Plan de conception communautaire de Barrhaven-Sud

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Le plan de conception communautaire (PCC) de Barrhaven, approuvé par le Conseil, est un guide sur la croissance et le développement à long terme de Barrhaven Sud. Le PCC vise à créer un cadre sur l’aménagement de ces terres, qui respecte l’orientation stratégique du Plan officiel de la Ville et qui comprend un ensemble d’objectifs clairs concernant la communauté de Barrhaven Sud. Le PCC porte sur l’utilisation des terres et sur l’infrastructure des services publics et des transports des prochains aménagements.

La zone visée par le PCC de Barrhaven Sud se trouve à la limite sud de la zone urbaine d’Ottawa. Cette zone est délimitée au nord par la rivière Jock, à l’ouest par l’autoroute 416, au sud par le chemin Barnsdale et à l’est par les chemins Jockvale et Greenbank et par Stonebridge. Ce territoire de 500 hectares (1 235 acres) est relativement plat. Sa caractéristique principale est la rivière Jock, qui délimite la zone d’étude du PCC, au nord.

Chapitre 1 - Les terrains

Figure 3a – Photo de la rivière Jock
Figure 3b – Photo de la rivière Jock

Figure 3 – Photos de la rivière Jock

Le secteur d’étude visé par le PCC de Barrhaven-Sud se trouve à l’extrémité sud du secteur urbain d’Ottawa, dans l’ancienne municipalité de Nepean, tel qu’illustré dans les figures 1 et 2. Globalement, le secteur s’étend au sud de la rivière Jock, à l’est de l’autoroute 416, au nord du chemin Barnsdale et à l’ouest de Jockvale, Greenbank et de la collectivité de Stonebridge. Le secteur, d’une superficie d’environ 500 hectares (1 235 acres), est relativement plat. Son principal élément caractéristique est la rivière Jock, qui délimite au nord le secteur d’étude visé par le PCC.

La rivière Jock, qui monte dans le comté de Lanark et coule globalement en direction nord-est, est un affluent de la rivière Rideau. Le nom d’origine de la rivière était Goodwood, du nom du manoir, situé dans le Sussex en Angleterre, du 4e duc de Richmond, Charles Lennox, qui fut gouverneur en chef de l’Amérique du Nord britannique en 1818-1819. Les Français, avant que les Anglais ne lui donnent le nom de Goodwood, l’appelèrent Rivière Jacques, du nom d’un trappeur qui s’y était noyé. Les colons écossais arrivés dans la région transformèrent Jacques en Jock, et ce nom lui est resté.

1 Notes historiques tirées d’un texte préparé par Phil Jenkins pour Brickland Timberlay Corporation

Figure 1 - Plan de localisation

1.2 Propriété des terres

Les premiers aménagements à Barrhaven sont dus à Mel Barr de Kingston. En 1959, il fit l’acquisition de 200 acres de terre d’un dénommé « Early » Larkin, avec l’intention d’y construire un champ de courses. Lorsque le champ de courses Rideau-Carleton fit son apparition peu après son achat, il abandonna cette idée et, remarquant qu’un égout avait déjà été aménagé pour desservir le complexe d’Agriculture dans la Ceinture de verdure, il divisa son terrain en lotissements. Les lotissements furent desservis et Mel Barr les vendit à divers constructeurs.

Le secteur d’étude de 500 hectares compte actuellement plusieurs propriétaires. Le plus important d’entre eux est Mattamy Development Corporation, qui détient 228 hectares, soit 46 pour cent du secteur. Tamarack Developments, Monarch Homes et Minto détiennent à eux trois 125 hectares (25 pour cent). La Ville d’Ottawa détient 32 hectares de vastes aires ouvertes le long de la rivière Jock, et le reste du secteur appartient à divers groupes et particuliers. La liste complète des propriétés est fournie dans le tableau 1.

Tableau 1 : Propriétés de Barrhaven-Sud – mars 2006
PROPRIÉTAIRE Propriétés totales (hectares) 1 Pourcentage de la superficie totale
Mattamy 228,5 45,6 %
Tamarack 74,6 14,9 %
Ville d’Ottawa 2 45,9 9,2 %
Monarch 27,7 5,5 %
Minto 22,8 4,6 %
Kennedy 22,8 4,6 %
Harzena 21,3 4,3 %
Groupe Leikin 19,4 3,9 %
Clarke et al 18,3 3,6 %
M.T.O. 12,3 2,5 %
Autres 6,8 1,3 %
TOTAL 500,5 ha 100 %  

Chapitre 2 - Développement communautaire collectif

2.1 Objet du Plan de conception communautaire

Le Plan de conception communautaire (PCC) de Barrhaven-Sud a pour objet de créer un cadre pour l’aménagement futur de ce secteur, qui corresponde aux directives décrites dans le Plan officiel de la Ville et qui établisse les objectifs particuliers pour la collectivité de Barrhaven-Sud. Le PCC fournit le concept d’utilisation du sol de ce secteur ainsi que la structure de viabilisation et de transport pour son aménagement futur. Le Plan officiel stipule que le PCC doit désigner et intégrer toutes les modifications propres au Plan officiel et nécessaires à l’application du PCC.

Le Plan officiel établit une série d’objectifs et d’exigences touchant les collectivités en développement :

  • Une mixité de logements correspondant à au plus 60 pour cent d’habitations unifamiliales et jumelées, et à au moins 30 pour cent de logements multifamiliaux et 10 pour cent d’appartements;
  • Une densité globale minimale de 29 unités par hectare net de maisons unifamiliales, jumelées et en rangée;
  • Une mixité d’utilisations du sol qui contribue à atteindre un taux de 1,3 emploi par ménage pour le secteur plus étendu de Nepean-Sud;
  • Un quadrillage routier favorable aux aménagements;
  • Un modèle d’aménagement qui établit une identité propre et une variété de formes bâties et de traitements architecturaux.

2.2 Études connexes

Plusieurs études connexes ont été réalisées pour fournir de l’information et des indications sur la structure et les divers éléments du PCC et du Plan d’utilisation du sol. Mentionnons notamment :

  • L’Étude directrice de viabilisation, qui propose une orientation technique sur les exigences d’infrastructure dans l’aménagement de Barrhaven-Sud en ce qui concerne la gestion de l’eau, des eaux usées et des eaux pluviales.
  • Le Plan directeur des transports, qui offre une orientation technique sur le nouveau réseau routier de Barrhaven-Sud et sur les améliorations requises en matière de transport pour faciliter les aménagements.
  • L’Étude du sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock, qui examine les caractéristiques et les fonctions écologiques du sous-bassin hydrographique, et qui établit une stratégie de gestion visant à protéger et à mettre en valeur cet écosystème naturel.
  • Conjointement avec l’étude du sous-bassin hydrographique, un Plan conceptuel de compensation de l’habitat du poisson est en voie de rédaction et est destiné à décrire les mesures qui seront nécessaires, au cours de l’aménagement de Barrhaven-Sud, pour créer un nouvel habitat de poisson et mettre en valeur celui existant dans ce tronçon de la rivière Jock. On peut obtenir plus de détails sur ces études aux chapitres 5 et 7 du PCC.

2.3 Processus de planification et de consultation

2.3.1 Équipe principale de projet

L’équipe principale de projet (ÉPP), composée d’employés clés de la Ville d’Ottawa, de conseillers essentiels et de propriétaires participants, a été constituée au début de l’exercice. L’ÉPP s’est réunie toutes les deux semaines pendant toute la durée de l’étude afin de superviser le projet, de résoudre les problèmes et d’atteindre un consensus à chaque étape du processus. Les membres de l’équipe comprenaient des représentants des services et organismes suivants :

Ville d’Ottawa

  • Aménagement urbain et planification des quartiers
  • Planification de l’infrastructure
  • Parcs et loisirs
  • Durabilité environnementale
  • Approbation des demandes d'infrastructure
  • Planification du transport et de l'infrastructure
  • Approbation des demandes d’aménagement
  • Bureau de la conseillère Jan Harder

Propriétaires participants

  • Mattamy Development Corporation
  • Monarch Corporation
  • Minto Developments Inc.
  • Leikin Group
  • Tamarack Developments

Équipe de conseillers

  • Fotenn Consultants Inc.
  • Stantec Consulting Ltd.
  • Niblett Environmental Associates Inc.
  • Delcan Corporation
  • StoneStable Consulting

2.3.2 Comité consultatif technique

Un comité consultatif technique (CCT) a également été constitué et s’est réuni à six (6) occasions pour examiner officiellement le projet et faire part de ses commentaires sur les principaux résultats visés tout au cours de l’étude. En outre, les membres du CCT étaient disponibles individuellement pour fournir des commentaires supplémentaires sur des questions particulières liées à leur mandat ou à leur fonction. Des représentants des organismes suivants ont pris part au CCT :

  • Tous les membres de l’ÉPP
  • Le ministère de l’Environnement de l’Ontario
  • Le ministère des Transports de l’Ontario
  • L’Office de protection de la nature de la vallée
  • Ville d’Ottawa, Circulation et Stationnement
  • Ville d’Ottawa, Services de traitement des eaux usées et de drainage
  • Ville d’Ottawa, Services d'infrastructure
  • Ville d’Ottawa, Direction des services publics
  • Ville d’Ottawa, Services de transport en commun

2.3.3 Consultation publique

Au cours de la préparation du Plan de conception communautaire de Barrhaven-Sud, le public a eu entièrement accès à l’équipe principale de projet. Le public a ainsi pu participer officiellement et a été consulté régulièrement tout au long du processus. De l’information mise à jour sur l’état d’avancement et le calendrier du projet de PCC de Barrhaven-Sud a été fournie dans la section sur la consultation publique de la page Web de la Ville d’Ottawa. Quatre (4) réunions publiques officielles sur ce projet ont été organisées au Centre Walter-Baker de Barrhaven, aux dates suivantes :

  • Le 14 avril 2005
  • Le 20 juillet 2005
  • Le 26 janvier 2006
  • Le 29 mars 2006

Ces réunions ont permis aux membres du public d’examiner les analyses et les travaux réalisés à ce jour, et de poser des questions au personnel de la Ville et à tous les membres de l’équipe de conseillers. Les avis de toutes les réunions publiques portaient tant sur le processus de planification que sur les exigences d’évaluation environnementale liées au PCC. L’équipe du projet a également participé à des réunions publiques générales animées par la conseillère municipale, en octobre 2005 et en avril 2006.

Réunion portes ouvertes no 1 – le 14 avril 2005

Cette réunion avait pour objet de familiariser le public avec le processus du PCC ainsi qu’avec l’Étude d’évaluation environnementale de portée générale portant sur les voies publiques et l'infrastructure à l'intérieur du secteur faisant l'objet du PCC. La soirée a consisté en une exposition présentant le processus de déroulement du projet et la documentation sur les conditions actuelles. On a également pu assister à une présentation officielle donnant un aperçu du processus de planification du PCC, des limites du secteur d’étude, des autres études en cours dans le secteur et de la documentation sur les conditions actuelles. Des employés de la Ville et membres de l'équipe de conseillers étaient sur place pour répondre aux questions du public.

Réunion portes ouvertes no 2 – le 20 juillet 2005

La deuxième réunion avait pour but d’examiner les plans conceptuels d’aménagement provisoires et de recueillir les commentaires des résidents à ce sujet. Des renseignements ont aussi été fournis au sujet des évaluations environnementales de portée générale réalisées en cours et portant sur les routes et les infrastructures se trouvant dans le secteur visé par le PCC, et au sujet de l’étude sur le sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock. La séance a proposé un exposé mettant en lumière les conditions actuelles dans le secteur d’étude et a offert un aperçu des trois plans conceptuels d’aménagement provisoires. Au cours de l’atelier qui a suivi, les personnes présentes ont été invitées à former de petits groupes de discussion pour formuler des observations sur les aménagements proposés. Les participants ont ensuite été appelés à examiner les aménagements et à expliquer à l'ensemble des personnes présentes quels aspects des plans conceptuels ils préfèrent ainsi que les modifications qu'ils aimeraient apporter à ceux-ci. Les commentaires émis ont été consignés tels qu’ils ont été entendus. Les participants ont aussi été invités à soumettre, s’ils le souhaitaient, des commentaires supplémentaires par écrit.

Réunion portes ouvertes no 3 – le 26 janvier 2006

Cette réunion portes ouvertes avait pour objet de permettre au public d’examiner les points recommandés suivants, d’en discuter et de faire part de leurs commentaires à leur sujet : le plan conceptuel d’utilisation du sol, la solution conceptuelle de traitement des eaux pluviales, le réseau routier conceptuel, l’écosystème naturel et le réseau conceptuel de services d’eau et d’égouts. La soirée a consisté en une exposition au cours de laquelle des employés de la Ville et des membres de l'équipe de conseillers ont répondu aux questions du public. On a également pu assister à une présentation officielle donnant un aperçu du processus de planification du PCC à ce jour et soulignant l’évolution du plan, notamment à l’aide de résumés des enjeux abordés et des options prises en compte. Le plan d’utilisation du sol recommandé a été présenté et décrit pour en permettre la prise en compte.

Réunion portes ouvertes no 4 – le 29 mars 2006

La quatrième et dernière réunion portes ouvertes a permis au public d’examiner les points recommandés suivants, d’en discuter et de faire part de leurs commentaires à leur sujet : le plan d’utilisation du sol, le Plan de démonstration provisoire, les directives de conception provisoires ainsi que la solution à la gestion des eaux pluviales, l’écosystème naturel, le réseau proposé de services d’eau et d’égouts et le plan de transport proposé pour le réseau routier. Le déroulement de la soirée était similaire à celui des autres réunions, avec des expositions de tableaux au cours desquelles des employés de la Ville et des membres de l'équipe de conseillers ont répondu aux questions et ont analysé les idées et points de vue des membres du public. Une présentation officielle a permis de donner un aperçu de l’ensemble du projet et de résumer les détails du plan d’utilisation du sol, du Plan de démonstration et des directives de conception.

Chapitre 3 - Contexte de l'aménagement

Cette section donne une vue d’ensemble du cadre d’aménagement de la collectivité de Barrhaven-Sud. Pour appuyer le PCC de Barrhaven-Sud, une analyse de fond complète et des enquêtes ont été entreprises. Mentionnons notamment une analyse des conditions actuelles qui traite de plusieurs éléments, comme l’orientation et la planification de l’utilisation du sol, les espaces ouverts, le milieu naturel et les aspects techniques liés à la viabilisation et aux transports.

Pour obtenir plus de détails à ce sujet, il convient de mentionner le Rapport sur les conditions actuelles (septembre 2005) et les documents provisoires suivants :

  • Le Plan directeur des transports (mai 2006)
  • Le Plan directeur de raccordement
  • L’étude du sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock

Se reporter aux chapitres 5 et 7 pour obtenir plus de détails sur ces documents d’appui.

3.1 Cadre d’aménagement

3.1.1 Aménagement actuel

L’aménagement actuel dans le secteur d’étude visé par le PCC se limite à quelques exploitations agricoles et quelques résidences rurales. La figure 5 illustre les utilisations du sol actuelles longeant les limites du PCC.

Figure 5 - Utilisations du sol actuelles autour de Barrhaven-Sud

Le secteur actuel de Barrhaven se trouve au nord de la rivière Jock. Il s’agit d’une collectivité prospère qui continue son essor rapide. La planification du centre-ville de Nepean-Sud (CVNS), situé au nord de la rivière Jock, prévoit un secteur polyvalent dont l’emplacement est stratégique en prévision du futur réseau de transport en commun rapide. On y retrouvera une variété d’utilisations du sol avec diverses formes bâties, comme des utilisations administratives, de commerce de détail, de service, institutionnelles et résidentielles. Le secteur 8, situé à l’ouest du CVNS et jouxtant la rive nord de la rivière Jock, devrait abriter diverses utilisations résidentielles et récréatives, ces dernières grâce aux possibilités offertes par la plaine inondable.

Juste au sud et à l’ouest du secteur d’étude, on retrouve deux exploitations d’extraction de sable et de gravier. L’installation d’élimination des déchets solides du chemin Trail se trouve à l’ouest de l’autoroute 416. À l’est du chemin Greenbank, on retrouve le quartier résidentiel de faible densité Stonebridge ainsi qu’un terrain de golf public. Le chemin Barnsdale constitue une démarcation claire juste au-delà de la limite sud du secteur d’étude visé par le PCC. Cette artère présente actuellement une coupe transversale rurale et traverse l’autoroute 416 sans échangeur. On retrouve au sud du secteur d’étude d’autres utilisations agricoles et résidentielles.

3.1.2 Politiques d’utilisation du sol

Le nouveau Plan officiel (PO) de la Ville d’Ottawa a été adopté en mai 2003. Comme l’indique la figure 6, il désigne essentiellement les terrains visés comme étant une collectivité en développement, certaines parties étant désignées comme Centre polyvalent, Centre-ville et Principaux espaces ouverts.

Les « utilisations généralement permises » figurant à la section 3.1 du Plan officiel, sous réserve des conditions qui y sont décrites et des autres politiques pertinentes du Plan, sont autorisées dans tous les secteurs d’utilisation du sol de la collectivité de Barrhaven-Sud.

Figure 6 - Plan officiel de la Ville d’Ottawa (mai 2003) Utilisations du sol
Collectivité en développement

La désignation de collectivité en développement s’applique aux grandes étendues de terrain qui devraient être aménagées en collectivités complètes. D’une manière générale, ces secteurs sont en périphérie de la ville. Afin d’établir un cadre coordonné d’aménagement qui garantisse l’atteinte des objectifs plus globaux de la Ville, l’aménagement des secteurs désignés comme collectivités en développement ne pourra être réalisé que sur la base d’un Plan de conception communautaire. Cette mesure permettra de modifier les désignations d’utilisation du sol de ces terrains de manière à refléter le plan approuvé dans le Plan de conception communautaire.

Le Plan officiel établit une série de politiques et d’objectifs permettant d’orienter le choix du type et de la forme d’aménagement des terrains désignés comme collectivités en développement :

  • Une variété de types de logements résidentiels sera proposée, de manière à ce que les maisons unifamiliales et jumelées ne représentent pas plus de 60 pour cent du nombre total d’unités; les logements collectifs constitueront au moins 30 pour cent nombre total d’unités et les appartements au moins 10 pour cent du nombre total d’unités;
  • Les aménagements seront réalisés selon des densités accrues, avec au moins 29 unités par hectare net de maisons unifamiliales, jumelées et en rangée;
  • Les aménagements seront réalisés de manière à accorder la priorité à la marche, au vélo et au transport en commun par rapport à l’automobile, de manière à créer des collectivités complètes et durables;
  • Les unités résidentielles doivent être de types variés;
  • Les collectivités doivent avoir leur identité propre, mais sans que soient créés des quartiers homogènes faits de types singuliers d’habitations. Au contraire, l’identité propre des collectivités doit s’obtenir par des moyens variés, notamment l’ordonnancement des terrains, l’articulation et le retrait des bâtiments, la conception architecturale liée aux matériaux et aux arrangements de couleurs, les éléments de façades, les lignes de toiture et le traitement paysager.
Centre polyvalent

La désignation des terrains de Barrhaven-Sud situés juste au sud de la rivière Jock et adjacents à Half Moon Bay est Centre polyvalent, à laquelle se superpose une désignation de Centre-ville. Ces terrains devaient à l’origine être intégrés au centre-ville de Nepean-Sud. Toutefois, au début de l’étude sur le centre-ville, les limites ont été définies de manière à n’inclure que les terrains situés au nord de la rivière Jock. Ce choix s’est fondé sur le fait que les autres terrains désignés comme Centre-ville seraient intégrés dans l’étude sur l’utilisation du sol visant les terrains de Barrhaven-Sud désignés comme Collectivité en développement. Les premiers plans contenus dans le Rapport d’étude conceptuelle du centre d’activité de la zone urbaine de Nepean-Sud intégraient des logements de densité moyenne du côté sud de la rivière Jock. L’étude entreprise pour le PCC de Barrhaven-Sud a tenu compte de ces plans ainsi que de nouveaux renseignements généraux, d’autres directives du Plan officiel et des utilisations du sol environnantes.

Principaux espaces ouverts

Une grande partie des terrains adjacents à la rivière Jock sont désignés comme Principaux espaces ouverts. Diverses utilisations y sont autorisées, notamment les loisirs passifs et actifs, les zones de conservation, les infrastructures municipales requises ainsi que les utilisations commerciales et institutionnelles de petite échelle et accessoires. La Ville détient déjà de grands terrains le long de la rivière et planifie de créer un réseau étendu de parcs.

Annexe K – Contraintes environnementales

Une partie de la zone nord de Barrhaven-Sud se trouve dans la plaine inondable de la rivière Jock, dont les limites sont déterminées par l’Office de protection de la nature de la vallée Rideau. Bien que le Plan officiel contienne des politiques précises liées aux plaines inondables, les aménagements susceptibles de mettre en danger la santé et la sécurité des personnes et/ou de l’environnement sont en général interdits. Une partie du secteur situé au nord et au sud du chemin Cambrian est désignée « Sols organiques » et nécessite, au moment du lotissement, la réalisation d’une étude géotechnique qui démontre que le sol convient à un aménagement.

Sites d’élimination des déchets solides

Le Plan officiel stipule que « les demandes d’aménagement dans un rayon de 500 mètres de lieux actifs d’élimination de déchets ou d’une autre zone d’influence, doivent démontrer que la décharge n’aura aucune incidence sur l’utilisation proposée et que la poursuite proposée des activités de lieu d’enfouissement n’aura aucune répercussion (p. ex. une utilisation qui pourrait avoir une incidence sur la nappe phréatique) ». Le 1er juin 2005, l’évaluation environnementale de l’installation du chemin Trail a été approuvée par le provincial en vue d’un accroissement de son exploitation sur son site actuel, et son certificat d’autorisation a été délivré le 16 mai 2006.

Ressources minérales

On retrouve au sud-ouest du secteur d’étude visé par le PCC deux carrières de sable et de gravier, désignées dans l’Annexe A du Plan officiel comme étant une Zone de sable et de gravier. L’aménagement d’utilisations du sol conflictuelles est limité à moins de 300 m de la Zone de sable et de gravier. [Le Plan officiel limitait à l’origine tout aménagement à moins de 150 mètres mais cette distance a été portée à 300 mètres par suite de la Modification ministérielle no 26. Cette modification fait actuellement l’objet d’un appel.] Mentionnons parmi les exemples d’utilisations du sol conflictuelles les habitations ou les lieux de logement (comme les maisons de soins infirmiers, les motels et les terrains de camping) et les utilisations agricoles ou de petite entreprise où des animaux, de l’équipement ou des employés sont affectés par des activités menées dans une carrière. Certains types de nouveaux aménagements peuvent être approuvés à moins de 300 mètres à condition qu’ils soient confirmés par une étude d’évaluation des répercussions qu’ils n’interfèrent pas avec l’extraction future de granulat minéral.

Objectifs plus généraux de la Ville

Le Plan officiel (2003) établit plusieurs objectifs d’aménagement qui doivent être pris en compte et intégrés dans l’aménagement de Barrhaven-Sud.

Logement abordable

On définit le logement abordable comme étant un logement ne coûtant pas plus de 30 pour cent du revenu annuel brut du ménage qui l’occupe, que ce soit à titre de propriétaire ou de locataire. Les niveaux de revenu ainsi que les objectifs en matière de loyers et de prix sont déterminés annuellement par la Ville. La Ville encouragera la production de logements abordables dans les nouveaux quartiers résidentiels et les réaménagements, de manière à atteindre les objectifs annuels suivants :

a) 25 pour cent de tous les nouveaux logements locatifs doivent être abordables pour les ménages dont le revenu est égal au 30e percentile;

b) 25 pour cent de tous les logements de propriétaires-occupants doivent être abordables pour les ménages dont le revenu est égal au 40e percentile.

Parcs et installations de loisirs

Le Plan officiel a désigné, pour le nombre total d’espaces verts publics dans les grandes zones urbaines, un objectif de 4,0 hectares par 1 000 habitants, soit environ 16 à 20 pour cent de la superficie brute du territoire. Ces terrains comprendraient les bassins de rétention des eaux pluviales, les sentiers, les cours d’école, etc. Pour ce qui concerne plus précisément les parcs et les aires de loisir, le PO cible au moins 2,0 hectares par 1 000 habitants (soit 8 à 10 pour cent de la superficie aménageable) dans les collectivités en développement. Ces terrains seraient ceux consacrés à l’aménagement d’un parc ainsi que les parcs appartenant à la Ville et à d’autres organismes publics. En matière de conception communautaire, toutes les habitations doivent être situées à moins de 400 mètres d’un espace vert.

Équilibre travail-maison

Le Plan exige dans les collectivités en développement un mélange d’utilisations du sol susceptibles de permettre entre les emplois et les ménages l’équilibre défini pour la grande région de Nepean-Sud.

3.1.3 Politiques de l’ancien Plan officiel

Le nouveau Plan officiel de la Ville d’Ottawa fut adopté en mai 2003. Toutefois, plusieurs appels n’ont pas encore été résolus. D’ici à ce que le Plan entre pleinement en vigueur, les plans des anciennes municipalités, y compris ceux de la Municipalité régionale d’Ottawa-Carleton et de la Ville de Nepean, doivent être pris en compte dans l’aménagement de ces terrains.

Le Plan officiel régional désigne les terrains de Barrhaven-Sud comme étant surtout destinés à l’aménagement futur du centre urbain sud, les autres terrains étant désignés centres-villes et espaces ouverts riverains.

De la même manière, le Plan officiel de la Ville de Nepean avait désigné les terrains comme appartenant essentiellement à un futur secteur urbain, les autres terrains étant désignés dans le centre d’activité comme résidentiels et espaces ouverts.

Étant donné l’uniformité de planification de ces terrains sur une période assez importante, le processus de planification du PCC a essentiellement porté sur le cadre stratégique décrit dans le nouveau Plan officiel de la Ville d’Ottawa, lorsqu’il est question de collectivités en développement.

3.2 Milieu naturel

3.2.1 Contexte environnemental existant

La rivière Jock

La rivière Jock est le principal élément aquatique du secteur d’étude, dans un bassin hydrologique de 551 kilomètres carrés. À des fins de planification, le bassin hydrologique de la rivière Jock a été divisé en quatre tronçons. Cette section de la rivière est connue comme le tronçon 1. Elle s’étend, à l’ouest, jusqu’à l’endroit où la rivière passe sous l’autoroute 416, au nord, jusqu’à Cedarview et une partie de Barrhaven, au sud, jusqu’au secteur de conception communautaire et, à l’est, jusqu’à l’embouchure de la rivière Rideau. Cette section de la rivière présente d’importantes fonctions et caractéristiques biologiques, notamment des aires de fraie de l’achigan à petite bouche, du doré jaune et du maskinongé.

En 2001, l’Office de protection de la nature de la vallée Rideau réalisait le plan du bassin hydrologique de la rivière Jock. Dans ce plan, la qualité de l’eau du tronçon 1 a été estimée cohérente avec le reste de la rivière Jock. Les niveaux de bactéries et d’éléments nutritifs sont élevés et le niveau de matières solides en suspension est faible. Le ruissellement dans la rivière est élevé en raison de l’urbanisation, du manque relatif de terrains naturels et de couvert ripicole, du manque de points de stockage et d’un dispositif de vidange agricole efficace. Le tronçon 1 est connu pour fournir un habitat à un nombre important d’espèces de poissons et pour offrir des possibilités de loisirs aux pêcheurs, aux motoneigistes et aux randonneurs.

Figure 7 - Limites du sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock
Collectivité en développement

La désignation de collectivité en développement s’applique aux grandes étendues de terrain qui devraient être aménagées en collectivités complètes. D’une manière générale, ces secteurs sont en périphérie de la ville. Afin d’établir un cadre coordonné d’aménagement qui garantisse l’atteinte des objectifs plus globaux de la Ville, l’aménagement des secteurs désignés comme collectivités en développement ne pourra être réalisé que sur la base d’un Plan de conception communautaire. Cette mesure permettra de modifier les désignations d’utilisation du sol de ces terrains de manière à refléter le plan approuvé dans le Plan de conception communautaire.

