Soumis par : Kent Kirkpatrick, City Manager/Directeur municipal
Personne ressource :
M. Rick O’Connor, Greffier et Chef
du contentieux
(613) 580-2424 x21215, Rick.OConnor@ottawa.ca
Personne ressource : Leslie
Donnelly,Greffière adjointe
(613) 580-2424 x28857, Leslie.Donnelly@ottawa.ca
OBJET :
|
examen de la structure de gestion publique
du conseil municipal pour 2010-2014 |
1. Qu’à la réunion du 24 novembre 2010 du Conseil
de 2006 à 2010 lui soit présenté pour dépôt officiel le rapport de « l’examen
sur la gouvernance pour la période de 2010 à 2014 ».
2. Que le Conseil municipal de 2010 à 2014, à sa
réunion du 8 décembre 2010, étudie et approuve les recommandations suivantes
relatives à la structure et aux procédures du Conseil et des comités :
PARTIE 1 – Comités permanents
1)
La
création d’une commission du transport en commun composé de huit membres du
Conseil et de trois citoyens qui supervisera les activités de transport en
commun, tel que présenté dans le rapport; et l’établissement d’une commission
du transport en commun intermédiaire composée de membres du Conseil nommés à la
Commission jusqu’à la nomination de membres de la collectivité.
2) La structure suivante entre en vigueur
immédiatement et est établie pour les comités permanents pour le mandat du
Conseil de 2010 à 2014, tel que décrit dans le présent rapport :
a.
Comité de
l’agriculture et des affaires rurales
b.
Comité des
services communautaires et de protection
c.
Comité de
l’environnement
d.
Comité des
finances et du développement économique et ses sous-comités associés
i.
Sous-comités
de la TI
ii.
Sous-comité
des services aux membres
iii.
Sous-comité
de la vérification
iv.
Sous-comité
du renouvellement de la gouvernance
e.
Comité de
l’urbanisme
f.
Comité des
transports
3) Les modifications au mandat du Comité sur les
débentures tel que présenté dans le présent rapport.
4) Le calendrier des réunions du Conseil, des
comités et de la commission tel que présenté dans le rapport.
5)
La
création d’un comité sur les permis et les normes de bien-fonds composé de cinq
citoyens qualifiés qui entendront les appels concernant les permis et les normes
de bien-fonds tel que présenté dans le présent rapport; et établissement d’un
Comité sur les permis intermédiaire jusqu’à ce que le comité sur les permis et
les normes de bien-fonds soit établi avec tous les membres.
6) Le processus de sélection du Comité des
candidatures tel que présenté dans le présent rapport.
7)
La nomination du maire ou du
conseiller d'un quartier à tous les conseils locaux liés à un quartier ou
à un poste tel que présenté dans le document 1.
8)
Le
processus d’établissement du budget tel que présenté dans le présent rapport.
9)
Les
modifications aux exigences en matière de rapports pour les nominations de
conseillers à des organismes, à des conseils, à des comités et à des
commissions, l’attribution des noms commémoratifs, les remises du Prix de la
Conservation de l’architecture d’Ottawa et l’installation de plaques de
désignation historique de la Ville d’Ottawa, tels qu’ils sont décrits dans le
présent rapport, de sorte qu’ils ne font plus automatiquement partie des
rapports à huis clos.
10)
La
possibilité de recommander un membre du personnel pour un poste au Conseil
lorsqu’il n’y a pas de membre du Conseil disponible et la nécessité d’aviser le
greffier municipal et chef du contentieux de toutes les nominations des
conseillers municipaux aux conseils
d’organismes, de comité et de commissions, tant internes qu’externes.
11) L’établissement de deux postes de maire
suppléant qui seront pourvus par deux membres du conseil municipal, de plus,
que les nominations soient recommandées au Conseil par le maire.
PartIE II – CADRE DE RESPONSABILISATION
1)
Que le
Conseil approuve l’affichage mensuel des dépenses budgétaires du bureau des
représentants élus sur le site
Ottawa.ca, en vigueur au 1er trimestre de 2011.
2)
Que le
sous-comité sur le renouvellement de la gouvernance, dirigé par le maire, avec
l’aide du personnel et d’une tierce partie, soit chargé de l’évaluation de la
structure générale et des processus de gouvernance pour la Ville d’Ottawa, de
cerner les problèmes et de formuler des recommandations au Conseil,
notamment :
a.
Élaboration
d’un cadre de responsabilisation (Code de conduite des membres du Conseil,
registre des lobbyistes, etc.);
b.
Meilleure
participation des citoyens.
3)
Que le
rapport annuel de l’enquêteur chargé d’examiner les réunions municipales inclus
aux présentes (document 2) soit déposé et que le contrat actuel de
l’enquêteur chargé d’examiner les réunions municipales soit prolongé pour le
mandat de 2010 à 2014 du Conseil.
Partie III – Conseils locaux
1)
Obtenir la
liste à jour des conseils locaux comme il est stipulé dans le rapport et
demander au personnel de faire rapport sur la conformité des conseils locaux
relativement aux politiques exigées dans le cadre de l’examen sur la
gouvernance de mi-mandat.
2)
Approuver
la demande de la Société de logement communautaire d’Ottawa qui demande « que
le nombre de ses membres augmente à 12 membres » ainsi que
la « nomination de Peggy Feltmate au conseil d’administration de la
Société en tant que membre du conseil de la collectivité ».
3)
Les lignes
directrices pour la sélection et la nomination des membres du Conseil de la
Bibliothèque publique d’Ottawa.
4)
Que les
mesures suivantes soient prises pour passer aux prochaines étapes de mise sur
pied du Conseil de santé; plus particulièrement, que :
a.
le règlement
visant à établir la taille du Conseil de santé selon le document 6 soit
adopté;
b.
le
processus de sélection des membres du Conseil de santé soit approuvé
conformément au document 7;
c.
le tarif
journalier de 200 $, auquel s’ajoutent le kilométrage et les frais admissibles,
soit approuvé pour les membres citoyens siégeant au Conseil de santé et que le
greffier municipal et chef du contentieux soit chargé de communiquer le tarif
journalier approuvé au ministre de la Santé et des Soins de longue durée pour
approbation.
Partie IV – PARTICIPATION de la population
1) Qu’une séance dirigée/animée conjointe pour
fixer les priorités soit tenue réunissant les comités permanents et leurs
comités consultatifs respectifs.
2) Que les présidents et vice-présidents des comités
permanents rencontrent sur une base trimestrielle les présidents et
vice-présidents de leurs comités consultatifs respectifs.
3)
Que des
membres de réserve additionnels soient nommés pour chacun des comités dans le
cadre du processus de recrutement des membres des comités consultatifs.
4)
Que les
membres de réserve soient admissibles au remboursement de leurs dépenses en
vertu de la Politique de dépenses
afférentes à la participation aux réunions.
5) Que le taux par kilométrage consenti aux
membres utilisant leur véhicule personnel pour assister à des réunions
officielles soit harmonisé au taux consenti aux employés de la Ville d’Ottawa.
6) Promulgation du Règlement de procédure modifié relatif aux comités consultatifs
(Annexe A – Code de conduite) comme décrit dans le rapport et le règlement
afférent (document 10).
7)
Que le
personnel soit mandaté pour entreprendre un examen en profondeur de la
structure d’engagement de la population et remette un rapport à la fin du 2e trimestre
de 2011.
8) Que le Conseil approuve la Politique sur les pétitions telle que présentée dans le rapport.
Partie V – Gouvernance – Divers
1) Les
modifications au Règlement sur les procédures, telles que présentées dans le rapport,
relatives aux points suivants :
(a) Points présentés par un conseiller au comité
permanent
(b) Processus à huis clos
(c) Mesures d’urgence
(d) Comité des candidatures
2) Modifications au Règlement sur la délégation de pouvoir, telles que présentées dans
le rapport.
3) Que le Règlement
sur les procédures, le Règlement sur
la délégation de pouvoir et les autres règlements connexes, tels que
modifiés dans le présent rapport, fassent partie de la liste des règlements à
l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil.
La
structure de gouvernance de la Ville d’Ottawa, comme celles d’autres villes
d’Ontario, facilite le processus législatif. Elle est en effet composée de
plusieurs organes de délibération différents, quoique liés, soit le Conseil
municipal, les comités permanents et consultatifs et les agences, offices,
commissions et conseils indépendants, ainsi que d’outils de réglementation qui
régissent le Conseil et ses comités, dont le Règlement de procédure, le Règlement
municipal sur la délégation de pouvoir et le Règlement sur l’affichage public. La structure de gouvernance est
conçue pour permettre une rétroaction directe et officielle de la collectivité
dans le processus décisionnel au moyen de présentations des citoyens qui
siègent aux comités consultatifs et aux comités permanents devant les élus.
Elle favorise aussi le travail législatif et gouvernemental des élus aux
réunions des comités permanents et du Conseil municipal.
Depuis la fusion, la Ville d’Ottawa a entrepris deux
examens sur la gouvernance par mandat du Conseil. Le premier a lieu au début
d’un nouveau mandat; c’est habituellement à ce moment qu’on apporte des
changements majeurs à la structure de gouvernance. L’examen de mi-mandat sur la
gouvernance sert habituellement à apporter de légères modifications à la
structure de gouvernance afin de remédier aux problèmes survenus en cours de
mandat.
Voici le
rapport d’examen sur la gouvernance pour le début du mandat de 2010 à 2014 du
Conseil. Le rapport est habituellement préparé en fonction d’un consensus et
déposé lorsqu’un Conseil municipal termine son mandat; il est alors présenté à
l’examen du nouveau Conseil comme première affaire à l’ordre du jour.
Cet examen
sur la gouvernance, comme tous les examens précédents, a été réalisé en suivant
le principe selon lequel tout changement doit veiller à ce :
Le rapport
de l’examen sur la gouvernance comprend une série de propositions et de
recommandations interreliées visant à améliorer la structure de gouvernance
actuelle du Conseil et à proposer les procédures et les politiques associées
nécessaires au Conseil, à ses comités permanents et à ses comités consultatifs.
Depuis
toujours, ces recommandations sont formulées dans le cadre des entretiens
qu’effectue le greffier municipal et chef du contentieux avec tous les membres
des conseils sortant et entrant. Pour l’examen sur la gouvernance de 2010 à
2014, le greffier municipal et chef du contentieux ainsi que le greffier
adjoint ont travaillé en étroite collaboration avec le maire du Conseil de 2010
à 2014 pour formuler les recommandations du présent rapport. L’une des
responsabilités fondamentales du chef du Conseil en vertu des alinéas 225
c) et c.1) de l’article 225 de la Loi
de 2001 sur les municipalités est de « faire preuve de leadership
dans ses rapports avec le conseil [et]… de fournir des renseignements et
faire des recommandations au conseil à l’égard du rôle de celui-ci visé aux
alinéas 224 d) et d.1) ». Les alinéas 224 d) et d.1) précisent que
le Conseil doit « faire en sorte que des politiques, des
pratiques et des procédures administratives … soient en place pour mettre en
œuvre ses décisions; [et] veiller à la responsabilisation et à la transparence
des opérations de la municipalité... ».
Bien que
tous les membres du Conseil de 2006 à 2010 aient été rencontrés pour le présent
examen sur la gouvernance, en raison des importants changements dans la
composition du Conseil de 2010 à 2014, il n’a pas été possible de rencontrer
tous les conseillers élus à temps pour la préparation du présent rapport, ni
d’élaborer de recommandations consensuelles provenant du conseil entrant. En
plus des recommandations formulées sous la direction du nouveau maire,
certaines recommandations sont formulées par les membres du personnel et fondées
sur les idées présentées par l’enquêteur chargé d’examiner les réunions
municipales, les membres des comités consultatifs et sont inspirées des
pratiques exemplaires d’autres municipalités.
Le renouvellement de la gouvernance a été pour
plusieurs membres du Conseil de 2010 à 2014, un élément important de leur
programme électoral, qui a mené à la préparation du présent rapport. Les thèmes
principaux portaient notamment sur :
o Une responsabilisation et une transparence accrues
pour le gouvernement local.
o La nécessité d’imposer davantage de restrictions
fiscales et de veiller à ce que les structures financières et de
responsabilisation de la direction soient rigoureuses et transparentes.
o La nécessité de concentrer les activités sur le
développement économique et communautaire.
o La mise en place de meilleurs mécanismes pour
améliorer la prise de décisions à l’échelle locale pour des affaires locales et
pour accroître la capacité du Conseil à se concentrer sur des questions
importantes à l’échelle de la Ville.
o L’amélioration de la capacité des citoyens à
participer aux prises de décisions.
Le rapport de gouvernance recommandera un processus
global de renouvellement de la gouvernance tout en étant conscient que la mise
en œuvre de certains éléments de cet examen prendra du temps; cependant, des
changements importants pourront être mis en œuvre au premier trimestre de 2011.
De plus,
un certain nombre de recommandations concernant des modifications
d’« ordre administratif » (modifications où les processus existants
ont besoin d’un « nettoyage » ou encore là où de nouvelles
orientations ou mises à jour sont suggérées). Cela est pratique courante.
Points saillants des
recommandations :
Créer une commission
du transport en commun : La commission du transport en commun sera un
organisme indépendant, composé de représentants élus et de citoyens détenant
des pouvoirs décisionnels sur les affaires concernant les activités d’OC
Transpo (y compris le O-Train) et de Para Transpo. Ces
responsabilités incluent divers sujets comme : établir les itinéraires, les
normes opérationnelles, les commodités sur rue et les stratégies de marketing
et de communication en matière de transport en commun; le service à la
clientèle et les parcs-o-bus. Le
Conseil conserverait les pouvoirs d’approbation du budget et d’établissement du
mandat de négociations collectives. La structure administrative ne changerait
pas, ce qui signifie que les employés des Services de transport en commun, y
compris le directeur général demeurent des employés de la Ville et sont
assujettis à toutes les politiques de la Ville (c.-à-d. politique sur le
bilinguisme, sur les achats, etc.).
Créer un comité des
finances et de développement économique en fusionnant le Comité de
vérification, du budget et des finances avec le Comité des services
organisationnels et du développement économique. Ce comité sera présidé par le maire, qui a
l’intention d’accorder une plus grande importance à la supervision financière
et administrative, au développement économique et aux relations de travail. Il
est par ailleurs recommandé de créer un sous-comité de la vérification qui
collaborera avec le vérificateur général afin que la communication entre le
bureau du vérificateur général et le Conseil soit efficace et constante.
D’autres modifications
à la structure des comités prévoient l’établissement de comités distincts de
l’urbanisme et de l’environnement. La majorité des membres du Conseil ont
mentionné que la charge de travail du Comité de l’urbanisme et de
l’environnement était trop imposante. Ils ont aussi mentionné que le mandat du
comité de l’environnement doit être plus centré, particulièrement avec les
problèmes liés à l’eau, aux eaux usées et aux déchets solides survenus au cours
du dernier mandat. En raison des délais prévus par la loi, le personnel
recommande que le Comité de l’urbanisme continue de se réunir deux fois par
mois et que le nouveau Comité de l’environnement se réunisse une fois par mois.
Diverses mesures ont
déjà été entreprises par le Conseil pour démontrer son engagement envers la
responsabilisation et la transparence, mais on est généralement d’accord sur le
fait qu’il faut en faire davantage pour renforcer et améliorer cet engagement.
Le maire du Conseil municipal de 2010 à 2014 a annoncé son intention de diriger
l’établissement du cadre de responsabilisation pour les membres du Conseil.
Certaines des mesures de responsabilisation potentielles sont présentées dans
le rapport y compris le Code de conduite des membres du Conseil et la
possibilité de créer un registre des lobbyistes. Le rapport inclut une
recommandation de mesure immédiate pour l’affichage mensuel des dépenses
administratives du Conseil sur le site Ottawa.ca.
Une autre
recommandation préconise la mise en place d’un processus de renouvellement de
la gouvernance compte tenu du fait que la fusion des municipalités a maintenant
dix ans. Le processus de renouvellement de la gouvernance permettra d’examiner
le fonctionnement de notre modèle de gouvernance actuel dix ans après la fusion
et de faire des suggestions concernant les meilleurs moyens d’améliorer la
procédure de prise de décisions à l’échelle locale tout en permettant au
Conseil de se concentrer sur les défis à relever et les occasions à saisir au
cours des prochaines années pour les questions touchant l’ensemble de la Ville.
Cet examen sera effectué par un sous-comité du Comité des finances et du
développement économique proposé, dirigé par le maire avec l’aide du personnel
et d’experts en la matière.
Dans le cadre du
processus de renouvellement de la gouvernance, on croit qu’un examen global de
la participation des citoyens permettrait de vérifier que la Ville utilise tous
les outils de participation à sa disposition afin de faire participer le plus
efficacement possible les citoyens au processus de prise de décisions. Cet
examen inclura une analyse de la structure des comités consultatifs compte tenu
du fait que les approches pour solliciter la participation des citoyens
évoluent, en raison notamment des progrès dans la technologie (p. ex., médias
sociaux) ainsi que des changements dans la gouvernance, et de la possibilité
d’une plus grande utilisation des consultations sous forme de groupes de
travail, des sommets et de tables rondes.
En ce qui a trait aux
comités du Conseil, le personnel recommande l’établissement d’un comité sur les
permis et les normes foncières. Afin de profiter des efficiences potentielles
et de la présence de membres citoyens qualifiés, il est proposé de former un
comité quasi judiciaire pour instruire les plaintes en matière de permis et de
normes foncières. Par ailleurs, le personnel recommande l’adoption officielle
du processus de sélection du Comité des candidatures qui a été utilisé au cours
des trois derniers mandats du Conseil, malgré ce qui est présenté dans le Règlement de procédure, et que le
processus de nomination se déroule en deux étapes : la première concernant
les comités permanents et les sous-comités, les principaux conseils locaux et
les divers groupes de sélection, et la deuxième concernant les autres nominations
aux agences, conseil, comités et commissions locaux.
Un certain nombre
d’améliorations sont proposées pour les processus concernant les comités et le
Conseil notamment : séances d’apprentissage à l’intention des comités
permanents afin que tous les membres des comités aient les mêmes outils et
connaissances pour prendre des décisions efficaces et que les membres du public
comprennent le fondement de la prise de décisions des comités. Une option
présentée est de demander au personnel d’élaborer un ensemble de directives ou
des meilleures pratiques à l’intention des présidents et vice-présidents des
comités, en consultation avec les présidents et vice-présidents actuels. Le
personnel cherche également à élargir les pratiques actuelles afin que davantage
de rapports soient considérés comme des rapports publics et pour effectuer le
suivi officiel de toutes les nominations au Conseil pour aider à préparer les
candidatures si un poste est à pourvoir. Finalement, on recommande la création
de deux postes de maire suppléant qui aideront dans diverses occasions comme la
représentation dans divers événements, la présidence des réunions du Conseil,
la signature de documents officiels et afin d’assurer l’uniformité et la
transparence pendant les quatre années du mandat du Conseil.
En ce qui a trait aux
conseils locaux, les services juridiques ont procédé à l’examen des conseils
locaux de la Ville pour déterminer les entités qui ont des responsabilités
précises en vertu de la Loi de 2001 sur
les municipalités. De plus, la Société de logement communautaire d’Ottawa a
présenté au Conseil, pour étude, une recommandation portant sur l’ajout d’un
membre à son conseil d’administration et a formulé une recommandation précise
pour cette nomination. La Bibliothèque publique d’Ottawa (BPO) a également
fourni un rapport de composition et ses recommandations sur les directives
concernant la sélection et la nomination des membres du conseil de BPO pour le
mandat 2011 à 2014. Finalement, comme le Conseil a déjà lancé le processus de
création d’un Conseil de santé indépendant, le rapport de gouvernance comprend
certaines recommandations portant sur les étapes finales pour l’établissement
dudit conseil.
On recommande également d’apporter des modifications
aux politiques et processus concernant les comités consultatifs. Ces
modifications sont notamment : recommandation de tenir une séance
d’établissement des priorités avec les comités permanents et leurs comités
consultatifs respectifs; réunions trimestrielles des présidents des comités
permanents avec les présidents et vice-présidents de leurs comités consultatifs
respectifs; déploiement d’efforts pour renforcer la participation aux comités
consultatifs en ayant recours aux membres de réserve; concordance des taux par
kilomètre consentis aux membres des comités consultatifs avec les taux par
kilomètre consentis au personnel de la Ville d’Ottawa; et explications
nécessaires concernant l’activité politique et l’application du Code de
conduite des comités consultatifs En ce qui concerne la participation des
citoyens, les membres du personnel recommandent également l’élaboration d’une
politique sur les pétitions comme outil pour motiver la participation du public
et pour veiller à ce que l’opinion publique exprimée sous cette forme soit officiellement
reconnue et prise en compte par les décideurs.
Finalement, le rapport sur la gouvernance comporte
l’examen habituel du Règlement de
procédures et du Règlement sur la
délégation de pouvoir. Les recommandations formulées sur la nécessité de réviser
le Règlement de procédure sont
fondées sur les observations des élus et les problèmes éprouvés par le
personnel du Bureau du greffier municipal et chef du contentieux relativement à
des enjeux soulevés pendant les réunions ou dans les rapports. Les modifications
apportées au Règlement sur la délégation
de pouvoir tiennent compte des changements d’autorité et du transfert de
responsabilités suivant la refonte du portefeuille.
Comme le veut la
tradition, le rapport sur la gouvernance de 2010 à 2014 sera déposé à la
réunion finale du Conseil sortant et sera le premier point à l'ordre du jour de
la première réunion régulière du Conseil municipal de 2010 à 2014.
La structure de gouvernance de la Ville
d’Ottawa, comme celle d’autres villes de l’Ontario, facilite le processus
législatif. Elle est composée de plusieurs organes de délibération différents,
quoique liés, soit le Conseil municipal, les comités permanents et consultatifs
et les agences, offices, commissions et conseils indépendants, ainsi que
d’outils de réglementation qui régissent le Conseil et ses comités, dont le Règlement de procédure, le Règlement municipal sur la délégation de
pouvoir et le Règlement sur
l’affichage public. La structure de gouvernance est conçue pour permettre une
rétroaction directe et officielle de la collectivité dans le processus
décisionnel par le biais de présentations des citoyens qui siègent aux comités
consultatifs et aux comités permanents devant les élus. Il favorise aussi le
travail législatif et gouvernemental des élus par le biais de réunions des
comités permanents et du Conseil municipal.
Depuis la fusion, la Ville d’Ottawa a entrepris
deux examens sur la gouvernance au cours de chaque mandat de Conseil. L’examen
sur la gouvernance se déroule au début du mandat d’un Conseil et c’est
habituellement à ce moment qu’on apporte des changements majeurs à la structure
de gouvernance. L’examen de mi-mandat sur la gouvernance sert
traditionnellement à apporter de légères modifications à la structure de gouvernance
afin de remédier aux problèmes survenus en cours de mandat. Les recommandations
des deux rapports sur la gouvernance sont formulées en fonction d’un consensus
résultant de consultations individuelles avec les membres du Conseil, les
présidents et vice-présidents des comités consultatifs, le comité exécutif de
gestion et les membres du comité de la haute direction.
