landscape Architecture
  • Andrew Harvey, expert‑conseil, AAPQ et AAPC
  • Frédéric Lacasse, Parsons
  • Nic DeSocio, Colizza Bruni Architecture
  • Rick Cunliffe, Cunliffe & Associates
  • Guy-Olivier Mauzeroll, McKee Engineering
  • Équipe du projet pour la Ville d’Ottawa, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Ce projet a consisté à transformer la place publique du marché By en reprenant le thème du quartier. Il a permis d’aménager une nouvelle esplanade exceptionnelle dans un lieu très affairé, en créant une place publique très animée. Il est doté d’une esthétique industrielle géniale.

 

Prix du mérite : Places publiques et espaces populaires
Centre mondial du pluralisme

Les Canadiens se rappelleront l’ancien Musée canadien de la guerre (MCG), qui présentait des expositions de chars d’assaut trônant fièrement devant l’édifice, sur la promenade Sussex. Avant d’être réinstallé sur les plaines LeBreton en 2004, le MCG a occupé pendant des dizaines d’années le 330, promenade Sussex. Ce projet a consisté à restaurer et réaménager l’édifice du Centre mondial du pluralisme pour en faire son nouveau siège muséal et social. L’une des priorités a consisté à repenser les moyens à adopter pour reconstituer la liaison du tronçon compris entre le canal Rideau et les chutes Rideau dans le cadre du vaste réseau des sentiers de la capitale.

Les objectifs de ce projet d’aménagement urbain ont consisté à se demander comment l’édifice permettrait d’assurer une présence urbaine du point de vue de l’autre côté de la rivière et comment il catalyserait les nouveaux liens avec ce cours d’eau. Dans la première phase de la construction, le parvis du CMP, qui était auparavant un terrain de stationnement en surface, a été transformé et est devenu un élégant parc‑jardin urbain. Le parvis rééquilibre la volumétrie asymétrique des édifices patrimoniaux dans le nouveau paysagement, grâce à des enfilades d’érables rouges qui lisèrent le périmètre du parvis. Le parc‑jardin lui‑même comprend une série de dispositifs d’assise qui préservent l’intimité et invitent les piétons à s’asseoir et à dialoguer. L’espace qui sépare les bancs publics aménagés face à face a été attentivement réfléchi pour favoriser les conversations dans l’environnement acoustique urbain entourant le site. Le centre du parvis constitue un vaste lieu ouvert doté d’une infrastructure électrique intégrée qui permet de mener sur le site une programmation souple, notamment constituée de conférences en plein air, de projections cinématographiques, d’installations et d’expositions temporaires, de marchés et de concerts, entre autres. À l’entrée, une rampe assure l’accessibilité universelle.

Équipe du projet

  • KPMB Architects
  • Imara (Sussex Drive) Ltd., maître de l’ouvrage et promoteur du projet
  • Barry Padolsky Associates
  • Halsall
  • PFS Studio
  • Greenberg Consultants
  • Smith + Andersen
  • Turner & Townsend
  • Engineering Harmonics
  • Aercoustics
  • Suzanne Powadiuk
  • Morrison Hershfield
  • Kaizen
  • Soberman
  • Delcan
  • MP Lundy Construction Ltd.

Commentaires du jury

Ce lieu public réussi constitue un nouveau point de rendez-vous. Ce projet est doté d’élégants détails architecturaux, dont des végétaux et des jardins formels, peu fréquents dans les projets d’aménagement actuels.

Award of Merit: Urban Elements

Prix du mérite : Éléments urbains
Une vue des deux côtés

 Image of A View from Two Sides

« Une vue des deux côtés » : c’est ainsi que s’intitule l’œuvre d’art public commandée par la Ville d’Ottawa et installée sur passerelle Adàwe sur la rivière Rideau. Cette œuvre d’art, constituée de deux sphères en acier inoxydable réfléchissantes de 1,5 m de diamètre, est suspendue au niveau des yeux au‑dessus de l’eau. Chaque sphère offre à l’observateur un panorama qui change constamment et déroule sous ses yeux le ciel, la rivière, les berges, le pont, les piétons et les cyclistes. L’œuvre même est un « élément urbain » sur une importante liaison piétonnière et cycliste reliant les communautés de Vanier et d’Overbrook d’une part et, d’autre part, la Côte‑de‑Sable, l’Université d’Ottawa et le centre‑ville.

