Report to/Rapport au :

 

Community and Protective Services Committee

Comité des services communautaires et de protection

and Council / et au Conseil

 

13 November 2008 / le 13 novembre 2008

 

Submitted by/Soumis par : Steve Kanellakos

Deputy City Manager/Directeur municipal adjoint,

City Operations / Opérations municipales

 

Contact Person/Personne-ressource :

Douglas Moore, Manager VentureProperties Division

Real Property Asset Management/Gestion des actifs des biens immobiliers

(613) 580-2424 x41301, Doug.Moore@Ottawa.ca

 

 

12 Rideau/Vanier; 15 Kitchissippi

                Ref No:  ACS2008-COS-BYL-0055

 

 

SUBJECT :    BYWARD AND PARKDALE MARKETS –  PROGRAM BY-LAWS AND BUSINESS PLANS - NEW  

 

OBJET:          MARCHÉS BY ET PARKDALE – NOUVEAUX ARRÊTÉS MUNICIPAUX POUR LES PROGRAMMES DES MARCHÉS ET PLANS D’AFFAIRES -NOUVEAU

 

RECOMMANDATIONS DU RAPPORT

 

Le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil :

 

1.       En ce qui concerne le marché By,

(a)       D’approuver la Vision du marché By telle que décrite dans le présent rapport,

(b)       De prendre connaissance du plan d’affaires 2009 du marché By tel que décrit dans le document 1,

(c)        D’approuver la création d’une équipe de base - regroupement des intervenants du marché By, y compris sa structure, la sélection de ses membres et sa finalité, telles que décrites dans le présent rapport, 

(d)       D’approuver le nouveau règlement sur le programme du marché By tel que décrit dans le document 2, et

(e)       D’approuver la création d’une équipe informelle de résolution, servant de mécanisme de première instance pour la résolution de conflits, telle que décrite dans le présent rapport;

 

2.       En ce qui concerne le marché Parkdale,

(a)       D’approuver la Vision du marché Parkdale telle que décrite dans le présent rapport,


 

(b)       De prendre connaissance du plan d’affaires 2009 du marché Parkdale tel que décrit dans le document 3,

(c)        D’approuver la création d’une équipe de base - regroupement des intervenants, y compris sa structure, la sélection de ses membres et sa finalité, telles que décrites dans le présent rapport,

(d)       D’approuver le nouveau règlement sur le programme du marché Parkdale, tel que décrit dans le document 4;

 

3.       Sous réserve de l’approbation des recommandations 1(d) et 2(d), de créer les comités de sélection ci-dessous et d’autoriser la compensation de leurs membres pour les services rendus selon le barème de tarifs du Front des artistes canadiens, jusqu’à un maximum de 10 jours par année civile :

(a)       Comité de sélection agroalimentaire;

(b)       Comité de sélection d’art et artisanat

(c)        Comité de sélection des artistes de rue.

 

4.       Sous réserve de l’approbation de la recommandation 1(d), d’approuver que soient reconnus les vendeurs à long terme du marché By ainsi que ceux qui ont eu une présence importante depuis 1995, en leur attribuant, pour la période de licence de la saison 2009 du marché By, des étals conformément au processus d’attribution décrit dans le document 5.

 

5.       Sous réserve de l’approbation de la recommandation 1(d), d’approuver les modifications aux règlements ci-dessous, afin d’exempter le marché By de l’application de ces règlements :

(a)       Vending on Highways By-law (2005-358), (règlement en matière de vente sur la voie publique)

(b)       Règlement sur le programme des places désignées (2007- 478).

 

6.       De charger le personnel d’examiner la gouvernance du marché By et de faire rapport au comité des services communautaires et de protection en 2009, en incluant des recommandations visant à harmoniser cette gouvernance avec la proposition de Vision du marché By.

 

7.       D’approuver les modifications au Règlement en matière d’événements spéciaux sur les voies publiques de la ville (2001-260), en vigueur le premier janvier 2009, exigeant que le gestionnaire des marchés soit consulté et présente des propositions concernant toute demande relative à des événements spéciaux devant se tenir aux marchés By ou Parkdale.

 

8.       D’approuver que  4,5 pour cent des droits de permis soient remis à l’Association des Détenteurs d’étal du marché By.

 


REPORT RECOMMENDATIONS

 

That the Community and Protective Services Committee recommend that Council:

 

1.       With respect to the ByWard Market:

(a)   Approve the ByWard Market Vision as detailed in this report;

(b)   Receive the ByWard Market – 2009 Business Plan as detailed in Document 1;

(c)    Approve the establishment of a ByWard Market Core Team - Stakeholder Group; including its structure, membership selection, and purpose, as detailed in this report;

(d)   Approve the new ByWard Market Program By-law as detailed in Document 2; and

(e)   Approve the establishment of an informal Resolution Team as a first-instance dispute resolution mechanism, as detailed in this report.

 

2.       With respect to the Parkdale Market:

(a)   Approve the Parkdale Market Vision as detailed in this report;

(b)   Receive the Parkdale Market – 2009 Business Plan as detailed in Document 3;

(c)    Approve the establishment of a Parkdale Market Core Team - Stakeholder Group; including its structure, membership selection, and purpose, as detailed in this report; and

(d)   Approve the new Parkdale Market Program By-law as detailed in Document 4.

 

3.       Subject to the approval of recommendations 1(d) and 2(d), establish the following Selection Committees and authorize the compensation of their members for their services on the basis of the CARFAC Canadian Artists’ Representation fee schedule to a maximum of 10 days per calendar year:

(a)   Agrifood Selection Committee;

(b)   Art and Craft Selection Committee; and

(c)    Performance Selection Committee.

 

4.       Subject to the approval of Recommendation 1(d), approve that long term ByWard Market vendors and those who have had significant attendance since 1995 be recognized by allocating stands for the 2009 ByWard Market Season license period only, in accordance with the allocation process detailed in Document 5.

 

5.       Subject to the approval of Recommendation 1(d), that amendments to the following By-laws be approved to exempt the ByWard Market from the application of the by-laws:

(a)   Vending on Highways By-law (2005-358); and

(b)   Designated Space Programme By-law (2007- 478).

 

6.       Direct staff to review By Ward Market governance and report back to the Community and Protective Services Committee in 2009 with recommendations aimed at better aligning governance with the proposed ByWard Market Vision.

7.       Approve amendments to the Special Events By-law (2001-260), to be effective January 1, 2009, to require that the Markets Manager be consulted and provide input regarding any applications for special events to be held on the ByWard Market or Parkdale Market.

 

8.       Approve that 4.5% percent of the permit fee be granted to the ByWard Market Standholders Association (BMSA).

 

 

RÉSUMÉ

 

Ce rapport recommande l’adoption des nouvelles visions des marchés en plein air administrés par la Ville, en l’occurrence, les marchés By et Parkdale. Il recommande aussi l’adoption de divers instruments visant à promouvoir et à appuyer ces visions particulières, tout en renforçant la capacité des employés et des intervenants à reconnaître les changements et à s’y adapter.  

 

Le rapport recommande de remplacer le Règlement provisoire des marchés actuellement en vigueur, qui existe depuis 1995, par des règlements différents pour le marché By et pour le marché Parkdale, chacun contenant une réglementation propre à chaque marché.

 

Ces règlements sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques de chaque marché et de sa communauté. Ils appliquent aussi la directive du Conseil demandant d’élaborer des politiques et des réglementations qui assureront aux marchés un succès durable en tant que lieux de vente de produits locaux, tels fruits et légumes frais, objets d’art et d’artisanat. Ces règlements permettent aussi de :

 

·        redéfinir les limites du marché By;

·        augmenter le nombre d’étals du marché Parkdale et la variété des produits offerts;

·        remplacer le système de contrat pour les étals du marché par un programme de licences qui définira plusieurs catégories de vendeurs, artistes et exploitants de services touristiques, et un permis d’étal et un programme d’attribution des étals qui favorisera la création de secteurs à thème au marché By;

·        un nouveau modèle de gouvernance qui comprend une nouvelle équipe de base-regroupements d’intervenants et des comités indépendants d’examen des produits;

·        un processus d’attribution des étals qui tient compte de la durée des activités d’un vendeur au marché et qui offre des mesures incitatives aux producteurs locaux;

·        une nouvelle structure tarifaire remplaçant les anciens droits d’étal par:

o       un droit de licence (comparable à ce qui est facturé à des commerces similaires) pour les personnes souhaitant exercer des activités dans les marchés;

o       un droit de permis perçu pour le permis autorisant le titulaire à occuper un étal ou un espace particulier dans le marché.

 

Des mesures incitatives visant à encourager les producteurs locaux seront établies par la création de catégories particulières de licences, de droits variables et d’emplacements pour les étals des titulaires qualifiés.

 

Les règlements proposés intègrent aux réglementations existantes (antérieurement inscrites dans les contrats des étals) les nouvelles dispositions opérationnelles et réglementaires et un processus officiel d’appel. 

 

Répercussions financières :

 

Les droits de permis et de licence recommandés dans ce rapport entraîneront une hausse des revenus estimée à 250 000 $, laquelle, conformément aux orientations budgétaires approuvées, sera affectée au revenu global de la Corporation.

 

Consultation publique /Propositions :

 

Au moyen de diverses méthodes, le personnel a mené des consultations approfondies auprès des vendeurs des deux marchés, de l’Association des détenteurs d’étal du marché By, de la Zone d’amélioration commerciale du marché By, de la toute récente Zone d’amélioration commerciale de Wellington West ainsi que des commerces du quartier, des résidants et des acheteurs, afin de recueillir leurs commentaires. Ces consultations ont fourni une bonne partie du contenu des règlements proposés et des plans d’affaires connexes. Le personnel et l’Association des détenteurs d’étal du marché By reconnaissent que dans le cas de certaines questions importantes liées aux règlements, et malgré de sérieux efforts pour parvenir à des positions mutuellement satisfaisantes en tout ce qui concernait les règlements, il n’a pas toujours été possible de se mettre d’accord. Le corps du rapport contient un résumé des commentaires et des objections.

 

CONTEXTE

 

La Ville d’Ottawa exploite le marché By depuis plus de 180 ans et le marché Parkdale depuis plus de 80. Le marché By est l’un des plus grands et des plus florissants marchés extérieurs du Canada et constitue sans doute la première attraction touristique de la Ville, avec plus de 250 étals, 85 restaurants, 33 magasins d’alimentation spécialisée et 23 pubs, bars et boîtes de nuit. Le marché extérieur à lui tout seul a un chiffre d’affaires annuel de 65 millions de dollars.

 

Dans les années 1980 et 1990, l’administration des marchés a constaté l’exode graduel des agriculteurs locaux et la diminution des produits frais d’origine locale, à partir du moment où les vendeurs ont commencé à acheter et revendre de plus en plus de fruits, de légumes et de plantes. Conjugué aux pressions croissantes des grandes chaînes et à l’arrivée des restaurants-minutes sur les magasins indépendants d’alimentation spécialisée, ceci nuisait à la capacité du marché By de conserver sa raison d’être traditionnelle, celle d’être un authentique marché de producteurs et un véritable quartier gastronomique.

 

En 1993, le conseil municipal de l’ancienne Ville d’Ottawa s’est engagé de nouveau à préserver et à renforcer le principe d’une institution axée sur le producteur, au marché By comme au marché Parkdale. Deux ans plus tard, en 1995, le Conseil approuvait un nouveau règlement pour les marchés (Règlement 55-95) visant à différencier les producteurs et les revendeurs de fruits et de légumes, d’art et d’artisanat et de tout autre produit, en se fondant sur des facteurs tels que : le point d’origine, l’époque de l’année, le pourcentage de production active et directe du vendeur. Ce règlement devait aussi stipuler différentes conditions, les critères pour l’attribution des étals, les droits et les modalités correspondant à chaque catégorie d’activité. 

 

Cependant, les exploitants qui s’opposaient à l’importance accordée par la réglementation aux producteurs et aux produits locaux formèrent un recours contre le règlement. D’autres exploitants qui craignaient que la nouvelle réglementation ait des répercussions négatives sur leurs activités appuyèrent le recours  

 

Le 7 septembre 1995, l’ancienne Ville d’Ottawa perdait une action en justice contre son règlement sur les marchés. Le tribunal statuait que la Ville avait alors outrepassé sa compétence législative en créant une distinction entre les producteurs et les revendeurs de fruits et légumes.  Le tribunal concluait que, sur la base de la législation habilitante en vigueur, les municipalités n’avaient que le pouvoir de réglementer les horaires des marchés, d’attribuer les étals, d’appliquer un droit fixe, et d’énoncer un minimum de dispositions réglementaires. 

 

En conséquence, l’ancienne Ville adoptait un règlement provisoire sur les marchés (Règlement 191-95). Ceci permettait aux marchés de la Ville de rester ouverts grâce à une série de règlements simples qui n’autorisaient que les activités de base des marchés. Il était prévu que ce règlement provisoire ne resterait en vigueur que pendant une brève période, tandis que la Ville présentait à la Province une requête concernant une législation spéciale relativement aux marchés; mais cette requête devait finalement être refusée. Depuis, le personnel n’a pas réussi à proposer une nouvelle réglementation des marchés, en partie à cause des dissensions continuelles entre les intervenants et de l’impossibilité d’obtenir l’autorité législative appropriée.

 

Des actions et des initiatives significatives concernant les marchés ont été entreprises récemment, dont :

 

 

 


 

 

 

 

La Loi de 1996 sur la Ville d’Ottawa accorde une autorité législative supplémentaire au Conseil,  l’autorisant à adopter des règlements désignant la totalité ou une partie d’une voie publique comme zone d’enlèvement où il est interdit de vendre à moins d’avoir obtenu un permis, désignant des espaces où la vente est permise, prescrivant les conditions de délivrance et d’utilisation permanente du permis, y compris les droits pour le permis, et permettant l’enlèvement, la prise en charge, l’entreposage et éventuellement, la disposition des objets placés en contravention du règlement.

 

À la réunion du 12 avril 2006, le Conseil a renouvelé son engagement envers la préservation et la valorisation du marché historique By en tant que facteur de croissance économique, et a jugé approprié de délivrer des permis aux vendeurs en plein air et autres exploitants, de réglementer et régir leurs activités pour assurer que le marché By continuera d’offrir aux résidants, aux touristes et aux exploitants un milieu idéal où une grande diversité de produits frais du terroir et des objets d’art et d’artisanat de qualité sont mis en vente, les produits portant des étiquettes appropriées qui mettent en évidence leur origine, la prééminence étant accordée aux produits et aux producteurs locaux. 

 

L’initiative intitulée Rafraîchir une tradition locale a été créée en réponse à la demande des consommateurs souhaitant avoir accès à davantage de produits agricoles cultivés localement ainsi qu’à d’autres marchandises produites à proximité.

Un élément essentiel de cette initiative a été l’élaboration de plans d’affaires pour les marchés publics et d’un projet de règlements pour les marchés.   

 

L’équipe de gestion des marchés de la Ville, l’Association des détenteurs d’étal du Marché By, les conseillers municipaux de Rideau-Vanier (marché By) et de Kitchissippi (marché Parkdale) estiment qu’il est maintenant nécessaire de présenter ce rapport qui recommande de nouveaux règlements pour les programmes des marchés By et Parkdale ainsi que d’autres projets visant à améliorer la viabilité des marchés et les relations entre tous les intervenants.  

 

DISCUSSION

 

Recommandation 1 - le marché By

 

1. (a) Projet de Vision du marché By

 

« Le marché By est un marché public animé, ouvert toute l’année, où, dans un quartier patrimonial, les résidants d’Ottawa et de Gatineau ainsi que les touristes et les visiteurs trouvent une variété de produits frais du terroir et de pièces artistiques et artisanales de qualité. »

 

La Ville d’Ottawa , l’équipe de gestion des marchés, la ZAC du marché ByWard, l’Association des détenteurs d’étal du marché By, les vendeurs et autres intervenants, sont déterminés à assurer que le marché By continue d’offrir une grande variété de produits fermiers frais et d’objets d’art et d’artisanat de qualité, fournis par des vendeurs résidant principalement dans la région de la capitale nationale et les comtés avoisinants.

