Renseignements généraux
En 2005, dans le cadre des célébrations de l’Année de l’ancien combattant, la Ville d'Ottawa a lancé une initiative de désignation de rues en l’honneur d’anciens combattants de notre région. Cette initiative est le fruit d’un partenariat entre la Ville d’Ottawa, le ministère des Anciens Combattants, la Légion royale canadienne et des promoteurs immobiliers locaux.
Toutes les candidatures sont soumises au processus d'attribution de noms commémoratifs et, lorsqu'elles sont approuvées, le Bureau du protocole et des affaires intergouvernementales entre en contact avec le ministère des Anciens Combattants et le Comité du Coquelicot et Souvenir de la Légion royale canadienne afin d'obtenir la permission de reproduire le coquelicot sur l'enseigne de rue approuvée.
Les promoteurs immobiliers locaux participent à cette initiative en attribuant volontairement à des rues de nouveaux lotissements le nom d’anciens combattants. L'enseigne de rue permanente qui est installée aux derniers stades de l'aménagement du lotissement porte un coquelicot, symbole du souvenir par excellence.
La présentation des enseignes de rue a lieu pendant la Cérémonie à la chandelle en l’honneur des anciens combattants qui se déroule chaque année en novembre. L’événement, au cours duquel assistent près de 800 invités, est animé conjointement par la Ville d’Ottawa et le ministère des Anciens Combattants. Dans le cadre de la cérémonie, le maire offre aux familles une réplique de l’enseigne de rue approuvée.
2021 – Commandante d’aviation Dre Jean Davey
De gauche à droite : M. Hugo Lalonde, Mme Sharon Rudnitski, Son Honneur Jim Watson et M. Yasir Naqvi.
Née en 1909 à Hamilton, en Ontario, Jean Davey est l’une des deux premières femmes canadiennes à s’enrôler dans les forces armées, au sein desquelles elle a servi en tant que première femme médecin canadienne, de 1941 à 1945. Première femme à être nommée commandante d’aviation, Dre Davey dirige une unité de soins médicaux. En 1943, elle est décorée de l’Ordre de l’Empire britannique en reconnaissance de son service.
Elle sert au sein de l’Aviation royale du Canada jusqu’à sa retraite des forces armées en 1945, puis retourne à l’Hôpital Women’s College où elle occupe le poste de chef adjointe du service de médecine. En 1950, Dre Davey est nommée chef du service de médecine de ce même hôpital. De 1946 à 1973, elle enseigne à l’Université de Toronto à titre de professeure de la faculté de médecine.
Elle prend sa retraite de l’Hôpital Women’s College en 1973; en reconnaissance de son travail, le Dr. Jean Davey Honorary Fund est créé pour aider financièrement les employés de l’hôpital à poursuivre leurs études et à perfectionner leurs compétences.
En 1973, Dre Davey se voit décerner l’Ordre du Canada en reconnaissance de sa carrière exceptionnelle dans les domaines médical et militaire, et pour les services qu’elle a rendus à la médecine en tant que professeure et administratrice.
Dre Davey décède le 13 mars 1980.
CAIVAN a accepté d’ajouter la « promenade Jean Davey Drive » au lotissement Ridge à Barrhaven.
2020 – Lieutenant-colonel David Wiens
De gauche à droite : le conseiller Glen Gower, madame Gail Wiens-Segal, le maire Jim Watson, monsieur Yasir Naqvi et monsieur Colin McSweeney.
Né en 1920, David Wiens a étudié au St. John’s College à Winnipeg, au Manitoba, avant d’intégrer l’Armée canadienne et de servir outre-mer pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a travaillé au sein du Service canadien des renseignements de 1942 à 1946 dans le nord-ouest de l’Europe et au Royaume-Uni et a alors été promu capitaine.
Il a été démobilisé à la fin de la guerre en 1945. À son retour au Canada, il a obtenu un diplôme en éducation de l’Université du Manitoba et a enseigné à des élèves du niveau secondaire au St. John’s College.
En 1951, David Wiens a réintégré l’Armée canadienne pour exercer diverses fonctions liées au renseignement. Il a reçu de multiples décorations pour son service pendant la Seconde Guerre mondiale, dont l’insigne Thunderbird pour sa contribution au renseignement militaire, la Décoration des Forces canadiennes et une première barrette pour ses longues années de service dans l’Armée canadienne. Il a été libéré au rang de lieutenant-colonel.