Le Plan officiel établit une série de politiques et d’objectifs permettant d’orienter le choix du type et de la forme d’aménagement des terrains désignés comme collectivités en développement :

  • Une variété de types de logements résidentiels sera proposée, de manière à ce que les maisons unifamiliales et jumelées ne représentent pas plus de 60 pour cent du nombre total d’unités; les logements collectifs constitueront au moins 30 pour cent nombre total d’unités et les appartements au moins 10 pour cent du nombre total d’unités;
  • Les aménagements seront réalisés selon des densités accrues, avec au moins 29 unités par hectare net de maisons unifamiliales, jumelées et en rangée;
  • Les aménagements seront réalisés de manière à accorder la priorité à la marche, au vélo et au transport en commun par rapport à l’automobile, de manière à créer des collectivités complètes et durables;
  • Les unités résidentielles doivent être de types variés;
  • Les collectivités doivent avoir leur identité propre, mais sans que soient créés des quartiers homogènes faits de types singuliers d’habitations. Au contraire, l’identité propre des collectivités doit s’obtenir par des moyens variés, notamment l’ordonnancement des terrains, l’articulation et le retrait des bâtiments, la conception architecturale liée aux matériaux et aux arrangements de couleurs, les éléments de façades, les lignes de toiture et le traitement paysager.
Centre polyvalent

La désignation des terrains de Barrhaven-Sud situés juste au sud de la rivière Jock et adjacents à Half Moon Bay est Centre polyvalent, à laquelle se superpose une désignation de Centre-ville. Ces terrains devaient à l’origine être intégrés au centre-ville de Nepean-Sud. Toutefois, au début de l’étude sur le centre-ville, les limites ont été définies de manière à n’inclure que les terrains situés au nord de la rivière Jock. Ce choix s’est fondé sur le fait que les autres terrains désignés comme Centre-ville seraient intégrés dans l’étude sur l’utilisation du sol visant les terrains de Barrhaven-Sud désignés comme Collectivité en développement. Les premiers plans contenus dans le Rapport d’étude conceptuelle du centre d’activité de la zone urbaine de Nepean-Sud intégraient des logements de densité moyenne du côté sud de la rivière Jock. L’étude entreprise pour le PCC de Barrhaven-Sud a tenu compte de ces plans ainsi que de nouveaux renseignements généraux, d’autres directives du Plan officiel et des utilisations du sol environnantes.

Principaux espaces ouverts

Une grande partie des terrains adjacents à la rivière Jock sont désignés comme Principaux espaces ouverts. Diverses utilisations y sont autorisées, notamment les loisirs passifs et actifs, les zones de conservation, les infrastructures municipales requises ainsi que les utilisations commerciales et institutionnelles de petite échelle et accessoires. La Ville détient déjà de grands terrains le long de la rivière et planifie de créer un réseau étendu de parcs.

Annexe K – Contraintes environnementales

Une partie de la zone nord de Barrhaven-Sud se trouve dans la plaine inondable de la rivière Jock, dont les limites sont déterminées par l’Office de protection de la nature de la vallée Rideau. Bien que le Plan officiel contienne des politiques précises liées aux plaines inondables, les aménagements susceptibles de mettre en danger la santé et la sécurité des personnes et/ou de l’environnement sont en général interdits. Une partie du secteur situé au nord et au sud du chemin Cambrian est désignée « Sols organiques » et nécessite, au moment du lotissement, la réalisation d’une étude géotechnique qui démontre que le sol convient à un aménagement.

Sites d’élimination des déchets solides

Le Plan officiel stipule que « les demandes d’aménagement dans un rayon de 500 mètres de lieux actifs d’élimination de déchets ou d’une autre zone d’influence, doivent démontrer que la décharge n’aura aucune incidence sur l’utilisation proposée et que la poursuite proposée des activités de lieu d’enfouissement n’aura aucune répercussion (p. ex. une utilisation qui pourrait avoir une incidence sur la nappe phréatique) ». Le 1er juin 2005, l’évaluation environnementale de l’installation du chemin Trail a été approuvée par le provincial en vue d’un accroissement de son exploitation sur son site actuel, et son certificat d’autorisation a été délivré le 16 mai 2006.

Ressources minérales

On retrouve au sud-ouest du secteur d’étude visé par le PCC deux carrières de sable et de gravier, désignées dans l’Annexe A du Plan officiel comme étant une Zone de sable et de gravier. L’aménagement d’utilisations du sol conflictuelles est limité à moins de 300 m de la Zone de sable et de gravier. [Le Plan officiel limitait à l’origine tout aménagement à moins de 150 mètres mais cette distance a été portée à 300 mètres par suite de la Modification ministérielle no 26. Cette modification fait actuellement l’objet d’un appel.] Mentionnons parmi les exemples d’utilisations du sol conflictuelles les habitations ou les lieux de logement (comme les maisons de soins infirmiers, les motels et les terrains de camping) et les utilisations agricoles ou de petite entreprise où des animaux, de l’équipement ou des employés sont affectés par des activités menées dans une carrière. Certains types de nouveaux aménagements peuvent être approuvés à moins de 300 mètres à condition qu’ils soient confirmés par une étude d’évaluation des répercussions qu’ils n’interfèrent pas avec l’extraction future de granulat minéral.

Objectifs plus généraux de la Ville

Le Plan officiel (2003) établit plusieurs objectifs d’aménagement qui doivent être pris en compte et intégrés dans l’aménagement de Barrhaven-Sud.

Logement abordable

On définit le logement abordable comme étant un logement ne coûtant pas plus de 30 pour cent du revenu annuel brut du ménage qui l’occupe, que ce soit à titre de propriétaire ou de locataire. Les niveaux de revenu ainsi que les objectifs en matière de loyers et de prix sont déterminés annuellement par la Ville. La Ville encouragera la production de logements abordables dans les nouveaux quartiers résidentiels et les réaménagements, de manière à atteindre les objectifs annuels suivants :

a) 25 pour cent de tous les nouveaux logements locatifs doivent être abordables pour les ménages dont le revenu est égal au 30e percentile;

b) 25 pour cent de tous les logements de propriétaires-occupants doivent être abordables pour les ménages dont le revenu est égal au 40e percentile.

Parcs et installations de loisirs

Le Plan officiel a désigné, pour le nombre total d’espaces verts publics dans les grandes zones urbaines, un objectif de 4,0 hectares par 1 000 habitants, soit environ 16 à 20 pour cent de la superficie brute du territoire. Ces terrains comprendraient les bassins de rétention des eaux pluviales, les sentiers, les cours d’école, etc. Pour ce qui concerne plus précisément les parcs et les aires de loisir, le PO cible au moins 2,0 hectares par 1 000 habitants (soit 8 à 10 pour cent de la superficie aménageable) dans les collectivités en développement. Ces terrains seraient ceux consacrés à l’aménagement d’un parc ainsi que les parcs appartenant à la Ville et à d’autres organismes publics. En matière de conception communautaire, toutes les habitations doivent être situées à moins de 400 mètres d’un espace vert.

Équilibre travail-maison

Le Plan exige dans les collectivités en développement un mélange d’utilisations du sol susceptibles de permettre entre les emplois et les ménages l’équilibre défini pour la grande région de Nepean-Sud.

3.1.3 Politiques de l’ancien Plan officiel

Le nouveau Plan officiel de la Ville d’Ottawa fut adopté en mai 2003. Toutefois, plusieurs appels n’ont pas encore été résolus. D’ici à ce que le Plan entre pleinement en vigueur, les plans des anciennes municipalités, y compris ceux de la Municipalité régionale d’Ottawa-Carleton et de la Ville de Nepean, doivent être pris en compte dans l’aménagement de ces terrains.

Le Plan officiel régional désigne les terrains de Barrhaven-Sud comme étant surtout destinés à l’aménagement futur du centre urbain sud, les autres terrains étant désignés centres-villes et espaces ouverts riverains.

De la même manière, le Plan officiel de la Ville de Nepean avait désigné les terrains comme appartenant essentiellement à un futur secteur urbain, les autres terrains étant désignés dans le centre d’activité comme résidentiels et espaces ouverts.

Étant donné l’uniformité de planification de ces terrains sur une période assez importante, le processus de planification du PCC a essentiellement porté sur le cadre stratégique décrit dans le nouveau Plan officiel de la Ville d’Ottawa, lorsqu’il est question de collectivités en développement.

3.2 Milieu naturel

3.2.1 Contexte environnemental existant

La rivière Jock

La rivière Jock est le principal élément aquatique du secteur d’étude, dans un bassin hydrologique de 551 kilomètres carrés. À des fins de planification, le bassin hydrologique de la rivière Jock a été divisé en quatre tronçons. Cette section de la rivière est connue comme le tronçon 1. Elle s’étend, à l’ouest, jusqu’à l’endroit où la rivière passe sous l’autoroute 416, au nord, jusqu’à Cedarview et une partie de Barrhaven, au sud, jusqu’au secteur de conception communautaire et, à l’est, jusqu’à l’embouchure de la rivière Rideau. Cette section de la rivière présente d’importantes fonctions et caractéristiques biologiques, notamment des aires de fraie de l’achigan à petite bouche, du doré jaune et du maskinongé.

En 2001, l’Office de protection de la nature de la vallée Rideau réalisait le plan du bassin hydrologique de la rivière Jock. Dans ce plan, la qualité de l’eau du tronçon 1 a été estimée cohérente avec le reste de la rivière Jock. Les niveaux de bactéries et d’éléments nutritifs sont élevés et le niveau de matières solides en suspension est faible. Le ruissellement dans la rivière est élevé en raison de l’urbanisation, du manque relatif de terrains naturels et de couvert ripicole, du manque de points de stockage et d’un dispositif de vidange agricole efficace. Le tronçon 1 est connu pour fournir un habitat à un nombre important d’espèces de poissons et pour offrir des possibilités de loisirs aux pêcheurs, aux motoneigistes et aux randonneurs.

Figure 7 - Limites du sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock

On compte de nombreux terrains boisés de superficie, d’âge et de qualité variés disséminés un peu partout dans le secteur d’étude. Parallèlement à l’étude sur le sous-bassin hydrographique, une étude et une évaluation des caractéristiques terrestres ont été entreprises en appui au plan de conception communautaire. Il s’est avéré que les petits terrains boisés disséminés sur le secteur d’étude n’offrent aucune connectivité entre les boisés ni couloir faunique régional. Les fonctions clés des terrains boisés ont déjà été déterminées aux fins d’entretien et de conservation à long terme. Deux (2) de ces terrains boisés (Espaces naturels urbains nos 49 et 57) sont les plus importants. Ils contiennent un peuplement végétal suffisamment diversifié, grâce à des habitats d’oiseaux, de petits mammifères, d’amphibiens et de cervidés. Veuillez vous référer au Plan des espaces verts (figure 19) pour connaître l’emplacement de ces terrains boisés.

Les champs agricoles sont actuellement séparés par des haies qui, dans la plupart des cas, sont formées de feuillus, en particulier dans les champs situés juste à l’est de Cedarview, ainsi qu’à l’est et à l’ouest de Greenbank. Les autres haies au sud de la rivière Jock sont interrompues au point où elles sont, à certains endroits, définies uniquement par des feuillus isolés et/ou des regroupements d’arbustes.

Faune

L’ensemble des terrains boisés abritent une diversité d’espèces d’oiseaux, notamment des espèces forestières, de liséré et de milieux humides. Au total, 88 espèces ont été observées en reproduction dans le secteur d’étude. Dix (10) espèces d’amphibiens et trois espèces de reptiles ont été observées dans le secteur d’étude. La plupart d’entre elles ont été observées dans la rivière Jock, en particulier à la hauteur du chemin Greenbank, et plusieurs nids de tortues hargneuses ont été découverts le long du chemin Cambrian, près du drain Clarke Ouest. Pour ce qui concerne les mammifères, on a décompté 18 espèces. Les terrains boisés abritent des porcs-épics, des suisses, des écureuils et des chevreuils, tandis que la rivière Jock abrite des castors, des rats musqués et des visons.

3.3 Transport

D’une manière générale, le réseau de routes principales dans le secteur sud-ouest de la zone urbaine de la ville d’Ottawa, tel qu’illustré à la figure 8 ci-dessus, fonctionne actuellement de manière satisfaisante, avec des niveaux de service d’ensemble aux heures de pointe variant de « D » au cordon de comptage Ouest du CN à « A » au cordon de comptage de la rivière Jock. Le chemin Fallowfield et la rivière Jock sont les cordons de comptage qui subiront le plus directement l’aménagement urbain supplémentaire à Barrhaven-Sud. Les routes traversant ces cordons de comptage ont actuellement une capacité de réserve considérable, avec des niveaux de service de « C » et « A » respectivement.

Figure 8 - Réseau de transport actuel/proposé

Bien que le chemin Greenbank ne bénéficie pas d’un bon tracé dans la traversée de la rivière Jock River et qu’il soit quelque peu engorgé au centre-ville, à proximité de la promenade Strandherd, le changement de tracé proposé de la promenade Longfields, sur le côté est du centre-ville, vers une future intersection avec la promenade Strandherd permettra de désengorger le chemin Greenbank. Le chemin Greenbank pourra ainsi accueillir une bonne quantité de nouvelle circulation avant que l’élargissement et la construction d’un nouveau pont sur la rivière Jock ne soient requis.

Le plan fonctionnel visant les artères, adopté dans le Plan directeur des transports (PDT) de la Ville, désigne un certain nombre de réfections d’artères et de constructions de nouvelles voies dans le secteur sud-ouest, qui sont considérées adéquates pour répondre aux besoins à court et à moyen terme en matière de transport dans la collectivité de Barrhaven proposée.

Il sera possible d’accroître la capacité des voies à plus long terme pour faire face à la croissance urbaine dans le secteur d’étude en élargissant certaines voies existantes, comme le chemin Greenbank au sud du chemin Cambrian, le chemin Cambrian entre les chemins Cedarview et Jockvale, et le chemin Cedarview au sud de la promenade Strandherd. D’autres évaluations environnementales seront nécessaires pour ces projets d’amélioration car ils sont proposés à l’extérieur des limites du PCC.

Les prolongements du Transitway sud-ouest en couloir de transport en commun rapide par autobus et du couloir de train léger nord-sud permettront d’offrir à Barrhaven un niveau très élevé de service de transport en commun d’ici les vingt prochaines années.

3.4 Viabilisation

3.4.1 Approvisionnement en eau

Actuellement, une conduite principale double de 406 mm traverse la rivière Jock et approvisionne Manotick ainsi que les premiers aménagements du lotissement Stonebridge, au sud de la rivière Jock. Cette conduite sera utilisée pour viabiliser les deux premières étapes du secteur visé par le Plan de conception communautaire de Barrhaven-Sud ainsi que l’ensemble de la collectivité de Stonebridge, une fois son aménagement achevé.

3.4.2 Gestion des eaux pluviales

On retrouve un secteur aménagé de 210 hectares au sud de la rivière Jock, viabilisé par l’installation de GEP de Jockvale. La conception de cette installation fut présentée dans l’étude de 1999 sur la viabilisation de Jockvale par CH2M Gore & Storrie et Cummings Cockburn Limited. Le secteur d’affluent a été conçu à l’aide d’une approche de « réseau de drainage double » dans lequel les égouts pluviaux (réseau mineur) recevait un taux de décharge maximum de 70 l/s/ha. Le stockage du réseau principal était assuré grâce à un stockage d’affaissement, à un taux maximum de 135 m3/ha, et à une série d’étangs de terrain de golf répartis dans les parties les plus au sud de l’aménagement.

Le secteur d’étude de Barrhaven-Sud est actuellement drainé grâce à un certain nombre de drains municipaux existants. Ces drains ont un statut juridique en vertu de la Loi sur le drainage et des ententes visant à abandonner ces drains devront être obtenues avant toute mise en chantier de travaux d’infrastructure. Se reporter à la section 5.6.2 pour obtenir plus de détails.

3.4.3 Égout séparatif

Pour viabiliser les terrains visés, on a récemment construit l’égout séparatif collecteur de Nepean-Sud, qui s’étend du collecteur Rideau Ouest vers l’ouest pour traverser la rivière Jock. L’Étude Dillon de 2003 comportait une étape de conception préalable du tronçon de l’égout séparatif collecteur de Nepean-Sud allant vers l’ouest du collecteur Rideau Ouest existant jusqu’à la hauteur du chemin Greenbank environ, et qui traversait deux fois la rivière. Le rapport mentionne que l’égout séparatif collecteur de Nepean-Sud présente un coefficient de réserve de capacité d’environ 319 ha. On retrouve actuellement une infrastructure d’égouts pluviaux, séparatifs et d’approvisionnement en eau dans l’aménagement Stonebridge, au sud de la rivière Jock.

Figure 9 - Réseau de viabilisation actuel

3.5 Parcs et loisirs

3.5.1 Rivière Jock

La rive nord de la rivière est isolée du secteur urbain grâce à la présence de terres rurales et de forêts, qui offrent de nombreux points de vue. De grandes bandes de terre longeant les deux rives de la rivière et adjacentes au secteur visé par le PCC appartiennent à la Ville. La rive nord de la rivière est constituée de champs dégagés, de terrains boisés et de terrains sur lesquels sont proposés des lotissements résidentiels et des parcs. La rivière présente des eaux vives pendant la fonte printanière et de bonnes possibilités de pêche à l’année. À l’est du secteur d’étude, on retrouve des parcs sur les deux rives, dans les collectivités de Stonebridge et de Hearts Desire, ainsi qu’au confluent des rivières Jock et Rideau (débarcadère de la rivière Jock et parc Beryl- Gaffney).

3.5.2 Terrains boisés

On retrouve dans le secteur d’étude de nombreux terrains boisés, de superficie, d’âge et de qualité variable. La Ville a acquis les grands terrains boisés situés juste à l’extérieur du secteur d’étude, c’est-à-dire la forêt Hearts Desire et une partie du boisé de Half Moon Bay.

3.5.3 Terrains appartenant à la Ville

Les terrains situés sur les rives nord et sud de la rivière Jock ont été acquis par la Ville en tant qu’espaces ouverts dans les années 1970. Ces terrains ne sont toujours pas aménagés. Juste à l’est du secteur d’étude, les terrains longeant la rive sud de la rivière Jock (entre le chemin Jockvale et Capital Memorial Gardens) ont été aménagés de sentiers, d’un terrain de jeux, de terrains de soccer et d’une emplacement de cricket unique. Ce parc jouxte un lotissement résidentiel des voies publiques de la collectivité de Stonebridge. Il est possible d’améliorer les liens entre les terrains publics.

3.5.4 Parcs et installations de la Ville

On compte de nombreux parcs, existants ou en projet, dans les secteurs en aménagement, tel qu’illustré à la figure 10. Ces parcs et ces installations sont d’une manière générale destinés à une utilisation locale. Manotick offre les mêmes possibilités à ses résidents, bien que de manière plus autonome puisqu’il s’agit d’un village avec des commodités en évolution. Les installations municipales ou de district pouvant servir aux résidents futurs de Barrhaven-Sud sont notamment le Centre sportif Walter-Baker et le parc de rugby Twin Elm.

Système actuel de prestation de services liés aux parcs et aux loisirs
Stratégie sur les terrains de sports (rapport réalisé par le personnel municipal en 2003)

L’étude sur la Stratégie sur les terrains de sports a pour objet de planifier les besoins actuels et à long terme en matière de terrains de sports, et de déterminer les priorités dans les dépenses d’investissement. Les principales conclusions de l’étude sont les suivantes :

  • 65 pour cent des organisations ont connu une hausse du nombre d’inscriptions, 28 pour cent n’ont observé aucun changement et les autres ont perdu des inscriptions (balle mixte)
  • Environ la moitié ont dû refuser de nouveaux adhérents en raison du manque de terrains
  • 76 pour cent estiment que le nombre de leurs inscriptions sera en hausse au cours des cinq prochaines années
  • Aucune organisation ne prévoit de baisse d’inscriptions au cours des cinq prochaines années
  • Certains des groupes de sport plus petits ou plus récents estiment que le soccer et les jeux de balle se voient accorder une préférence
  • La plupart des organisations sportives sont insatisfaites
  • Les taux d’utilisation moyens de tous les terrains de baseball en semaine et la fin de semaine sont de 77 pour cent et de 23 pour cent
  • Les taux d’utilisation moyens de tous les terrains de soccer en semaine et la fin de semaine sont de 86 pour cent et de 31 pour cent
  • La plupart des groupes sportifs préfèrent les soirées du lundi au jeudi

Le rapport du personnel conclut que de nombreuses étapes doivent être franchies pour satisfaire à toutes les exigences liées au système de prestation de terrains de sports. La Ville a adopté une mesure en ce sens en créant une Demande de normes stratégiques de mise à disposition. À titre d’exemple :

  • Tous les sports sur terrain de baseball – 1 terrain/2 700 hab. d’ici à 2021
  • Football – 1 terrain/23 000 hab.
  • Disque volant suprême – 1 terrain/20 000 hab.
  • Soccer – 1 terrain/1 850 hab.

Ce rapport a déterminé les insuffisances, les secteurs où ils sont le plus importants ainsi qu’un certain nombre de recommandations touchant l’approvisionnement en terrains, l’autorisation d’aménager des terrains de sports, les questions d’entretien et la provenance des sources financières. On observe un manque à gagner important qui devra être comblé à l’aide de contributions financières substantielles provenant de sources diverses afin de faire face à la demande. L’orientation des profils démographiques canadiens pourrait en revanche constituer un facteur atténuant susceptible d’aider à l’aménagement futur de terrains de sports. Il ne fait aucun doute que le nombre des naissances est en baisse. Cette tendance est manifeste dans les écoles et affectera bientôt la demande en terrains de sports. Toutefois, les problèmes liés notamment aux terrains principaux, au degré d’entretien et à la disponibilité devraient perdurer.

Figure 10 - Réseau de parcs actuel

La Stratégie sur l’infrastructure de loisirs et la liste des projets - juin 2003

La Stratégie sur les installations a permis d’élaborer un modèle pour la mise à disposition future d’installations qui soit viable financièrement. L’étude traduit les besoins de la collectivité, l’importance, les avantages et les possibilités de maximiser l’efficacité financière. Les principales conclusions révèlent notamment la nécessité des centres communautaires de dimension moyenne.

Les installations existantes bien situées seront modernisées et de nouveaux centres seront aménagés dans les secteurs à croissance rapide. L’aménagement de trois complexes est nécessaire, dont l’un sera situé dans le sud-est de Nepean afin de faire face à la croissance de ce secteur. L’horizon prévisionnel dépendra des modèles de croissance et de la planification financière à long terme (disponibilité de fonds) mais sa construction ne devrait pas être financée avant au moins 2011. Bien qu’aucune propriété en particulier n’ait été réservée pour cette installation, la stratégie tient compte du financement nécessaire à l’acquisition de terrains visés par le PCC. Tout complexe nouvellement construit devra comprendre un pavillon réservé aux sports de grand air comme le soccer, le disque volant suprême et le rugby. À court terme, un des parcs de district pourrait contenir un terrain éclairé.

La Ville nécessite deux nouvelles piscines intérieures à court terme, en plus de cinq ou six installations aquatiques supplémentaires au cours des dix prochaines années afin de desservir une population qui devrait s’accroître de 200 000. Pour préserver une proportion fondée sur les prévisions démographiques, la Ville devra aménager de huit à onze nouveaux arénas d’ici à 2014. En outre, des lieux de répétition et de représentation, des garderies, des salles de sports intérieurs et de nombreux équipements de moindre dimension devront être aménagés. La Ville ne peut mener tous ces projets et devra donc trouver de multiples partenaires pour répondre à la demande.

En prévision des besoins de nos résidents en matière de loisirs d’hiver, l’aménagement de patinoires extérieures doit être pris en compte lors des étapes de planification des parcs communautaires, des terrains de sports et des centres communautaires. Lors de la recherche d’endroits appropriés, les facteurs suivants devront être pris en compte :

  • les données démographiques et la population;
  • la répartition géographique, indépendamment des obstacles physiques entre les collectivités (autoroutes, voies ferrées, etc.);
  • les emplacements déterminés par la Ville;
  • un approvisionnement en eau adapté à l’hiver et facilement accessible, ne nécessitant pas de formation spécialisée aux fins d’inondation;
  • un service d’électricité pour l’éclairage et la protection de l’approvisionnement en eau;
  • une fondation pouvant être utilisée sans entraîner de dommages importants;
  • une surface plate (faisant au moins 65 pi x 150 pi), facile d’accès à pied et en véhicule;
  • un éclairage approprié;
  • un lieu approprié pour chausser les patins et entreposer des biens si nécessaire.

Le degré d’engagement communautaire et la disponibilité de financement justifieront le nombre de patinoires extérieures aménagées et leur emplacement dans la ville.

Chapitre 4 - Élaboration du Plan

4.1 Principes directeurs

Le nouveau Plan officiel de la Ville établit des orientations et une vision claires en prévision de l’aménagement de nouvelles collectivités à Ottawa. Il décrit, en général, la manière avec laquelle la Ville prévoit les aménagements dans les secteurs en croissance où des changements importants sont prévus. Cela permet d’utiliser efficacement et intelligemment le terrain et de créer des collectivités complètes pour les nouveaux résidents.

Le PCC vise à établir une variété d’utilisations et de types de logement dans des lotissements compacts et polyvalents qui démontrent une bonne utilisation du sol et des principes de conception communautaire solides.

Les principes directeurs – élaborés par suite d’un processus de consultation ayant fait appel à l’Équipe principale de planification (ÉPP), le Comité consultatif technique (CCT), le public et le Conseil municipal – établissent le cadre qualitatif du plan d’utilisation du sol. Ils représentent des énoncés de valeur sur le type d’environnement urbain souhaité pour la collectivité et sont décrits ci-après.

4.1.1 Créer des quartiers uniques où il fait bon vivre

La collectivité sera conçue minutieusement et comprendra des quartiers urbains uniques où il fait bon vivre, dégageant chacun un caractère propre, un sentiment d’appartenance et une identité distincte.

Les besoins variés de résidents ayant des revenus et des styles de vie différents, à diverses étapes de leur cycle de vie, seront satisfaits. L’accent sera particulièrement mis sur des conceptions à l’échelle humaine, de manière à ce que les résidents perçoivent positivement les environnements bâti et naturel, et qu’ils établissent aisément des rapports avec eux. Chaque quartier permettra diverses options de logement et possibilités de régime foncier. Chaque quartier offrira également une riche variété de styles architecturaux, avec une attention portée aux détails – regroupement des bâtiments, proportions, articulation des façades et matériaux. Des interfaces efficaces seront créées entre les espaces privés et publics.

4.1.2 Célébrer les pôles d’attraction communautaires

Chaque quartier sera organisé autour de pôles d’attraction identifiables – zones d’intérêt qui attirent les résidents et qui deviennent des points mémorables de la collectivité. Ces points organiseront les quartiers en districts lisibles. Il pourra s’agir de diverses activités ou commodités, comme par exemple des écoles, des parcs, des places, des installations communautaires et des éléments d’accès. Ces points seront bien répartis dans la collectivité et faciles d’accès depuis les résidences, tant à pied qu’à vélo.

4.1.3 Intégrer le transport et l’utilisation du sol

La collectivité sera conçue de manière à accueillir divers moyens de transport au sein d’un modèle d’aménagement accordant la priorité à la marche, au vélo et au transport en commun par rapport à l’automobile. Un quadrillage routier modifié sera constitué avec les densités plus élevées et les installations communautaires concentrées autour de points très accessibles, en particulier près des transports publics. Les modèles d’utilisation du sol compléteront et soutiendront le centre-ville de Nepean-Sud, en plein essor. Des lignes directrices de conception seront appliquées. Elles permettront aux couloirs routiers de desservir les utilisations du sol adjacentes et aideront à améliorer la sécurité, à offrir des environnements favorables à la marche, au vélo et au transport en commun, et à maximiser les possibilités d’écologisation. Le transport public, notamment le transport en commun rapide, sera systématiquement prolongé de manière à desservir la collectivité et à soutenir les activités du centre-ville. Le transport en commun sera intégré dans la collectivité dès le début du processus d’aménagement.

4.1.4 Veiller à une utilisation efficace et à une mise en place progressive de l’infrastructure future

De nouvelles normes d’aménagement seront prises en compte lorsqu’elles contribuent à l’utilisation efficace et optimale des terrains, à l’habitabilité des quartiers et aux activités d’exploitation et d’entretien liées au cycle de vie. Les infrastructures nouvelles et existantes seront prises en compte pour l’atteinte de cet objectif. Les éléments de durabilité environnementale seront intégrés dans la conception des bâtiments et des infrastructures. Le gouvernement provincial sera sollicité pour évaluer le besoin d’un passage supérieur au-dessus de l’autoroute 416/chemin Cambrian, et du calendrier des travaux de sa construction.

4.1.5 Créer une collectivité saine et active

L’aménagement proposera une hiérarchie de parcs et d’infrastructures de loisirs pour tous les membres de la collectivité, qui pourront participer à des activités physiques. On y retrouvera des possibilités intégrées et souples, facilement accessibles pour tous les résidents.

4.1.6 Créer un réseau vert-bleu intégré

Le couloir de la rivière Jock et les secteurs abritant les principales caractéristiques naturelles seront protégés et mis en valeur, ce qui donnera lieu à la création du réseau général d’espaces verts servant de cadre à l’environnement bâti. Ces caractéristiques naturelles joueront un rôle écologique important et auront une fonction de commodité sociale en offrant à la population des lieux de rencontre, des aires de loisir et de détente ainsi qu’une meilleure qualité de vie. Ces caractéristiques naturelles, les cours d’eau, les installations de gestion des eaux pluviales et les espaces ouverts seront reliés, autant que possible, par des trottoirs, des allées piétonnières et des sentiers, et mis en valeur par des éléments paysagers supplémentaires qui mettront en évidence chaque caractéristique naturelle ou les individualiseront.