 

Toutes les décisions qui, à l’avenir, toucheront le marché By seront inspirées par la reconnaissance de la tradition d’excellence du marché By en tant que l’un des grands marchés historiques du Canada, son importance comme facteur de croissance économique et sa place au cœur d’Ottawa. La nouvelle vision, qui s’appuie sur la volonté de la Ville d’appliquer une démarche concertée comportant des consultations suivies avec tous les intervenants et la création d’une nouvelle structure de gouvernance, permettra à tous les intervenants de participer à la formulation des objectifs à long et à court termes. L’équipe de gestion des marchés continuera d’appuyer et de diriger la mise en œuvre des politiques.

 

L’équipe de gestion des marchés, les détenteurs d’étals et autres intervenants du marché By sont conscients du fait que, pour appliquer et conserver les principes sur lesquels se fonde cette vision, ils devront promouvoir et respecter les valeurs suivantes :        

-         Qualité et fraîcheur des produits

-         Prépondérance des fruits et légumes et des pièces d’art et d’artisanat locaux

-         Service à la clientèle courtois et étiquetage exact des produits 

-         Originalité et variété des produits

-         Robuste collaboration entre les intervenants

-         Environnement de vente positif

 

L’équipe de gestion des marchés, l’Association des détenteurs d’étal du marché By, les exploitants et autres intervenants soutiennent le projet de Vision du marché By et, par conséquent, le personnel recommande son adoption. 

 

1. (b) Marché By – Plan d’affaires 2009

  

La consultation menée auprès des intervenants en relation avec l’élaboration d’un nouveau règlement pour le marché By a révélé la nécessité d’un examen global de toutes les activités du marché ainsi que des besoins courants et futurs. En réponse, l’administration du marché, en collaboration avec l’Association des détenteurs d’étal du marché By a entrepris une démarche parallèle pour préparer un plan d’affaires pour 2009.

 

Le plan d’affaires 2009 du marché By, présenté dans le document 1 accompagnant ce rapport, aborde les problèmes propres au marché By au niveau opérationnel, allant du stationnement au nombre des toilettes publiques, en passant par la mendicité insistante, les ventes saisonnières, la planification du budget et la consultation et la rétroaction en cours auprès de tous les intervenants. 

 

1. (c) Création d’une équipe de base–regroupement des intervenants au marché By

Au cours de la période d’élaboration de ce rapport, du projet de règlement et du plan d’affaires provisoire pour 2008, la nécessité d’un plus large groupe consultatif d’intervenants du marché s’est manifestée. Malgré plusieurs tentatives de consultation, il n’a pas été possible de créer un modèle auquel tous les intervenants auraient souscrit. Toutefois, l’ADEMB a proposé que l’équipe de base, tant au niveau du concept que de la structure, constituait le modèle le plus adéquat, puisqu’il permettrait :

 

1.          D’améliorer de façon significative la communication entre les intervenants

2.          D’accroître la confiance mutuelle entre les intervenants

3.          D’augmenter la transparence du processus de prise de décision

4.          De multiplier les occasions de participation directe pour les intervenants 

5.          D’améliorer la compréhension des enjeux, des rôles et des responsabilités

6.          D’augmenter le soutien accordé aux décisions 

 

Bien qu’il ne soit pas prévu d’en faire un comité consultatif officiel du Conseil, l’équipe de base du marché By se présente comme une source d’information valable pouvant aider la Ville et les intervenants à gérer le fonctionnement du marché.

 

Finalité

 

Apportant des points de vue diversifiés, l’équipe de base du marché By aidera à traiter les problèmes continuant d’affecter le marché; elle fera aussi office de caisse de résonance, en contribuant à tracer l’avenir du marché.


L’équipe de base offrira à l’équipe de gestion des marchés des opinions objectives, indépendantes et éclairées sur des sujets ayant des incidences sur le marché By et sur leurs propres intérêts dans l’exploitation du marché. L’équipe de base participera à l’élaboration de positions de principe par le biais d’un processus de consultation qui fournira à la Ville des recommandations et autres communications sur des matières liées au marché By. Un rôle d’importance pour l’équipe de base consistera à apporter sa contribution aux consultations en matière de politique se rapportant au plan d’affaires, et à servir de voie de transmission de l’information et des connaissances entre les intervenants et parmi eux. L’équipe de base sera chargée de défendre la raison d’être du marché By, d’influencer les orientations d’une manière qui soutient la Vision et la Mission du marché (voir le plan d’affaires du marché By), de reconnaître les tendances et les problèmes qui se dessinent et de créer au besoin des sous-comités pour examiner des sujets spécifiques.

 

Réunions

 

Il est proposé que les réunions de l’équipe de base se tiennent mensuellement, et que le gestionnaire des marchés convoque des réunions selon les besoins, ainsi que des réunions spéciales, en cas de nécessité. L’équipe de base se composera de neuf (9) membres. Les décisions concernant les recommandations et autres communications seront prises à la majorité des membres présents à la réunion. 

 

Il est suggéré que l’administration des marchés fournisse les ressources nécessaires au fonctionnement de l’équipe de base, y compris des services administratifs et des fournitures de bureau, et prenne toutes les dispositions nécessaires, y compris la préparation de l’ordre du jour et du procès-verbal. Le personnel recevra les propositions des membres de l’équipe de base et des intervenants concernant les points à inscrire à l’ordre du jour et s’efforcera de mettre toutes les parties intéressées au courant de l’ordre du jour. Les décisions de l’équipe de base sur les recommandations et les communications seront transmises à l’administration des marchés et leur application sera proposée selon ce qu’il convient.

 

Composition

 

Il est proposé que les neuf (9) membres de l’équipe de base soient sélectionnés par le groupe ou l’organisation qu’ils représentent pour une période de deux (2) ans. Chaque groupe affilié aura le droit de désigner plusieurs membres pouvant assurer la suppléance en cas d’absence et pour conserver une réserve de personnes qualifiées pour les besoins de rotation. Un appel aux personnes intéressées sera affiché dans le marché By, demandant aux consommateurs intéressés de présenter leur curriculum vitæ ainsi qu’une lettre d’accompagnement expliquant leurs raisons de souhaiter devenir membre de l’équipe de base. À la première réunion de l’équipe de base, les membres choisiront trois (3) membres consommateurs qualifiés, dont deux (2) feront fonction de  suppléants.  

 

La composition suivante est suggérée pour l’équipe : 


 

Conseiller municipal (parrain du projet)                                  Membre sans droit de vote

Gestionnaire des marchés (Chef d’équipe/Coprésident)        Droit de vote pour départager les voix en l’absence de l’autre coprésident

Membre de l’équipe de base élu coprésident    Droit de vote seulement pour départager les voix   

Zone d’amélioration commerciale du marché By                 1 représentant votant

Association des détenteurs d’étal du marché By                 1 représentant votant

Comité de marketing du marché By                         1 représentant votant

Comité de sûreté et sécurité du marché By             1 représentant votant

Comité des transports et du stationnement du marché By1 représentant votant

Consommateurs                                                                     1 représentant votant

Association communautaire de la Basse-Ville                     1 représentant votant

Membre de l’équipe de résolution (ne peut pas être membre titulaire de l’Association des détenteurs d’étal du marché By ni de la ZAC du marché By) 1 représentant votant        

                                               

1. (d) Règlement sur le programme du marché By

 

Historique

 

Tel qu’indiqué plus haut, le règlement provisoire sur les marchés (Règlement 191-95) avait été adopté par l’ancienne Ville d’Ottawa à la suite de l’ordonnance du tribunal qui avait annulé le règlement précédent. Le règlement provisoire sur les marchés permettait aux marchés de la Ville de rester ouverts grâce à un ensemble de réglementations simples n’autorisant que les activités essentielles des marchés. Ce règlement ne devait rester en vigueur que temporairement, tandis que la Ville cherchait à obtenir des pouvoirs législatifs supplémentaires renforçant sa capacité de régir les activités des marchés. Tel que remarqué précédemment dans ce rapport, les modifications à la Loi de 2001 sur les municipalités accordent maintenant à la Ville une plus grande flexibilité dans la réglementation des activités de délivrance de permis. 

 

Au cours des dernières années, le Conseil a régulièrement exprimé son désir de mettre en place des règlements et des politiques portant sur : 

            -la désignation de secteurs pour des catégories spécifiques de produits vendus

            -des incitatifs pour les producteurs de toutes catégories

-les moyens de donner la préférence aux agriculteurs et producteurs locaux plutôt qu’aux revendeurs de produits similaires

            -l’augmentation du nombre de produits agroalimentaires

            -la préservation des catégories d’art et d’artisanat

            -l’implantation de programmes de marketing et de recrutement

            -l’examen des limites du marché

            -la mise en place d’un barème des droits reflétant la valeur marchande.


Le Conseil a de plus chargé le personnel de continuer à collaborer avec l’Association des détenteurs d’étal du marché By et avec les vendeurs du marché Parkdale à l’élaboration de politiques et de réglementations conformes à l’orientation ci-dessus mentionnée afin d’assurer le succès à long terme des marchés By et Parkdale comme lieux de vente de produits locaux, tels fruits et légumes frais, objets d’art et d’artisanat, et autres produits de provenance locale.

 

Défis à la rédaction du projet de règlement sur le programme du marché By

 

L’exploitation du marché By comporte une fonction complexe de gestion immobilière qui englobe les éléments suivants :

·        Fonctions de planification, d’administration, de réglementation et de mise à exécution;

·        Prépondérance des produits adéquats et d’un éventail de produits appropriés, afin de respecter la Vision du marché;

·        Création de catégories et désignation des secteurs de vente;

·        Intérêts et activités en concurrence (agriculteur/ revendeur/ détaillant);

·        Pratiques et compétences des détenteurs d’étal et des détaillants;

·        Prise en compte des distinctions réglementaires causées par les différentes saisons de vente;

·        Contrôle de la viabilité des activités, tout en reconnaissant que l’objectif principal est de privilégier les fruits et légumes du terroir et les arts et artisanats locaux; 

·        Marketing, promotion et recrutement de nouveaux exploitants qualifiés;

·        Viabilité du marché à long terme.

 

Le marché By fonctionne depuis treize ans selon un règlement conçu comme une solution temporaire, dans l’attente de l’adoption d’un nouveau règlement. Cette situation a causé :

 

A)        Une perte de confiance des consommateurs résultant de l’érosion de l’image du marché créée par :

(i)                  L’absence de contrôle des produits (qualité, origine, variété);

(ii)                Une identification inadéquate des fruits et légumes locaux ou importés;

(iii)               Un afflux croissant d’objets pour marchés aux puces/magasins à un dollar;

(iv)              L’exode des agriculteurs et des producteurs et artistes locaux ne pouvant faire concurrence à des vendeurs offrant des objets bon marché à côté d’objets cultivés ou créés localement, de production plus coûteuse, pourtant plus conformes à la Vision du marché;

 

B)        Ce qu’on pourrait considérer comme un monopole sur les étals, créé en partie par des vendeurs bénéficiant de droits acquis (avant 1996), qui n’exploitent plus leur étal et sous-louent des espaces de vente pour des montants importants, affaiblissant la capacité du marché d’attirer des vendeurs qualifiés;

 

C)        Méfiance, anxiété et peur causées par :

(i)                  Un système contraignant d’attribution par loterie pour les nouveaux vendeurs (après 1995);

(ii)                La perte possible de places de vente existantes;


 

(iii)               L’impossibilité d’imposer des critères pour le recrutement et d’associer une obligation de présence à la conservation des privilèges de renouvellement du permis;

(iv)              Des années d’incertitudes et de tentatives manquées d’opérer des changements substantiels;

(v)                La perspective d’une forte augmentation des droits. 

 

La résistance la plus forte aux nouvelles réglementations vient des détenteurs d’étal qui redoutent de perdre un droit acquis de longue date à une ou plusieurs places de vente, d’avoir à changer leur ligne de produits, ou d’avoir à payer une contribution beaucoup plus élevée pour leur étal. 

 

Présentement, les marchés By et Parkdale sont tous deux régis selon les dispositions du même règlement sur les marchés. Afin de reconnaître les différences importantes entre les marchés extérieurs de la Ville ainsi qu’entre les communautés qu’ils desservent, un projet de règlement distinct est soumis pour chaque marché public. Ces différents règlements ont été élaborés en consultation avec les divers intervenants des communautés respectives des deux marchés, qui ont eu largement l’occasion de traiter de leurs besoins et de leurs enjeux particuliers.

 

Des marchés en déclin – Observation

 

Généralement, les marchés publics et les marchés de producteurs agricoles ne constituent pas des opérations commerciales typiques. La loi de « l’offre et de la demande » ne s’applique pas équitablement dans un milieu comme le marché By où des produits similaires, mais ayant des coûts de production très disparates, sont offerts à la vente les uns à côté des autres.

 

À l’origine, les agriculteurs et les producteurs se présentaient au marché By pour y offrir des fruits et légumes frais (ou des objets d’art et d’artisanat) produits à proximité, à un public qui venait au marché pour y acheter des fruits et légumes frais ou des objets d’art locaux. Le marché offrait aussi aux agriculteurs et aux artistes locaux une vaste clientèle. Au fil du temps, l’image de l’agriculteur ou de l’artiste a été remplacée par celle du revendeur de fruits et de légumes achetés directement à des grossistes, toujours à un coût inférieur à celui des produits agricoles de proximité, ou du revendeur d’objets d’art et d’artisanat bon marché achetés à des distributeurs à grande échelle.

 

La loi de l’offre et de la demande, et des prix abusifs ont rapidement forcé les agriculteurs et les artistes locaux à abandonner le marché By. La plupart d’entre eux ne pouvaient pas faire concurrence aux produits de détail vendus au marché à prix inférieur, et parfois présenté mensongèrement comme de l’agroalimentaire, ou de l’art et de l’artisanat, d’origine locale. Au cours des ans, la variété et l’originalité ont souffert, tandis que les produits du marché passaient de « locaux » et « uniques » à revendus et fabriqués en série.

 

Les vendeurs savent que les consommateurs recherchent des fruits et légumes frais du terroir et des objets d’art ou d’artisanat originaux créés par des artistes locaux.


Avec le temps, des vendeurs en sont venus à induire en erreur leurs clients et à dissimuler l’origine de leurs produits. Une enquête menée l’été dernier a montré que pour 50 pour cent des acheteurs du marché By, il est extrêmement important, et pour 35 pour cent, assez important, d’acheter des produits à un producteur agricole authentique plutôt qu’à un revendeur.     

 

En dépit des nombreuses initiatives passées de l’administration des marchés, le marché By se trouve de nouveau à la croisée des chemins entre sa vocation d’être un véritable marché de producteurs agricoles et la consécration de son orientation actuelle d’épicerie et de marché aux puces (magasin à un dollar).

 

Le projet de règlement vise à doter l’administration des marchés des instruments nécessaires au redressement du marché By et, pour ses vendeurs, à assurer sa viabilité. La transition résultant de ce processus devrait être relativement fluide pour la plupart des exploitants. La plus grande partie des vendeurs actuels pourront maintenir leur présence au marché tant que leur ligne de produits répond aux exigences du nouveau règlement et tant qu’ils se soumettent aux nouvelles réglementations. 

 

Précisions sur le projet de règlement du programme du marché By (document 2)

 

Le projet de règlement du programme du marché By :

·        Recule ses limites pour atteindre celles de la ZAC du marché By;

·        Crée différentes catégories de permis pour les vendeurs, les services touristiques et les artistes de rue;

·        Définit des secteurs et des étals pour la vente, les services touristiques et les artistes de rue;

·        Détermine les obligations et les responsabilités de l’administration des marchés;

·        Met en place des mesures incitatives pour les producteurs locaux et leurs produits;

·        Adopte un programme de licences et de permis d’étal pour les vendeurs, les services touristiques et les artistes de rue;

·        Réglemente les produits agricoles, les objets d’art et d’artisanat, ainsi que les autres biens et services;

·        Fixe les droits de licence et les droits de permis d’étal;

·        Prescrit les conditions d’obtention et de renouvellement d’une licence ou d’un permis;

·        Établit un processus d’attribution des étals fondé sur l’origine, la qualité et la variété des produits, ainsi que sur la présence du vendeur;

·        Instaures des normes pour les équipements et pour les auvents et les housses des étals;

·        Énonce des réglementations concernant la vente à l’étal, l’exploitation et l’entretien d’un étal au marché;

·        Crée des comités de sélection pour examiner les produits agricoles; les arts et l’artisanat; la programmation;

·        Établit un processus d’appel officiel permettant aux détenteurs de permis de soumettre certaines matières au Comité des permis de la Ville en vue d’une décision.