Comme mentionné précédemment, l’examen sur la
gouvernance porte sur la structure de gouvernance de la Ville et les politiques
et procédures correspondantes et recommande des changements en vertu des
principes suivants :
Les pouvoirs de la Ville lui sont conférés par
ses lois habilitantes, principalement la Loi
de 2001 sur les municipalités (la « Loi ») et la Loi de 1999
sur la Ville d’Ottawa. La Loi de 2001 sur les municipalités a été
modifiée par le Projet de loi 130, en vertu duquel beaucoup des modifications
apportées à la Loi sont entrées en
vigueur en janvier 2008. Les changements compris dans le Projet de loi 130
visaient globalement à accorder plus de souplesse et d’autonomie aux
municipalités pour leur permettre de régler des dossiers locaux et de
s’acquitter des responsabilités relevant de leur compétence. En vertu du Projet
de loi, les municipalités ont obtenu de plus grands pouvoirs et plus
d’autonomie, le tout étant contrebalancé par des mesures de reddition de
comptes et des exigences de transparence accrues. Les changements à la Loi depuis leur promulgation ont
profondément influencé l’évolution de la structure de gouvernance et les
pratiques de la Ville. Plus particulièrement, le Conseil municipal a introduit
les changements de gouvernance suivants dans la foulée des modifications à la Loi de 2001 sur les municipalités :
Le rapport de l’examen sur la gouvernance
comprend une série de propositions et de recommandations interreliées en vue
d’améliorer la structure de gouvernance et propose aussi au Conseil, à ses
comités permanents et à ses comités consultatifs les procédures et politiques
afférentes nécessaires.
Depuis
toujours, ces recommandations sont formulées dans le cadre des entretiens
qu’effectue le greffier municipal et chef du contentieux avec tous les membres
des conseils sortant et entrant. Pour l’examen sur la gouvernance de 2010 à
2014, le greffier municipal et chef du contentieux ainsi que le greffier
adjoint ont travaillé en étroite collaboration avec le maire du Conseil de 2010
à 2014 pour formuler les recommandations du présent rapport. L’une des
responsabilités fondamentales du chef du Conseil en vertu des alinéas 225
c) et c.1) de l’article 225 de la Loi
de 2001 sur les municipalités est de « faire preuve de
leadership dans ses rapports avec le conseil [et]… de fournir des
renseignements et faire des recommandations au conseil à l’égard du rôle de
celui-ci visé aux alinéas 224 d) et d.1) ». Les
alinéas 224 d) et d.1) précisent que le Conseil doit « faire
en sorte que des politiques, des pratiques et des procédures administratives …
soient en place pour mettre en œuvre ses décisions; [et] veiller à la
responsabilisation et à la transparence des opérations de la
municipalité... ».
De plus, il y a un certain nombre de
recommandations de modifications d’« ordre administratif » (là où un
« ménage » s’impose dans les processus existants, ou là où de
nouvelles orientations ou mises à jour sont suggérées). C’est une pratique
courante.
Il faut souligner que ces questions mineures
d’ordre administratif (correction du nom d’un service et des titres des
gestionnaires, etc.) ne seront pas mentionnées expressément dans ce rapport,
mais qu'elles se retrouvent dans les annexes. Toutes les autres questions
importantes, ainsi que les modifications proposées, sont résumées dans le corps
de ce rapport. Des explications détaillées, lorsque nécessaires, sont également
fournies dans les annexes.
Pour la préparation de ce rapport, le greffier
municipal et chef du contentieux et la greffière municipale adjointe ont
consulté les représentantes et représentants élus, les présidents et
vice-présidents des comités consultatifs, le comité exécutif de gestion et les
membres du comité de la haute direction, de même que le personnel du Bureau du
greffier municipal et chef du contentieux et du Bureau du directeur municipal
qui travaille de très près avec les processus législatifs.
Comme il est indiqué ci-dessus, les recommandations
importantes formulées dans le présent rapport découlent des consultations avec
les représentants élus, le personnel de la Ville et les présidents et
vice-présidents des comités consultatifs de la Ville. Certaines questions
soulevées par le personnel ne font pas partie des recommandations.
Pour faciliter la lecture, le rapport a été divisé en
cinq parties :
Partie 1 – Comités permanents
Contexte général
A) Structure des comités
B) Autres comités du Conseil
C) Comité des candidatures
D) Changements aux processus et améliorations
Partie II – Cadre de responsabilisation
Contexte général
A) Cadre de responsabilisation
B) Enquêteur chargé d’examiner les réunions
municipales
Partie III – Conseils locaux
A) Examen des conseils locaux
B) Autres conseils locaux et affaires connexes
Partie IV – Participation de la population
A) Comités consultatifs
B) Examen général de la participation des citoyens
C) Politique sur les pétitions
Partie V – Gouvernance – Divers
A) Questions relatives au Règlement de procédure
B) Règlement sur la délégation de pouvoirs
Partie I – Comités
permanents
A.
Structure
des comités
Commission du
transport en commun
Aucun système de transport en commun au pays et
dans la province ne se ressemble, que ce soit des points de vue de la grandeur,
du genre ou de la situation géographique. C’est pourquoi les modèles de
gouvernance du transport en commun varient d’un système à l’autre. Lors
d’entrevues menées avec le greffier municipal et chef du contentieux et le sous-greffier de la Ville,
plusieurs membres du Conseil se sont dits intéressés à envisager la création
d’une Commission du transport en commun plutôt qu’à maintenir l’existence d’un
Comité du transport en commun. D’autres discussions avec le maire du Conseil de
2010-2014 ont permis de peaufiner le concept, la recommandation finale voulant
qu’une Commission du transport en commun soit créée suivant le modèle de
l’ancienne Commission du transport en commun d’Ottawa-Carleton et celui du
futur Conseil de santé. Le Conseil de la Ville aurait toujours autorité en ce
qui concerne l’approbation du budget, l’établissement d’un mandat de
négociation collective et la ratification de toutes les conventions
collectives. La Commission du transport en commun consisterait en un organisme
indépendant, composé à la fois de représentants élus et de citoyens
représentants qui auraient pouvoir de décision finale sur les opérations du
transport en commun.
En particulier, la Commission du transport en
commun serait responsable des questions opérationnelles d’OC Transpo (y compris d’O-Train) et de Para Transpo.
Parmi ces responsabilités, citons : établir les itinéraires, les normes
opérationnelles, les commodités sur rue et les stratégies de marketing et de
communication en matière de transport en commun; voir au service à la clientèle
et aux parcs-o-bus. La Commission serait
également responsable de l’élaboration de stratégies, de politiques et de
programmes proposés par les Services de transport en commun (c.-à-d. stratégie
de marketing). Elle recevrait le Rapport annuel des Services de transport en
commun ainsi que les rapports trimestriels de rendement, en plus de devoir
approuver les rapports exigés avant qu’ils ne soient soumis au gouvernement
fédéral.
La création d’une Commission du transport en
commun marquerait certes un tournant dans la structure de gouvernance qui régit
les questions de transport en commun, mais elle ne changerait pas la structure
administrative des Services de transport en commun. Les structures municipales
actuelles en matière d’administration et de prestation de service seront
maintenues. L’avantage d’un organisme indépendant est la capacité de cibler des
questions de transport en commun et d’offrir une expertise additionnelle sous
la forme de membres citoyens.
En revanche, la Commission
du transport en commun ne serait pas responsable de la gouvernance du tunnel de
transport en commun dans le centre-ville d’Ottawa (TTCCVO). La
gouvernance de ce projet de tunnel fera en partie l’objet d’un rapport qui sera
présenté au Conseil au premier trimestre de 2011. Entre-temps, tout rapport lié
au TTCCVO sera soumis directement à l’attention du Conseil municipal.
Budget
En vertu de la Loi de 2001 sur les
municipalités, le Conseil municipal peut déléguer plusieurs de ses pouvoirs
et fonctions. Par contre, en vertu de l’article 23.3, la municipalité ne peut
ni déléguer son pouvoir « d’adopter le budget de la municipalité ou de le
modifier », ni déléguer celui en rapport à l’imposition municipale. Il est
toutefois possible de fournir une vue davantage axée sur le budget du transport
en commun ou une meilleure souplesse quant à l’allocation des fonds
budgétaires.
Tout comme pour le processus budgétaire
d’autres organismes indépendants tels le Conseil de la bibliothèque publique et
du futur Conseil de santé publique, on prévoit que la Commission du transport
en commun soumette à l’approbation du Conseil les budgets détaillés
d’exploitation et d’investissement. Il est préférable également que le Conseil
municipal approuve les tarifs.
La Commission du transport en commun sera tenue
de surveiller continuellement les affaires financières et, en cette capacité,
d’approuver toutes les questions qui s’inscrivent dans le budget établi, en
plus de formuler des recommandations au Conseil advenant d’autres répercussions
budgétaires. La Commission recevra le rapport d’étape trimestriel sur les
budgets d’exploitation et d’investissement du transport en commun.
Relations du travail
Les négociations contractuelles pour OC Transpo
sont actuellement entreprises par l’entremise de l’Unité des relations du
travail de la Ville. Présentement, le Comité des services organisationnels et
du développement économique et le Conseil municipal possèdent le mandat
décisionnel en matière de relations du travail et des négociations
contractuelles. En vertu du modèle de commission indépendante, la
responsabilité d’établir le mandat de négociation collective et la ratification
de toutes les conventions collectives reviendra toujours au Conseil municipal.
Comme pour l’ancienne commission régionale du transport en commun, la
Commission du transport en commun agira comme agent des négociations pour le
syndicat des Services de transport en commun, et ce, dans le cadre du mandat
approuvé par le Conseil.
Le directeur et les employés des Services de
transport en commun continueront de travailler pour la Ville, ce qui permettra
une transition sans heurts vers un nouveau modèle et limitera les coûts
inhérents à l’établissement d’une nouvelle entité distincte. En tant
qu’employés municipaux, le personnel des Services de transport en commun
continuera de se conformer aux politiques municipales (la Politique de
bilinguisme, le Code de
conduite, la politique sur l’utilisation responsable des ordinateurs, le
Règlement sur les achats, etc.)
Reddition de comptes
La Commission du transport
en commun, tout comme les comités permanents du Conseil, rendra compte
directement au Conseil municipal. Par ailleurs, conformément aux principes de
délégation établis pour les comités permanents, la Commission du transport en
commun fera rapport régulièrement lorsqu’elle exercera les droits qui lui sont
délégués.
Comme pour d’autres comités
ou conseils indépendants, on s’attend à ce que la Commission du transport en
commun soumette un rapport annuel au Conseil. La Commission pourrait être tenue
de présenter des mises à jour plus fréquentes et de faire un compte rendu sur
des questions particulières, si tel est le souhait du Conseil.
Par ailleurs, des plans stratégiques pour le
transport en commun sont indispensables au succès des opérations dans le
domaine. Le Conseil municipal a déjà établi plusieurs plans stratégiques qui
influenceront l’avenir du transport en commun à Ottawa (le Plan directeur des
transports, le Plan stratégique de la Ville, etc.). En créant une Commission du
transport en commun indépendante, on souhaite séparer les opérations
quotidiennes du rôle du Conseil qui est d’élaborer des politiques. Cependant,
la planification stratégique, comme on le remarque clairement dans d’autres
commissions du transport en commun, est une responsabilité conjointe entre la
Commission du transport en commun et la municipalité, la décision finale
relevant souvent du conseil municipal.
On prévoit que la responsabilité d’élaborer les plans stratégiques en
rapport uniquement aux questions de transport en commun (c.-à-d. le Plan de transport en commun, le Plan tactique
de dix ans pour le transport en commun) reviendrait à la Commission avec
l’approbation du Conseil. Cependant, la
Commission du transport en commun jouerait un rôle de conseiller auprès du
Conseil municipal en ce qui concerne les politiques et les plans municipaux qui
incorporent le transport public (c.-à-d. le Plan directeur des transports).
Composition
Les membres du Conseil
convenaient généralement tous à ce que la Commission du transport en commun se
fonde sur le modèle du Conseil de santé et qu’elle se compose à la fois de
représentants élus et de membres citoyens, les membres du Conseil conservant la
majorité des sièges. Il est préférable que la Commission du transport en commun
comprenne huit (8) membres du Conseil et trois (3) membres citoyens. Comme pour
tous les comités du Conseil, le maire agirait en tant que membre votant d’office
de la Commission du transport en commun.
En outre, les membres de la Commission seront tenus de nommer le
président et le vice-président parmi les membres eux-mêmes qui sont aussi
membres du Conseil.
Les discussions touchant la
gouvernance du transport en commun ont toujours englobé le débat sur la taxe du
transport en commun, à savoir que seulement les conseillers représentant les
quartiers de la Ville qui contribuent financièrement au transport en commun ont
la capacité de voter sur les questions dans le domaine. Ainsi, on recommande
que les membres de la Commission du transport en commun qui sont membres du
Conseil représentent les quartiers qui paient la taxe sur le transport en
commun.
Dans
le cas des membres citoyens, les
membres du Conseil convenaient généralement tous à ce que, pareillement au
modèle du Conseil de santé, les membres citoyens soient des experts dans
le domaine du transport public ou aient une connaissance ou une expertise
particulière qui profiterait à la Commission. On recommande notamment que les
membres citoyens soient nommés en fonction des critères suivants :
Afin
de faciliter la création de la Commission du transport en commun et de réduire
la période de transition, on recommande qu’un processus de nomination débute
immédiatement après l’approbation par le Conseil de la Commission du transport
en commun, au moyen d’annonces à la mi-janvier et avec l’objectif de nommer les
membres citoyens en mars 2011. Les
membres du Conseil seront nommés à la Commission du transport en commun dans le
cadre du processus du Comité des candidatures énoncé plus loin dans le présent
rapport. Un groupe de sélection chargé de la nomination des membres citoyens
serait également établi dans le cadre de ce processus.
Comme
pour les membres citoyens d’autres comités et conseils locaux de la Ville, les
membres citoyens seraient remboursés pour les dépenses encourues au titre de
membre de la Commission du transport
en commun (c.-à-d. frais d’autobus, de route, de stationnement).
Détails des réunions
En
ce qui concerne les réunions, on recommande que la Commission du transport en
commun tienne ses réunions à l’Hôtel de Ville, tout comme d’autres comités du
Conseil, afin d’assurer un accès fiable à l’équipement de traduction et
d’offrir un accès optimal aux délégations publiques.
Pour
offrir une certaine cohérence lors de la période de transition, on recommande
également que la Commission du transport en commun se réunisse une fois par
mois, le troisième mercredi du mois, à 9 h 30, tout comme le fait actuellement
le Comité du transport en commun. Le calendrier des réunions de la Commission
du transport en commun sera examiné à mi-parcours une fois que la transition
sera terminée.
Enfin,
on recommande que les membres du Conseil nommés par la Commission du transport
en commun dans le cadre du processus du Comité des candidatures soient
autorisés à siéger à titre de Commission du transport en commun par intérim
jusqu’à ce que les membres citoyens soient nommés.
Recommendation Partie I – #1
La création d’une commission du transport en commun composé de huit
membres du Conseil et de trois citoyens qui supervisera les activités de
transport en commun, tel que présenté dans le rapport; et l’établissement d’une
commission du transport en commun intermédiaire composée de membres du Conseil
nommés à la Commission jusqu’à la nomination de membres de la collectivité.
Comité de l’agriculture et des questions
rurales
De l’avis général, les changements instaurés dans le
cadre de l’examen de mi-mandat sur la gouvernance ont remporté un franc succès,
notamment en ce qui concerne la tenue d’une réunion par mois et les
modifications apportées à la procédure qui régit les discussions à micro ouvert.
On ne recommande aucun changement pour ce comité
permanent.
Fusion du Comité de vérification, du budget
et des finances et du Comité des services organisationnels et du développement
économique en vue de créer le Comité des finances et du développement
économique
Le Comité de vérification, du budget et des finances (CVBF) a été créé
dans le cadre de l’examen de mi-mandat sur la gouvernance dans le but que le
Comité puisse se concentrer sur les questions portant sur les politiques
fiscales de la haute direction. Le comité est chargé de la présentation de
l'information financière, de l'élaboration des politiques, des activités de
planification et de vérification et de la préparation du budget annuel.
Auparavant, ces responsabilités relevaient du Comité des services
organisationnels et du développement économique (CSODÉ). De l’avis général, cette séparation n’a pas
donné les résultats escomptés et le CVBF ne fonctionne pas comme prévu.
D’un point de vue administratif, et bien que
les réunions du comité n’aient eu lieu qu’une fois par mois, l’ordre du jour du
Comité de vérification, du budget et des
finances n’était pas,
en général, assez rempli pour justifier la tenue de réunions. Le comité n’a
tenu que six réunions en 2010, en a annulé quatre parce qu’il n’y avait pas
assez de points nécessitant une action, et en a annulé une, car il n‘y avait
pas quorum. On comptait une moyenne de cinq points à l’ordre du jour par
réunion.
On reconnaît aussi qu’il existait des avantages
à ce qu’un seul et même Comité ait la responsabilité des questions portant sur
les politiques fiscales de la haute direction et de la direction générale de
l’administration de la Ville et des pratiques administratives et de gestion.
Cette synergie n’existait plus une fois les comités séparés et dirigés par deux
présidents.
De plus, on a cru
qu’en transférant le mandat de vérification et
des finances au Comité de
vérification, du budget et des finances, le Comité des
services organisationnels et du développement économique (CSODÉ) aurait une
meilleure capacité de concentration sur certaines questions d’intérêt
stratégique pour le Conseil, comme le développement économique et les relations
de travail. L’intérêt stratégique plus grand auquel on s’attendait ne s’est pas
encore concrétisé.
Par conséquent, en consultation avec le Maire du
Conseil pour 2010-2014, le personnel fait la recommandation suivante : que
le Comité sur les finances et le développement économique soit créé en
fusionnant les mandats du Comité de vérification, du budget et des finances et
celui du Comité des services organisationnels et du développement économique.
Horaire et composition
des réunions
On recommande que les membres du Comité sur les
finances et le développement économique soient tous des présidents de comités
permanents, y compris le président de la Commission du transport en commun, et
quatre autres membres du Conseil et que le comité soit présidé par le Maire.
Les avantages d’un tel comité seront probablement une meilleure intégration des
comités permanents dans la gestion globale du budget, non seulement au moment
du budget, mais tout au long de l’année. Il est prévu que les présidents qui
siègent à ce comité puissent permettre aux comités permanents d’établir le
budget et de faire des recommandations de dépenses en ayant un aperçu global du
budget de la Ville. Si des membres du Comité sur les finances et le
développement économique présidaient les comités permanents, cela aurait aussi
l’effet de générer des discussions sur la façon dont les décisions opérationnelles
ont une incidence sur les questions qui portent sur les politiques à l’échelle
de toute la Ville (par exemple : les relations de travail, les
communications stratégiques et les technologies de l’information) et
inversement.
On recommande que le Comité sur les finances et
développement économique tienne ses réunions mensuelles le premier mardi du
mois à 9 h 30.
Comité
sur les débentures
Le 27 janvier 2010,
le Conseil municipal a créé le Comité sur les débentures à qui l’on a délégué
l’autorité légale lui permettant d’émettre des débentures lorsque l’autorité de
la dette du projet a été approuvée par le Conseil et que le Trésor a procédé à
une ou plusieurs émissions de la dette conformément à la délégation d’autorité
prévue au règlement 2009-231, comme amendé. Ce comité a pour mandat d’améliorer
l’accès de la ville aux marchés financiers et d’augmenter le potentiel
d’économie sur les coûts des services reliés à la dette, car le Comité se
réunit sans long préavis plutôt que de suivre la procédure normale des réunions
du Conseil afin de pouvoir édicter les règlements municipaux requis sur les
débentures.
Le comité est
actuellement formé du Maire et du vice-président du comité de vérification, du
budget et des finances,
le trésorier de la Ville et le directeur municipal, car ils sont censés être
les personnes les mieux informées des affaires financières de la Ville.
Par conséquent, si le Conseil optait
pour la création du Comité sur les finances et le développement économique, le
personnel recommande que la façon d’élire les membres du Comité sur les
débentures soit amendée pour que ce soit le Maire et le vice-président du
Comité sur les finances et le développement économique.
Sous-comités du comité
sur les finances et le développement économique
Sous-comité de la
technologie de l’information
Le sous-comité de la
technologie de l’information (TI) a été créé dans le cadre de l’examen de
mi-mandat sur la gouvernance afin de veiller à ce que les mesures soient en
place pour surveiller et étayer les futurs investissements majeurs en matière
de technologie de l’information et de faire des recommandations au Conseil
municipal au sujet de ces investissements. De l’avis général, la création de ce
sous-comité est une initiative positive. Aucun changement n’est prévu pour le
moment. Les dates et heures des réunions seront précisées lors de la première
rencontre du Comité sur les finances et le développement économique.
Sous-comité des services aux membres
Le sous-comité des
services aux membres a le mandat continu relié à et responsable d’examiner, de
considérer et d’approuver les questions de nature administrative en tenant
compte des élus et de leur personnel, des
bureaux des conseillers et des budgets salariaux ainsi que du fonctionnement
général de leurs bureaux. Le sous-comité se réunit au besoin. Aucun changement
n’est envisagé pour ce sous-comité.
Sous-comité de vérification
De l’avis général, la
fonction de vérification devrait détenir plus d’importance. Il a été suggéré
qu’un sous-comité distinct soit mis sur pied pour le volet vérification.
Semblable à l’ancien Groupe de travail sur la vérification du Conseil, le
sous-comité de vérification aurait pour mandat de jouer un rôle de médiateur
avec le personnel afin de régler les litiges portant sur les recommandations en
matière de vérification. Le sous-comité aurait aussi la responsabilité de
collaborer régulièrement avec le vérificateur général afin de s’assurer
d’instaurer une communication efficace entre le bureau du vérificateur général
et le Conseil municipal.
Le personnel fait les
recommandations suivantes quant aux tâches du sous-comité de vérification
:
§
La nomination du vérificateur externe de la Ville;
§
La nomination d’un vérificateur externe pour effectuer une vérification
financière annuelle du bureau du vérificateur général (« BVG »);
§
Étudier le rapport annuel de vérification et la lettre portant sur la
gestion provenant du vérificateur externe de la Ville et du vérificateur
externe du BVG;
§
Examiner le plan de travail annuel du vérificateur général;
§
Examiner, une fois par année, les réalisations du vérificateur général;
§
Traiter toutes questions reliées au suivi d’une vérification;
§
Effectuer l’évaluation de rendement du vérificateur général.
Par ailleurs, plusieurs membres du Conseil ont
exprimé leur souhait d’optimiser l’efficacité du rôle du vérificateur général
dans l’amélioration des services de la Ville. Alors que le vérificateur général
de la Ville d’Ottawa se charge de trouver un vérificateur externe, l’analyse du
règlement municipal sur le vérificateur général de la Ville de Toronto et sa
structure intègre un examen externe de l’assurance qualité dans le cadre des
normes de responsabilisation (tel que décrit dans le Manuel des politiques et
procédures du vérificateur général, et exposé dans ses grandes lignes à
l’annexe E du Manuel). Dans le rapport du comité de vérification de la Ville de
Toronto, daté du 2 avril 2009, le vérificateur général, Jeff Griffiths décrit
la façon de procéder ainsi :
Les normes
gouvernementales en matière de vérification stipulent que : « les
organisations de vérification qui remplissent des mandats de vérification et
d’attestation en conformité avec les Normes de vérification gouvernementales
généralement acceptées (GAGAS) (Generally Accepted Government Auditing
Standards) doivent faire l’objet d’une évaluation externe par les pairs, menées
par des évaluateurs indépendants, au moins tous les trois ans. »
La conformité aux
Normes de vérification gouvernementales généralement acceptées (GAGAS) représente
un élément important qui atteste la qualité de la vérification et le maintien
de la crédibilité auprès du Conseil municipal, de la direction et des
contribuables.