David Wiens a consacré sa retraite à la réalisation de recherches généalogiques qui l’ont mené à écrire un livre dans lequel il décrit en détail les origines de sa famille, en présentant l’histoire des mennonites et de leurs voyages à travers l’Europe, et raconte quelques anecdotes sur son enfance en Russie.
Le lieutenant-colonel Wiens est décédé le 16 novembre 2017.
CTR Developments, un consortium composé de Claridge Homes, Tamarack Homes et Richcraft, a accepté de nommer « rue David Wiens Street » une rue de son lotissement Westwood à Stittsville.
2019 - Adjudant-maître de 2e classe Bertram "Bud" Hannam
De gauche à droite : Erin O’Connor, EQ Homes/Regional Group; Taylor Marquis, EQ Homes/Regional Group; le conseiller Eli El-Chantiry; Rosy Hannam; l’ancien combattant Ken Sanford; Son Honneur Jim Watson; Rosita Smith et Brady Smith; William Hannam; et Jacquie Sanford.
Réserviste au sein de la 23e Ambulance de campagne lors de la Seconde Guerre mondiale, l’ancien combattant décoré Bertram « Bud » Hannam a posé le pied en France lors du jour J (6 juin 1944) et a servi sur le continent européen jusqu’à la fin du conflit.
Il était adjudant-maître de 2e classe à sa démobilisation officielle, en 1968. Décédé à l’âge de 94 ans, le soldat Hannam a été porté à son dernier repos au Cimetière militaire national des Forces canadiennes, dans le cimetière Beechwood d’Ottawa, le 25 juillet 2019.
2018 - Michael Joseph Stoqua, Soldat et Moses Tennisco, Soldat
De gauche à droite : M. Kirby Whiteduck, chef de la Première Nation algonquine de Pikwakanagan, M. Fraser Cunningham, soldat du régiment des Cameron Highlanders of Ottawa (Duke of Edinburgh’s Own), M. Kenton Lynds, caporal de la Garde à pied du gouverneur général, et Son Honneur le maire Jim Watson.
Michael Joseph Stoqua, Soldat
Né le 3 août 1893, Michael Joseph Stoqua est membre de la Première Nation algonquine de Pikwakanagan (bande de Golden Lake, en Ontario). À 22 ans, il s’enrôle dans le Corps expéditionnaire canadien pour aller au front pendant la Première Guerre mondiale. Il s’engage, comme soldat, dans le détachement des gardes du 42e Régiment, avant de servir pendant deux ans dans le 130e Bataillon d’outre-mer. Le 15 avril 1917, il succombe à ses blessures à l’Hôpital général de Boulogne en France alors qu’il fait partie du 75e Bataillon d’outre-mer.
Moses Tennisco, Soldat
Né le 18 août 1884, Moses Tennisco appartient à la Première Nation algonquine de Pikwakanagan (bande de Golden Lake, en Ontario). Durant la Première Guerre mondiale, il sert son pays au sein du Corps expéditionnaire canadien, puis fait partie du 107e Bataillon de l’infanterie canadienne (Régiment de l’Alberta). Le 27 juin 1917, il tombe au combat en défendant le Commonwealth; il est inhumé au Cimetière militaire de Brookwood, dans le Surrey au Royaume-Uni.
Dans le cadre d’un accord avec la Société immobilière du Canada et Mattamy Homes, deux nouvelles rues du Wateridge Village, dans l’ancienne BFC Rockcliffe, porteront les noms de Michael Stoqua et de Moses Tennisco.
2017 - Stuart Kettles, commis principal aux écritures
De gauche à droite : Premier maître de 2e classe Jody Saurette, Bruce Kettles, Al Smith, Margo Smith, Monsieur le Maire Jim Watson, le conseiller Mark Taylor, Scott Saurette et Devon Saurette.
Commis principal aux écritures, Stuart Kettles est né à Ottawa le 1er septembre 1917 et a fréquenté la High School of Commerce et l’Ottawa Technical School. Avant de s’enrôler dans la Marine royale canadienne, il a été commis-sténographe chez J. R. Booth de 1937 à 1941.