Nouvelles limites du marché By

 

Les limites actuelles du marché ne correspondent pas tout à fait à ce que l’on considère d’ordinaire comme le marché By.

 

Les nouvelles limites, telles qu’elles apparaissent sur l’Annexe BM du Règlement du programme du marché By (document 2) s’inspirent des limites définies par la ZAC du marché By et comprennent les rues Murray et St-Patrick entre Sussex et Cumberland; Cumberland, de Rideau au côté nord de St-Patrick; le mail de la rue Waller entre Rideau et George et la rue Dalhousie  de Rideau jusqu’au côté nord de Cathcart. Les limites proposées correspondent mieux à la zone authentique du marché By et devraient éliminer les confusions chez les intervenants, les résidants et les visiteurs du marché By. 

 

D’un point de vue pratique, les limites ainsi repoussées procureront de meilleures possibilités pour la vente et pour l’organisation de manifestations, et seront plus en concordance avec les stratégies de marque. L’adoption des nouvelles limites ne devrait pas, en soi, avoir des répercussions sur les commerces et les résidants nouvellement intégrés

 

Tout projet de programmation à l’intérieur des nouvelles limites sera soumis à une consultation publique pour assurer que tous les résidants et les commerces situés dans ces limites aient l’occasion de donner leur opinion, de contester ou d’appuyer toute nouvelle initiative. 

 

Créer différentes catégories de licences et de permis pour les vendeurs, les services touristiques et les artistes de rue

 

Le projet de règlement du programme du marché By définit toutes les activités permises dans son espace extérieur. Afin de donner suite à la directive du conseil d’accorder la préférence aux agriculteurs et producteurs locaux, à l’encontre des revendeurs de produits similaires, le personnel a adopté un processus en deux étapes consistant en :

(1)       Un programme de licences, pour approuver et réglementer les activités autorisées,

(2)       Un programme de permis pour attribuer les étals et réglementer l’utilisation des espaces du marché.

 

Ce projet de système de réglementation remplacera les contrats d’étals présentement en usage.

 

Licences

 

Le projet de règlement sur le marché By institue un régime de licences pour les vendeurs, les exploitants de services touristiques et les artistes de rue. Tous les vendeurs, exploitants de services touristiques et les artistes de rue (à quelques exceptions près) devront présenter une demande et obtenir une licence pour pouvoir exploiter un commerce et mener des activités commerciales dans la partie extérieure du marché By. Le projet de réglementation des licences est conforme au règlement de la Ville sur les permis et contient des dispositions administratives et réglementaires similaires.

 

Licences – Terme annuel – Droits

 

Selon le projet de règlement, le processus d’octroi des licences garantira que le détenteur de la licence est qualifié pour vendre, exécuter une activité ou opérer d’autres façons au marché pendant une certaine période. Les certificats de licence délivrés pour des activités de vente indiqueront le type de produits ou de services que le détenteur de la licence est autorisé à vendre. 

 

Les licences seront valides pour un terme d’un an, du 1er avril au 31 mars de l’année suivante. Les conditions de licence s’appliqueront à tous les vendeurs, exploitants de services touristiques et artistes de rue, que le demandeur envisage d’exercer ses activités sur une base saisonnière, mensuelle ou quotidienne. Chaque licence indiquera la catégorie et la classe auxquelles elle appartient, qui correspondra à un secteur particulier du marché où le détendeur de la licence pourra être autorisé par un permis à mener ses activités dans une place désignée.

 

Les droits de licence de 150 $ qui sont proposés couvrent le traitement de la demande originale et incluent les frais d’examen du produit ou de l’activité par le comité de sélection approprié. Les frais de renouvellement de licence seront de 75 $. Les examens ultérieurs par les comités de sélection, qui peuvent être exigés en vertu du règlement, seront assujettis à des frais de 75 $.
 
Tenir compte des vendeurs actuels - Exceptions

 

Les vendeurs pourront retourner au marché By pourvu qu’ils répondent à toutes les exigences du règlement, y compris l’examen et l’approbation de leurs produits par le comité de sélection. Les exceptions s’appliquent aux exploitants de kiosques de restauration (saucisses) et au seul véhicule de restauration non motorisé, qui est en activité présentement au coin nord-est de l’intersection de Dalhousie et York. Un détenteur d’étal possédant un droit d’attribution concernant un étal spécifique depuis 1990 a fait une demande pour exploiter un kiosque de restauration en 1996. Si ce vendeur remplit toutes les conditions du règlement, y compris l’examen et l’approbation de ses produits par le comité de sélection ainsi que les exigences concernant la présence, il est proposé qu’il puisse continuer d’exploiter ce kiosque. Cependant, s’il devait décider de ne pas faire de demande, ou s’il ne répond pas aux exigences du règlement, cet espace ne serait pas attribué à un autre exploitant de kiosque de restauration

 

Le point de vue du comité de sûreté et sécurité pour le marché By et de la Zone d’amélioration commerciale du marché By est que l’exploitation de kiosques de restauration dans le marché extérieur ne correspond pas à leur vision du marché. Avant 1995, on avait établi un moratoire sur ces kiosques  dans le marché. Depuis 1995, un certain nombre d’exploitants de kiosques de restauration se sont installés au marché, toutefois aucun n’y est resté longtemps.

 

Catégories de licences

 

La création des catégories de licence proposées donne au personnel les instruments nécessaires à la mise en place de la directive du Conseil concernant la prééminence des agriculteurs et des artistes locaux. Le projet de catégories de licences établira une distinction entre le vendeur qui produit toutes ses marchandises et celui qui achète et vend tous ses produits, ou une partie de ceux-ci.

 

Les nouvelles catégories de licences permettront aussi au gestionnaire des marchés d’attribuer les étals en fonction de la catégorie spécifique de la licence de vente. Ces nouvelles distinctions permettront à l’administration du marché de créer plusieurs centres d’intérêt dans le marché en attribuant les étals situés dans un secteur désigné à des vendeurs de produits similaires. Ceci lui accordera un droit de regard important quant à l’aspect et à l’organisation du marché et offrira des possibilités aux vendeurs.

 

Toute personne faisant une demande de licence d’exploitation au marché By devra remplir une demande de licence et s’acquitter des droits exigés.

 

Les renseignements requis au moment de la demande sont exhaustifs, pour assurer que tant le demandeur que les produits qu’il a l’intention de vendre au marché répondent aux conditions du règlement, y compris un processus d’examen et d’approbation mené par le comité de sélection approprié.  

 

Le projet de règlement autorise le gestionnaire du marché à procéder, dès réception d’une demande dûment remplie, à toutes les inspections et les enquêtes exigées par la Ville relativement à cette demande. Les enquêtes peuvent comprendre une rencontre (entrevue) avec les demandeurs pour obtenir des clarifications ou des renseignements supplémentaires concernant un projet de vente. Quand le demandeur satisfait à toutes les conditions du règlement, on peut dès lors lui délivrer une licence. 

 

Outre les critères concernant les produits indiqués ci-dessus, les demandeurs présentant aussi bien une demande originale qu’une demande de renouvellement devront satisfaire à d’autres critères fondamentaux pour l’octroi des licences, similaires aux conditions d’obtention d’une licence appliquées aux autres commerces de la Ville, et qui comprennent, sans s’y limiter :

·        L’âge du demandeur (doit être adulte);

·        La présentation des formulaires dûment remplis et le paiement des droits applicables;

·        La présentation d’une preuve suffisante d’assurance;

·        La présentation d’une description des produits à vendre, incluant leur point d’origine le cas échéant;

·        L’approbation du comité de sélection approprié (tel que décrit plus loin dans ce rapport);

·        Pour les vendeurs agroalimentaires, un certificat de salubrité des locaux délivré par le médecin chef en Santé publique;

 

Les réglementations actuelles du marché By sont insuffisantes pour l’application des directives du Conseil relativement à la prééminence des fruits et légumes du terroir et des producteurs locaux. Après 13 ans d’exploitation dans un environnement insuffisamment réglementé, les vendeurs en sont venus à s’opposer à une réglementation qui peut leur demander de se relocaliser dans un endroit moins avantageux du marché, de perdre le privilège d’exploiter leur étal, ou de payer des droits plus élevés. 


Compte tenu des pouvoirs municipaux élargis publiés dans la Loi de 2001 des municipalités modifiée, le projet de règlement est conçu de façon à appliquer les directives du Conseil tout en assurant que la majorité des vendeurs pourront revenir au marché en 2009, pourvu qu’eux-mêmes et les produits ou services qu’ils offrent continuent de satisfaire aux conditions du nouveau règlement.

 

La possibilité récemment acquise de différencier des catégories de vendeurs, et des classes au sein de ces catégories, est utilisée afin d’accomplir la directive du conseil de donner la prééminence aux produits et aux producteurs locaux. Par conséquent, dans le nouveau règlement, les catégories et les classes de licence sont fondées sur le pourcentage de produits locaux vendus par le détenteur de la licence. Par exemple, une classe de licence a été créée pour les agriculteurs et les producteurs qui ne vendent que des produits agroalimentaires d’origine locale. À l’inverse, une autre classe de licence a été conçue pour les vendeurs d’art et d’artisanat dont les produits sont essentiellement importés pour être revendus. Les trois catégories principales de produits agroalimentaires, d’art et d’artisanat permettront aux vendeurs de se déplacer d’une catégorie à l’autre en fonction de leur production et de tout problème de gestion des approvisionnements. Le but de cette flexibilité est d’assurer que les vendeurs représentent correctement la catégorie pour laquelle ils sont qualifiés ainsi que l’origine des produits qu’ils mettent en vente.

 

Les catégories et classes de licences sont énumérées ci-dessous dans le tableau 1. Ce projet de catégories de licences, de classes de licences, avec la réglementation particulière à chacune d’entre elles, permet à l’administration des marchés :

 

a)      d’assurer une variété de produits et de choix de produits;

b)      de donner la prééminence aux producteurs et aux produits agricoles locaux;

c)      de faire une place aux détenteurs d’étal qui ont offert des produits de qualité au cours des 12 dernières années;

d)      de promouvoir son créneau traditionnel et éprouvé, « acheter local »;

e)      de promouvoir l’agriculture de la nouvelle Ville d’Ottawa;

f)        d’éveiller l’intérêt du public pour les produits locaux, et d’en accroître la consommation, afin d’apporter un soutien aux collectivités et aux économies rurales et urbaines;

g)      d’établir des règles de jeu équitables entre les catégories et entre les vendeurs du marché et autres détaillants ayant des locaux fixes;

h)      de répondre à la demande évidente des consommateurs de produits cultivés à proximité et achetés directement au producteur/agriculteur.

 

Tableau 1   Catégories de licences 

 

Agroalimentaire

Art & Artisanat

Restauration

Services touristiques

Artistes de rue

Agriculteur/Producteur

100 % local

Artiste

100 % local

Vendeur à partir d’un chariot

Exploitant de services touristiques

Artiste


 

Agriculteur/Producteur – Vendeur

60 % ou plus local

Artiste – Vendeur 60 % ou plus local

Vendeur à partir d’un kiosque

 

 

Vendeur

Jusqu’à 100 % de revente

Artiste concepteur

60 % ou plus de la conception

 

 

 

Vendeur de bois de chauffage, plaques de gazon, arbres, arbustes

Vendeur de marchandises importées

 

 

 

Vendeur d’arbres de Noël

 

 

 

 

Vendeur de décorations de Noël

 

 

 

 

 

On propose une catégorie « artiste de rue » afin de reconnaître leur contribution à l’atmosphère du marché. Les performances proposées ne font l’objet d’aucune sélection. Le processus simple de délivrance de licence et d’attribution se ferait par la signature de plages horaires à chaque emplacement. Le processus devrait permettre d’augmenter le nombre et la variété d’artistes, et de réduire les tensions entre ces derniers, qui doivent à l’heure actuelle faire la queue avant qu’un emplacement se libère.

 

Toute activité pouvant être réputée intéressante à l’avenir, mais qui n’est pas précisée dans le projet de règlement du programme du marché By, pourra être incorporée à une date ultérieure, par le biais d’une modification approuvée par le Conseil.  

 

L’Association des détenteurs d’étal du marché By a fait opposition aux catégories de licences fondées sur le pourcentage des produits locaux. La position de l’Association est axée sur une catégorisation mixte par produit avec affichage et étiquetage du produit, comprenant les catégories suivantes : producteur local d’art, d’artisanat et d’agroalimentaire; vendeur d’art, d’artisanat et d’agroalimentaire canadiens; vendeur d’art, d’artisanat et d’agroalimentaire importés; vendeur d’agroalimentaire organique. 

 

Réglementation de l’espace – Création de places et d’étals désignés

 

Afin de gérer à la fois l’espace et les étals du marché, le projet de règlement du marché By crée un système de permis fondé sur un programme de places désignées similaire à l’actuel Programme de places désignées, implanté par la Ville avec succès, et qui réglemente un programme de places désignées dans d’autres parties du centre-ville (Règlement 2007-478).

 

La création de ces places désignées permettra au personnel de gérer les secteurs de vente du marché pour y assurer homogénéité et qualité, et pour promouvoir les agriculteurs, producteurs et artistes d’origine locale.


En se fondant sur l’autorisation légale spécifiquement fournie par la Loi de 1996 sur la Ville d’Ottawa, le projet de règlement définit les zones extérieures du marché By comme Zone d’enlèvement où personne ne peut vendre des rafraîchissements ni des marchandises, à moins d’une autorisation spécifique en vertu des dispositions du règlement. Le projet de règlement crée en outre des places spécifiquement désignées (étals) à partir desquelles les personnes possédant des licences et des permis d’étal valides pourront pratiquer la vente, offrir des services touristiques ou exécuter des représentations.    

 

Toutes les places désignées et tous les étals sont clairement indiqués dans les annexes du règlement. Ces annexes repèrent les places et les étals et leur attribuent un numéro individuel. Les contours des espaces eux-mêmes seront marqués à la peinture et porteront le numéro d’identification qui leur correspond. Les espaces actuels et leur numéro d’identification ont été conservés à des fins de continuité et par souci de commodité.

 

Catégories de permis et critères

 

Le projet de règlement comprend un système de permis qui réglemente spécifiquement l’utilisation des places désignées et des étals. Plusieurs catégories de permis sont proposées afin d’offrir la plus grande flexibilité possible aux vendeurs et aux fournisseurs de services. Dans la plupart des cas, les demandeurs devront se procurer à la fois une licence et un permis, et dans chaque cas, les processus de demande et de délivrance ont été simplifiés et cumulés afin de garantir la plus grande efficacité possible. Il est proposé de créer les catégories de permis suivantes :

 

1.      Permis pour la saison (du dernier lundi d’avril au premier lundi de novembre)

2.      Permis hors-saison (du lendemain de la fin d’une saison à la veille de la saison suivante)

3.      Permis mensuel (un mois)

4.      Permis pour la période des Fêtes (du 24 novembre au 24 décembre)

5.      Permis ouvert (moins d’un mois)

6.      Permis quotidien

7.      Permis de terrasse de restauration

8.      Permis de commerce au détail

 

Les dates de la saison tiennent compte de la haute saison qui représente les volumes de ventes le plus élevé. La saison tient compte des conditions météorologiques et du fait que jusqu’à la moitié des ventes d’un exploitant peut se faire le week-end. Par conséquent, la saison commence et se termine un lundi.

 

Le permis de terrasse de restauration ne sera accordé que pour les trois (3) terrasses qui ont été traditionnellement régies par le règlement du marché By. Deux d’entre elles sont situées sur la rue George (Beavertails & ByWard Café) et l’autre se trouve rue York (Lapointe Fish).

 

Tant que les questions de gouvernance n’ont pas été étudiées et qu’un autre processus n’a pas été établi (voir la Recommandation 6), les autres terrasses actuellement autorisées en vertu du Règlement en matière d’empiètement sur les voies publiques de la Ville seront maintenues.

De même, des permis de commerce au détail sont prévus pour les magasins de détail situés dans le marché qui désirent présenter leur marchandise sur la place (l’étal) se trouvant sur le trottoir immédiatement attenant à leur magasin.