La conformité aux
Normes de vérification gouvernementales généralement acceptées (GAGAS) y
compris l’évaluation externe de l’assurance qualité est réputée bénéfique pour
les vérifications tant internes qu’externes de plusieurs façons,
notamment :
·
Consolider la
qualité de vérification, la cohérence, l’uniformité et la fiabilité
·
Résister à un
examen juridique
·
Contribuer au
développement professionnel
·
Augmenter la
crédibilité professionnelle
·
Consolider les
relations entre la direction et le public.
La Ville de Toronto utilise le modèle de
l’évaluation par les pairs pour effectuer l’analyse de la qualité, conçue par
l’Association of Local Government Auditors.
L’étude dans d’autres régions révèle que la
plupart des vérificateurs intègrent une quelconque méthode d’analyse de la
qualité afin de s’assurer que leur travail est conforme aux normes adéquates en
matière de vérification. Bien qu’il existe plusieurs méthodes, les mêmes
principes de base s’appliquent.
L’Institut
des vérificateurs internes (IVI) fournit une série de normes à l’intention
des vérificateurs généraux. On y stipule que : « une évaluation
externe de la qualité examine la conformité avec la vérification interne, la
revue des normes internationales d’assurance, les pratiques professionnelles de
vérification interne (normes), du Code de déontologie, des chartes de vérification
interne et du comité de vérification, l’évaluation des risques et du contrôle
de l’organisation et l’usage de pratiques efficaces. Une activité de
vérification interne doit faire l’objet d’une vérification externe effectuée
par un vérificateur indépendant au moins aux cinq ans pour être conforme aux
normes ».
En 2003, le vérificateur général du
Canada a mis en place une analyse de l’évaluation des pairs provenant de
l’Organisation Internationale des Institutions Supérieures de Contrôle des
Finances Publiques (INTOSAI). Depuis, cette organisation a conçu un manuel
portant sur l’évaluation de l’assurance qualité afin de servir de guide dans
l’évaluation des pairs. Le Conseil des normes internationales d'audit et
d'assurance (IAASB) tend à délaisser l’évaluation des pairs pour y préférer
l’évaluation effectuée par des cabinets indépendants externes. Elle a
d’ailleurs élaboré un cadre de référence et de contrôle qualité pour faire
la sélection des cabinets qui effectuent des évaluations d’assurance qualité.
Le vérificateur
général est d’accord avec le fait qu’une évolution vers un modèle de
l’évaluation par les pairs de la qualité arrive à point nommé concernant le
Bureau du vérificateur général. Il recommande qu’un examen externe de
l’évaluation de la qualité du Bureau du vérificateur général soit effectué tous
les cinq ans ou à mi-mandat, et que le Sous-comité de la vérification s’engage
à mettre cette procédure en place dès 2011, dont le premier cycle de
vérification devra être évalué en 2012.
Comité des services communautaires et de
protection
Le Comité des
services communautaires et de protection (CSCP) a été créé en 2006, combinant
les mandats des anciens comités sur la santé et des services sociaux et sur
l’urgence et les services de protection. Tous s’entendent pour dire qu’après
avoir été en activité pendant un mandat, le CSCP fonctionne bien, même si
certains conseillers sont d’avis que les parcs, les volets récréatifs et
culturels pourraient bénéficier d’un plus grand appui de la part du Comité. Le personnel
pense que le seul fait de retirer le volet santé du mandat du Comité suffirait
à susciter l’intérêt nécessaire sans avoir pour cela à créer un comité
permanent séparé ou un sous-comité.
Plus
particulièrement, le Conseil municipal agit à l’heure actuelle en tant que
Commission locale de la santé par l’intermédiaire du Comité des services
communautaires et de protection. Selon la nouvelle structure de gouvernance
établie conformément à la législation provinciale, une nouvelle Commission
de la santé devrait être mise en place d’ici au mois d’avril 2011. Elle sera
conçue pour améliorer la gestion des programmes de santé publique et pour
assurer une continuité et prévoir et répondre aux besoins du milieu en santé.
La Commission joue aussi un rôle de conseiller auprès du Conseil municipal
concernant d’autres questions de sa compétence qui comportent un aspect de
santé publique. C’est pourquoi le volet de santé publique du mandat du CSCP
n’aura plus raison d’être dès que la Commission de santé publique sera
instituée.
D’autres suggestions portaient sur la possibilité de créer un Comité
permanent sur les parcs et loisirs, un sous-comité sur les parcs et loisirs ou
un conseil d’administration sur les parcs et loisirs séparé (semblable
à celui de l’ancienne ville de Nepean) qui seraient composés de membres
citoyens. La possibilité de séparer les services d’urgence et de protection en
deux comités distincts comme c’était le cas au courant du mandat précédent a
aussi été émise. Étant donné qu’il n’y avait aucun point de consensus, il n’y a
aucune recommandation à ce sujet. Des motions seraient nécessaires afin
d’effectuer quelque changement que ce soit.
Étant donné le
transfert du volet santé à la Commission sur la santé ainsi que l’évaluation
des statistiques portant sur les réunions, on recommande que le Comité des
services communautaires et de protection se réunisse une fois par mois plutôt
qu’aux 2 semaines. La réunion aura lieu le troisième jeudi du mois.
Division de l’actuel Comité de l’urbanisme et
de l’environnement en deux comités indépendants (Urbanisme et Environnement)
Lors d’entretiens avec le greffier municipal et
chef du contentieux, et le greffier adjoint, la majorité des membres du Conseil
ont convenu que la charge de travail imposée au Comité de l’urbanisme et de
l’environnement (CUE) était trop lourde.
Avec près de soixante-dix-sept heures de réunion en 2010 (dont une
réunion étalée sur trois journées, en novembre), il s’agit, et de loin, du
comité du Conseil le plus sollicité.
On s’attend à ce que les prochains enjeux liés
à l’environnement exigent une attention accrue et à ce que le nombre et le
niveau de détail des rapports à produire augmentent. Cela découlera, d'une
part, du nombre grandissant des initiatives du Conseil qui sont liées à la
durabilité et à l’environnement et, d'autres part, des nouveaux défis associés
aux réseaux d’aqueduc et d’égouts, à la gestion des déchets solides et à la
mise en œuvre du Plan d'action de la rivière des Outaouais.
Plusieurs membres du Conseil se sont également
inquiétés qu’en raison du trop grand nombre de points à l’ordre du jour du CUE,
les questions liées à l’environnement ne bénéficiaient pas de toute l’attention
voulue et que cela empiétait sur le temps pouvant être consacré aux audiences
des délégations publiques. Les membres du Conseil municipal de 2010 à 2014,
ainsi que le Maire sont d’avis qu’il serait plus approprié de former un Comité
permanent indépendant, se consacrant exclusivement à l’environnement.
Selon l’énoncé de son mandat
actuel, le CUE est chargé
de veiller à la mise en œuvre du Plan officiel de la Ville d’Ottawa (sauf dans
les secteurs ruraux) en examinant les conditions matérielles, sociales,
économiques et environnementales pertinentes et en formulant des
recommandations sur les questions intéressant la Direction des services du
bâtiment, la Direction de l’approbation des demandes d’aménagement et
d’infrastructure et la Direction des politiques d’urbanisme, d’environnement et
d’infrastructure, lorsqu’il y a lieu de le faire.
Les responsabilités actuelles du CUE seront redistribuées
vers les deux nouveaux comités en fonction du volet du mandat actuel du CUE qui
leur sera confié : le Comité de l’urbanisme et le Comité de
l’environnement.
Le Comité de l’urbanisme remanié demeurera
responsable des questions liées à l’élaboration et à l’approbation des
règlements de zonage, des modifications au Plan officiel et des plans
d’implantation. Il sera également chargé de donner une orientation et des
directives générales pour des questions et dans des domaines liés à l’urbanisme
et à la gestion de la croissance.
Le nouveau Comité de l’environnement assumera
un rôle prédominant relativement à la durabilité de la collectivité et sera
responsable de l’orientation et des directives générales pour des questions et
dans des domaines liés aux services publics (c.-à-d., l’eau, les eaux usées et
les déchets solides), aux réseaux d’aqueduc et d’égouts, à la protection de
l’environnement, à l’approvisionnement en eau, à la gestion et à l’élimination
des déchets solides, et à la lutte contre la pollution de l’eau. Il sera
également responsable des questions liées aux projets d’immobilisations, aux
stratégies d’économie d’énergie, aux politiques pour la protection de
l’environnement et à la lutte contre la pollution de l’air et de l’eau.
Le mandat du Comité de l’urbanisme
et de l’environnement actuel sera également séparé en deux, de la même façon
que les responsabilités actuelles du CUE.
Les responsabilités générales du Comité de
l’environnement seront les suivantes :
·
donner
une orientation et des directives générales relativement à l’approvisionnement
en eau, à la gestion et à l’élimination des déchets solides (déchets, matières
organiques, recyclage), à la gestion des eaux usées et à la lutte contre la
pollution de l'eau, ainsi qu’aux projets stratégiques (budgets de
fonctionnement et immobilisations);
·
donner une orientation et des directives générales pour des questions
liées à la durabilité environnementale, économique et sociale, y compris les
questions liées à l’initiative Choisir notre avenir (une initiative conjointe
de la Ville d’Ottawa, la Ville de Gatineau et la Commission de la capitale
nationale, qui vise à aider la région de la capitale nationale à vaincre les
défis du XXIe siècle en intégrant les concepts de durabilité, de
résilience et de qualité du cadre de vie à tous les aspects de la
collectivité);
·
présenter
des recommandations au Conseil sur des questions de politique environnementale,
notamment en ce qui concerne la gestion des déchets, la qualité de l’eau, le
changement climatique, les décharges contrôlées, les espaces libres, les
arbres, etc.);
·
intervention
dans les projets environnementaux fédéraux et provinciaux ayant une incidence
sur les opérations municipales et la qualité des eaux de surface;
·
surveiller
les activités et la mise en oeuvre des programmes et des projets de la Direction
des services environnementaux;
·
examiner
et réviser au besoin les commentaires et les recommandations du personnel
concernant les initiatives environnementales proposées par les gouvernements
provincial et fédéral;
·
assumer
d’autres responsabilités particulières prévues par les lois pertinentes ou
confiées par le Conseil;
·
assurer
la coordination et la consultation avec les comités et les services lorsqu’il y
a chevauchement des responsabilités concernant des questions liées à la
protection de l’environnement ou relevant du mandat de plus d’un comité;
·
examiner
et réviser au besoin les programmes opérationnels d’entretien des
infrastructures existantes et proposes (réseaux d’aqueduc et d’égouts, et
décharges), conformément aux politiques de la Ville d’Ottawa, et en recommander
l’approbation;
·
en
ce qui concerne le Plan directeur de gestion intégrée des déchets, recommander au Conseil de préparer le rapport d’étude
environnementale, l’audience de la Commission des évaluations environnementales
et la mise en oeuvre des recommandations du Plan directeur;
·
formuler
des commentaires sur les certificats d’autorisation d’installations de gestion
des déchets émis par le ministère de l’Environnement de l’Ontario;
·
stratégies d'économie d’énergie et politiques sur l'énergie
renouvelable;
·
politiques sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et sur
l'amélioration de la qualité de l’air;
·
forêt urbaine et questions connexes;
·
planification à long terme (programmes d’immobilisations) dans le
contexte du mandat du Comité; et
·
examen
et présentation au Conseil des recommandations sur les subventions.
Les responsabilités demeurant inscrites au
mandat actuel du CUE, une fois que toutes celles qui sont énoncées ci-dessus
auront été transférées au Comité de l'environnement, continueront de relever du
Comité de l'urbanisme. Ces responsabilités porteront uniquement sur les
questions émanant du Service de l’urbanisme et de la gestion de la
croissance.
Certaines questions d’urbanisme étant
assujetties à des délais d’exécution prévus par la loi, il est recommandé que
le Comité de l’urbanisme continue de se réunir deux fois par mois. Dès que le nouveau Comité de l'environnement
sera prêt à prendre en charge une partie des responsabilités relevant du Comité
permanent, il est recommandé que le Comité nouvellement formé se réunisse une
fois par mois.
Comité des transports
Tous s’entendent pour
dire que les changements instaurés dans le cadre de l’examen de mi-mandat sur la gouvernance, y
compris le changement à une réunion par mois et le retrait des exigences pour
être membres pour qu’elles soient identiques à celles du Comité du transport en
commun, ont été couronnés d’un grand succès. Vu les changements qu’apporterait
la création de la Commission des transports tels qu’ils sont proposés, il est
recommandé d’intégrer au Comité des transports les responsabilités du Comité de
transport en commun en matière de travaux d’évaluations environnementales;
elles sont en lien avec la planification et la conception des infrastructures
de transport en commun, car le comité des transports se charge déjà des
évaluations environnements pour tout le reste du réseau de transport. Ce qui
voudrait dire qu’un comité aurait le savoir-faire pour le fonctionnement de
l’actuel réseau de transport – les routes, la circulation, le stationnement,
les sentiers pédestres et pistes cyclables – et utiliserait cette expertise
dans la planification et la conception du réseau dans son ensemble.
On ne recommande aucun changement pour ce comité
permanent.
Recommendation Partie
I – #2
La structure suivante entre en vigueur immédiatement et est établie pour
les comités permanents pour le mandat du Conseil de 2010 à 2014, tel que décrit
dans le présent rapport :
a.
Comité de l’agriculture et des affaires rurales
b.
Comité des services communautaires et de
protection
c.
Comité de l’environnement
d.
Comité des finances et du développement
économique et ses sous-comités associés
i.
Sous-comités de la TI
ii.
Sous-comité des services aux membres
iii.
Sous-comité de la vérification
iv.
Sous-comité du renouvellement de la gouvernance
e.
Comité de l’urbanisme
f.
Comité des transports
Les modifications au mandat du Comité sur les
débentures tel que présenté dans le présent rapport.
Le calendrier des réunions du Conseil, des
comités et de la commission
Nom |
Heure de
la réunion |
Journée
et fréquence des réunions |
Conseil municipal |
10 h |
Se rencontre le deuxième
et quatrième mercredi du mois |
Comité de l'agriculture et des affaires rurales |
10 h |
Se rencontre le deuxième
jeudi du mois |
Comité des services
communautaires et de protection |
9 h 30 |
Se rencontre le troisième
jeudi du mois |
Comité de l’environnement |
9 h 30 |
Se rencontre le troisième mardi du mois |
Comités des finances et du développement économique |
9 h 30 |
Se rencontre le premier
mardi du mois |
Comité de l’urbanisme |
9 h 30 |
Se rencontre le deuxième
et quatrième mardi du mois |
Comité des transports |
9 h 30 |
Se rencontre le premier
mercredi du mois |
Commission du transport en commun |
9 h 30 |
Se rencontre le troisième
mercredi du mois |
Recommendation Partie I – #4
Le calendrier des réunions du Conseil, des comités et de la commission
tel que présenté dans le rapport.
A. Autres comités du Conseil
Comités quasi judiciaires
À ce jour, le Conseil a établi trois organismes
quasi judiciaires : le Comité de révision, la Commission de révision
et le Comité des permis. Ces organismes quasi judiciaires sont constitués
exclusivement de conseillers municipaux et sont appuyés par le personnel du
greffier, mais leur mission et leur ensemble de règles régissant leurs
activités sont complètement différents.
Les organismes quasi judiciaires entendent des
témoignages et rendent des décisions impartiales. Lorsqu’on demande
officiellement aux membres d’organismes quasi judiciaires d’entendre les faits
et de prendre une décision, ils exercent une fonction semblable à celle des
juges au tribunal. La majorité de leurs tâches se rapportent à des questions
relatives aux permis (Comité des permis) ou sont effectuées dans le cadre de
commissions d’appels telles que le Comité de révision et la Commission de
révision.
La Loi
sur les Municipalités, 2001, autorise le Conseil municipal à nommer des citoyens
pour qu’ils deviennent membres des organismes quasi judiciaires et à leur
déléguer ses pouvoirs. En effet, l’article 23.2 au sujet de la délégation
de pouvoir et des fonctions du Conseil stipule que le Conseil peut déléguer ses
pouvoirs quasi judiciaires à un groupe de citoyens membres.
Création d’un Comité des permis et des normes
foncières
Le Comité des permis de la Ville est
responsable de l’examen des cas liés à la suspension, à la révocation, au refus
et au renouvellement de permis soumis par l’inspecteur en chef des permis et adresse des recommandations finales au Conseil
en ce qui a trait aux suspensions et aux révocations de permis ainsi qu’à
l’imposition de conditions
liées à l’obtention d’un permis, au droit de détention ou au renouvellement
d’un permis. À l’heure actuelle, le Comité des
permis est constitué de six (6) membres du Conseil, dont au moins trois (3)
sont également membres du Comité des services communautaires et de protection.
Le comité est représenté par trois (3) de ses membres à chaque audience.
La
possibilité que le Comité des permis soit constitué de représentants élus ou de
citoyens nommés a été examinée lors des examens de gouvernance précédents. Dans
le cadre de l’examen sur la gouvernance portant sur la période de 2003 à 2006,
le Conseil municipal a accordé à la ou au chef des Services des règlements
municipaux l’autorité du Comité des permis d’agir à titre de Tribunal de
contrôle des animaux. Dans ce rôle, le ou la chef ou sa
ou son délégué est responsable d’entendre les appels et de rendre des décisions
sur des ordonnances de port de muselière et de laisse. Le Conseil municipal a
également présenté une pétition au gouvernement provincial afin d’obtenir le
pouvoir de nommer des citoyens membres au sein du Comité des permis. La Loi sur les Municipalités, 2001, a été
modifiée en conséquence.
Ce processus est efficace, mais certains membres du Conseil continuent d’éprouver
un certain malaise relativement au fait que des élus peuvent rendre des décisions
sur des affaires liées à des règlements qu’ils ont créés.
La Ville de Toronto
et la Ville de Mississauga comptent des Tribunaux des permis constitués de
citoyens membres, ce qui évite les préoccupations exprimées ci-devant. Ces municipalités
nomment des personnes qui possèdent de l’expérience ou des connaissances
connexes au rôle qu’ils assumeront en tant que membre du Tribunal des permis
respectif. Cette approche est semblable à celle que la Ville d’Ottawa a adoptée
pour son Comité de dérogation et pour son Comité de vérification de la
conformité en matière d’élections.
À l’heure actuelle, la Ville possède un Comité des normes foncières qui tient
des audiences similaires dans le but d’entendre les appels des propriétaires ou
des occupants qui ont reçu une ordonnance en vertu de la Loi sur le code du bâtiment et qui désirent contester les modalités
de cette ordonnance. Le Comité des normes foncières est constitué de trois
(3) citoyens, qui sont nommés par le Conseil.
Les membres du
Conseil sont tout à fait en faveur de la création d’un comité des permis constitué
de citoyens. Étant donné que le Comité des normes foncières est actuellement constitué
de citoyens et qu’il tient des audiences similaires, le personnel recommande
que les mandats soient fusionnés et qu’un Comité des permis et des normes
foncières, constitué de cinq (5) citoyens, soit établi pour entendre les appels
relatifs aux permis et aux normes foncières.
Le Comité pourrait s’inspirer
du Comité de dérogation, puisqu’il est constitué de membres citoyens qualifiés
et qu’il possède des règles de procédure spécialement élaborées pour répondre
aux activités de ce comité. Les assemblées du comité auraient lieu à une date, à
une heure et à un endroit précis afin que les audiences quasi judiciaires se
déroulent le plus rapidement possible et que les délais prescrits soient
respectés. On prévoit, chaque mois, que le Comité se réunisse une fois pour entendre
les appels en matière de permis et une deuxième fois pour entendre les appels
en matière de normes foncières. Ces mécanismes procéduraux garantissent la
reddition de comptes et la transparence du Comité, car ils font en sorte que le
public est informé de la date, du lieu et du déroulement des audiences du
Comité.
Si cette recommandation
était approuvée, le personnel amorcerait un processus de recrutement de
citoyens qui possèdent de l’expérience dans des domaines connexes, tels que le
droit ou l’aménagement du territoire, ou de l’expérience à titre de membres de
comités quasi judiciaires. Le bilinguisme des citoyens membres est un
autre élément à prendre en compte; il est d’ailleurs recommandé qu’au moins
deux des cinq membres soient bilingues. Il est également recommandé de donner
une
indemnité forfaitaire de 50 $ par audience aux membres (montant minimal de
100 $ par mois). À titre comparatif, la Ville de Toronto offre une
indemnité de 350 $ par rencontre et de 50 $ par décision écrite. Cette
indemnité serait absorbée par les Services des règlements municipaux, dans les limites de leur budget
actuel.
Les membres devraient
réussir une formation quasi judiciaire dans les six mois suivant leur
nomination (c.-à-d. formation de la SOAR [Society of Ontario Arbitrators and
Regulators]; la
conférence Running a Fair Hearing de l’Institut Canadien) pour demeurer membres
du comité, et cette formation serait financée par les Services des règlements
municipaux, dans les limites de leur budget actuel.
Comme le recrutement pourrait prendre un
certain temps, il est recommandé qu’un Comité des permis intérimaire soit
établi, selon la composition et le mandat actuels, et que ce comité soit en
vigueur jusqu’à ce que la composition du Comité des permis et des normes
foncières soit approuvée par le Conseil. L’approbation est prévue d’ici au deuxième
trimestre.
Recommandation Partie I – #5
La création d’un comité des permis et des normes foncières constitué de
cinq (5) membres citoyens qualifiés pour instruire les plaintes en
matière de permis et de normes foncières comme indiqué dans le rapport; et la
création d’un comité des permis intérimaire qui exécuterait ce mandat jusqu’à
ce que le Comité des permis et des normes foncières soit composé.
Le Comité de révision
En vertu des lois provinciales, les municipalités
de l’Ontario ont le droit d’entreprendre des travaux en tant qu’aménagements
locaux et d’évaluer le coût éventuel de ces travaux pour les propriétés qui en
tirent profit. Les lois stipulent qu’une municipalité doit d’abord supporter
les coûts liés aux travaux d’amélioration, puis les recouvrir auprès des propriétaires
qui ont bénéficié de ces améliorations au moyen d’une taxe d’améliorations
locales. Le montant recouvert auprès des propriétaires est fonction des
coûts finaux réels. Les lois provinciales exigent l’adoption d’un règlement afin
que le recouvrement des coûts finaux ne soit exigé avant que les propriétaires
n’aient été avisés de l’intention de recouvrir ces coûts et de leur valeur et
sans que ces derniers n’aient la possibilité de demander que ces frais soient examinés
par un comité de révision.