Le pont permet d’admirer, au beau milieu de la rivière, la majesté naturelle des parcs, de la rivière et de la communauté des environs. « Une vue des deux côtés » regroupe cette vaste expérience panoramique à deux endroits, en plaçant l’observateur, visuellement et figurativement, au cœur de la scène et en rehaussant l’expérience humaine d’un lieu majestueux. Cette œuvre d’art, qui constitue un point de rendez-vous avec l’environnement, permet de communier avec le panorama des lieux.

Équipe du projet

  • Kenneth Emig, artiste, Emig Research
  • Paul Mace, Leibe Engineering Associates
  • Robert Schneider, Cintube Ltd.
  • Lynda Hall, auparavant membre du personnel du Programme d’art public, Ville d’Ottawa
  • Programme d’art public, Ville d’Ottawa
  • Ville d’Ottawa, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Ce projet constitue un point de mire du nouveau parcours piétonnier, en mettant l’accent sur l’interaction avec le lieu et en intégrant les visiteurs dans le panorama. Il s’agit d’une idée simple, qui prend beaucoup d’importance par rapport à ce qu’elle est en réalité et qui est le fruit d’un savant jeu de perspectives.

 

Prix du mérite : Éléments urbains
Champ de blocs erratiques

Image of Erratic Field

Il y a plus de 10 000 ans, les glaciers ont laissé sur leur passage d’énormes pierres, couramment appelées les « blocs erratiques », qui jonchent aujourd’hui le paysage. Inspiré des amas de pierres anciennes qu’on trouve dans la région d’Ottawa, le Champ de blocs erratiques transforme l’environnement de la banlieue grâce à des sculptures minimalistes adroitement exécutées, de taille et de conception différentes, organisées dans un ordre en apparence aléatoire.

Cette œuvre d’art, qui rehausse l’escarpement paysager du chemin Trim, entre le chemin Old Montreal et l’avenue Antigonish à Orléans, transforme le lieu grâce à un ensemble de sculptures contemporaines réalisées en acier Cor‑Ten. À la longue, les intempéries en pareront la surface d’une riche patine brun pourpre, ce qui leur permettra de se fondre dans la nature et d’étoffer élégamment l’espace vert urbain des environs. En se réunissant et en parcourant ce lieu, les visiteurs feront partie intégrante d’une configuration qui ne cessera d’évoluer, en rappelant un lieu ancien de vénération qui s’apparente aux monuments mégalithiques. L’œuvre d’art, qui enrichit l’identité et la personnalité de ce site naturel, constitue un point d’intérêt visuel pour les automobilistes comme pour les piétons.

Équipe du projet

  • Shayne Dark, artiste
  • Lloyd Treneer, George A. Wright & Son
  • Kristine Dimoff, WSP
  • Paul Jakowec et Kelly Lalonde, Robinson Consulting
  • Luc Chevrier, Coco Paving
  • Melissa Black, Hannah Kingscote, Joe Mojsej et Ingrid Coney, Ville d’Ottawa
  • Ville d’Ottawa, maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Cette œuvre d’art, installée dans un haut lieu vernaculaire d’Ottawa, obéit à différents plans matériels qui jouent avec la lumière et expriment le patrimoine naturel de la région, comme un glacier qui s’effondre, en plus de capter les couleurs de l’automne. En hiver, la toile de fond blanche mettra également cette œuvre d’art en évidence, en préservant sa majesté dans un paysage en évolution. Il s’agit d’une réussite, puisqu’il est difficile d’admirer les sculptures le long des autoroutes.

