Comité plénier
and Council/et au Conseil
12 November 2009 / le 12 novembre 2009
Submitted by/Soumis par: Kent Kirkpatrick, City Manager / Directeur
municipal
Contact
Person/Personne-ressource : Gordon MacNair, Director, Real Estate Partnerships and
Development Office/Directeur, Partenariats et Développement en immobilier
613-580-2424,
poste 21217, Gordon.MacNair@Ottawa.ca
OBJET:
|
RAPPORT SUR LA MISE EN APPLICATION DU PLAN DE PARTENARIAT DU
PARC LANSDOWNE (PPPL) |
SUBJECT:
|
1.
Que
le Conseil municipal prenne connaissance des réponses du personnel de la Ville,
regroupées dans le document 1, concernant les motions et les directives
présentées par le Conseil municipal le 2 septembre 2009, et par les
comités permanents, en octobre 2009, à titre indicatif
2.
Que
le Conseil municipal prenne en considération les recommandations
suivantes :
a)
Que
le Conseil municipal approuve le Plan de partenariat du parc Lansdowne (PPPL)
soumis à la séance du 2 septembre 2009 du Conseil, comprenant les
options proposées pour les utilisations résidentielles, de bureaux et hôtelières,
et enjoigne le personnel de la Ville à négocier un accord-cadre englobant tout
le projet avec Ottawa Sports and Entertainment Group (OSEG), qu’il examinera
ensuite, sous réserve de ce qui suit, comme mentionné dans le présent
rapport :
i)
qu'un
examen final des projections financières du PPPL soit mené à bien et que le
Bureau du vérificateur général présente au Conseil municipal un rapport
additionnel sur l'exactitude de ces prévisions ainsi que sur la vraisemblance
des hypothèses utilisées;
ii)
que
des études sur les transports, accompagnées de plans de gestion de la demande
en matière de transports, soient réalisées en vue de déterminer s’il est
possible ou non de prendre raisonnablement en charge les répercussions de la
mise en application du PPPL sur la circulation routière et le stationnement sur
rue, si la stratégie de transports intégrée au PPPL fonctionne comme prévu;
iii)
qu'un
tiers indépendant procède à l’examen de l’analyse Lansdowne Redevelopment. Retail
Market Demand and Impact Analysis réalisée par Tate Economic Research Inc. et de l’étude de
marché Market Research Study: Glebe Business Improvement Area Ottawa, Ont.
produite par Market Research Corporation en vue de déterminer si le composant
commercial du PPPL est viable, s'il est compatible avec le souhait d'avoir des
commerces de détail propres à la destination et s'il s'inscrit en complément et
à l'appui de la communauté actuelle des commerçants de détail de la rue Bank;
iv)
que
Shenkman Corporation soit enjoint à présenter à la Ville une proposition
officielle pour la construction et l’exploitation d’installations de foires
commerciales à l’aéroport d’Ottawa avant le 15 février 2010, tout en
sachant que dès la réception de ladite proposition, la Ville émettra une
Demande d’expressions d’intérêt en vue de déterminer si des concurrents
qualifiés sont susceptibles de présenter des propositions;
v)
qu’un
processus détaillé de consultations publiques soit élaboré en collaboration
avec la Commission de la capitale nationale (CCN) et Parcs Canada
concernant le réaménagement proposé de la « cour avant », y compris
l’utilisation du Marché des producteurs fermiers d’Ottawa, conformément à la
lettre d’entente conclue entre la Ville et la CCN, et qu'un rapport sur les
résultats de ces consultations soit présenté au Conseil municipal en
janvier 2010, aux fins d’examen, avant la mise en application du PPPL;
vi)
que
le personnel de la Ville collabore avec l’Association de l’exposition du Canada
central (AECC) pour l’aider à achever les plans d'affaires et logistiques dont
elle a besoin pour déménager sur leur propriété du chemin Albion après
l’exposition de 2010;
vii)
qu’un
accord-cadre négocié pour le projet soit explicite quant à toute condition et à
tout coût permettant à une des parties de résilier l’entente avant le début des
travaux de construction, y compris la possibilité de résilier l’entente pour
des raisons pratiques si un coût prédéterminé est atteint.
b)
Que
le coût estimatif pour mener à bien l'aménagement ultérieur du PPPL, tel que
mentionné dans le présent rapport, soit partagé à parts égales entre la Ville
et OSEG, conformément aux conditions et aux sources de financement énoncées
dans le présent rapport.
c)
Qu’on
enjoigne le personnel de la Ville à présenter un rapport au Conseil municipal
concernant les résultats des négociations et des études mentionnées dans la
Recommandation 2(a) à la première séance de mai 2010, aux fins de
discussion à la deuxième séance de mai 2010, en vue de prendre une
décision finale sur l'accord-cadre négocié pour le projet visant la mise en
application du PPPL.
d)
Qu’on
enjoigne le personnel de la Ville à présenter un rapport au Conseil municipal
dès qu'il devient évident, durant le processus d'étude et de négociation, qu'il
sera impossible d'obtenir un des résultats prescrits dans la Recommandation 2(a).
RÉSUMÉ
Le plan
de mise en application établi dans le présent rapport fournit au Conseil
municipal un aperçu de ces travaux additionnels et propose un calendrier
structuré, un processus de mise en application et un budget pour leur
achèvement.
Le plan
de mise en application fait mention des activités, regroupées en trois phases.
La phase 1 est constituée des activités à réaliser entre
novembre 2009 et mai 2010, la phase 2, des activités à réaliser
entre mai 2010 et mars 2011, et la phase 3, des activités à
réaliser entre mars 2011 et mai 2014.
Les
activités de la phase 1 font avancer le PPPL jusqu’au point où le Conseil
municipal pourra prendre une décision finale relativement à la conclusion de
l'entente sur le projet. Les activités sont axées sur l’évaluation des
conditions du commerce, la négociation d'un accord-cadre pour le projet,
l'élaboration d'une gouvernance d’entreprise, l’amélioration du concept
d’aménagement, la conclusion d’ententes avec des tiers, et d’autres tâches
spéciales.
La phase 2 du plan de mise en application
débuterait après que le Conseil municipal ait décidé de conclure une entente
sur le projet, en mai 2010. Les activités de cette phase portent
précisément sur les approbations essentielles de la planification et sur les
questions détaillées liées au design. Il est à noter que pour amorcer
l'exploitation au printemps 2013, quelques-unes des activités mentionnées
ayant trait au processus d'approbation de la planification doivent débuter dès
la phase 1. Durant la phase 2, les autres activités clés comprennent
la conclusion d'ententes liées au projet, ainsi que toutes les autres approbations
accordées par les organismes externes et les tiers. Le calendrier d’achèvement
de la phase 2 se termine en mars 2011, date à laquelle on prévoit que
la Commission des affaires municipales de l'Ontario (CAMO) rendra une décision
concernant tout appel relatif au PPPL.
Il est difficile d’établir avec précision les
échéanciers finaux et les coûts associés à la phase 2 avant que les
activités de la phase 1 soient commencées. Une des tâches essentielles de
la phase 1 consiste à mettre à jour les phases 2 et 3 du plan de mise
en application et à les améliorer de façon continue. Le coût estimatif associé
aux travaux de la phase 2, pour la Ville et OSEG, fera partie du rapport
présenté au Conseil municipal en mai 2010.
La phase 3 du plan de mise en application
comprend le design final et la période de construction, qui débuterait en
mars 2011. Au nombre des tâches à achever se trouvent l'appel d’offres
pour le contrat, l’émission d’une débenture pour le financement de la
construction du stade et l’achèvement des permis nécessaires. Durant cette
phase, les travaux initiaux comprennent la démolition de quelques-unes des
infrastructures en place et le déplacement du bâtiment de l’Horticulture,
suivis de la construction des composants vente au détail et stationnement sur
le site. Une fois ces travaux terminés commencerait la réfection du Centre
municipal et du stade Frank-Clair. Lorsque les travaux relatifs à ces
importants composants seront presque achevés, la réfection de la cour avant
sera amorcée. Si le Conseil municipal soutient l’inclusion de l’aménagement
hôtelier, de bureaux ou résidentiel, les travaux s’y rapportant seraient
amorcés de façon concurrentielle à ceux de construction des commerces de détail
et du stationnement. La date finale prévue pour l'achèvement de tous les
travaux est fixée à mai 2013. La répartition des coûts associés à la
phase 3 fera partie du rapport présenté en mai 2010 au Conseil
municipal.
Le coût estimatif des travaux nécessaires pour
achever la phase 1 s'élève à 2 335 000 $, comme l’indique
le document 3, la partie assumée par la Ville s'élevant à
1 132 550 $ et celle assumée par OSEG, à
1 202 500 $. Le financement de la portion de la phase 1
assumée par la Ville serait tiré des projets de modernisation des
immobilisations existants, sans créer de pression budgétaire en 2009 ou en
2010. Si le Conseil municipal approuve les recommandations du présent rapport,
les travaux associés à la phase 1 débuteront en avril 2010 et, en mai
de la même année, le personnel de la Ville lui remettra un rapport sur les
résultats des négociations et des études additionnelles pour lui permettre de
prendre une décision finale sur l'accord-cadre négocié visant la mise en
application du PPPL. Les tâches proposées dans les phases 2 et 3 font l'objet
d'une brève mention dans le rapport; elles seront présentées de façon plus
détaillée dans le rapport de mai 2010.
OSEG, en
réponse à une demande faite par la Ville, a présenté un exemple de scénario
d’aménagement différent de celui proposé pour la phase 1 du PPPL; ce
scénario est exposé en détail dans le document 1 du présent rapport.
Après avoir confirmé le 22 avril 2009 la revitalisation du
parc Lansdowne dans le cadre de son projet prioritaire de stade, le Conseil
municipal a chargé le personnel de la Ville de négocier une entente de
partenariat avec Ottawa Sports and Entertainment Group (OSEG) pour le
réaménagement et la revitalisation du parc Lansdowne, que le Conseil municipal
examinerait par la suite. À ce moment, le Conseil municipal a également donné
des directives précises concernant l'aménagement et les utilisations futurs
qu'il faudrait inclure au plan proposé.
Le 2 septembre 2009, le personnel de la
Ville a présenté au Conseil municipal un rapport concernant le PPPL proposé.
Lors de cette séance, le Conseil municipal a soumis le PPPL aux fins d’examen
ultérieur et a chargé le personnel de la Ville de préparer un rapport
additionnel exposant en détail les prochaines étapes à entreprendre pour la
mise en application du PPPL, y compris une discussion sur la création d’une
Corporation de services municipaux (CSM). Le rapport additionnel devait comprendre une
description des ressources nécessaires à la mise en application du PPPL.
De plus,
le Conseil municipal a ordonné la création d’un programme de consultations
publiques concernant le PPPL et la remise des résultats en découlant dans un
deuxième rapport additionnel. Pour se conformer à ces directives, le personnel
de la Ville a retenu les services de Nanos Research, qui était chargé de mener
une série de séances de discussion avec des représentants de tous les secteurs
de la ville; de procéder à des consultations en ligne et de les surveiller; de
réaliser un sondage d’opinion publique afin de prendre le pouls du public
concernant le PPPL. Le rapport, Rapport
sur les résultats des consultations publiques concernant le Plan de partenariat
du parc Lansdowne, aussi présenté au comité plénier le
12 novembre 2009, met en lumière les résultats de ces consultations.
Ce
rapport respecte les directives données par le Conseil municipal le
22 avril 2009, ainsi que les directives subséquentes que le personnel
de la Ville a reçues du Comité des services organisationnels et du
développement économique après la réunion du 6 octobre 2009 et la
réunion conjointe du Comité des transports et du Comité des services de
transport en commun, tenue le 8 octobre 2009. Ces directives et la
réponse du personnel de la Ville à leur sujet sont exposées en détail dans le
document 1, en annexe du présent rapport.