Le Comité de révision n’approuve pas les projets ni les budgets. Il a plutôt
le mandat d’entendre les préoccupations des citoyens relativement aux coûts
d’améliorations locales qui se rapportent aux règlements, aux politiques, aux pratiques
et aux approches utilisées par le personnel. En vertu de la Loi sur les aménagements locaux, le
comité peut être formé de cinq
(5) membres.
Jusqu’à présent, le Conseil a approuvé que le Comité soit constitué de
trois (3) membres du Conseil, d’un (1) membre de chacun des comités
suivants : Comité des transports, Comité de l’urbanisme et Comité de
l’agriculture et des affaires rurales, étant donné que les aménagements locaux
relèvent du mandat de ces trois comités permanents.
Il est prévu que le Comité de révision se réunisse deux ou trois fois
par année. Aucune modification n’est recommandée pour ce comité, et le
personnel a l’intention d’inclure la nomination des membres du Comité de
révision pour le prochain mandat du Conseil dans la deuxième vague de
nomination du Comité des candidatures, qui, selon la recommandation, devrait
avoir lieu en janvier.
La Commission de révision
La Commission de révision est un organisme d’appel dont le mandat d’entendre
les affaires liées à l’évaluation du drainage effectuée par les propriétaires
fonciers a été établi en vertu de la Loi
sur le Drainage. Ce comité est actuellement constitué de conseillers
provenant du Comité de l’agriculture et des affaires rurales; il n’y a pas de
consensus quant aux changements qui pourraient être apportés à cet organisme
quasi judiciaire.
B. Comité des candidatures
Tous ont reconnu la lourdeur du processus du
Comité des candidatures, étant donné que les membres de plus de
60 organismes doivent être nommés par le Conseil. De plus, le processus du
Comité des candidatures, comme établi dans le Règlement de procédure, n’a jamais vraiment été respecté. Il est
donc recommandé que le Règlement de
procédure soit modifié en fonction du processus que le Conseil a adopté en
2001, 2003, 2006 et, selon les prévisions, en 2010. Ainsi, les membres du
Conseil et le grand public connaîtront les grandes lignes du processus.
Plus particulièrement, le processus s’est
déroulé ainsi :
Il est recommandé que le Comité des
candidatures adhère à ce processus pour la durée du mandat du Conseil de
2010 à 2014, et que le Règlement de
procédure soit modifié en
conséquence.
De plus, comme susmentionné, le Comité des
candidatures a examiné toutes les nominations aux comités permanents et aux
conseils, agences et commissions externes lors d’une seule rencontre.
Traditionnellement, les conseillers de certains quartiers se voient nommer
automatiquement membres de certains conseils d’administration locaux en raison
de l’emplacement géographique ou de la portée de ce conseil d’administration.
Par exemple, certaines nominations liées à des zones d’amélioration commerciale
sont toujours attribuées au conseiller du quartier visé. De plus, un certain
nombre de conseils d’administration locaux prévoient un siège pour le maire
(p. ex. la Société de portefeuille Hydro Ottawa Holding inc.,
l’Association de l’exposition du Canada central, etc.).
Il est recommandé que ce processus soit
officialisé, afin que la nomination du maire ou des conseillers de quartier aux
conseils d’administration ne s’inscrive plus dans le processus du Comité des
candidatures, et qu’il fasse l’objet d’une recommandation dans l’examen sur la
gouvernance. Une liste des nominations accordées en fonction du poste ou du
quartier est jointe à la présente et s’intitule Document 1.
Pour répondre aux préoccupations et
contrecarrer les défis que représentent le grand nombre de comités et de
conseils, d’agences et de commissions externes et la nécessité de nommer des
personnes pour la durée du mandat de quatre ans, le personnel recommande que le
Comité des candidatures se réunisse deux fois. Une première rencontre du Comité
des candidatures aurait lieu en décembre 2010 pour nommer les membres des
comités permanents, des sous-comités, des gros conseils d’administration
(conseil d’administration des Services de police, conseil d’administration de
la bibliothèque, Hydro Ottawa, la Société de logement communautaire d’Ottawa et
le Conseil de la santé) et les groupes de sélection des plus gros conseils d’administration.
Un deuxième processus de nomination et une deuxième rencontre du Comité des
candidatures auraient lieu au début de 2011 pour les autres organismes
nécessitant des nominations de la part du Conseil.
Une
dernière suggestion a été faite quant au bien-fondé de mettre sur pied une
banque de membres suppléants pour les comités permanents. Il s’agit de
conseillers qui, dans l’éventualité où un poste se libérait, seraient
intéressés à remplacer un membre du comité, et ce, à n’importe quel moment au
cours du mandat du Conseil. À l’heure actuelle, lorsqu’un poste se libère, le
Bureau du greffier demande à tous les membres du Conseil s’ils sont intéressés
à le pouvoir. Si nécessaire, une élection a ensuite lieu au sein du Conseil
(les postes sont habituellement pourvus par voie d’une motion). Comme il n’y a
pas eu consensus sur ce point, aucune recommandation n’a été faite à cet égard
et une motion devait être présentée si l’on voulait adopter cette façon de
faire.
Recommendation Partie I - #6
Le processus de sélection du Comité des candidatures tel que présenté
dans le présent rapport.
Recommendation Partie I - #7
La
nomination du maire ou du conseiller d'un quartier à tous les conseils
locaux liés à un quartier ou à un poste tel que présenté dans le document
1.
C.
Changements et améliorations au processus
Processus
budgétaire 2011
Directives antérieures du Conseil
Chaque année, le Conseil
approuve un rapport sur le processus et l'échéancier budgétaire en vue de la
préparation du budget de l'année suivante. Le 6 octobre 2010, le Conseil
municipal 2006-2010 a approuvé un processus pour 2011 presque en tous points
identique à celui de 2010 et se déroulant comme suit : examen du budget
par les comités permanents, pour la partie relevant de leur domaine de
responsabilité et en fonction des délégations du public au comité permanent;
redressement budgétaire réalisé par le Comité de la vérification, du budget et
des finances; et étude, par le Conseil, des prévisions préliminaires de budget
proposé. Toutefois, en raison des changements importants qu'il est recommandé
d'apporter à la structure de gouvernance, lesquels sont énoncés dans le présent
rapport, il s'est avéré impératif de revoir le processus budgétaire proposé en
octobre.
Processus budgétaire 2011 recommandé
Au terme de discussions avec le
maire du Conseil 2010-2014, et vu les changements recommandés à la structure
des comités permanents, le personnel propose le processus budgétaire suivant
pour 2011 :
· le personnel mettra au point un budget consolidé tenant compte de toutes les pressions en ce qui concerne les dépenses de fonctionnement et les dépenses en immobilisations, ainsi que des économies et des modifications à réaliser ayant reçu l'aval du personnel. Ce budget consolidé sera déposé devant le Conseil plénier;
· les chefs de service collaboreront avec les comités permanents afin de justifier leur budget proposé et de formuler des conseils quant aux changements possibles qu'il convient d'apporter au budget;
· chaque comité permanent étudiera les prévisions préliminaires du budget et donnera l'occasion aux délégations publiques de se faire entendre avant de délibérer et d'approuver les modifications qui s'imposent, le cas échéant;
· les conseillers, qui jouiront du soutien absolu du personnel, tiendront des réunions réunissant plusieurs quartiers en vue d'aborder des questions, de veiller à ce que le temps consacré par le personnel soit utilisé de façon efficace et de faire le meilleur usage possible de l'opinion générale relativement aux questions. Des réunions multiquartiers, auxquelles prendront part trois ou quatre membres du Conseil, seront organisées. Tous les cadres supérieurs concernés y seront présents et seront prêts à répondre aux commentaires du public et à élaborer des options en tenant compte. De plus, les conseillers pourront, à leur guise, tenir des réunions dans leur propre quartier, mais sans la présence du personnel;
· le budget soutenu par les tarifs (redevances d'eau et d'égout) sera examiné par le Comité de l'environnement, qui acheminera directement le budget recommandé au Conseil;
· les membres du Conseil siégeant au conseil de santé aborderont l'étude des postes budgétaires en compagnie de tous les autres membres du conseil de santé et feront parvenir les changements recommandés au budget, s'il y a lieu, au Comité des finances et du développement économique;
L'échéancier recommandé pour le processus
budgétaire est le suivant :
Étapes |
Date |
Remise
d’un rapport sommaire du budget de la Ville à la réunion du Conseil Dépôt des
rapports budgétaires de chaque comité permanent au Conseil |
Réunion extraordinaire en janvier |
Présentation
des budgets des Services de police d’Ottawa et de la Bibliothèque publique
d’Ottawa à leur comité respectif |
Première réunion en janvier |
Tenue de
réunions des comités, des conseils et des commissions afin d’entendre des
délégations publiques, d’examiner les budgets et de recommander un budget au
Conseil |
Deux
dernières semaines de janvier et deux premières semaines de février |
Tenue de
cinq réunions de consultation budgétaire bilingues et conjointes de
quartiers, organisées par le personnel (centre, est, ouest, sud, rural) |
Le reste
du mois de février |
Délibérations
du Conseil et adoption du budget de chacun des comités permanents, des
conseils et des commissions en comité plénier |
Deuxième semaine de mars |
Budget soutenu par les tarifs de 2011 :
Recommendation Partie I – #8
Le processus
d’établissement du budget tel que présenté dans le présent rapport.
Séances d’information des comités permanents
À
titre de comités de travail du Conseil, les comités permanents doivent souvent
s'occuper de questions stratégiques complexes correspondant à leurs
attributions. On recommande donc que les comités permanents tiennent des
séances d’information sur des questions importantes qui correspondent à leurs
attributions, tôt au cours du mandat du Conseil.
Ainsi,
le Comité de l’urbanisme pourrait donner une séance sur les principes qui
sous-tendent le Plan officiel de la Ville d’Ottawa et l’approche axée sur la
densification de celui-ci. Pour sa part, le Comité des finances et du
développement économique pourrait tenir une séance d’information sur le statut
des conventions collectives.
La
décision quant à la nature et la date de tenue de ces séances d’information
figurerait comme l’un des premiers points à l'ordre du jour d’un comité et
seraient déterminées en collaboration avec les présidents élus des comités
permanents, au début de l'année. Si on ne parvient pas à prendre une décision à
cet égard, le personnel concerné pourrait donner une courte séance
d’information, à l'occasion de laquelle les membres du comité auraient
l’occasion de poser des questions au personnel afin d’avoir une compréhension
collective de la question. Ces séances d’information, qui feraient partie des
activités publiques du comité, seraient accessibles au public ainsi qu’aux médias
qui suivent régulièrement les activités du comité.
Présidents et
vice-présidents
Plusieurs
suggestions ont été faites concernant la sélection des présidents et des
vice-présidents des comités permanents ainsi que le rôle qu’ils doivent tenir.
Globalement, on s’est entendu pour dire que les comités permanents devraient
continuer à élire leur président et vice-président. On s’est montré également
d’accord pour que les présidents et les vice-présidents continuent de se
soumettre à une réévaluation de mi-mandat.
Lors des réunions de consultation, de nombreuses personnes se sont montrées en faveur de l’élargissement du rôle des présidents des comités permanents. De façon générale, on s’est entendu sur le fait qu’il faille mieux définir les rôles des présidents et des vice-présidents afin de veiller à ce que ces derniers exercent leurs fonctions de manière uniforme et adéquate. Les recommandations comprenaient entre autres les suivantes :
•
avertir
les conseillers lorsque des points aux ordres du jour à venir concernent leur
quartier;
•
faire
participer les vice-présidents aux révisions du programme;
•
autoriser
les vice-présidents à présider périodiquement certaines parties des réunions.
On
recommande de demander au personnel d’élaborer, de concert avec les présidents
et les vice-présidents des comités permanents, un ensemble de lignes
directrices énonçant le rôle que doivent jouer les présidents et les
vice-présidents des comités permanents, si le Conseil adopte ces
recommandations.
Diffusion publique de
rapports habituellement confidentiels
Comme il a déjà été fait mention, le Conseil municipal
de la Ville d’Ottawa fait figure de proue en ce qui a trait aux procédures et
aux pratiques relatives aux réunions publiques. Il a d’ailleurs apporté
d'autres améliorations à la suite des recommandations formulées par l'enquêteur
pour les réunions.
Dans cet esprit, il a institué une pratique selon laquelle les rapports à
l'intention des employés sont, dans la mesure du possible, diffusés au public,
tandis que les avis juridiques et les renseignements confidentiels sont
regroupés dans un addenda distinct. Afin de faire preuve
de plus de transparence, le personnel s’est penché sur des moyens de produire
des rapports publics sur des affaires personnelles, où il est question de
personnes identifiables, et ce, tout en respectant les dispositions la Loi sur l'accès à
l'information municipale et la protection de la vie privée (LAIMPVP).
Le personnel a relevé trois types de rapports qui,
depuis toujours, étaient présentés aux comités et au Conseil à titre de
rapports confidentiels et qui pourraient être diffusés comme rapports publics.
Ces rapports ont trait, plus précisément, aux nominations (aux conseils locaux
ou aux comités consultatifs), à la proposition de noms commémoratifs, aux Prix
de la Conservation de l'architecture d'Ottawa et aux plaques de désignation
historique de la Ville d’Ottawa. On avait choisi de garder ces trois types de
rapports confidentiels puisqu’ils portaient sur des personnes identifiables et
renfermaient donc des renseignements personnels. La décision prise concernant la
possibilité de rendre publics ces trois rapports sera communiquée une fois que
le Conseil aura approuvé les recommandations formulées.
Nominations
aux conseils et aux comités
Chaque année et à différents moments au cours du
mandat du Conseil, des nominations sont faites aux divers conseils locaux et
comités consultatifs. Les rapports afférents aux nominations contiennent le nom
des candidats recommandés ainsi que la durée du mandat proposé. Ces rapports
aux comités et au Conseil ne renferment aucun autre renseignement personnel.
Noms
commémoratifs
Le processus d'attribution de noms commémoratifs
consiste à attribuer un nom commémoratif aux rues, aux installations et aux
parcs municipaux afin de rendre hommage à des personnes qui ont fait preuve
d’excellence, de courage ou qui ont rendu des services exceptionnels. Dans le cadre de ce processus, on
soumet une proposition du nom ainsi que des renseignements sur la personne que
l'on veut commémorer de manière à démontrer que la proposition est méritoire.
La personne commémorée peut être morte ou vivante. Les rapports relatifs aux
noms commémoratifs font état de recommandations visant l’attribution de noms
commémoratifs de rues, installations ou parcs municipaux en l’hommage d’une
personne. La grande partie de l’information sur la personne recommandée aux
fins de commémoration contenue dans ces rapports est publiée durant la période
de consultation publique (c.-à-d., l’avis public concernant l’attribution d’un
nom commémoratif). Les commentaires formulés lors de la période de consultation
publique, qu'ils soient favorables ou défavorables à l’égard de la
commémoration, ne figurent pas dans le rapport.
Prix de la Conservation de l'architecture
d'Ottawa et plaques de désignation historique
Ce rapport annuel rend compte des candidatures
soumises en vue de la remise des Prix de la Conservation de l'architecture
d'Ottawa et des plaques de désignation historique. Il contient habituellement que très
peu de renseignements personnels, mais peut indiquer le nom de l’architecte ou
du cabinet d’architectes dont la candidature est proposée. Ce rapport aux
comités et au Conseil ne renferme aucun autre renseignement personnel.
La Loi
La
Loi sur l'accès à l'information
municipale et la protection de la vie privée (LAIMPVP) porte à la fois sur
l’accès à l’information et la protection de la vie privée. La
Partie II de la LAIMPVP établit des règles sur les manières que peuvent
employer les municipalités pour recueillir, utiliser et divulguer les
renseignements personnels des particuliers.
Pour ce qui est de la collecte de renseignements
personnels, l'article 29 prévoit que la municipalité ne doit recueillir les
renseignements personnels que directement du seul particulier concerné par ces
renseignements (comme il est également le cas des nominations aux conseils et
aux comités), sauf si « les renseignements sont recueillis aux fins de
déterminer les candidats possibles à une distinction ou à un prix en reconnaissance
de réalisations exceptionnelles ou de services éminents » (alinéa e)),
comme c’est le cas pour l’attribution de noms commémoratifs et la mise en
candidature pour divers prix.
En ce qui concerne l’utilisation et la divulgation de
renseignements personnels, l’article 32 de la Loi fait état des situations
où la municipalité peut divulguer des renseignements personnels dont elle a la
garde. Les alinéas b) et c), en particulier, ont plus directement trait aux
renseignements personnels contenus dans les rapports susmentionnés. Selon ces
alinéas, une institution municipale peut divulguer ces renseignements
personnels, notamment dans les cas suivants :
a) si la personne concernée par ces
renseignements les a identifiés spécifiquement et a consenti à leur divulgation;
b) aux fins pour lesquelles ils ont été
obtenus ou recueillis ou à des fins compatibles;
De plus, il convient de mentionner que la LAIMPVP
précise ce qu’« à des fins compatibles » signifie au sens de la Loi.
L'article 33 précise que seule constitue une fin compatible, « la fin
invoquée à l’appui de l’utilisation ou de la divulgation de renseignements
personnels à laquelle le particulier concerné par les renseignements pourrait
raisonnablement s’attendre ».
Recommandations en
matière de gouvernance
Le Conseil a indiqué son souhait de mener davantage de
débats en audience publique. Le personnel recommande d’utiliser la pratique
déjà en place pour les rapports à l’intention des employés rédigés aux fins de
diffusion publique. Conformément à cette pratique, ces rapports ne contiennent
pas d’avis juridique ni aucun autre renseignement confidentiel, ceux-ci étant
fournis séparément dans un addenda. L’étape suivante consisterait à modifier
les processus et les procédures actuels afin de présenter d’autres rapports en
tant que rapports publics.
Dans le but d’apporter les changements qui s’imposent
dans le processus, le personnel prendra des mesures supplémentaires pour
s’assurer qu’un avis est envoyé aux personnes dont les renseignements
personnels peuvent être divulgués dans l’un des rapports indiqués ci-dessus et
que, dans la mesure du possible, on obtienne le consentement de la personne
visée avant la divulgation des renseignements dans le cadre d’un rapport déposé
aux comités ou au Conseil, ou aux deux à la fois. Ainsi, la personne concernée
sera au courant que ces renseignements seront divulgués incessamment et on
pourra s'assurer davantage de respecter les dispositions de la LAIMPVP.
Un avis de non-responsabilité sera annexé à toutes les
demandes produites par la Ville relativement aux nominations de conseillers à
des conseils et à des comités consultatifs ainsi qu’aux demandes relatives aux
noms commémoratifs afin d’aviser les gens de la nature publique des rapports
qui seront produits. Pour les Prix du patrimoine où la demande est produite par
la Fiducie du patrimoine ontarien, le personnel s’efforcera d’obtenir le
consentement de la personne avant la présentation d’un rapport par
l’intermédiaire des comités et du Conseil. Enfin, il sera nécessaire de créer
un formulaire de consentement afin d’obtenir le consentement de la personne
concernée. Si, pour quelque raison que ce soit, il n’est pas possible d’obtenir
le consentement de la personne concernée, le personnel étudiera la situation au
cas pas cas afin de déterminer si on peut divulguer les renseignements et,
modifiera, au besoin, le rapport afin de respecter les exigences relatives à la
protection de la vie privée.
Recommandation Partie
I - #9:
Les modifications aux exigences en matière de
rapports pour les nominations de conseillers à des organismes, à des conseils,
à des comités et à des commissions, l’attribution des noms commémoratifs, les
remises du Prix de la Conservation de l’architecture d’Ottawa et l’installation
de plaques de désignation historique de la Ville d’Ottawa, tels qu’ils sont
décrits dans le présent rapport, de sorte qu’ils ne font plus automatiquement
partie des rapports à huis clos.
Nomination
de membres du personnel à des postes au sein du Conseil lorsque aucun membre du
Conseil n’est disponible
Les élus représentent non seulement le Conseil
municipal et les comités permanents, mais aussi le Conseil municipal auprès de
plus de 60 autres entités sur lesquelles ils siègent, et cette liste
continue de s’allonger à chaque mandat. La Société d’aménagement des terrains
communautaires et la Société du quartier du moulin de Manotick se sont
incidemment ajoutées au cours du mandat 2006-2010 du Conseil.
Les
membres du Conseil passent davantage de temps dans des réunions de conseil
permanent et du Conseil à discuter de questions stratégiques ayant une portée
importante. En raison de la charge de travail accrue des élus, il
s’avère parfois difficile de pourvoir à de tels postes qui se libèrent en cours
de mandat. Lorsque aucun membre du Conseil n’est
disponible, on peut envisager la possibilité de nommer des citoyens ou des
membres du personnel pour qu’ils siègent à certains conseils et comités locaux
(p. ex. le Fonds des retraités de la Ville d’Ottawa).
Par ailleurs, il est fréquent de procéder à des
nominations à divers organismes, conseils, comités ou commissions au cours du
mandat du Conseil sans envoi de notification formelle au Bureau du greffier
municipal. Quand un poste se libère, puisque le Bureau du greffier doit
désigner une personne pour l’occuper, il est alors parfois difficile de
déterminer de quelle façon la nomination a été effectuée et comment doter le
poste sans connaître au préalable les détails de la nomination.
Les membres du personnel recommandent que le Bureau du
greffier municipal continue de s’occuper de la même façon des postes à pourvoir
et que le greffier municipal et chef du contentieux soit officiellement avisé
de toutes les nominations de conseillers à des organismes, à des conseils, à
des comités et à des commissions (tant à l’interne qu’à l’externe, de même que
les nominations pour des périodes limitées) faites sans l’intervention du
Comité des candidatures du Conseil afin qu’il puisse tenir à jour un registre
de toutes les nominations au Conseil.
Recommendation Partie I – #10
La possibilité de
recommander un membre du personnel pour un poste au Conseil lorsqu’il n’y a pas
de membre du Conseil disponible et la nécessité d’aviser le greffier municipal
et chef du contentieux de toutes les nominations des conseillers
municipaux aux conseils d’organismes, de
comité et de commissions, tant internes qu’externes.
Maires adjoints
Depuis l’amalgamation, Ottawa a connu une
rotation de maires adjoints, un processus par lequel chaque conseiller agit à
titre de maire adjoint pendant une durée déterminée. Le mandat du Conseil est
réparti entre les membres du Conseil, l’ordre étant établi par tirage au sort
du greffier municipal. Malgré cette rotation de maires adjoints, il s’est avéré
nécessaire à de nombreuses occasions de nommer des suppléants pour veiller à ce
qu’un membre du Conseil puisse agir en l’absence du maire. Ce processus peut
souvent créer de la confusion quand vient le moment de déterminer qui agit en
tant que maire adjoint.
D’autres municipalités ontariennes ont adopté
différentes approches vis-à-vis du rôle de maire adjoint. Certaines n’ont qu’un
seul maire adjoint, alors que d’autres en ont plusieurs choisis suivant des
procédures variées. À Toronto, par exemple, le Conseil a délégué au maire le droit
de nommer un maire adjoint, qui agit à la discrétion du maire.
Le temps serait maintenant propice à changer le
rôle du maire adjoint afin de favoriser les principes de cohérence et de
transparence lors du mandat de quatre ans du Conseil.