4.1.7 Tenir compte des réserves de granulat avoisinantes

Le secteur de réserves de granulat évoluera avec le temps pour que son utilisation soit compatible avec la nouvelle collectivité. Entre-temps, il sera pris en compte dans l’établissement des étapes d’aménagement et lors de la planification des utilisations du sol futures dans le PCC.

4.1.8 Souplesse à plus long terme

Bien qu’un cadre de planification clair soit important dans la réalisation des travaux, les règlements de zonage doivent être souples (c.-à-d. souplesse de la portée des utilisations, normes fondées sur le rendement) pour répondre à la complexité du marché et à la demande à plus long terme. De la même manière, des ajustements ont été apportés, lors du processus d’élaboration du PCC, aux limites de la collectivité en développement afin de garantir une planification rationnelle des quartiers, des utilisations du sol et de la viabilisation complète des terrains situés au-delà de la limite urbaine rationalisée. Cette limite urbaine rationalisée a été établie selon une approche « aucun gain net ». Tout déplacement futur de cette limite sera effectué par voie de modification au Plan officiel.

4.2 Options d’utilisation du sol

Tel qu’énoncé à la Partie 2, une réunion portes ouvertes ayant permis aux résidents d’examiner les plans conceptuels préliminaires d’utilisation du sol et de faire part de leur point de vue a été organisée le 20 juillet 2005. Cette soirée a également fait l’objet d’une présentation officielle des conditions actuelles dans le secteur d’étude et de trois (3) plans conceptuels préliminaires d’utilisation du sol (A, B et C), qui sont illustrés aux figures 11, 12 et 13.

Après la présentation, un atelier animé était organisé avec des membres du public, qui ont travaillé en petits groupes pour donner leur opinion sur les concepts. Les participants ont été invités à examiner les concepts et de dévoiler les éléments des plans conceptuels qu’ils préféraient et ceux qu’ils aimeraient voir modifiés. Les commentaires fournis par les participants ont été saisis « tels qu’entendus ». De même, les participants ont été invités à soumettre des commentaires supplémentaires par écrit s’ils le souhaitaient.

Chacun des plans conceptuels a fait l’objet de discussions et les participants ont été invités à les étudier en fonction de leur pâté de maisons, notamment en ce qui concerne les points suivants :

  • Hiérarchie et qualité de desserte du réseau routier
  • Approche du transport en commun et solutions en la matière
  • Emplacement et utilisations du centre de la collectivité
  • Pôles d’attraction et utilisations de quartier
  • Relation entre les utilisations du sol résidentielles, les utilisations et les densités adjacentes
  • Emplacements des aménagements commerciaux et leur nombre
  • Emplacements généraux des parcs et leur intégration dans le réseau vert-bleu
  • Intégration et efficacité du réseau vert-bleu
  • Souplesse du plan à plus long terme
  • Intégration du plan communautaire général dans la collectivité avoisinante

Bien que chaque groupe ait exprimé des préférences diverses, certains thèmes communs se sont dégagés lors de l’atelier, notamment un soutien général envers :

  • Un modèle routier et un réseau routier poreux
  • La connectivité des espaces verts à travers les cours d’école
  • Des écoles proches des parcs et des espaces verts, et reliées à ceux-ci
  • Des écoles ayant accès à deux voies afin de réduire les embouteillages lors des dépôts
  • Une centralisation des densités plus élevées et du transport en commun
  • Une utilisation polyvalente au centre de la collectivité
  • Un environnement de rue principale par opposition à des centres commerciaux linéaires ou à étages
  • Le parc de district longeant la rivière Jock, mais en conservant les aires naturelles
  • La séparation des installations sportives et des zones construites
  • La protection des terrains boisés de la ZUN
  • La liaison des bassins de rétention des eaux pluviales grâce notamment à des possibilités de sentiers pédestres
  • Des ruissellements plus longs entre les bassins de rétention des eaux pluviales et la rivière.

Grâce à cette contribution précieuse des résidents, à l’acquisition continue d’information technique sur des sujets comme les exigences en matière d’eaux pluviales et les besoins en parcs et en écoles, et aux évaluations environnementales fournies, la version finale du plan conceptuel d’utilisation du sol a commencé à prendre forme. Une version provisoire de ce plan a été décrite et présentée au public le 26 janvier 2006, tel qu’illustré à la figure 14.

Grâce aux commentaires reçus lors de cette réunion publique et aux révisions techniques apportées en permanence en ce qui concerne les besoins en écoles, l’emplacement des parcs et les stratégies de gestion des eaux pluviales, un plan révisé d’utilisation du sol (figure 15) a été présenté au public lors de la dernière réunion portes ouvertes, tenue le 29 mars 2006.

Figure 11 - Juillet 2005, option A d’utilisation du sol

Figure 12 - Juillet 2005, option B d’utilisation du sol

Figure 13 - Juillet 2005, option C d’utilisation du sol

Figure 14 - Concept d’utilisation du sol proposé, réunion publique de janvier 2006

Figure 15 - Concept d’utilisation du sol proposé, réunion publique de mars 2006

Chapitre 5 - Les plans visant Barrhaven-Sud

5.1 Plan d’utilisation du sol

Le plan d’utilisation du sol a pour objet de créer une collectivité résidentielle complète, ayant sa propre identité et proposant toute une gamme de choix de logement et de services et d’équipements de soutien, conformément aux politiques du Plan officiel sur les collectivités en développement. Ce plan résulte d’un processus approfondi qui a pris en compte les grands objectifs des politiques du Plan officiel de la Ville sur les nouvelles collectivités, les possibilités et les contraintes liées aux terrains et aux systèmes naturels, ainsi que les commentaires fournis par le personnel municipal, les organismes de réglementation et consultatifs, les propriétaires et le public en général. Il en est résulté une série de plans et de politiques qui indiquent de quelle manière cette nouvelle collectivité et ces terrains doivent être aménagés avec le temps.

Le plan d’utilisation du sol de Barrhaven-Sud est illustré à la figure 16, et le tableau 2 fournit un résumé de la répartition des terrains dans ces catégories d’utilisation du sol. Le plan d’utilisation du sol compte onze (11) catégories générales d’utilisation du sol :

  1. Résidentielle de densité élevée
  2. Résidentielle de densité moyenne
  3. Résidentielle de faible densité
  4. Centre de la collectivité
  5. Commerciale de quartier
  6. Emploi
  7. Écoles
  8. Parcs
  9. Terrains boisés
  10. Plaine inondable
  11. Gestion des eaux pluviales

Le plan d’utilisation du sol offre un niveau de détails plus élevé et ne désigne aucun élément particulier, comme des modèles de routes ou d’îlots locaux. Le plan d’utilisation du sol est organisé de manière à rester souple lors du processus de conception des quartiers, tout en respectant les politiques et les principes essentiels du Plan officiel et du Plan de conception communautaire. Le Plan de démonstration de la figure 17 fournit davantage de détails en illustrant de quelle manière les principes, les politiques et les lignes directrices pourront être respectés, mais il ne doit pas être interprété lui-même comme une politique. Les sections 5.1.1 à 5.1.11 exposent en détail le but, les caractéristiques générales d’emplacement et les utilisations autorisées de chacune des catégories d’utilisation du sol. En ce qui concerne les utilisations autorisées, les « Utilisations généralement permises » désignées et décrites à la section 3.1 du Plan officiel s’appliquent à toutes les catégories d’utilisation du sol de Barrhaven-Sud.

Également :

(1) Les petits dépanneurs sont autorisés dans toutes les catégories d’utilisation du sol s’ils sont situés à l’angle de deux routes collectrices ou à l’angle d’une route collectrice et d’une artère. Les dépanneurs sont autorisés dans toutes les stations et à tous les arrêts de transport en commun rapide de la collectivité. Ils peuvent être situés dans un bâtiment autonome ou intégrés dans une habitation. Cette mesure vise à rendre ces commerces accessibles à pied pour les résidents habitant et travaillant dans la collectivité.

(2) Les lieux de culte sont autorisés dans les catégories résidentielles de faible densité, résidentielles de densité moyenne, le centre de la collectivité et les secteurs d’emploi, à condition que les terrains concernés donnent sur des artères ou des routes collectrices importantes. Les lignes directrices concernant la conception, énoncés à la section 6.8 du présent Plan, s’appliquent à tous les lieux de culte. Cette mesure vise à permettre l’établissement de lieux de culte, qui sont des installations importantes dans le développement de la conscience communautaire, tout en reconnaissant les répercussions potentielles que la dimension et l’utilisation de telles installations peuvent avoir sur les quartiers environnants.

(3) Tous les équipements et les services publics municipaux doivent être autorisés.

(4) Les services publics et privés doivent être autorisés dans toutes les désignations d’utilisation du sol, et doivent être installés dans les emprises publiques ou dans des servitudes appropriées, ainsi que sur des propriétés privées.

Figure 16 - Plan d’utilisation du sol

Tableau 2 : Répartition des utilisations du sol

Utilisation du sol Hectares nets Pourcentage
Résidentielle 183,0 36,6 %
Centre de la collectivité 5,9 1,2 %
Commerciale de quartier 0,8 0,2 %
Emploi 11,8 2,4 %
Écoles 30,7 6,1 %
Parcs 27,3 5,5 %
Terrains boisés 21,8 4,3 %
Plaines inondables 88,0 17,6 %
Bassins de rétention des eaux pluviales et affluents 11,8 2,3 %
Routes 119,4 23,8 %
TOTAL 500,5 ha 100 %

5.1.1 Résidentielle de densité élevée

La catégorie d’utilisation du sol résidentielle de densité élevée a pour objet de permettre une quantité suffisante de terrains pour l’aménagement de logements résidentiels de densité plus élevée, et de satisfaire l’exigence du Plan officiel qui stipule que 10 pour cent de toutes les unités de logement des collectivités en développement doivent être des appartements. On retrouve la catégorie d’utilisation du sol résidentielle de densité élevée aux principaux pôles d’attraction communautaires, comme le long des artères et des principales routes collectrices, dans le centre de la collectivité ou à proximité, jouxtant les stations de transport en commun ou à proximité immédiate.

La catégorie d’utilisation du sol résidentielle de densité élevée peut comprendre des logements superposés en rangée, des maisons en rangée adossées et des immeubles d’appartements bas et de hauteur moyenne. Les 10 pour cent d’unités de logement sous forme d’appartements doivent être aménagés dans les secteurs désignés comme résidentiels de densité élevée, tel qu’illustré dans le plan d’utilisation du sol.

La Ville a pour politique que seuls les logements séparés verticalement et horizontalement – où l’on retrouve des logements les uns au-dessus des autres et les unes à côté des autres – seront considérés comme des appartements dans le contexte du PCC de Barrhaven-Sud.

Par conséquent, on définit les unités d’appartement comme étant des unités situées dans un bâtiment contenant au moins six (6) unités, séparées verticalement et horizontalement, et limitées à la location ou à la copropriété.

5.1.2 Résidentielle de densité moyenne

La catégorie d’utilisation du sol résidentielle de densité moyenne a pour objet de permettre une quantité suffisante de terrains pour l’aménagement de la plupart des habitations multifamiliales de faible hauteur dans la collectivité. Le Plan officiel exige qu’au moins 30 pour cent de toutes les unités de logement des collectivités en développement soient des habitations multifamiliales de faible hauteur. On retrouve la catégorie d’utilisation du sol résidentielle de densité moyenne essentiellement le long des artères et des routes collectrices, à l’angle des routes collectrices au sein des quartiers et adjacente aux pôles d’attraction et des parcs importants. Cette catégorie d’utilisation du sol est répartie un peu partout dans la collectivité afin d’offrir une variété de types de logement dans les divers quartiers.

Toutes les formes d’habitations multifamiliales de faible hauteur seront autorisées dans la catégorie d’utilisation du sol résidentielle de densité moyenne, notamment les triplex, les maisons quadrifamiliales et les maisons en rangée (en immeubles, superposés, dos-à-dos et sur rue). Les maisons unifamiliales, les maisons jumelées et les duplex sont également autorisés à condition que les densités établies pour chacun des quatre (4) secteurs de sous-planification, tel qu’énoncé à la section 5.2 ci-dessous, soient respectées.

5.1.3 Résidentielle de faible densité

La catégorie d’utilisation du sol résidentielle de faible densité a pour objet de permettre une quantité suffisante de terrains pour l’aménagement des utilisations résidentielles ayant les densités les plus faibles de la collectivité. Conformément au Plan officiel, ces utilisations ne peuvent contenir plus de 60 pour cent du nombre total d’habitations de la collectivité.

Les maisons unifamiliales, les maisons jumelées et les duplex sont des utilisations autorisées dans la catégorie d’utilisation du sol résidentielle de faible densité. Les maisons en rangée sur rue et autres habitations multifamiliales de faible hauteur similaires sont également autorisées dans la catégorie d’utilisation du sol résidentielle de faible densité, afin de permettre divers choix d’habitation, d’accroître l’abordabilité et de créer des paysages de rue intéressants dans les quartiers, à condition que leur emplacement soit conforme aux critères décrits à la section 5.1.2.

5.1.4 Centre de la collectivité

La catégorie d’utilisation du sol de centre de la collectivité a pour objet de constituer un « cœur » pour la collectivité Barrhaven-Sud. Ce secteur est situé à l’endroit où se croisent les principaux trajets de transport de la collectivité, et où les activités commerciales et les services seront concentrés. L’objectif établi pour ce secteur est de créer un environnement chaleureux à l’échelle humaine et respectueux des piétons, tout en offrant à la collectivité les services commerciaux et personnels dont elle a besoin.

On encouragera une diversité d’utilisations résidentielles et commerciales afin de créer une ambiance urbaine animée au centre. Les utilisations autorisées seront notamment les suivantes :

  • Les utilisations commerciales et de service, telles que
    • les commerces de vente au détail
    • les magasins d’alimentation
    • les restaurants
    • les utilisations de services personnels
    • les institutions financières
    • les bureaux d’affaires et professionnels et les cabinets médicaux
    • les utilisations de divertissement et de loisir.
  • Les utilisations municipales, telles que :
    • les centres communautaires
    • les gymnases
    • les bureaux municipaux
    • les bibliothèques.
  • Les utilisations résidentielles, telles que :
    • les unités de travail à domicile
    • les appartements de hauteur faible et moyenne.

Les utilisations liées à l’automobile, comme les stations-service et les installations de service au volant, ne seront pas autorisées dans la catégorie d’utilisation du sol de centre de la collectivité. Ces utilisations seront plutôt dirigées dans les catégories d’utilisation du sol commerciale de quartier et d’emploi.

5.1.5 Commerciale de quartier

La catégorie d’utilisation du sol commerciale de quartier a pour objet de permettre l’aménagement de zones commerciales de petite échelle abritant des utilisations commerciales et personnelles dans les quartiers avoisinants. Les secteurs à utilisation commerciale de quartier se trouvent à l’angle sud-ouest de l’intersection entre le chemin Cambrian et du chemin Greenbank existant, et à l’angle nord-est de l’intersection entre le chemin Cedarview et une nouvelle route collectrice est-ouest.

Toute une gamme d’utilisations commerciales et de services y seront autorisées, comme les commerces de vente au détail, les magasins d’alimentation, les restaurants, les utilisations de services personnels, les institutions financières, les bureaux d’affaires et professionnels, les cabinets médicaux ainsi que les utilisations de divertissement et de loisir. Les utilisations liées à l’automobile, comme les stations-service et les installations de service au volant, seront autorisées dans la catégorie d’utilisation du sol commerciale de quartier. Le terrain d’utilisation commerciale de quartier situé à l’angle nord-est de l’intersection entre le chemin Cedarview et une nouvelle route collectrice est-ouest devra avoir une superficie maximale de 3,2 hectares, conformément au contexte du PCC et sous réserve de l’approbation de l’OPNVRR concernant le déblayage-remblayage de la plaine inondable.

5.1.6 Emploi

La catégorie d’utilisation du sol pour l’emploi a pour objet de fournir suffisamment de terrains pour les utilisations productrices d’emploi dans la collectivité afin d’atteindre les objectifs du Plan officiel en matière d’équilibre emplois-logements. La catégorie d’utilisation du sol pour l’emploi est concentrée sur la périphérie ouest de la collectivité, avec un bon accès au réseau d’artères et adjacente à l’autoroute 416. Ces terrains d’emploi viendront compléter la diversité d’utilisations du sol à Barrhaven-Sud et contribueront à l’équilibre entre le nombre d’emplois et de ménages dans la région plus globale de Nepean-Sud. Il sera ainsi possible d’établir une variété d’utilisations dans un parc d’affaires de grande qualité, qui sert les intérêts de Barrhaven-Sud et ceux de la région en général. Les utilisations industrielles, d’entrepôts, liées à l’automobile, de bureaux et de commerces de vente au détail sont toutes autorisées dans la catégorie d’utilisation du sol pour l’emploi.

5.1.7 Écoles

La catégorie d’utilisation du sol pour des écoles a pour objet de prévoir des emplacements potentiels d’écoles futures dans la collectivité. Six (6) écoles primaires et deux (2) écoles secondaires, nombre d’écoles demandées par les quatre (4) conseils scolaires de la région, ont été inclus dans la catégorie d’utilisation du sol pour des écoles. La localisation et la superficie de ces emplacements ont été illustrées pour démontrer la nécessité d’équilibrer la répartition des écoles sur le territoire de la collectivité et pour refléter les intérêts manifestés par les conseils scolaires quant au nombre, au type, à la dimension, à la configuration et au choix d’emplacement de ces installations.

Seules les écoles et les utilisations qui s’y rattachent, comme des garderies ou des parcs, sont autorisées dans la catégorie d’utilisation du sol pour des écoles. L’emplacement de l’école secondaire, qui se trouve au sud de Cambrian, répond aux besoins à long terme de l’Ottawa-Carleton Catholic School Board. Si les limites urbaines devaient être agrandies avant que le conseil scolaire n’obtienne l’emplacement, l’Ottawa-Carleton Catholic School Board envisagera la possibilité de déplacer l’emplacement secondaire. Tout emplacement déplacé devra être à la satisfaction de l’OCCSB. Les exigences en matière d’emplacements d’écoles seront finalisées au cours du processus d’approbation des demandes de lotissement. Si un conseil scolaire confirme ne pas manifester d’intérêt pour un emplacement qui lui est destiné dans le PCC, il peut procéder à un échange avec les autres conseils scolaires qui se montrent intéressés. Si aucun intérêt n’est manifesté, le terrain peut être aménagé sous la catégorie d’utilisation du sol résidentielle de densité moyenne, à condition que l’emplacement réponde aux critères concernés et décrits à la section 5.1.2.

5.1.8 Parcs

La catégorie d’utilisation du sol pour des parcs a pour objet de désigner les terrains qui offrent toute une gamme de possibilités récréatives, allant des espaces de loisirs actifs, comme les terrains de sports et de jeux organisés, aux zones de loisirs plus passifs, comme les allées piétonnières, les sentiers et les aires de repos.

Les parcs et les sentiers publics, les centres communautaires, les toilettes et les vestiaires, les aires de stationnement, les pontons pour canoés et les utilisations commerciales complétant la fonction principale de ces parcs sont toutes des utilisations autorisées dans la catégorie d’utilisation du sol pour des parcs. Les parcs de Barrhaven-Sud sont constitués en hiérarchie à quatre niveaux : parcs de district, communautaires, de quartier et de poche, les trois (3) premiers étant désignés dans le plan d’utilisation du sol. Ces quatre niveaux de parcs figurent dans le Plan des espaces verts, et en constituent la base, tel qu’illustré à la figure 19 et tel que décrit ci-après.

Parc de district

Le parc de district sera aménagé le long du couloir de la rivière Jock. Il sera relié par un réseau de sentiers naturels longeant le côté sud du couloir, jusqu’à Half Moon Bay. Le parc de district de Barrhaven-Sud, lorsqu’on le combine au parc du centre-ville de Nepean-Sud, à Heart’s Desire, à W.C. Levesque Fields, à Stonebridge on the Jock, au parc Beryl Gaffney ainsi qu’à d’autres espaces situés plus loin, constitue un réseau d’espaces verts attenants d’intérêt municipal. On pourra construire dans la partie aménageable de la propriété un terrain de sports toutes saisons couvert et éclairé (sous réserve d’espace disponible à l’extérieure de la plaine inondable), des terrains de sports supplémentaires en gazon naturel (éclairés et/ou non), des installations de soutien, comme des toilettes, un pavillon et un parc de stationnement suffisamment vaste. Il faudra en outre tenir compte la possibilité d’offrir des loisirs supplémentaires, notamment en aménageant des pontons pour canoés ou la pêche ainsi que des aires de pique-nique. Le parc de district jouxte des artères et des routes collectrices, et sera bien desservi par le transport en commun. Des aménagements résidentiels de densité plus élevée pourront être réalisés à proximité immédiate du parc de district, dans le secteur central nord.

Parcs communautaires

Les quatre parcs communautaires situés dans les différents quartiers sont en général carrés ou rectangulaires, et d’une superficie d’environ 3,25 hectares. Ils seront entièrement viabilisés, bien desservis par des artères et/ou des routes collectrices, et donneront directement et dans toute leur longueur sur au moins deux (2) voies publiques. La ou les autres façades devront donner sur des utilisations résidentielles. Chaque parc communautaire devra abriter au moins un terrain de sports de pleine dimension, une aire de jeux pour enfants, un petit parc de stationnement, d’autres aires en revêtement dur, des allées piétonnières, du mobilier et d’autres éléments particuliers, comme un bâtiment communautaire, un terrain de planches à roulettes, une aire de jeux d’eau ou un terrain de tennis. L’emplacement de ces installations dépendra de divers facteurs de conception des lotissements, comme le marché et la densité de la clientèle, les caractéristiques du terrain et la proximité d’autres installations similaires.

Parcs de quartier

Les parcs de quartier sont situés dans les lotissements. Ils donnent sur des routes locales ou collectrices et ont en général une superficie d’environ 0,8 hectare. Les parcs de quartier contiennent divers éléments destinés à une variété d’utilisateurs de tous âges, et varient d’un quartier à un autre. La Ville reconnaît la possibilité unique qu’offrent ces parcs aux écoles de partager les équipements, notamment en utilisant conjointement les terrains de sports, les parcs de stationnement et les entrées. Lorsqu’ils sont intégrés à une cour d’école, les éléments de parc peuvent être des installations d’utilisation intense, comme des patinoires extérieures, des terrains de basketball, de petits parcs de patin à roues alignées ou des aires de jets d’eau, des aires de stationnement et d’autres équipements complémentaires de la cour d’école, comme une aire de jeux de maternelle.

Parcs de poche

Les parcs de poche sont situés dans les quartiers, habituellement à proximité d’utilisations résidentielles de densité plus élevée, et ont en général une superficie de 0,2 à 0,4 hectare. Divers éléments – certaines structures de jeux actives plus petites ou certaines utilisations de loisirs, à une échelle correspondant à celle du parc – seront intégrés dans la conception du parc. Les parcs de poche seront conçus de manière à intégrer pleinement le domaine public environnant. À ce titre, les rues publiques bordées de constructions d’un seul côté et les utilisations résidentielles de densité plus élevée sont encouragées le long des parcs de poche. L’arrière des propriétés résidentielles ne peut pas donner sur les parcs de poche. La configuration des parcs de poche ne doit pas être confondue avec celle d’îlots directionnels ou de parties résiduelles de terrains aménagés. Ils feront partie intégrante de l’aménagement urbain global et de la desserte de la collectivité.

5.1.9 Plaine inondable

La catégorie d’utilisation du sol de plaine inondable a pour objet de protéger les terrains longeant la rivière Jock et définis dans la cartographie de 2005 de l’Office de protection de la nature de la vallée Rideau (OPNVRR). Ces terrains seront intégrés dans le réseau d’espaces verts de Barrhaven-Sud. La rivière Jock constituera un élément important de ce réseau à Barrhaven-Sud et fournira des liens essentiels vers le réseau municipal plus global d’espaces ouverts. Les utilisations liées à l’eau, les allées piétonnières et les sentiers récréatifs, les parcs abritant des terrains de sports (entre les lignes d’inondation de 25 et 100 ans) et les aires de loisirs passifs sont autorisés dans la catégorie d’utilisation du sol de plaine inondable.

5.1.10 Terrains boisés

La catégorie d’utilisation du sol de terrains boisés a pour objet de protéger deux zones désignées dans l’Étude d’évaluation environnementale des espaces naturels urbains comme étant des terrains boisés d’importance. L’espace naturel urbain (ENU) no 49 est situé à l’angle nord-est de la collectivité. Il est adjacent à la rivière Jock et appartient à la Ville d’Ottawa. L’ENU no 57 se trouve des deux côtés du chemin Cambrian, près de la limite ouest de la collectivité, et est actuellement une propriété privée.

L’objectif visé est de préserver l’état naturel de ces deux espaces. Seules les utilisations de loisirs passifs, comme les sentiers et les aires d’accueil, seront autorisées dans la catégorie d’utilisation du sol de terrains boisés.

Conformément à la Partie 7 du présent PCC, la Ville devrait conclure une entente avec le propriétaire en vue d’acquérir les terrains de l’ENU no 57. Toutefois, si aucune entente n’est conclue, ces terrains pourront être aménagés en vertu des catégories d’utilisation du sol sous-jacentes résidentielle de densité moyenne, résidentielle de faible densité et d’emploi, conformément aux sections 5.1.2, 5.1.3 et 5.1.6.

5.1.11 Bassins de gestion des eaux pluviales et affluents

La catégorie d’utilisation du sol de bassins de gestion des eaux pluviales a pour objet de fournir des terrains afin de satisfaire aux exigences relatives aux infrastructures de gestion des eaux pluviales et ainsi contrôler la quantité et la qualité du ruissellement produit par l’aménagement, conformément aux exigences réglementaires. Elle comprend également les affluents ouverts qui seront restaurés afin d’atteindre les objectifs d’habitat de poisson, tel que déterminé par Pêches et Océans. Cette catégorie d’utilisation du sol comprend trois bassins de gestion des eaux pluviales, un situé relativement au centre de la collectivité et qui enjambe les côtés nord et sud du chemin Cambrian, et les deux autres situés dans les quadrants ouest et est du secteur d’aménagement visé par le PCC, au nord du chemin Cambrian. L’emplacement général et la dimension des bassins sont illustrés dans le plan d’utilisation du sol. Toutefois, d’autres analyses techniques effectuées dans le cadre du Plan directeur de viabilisation devront confirmer que la dimension des îlots est suffisante, compte tenu des critères de conception approuvés pour la gestion des eaux pluviales.

En plus des exigences d’infrastructure des bassins de gestion des eaux pluviales et des affluents, les sentiers publics, les allées piétonnières et les structures accessoires sont autorisés dans la catégorie d’utilisation du sol de bassins de gestion des eaux pluviales.

5.2 Plan de démonstration, objectifs d’unités d’habitation et de population

5.2.1 Plan de démonstration

Le Plan de démonstration, illustré à la figure 17, a été préparé pour la collectivité de Barrhaven-Sud afin d’illustrer une façon de mettre en œuvre le plan d’utilisation du sol. Il a constitué un outil inestimable pour déterminer les catégories d’utilisation du sol définitives figurant sur le plan d’utilisation du sol et met en valeur la nature itérative de l’exercice d’aménagement entrepris à ce jour. Ce plan n’exige pas que les terrains soient aménagés exactement comme illustré ici. Le Plan de démonstration vise plutôt les objectifs suivants :

  • Orienter la manière avec laquelle ces terrains pourront être aménagés avec le temps;
  • Démontrer les possibilités et les outils permettant de faire face à des défis particuliers d’aménagement;
  • Illustrer divers moyens d’adhérer aux lignes directrices d’aménagement urbain figurant dans le présent PCC;
  • Illustrer certains objectifs particuliers que le PCC peut permettre d’atteindre;
  • Offrir un moyen d’atteindre, au fil du temps, et de surveiller les objectifs fixés en matière d’unités de logement et de densité dans les secteurs de sous-planification, tel que désigné à la figure 18.
Figure 17 - Plan de démonstration

5.2.2 Objectifs d’unités de logement, de population et d’emploi

Le Plan officiel établit des objectifs de densité d’aménagement et d’équilibre emplois/logement pour les nouvelles collectivités en développement. Les tableaux 3, 4 et 5 décrivent :

  • La densité totale prévue de la collectivité de Barrhaven-Sud,
  • Les prévisions d’unités et leur variété pour chacun des quatre (4) secteurs de sous-planification,
  • La population prévue dans chaque secteur de sous-planification,
  • Les prévisions d’emploi.