Enrôlé dans la Marine royale canadienne (Réserve) en 1941, Stuart Kettles est mobilisé et affecté au Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Athabaskan en 1942. Ayant survécu au naufrage de l’Athabaskan le 30 avril 1944, il est fait prisonnier de guerre (PG) et détenu à Marlag und Milag, en Allemagne. En novembre 1945, il est démobilisé de la Marine royale canadienne (Réserve).
Une fois démobilisé, il se joint au Service de police d’Ottawa (SPO) où il travaille de 1946 à 1966 et atteint le rang de sergent. Le SPO l’a décoré de la médaille de service.
Stuart Kettles a également reçu l’Étoile de 1939-1945, l’Étoile de l’Atlantique, la Médaille et l’agrafe canadiennes du volontaire ainsi que la Médaille de la guerre de 1939-1945. L’insigne pour services rendus lui a été remis en 1945. Une salle de classe de l’édifice Cossette de la Base des Forces canadiennes Halifax porte son nom.
Le 7 octobre 1947, Stuart Kettles épouse Muriel Barkley, avec qui il aura deux enfants, Greg et Margo. Il meurt à Ottawa le 20 mai 1966.
Dans le cadre du Processus amélioré pour corriger des anomalies dans les adresses municipales, la rue Henley Street portera désormais le nom de rue Stuart Kettles Street.
2016 - Caporal Eric Maloney

De gauche à droite : Michael Qaqish, conseiller municipal, Mme Melissa Côté, Tartan Land Consultants Inc., Mme Cynthia Maloney, Son honneur le maire Jim Watson et M. Andy Adams
Le caporal Eric Maloney, originaire de Douglastown, au Québec, a montré son courage et son dévouement à l’égard du Canada en s’enrôlant dans l’Armée canadienne à l’âge de 18 ans, lors de l’appel aux armes au début de la Deuxième Guerre mondiale. Membre de la force « C » du régiment des Royal Rifles of Canada, il est parti défendre la colonie de Hong Kong avec ses camarades d’armes. Privés de renforts et de ravitaillements, ils ont tenu tête pendant dix-huit jours à la force d’invasion japonaise dont les effectifs étaient largement supérieurs.
Première unité canadienne à combattre lors de la Deuxième Guerre mondiale, la force « C » a mérité de multiples distinctions honorifiques, dont la première Croix de Victoria décernée à des Canadiens.
Le caporal Maloney et ses camarades ont dû se rendre à l’ennemi le jour de Noël 1941 et sont restés prisonniers de guerre pendant quatre ans et huit mois, quatre ans et huit mois d’esclavage puisque le Japon n’avait pas signé la Convention de Genève. Durant leur captivité, ils n’ont reculé devant rien pour nuire à l’effort de guerre de l’ennemi, risquant leur vie pour accomplir des actes de sabotage.
De retour au pays, Eric a retrouvé sa petite amie, Elizabeth (Betty) Ebsary, qui l’attendait à Terre-Neuve. Leur mariage a duré 58 ans, jusqu’en avril 2005, lorsqu’Elizabeth est décédée.
Eric avait toujours rêvé de devenir chef. Aiguillonné, sans doute, par les privations qu’il avait connues comme prisonnier de guerre, il a acquis des connaissances de base en cuisine en travaillant ici et là pour pouvoir se payer une formation en bonne et due forme.
Après avoir obtenu le certificat de chef de l’Université McGill, il a continué à servir son pays en utilisant ses compétences aux stations du Réseau d’alerte avancé du NORAD dans l’Arctique canadien en 1954 et en 1955, puis de 1959 à 1963. Vu les limites qu’imposait cette situation géographique sur ses proches, Éric a décidé de déménager toute la famille à Toronto, où il est devenu chef de cuisine dans plusieurs établissements, puis dans d’autres endroits en Ontario, ce qui lui a permis d’élargir son répertoire.
En 1987, Eric est venu exercer ses talents à Ottawa en tant que chef responsable de la salle à manger du corps professoral de l’Université Carleton jusqu’à son départ à la retraite en 1991, à l’âge de 70 ans. Eric s’est vraiment senti chez lui à Ottawa; il a apporté un soutien financier à plusieurs organismes de bienfaisance de sa ville d’adoption, et particulièrement au Musée de Nepean.