En consultation avec le maire du Conseil de
2010-2014, on recommande que deux membres du Conseil soient nommés pour agir en
tant que maires adjoints pour la durée du mandat du Conseil. Les deux maires adjoints seraient autorisés à
agir à la place du maire lorsque ce dernier est absent, pour des raisons de
déplacements à l’extérieur de la ville ou de maladie. Ils auraient chacun
l’autorité de présider le Conseil en l’absence du maire.
La nomination de deux membres du Conseil au
rôle de maire adjoint, plutôt qu’une rotation, donne une certaine cohérence au
mandat du Conseil, notamment dans les cas de représentation à des évènements,
de présidence des réunions du Conseil et de signature de documents
juridiques. L’avantage d’avoir deux
maires adjoints plutôt qu’un seul est la souplesse d’avoir un autre suppléant
qui peut exécuter les fonctions officielles et d’éviter que les charges ne
deviennent trop exigeantes pour un seul conseiller qui doit aussi exécuter ses
fonctions ordinaires de conseiller de quartier.
On recommande en outre que le maire formule au
Conseil la recommandation de nommer deux membres du Conseil pour agir comme ses
maires adjoints.
On recommande que les responsabilités et le
calendrier des charges de chaque maire adjoint (c.-à-d. qui agira quand,
quelles réunions du Conseil présideront-ils, à quels évènements
assisteront-ils) demeurent à la discrétion du maire et des maires adjoints
eux-mêmes. Cette approche permettra d’accorder un maximum de souplesse au
processus voulant tenir compte des intérêts, des capacités et des emplois du
temps des deux maires adjoints. Elle permettra aussi de veiller à ce que
quelqu’un soit toujours disponible pour agir en cette capacité officielle au
nom de la Ville d’Ottawa.
Puisque le maire est le seul membre du Conseil
élu par les résidents de la ville, et conformément à l’article 226 de la Loi de 2001 sur les municipalités
stipulant que « Une municipalité peut, avec
le consentement du président du conseil (caractères gras ajoutés), nommer
un membre du conseil pour le remplacer… », on
recommande que le maire propose la candidature de membres qui pourraient agir
en tant que maires adjoints au Conseil.
Recommendation Partie
I – #11
L’établissement de deux postes de maire suppléant qui seront pourvus par
deux membres du conseil municipal, de plus, que les nominations soient
recommandées au Conseil par le maire.
Partie II – Cadre de responsabilisation
Au cours du dernier
mandat, le Conseil municipal a démontré son parti pris pour la reddition de
comptes et la transparence en établissant diverses positions et politiques sur
l’intégrité :
A. Cadre
de responsabilisation
Il y a consensus
quant à la nécessité de renforcer et d’améliorer la transparence et le cadre de
responsabilisation de la Ville pour bénéficier de la confiance accrue des
citoyens d’Ottawa envers le processus décisionnel du Conseil municipal.
Le Conseil a suggéré
ou recommandé diverses mesures de responsabilisation, dont les suivantes :
Le Maire du Conseil
municipal de 2010 à 2014 a annoncé son intention de diriger l’établissement du
cadre de responsabilisation pour les membres du Conseil et ce, dans les
meilleurs délais.
Divulgation des
dépenses
La divulgation périodique des dépenses des bureaux des
membres du Conseil est un mécanisme de reddition de comptes et de transparence
simple et facile à mettre en œuvre.
Ce point a été soulevé par plusieurs conseillers et
par le Maire du Conseil municipal de 2010 à 2014 lors des consultations avec le
greffier municipal et chef du contentieux et le greffier adjoint. Actuellement, le bureau du greffier publie un
rapport annuel dans lequel figure le budget de fonctionnement total de chacun
des bureaux des membres du Conseil à la fin de l’exercice.
Aux termes de la Loi
sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée
(« LAIMPVP »), les dépenses des conseillers peuvent faire l’objet
d’une demande d’accès à l’information.
La publication du rapport annuel sur le budget fonctionnement total de
chacun des bureaux des membres du Conseil témoigne de la volonté de
l’administration municipale de soutenir les principes de transparence et de
reddition de comptes. Il a été suggéré
de publier ce rapport à des intervalles plus rapprochés et d’y inclure des
données plus détaillées sur les dépenses dans le but de rendre les pratiques de
gestion des élus plus transparente encore.
De plus, il est
recommandé de publier le rapport des dépenses de tous les membres du Conseil en
classant ces dépenses par catégories, afin d’en faciliter la consultation. La divulgation des dépenses de ses
conseillers sur une base régulière est, pour la Ville, un outil d’information
publique proactif et coordonné.
Que le Conseil
approuve l’affichage mensuel des dépenses budgétaires du bureau des
représentants élus sur le site
Ottawa.ca, en vigueur au 1er trimestre de 2011.
Autres mécanismes de responsabilisation à examiner
Code de conduite pour les membres du Conseil /
Commissaire ou conseiller à l’intégrité
À la demande du
Conseil, le personnel a procédé à une étude sur les meilleures pratiques
régissant la conduite des membres du Conseil. Le code de conduite pour les
membres du Conseil fait partie des mécanismes discrétionnaires pour
l’amélioration de la reddition de comptes et de transparence dont la mise en
œuvre est envisagée par le Conseil municipal.
Bien que la Ville d’Ottawa n’ait pas son propre code de conduite pour
les membres du Conseil, les représentants élus doivent se conformer aux lois
fédérales et provinciales, ainsi qu’à plusieurs politiques municipales, dans
lesquelles sont énoncées les dispositions que l’on retrouve habituellement dans
un code de conduite. Cela comprend
notamment les lois et politiques énumérées ci-dessous :
·
le Code criminel
du Canada;
·
la Loi sur les
conflits d’intérêts municipaux;
·
la Loi sur les
élections municipales, 1996;
·
la Loi sur
l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée;
·
la Loi sur les
élections municipales, 2001;
·
la Loi sur les
infractions provinciales – Politique sur les conflits d’intérêts;
·
la Politique sur
les ressources liées aux élections;
·
la Politique
d’embauche des élus; et
·
l’article 38 du Règlement de procédure qui régit divers aspects de la conduite des
élus et du déroulement des réunions du Conseil et des comités, et traite
notamment du décorum et de la protection des renseignements confidentiels.
Depuis la proclamation des modifications à la Loi de 2001 sur les municipalités, qui
permet notamment l’adoption d’un code de conduite pour les membres du Conseil,
plusieurs municipalités ontariennes se sont dotées de tels codes. Les codes de conduite et les postes de
commissaire à l’intégrité qui ont été établis à travers la province présentent
une efficacité et des résultats pratiques variés.
Leur évolution fait l’objet de travaux de recherche
continue de la part du personnel À cette
fin, on a rassemblé des exemplaires de nombreux codes de conduite utilisés par
des organisations municipales, provinciales, nationales et internationales. Les divers mécanismes d’application de ces
codes de gestion sont également évalués.
Aucune meilleure pratique n’a été identifiée jusqu’à maintenant. Dans la
plupart des cas, les élus dont la conduite est régie par ces codes sont
également assujettis à diverses lois fédérales et provinciales. Les codes de conduite adoptés par les
municipalités doivent être interprétés dans un sens large, en tenant compte des
lois applicables. On recommande que le
code de conduite adopté par le Conseil soit fondé sur une série de principes
généraux, auxquels s’ajoutent des dispositions particulières pour les aspects
nécessitant un niveau de détail élevé (p. ex., les dons et les avantages, la
protection des renseignements confidentiels, etc.).
Les dispositions et les mécanismes d’application de
multiples codes de conduite ont été passés en revue. Toutefois, le personnel
affecté aux recherches juge nécessaire, pour le Conseil, de consulter les élus
afin de s’assurer que le code de conduite leur permette de s’acquitter
efficacement de leur mandat de représentation.
Le Maire du Conseil municipal de 2010 à 2014 a annoncé
son intention de diriger l’établissement du cadre de responsabilisation pour
les élus et d’élaborer, avec le soutien du commissaire à l’intégrité ou d’un
tiers indépendant et du personnel désigné, le code de conduite, lequel
constitue l’une des pierres d’assise de la reddition de comptes.
Il est recommandé que des dispositions particulières
soient incorporées au code de conduite en ce qui a trait aux dons, à la
protection des renseignements confidentiels, à la conduite et au statut du
personnel, à l’abus d’influence et au règlement sur l’établissement d’un
registre des dons.
Pour les raisons qui seront décrites plus loin, les
membres du personnel et le Maire du Conseil municipal de 2010 à 2014
recommandent conjointement de créer un sous-comité sur le renouvellement de la
gouvernance, celui-ci étant spécialement affecté au projet et relevant du
comité pour les finances et le développement économique. Si le sous-comité en question est créé, le
personnel recommande que ses membres participent à l’achèvement de
l’élaboration du code de conduite avant que ce dernier soit présenté au Comité
et au Conseil municipal.
Registre des lobbyistes
Le
personnel et le maire du Conseil municipal de 2010 à 2014 considèrent qu’avec
l’aide du Commissaire à l’intégrité ou d’un tiers indépendant, il est possible
de mettre en œuvre un registre des lobbyistes au bureau du greffier et ce, à un
prix abordable et dans un court délai.
Le personnel est d’avis qu’il serait utile de connaître le point de vue
des représentants élus pour arriver à une juste définition de ce qu’est un
lobbyiste et déterminer les mécanismes de responsabilisation les plus
efficaces.
Par conséquent,
il est recommandé de confier au sous-comité sur le renouvellement de la
gouvernance, si celui-ci est créé, le soin d’examiner les suggestions du
personnel relativement à l’établissement du registre des lobbyistes et
d’élaborer la recommandation à soumettre au Conseil municipal.
Sous-comité sur le renouvellement de la gouvernance et
processus de renouvellement de la gouvernance
Dix années se sont écoulées depuis la fusion et la
création du Conseil de transition pour l’établissement du nouveau modèle de
gouvernance. En 2001, le Conseil
municipal d’Ottawa a élaboré la structure de gouvernance actuelle en se fondant
sur les recommandations du Conseil de transition.
Au fil des années, on a procédé à des examens et à des
améliorations de cette structure de gouvernance. Toutefois, les postulats de
base qui ont présidé à sa mise en œuvre sont demeurés les mêmes.
Les consultations menées auprès des membres du Conseil
aux fins de l’élaboration du présent rapport ont permis de recueillir des idées
novatrices et créatives pour promouvoir la participation des citoyens et la
représentation locale. à
à lÀ l’occasion de la récente campagne
électorale, on a pu mesurer l’importance de ces aspects clés de la gouvernance
municipale dans les discours des candidats, la couverture médiatique et les
propos des citoyens lors des consultations visant à définir les meilleurs
moyens pour la Ville et le Conseil de servir les besoins diversifiés des
résidents.
Le Maire du Conseil municipal de 2010 à 2014 a fait du
renouvellement de la gouvernance municipale un objectif prioritaire. L’atteinte
de cet objectif passe par l’élaboration d’un cadre de responsabilisation pour
les membres du Conseil et par l’amélioration de la participation des citoyens.
(Ces deux approches sont décrites plus loin dans le présent rapport.)
Le Maire entend également confier à des membres
désignés du personnel et à un tiers (par exemple, le Centre d’études en
gouvernance) le mandat de procéder à l’examen du modèle de gouvernance établi
par le Conseil de transition et au renouvellement de la structure de
gouvernance.
Le mandat en question ne consiste pas en une simple
détermination des améliorations à apporter au modèle de gouvernance, mais
plutôt en une évaluation globale de la gouvernance, qui tient compte des
interdépendances des structures et des processus. Cet examen doit porter notamment sur les
avantages et les désavantages découlant de la fusion en ce qui a trait à la
participation locale, sur les leçons acquises par d'autres administrations, sur
la capacité des conseils de ville à améliorer le processus de prise de décision
à l'échelle locale pour ce qui relève strictement de leurs attributions et sur
l’amélioration de la participation du grand public à l’administration
municipale.
Le personnel recommande la création d’un sous-comité
sur le renouvellement de la gouvernance, placé sous la direction du Maire. Avec le soutien des membres du personnel et
de spécialistes en la matière, un groupe de travail formé de conseillers sera
chargé d’évaluer la structure et les processus de gouvernance de la Ville
d’Ottawa, et de formuler les recommandations à présenter au Conseil.
Les recommandations formulées par ce sous-comité
peuvent être intégrées au rapport d’examen sur la gouvernance de mi-mandat.
Recommendation Partie II - #2
Que le sous-comité
sur le renouvellement de la gouvernance, dirigé par le maire, avec l’aide du
personnel et d’une tierce partie, soit chargé de l’évaluation de la structure
générale et des processus de gouvernance pour la Ville d’Ottawa, de cerner les
problèmes et de formuler des recommandations au Conseil, notamment :
a.
Élaboration d’un cadre de responsabilisation
(Code de conduite des membres du Conseil, registre des lobbyistes, etc.);
b.
Meilleure participation des citoyens.
A.
Enquêteur pour les réunions
Aux termes de l’article 239.1 de la Loi de 2001 sur les municipalités, toute
personne peut « demander qu’une enquête [soit menée] sur la question de
savoir si une municipalité ou un conseil local s’est conformé » aux
exigences de la loi en matière de réunions à huis clos ou au règlement de
procédure. L’article 239.2 de la Loi
autorise une municipalité à nommer un enquêteur indépendant pour étudier les
plaintes sur la non-conformité aux exigences en matière de réunions publiques.
Si une municipalité choisit de ne pas nommer son propre enquêteur, la
responsabilité incombera alors à l’ombudsman provincial qui mènera l’enquête
sur les réunions à huis clos pour cette municipalité.
En novembre 2007, le Conseil municipal a
nommé son propre enquêteur chargé des réunions à huis clos afin de permettre à
la municipalité d’établir des normes qui assureront l’adoption de méthodes
d’enquête et de production de rapports qui seront opportunes, complètes et
adaptées aux besoins. L’enquêteur travaille de manière entièrement
indépendante et autonome (c’est-à-dire qu’il ne peut s’agir ni d’un employé
municipal qui exerce des fonctions à la Ville et a du personnel à sa charge, ni
d’un expert-conseil ou d’un entrepreneur qui fait affaire avec la Ville) et
rend compte de ses conclusions au Conseil municipal.
L’enquêteur a l’autorisation de mener enquête
sur les plaintes concernant le bien-fondé des réunions à huis clos du Conseil,
d’un conseil local ou d’un de leurs comités. Dans le cadre de son mandat,
l’enquêteur accuse réception de demandes d’enquête, mène l’enquête et rend
compte de ses constatations et recommandations, le cas échéant, pendant les
réunions publiques du Conseil.
Depuis la nomination de l’enquêteur en
janvier 2008, la Ville d’Ottawa a reçu dix-neuf demandes d’enquête.
La majorité de ces demandes ont abouti à un rapport soumis au Conseil
municipal; par ailleurs, on a jugé que cinq (5) demandes débordaient la
compétence de l’enquêteur. Ce dernier a soumis six (6) rapports au Conseil
municipal au sujet d’enquêtes menées sur des réunions tenues à huis clos (c’est-à-dire
que certains rapports combinent plus d’une demande d’enquête) et a émis
plusieurs recommandations visant à améliorer les efforts de la Ville à tenir
des réunions publiques.
Le Conseil municipal d’Ottawa était déjà un
chef de file en ce qui concerne les procédures et pratiques liées aux réunions
publiques; depuis, il a procédé à des améliorations à la lumière des
recommandations de l’enquêteur. Plus particulièrement, le Conseil a adopté une
norme sur les procès-verbaux des réunions à huis clos pour assurer que les
procès-verbaux confidentiels reproduisent fidèlement et uniformément le contenu
des réunions à huis clos. Les présidents des comités permanents et le maire ont
adopté les recommandations visant la clôture et le compte-rendu des réunions
tenues à huis clos pour fournir à la population un résumé des décisions prises
lors de ces séances à huis clos. Cette pratique a aussi été ajoutée au Règlement de procédure du Conseil. Plus
récemment, le Conseil a adopté la pratique visant à indiquer, dans la section du
rapport consacrée aux décisions, soit la date de diffusion publique du rapport,
soit l’opinion du greffier municipal et chef du contentieux quant aux empêchements
d’ordre juridique à la publication du rapport (en cas de non-publication du
rapport). Cette pratique sera officialisée dans le Règlement de procédure si le Conseil municipal adopte la
recommandation en question émise dans le présent rapport.
L’enquêteur pour les réunions a soumis son
rapport annuel 2009-2010, qui est joint au présent document (Document 2). Dans
ce rapport, il indique qu’« à la lumière de la procédure appliquée par les
autres municipalités, je suis convaincu que la Ville d’Ottawa ouvre maintenant
la marche vers une responsabilité et une transparence accrues. Bien que les
processus et procédures nécessaires soient maintenant en place pour assurer qu’Ottawa
continue sur cette voie, seule une vigilance constante pourra le garantir. »
[traduction libre]
Comme l’indique le rapport sur la gouvernance
de mi-mandat, il semble que la décision et le processus établi ont réussi à
satisfaire aux exigences de la loi et à améliorer les procédures du Conseil
municipal en matière de réunions à huis clos (comme en fait foi la section de
ce rapport consacrée au Règlement de procédure).
Pour ces raisons, le personnel recommande la reconduction du contrat actuel de
l’enquêteur pour le mandat de 2010-2014 du Conseil.
Recommendation Partie II – #3
Que le rapport annuel
de l’enquêteur chargé d’examiner les réunions municipales inclus aux présentes
(document 2) soit déposé et que le contrat actuel de l’enquêteur chargé
d’examiner les réunions municipales soit prolongé pour le mandat de 2010 à 2014
du Conseil.
Partie III – Conseils
locaux
A. Examen des conseils locaux
Un certain nombre de
modifications apportées à la Loi de 2001
sur les municipalités de 2001 qui sont entrées en vigueur le 1er
janvier 2007 ou le 1er janvier 2008 dotaient les 444 municipalités
de l’Ontario de vastes pouvoirs, notamment :
3.
la gestion financière de la municipalité et de ses conseils locaux.
En outre, la Loi de 2001 sur les municipalités exige
également que les conseils locaux aient un règlement de procédure, y compris
l’avis public des réunions, et qu’ils « adoptent et conservent » des
politiques applicables à la vente et à la disposition de bien-fonds, à
l’embauche d’employés et à l’approvisionnement en biens et en services. La majorité des conseils locaux sont
également assujettis à des exigences touchant les réunions publiques, stipulées
dans l’article 239 de la Loi de 2001
sur les municipalités. Par conséquent, ces conseils locaux sont également
soumis à l’examen de l’enquêteur chargé d’examiner les réunions municipales qui
enquête sur les plaintes déposées pour déterminer si un conseil local a respecté
son règlement de procédure concernant les réunions qui ne sont pas accessibles
au public et les exigences portant sur les réunions ouvertes établies dans
l’article 239 de la Loi.
En novembre 2007, le
Conseil municipal a reçu un rapport concernant un examen des agences, des
conseils et des commissions d’Ottawa, relativement aux modifications apportées
à la Loi de 2001 sur les municipalités,
en vertu du projet de loi 130. L’examen
avait deux objectifs :
a)
Établir la signification de « conseil local »
aux termes de la Loi de 2001 sur les
municipalités, en donnant la définition de « conseil
local » en vertu de diverses catégories et en ciblant ensuite toutes les
clauses de la Loi s’y
rapportant;
b)
Créer un test qui sera exécuté afin de déterminer les
entités qui entrent dans la catégorie de « conseil local », ce qui
sera accompli en examinant attentivement la jurisprudence pertinente ainsi que
d’autres facteurs déterminants.
On a ensuite évalué
toutes les entités potentielles pour déterminer si l’organisme était un conseil
local de la Ville d’Ottawa. Cet examen
était nécessaire, car les conseils locaux doivent se plier à diverses
obligations d’origine législative, notamment la nécessité de se doter d’un
règlement de procédure, y compris les avis publics de réunion, et qu’ils
« adoptent et conservent » des politiques applicables : à la
vente et à la disposition de bien-fonds, à l’embauche d’employés et à
l’approvisionnement en biens et en services.
Nombre de conseils locaux de la Ville d’Ottawa sont également soumis à
l’examen de l’enquêteur chargé d’examiner les réunions municipales et aux
exigences touchant les réunions publiques, stipulées dans l’article 239 de
la Loi de 2001 sur les municipalités. Une liste à jour des divers conseils locaux
de la Ville y compris l’examen du statut de chaque entité en tant que conseil
local de la municipalité est joint au Document 3.
Après l’adoption du
rapport, le Service du greffier municipal et chef du contentieux a informé les
entités qui ont été identifiées comme conseil local de leur obligation en vertu
de la Loi de mettre au point un
règlement de procédures ou encore des diverses politiques auxquelles elles sont
soumises, selon le cas. Dans le cadre du présent examen, le Service du greffier
municipal et chef du contentieux communique avec tous les conseils locaux au
sujet des exigences relatives à la mise au point d’un règlement de procédure et
aux diverses politiques pour confirmer si le règlement ou la politique était en
place. Le personnel prendra en charge
les conseils locaux qui n’ont pas encore mis en place le règlement de procédure
ou les politiques requises afin que tous les conseils locaux soient conformes à
la Loi. Le personnel fera la mise à jour
sur la conformité des conseils locaux dans le cadre du prochain examen sur la
gouvernance de mi-mandat.
Recommendation Partie III – #1
Obtenir la liste à
jour des conseils locaux comme il est stipulé dans le rapport et demander au
personnel de faire rapport sur la conformité des conseils locaux relativement
aux politiques exigées dans le cadre de l’examen sur la gouvernance de
mi-mandat.
B. Autres conseils locaux et affaires connexes
Société de logement communautaire d’Ottawa
À sa réunion du 14 octobre 2010, le conseil
d’administration de la Société de logement communautaire d’Ottawa a adopté la
motion suivante :
IL EST RÉSOLU QUE le nombre de membres du
conseil d’administration de la Société de logement communautaire d’Ottawa
augmente à 12 membres;
ET IL EST AUSSI RÉSOLU que le conseil
d’administration de la Société de logement communautaire d’Ottawa recommande à
l’actionnaire de nommer Peggy Feltmate comme membre de la collectivité du
conseil d’administration conformément aux règlements de la Société de
logement communautaire d’Ottawa;
ET IL EST RÉSOLU que le greffier municipal et
chef du contentieux de la Ville inclue cette recommandation à son rapport de
fin de mandat sur la gouvernance de 2010 à 2014.
Actuellement, le Conseil d’administration de la
Société de logement communautaire d’Ottawa compte 11 membres. Comme le
règlement de la Société de logement communautaire d’Ottawa autorise le Conseil
à augmenter le nombre de ses membres jusqu’à 14, il est tout à fait recevable
d’augmenter leur nombre à 12 membres. En
tant que seul actionnaire de la Société de logement communautaire d’Ottawa, le
Conseil municipal a également la responsabilité de nommé les administrateurs au
Conseil d’administration. Le texte
intégral de la motion du Conseil d’administration de la Société de logement
communautaire d’Ottawa est joint au Document 4.
Recommendation Partie III – #2
Approuver la demande de la Société de logement
communautaire d’Ottawa qui demande « que
le nombre de ses membres augmente à 12 membres » ainsi que
la « nomination de
Peggy Feltmate au conseil d’administration de la Société en tant que membre du
conseil de la collectivité ».