Quatre (4) secteurs de sous-planification ont été désignés afin de déterminer et de suivre les prévisions de densité et la diversité des unités au fil du temps. Ces secteurs sont illustrés à la figure 18. Il est important de noter que les densités utilisées pour calculer les prévisions d’unités ont été pondérées afin de refléter les diverses densités des promoteurs et des produits qu’ils proposent à Barrhaven-Sud. Cette approche donne des prévisions globales d’unités plus précises pour l’ensemble du PCC et tient compte du fait que certains promoteurs construisent à des densités plus élevées que d’autres. Les densités utilisées ne sont pas des densités cibles pour chaque lotissement. La collectivité en développement devra respecter la politique du PO des 29 uph nettes pour les habitations unifamiliales, jumelées et en rangée.

Figure 18 - Secteurs de sous-planification

Tableau 3 : Prévisions d’unités de logement

Utilisation du sol et Densités (uph nettes) Secteur 1 Secteur 2 Secteur 3 Secteur 4
Hectares Unités Hectares Unités Hectares Unités Hectares Unités
Densité faible (26) 31,2 812 27,5 715 32,8 853 34,0 883
Densité moyenne (52) 14,8 768 9,8 509 15,7 815 12,2 637
Densité élevée 1 (82) 0,9 77 0,0 0 1,4 115 0,0 0
Densité élevée 2 (120) 0,8 95 0,9 112 1,0 115 0,0 0
Centre de la Collectivité (60) 1,3 77 1,4 86 3,2 193 0,0 0
Sous-total 49,0 1 829 39,6 1 422 54,1 2 091 46,2 1 520
Total par type d’unité : Unifamiliales et jumelées Multiples Appartements 3 263 2 921 678 47 % 43 % 10 %
Nombre total d’unités de logement : 6 862 100 %
Densité résidentielle globale pour unifamiliales, jumelées et en rangée : 34,3 uph (nettes)
Types d’habitations Densité Type de produit
Unifamiliales et jumelées Densité faible Unifamiliales et jumelées
Multiples Densité moyenne Densité élevée 1 Maisons en rangée sur rue et sur allée Maisons en rangée dos-à-dos et superposées
Appartements Densité élevée 2 Centre de la collectivité Appartements peu élevés et de hauteur moyenne, sixplex, travail à domicile, peu élevés et de hauteur moyenne, polyvalents

Tableau 4 : Prévisions de population

Utilisation du sol et personnes par unité Secteur 1 Secteur 2 Secteur 3 Secteur 4
Unités
Population
Unités
Population
Unités
Population
Unités
Population
Densité faible (3.3) 812 2 680 715 2 360 853 2 815 883 2 914
Densité moyenne (2.5) 768 1 920 509 1 272 815 2 038 637 1 593
Densité élevée 1 (2.1) 77 162 0 0 115 242 0 0
Densité élevée 2 (1.8) 95 169 112 202 115 207 0 0
Centre de la Collectivité (1.8) 77 139 86 155 193 347 0 0
Sous-total 1 829 5 070 1 422 3 989 2 091 5 649 1 520 4 507
Population totale 19 215

Tableau 5 : Prévisions d’emploi

Utilisation du sol et taux d’emploi Secteur 1 Secteur 2 Secteur 3 Secteur 4
Terrains d’emploi 55 emplois / ha net S.O. (9,3 hectares) 512 emplois (2,5 hectares) 138 emplois S.O.
Centre commercial + commercial de quartier 55 emplois / ha net (1,3 hectares) 72 emplois (1,8 hectares) 79 emplois (3,6 hectares) 204 emplois S.O.
Écoles 40 emplois / école primaire 80 emplois / école secondaire 40 emplois 40 emplois 80 emplois 80 emplois 80 emplois 80 emplois
Travail à domicile 10 emplois /100 unités 1787 unités 179 emplois 1471 unités 147 emplois 2080 unités 208 emplois 1531 unités 153 emplois
Sous-total
291 emplois 858 emplois 710 emplois 233 emplois
Emplois totaux 2 092 emplois  

1. Le territoire du secteur d’emploi assume que le terrain boisé sera conservé et acquis par la Ville

Objectifs d’emploi

Le secteur sud de la ville continue de présenter des secteurs plus vastes de terrains faisant l’objet d’une désignation et d’un zonage d’emploi, afin d’obtenir l’équilibre emplois-ménages fixé par le Plan officiel. Malgré le fait que le rapport emplois-ménages du PCC de Barrhaven-Sud soit faible - il correspond en fait à la nature essentiellement résidentielle de la collectivité - comme d’autres dans la région de Barrhaven, le nombre d’emplois contribuera néanmoins au rapport global d’emploi dans le secteur de planification plus vaste de Nepean-Sud.

5.3 Plan des espaces verts

Le réseau d’espaces verts de Barrhaven-Sud, tel qu’illustré à la figure 19, sera un réseau intégré d’espaces ouverts, d’aires récréatives actives et de liens. Il comprendra :

  • des éléments naturels, comme les terrains boisés, les affluents et les terrains inondables longeant la rivière Jock,
  • des parcs et des liens officiellement désignés,
  • des bassins de gestion des eaux pluviales et des sentiers,
  • des espaces ouverts rattachés à des cours d’école.

Ce secteur regorge d’éléments naturels, en particulier la rivière Jock et les terrains boisés. L’un des objectifs primordiaux de ce plan est d’intégrer le plus possible de ces éléments naturels. Le couloir de la rivière Jock constitue une occasion unique de relier le réseau d’espaces ouverts du Grand Ottawa.

Il est évident que la rivière Jock constituera un élément important du réseau d’espaces ouverts de Barrhaven-Sud, et qu’elle offrira des liens cruciaux vers le réseau plus vaste d’espaces ouverts municipaux. En plus d’intégrer les aires naturelles dans la nouvelle collectivité de Barrhaven-Sud, le Plan des espaces verts doit également :

  • établir une répartition équitable des parcs actifs officiels sur l’ensemble du secteur;
  • établir une forte connectivité piétonnière et cyclable nord-sud et est-ouest, en créant un réseau de liens au sein des quartiers, entre ceux-ci et à l’extérieur des réseaux municipaux plus vastes;
  • établir un modèle d’aménagement qui permet à tous les nouveaux résidents d’habiter à moins de 400 mètres d’un espace vert.

5.3.1 Objectifs du Plan officiel et exigences en matière de parcs

Le Plan officiel a désigné les objectifs suivants :

  • 4,0 hectares par millier d’habitants (soit environ 16 à 20 pour cent de la superficie brute de terrain) pour tous les espaces verts publics, y compris les bassins de gestion des eaux pluviales, les allées piétonnières, les cours d’écoles (section 2.4.5);
  • 2,0 hectares par millier d’habitants (soit 8 à 10 pour cent de superficie aménageable) pour les parcs et les aires de loisirs, y compris les parcs désignés ainsi que les parcs appartenant à la Ville et à d’autres organismes publics (section 2.5.4).

Selon le Plan de démonstration, Barrhaven-Sud offrira :

  • 2,55 ha / 1 000 habitants (soit 11,9 pour cent de superficie aménageable) pour les parcs et les aires de loisirs,
  • 4,8 ha / 1 000 habitants pour la totalité des espaces verts.

Ces prévisions sont fondées sur :

  • 412 ha de terrains aménageables (500,5 ha, moins 88,0 ha de plaine inondable);
  • 49,1 ha de parcs et de terrains boisés (parcs et aires de loisirs);
  • 91,6 ha d’espaces verts publics au total, y compris les parcs, les terrains boisés, les bassins de gestion des eaux pluviales et les affluents ainsi que les cours d’écoles.

Il est important de noter que les espaces verts actuels de Barrhaven-Sud seront encore plus vastes qu’indiqué ici puisque les terrains inondables – en quantité importante – s’ajoutent à ceux calculés ici.

Les parcs désignés dans le secteur visé par le PCC seront aménagés conformément aux normes de remplacement énoncées à l’article 42(3) de la Loi sur l’aménagement du territoire. La Ville exige un (1) hectare par 300 unités de logement et 2 pour cent de la superficie de terrain pour les utilisations commerciales et industrielles. Ces terrains désignés sont destinés à l’aménagement de parcs et à d’autres fins de loisirs publics.

Selon ces normes de remplacement, la désignation de parcs réalisée à l’aide des prévisions actuelles d’unités est d’environ 23 ha de terrains aménageables, répartis comme suit :

Tableau 6 : Exigences de superficie de parcs
Nombre total d’unités de logement : 6 862 unités
Superficie de parc requise : 22,9 hectares
Superficie totale de terrains d’emploi et commerciaux : 18,5 hectares
Superficie de parc requise : 0,37 hectares *
Superficie totale de parc requise : 23,27 hectares  

* Nota : Pour éviter les comptages doubles, ce nombre doit être réduit car le centre de la collectivité n’est pas exclusivement commercial. Une partie du secteur servira à des fins résidentielles et la désignation de parc a déjà été prise en compte dans le nombre d’unités de logement. Le degré de réduction de cette statistique sera déterminé lors du processus d’approbation des demandes d’aménagement.

5.3.2 Répartition des parcs

Le Plan officiel stipule que « des parcs et des aires de loisir de qualité sont bien répartis dans les collectivités, facilement accessibles depuis les résidences et reliés au réseau d’espaces verts ». Il s’agit là d’une description sensée des objectifs d’emplacement des parcs dans le secteur visé par le PCC de Barrhaven-Sud. Conformément au Plan officiel, toutes les résidences doivent être situées à moins de 400 m d’un espace vert. La répartition des parcs illustrée sur le plan d’utilisation du sol répond tout à fait à cette exigence.

5.3.3 Aires naturelles supplémentaires

Autant que possible, il faudra offrir la possibilité de relier les aires naturelles au réseau routier à l’aide de sentiers et d’allées conçus pour les cyclistes et les piétons. Les parcs seront reliés aux autres espaces verts de la collectivité, comme les terrains boisés, les affluents (reliant les bassins à la plaine inondable et au couloir de la rivière), la rivière Jock et sa plaine inondable. Tous ces éléments seront reliés grâce à une série de parcours sur et hors voirie.

Un sentier récréatif longeant la rive sud de la rivière Jock sera conçu en tant que principal sentier récréatif sur le plan d’utilisation du sol. À plus long terme, il se poursuivra au-delà des limites de cette collectivité afin d’offrir des liens piétonniers et cyclables vers tous les points du parc de district, des deux côtés de la rivière Jock. La figure 19 du Plan des espaces verts illustre dans le détail le réseau de sentiers récréatifs, d’allées, de pistes cyclables et d’allées piétonnières.

Figure 19 - Plan des espaces verts

5.4 Plan directeur des transports

Vous trouverez ci-après un résumé de l’analyse de transport détaillée réalisée dans le Plan directeur des transports de Barrhaven-Sud, sous pli séparé. Une brève description des divers éléments du Plan comprend le service de transport en commun, le réseau proposé d’artères, les améliorations qui y seront apportées ainsi que le plan piétonnier et cyclable.

5.4.1 Objectifs possibles d’unités de logement

L’objectif final de la collectivité de Stonebridge est estimé à 2 875 unités de logement. On estime que le nombre d’unités de logement devant être aménagées sur le territoire urbain proposé de Barrhaven-Sud aura une limite cible de réserve d’environ 7 000 unités de logement en fin de projet. Par conséquent, le nombre d’unités de logement en fin de projet est estimé au total à 10 000 dans les deux collectivités.

5.4.2 Projets d’évaluation environnementale en cours

La Ville d’Ottawa termine actuellement trois évaluations environnementales (ÉE) d’une très grande pertinence pour Barrhaven-Sud : le Projet du couloir nord-sud du train léger, le prolongement du couloir sud-ouest de transport en commun rapide, et l’élargissement du chemin Greenbank, comprenant une nouvelle structure traversant la rivière Jock. Les premières conclusions et recommandations issues de ces ÉE ont fourni d’importantes données dans le processus d’élaboration du PCC de Barrhaven-Sud. Le principal réseau routier désigné dans le PCC reflète l’orientation établie dans les études d’ÉE, notamment pour ce qui concerne l’emplacement privilégié du nouveau chemin Greenbank au sud de la rivière Jock.

5.4.3 Besoins à long terme en matière de transport en commun

Le Plan directeur des transports (PDT) de la Ville a déjà pris en compte la mise en place d’un service de transport en commun rapide vers le centre de Nepean-Sud, au nord de la rivière Jock. On y conclut que le service sud-ouest de transport en commun rapide par autobus et celui du train léger nord-sud doivent être assurés à cet endroit d’ici à 2021. L’analyse des besoins futurs d’artères effectuée dans le PDT de la Ville et les conclusions sur les besoins d’artères supplémentaires aux cordons de comptage cruciaux du secteur sud-ouest permettent de supposer que les objectifs de fractionnement du transport en commun figurant dans le PDT aux cordons de comptage du CN Ouest, de Fallowfield et de la rivière Rideau Sud / Manotick seront atteints d’ici la fin de l’aménagement de Barrhaven-Sud.

Bien que le PDT ne contienne aucun objectif de fractionnement du transport en commun pour le cordon de comptage de la rivière Jock, l’analyse des besoins futurs d’artères a permis de déterminer qu’une part de transport en commun d’au moins 25 pour cent doit être atteinte en fin de projet. Une part de transport en commun de 25 pour cent a été estimé comme étant objectif futur raisonnable et minimal pour le cordon de comptage de la rivière Jock, compte tenu des facteurs suivants :

  • Barrhaven sera desservi par deux couloirs de transport en commun rapide menant au centre-ville;
  • Le parcours de transport en commun rapide au sud de la rivière Jock sera prolongé dans le couloir du chemin Greenbank, et peut-être jusqu’à la limite urbaine grâce à un réseau de parc-o-bus. Un fractionnement du transport en commun de 25 pour cent dans le sens de la demande la plus forte (vers le sud) à la hauteur de la rivière Jock se traduit par une demande des usagers prévue, en heure de pointe, d’au moins 4 000 personnes par heure;
  • Le service de transport en commun local à Barrhaven-Sud sera axé sur les nouvelles stations de train léger et de Transitway;
  • Le service local sera implanté tôt dans le processus d’aménagement grâce à des ententes de service précoce avec les promoteurs du secteur;
  • Cette répartition modale a déjà été dépassée à d’autres endroits suburbains périphériques.

Compte tenu d’un taux d’occupation futur des autobus de 50 usagers par véhicule, la demande des usagers de transport en commun estimée ci-dessus donne lieu à un volume en direction sud d’environ 80 autobus par heure, si le transport en commun rapide par autobus est mis en service. Les volumes d’autobus supérieurs à 60 autobus par heure devraient suffire à justifier l’aménagement d’un couloir exclusif et il en ressort que le service de transport en commun rapide devrait être prolongé du sud du centre-ville de Barrhaven jusqu’au sud de la rivière Jock, de manière à ce que, à long terme, les collectivités futures de Barrhaven-Sud et Stonebridge bénéficient de services de transport en commun de grande qualité correspondant à leurs besoins et ainsi minimiser les besoins supplémentaires en grandes artères.

Ces conclusions ont également été obtenues dans l’ÉE individuelle visant le prolongement du transport en commun rapide au sud du centre-ville de Barrhaven. Cette étude a en effet permis de constater qu’un couloir de transport en commun rapide devait être protégé dans le nouveau tracé du chemin Greenbank, au sud du chemin Cambrian, ce que le PCC a pris en compte.

5.4.4 Plan des circuits piétonniers et cyclables

Le principal réseau routier, constitué d’artères et de routes collectrices principales, et désigné dans le plan d’utilisation du sol, constituera le fondement du réseau planifié d’installations pour les piétons et les cyclistes. La connectivité des circuits piétonniers sera facilitée par l’aménagement de trottoirs des deux côtés des artères et des routes collectrices, et au moins d’un côté de la plupart des autres routes locales. Le PDT a désigné le chemin Jockvale, le chemin Greenbank (au nord de Jockvale), la promenade Strandherd et la promenade Prince of Wales comme étant les principales pistes polyvalentes (zone urbaine), qui doivent être aménagées et entretenues conformément à la politique actuelle de la Ville. Par conséquent, les projets de construction de nouvelles artères et d’amélioration de celles existantes comprendront l’aménagement de pistes cyclables sur voirie, réservées ou partagées selon les circonstances.

Étant donné que toutes les routes de la ville sont considérées comme étant des installations cyclables, une conception et une construction favorables au vélo s’appliqueront à tous les tronçons du nouveau réseau routier au fur et à mesure de leur création. Le couloir de la rivière Jock est particulièrement important pour la circulation des piétons et des cyclistes. Il a déjà été désigné dans le PDT en tant que partie d’un réseau de sentiers récréatifs d’importance. L’importance accordée dans le PCC provisoire à la rivière Jock en tant qu’emplacement de choix pour les parcs et les installations récréatives dans un long couloir linéaire permet l’aménagement d’un réseau important de sentiers récréatifs, qui reliera tous les principaux axes de traversée nord-sud de la rivière Jock, entre le chemin Cedarview et la promenade Prince of Wales, ayant chacun ses propres commodités piétonnières et cy

5.4.5 Plan de transport en commun

La mise en œuvre prévue du transport en commun rapide par autobus dans le nouveau couloir du chemin Greenbank représentera l'élément clé pour la prestation d'un service de transport en commun de haute qualité à Barrhaven-Sud. Le service de transport en commun sera fiable, accessible, rentable, sécuritaire et courtois et répondra aux besoins des résidents, des entreprises, des écoles et des visiteurs de Barrhaven-Sud. Ce couloir s'étendrait au sud jusqu’à la limite du secteur urbain, où un parc relais pourrait être mis en œuvre.

Les véhicules de transport en commun circuleront localement sur le réseau de routes collectrices principales/artères, à mesure que le développement urbain se poursuit et en se concentrant sur le couloir de transport en commun rapide. L’itinéraire détaillé du transport en commun sera déterminé au moment de l'approbation du lotissement.

Se reporter à la section 7.9 – Service provisoire de transport en commun pour obtenir une description plus détaillée de la stratégie visant à optimiser le service de transport en commun vers Barrhaven-Sud.

5.4.6 Répercussions de l'expansion de la limite sur le transport

Il a fallu tenir compte des répercussions potentielles de toute expansion future de la limite du secteur urbain vers le sud jusqu’au chemin Barnsdale afin d'assurer la protection des emprises le long des artères appropriées dans le PCC de Barrhaven-Sud, principalement dans la direction nord-sud qui est la direction de déplacement la plus utilisée.

Le chemin Barnsdale actuel, qui va de la promenade Rideau Valley au chemin Eagleson et passe au-dessus de l'autoroute 416, est une limite potentielle du secteur urbain à long terme. Les terrains supplémentaires entre la limite du secteur urbain rationalisée du PCC de Barrhaven-Sud et une limite future présumée à la hauteur du chemin Barnsdale pourraient recevoir plusieurs milliers de logements. Une expansion de la limite du secteur urbain comportant un tel potentiel d’aménagement entraînerait la nécessité d'ajouter une infrastructure de transport en plus de celle mentionnée dans le présent rapport, laquelle infrastructure serait assujettie à d'autres études d’ÉE.

5.4.7 Principaux points à prendre en considération pour les routes et le transport en commun

Voici les principales considérations découlant du Plan directeur des transports. On estime que Barrhaven-Sud, conjointement à Stonebridge, contient environ 10 000 logements à la fin de la construction à l'intérieur de la limite du secteur urbain rationalisée. Cela représente une augmentation du nombre de logements supposé dans le PDT de la Ville d’ici 2021, et entraînera une augmentation nécessaire des infrastructures de transport par rapport à ce qui est actuellement prévu dans le PDT de la Ville.

Répartition modale du transport en commun

L'adoption d'une répartition modale minimale cible du transport en commun de 25 % dans la direction de déplacement de pointe à la ligne-écran de la rivière Jock entraînera un achalandage dans le transport en commun d'au moins 4 000 passagers/heure à la fin de la construction. Un achalandage à l’heure de pointe de cette ampleur peut justifier le prolongement du transport en commun rapide vers le sud, depuis le centre-ville de Nepean-Sud jusqu’au cœur de la nouvelle communauté de Barrhaven-Sud, au sud de la rivière Jock.

En supposant l'atteinte de la répartition modale cible du transport en commun aux autres lignes-écrans critiques dans le secteur du sud-ouest (voie ferrée du CN - ouest, chemin Fallowfield), il faudra augmenter quelque peu la capacité artérielle, par rapport à ce qui est déjà mentionné dans le PDT au nord du chemin Fallowfield afin de desservir l’aménagement supplémentaire proposé à Barrhaven-Sud. On pourrait l'accomplir en élargissant à quatre voies le chemin Greenbank à travers la Ceinture de verdure. Aucune autre voie artérielle n'est requise à la ligne-écran au sud de la rivière Rideau/Manotick au-delà de ce qui est déjà mentionné dans le PDT.

Réseau artériel

L’aménagement supplémentaire proposé à Barrhaven-Sud exigera l’élargissement à quatre voies du chemin Cedarview et du chemin Cambrian en plus de l’élargissement des artères déjà incluses dans le PDT de la Ville (élargissement à quatre voies du chemin Greenbank, du chemin Jockvale et de la promenade Prince of Wales).

Le réseau artériel recommandé à la fin de la construction à Barrhaven-Sud et à proximité devrait comprendre les routes suivantes :

  • Chemin Cedarview : De la promenade Strandherd au chemin Cambrian;
  • Chemin Greenbank (nouveau) : De la promenade Strandherd au chemin Cambrian;
  • Chemin Greenbank (actuel) : Du chemin Cambrian à la promenade Prince of Wales;
  • Chemin Jockvale (actuel/déplacé) : De la promenade Strandherd à la promenade Prince of Wales;
  • Chemin Cambrian : Du chemin Cedarview au chemin Jockvale.

Figure 20 - Réseau artériel

Options de configuration ouverte

L'ÉE du chemin Greenbank en cours a cerné un autre emplacement « privilégié » à l'ouest du chemin Greenbank actuel, comprenant un nouvel emplacement pour un pont enjambant la rivière Jock. Ce nouveau couloir du chemin Greenbank devrait être protégé pour permettre l’aménagement d’une artère à quatre voies, aussi loin au sud que le chemin Cambrian. En plus d'exiger un couloir de transport en commun rapide, on recommande une emprise totale est de 41,5 m.

Au sud du chemin Cambrian, le chemin Greenbank actuel devrait être protégé pour permettre l'aménagement d’une artère à quatre voies jusqu’au chemin Barnsdale avec une emprise de 37,5 m. Finalement, le scénario le plus probable consiste en une emprise entre 32,0 m et 37,5 m pour une route à quatre voies à chaussée unique, car la fonction artérielle de cette route devrait changer à long terme.

L'emprise future du chemin Cedarview entre la promenade Strandherd et le chemin Cambrian devrait être protégée pour permettre l’aménagement éventuel d’une artère à quatre voies dans une emprise de 37,5 m.

L'emprise future du chemin Cambrian entre le chemin Cedarview et le chemin Jockvale devrait être protégée pour permettre l’aménagement éventuel d’une artère à quatre voies dans une emprise de 37,5 m. Le PDT et le Plan officiel de la Ville devraient être modifiés afin de refléter l’élargissement des artères mentionnées dans cette étude.

Afin de permettre une expansion de la limite du secteur urbain au-delà de ce qui est actuellement rationalisé dans le PCC de Barrhaven-Sud, l’emprise du nouveau chemin Greenbank au sud du chemin Cambrian, en tant que future artère potentielle, devrait être protégée pour permettre l’aménagement de quatre voies artérielles et de deux voies de transport en commun rapide, le tout dans une emprise de 41,5 m.

À l'ouest du chemin Cedarview, une emprise devrait continuer d'être protégée le long du chemin Cambrian pour la construction future du passage supérieur de l'autoroute 416. Une étude d’ÉE devrait être effectuée pour tenir compte des répercussions de l'ouverture de ce couloir jusqu'à la promenade Moodie.

On recommande de maintenir le chemin Cedarview sous forme de route collectrice principale au sud du chemin Cambrian avec une emprise de 26,0 m.

5.4.8 Améliorations du réseau nécessaires

L’aménagement commencera dans le secteur nord-est du PCC. Il y a actuellement un faible volume de circulation sur le réseau routier situé à proximité de ces terres au sud de la rivière Jock – le chemin Cambrian, le chemin Jockvale et le chemin Greenbank – et il dispose donc d’une capacité considérable pour accommoder l’aménagement continu dans un avenir proche, en dépit du fait que le chemin Jockvale et le chemin Greenbank ont des tracés peu satisfaisants au niveau de la rivière Jock. Toutefois, au nord de la rivière Jock, là où le chemin Jockvale et le chemin Greenbank se croisent, il y a actuellement une contrainte visant tout aménagement important à court terme au sud de la rivière Jock.

Options de configuration ouverte

L'intersection des chemins Jockvale et Greenbank nécessite des améliorations afin de faciliter l’aménagement tant au centre-ville qu'au sud de la rivière Jock. Les améliorations à court terme des intersections devraient être mises en œuvre par le biais du Programme d'amélioration des intersections de la Ville.

Il existe également deux stratégies à moyen terme qui permettraient de rectifier le problème. L’une doit être mise en œuvre à court et moyen terme pour permettre à la croissance urbaine de continuer au sud de la rivière Jock.

  • Construire un lien est-ouest entre le chemin Jockvale et le chemin Greenbank juste au nord de l'école secondaire, le long du tracé de la promenade Chapman Mills mentionné dans le plan du centre-ville, prolonger la configuration à quatre voies du chemin Greenbank au sud de l’avenue Marketplace, et installer des feux de circulation et une voie de virage à gauche double à la nouvelle intersection.
  • Mettre en œuvre le nouveau tracé proposé pour la promenade Longfields au nord de la rivière Jock et à l'est du centre-ville jusqu’à l'intersection des promenades Strandherd et Longfields. Ce nouveau tracé supprimerait la majorité de la circulation sur le chemin Jockvale actuel (et futur) loin du couloir du chemin Greenbank et permettrait à l'intersection des chemins Greenbank et Jockvale, dans sa configuration actuelle, d'être mise hors service.
Jockvale?Greenbank optional Strategies

En mettant en place l’une de ces deux stratégies, la capacité inférieure aux normes des ponts des chemins Greenbank et Jockvale qui surplombent la rivière Jock deviendrait la nouvelle contrainte de la croissance combinée possible à court terme de Stonebridge et Barrhaven-Sud.

On estime que la capacité de réserve disponible actuellement au cordon de comptage de la rivière Jock peut supporter 2 000 à 2 500 unités de logement supplémentaires, ce qui représente quatre à six années de croissance combinée dans la Phase 1 de Stonebridge et Barrhaven-Sud. Avec un taux de développement annuel combiné de 500 unités de logement partagées également entre

Stonebridge et Barrhaven-Sud, la capacité actuelle des deux ponts surplombant la rivière Jock (Jockvale et Greenbank) devrait être complètement utilisée d’ici à 2011 environ.

L’un de ces deux nouveaux ponts au-dessus de la rivière Jock sera nécessaire pour les phases finales du projet de Stonebridge et pour la deuxième moitié de la Phase 1 de celui de Barrhaven-Sud, afin de maintenir le taux combiné d’aménagement prévu de 500 unités de logement annuellement. La sécurité des cyclistes et des piétons ainsi que celle à l’approche du pont existant en direction nord devront être prises en compte au cours du processus d’aménagement.

En raison de son emplacement central vers Barrhaven-Sud et des préoccupations de sécurité liées à la structure actuelle du chemin Greenbank traversant la rivière Jock, il serait préférable de modifier le tracé du chemin Greenbank aussi au sud que le chemin Cambrian d’ici à 2011, en fonction du calendrier de construction actuel de la Ville. On pourrait ainsi terminer le projet de Stonebridge et la Phase 1 de Barrhaven-Sud d’ici à 2013-2014. La Phase 2 du projet de Barrhaven-Sud, qui fait appel à la capacité de réserve du nouveau couloir du chemin Greenbank et du couloir existant du chemin Cedarview à l’ouest, pourrait se poursuivre après 2014 à un taux annuel de croissance régulier.
Si la modification du tracé du chemin Greenbank est réalisée d’ici à 2011 pour constituer une artère à quatre voies jusqu’au chemin Cambrian, l’élargissement à quatre voies de la promenade Longfields entre la promenade Strandherd et le pont de la rivière Jock, et celui du chemin Jockvale entre le pont et le chemin Cambrian au sud ne devrait pas être réalisé avant cinq années supplémentaires (± 2016). Le calendrier exact des travaux dépend largement du taux annuel de développement de Barrhaven-Sud, de la date prévue du prolongement du parcours de transport en commun rapide au sud de la rivière Jock et de l’utilisation de la capacité de réserve disponible dans le couloir du chemin Cedarview. En outre, il semble que l’élargissement à quatre voies du chemin Cambrian entre le (nouveau) chemin Greenbank et le chemin Jockvale soit nécessaire avant la fin de la Phase 1 du projet de Barrhaven-Sud. La date de l’élargissement à quatre voies du chemin Greenbank actuel au sud du chemin Cambrian dépendra grandement du calendrier des étapes finales des projets de Stonebridge et de Barrhaven-Sud.