Outre
l’apport de renseignements concernant la formation de la CSM et le découpage du
plan de mise en application du PPPL, ce rapport recommande au Conseil municipal
d’envisager l’acceptation du PPPL à condition que les travaux additionnels
devant être entrepris soient achevés afin d'élaborer davantage le PPPL et
d'obtenir les résultats escomptés. L’élaboration du PPPL initial, conformément
aux directives du Conseil municipal du 2 septembre 2009 et à celles
découlant des séances des 6 et 8 octobre 2009 des comités permanents,
auront mis en évidence la nécessité d’entreprendre bon nombre de ces travaux
additionnels. Le processus de consultations publiques concernant le PPPL a
confirmé la nécessité d’élaborer davantage le PPPL.
Le plan
de mise en application établi dans le présent rapport fournit au Conseil
municipal un aperçu de ces travaux additionnels et propose un calendrier
structuré, un processus de mise en application et le budget nécessaire pour les
mener à bien.
Le plan
de mise en application énumère les activités, regroupées en trois phases. La
phase 1 est constituée des activités à réaliser entre novembre 2009
et mai 2010. Ces activités font avancer le PPPL jusqu’au point où le
Conseil municipal sera en mesure de prendre une décision finale quant à la
conclusion de l'entente sur le projet. Les activités sont axées sur
l’évaluation du cadre commercial, la négociation d'un accord-cadre pour le
projet, l'élaboration d'une gouvernance d’entreprise, l’amélioration du concept
d’aménagement, la conclusion d’ententes avec des tiers, et d’autres tâches
spéciales.
La phase 2 du plan de mise en application
débuterait après que le Conseil municipal ait décidé de conclure une entente
sur le projet, en mai 2010. Les activités de cette phase portent
précisément sur les approbations essentielles de la planification et sur les
questions détaillées liées au design. Il est à noter que pour amorcer
l'exploitation au printemps 2013, quelques-unes de activités mentionnées
ayant trait au processus d'approbation de la planification doivent débuter dès
la phase 1. Durant la phase 2, les autres activités clés comprennent
la conclusion d'ententes liées au projet après négociations avec OSEG, ainsi
que toutes les autres approbations accordées par les organismes externes et les
tiers. Le calendrier d’achèvement de la phase 2 se termine en
mars 2011, date à laquelle on prévoit que la Commission des affaires
municipales de l'Ontario (CAMO) rendra une décision concernant tout appel
relatif au PPPL.
Il est difficile d’établir avec précision les
échéanciers finaux et les coûts associés à la phase 2 avant que les
activités de la phase 1 soient commencées. Une des tâches essentielles de
la phase 1 consiste à mettre à jour le plan de mise en application et à
l'améliorer de façon continue les phases 2 et 3 du plan de mise en
application. Le coût estimatif associé aux travaux de la phase 2, pour la
Ville et OSEG, fera partie du rapport présenté au Conseil municipal en
mai 2010.
La phase 3 du plan de mise en application,
qui comprend le design final et la période de construction, débuterait après le
mois de mars 2011. Au nombre des tâches à achever se trouvent l'appel
d’offres relatif au contrat, l’émission de la débenture pour le financement de
la construction du stade et l'obtention des permis nécessaires. Durant cette
phase, les travaux initiaux comprennent la démolition d'une partie de
l'infrastructure existante et le déplacement du bâtiment de l'Horticulture,
suivis de la construction des composants de la vente au détail et du stationnement
sur les lieux. Après quoi commencerait la réfection du Centre municipal et du
stade Frank-Clair. Si le Conseil municipal soutient l’inclusion de
l’aménagement hôtelier, de bureaux ou résidentiel, les travaux s’y rapportant
seraient amorcés de façon concurrentielle à ceux de construction des commerces
de détail et du stationnement. Au moment où ces imposants composants seraient
presque terminés, la réfection de la cour avant serait amorcée. La date finale
de l’achèvement des travaux est prévue en mai 2014. Une répartition des
coûts associés à la phase 3 fera partie du rapport présenté en
mai 2010 au Conseil municipal.
Le résumé du plan de mise en application du
PPPL qui suit présente les différentes activités recommandées pour les trois
phases du plan de mise en application proposé.
La discussion qui suit décrit les éléments des
travaux recommandés à chaque phase du plan de mise en application. Le
document 2 du présent rapport fournit plus de renseignements sur ces
activités, sous forme de tableau. Le document 3 du présent rapport résume
les coûts estimatifs associés à l'achèvement des travaux de la phase 1. La
recommandation 2 résume les éléments les plus importants, les accompagnant
des résultats prédéterminés à obtenir. Cette recommandation comprend plus
particulièrement des résultats précis sur l'analyse de rentabilité, le modèle
de gouvernance, le concept d'aménagement, les transports, le mélange de vente
au détail; le patrimoine, le déplacement de l'aire réservée aux foires
commerciales et déménagement de l’AECC, les consultations concernant le design
et la programmation relatifs à la cour avant, y compris le Marché des
producteurs fermiers d’Ottawa.
1. Évaluation des conditions de commerce
1.1 Définition des conditions de
commerce
Afin de
définir avec rigueur les conditions de commerce, la Ville aura recours à ses
ressources internes, qui travailleront de concert avec des experts commerciaux
externes spécialisés dans l’exploitation des concessions sportives et la
gestion des installations sportives. Ces travaux faciliteront la création des
modalités des accords juridiques.
1.2 Quantification des obligations liées
au cycle de vie
Il faut
absolument que l’investissement consenti par la Ville pour la remise en état du
stade soit maintenu tout au long de l’entente de partenariat avec OSEG,
puisqu’il est convenu que les fonds doivent être versés dans un fonds de
réserve pour la durée du cycle de vie visant à poursuivre l’exploitation
continue du stade pendant la durée de l’entente de partenariat. Une
contribution annuelle de base dans un compte de capital contrôlé par la Ville
constitue le premier versement faisant partie de la répartition des flux nets
de trésorerie. Un tiers doit procéder à une vérification de l’état du stade
tenant compte du plan de remise en état proposé, afin d’établir le montant à
verser chaque année dans le fonds pour le cycle de vie. La vérification
comportera des dispositions relative à un examen périodique de l’état du
bâtiment et une mise à jour des exigences concernant le compte de réserve.
1.3 Examen et confirmation de la taxe
foncière
Le plan
de mise en application permet de procéder à une évaluation détaillée des
prévisions relatives aux recettes tirées de la taxe foncière découlant du
commerce au détail et du développement commercial proposés par le PPPL, selon
les données de la Société d’évaluation foncière des municipalités (SEFM). La
tâche consiste à évaluer les calculs de recettes projetées découlant de la taxe
foncière présentés dans le PPPL original et de les modifier en fonction de
toute nouvelle version du schéma d’aménagement.
1.4 Évaluation et révision du modèle
opérationnel
Les
projections financières du modèle opérationnel seront modifiées selon les
variations du schéma d’aménagement et les changements survenus sur le marché
immobilier. Le plan de mise en application comprendra une analyse financière
visant à évaluer les répercussions du partenariat en fonction de différents
scénarios d’aménagement présentant des différences au niveau des taux
d’intérêt, des taux de location et de la valeur des terrains. Une analyse de la
sensibilité du modèle opérationnel sera également réalisée afin de tenir compte
de l’incidence des obligations améliorées relatives au cycle de vie et des
répercussions relatives aux recettes tirées des taxes foncières. Le recours à
des tiers experts en la matière permettra de confirmer la vraisemblance
continue des hypothèses.
2. Négociation de l’accord-cadre pour le projet
2.1 Ententes de partenariat
Le plan de mise en application vise avant tout
à encadrer les ententes de partenariat. Ces ententes feront état des rôles, des
responsabilités et des obligations liant la Ville et OSEG, qui sont mentionnés
dans la lettre d’entente sur le PPPL présentée au Conseil municipal le
2 septembre 2009 et redéfinis dans les conditions fondamentales de
commerce. L’accord-cadre pour le projet comportera suffisamment de détails pour
assurer une compréhension immédiate des éléments opérationnels et de leurs
répercussions. Les ententes couvriront l’élaboration du projet, le partenariat,
la gestion des installations, la gestion de la construction, les contrats de
location et l’exploitation des stationnements. Les négociations comprendront
des ententes avec des tiers qui sont liées aux opérations, comme les
concessions de football et de hockey et les conventions hypothécaires. Le plan
de mise en application devrait faire en sorte que ces documents atteignent un
niveau d’achèvement de 80 % qui permettra au Conseil municipal de déléguer
les pouvoirs pour conclure les ententes effectives relatives au projet.
2.2 Entente de résiliation
Cette
entente portera sur les conditions et les coûts en vertu desquels la Ville ou
OSEG aura la possibilité de résilier l’entente sur le projet avant le début de
la construction, y compris l’option de la résilier pour des raisons pratiques,
à un coût prédéterminé. Il n’est pas besoin qu’une partie ne se conforme pas à
l’entente sur le projet ou à d’autres ententes faisant partie de l’accord-cadre
conclu entre la Ville et OSEG pour que l’autre partie décide de profiter de
cette option. Elle est donc considérée comme étant une option « sans
faute ». Les obligations juridiques de la partie profitant de l’option
envers l’attributaire seraient acquittées par le paiement du coût prédéterminé.
Ce dernier sera négocié et convenu entre les parties avant la signature de
cette entente en vue d’offrir clarté et certitude aux parties.
2.3 Achèvement de l’examen du plan
d’affaires par un tiers
Dans l’esprit des directives du
Conseil municipal voulant qu’un tiers indépendant procède à l’évaluation des
hypothèses finales et des prévisions financières du PPPL proposé en découlant,
il est recommandé que le Bureau du vérificateur général (BVG) soit chargé de
procéder à une vérification concurrente de ces points à considérer,
conformément à la Recommandation 2(a)i)
du présent rapport, afin de que le BVG puisse présenter un rapport à ce sujet
en mai 2010.
3. Élaboration de la gouvernance d’entreprise
Il est important d’établir un modèle de
gouvernance efficace pour le PPPL afin d’assurer la viabilité à long terme du
parc Lansdowne, de son infrastructure et du partenariat avec OSEG. Au début, la
surveillance de la gouvernance sera axée sur la mise en application du plan de
réaménagement. Une fois les installations réaménagées, l’accent de la
gouvernance sera réorienté sur la surveillance des opérations courantes et de
la programmation du parc Lansdowne. Le succès et la force du PPPL réside dans
la mobilisation des partenaires et leur participation collective à
l’établissement de programmes qui respectent les objectifs que le Conseil
municipal a fixés pour les installations, et à l’assurance que ces
installations seront effectivement entretues à court et à long terme.
3.1 Corporation de services municipaux (CSM)
La Ville a la possibilité de créer une CSM pour
la supervision de l’exploitation et de la programmation du parc Lansdowne,
conformément à l’article 203 de la Loi
de 2001 sur les municipalités. Une CSM est en outre assujettie aux
dispositions du Règlement 599/06.
Un modèle de gouvernance de cette nature permettrait au Conseil municipal de
créer une corporation disposant de l’expertise nécessaire, au niveau opérationnel,
pour mettre en application le plan et de superviser ensuite les opérations
courantes et la programmation du parc Lansdowne.
La Ville, s’inspirant des relations qu’elle a
établies avec Hydro Ottawa et la Société de logement communautaire d’Ottawa,
serait la seule actionnaire de la CSM. Le Conseil municipal établirait les
critères et les compétences requises pour constituer le conseil
d’administration de la CSM et, par déclaration unanime des actionnaires,
élaborerait les politiques générales que ce dernier devrait suivre. Le Conseil
municipal pourrait décider que les membres du conseil d’administration comptent
quelques conseillers municipaux et que le reste des membres comprenne des chefs
d’entreprise locaux, des intervenants communautaires et des spécialistes en
programmation.
