Glossaire
Allée piétonnière : passage réservé aux piétons, aménagé sur une propriété publique ou privée à l’extérieur d’une emprise publique.
Aménagement urbain : analyse et conception de la forme physique d’un lieu urbain.
Articulation : détail architectural qui donne à un édifice un cachet différent et une richesse supplémentaire.
Bateau de trottoir : dénivelé dans la bordure permettant l’accès des véhicules à un terrain à partir de la rue.
Commodité : élément qui permet de combler les besoins sociaux, environnementaux ou culturels d’un secteur.
Compatible/Compatibilité : Caractéristique qui existe lorsque la densité, la forme, la masse, la hauteur, les marges de reculement et les matériaux d’un bâtiment maintiennent la cohésion avec le milieu.
Cour avant : espace entre la limite de propriété et la façade d’un bâtiment donnant sur la voie publique.
Domaine public : les rues, les allées, les parcs et les espaces verts accessibles à tous.
Échelle : dimension d’un édifice ou d’un élément architectural par rapport à son milieu ou à la taille d’un être humain.
Éléments construits : éléments d’aménagement paysager autres que des végétaux (p. ex., des pavés décoratifs, des jardinières, des clôtures, des murs de soutènement).
Éléments paysagers vivants : végétaux tels que des arbres, des arbustes, des plantes grimpantes, ainsi que des plantes vivaces ou annuelles.
Façade : face principale d’un édifice (également désignée sous le nom de mur avant). Peut comporter plus d’une face si le bâtiment donne sur plus d’un espace public.
Façade de terrain : le devant d’une propriété donnant sur la rue.
Forme bâtie : bâtiments et structures.
Limite de propriété : limite juridique d’un terrain.
Marge de reculement : espace entre un édifice et la rue, la limite de terrain ou une autre structure à l’intérieur duquel aucun bâtiment ne peut être aménagé.
Paysage de rue : caractère général et apparence d’une rue conférés par les édifices et les éléments paysagers qui encadrent la voie publique (façades d’édifices, arbres et plantes de rue, éclairage, mobilier urbain, revêtement, etc.).
Transport en commun rapide : service de transport public pratique, rapide et fréquent qui a une grande capacité d’accueil d’usagers, dispose de sa propre emprise pour circuler sous forme de réseau routier distinct ou de couloirs partagés, et qui n’est ainsi pas retardé par la circulation générale. Le réseau de transport en commun rapide d’Ottawa est constitué d’emprises et de couloirs interreliés existants ou prévus, dans lesquels peuvent circuler des véhicules réservés au transport en commun rapide, comme un autobus du Transitway, l’O-Train ou le tramway.
Triangle de visibilité : parcelle d’un terrain de forme triangulaire mesurant habituellement de trois à cinq mètres en largeur et en longueur située aux intersections des rues où des éléments érigés, placés ou plantés à cet endroit obstruent la vue des automobilistes qui s’engagent dans l’intersection ou en sortent.
Trottoir : allée de béton ou d’asphalte non obstruée et destinée au déplacement des piétons dans l’emprise publique.
Utilisations du sol qui favorisent le transport en commun : formes d’utilisations du sol compatibles avec le transport en commun et qui soutiennent les services et l’efficacité du réseau de transport de la manière suivante :
- font augmenter la densité résidentielle et d’emploi;
- entraînent des déplacements en dehors des heures de pointe du matin et de l’après-midi;
- favorisent les déplacements à l’encontre de la circulation;
- attirent et génèrent une circulation piétonnière et cycliste;
- permettent de prolonger les heures d’activité tout au long de la journée et de la semaine.
Exemples d’utilisations du sol qui favorisent le transport en commun : les maisons en rangée, les appartements, les garderies, les hôtels, les installations culturelles et de loisirs, les cliniques médicales, les restaurants, les bibliothèques, les centres de conditionnement physique, les cinémas, les centres d’appel, les bureaux, les écoles secondaires et les établissements postsecondaires.
Utilisations du sol qui ne favorisent pas le transport en commun
Les utilisations du sol qui ne favorisent pas le transport en commun sont celles qui :
- donnent lieu à une grande activité automobile;
- requièrent beaucoup d’espace à faible densité;
- nécessitent de grands parcs de stationnement de surface destinés aux usagers qui utilisent leur voiture;
- ont des répercussions négatives sur les piétons telles que l’isolement, les déplacements au grand vent et les trottoirs entrecoupés fréquemment de passages pour véhicules;
- n’entraînent habituellement pas des heures prolongées d’activités.
Les exemples d’utilisations du sol qui ne favorisent pas le transport en commun sont : les commerces de vente au détail de pièces automobiles, les garages et les services automobiles, les concessionnaires, les lave-autos, les services au volant, les stations-service, les parcs de stationnement commerciaux de surface, les entrepôts, les pensions animales, les pépinières commerciales et les lotissements résidentiels à faible densité sur de vastes terrains (>12 m)
Vitrage : fenêtre au verre clair ou légèrement teinté.
Zone tampon paysagée : aménagement paysager situé à la limite d’un terrain destiné à faire un écran ou à définir la séparation entre deux utilisations du sol différentes.