5.5 Étude du sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock

Au cours de l’élaboration du cadre de référence du PCC de Barrhaven-Sud, Urbanisme et Gestion de la croissance a indiqué qu’une étude du sous-bassin hydrographique s’avérait nécessaire afin d’orienter l’élaboration du plan d’utilisation du sol en matière de contraintes et d’exigences environnementales. La politique 2.4.3.7c) du Plan officiel de la Ville stipule que :

Avant l’examen par le Conseil municipal d’un plan de conception communautaire ou d’une demande de modification du Plan officiel pour tenir compte de secteurs de nouveaux aménagements ou de réaménagements, ou de demandes de lotissement de terrains non aménagés. Un plan de sous-bassin hydrographique doit orienter le modèle d’aménagement de ces secteurs et doit par conséquent constituer la première étape de planification des utilisations du sol….

Le secteur du sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock est situé à la limite est de la rivière Jock, entre le confluent de la rivière Rideau et de l’autoroute 416, et englobe la collectivité actuelle de Barrhaven au nord et le secteur de conception communautaire au sud de la rivière Jock. Cette étude du sous-bassin hydrographique a pour objet de créer une stratégie de
gestion du milieu naturel et des eaux pluviales qui désigne les éléments naturels devant être protégés, qui définisse les limites d’aménagement et les marges de reculement, qui recommande des mesures de remise en état et qui fournisse les critères de conception et le schéma conceptuel pour le drainage des eaux pluviales jusqu’à la rivière Jock.

L’étude du sous-bassin hydrographique est toujours en cours car d’autres travaux sont nécessaires pour l’établissement des critères de conception des installations de gestion des eaux pluviales, pour la définition des largeurs du couloir de la rivière Jock et du couloir de l’affluent, pour le remplacement de l’habitat du poisson et pour la confirmation de la solution de gestion des eaux pluviales (p. ex. : trois bassins). Actuellement, le Plan du sous-bassin hydrographique recommande, dans le secteur visé par le PCC, la protection du couloir de la rivière Jock, de deux affluents (drain Clarke Ouest et drain Todd) et de deux terrains boisés, ainsi que la restauration des affluents restants et de la rivière Jock.

L’étude du sous-bassin hydrographique recommande en outre la mise en clôture de deux affluents (Clarke Est et Corrigan). À ce titre, un plan de compensation de l’habitat du poisson (PCHP) est en voie de préparation afin de résoudre le problème de détérioration, de perturbation et de destruction de l’habitat du poisson proposé à Barrhaven-Sud.
Des projets de restauration le long des affluents restants (Clarke Ouest et Todd) sont proposés. De même, d’autres possibilités de restauration sont examinées dans ce tronçon de la rivière Jock, à l’extérieur du secteur visé par le PCC, en consultation avec l’Office de protection de la nature de la vallée Rideau, Pêches et Océans, le ministère des Richesses naturelles et le personnel de la Ville.

L’approbation de l’Étude du sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock et du PCHP seront nécessaires avant l’acceptation par la Ville de toute demande d’aménagement à Barrhaven-Sud. L’étude du sous-bassin hydrographique fait état de recommandations visant le nord de la rivière Jock et ayant trait aux terrains boisés, aux drains Foster et O'Keefe ainsi qu’à une solution conceptuelle de gestion des eaux pluviales en vue d’aménagements futurs.

À l’heure actuelle, on compte dans le secteur d’étude quatre principaux drains agricoles et plusieurs fossés. Puisque les poissons ont colonisé les éléments bâtis par l’homme, on les considère maintenant comme des habitats. Afin d’offrir sur ces terrains des services municipaux efficaces, d’importantes transformations doivent être apportées à ces cours d’eau, constituant ainsi une détérioration, destruction et perturbation (DDP) de l’habitat, tel que stipulé à l’article 35 (2) de la Loi fédérale sur les pêches. À ce titre, des mesures de compensation seront nécessaires pour garantir qu’aucune perte nette ne soit observée quant à la capacité productive de la pêche dans le secteur d’étude.

Les pertes prévues peuvent être suffisamment compensées grâce aux options disponibles, qui seront décrites brièvement dans le Plan détaillé de compensation de l’habitat du poisson (PCHP). De plus, comme l’ont démontré des études précédentes et les enquêtes les plus récentes sur le poisson, les drains ne constituent que des habitats très saisonniers et marginaux pour quelques espèces de poissons tolérant l’eau tiède. Il est par conséquent possible d’accroître la capacité productive de la pêche locale en améliorant les habitats ou en en créant de nouveaux, dans les drains et à d’autres endroits clés du secteur du sous-bassin hydrographique. Pêches et Océans a indiqué souhaiter voir la qualité de l’habitat s’améliorer (capacité productive) et exige que les habitats du poisson perdus soient remplacés.

5.6 Plan directeur de viabilisation

Vous trouverez ci-après un résumé de l’analyse préliminaire de viabilisation réalisée en vue de l’aménagement de Barrhaven-Sud. L’Étude du sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock et le Plan directeur de viabilisation de Barrhaven-Sud ont été planifiés et coordonnés avec l’élaboration du Plan de conception communautaire. Ces études suivent le processus d’évaluation environnementale municipale de portée générale (juin 2005), et satisfont aux phases 1 et 2 du processus. Elles seront achevées et approuvées séparément à une date ultérieure. Une brève description de l’infrastructure existante est fournie. Les exigences générales de viabilisation nécessaires pour soutenir les nouveaux aménagements dans le secteur visé par le PCC, de même que les dessins de viabilisation proposés, sont également fournis. Toutefois, ils sont encore considérés comme préliminaires car le processus d’ÉE de portée générale est en cours et doit d’abord être approuvé. Le chapitre VII – Mise en oeuvre du Plan – décrit le jalonnement et la mise en place progressive des améliorations de viabilisation nécessaires pour soutenir l’aménagement de ces terrains.

5.6.1 Services proposés dans le secteur d’aménagement

La conception des égouts pluviaux et séparatifs ainsi que de la conduite d’eau principale nécessaires à l’aménagement du secteur a été réalisée en utilisant les sorties existantes, lorsqu’elles étaient disponibles, et en créant au besoin de nouvelles installations.

Approvisionnement en eau et distribution d’eau
Les conduites principales jumelles existantes de 406 mm traversant la rivière Jock seront utilisées pour viabiliser les secteurs visés par les deux premières phases du Plan de conception communautaire, l’ensemble du projet de Stonebridge. Elles serviront en outre pour la croissance prévue à Manotick, tel qu’illustré à la figure 22.
On estime qu’il sera nécessaire de faire traverser une nouvelle conduite principale sous la rivière Jock lorsque la population combinée du centre-ville de Nepean-Sud et de Barrhaven-Sud atteindra 25 100 habitants. Cet élément déclencheur sera confirmé par la réalisation et l’approbation de l’Étude directrice de viabilisation. Cette population exclut les engagements préalables concernant l’achèvement du projet d’aménagement de Stonebridge (y compris leurs terrains, situés dans le secteur visé par le PCC), un contingent total de 9 000 de personnes équivalentes. Cette population supplémentaire vient s’ajouter aux 25 100 habitants désignés plus haut pour la nouvelle conduite principale traversant la rivière.

Conception et installation des égouts pluviaux
L’approche générale en matière de gestion des eaux pluviales dans le secteur de Barrhaven-Sud consiste à concevoir selon le principe de drainage double. Selon ce principe, le réseau aménagé de rues permet l’écoulement sûr des eaux de ruissellement lors des rares tempêtes où les taux maximaux de ruissellement sont supérieurs à la capacité d’interception des prises d’eau (puisards de rue). Ce concept permet de s’assurer qu’une éventuelle hausse de ruissellement ne donnera pas lieu à une augmentation des lignes piézométriques, en raison des taux plus élevés de débit provenant des égouts pluviaux, mais que ce ruissellement sera plutôt transporté par les larges segments de voie, en présentant une hausse marginale du tirant d’eau, ce qui offre une protection accrue contre les inondations de sous-sol.

Le réseau mineur est conçu selon soit un niveau de service de cinq ans (voies locales) ou soit un niveau de service de dix ans (artères) sans surcharge. Le réseau mineur est également conçu pour fonctionner avec une surcharge limitée lors d’un événement susceptible de se produire une fois en cent ans, de sorte qu’un jeu minimal de 0,3 m existe entre les murs de fondation et la ligne piézométrique.

Critères de conception des installations de gestion des eaux pluviales
L’approche recommandée en matière de gestion des eaux pluviales (GEP) a été inspirée du cadre établi dans la Stratégie du bassin hydrographique du Rideau inférieur (Robinson Consultants Inc., septembre 2005). Comme dans cette stratégie, une approche intégrée de gestion des eaux pluviales doit être démontrée à la satisfaction du ministère de l’Environnement de l’Ontario (MEO). Il faut notamment prendre en compte des facteurs de conception comme la qualité de l’eau (bactéries, phosphore, matières totales en suspension et température), la quantité d’eau (besoin d’une faible augmentation du débit, lutte contre l’érosion et les inondations), le bilan hydrique et l’intégration de la régénération des affluents. Les installations de GEP seront conçues de manière à atteindre le niveau amélioré de traitement, conformément au document du MEO intitulé Stormwater Management Planning and Design Manual (2003). Les autres critères de conception des installations de GEP seront confirmés par l’achèvement de l’étude du sous-bassin hydrographique.

5.6.2 Résumé des critères préliminaires de conception des installations de gestion des eaux pluviales

Compte tenu d’évaluations préliminaires, les critères suivants de conception des installations de GEP sont proposés :

  • Sous réserve de nouvelles analyses détaillées, le contrôle des quantités aux fins de lutte contre les inondations n’est pas requis dans la rivière Jock. Les couloirs des affluents seront adéquatement dimensionnés pour drainer des débits susceptibles d’être observés une fois en cent ans.
  • La lutte contre l’érosion pour maintenir ou améliorer le développement préalable de conditions d’érosion dans le courant, dans la rivière Jock et dans les affluents remis en état;
  • L’augmentation du débit minimum devant être assurée par les installations de GEP, dans la limite possible (sous réserve de dimensions minimales d’orifice, etc.)
  • Les installations de GEP sont conçues de manière à permettre un niveau amélioré de traitement (80 pour cent de suppression de matières en suspension).
  • Le chargement total de phosphore dans le Tronçon 1 doit être réduit après aménagement.
  • Maximiser la recharge en appliquant des pratiques d’infiltration là où le sol le permet, et en favorisant des pratiques de gestion exemplaires (nivellement réduit, zones imperméables disjointes, maximisation du couvert végétal) ailleurs dans le réseau afin de réduire l’ampleur du ruissellement.

Tel que mentionné précédemment, ces critères préliminaires de conception doivent être confirmés par l’achèvement de l’étude du sous-bassin hydrographique. Cette étude abordera en outre la question de la responsabilité et du délai de confirmation de ces critères.

Solution privilégiée pour la gestion des eaux pluviales
Le comité consultatif technique du PCC de Barrhaven-Sud a élaboré des critères d’évaluation des options de gestion des eaux pluviales, qui intègrent des critères sociaux, économiques et environnementaux. L’équipe de conception a élaboré cinq (5) options de gestion des eaux pluviales, qui ont été évaluées, par rapport aux critères, par le comité consultatif technique, à l’aide d’une évaluation par paires. Cette évaluation a fait ressortir l’option 3 – illustré à la figure 24 – comme étant la solution privilégiée de gestion des eaux pluviales. Cette option intègre trois bassins se déchargeant par des couloirs améliorés. L’option privilégiée est sujette à l’acceptation
d’un plan conceptuel de compensation de pêche par Pêches et Océans Canada. Les pertes d’habitat seront compensées par des projets de création et de mise en valeur d’habitats sur place et à d’autres endroits du bassin hydrographique.

Conception du réseau majeur
Le réseau majeur de 100 ans ne peut traverser les artères et, par conséquent, des options de conception ont été évaluées. La solution privilégiée consiste à fournir une zone de stockage suffisante pour contenir complètement l’équivalent du réseau majeur de 100 ans à trois endroits. Les exigences relatives au stockage du réseau majeur sont exposées en détail dans l’Étude directrice de viabilisation.
 

Conception du réseau mineur
Le tracé et la dimension de l’égout principal ont été établis en suivant les critères décrits ci-dessus, en tenant compte du plan des routes, des zones d’affluents vers les égouts respectifs et les problèmes liés aux élévations des lignes piézométriques de 100 ans.
Ce réseau final de viabilisation en égouts pluviaux a été créé et est présenté à la figure 24 – Viabilisation conceptuelle de GEP. Les niveaux d’eau normaux et maximaux présentent des contraintes sur l’hydraulique du réseau d’égouts pluviaux et ont par conséquent été utilisés dans la conception des réseaux mineurs tributaires de chaque installation. Tel que recommandé par la Ville d’Ottawa, les ouvrages d’entrée sur les artères ont été dimensionnés de manière à ce que les taux maximaux de ruissellement sur dix ans ne produisent aucun stockage de surface.

Fermeture de drains municipaux
L’aménagement du secteur nécessite la fermeture de quatre (4) drains municipaux : les drains Corrigan, Todd, Clarke Est et Clarke Ouest. Pour que la demande de fermeture soit acceptée par la Ville, au moins 75 pour cent des propriétaires concernés doivent accepter d’abandonner le drain qui les touche. Si l’un des propriétaires s’oppose à la fermeture ou la conteste, la Ville doit suspendre la demande jusqu’à ce que le propriétaire faisant opposition fournisse un rapport technique expliquant en quoi la fermeture ne constitue pas la solution idéale. Il est possible que cette exigence fasse suspendre le processus en attente des rapports techniques et des analyses. Tous les propriétaires ont été contactés et ont accepté, en principe, la fermeture proposée des drains.

5.6.3 Égouts sanitaires

Les égouts sanitaires locaux ont été conçus pour s’écouler par gravité vers le collecteur de Nepean-Sud. Une étude et une conception fonctionnelle portant sur le service de collecte des eaux usées de Nepean-Sud, réalisées par Dillon Consulting en juillet 2003, ont fourni les principales données sur les débits provenant du secteur visé par le PCC jusqu’au grand collecteur situé au sud de la rivière Jock. Cette unique sortie d’égout sanitaire desservira l’ensemble de la zone de captage, d’une superficie d’environ 415 ha, tel qu’illustré à la figure 23 – Égouts sanitaires proposés. (SAN1).

Les grands collecteurs circulent essentiellement vers le nord et se déchargent dans l’égout existant de 1 050 mm. Les dimensions et les inclinaisons des tuyaux ont été établies conformément aux Lignes directrices concernant la conception des égouts de la Ville d’Ottawa.

Lorsque les projets d’aménagement de la collectivité urbaine sud, de Riverside-Sud seront terminés et que Manotick aura été viabilisé, on prévoit que le débit total des égouts sanitaires excédera d’environ 10 pour cent la vitesse d’écoulement calculée pour la région dans le Plan directeur des eaux usées de 1997 de la Municipalité régionale d’Ottawa Carleton. La Ville estime qu’une planification globale à long terme permettra, en bout de ligne, de résoudre cette contrainte de capacité éventuelle en aval du réseau.

5.6.4 Conclusion

L’analyse préliminaire démontre que le réseau de distribution d’eau proposé suffira à répondre à la demande domestique et en eau d’incendie pour les Phases 1 et 2. Toutefois, avant l’achèvement du projet, il sera nécessaire d’améliorer les installations hydrauliques, notamment en aménageant une seconde alimentation de l’autre côté de la rivière Jock. Les débits de l’égout collecteur provenant du secteur s’écouleront dans un drain par gravité jusque dans le collecteur de Nepean-Sud, avec un branchement au sud de la rivière Jock. Les installations de gestion des eaux pluviales et les égouts seront conçus de manière à respecter les critères de conception imposés. En résumé, l’infrastructure municipale actuelle offre une capacité suffisante pour soutenir l’aménagement proposé de Barrhaven-Sud. Tous les projets d’infrastructure proposés seront définis et consignés dans l’Étude directrice de viabilisation. Ils seront ensuite soumis à approbation par le biais du processus d’ÉE de portée générale.

5.6.5 Terrains au sud des limites du secteur visé par le PCC de Barrhaven-Sud

Les terrains situés entre la limite urbaine du PCC de Barrhaven-Sud et le chemin Barnsdale sont concernés par le présent PCC et par les stratégies de viabilisation. À ce titre, ce secteur a fait l’objet d’un examen au niveau stratégique afin qu’il soit toujours possible d’agrandir l’infrastructure et les liens de transport si ce secteur devient un jour urbain.

Proposed water servicing
Proposed sanitary servicing
Storm servicing south of the Jock River

Chapitre 6 - Lignes directrices sur la conception communautaire

6.1 Objet et but des lignes directrices

La qualité de l’aménagement urbain est un objectif clé que la Ville s’est fixé, grâce à des politiques conçues « pour créer des collectivités attrayantes où il fait bon vivre, pour construire en harmonie avec la nature, pour faciliter les déplacements et pour répondre à des besoins divers ». Le Plan officiel stipule que « l’aménagement urbain ne concerne pas uniquement les bâtiments mais tout autant les espaces entre eux, notamment les espaces verts et ouverts, les cours, les aires de stationnement et tous les éléments d’infrastructure publique, y compris les trottoirs et les voies publiques, l’éclairage de rue, les arbres de rue et le mobilier urbain » [politique 2.5.6 du Plan officiel de 2003].

Historiquement, la priorité en matière d’aménagement dans les secteurs suburbains a été accordée au domaine privé et à la création de refuges personnels pour les propriétaires. La notion d’espaces communs ainsi que le mouvement et l’interaction des personnes avec leur communauté se sont vus accorder moins d’attention.

Aujourd’hui, on observe un nouvel attrait pour la création d’un domaine public qui soit invitant, fonctionnel et ouvert à tous. La manière avec laquelle les gens se déplacent dans leur quartier – que ce soit à pied, à vélo ou en voiture – doit créer une impression de communauté et un sentiment d’appartenance.

Les points d’intérêt publics de la collectivité doivent avoir un sens pour ceux qui l’habitent. Ils doivent susciter un sentiment d’appartenance et former un cadre physique qui favorise réellement la prospérité de la collectivité.

Bien que bon nombre des lignes directrices concernant la conception communautaire décrites ici soient communes à toutes les collectivités en développement, elles ont été interprétées dans le contexte de Barrhaven-Sud, n’abordant que son cadre physique, la portée des utilisations proposées et les possibilités de tirer profit, d’une manière générale, des équipements et des éléments de cette nouvelle collectivité.

À cette fin, les Lignes directrices concernant la conception ont été organisées par niveaux touchant d’abord les aspects les plus généraux du domaine public :

  • L’identité collective globale;
  • Les rues;
  • Les parcs et les espaces verts;
  • Le centre de la collectivité.

Ces éléments généraux et de caractère collectif sont suivis de lignes directrices visant des utilisations du sol en particulier :

  • Les secteurs résidentiels;
  • Les secteurs d’emploi et de vente au détail;
  • Les utilisations institutionnelles.

6.2 Identité collective globale

Quelle est l’essence de Barrhaven-Sud? Qu’est-ce qui en fait un lieu particulier? Cette nouvelle collectivité doit être davantage qu’une simple collection de lotissements individuels. Collectivement, ces lotissements doivent constituer un ensemble cohésif tout en permettant une certaine forme d’individualité et d’esprit de quartier. Bien que chaque lotissement sera unique, il faut retrouver une série de thèmes et d’approches conceptuels communs et de qualité qui se diffuse dans tous les aménagements. Ces stratégies communes peuvent garantir un sentiment de cohésion à l’ensemble de la collectivité, qui caractérisera Barrhaven-Sud tant pour les résidents que pour les visiteurs.

Lignes directrices générales concernant l’identité collective globale

6.2.1 Les deux thèmes prédominants à Barrhaven-Sud sont les suivants :

    1. Les aménagements doivent exploiter les nombreux éléments naturels des lieux – existants et proposés.
    2. Les aménagements doivent permettre de créer un environnement plus urbain et intime.

Ces deux thèmes influenceront toutes les décisions prises en matière de conception, qu’il s’agisse de l’emplacement des bâtiments, de la densité des aménagements, de la nature et de la fonction des parcs, des normes en matière de routes et d’infrastructure ou de l’intégration du transport en commun.

6.2.2 La rivière Jock sera un point d’intérêt public important, grâce notamment à l’alignement des rues locales pour permettre une vue sur l’eau (et les terrains inondables) au bout de ces rues, et grâce à des accès publics faciles et abondants, offerts par divers liens comme des voies publiques, des sentiers et des parcs.

6.2.3 Les éléments naturels existants, comme les arbres et les haies d’importance, doivent être intégrés dans le nouvel aménagement, notamment grâce aux modèles de rues et de lotissement individuels, aux modèles de nivellement et à l’aménagement de grands terrains comme les cours d’école et les parcs, ou des couloirs d’affluents. Les marges de reculement des bâtiments peuvent être ajustées de manière à favoriser la préservation d’arbres.

6.2.4 Les points d’accès doivent être aménagés sur des terrains comme les parcs municipaux et les installations de gestion des eaux pluviales afin de mettre en valeur le thème naturel de la collectivité. Les grands terrains boisés constitueront également des points d’accès importants à la collectivité et relieront d’autres zones naturelles. Les aménagements adjacents aux terrains boisés seront planifiés de manière à ce que les caractéristiques et les fonctions de ces terrains boisés soient préservées, de concert avec la conception des bâtiments et des routes.

6.2.5 La figure 25 illustre les principaux points d’accès à Barrhaven-Sud, où une attention particulière à la conception et à l’aménagement paysager devra être portée pour renforcer les thèmes prédominants de la collectivité. Si possible, des arbres adultes importants seront plantés.

6.2.6 Les bassins de gestion des eaux pluviales et leurs affluents doivent être placés et conçus de manière à constituer des points d’intérêt pour les quartiers, et à servir de liens publics entre eux, jusqu’au réseau d’espaces ouverts plus vaste longeant la rivière Jock.

6.2.7 Les bâtiments seront conçus en fonction des principaux parcours de transport, comme les artères et les routes collectrices, en donnant sur les voies publiques afin de mettre en valeur le paysage de rue et de susciter un sentiment communautaire pour les personnes qui empruntent ces parcours.

6.2.8 La conception des quartiers et des bâtiments doit prendre en compte et intégrer, autant que possible, des mesures favorables à l’accessibilité. Cet objectif pourrait être atteint par la planification et la conception des liens et du réseau de parcs, et par la conception et la construction de bâtiments commerciaux, industriels, institutionnels et résidentiels.

Figure 25 - Principaux points d’accès à la collectivité

6.2.9 Le cyclisme sera encouragé dans la conception des quartiers et des bâtiments, grâce à l’aménagement de sentiers pour se rendre à l’école, dans les parcs, dans les magasins et dans les stations du transitway, et grâce à la construction de structures de stationnement sûres et pratiques pour les vélos, près des lieux d’emploi, des commerces, des institutions et des lieux de culte.

6.2.10 Une palette commune de matériaux et d’options devrait être utilisée dans les principaux éléments de conception de la collectivité, sans limiter la créativité individuelle des propriétaires et des concepteurs de lotissements, mais tenant compte des politiques de la Ville en la matière. Ces éléments de conception sont les suivants :

  • les clôtures et les normes d’aménagement paysager des artères;
  • les éléments des points d’accès aux quartiers;
  • l’éclairage de rue;
  • l’aménagement paysager et la plantation d’arbres de rue;
  • la signalisation d’orientation.

6.2.11 L’emplacement de tous les services publics desservant le quartier sera prévu de manière à soutenir les objectifs de forme bâtie et d’aménagement urbain du PCC. Les infrastructures de services publics plus grandes, comme les collecteurs principaux, devraient être enfouies, en particulier le long du chemin Greenbank. La Ville travaillera de concert avec Hydro Ottawa pour ce qui concerne la prestation de services souterrains et l’infrastructure de services publics principale, afin de déterminer les coûts et les besoins d’espace pour l’emplacement des services publics.

6.2.12 La Ville encouragera, dans la mesure du possible, la coordination des services publics et leur installation dans une tranchée initiale commune, afin d’éviter les creusements inutiles et les perturbations sur les emprises municipales.

6.2.13 La Ville encouragera les fournisseurs de services publics à rechercher des méthodes novatrices d’intégrer leurs services dans les éléments du paysage de rue (lampadaires, abribus ou autres structures) afin de tenir compte de l’esthétique générale du paysage de rue.

6.2.14 Les promoteurs devraient consulter les fournisseurs de services publics dès les premières étapes d’aménagement afin de trouver des emplacements appropriés pour les gros équipements de services publics ou les regroupements de services, notamment dans des cabinets à ciel ouvert, de promouvoir les approches coordonnées chez les fournisseurs et de placer ces installations dans des lieux ciblés.

6.3 Voies publiques

Les voies publiques sont les éléments principaux du domaine public. La sécurité doit primer mais la conception des rues – au plan de la largeur, de l’aménagement paysager et de la relation avec les bâtiments – est cruciale dans l’établissement du caractère d’une collectivité.

Le Plan officiel stipule que les nouvelles collectivités doivent être conçues selon un modèle routier modifié, afin de :

  • Maximiser le nombre d’accès et de points de sortie;
  • Accroître la perméabilité du réseau;
  • Accroître l’accessibilité des piétons et des véhicules de transport en commun;
  • Améliorer l’orientation et les déplacements personnels.

Des voies bordées de constructions d’un seul côté sont aménagées aux endroits clés de la collectivité :

  • Afin d’offrir une vue le long de la rivière Jock;
  • Afin d’offrir une meilleure accessibilité du public au réseau d’espaces ouverts longeant la rivière Jock et au réseau de parcs;
  • Afin de permettre l’aménagement de zones tampons pour les habitations en rez-de-chaussée donnant sur une artère.

On compte trois (3) types de voies publiques dans la hiérarchie du réseau routier : artères, routes collectrices et routes locales. Les paramètres de conception de chacun de ces types de voie découleront en grande partie de leur fonction.

Artères

Les artères « constituent les routes les plus importantes de la Ville et accueillent le plus grand volume de circulation sur les distances les plus grandes... Afin d’assurer le meilleur accès possible aux artères, l’espacement et la conception des îlots et des intersections doivent permettre d’accueillir tous les moyens de transport; et l’accès des véhicules aux propriétés adjacentes doit être réglementé afin de réduire le nombre de virages et de conflits entre les moyens de transport. En outre, les couloirs des artères doivent assurer de nombreux liens entre les utilisations de terrains et les lieux le long du trajet et qui croisent celui-ci. » [Plan officiel de la Ville d’Ottawa, Section 1, Appendice 1]

Figure 26 - Réseau d’artères

Le réseau d’artères de Barrhaven-Sud est illustré à la figure 26 et comprend :

  • Le chemin Cambrian (emprise de 37,5 m)
  • Le chemin Cedarview (emprise de 37,5 m)
  • Le chemin Jockvale (emprise de 37,5 m-42.5 m)
  • Le nouveau tracé de Greenbank (emprise de 41,5 m)
  • L’ancien alignement de Greenbank, au sud de Cambrian (emprise de 32 à 37,5 m).

Les diagrammes qui suivent illustrent les coupes transversales de chacune des largeurs d’emprise proposées pour les artères.

Figure 27 - Coupe transversale d’une route de dégagement de 41,5 mètres avec couloir intégré pour le transport en commun

Figure 28 - Coupe transversale d’emprise d’artère de 37,5 m

Figure 29 - Coupe transversale d’emprise d’artère de 32 mètres avec couloir médian

Lignes directrices concernant les artères :
Carrefours

6.3.1 Les carrefours à mouvements complets le long des artères seront munis de feux de circulation et adéquatement espacés. Les autres carrefours le long des artères seront en nombre limité et seront de type « tourne-à-droite » uniquement.

Stationnement

6.3.2 Le stationnement sur rue sera encouragé sur le nouveau chemin Greenbank en dehors des heures de pointe, dans le but de modérer la circulation et de contribuer à la création d’un cadre piétonnier plus intime au centre de la collectivité.

Piétons

6.3.3 Des trottoirs seront construits des deux côtés de la rue, sauf si un sentier récréatif polyvalent est aménagé d’un côté ou de l’autre.

6.3.4 Un éclairage à l’échelle des piétons doit être aménagé à tous les carrefours et, si possible, tout le long des artères.

6.3.5 Tous les passages pour piétons doivent être clairement définis à l’aide d’éclairage et de changement du matériau, de la texture et/ou de la couleur du revêtement.

Cyclisme

6.3.6 Pour le cas des pistes cyclables sur voirie, l’emprise doit comprendre des voies cyclables adéquates, conformes aux normes de la Ville.