 

La délivrance des permis de ces deux catégories permettra d’assurer, d’une façon  simple et efficace, que les biens et les services mis en vente sur le trottoir sont en conformité avec la réglementation générale des espaces et des services du marché, tout en évitant d’imposer une obligation onéreuse aux propriétaires de ces commerces. Ceux-ci n’auront pas à obtenir la licence correspondante.

 

Processus de demande et de délivrance d’un permis d’étal – Simplification

 

Il est proposé que le processus de demande de permis selon le nouveau règlement soit identique aux processus de demande et de délivrance de licence afin de simplifier les procédures administratives. Les renseignements recueillis et fournis sur la demande de licence seront utilisés pour gérer et administrer les permis.

 

Attribution de secteurs distincts de vente sur la base des catégories de licence (produits vendus)

 

Le regroupement de produits similaires constitue depuis longtemps une convention de la vente au détail. Jusqu’en 1996, les étals du marché étaient désignés selon des types d’activités spécifiques fondés sur la catégorie du produit. Rien n’a davantage contribué à alimenter les inquiétudes des clients relativement à l’image du marché que la situation actuelle, où il n’existe aucun moyen de réglementer l’emplacement de vente des produits. 

 

Dans le projet de règlement, les secteurs de vente distincts ne reçoivent leur désignation que pendant la Saison du marché (approximativement de mai à octobre). Le personnel propose que hors-saison (de novembre à avril) les restrictions sur les secteurs de vente soient levées et que les étals soient attribués en fonction de la Vision du marché, la demande et la disponibilité.    

 

Toute révision future des secteurs de vente sera soumise à l’approbation du comité et du Conseil, suivant les besoins, et assujettie à une consultation publique.

 

Tarification des licences et permis

 

Dans le cadre de l’Examen général des programmes (2004), le Conseil a demandé au personnel d’établir la tarification pour les étals du marché, en accord avec leur valeur marchande.

 

La tarification proposée inclut tous les types de droits exigibles en vertu du règlement proposé.

Ses principaux éléments, c’est-à-dire les droits de licence et les droits de permis, figurent dans la Grille « FS » du règlement du programme du marché By. Ces droits de permis ont été établis par la Division des services immobiliers, et ont été soumis à un examen par les pairs.

 
 
Droits de licence

 

Le personnel propose que les droits de licence, pour la licence annuelle exigée pour tout exploitant au marché By, soient fixés à 150 $. Cette somme vise à défrayer certains des coûts que doit engager la Ville pour le traitement des applications ainsi qu’une partie des honoraires du Comité de sélection, coûts liés à l’examen et à l’approbation des produits et de la programmation.

 

Droits de permis

 

Pour ce qui est des permis, la tarification proposée se calcule en tenant compte des éléments suivants :

 

 

À l’heure actuelle, tous les vendeurs paient des droits uniformes, sans égard au genre d’activité (vente, services touristiques ou performance), à l’emplacement de l’étal ou à ses dimensions. Le personnel et l’ADEMB sont d’accord pour recommander que les droits de permis reflètent le type d’activité, les dimensions des étals et leur emplacement. Une comparaison entre les droits actuels et les droits proposés figure dans le Tableau 2 ci-dessous.


 

Tableau 2 Comparaison des tarifs

 

Catégories de licence proposées

Permis de saison

Tarifs actuels

Tarifs proposés

Remarque : les catégories existantes exigeant des droits identiques sont exclues du tableau

Par mois

Permis quotidien

Par mois

Permis quotidien

mardi-jeudi

fin de semaine

100

pi ca

176

pi ca

mardi-jeudi

fin de semaine

Agroalimentaire

Producteur agricole 100 %

Producteur vendeur 60 %

Vendeur

 

465 $

 

465 $

 

465 $

 

25 $

 

25 $

 

25 $

 

50 $

 

50 $

 

50 $

 

 256 $

 

 384 $

 

 511 $

 

 450 $

 

675 $

 

900 $

 

12,50 $

 

18,75 $

 

25,00 $

 

25,00 $

 

37,50 $

 

50,00 $

Art et artisanat

Artiste 100 %

Artiste-vendeur 60 %

Artiste-concepteur

Vendeur

 

465 $

 

465 $

465 $

465 $

 

25 $

 

25 $

25 $

25 $

 

50 $

 

50 $

50 $

50 $

 

 330 $

 

 500 $

 500 $

 665 $

 

 450 $

 

 675 $

 675 $

 900 $

 

12,50 $

 

18,75 $

18,75 $

25,00 $

 

25,00 $

 

37,50 $

37,50 $

50,00 $

Chariot de rafraîchissements

465 $

S/O

511 $    

900 $

S/O

Artiste de rue

Pas de droits

Pas de droits

150 $

(permis annuel)

10 $

 

Répercussions de la structure de permis proposée

 

La structure de permis proposée est conçue pour offrir un incitatif supplémentaire aux artistes, producteurs agricoles, agriculteurs et producteurs locaux qui vendent uniquement ou surtout leurs propres produits ou objets d’art ou d’artisanat locaux. La comparaison présentée ici est fondée sur les droits mensuels énumérés ci-dessus et l’étal typique de vente d’objets d’art et d’artisanat, d’une dimension de dix (10) pieds sur dix (10) pieds ou 100 pi ca et l’étal de produits agroalimentaires de huit (8) pi de largeur sur vingt-deux (22) pi de profondeur, soit 176 pi ca.

 

Pour un agriculteur/producteur dans un étal typique, les droits proposés représenteraient une baisse de 4,25 % ; pour un agriculteur/vendeur, une hausse de 43,6 % et pour un vendeur, une hausse de 91,5 %. Les répercussions de la tarification proposée sur les vendeurs de produits agroalimentaires s’échelonneraient pour le plus petit étal, de coin, d’une superficie de 52 pi ca, dont les droits actuels sont de 465 % par mois, à de 166 $ à 332 $ par mois, selon la catégorie dans laquelle se classe le vendeur en fonction de son volume de production. Les droits actuels pour l’étal le plus vaste sur le marché couvrant 264 pi ca, aussi un étal de coin, passerait de 465 $ par mois à de 845 $ à 1690 $ par mois, selon le volume de production.


Pour les vendeurs d’objets d’art et d’artisanat qui exploitent traditionnellement des étals plus petits, les droits proposés représentent une économie substantielle. Un artiste paierait 45,6 % de moins, un artiste-vendeur paierait 18,4 % de moins et un vendeur paierait 8,8 % de plus.

 

Processus d’attribution des étals – Règlement proposé

.

Le processus d’attribution des étals qui est proposé pour les nouveaux vendeurs en 2009, et pour tous les vendeurs à compter de 2010, figure dans la Grille [SAP] du règlement proposé (Document 2). Il est basé sur le principe voulant que les détenteurs de certaines catégories ou classes de licences ou de permis se verront attribuer des étals ou des emplacements dans des zones particulières du marché. Il convient de signaler que dans le cas des vendeurs actuels désirant revenir pour la saison 2009, on propose une attribution particulière des étals, et ce en vue d’assurer une transition sans heurts vers le nouveau règlement; ce processus intérimaire d’attribution est décrit plus loin dans le présent rapport.

 

Une fois qu’un demandeur a obtenu une licence de la catégorie et la classe voulues, il ou elle peut demander un étal ou un emplacement de vente et recevoir le permis correspondant. Les titulaires de licence peuvent choisir parmi la gamme de permis : permis de saison, permis hors saison, permis mensuel, permis pour la période des Fêtes, ou permis ouvert.

 

Le processus d’attribution des étals proposé établit la méthode d’attribution des étals et des emplacements aux titulaires de licence et détenteurs de permis admissibles. Dans ce processus proposé, la priorité est accordée aux :

(a)    anciens détenteurs de permis qui continuent à se conformer à toutes les règles en place;

(b)   vendeurs (producteurs agricoles/artistes) qui produisent ou créent 100 % des produits ou pièces proposés au marché;

(c)    vendeurs (producteurs agricoles/artistes-concepteurs) qui produisent au moins 60 % des produits ou pièces proposés au marché; et aux

(d)   vendeurs (producteurs agricoles/artistes) qui achètent puis revendent la plupart des produits ou pièces proposés au marché.

 

Le processus d’attribution des étals tient compte aussi des diverses durées des permis : permis de saison, hors saison, mensuel, période des Fêtes ou permis ouvert. Ce processus accorde une priorité plus élevée aux détenteurs de permis qui renouvellent leur engagement.

 

Afin de maximiser les chances d’un titulaire de licence ou détenteur de permis de se voir attribuer le même étal pour la période ou la saison suivante, il ou elle doit :

(a)      continuer à se conformer à toutes les dispositions du règlement;(b)         s’assurer que la liste de produits mis en vente soit approuvée par le comité de sélection approprié;(c)          occuper l’étal conformément aux exigences de présence; et

(d)        satisfaire à tous les critères de la demande, y inclus les dates d’échéance.


On a intégré au processus d’attribution des étals proposé une certaine flexibilité, afin de permettre au gestionnaire des marchés d’attribuer les étals qui demeurent vides ou inoccupés pour diverses raisons – par exemple, si un titulaire de licence ou détenteur de permis choisit de ne pas occuper son étal un jour donné de chaque semaine, ou quand l’étal demeure inoccupé à l’heure prévue par le règlement, ou quand une licence ou un permis n’est pas renouvelé par le titulaire. Dans de tels cas, le processus d’attribution des étals prévoit que l’étal en question sera mis à la disposition du premier demandeur admissible, conformément aux procédures établies. Dans tous les cas, cependant, un titulaire de licence doit détenir une licence et un permis valides avant d’être autorisé à exploiter un étal.

 

Les règlements touchant l’attribution des étals établissent aussi un processus en vertu duquel certaines catégories d’étals inoccupés seront mis à la disposition de producteurs agricoles ou producteurs, ou d’artistes ou artisans admissibles, qui ne détiennent ni un permis saisonnier ni un permis mensuel, mais qui désireraient occuper l’étal à la journée, ou à court terme pendant un mois calendrier donné. Dans ce cas aussi, ces étals ne seraient attribués qu’à des titulaires de licence admissibles.

 

Un processus d’attribution d’étals supplémentaires, ou d’étals adjacents, a également été établi, à l’intention de titulaires de licence ou détenteurs de permis admissibles qui le souhaiteraient; cependant, le personnel propose qu’un particulier ne puisse pas détenir plus de sept (7) étals au même moment, en vertu d’une distribution faisant partie du règlement.

 

Étals partagés

 

Enfin, des producteurs agricoles ou agroalimentaires ou des producteurs, ou des artistes ou artisans détenant des licences valides seront autorisés, dans certaines circonstances, à partager un étal. On s’attend à ce que cette nouvelle option profite aux titulaires de licences qui démarrent, ou qui ont une quantité limitée de produits et qui désirent mettre en commun leurs ressources avec d’autres détenteurs de licence de la même classe.

 
Refus et suspensions de licence ou de permis

 

Le règlement proposé prévoit qu’il sera parfois nécessaire de déplacer un vendeur, ou de refuser ou de suspendre une licence ou un permis. Ces processus reflètent ceux qui s’appliquent déjà à d’autres types de permis d’entreprise délivrés par la Ville.

 

Les suspensions sont envisagées dans les cas où il y a eu infraction au règlement; une suspension sommaire peut se produire, par exemple si le règlement a été enfreint, si un danger menace, ou si un titulaire de licence n’a pas payé les droits exigibles. Un processus de notification et d’appel est prévu par le règlement, comme on le verra plus loin.

 

Une suspension temporaire peut être appliquée dans un cas précis comme l’entretien routier, la construction ou un événement exceptionnel.

 

 

Le nouveau règlement stipule que le gestionnaire des marchés refusera de délivrer une licence ou un permis si le demandeur ou le titulaire de licence a déposé une demande incomplète, ou si l’enquête relative à la licence révèle qu’on a un motif valable de croire que le titulaire de licence ou l’activité n’est pas dans l’intérêt public.

 

Appels – Comité des permis

 

Tous les appels formels seront entendus et examinés par le Comité des permis conformément aux procédures établies. Le Comité des permis peut, à discrétion, confirmer le refus, délivrer la licence ou le permis, ou imposer des conditions à un titulaire de licence ou à une activité.

L’appelant sera avisé de la décision du Comité des permis et sera tenu de payer tous les droits afférents et de se conformer à toutes les conditions imposées par le comité.

 

Une équipe de résolution de conflits non formelle sera aussi disponible à titre de mécanisme de première instance pour l’examen de questions d’importance soulevées par la Direction des marchés, un titulaire de licence ou un détenteur de permis, ou pour l’examen de conflits entre la Direction des marchés et un titulaire de licence ou détenteur de permis, ou entre des détenteurs de licence ou de permis, tel qu’on le décrit plus loin dans le présent rapport.

 

Bien que les décisions du Comité de sélection (relatives au choix de produits) puissent entraîner un refus de délivrer une licence ou d’attribuer un étal particulier, les décisions du Comité de sélection ne sont pas soumises à la procédure d’appel. Cependant, les demandeurs ont la possibilité de soumettre de nouveau leur demande au Comité de sélection pour étude, accompagnée d’une explication détaillée.

 

Transferts d’étals

 

La question des transferts d’étals a été soulevée par l’ADEMB et les détenteurs d’étals au cours des consultations. Pour un détenteur d’étal, un transfert d’étal signifie généralement la possibilité de vendre son droit à un étal, soit à un nouveau, soit à un ancien vendeur. Les détenteurs d’étals considèrent très importante cette possibilité de transférer leur droit à l’étal, car ils perçoivent un tel transfert comme une manière d’obtenir un retour sur leur investissement, et de s’assurer une sécurité à long terme ou un supplément de retraite. Règle générale, les détenteurs d’étal s’attendent à pouvoir « vendre » leur permis d’étal, à la valeur marchande dudit étal.

 

La Ville n’appuie pas le libre transfert de permis ou de licences délivrés elle, car cela risquerait de mener à la création d’une valeur artificielle pour ces permis ou licences. Les licences et permis délivrés en vertu des règlements demeurent la propriété de la municipalité. Toute valeur associée à de telles licences ou permis doit demeurer la propriété de la Ville.

 

Le règlement proposé autorise cependant des transferts de permis, dans le seul cas de transfert au profit de l’époux ou de l’épouse, du fils ou de la fille du détenteur de permis, et ce à condition que la personne en cause soit admissible, obtienne une licence valide de catégorie appropriée, et soit en mesure de continuer à se conformer aux dispositions du règlement tel qu’il s’applique à la licence ou au permis.

De tels transferts ne seraient autorisés que pour un permis de saison, un permis hors saison, un permis de période des Fêtes, ou un permis mensuel.

Le personnel n’appuie pas le transfert de licences, car chaque titulaire de licence doit, pour devenir vendeur, satisfaire aux exigences stipulées.

 

Autres règles – Règlement proposé

 

(a) Normes – Les équipements, les chariots et kiosques de rafraîchissement, les auvents, les étals et leur entretien :

 

Les normes relatives à l’équipement, dans le règlement proposé, sont en général identiques à celles actuellement en place.

 

Les normes prescrites assurent la santé et la sécurité, interdisent les obstructions à la circulation des piétons et des véhicules, et contrôlent les obstructions aux échappées de vue.

 

(b) Exigences de présence à l’étal :

 

Le règlement proposé exige que tous les détenteurs de permis mensuels et saisonniers doivent garder leur étal ouvert au moins quatre (4) jours par semaine pendant la saison. Tout titulaire de permis mensuel ou saisonnier dans les catégories « vendeur agroalimentaire », « vendeur d’art et d’artisanat » ou « vendeur de rafraîchissements à partir d’un chariot » doit occuper son étal en personne au moins 50 % du temps au cours duquel l’étal est en activité pendant la saison.

 

Ces exigences de présence visent à décourager la pratique de sous-louer les étals par des vendeurs n’exploitant pas eux-mêmes leur étal, et à encourager l’imputabilité de la part des détenteurs de licences et de permis, pour ce qui est de leurs propres activités et de celles de leurs employés.

 

(c) Comportements des détenteurs d’étal

 

Le personnel propose un certain nombre de règlements d’ordre général visant le déroulement des activités du marché. Tous les titulaires de licence doivent, par exemple, exercer leurs activités de manière paisible et dans le bon ordre, offrir un service courtois, s’assurer qu’aucun langage blasphématoire ne soit utilisé, et s’assurer qu’aucun de leurs équipements ni leurs produits ne soient fixés au mobilier urbain (réverbères, bornes-fontaines, etc.). Le règlement exige aussi des titulaires de licences qu’ils gardent en tout temps leur étal ordonné, et libre de détritus.