Eric aimait les gens, et surtout les jeunes. Il leur parlait en détail des combats livrés par les alliés en Extrême-Orient durant la Deuxième Guerre mondiale et captivait son auditoire en ponctuant d’anecdotes personnelles son récit de l’histoire nationale.
Eric Maloney est décédé le 11 mars 2015.
Les entreprises Tartan Homes et Tamarack Homes ont bien voulu nommer « voie Eric Maloney Way » une rue de leur lotissement de Findlay Creek dans le secteur Sud d’Ottawa.
2015 - Vice-amiral Ralph Hennessy

De gauche à droite : le lieutenant-général Guy Thibault, le chanoine David Clunie, la colonel Dorothy Cooper, le conseiller Jody Mitic, le conseiller Riley Brockington, le maire Jim Watson, Mme Diana Hennessy, le vice-amiral Mark Norman, Mme Leslie Lahey, M. Michael Hennessy, Mme Carol Matson, M. Angus Gray, le conseiller Eli El-Chantiry, le conseiller George Darouze, le lieutenant Gordon Gray, l’honorable Kent Hehr, le conseiller Jean Cloutier, le conseiller Michael Qaqish, Mme Chantal Schryer et le général Walter Natynczyk.
Le vice-amiral Ralph Hennessy, CD (5 septembre 1918 – 13 juin 2014), est l’aîné du colonel Patrick Hennessy et d’Ellen Robb. Son grand-père, son arrière-grand-père et son arrière-arrière-grand-père ont tous trois été soldats.
En août 1936, en s’enrôlant dans la Marine royale canadienne en tant qu’élève-officier, il devient le premier Hennessy en quatre générations à ne pas servir dans l’armée britannique en temps de guerre.
Entre 1936 et 1939, il suit sa formation dans la Marine royale, durant laquelle il participe aux patrouilles dans le cadre de la politique de non-intervention pendant la guerre civile espagnole. Il est également en service à la station africaine, où il fera face, pour la première fois, aux tirs ennemis.
Au moment où la Seconde Guerre mondiale éclate, il vient tout juste d’être nommé sous-lieutenant et affecté à l’équipage de mise en service du NCSM Assiniboine, sur lequel il passe presque quatre ans durant la guerre.
En août 1942, il se voit décerner la Croix du service distingué pour sa victoire en surface contre le U-boot allemand U-210. C’est Sa Majesté le roi George VI en personne qui lui remet la Croix le 11 mai 1943.
Pendant sa carrière, Ralph Hennessy sert sur plusieurs navires et occupe de nombreuses fonctions en mer et sur terre, notamment celles de contrôleur général des Forces armées canadiennes et de chef du Personnel. Il prend sa retraite en 1971 après 35 ans de service.
Après sa retraite des Forces canadiennes, il est nommé directeur général fondateur du Conseil canadien des normes. Il est également le premier Canadien à occuper le poste de vice-président de l’Organisation internationale de normalisation.
Le vice-amiral Hennessy s’implique aussi activement dans Le Corps canadien des commissionnaires pour Ottawa. Il est également président, et membre pendant de nombreuses années, du Club de golf Royal Ottawa. Avide de savoir, il obtient un baccalauréat en histoire à l’Université de Waterloo en mai 1995.
Urbandale Corporation et Richcraft ont accepté d’intégrer l’« avenue Ralph Hennessy » dans leur projet de Riverside-Sud dans le quartier sud d’Ottawa.
2014 - La sergente de section Helen Rapp

De gauche à droite : Greg Bowen, Michelle Taggart, Kathleen (Rapp) Murdie, Melissa Côté, Patsy (Rapp) St. Denis, Amy Cheff, Sharon (Rapp) Halayko, Gerry Bowen, John Rapp, son honneur Jim Watson, le conseiller Steve Desroches.
Helen Rapp (25 juillet 1925 – 22 août 2013), ancienne combattante de la Seconde Guerre mondiale, appartenait au Service féminin de l’Armée canadienne.
Helen Rapp a servi à la Direction des transmissions, à Ottawa, de 1942 à 1946. Ayant fait partie des « bomb girls » (filles aux obus), elle était aussi membre de l’Association des retraités des Forces armées.