6.3.7 La conception des artères doit tenir compte de la construction de sentiers récréatifs polyvalents d’une largeur de 3,0 mètres, d’un côté ou de l’autre de la voie, afin de créer un environnement sécurisé et de contribuer à la connectivité globale au sein de la collectivité.

Aménagement paysager

6.3.8 L’aménagement paysager le long des artères comprendra des arbres plantés à 7,0 à 10,0 les uns des autres depuis leur centre, choisis parmi des espèces permettant la formation d’une voûte de verdure continue une fois adultes. L’emplacement des arbres doit être coordonné avec celui des services publics et des infrastructures partageant l’emprise.

Écrans acoustiques

6.3.9 Pour éviter d’aménager des clôtures antibruit le long des artères, il convient de rechercher des solutions de rechange aux propriétés dont la cour arrière donne sur la voie. Il peut s’agir de rues bordées de constructions d’un seul côté, de voies sans issue, de terrains latéraux, de maisons en rangée sur allée arrière et/ou d’autres solutions conceptuelles acceptables par la Ville.

6.3.10 Lorsque l’aménagement de clôtures antibruit s’avère nécessaire, celles-ci doivent être limitées à de courts segments de façade et leur incidence sera atténuée par des talus, une conception améliorée et des plantations.

6.3.11 Pour améliorer la vitesse et la fiabilité du service de transport en commun, des mesures de priorité visant ce mode de transport pourraient être mises en place afin de réduire les retards dus à la circulation automobile et aux feux de circulation à certains endroits.

6.3.12 Les arrêts d’autobus et les stations doivent être installés à des carrefours désignés ou aux endroits nécessaires, et bénéficier de suffisamment d’espace pour l’aménagement d’une aire d’attente en béton, d’un abribus ou d’un banc.

Routes collectrices

Les routes collectrices « relient les collectivités et distribuent la circulation provenant du réseau d’artères vers le réseau routier local. Ces routes ont tendance à être plus courtes et à accueillir un volume de circulation plus faible que les artères. Un accès direct aux routes collectrices à partir des propriétés adjacentes sera permis lorsqu’un tel accès ne créera pas de problèmes de sécurité ou de capacité liés à la circulation. La conception et la construction de routes collectrices permettront l’exploitation sûre et efficace de services de transports en commun ». [Plan officiel de la Ville d’Ottawa, Section 1, Appendice 1] Bien que le réseau d’artères constitue l’ossature de l’ensemble de la collectivité, les routes collectrices offrent une structure organisationnelle pour le fonctionnement interne de la collectivité. Elles établissent des parcours au sein des quartiers et entre ceux-ci, et permettent d’intégrer le transport en commun dans la collectivité.

Lignes directrices concernant les routes collectrices

6.3.13 Les routes collectrices de Barrhaven-Sud doivent être conçues avec une emprise de 24 mètres, tel qu’illustré à la figure 30.

6.3.14 En plus d’une chaussée asphaltée, l’emprise des routes collectrices doit comprendre un accotement et un trottoir des deux côtés de la voie, sauf si la solution de rechange présentée à la section 6.3.21 est privilégiée.

6.3.15 Les accotements seront gazonnés et plantés d’arbres à feuilles caduques, d’espèces permettant la formation d’une voûte de verdure continue une fois adultes. Les arbres doivent être plantés sur la ligne médiane des accotements, à intervalles réguliers le long de la voie. L’emplacement des arbres doit être coordonné avec celui des services publics et des infrastructures partageant l’emprise.

6.3.16 Les lampadaires, les enseignes et les services publics à ciel ouvert situés dans les accotements doivent être alignés avec les arbres plantés afin de créer des paysages de rue coordonnés.

6.3.17 L’éclairage de rue doit répondre aux besoins des piétons.

6.3.18 Les boîtes aux lettres communautaires, les arrêts d’autobus, les boîtes à journaux et les contenants à déchets municipaux doivent être regroupés dans des aires communes, de préférence adjacentes à des espaces ouverts.

6.3.19 Le stationnement sur rue sera autorisé des deux côtés des routes collectrices, bien que des restrictions puissent être mises en place dans les zones scolaires lorsque cette mesure est justifiée.

6.3.20 Les routes collectrices peuvent être conçues de manière à permettre l’aménagement de carrefours giratoires à l’intersection de deux routes collectrices.

6.3.21 La conception des routes collectrices doit tenir compte de la construction d’un sentier récréatif polyvalent d’une largeur de 3,0 d’un côté ou de l’autre, afin de créer un environnement sécurisé et de contribuer à la connectivité globale au sein de la collectivité.

6.3.22 Les arrêts d’autobus et les stations doivent être installés à des carrefours désignés ou aux endroits nécessaires, et bénéficier de suffisamment d’espace pour l’aménagement d’une aire d’attente en béton, d’un abribus ou d’un banc.

6.3.23 Les propriétés dont la cour arrière donne sur la voie ne doivent pas être autorisées sur les routes collectrices.

Figure 30 - Coupe transversale d’emprise de route collectrice de 24 m
Lignes directrices concernant les routes locales

6.3.24 Les routes locales doivent être conçues avec une emprise de 16,5 à 18 mètres, tel qu’illustré dans les coupes transversales ci-dessous. Les rues bordées de constructions d’un seul côté peuvent avoir une emprise de 14 mètres.

6.3.25 Des accotements doivent être aménagés des deux côtés de la voie et être plantés d’arbres à feuilles caduques, à intervalles de 7,0 à 10,0 mètres les uns des autres depuis leur centre, afin de former une voûte de verdure une fois adultes.

6.3.26 Des trottoirs seront en général construits d’un côté ou de l’autre de la voie, en bordure.

6.3.27 Le stationnement sur rue sera autorisé des deux côtés des routes locales.

6.3.28 L’emplacement des arbres doit être coordonné avec celui des services publics et des infrastructures partageant l’emprise.

Allées

Les allées aident à mettre en valeur le paysage de rue des quartiers en permettant d’éviter la prédominance des garages et des aires de stationnement asphaltées devant les unités résidentielles. Elles permettent en outre de regrouper les aires de service derrière les aménagements.

Lignes directrices concernant les allées

6.3.29 Les allées doivent être conçues avec une emprise de 8,5 m.

6.3.30 Les propriétés privées adjacentes à des allées doivent intégrer un aménagement paysager qui atténue l’environnement et qui crée un paysage attrayant.

6.3.31 Si possible, les services publics doivent être installés le long des allées.

6.4 Parcs et espaces verts

Tel que mentionné précédemment à la section 5.3 du présent Plan, le point d’intérêt principal du réseau de parcs à Barrhaven-Sud est la rivière Jock. Le parc de district, qui s’étend tout le long de la rive sud, offre de nombreuses possibilités de loisirs actifs et de passe-temps passifs. Le plan d’utilisation du sol de Barrhaven-Sud garantit une continuité dans le couloir de la rivière et permet d’établir des liens entre cet espace ouvert et le reste de la collectivité, grâce à divers moyens comme l’emplacement stratégique des parcs, l’utilisation des affluents linéaires des bassins de gestion des eaux pluviales pour constituer des couloirs supplémentaires, le réseau routier et les sentiers récréatifs polyvalents.

Le but visé par ces mesures est d’offrir sur tout le territoire de Barrhaven-Sud des parcs qui :

  • tirent profit des abondantes ressources naturelles du secteur;
  • soient faciles d’accès pour tous les résidents de la collectivité;
  • améliorent la connectivité nord-sud et est-ouest des piétons;
  • offrent des espaces de loisirs actifs afin de remplir le mandat de la Ville;
  • créent des quartiers intéressants et bien conçus.

Des lignes directrices sont proposées pour le parc de district, les parcs communautaires, les parcs de quartier, les parcs de poche, les liens et les sentiers, les terrains boisés ainsi que les installations de gestion des eaux pluviales.

Lignes directrices générales concernant les parcs

6.4.1 L’accès des piétons aux parcs doit être clairement défini grâce à des trottoirs publics et des éléments paysagers et/ou architecturaux afin d’offrir une vue attrayante sur les parcs depuis la voie publique.

6.4.2 Pour constituer une délimitation, des arbres doivent être plantés sur les contours des parcs. Les espèces d’arbres et leur emplacement ne doivent pas contribuer à cacher la vue vers l’intérieur des parcs. La conception des parcs doit intégrer les arbres sains existants lorsque leur emplacement est compatible.

6.4.3 La conception communautaire doit favoriser la visibilité des parcs, tant pour des raisons de sécurité qu’esthétiques. Cet objectif peut être atteint par divers moyens, notamment en faisant donner les parcs sur les voies publiques et, si possible, sur des habitations, plutôt que sur des terrains latéraux ou arrière. À cette fin, les parcs doivent donner entièrement sur au moins deux voies publiques.

6.4.4 Lorsque l’aménagement de clôtures adjacentes à des parcs est nécessaire, leur conception doit être cohérente sur tout le périmètre. Il s’agira d’une condition pour l’approbation des demandes de lotissement et d’une exigence pour leur installation par le promoteur.

6.4.5 Les parcs constituent des espaces communautaires publics actifs et sont, par nature, des lieux où les activités pratiquées peuvent déranger les résidents habitant à proximité. La vie privée des résidents des propriétés avoisinantes – sur le plan visuel et en matière de bruit – doit être prise en compte lors de la conception, de l’aménagement paysager et de la mise en place des équipements des parcs actifs. De plus, une condition devrait être imposée pour l’approbation des demandes de lotissement provisoires, stipulant que tout acquéreur potentiel d’une propriété adjacente à un parc doit préciser dans la convention de vente et d’achat qu’il est informé que son terrain est situé à proximité d’un parc, ce qui implique souvent la tenue d’activités bruyantes.

6.4.6 Les habitations situées à proximité de parcs ou adjacentes doivent être en rapport avec la fonction de ces parcs. Les utilisations doivent être prises en compte lors de la conception de l’orientation des voies publiques et des terrains résidentiels.

6.4.7 Lors de la conception des parcs, l’emplacement et la conception des lampadaires, des boîtes aux lettres communautaires et des contenants à déchets et de recyclage doivent être coordonnés.

Parc de district

Le parc de district est adjacent au couloir de la rivière Jock et présente des liens autour de Half Moon Bay vers le terrain boisé appartenant à la Ville, à la hauteur du chemin Jockvale. Ce parc proposera :

  • des installations récréatives actives et complètes pour les résidents de Barrhaven-Sud et ceux de la collectivité urbaine sud en général;
  • des liens et des sentiers sur toute sa longueur, reliant la collectivité de Barrhaven-Sud et au-delà;
  • des possibilités de préserver et de mettre en valeur des activités récréatives aquatiques, notamment par l’aménagement de quais de pêche, de pontons pour canoés et d’aires de pique-nique.
Lignes directrices concernant le parc de district

6.4.8 Le parc de district de Barrhaven-Sud sera essentiellement aménagé sur un terrain municipal adjacent à la rivière Jock.

6.4.9 Des terrains privés seront réservés à la création de parcs, afin de constituer un plateau pour des installations qui ne pourraient pas être aménagées à l’intérieur de la ligne d’inondation sur une période de 100 ans et d’offrir un accès public et des points de vue vers Half Moon Bay. Les terrains devant être réservés sont illustrés sur le plan d’utilisation du sol et sont globalement situés à la hauteur de Cedarview et du nouveau pont Greenbank, et sont adjacents à Half Moon Bay.

6.4.10 Les utilisations résidentielles présentant des densités accrues doivent être situées près du parc de district, ou y profiter d’un accès facile, afin de maximiser l’usage de cette importante installation municipale, à condition qu’elles soient à proximité du couloir de transport en commun.

6.4.11 Il faut éviter de construire des propriétés résidentielles en rez-de-chaussée dont la cour arrière donne sur un terrain de sports situé dans le parc de district.

6.4.12 Dans les quelques cas où un lotissement résidentiel donne sur le parc, il faudra atténuer la situation par l’un des moyens suivants :

  • concevoir le lotissement de manière à ce qu’il soit en rapport avec le parc, par le regroupement des immeubles de plus forte densité avec des espaces communs reliés au parc, ou
  • dans le cas des lotissements à plus faible densité, utiliser des éléments paysagers supplémentaires et/ou construire des talus sur les propriétés privées pour constituer une zone tampon avant le parc.

6.4.13 Les voies publiques longeant le parc de district doivent offrir des lignes de vue et un accès public facile vers le parc. À cette fin, l’aménagement de voies bordées de constructions d’un seul côté sera encouragé sur la plus grande partie de la façade du parc entre les chemins Jockvale et Cedarview, à l’exception de quelques endroits où l’aménagement de voies bordées de constructions des deux côtés sera envisagé, tel qu’illustré globalement dans le Plan de démonstration.

6.4.14 La conception communautaire, la division par lots et les modèles routiers doivent tirer profit des points de vue sur le couloir de la rivière Jock, grâce à une orientation nord-sud des voies publiques, avec des vues ou des lignes de vue sur la rivière Jock et le parc de district.

6.4.15 De la même manière, la conception du parc de district doit permettre de prolonger ces vues en évitant l’aménagement d’aires de stationnement ou de bâtiments communautaires à ces embranchements, et en offrant des liens avec les trottoirs et les sentiers de la Ville.

Parcs communautaires

Les parcs communautaires sont destinés à être les points centraux de la collectivité en matière de possibilités et d’équipements de loisirs actifs. La majorité des terrains de sports polyvalents de la collectivité se trouveront dans ces parcs, qui offriront également diverses autres possibilités de loisirs, tant actifs que passifs.

Lignes directrices concernant les parcs communautaires

6.4.16 La superficie à privilégier pour les parcs communautaires est d’environ 3,25 hectares. Ces parcs doivent être de forme carrée ou rectangulaire. La superficie de chaque parc sera confirmée dans le plan de lotissement et déterminée en fonction du contexte particulier de la collectivité où il se trouve.

6.4.17 Des aires de stationnement seront aménagées dans les parcs communautaires. Les zones paysagères des aires de stationnement pourront intégrer des éléments tels que des dénivellations écologiques, des zones de biorétention et des terre-pleins centraux concaves pour capter les eaux de ruissellement avant qu’elles ne quittent les lieux.

6.4.18 Les parcs communautaires seront conçus de manière à constituer un point central pour toute la collectivité, grâce notamment à l’architecture paysagiste et à des aires de rencontre pour les piétons.

6.4.19 Chaque parc contiendra au moins un terrain de sports, une aire de jeux pour enfants, des sentiers, du mobilier de parc et un élément particulier comme un bâtiment communautaire, une installation de jeux d’eau, un terrain de tennis ou un autre équipement désigné par la Ville.

6.4.20 Les parcs communautaires pourront être aménagés avec des installations collectives comme des centres communautaires mais pas avec des écoles.

Parcs de quartier

Les parcs de quartier sont destinés à être les points centraux des quartiers et offriront aux résidents des habitations voisines des possibilités de loisirs actifs et passifs.

Lignes directrices concernant les parcs de quartier

6.4.21 Les parcs de quartier auront une superficie d’environ 0,8 ha et seront de forme carrée ou rectangulaire. La superficie de chaque parc sera confirmée dans le plan de lotissement et déterminée en fonction du contexte particulier du quartier où il se trouve.

6.4.22 Chaque parc de quartier contiendra des éléments comme des structures de jeux, des terrains de jeux informels, des bancs et des aires en revêtement dur. Ils intégreront un équipement d’utilisation intense comme une patinoire extérieure, un terrain de basketball, un petit parc de patin à roues alignées, une aire de jets d’eau ou un autre équipement désigné par la Ville.

6.4.23 Les éléments paysagers du parc doivent renforcer la délimitation de la voie urbaine, notamment en étant coordonnés avec la plantation d’arbres de rue ou en mettant en valeur les plantations déjà approuvées.

6.4.24 L’aménagement paysager dans le parc doit intégrer des espèces indigènes d’arbres, d’arbustes et de plantes servant à la couverture végétale. La conception du parc doit comprendre l’aménagement d’aires de repos ombragées, naturellement par la sélection et la disposition des arbres, surplombant des bancs donnant sur une aire de jeux ou des tables de pique-nique par exemple.

6.4.25 Les voies publiques jouxtant des parcs de quartier seront utilisées pour le stationnement. Dans certains cas, la Ville aménagera une aire de stationnement sur place, en fonction des besoins.

Parcs de poche

Les parcs de poche constituent des éléments supplémentaires du réseau d’espaces ouverts et de parcs d’une collectivité. En plus des possibilités récréatives qu’ils offrent, ces parcs peuvent améliorer les déplacements entre les quartiers, constituer des points d’attraction intéressants, mettre en valeur la forme bâtie et aider à établir le caractère des quartiers.

Lignes directrices concernant les parcs de poche

6.4.26 Les parcs de poche jouent un rôle dans la hiérarchie du réseau de parcs et ont une fonction importante dans le développement communautaire et dans la création de lieux publics agréables et à échelle humaine au sein des quartiers. Le degré avec lequel les parcs de poche pourront constituer des terrains réservés doit toutefois être mis en relation avec le besoin d’aménager des parcs plus vastes et des espaces de loisirs actifs.

6.4.27 Les parcs de poche auront une superficie d’environ 0,2 à 0,4 hectares et seront configurés de manière à tenir compte de la conception fonctionnelle et de l’emplacement des équipements de quartier. La superficie et la forme de chaque parc de poche seront confirmées dans le plan de lotissement et déterminées en fonction du contexte particulier de chacun d’entre eux.

6.4.28 Les parcs de poche doivent être situés aux points d’attraction des quartiers et terminer les couloirs de vue et les lignes de vue des piétons dans l’espace, notamment en donnant entièrement sur la voie publique sur au moins deux façades, trois ou plus de préférence.

6.4.29 Les modèles de rues et de terrains adjacents offriront une forme bâtie donnant sur les parcs de poche, créant ainsi des contours visuels ceinturant ces espaces. L’arrière des propriétés résidentielles ne peut pas donner sur les parcs de poche. Voir l’exemple à la figure 34.

6.4.30 Les formes bâties résidentielles jouxtant les petits parcs doivent être placées de manière à ce que leur façade principale donne sur le parc et/ou qu’ils présentent des élévations mises en valeur orientées vers le parc.

6.4.31 Les points d’entrée ou d’accès doivent être placés de manière pratique et relier directement le trottoir public ou l’allée piétonnière. Ils doivent intégrer des éléments structuraux communautaires et/ou municipaux.

6.4.32 Les parcs de poche peuvent accueillir des éléments comme un jardin communautaire, un point d’observation vers un bassin de gestion des eaux pluviales, une aire de repos ou encore une structure de jeux actifs comme une petite aire de jeux d’eau, un demi terrain de basketball ou un petit terrain de planches à roulettes. La Ville déterminera les installations à aménager dans les parcs de poche.

6.4.33 Les éléments paysagers de parcs de poche doivent renforcer la délimitation de la voie urbaine, notamment en étant coordonnés avec la plantation d’arbres de rue ou en mettant en valeur les plantations déjà approuvées.

6.4.34 L’aménagement paysager dans le parc doit intégrer des espèces indigènes d’arbres, d’arbustes et de plantes servant à la couverture végétale. La conception du parc doit comprendre l’aménagement d’aires de repos ombragées, naturellement par la sélection et la disposition des arbres, surplombant des bancs donnant sur une aire de jeux ou des tables de pique-nique par exemple.

Figure 34 - Conceptions possibles de parcs de poche

Liens et sentiers

Les liens en espaces ouverts sont parmi les éléments structurants les plus importants pour le développement communautaire. D’une certaine manière, ils constituent l’ossature de la collectivité en offrant un réseau vers tous les parcours de la collectivité et en assurant des liens entre les résidences et les aires d’agrément, les écoles, les secteurs commerciaux ainsi que les éléments naturels. Des sentiers et des allées piétonnières seront aménagés le long des bassins de gestion des eaux pluviales et de leurs affluents, le long de la rivière Jock, le long des terrains boisés et à travers eux et dans tous les parcs. Ils relieront les écoles, les centres communautaires, le centre de la collectivité et les stations de transport en commun. Les allées piétonnières requises notamment à mi-chemin des îlots d’aménagement ne seront pas calculées comme terrains réservés à la création de parcs.

Lignes directrices concernant les sentiers

6.4.35 Les îlots de terrain servant à l’aménagement de liens seront de propriété publique, et doivent appartenir à la Ville ou à un conseil scolaire, selon le besoin.

6.4.36 Les sentiers seront conçus de manière à permettre diverses utilisations. Leur degré d’inclinaison ne doit pas être supérieur à 5 pour cent. Des bateaux de trottoir doivent être aménagés aux intersections des sentiers et des voies publiques.

6.4.37 La conception et le type des sentiers seront fondés sur la sensibilité de chaque emplacement afin de limiter les répercussions environnementales.

6.4.38 La largeur privilégiée des sentiers pour les piétons et les cyclistes sera de 3,0 m; la largeur privilégiée des sentiers réservés aux piétons uniquement sera de 2,0 m. Dans les deux cas, la largeur de l’îlot ne doit pas être inférieure à 6,0 mètres.

6.4.39 Des panneaux d’orientation doivent être installés sur tout le réseau de sentiers. De même, des panneaux d’interprétation devraient être installés à divers endroits dans les sentiers afin de favoriser les initiatives d’intendance visant à protéger et à mettre en valeur les éléments et les fonctions du milieu naturel.

6.4.40 La conception des sentiers doit permettre de coordonner le positionnement et la conception des bancs, des panneaux, des contenants à déchets et de recyclage ainsi que l’accès à de l’eau potable, si possible. Ces commodités doivent être regroupées et aménagées à intervalles réguliers sur les parcours.

6.4.41 Si un sentier est considéré comme faisant partie du « réseau de voies vertes », tel qu’illustré à la figure 19 – Plan des espaces verts, et se trouve dans une emprise municipale, il convient alors de mettre davantage l’accent sur les équipements piétonniers et cyclistes, et ainsi répondre aux besoins des usagers de tous âges en offrant des éléments de conception supplémentaires. Il peut s’agir de l’un ou l’autre des éléments suivants :

  • la construction d’un accotement plus large d’un côté de la voie publique (axe de la chaussée décentré) pour y aménager un sentier d’une largeur de 3,0 m, pas nécessairement parallèle à la ligne de la bordure;
  • la construction d’un trottoir d’une largeur de 2,0 m d’un côté de la voie publique et d’un sentier d’une largeur de 3,0 m de l’autre côté;
  • la construction de voies cyclables réservées sur la chaussée plutôt que des itinéraires fléchés ou des voies partagées;
  • des orientations explicites sur la construction d’accotements larges et la coordination des services afin de permettre l’aménagement d’une allée d’arbres;
  • la possibilité d’améliorer le paysage de rue, grâce notamment à des aires d’arrêt d’autobus mises en valeur, des bancs et des éléments paysagers.

6.4.42 Lorsque des rues ayant des largeurs d’emprise différentes sont proposées, une autre rue servant de voie verte ou de sentier doit être sélectionnée. De cette manière, des rues « vertes » pourraient être créées afin d’assurer une continuité dans le réseau d’espaces verts.

6.4.43 Lorsque le réseau modifié de rues n’offre aucun accès direct à un arrêt d’autobus, un sentier doit être aménagé afin d’assurer le lien piétonnier nécessaire vers un circuit de transport en commun en particulier.

Bassins de gestion des eaux pluviales et affluents

Les bassins de gestion des eaux pluviales et les affluents sont conçus pour assurer des fonctions techniques particulières. Toutefois, ils contribuent largement au milieu naturel des collectivités et à la constitution du réseau d’espaces ouverts. L’emplacement, la superficie et la forme de ces installations doivent tenir compte du fait qu’elles constituent des éléments naturels importants de l’aménagement paysager et qu’elles doivent être intégrées comme autant de parties intégrantes du développement communautaire.

Lignes directrices concernant les bassins de gestion des eaux pluviales et les affluents

Les bassins de gestion des eaux pluviales contribuent au réseau d’espaces verts et de liens

6.4.44 Si possible, les bassins doivent être aménagés à des endroits où ils constituent des points d’accès verts pour la collectivité.

6.4.45 Des rues donneront directement sur les bassins et les affluents, notamment grâce à l’aménagement de voies bordées de constructions d’un seul côté, afin de favoriser l’accès du public à ces aires naturelles.

6.4.46 D’une manière générale, les bassins ne doivent pas être clôturés. Toutefois, lorsque la Ville exige un clôturage (entre le bassin et un trottoir adjacent à une artère), la clôture installée doit être décorative et fidèle au thème du paysage de rue.

6.4.47 Les bassins doivent être conçus selon un aspect naturel et les affluents doivent être sinueux.

6.4.48 Le nivellement des bassins de gestion des eaux pluviales doit présenter des pentes de talus naturelles et variables; des plantations supplémentaires seront effectuées dans les zones à pentes plus fortes.

6.4.49 Si possible, des matériaux locaux doivent être utilisés dans la construction des bassins de gestion des eaux pluviales.

6.4.50 Les plantations doivent être réalisées avec des arbres d’espèces indigènes et des plantes riveraines résistant aux inondations doivent être utilisées pour stabiliser les rives. L’aménagement paysager réalisé le long des rues doit compléter celui des autres parcs du quartier et compléter les autres plans de paysage d’artère ou de plantation d’arbres.

6.4.51 Des sentiers pour piétons et cyclistes doivent être aménagés autour les bassins et le long des affluents, au besoin et tel que déterminé par la Ville, afin de mettre en valeur les liens d’espaces ouverts dans la collectivité. Ces sentiers, qui viennent s’ajouter aux terrains de contrainte associés aux affluents, seront considérés comme terrains réservés à la création de parcs.

6.4.52 Les affluents doivent être remis en état et mis en valeur grâce aux principes appliqués aux canaux naturels. Leurs couloirs doivent être plantés d’arbres indigènes des deux côtés afin de mettre en valeur l’habitat aquatique. Les exigences relatives à la largeur du couloir et aux marges de reculement imposées aux aménagements seront établies dans le cadre de l’étude du sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock. La constitution de réseaux sera encouragée le long des affluents, dans le cadre du Plan des espaces verts.

Terrains boisés et aménagements adjacents

6.4.53 La possibilité d’aménager des réseaux de sentiers dans les terrains boisés sera évaluée et déterminée lors de l’élaboration d’un plan de gestion communautaire des terrains boisés.

6.4.54 Des panneaux d’interprétation doivent être installés à proximité des terrains boisés afin de favoriser la sensibilisation à leur importance et d’encourager les initiatives d’intendance visant à protéger et à conserver les éléments et les fonctions des terrains boisés dans un contexte urbain.

6.4.55 Une étude d’impact sur l’environnement devra être réalisée pour tout aménagement prévu à moins de 30 mètres du boisé de Half Moon Bay ou du boisé du chemin Cambrian. Cette étude devra déterminer des mesures d’atténuation qui garantiront le maintien de l’intégrité globale des boisés.

6.4.56 Les aménagements prévus à proximité des terrains boisés doivent tenir compte des éléments et des fonctions de ces terrains lors de la conception de l’orientation et du tracé des voies et des terrains résidentiels.

6.4.57 Les rues donneront si possible directement sur les terrains boisés, notamment grâce à l’aménagement de voies bordées de constructions d’un seul côté, afin de favoriser la fonction de point d’accès de ces terrains et de minimiser les empiètements.

6.4.58 La cartographie aérienne doit être utilisée dans la conception préliminaire des lotissements, afin de localiser les éléments tels que les haies et de déterminer la possibilité de les intégrer dans les plans.

6.5 Centre de la collectivité

Architecture to address corner lots in Community Core

Utilisations actives et attrayantes en rez-de-chaussée

Le centre de la collectivité est le cœur d Barrhaven-Sud - là où les principaux trajets de transport et de transport en commun se croisent et où les résidents se retrouvent pour profiter des activités commerciales et des services. Ce secteur a pour fonction de répondre aux besoins de la collectivité en matière commerciale et de services personnels, dans une ambiance intime, de dimension humaine et favorable à la marche.

Une mixité d’utilisations résidentielles et commerciales sera encouragée afin de créer un esprit urbain dynamique au centre. Tel que décrit à la section 5.1.4, les utilisations commerciales autorisées comprennent les commerces de vente au détail, les restaurants et les services personnels, en plus des utilisations municipales et de logement.

Les aménagements doivent renforcer une identité urbaine de qualité, distincte de celle des aménagements suburbains traditionnels. Cet objectif pourra être atteint grâce à la bonne planification des espaces et des aménagements paysagers, et à la mise en valeur de l’architecture. L’aménagement des terrains, la forme bâtie et l’aménagement paysager au centre de la collectivité doivent être coordonnés pour créer un lieu de rencontre dynamique et visuellement attrayant.