Award of Merit: Visions and Master Plans

Prix du mérite : Visions et plans directeurs
Village de Greystone - Réaménagement des terrains des Oblats

 Image of Greystone Village Master Plan

Over time, the subject site has become a community landmark and recreation space for residents of the neighbouring communities. However, the Oblate Lands in combination with inward-focused institutional neighbours to the north and south, have inhibited Old Ottawa East in reaching its full community potential. While Old Ottawa East is served by a traditional street grid, a strong central avenue and two beautiful flanking waterways, the concentration of institutional use has created a gap in the urban fabric. The development of the Greystone Village master plan has provided a unique opportunity to fill this gap and preserve the cherished values of the site while building community. Perhaps most importantly, it has been done through a collaborative process involving the City, the Developer, Sustainable Living Ottawa East and the Old Ottawa East Community Association.

The historic interventions and patterns of use established by both the Oblate Fathers and the Community have shaped the site and given it meaning. The preservation and repurposing of these elements become the central organizing principles to the whole master plan.

Project Team

  • Gordon Lorimer, Barry J. Hobin, William Ritcey, Rheal Labelle, Steve Clifford, Todd Duckworth, Benoit Maranda, Kent Bugatsch; Hobin Architecture Incorporated
  • Murray Chown, John Riddell; Novatech
  • The Regional Group/eQ Homes; Project Owner / Developer

Jury Comments

The plan knits into the fabric of the established neighbourhood and is respectful, keeping the grand alley, forecourt and Deschâtelets building. It understands the sensitivity of the area and recognizes the river’s edge. The Deschâtelets building dictates and influences the surrounding buildings, although it is somewhat crowded by the new development. The project creates a new vibrant community that recognizes the heritage of the area.

 

Award if Merit: Visions and Master Plans
Central Parkway

 Image of Central Parkway

Chaque heure de pointe confirme que le concept d’autoroute urbaine est démodé et infructueux. L’autoroute 417 (Queensway) est un fléau, qui fragilise notre patrimoine naturel et historique, gaspille le territoire, divise et dénature les quartiers et réduit la valeur foncière des propriétés. Et si l’autoroute 417 était aménagée différemment? On peut considérer que la réponse est une élégie de ce qu’elle pourrait être ou une illustration de ce qu’elle pourrait devenir.

L’aménagement de la Promenade centrale consiste à éliminer l’autoroute 417 dans le cœur traditionnel de la Ville, à transformer le territoire, à bâtir une nouvelle promenade centrale et à promouvoir le développement et l’intensification. Le plan fait état de l’occasion de faire d’Ottawa la ville la plus habitable dans le monde, en lui donnant les moyens de pérenniser son avenir, en faisant la promotion du tourisme, en aménageant des espaces ouverts pour les écoles en milieu urbain, en encourageant le réaménagement et, essentiellement, en changeant la vie à Ottawa.

Équipe du projet

  • GRC Architects Inc., maître de l’ouvrage et promoteur du projet

Commentaires du jury

Travail intéressant de spéculation sur la transformation d’Ottawa, tout en continuant de faire de l’ouvrage une partie intégrante de la zone.

Prix du mérite : Visions et plans directeurs
Musée des sciences et de la technologie du Canada – Plan directeur du parc

 Image of Canada Science and Technology Museum – Parks Master Plan

Le Musée des sciences et de la technologie du Canada (MSTC) est situé au carrefour de trois quartiers : Industrial‑Est, Elmvale-Eastway-Riverview-Park-Ouest et Hawthorne Meadows‑Sheffield Glen. Le réaménagement du musée, en cours, vient arrimer la lisière est du parc. Grâce à ce projet de réfection, le musée pourra mieux présenter sa collection d’envergure mondiale, tout en intégrant l’interactivité avec les visiteurs dans l’ensemble. Le Plan directeur du parc est l’occasion de créer une séquence expériencielle pour les résidents et les visiteurs du Musée qui parcourent cet espace libre, s’y reposent, y bavardent et s’y divertissent.

