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Avis de loi sur le patrimoine de l’Ontario

Avis d’intention de désigner le 119, rue Bradford

Avis d’intention de désigner le 119, rue Bradford à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 avril 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 17 avril 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 119, rue Bradford en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

La résidence « The Pines », 119, rue Bradford, est une maison de style vernaculaire à pignon avant de deux étages située du côté ouest de la rue Bradford au sud de la rue Rowatt dans le village de Britannia à Ottawa.
 
Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

La résidence « The Pines » a une valeur esthétique parce qu’il s’agit d’un exemple représentatif des résidences de vacances de style vernaculaire du village Britannia construites à l’apogée de cette station estivale de 1900 à 1914. Bâtie vers 1904, cette résidence de vacances est un exemple du style vernaculaire grâce à sa forme rectangulaire élémentaire, à son pignon avant, à sa volumétrie légèrement plus imposante sur deux étages, à son bardage à clin horizontal, à sa véranda enveloppante et aux éléments ornementaux de sa toiture. Ces caractéristiques physiques démontrent la volonté d’aménager, à la fin de l’époque victorienne, des résidences de vacances modestes et fonctionnelles à l’extérieur de la ville, qui donnaient une priorité absolue aux espaces transitionnels de l’extérieur vers l’intérieur.
 
Le 119, rue Bradford a une valeur associative en raison de son lien avec Edmond Ebenezer (E. E.) Stockton. M. Stockton et sa femme, Bessie L. Davidson, qui habitaient le secteur depuis 1893 et qui faisaient partie des premiers résidents de Britannia. Stockton était un fonctionnaire bien connu du Bureau du vérificateur général et un membre à vie éminent du Britannia Boat House Club (qui s’appelle aujourd’hui le Britannia Yacht Club). Pendant les années formatives du Britannia Boat House Club dans les années 1890, M. Stockton a été très actif en exerçant plusieurs fonctions de cadre supérieur et en prêtant son concours au prédéveloppement et au succès du club, qui existe encore aujourd’hui.
 
La résidence « The Pines » concourt au caractère des premières résidences de vacances de Britannia en tant que station estivale à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les caractéristiques architecturales de cette maison, construite vers 1904, de la préservation de sa forme et de ses matériaux d’origine, ainsi que les arbres matures du lot, son paysagement informel et sa marge de retrait concourent à préserver le patrimoine des premières résidences de vacances de Britannia.

Le bâtiment concourt au contexte historique de Britannia, puisqu’il s’agit de l’une des résidences d’été les plus populaires d’Ottawa. La période comprise entre le prolongement du réseau de tramway de l’Ottawa Electric Company jusqu’à la baie Britannia en mai 1900, puis l’ouverture du parc Britannia, et le début de la Première Guerre mondiale définit l’âge d’or de Britannia. La résidence « The Pines » a été construite durant cette période faste, et parce que le résident originel travaillait comme fonctionnaire, il est probable que M. Stockton ait emprunté le tramway pour se rendre au travail à Ottawa. C’est pourquoi le 119, rue Bradford témoigne des moyens grâce auxquels les tramways ont permis d’accroître le développement de Britannia comme communauté de résidences de vacances, ainsi que du courant pour la conversion de ces résidences en demeures habitables toute l’année.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale de la résidence « The Pines », qui se veut un exemple représentatif des résidences de vacances vernaculaires du village de Britannia construites à l’apogée de cette station estivale :

  • forme rectangulaire élémentaire; 
  • volumétrie sur deux étages;
  • pignon avant avec éléments de la toiture décorative en bois, dont une bordure ouvragée et un panneau de sommet de pignon, ainsi que des ouvertures au deuxième étage pour des fenêtres à deux carreaux supérieurs sur deux carreaux inférieurs; 
  • cheminée en brique rouge;
  • bardage à clin horizontal en bois;
  • véranda en bois ouverte sur trois côtés sur les façades sud, ouest et nord; 
  • fenêtre sur la façade sud avec grille en losange.

Voici les principales caractéristiques qui font état de la valeur contextuelle du 119, rue Bradford : 

  • les grands arbres âgés sur le lot rappellent le paysage originel de Britannia avant l’ancienne pineraie, qui a donné son nom (« The Pines ») à la propriété.

L’intérieur du bâtiment et toutes ses annexes ou dépendances sont exclus de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse
GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter-MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.
 
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Ashley Kotarba par courriel (Ashley.Kotarba@ottawa.ca).