Pour la Ville, la création d’une CSM offre les avantages suivants :
o
l’établissement
d’une corporation dotée d’un conseil d’administration et de gestion distinct
permet à la Ville de faire participer des membres électifs et chevronnés de la
collectivité dans le conseil et de mobiliser les cadres supérieurs expérimentés
dans la corporation, au besoin, pour rassembler des compétences spécialisées
importantes dans le domaine d’activités visé par l’entreprise;
o
une
séparation des fonctions dans un domaine donnée d’une corporation permet à
l’entreprise d’être plus prompte à prendre des décisions que ne l’est un
conseil municipal;
o
en
tant que seule actionnaire de la corporation, la Ville pourrait user de la
déclaration unanime des actionnaires pour établir une stratégie de dérogation
que le conseil d’administration de la corporation devrait suivre, et
restreindre l’étendue des pouvoirs du conseil d’administration jusqu’aux
limites qu’elle souhaite lui accorder;
o
en sa
qualité d’actionnaire, le Conseil municipal de la Ville sera aussi chargé de
nommer les membres du Conseil d’administration de la corporation, ce qui ajoute
à son influence globale sur celle-ci;
o
une
entreprise procure à la Ville une responsabilité limitée; par conséquent, une
corporation de services municipaux procure un équilibre entre disposer, d’une
part, d’une personne morale distincte ayant un conseil d’administration et de
gestion propre qui poursuit ses objectifs et, d’autre part, offrir à la Ville
une structure lui permettant d’atteindre ses objectifs tout en lui procurant
des mesures de contrôle raisonnables grâce au recours à une déclaration unanime
des actionnaires;
o
la
Ville peut également décider de nommer un ou plusieurs membres du personnel de
la Ville (ou du Conseil municipal) dans le conseil d’administration de la
corporation afin d’y « avoir une voix » et de faire part de manière
efficace des approches jugées appropriées par le Conseil municipal et ses
cadres supérieurs;
o
une
CSM est autorisée à contracter des emprunts. Dans la mesure souhaitée, ceci
peut être considéré comme un avantage. La capacité de contracter des emprunts
(ou les limites d’emprunt) peut aussi être contrôlée par déclaration unanime
des actionnaires, comme discuté plus haut.
Pour la Ville, la création d’une CSM offre les inconvénients
suivants :
o
le
recours à une CSM équivaut à déléguer les pouvoirs du Conseil municipal dans
les domaines d’activités de la corporation qui sont établis. Par conséquent,
une CSM ne servirait que dans les situations où les avantages susmentionnés
seraient appropriés dans un domaine à déléguer à la corporation;
o
outre
les commentaires précédents, dans la mesure où la corporation et son conseil
d’administration disposent d’une certaine liberté d’action, il en résulte bien
entendu une réduction correspondante de la portée des approbations données par
le Conseil municipal (même si cela peut être contrôlé par le recours à une
déclaration unanime des actionnaires, comme mentionné plus haut, ainsi que par
les règlements de la corporation);
o
une
fois la corporation constituée, la Ville devra lui fournir les capitaux de
démarrage pour qu’elle amorce ses opérations, ainsi que tout élément d’actif
dont elle pourrait avoir besoin pour s’acquitter de ses fonctions. Il est à noter
que, selon les termes de l’article 203 de la Loi de 2001 sur les municipalités et du Règlement 599/06 s’y rapportant, une CSM n’est pas autorisée à
créer des filiales.
Conditions préalables à la création d’une CSM
Une CSM créée aux termes l’article 203 de
la Loi de 2001 sur les municipalités
peut être constituée en personne morale en vertu de tout statut d’entreprise et
être ensuite assujettie aux dispositions de cette entreprise et du droit
corporatif de portée générale.
Il est habituellement plus avantageux
d’utiliser des sociétés à capital social que des sociétés à sans capital
social, à moins que les caractéristiques propres à ces dernières soient
importantes pour l’atteinte des objectifs visés. Les sociétés à capital social
sont constituées en personne morale aux termes des lois modernes des sociétés
d’affaires, comme la Loi
sur les sociétés par actions de l’Ontario. Cette Loi compte un certain nombre de
dispositions modifiées qui procurent d’importants avantages pratiques au fait
de recourir aux sociétés constituées en personne morale aux termes de celle-ci.
Hydro Ottawa, par exemple, est constituée en personne sociale aux termes de
cette Loi.
L’avantage pratique de recourir à une société à
capital social réside dans le fait que la communauté d’affaires et la
communauté des prêteurs en connaissent beaucoup mieux les rouages. Par
conséquent, les opérations commerciales se déroulent de façon plus fluide (même
si les opérations commerciales réalisées par l’entremise d’une société sans
capital social ne causent aucun problème juridique).
Mode de création d’une CSM
En vertu de l’article 6 du Règlement 599/06, la Ville doit
adopter une analyse de rentabilisation avant d’être en mesure de disposer des
pouvoirs que lui confère l’article 203 de créer une corporation. De plus,
à l’avenir, si les dispositions d’une telle corporation sont modifiées, la
Ville devra cette fois encore adopter d’abord une analyse de rentabilisation.
En vertu de l’article 7 du Règlement 599/06, la Ville doit
adopter et tenir à jour des politiques sur le transfert d’actif à une
corporation avant d’être en mesure de transférer des actifs à une telle
corporation. L’article 8 du Règlement
stipule qu’avant de créer une corporation, la Ville a l’obligation de
consulter le public concernant la proposition de créer la corporation.
L’utilisation du mot « proposition » sous-entend donc la tenue d’une
consultation publique avant l’approbation de la constitution en personne morale
de la CSM par le Conseil municipal. On peut soutenir que cette exigence a déjà
été satisfaite, puisque, dans le cadre des six séances de consultation publique
tenues cette année de la fin de septembre au début d’octobre, cette partie du
PPPL était mise en évidence comme étant une option.
Les directeurs et les administrateurs d’une
corporation sont censés être membres pour l’application de la Loi sur les conflits d’intérêt municipaux. La corporation
ou la CSM est censée être constituée d’un conseil d’administration local pour
certaines fins restreintes, dont les fins de la Loi sur les évaluations environnementales et celles de la Loi sur les conflits d’intérêt municipaux. De plus, une CSM
détenue en propriété exclusive est censée être une « institution »
pour les fins de la Loi sur l’accès à l’information municipale et la
protection de la vie privée.
Résumé concernant une CSM
Une CSM procure un modèle de gouvernance pour
le PPPL qui comporte un certain nombre d’avantages pratiques facilitant la
supervision exercée par le Conseil municipale sur les opérations courantes et
la programmation du parc Lansdowne. Le Conseil municipal a déjà fait
l’expérience de structures de gouvernance d’entreprise semblables avec Hydro
Ottawa et la Société de logement communautaire d’Ottawa. Cependant, il est
important de noter, comme il a été mentionné dans le rapport sur le PPPL du
2 septembre 2009, que la création d’une telle corporation n’est pas
une condition du PPPL. Si la Ville décide de créer une CSM, elle devra, par le
biais du Conseil municipale et de son personnel, s’entendre directement avec
OSEG pour la supervision des opérations et la programmation du parc Lansdowne.
3.2 Entente sur les immobilisations municipales
Du point de vue des taxes foncières, les
problèmes concernant les composants du stade et du Centre municipal devront
être réglés au fil de l’évolution du PPPL. À l’heure actuelle, seule une petite
partie du complexe est utilisée par des groupes communautaires – Aramark Sports
and Entertainment et les 67 d’Ottawa. Ces organisations versent des taxes
foncières fondées sur une proportion (%) de l’évaluation des taxes foncières du
parc Lansdowne. Dans l’application du PPPL, la Ville restera propriétaire de
ses actifs, mais ceux-ci seront gérés et exploités par un partenaire du secteur
privé à des fins lucratives. L’utilisation des installations municipales à ces
fins fera en sorte que la Société d’évaluation foncière des municipalités
(SEFM) réexaminera l’« exemption d’évaluation » des portions de
propriété actuellement exploitées par la Ville. Des travaux devront être effectués
afin de déterminer quelles portions conserveront la désignation
d’« installations municipales » et d’exposer ces calculs en détail
dans l’entente sur les immobilisations municipales conclue avec OSEG.
3.3 Entente sur la transition du lieu de
travail
L’entente
sur la transition du lieu de travail reprendrait les principaux points des
conventions collectives actuellement en vigueur pour les effectifs de la Ville
travaillant au parc Lansdowne et nécessiterait qu’OSEG les reconnaisse et les
respecte s’il est déterminé à devenir un nouvel employeur de la Ville. Si l’un
des employés de la Ville travaillant actuellement au parc Lansdowne devient un
employé d’OSEG, la Ville devra indemniser OSEG pour tout passif non capitalisé
(p. ex. journées de congé de maladie accumulées et autres) relatif aux
employés.
4. Amélioration du concept d’aménagement
L’élaboration
du concept d’aménagement menant à la revitalisation du parc Lansdowne faisant
partie du rapport sur le PPL qui a été présenté au Conseil municipal le
2 septembre 2009 visait à répondre à l’avance aux directives du
Conseil municipal, ainsi qu’aux orientations stratégiques du Plan officiel
(PO). Ces points portaient sur l’intensification, l’utilisation mixte, le
transport durable, la création d’espaces publics et, dans l’ensemble, à
contribuer à la création d’une ville durable. Les travaux d’établissement du
concept d’aménagement ont pris soin de l’adapter aux politiques propres au PO
en ce qui a trait à ses orientations stratégiques, ainsi qu’aux stratégies
d’aménagement le long des rues principales traditionnelles et à l’intérieur
d’une zone urbaine générale. Le document 4 du présent rapport reprend les
principales directives du PO influant sur le concept d’aménagement.
Le PO et ses différentes directives
continueront de servir de cadre de référence clé pour les travaux à
entreprendre, comme l’indique cette soumission, pour parfaire davantage le
programme d’aménagement se rapportant au PPPL et faire fond sur le concept
d’aménagement soumis au Conseil municipal le 2 septembre 2009.
À ce jour, les travaux entrepris en vue
d’établir le concept d’aménagement ont fait appel à une diligence raisonnable
appréciable. Ils ont permis de s’assurer que le concept d’aménagement était
réalisable, en plus de faire ressortir les travaux additionnels nécessaires
pour élaborer le plan avant l’examen final du Conseil municipal. Les éléments
clés de ces travaux, également soulignés par le Conseil municipal et par le
truchement des consultations publiques, sont liés aux transports, au
patrimoine, à la superficie occupée par les commerces de détail et à leur
mélange, ainsi qu’au design et à la programmation de la cour avant. Les travaux
additionnels qu’il est recommandé d’entreprendre pour améliorer le concept
d’aménagement sont énumérés plus bas.
4.1
Plan
directeur des installations
Le plan
d’aménagement des installations faisant partie du rapport sur le PPPL du
2 septembre 2009 décrit de quelle manière il serait possible de
réaménager la parc Lansdowne en vertu d’une entente de partenariat avec OSEG.
Pour élaborer davantage le PPPL et les détails de l’entente de partenariat qui
portent sur l’aménagement et la revitalisation physiques du parc Lansdowne, et
pour servir de fondement aux demandes d’approbations de la planification qui
sont exigées, il faut que le plan d’aménagement des installations soit intégré
à un plan directeur des installations. Cette version révisée du plan directeur
des installations ferait ensuite partie des renseignements présentés au Conseil
municipal aux fins d’examen final et constituerait une condition préalable à
l’entente de partenariat.
Le plan directeur des installations fournirait
un niveau plus élevé de détails sur le programme d’aménagement que ne le
faisait le plan d’aménagement des installations présenté plus tôt. Les travaux
additionnels à entreprendre, qui sont mentionnés dans le présent rapport,
détermineraient les précisions à donner à ces détails. Les éléments clés
comprennent les détails liés à la superficie et aux emplacements précis du nouvel
aménagement, les détails du design de la cour avant, la circulation des
véhicules et des piétons sur le site, le stationnement sur le site et les
étapes de l’aménagement.