Elle a épousé Frank Rapp et le couple a eu cinq enfants. Après le décès de M. Rapp, alors qu’elle avait environ 75 ans, Mme Rapp s’est mariée avec M. Gerry Bowen et est devenue la belle-mère de trois garçons.
Helen Rapp défendait ardemment les droits des anciens combattants, et de façon plus particulière ceux des veuves de militaires. Elle faisait aussi du bénévolat à l’Hôpital Queensway Carleton, auquel elle apportait son soutien.
Mme Rapp est la première femme à voir son nom attribué à une rue par la Ville d’Ottawa dans le cadre du Programme de désignation de rues de nouveaux aménagements à la mémoire d’anciens combattants à l’occasion de la Semaine des anciens combattants.
Les sociétés Tartan Land Consultants Inc. et Tamarack Homes ont accepté la désignation de la voie Helen Rapp dans le lotissement de Findlay Creek qu’elles aménagent actuellement dans le sud d’Ottawa.
2013 - Major W. Barry Helman

De gauche à droite : La conseillère Marianne Wilkinson, le lieutenant-général Guy Thibault, le conseiller Keith Egli, l'honorable Robert Nicholson, M. Bruce Nicol, Mme Melissa Côté, M. Scott Helman, Mme Elizabeth (Betty) Helman, Son Honneur Jim Watson, Mme Katherine Kenny, M. Thomas Schweiger, Mme Ann Kenny, Mme Kimberley Helman, M. Patrick Mason, Mme Linda Thompson et l'honorable Julian Fantino.
Le major W. Barry Helman (1er décembre 1929 – 30 janvier 2013) était un ancien combattant de la guerre de Corée et un officier à la retraite des Forces armées canadiennes.
Après sa retraite du service actif, le major Helman est devenu un bénévole dévoué au nom des anciens combattants. Il était membre actif de l'Association canadienne des Vétérans des Forces de Paix des Nations Unies (ACVFPNU), ainsi que le dernier ancien président de la succursale d'Ottawa de cette Association, un poste qu'il a occupé pendant six ans.
Jusqu'à son décès, le major Helman a continué de représenter l'Association dans le cadre d'une grande variété de fonctions militaires, civiles et gouvernementales et de donner des présentations sur demande.
Le major Helman a personnellement initié des collectes de fonds pour l'engagement de la succursale auprès du Centre de santé Perley-Rideau pour anciens combattants à Ottawa et jusqu'à présent, des milliers de dollars ont été amassés pour aider les anciens combattants qui y résident.
En plus de son travail de bénévolat auprès de l'Association canadienne des vétérans des Forces de la paix pour les Nations Unies, le major Helman était également membre de l'Association canadienne des vétérans de la Corée et de la Légion royale canadienne.
La société Tartan Land Consultants Inc. a accepté d'ajouter le « croissant Barry Helman Crescent » à leur projet domiciliaire Havencrest dans le sud d'Ottawa.
2012 - Matelot de 2e classe Jerome (Jerry) Jodoin

De gauche à droite : le vice-amiral P.A. Maddison; la conseillère Marianne Wilkinson; M. Gus Este; son Honneur, le maire Jim Watson; M. Gary Jodoin; le conseiller Rick Chiarelli; Mme Fran Jodoin; la conseillère Diane Holmes; le conseiller Keith Egli; la conseillère Katherine Hobbs et l’Honorable Stephen Blaney.
Le matelot de 2e classe Jerome (Jerry) Jodoin (1923-2011) fut l’un des derniers anciens combattants survivants de la Marine du Canada de la Seconde Guerre mondiale.
Né à Ottawa le 30 septembre 1923, M. Jodoin est un ancien de la Maxwell Public School et l’Ottawa Technical School.
M. Jodoin s’est joint à la Marine royale du Canada en 1942 et a servi au cours de la Seconde Guerre mondiale dans les océans Atlantique, Pacifique et Arctique. Les convois de l’Arctique de la Seconde Guerre mondiale étaient composés de navires océaniques navigant du Royaume-Uni, de l’Islande et de l’Amérique du Nord vers les ports du Nord de l’Union soviétique, soit Arkhangelsk et Mourmansk surtout, tous deux faisant maintenant partie de la Russie moderne.