Avant tout aménagement dans le centre de la collectivité, il convient de préparer un « plan et un cadre de conception pour le centre de la collectivité ». Ce document permettra d’établir la structure architecturale du centre et offrira des lignes directrices de conception particulières pour son aménagement. Ce document décrira en détail :

  • la répartition et l’emplacement des bâtiments, y compris leurs marges de reculement;
  • la disposition des aires de stationnement et de service;
  • l’emplacement stratégique des espaces publics;
  • les liens traversant le centre, vers les zones périphériques et vers le réseau d’espaces verts;
  • les détails architecturaux des bâtiments, notamment les matériaux et le vitrage des fenêtres;
  • la palette des matériaux habituellement utilisés pour les aménagements;
  • les exigences en matière d’aménagement paysager sur les façades de rues, dans le secteur et le long du périmètre adjacent aux propriétés avoisinantes;
  • les exigences en matière de services publics coordonnés.

Se reporter à la section 7.2.8 pour savoir comment ce plan et ce cadre de conception pour le centre de la collectivité seront mis en œuvre lors des aménagements. Les lignes directrices qui suivent donnent une orientation générale pour le centre de la collectivité et établissent une base sur laquelle les Lignes directrices concernant la conception détaillée et l’architecture seront fondées dans le plan et le cadre de conception pour le centre de la collectivité.

Bâtiments et architecture

6.5.1 Créer un énoncé architectural fort dans l’ensemble du centre de la collectivité, en particulier pour ce qui concerne les bâtiments encadrant l’intersection des chemins Greenbank et Cambrian.

6.5.2 Les marges de reculement des bâtiments doivent être près des limites de terrain et donner directement sur le trottoir adjacent à la voie publique.

6.5.3 Des exigences particulières en matière de marges concerneront les cas suivants :

  • les utilisations actives en rez-de-chaussée, comme les terrasses extérieures;
  • l’aménagement paysager le long des artères;
  • les exigences liées au transport en commun et aux services publics.

6.5.4 Veiller à ce que les bâtiments d’angle présentent des façades articulées de manière semblable sur les deux voies publiques. Les regroupements sont encouragés sur les emplacements d’angle.

6.5.5 La présence de fenêtres doit être maximisée le long des façades donnant sur la voie publique, tout en évitant les tympans, les vitrages réfléchissants ou teintés le long des artères.

6.5.6 Le traitement architectural complémentaire des bâtiments, à l’aide notamment de finitions, de couleurs et de matériaux, doit être encouragé

6.6 Quartiers résidentiels

Différents aménagements de points d’accès

 

Traitement architectural et paysager remarquable des unités aux coins de rue

Variations in design along streets

Encourage shared driveways to minimize pavement

Les habitations faisant face à un parc demandent une attention particulière en ce qui trait aux clôtures de périmètre, à l’aménagement paysager et au stationnement

6.7 Secteurs d'emploi

Le nouveau Plan officiel de la Ville d'Ottawa établit un taux de 1,3 emploi par ménage dans les communautés en développement à l'extérieur la Ceinture de verdure. Conformément aux politiques relatives aux communautés en développement et aux centres polyvalents, le Plan de conception communautaire de Barrhaven-Sud fournit un ensemble équilibré de milieux de vie et de travail. Au total, environ 11,8 ha de terrains d'emploi sont proposés le long de l'autoroute 416 et à l'intersection des chemins Cambrian et Cedarview.

Lignes directrices générales applicables aux secteurs d'emploi

6.7.1 Les utilisations d'emploi peuvent comprendre un amalgame d'utilisations industrielles, d'entreposage, de bureau, de détail et institutionnelles, ce qui exclut toutefois les terrains sensibles tels que définis dans les lignes directrices D-1 et D-4 du ministère de l'Environnement de l'Ontario.

6.7.2 Les secteurs d'emploi doivent bénéficier d'une architecture de grande qualité, qui prête une attention particulière à l'emplacement des bâtiments et à l'aménagement paysager, afin de créer des rues attrayantes qui s'intègrent bien au reste de la collectivité de Barrhaven-Sud.

6.7.3 Comme le secteur d'emploi est adjacent à l'autoroute 416, les politiques relatives aux routes d'entrée panoramiques dans le Plan officiel s'appliquent.

6.7.4 La conception et l'aménagement paysager des points d'accès des secteurs d'emploi doivent renforcer les thèmes prédominants de la collectivité. Si possible, des arbres adultes importants seront plantés.

Bâtiments

6.7.5 Les cours avant doivent être aménagées.

6.7.6 Les façades orientées vers la voie publique doivent avoir une architecture unique et attrayante qui est mise en valeur par des matériaux de grande qualité, l'articulation des façades étendues et au moins 50 % de surface vitrée au rez-de-chaussée.

6.7.7 La superficie construite ne doit pas dépasser 35 % du lot.

6.7.8 La hauteur maximale des bâtiments ne doit pas dépasser 20 m.

6.7.9 Dans la mesure du possible, les bâtiments doivent être situés à une distance minimale des voies publiques adjacentes de sorte à animer et structurer le paysage de rue, à camoufler les aires de stationnement et de chargement et à faciliter les déplacements des piétons.

Stationnement

6.7.10 Dans le cas des terrains dont la façade donne sur l'autoroute 416, les aires de stationnement et les installations de service ne doivent pas être visibles de l'autoroute. Toutefois, quand c'est inévitable, il faut en atténuer l'impact visuel à l'aide d'un aménagement paysager et d'écrans élaborés.

6.7.11 Les stationnements en surface ne doivent pas être visibles de la voie publique. Quand les bâtiments ne les camouflent pas, leur impact visuel doit être atténué à l'aide d'espaces végétaux paysagés et d'écrans élaborés d'au moins 4 m de largeur.

6.7.12 Les aires de stationnement doivent être découpées en petits segments, chacun adéquatement éclairé, aménagé et comportant des voies piétonnières désignées.

6.7.13 Les voies piétonnières doivent avoir au moins 1,5 m de largeur et compter au moins une bordure d'arbustes et d'arbres de 3 m. Ces voies piétonnières doivent être conçues de sorte à donner un accès dégagé et direct aux portes du bâtiment pour plus de commodité et de sécurité.

6.7.14 Il faut tenir compte des possibilités de stationnement partagé et dans la rue dans le calcul des places nécessaires.

6.7.15 Tous les terrains doivent fournir un nombre suffisant de places de stationnement pour bicyclettes sûres et accessibles. Elles doivent être à proximité des entrées du bâtiment, accessibles par les voies piétonnières et trottoirs, et facilement visibles de l'intérieur du bâtiment.

Aires de chargement et de services publics

6.7.16 Les aires de chargement et de services publics ne doivent pas être visibles de la rue ni des autres utilisations adjacentes. Pour les camoufler, on peut entre autres utiliser des écrans ou un aménagement de conifères. Pour créer ces écrans, on doit utiliser les mêmes matériaux que ceux des bâtiments à proximité.

Traitement paysager

6.7.17 Des arbres, des arbustes et un tapis végétal doivent être plantés dans de larges plates-bandes continues de 3 m de largeur. Ces plates-bandes délimitent les segments de l'aire de stationnement, le voies piétonnières et les entrées principales du bâtiment, et devraient être composées de conifères et de plantes à feuilles caduques.

6.7.18 L'affichage doit être bien visible et s'intégrer à l'architecture des bâtiments touchés.

6.7.19 Dans la mesure du possible, favoriser la coordination de l'aménagement paysager sur de multiples terrains afin de créer un paysage uniforme dans le secteur d'emploi.

6.7.20 Les secteurs d'emploi adjacents à des secteurs résidentiels doivent comprendre une bande tampon paysagée d'au moins 4 m de largeur.

Éclairage

6.7.21 L'éclairage doit être conçu de sorte à assurer la sécurité des piétons.

6.7.22 L'éclairage de rue doit être complété par des dispositifs d'éclairage fixés aux bâtiments afin de faire ressortir les bâtiments et les lieux et de les animer.

6.7.23 La hauteur des lampadaires et l'intensité des luminaires doivent permettre l'éclairage adéquat des aires de stationnement, sans toutefois envahir les utilisations résidentielles adjacentes.

6.7.24 De même, l'éclairage ne doit pas nuire à la circulation sur l'autoroute 416.

6.8 Utilisations institutionnelles

Lignes directrices générales applicables aux utilisations institutionnelles

6.8.1 Les portes principales des édifices institutionnels doivent faire face à la voie publique et donner sur le trottoir.

6.8.2 Les édifices institutionnels doivent être placés de 3 à 6 m en recul de la ligne avant de propriété, et des lignes de côté dans le cas de terrains d'angle.

6.8.3 Les façades orientées vers la voie publique doivent comporter au moins 50 % de surface vitrée au rez-de-chaussée. Des marquises, projections architecturales, auvents, couleurs et textures devraient être utilisés afin de réduire l'aspect visible des surfaces non vitrées.

6.8.4 Toutes les utilisations institutionnelles doivent comprendre des arbres de rue, de 7 à 10 m du centre.

6.8.5 Les aires de stationnement ne doivent pas dominer le paysage de rue et devraient être placées à l'arrière des bâtiments. Quand on ne peut pas éviter un aménagement adjacent à la rue, toutes les aires de stationnement doivent être camouflées à l'aide d'éléments paysagers, par exemple des murets et des clôtures, et des espaces végétaux d'au moins 3 m de largeur.

Écoles

6.8.6 Les écoles doivent donner sur la rue, leurs portes principales orientées vers celle-ci.

6.8.7 Les terrains scolaires doivent posséder une façade sur au moins deux rues.

6.8.8 Quand il convient de le faire, offrir des itinéraires piétonniers bien définis vers le transport en commun.

6.8.9 Les zones d'arrêt des autobus et de dépose-minute doivent être conçues de sorte à prévenir les conflits entre piétons et automobilistes et, quand il convient de le faire, placées sur le côté de l'école.

6.8.10 L'emplacement et la superficie des terrains scolaires sont illustrés conceptuellement dans le plan d'utilisation des terrains et précisés dans le plan de visualisation. L'assignation de terrains aux conseils scolaires est confirmée dans les plans de lotissement, en fonction des besoins établis.

6.8.11 Au moment d'établir le plan de conception communautaire, on a cerné les besoins des conseils scolaires, qui sont précisés dans le tableau 7.

6.8.12 Il faut aménager une voie d'évitement pour les autobus et les voitures. Les zones de dépose-minute doivent être conçues avec soin de sorte à prévenir les conflits entre piétons et automobilistes et, idéalement, être placées sur le côté de l'édifice.

 Tableau 7 : Besoins des conseils scolaires

Conseil scolaire

École primaire École secondaire
Nbre d'écoles Taille Nbre d'écoles Taille
Ottawa Carleton District Board 3 2,8 ha 1 7,5 ha
Ottawa Carleton Catholic Board 2 2,8 ha 1 8,0 ha
CECLFCE 1 1 2,0 ha 0 -
CEPEO 2 0 - 0 -

1 Conseil des écoles catholiques de langue française du Centre-Est
2 Conseil des écoles publiques de l'Est de l'Ontario

Lieux de culte

6.8.13 Les lieux de culte doivent être permis dans tous les quartiers, mais seulement sur les artères et les routes collectrices, au croisement d'une artère.

6.8.14 Le stationnement doit être camouflé autant que possible. Quand les bâtiments ne le camouflent pas, son impact visuel doit être atténué à l'aide d'espaces végétaux paysagés et d'écrans élaborés d'au moins 3 m de largeur.

6.8.15 De même, l'incidence du stationnement nécessaire sur les secteurs résidentiels adjacents doit être atténuée à l'aide de talus ou d'autres formes d'aménagement paysager.

6.8.16 L'éclairage doit être conçu de sorte à assurer la sécurité des piétons.

6.8.17 L'éclairage de rue doit être complété par des dispositifs d'éclairage fixés aux bâtiments afin de faire ressortir les bâtiments et les lieux et de les animer.

6.8.18 La hauteur des lampadaires et l'intensité des luminaires des aires de stationnement doivent permettre un éclairage adéquat sans toutefois envahir les utilisations résidentielles adjacentes.

6.8.19 Les lieux de culte situés au cœur de la collectivité doivent se conformer aux lignes directrices établies à la section 6.5.

Chapitre 7 - Mise en oeuvre du Plan

7.1 Interprétation du Plan de conception communautaire et modifications apportées

Le Plan de conception communautaire guidera la création de la forme et du caractère de Barrhaven-Sud. Il guidera les processus de zonage, de lotissement et de réglementation du plan d’implantation, de même que les dépenses en immobilisations dans ce secteur. Bien que le produit final risque de différer, sur certains détails, des divers plans contenus dans le PCC, il permettra au projet d’aménagement d’être fondé sur un cadre cohérent avec les politiques et les lignes directrices décrites dans le présent PCC.

À cet égard, les considérations suivantes sont importantes pour l’interprétation du PCC :

7.1.1 Des modifications mineures au plan d’utilisation du sol figurant dans le PCC et proposé avant les approbations de lotissement ou de plan d’implantation – comme des ajustements à l’emplacement des zones résidentielles de densité faible et moyenne, des modifications mineures à la configuration du centre de la collectivité en secteurs résidentiels de densité élevée, des modifications mineures à la diversité des utilisations résidentielles, des ajustements mineurs à la dimension et à l’emplacement de l’îlot du bassin de gestion des eaux pluviales, et des ajustements mineurs à l’emplacement et à la largeur des couloirs d’affluents – peuvent être apportées à la discrétion du directeur, Approbation des demandes d'aménagement et d'infrastructure. L’approbation par la Ville de demandes de lotissement ou de plan d’implantation reflétant ces changements constitue une approbation de ces changements dans le PCC.

7.1.2 Les changements importants au plan d’utilisation du sol proposés avant les approbations de lotissement ou de plan d’implantation – notamment au modèle du réseau de routes principales, au nombre et à l’emplacement des zones résidentielles de densité élevée, du centre de la collectivité ou du secteur d’emploi, le déplacement d’écoles et de parcs, un changement majeur à la largeur du couloir de la rivière Jock, un changement majeur à l’emplacement ou à la largeur des couloirs d’affluents, un changement majeur au nombre de bassins de gestion des eaux pluviales et d’affluents ouverts ou un changement majeur à la dimension d’un bassin de gestion des eaux pluviales – devront être approuvés par le Comité de l’urbanisme et de l’environnement et par des organismes externes, au besoin. Comme pour les changements mineurs au plan d’utilisation du sol, l’approbation par la Ville de demandes de lotissement ou de plan d’implantation reflétant ces changements constitue une approbation de ces changements dans le PCC.

7.1.3 Pour entamer le processus d’examen et d’approbation de changements importants, le requérant doit préparer et remettre à la Ville un plan groupé du ou des changements proposés et comprenant les plans de lotissement et d’emplacement du quartier (ou du secteur plus vaste s’il est touché) qui ont été approuvés ou sont sur le point de l’être. Si les changements proposés visent des terrains ne faisant pas l’objet d’un plan approuvé ou sur le point de l’être, le plan groupé doit également faire mention de la conception illustrée dans le plan d’utilisation du sol du quartier avoisinant, ou du secteur plus vaste au besoin.

7.1.4 La Ville remettra sur demande des exemplaires du plan groupé aux propriétaires des terrains aménagés ou réaménagés et directement touchés par le ou les changements proposés, aux fins de commentaires. En cas de désaccord exprimé, les plans de lotissement et/ou d’implantation devront être soumis à l’approbation du Comité de l’urbanisme et de l’environnement. Si un changement proposé touche la collectivité en général, une réunion portes ouvertes pourrait s’avérer nécessaire pour présenter ce changement proposé au PCC et obtenir l’avis du public.

7.1.5 Des mises à jour des études d’accompagnement du PCC, comme l’Étude directrice de viabilisation, le Plan directeur des transports, le Plan conceptuel de compensation de l’habitat du poisson, etc., peuvent s’avérer nécessaires pour appuyer les changements importants. Ces mises à jour nécessiteront au besoin une confirmation des approbations nécessaires des organismes externes, des addendas d’ÉE de portée générale, etc.

7.1.6 Tout nouveau changement au plan d’utilisation du sol doit être reflété avant les révisions approuvées lors du processus d’approbation du plan groupé et de lotissement. La Ville tiendra un dossier de tous les changements approuvés.

7.1.7 Des changements au plan d’utilisation du sol et au texte du PCC peuvent être apportés par le personnel à la discrétion et après approbation du directeur, Approbation des demandes d'aménagement et d'infrastructure. Ces changements doivent faire, au besoin, l’objet d’un avis aux propriétaires des terrains aménagés et réaménagés visés. Si les changements sont importants ou en cas de désaccord entre le personnel et les propriétaires concernés, l’approbation du directeur, Approbation des demandes d'aménagement et d'infrastructure peut s’avérer nécessaire.

7.1.8 Les principes et les objectifs contenus dans le Plan officiel le PCC doivent se refléter dans tout changement proposé au plan d’utilisation du sol et au texte du PCC. Les adaptations nécessitant une modification au Plan officiel de la Ville d’Ottawa nécessiteront également une modification correspondante officielle au Plan de conception communautaire.

7.1.9 Les propriétaires ne sont pas tenus d’aménager leur terrain exactement tel qu’illustré sur le plan de démonstration. Le plan de démonstration a pour objet de :

  • donner des indications sur la manière avec laquelle ces terrains peuvent être aménagés au fil du temps;
  • démontrer les possibilités et les méthodes de surmonter des défis particuliers d’aménagement;
  • illustrer des moyens de respecter les lignes directrices de conception visant diverses utilisations du sol;
  • illustrer certains objectifs particuliers visés par le PCC;
  • offrir un outil permettant d’établir et de surveiller les objectifs de densité à plus long terme.

7.1.10 Les listes d’exemples d’utilisations autorisées fournies au chapitre 5 du présent PCC visent à illustrer le type et la portée possible des utilisations examinées. Les utilisations particulières ne figurant pas sur les listes mais que la Ville estime semblables à celles des listes et conformes à la portée générale de la désignation applicable d’utilisation du sol peuvent être reconnues comme autorisées dans le règlement de zonage.

7.2 Examen des demandes d’aménagement et demandes de modification de zonage et de lotissement

7.2.1 Avant toute approbation d’une demande d’aménagement, la version définitive de l’étude sur le sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock pour la collectivité de Barrhaven-Sud doit être approuvée par le biais du processus d’évaluation environnementale de portée générale et par le Conseil municipal. En outre, un plan de compensation de l’habitat du poisson doit être élaboré avant qu’un aménagement puisse être réalisé. (Voir les détails aux sections 7.5 et 7.6 du présent chapitre).

7.2.2 Les demandes de rezonage et de lotissement doivent être présentées simultanément et être accompagnées d’un bref rapport de planification, en plus des autres études pouvant être requises, et notamment :

  • une description et une illustration de la manière avec laquelle le zonage, le lotissement, les marges de reculement, les élévations, les utilisations du sol et les densités minimales du terrain visé sont conformes au sens général et aux lignes directrices d’aménagement urbain du PCC;
  • une indication des utilisations résidentielles et de la densité proposées, par unité par hectare net, conformément aux densités de référence établies dans le Plan officiel pour les collectivités en développement, et tel que discuté ci-après;
  • un plan général qui illustre le modèle des îlots et des voies sur le secteur visé par la ou les demandes d’aménagement, en plus du modèle des îlots et des voies des secteurs environnants, qui illustre soit les voies et les îlots de demandes d’aménagement approuvées existantes, soit les voies et les îlots conceptuels du présent PCC dans le cas où aucune demande d’aménagement n’a été approuvée.

7.2.3 La section 7.2.1 ne s’applique pas aux terrains de Stonebridge situés à l’extrémité sud du secteur visé par le PCC et à l’est du chemin Greenbank existant, qui peuvent être complètement viabilisés (eau, égouts domestique et pluviaux) par la collectivité de Stonebridge existante.

7.2.4 Les lignes directrices sur l’aménagement urbain figurant au chapitre 6 seront utilisées par la Ville pour contribuer au processus d’examen des demandes d’aménagement et pour orienter précisément la mise en oeuvre du plan d’utilisation du sol, tel qu’exposé en détail au chapitre 5.

7.2.5 Malgré les termes de la section 7.2.4, les terrains situés à l’extrémité sud du secteur visé par le PCC et à l’est du chemin Greenbank sont reconnus comme faisant partie intégrante du terrain de golf de Stonebridge. À ce titre, le cadre de conception de ces terrains correspondra à celui appliqué partout à Stonebridge, à savoir les anciens plans secondaires de Nepean (secteurs 12 et 13).

7.2.6 Des ententes d’aménagement peuvent être exigées par la Ville comme condition d’approbation à la demande d’aménagement. De telles ententes seront fondées sur le présent PCC et les conclusions d’éventuelles études complémentaires, et devront traiter des sujets suivants :

  • les parcs, les espaces ouverts les éléments environnementaux;
  • l’eau, la collecte des eaux usées et la gestion des eaux pluviales;
  • le transport en commun, l’infrastructure routière et l’élargissement de routes;
  • les autres services publics.

7.2.7 Les ententes d’aménagement doivent prévoir que les approbations nécessaires, les fonds, les terrains et les engagements de services seront obtenus et disponibles avant l’occupation et l’utilisation du terrain, ou en même temps, sans nuire à la capacité financière de la Ville. Il peut être nécessaire d’obtenir des accords initiaux permettant d’avancer le calendrier de construction de l’infrastructure requise et de faire face à une éventuelle accélération des frais connexes.

7.2.8 Avant toute approbation d’une demande d’aménagement dans le centre de la collectivité, le plan et le cadre de conception pour le centre de la collectivité doit être préparé à la satisfaction du directeur, Approbation des demandes d'aménagement et d'infrastructure. En cas de désaccord entre le personnel et les propriétaires concernés par le plan conceptuel, l’approbation du Comité de l’urbanisme et de l’environnement pourrait être nécessaire.

7.2.9 Les voies publiques doivent être réservées à la Ville, par le biais du plan de lotissement initial des terrains visés ou par tout autre moyen jugé acceptable par la Ville (cette condition est obligatoire pour qu’une demande d’aménagement soit acceptée, que les voies soient ou non utilisées au moment de la demande) afin de créer la structure routière générale et de garantir la constitution d’un modèle logique pour les premiers parcours de transport en commun.

7.2.10 Lors de la préparation du plan de démonstration, on a émis l’hypothèse que le déblayage-remblayage de la plaine inondable serait réalisé à certains endroits afin de régulariser au besoin les terrains à aménager. Cette mesure ne demande aucune approbation de modification de la plaine inondable de la part de l’OPNVRR. Une telle modification serait évaluée par l’OPNVRR et la Ville, dans le cadre normal de l’examen des plans de lotissement.

7.3 Aménagement et contrôle des types et des densités d’unités résidentielles

7.3.1 Le Plan officiel de 2003 stipule que le PCC doit établir la diversité des types d’unités résidentielles et leur emplacement à Barrhaven-Sud. Ces unités doivent à tout le moins :

  • être constituées, à l’échelle de la collectivité, d’au maximum 60 pour cent de maisons unifamiliales et jumelées et d’au moins 30 pour cent d’habitations multifamiliales et au moins 10 pour cent d’appartements;
  • correspondre à une moyenne, pour les maisons unifamiliales, jumelées et en rangée, de 29 unités par hectare net. La densité résidentielle nette est fondée sur la superficie de terrains d’utilisations résidentielles exclusivement, y compris les allées et les aires de stationnement comprises dans les aménagements mais à l’exception des voies publiques, des emprises et de toutes les utilisations non résidentielles.

7.3.2 Dans le but d’atteindre l’objectif minimal de 29 unités par hectare net fixé dans le Plan officiel, les unités en rez-de-chaussée, comme les maisons unifamiliales, jumelées en rangée ainsi que les rez-de-chaussée des maisons superposées en rangée, seront comptées.

7.3.3 Le plan d’utilisation du sol établit l’emplacement et les diverses formes des habitations de Barrhaven-Sud. Le tableau 9 indique les objectifs généraux par pourcentage de maisons unifamiliales et jumelées; d’habitations multifamiliales et d’appartements. On y constate que, sur la base du plan de démonstration actuel, la diversité d’unités requise et les objectifs de densité du Plan officiel sont respectés dans tout le secteur visé par le Plan.

7.3.4 Afin de contrôler comment ces politiques du Plan officiel seront respectées en fin de projet, le PCC a été divisé en quatre (4) secteurs de sous-planification. Bien que le PCC, pris dans son ensemble, permette d’obtenir la diversité d’utilisations souhaitée, chaque secteur de sous-planification et chaque lotissement pourrait ne pas atteindre ces objectifs. Le plan d’utilisation du sol établit l’emplacement des divers types d’utilisation. À titre d’exemple, les secteurs ne conviennent pas tous à l’aménagement d’appartements, étant donné leur emplacement par rapport au transport en commun ou aux services et aux équipements communautaires.

7.3.5 Le nombre total d’unité résidentielles et leur diversité seront contrôlés à l’échelle des quartiers et de la collectivité au moment de l’approbation des demandes d’aménagement. Des dérogations mineures visant les densités moyennes prévues pour chaque forme de logement sont autorisées, à condition qu’il puisse être établi que le nombre total et la diversité des unités résidentielles pourront raisonnablement être atteints en ajustant la densité et/ou la diversité des unités sur les terrains vacants restant dans chaque quartier.

7.3.6 Il doit être démontré, dans chaque secteur de sous-planification, que :

  • la densité des maisons unifamiliales, jumelées et en rangée permettra d’atteindre l’objectif minimal de 29 unités par hectare net, à l’échelle de la collectivité,
  • la diversité des maisons unifamiliales et jumelées, des habitations multifamiliales et des appartements doit, d’une manière générale, correspondre à la ventilation exprimée en pourcentage dans le tableau 9.
Tableau 8 : Objectifs généraux en matière d’unités et densité
Total par type d’unité : Unifamiliales et jumelées Multifamiliales Appartements 3 263 2 921 678 47 % 43 % 10 %
Nombre total d’unités de logement : 6 862 100 %
Densité résidentielle générale pour les maisons unifamiliales, jumelées et en rangée : 34,3 uph (net)

Tableau 9 : Nombre d’unités et diversité par secteur de sous-planification

  Secteur 1 Secteur 2 Secteur 3 Secteur 4
  Unités Répartition Unités Répartition Unités Répartition Unités Répartition
Unifamiliales et jumelées 812 44 % 715 50 % 853 41 % 883 58 %
Multifamiliales 845 46 % 509 36 % 930 44 % 637 42 %
Appartements 172 10 % 198 14 % 308 15 % 0 0 %
Total 1 829 1 422 2 091 1 520

7.4 Mise en place par étapes

La figure 35 illustre la mise en place par étapes des aménagements et les améliorations qui s’y rattachent en matière de transport et de viabilisation. Le calendrier des aménagements sera d’abord contrôlé par la disponibilité des infrastructures requises – routes et services – pour soutenir la croissance. Il convient de noter que l’échelonnement des travaux d’amélioration proposés dans les tableaux suivants sera influencé par divers facteurs, comme les priorités d’établissement du budget municipal et les accords initiaux.

Les aménagements débuteront, lors de la Phase 1, dans le secteur nord-est visé par le PCC, tel qu’illustré ci-dessous. On devrait compter, au terme de cette première phase, quelque 1 700 unités construites. Les aménagements de la Phase 2 seront ensuite lancés dans les secteurs illustrés à la figure 35. Ils progresseront simultanément en direction ouest et sud par rapport au secteur de la Phase 1, en harmonie avec la mise en place des améliorations de transport et de viabilisation décrites dans les tableaux suivants.

Figure 35 - Plan de mise en place par étapes

Transport

Le service de transport sera offert dans le secteur visé par le PCC de Barrhaven-Sud en trois (3) étapes principales, décrites ci-dessous :

Tableau 10 : Principales améliorations de transport permettant la mise en place progressive des aménagements1
Amélioration Résultat
PHASE 1
1 Amélioration du carrefour Greenbank/Jockvale. Lance la Phase 1 : Barrhaven-Sud et facilite la poursuite des aménagements à Stonebridge.
2 Prolongement du lien Jockvale/ Longfields au sud du chemin Jockvale existant. Facilite la Phase 1 : Barrhaven-Sud et la poursuite des aménagements à Stonebridge.
3 Améliorations provisoires au pont Greenbank existant, afin de tenir compte de la sécurité des piétons et des cyclistes, et à la rampe d’accès en direction nord. Facilite la Phase 1 : aménagement et la poursuite des aménagements Barrhaven-Sud.
4 Déplacement et élargissement du chemin Greenbank, y compris une nouvelle structure traversant la rivière Jock; mise en œuvre de la première phase du transport en commun rapide. Facilite l’achèvement de la Phase 1 : Barrhaven-Sud et le lancement de la Phase 2 : Barrhaven-Sud, à l’ouest du nouveau chemin Greenbank, et l’achèvement de Stonebridge.
PHASE 2
5 Amélioration / élargissement du chemin Cambrian : de Jockvale au nouveau chemin Greenbank. Facilite la poursuite des aménagements de la Phase 2 : Barrhaven-Sud, à l’ouest de Greenbank et au sud de Cambrian.
6 Amélioration du chemin Jockvale, notamment grâce à une nouvelle structure à quatre voies au-dessus de la rivière Jock. Facilite la poursuite des aménagements de la Phase 2 : Barrhaven-Sud et le lancement de la Phase 3 : Barrhaven-Sud, à l’ouest du chemin Greenbank existant et au sud de Cambrian.
PHASE 3
7 Élargissement à quatre voies du chemin Greenbank existant, au sud de Cambrian (construction par étapes conjointement avec les aménagements). Facilite la poursuite des aménagements de la Phase 3 : Barrhaven-Sud en direction sud.
8 Amélioration du chemin Cambrian, à l’ouest du nouveaux chemin Greenbank, et de Cedarview, au nord de Cambrian. Facilite l’achèvement de la Phase 3 : Barrhaven-Sud, à l’ouest du nouveau chemin Greenbank, au nord et au sud du chemin Cambrian.