Pour faire suite aux travaux additionnels à
entreprendre pour élaborer le plan directeur des installations, il faudra aussi
consulter le comité d’examen de la conception de la Commission de la capitale
nationale, comme l’a ordonné le Conseil municipal le 22 avril 2009.
4.2
Stratégie
relative à la vente au détail
Lors de l’élaboration du PPPL, OSEG a commandé
une étude de marché pour savoir dans quelle mesure le marché soutient le
composant vente au détail proposé dans le programme d’aménagement du parc
Lansdowne. La zone d’amélioration commerciale (ZAC) de Glebe, avec l’aide
financière de la Ville, a elle aussi commandé une étude de marché. Ces deux
études, « Lansdowne Retail Market Demand and Impact Analysis »,
réalisée par Tate Research
Inc. pour OSEG, et « Market Research Study: Glebe Business Improvement
Area Ottawa, Ont. », réalisée par Market Research Corporation pour la
ZAC de Glebe, sont arrivées à des conclusions différentes. Ces écarts
s’expliquent par l’adoption d’approches méthodologiques divergentes. Market
Research Corporation a effectué une analyse du marché résiduel de détail,
tandis que Tate Research Inc. a effectué une analyse de l’impact sur le marché.
Il faudra s’assurer du recours aux types, aux
volumes et aux mélanges appropriés d’utilisations de vente au détail pour que
le parc Lansdowne devienne une destination qui s’inscrit en complément et à
l’appui des commerces de détail du secteur. Ces facteurs sont essentiels à la
réussite du PPPL. L’aménagement de la vente au détail vise à concourir à la
création d’une expérience de commerce de détail unique axée sur la nourriture,
le divertissement et le mode de vie.
Le
27 octobre 2009, des représentants d’OSEG, de Tate Research Inc., de
la ZAC de Glebe et de Market Research Corporation se sont rencontrés, à la
demande du directeur municipal. Cette réunion visait à permettre l’examen, par
James Tate, de Tate Research Inc., et Barry Nabatian, de Market
Research Corporation, des méthodes de recherche et des résultats de chacun. Il
a été établi au cours de cette réunion que les deux études de marché devaient
faire l’objet d’un examen par des pairs tiers.
Avant le début de l’examen par des pairs, OSEG doit
détailler davantage la stratégie proposée pour la vente au détail, dont la
confirmation des superficies, des mélanges et des types d’utilisations variées
réservées à la vente au détail dont il faudra tenir compte.
L’examen par des pairs apportera des
éclaircissements sur le fondement des conclusions divergentes auxquelles ces
études sont arrivées et indiquera si le composant de vente au détail du PPPL
est viable, compatible et conforme aux directives voulant des commerces de détail propres à la
destination s’inscrivant en complément et à l'appui de la communauté actuelle
des commerçants de détail le long de la rue Bank, dans le Glebe et le sud du
vieux Ottawa.
4.3
Stratégie
relative aux transports
Les
transports constituent un élément fondamental du PPPL qui doit être traité en
profondeur par l’élaboration d’un plan exhaustif de gestion de la demande en
transport (GDT). Les travaux effectués jusqu’à présent ont fait naître une stratégie
permettant de composer avec le transport qui se fonde sur un niveau
d’évaluation indiquant que la stratégie élaborée peut être mise en application
et fonctionner de façon efficace. Cette stratégie sert de fondement à la
réalisation d’une étude sur les transports plus approfondie et à l’élaboration
du plan de GDT exigé. La stratégie relative aux transports et les éléments à
intégrer à la GDT exigée ont été présentés à la réunion conjointe du Comité des
services du transport en commun et du Comité des transports, tenue le
8 octobre 2009, et y ont fait l’objet de discussions.
Les éléments clés des travaux à entreprendre
dans le cadre d’une étude plus approfondie sur les transports et du plan de GDT
comprennent les suivants :
4.4 Plan de gestion des eaux pluviales
Parmi les
travaux entrepris pour préparer le rapport sur le PPPL du
2 septembre 2009 se trouvait une évaluation des besoins liés à la
gestion des eaux pluviales, qui a entraîné un fort niveau de discussions avec
les intervenants, dont le ministère de l’Environnement de l’Ontario (MEO), les
organismes provinciaux qui doivent approuver les installations de gestion des
eaux pluviales et certains travaux connexes, Parcs Canada puisqu’une partie des
eaux pluviales des installations se déverse dans le canal Rideau, et la CCN
pour ce qui a trait aux exigences liées aux évaluations environnementales
fédérales nécessaires pour composer avec les eaux pluviales sur les terres
domaniales.
L’évaluation et les discussions ont mené à un
fort degré d’acceptation de la stratégie à élaborer de façon plus détaillée en
ce qui concerne la gestion des eaux pluviales. Cette stratégie est axée sur la
rétention du déversement dans le canal Rideau, en améliorant toutefois la
qualité de l’eau qui s’y écoule et en instaurant une gestion sur place
permettant de contrôler la quantité et la qualité de l’eau. Un des éléments
clés de la stratégie consiste à aménager un bassin de rétention des eaux
pluviales dans le design de la cour avant, qui présenterait également des
caractéristiques d’agrément.
Le plan détaillé de gestion des eaux pluviales
sera soumis au processus canadien d’évaluation environnemental, puis viendront
les approbations de la planification, l’approbation de Parcs Canada et
l’entente conclue avec le ministère de l’Environnement de l’Ontario (MEO). Ces
processus externes seront amorcés dès l’élaboration du plan pour s’assurer
d’obtenir les approbations des organismes externes en même temps que le moment
prévu pour l’obtention des approbations municipales de la planification.
4.5
Travaux
préliminaires de nature géotechnique et technique
Les travaux préliminaires de nature
géotechnique actuels seront revus, et des travaux supplémentaires seront
effectués, au besoin, pour confirmer les conditions relatives au sous-sol et à
l’eau souterraine pour l’aménagement proposé.
4.6
Amélioration du design architectural – tous les composants
Le plan
de mise en application du PPPL comportera la nécessité que les designs
architecturaux préalables aient atteint un niveau d’achèvement normalement exigé
dans un plan directeur intégré. Les plans d’étude des structures de la vente au
détail, dont font partie les composants hôtelier et résidentiel, comprendront
les élévations, les lignes de vue, l’incidence des ombres, les matériaux de
construction suggérés, les questions liées au patrimoine, et intégrera les
liens du design avec l’ensemble de la stratégie relative à la vente au détail.
Durant cette phase du plan de mise en application, il faudra songer à la
disposition du bâtiment et à l’intégration à la sortie du stade et du
pavillon Aberdeen, ainsi qu’au réseau routier environnant. De plus, la
rénovation du stade sera développée dans le courant des améliorations apportées
aux concepts d’aménagement.
4.7
Évaluation
des risques environnementaux des installations
La stratégie de gestion de l’ancienne décharge
existante, que la Ville a terminé en octobre 2004, faisait état d’une
ancienne décharge à l’intérieur de la superficie du sol du parc Lansdowne.
Cette ancienne décharge, en service de 1913 à 1925, servait à remplir une prise
d’eau provenant du canal Rideau. En 2003, cette ancienne décharge a fait
l’objet d’une enquête et d’une évaluation. Les échantillons de sol et d’eau
souterraine prélevés à l’emplacement de la décharge et dans l’eau de surface du
canal Rideau, ainsi que des mesures des gaz d’enfouissement en provenance de
différentes structures sur les lieux, ont montré que l’ancienne décharge ne
présentait aucun risque pour la santé humaine associé à l’utilisation actuelle
du parc Lansdowne.
Une étude complète d’évaluation de site de
phase I et de phase II du parc Lansdowne sera entreprise dans le
cadre du processus de réaménagement.
4.8 Exigences relatives au patrimoine et
processus d’approbation
Les
renseignements ayant servi à la portion relative aux deux bâtiments
patrimoniaux faisant partie des installations du concept d’aménagement
découlent des diverses discussions avec Parcs Canada, le personnel de la
Fiducie du patrimoine ontarien, la CCN, des experts externes spécialistes du
patrimoine, le personnel de la Ville responsable du patrimoine et les résultats
d’une évaluation préliminaire. D’autres travaux devront être entrepris pour
confirmer les détails qui permettront une utilisation à longueur d’année du
pavillon Aberdeen, de sorte qu’il devienne la pièce maîtresse du parc
Lansdowne revitalisé, et pour le déplacement du bâtiment de l’Horticulture, de
sorte qu’il puisse accueillir à longueur d’année le Marché des producteurs
fermiers d’Ottawa. Le Conseil municipal exigera l’obtention d’approbations pour
tous travaux liés au pavillon Aberdeen et au bâtiment de l’Horticulture,
puisqu’ils sont tous deux désignés bâtiments patrimoniaux aux termes de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario
(LPO). Il existe également une obligation de consulter Parcs Canada pour toute
utilisation à venir du pavillon Aberdeen et pour obtenir les approbations
de la Fiducie du patrimoine ontarien ayant trait aux servitudes et aux
éventuelles utilisations du pavillon Aberdeen et du bâtiment de
l’Horticulture.
Il existe actuellement une entente de
financement portant sur la contribution du gouvernement fédéral aux travaux de
réfection effectués sur le pavillon Aberdeen dans les années 1990, en
collaboration avec Parcs Canada. En raison de cette entente, la Ville est
obligée de consulter Parcs Canada concernant toute utilisation à venir du
pavillon Aberdeen. Même si l’obligation n’a trait qu’à une consultation de
Parcs Canada, il faudra confirmer que ce ministère n’a pas à accorder
d’approbation formelle. Au chapitre de la diligence raisonnable mise en œuvre
pour l’élaboration du PPPL, dans la partie relative à l’utilisation à venir du
pavillon Aberdeen, Parcs Canada a fait part de sa volonté de collaborer
avec la Ville pour l’atteinte des objectifs fixés par le Conseil municipal relatifs
aux installations.
Des
discussions ont été amorcées avec le personnel de la Fiducie du patrimoine
ontarien concernant le processus exigé pour la modification des servitudes de
vue en provenance de la rue Bank, comme indiqué dans le document sur les
servitudes enregistrées au titre de propriété du pavillon Aberdeen. La
Fiducie du patrimoine ontarien a également fait savoir qu’il faudrait sans
doute obtenir son approbation pour tous travaux effectués sur le bâtiment de
l’Horticulture si ce dernier est déplacé dans une partie du site couverte par
les servitudes culturelles et du fait que ce bâtiment forme un contexte
patrimonial en conjonction avec le pavillon Aberdeen.
Le
personnel de la Ville s’efforce de confirmer toute restriction possible ayant trait
aux servitudes associées au programme d’aménagement. Ces travaux comprennent,
sans en exclure d’autres, ceux associés à l’obtention des approbations de
nature patrimoniale octroyées par la Fiducie du patrimoine ontarien. Cet
organisme a confirmé que son personnel octroierait les approbations dans
certains cas; toutefois, tout changement apporté qui influe considérablement
sur l’entente sur les servitudes est susceptible d’exiger l’approbation du
conseil d’administration de la Fiducie du patrimoine ontarien. Pour confirmer
le statut de ces obligations et de ces approbations éventuelles, il faudra que
le programme d’aménagement fasse l’objet d’une élaboration plus poussée et
d’améliorations.
Pour faciliter le traitement des questions
liées au patrimoine, on a joint un expert en patrimoine du Groupe IBI à
l’équipe de partenaires collaborant avec le personnel de la Ville responsable
du patrimoine, ce qui devrait faire progresser davantage la diligence
raisonnable liée aux questions de patrimoine et faciliter l’obtention des
approbations nécessaires en matière de patrimoine.