Avis d’intention de désigner le 205, rue Bradford

Avis d’intention de désigner le 205, rue Bradford à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 avril 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 17 avril 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 205, rue Bradford en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 205, rue Bradford est une résidence asymétrique de style vernaculaire et d’un étage et demi située du côté ouest de la rue Bradford au nord de la rue Salina dans le village de Britannia à Ottawa.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Le 205, rue Bradford a une valeur esthétique parce qu’il s’agit d’un exemple représentatif des résidences de vacances de style vernaculaire dans le style néo-reine-Anne, construit vers 1900, soit à l’apogée de cette station estivale de 1900 à 1914. L’application locale du style néo-reine-Anne reprenait les aspects du style vernaculaire, dont la volumétrie plus modeste d’un étage et demi, une imposante véranda sur le coin et l’utilisation de matériaux naturels comme les colonnes en bois de la véranda et les ouvrages ornementaux de menuiserie du pignon. La toiture complexe de la résidence et sa tourelle distinctive dans le coin nord ouest, à laquelle cette demeure doit son nom (Turret Cottage), sont les caractéristiques définitoires du style néo reine Anne et démontrent l’élaboration de la forme vernaculaire. Ces caractéristiques architecturales font état de la volonté, à la fin de l’époque victorienne, d’aménager des résidences de vacances modestes et fonctionnelles à l’extérieur de la ville, en donnant une priorité absolue aux espaces transitionnels entre l’extérieur et l’intérieur. 

Le 205, rue Bradford a une valeur associative en raison de son lien avec son premier propriétaire, Frederick William Harmer, greffier du canton de Nepean de 1866 à 1905. F. W. Harmer et sa famille ont été parmi les premiers résidents de Britannia Heights et de Britannia à partir de 1870. Le 205, rue Bradford a été la demeure de la famille Harmer, qui a ensuite appartenu à ses filles, Marion et Gertrude, à partir de 1904, pendant quatre ans. Cette demeure était connue localement sous l’appellation de « Cottage Graham » en raison de son association avec son propriétaire, Maxwell H. Graham, à qui la propriété a appartenu de 1913 à 1928. Durant les années formatives de Dominion Parks (fondé en 1911 et précurseur de Parcs Canada), M. Graham a été le chef de la Division de la faune du ministère de l’Intérieur et l’un des pionniers de la conservation de la faune au Canada.
 
Cette demeure concourt au caractère des premières résidences de vacances de Britannia en tant que station estivale à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les caractéristiques architecturales de cette maison, construite vers 1900, la préservation et la restauration de la forme et des matériaux d’origine ainsi que les arbres matures du lot, son paysagement informel et sa marge de retrait concourent à maintenir le patrimoine des premières résidences de vacances de Britannia. Cette demeure contribue au contexte historique de Britannia, qui a été l’une des stations estivales les plus populaires d’Ottawa. La période comprise entre le prolongement du réseau de tramway de l’Ottawa Electric Company jusqu’à la baie Britannia en mai 1900, puis l’ouverture du parc Britannia, et le début de la Première Guerre mondiale définit l’âge d’or de Britannia. Le 205, rue Bradford a été construit comme résidence habitable toute l’année lorsque le tramway a été mis en service à Britannia; le bâtiment témoigne de l’évolution dans la construction de résidences saisonnières, qui ont cédé la place à des résidences permanentes, en plus de faire état du développement de la banlieue de Britannia après le début du XXe siècle.
 
Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 205, rue Bradford, qui se veut un exemple représentatif des résidences de vacances vernaculaires du style néo reine Anne du village de Britannia construites à l’apogée de cette station estivale :

  • un étage et demi
  • toit à pignon croisé complexe et asymétrique avec différents ouvrages en saillie
  • véranda enveloppante en bois ouverte sur les façades ouest et nord
  • tourelle avec toit conique et faîteau
  • ouvrages de menuiserie ornementaux et panneau de sommet de pignon
  • œil de bœuf décoratif
  • revêtement à l’horizontale

Voici les principales caractéristiques qui font état de la valeur contextuelle du 205, rue Bradford :

  • grands arbres matures sur le lot, rappelant le paysage originel originel du secteur de Britannia qui a été aménagé sur une forêt ancienne; 
  • grande cour latérale avec marge de retrait profonde menant au 195, rue Bradford; cette cour et cette marge de retrait ont été aménagées par la famille Harmer.

 L’intérieur du bâtiment et toutes ses annexes ou dépendances sont exclus de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :
GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter-MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Ashley Kotarba par courriel (Ashley.Kotarba@ottawa.ca).