Le parc du Musée est un lieu communautaire exceptionnel imprégné de science et de technologie. Il reprend les idées des événements projetés en mobilisant et en charmant les visiteurs et la communauté et en les plongeant dans des expériences scientifiques et technologiques, pour apprendre sans s’en rendre compte. Ce parc permet aux visiteurs de se divertir tout en les invitant à s’approcher du musée et à y entrer. Le parc donne toutes les occasions d’apprendre, en servant de vecteur et en offrant une entrée en matière visuelle, divertissante et physique pour le musée lui‑même. Surtout, il s’agit beaucoup plus qu’un lieu scientifique et technologique : l’espace est convivial pour la communauté, offre un spectacle magnifique et constitue une attraction dans la capitale nationale. Le parc du Musée ne se limite pas aux sciences et à la technologie : il est émotionnellement stimulant, actif plutôt que passif, amusant et non ennuyant. Il est certes invitant, mais d’abord et avant tout charmant. Ce parc intègre les arts avec les sciences, les technologies, le génie et les mathématiques, soit les STIAM (sciences, technologie, ingénierie, arts et mathématiques), plutôt que les STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques).

Équipe du projet

  • O2 Planning + Design
  • VLAN Paysages
  • Earthscape
  • Beakerhead
  • Musée des sciences et de la technologie du Canada, maître de l’ouvrage

Commentaires du jury

Ce projet offre une programmation active et interactive pour les lieux institutionnels, en mettant l’accent sur la bonne forme physique et la participation; il s’agit d’une expérience dynamisante pour ceux et celles qui veulent y prendre une part active.

Award of Merit: Student Projects

Prix du mérite : Projets étudiants
Adaptation des parcs de stationnement existants

 Image of Adapting Existing Parking Structures

Il y a actuellement à Ottawa énormément de terrains vagues et de structures désignées pour le stationnement public. Au centre‑ville et dans les alentours, on dénombre 70 terrains, structures et garages souterrains de stationnement. Bien que ces espaces soient utilisés le jour, ils ne servent à rien la nuit, ni les fins de semaine et les jours fériés. De plus, en raison de l’évolution des préoccupations environnementales et de la technologie, ces espaces de stationnement seront de moins en moins nécessaires. On prévoit que grâce à des applications de covoiturage comme Uber, à la mise au point de moyens de transports en commun plus économiques, à la voiture autonome et à la promotion de la marche et du cyclisme, la plupart des voitures rouleront sur les routes, au lieu d’être stationnées. On pourra ainsi utiliser tout cet espace pour réaliser de nouveaux projets d’architecture ou l’adapter à des vocations plus fonctionnelles. Ce projet étudiant vise à apporter éventuellement des solutions afin d’adapter ces structures de stationnement pour pouvoir s’en servir, puisqu’elles tombent en désuétude. Enfin, ce projet vise à mettre au point une solution hybride à laquelle on pourra faire appel pour mieux réutiliser ces ouvrages bâtis, afin de les transformer pour en faire des éléments plus fonctionnels, adaptables et esthétiques du tissu urbain.

Équipe du projet

  • Tiffany Tse
  • Université Carleton
  • École d’architecture et d’urbanisme Azrieli

Commentaires du jury

Proposition élégante, qui constitue un effort valable pour corriger un problème urbain majeur.

 

Prix du mérite : Projets étudiants
Plan directeur du district d’innovation Feedmill

Image - Plan directeur du district d’innovation Feedmill

Ce projet porte sur l’examen de l’urbanisme au carrefour de différents domaines de la conception et de diverses stratégies. Il mise sur trois strates qui se recoupent : a) la stratégie régionale de reprogrammation; b) la volumétrie urbaine; et c) la stratégie des paysages de rue.

La volumétrie s’harmonise avec la « voie de l’Innovation », voie intelligente proposée pour demain. Selon l’hypothèse adoptée, lorsque la voiture autonome deviendra le choix de fait pour la mobilité personnelle, les interactions physiques entre la voie publique et les véhicules évolueront en conséquence. Les véhicules deviendront ainsi quasiment « invisibles » pour les piétons, ce qui permettra de transformer les rues commerciales pour en faire des woonerfs (cours résidentielles) très fonctionnelles.

Équipe du projet

  • Ian Dayagbil
  • Université Carleton
  • École d’architecture et d’urbanisme Azrieli

Commentaires du jury

Ce projet constitue une spéculation intéressante sur un plan directeur visant à intégrer les notions d’infrastructure et de paysages urbains durables. Il s’agit d’une proposition élégante.