M. Jodoin a été décoré des médailles suivantes :
- Étoile de 1939-1945;
- Étoile de l'Atlantique;
- Étoile du Pacifique;
- Médaille canadienne du volontaire;
- Médaille de la guerre de 1939-1945;
- Il a également reçu une médaille du gouvernement de la Russie pour avoir participé aux activités de convoi visant à soutenir l’effort de guerre de ce pays.
M. Jodoin a quitté la Marine royale du Canada en 1945 et a été à l’emploi de Postes Canada et de l’Imprimerie d’Ottawa pendant de nombreuses années, avant de démarrer sa propre entreprise, Jeroniga du Canada, une société de gestion immobilière.
Le Groupe Minto inc. a accepté d’ajouter la « Promenade Jerome-Jodoin/Jerome Jodoin Drive » à son lotissement Avalon, dans l’Est d’Ottawa.
2011 - Soldat Ferdinand Riendeau et Garde Ferdinand Paul-Émile Riendeau

De gauche à droite : Ian MacPherson (Mattamy Homes), Al Karkkainen, chef adjoint du Service des incendies,
grand-mère Rose Martin, M. Marc Anthony Riendeau, Mme Jacqueline Verville-Riendeau, M. James Richard Riendeau,
M. Jean-Pierre Riendeau, M. Richard Marshall, Mme Hélène Riendeau-Marshall, son honneur le maire Jim Watson,
l’honorable Steven Blaney, Mme Helga Alwine Heidenreich-Riendeau, le général Walter Natynczyk.
Le soldat Ferdinand Riendeau (1883-1950) du 227e Bataillon est un ancien combattant de la Première Guerre mondiale qui s’est battu en France aux côtés du 58e Bataillon d’outre-mer pendant les cent jours du Canada.
M. Riendeau s’est enrôlé le 28 mars 1916 et a été démobilisé le 25 avril 1919. À son retour au Canada, il s’est établi à Ottawa, où il a rejoint la Garde à pied du Gouverneur général et épousé Mederise Sorel, avec qui il a eu huit enfants, dont un garçon. Son unique fils, Ferdinand Paul-Emile, a suivi ses traces et a été appelé sous les drapeaux pendant la Seconde Guerre mondiale. Soulignons que six de ses filles ont épousé d’anciens combattants.
Le garde Ferdinand Paul-Emile Riendeau (1920-1975), originaire d’Ottawa, est un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale (1942 1946). Il a fréquenté l’école Guigue et la Ottawa Technical High School, puis s’est enrôlé dans les Cameron Highlanders of Ottawa, où il est devenu sergent instructeur à Cornwall. Il a par la suite quitté le corps blindé pour se joindre à la Garde à pied du Gouverneur général en tant qu’opérateur d’artillerie en Angleterre et dans le nord ouest de l’Europe.
Le roi George lui a remis la Citation militaire britannique en reconnaissance de son service exceptionnel. Cette récompense a été officialisée par la London Gazette no 37138 du 21 juin 1945 et par la Gazette du Canada no 13 du 31 mars 1945. Il est aussi décoré de l’Étoile de 1939 1945, de l’Étoile France Allemagne, de la Médaille de la Défense, de la Médaille canadienne du volontaire et de la Médaille de la guerre de 1939 1945.
À son retour au Canada, il a épousé Jacqueline Verville, avec qui il a eu une fille et un garçon. Il a terminé sa carrière au sein du Service des incendies d’Ottawa et, lorsqu’il a pris sa retraite, il occupait le rang de sergent. Son fils et son petit fils ont aussi servi au sein des Cameron Highlanders of Ottawa.
La rue des Soldats-Riendeau sera située dans la phase 3 du lotissement Sud de Half Moon Bay de Mattamy Homes.
2010 - Matelot de 2e classe Jean Frédérick André Audet

Rangée du fond, de gauche à droite : Cory Matthews, Tanya Matthews, Caroline Audet, Peter Audet,
Amanda McIntyre, Chris McIntyre, Ashley McIntyre, Kathy Audet, Rob Audet, le maire Larry O’Brien,
Phil Matthews, Gram Audet, Sue Matthews, Andrea McIntyre, Jean Audet, Jim McIntyre, Michelle Audet,
le contre-amiral Andrew Smith, Dan Audet.