 

(d) Affichage – Panonceau d’identification et provenance des produits

 

Tout détenteur de permis doit afficher de manière claire et visible, et inclure son panonceau d’identification de l’étal. Tout étiquetage des produits doit être véridique et doit se conformer aux exigences fédérales et provinciales.


L’étiquetage des fruits et des légumes quant à leur provenance a fait l’objet de nombreuses discussions avec tous les intervenants. Les opinions exprimées au cours des consultations signalent une forte opinion en faveur d’un tel étiquetage. Le personnel est d’avis que les tentatives effectuées dans ce sens par les intervenants, par exemple le système de pastilles de couleur lancé par l’ADEMB, n’étaient pas suffisamment rodées et n’ont pas été appliquées de manière uniforme à l’échelle du marché, et conséquemment n’ont pas eu l’efficacité voulue.

 

C’est pourquoi les propositions relatives à l’étiquetage, en matière de la provenance des produits, réglementeront l’usage de certains termes relatifs aux produits, tel que « local », « cultivé localement » et « cueilli à la ferme » afin que seuls les producteurs et les producteurs agricoles qui produisent eux-mêmes les aliments qu’ils vendent puissent les utiliser. Ceci garantit que les publicités n’induisent pas les clients en erreur, et permettra aux consommateurs de faire des choix avertis quand ils font leurs courses au marché. En outre, l’utilisation de la définition du terme « local » établie par Savourez Ottawa, ainsi que ses outils promotionnels et d’image de marque, aideront le consommateur à choisir, s’il le désire, des produits locaux.

 

Infractions et sanctions

 

On reconnaît désormais des infractions au règlement relatif aux marchés. Toute personne reconnue coupable d’une infraction pourra se voir imposer une amende minimale de 100 $ ou une amende maximale de 100 000 $ en vertu de la Loi sur les municipalités de l’Ontario de 2001 modifiée.  

 

Date d’entrée en vigueur du nouveau règlement

 

Afin d’assurer la continuité des activités commerciales et autres se déroulant au marché, ainsi qu’une transition sans heurts vers les nouvelles règles que comporte le règlement proposé, l’attribution actuelle des étals du marché et les contrats associés seront maintenus jusqu’au 31 mars 2009. Le personnel propose cependant que les processus administratifs et les exigences procédurales du nouveau règlement s’appliquent immédiatement, afin que les titulaires de licence et détenteurs de permis intéressés puissent déjà entamer les démarches exigées par leur demande, notamment d’obtenir du Comité de sélection approprié un certificat d’acceptation, et de déposer les renseignements exigés ainsi que les droits exigibles, comme le prévoit le nouveau règlement. Ce processus permettra à la Ville de commencer à délivrer de nouveaux permis et licences aux demandeurs admissibles dès le 1er avril 2009, c’est-à-dire à temps pour la nouvelle saison.
 
Conclusion

 

Le plan d’affaires 2009 du marché By et le règlement du programme le concernant ont été élaborés en consultation avec les divers intervenants en vue de promouvoir des produits et des producteurs locaux tout en assurant un vaste choix de produits et de services. Le règlement établit un ensemble de règles détaillées quant aux opérations du marché, notamment ce qui peut être vendu, par qui, comment, où et quand. La vision relative au marché By, les règlements et les plans d’affaires à l’appui visent à :

·    Appuyer les producteurs agricoles et artistes locaux

·    Améliorer l’étiquetage des produits et régler la question des produits « marché aux puces »

·    Attribuer les étals en tenant compte de la qualité et de la variété des produits

·    Lancer des initiatives de commercialisation en vue de « Rafraîchir une tradition locale »

·    Reconnaître la présence et maintenir la continuité des commerçants existants

·    Encourager les intervenants et la collectivité à participer à la gestion des marchés

 

1. (e) Mise sur pied d’une équipe de résolution des conflits non formelle comme mécanisme de première instance pour la résolution des conflits

 

La consultation avec les parties intéressées a signalé le besoin d’une plus grande participation des intervenants à la gouvernance du marché, et notamment le besoin d’un mode de résolution de conflits qui soit efficace.

S’appuyant sur la suggestion avancée par l’ADEMB, le personnel recommande que soit créée une équipe de résolution des conflits qui servirait de mécanisme de première instance, non formel et à l’amiable, pour résoudre d’éventuels conflits entre la Direction des marchés, les titulaires de licences et les détenteurs de permis. On prévoit que la participation à cette équipe de résolution de conflits se fasse à l’amiable.

Une fois établie, cette équipe de résolution de conflits pourra servir à la fois de forum pour la résolution à l’amiable d’éventuels conflits, et de mécanisme de rétroaction pour les intervenants du marché et pour la Direction des marchés qui souhaiteraient y soulever des questions significatives affectant la gestion et le fonctionnement du marché.

L’équipe de résolution de conflits fournirait au besoin des commentaires et des recommandations à la Direction des marchés et aux intervenants en cause.

On recommande que l’équipe de résolution de conflits soit composée de cinq (5) membres, comme suit :

Gestionnaire des marchés (président)

Vendeur agroalimentaire du marché By

Vendeur d’art et d’artisanat du marché By

Détaillant de la Zone d’amélioration commerciale du marché By

Un autre membre, Zone d’amélioration commerciale du marché By       

 

Les membres de l’équipe de résolution de conflits auront un mandat d’un (1) an. L’équipe devra établir ses propres règles de fonctionnement, notamment :

·        la périodicité de ses réunions;
·        la manière d’aviser les intervenants de ses réunions;
·        la procédure à adopter, par un intervenant ou par la Direction des marchés, pour faire état d’une question, d’un conflit, d’un grief, et la manière dont les demandeurs seront entendus;
·        la manière d’en arriver à une décision ou une recommandation;
·        la manière de transmettre ses recommandations à la Direction des marchés ou aux intervenants en cause, au besoin;
·        la tenue de registres et de comptes rendus; et
·        toute autre exigence d’ordre opérationnel ou administratif.
 

L’ADEMB et la Direction des marchés fourniront les ressources nécessaires au fonctionnement de l’équipe de résolution des conflits.

 

Recommandation 2 - marché Parkdale

 

2 (a) – Vision proposée pour le marché Parkdale

 

Le marché Parkdale est un marché public animé, saisonnier, qui fournit aux résidents d’Ottawa et de Gatineau une variété de produits agroalimentaires « cueillis à la ferme » ainsi que des pièces artistiques et artisanales de qualité.

 

La Ville d’Ottawa, l’équipe de la Direction des marchés et les détenteurs d’étal se sont engagés à assurer que le marché Parkdale continue à offrir un vaste éventail de produits de la ferme, de mai à novembre, ainsi que des arbres de Noël et des décorations, en décembre, produits par des détenteurs d’étal habitant essentiellement dans la région de la capitale nationale.

 

Dans le cadre de la vision proposée pour le marché Parkdale, la Direction des marchés fera la promotion de la valeur historique du marché en tant que marché local et régional, de son rôle prépondérant sur le plan économique, et de ses retombées positives pour la collectivité et pour les quartiers avoisinants.

 

La nouvelle vision sera soutenue par le choix d’une approche axée sur la collaboration, qui prévoit des consultations suivies avec toutes les parties intéressées. La mise sur pied d’un nouveau groupe d’intervenants du marché Parkdale permettra la participation de tous les intervenants à l’établissement d’objectifs à court et à long terme. L’équipe de la Direction des marchés se consacre à préserver et à améliorer de manière continue le marché Parkdale, et continuera à apporter son soutien et son leadership à la mise en œuvre de politiques.

 

La Direction des marchés, les détenteurs d’étals et les autres intervenants du marché Parkdale comprennent que pour atteindre cette vision et en maintenir les principes, il faudra que soient respectées et encouragées les valeurs suivantes :

-         la qualité et la fraîcheur des produits;

-         la priorité accordée aux produits agroalimentaires et aux pièces d’art et d’artisanat d’origine locale;

-         un service à la clientèle courtois et attentif, et un étiquetage honnête des produits;

-         le caractère unique et varié des produits;

-         le respect de structures de gouvernances efficaces;

-         une collaboration serrée entre les parties intéressées;

-         un contexte de vente positif.

 

L’équipe de la Direction des marchés, les détenteurs d’étals du marché Parkdale et les autres intervenants appuient la vision proposée pour le marché Parkdale. Le personnel recommande conséquemment son adoption.


2. (b)    Marché Parkdale – Plan d’affaires 2009

 

Le Plan d’affaires 2009 du marché Parkdale, qui figure dans le document [3] du présent rapport, se penche sur les enjeux particuliers au marché Parkdale au niveau opérationnel, et notamment : le besoin d’une nouvelle structure d’auvent, un accès amélioré au marché, un meilleur accès à des toilettes publiques destinées aux clients, une stratégie améliorée d’image de marque et de communications, et une consultation et une rétroaction continues à ce sujet avec tous les intervenants.

 

2. (c)    Marché Parkdale - Mise en place d’une équipe de base – Groupe d’intervenants
 
Au cours de la phase d’élaboration de ce rapport, des règlements proposés et du plan d’affaires intérimaire pour l’année 2008, on a pu constater le besoin d’établir un groupe consultatif élargi formé d’intervenants concernés par le marché Parkdale. Comme ce fut le cas pour le marché By, on a convenu que le concept d’une équipe de base constituait la meilleure structure et le meilleur modèle à adopter.

 

Bien qu’elle ne soit pas conçue comme un des comités consultatifs formels du Conseil, l’équipe de base Parkdale est perçue comme une solide source d’informations pour aider tant la Ville que les intervenants dans le bon fonctionnement du marché Parkdale.

 

Objectif

 

L’équipe de base du marché Parkdale fournira une perspective élargie qui contribuera à résoudre au fur et à mesure les questions qui affectent le marché Parkdale, et servira de mécanisme de rétroaction dans la tâche de tracer l’avenir de ce marché.

 

L’équipe de base fournira à l’équipe de la Direction des marchés des avis objectifs, indépendants et bien informés sur les enjeux qui auront des répercussions sur le marché Parkdale et sur ses propres intérêts en matière du fonctionnement du marché. L’équipe de base participera à l’élaboration de positions de principe par le biais d’un processus de consultation qui résultera des recommandations et autres observations présentées à la Ville sur des sujets liés au marché Parkdale. Une des principales fonctions de l’équipe de base sera de contribuer à des consultations en matière de politiques touchant le plan d’affaires, et de servir de canal à l’échange d’informations et au transfert de savoir entre les intervenants. L’équipe de base Parkdale sera chargée d’influer sur les politiques d’une manière qui appuiera la vision et la mission du marché Parkdale (voir le Plan d’affaires du marché Parkdale), d’identifier les tendances et les enjeux émergents, et de mettre sur pied au besoin des sous-comités afin d’examiner des questions particulières.

 

Réunions

 

Le personnel propose que l’équipe de base se réunisse une fois par mois, et aussi sur demande : des réunions spéciales peuvent être convoquées par le gestionnaire des marchés si le besoin s’en fait sentir.


L’équipe de base sera composée de cinq (5) membres. Les décisions touchant les recommandations ou autres observations seront prises par une majorité des membres présents à la réunion.

 

On propose que la Direction des marchés fournisse les ressources nécessaires au fonctionnement de l’équipe de base, y inclus les fournitures et les services administratifs, et qu’elle se charge de tous les arrangements pour la tenue des réunions, notamment la préparation de l’ordre du jour et des comptes rendus. Le personnel recevra les suggestions émanant des membres de l’équipe de base et des intervenants touchant les questions à mettre à l’ordre du jour, et tentera de mettre toutes les parties intéressées au courant du contenu de l’ordre du jour. Les décisions prises par l’équipe de base touchant les recommandations et les observations seront transmises à la Direction des marchés qui y donnera suite.

 

Composition proposée

 

Le personnel propose que les cinq (5) membres de l’équipe de base du marché Parkdale soient désignés par le groupe ou l’organisation dont ils seront le représentant, avec un mandat de deux (2) ans. Chaque groupe sera autorisé à désigner plusieurs membres pouvant servir de substitut en cas d’absences et contribuant à maintenir un bassin de personnes compétentes pour une éventuelle relève. Un appel aux intéressés sera affiché au marché Parkdale, demandant aux consommateurs intéressés de déposer une lettre détaillant leurs raisons de vouloir devenir membre de l’équipe de base. Lors de la première réunion de l’équipe de base, les membres déjà en place de l’équipe de base choisiront trois (3) personnes parmi les consommateurs admissibles, dont deux (2) auront le rôle de membres remplaçants.

 

La composition proposée est la suivante :

Conseiller de quartier (parrain)                                                        Membre non votant       

Gestionnaire des marchés (chef d’équipe/coprésident)                     Vote décisif en l’absence de l’autre coprésident

[Membre de l’équipe de base désigné coprésident]                              Vote décisif seulement

Association communautaire Hintonburg                                         1 membre votant

Comité de développement économique de Hintonburg                  1 membre votant

Vendeurs du marché Parkdale                                                        1 membre votant

Zone d’amélioration commerciale (ZAC) de Wellington Ouest        1 membre votant

Consommateur désigné                                                                   1 membre votant

 

2. (d) Projet de règlement du programme du marché Parkdale

 

Comme nous l’avons vu précédemment dans ce rapport, le règlement provisoire qui régit le marché By régit aussi le marché Parkdale. Les enjeux et les conditions qui ont évolué au fil des ans au marché By touchent également le marché Parkdale, bien qu’à un degré probablement moindre. C’est pourquoi il faut accorder une attention similaire au redressement de l’orientation du marché Parkdale.


Justificatif

 

Le marché Parkdale fonctionne depuis treize ans selon un règlement conçu comme une solution temporaire, dans l’attente de l’adoption d’un nouveau règlement. Cette situation a causé :

 

A)        Une perte de confiance des consommateurs résultant de l’érosion de l’image du marché créée par la perte d’activités de vente distinctes et séparées qui offrent une variété de fruits et de légumes locaux frais.   

B)        Ce qu’on pourrait considérer comme un monopole sur les étals, créé en partie par des vendeurs bénéficiant de droits acquis (avant 1996), qui n’exploitent plus leur étal et sous-louent des espaces de vente pour des montants importants, affaiblissant la capacité du marché d’attirer des vendeurs qualifiés;

C)        Méfiance, anxiété et peur causées par :

i)          L’impossibilité d’imposer des critères pour le recrutement et d’associer une obligation de présence à la conservation des privilèges de renouvellement du permis;

ii)         Des années d’incertitudes et de tentatives manquées d’opérer des changements substantiels;

iii)         La perspective d’une forte augmentation des droits. 

 

La résistance la plus forte aux nouvelles réglementations vient des détenteurs d’étal qui redoutent de perdre un droit acquis de longue date à une ou plusieurs places de vente, d’avoir à identifier la provenance de leurs fruits et légumes, ou d’avoir à payer une contribution plus élevée pour leur étal. 

 

Le projet de règlement vise à doter l’administration des marchés des instruments nécessaires au redressement du marché Parkdale et à offrir une expérience améliorée aux consommateurs. La transition résultant de ce processus devrait être relativement fluide pour la plupart des exploitants. La plus grande partie des vendeurs actuels pourront maintenir leur présence au marché tant que leur ligne de produits répond aux exigences du nouveau règlement et tant qu’ils se soumettent aux nouvelles réglementations. 