4.9 Espace public/cour avant et programmation
Le concept du PPPL prévoit la transformation de
la superficie longeant la promenade Reine-Élizabeth en une nouvelle cour avant
intégrée au corridor d’espace public du canal Rideau et de la promenade
Reine-Élizabeth. Cette cour avant sera recouverte de verdure et aménagée sous
forme d’aire servant à la programmation et à la mise en scène d’activités et
d’événements variés. Le plan conceptuel du PPPL mentionne les éléments clés
faisant partie du plan de la cour avant, dont un vaste espace vert et durable
servant à la programmation, un bassin de rétention des eaux pluviales, des
solutions aux besoins d’accès pour entrer sur le site et en sortir, ainsi que
des raccordements des sentiers piétonniers et cyclistes avec le réseau de
sentiers de la promenade Reine-Élizabeth. Le plan conceptuel décrit le design
préliminaire à des fins d’illustration seulement et, par conséquent, ce dernier
ne doit pas être considéré comme étant le design final.
Les
éléments suivants sont nécessaires à l’élaboration du design final :
Conformément à la lettre d’entente conclue
entre la Ville et la CCN, le personnel de la Ville collaborera avec la CCN et
Parcs Canada pour l’élaboration d’un processus détaillé de consultations
publiques concernant le réaménagement proposé pour la cour avant. Ce processus
viserait à procurer des renseignements sur l’élaboration d’un design approprié
pour la cour avant et de la programmation y étant associé, comprenant le Marché
des producteurs fermiers d’Ottawa. Le personnel de la Ville présentera un
rapport au Conseil municipal sur cette question en janvier 2010, aux fins
d’examen et d’approbation avant la mise en application.
5.
Ententes spéciales
5.1 CCN, Parcs Canada et intérêts externes
La mise en application du PPPL nécessite la conclusion d’un certain
nombre d’ententes spéciales avec des tiers. À ce jour, celles qui sont
envisagées comprennent les suivantes :
·
ententes avec la CCN concernant le design de
la cour avant;
·
ententes avec Parcs Canada concernant la
gestion des eaux pluviales et l’éventuelle mise en place d’installations
d’amarrage aux points d’accès du parc Lansdowne depuis la promenade
Reine-Élizabeth, le long du canal Rideau;
·
ententes visant à s’assurer de la
disponibilité de stationnements hors site (Buttes de la Confédération et
Université Carleton);
·
ententes pour s’assurer de la disponibilité
de lieux d’entreposage et de rassemblement des autocars affrétés et de gros
véhicules à l’appui des événements importants se déroulant au parc Lansdowne;
·
ententes avec les exploitants privés de
transport en commun pour l’offre de services de navettes jusqu’aux
stationnements satellites;
·
entente possible avec Paul’s Boat Lines pour
permettre l’utilisation du canal Rideau comme autre moyen de transport pour les
événements importants se déroulant au stade.
6. Tâches
spéciales
6. 1 Plan de
déménagement de l’AECC
Le
personnel de la Ville aidera l’AECC à terminer son plan d’affaires et son plan
logistique en vue de son déménagement dans la propriété située au coin des
chemins Albion et Rideau. L’AECC, indépendamment du PPPL, envisageait depuis un
certain temps de déménager, mais faisait état d’un manque de fonds pour mener
ce projet à bien. Après consultation auprès l’AECC, il a été établi que le
délai était en partie attribuable au coût lié au raccordement des services
municipaux (eau et égouts) à des installations de 40,5 hectares. Devant ce
fait, le personnel de la Ville a commandé un examen en génie civil afin de
déterminer les contraintes du raccordement et les solutions possibles. Les
renseignements obtenus ont été transmis à l’AECC au cours de diverses réunions.
Le personnel de la Ville a également regroupé les renseignements généraux
importants que comportaient les rapports et les études détaillés des ingénieurs
civils dont l’AECC pourrait tirer profit pour son développement. De plus, la
motion 71/32 du Conseil municipal, adoptée le 2 septembre 2009,
charge le personnel de la Ville de réaliser une étude sur la circulation afin
de faciliter le processus de développement des terres de l’AECC. Cette étude va
de l’avant, indépendamment du PPPL. L’AECC est toujours responsable de
présenter un plan conceptuel final pour le chemin Albion.
L’élaboration
du plan conceptuel des installations de la propriété de l’AECC doit être concurrente
à celle d’un plan d’affaires à l’appui. Le personnel interne a offert son appui
à l’AECC pour faciliter la conception des éléments faisant partie du plan
d’affaires. Le personnel fait progresser le transfert à l’AECC de la propriété
adjacente appartenant à la Ville, d’une superficie de 24 hectares, qui
servira principalement de stationnement compte tenu des problèmes
environnementaux posés par le site. L’AECC est toujours enjointe de présenter
un plan d’affaires, accompagné d’un plan financier à court et à long terme et
d’une stratégie de déménagement.
Dans le
cadre du plan de mise en application, l’AECC doit recevoir un avis de
résiliation pour son emplacement du parc Lansdowne avant le 1er mai 2010
pour la libre possession des lieux en janvier 2011. L’AECC a été mise au
courant de cette éventualité durant la discussion avec le personnel de la
Ville, en juillet de cette année.
Compte tenu de la motion du
22 avril 2009 déposée par le Conseil municipal, qui exige l’amélioration
des installations disponibles afin de soutenir cette utilisation, le personnel
de la Ville a mené une enquête concernant les possibilités d’offrir une aire
additionnelle, de meilleure qualité et adjacente au parc Lansdowne, réservée
aux foires commerciales, qui remplacerait les 113 400 pieds carrés de
superficie répartis dans trois installations distinctes, soit le
pavillon Aberdeen (38 600 pieds carrés), le Colisée
(27 600 pieds carrés) et le Centre municipal (47 200 pieds
carrés – 30 200 pieds carrés dans les Salons et
17 000 pieds carrés dans l’aréna).
Plus tôt
dans le processus d’évaluation, il est devenu évident que l’offre d’une
installation appropriée pour répondre aux besoins élémentaires de l’industrie
des foires commerciales et des besoins spéciaux en stationnement qui y sont
associés serait à l’origine de conflits importants avec l’atteinte d’autres
objectifs fixés par le Conseil municipal concernant le parc Lansdowne, y
compris l’écologisation de la cour avant. Le PPPL propose donc de mettre fin
aux foires commerciales dans le parc Lansdowne, évoquant le fait qu’un autre
endroit offrirait un espace plus approprié pour les foires commerciales et
répondrait mieux aux besoins de l’industrie.
Le personnel de la Ville s’est mis à examiner
les autres emplacements qui, au sein de la Ville, pourraient convenir pour une
nouvelle installation soutenant les besoins à venir de l’industrie des foires
commerciales dans Ottawa. On a admis que, dans la plupart des villes, les
installations construites pour les foires commerciales étaient habituellement
situées à l’extérieur des secteurs centraux et, dans bien des cas, se
trouvaient dans un important aéroport local ou à proximité de celui-ci. Ces
travaux ont donné lieu à des discussions avec l’Administration de l’aéroport
international d’Ottawa (Administration de l’aéroport) sur les possibilités
d’une nouvelle installation.
Au cours des deux derniers mois, Shenkman
Corporation (Shenkman) et l’Administration de l’aéroport ont négocié et conclu
une entente dans laquelle Shenkman disposait d’une période de un an pour
conclure un contrat de location avec l’Administration de l’aéroport en vue de
construire et d’exploiter une nouvelle installation. Durant cette même période,
Shenkman a tenu des réunions de consultation avec des représentants de
l’industrie locale des foires commerciales afin de mieux comprendre leurs
besoins. Shenkman a procédé à l’élaboration d’une analyse de rentabilisation
qui lui permettrait de décider d’aller de l’avant et de conclure une entente
avec l’Administration de l’aéroport. Malheureusement, à ce jour, Shenkman n’a
pas terminé ses travaux. Ses représentants ont toutefois établir qu’un certain
niveau de financement municipal serait nécessaire pour que l’analyse de
rentabilisation soit viable. Cela place le Conseil municipal dans une position
d’incertitude quant à l’existence d’une proposition de nouvelle installation et
à l’ampleur du financement que la Ville devra fournir.
Comme la proposition de Shenkman fera mention
de la nécessité de financement municipal, le personnel de la Ville recommande
l’adoption de l’approche suivante :
Shenkman Corporation devrait se voir imposer la
date limite du 15 février 2010 pour l’achèvement de son analyse de
rentabilisation et de ses négociations avec l’Administration de l’aéroport,
ainsi que pour la rédaction et la présentation d’une proposition à la Ville
visant la construction et l’exploitation d’une nouvelle installation. Dans
l’attente de la soumission de la proposition, la Ville élaborera un processus
de demande d’expression d’intérêt qu’elle amorcera après avoir reçu la
proposition de Shenkman. Cette demande d’expression de l’intérêt viserait à
établir si un autre promoteur de projet est intéressé à présenter à la Ville
une autre proposition admissible pour la construction et l’exploitation d’une
nouvelle installation.
En l’absence d’expression d’intérêt, le Conseil
municipal pourrait décider si la proposition de Shenkman constitue ou non un
fondement acceptable pour aller de l’avant avec le PPPL en mai 2010. Si
des expressions d’intérêt admissibles sont présentées, la Ville pourrait alors
poursuivre avec un processus officiel de demande de propositions (DP) qui
serait achevé en 8 à 12 mois additionnels. À la fin du processus de DP, le
Conseil municipal saurait s’il existe une proposition se révélant plus
intéressante que celle de Shenkman. La proposition de Shenkman devrait être
irrévocable pour permettre à la Ville de mener à bien, au besoin, le processus
de DP.
Fort de cette stratégie, le Conseil municipal
peut avoir l’assurance qu’il existe un plan connu concernant une nouvelle
installation réservée aux foires commerciales avant de prendre une décision
finale sur le PPPL, en mai 2010, tout en ajoutant un élément concurrentiel
au processus s’il existe un intérêt dans le marché.
Si le processus susmentionné mène à une
proposition et à un plan d’affaires pour l’offre d’une nouvelle installation
accueillant les foires commerciales sur une longue période que le Conseil
municipal juge acceptable, on prévoit que cette nouvelle installation sera
construite avant la fin de 2011 et prête à accueillir des foires commerciales
en 2012.
Si le PPPL occasionne la perte du Colisée avant
que l’ouverture de la nouvelle installation réservée aux foires commerciales,
42 des 48 foires commerciales utilisant les installations existantes
pourraient être accueillies dans les installations du pavillon Aberdeen et
du Centre municipal jusqu’en 2012. En fournissant une structure temporaire
d’environ d’une superficie 28 000 pieds carrés de plancher-sol, les
6 autres foires commerciales pourraient également être présentées ailleurs
durant une courte période, jusqu’à l’ouverture de la nouvelle installation
réservée aux foires commerciales.
Enfin, le personnel de la Ville entreprendrait
une étude sur la circulation, comme l’exige le Conseil municipal, pour
déterminer les répercussions qu’aurait la nouvelle installation réservée aux
foires commerciales à l’aéroport, en tenant compte des conditions actuelles de
circulation routière le long du chemin Hunt Club. Cette étude serait terminée
avant le 15 février 2010, de sorte que le Conseil municipal bénéficie
de cette information avant la réception de la proposition de Shenkman.
6.3 Amélioration continue du calendrier de mise en application
La phase
1 du calendrier de mise en application mentionne les activités de base
nécessaires pour faire passer le PPPL du plan conceptuel à un projet plus
définitif. Ce processus exige un investissement sous forme de frais
professionnels, comme le montre le document 3 du présent rapport. À mesure
que les différentes parties du processus se regroupent et que le projet prend
forme, le calendrier d’achèvement du projet entier se précise. Ces
éclaircissements permettent de mieux définir le calendrier des phases 2 et
3. Ainsi, l’une des tâches importantes du calendrier de mise en application
continue consiste à mettre régulièrement à jour les tâches et les livrables du
projet en se fondant sur les travaux les précédant.
7. Rapports
au Conseil municipal
Une fois
terminés les travaux recommandés à la phase 1 du plan de mise en
application, le personnel de la Ville présentera un rapport au Conseil
municipal à la première séance de mai 2010 aux fins de discussion à la
deuxième séance du même mois.