Première rangée, de gauche à droite : Emily Audet, Baylie McIntyre, Callia McIntyre
Jean Frédérick André Audet s’est enrôlé dans la Marine royale du Canada le 4 mai 1942 à titre de matelot de 3e classe.
M. Audet a servi sur de nombreux navires, y compris le NCSM Athabaskan sur lequel il a passé 26 mois en mer en tant que matelot de 2e classe durant la Seconde Guerre mondiale. Blessé lors du naufrage de l’Athabaskan dans la Manche le 29 avril 1944, il peut s’estimer très chanceux d’avoir survécu, puisque 128 membres de l’équipage ont péri.
En reconnaissance de ses services, M. Audet a reçu l’Étoile de 1939-1945, l’Étoile de l’Atlantique, la Médaille canadienne du volontaire, la barrette d’argent ainsi que la Médaille de la guerre de 1939-1945.
Il a épousé Gram Tergie en 1952 et laissé derrière lui six enfants, Cathy, Jean, Susan, Andrea, Rob et Peter, 12 petits-enfants et 5 arrière-petits-enfants.
Ce fut un honneur pour l’entreprise Mattamy Homes d’inclure la « rue André Audet » à la première phase de son projet visant Half Moon Bay, à Barrhaven-Sud.
2009 - Cavalier Brian Richard Good

À l'arrière : M. Steve Good, M. James Good, M. Mark Pusztai, Mme. Linda Good, Maire Larry O'Brien,
À l'avant : Mme. Jessica Good, Mme. Sandra Good, Mme. Kayla Good, Mme. Jeanne Pusztai,
Mme. Geraldine Legault
Le cavalier Good s’est enrôlé dans les Forces canadiennes le 21 octobre 2005 à l’âge de 39 ans. Il était membre des Royal Canadian Dragoons, de la Base des Forces canadiennes de Petawawa, et avait été affecté à la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan - Brigade d’infanterie, à Kandahar (Afghanistan) en tant qu’artilleur le 29 septembre 2008.
L’affectation du cavalier Good a pris fin abruptement le 7 janvier 2009, jour où il a été tué par l’explosion d’une bombe artisanale plantée en bordure de la route dans le district de Shah Wali, en Afghanistan. Le cavalier Good n’avait que 43 ans.
Le cavalier Good a laissé dans le deuil sa femme Sandra et ses deux jeunes filles adolescentes, Jessica et Kayla. La famille Good a toujours habité le secteur de Barrhaven.
La Riverside South Development Corporation (Société d’aménagement de Riverside-Sud), partenariat formé des sociétés Urbandale Incorporated et Richcraft Homes, a accepté de désigner « avenue Brian-Good » une des rues de la phase 9 de son lotissement de Riverside-Sud.
2008 - Artilleur Frederick Richard Paine

À l'arrière : M. Jack Stirling, Minto Group Incorporated, Mme. Paula Paine,
Mme. Christine Lavergne, Maire Larry O'Brien, Mme. Catherine Maddigan, M. Scott Paine.
À l'avant : Madame. Mary Eileen Paine
Le canonnier Frederick Richard Paine a servi dans le 4th Canadian Field Regiment de la Royal Canadian Artillery (4e régiment de l’Artillerie royale canadienne).
Peu après son retour de la guerre, M. Paine entreprend une carrière dans l’immobilier. Une de ses premières interventions comme courtier concerne la vente de la ferme Hopewell, aujourd’hui connue sous le nom de Crystal Beach. Il travaillera ensuite pour la société Rhodes Real Estate, prestigieuse entreprise du centre-ville, intervenant dans la vente de propriétés importantes à Ottawa. Pendant le boum de l’immobilier, dans les années 1950, il occupe le poste de directeur des Ventes à la société Minto Construction, où il joue un rôle clé dans le développement de collectivités importantes, telles que Parkwood Hills, Meadowlands, Glen Cairn et Hawthorne Meadows. M. Paine se joint ensuite à la société A.B. Taylor Construction Incorporated et vend des maisons dans le secteur du parc Copeland, où il s’installera avec sa famille.
Dans les années 1970, M. Paine entre au service de la fonction publique. Il travaillera au ministère des Anciens combattants, plus précisément à la résidence Rideau pour les anciens combattants. Malgré le fait qu’il exerce son travail dans les magasins des commissaires, il accorde une attention particulière aux anciens combattants, spécialement ceux de la Première Guerre mondiale.