 

Précisions sur le projet de règlement du programme du marché Parkdale (voir le document 4)

 

Le projet de règlement du programme du marché Parkdale :

·        Recule les limites du marché en augmentant le nombre d’étals sur l’avenue Armstrong;

·        Crée différentes catégories de permis pour les vendeurs, autorisant l’ajout de viande, d’œufs et d’autres produits agroalimentaires, ainsi que d’objets d’art et d’artisanat local;

·        Définit des secteurs et des étals pour la vente;

·        Détermine les obligations et les responsabilités de l’administration des marchés;

·        Met en place des mesures incitatives pour les producteurs locaux et leurs produits;

·        Adopte un programme de licences et de permis d’étal pour les vendeurs;

·        Réglemente les produits agricoles, les objets d’art et d’artisanat, ainsi que les autres biens et services;

·        Fixe les droits de licence et les droits de permis d’étal;

·        Prescrit les conditions d’obtention et de renouvellement d’une licence ou d’un permis;

·        Établit un processus d’attribution des étals fondé sur l’origine, la qualité et la variété des produits, ainsi que sur la présence du vendeur;

·        Instaure des normes pour les équipements et pour les auvents et les housses des étals;

·        Énonce des réglementations concernant la vente à l’étal, l’exploitation et l’entretien d’un étal au marché;

·        Crée des comités de sélection pour examiner les produits agricoles et les objets d’art et d’artisanat;

·        Établit un processus d’appel officiel permettant aux détenteurs de permis de soumettre certaines matières au Comité des permis de la Ville en vue d’une décision.

 
Agrandissement du marché sur l’avenue Armstrong et ajout de nouveaux produits

 

La recherche en marketing montre que les consommateurs du marché Parkdale aimeraient voir de nouveaux produits offerts au marché. La reconstruction de l’avenue Hamilton afin d’améliorer la façade du marché qui borde l’avenue Armstrong et d’accroître le nombre d’étals en a fourni l’occasion propice. Les 18 nouveaux étals proposés sont de plus petite taille que les étals actuels qui bordent l’avenue Parkdale et on s’attend qu’ils servent surtout le week-end.

 

L’ajout proposé de viande, d’œufs et d’une plus grande variété de produits agroalimentaires a été très bien accueilli par la collectivité. La proposition comportait aussi l’ajout d’étals de vente d’objets d’art et d’artisanat local.

 

D’un point de vue pratique, les limites proposées procureront de meilleures possibilités pour la vente et pour l’organisation de manifestations, ainsi que les stratégies commerciales et de marque élargies. L’adoption des nouvelles limites ne devrait pas, en soi, avoir des répercussions sur les commerces et les résidents nouvellement intégrés.

 

Tout projet de programmation à l’intérieur des nouvelles limites sera soumis à une consultation publique pour assurer que les résidents et les commerces situés dans ces limites aient l’occasion de donner leur opinion, de contester ou d’appuyer toute nouvelle initiative. 

 

Créer différentes catégories de licences et de permis pour les vendeurs

 

Le projet de règlement du programme du marché Parkdale définit toutes les activités permises dans son espace extérieur. Afin de donner suite à la directive du conseil de donner la préférence aux agriculteurs et producteurs locaux, à l’encontre des revendeurs de produits similaires, le personnel a adopté un processus en deux étapes consistant en :

(1)          un programme de licences, pour approuver et réglementer les activités autorisées,

(2)          un programme de permis pour attribuer les étals et réglementer l’utilisation des espaces du marché.

 

Ce projet de système de réglementation remplacera les contrats d’étals présentement en usage.


Licences

 

Le projet de règlement du programme du marché Parkdale institue un régime de licences pour les vendeurs. Tous les vendeurs devront présenter une demande et obtenir une licence pour pouvoir exploiter un commerce et mener des activités commerciales dans la partie extérieure du marché. Le projet de réglementation des licences est conforme au règlement de la Ville sur les permis et contient des dispositions administratives et réglementaires similaires.

 

Licences – Terme annuel – Droits

 

Selon le projet de règlement, le processus d’octroi des licences garantira que le détenteur de la licence est qualifié pour vendre, exercer une activité ou d’autres opérations au marché pendant une certaine période. Les certificats de licence délivrés pour des activités de vente indiqueront le type de produits ou de services que le détenteur de la licence est autorisé à vendre. 

 

Les licences seront valides pour un terme d’un an, du 1er avril au 31 mars de l’année suivante. Les conditions de licence s’appliqueront à tous les vendeurs, que le demandeur envisage d’exercer ses activités sur une base saisonnière, mensuelle ou quotidienne.

 

Les droits de licence de 150 $ qui sont proposés couvrent le traitement de la demande originale et incluent les frais d’examen du produit par le comité de sélection approprié. Les frais de renouvellement de licence seront de 75 $. Les examens ultérieurs par les comités de sélection, qui peuvent être exigés en vertu du règlement, seront assujettis à des frais de 75 $.

 

Conditions pour la demande de licence – Qualifications du détenteur et des produits

 

La création des catégories de licence proposées donne au personnel les instruments nécessaires à la mise en place de la directive du conseil concernant la prééminence des agriculteurs et des artistes locaux. Le projet de catégories de licences établira une distinction entre le vendeur qui produit toutes ses marchandises et celui qui achète et vend tous ses produits, ou une partie de ceux-ci. Les nouvelles catégories de licences permettront aussi au gestionnaire des marchés d’attribuer les étals en fonction de la catégorie spécifique de la licence de vente.

 

Toute personne faisant une demande de licence d’exploitation au marché Parkdale devra remplir une demande de licence et s’acquitter des droits exigés. Les renseignements requis au moment de la demande sont exhaustifs, pour assurer que tant le demandeur que les produits qu’il a l’intention de vendre au marché répondent aux conditions du règlement, y compris un processus d’examen et d’approbation mené par le comité de sélection approprié.  

 

Le projet de règlement autorise le gestionnaire des marchés à procéder, dès réception d’une demande dûment remplie, à toutes les inspections et les enquêtes exigées par la Ville relativement à cette demande. Les enquêtes peuvent comprendre une rencontre (entrevue) avec les demandeurs pour obtenir des clarifications ou des renseignements supplémentaires concernant un projet de vente. Quand le demandeur satisfait à toutes les conditions du règlement, on peut dès lors lui délivrer une licence. 

Outre les critères concernant les produits indiqués ci-dessus, les demandeurs présentant aussi bien une demande originale qu’une demande de renouvellement devront satisfaire à d’autres critères fondamentaux pour l’octroi des licences, similaires aux conditions d’obtention d’une licence appliquées aux autres commerces de la Ville, et qui comprennent, sans s’y limiter :

·        L’âge du demandeur (doit être adulte);

·        La présentation des formulaires dûment remplis et le paiement des droits applicables;

·        La présentation d’une preuve suffisante d’assurance;

·        La présentation d’une description des produits à vendre, incluant leur point d’origine le cas échéant;

·        L’approbation du comité de sélection approprié (tel que décrit plus loin dans ce rapport);

·        Pour les vendeurs agroalimentaires, un certificat de salubrité des locaux délivré par le médecin chef en Santé publique.

 
Catégories de licences

 

Les réglementations actuelles du marché Parkdale sont insuffisantes pour l’application des directives du conseil relativement à la prééminence des fruits et légumes du terroir et des producteurs locaux. Après 13 ans d’exploitation dans un environnement insuffisamment réglementé, les vendeurs en sont venus à s’opposer à une réglementation qui peut leur demander de se soumettre à une classification fondée sur l’origine de leurs produits ou de payer des droits plus élevés. 

 

Compte tenu des pouvoirs municipaux élargis publiés dans la Loi de 2001 sur les municipalités modifiée, le projet de règlement est conçu de façon à appliquer les directives du conseil tout en assurant que la majorité des vendeurs pourront revenir au marché en 2009, pourvu qu’eux-mêmes et les produits qu’ils offrent continuent de satisfaire aux conditions du nouveau règlement.

 

La possibilité récemment acquise de différencier des catégories de vendeurs, et des classes au sein de ces catégories, est utilisée afin d’accomplir la directive du conseil de donner la prééminence aux produits et aux producteurs locaux. Par conséquent, dans le nouveau règlement, les catégories et les classes de licence sont fondées sur le pourcentage de produits locaux vendus par le détenteur de la licence. Par exemple, une classe de licence a été créée pour les agriculteurs et les producteurs qui ne vendent que des produits agroalimentaires d’origine locale. À l’inverse, une autre classe de licence a été conçue pour les vendeurs de fruits et légumes dont les produits sont essentiellement achetés pour être revendus.

 

Les trois catégories principales de produits agroalimentaires permettront aux vendeurs de se déplacer d’une catégorie à l’autre en fonction de leur production et de tout problème de gestion des approvisionnements. Le but de cette flexibilité est d’assurer que les vendeurs représentent correctement la catégorie pour laquelle ils sont qualifiés ainsi que l’origine des produits qu’ils mettent en vente.

 

Il est proposé d’introduire la vente d’objets d’art et d’artisanat au marché Parkdale, afin d’appuyer les initiatives communautaires dans le domaine artistique et culturel.

Le festival ArtsPark organisé par l’Association communautaire de Hintonburg, qui s’est tenu au marché et au parc Parkdale a été un franc succès.

 

La seule catégorie de vendeur d’objets d’art et d’artisanat proposée est « artiste » ou « artisan », et n’est autorisée à vendre que ses propres œuvres. Pour assurer le maintien d’une variété de produits, il est proposé qu’au moins dix pour cent (10 %) du total des étals soient réservés à des détenteurs de licence de vente d’objets d’art et d’artisanat, sur la base d’un permis de saison.

 

Les catégories et classes de licences sont énumérées ci-dessous dans le tableau 1. Ce projet de catégories de licences, de classes de licences, avec la réglementation particulière à chacune d’entre elles, permet à l’administration des marchés :

 

i)          d’assurer une variété de produits et de choix de produits;

ii)         de donner la prééminence aux producteurs et aux produits agricoles locaux;

iii)         de faire une place aux détenteurs d’étal qui ont offert des produits de qualité au cours des 13 dernières années;

iv)        de promouvoir son créneau « acheter local »;

v)         de promouvoir l’agriculture de la nouvelle Ville d’Ottawa;

vi)        d’éveiller l’intérêt du public pour les produits locaux, et d’en accroître la consommation, afin d’apporter un soutien aux collectivités et aux économies rurales et urbaines

vii)        d’établir des règles de jeu équitables entre les catégories et entre les vendeurs du marché et autres détaillants ayant des locaux fixes; et

viii) de répondre à la demande évidente des consommateurs de produits cultivés à proximité et achetés directement au producteur/agriculteur.

 

Tableau 1   Catégories de licences 

 

AGROALIMENTAIRE

Agriculteur/Producteur

100 % local

Agriculteur/

producteur/

vendeur

60 % local ou plus

Vendeur revente jusqu’à 100 %

Vendeur de bois de chauffage, de gazon, d’arbres, d’arbustes

Vendeur d’arbres et de décorations de Noël

ART ET ARTISANAT

 

 

Artiste

100 % local

Aucune autre catégorie d’art et d’artisanat.

 

Catégories de permis et critères

 

Le projet de règlement comprend un système de permis qui règlemente spécifiquement l’utilisation des places désignées et des étals. Plusieurs catégories de permis sont proposées afin d’offrir la plus grande flexibilité possible aux vendeurs et aux fournisseurs de services.


Les vendeurs devront se procurer à la fois une licence et un permis, et dans chaque cas, les processus de demande et de délivrance ont été simplifiés et cumulés afin de garantir la plus grande efficacité possible. Il est proposé de créer les catégories de permis suivantes :

 

1.                  Permis pour la saison (du dernier lundi d’avril au premier lundi de novembre)

2.                  Permis hors-saison (du lendemain de la fin d’une saison à la veille de la saison suivante)

3.                  Permis mensuel (un mois)

4.                  Permis pour la période des Fêtes (du 24 novembre au 24 décembre)

5.                  Permis ouvert (moins d’un mois)

6.                  Permis quotidien

 

Les dates de la saison tiennent compte de la haute saison qui représente les volumes de ventes le plus élevé. La saison tient compte des conditions météorologiques et du fait que jusqu’à la moitié des ventes d’un exploitant peut se faire le week-end. Par conséquent, la saison commence et se termine un lundi.

 

Processus de demande et de délivrance d’un permis d’étal – Simplification

 

Il est proposé que le processus de demande de permis selon le nouveau règlement soit identique aux processus de demande et de délivrance de licence afin de simplifier les procédures administratives. Les renseignements recueillis et fournis sur la demande de licence seront utilisés pour gérer et administrer les permis.

 

Tarification des licences et permis

 

Dans le cadre de l’Examen général des programmes (2004), le conseil a demandé au personnel d’établir la tarification pour les étals du marché, en accord avec leur valeur marchande.

 

La tarification proposée inclut tous les types de droits exigibles en vertu du règlement proposé.

Ses principaux éléments, c’est-à-dire les droits de licence et les droits de permis, figurent dans la Grille « 3  » du projet de règlement du programme du marché Parkdale (Document 4). Ces droits de permis ont été établis par la Division des services immobiliers, et ont été soumis à un examen par les pairs.

 

Droits de licence

 

Le personnel propose que les droits de licence, pour la licence annuelle exigée pour tout exploitant au marché Parkdale, soient fixés à 150 $. Cette somme vise à défrayer certains des coûts que doit engager la Ville pour le traitement des applications ainsi qu’une partie des honoraires du Comité de sélection, coûts liés à l’examen et à l’approbation des produits et de la programmation.


 

Droits de permis

 

Pour ce qui est des permis, la tarification proposée se calcule en tenant compte des éléments suivants :

 

Le tarif de base (3,85 $/pi ca par mois) – Ce tarif se fonde sur divers facteurs liés à l’emplacement précis, comme : le prix du stationnement sur rue, une comparaison avec les droits exigés pour des emplacements de vente semblables ailleurs au centre-ville (c.-à-d. dans le Programme des places désignées), les droits exigés dans d’autres marchés agricoles et publics au Canada, ainsi que les loyers commerciaux dans le secteur du marché; à ces facteurs on soustrait certains autres, notamment l’absence de services, les considérations météorologiques et l’interdiction de revendre l’étal. Le tarif de base sert de multiplicateur en vue de calculer les droits de permis des étals.

 

 

À l’heure actuelle, tous les vendeurs paient des droits uniformes s’élevant à 465 $ par mois par étal. Le personnel et de nombreux vendeurs sont d’accord pour recommander que les droits de permis reflètent le type d’activité, les dimensions des étals et leur emplacement. Une comparaison entre les droits actuels et les droits proposés figure dans le Tableau 2 ci-dessous. L’étal typique du marché Parkdale couvre 208 pi ca. Le projet de tarification propose de faire passer les droits de 465 $ à 400 $ à 800 $ par mois, selon la catégorie dans laquelle le volume de la production du vendeur lui permet de se classer. L’écart entre les catégories producteur agricole/producteur et vendeur représenterait une baisse de 14 % pour le producteur agricole et une hausse de 72 % pour le vendeur.

 

Cette tarification relative aux permis est conçue dans le but de fournir un incitatif supplémentaire aux artistes, producteurs agricoles et producteurs locaux qui vendent essentiellement leurs propres produits locaux, ou de l’art ou de l’artisanat local.


 

Tableau 2 Comparaison des tarifs

 

Catégories de licence proposées

Saison

Tarifs actuels

Tarifs proposés

Remarque : les catégories existantes exigeant des droits identiques sont exclues du tableau

Par mois

Permis quotidien

Par mois

Permis quotidien

mardi-jeudi

fin de semaine

100

pi ca

208

pi ca

mardi-jeudi

fin de semaine

Agroalimentaire

Producteur agricole 100 %

Producteur vendeur 60 %

Vendeur

 

465 $

 

465 $

 

465 $

 

25 $

 

25 $

 

25 $

 

50 $

 

50 $

 

50 $

 

192 $

 

288 $

 

385 $

 

400 $

 

600 $

 

800 $

 

12,50 $

 

18,75 $

 

25,00 $

 

25,00 $

 

37,50 $

 

50,00 $

Art et artisanat

Artiste 100 %

Remarque : nouvelle catégorie

 

S.O.

 

S.O.

 

S.O.

 

192 $

 

S.O.

 

12,50 $

 

 

25,00 $

 

 

Processus d’attribution des étals – Règlement proposé

 

Le processus d’attribution des étals qui est proposé pour les nouveaux vendeurs en 2009, et pour tous les vendeurs à compter de 2010, est basé sur le principe voulant que les détenteurs de certaines catégories ou classes de licences ou de permis se verront attribuer des étals ou des emplacements dans des zones particulières du marché. Il convient de signaler que dans le cas des vendeurs actuels désirant revenir pour la saison 2009, on propose une attribution particulière des étals, et ce, en vue d’assurer une transition sans heurts vers le nouveau règlement; ce processus intérimaire d’attribution est décrit plus loin dans le présent rapport.