Bibliothèque publique d’Ottawa
Dans le cadre du
rapport du vérificateur général de 2008, à l’issue de l’examen sur la
gouvernance de la Bibliothèque publique d’Ottawa, un certain nombre de
recommandations ont été formulées en lien avec la sélection et la nomination
des membres au Conseil de la BPO. Dans
le cadre de l’examen sur la gouvernance de mi-mandat effectué en juillet 2009,
le Conseil municipal a approuvé la proposition demandant que le président et le
vice-président de la Bibliothèque publique d’Ottawa fassent partie du groupe de
sélection responsable de la nomination des nouveaux membres.
Le vérificateur
général a également formulé des recommandations au Conseil d’administration de
la Bibliothèque publique d’Ottawa concernant la gouvernance du Conseil. Plus précisément, il a été recommandé que le
Conseil de la Bibliothèque publique d’Ottawa énumère l’ensemble des compétences
collectives nécessaires pour le Conseil, qui servira de guide pour la sélection
des nouveaux membres. Le Conseil de la
Bibliothèque publique d’Ottawa a présenté les recommandations suivantes pour
les lignes directrices sur la sélection et la nomination des membres au Conseil
de la bibliothèque publique d’Ottawa de 2011 à 2014 :
Que les éléments suivants
soient utilisés comme guide dans la sélection de la composition du prochain
Conseil de la BPO (2011 à 2014), qui sera nommé par le conseil municipal après
l’assermentation du nouveau Conseil le 1er décembre 2010 :
§
Maintenir la taille actuelle du Conseil de 14 administrateurs.
§
Favoriser la nomination de trois citoyens comme administrateurs au
Conseil lorsque le Conseil sera nommé.
§
Reconnaître l’engagement du Conseil à fournir des services de bibliothèque
dans les deux langues officielles.
§
Lancer un processus d’entretien afin de déployer tous les efforts
raisonnables pour que les mises en candidatures soient sollicitées parmi toutes
les diverses sphères de la population :
-
les divers secteurs géographiques
de la municipalité de manière illustrant sa distribution urbaine/rurale;
-
les langues et les groupes
culturels représentant la diversité
démographique de la municipalité;
-
la distribution des groupes d’âge dans la municipalité notamment les
jeunes (de moins de 25 ans);
-
les candidats qui ont un intérêt évident dans les bibliothèques
publiques et la fonction publique;
-
les candidats qui possèdent une combinaison de compétences
professionnelles et autres liées au travail dans un conseil bibliothécaire ou
aux enjeux traités par le Conseil;
-
des candidats provenant de divers milieux socioéconomiques représentant
la nature démographique de la municipalité.
§
Déployer des efforts raisonnables pour que les candidats choisis aient une
ou plusieurs des compétences/aptitudes suivantes :
Participation
- Engagement et intérêt
marqué dans les bibliothèques publiques, participation aux prises de décisions
en groupe et personne à l’écoute.
Aptitude
- Indépendance de jugement,
facilitateur/capacité à établir le consensus, expérience de campagne sur des
questions d’ordre public, consultation publique/participation, expérience en
relations publiques, visionnaire, pensée conceptuelle, capacité à voir
l’ensemble de la situation et à envisager les éléments mineurs en perspective,
capacité à amorcer réellement un dialogue, et bonnes connaissances
informatiques notamment le courriel et Internet.
Expérience
- Expérience en élaboration
de politiques, technologie, finances/commerce, gouvernement/fonction publique,
bibliothèque (comme professionnel ou administrateur) et dans des organismes
communautaires, en éducation et en aménagement immobilier et planification.
Connaissances
- Connaissance des affaires municipales, des
levées de fonds, compréhension du processus d’élaboration de budget et
expérience comme membre d’un Conseil d’administration.
Le rapport sur la
composition du Conseil de la Bibliothèque publique d’Ottawa est inclus dans le Document
5.
Recommendation Partie III - #3
Les lignes
directrices pour la sélection et la nomination des membres du Conseil de la
Bibliothèque publique d’Ottawa.
Conseil de santé
Histoire de la création du Conseil de santé
indépendant
Au moment de son adoption, la Loi de 1999 sur la ville d’Ottawa
stipulait que le Conseil municipal de la Ville d’Ottawa agissait à titre de conseil
de santé.
La création d’un conseil de santé autonome pour
la Ville d’Ottawa était une idée du Conseil municipal qui jugeait que la santé
publique, en tant qu’élément essentiel du système de santé, devrait être financée
par la province de l’Ontario. C’est pourquoi, dans le cadre des délibérations
budgétaires de 2008, le Conseil a chargé son personnel de mettre au point une
structure de gestion, par exemple un conseil de santé autonome, qui
faciliterait le transfert en amont de la responsabilité financière des services
de santé publique. Actuellement, les coûts de santé publique, qui couvrent les
programmes autorisés, sont en général assumés de pair avec la province dans une
proportion de 75 : 25 (c’est-à-dire que la province assume 75 %
des coûts et la municipalité, 25 %).
À l’échelon provincial, le Comité d’examen de
la capacité d’intervention a été formé en 2005 pour examiner la gouvernance de
la santé publique, le financement et l’obligation de rendre compte. Le rapport
final du Comité comportait trois recommandations à l’égard de la
gouvernance : que soit créée une structure de gouvernance uniforme
composée de conseils de santé locaux fonctionnant de façon autonome au sein du
système provincial; que, dans le cas des services locaux de santé actuellement
intégrés à l’appareil municipal, les conseils de santé et les municipalités
s’entendent sur leur degré d’intégration future; qu’il y ait autant de délégués
municipaux que de citoyens nommés par le conseil.
En mai 2008, le Comité permanent des
Services communautaires et de protection a reçu le premier rapport du médecin
chef en santé publique portant sur les modèles de conseil de santé pour la
Ville d’Ottawa. Le rapport analysait les trois modèles de gouvernance employés
en santé publique : autonome, régional ou à palier unique, municipal.
Le principal défi que
posait l’élaboration d’un nouveau modèle de gouvernance était de mieux équilibrer
les trois responsabilités clés du médecin chef en santé publique, qui doit
rendre compte :
·
à la province, pour le respect des dispositions de
la Loi sur la protection et la
promotion de la santé;
·
au Conseil de santé, pour la fourniture efficace
des programmes et services de Santé publique Ottawa;
·
à la Ville, pour la gestion efficiente des finances
et le respect des politiques et procédures administratives générales.
Les
principes suivants ont également été pris en compte lors de la proposition du
modèle de santé publique pour la Ville d’Ottawa :
·
reddition de comptes;
·
adaptation aux besoins de
la population locale;
·
priorité à la santé
publique;
·
bon fonctionnement en vertu
des accords fiscaux actuels ou transférés en amont;
·
aucuns frais supplémentaires
pour la Ville d’Ottawa.
Combinant des éléments des modèles autonome et
municipal, le modèle proposé était une version hybride. Il se prêtait bien au
transfert en amont des coûts de la santé publique en déléguant la
responsabilité d’élaborer une politique en matière de santé publique à un
conseil de santé autonome formé de citoyens, tout en assurant la reddition de
comptes, de même que l’approbation du budget général, au moyen de rapports
annuels présentés au Conseil municipal. Ce modèle hybride est aussi en vigueur
à la Ville de Toronto, où le Conseil de santé est formé de six conseillers,
de six citoyens et d’un représentant élu des conseils scolaires. Le Comité
permanent des Services communautaires et de protection a demandé à son
personnel de mener une consultation publique au sujet de ce modèle de
gouvernance proposé pour le Conseil de santé autonome et de faire état des
résultats.
En octobre 2008, à la suite du processus
de consultation qui comportait un sondage de l’opinion publique, des groupes de
discussion et des entrevues avec les principaux intervenants, le Conseil
municipal a étudié le second rapport portant sur la création du Conseil de
santé autonome. Les résultats de la consultation appuyaient unanimement la mise
sur pied d’un conseil de santé plus autonome. Le Conseil municipal a approuvé,
en principe, un modèle de gouvernance du Conseil de santé composé de onze membres,
soit six conseillers et cinq citoyens. Le Conseil municipal a
également chargé le greffier et chef du contentieux de présenter à la province une demande de mesures législatives
spéciales qui modifieraient la Loi de 1999 sur la ville d’Ottawa
afin d’autoriser la Ville à implanter un modèle de gestion
publique conforme à la version définitive du modèle approuvé par le Conseil
municipal.
En juin 2009, le Conseil municipal a
officiellement approuvé le modèle proposé pour la formation d’un conseil de
santé autonome et chargé son personnel de prendre les mesures nécessaires pour effectuer
la transition.
En février 2010, le Conseil municipal a
approuvé une autre motion confirmant qu’il préférait que tous les employés
municipaux qui travaillent pour le Conseil de santé et y offrent des
services demeurent assujettis à la Politique de bilinguisme de la Ville et a
demandé à la province de prévoir dans la version révisée de la loi une clause
stipulant cette obligation à l’égard de la politique municipale de bilinguisme.
Le personnel de la
Ville a mené des discussions avec des représentants provinciaux du ministère
des Affaires municipales et du Logement et du ministère de la Santé et des
Soins de longue durée au sujet de la meilleure démarche à adopter afin
d’apporter les modifications nécessaires à la loi pour établir un nouveau
modèle de gouvernance pour le Conseil de santé. Pendant cette même période,
Yasir Naqvi, député provincial d’Ottawa-Centre, a présenté la Loi modifiant la Loi de 1999 sur la ville
d’Ottawa. Cette modification prévoyait la création d’un conseil de santé
dont la structure représentait essentiellement celle approuvée par le Conseil municipal et exigeait que celui-ci
établisse cette structure par règlement.
En mars 2010, le
ministre des Finances a déposé le projet de loi 16 intitulé Loi mettant en oeuvre certaines mesures
énoncées dans le Budget de 2010 et édictant ou modifiant diverses lois devant
l’Assemblée législative de l’Ontario. Ce projet de loi comportait des
modifications à la Loi de 1999 sur la
ville d’Ottawa pour mettre sur pied un conseil de santé semi-autonome. Le
projet de loi 16 a reçu la sanction royale le 18 mai 2010. La
loi qui a été promulguée différait quelque peu des recommandations approuvées
par le Conseil municipal
en ce sens où elle stipule que le Conseil municipal nommera tous les
membres du Conseil de santé et aura la responsabilité de recommander (au
ministre provincial de la Santé et des Soins de longue durée, conformément à la
Loi sur la protection et la promotion de la santé) la nomination et le
renvoi du médecin chef en santé publique et des médecins adjoints en santé
publique. La loi entrera officiellement en vigueur lorsque la province aura
reçu la demande officielle de la part de la Ville.
Aperçu des modifications apportées à la loi
Voici les
modifications qui ont été apportées à la Loi
de 1999 sur la ville d’Ottawa en ce qui concerne la création d’un conseil
de santé :
·
L’article 11.1 de la Loi de 1999 sur la ville d’Ottawa (la « Loi ») est modifié par adjonction de la précision selon
laquelle la politique municipale traitant de l’utilisation du français et de
l’anglais s’appliquera au nouveau Conseil de santé et aux services qu’il
fournit. Cette modification satisfait à la motion adoptée par le Conseil municipal en février 2010
qui chargeait le personnel d’assurer l’application de la politique municipale
de bilinguisme au nouveau Conseil de santé.
·
L’article 12 de la Loi, qui conférait à la Ville les pouvoirs, les droits et les
obligations attribués à un conseil de santé, est abrogé et remplacé par ce qui
suit :
Ø La Ville
détermine, par règlement, la taille du Conseil de santé conformément au
paragraphe 49 (2) de la Loi sur
la protection et la promotion de la
santé (« LPPS »), qui exige que le Conseil de santé se compose d’au moins trois et d’au plus treize membres
municipaux;
Ø Le Conseil
municipal nommera tous les membres du Conseil de santé;
Ø La Ville
met à la disposition du Conseil de santé les employés de la santé publique que
la Ville considère comme étant nécessaires à l’accomplissement des fonctions du
Conseil de santé. Ces employés demeurent des employés de la Ville d’Ottawa;
Ø La Ville
sera investie des fonctions de nomination, pour la première fois ou à nouveau, et
de renvoi de son médecin chef en santé publique, de ses médecins adjoints en
santé publique et de son vérificateur;
Ø Outre les
responsabilités que lui confère la LPPS, le Conseil de santé doit faire des
recommandations à la Ville sur les questions qui sont du ressort de la Ville et
qui concernent le domaine de la santé publique, sur demande de la Ville, en
plus de présenter à la Ville un rapport annuel.
Responsabilités du
nouveau Conseil de santé
En vertu de la LPPS,
les conseils de santé sont tenus de surveiller tous les aspects des programmes
et services dont sont chargés les bureaux de santé publique, y compris le suivi
budgétaire et l’embauche, les priorités en matière de travail et de gestion du
rendement de la direction des bureaux de santé, la saine gestion du risque
ainsi que l’attention aux questions de responsabilité civile. Il incombe au Conseil
de santé de veiller au respect des lois provinciales régissant le mandat du
Conseil de santé comme le stipulent la LPPS et d’autres lois.
Conformément à
l’article 7 de la LPPS, les Normes de santé publique de l’Ontario et les
protocoles déterminent les exigences fondamentales des programmes et services
de santé publique, qui comprennent l’évaluation de la santé de la population et
des risques pour la santé, la surveillance, la promotion de la santé et
l’élaboration de politiques, la prévention des maladies et des blessures ainsi
que la protection de la santé.
En plus des attentes,
des fonctions et des responsabilités stipulées dans la LPPS, dans d’autres lois
de même que dans les normes et protocoles, les conseils de santé peuvent
fournir un cadre stratégique à l’intérieur duquel le personnel peut signaler
les besoins en matière de santé de la collectivité et concevoir des programmes
et des services pour satisfaire ces besoins.
L’adoption des
modifications à la Loi de 1999 sur la
ville d’Ottawa fait en sorte que le Conseil de santé relève entièrement de
la province en ce qui concerne toutes les fonctions qui lui sont dévolues par
la Loi sur la protection et la promotion
de la santé.
Le Conseil de santé
aura également la responsabilité de donner son avis au Conseil municipal sur
toute autre question reliée à la santé relevant de sa compétence sur demande du
Conseil municipal. Ces demandes d’avis seront soumises dans le cadre d’un
rapport ou d’une motion à l’attention du Conseil de santé.
Budget
En ce qui a trait au
processus budgétaire, la Ville d’Ottawa, à titre de municipalité chargée du
financement, a le plein pouvoir d’approuver la portion municipale du budget du
Conseil de santé. Après 2011, le Conseil de santé présentera son budget au
Conseil municipal. Ce processus ressemble à celui du conseil d’administration
de la Bibliothèque publique d’Ottawa, dont le budget est sujet à un examen
détaillé, et diffère de celui de la Commission des services policiers, dont le
budget ne peut être approuvé de façon détaillée comme le stipule la Loi sur les services policiers. Le
Conseil de santé sera responsable en permanence de la tenue des documents
financiers et de la préparation des états financiers annuels. L’Unité du
soutien financier offrira de l’assistance au besoin afin de veiller à ce que
cette responsabilité soit assumée dans le respect du principe, mentionné plus
haut, selon lequel la transition vers le nouveau Conseil de santé n’entraînera
« aucuns frais supplémentaires pour la Ville d’Ottawa ».
Réunions du conseil
Les réunions du Conseil de santé auront lieu
dans la salle Champlain de l’hôtel de ville le troisième lundi de chaque mois, au
besoin, à compter de 17 h afin d’assurer qu’il n’y a pas de conflit
d’horaire avec les réunions des autres conseils, commissions et comités
permanents de la Ville. La première réunion du nouveau Conseil de santé, qui
est prévue pour avril 2011, se penchera sur diverses questions, notamment
la nomination d’un président et d’un vice-président, la convocation des
réunions, l’adoption d’un règlement de procédure, la nomination d’un
vérificateur et diverses questions d’ordre financier.
Mise en œuvre
En ce moment, le personnel
est à mettre en place les exigences fondamentales du Conseil de santé pour
qu’il entre en fonction dès l’entrée en vigueur de la loi modifiée. À l’issue
de la consultation menée
auprès des représentants du ministère des Affaires municipales et du Logement
au sujet de la promulgation des modifications à la Loi de 1999 sur la ville d’Ottawa, il semble que lorsque le
processus de sélection des membres du Conseil de santé sera terminé et que
toutes les exigences administratives nécessaires seront en place, une motion du
Conseil municipal sera requise afin de demander au ministère de procéder à la
promulgation des modifications à la Loi
de 1999 sur la ville d’Ottawa pour créer le Conseil de santé. Cette demande est prévue pour
février 2011 et la promulgation devrait avoir lieu environ un mois plus
tard. Les recommandations émises dans ce rapport en lien avec le Conseil de santé
constituent des étapes nécessaires pour démontrer à la province que la Ville
est prête à mettre en œuvre la structure du nouveau Conseil de santé.
Prochaines étapes : les recommandations au
sujet de la gouvernance
Afin de procéder à la mise sur pied du nouveau
Conseil de santé, les points suivants sont soumis à l’étude du Conseil
municipal.
Structure de
gouvernance
En juin 2009, le Conseil municipal a approuvé
la création d’un conseil de santé autonome composé de onze membres, dont six
sont des membres du Conseil municipal et cinq sont des citoyens. Puisque la Loi
exige que le Conseil municipal détermine par règlement la taille du Conseil de santé, le personnel
recommande la promulgation du règlement ci-joint (Document 6). Le règlement
entrera en vigueur au moment de l’adoption des modifications à la Loi. Un
exemplaire du règlement contenant les modifications adoptées sera fourni au
ministère des Affaires municipales et du Logement dans le cadre de la demande
de la Ville de procéder à la promulgation de la loi.
Processus de
nomination
Tous les membres du Conseil de santé sont
nommés par le Conseil municipal conformément aux dispositions de la Loi. Durant
le processus normal de nomination des membres des divers comités permanents et
conseils, six conseillers seront nommés pour siéger au Conseil de santé dès sa création.
De même, le Conseil municipal nommera les citoyens qui siégeront au Conseil de
santé. Le Document 7
rappelle les lignes directrices proposées pour l’admissibilité au poste et le
processus de sélection de ces membres. Il est recommandé que le Conseil municipal
respecte ce processus étant donné qu’il comporte des critères semblables à ceux
du Conseil de santé de la Ville de Toronto et au processus de sélection que la
Ville d’Ottawa emploie pour nommer les membres qui siègent à ses conseils,
commissions et comités, comme le Comité de dérogation et la Commission des
services policiers.
Rémunération
L’article 48 de la LPPS prévoit que chaque
membre du Conseil de santé qui n’est pas membre du Conseil municipal a droit à
une rémunération quotidienne. Cette mesure salariale ne s’applique pas à la
personne qui assure la présidence si elle est membre du Conseil. La Loi stipule
que le taux de rémunération versé à un membre ne doit pas dépasser le plus haut
taux de rémunération d’un membre d’un comité permanent de la municipalité mais,
si un salaire est versé à ce membre, le taux ne doit pas dépasser le taux fixé
par le ministre de la Santé. Les membres du Conseil de santé ont aussi droit au
remboursement des dépenses réelles et raisonnables qu’ils engagent.
Le personnel a consulté le ministère de la
Santé et des Soins de longue durée qui a indiqué que le taux de rémunération du
Conseil de santé varie entre 40 $ et 242 $ par jour, auquel
s’ajoutent le kilométrage et les autres frais de déplacement engagés. Le
personnel a aussi examiné les tarifs journaliers des conseils, commissions et
comités de la Ville et recommande un tarif journalier de 200 $, auquel
s’ajoutent le kilométrage et les autres frais admissibles. Ce chiffre se situe
dans la tranche fixée par le ministère et correspond aux taux en vigueur pour
le Comité de dérogation de la Ville. Par ailleurs, il est recommandé que ce
tarif journalier et ces frais ne soient versés qu’aux membres citoyens, même si
la personne assurant la présidence est membre du Conseil municipal. Cette
décision respecte celle qui s’applique aux autres comités, commissions et
conseils locaux, par exemple la Commission des services policiers, qui n’offre
une rémunération qu’aux membres provenant de la collectivité. Étant donné que
les tarifs doivent être fixés par le ministre de la Santé et des Soins de longue
durée, la recommandation comporte une directive exigeant que le greffier
municipal et chef du contentieux communique le taux approuvé par le Conseil
municipal au ministre pour approbation finale.
Transition
Un certain nombre de mesures sont en cours pour
assurer que les membres et le personnel du Conseil de santé sont prêts à
effectuer la transition vers le nouveau modèle de conseil de santé :
En plus de la
documentation dont le Conseil de santé dispose déjà et du processus
d’orientation en élaboration, des mesures sont prises sur plusieurs fronts pour
assurer une transition en douceur vers le nouveau Conseil de santé au début de
2011. En voici quelques exemples :
·
Offrir du soutien au
personnel pour le bon fonctionnement du Conseil de santé;
·
Rédiger l’ébauche des règlements et politiques
fondamentaux;
·
Préparer l’ordre du jour de la première réunion.
Recommendation
Partie III – #4
Que les mesures
suivantes soient prises pour passer aux prochaines étapes de mise sur pied du
Conseil de santé; plus particulièrement, que :
Partie IV –
Participation de la population
Depuis la fusion, les comités consultatifs sont
le principal mécanisme utilisé pour permettre à la population de participer à
l’élaboration des politiques municipales. Dans l’ancienne Ville d’Ottawa, ainsi
que dans un certain nombre d’anciennes municipalités, les comités consultatifs
de citoyens étaient une composante essentielle de l’administration locale et
ils ont été conservés dans la ville fusionnée. Ces comités sont composés de
citoyens bénévoles, dévoués et informés, désireux de contribuer à l’élaboration
de politiques municipales. Leur mandat est de conseiller le Conseil municipal
par l’entremise de comités permanents sur des sujets relevant de leurs
compétences respectives. Les comités consultatifs sont aussi des forums pour
connaître l’opinion des citoyens sur des problématiques émergentes afférentes à
leurs mandats.
La Ville d’Ottawa, outre les comités
consultatifs, a également utilisé d’autres mécanismes d’engagement civique,
habituellement dans le cadre de projets assujettis à des échéanciers et
comportant des tâches spécifiques. À titre d’exemple : le Groupe de
travail sur les questions d'évaluation et de taxes foncières de la Ville
(composé de représentants du Conseil et de la population et dirigé par un
conseiller); le Groupe de travail des citoyens sur la rémunération des membres
du Conseil municipal (citoyens bénévoles); le Groupe de travail sur le sommet
rural (composé de représentants du Conseil et de la population et dirigé par
les citoyens); le Sommet rural (atelier populaire de deux jours); et le Groupe
de travail du maire sur le transport en commun (citoyens nommés par le maire et
relevant directement de son bureau).