Le canonnier Frederick Paine a reçu les médailles suivantes : Étoile de 1939-1945, Étoile France-Allemagne, Médaille de la Défense, Médaille canadienne du volontaire avec agrafe et Médaille de la guerre 1939-1945.
La société Minto Communities Incorporated a accepté de désigner « avenue Paine » une rue de son nouveau lotissement Arcadia de Kanata. Situé immédiatement au nord de la Place Banque Scotia, ce lotissement comptera 1 400 habitations.
2007 - Soldat Francisco (Frank) Mancuso

Maire Larry O'Brien, M. Bob Mancuso and Mme. Mary Jarvis, Urbandale Corporation
Le soldat Francisco (Frank) Mancuso a servi dans le Royal Canadian Ordnance Corps (Corps royal des magasins militaires de l’Armée canadienne). Il s’est enrôlé à Ottawa le 29 avril 1941 et a servi au Royaume-Uni, dans la région du centre de la Méditerranée et en Europe continentale du 6 octobre 1941 au 14 septembre 1945.
Le soldat Mancuso a reçu les médailles suivantes : Étoile de 1939-1945, Étoile d’Italie, Étoile France-Allemagne, Médaille de la Défense, Médaille canadienne du volontaire avec agrafe et Médaille de la guerre 1939-1945.
La société KNL Developments Incorporated, partenariat formé des sociétés Urbandale Corporation et Richcraft Homes, a décidé d’attribuer à une rue de son lotissement de Kanata Lakes le nom de « cour Mancuso ». La phase 5 de ce lotissement sera enregistrée en 2008.
2006 - Capitaine William LeBoutillier

M. Eric Maloney et le maire Bob Chiarelli
Le capitaine LeBoutillier, qui appartenait à la compagnie D des Royal Rifles of Canada, a participé à la tristement célèbre bataille du village de Stanley, à Hong-Kong, en 1941. Au cours de cette bataille, les soldats canadiens réussirent à contre-attaquer, en traversant le cimetière et en délogeant l’ennemi de ses positions. Malheureusement, les Japonais apportèrent des renforts et, par des tirs de mortiers nourris, repoussèrent les Canadiens à leurs positions d’origine.
Pour le leadership et le courage dont il avait fait preuve au cours des 17 jours de la bataille de Hong-Kong, le capitaine LeBoutillier fut promu sur place au grade d’adjudant des Royal Rifles of Canada. Il s’est également vu attribuer le titre de membre de l’Empire britannique.
La société Valecraft Home Incorporated, avec la collaboration de la Société immobilière du Canada, propriétaire des terrains contigus, a accepté d'inclure l'avenue LeBoutillier dans son lotissement appelé Aviation Private.
2005 - Artilleur Paul Antonio Métivier

Madame Justice Monique Métivier et le maire Bob Chiarelli
M. Paul Métivier est l’un des anciens combattants canadiens de la Première Guerre mondiale qui a survécu le plus longtemps. Ayant longtemps habité la région d’Ottawa (ancienne ville de Nepean), M. Métivier est décédé en décembre 2004. Il a été le premier récipiendaire de la Mention élogieuse du ministre des Anciens combattants, en 2002. Il a également reçu la Médaille de guerre britannique, la Médaille de la Victoire (1921) et l’insigne de guerre Classe A (1918). Il avait aussi été décoré de la Légion d’honneur française pour les services qu’il a rendus en France. M. Métivier acceptait toujours les invitations à représenter les anciens combattants de la Première Guerre mondiale et il assistait souvent aux cérémonies du jour du Souvenir au Musée canadien de la guerre et au Monument commémoratif de guerre du Canada.
La société Minto Developments Incorporated a accepté de participer à la toute première initiative et a désigné une rue à cette fin dans l’un de ses nouveaux lotissements, à Nepean-Sud. La promenade P.-A. Métivier se trouve dans le secteur Chapman Mills de Nepean-Sud. La première phase du lotissement a été achevée à l’été 2006. Située dans l’axe est-ouest, la promenade P.-A. Métivier possède une longueur approximative de deux kilomètres et se situe entre l’avenue Woodroffe et la promenade Longfields.