Dès que
le processus détaillé de consultations publiques concernant le réaménagement
proposé de la cour avant sera élaboré en collaboration avec la CCN et Parcs
Canada, le personnel de la Ville présentera un rapport au Conseil municipal en
janvier 2010 aux fins d’examen du processus proposé avant sa mise en
œuvre.
S’il
devient évident, durant le processus de négociations avec OSEG ou durant
l’achèvement des travaux faisant partie de la phase 1, qu’il est
impossible d’obtenir l’un des résultats mentionnés dans la
Recommandation 2(a), le personnel de la Ville devra présenter un rapport
au Conseil municipal le plus tôt possible en vue de s’assurer que celui-ci sera
à même de donner des directives complémentaires ou de mettre fin au processus
de mise en application du plan. Plus particulièrement, le personnel de la Ville
présentera un rapport au Conseil municipal dans l’une des occurrences
suivantes :
ÉTAPE 2 –
Planifier les approbations et l’entente de partenariat – de mai 2010 à mars
2011
L’approbation définitive du projet du parc Lansdowne
par le Conseil municipal, y compris celle de l’entente de partenariat et de la
mise en place du CSM, permettrait d’aller de l’avant avec la transformation du
parc Lansdowne. En plus de cette approbation, les prochaines étapes comprennent
la mise en marche du processus d’obtention des approbations nécessaires; la
concrétisation du financement nécessaire; la finalisation des ententes avec les
autres intervenants; et l’amorce de la transformation physique du site.
8.
Approbation des aménagements
8.1 Approbation de la
modification de zonage, du plan du site, de la mise en valeur du patrimoine et
des organismes
Le Conseil municipal, le personnel de la Ville
(par le pouvoir qui leur est délégué) doivent l’approbation de projets
d’aménagement spécifiques. Dans le cadre du PPL, cela comprend la modification
de zonage qui permettra des usages non encore autorisés pour le site,
l’approbation des plans du site, qui précisent les conditions propres à son
développement, et l’approbation patrimoniale liée aux modifications pouvant
être envisagées pour des lieux historiques tels que le pavillon Aberdeen ou
l’Édifice de l’horticulture. Les processus visant à obtenir ces approbations
débuteront dès que le Conseil municipal aura étudié le rapport préparé à son
intention, en mai 2010. Ces approbations nécessiteront d’autres commentaires
des citoyens, tels que l’exigent la loi ou à la suite d’un politique du
Conseil. Le Service de l’urbanisme et de la gestion de la croissance a défini
les approbations de demandes d’aménagement nécessaires, a confirmé quels seront
les documents nécessaires à amorcer les processus d’approbation et en a précisé
les échéanciers.
En plus de l’approbation des demandes
d’aménagement par la Ville, on doit obtenir les approbations auprès de
l’Ontario Heritage Trust pour les travaux relatifs au pavillon Aberdeen et pour
les modifications apportées à l’entente de servitude protectrice du patrimoine
(liée à la perspective de la rue Bank) et auprès de Parcs Canada pour les
utilisations proposées pour le pavillon Aberdeen, pour structures de
déversement des eaux pluviales et pour les installations de radoubage sur le
canal Rideau. De plus, un processus d’évaluation environnementale fédéral sera
nécessaire pour le plan de gestion des eaux pluviales.
Enfin, une consultation aura lieu avec la CCN
au cours du processus de conception et avec le Comité sur l’urbanisme, le
design et l’immobilier de la CCN, pour la conception définitive du projet.
Le personnel de la Ville commencera à
travailler à la confirmation des particularités de chacune de ces approbations
après que le Conseil aura reçu cette soumission. Pour les approbations pour
lesquelles des organismes extérieurs sont concernés, les démarches commenceront
une fois qu’un processus de « diligence raisonnable » sera complété
afin de s’assurer que ces approbations peuvent être obtenues lorsque
l’approbation définitive des projets d’aménagement par la Ville pourra être
demandée. Toutes les approbations par des organismes extérieurs seront sujettes
à l’approbation définitive du PPL par le Conseil municipal, en mai 2010, et
sujette également à l’approbation définitive des projets d’aménagement qui sera
demandée en septembre 2010.
9. Accords relatifs au projet complet
9.1 Accord de
partenariat
Cet accord constituera l’accord de
base entre la Ville (ou la CSM de la Ville) et OSEG. Il s’agit d’un accord qui
englobera les dispositions de base et les conditions à remplir pour aller de
l’avant et les autres éléments essentiels de l’accord. Il contiendra, comme
prévu, les autres ententes appelées à être conclues entre les parties. L’accord
de partenariat consignera également les obligations d’OSEG relativement au
projet dans son ensemble.
Enfin, il prévoira aussi le cadre
juridique qui sera créé entre la Ville et OSEG afin de s’assurer que la
structure de prise de décision prévue et que les dispositions financières liant
les parties pour l’ensemble du projet sont bel et bien mises en place (la
« structure juridique »).
9.1.1. Accord
des détenteurs de valeurs mobilières
Cet accord met en place la structure
juridique envisagée dans le cadre de l’accord relatif au projet. Il fera la
description des intérêts juridiques détenus par chacune des parties, soit la
Ville et OSEG, dans les diverses composantes du projet (par exemple les actions
de société en commandite).
L’accord précisera également la
priorité des distributions entre OSEG et la Ville et fera état de la façon sont
se prendront les décisions entre les deux parties.
L’Accord des détenteurs de valeurs
mobilières précisera aussi, pour OSEG, le montant de sa contribution en
capitaux propres à l’ensemble du projet.
9.2 Accord sur
la gestion du site
La Ville établira les politiques et
les grands principes liés à la programmation et à l’exploitation de la cour
avant gazonnée. OSEG conclura un accord de gestion à la suite duquel elle
prendra en charge cette portion du site au nom de la ville. L’Accord sur la gestion
du site décrira également les responsabilités d’OSEG pour la gestion du site
dans son ensemble, de même que les normes que l’entreprise devra respecter pour
ce faire.
9.3 Bail
relatif au stade
Une fois la construction du stade
terminée, la Ville le louera à OSEG pour 30 ans. Le bail qui en découlera
contiendra des dispositions liées à l’exploitation du stade par OSEG, et
inclura aussi les exigences d’exploitation de franchises de la LCF et de la LHO
au parc Lansdowne.
Il s’agira d’un bail à loyer supernet,
sans loyer de base exigible. Toutefois, tous les revenus nets provenant de la
location du stade feront partie de la structure financière fermée et seront
redistribués suivant les conditions précisées dans l’entente finale du projet.
De plus, OSEG sera responsable des réparations et du remplacement des
immobilisations pour toute la durée du bail de location du stade. Ce bail,
comme tous ceux qui ont été garantis à OSEG, contiendra des dispositions
d’inexécution donnant droit à la Ville de mettre fin au bail si l’entreprise
néglige d’honorer ses engagements dans les délais convenus.
9.4 Bail des
commerces
La Ville consentira à OSEG un bail
pour les commerces de détail. La durée de ce bail sera de 50 ans, et OSEG
pourra le renouveler pour dix ans par la suite, à deux reprises. Au cours des
30 premières années, aucun loyer de base ne sera payé en vertu de ce bail.
Toutefois, le flux net de trésorerie fera partie de la structure fermée pour sa
redistribution aux deux parties. À la suite de cette période de 30 ans, le
loyer sera rajusté en fonction des prix du marché.
9.5 Accord de
gestion de la construction
Cet accord traitera du rôle et des
obligations d’OSEG pour aider la Ville lors des travaux de rénovation du stade,
du Centre municipal et du stationnement. Il précisera les coûts maximaux
convenus avec la Ville pour la construction du stade, les spécifications
entourant les plans et caractéristiques du stade, lesquels devront être pris en
charge par OSEG et seront sujets à l’approbation de la Ville, et les
dispositions de base entourant le contrat général devant être conclu avec un
entrepreneur général. OSEG assurera également la supervision au jour le jour
des travaux de construction pour la rénovation du stade, au nom de la Ville.
9.6 Accord et
bail relatifs au stationnement
La Ville et OSEG concluront un
accord relatif au stationnement. Cet accord précisera les contributions
financières respectives des deux parties au composant stationnement du site, et
abordera aussi la gestion par OSEG des places de stationnement visées par
l’accord. Celui-ci étudiera également la possibilité de mettre en place un bail
à loyer net, lequel serait préparé par la Ville, pour la composante
stationnement.
9.7 Possibilité d’hôtel et d’espaces à bureaux
La Ville
accordera un bail principal à OSEG pour le composant bureaux et hôtel, si le
Conseil municipal décide de les inclure au projet. En retour, OSEG, en tant que
locataire principal, conclura des baux aux conditions du marché avec un
promoteur hôtelier et un promoteur d’espaces à bureaux. Le flux net de
trésorerie des baux consentis à OSEG retournera aux baux principaux et, au bout
du compte, reviendra dans la structure fermée regroupant les fonds perçus dans
le cadre de tout le projet, puis sera redistribué conformément aux priorités
établies par les deux parties.
9.8 Conclusion
d’ententes avec la CCN, Parcs Canada et avec les tiers hors site
Une série
d’ententes autre que le PPL devra être conclue par la Ville. Les dispositions
de ces ententes seront intégrées à la première étape du projet et exécutoires
pour la deuxième étape. La Ville conclura une entente avec la CCN en vue
d’officialiser l’accès et l’utilisation de la promenade Reine-Elizabeth et
diverses autres questions. Une entente sera également conclue avec Parcs Canada
pour les questions de patrimoine et pour ce qui touche le canal Rideau. La
question du stationnement durant les grands événements devra aussi être prise
en charge; des ententes de location de places de stationnement hors site
devront être obtenues auprès de l’université Carleton, Confederation Heights et
d’autres propriétaires privés pour permettre le stationnement de courte durée
et celui des véhicules surdimensionnés.
10.
Détails du financement
OSEG sera responsable du financement de la
portion commerciale du projet, excluant le stade et de la cour avant gazonnée.
La Ville analysera les conditions des emprunts, compte tenu des clauses
régissant la location des terrains dans le PPL. Même si la Ville a intérêt en
fief simple en tant que propriétaire des terrains, le PPL n’exige pas qu’elle
garantisse quelque prêt que ce soit. Les prêteurs incluront des clauses
restrictives à leur contrat pour se protéger en prenant en garantie les
intérêts sur le montant du loyer des terrains, d’où l’importance pour la Ville
de bien comprendre les conséquences. De plus, les intérêts hypothécaires
constituent une dépense et compte tenu de la structure en cascade adoptée pour
la redistribution des recettes, la Ville a inclus dans le PPL des conditions et
restrictions relatives au refinancement.
11. Détails de l’aménagement
Le plan directeur pour le site et les dessins
soumis pour l’approbation du projet d’aménagement se concentrent sur le
développement global du site et sur la disposition des immeubles en vue de
définir le domaine public, la relation avec le domaine public relativement aux
points d’accès et à l’expression architecturale de ces immeubles. Ils visent
aussi à répondre aux besoins en matière de circulation de tous les types de
véhicules (promenade et chargement de marchandises), de circulation des piétons
et de conception des espaces ouverts. Pendant que les approbations de demandes
d’aménagement suivront leurs cours, les plans de conception plus détaillés
nécessaires aux appels d’offres à l’obtention des divers permis de construction
nécessaires une fois les demandes d’aménagement approuvées seront produits. Ces
plans plus détaillés s’harmoniseront aux plans du site déjà présentés et
fourniront les détails et caractéristiques des travaux à entreprendre, de même
que les particularités de conception qui n’entrent pas en compte dans le
processus d’approbation du plan d’aménagement du site. Parmi ces
particularités, on retrouvera les caractéristiques de construction nécessaires
à l’obtention d’une certification LEED, les détails de l’aménagement intérieur,
le choix des matériaux, ainsi de suite.