La Ville utilise également des groupes de
travail de service en vertu desquels les citoyens travaillent directement avec
le personnel de la Ville à l’élaboration de politiques. Leur rétroaction est
intégrée aux rapports que soumet le personnel au Comité permanent et au
Conseil. Les groupes de travail de service existants diffèrent sur le plan des
formalités, de la structure et des relations avec le personnel et prennent en
compte les besoins variables des services et des groupes de travail. Dans
certaines circonstances, la relation vise surtout à soutenir l’organisme
externe et à l’aider à renforcer ses capacités (p. ex. le comité d’études sur
les questions autochtones). Dans d’autres cas, un groupe extérieur établi,
désireux d’influencer une politique municipale donnée, choisit de participer à
un projet centralisé dans le but de modifier la manière dont les décisions sont
prises à la Ville (p. ex. Initiative : une ville pour toutes les femmes
(IVTF) et son engagement dans le dossier Perspective d’égalité entre les
sexes). On peut également établir d’autres types de relations en versant du
financement à un organisme externe et en établissant des liens directs avec le
personnel de la Ville (p. ex. la relation du service avec Child and Youth
Friendly Ottawa – CAYFO).
La Ville d’Ottawa a également commencé à
utiliser Internet pour des consultations spéciales (p. ex. le Plan officiel).
De plus, la Ville se sert de plus en plus de ce médium ainsi que des sites de
réseaux sociaux comme Twitter pour informer la population et stimuler sa
participation.
A.
Comités
consultatifs
Les comités permanents sont les groupes de
travail du Conseil municipal et les comités consultatifs sont ceux des comités
permanents. Le mandat général de chacun des comités consultatifs consiste à
conseiller les comités permanents et le Conseil sur les sujets relevant de leur
compétence. Les comités consultatifs sont appuyés dans leurs tâches par les
coordonnateurs du Bureau du greffier. Ils sont assujettis à leur propre Règlement de procédure et code de
conduite et ils sont régis par diverses autres politiques (p. ex. Politique de dépenses afférentes à la
participation aux réunions).
La Ville compte actuellement quinze comités
consultatifs, dont deux sont prescrits par la loi. La Ville est tenue de se
doter d’organismes consultatifs en vertu de deux lois particulières. Toutefois,
aucune de ces lois ne précise la forme que doivent prendre ces instances :
La Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de
l’Ontario stipule que la Ville doit être dotée d’un comité consultatif sur
l’accessibilité pour conseiller le Conseil municipal sur les normes
d’accessibilité et les plans d’aménagement et dessins en vertu de l’article 41
de la Loi sur l’aménagement du territoire.
La seule condition stipulée dans la Loi
est que le comité doit être composé en majorité de personnes ayant une
incapacité.
La Loi sur le patrimoine de l’Ontario stipule que la Ville doit être
dotée d’un comité municipal du patrimoine pour aider le Conseil et le
conseiller sur des questions patrimoniales. La seule condition relative à la
composition du comité est qu’il doit être formé d’au moins cinq membres nommés
par le Conseil.
Dans le cadre de cet examen sur la gouvernance,
le greffier municipal et chef du contentieux et la greffière municipale
adjointe ont rencontré les présidents et vice-présidents des comités
consultatifs. Douze comités sur les quinze comités consultatifs et un conseil
sur les deux conseils locaux étaient représentés. Neuf comités consultatifs ont
présenté des mémoires en réponse à la séance de consultation; ils sont annexés
au document 8 aux fins d’étude par le Conseil.
Au fil de mandats successifs du Conseil et de
nombreux examens sur la gouvernance, un sentiment grandissant de frustration
s’est développé en rapport avec l’efficacité des comités consultatifs. Autant
les membres du Conseil que les membres des comités consultatifs eux-mêmes ont
exprimé ce mécontentement. Et il perdure. Au cours de cet examen, les comités
consultatifs et le Conseil ont identifié un certain nombre de problèmes de
gouvernance liés aux comités consultatifs et ils se sont interrogés sur
l’efficacité de ces structures.
Diverses recommandations entourant les comités
consultatifs ont été mises en œuvre au fil du temps, mais les modifications
effectuées dans la foulée d’examens sur la gouvernance antérieurs ont consisté
en grande partie à améliorer une structure demeurée plus ou moins intacte
depuis avant la fusion.
Dans les consultations auprès des membres du
Conseil, il était clair que les conseillers et conseillères apprécient
grandement l’expertise et les conseils des bénévoles dévoués et informés qui
siègent aux comités consultatifs. Ils considèrent que leurs conseils sont
importants. Toutefois, ils estiment que le modèle de gouvernance des comités
consultatifs n’est peut-être pas le modèle par excellence pour tous les
mandats.
Fondamentalement, les méthodes et mécanismes
d’engagement civique évoluent à cause des avancées technologiques (comme les
médias sociaux) et aussi des changements en matière de gouvernance.
L’environnement au sein duquel fonctionnent les comités consultatifs, les
comités permanents et le Conseil municipal a changé au cours des dix dernières
années, mais l’efficacité du modèle d’engagement civique fondé sur les comités
consultatifs n’a toujours pas été examinée.
Au lieu de continuer à « améliorer
légèrement » à la pièce les comités consultatifs et leurs mandats, le
temps est sans doute venu de revoir la structure dans son ensemble dans le
cadre d’un examen complet du modèle général d’engagement civique de la Ville.
Pour le moment, il serait possible de mettre en
œuvre immédiatement un certain nombre de recommandations visant à améliorer le
processus des comités consultatifs.
Établissement des priorités des comités
permanents et des comités consultatifs
Comme les comités permanents s’engagent sur la
voie d’établir des plans de travail destinés au personnel municipal basés sur
les priorités stratégiques du Conseil, il va de soi que les plans de travail
des comités consultatifs devraient s’arrimer sur les mêmes priorités.
Le Conseil a reconnu l’importance de relier les
plans de travail des comités consultatifs aux priorités stratégiques des
comités permanents dont ils relèvent. Comme il revient aux comités consultatifs
de conseiller les comités permanents et le Conseil, leur travail serait plus
productif si les conseils prodigués étaient axés sur les priorités établies par
le Conseil.
Pour ce faire, il est recommandé de tenir des
séances dirigées/animées réunissant chacun des comités permanents avec leurs
comités consultatifs respectifs afin de créer une tribune de dialogue ouvert
entre les deux parties.
Recommendation Partie
IV – #1
Qu’une séance dirigée/animée conjointe pour fixer les priorités soit
tenue réunissant les comités permanents et leurs comités consultatifs
respectifs.
Amélioration du processus
Au cours du dernier mandat, quelques présidents
et vice-présidents des comités consultatifs ont commencé à rencontrer sur une
base trimestrielle le président ou la présidente du comité permanent dont ils
relèvent dans le but de renforcer le lien stratégique entre leur comité et le
comité permanent, et d’améliorer le dialogue. Ceux qui ont entrepris cette
démarche informelle l’ont trouvée très utile et on note de l’intérêt pour
étendre cette pratique à l’ensemble des comités consultatifs.
Un certain nombre de comités consultatifs ont
abordé la question des conseillers de liaison. Ce poste a été aboli suivant
l’inquiétude que soulevait le fait qu’un membre du Conseil siège à un comité
dont le rôle était de conseiller le Conseil municipal et le fait que la charge
de travail de plus en plus lourde des membres du Conseil entraînait un taux
d’absentéisme élevé de tous les conseillers de liaison des comités
consultatifs. Cette situation n’a pas changé de sorte que le personnel de la
Ville ne recommande pas la restauration de cette fonction. Toutefois, on
considère que les rencontres trimestrielles avec les présidents et vice-présidents
des comités permanents sont façon d’établir les liens souhaités avec le Conseil
municipal.
Recommendation Partie
IV – #2
Que les présidents et
vice-présidents des comités permanents rencontrent sur une base trimestrielle
les présidents et vice-présidents de leurs comités consultatifs respectifs.
Renforcer la participation – membres de réserve
et présence
À l’instar d’autres organismes bénévoles, les
comités consultatifs font parfois face à des difficultés au chapitre de la
présence des membres. Certains comités se préoccupent de leur capacité à faire
quorum à cause de l’épuisement de leurs membres en cours de mandat. On a
suggéré, notamment, la nomination de membres de réserve additionnels et
l’assouplissement de la politique des présences.
Il est convenu que la nomination de membres de
réserve additionnels faciliterait le fonctionnement des comités en période de
recrutement. On a fait valeur que les membres de réserve avaient le plus de
valeur quand ils pouvaient participer activement au travail des comités, malgré
leur statut. En fait, certains comités permettent déjà la participation active
de leurs membres de réserve tandis que d’autres ne le font pas.
Il est recommandé que l’on permette aux membres
de réserve de participer activement au travail des comités consultatifs et que
leur participation soit reconnue et soit soutenue. Il est recommandé que les
noms des membres de réserve assistant aux réunions figurent au procès-verbal
aux côtés des noms des membres à part entière.
Il est également recommandé que les membres de
réserve soient couverts par la Politique
de dépenses afférentes à la participation aux réunions de manière à pouvoir
se faire rembourser leurs frais de déplacement et autres dépenses liés à la
participation aux réunions.
Recommendation Partie IV - #3
Que des membres de
réserve additionnels soient nommés pour chacun des comités dans le cadre du
processus de recrutement des membres des comités consultatifs.
Recommendation Partie IV - #4
Que les membres de
réserve soient admissibles au remboursement de leurs dépenses en vertu de la
Politique de dépenses afférentes à la participation aux réunions.
Actuellement, un membre d’un comité consultatif
absent de trois réunions régulières consécutives (quatre dans le cas du CCPBO)
perd son statut de membre à moins que l’absence soit due à des raisons
médicales. Malgré le désir exprimé par certains d’assouplir la politique de
présence des membres des comités consultatifs, un bon nombre des comités
consultatifs rejette cette idée. Cette mesure a été adoptée à la demande des
comités consultatifs afin que les membres désireux et aptes à participer aux
travaux des comités puissent le faire.
Plus particulièrement, le Comité consultatif
sur l’accessibilité (CCA) a indiqué avoir des problèmes particuliers
d’absentéisme et de quorum. Soutenir et faciliter la participation de ses
membres pose de réels défis. Il faudrait peut-être prévoir des mesures
d’accommodement pour tous les membres des comités consultatifs qui ont des
besoins particuliers. On pourrait modifier la politique de présence, permettre
aux membres de réserve d’agir en tant que représentant des membres en titre ou
autoriser la participation à distance. Il est recommandé que le Bureau du greffier
travaille de concert avec le CCA à prévoir des mesures d’accommodement pour les
membres qui font face à des problèmes similaires.
Dépenses de participation – taux par kilomètre
En vertu de la Politique de dépenses afférentes
à la participation aux réunions, les membres de comités consultatifs qui
utilisent leur voiture personnelle pour se rendre à des réunions officielles
peuvent se faire rembourser leurs frais de déplacement selon un taux par
kilomètre. À la mise en œuvre de cette politique, le taux par kilomètre
correspondait au taux consenti au personnel de la Ville d’Ottawa en vertu de la
Politique de kilométrage et de stationnement. Toutefois, même si le taux par
kilomètre consenti aux employés municipaux a été augmenté pour refléter
l’augmentation des coûts, le taux consenti aux membres comités consultatifs ne
l’a pas été.
Par souci d’équité et pour éviter d’avoir à
évaluer à nouveau d’ici quelques années le taux au kilomètre à consentir aux
comités consultatifs, il est recommandé d’appliquer le taux au kilomètre en
vigueur pour le personnel de la Ville.
Un comité consultatif a suggéré que les membres
des comités qui se rendent aux réunions officielles à vélo plutôt qu’en voiture
puissent également réclamer des frais de déplacement. La Politique de dépenses
afférentes à la participation aux réunions a pour objet de rembourser les
menues dépenses réelles en lien avec la participation des membres aux comités
consultatifs. Pour les usagers d’une voiture, ce sont les coûts d’essence et de
stationnement (ce n’est pas une allocation générale d’entretien); pour les
usagers des transports en commun, c’est le prix du billet. Les dépenses
directes et immédiates liées à l’utilisation d’un vélo sont difficilement
quantifiables. Par conséquent, pour le moment, le personnel de la Ville
n’envisage pas de dispositions à cet égard et n’en recommande pas pour les
membres des comités consultatifs.
Recommendation Partie
IV - #5
Que le taux par kilométrage consenti aux membres utilisant leur véhicule
personnel pour assister à des réunions officielles soit harmonisé au taux
consenti aux employés de la Ville d’Ottawa.
Code de conduite des comités consultatifs –
activité politique
Des évènements récents ont démontré la
nécessité d’apporter des précisions au Code de conduite des comités
consultatifs au chapitre du rôle des membres des comités consultatifs et de
l’activité politique.
Les comités consultatifs n’ont pas le mandat de
s’engager dans des activités électorales de nature politique, notamment des
activités visant à promouvoir ou opposer certains candidats/candidates ou
certains dossiers lors d’élections, à quelque palier que ce soit. En effet, ce genre
d’activités est inapproprié. Même si le Code de conduite des comités
consultatifs ne le stipule pas en tant que tel, d’autres lois et politiques
municipales l’indiquent clairement.
La Loi de
1996 sur les élections municipales interdit qu’une municipalité contribue à
la caisse électorale d’un candidat ou d’une candidate. Cela étant, la Politique sur les ressources liées aux
élections a été adoptée pour fournir aux membres du Conseil et au personnel
de la Ville des lignes directrices entourant l’utilisation des ressources
municipales à des fins électorales dans le cadre de quelle qu’élection que ce
soit, fédérale, provinciale ou municipale. Les comités consultatifs ont été
créés pour soutenir le Conseil dans son rôle de décisionnaire ainsi que le
personnel de la Ville. Des ressources municipales leur sont fournies pour
faciliter et soutenir leur travail. Ainsi, le travail, les réunions et le
matériel servant aux réunions des comités consultatifs ne doivent pas être
reliés à une élection, y compris la promotion ou l’opposition de
candidats/candidates en particulier. De plus, les listes de diffusion par
courriel dressées par les comités consultatifs dans le cadre de leur fonction
officielle ne doivent pas servir à des fins électorales.
Si un membre du Conseil contrevient à la Politique sur les ressources liées aux
élections, ce membre devra rembourser à la Ville les coûts afférents à ces
ressources. Si un membre du personnel municipal contrevient à la Politique sur les ressources liées aux
élections, des mesures disciplinaires existent à l’interne et
s’appliqueront. Avant les récentes élections municipales, le Bureau du greffier
a indiqué clairement à tous les comités consultatifs que l’engagement dans des
activités électorales de nature politique, comme décrit précédemment, était à
la fois inapproprié et contraire à la Politique
sur les ressources liées aux élections. Malheureusement, les comités
consultatifs n’ont pas tous choisi de se plier à cette ligne directrice et le
Bureau du greffier ne dispose pas de moyens pour sanctionner de tels
manquements.
Pour clarifier cette interdiction, un nouvel
article a été ajouté au Code de conduite des comités consultatifs. Plus
particulièrement, il est interdit aux membres des comités consultatifs de
s’engager dans une activité politique au nom d’un comité consultatif ou en tant
que membre d’un comité consultatif. Rien n’empêche un membre de s’engager dans
des activités politiques en tant que particulier (p. ex. devenir candidat ou
candidate).
Il est également recommandé de renforcer les
dispositions visant à faire respecter le code. Le Code de conduite a été
institué pour fournir des lignes directrices utiles aux membres des comités
consultatifs. Or, il y a eu des cas où l’application de ses dispositions s’est
avérée difficile faute de mécanisme de mise en application. Pour faciliter la
mise en application du code, il est recommandé de déléguer au greffier de la
Ville le pouvoir d’adresser un avertissement écrit officiel, d’infliger au
membre une suspension d’une réunion au besoin et, si le comportement persiste,
de recommander au comité permanent concerné la destitution du membre du comité
consultatif.
Recommendation Partie IV – #6
Promulgation du Règlement de procédure modifié relatif aux comités
consultatifs (Annexe A – Code de conduite) comme décrit dans le rapport et le
règlement afférent (document 10).
Examen général de
la structure des comités consultatifs
Au cours des consultations pour la préparation
de ce rapport, plusieurs possibilités de modifications ont été mentionnées
quant au nombre, aux membres et au mandat des comités consultatifs de la Ville.
Plusieurs comités consultatifs ont souligné le besoin de réduire le nombre
total de comités consultatifs et, dans certains cas, de réduire de nombre de
membres.
Parmi les changements suggérés, la possibilité
de fusionner des comités pour profiter de la synergie de leurs mandats
respectifs a été soulevée (p. ex. fusionner le Comité consultatif de
l’environnement au Comité consultatif sur les forêts et les espaces verts
d’Ottawa). Il a également été mentionné que le Comité consultatif sur la santé
et les services sociaux n’aurait plus sa raison d’être une fois le Conseil de
santé établi en 2011. Il faut, par ailleurs, examiner la meilleure approche à
prendre en ce qui concerne le volet restant des services sociaux.
À cause de l’élection municipale, du nombre
important de nouveaux élus et du calendrier de cet examen sur la gouvernance,
le personnel de la Ville n’a pas pu travailler directement avec les comités
consultatifs à une révision de leurs mandats et produire à temps un rapport à
cet effet. Au lieu de continuer de modifier à la pièce les comités consultatifs
et leurs mandats, le personnel recommande un examen global de toute la
structure des comités consultatifs dans le cadre de l’examen global du modèle
général d’engagement civique de la Ville d’Ottawa décrit plus loin.
B. Examen global de l’engagement civique
Comme décrit précédemment, la Ville d’Ottawa
est dotée d’un réseau élaboré de comités consultatifs qui servent de mécanisme
principal pour recevoir directement la rétroaction de la population sur
l’élaboration de ses politiques. Beaucoup d’autres municipalités utilisent des
comités consultatifs et d’une combinaison d’outils pour maximiser la
rétroaction de la population en général et pour faire en sorte que les
bénévoles concentrent leur temps et leurs efforts sur des résultats spécifiques
visant à encourager une plus vaste participation. Voici quelques-uns de ces
outils :
L’examen sur la gouvernance est principalement
un examen des pratiques et des procédures régissant le rôle législatif et
représentatif du Conseil. La question de l’engagement civique dépasse l’objet
de cet examen, mais le fait de revoir le processus législatif pour s’assurer
qu’il permet et même favorise l’engagement des citoyens en général constitue
l’un des objectifs d’amélioration de la gouvernance. L’amélioration de
l’ensemble des outils d’engagement public est un objectif en matière de
gouvernance pour la Ville dans son ensemble.
Il est recommandé de donner au personnel des
Communications, du Service de développement et de rendement organisationnels et
du Bureau du greffier municipal et chef du contentieux le mandat
d’entreprendre, avec l’appui d’autres services au besoin, un examen en
profondeur de la structure d’engagement civique, notamment étudier les
possibilités d’encourager une participation plus large de la population au
moyen d’outils d’engagement public. Les résultats de l’examen devront être
soumis au Sous-comité du renouvellement de la gouvernance aux fins d’étude.
Recommendation Partie IV – #7
Que le personnel soit
mandaté pour entreprendre un examen en profondeur de la structure d’engagement
de la population et remette un rapport à la fin du 2e trimestre
de 2011.
Outre l’examen général de la structure
d’engagement public, la notion d’École municipale, c'est-à-dire un programme
visant à approfondir les connaissances de la population en matière d’administration
municipale, à encourager la participation citoyenne et à habiliter les citoyens
en favorisant une plus grande compréhension des rouages législatifs de la
municipalité, a suscité beaucoup d’intérêt. Ce concept s’appuie sur les séances
d’information pour les candidats et candidates organisées pour l’élection
municipale 2010 et sur l’Abécédaire de l’aménagement produit par Services
d’infrastructure et Viabilité des collectivités. Le personnel de la Ville
travaille actuellement à produire du matériel pour le programme dans
l’intention d’offrir un premier atelier en 2011.
Les sujets qui seront sans doute abordés dans
le cadre du programme sont :
·
Qu’est-ce
qu’une administration municipale et comment fonctionne-t-elle?
·
Comment
participer au processus des comités et du Conseil (mandats, pouvoirs, à quoi
s’attendre, règles de procédure, s’impliquer avant les comités)
·
Budget 101
(taxe vs taux, évaluation,
immobilisation vs fonctionnement,
processus budgétaire et possibilités d’engagement civique).
L’École municipale devrait se dérouler dans les
deux langues officielles.
C. Politique
relative aux pétitions
La Ville d’Ottawa reconnaît que les pétitions
sont un outil important pour motiver la participation des citoyens. Cependant,
il n’y a pas de mécanisme prévu qui garantirait aux citoyens que les décideurs
prendront officiellement en compte leurs commentaires. Par ailleurs, le Conseil
doit avoir la certitude que les commentaires du public qui lui sont fournis
sont exacts et vérifiables.
Le Conseil et les comités permanents reçoivent
à l’occasion des pétitions portant sur divers sujets. Malgré les quelques
paramètres de base formulés dans le Règlement de procédure à l’égard des
pétitions et certains processus informels de distribution par l’intermédiaire des
bureaux des conseillers et du maire, il n’existe aucune norme de présentation
formelle. De plus, la Ville n’exige pas que les signataires fournissent leurs
coordonnées et n’a prévu aucun mécanisme de vérification de l’information
présentée dans les pétitions.
La nécessité d’élaborer une politique relative
aux pétitions officielle a été abordée dans le rapport d’examen de mi-mandat
sur la gouvernance. Le 24 juin 2009, le Conseil a demandé au personnel
d’élaborer une politique relative aux pétitions pour la Ville d’Ottawa,
conformément aux recommandations de ce rapport, comprenant notamment un
processus de dépôt des pétitions officiel et des modèles de pétition pour
utilisation par les citoyens.
L’examen des pratiques exemplaires démontre que
les autres villes canadiennes ont mis en place diverses procédures plus ou
moins officielles de dépôt des pétitions auprès de la municipalité et de leur
prise en compte par le conseil ou l’administration municipale. Bon nombre de
villes ont imposé des exigences concernant le format et le contenu des
pétitions qui leur sont présentées. La plupart des municipalités qui ont fait
l’objet de l’examen exigent les coordonnées d’au moins une personne aux fins de
la vérification indépendante de la pétition. De nombreuses procédures
municipales relatives aux pétitions exigent le dépôt des pétitions auprès du
greffier de la ville ou des membres du conseil municipal. Les municipalités ont
mis en place diverses procédures relatives aux pétitions, notamment
l’inscription de la pétition à l’ordre du jour du conseil aux fins
d’information ou pour décider des mesures à prendre.
Politique provisoire
La politique provisoire relative aux pétitions
pour étude par le Conseil, qui se trouve dans le Document 11, est adaptée à
partir d’une politique élaborée par le canton de South Stormont en 2004; les
clauses supplémentaires s’inspirent des politiques de municipalités élaborées
dans des municipalités plus importantes. Elle a été conçue pour procurer une
certaine rigueur dans la forme et le contenu tout en demeurant facile à
utiliser.
Éléments de la politique :
La politique provisoire n’exige pas des
signataires qu’ils soient des résidents d’Ottawa. Cette exigence existe dans
certaines municipalités et le Conseil pourrait adopter cette restriction
supplémentaire. Cependant, la difficulté de vérifier le statut de résidence de
chaque signataire joue contre la décision d’inclure maintenant cette exigence
dans la politique provisoire.
La politique provisoire établit également une
procédure de dépôt et de réception des pétitions. Les pétitions seront déposées
directement auprès du greffier de la Ville ou par l’intermédiaire d’un membre
du Conseil, qui doit ensuite les déposer auprès du greffier pour le compte des
résidents.