 

Une fois qu’un demandeur a obtenu une licence de la catégorie et la classe voulues, il ou elle peut demander un étal ou un emplacement de vente et recevoir un permis correspondant. Les titulaires de licence peuvent choisir parmi la gamme de permis : permis de saison, permis hors saison, permis mensuel, permis pour la période des Fêtes, permis quotidien ou permis ouvert.

 

Le processus d’attribution des étals proposé établit la méthode d’attribution des étals et des emplacements aux titulaires de licence et détenteurs de permis admissibles. Dans ce processus proposé, la priorité est accordée aux :

i)          anciens détenteurs de permis qui continuent à se conformer à toutes les règles en place;

ii)         vendeurs (producteurs agricoles/producteurs/artistes) qui produisent ou créent 100 % des produits ou pièces proposés au marché;

iii)         vendeurs (producteurs agricoles/producteurs/artistes) qui produisent au moins 60 % des produits ou pièces proposés au marché; et aux

iv)        vendeurs (producteurs agricoles/producteurs/artistes) qui achètent puis revendent la plupart des produits ou pièces proposés au marché.

 

Le processus d’attribution des étals tient compte aussi des diverses durées des permis : permis de saison, hors saison, mensuel, période des Fêtes ou permis ouvert. Ce processus accorde une priorité plus élevée aux détenteurs de permis qui renouvellent leur engagement.

 

Pour accroître les chances d’un titulaire de licence ou détenteur de permis de se voir attribuer le même étal pour la période ou la saison suivante, il ou elle doit :

i)        continuer à se conformer à toutes les dispositions du règlement

ii)       s’assurer que la liste de produits mis en vente est approuvée par le Comité de sélection approprié

iii)      occuper l’étal conformément aux exigences de présence, et

iv)      satisfaire à tous les critères de la demande, y inclus les dates d’échéance.

 

On a intégré au processus d’attribution des étals proposé une certaine flexibilité, afin de permettre au gestionnaire des marchés d’attribuer les étals qui demeurent vides ou inoccupés pour diverses raisons – par exemple, si un titulaire de licence ou détenteur de permis choisit de ne pas occuper son étal un jour donné de chaque semaine, ou quand l’étal demeure inoccupé à l’heure prévue par le règlement, ou quand une licence ou un permis n’est pas renouvelé par le titulaire. Dans de tels cas, le processus d’attribution des étals prévoit que l’étal en question sera mis à la disposition du premier demandeur admissible, conformément aux procédures établies. Dans tous les cas, cependant, un titulaire de licence doit détenir une licence et un permis valides avant d’occuper un étal.

 

Les règlements touchant l’attribution des étals établissent aussi un processus en vertu duquel certaines catégories d’étals inoccupés seront mis à la disposition de producteurs agricoles ou producteurs, ou d’artistes ou artisans admissibles, qui ne détiennent ni un permis saisonnier ni un permis mensuel, mais qui désireraient occuper l’étal à la journée, ou à court terme pendant un mois de calendrier donné. Dans ce cas aussi, ces étals ne seraient attribués qu’à des titulaires de licence admissibles.

 

On propose qu’un particulier ne puisse pas détenir plus de 2 étals au même moment, en vertu d’une distribution faisant partie du règlement. Ce chiffre n’inclut pas les étals attribués sur la base d’un permis quotidien.

 

Partage d’étals

 

Enfin, des producteurs agricoles ou agroalimentaires ou des producteurs, ou des artistes ou artisans détenant des licences valides seront autorisés, dans certaines circonstances, à partager un étal. On s’attend à ce que cette nouvelle option profite aux titulaires de licences qui démarrent, ou qui ont une quantité limitée de produits et qui désirent mettre en commun leurs ressources avec d’autres détenteurs de licence de la même classe.


 
Refus et suspensions de licence ou de permis

 

Le règlement proposé prévoit qu’il sera parfois nécessaire de déplacer un vendeur, ou de refuser ou de suspendre une licence ou un permis. Ces processus reflètent ceux qui s’appliquent déjà à d’autres types de permis d’entreprise délivrés par la Ville.

 

Les suspensions sont envisagées dans les cas où il y a eu infraction au règlement; une suspension sommaire peut se produire, par exemple si le règlement a été enfreint, si un danger menace, ou si un titulaire de licence n’a pas payé les droits exigibles. Un processus de notification et d’appel est prévu par le règlement, comme on le verra plus loin.

 

Une suspension temporaire peut être appliquée dans un cas précis comme l’entretien routier, la construction ou un événement exceptionnel.

 

Le nouveau règlement stipule que le gestionnaire des marchés refusera de délivrer une licence ou un permis si le demandeur ou le titulaire de licence a déposé une demande incomplète, ou si l’enquête relative à la licence révèle qu’on a un motif valable de croire que le titulaire de licence ou l’activité n’est pas dans l’intérêt public.

 

Appels – Comité des permis

 

Tous les appels formels seront entendus et examinés par le Comité des permis conformément aux procédures établies. Le Comité des permis peut, à discrétion, confirmer le refus, délivrer la licence ou le permis, ou imposer des conditions à un titulaire de licence ou à une activité.

 

L’appelant sera avisé de la décision du Comité des permis et sera tenu de payer tous les droits afférents et de se conformer à toutes les conditions imposées par le comité.

 

Comité de sélection – Décisions sans appel

 

Bien que les décisions du Comité de sélection (relatives au choix de produits) puissent entraîner un refus de délivrer une licence ou d’attribuer un étal particulier, les décisions du Comité de sélection ne sont pas soumises à la procédure d’appel. Cependant, les demandeurs ont la possibilité de soumettre de nouveau leur demande au Comité de sélection pour étude, accompagnée d’une explication détaillée.

 

Transferts d’étals

 

La question des transferts d’étals a été soulevée par les détenteurs d’étals au cours des consultations. Pour un détenteur d’étal, un transfert d’étal signifie généralement la possibilité de vendre son droit à un étal, soit à un nouveau, soit à un ancien vendeur. Les détenteurs d’étals jugent très importante cette possibilité de transférer leur droit à l’étal, car ils perçoivent un tel transfert comme une manière d’obtenir un retour sur leur investissement, et de s’assurer une sécurité à long terme ou un supplément de retraite.

Règle générale, les détenteurs d’étal s’attendent à pouvoir « vendre » leur permis d’étal, à la valeur marchande dudit étal.

 

La Ville n’appuie pas le libre transfert de permis ou de licences délivrés, car cela risquerait de mener à la création d’une valeur artificielle pour ces permis ou licences. Les licences et permis délivrés en vertu des règlements demeurent la propriété de la municipalité. Toute valeur associée à de telles licences ou permis doit demeurer la propriété de la Ville.

 

Les projets de règlement autorisent cependant des transferts de permis, dans le seul cas de transfert au profit de l’époux ou de l’épouse, du fils ou de la fille du détenteur de permis, et ce, à condition que la personne en cause soit admissible, obtienne une licence valide de catégorie appropriée, et soit en mesure de continuer à se conformer aux dispositions du règlement tel qu’il s’applique à la licence ou au permis. De tels transferts ne seraient autorisés que pour un permis de saison, un permis hors saison, un permis de période des Fêtes, ou un permis mensuel.

 

Le personnel n’appuie pas le transfert de licences, car chaque titulaire de licence doit, pour devenir vendeur, satisfaire aux exigences stipulées.

 

Autres règles – Projet de règlement

 

(a) Normes – Les équipements, les auvents, les étals et leur entretien

 

Les normes relatives à l’équipement, dans le projet de règlement, sont en général identiques à celles actuellement en place. Les normes prescrites assurent la santé et la sécurité, interdisent les obstructions à la circulation des piétons et des véhicules, et contrôlent les obstructions aux échappées de vue.

 

(b) Exigences de présence à l’étal

 

Le règlement proposé exige que tous les détenteurs de permis mensuels et saisonniers doivent garder leur étal ouvert au moins quatre (4) jours par semaine pendant la saison. Tout titulaire de permis mensuel ou saisonnier dans la catégorie « vendeur agroalimentaire AC-3 » doit occuper son étal en personne au moins 50 % du temps au cours duquel l’étal est en activité pendant la saison.

 

Cette exigence de présence vise à décourager la pratique de sous-louer les étals par des vendeurs n’exploitant pas eux-mêmes leur étal, et à encourager l’imputabilité de la part des titulaires de licences et détenteurs de permis, pour ce qui est de leurs propres activités et de celles de leurs employés.


 

(c) Comportements des vendeurs 

 

Le personnel propose un certain nombre de règlements d’ordre général visant le déroulement des activités du marché. Tous les titulaires de licence doivent, par exemple, exercer leurs activités de manière paisible et dans le bon ordre, offrir un service courtois, s’assurer qu’aucun langage blasphématoire ne soit utilisé, et s’assurer qu’aucun de leurs équipements ni leurs produits ne soient fixés au mobilier urbain (réverbères, bornes-fontaines, etc.). Le règlement exige aussi des titulaires de licences qu’ils gardent en tout temps leur étal ordonné et libre de détritus.

 

(d) Affichage – Panonceau d’identification et provenance des produits

 

Tout détenteur de permis doit afficher de manière claire et visible, et inclure son panonceau d’identification de l’étal. Tout étiquetage des produits doit être véridique et doit se conformer aux exigences fédérales et provinciales.

 

L’étiquetage des fruits et des légumes quant à leur provenance a fait l’objet de nombreuses discussions avec tous les intervenants. Les opinions exprimées au cours des consultations soulignent une forte opinion en faveur d’un tel étiquetage.

 

Les propositions relatives à l’étiquetage, en matière de la provenance des produits, réglementeront l’usage de certains termes relatifs aux produits, tel que « local », « cultivé localement » et « cueilli à la ferme » afin que seuls les producteurs et les producteurs agricoles qui produisent eux-mêmes les aliments qu’ils vendent puissent les utiliser.

 

Ceci garantit que les publicités n’induisent pas les clients en erreur, et permettra aux consommateurs de faire des choix avertis quand ils font leurs courses au marché. En outre, l’utilisation de la définition du terme « local » établie par Savourez Ottawa, ainsi que ses outils promotionnels et d’image de marque, aideront le consommateur à choisir, s’il le désire, des produits locaux.

 

Infractions et sanctions

 

On reconnaît désormais des infractions au règlement relatif aux marchés. Toute personne reconnue coupable d’une infraction pourra se voir imposer une amende minimale de 100 $ ou une amende maximale de 100 000 $ en vertu de la Loi sur les municipalités de l’Ontario de 2001 modifiée.

 

Date d’entrée en vigueur du nouveau règlement

 

Afin d’assurer la continuité des activités commerciales et autres se déroulant au marché, ainsi qu’une transition sans heurts vers les nouvelles règles que comporte le projet de règlement, l’attribution actuelle des étals du marché et les contrats associés seront maintenus jusqu’au 31 mars 2009.

 

Le personnel propose cependant que les processus administratifs et les exigences procédurales du nouveau règlement s’appliquent immédiatement, afin que les titulaires de licence et détenteurs de permis intéressés puissent déjà entamer les démarches exigées par leur demande, notamment d’obtenir du Comité de sélection approprié un certificat d’acceptation, et de déposer les renseignements exigés ainsi que les droits exigibles, comme prévu par le nouveau règlement. Ce processus permettra à la Ville de commencer à délivrer de nouvelles licences et permis aux demandeurs admissibles dès le 1er avril 2009, c’est-à-dire à temps pour la nouvelle saison.

 

Conclusion

 

Le plan d’affaires du marché Parkdale et le projet de règlement le concernant ont été élaborés en consultation avec les divers intervenants en vue de promouvoir des produits et des producteurs locaux tout en assurant un vaste choix de produits et de services de qualité. Le règlement établit un ensemble de règles détaillées quant aux opérations du marché, notamment ce qui peut être vendu, par qui, comment, où et quand. La vision relative au marché, les règlements et les plans d’affaires à l’appui visent à :

 

·    Appuyer les producteurs agricoles et artistes locaux

·    Améliorer l’identification de la provenance des produits

·    Attribuer les étals en tenant compte de la qualité et de la variété des produits

·    Lancer des initiatives de commercialisation en vue de « Rafraîchir une tradition locale »

·    Reconnaître la présence et maintenir la continuité des commerçants existants

·    Encourager les intervenants et la collectivité à participer à la gestion des marchés

 

Recommandation 3 - Établissement – comités de sélection (d’examen) et honoraires correspondants 

 

Comités de sélection
 

On propose que trois comités de sélection soient formés afin d’offrir un examen indépendant et crédible et d’exercer un jugement quant à la qualité des produits agroalimentaires et des produits d’artisanat appelés à être vendus au marché, et d’évaluer également les services aux touristes et les services de rafraîchissements qui y seront proposés. Tous les détenteurs de licences ou de permis souhaitant s’installer au marché, à l’exception des amuseurs de rue, des vendeurs de bois de chauffage, de tourbe, d’arbustes, d’arbres et de décorations de Noël et des exploitants de terrasse, devront obtenir un certificat du comité de sélection approprié. Il s’agit là d’une obligation de base pour toute demande ou tout renouvellement d’une licence ou d’un permis. Les comités de sélection proposés sont les suivants :

 

Comité de sélection agroalimentaire. Ce comité sera composé de trois producteurs agricoles vendant des produits aux marchés By ou Parkdale, et dont les noms auront été fournis par la Fédération de l’agriculture de l’Ontario. Le comité de sélection agroalimentaire examinera les denrées et produits agricoles de tous les demandeurs de licence en agroalimentaire, et se penchera aussi sur leurs plans de cultures agricoles, leur choix de produits, afin de contribuer au maintien du concept de marché fondé sur les producteurs.

Le retrait de catégories de vendeurs rigides permettra aux producteurs d’être davantage incités à vendre tout ce qu’ils produisent, y compris des produits à valeur ajoutée (dérivés de leurs produits de base). Le tout fera en sorte que certains examens devront s’assurer qu’un bon choix de produits demeure offert aux deux marchés. Le comité confirmera la production à partir des documents accompagnant la demande et, en se basant sur sa propre enquête indépendante, confirmera les pourcentages de production agricole locale et la conformité du demandeur aux règlements connexes. Le comité de sélection recommandera également un nombre d’étals à allouer à chaque vendeur, en fonction de la production anticipée et antérieure du demandeur. 

 

Comité de sélection « objets d’art et d’artisanat ». Ce comité sera composé de trois artistes ou artisans qui ne vendent ni au marché By ni au marché Parkdale, et dont les noms auront été fournis par le Conseil des Arts à Ottawa. Ce comité jugera et analysera toutes les demandes de licences des vendeurs d’objets d’art et d’artisanat afin de s’assurer que les produits offerts correspondent bien à la définition d’une œuvre d’art ou d’une pièce d’artisanat, font preuve d’un haut degré de compétence, de qualité, de savoir-faire et satisfont toutes les lois et autres lignes directrices, notamment en ce qui a trait à l’étiquetage, et complètent harmonieusement l’assortiment de produits offerts aux marchés. Ce comité évaluera également la créativité et verra si les méthodes de production de chaque demandeur sont adéquates et aidera le demandeur dans le choix de ses produits, afin qu’ils correspondent bien aux produits de la catégorie à laquelle ils devraient appartenir.

 

Ce comité recommandera également un nombre d’étals à allouer à chaque vendeur en fonction de sa production, de sa ligne de produits, de ses besoins pour les étalages et de sa demande d’espace. 

 

Comité de sélection de la programmation. Ce comité sera composé de trois personnes, qui ne vendent aucun produit, n’offrent aucun service et ne se produisent à aucun des deux marchés, et dont les noms auront été fournis par Tourisme Ottawa (un membre), et par la Zone d’amélioration commerciale (ZAC) du marché By (2 membres). Le comité examine les demandes pour les vendeurs de rafraîchissements, les espaces de commerce de détail et les services touristiques, conformément aux critères et lignes directrices en vigueur pour ces catégories.     

 

Directives et critères applicables/processus d’évaluation

 

Les fonctions d’examen et d’évaluation des comités de sélection respectifs attribueront un pointage aux produits et à la demande du vendeur en fonction d’un système permettant de soupeser divers éléments et d’attribuer une note dans des catégories prédéterminées et en vertu des lignes directrices, tel que le précise le Document 6.