L’étape 3 est étroitement liée au processus
d’approbation et aux résultats des audiences de la Commission des affaires
municipales de l’Ontario (CAMO), dans l’éventualité où une audience sera
nécessaire. Pour le moment, il est impossible de préciser la date à laquelle
aura lieu une telle audience; toutefois, le calendrier permet à cette étape
d’avoir lieu, et une décision de la Commission devrait être rendue avant avril
2011. Seules les activités préalables à la construction pourront commencer
avant la décision de la CAMO. Les activités relatives à la construction ne
pourront commencer qu’une fois les approbations définitives obtenues pour la
modification de zonage et le plan du site.
12. Activités préalables à la
construction
La troisième étape s’amorcera au cours du
dernier trimestre de 2010 par une série d’activités préalables au début des
travaux de construction. Ces activités font partie du processus de
revitalisation. À cette étape du projet, la Ville procédera à la mise sur pied
de son propre financement pour les travaux de rénovation du stade. Les permis
de démolition et de construction auront été obtenus, y compris les assurances
et garanties. La programmation de la Ville pour le parc Lansdowne aura commencé
et l’entente de transition des lieux de travail entrera en vigueur.
Si le Conseil municipal décide d’aller de
l’avant avec la portion résidentielle du projet, la mise en marché de ce
composant devra également être entreprise à ce stade. Une fois l’ensemble des
approbations obtenues pour la construction de la portion résidentielle, le
processus définitif d’appel d’offres devrait débuter au cours du premier
trimestre de 2011. On s’attend à ce que tous les composants du PPL fassent
l’objet d’appel d’offres sur une courte période. L’objectif est d’en avoir le
plus possible pour son argent, tout en réalisant des économies d’échelle. C’est
donc à ce moment qu’on aura un aperçu des coûts réels pour l’ensemble du
projet.
13.
Activités de construction
L’ouvrage sur le site commencerait normalement
à la fin de mars 2011. La première phase des travaux consisterait à compléter
la rénovation des infrastructures d’aqueduc et d’égouts et, possiblement, des
installations de distribution d’électricité. Dans le cadre de la préparation du
site, l’Édifice de l’horticulture serait déménagé. La construction du
stationnement souterrain et du composant commerce au détail, de même que les
travaux sur les gradins nord s’amorceront au même moment.
La construction des structures du composant
commerce au détail et de la portion résidentielle du projet suivraient
immédiatement celle du stationnement, au cours du deuxième trimestre de 2011.
Les travaux pour le Centre municipal sont prévus en deux phases, afin d’éviter
de perturber les activités de la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL). Les
travaux intérieurs ayant des répercussions sur l’aréna sont prévus de mai à
septembre 2011 et les travaux restants se termineront en avril 2012.
Les gradins sud seront démolis, puis remplacés.
Les travaux touchant ce composant sont considérables et s’amorceront en mai
2011, pour se terminer en avril 2013. La construction des éléments de la cour
avant gazonnée devrait commencer en mai 2011; l’ensemble des travaux ne pourra
toutefois pas se terminer au cours de l’année suivante, en raison de conflits
possibles avec d’autres travaux déjà en cours sur le site.
Le PPL offre la possibilité de construire des
bureaux et un hôtel. Ces composants sont des projets distincts et ne sont
aucunement liés au reste des travaux. La date de début des travaux pour ces
deux portions du projet serait mai 2013, une fois que tous les autres travaux seraient
terminés; la construction des bureaux et de l’hôtel se terminerait un an plus
tard.
14.
Activités post-construction
Il est recommandé que le Conseil municipal envisage l’approbation du PPL
sous réserve que des travaux supplémentaires soient effectués en vue de
l’élaborer davantage afin qu’il atteigne les objectifs et résultats précisés
dans ce rapport. La nature de ces travaux a été précisée lors de la préparation
de la version initiale du PPL, en réponse aux directives du Conseil municipal
formulées à la suite de la réunion du 2 septembre 2009 et des rencontres du
comité plénier qui ont eu lieu les 6 et 8 octobre 2009. Le processus de
consultation publique concernant le PPL a également renforcé la nécessité
d’approfondir et de préciser le PPL.
Le plan
d’aménagement décrit dans le présent rapport offre au Conseil municipal un
survol des travaux supplémentaires qui seront nécessaires et recommande un
calendrier, un processus d’implantation et un budget structurés pour sa
réalisation.
Les coûts de réalisation de la première étape
du projet sont évalués à 2 335 000 $, comme il est précisé à l’annexe
3 du présent rapport; la portion de ces coûts incombant à la Ville est de
1 132 500 $; celle d’OSEG est de 1 202 500 $. Les coûts de
l’étape 1 incombant à la Ville peuvent être financés à partir des capitaux
propres existants pour la rénovation du parc Lansdowne, sans occasionner de
pressions sur les budgets en 2009 et 2010. L’évaluation des coûts de la phase
2, pour la Ville et pour OSEG, sera présentée au Conseil municipal dans le
rapport qui lui sera remis en mai 2010.
Le conseil municipal a demandé une évaluation
financière indépendante du PPL. Aller de l’avant avec la recommandation 2 (a)
(i) permettrait de faire preuve de la diligence raisonnable quant aux
hypothèses et aux projections financières qu’exige le Conseil municipal avant
de décider s’il souhaite concrétiser le PPL et conclure une entente de
partenariat officielle avec OSEG.
La consultation publique pour l’aménagement de
la cour avant gazonnée fournira au Conseil municipal des renseignements
précieux, en plus de permettre la création d’un plan d’aménagement réalisé en
consultation avec les citoyens, la CCN et Parcs Canada, lequel pourrait être
mis en œuvre peu importe que le PPL voit le jour ou non.
Les conditions précises et les coûts associés à
la non-réalisation du PPL du fait que certaines conditions préalables n’auront
pas été respectées seront précisés et présentés au Conseil aux fins
d’examen.
Le Conseil municipal n’est aucunement lié par
quelque obligation juridique que ce soit l’obligeant à mettre en œuvre le PPL
alors que les travaux précisés pour l’étape 1 sont en cours de réalisation. De
même, si le Conseil municipal décide de conclure un accord juridique au cours
du printemps 2010, il pourrait le faire tout en s’assurant de bien comprendre
les conditions par lesquelles le PPL pourrait être annulé et conserver la
capacité de le faire ou qu’un autre Conseil municipal puisse, ultérieurement, y
mettre lui aussi un terme, et ce, avant que débute la construction, prévue en
mars 2011.
CONSULTATION
Comme le
demande le Conseil municipal, une vaste consultation publique à propos du PPL a
été entreprise. Le processus de consultations publiques comprenait des
assemblées publiques, une plateforme de consultation par Internet et un sondage
d’opinion.
Assemblées
publiques
Les assemblées publiques ont commencé par une rencontre au
parc Lansdowne le 28 septembre 2009 et par six (6) séances de consultation
publique, qui ont eu lieu de 18 h à 21 h. Le tableau ci-dessous livre un aperçu
des dates de ces assemblées :
Date |
Lieu |
Adresse |
28 septembre |
parc Lansdowne, Salon A |
1015, rue Bank |
29 septembre |
Théâtre Ron Maslin, hall d’entrée |
1, ch. Ron Maslin, Kanata |
30 septembre |
Hôtel de ville, Place Jean Pigott |
110, av. Laurier Ouest |
1er
octobre |
Complexe Jim Durrell, salle Elwood
|
1265, ch. Walkley
|
5 octobre |
Aréna
Tom Brown |
141,
ch. Bayview |
6 octobre |
Centre d’arts
Shenkman |
245, boulevard Centrum |
Lors de ces assemblées
publiques, les résidents ont reçu de l’information sur les principaux éléments
du PPL. On leur a aussi présenté des documents à l’appui. Le personnel de la
Ville et d’autres experts des secteurs tels que le développement des espaces
verts, la gestion du stationnement et de la circulation, le financement et
autres étaient aussi sur place pour recueillir les commentaires des citoyens et
répondre à leurs questions.
Les résidents étaient encouragés à faire valoir leur
opinion, à faire part de leurs commentaires et à poser des questions, lesquels
ont tous été consignés et inclus dans le rapport final sur les consultations.
À la
suite des demandes exprimées par les citoyens et certains conseillers, après
les deux premières rencontres, le directeur municipal a modifié la formule des
réunions « portes ouvertes » en leur ajoutant une période de
questions comme celle qui a cours à l’Hôtel de Ville; cette période de
questions s’étendant de 19 h 30 à 21 h et a eu lieu lors des quatre assemblées
restantes.
Le
public était également encouragé à participer à une consultation par Internet
organisée par la firme Nanos Reserach, qui s’est tenue du 28 septembre au 11
octobre 2009. Au nom de la Ville, Nanos a déployé la populaire plateforme À vous la parole contenue dans le site
Web de la Ville afin d’inviter les citoyens à prendre part à une discussion
avec modérateur sur divers sujets entourant le PPL. En plus de consultations
par Internet, les citoyens étaient en mesure d’échanger de l’information et de
faire part de leur opinion et de poser des questions en tout temps.
Les
renseignements entourant les consultations et les discussions par Internet
comportaient un lien vers les documents relatifs au PPL dans ottawa.ca (lien à
partir de la page principale). Le public était également en mesure d’échanger
des points de vue, de l’information et de poser des questions en écrivant à 311@ottawa.ca ou en composant le 3-1-1 (TTS :
613 580-2401).
Sondage d’opinion
La firme Nanos Research a compilé les résultats et les
renseignements recueillis dans le cadre de la consultation par Internet et lors
de groupes de discussion afin de préparer un sondage auquel ont participé 1000
résidents d’Ottawa. La taille de cet échantillon garantit que les résultats
obtenus comporteront une marge d’erreur de ± 3,1 %, 19 fois sur 20
Le sondage a commencé après les réunions portes
ouvertes. Conçu par la firme Nanos Research, il visait à accroître la capacité
de la Ville d’en savoir plus sur le degré de compréhension et de
sensibilisation des citoyens au projet et de connaître leur opinion sur divers
aspects entourant le PPL.
Plus précisément, les résultats du sondage ont été
utilisés pour :
o confirmer les constatations du processus de
consultation et veiller à ce que les opinions des citoyens soient bien
comprises;
o identifier et mesurer les perceptions relatives à
l’orientation globale tant du PPL que des consultations publiques; et,
o offrir une information la plus exacte possible au
Conseil municipal lorsqu’il se penchera sur le PPL.
Les
résultats de ce processus de consultation sont consignés dans le document Lansdowne
Partnership Plan Public Consultations Findings Report (Rapport des
consultations publiques sur le Plan de partenariat du parc Lansdowne) de la firme Nanos Research, lequel a
été déposé devant le Comité plénier du Conseil à des fins d’examen le 12
novembre 2009.
De plus, le bureau du directeur municipal et
les représentants d’OSEG ont rencontré une fois ou plus dans certains cas, les
groupes et les intervenants suivants :
Le
directeur municipal et, dans la plupart des cas, les représentants d’OSEG ont
rencontré ces groupes intéressés afin de s’assurer que chacun d’eux a pu
obtenir toute l’information dont ils avaient besoin pour les aider à préparer
leurs commentaires et leur intervention pour le Conseil municipal et pour leur
permettre de poser toutes les questions et de faire part de leurs
préoccupations concernant le PPL proposé.
À la suite des assemblées publiques, les
citoyens avaient aussi la possibilité de s’adresser à des comités permanents de
la stratégie d’analyse de rentabilisation et des transports. Chaque partie intéressée
a été informée de la possibilité d’assister à la réunion du CSODE le 6 octobre
2009, à la réunion du Comité conjoint du transport et du Comité du transport en
commun, le 8 octobre 2009, de même qu’à la réunion du Comité plénier du Conseil
municipal le 12 novembre 2009.
Le
cabinet juridique externe de la Ville – Borden Ladner Gervais s.r.l. – a
vérifié si la Ville a le pouvoir de procéder à la revitalisation au parc
Lansdowne dans le cadre d’une entente de partenariat avec OSEG en l’absence
d’un processus d’appel d’offres concurrentiel. Le cabinet a répondu à cette
question dans l’affirmative et son avis juridique est résumé ci-dessous.