Le greffier doit ensuite faire en sorte que la
pétition soit présentée au Conseil municipal. Si la pétition a trait à un sujet
qui est à l’ordre du jour du Conseil, elle doit être inscrite à cet ordre du
jour. Sinon, elle sera inscrite à l’ordre du jour de la prochaine réunion
régulière. Une motion officielle de réception des pétitions sera inscrite à
l’ordre du jour du Conseil aux fins d’approbation.
Les pétitions ne seront pas déposées auprès
d’un comité permanent. Toute pétition transmise à un comité permanent sera
remise au greffier de la Ville pour présentation à la prochaine réunion
régulière du Conseil ou, si la pétition a trait à un sujet à l’ordre du jour
d’un comité permanent, à la date à laquelle ce sujet est porté à l’attention du
Conseil.
Le greffier conserve les pétitions qui ne sont
pas conformes à la politique; elles seront inscrites, les cas échéant, au même
titre que d’autres documents, à l’ordre du jour du comité permanent approprié.
Toutefois, elles ne peuvent ne pas être acceptées officiellement par le
Conseil.
Il importe de noter que les pétitions
présentées au Conseil ne seront pas affichées sur Internet comme point à
l’ordre du jour du Conseil. Le greffier les conserve et le public peut demander
à les consulter.
Exceptions
La présente politique provisoire ne remplace
pas ou n’invalide pas les autres politiques ou lignes directrices déjà établies
par le Conseil à l’égard des pétitions portant sur des sujets précis, comme les
pétitions relatives aux travaux de drainage, à d’autres améliorations ou à la nouvelle division des quartiers
municipaux. Ces pétitions sont régies par d’autres lois et sont assujetties à
d’autres exigences plus strictes que celles de la politique générale.
Modèle de pétition
Si la politique relative aux pétitions est
approuvée, des modèles seront disponibles sur le site Ottawa.ca pour aider les
citoyens et les groupes communautaires à préparer leur pétition conformément à
la politique. Une fois la politique approuvée, les exigences et les modèles
seront distribués aux groupes communautaires et aux bureaux des membres pour
assurer que le public est au courant de ces nouvelles exigences. Le Document 11
contient un échantillon du modèle de pétition. Le modèle de pétition sert de
ligne directrice pour les résidents et les organisateurs de la pétition pour la
préparation de leur propre pétition. Il n’est pas établi comme formulaire
obligatoire.
Pétitions
électroniques et signatures électroniques
Les pétitions en ligne constituent une méthode
de plus en plus populaire de recueillir les commentaires du public, plus facile
et moins longue tant pour l’initiateur de la pétition que pour les signataires.
À Ottawa et ailleurs, les citoyens utilisent davantage les différentes
plateformes de pétition virtuelle pour recueillir des appuis à diverses causes
soumises à l’attention des comités et du Conseil et déposer ces pétitions
auprès de la municipalité.
Cependant, le format électronique suscite
plusieurs préoccupations. La validité et la vérifiabilité des « signatures » apposées électroniquement sur la
pétition pourraient être remises en question. Sans une certaine forme de
vérification de l’identité, on peut craindre que la pétition contienne de faux
noms. Comme Internet n’a pas de frontières, il serait plausible que des
personnes de partout dans le monde, et non seulement des résidents d’Ottawa,
aient signé la pétition.
La question des pétitions électroniques avec
signatures électroniques n’est approfondie dans aucune autre politique
municipale canadienne relative aux pétitions. Toutefois, les lois nationales et
internationales contiennent des dispositions qui traitent de la vérifiabilité
et de la validité légale des signatures numériques, mais les tests sont souvent
très onéreux et donc ne sont pas du ressort de la présente politique
provisoire.
Étant donné l’absence d’une plateforme
électronique qui possède la technologie de vérification des signatures
électroniques appropriée, une approche plus simple serait de fournir dans les
pétitions électroniques des renseignements supplémentaires vérifiables
(adresse, numéro de téléphone, adresse courriel). Bien que cela ne garantisse
pas que le signataire a « signé » lui-même
la pétition, il est possible d’effectuer une vérification secondaire dans
l’éventualité où la validité de la pétition serait remise en question.
Si l’on accepte les pétitions électroniques, il
est recommandé de demander aux signataires de fournir leur adresse physique, en
plus de leur nom et leur adresse de courriel.
Si le Conseil décidait de faire preuve de plus
de rigueur, il pourrait également exiger que les signataires soient des
résidents de la Ville d’Ottawa, sauf en ce qui concerne les questions de
planification, auquel cas d’autres parties intéressées peuvent signer.
L’avenir des pétitions
électroniques
Partout dans le monde, des municipalités
adoptent une approche plus active à l’égard des pétitions en ligne et vont même
jusqu’à offrir un espace dans leur site Web pour les pétitions publiques sur
divers sujets qui seront présentées à l’attention du Conseil. Par exemple, la
ville de Bristol au Royaume-Uni s’est dotée de sa propre plateforme de pétition
électronique où les citoyens peuvent déposer des pétitions sur des sujets
d’intérêt local, aux fins de présentation au conseil municipal, de manière
autonome ou accompagnées d’une version
papier.
Le Conseil pourrait souhaiter étudier la
possibilité d’héberger un service similaire dans le site Ottawa.ca dans le
cadre d’une initiative plus vaste de participation des citoyens. Si le Conseil
choisit cette option, il est recommandé que le Bureau du greffier municipal et
chef du contentieux (dans le cadre de son examen de la participation des
citoyens) collabore avec les services de technologie de l’information pour
mettre au point une plateforme de pétition en ligne, conformément à la
politique relative aux pétitions.
Recommendation Partie
IV – #8
Que le Conseil approuve la Politique sur les pétitions telle que
présentée dans le rapport.
Part V –
Governance – Other Matters
A.
Questions liées au Règlement de procédure
Le Règlement de procédure municipal
constitue un outil de gestion publique régissant la manière dont le Conseil
municipal prend ses décisions. Les municipalités doivent se doter d’un
règlement de procédure en vertu de l’article 238 de la Loi de 2001 sur les municipalités. Les commentaires des membres
du Conseil et l’expérience acquise pendant le dernier mandat font mention de
plusieurs possibilités d’amélioration du processus de prise de décisions au
Conseil en modifiant le Règlement de
procédure. À chaque examen de gouvernance, les élus formulent des
suggestions d’amélioration à partir de leurs observations; d’autres suggestions
sont issues des problèmes éprouvés par le personnel du Bureau du greffier
municipal et chef du contentieux relativement aux enjeux soulevés pendant les
réunions ou dans les rapports.
Nouvel examen
Lorsque
l’examen sur la gouvernance de mi-mandat a été soumis à l’examen du Conseil en
juin 2009, à la demande du Conseil, plusieurs options de changements possibles
au Règlement de procédure lui ont été
soumises pour simplifier le processus de nouvel examen. Comme on n’a pu arriver
au consensus à l’égard d’une option, le Conseil a demandé au personnel de
travailler de concert avec les membres de Conseil et de formuler une
recommandation avec ce rapport.
Durant
les consultations effectuées pour cet examen, les membres du Conseil ont
convenu que le processus prévu pour le nouvel examen ne devait pas être
simplifié. De l’avis des membres, le statu
quo constitue un seuil raisonnable pour déclencher au besoin un second
examen objectif, donc, aucune recommandation n’a été formulée concernant les
dispositions générales de la procédure de nouvel examen.
Certains
conseillers ont suggéré une modification mineure qui permet aux membres absents
d’une réunion du Conseil sur les affaires municipales de proposer une motion
afin de réexaminer un point ainsi que le vote d’une personne qui a appuyé la
majorité. Comme ce point n’a pas fait l’objet d’un consensus, il n’y a pas de
recommandation à cet égard et une motion serait requise afin d’adopter cette
mesure et de modifier le Règlement de
procédure.
Points présentés par un conseiller soumis à un comité permanent
Le Règlement de procédure procure deux
outils qui permettent aux membres du Conseil de présenter des points pour
examen à un comité permanent. Le premier outil consiste à présenter un avis de
motion à une réunion du Conseil pour examen à la réunion suivante, et le
deuxième outil permet de présenter directement le rapport d’un conseiller au
coordinateur du comité jusqu’à neuf jours civils avant la date prévue pour la
réunion. Pendant ce mandat, les conseillers ont utilisé davantage ces outils.
Les membres du Conseil et le bureau du greffier ont ciblé plusieurs secteurs
qui doivent être clarifiés.
Paragraphe 78 (5.1) –
Point présenté par un conseiller qui n’a pas été retenu par le comité permanent
Le Conseil est
d’accord avec le principe selon lequel les comités permanents sont les
véritables groupes de travail du Conseil chargés d’effectuer une analyse
approfondie de questions de politique relevant de leur mandat. Par conséquent,
en principe, les décisions des comités permanents doivent déterminer le progrès
d’une question présentée au Conseil.
Le paragraphe 78(5.1)
du Règlement de procédure stipule
actuellement que « lorsque
le comité permanent ne parvient pas à trancher sur un point, ledit point ne
devrait être présenté au Conseil que si le comité permanent en décide ainsi,
sous réserve des droits du Conseil de demander par motion que ledit point lui
soit présenté . »
(Règlement 2009-267)
Il a été suggéré que
lorsqu’un comité permanent n’arrive pas à trancher sur un point présenté par un
conseiller (ou que ledit point perd à égalité des votes) ledit point ne sera
pas présenté au Conseil à moins que le comité permanent ne l’exige. Si le
conseiller en question souhaite que son point soit présenté au Conseil, le
conseiller peut le proposer à titre d’avis de motion à la réunion suivante du
Conseil. Le personnel recommande que ce changement soit pris en compte dans les
modifications proposées au Règlement de
procédure.
Paragraphe 77(6) – Conseillers non-membres d’un comité qui présentent un
avis de motion à une réunion d’un comité permanent
Aux termes du Règlement de procédure actuel, un membre
du Conseil a le droit de mettre un rapport à l’ordre du jour de tout comité
permanent, tant et aussi longtemps qu’il le fait dans un délai raisonnable. Il
se peut aussi que des membres d’un comité présentent un avis de motion, qui
devient ensuite un rapport à l’ordre du jour de la réunion suivante. Il est
courant qu’un conseiller qui ne siège à aucun comité demande à un membre dudit
comité de présenter un avis de motion en son nom.
Comme tous les
conseillers peuvent mettre un rapport à l’ordre du jour d’un comité, qu’ils
soient membres ou non dudit comité, on a suggéré que, logiquement, un membre du
conseil membre d’aucun comité devrait également avoir le droit de présenter un
avis de motion à un comité et cette motion serait mise à l’ordre du jour de la
réunion suivante à titre de point présenté par un conseiller.
L’avantage dans une
telle approche serait que le personnel, les membres du comité et du public
auraient plus de temps pour formuler des commentaires relativement à ces motions.
Par ailleurs, cela signifierait que le conseiller ayant présenté ledit point
serait en mesure de défendre son argument directement devant le comité, plutôt
que par l’intermédiaire d’un membre du comité .
Par conséquent, il
est recommandé que le paragraphe 77(6) du Règlement
de procédure soit modifié de manière à permettre aux membres n’appartenant
pas à un comité de présenter un avis de motion à un comité permanent quelconque
pour discussions à la réunion suivante dudit comité.
Article 75 – Points présentés à un comité par un conseiller qui en
est le président
L’article 75 du Règlement de procédure stipule qu’il
n’est pas admissible que le président participe à un débat ou propose une
motion sans d’abord quitter son poste de président. On ne sait pas clairement
comment l’article 75 s’applique lorsque le rapport d’un conseiller a été
présenté à un comité et que ce conseiller est également le président du comité.
Ce manque de clarté préoccupe certains conseillers et a donné lieu à un manque
d’uniformité dans l’application de l’article parmi les divers comités. Dans
certains, cas, le président a cédé la présidence au vice-président pendant la
discussion sur le point qu’il avait présenté, mais cette pratique n’a pas été
suivie de manière uniforme.
Par conséquent,
conformément à l’intention du Règlement
de procédure, il est recommandé que le Règlement
soit modifié afin de bien établir le fait que lorsque le président a proposé un
point à l’ordre du jour de réunion à titre de conseiller, il ou elle doit céder
la présidence au vice-président pendant la discussion, le débat ou le vote à ce
sujet.
Processus à huis clos
Le Conseil municipal
continue de montrer son leadership dans la conduite des activités pendant les
audiences publiques. L’enquêteur chargé d’examiner les réunions de la Ville a
formulé des recommandations à l’intention du Conseil afin d’améliorer les
méthodes et procédures du Conseil en matière de réunions publiques. Le Conseil
municipal a appuyé nombre de ces recommandations et les a déjà pratiquement
toutes mises en œuvre. Les modifications apportées au Règlement de procédure dans le cadre du présent rapport constituent
simplement l’officialisation de ces méthodes qui sont déjà en place.
(a) Article 13(8)
– l’enquêteur chargé d’examiner les réunions a recommandé que la disposition de
tous les rapports des réunions à huis clos indique la date à laquelle le
rapport sera rendu public ou donne un avis juridique expliquant pourquoi le
rapport ne peut être rendu public. De plus, la date de publication du rapport
ou de l’avis juridique, selon le cas, est également inscrite à l’ordre du jour
du comité permanent ou du Conseil. Une nouvelle clause sera ajoutée à
l’article 13 du Règlement de
procédure pour tenir compte de cette exigence.
(b)
Article 13(6) – Le Règlement de procédure stipule actuellement que, à la date de
rapport, celui-ci est mis à la disposition du public pour diffusion sur
demande. Le personnel recommande que le processus soit amélioré afin
d’établir un lien entre ledit rapport et l’ordre du jour de la réunion du
Conseil ou du comité pertinente après que la date de publication du rapport
soit passée. Cette clause sera
modifiée en conséquence.
Il est également
suggéré que les ordinateurs portatifs et les téléphones cellulaires soient mis
hors tension pendant les séances à huis clos. Comme il n’y a pas eu consensus
sur ce point, le personnel n’a formulé aucune recommandation et il faudra
adopter une motion pour que cette pratique entre en vigueur.
Séances d’information d’urgence
En juin 2010, un
tremblement de terre est survenu à Ottawa, pendant une séance du Conseil.
Lorsqu’on a demandé au Bureau de gestion des mesures d'urgence d’informer le
Conseil, à la reprise de la réunion, on s’est rendu compte qu’il n’y avait pas
de procédure en place pour répondre à cette demande, sauf que le maire a le
droit de permettre une dispense à l’égard des règles pour qu’une telle séance
se déroule concurremment à la séance du Conseil. Par suite à cet événement, il
est devenu évident qu’il fallait ajouter une clause au Règlement de procédure à l’égard des situations d’urgence.
En cas d’urgence, le
Centre des opérations d’urgence (COU) pourrait être activé pour une courte
durée ou pour une période prolongée. Le Centre, qui se compose de membres de la
haute direction, permet de regrouper et de coordonner les efforts de chacun
pour aborder la situation. Il faudrait peut-être prévoir qu’un membre de la
haute direction informe rapidement le Conseil sur les mesures d’urgence que
prendrait la Ville dans une telle situation.
Par conséquent, il est recommandé de modifier le Règlement de procédure pour qu’il y soit stipulé que, lorsque le
COU est activé pendant une séance du Conseil, les membres de la haute direction
sont autorisés à fournir immédiatement de l’information au Conseil. Cette
séance d’information aurait priorité quant aux autres points à l’ordre du jour
et il ne serait pas nécessaire d’émettre une dispense aux règles de procédure.
Dépendant de la
nature de l’urgence et des points à discuter, et compte tenu du fait que les
membres de la haute direction seront probablement occupés par des tâches
d’intervention d’urgence, le Conseil pourrait décider de suspendre la séance.
Donc, il est recommandé de modifier le Règlement
de procédure pour stipuler que lorsqu’une situation d’urgence est déclarée et
que le COU a été activé pendant une réunion d’un comité permanent ou une séance
du Conseil, la réunion/séance est suspendue à la demande du président ou du
maire.
Comité des candidatures
Par le passé, le
processus suivi par le comité des candidatures n’était pas conforme à ce qui
est prescrit dans le Règlement de
procédure. Cette question est présentée dans une section précédente. Pour
que la méthode utilisée soit uniforme et afin de tenir compte des améliorations
proposées au processus qui ont été présentés ailleurs dans le rapport, il est
recommandé de mettre à jour le Règlement
de procédure conformément aux modifications proposées.
Recommendation Partie
V – #1
Les modifications au Règlement sur les procédures, telles que présentées dans le rapport,
relatives aux points suivants :
(e) Points présentés par un conseiller au comité
permanent
(f) Processus à huis clos
(g) Mesures d’urgence
(h) Comité des candidatures
B. Règlement sur la délégation de
pouvoir
Le Règlement
sur la délégation de pouvoirs explique les pouvoirs délégués aux divers
agents de la Ville et les mécanismes de reddition de comptes et de transparence
correspondants. Il décrit les seuils monétaires pour chaque délégation de
pouvoir et les processus d’application du pouvoir délégué. Le greffier
municipal et chef du contentieux entreprend régulièrement un examen du Règlement sur la délégation de pouvoirs (Règlement
municipal 2009-231) avec le concours de divers services et portefeuilles pour
intégrer les modifications aux procédures administratives et opérationnelles.
Les modifications proposées reflètent les
commentaires reçus lors du dernier examen. Pour l’essentiel, elles
correspondent à des modifications sur le plan des compétences et à des
transferts de responsabilités suivant la refonte d’un portefeuille. Par
exemple, à l’Annexe « B », portefeuille des opérations municipales,
un certain nombre de changements ont été apportés aux directions des Services
sociaux et communautaires et du Service des parcs, des loisirs et de la
culture. Ces changements ont trait en grande partie aux noms des directions et
aux fonctions qui ont été consolidées dans le but d’éliminer les
chevauchements, mais la portée effective de la délégation de pouvoir n’a pas
été étendue. Toutefois, aux fins de référence future, l’Annexe « B »
sera abrogée et remplacée par une Annexe « B » révisée correspondant
à ces réalignements fonctionnels.
En vertu de l’Annexe « A », le
directeur municipal, et notamment en vertu de l’article traitant du Bureau des
partenariats et du développement en immobilier (BPDI), le personnel recommande
de déléguer au directeur du BPDI ou au gestionnaire des services immobiliers le
pouvoir de renoncer aux frais administratifs dans la préparation de certaines
ententes là où la transaction concerne un autre organisme gouvernemental, un
organisme de bienfaisance ayant un numéro d’enregistrement de l’Agence du
revenu, un groupe sans but lucratif subventionné par la Ville ou un groupe sans
but lucratif lié par contrat pour offrir un programme municipal. Cette dispense
est souvent demandée par ces groupes, mais le personnel n’a pas le pouvoir
délégué de procéder à cet effet.
Le Service des finances recommande également
des modifications à l’Annexe « A » pour refléter les procédures
opérationnelles en vigueur et les amendements à la Loi de 2001 sur les municipalités. On propose aussi de modifier les
exigences de rapport pour tenir compte des changements éventuels à la structure
des comités permanents. Les exigences de rapport, dans toutes les parties du
Règlement, faisant encore référence à un comité permanent particulier seront
modifiées pour renvoyer au « comité permanent pertinent ». De cette
façon, on diminuera les révisions qu’il faudra apporter au Règlement lorsque le Conseil modifiera la structure des comités
permanents.
Un nouvel article est proposé pour déléguer à
la trésorière municipale adjointe – recettes et au gestionnaire de programme
pour l’évaluation le pouvoir d’autoriser des paiements en vertu du Programme de
remise de taxes pour les organismes de bienfaisance admissibles, pourvu que le
paiement soit conforme à l’article 361 de la Loi de 2001 sur les municipalités portant sur les remises de taxes
aux organismes de bienfaisance et de programmes particuliers de remise de taxes
approuvés par le Conseil.
Eu égard à l’Annexe « C », Services
d’infrastructure et Viabilité des collectivités, aucune modification importante
n’est proposée pour le moment. Le service Urbanisme et Gestion de la croissance
propose une modification qui permettrait aux gestionnaires d’Examen des projets
d’aménagement d’approuver la dérogation aux exigences du Règlement sur l’utilisation et l’entretien des routes lorsqu’il y a
des raisons techniques de soutenir la dérogation fondées sur le processus d’examen
des projets d’aménagement. Ce pouvoir délégué correspond au pouvoir délégué en
vigueur relatif au Règlement en matière
de voies d’accès privées.
Un Règlement provisoire, intégrant les
modifications mentionnées précédemment et visant à abroger l’actuel Règlement,
sera inclus dans la liste des règlements et distribué pour la prochaine réunion
du Conseil sur cette question. Pour clarifier davantage les actions soutenues
du Conseil pour assurer un processus décisionnel plus transparent et
responsable, il est également recommandé que, dans sa forme, le règlement
révisé continue d’assortir chaque délégation de pouvoir à une mesure
correspondante de reddition de comptes et de transparence.
Recommendation Partie V – #2
Modifications au
Règlement sur la délégation de pouvoir, telles que présentées dans le rapport.
Recommendation Partie V - #3
Que le Règlement sur
les procédures, le Règlement sur la délégation de pouvoir et les autres
règlements connexes, tels que modifiés dans le présent rapport, fassent partie
de la liste des règlements à l’ordre du jour de la prochaine réunion du
Conseil.
Dans le cadre de la
préparation de ce rapport, le greffier municipal et chef du contentieux et
greffier adjoint ont consulté les élus, les présidents et des vice-présidents
des comités consultatifs, le comité de la haute direction et les membres de ce
comité ainsi que le personnel à la direction du greffe, des services juridiques
et au bureau du directeur de la ville qui travaillent dans la proximité immédiate
du processus législatif.
Les commentaires de neuf des comités consultatifs sont
joints au document 8.
Commentaire du ou des conseiller(s)
Il s’agit d’un rapport concernant l’ensemble de la
Ville.
RÉPERCUSSIONS JURIDIQUES/LIÉES À LA GESTION DU
RISQUE
Aucune
répercussion technique n’est associée au présent rapport.
PLAN STRATÉGIQUE DE LA VILLE
Ce rapport satisfait à l’objectif no 1 relatif à
la gouvernance du Plan stratégique de la
Ville pour 2007-2010.
Les
répercussions financières associées au présent rapport seront absorbées dans
les budgets actuels.
Document 1
– Description du comité des candidatures
Document 2
– Rapport annuel de l’enquêteur chargé d’examiner les réunions municipales
Document 3 –
Examen des conseils locaux
Document 4
– Motion de la Société de logement communautaire d’Ottawa
Document 5
– Rapport sur la composition du Conseil de la Bibliothèque publique d’Ottawa
Document 6
– Règlement du Conseil de la santé
Document 7
– Processus de nomination du Conseil de la santé
Document 8
– Commentaires des comités consultatifs
Document 9 – Politique de dépenses afférentes à la
participation aux réunions
Document 10 –
Code de conduite des comités consultatifs
Document 11
– Politique sur les pétitions et modèle de pétition
Dès l’approbation du rapport par le Conseil, le
personnel des divers services, en particulier le Service du greffe et
du contentieux,
mettront en œuvre les changements à l’ensemble des processus, procédures et
règlements en question qui sont nécessaires pour l’exécution du rapport tel
qu’il a été approuvé.