 

Si l’évaluation attribue un pointage d’au moins 60 sur un score possible de 100 points pour les catégories agroalimentaires et d’au moins 70 sur un score possible de 120 points, le demandeur obtiendra son certificat d’acceptation. Le demander n’aura pas à présenter de nouvelles demandes au comité de sélection, à moins qu’il ne modifie son offre de produits ou qu’il y ajoute de nouveaux produits.  

 

Honoraires des membres des comités de sélection 

 

On recommande que les membres des comités de sélection soient rémunérés pour leurs services en fonction de la grille tarifaire du Front des artistes canadiens/Canadian Artists Representation (CARFAC). 

 

Les tarifs proposés pour 2009 sont de 400 $ par jour et totaliseront un maximum de dix (10) jours par membre. Les 75 $ exigés aux demandeurs pour qui une approbation de l’un ou l’autre des comités de sélection est nécessaire couvriront les frais occasionnés par ces honoraires.

 

Recommandation 4 - Processus d’attribution pour la saison 2009 du marché By   

 

Processus d’attribution des étals – période de transition/saison 2009 seulement

 

Dans le but de favoriser le plus de continuité et de cohérence possible, tant pour les vendeurs que pour les utilisateurs du marché By, on recommande qu’un processus transitoire d’allocation des étals soit mis en place exclusivement pour la saison 2009 du marché.   

 

Au-delà de 2009, l’attribution des étals s’effectuera en fonction des règles précisées dans chacun des règlements. On suggère toutefois de mettre en place, pour 2009, un processus d’attribution transitoire pour les étals des secteurs agroalimentaire, d’objets d’art et d’artisanat, rafraîchissements et services touristiques bénéficiant d’une clause de droits acquis ou pour les fournisseurs de services qui :

 

 

Le processus complet d’attribution transitoire des étals pour la saison 2009 est précisé en détail dans le Document 5 du présent rapport. En voici toutefois une brève description.

 

Processus d’attribution transitoire pour la catégorie agroalimentaire – marchés By et Parkdale

 

Les détenteurs d’un étal de produits agroalimentaires ayant droit à un étal précis seront invités à continuer d’occuper leur étal en 2009, pourvu qu’ils s’assurent de se conformer aux règlements en vigueur en matière de présence à leur étal et qu’ils aient reçu l’approbation du comité de sélection de la catégorie de produits associée à leur étal.

 

Les détenteurs d’un étal agroalimentaire bénéficiant d’une clause de droits acquis sans droit d’occuper un étal précis recevront un étal en fonction du nombre total de mois où ils ont occupé un étal depuis 1995, pourvu qu’ils s’engagent à se conformer aux règlements en vigueur en matière de présence à leur étal et qu’ils aient reçu l’approbation du comité de sélection dans la catégorie de produits associée à leur étal.

 

Processus d’attribution transitoire pour les catégories des objets d’art et d’artisanat – marché By

 

Les détenteurs d’étals d’objets d’art et d’artisanat bénéficiant d’une clause de droits acquis pour occuper un kiosque précis seront invités à continuer d’occuper cet étal en 2009, pourvu qu’ils aient reçu une approbation dans la catégorie de produits associée à leur étal.

 

Les détenteurs d’un étal d’objets d’art et d’artisanat bénéficiant d’une clause de droits acquis d’occupation sans étal précis recevront un étal en fonction du nombre total de mois où ils ont occupé un étal depuis 1995, pourvu qu’ils se conforment aux règlements en vigueur, notamment en ce qui a trait à leur présence sur les lieux, s’ils font partie de la catégorie des vendeurs (revendeurs), et qu’ils ont reçu l’approbation du comité de sélection dans la catégorie de produits associée à leur étal.

 

Les autres demandeurs de la catégorie des objets d’art et d’artisanat dont la demande a été approuvée et qui ne bénéficient pas d’une clause de droits acquis seront invités à faire une demande afin d’être placés sur la liste prioritaire d’attribution, pourvu qu’ils se conforment aux règlements en vigueur, notamment en ce qui a trait à leur présence sur les lieux s’ils font partie de la catégorie des vendeurs (revendeurs), et qu’ils ont reçu l’approbation du comité de sélection de la catégorie de produits associée à leur étal.

 

Une sélection initiale devrait réduire le nombre de demandeurs jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les vendeurs acceptant de se conformer aux règles applicables contenues dans la réglementation, et d’occuper un emplacement en fonction de sa catégorie.  

 

Après la sélection initiale, l’attribution d’étals précis se fera en fonction : 

 

 

Les normes de qualité seront graduellement introduites sur deux ans, afin de donner aux détenteurs d’étal la possibilité de s’améliorer.

 

Processus d’attribution transitoire pour les catégories services touristiques et rafraîchissements – marché By

 

Les détenteurs d’étal de services touristiques et de rafraîchissements bénéficiant d’une clause de droits acquis avec droit d’occuper un étal particulier seront invités à continuer d’occuper cet étal en 2009. 


 

Les détenteurs d’un étal de services touristiques ou de rafraîchissements n’ayant pas droit à un étal précis auront de nouveau le droit d’occuper l’étal qu’ils détenaient auparavant, pourvu qu’ils aient reçu l’approbation du comité de sélection dans la catégorie de produits associée à l’étal en question.

           

Recommandation 5 - Modifications au « Règlement municipal régissant la vente sur la voie publique » de la Ville – au besoin 

 

Le règlement existant touchant le programme de vente et d’autres activités sur la voie publique et dans les espaces désignés régit la vente et les autres activités sur les emprises, y compris dans le secteur du marché By. Le règlement proposé pour le marché By comporte un éventail complet de règlements pour tous les types de vente et d’autres activités ayant lieu sur les emprises dans le secteur du marché By. À ce titre, le personnel a recommandé que le marché By soit exempté de l’application des deux règlements précisés ci-dessus.

 

Si cette recommandation est approuvée, le personnel prendra les mesures nécessaires afin que les modifications correspondantes soient promulguées. 

 

Recommandation 6 - Aller de l’avant – La gouvernance du marché By

 

Tel que souligné précédemment, le marché By est le plus grand marché extérieur de producteurs agricoles au Canada et le principal attrait touristique de la ville, avec ses 250 étals, ses 85 restaurants, ses 33 boutiques alimentaires spécialisées et ses 23 pubs, bars et boîtes de nuit. Ce secteur très dense, réparti sur quatre pâtés de maisons, accueille chaque année un million de visiteurs et peut voir passer, en une seule fin de semaine d’été, plus de 50 000 personnes.

 

Le marché By est un microcosme unique de la Ville et, à ce titre, il a besoin de sa propre administration, sur place, afin que soit supervisée et gérée l’intense concentration d’activités et d’exigences d’exploitation dans le secteur.

 

Au même moment, un large éventail de services municipaux soutiennent ensemble les activités du marché, dont les services de transport et le stationnement; la réparation et l’entretien des rues et des trottoirs; la collecte des ordures, la mise en place de récipients pour la collecte des ordures; l’organisation des empiètements pour les terrasses et leur mise en place, entre autres.

 

La Ville a récemment entrepris la première phase d’une restructuration organisationnelle qui visera, en bout de piste :   

 

§         à évaluer comment les services de la Ville pourraient être regroupés de manière logique pour les clients;

§         à cerner les possibilités d’intégrer les services et de consolider la gestion et le soutien;

§         à harmoniser les services de la Ville avec les bons mécanismes de soutien internes et à cibler ces appuis vers les résultats souhaités dans chaque secteur de services de première ligne; et,


 

§         à favoriser une approche structurée dans le groupement des services, pour parvenir à se concentrer encore davantage sur la clientèle.   

 

Au cours des prochains mois, le service des opérations de la Ville se penchera sur le remaniement de services le plus adéquat et fera rapport au Comité du conseil sur le remaniement des services susceptible d’être le plus adapté au service. 

 

Recommandation 7 - Modifications à « l’arrêté régional sur les activités spéciales »

 

La réglementation proposée pour les marchés By et Parkdale regroupe des règlements complets concernant l’utilisation de l’espace dans ces secteurs, la vente et les autres activités susceptibles d’avoir lieu dans les marchés. À ce titre, toute demande pour un éventuel événement spécial appelé à avoir lieu dans ces secteurs devra faire l’objet d’un examen afin de s’assurer qu’il s’intègre bien aux activités et répond aux besoins des utilisateurs des marchés, et qu’il se conforme aux mécanismes prévus dans la réglementation respective des marchés.

 

Par conséquent, le personnel recommande qu’une modification à l’arrêté municipal  sur les activités spéciales soit apportée, puis approuvée afin que toutes les demandes d’événement spécial reçues dans le cadre de l’arrêté régional appelé à se tenir aux marchés By ou Parkdale soient transmises au gestionnaire des marchés et que ce gestionnaire donne son avis sur cette demande avant son approbation par la Ville.      

 

Recommandation 8 - 4,5 p. cent des frais de permis

 

En 2002, le Conseil a approuvé la création de l’Association des Detenteurs d’etal du marché By  (ADEMB), formée pour agir comme organisme de défense des intérêts de tous les détenteurs d’étals au marché By. Le Conseil a ensuite donné son aval pour qu’une partie des frais de location des étals soit versée à titre de subvention à la ADEMB pour l’aider à offrir ses services.

 

On recommande que cette pratique se poursuive et qu’une subvention équivalant à 4,5 % des frais de permis soit versée à la ADEMB pour aider à la poursuite de ses activités et des services qu’elle offre aux détenteurs d’étals.    

 

CONSULTATION

 

Le personnel s’est livré à une vaste consultation à l’aide d’un large éventail d’outils : les vendeurs des deux marchés, l’Association des Detenteurs d’etal du marché By (ADEMB), la Zone d’amélioration commerciale du marché By (ZACMB) et la toute nouvelle Zone d’amélioration commerciale Wellington Ouest (ZACWO), les entreprises du secteur, les résidents et les clients des marchés afin d’obtenir leurs impressions. Cette consultation a permis de recueillir une large part du contenu de la réglementation proposée et a grandement contribué à la préparation des plans d’affaires.


Le personnel et la BMSA reconnaissent que dans certains cas touchant des enjeux importants liés à la réglementation, et malgré les grands efforts déployés pour en arriver à des positions mutuellement acceptables sur toutes les questions de réglementation, il n’a pas été possible de parvenir à une entente dans tous les cas. Un résumé des commentaires et des objections soulevées a été inclus au contenu du rapport.  

 

En avril 2008, une consultation concernant le plan d’affaires provisoire pour 2008 et sur l’ébauche du plan d’affaires 2009 pour chacun des marchés a été effectuée auprès de tous les intervenants. Des ateliers de travail réunissant les principaux groupes d’intervenants ont eu lieu, de même que des entrevues avec un certain nombre de résidents et d’autres intervenants.

 

En juillet, le contenu du plan d’affaires a été présenté, accompagné du contenu initial de la réglementation, aux intervenants du marché By. Une grande rencontre informelle, sous le thème Making the ByWard Market Better (Rendre le marché By encore meilleur) a donné lieu au lancement du processus de consultation des vendeurs le 16 juillet 2008. Au total, douze (12) séances où chacun pouvait exprimer son opinion ont eu lieu en septembre et octobre auprès des vendeurs du marché By. Deux sessions ont eu lieu avec les vendeurs du marché Parkdale. Le plan d’affaires et le contenu de la réglementation ont alors été présentés en détail, puis les vendeurs ont soulevé certaines questions et proposé des solutions. Les propositions de ce rapport reflètent d’ailleurs plusieurs des recommandations formulées par les intervenants. Des exemplaires du matériel des présentations et des copies du rapport « sur le vif » ont été déposés auprès du greffier municipal.

 

De l’information concernant l’initiative Rafraîchir une tradition locale et le sondage en ligne qui, associé aux changements proposés dans chaque marché, ont été publiés dans les sites Internet de la Ville et de la ZAC du marché By la semaine du 20 octobre 2008 afin de recueillir l’opinion du grand public. De plus, des cartes de rappel ont été distribuées dans les secteurs commerciaux principaux des deux marchés dans le but d’informer le public sur l’initiative et de les encourager à visiter les sites Web pour se renseigner davantage, pour remplir le sondage et s’inscrire à l’infolettre des marchés. À ce jour, des centaines de personnes ont rempli le sondage nombre d’entre elles se sont inscrites pour recevoir régulièrement de l’information. Les résultats suivent de très près ceux de l’étude de marché préparée pour les marchés. La majorité des répondants du marché By ont affirmé que les étals extérieurs sont la portion du marché qu’ils préfèrent, et que le manque d’espaces de stationnement est ce qu’ils aiment le moins. Pouvoir acheter directement des producteurs revêt une grande importance. À Parkdale, les répondants ont dit que la commodité de l’emplacement et les produits agricoles frais sont ce qu’ils préfèrent au marché et que l’absence de produits agricoles locaux et biologiques est ce qu’ils aiment le moins. Ils ont eux aussi précisé que le fait d’acheter chez les producteurs est extrêmement important.  

 

Un avis d’assemblée publique a été publié dans le quotidien The Ottawa Citizen, dans le Sun et dans Le Droit des 31 octobre et 7 novembre 2008, dans le but d’informer les citoyens des dates et des heures où le rapport sera étudié par le Comité des services communautaire et de protection. Les 1 600 demandeurs admissibles à vendre au marché ont reçu par la poste une copie de l’avis d’assemblée publique.


Les vendeurs et le grand public ont été invités à présenter leurs commentaires, à faire part de leurs objections ou de leur appui, par écrit avant le 13 novembre 2008 ou en personne le 20 novembre 2008, date où les recommandations seront étudiées par le Comité des services communautaire et de protection. 

 

L’Association des Détenteurs d’etal du marché By  a livré ses commentaires lors de réunions régulières mensuelles et sa position, lorsque différente de ce qui était proposé, a été ajoutée au contenu du rapport. L’ ADEMB a étudié le rapport; ses recommandations et ses commentaires seront distribués avant la rencontre du Comité.

 

CONSÉQUENCES FINANCIÈRES

 

Les frais d’obtention d’un permis ou d’une licence recommandés dans ce rapport permettront d’accroître les revenus d’une somme évaluée à 250 000 $, laquelle, conformément aux directives budgétaires approuvées, sera transférée aux recettes générales de la Corporation.

 

ORIENTATIONS STRATÉGIQUES DE LA VILLE

 

Ce rapport a des effets sur de nombreuses orientations stratégiques de la Ville. La nature des marchés et leur importance sur les plans social, économique et culturel font en sorte qu’ils touchent plusieurs directions et politiques qui leur sont associées.

 
DOCUMENTS JUSTIFICATIFS

 

Document 1 – Plan d’affaires 2009 proposé pour le Marché By (Distribué séparément à tous les membres du Conseil et retenu en dossier au bureau du Greffier municipal.)

Document 2 – Réglementation proposée pour le Marché By(Distribué séparément à tous les membres du Conseil et retenu en dossier au bureau du Greffier municipal.)

Document 3 – Plan d’affaires 2009 proposé pour le Marché Parkdale  (Distribué séparément à tous les membres du Conseil et retenu en dossier au bureau du Greffier municipal.)

Document 4 – Réglementation proposée pour le Marché Parkdale  (Distribué séparément à tous les membres du Conseil et retenu en dossier au bureau du Greffier municipal.)

Document 5 – Mécanisme d’attribution des étals proposé pour la saison 2009 – vendeurs à long terme des Marchés By et Parkdale  (Distribué séparément à tous les membres du Conseil et retenu en dossier au bureau du Greffier municipal.)

Document 6 – Comité de sélection proposé – Directives, critères et évaluation(Distribué séparément à tous les membres du Conseil et retenu en dossier au bureau du Greffier municipal.)

Document 7 – Renseignements sur la consultation publique et commentaires (document déposé auprès du greffier municipal)


 

DÉCISION

 

Que les rapports futurs touchant la gestion des marchés By et Parkdale et les questions touchant leurs plans d’affaires respectifs soient présentés devant le Comité des services organisationnels et du développement économique, et que les rapports concernant la réglementation et ses normes d’application soient présentés devant le Comité des services communautaire et de protection.

 

Que la direction des services juridiques, avec la direction de la gestion des biens immobiliers, achemine les modifications pertinentes à la réglementation devant le Conseil aux fins de leur promulgation comme il convient.

 

Que les gestionnaires du marché se chargent de la gestion du processus d’attribution des étals.