Attribution d’un contrat à un fournisseur unique
À
l’examen des composants du projet de revitalisation du parc Lansdwone, il
apparaît que certains aspects de la revitalisation proposée, en particulier
ceux liés aux biens immobiliers, peuvent ne pas être régis par le cadre de
travail de la Ville portant sur ses obligations en matière d’approvisionnement.
En fait, le fait pour la Ville de disposer d’intérêts immobiliers tels que des
baux à long terme dans le cadre de ce projet de revitalisation peut être régi
par le règlement no 20052-38 sur l’aliénation des biens immobiliers.
Néanmoins, certains aspects du projet de revitalisation proposé sont
directement liés à la prestation de services ou à la construction par OSEG,
sont régis par le règlement sur les achats (c’est le cas entre autres de la
gestion et de la surveillance de la revitalisation du stade, des activités de
construction, etc.). Cela dit, l’analyse semble indiquer que l’ensemble du plan
de revitalisation pourrait probablement être sous la portée du règlement sur
les approvisionnements de la Ville.
Le
règlement sur les achats de la Ville d’Ottawa fait état d’un certain nombre de
circonstances pour lesquelles la Ville peut conclure un contrat sans procéder
nécessairement aux appels d’offres. Un contrat direct, ou « à fournisseur
unique » pour les achats municipaux constitue une option importante et
légitime pouvant être exercée par la Ville lorsque les circonstances
garantissent une approche concurrentielle comme point de départ.
Le
paragraphe 22(1) du règlement sur les achats autorise la Ville à éluder le
processus d’appel d’offres en certaines circonstances. Cela inclut notamment
les situations où il n’existe qu’une seule source d’approvisionnement
acceptable et rentable ou, si pour des raisons techniques ou autres, seul un
fournisseur est en mesure de mettre en œuvre le mandat concerné. De plus, le
paragraphe 22 donne également le pouvoir à la Ville d’accorder un contrat à un
fournisseur unique pour des raisons autres que celles mentionnées précisément
dans le libellé de ce paragraphe. Même si la portée de ces exceptions fait sans
doute l’objet d’une interprétation trop limitée, il semble approprié d’invoquer
le pouvoir consenti à l’article 22 dans les circonstances uniques propres à la
revitalisation du parc Lansdowne.
Dans
ce cas, OSEG est la seule entreprise qualifiée pour participer au plan complet
visant la revitalisation au parc Lansdowne en ce sens qu’elle est le seul
proposant ayant la capacité d’être fournisseur de services pour les franchises
de la LCF et pour l’OHL, lesquelles sont essentielles à une revitalisation
réussie du stade Frank-Clair et du Centre municipal, qui forment le cœur du
projet du parc Lansdowne. De plus, la Ville pourrait conclure que la nature
complète du plan de revitalisation et la répartition des coûts qui y est
associée sont les seuls moyens de poursuivre la revitalisation du parc
Lansdowne de façon rentable.
D’autre
part, le plan de revitalisation du parc Lansdowne comporte de multiples
facettes. Dans les faits, il réunit dans un partenariat public-privé un certain
nombre de composants de revitalisation et de développement qui ne peuvent être
mis en œuvre que par les membres d’OSEG. Il s’agit réellement d’un plan de
revitalisation unique en son genre, structuré comme un concept intégré, complet
et interrelié.
De
même, le Conseil municipal possède l’autorité nécessaire pour adopter un
nouveau règlement ou éviter d’appliquer son règlement sur les achats (en tout
ou en partie) dans le cadre du projet de revitalisation du parc Lansdowne. Une
telle décision isolerait encore davantage la Ville d’un défi appelé à réussir.
Enfin,
tout semble indiquer que les tribunaux accorderaient un devoir de réserve
considérable aux autorités publiques comme la Ville d’Ottawa pour la prise de
décision entourant les achats ou les approvisionnements. C’est d’autant plus
probable si la Ville est en mesure de démontrer qu’elle a agi en toute bonne
foi, qu’elle a fait preuve de diligence raisonnable et qu’elle a consulté les
personnes morales ou autres susceptibles d’être touchées par une telle décision.
Question des bonis
On
a également demandé à Borden Ladner Gervais s. r. l. de vérifier si le
partenariat envisagé avec OSEG pour la revitalisation au parc Lansdowne
contreviendrait à l’article 106 de la Loi
sur les municipalités de 2001. Brièvement,
disons que cet article empêche une municipalité d’accorder des
« bonis » aux entreprises commerciales ou industrielles au sein de
cette municipalité. En tenant compte des composants actuels du partenariat
proposé, de la façon dont ils sont mis en œuvre par OSEG et par la Ville et du
modèle financier prévu pour recueillir et redistribuer le flux net de
trésorerie de chaque composant, l’avis du cabinet est que le partenariat
proposé avec OSEG ne fera pas en sorte que la Ville accordera des bonis à OSEG.
L’avis légal du cabinet est résumé ci-dessous.
Une interdiction pour
les municipalités d’accorder des bonis aux entreprises commerciales ou
industrielles au sien de cette municipalité existait, sous forme de concept,
depuis des années et est actuellement précisée à l’article 106 de la Loi sur les municipalités de 2001. Le
fait d’accorder un boni est parfois largement défini comme étant le fait, pour
un Conseil municipal, de consentir un avantage manifeste à une personne n’ayant
aucune autorité légale (p. ex., une modification de zonage en raison de
l’adoption d’un règlement de zonage). Toutefois, aucun principe ne peut
empêcher une municipalité de négocier ou d’exercer ses pouvoirs pour mener de
telles négociations, même si cette municipalité ne profite pas autant des
avantages qui en découlent que l’autre partie pour laquelle ces négociations
ont eu lieu.
Dans la perspective de l’article 106 de la Loi sur les municipalités de 2001, et compte tenu des principes
établis par la jurisprudence au Canada, et lorsqu’on tient compte de l’ensemble
des dispositions proposées par le protocole d’entente pour le plan de
partenariat pour le parc Lansdowne, y compris sont ensemble complexe de clauses
restrictives, d’avantages et de services offerts par la Ville et par OSEG pour
la mise sur pied de ce projet, les dispositions proposées ne constituent pas un
boni accordé à OSEG par la Ville.
Parmi les facteurs permettant d’en arriver à cette conclusion, on note
le droit exclusif d’OSEG d’exploiter une franchise de football professionnel
dans la Ville d’Ottawa, l’apport en capital exigé à OSEG et les autres services
à être offerts, qui font état de la capacité de la Ville à offrir aux citoyens
des avantages dans le cadre d’un projet qui, sans OSEG, ne pourrait être mis en
œuvre. De plus, l’exigence ayant trait à une « structure fermée »
visant à recueillir les flux de trésorerie de chaque composant (autres que le
projet résidentiel, qui reviendrait à la Ville en totalité) et que la
« cascade » de priorités pour la redistribution de ces sommes
démontre qu’il y a eu entre les parties des négociations serrées pour l’échange
d’avantages, sans avantages manifestes pour OSEG. Enfin, une mesure de
protection pour la Ville prévoit qu’advenant une cession partielle du bail des
commerces au détail à un tiers indépendant susceptible de faire éventuellement
partie du groupe du promoteur, ce tiers devra verser à la Ville un loyer
équitable, en fonction du marché, lequel sera proportionnel à son intérêt à
bail.
Autres responsabilités éventuelles
(a) Coûts
Si le
Conseil municipal décide de ne pas aller de l’avant avec le PPL. Il ne sera pas
redevable à OSEG pour les sommes investies par l’entreprise dans l’élaboration
du Plan, ni pour les frais encourus par la consultation publique.
Avant que le Conseil municipal
étudie le rapport sur l’évaluation des propositions pour le stade – OSEG (Lansdowne Live) et de Senators Sports et
divertissements (SS&E) Kanata (Assessment of Stadium Proposals - OSEG (Lansdowne Live) and Senators
Sports & Entertainment (SS&E), Kanata), le 22 avril 2009, OSEG et SS&E avaient
signé et fourni à la Ville un accord entente de reconnaissance, préclusion et
avantages. L’objectif de cet accord était de faire en sorte que chaque
proposant reconnaisse que la Ville ne disposait d’aucune source de financement
approuvée pour la construction ou la rénovation d’un stade. De plus, chaque
proposant reconnaissait, comme condition préalable de leur proposition par la
Ville, qu’il se chargerait de ses propres coûts. La Ville ne verserait aucun
honoraire à quelque proposant que ce soit, et ne serait pas non plus tenue de
compléter ou de mettre en œuvre quelque proposition que ce soit.
(b)
Litiges
Le 6 septembre 2009, une demande d’examen
judiciaire a été formulée concernant la décision du 2 septembre du Conseil
municipal de recevoir le Plan de partenariat du parc Lansdowne et de le faire
circuler à des fins de consultation publique. On demandait également une
injonction pour mettre fin aux consultations publiques, faire cesser les négociations
avec un fournisseur unique, OSEG en l’occurrence, et amorcer immédiatement un
processus d’appel d’offres. La Ville a déposé un avis de comparution le 22
septembre 2009 pour faire suite à cette demande, en indiquant qu’elle
appuierait la décision du Conseil sur cette question.
Le 30 septembre 2009, la Cour faisant part de
sa décision provisoire rejetant la demande du demandeur pour une motion
d’urgence e4n vue d’une injonction pour faire cesser les consultations
publiques. La Cour faisait valoir que la motion n’était pas urgente et que,
dans ce contexte, les tribunaux ne n’empêchent habituellement pas les
consultations ni le discours publics. La Cour conseillait au demandeur
d’attendre que le Conseil municipal prenne une décision sur la question avant
d’entreprendre quelque action que ce soit.
Par la suite, une conférence préparatoire sur
la question a eu lieu le 2 novembre 2009. Le demandeur a alors été avis. Par la
Cour que toute motion ou demande d’injonction présentée avant une décision définitive
de la Ville serait probablement mal reçue par la Cour et risquerait sans doute
de faire en sorte que le demander soit déclaré responsables des coûts des
procédures. En fonction de cette décision provisoire, il semble qu’en ce
moment, le demandeur n’entend pas poursuivre ses actions tant et aussi
longtemps que le Conseil municipal n’aura pas pris de décision définitive
concernant le Plan pour le parc Lansdowne. D’autres commentaires sur ces
procédures et ses fondements pourront être formulés à huis clos devant le Conseil municipal, si celui-ci souhaite
recevoir de l’information plus approfondie sur cette question.
PORTÉE FINANCIÈRE
Les 1,132 million de dollars supplémentaires
identifiés dans ce rapport comme étant la portion des coûts à assumer par la
Ville dans le cadre de la première étape du projet peuvent être financés à
partir des projets d’immobilisations 904321,904686 et 90496, qui sont les
projets de rénovation du parc Lansdowne
pour 2007, 2008 et 2009.
Document 1
– Directives du Conseil municipal et réponses du personnel de la Ville
Document 2
– Calendrier de mise en œuvre du Plan de partenariat
pour le parc Lansdowne
Document 3
– Estimations des coûts et ressources pour la mise en œuvre du PPL
Document 4
– Résumé des directives du Plan officiel
Document 5 – Présentation du plan d’affaires de l’étape I au CSODE
le 6 octobre 2009 Document 6 – Présentation de
la stratégie des transports et des transports en commun du PPL au Comité
conjoint du transport et du transport en commun le 8 octobre 2009
Document 7.1 et 7.2
– Mise à jour et mandat de l’étude d’impact sur la circulation sur le chemin
Albion : Étude sur la circulation sur Hunt Club (site d’expositions de
l’aéroport international d’Ottawa) – Veuillez noter que le document 7est
offert au bureau du greffier de la Ville.
Sous
réserve de l’approbation du Comité et du Conseil municipal, le personnel mettra
en œuvre les recommandations telles que formulées dans le présent rapport.