Viabilisation

La viabilisation du secteur visé par le PCC de Barrhaven-Sud sera assurée en trois (3) principales, décrites ci-dessous :

Tableau 11 : Exigences relatives à la mise en place progressive des services 
PHASE 1
Description Élément déclencheur
Fermeture des drains Clarke Est et Todd Aménagement de tout terrain visé entre le chemin Greenbank existant et l’emplacement futur du chemin Greenbank.
Compensation de l’habitat du poisson pour permettre la mise en clôture du drain Corrigan, du drain Clarke Est et celle possible du drain Todd La construction de tout bassin de gestion d’eaux pluviales ou la fermeture d’un des drains existants nécessitera l’élaboration et l’approbation d’un plan de compensation de l’habitat du poisson. L’approbation de ce plan est requise par le ministère fédéral des Pêches et des Océans, l’Office de protection de la nature de la vallée Rideau et la Ville. Le plan de compensation traitera de la mise en place progressive des travaux proposés et des travaux connexes de compensation liés à chaque phase. Des projets de lutte contre l’érosion et les sédiments seront exigés à la satisfaction de la Ville et de l’OPNVRR pour tous les travaux. L’approbation des projets de lutte contre l’érosion et les sédiments est requise avant le lancement de tout projet.
La restauration des affluents, la construction du bassin Corrigan et la mise en clôture du drain Corrigan Aménagement de tout terrain entre le chemin Greenbank existant et le chemin Jockvale.
Construction du bassin Todd Aménagement de tout terrain entre le chemin Greenbank existant et les limites ouest de la Phase II.
Prolongement de la conduite principale de 305 mm de Jockvale, à la hauteur de Riverstone, à Greenbank, à la hauteur du chemin Cambrian Lancement des aménagements de la Phase 1 au-delà de 50 unités.
Prolongation de la conduite principale d’eau de 406 mm sur le chemin Cambrian jusqu’à la limite ouest de la phase II Lancement de la phase 1 de développement au-delà de 50 unités.
Prolongation de l’égout séparatif collecteur de l’égout actuel de Nepean jusqu’à celui de Greenbank Lancement de la phase 1 de développement.
Modifier les redevances d’aménagement spécifiques au secteur pour les bassins de GEP/systèmes de drainage et les travaux de compensation pour l’habitat du poisson Approbations de la phase 1 de développement.  
1. Les exigences proposées en matière de services sont provisoires, sous réserve de l’approbation finale du Plan directeur de viabilisation. Si nécessaire, le Règlement sur les redevances d’aménagement sera modifié pour tenir compte des projets d’investissement nécessaires.
PHASE 2
Description Élément déclencheur
Fermeture du drain municipal Clarke Ouest Lancement des aménagements de la Phase II entre le chemin Cedarview existant et l’emplacement futur du chemin Greenbank
Prolongement des grands collecteurs d’eaux pluviales depuis les bassins Corrigan et Todd, vers le sud pour permettre les aménagements Lancement des aménagements de la Phase II entre le chemin Greenbank existant et l’emplacement futur du chemin Greenbank
Prolongement du collecteur domestique au sud du chemin Greenbank existant Lancement des aménagements de la Phase II entre le chemin Greenbank et l’emplacement futur du chemin Greenbank
Compensation de l’habitat du poisson pour permettre la mise en clôture partielle du drain Clarke Ouest Construction du bassin Clarke Ouest
Construction du bassin Clarke Ouest et de l’affluent restauré Lancement des aménagements à l’ouest du nouvel emplacement du chemin Greenbank
Prolongement du collecteur domestique depuis le chemin Greenbank existant jusqu’au nouvel emplacement de Greenbank, adjacent à la plaine inondable sur une période de 100 ans de la rivière Jock Lancement des aménagements de la Phase 2 à l’ouest de l’emplacement futur du chemin Greenbank
Construction d’un grand collecteur de 610 mm depuis celui de 406 mm sur le chemin Cambrian, au nord de la rivière Jock Lancement des aménagements de la Phase 2 à l’ouest de l’emplacement futur du chemin Greenbank
PHASE 3
Description Élément déclencheur
Construction d’un grand collecteur de 610 mm qui traversera la rivière Jock, dans le couloir du nouvel emplacement du chemin Greenbank La population de Barrhaven-Sud et du centre-ville de Nepean atteignant 25 100 personnes équivalentes (aménagement complet des terrains de Monarch y compris ceux visés par le PCC (9 000 personnes équivalentes) fourni en supplément des 25 100 personnes mentionnées plus haut)
Prolongement des collecteurs d’eaux pluviales Permettre les aménagements de la Phase 3
Prolongement des collecteurs domestiques Permettre les aménagements de la Phase 3
Prolongement des grands collecteurs Permettre les aménagements de la Phase 3

7.5 Réalisation des études complémentaires

Conjointement avec l’aménagement du territoire entrepris pour le présent PCC, des études directrices de planification ont également été entreprises dans le secteur d’étude de Barrhaven-Sud en matière de transport routier, d’eau, d’eaux usées, d’écoulement des eaux pluviales, de gestion des eaux pluviales et de milieu naturel. Ces études d’infrastructure ont été préparées en tant que plans directeurs, conformément aux exigences des phases 1 et 2 de l’évaluation environnementale municipale de portée générale de juin 2000.

7.5.1 Plan directeur des transports (PDT)

Le réseau routier et de transport en commun de Barrhaven-Sud est déterminé, planifié et approuvé dans le cadre du processus de modification du Plan officiel, en vertu des articles 17 et 21 de la Loi sur l’aménagement du territoire, de manière à respecter les exigences des phases 1 et 2 de l’évaluation environnementale municipale de portée générale (section A.2.9). Le Plan directeur des transports de Barrhaven-Sud adopte l’approche no 2 du Plan directeur, dans laquelle les phases 1 et 2 du processus d’évaluation environnementale municipale de portée générale ont été respectées. Toutefois, aucun projet particulier n’est désigné pour une approbation finale puisque les phases 3 et 4 doivent encore être respectées et que les projets routiers relèvent de l’Annexe C. Le Plan directeur des transports est approuvé dans le cadre d’une modification au PCC et au Plan officiel. Une fois les modifications approuvées par le Conseil municipal, un avis de modification du Plan officiel et du Plan directeur des transports sera publié par le biais d’un avis d’adoption un appel à la Commission des affaires municipales de l'Ontario (CAMO) pourra être fait, conformément aux articles 17 et 21 de la Loi sur l’aménagement du territoire.

7.5.2 Étude directrice de viabilisation

L’Étude de viabilisation a été entreprise simultanément et a permis de fournir les premières orientations pour la préparation du plan d’utilisation du sol et du PCC. Elle détermine les réseaux de distribution d’eau, de collecte des eaux usées, d’écoulement et de gestion des eaux pluviales privilégiés pour desservir Barrhaven-Sud. Elle adopte l’approche no 2 du Plan directeur, respectant les phases 1 et 2 du processus d’ÉE municipale de portée générale. Une fois terminée, l’Étude directrice de viabilisation permettra de déterminer les projets d’Annexe B devant être approuvés dans le cadre du processus d’ÉE municipale de portée générale et par le Conseil municipal. Tel que mentionné à la section 7.2.1, les demandes d’aménagement ne peuvent être approuvées avant que l’Étude directrice de viabilisation ne soit terminée et approuvée.

7.5.3 Étude du sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock

L’Étude du sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock est un autre document technique d’accompagnement du PCC de Barrhaven-Sud. Elle adopte l’approche no 1 du Plan directeur, respectant les phases 1 et 2 du processus d’ÉE municipale de portée générale à un degré élevé d’évaluation. Une fois terminée, elle permettra d’établir un plan de milieu naturel et un plan conceptuel de gestion des eaux pluviales pour le secteur de drainage. En outre, un plan conceptuel de compensation de l’habitat du poisson (PCHP) sera préparé pour déterminer les plans de mise en valeur de l’habitat du poisson et ainsi compenser les pertes d’habitat du poisson prévues dans le secteur visé par le PCC. On retrouve plus de détails à ce propos à la section 7.6. Tel que mentionné à la section 7.2.1, les demandes d’aménagement ne peuvent être approuvées avant la réalisation et l’approbation de l’étude du sous-bassin hydrographique et du PCHP.

7.5.4

Les projets individuels futurs désignés dans l’Étude directrice de viabilisation et le Plan directeur des transports pourront faire l’objet de demandes relatives à l’Arrêté de la Partie II déposées auprès du ministère de l’Environnement.

7.6 Plan conceptuel de compensation de l’habitat du poisson

7.6.1 Le Plan de conception communautaire proposé pour Barrhaven-Sud implique la transformation et la perte d’habitats du poisson (c.-à-d. une détérioration, destruction ou perturbation – DDP – de l’habitat) touchant les drains Clarke Est et Ouest, le drain Todd et le drain Corrigan. Pêches et Océans Canada (POC) a indiqué que ces DDP de l’habitat peuvent être compensés par la création de nouveaux habitats, en quantité suffisante et présentant une capacité de production adéquate, en conjugaison avec la mise en valeur de l’habitat restant dans le tronçon 1 de la rivière Jock.

7.6.2 Un Plan conceptuel de compensation de l’habitat du poisson (PCHP) exposant en détail les mesures de compensation proposées est en cours d’élaboration. À ce jour, des organismes comme Pêches et Océans Canada (POC), l’Office de protection de la nature de la vallée Rideau, le ministère des Richesses naturelles et la Ville d’Ottawa ont fourni des données pour le plan proposé. Si de nouveaux détails confirment qu’une compensation adéquate peut être assurée grâce aux mesures proposées, les pertes d’habitat prévues par suite de la mise en clôture totale ou partielle des drains seront autorisées.

7.6.3 Le PCHP fera l’un des éléments de la trousse d’information utilisée par POC pour mener une évaluation environnementale préalable des travaux d’infrastructure liés à l’aménagement de Barrhaven-Sud. L’examen préalable réalisé conformément à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCÉE) est une condition préalable pour que POC délivre de nouvelles autorisations de modification visant tout drain concerné ou pour la création/mise en valeur de l’habitat du poisson. En plus d’un examen réussi en vertu de la LCÉE, des conceptions techniques détaillées des bassins de gestion des eaux pluviales, des canaux remis en état et du nouvel habitat du poisson seront requises pour l’obtention de l’autorisation finale de POC et pour le lancement des travaux des projets.

7.7 Lieux d'enfouissement sanitaire

La décharge du chemin Trail a été inaugurée en 1980 et devrait atteindre sa pleine capacité d’ici à 2008. Par conséquent, une évaluation environnementale a été réalisée par la Ville d’Ottawa en 2002 afin de trouver une solution à long terme, écologique et solide pour la Ville d’Ottawa en matière d’enfouissement sanitaire. La durée de vie supplémentaire prévue de l’agrandissement du site est de 10 à 30 ans, selon le degré de réacheminement des déchets dans les années à venir.

Le modèle de remplissage proposé pour la décharge du chemin Trail est échelonné sur cinq (5) étapes, d’est en ouest. Voir la figure 36 ci-dessous. Avec le temps, le secteur d’influence de 500 mètres, tel qu’établi actuellement par le Plan officiel, devrait s’éloigner de Barrhaven-Sud, à mesure que les activités de la décharge seront déportées vers l’ouest. Les répercussions sur le secteur d’influence de 500 mètres seront supérieures au cours de la première étape. De la même manière, les aménagements à Barrhaven-Sud seront réalisés d’est en ouest, les dernières étapes d’aménagement étant prévues dans les parties ouest du secteur visé par le PCC.

Figure 36 - Plan d’aménagement de la décharge du chemin Trail

Compte tenu de ces données, les critères de mise en œuvre suivants s’appliqueront :

Terrains situés dans le secteur d’influence de 500 mètres :

7.7.1 Les utilisations du sol dans le secteur d’influence de 500 mètres à partir de la décharge, telles que désignées sur le plan d’utilisation du sol, seront limitées. Elles comprendront les utilisations commerciales et d’emploi, mais excluront les utilisations sensibles comme les écoles, les terrains de jeux extérieurs, les maisons de soins infirmiers et les habitations.

7.7.2 Les conditions d’approbation de demandes d’aménagement comprendront l’émission d’avis sur titre, stipulant la proximité du lieu avec la décharge et la possibilité d’odeurs et de présence de déchets libres, et la nécessité d’aménager des postes de travail clos et munis de systèmes d’air conditionné.

7.7.3 Le secteur actuel d’influence de 500 mètres pourra diminuer avec le temps, au fur et à mesure que les étapes de remplissage de la décharge progresseront. Par conséquent, une demande d’aménagement visant une utilisation sensible dans le secteur actuel d’influence de 500 mètres de la décharge du chemin Trail ne sera prise en compte que sur la base d’une étude démontrant, à la satisfaction de la Ville, que ce secteur d’influence a reculé et que la décharge n’a plus de répercussions.

7.7.4 La pertinence d’un secteur d’influence de 500 mètres autour de la décharge du chemin Trail peut également être examinée par la Ville d’Ottawa dans le cadre de son examen après cinq (5) ans du Plan officiel.

Terrains situés au-delà du secteur d’influence de 500 mètres :

7.7.5 Les aménagements d’utilisations sensibles entre 500 et 1 000 mètres de la décharge seront soumis aux conditions d’un plan de lotissement provisoire, notamment un « avis sur titre » stipulant la proximité du lieu avec la décharge et les répercussions possibles, en particulier les odeurs, et la nécessité d’aménager des unités entièrement étanches et munies de systèmes d’air conditionné.

7.7.6 Il est à noter que, avec le temps, la nécessité d’aménager des unités étanches munies de systèmes d’air conditionné et d’émettre des clauses d’avertissement peut être réduite ou levée en fonction du calendrier d’aménagement à moins de 1 000 mètres. Au fur et à mesure que les activités de la décharge seront déportées vers l’ouest, les répercussions seront réduites. En fonction du calendrier des aménagements et lorsque la décharge est exploitée, il est possible qu’aucune restriction ne soit imposée, mais sous réserve d’une étude future.

7.8 Zone de sable et de gravier

7.8.1 Conformément au Plan officiel, certains types de nouveaux aménagements peuvent être approuvés à moins de 300 mètres d’une zone de sable et de gravier, à condition que ces aménagements n’interfèrent pas avec l’extraction future de granulat minéral. Les unités de logement figurent actuellement sur la liste des utilisations interdites. Si une carrière existe, les aménagements peuvent être approuvés dans le secteur de répercussions éventuelles, si une étude d’impact est réalisée et démontre que son exploitation ne sera pas touchée par les aménagements proposés. [Tel que noté à la section 3.1.2, le secteur de répercussions de 300 mètres établi dans le Plan officiel fait actuellement l’objet d’un appel.]

7.8.2 Une « étude des terrains désignés comme ressource de granulat » (février 2006) a été présentée au ministère des Richesses naturelles aux fins d’examen et de commentaires. Cette étude avait pour objet d’évaluer la viabilité des terrains actuellement désignés zones de sable et de gravier dans le secteur d’étude du PCC. Le rapport confirme que les ressources présentes dans ce secteur ne sont pas d’une qualité et en quantité suffisantes pour justifier la poursuite de la désignation de ces terrains. À la lumière des conclusions de l’étude, des parties de la zone de sable et de gravier du secteur visé par le PCC se verront attribuer une nouvelle désignation de Urbaine générale dans les Annexes A et B du Plan officiel.

7.8.3 Au plan de l’évolution des aménagements à Barrhaven-Sud, depuis le quadrant nord-est en allant vers l’ouest, on peut supposer que le granulat de la carrière existante sera épuisé avant l’aménagement des terrains adjacent. Tout changement de zonage des terrains adjacents à moins de 300 mètres d’une carrière existante fera l’objet d’une désignation de zone d'aménagement différé jusqu’à ce que :

    1. l’extraction du granulat ait pris fin, ou
    2. une étude soit réalisée à la satisfaction du ministère des Richesses naturelles et de la Ville, et qu’elle démontre que l’aménagement proposé est compatible avec l’extraction de granulat.

7.8.4 Au fur et à mesure de l’urbanisation, les stocks de granulat récupérables sur ces terrains doivent être utilisés pour faciliter les opérations de déblayage-remblayage. Avant l’aménagement de ces terrains, un plan de nivellement – comprenant une description de la manière avec laquelle le granulat exploitable sera utilisé et de l’endroit où il sera utilisé sur place – doit être présent au ministère des Richesses naturelles pour confirmer que les ressources d’extraction sont par définition « sur place » et ne nécessitent pas de permis conformément à la Loi sur les ressources en agrégats.

7.9 Service provisoire de transport en commun

Pour atteindre l’objectif de fractionnement du transport en commun fixé à 30 pour cent dans le Plan officiel, le transport en commun sera organisé comme une partie intégrante de la structure communautaire.

7.9.1 Lors du lancement de la Phase 1, si les aménagements sont limités à la section nord-est de la collectivité, le service de transport en commun sera assuré par le circuit 186. Ce circuit dessert actuellement Stonebridge, à l’est de Barrhaven-Sud. Le service sera assuré sur le chemin Cambrian, entre le chemin Jockvale et le chemin Greenbank existant.

7.9.2 Pour atteindre le niveau requis d’utilisation du transport en commun lorsque les projets d’aménagement seront terminés, le couloir de transport en commun doit être prolongé et relier le centre-ville de Nepean-Sud à la station du chemin Cambrian. Lors des premières phases d’aménagement et lorsque la population aura atteint environ 1 500 habitants, le circuit du Transitway 95 sera prolongé sur le chemin Greenbank entre le centre-ville de Nepean-Sud et deux nouvelles stations prévues à Barrhaven-Sud. Une aire d’attente avec abribus, un quai de correspondance et une aire de manœuvre destinée au circuit de Transitway et aux futurs circuits de correspondance locale seront aménagés dans chaque station. À la station la plus au sud, une aire d’attente sera également aménagée.

7.9.3 Afin d’attirer des usagers dès les premières étapes d’aménagement, les promoteurs du secteur devront passer un accord d’intégration rapide du transport en commun. Le service sera assuré dans les nouveaux secteurs résidentiels et d’emploi avant que le nombre d’usagers ne soit suffisant pour atteindre la norme de rendement financier établie par OC Transpo. Le coût de la prestation d’un service de base d’heures de pointe devra être amorti par le promoteur du secteur jusqu’à ce que le nombre d’unités occupées ait atteint un niveau permettant normalement de respecter la norme minimale de rendement financier. La Ville passera des accords de financement avec les promoteurs dans le cadre du processus d’approbation des demandes d’aménagement.

7.9.4 Au fur et à mesure que les aménagements seront réalisés, et lorsque au moins 250 nouvelles unités de logement seront construites au-delà d’une distance de marche de cinq minutes (400 mètres) d’un parcours du Transitway ou du service de Stonebridge, un service d’heure de pointe distinct sera mis en place. Au moins 500 nouvelles unités de logement, situées à une distance de plus de dix minutes de marche (800 mètres) devront être construites pour que soit mis en place un service continu de transport en commun. Le parcours exact dans la collectivité dépendra du déroulement des aménagements résidentiels mais sera limité aux artères et aux routes collectrices. Le parcours, l’emplacement des arrêts d’autobus et les endroits appropriés de demi-tour seront déterminés lors de la présentation des plans de lotissement.

7.9.5 À long terme, le réseau devrait comprendre deux circuits locaux pour desservir la collectivité. Ces circuits relieront Barrhaven-Sud et le centre-ville de Nepean-Sud à la station de train léger Woodroffe, en empruntant le chemin Cambrian, le chemin Jockvale et la promenade Chapman Mills. L’un des circuits desservira Barrhaven-Sud et Chapman Mills, le second desservira Barrhaven-Sud et Stonebridge.

7.9.6 Toutes les artères, les routes collectrices principales et les routes collectrices seront conçues de manière à permettre aux autobus d’offrir le service d’OC Transpo avec le plus de souplesse possible pour ce qui est des parcours et des correspondances vers les stations du Transitway situées sur le chemin Greenbank. L’aménagement de toute nouvelle route et l’élargissement de routes existantes devra tenir compte de voies pour les piétons et les cyclistes.

7.9.7 À plus long terme, le Transitway sera prolongé vers le sud, au-delà de la limite urbaine actuelle, et bénéficiera d’une nouvelle station et d’autres parc-o-bus.

7.10 Logement abordable

Des unités de logement abordable seront requises conformément à la section 2.5.2 du Plan officiel, qui définit le logement abordable comme étant un logement, appartenant à ses occupants ou loué par eux, auquel un ménage dont le revenu est faible ou moyen ne consacre pas plus de 30 pour cent de son revenu annuel brut. Le Plan officiel stipule que 25 pour cent de tous les logements nouvellement aménagés ou réaménagés soient abordables pour les ménages dont le revenu est égal ou inférieur au 30e percentile pour les appartements loués et égal ou inférieur au 40e percentile dans le cas des propriétaires-occupants. Pour l’année en cours, la location au 30e percentile correspond à 1 100 $ et le prix d’une habitation au 40e percentile est de 207 800 $. (Ces chiffres seront ajustés en fonction de l’inflation et de l’indice des prix à la consommation.) Par conséquent, dans le secteur visé par le PCC de Barrhaven-Sud :

7.10.1 Environ 25 pour cent de tous les logements du secteur visé par le PCC doivent être dans la fourchette susmentionnée d’abordabilité. Cette statistique sera vérifiée au moment de l’approbation des demandes de lotissement.

Logement social

L’offre, par les prestataires de logements sociaux, de « logements sociaux » pour les ménages à revenu faible et moyen, avec ou sans financement ou encouragement financier de la Ville, est comprise dans l’objectif de 25 pour cent de logement abordable fixé pour la collectivité. Environ 7 pour cent de toutes les habitations de la ville sont des logements sociaux. L’administration municipale s’attend à ce qu’un pourcentage similaire d’unités sera offert à Barrhaven-Sud. Ces unités doivent être abordables pour les ménages dont le revenu est égal ou inférieur au 20e percentile à Ottawa, soit un revenu par ménage de 31 500 $ ou moins. Par conséquent, en tenant pour acquis qu’un mélange de maisons en rangée et d’immeubles d’appartements seront construits, et que des fonds fédéraux/provinciaux soient disponibles :

7.10.2 Le Conseil municipal ou un prestataire de logements sociaux peut acquérir des terrains pour y construire des unités de logement équivalant à environ 7 pour cent des unités totales prévues (c.-à-d. environ 7 000 unités).

7.10.3 Le type et l’emplacement approprié des logements sociaux dans la collectivité seront décidés dans le cadre d’un processus de diffusion technique, au moment de l’approbation des demandes d’aménagement, sous réserve de l’attribution de fonds par le Conseil. L’emplacement privilégié pour les logements sociaux devra permettre un accès pratique au transport en commun, aux commerces et aux services communautaires.

7.10.4 Pour soutenir l’aménagement de logement abordable, la Ville négociera l’utilisation des encouragements et soutiens directs municipaux suivants, notamment mais sans s’y limiter :

  • report ou dispense de droits et de redevances;
  • encouragements ou transferts relatifs à la densité, zonages souples, normes d’aménagement différentes;
  • autres encouragements devant être négociés en fonction du degré d’abordabilité atteint.

7.10.5 Lorsque des encouragements financiers sont proposés pour soutenir le logement abordable, la Ville passera avec les promoteurs des accords visant à préserver le niveau d’intérêt du public pour le logement abordable. Ces accords refléteront le niveau d’investissement public requis, un investissement plus élevé donnant lieu à des niveaux plus grands d’abordabilité. Ces accords comprendront des mécanismes permettant de maintenir l’abordabilité, préciseront la diversité des unités devant être aménagées et seront normalement inscrits au titre foncier et/ou deviendront un règlement municipal sur les installations de logement.

7.11 Parcs et loisirs

Réserve foncière et compensation

7.11.1 Avant l’approbation du premier plan de lotissement dans le secteur visé par le PCC, un accord sera passé entre les propriétaires afin d’établir un mécanisme permettant une compensation pour les parcs susceptibles d’être répartis inégalement sur les propriétés du secteur visé par le PCC. Pour la mise en œuvre du Plan de conception communautaire de Barrhaven-Sud, la Ville retracera toutes les recettes et les dépenses générées dans ce secteur de croissance. Afin de préserver l’intégrité du fonds, les recettes de règlement financier produites à Barrhaven-Sud seront utilisées à Barrhaven-Sud jusqu’à la fin des projets d’aménagement dans le secteur visé par le PCC.

Stratégie d’aménagement des parcs

7.11.2 En règle générale, l’aménagement des parcs suivra le déroulement par étapes défini dans le présent PCC, la priorité étant accordée aux parcs de district, communautaires et de quartier, tel qu’illustré dans le plan d’utilisation du sol, suivis des parcs de liens et des parcs de poche.

7.11.3 Il incombe à la Ville de concevoir et d’aménager les parcs illustrés dans le Plan de conception communautaire. Tous les coûts de ces aménagements seront assumés en vertu de la partie du règlement sur les redevances d’exploitation de la Ville portant sur les parcs. À ce titre, la Ville retracera toutes les recettes de redevances d’aménagement produites à Barrhaven-Sud pour les dépenses effectuées dans le secteur visé par le PCC de Barrhaven-Sud.

7.11.4 Si un promoteur souhaite avancer l’aménagement d’un parc en particulier dans un lotissement, sans que ce soit une priorité de la Ville, des discussions seront organisées au cours du processus d’approbation des demandes d’aménagement.

Parcs de poche

7.11.5 Les parcs de poche n’ont pas été désignés dans le Plan d’utilisation du sol. L’emplacement et la dimension de ces parcs seront déterminés au cours du processus d’approbation du plan de lotissement, conformément aux lignes directrices sur la conception énoncées au chapitre 6.

7.11.6 Au cours du processus d’approbation du plan de lotissement, toute efficacité de terrain constatée dans la localisation et la conception de parcs plus vastes, ou toute affectation de parc excédentaire effectuée dans le secteur visé par le PCC, peut servir à la création de parcs de poche.

7.12 Acquisition de terrains boisés

7.12.1 Au cours de l’élaboration du PCC de Barrhaven-Sud, le personnel de la Ville a clairement manifesté son intention de préserver le secteur central de l’ENU no 57 du boisé Cambrian, par voie d’acquisition. Deux (2) méthodes d’acquisition sont actuellement étudiées :

  • attribution de fonds municipaux, ou
  • échange de terrains à la faveur de terrains municipaux situés à l’extérieur de Barrhaven-Sud.

7.12.2 Un fois que la méthode d’acquisition appropriée aura été confirmée, l’acquisition du terrain boisé sera soumise à l’approbation du Comité des services organisationnels et du Conseil municipal. Si le terrain boisé visé ne peut pas être préservé par voie d’acquisition, son aménagement sera autorisé sur la base des désignations d’emploi et résidentielles sous-jacentes du plan d’utilisation du sol.

7.13 Modification du Plan officiel

Le Plan de conception communautaire sera approuvé par le Conseil municipal et sera adopté par voie de modification du Plan officiel, mais seules les modifications suivantes pourront être effectuées :

7.13.1 Annexes « A » et « B » - Utilisation du sol, pour refléter les changements aux utilisations du sol rurales et urbaines par suite de rationalisation de la limite urbaine, et à supprimer les désignations de collectivité en développement, de centre-ville et d’utilisation polyvalente pour les remplacer par des désignations urbaines générales, d’espace ouvert d’importance et de caractéristiques naturelles urbaines.

7.13.2 Annexes « C », « D » et « E » - Cyclisme, transport en commun et routes, pour refléter les ajouts ou les révisions faits aux principaux couloirs de cyclisme, de transport en commun et routiers illustrés dans ces annexes.

7.13.3 La modification comprendra un énoncé interdisant l’approbation de toute demande d’aménagement où que ce soit dans le secteur visé par le Plan de conception communautaire jusqu’à ce que l’Étude sur le sous-bassin hydrographique du tronçon 1 de la rivière Jock, l’Étude directrice de viabilisation de Barrhaven-Sud et le Plan conceptuel de compensation de l’habitat du poisson aient été approuvés. Une fois ces études approuvées, la Ville procédera à la suppression de cette disposition du Plan officiel.