Avis d’intention de désigner le 73, chemin Britannia

Avis d’intention de désigner le 73, chemin Britannia à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 avril 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 17 avril 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 73, chemin Britannia en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 73, chemin Britannia est une résidence de style vernaculaire à pignon latéral d’un étage et demi, située du côté est du chemin Britannia au sud de la rue Cassels dans le village de Britannia à Ottawa.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Le 73, chemin Britannia a une valeur esthétique parce qu’il s’agit d’un exemple représentatif des résidences de vacances de style vernaculaire du village Britannia construites à l’apogée de cette station estivale de 1900 à 1914. Bâtie vers 1912, cette résidence de vacances est un exemple du style vernaculaire avec sa forme carrée élémentaire, son pignon latéral, sa volumétrie typique d’un étage et demi et son bardage à clin horizontal. On y a ajouté, vers 1922, des éléments du style Craftsman, dont la lucarne à pignon centrale proéminente et une large véranda avec colonnes épaisses et socles de pavé en cailloutis, ce qui correspond au style vernaculaire de Britannia, qui met à l’honneur les vérandas et l’ornementation décorative des alentours des vérandas et de la toiture.
 
Le 73, chemin Britannia a une valeur associative en raison de son lien avec la famille Murphy, qui a apporté un énorme concours à la collectivité de Britannia. De 1910 à 1912, la propriété a appartenu à Edward E. Murphy, fils de William Murphy et copropriétaire de l’entreprise générale et de briquetage Murphy Brother’s. Edward est né et a passé sa petite enfance à Britannia; il a fait construire le 127 et le 175, chemin Britannia, qui sont tous les deux des habitations portant la désignation de la partie IV dans Britannia, ainsi que d’autres maisons et bâtiments dans les environs de Britannia et d’Ottawa. La maison a été construite vers 1912, et elle a appartenu, jusqu’en 1917, à la sœur d’Edward, Emma Murphy, et à son mari James Edmund Hodgins, qui ont résidé au 73, chemin Britannia. Emma a beaucoup participé aux activités de sa collectivité, en exerçant des activités bénévoles durant toute sa vie auprès d’organismes de la localité. Le 73, chemin Britannia, résidence d’été de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, concourt au caractère des cottages des premiers jours du village de Britannia. Le 73, chemin Britannia concourt au caractère des premières résidences de vacances de Britannia en tant que station estivale à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les caractéristiques architecturales de cette maison, construite vers 1912, la préservation de sa forme originelle, l’utilisation des matériaux naturels, ainsi que les arbres matures du lot adossés au lac Mud et la marge de retrait originelle, concourent à préserver le patrimoine des premières résidences de vacances de Britannia.
 
Le bâtiment concourt au contexte historique de Britannia, puisqu’il s’agit de l’une des résidences d’été les plus populaires d’Ottawa. La période comprise entre le prolongement du réseau de tramway de l’Ottawa Electric Company jusqu’à la baie Britannia en mai 1900, puis l’ouverture du parc Britannia, et le début de la Première Guerre mondiale définit l’âge d’or de Britannia. Le 73, chemin Britannia a été construit durant cette période faste comme résidence habitable toute l’année; c’est pourquoi ses propriétaires à partir de 1912 prenaient probablement le tramway pour se rendre à leur travail à Ottawa. Cette adresse témoigne des moyens grâce auxquels les tramways ont permis d’accroître le développement de Britannia comme banlieue, ainsi que le tournant en faveur de la construction de résidences habitables toute l’année qui a suivi les conversions de résidences de vacances en demeures permanentes.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 73, chemin Britannia, qui se veut un exemple représentatif des résidences de vacances vernaculaires du village de Britannia construites à l’apogée de cette station estivale :

  • forme carrée élémentaire
  • toiture à pignon latéral avec lucarne à pignon centrale
  • un étage et demi
  • bardage de bois à clin horizontal
  • influences du style Craftsman : véranda de bois proéminente avec ornementation décorative du pignon, ce qui donne une façade symétrique, parée d’épaisses colonnes, de chapiteaux et de socles carrés, ainsi que de piliers en pierre des champs légèrement fuselés.

Voici les principales caractéristiques qui font état de la valeur contextuelle du 73, chemin Britannia :

  • la situation de cette propriété du côté est de Britannia s’explique par les premiers jours de la croissance et du développement de Britannia comme communauté de résidences estivales.

L’intérieur du bâtiment et toutes ses annexes ou dépendances sont exclus de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :
GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter-MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Ashley Kotarba par courriel (Ashley.Kotarba@ottawa.ca). 

Avis d’intention de désigner le 2777, rue Cassels

Avis d’intention de désigner le 2777, rue Cassels à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 avril 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 17 avril 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 2777, rue Cassels en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 2777, rue Cassels, qui abrite le Britannia Yacht Club, est un bâtiment de pierres de taille et de stuc de deux étages et demi de forme carrée, avec toit rouge très pentu; le bâtiment est situé à l’extrémité ouest de la rue Cassels dans le quartier du village de Britannia à Ottawa.
 
Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Le Britannia Yacht Club a une valeur esthétique parce qu’il s’agit d’un exemple représentatif des pavillons récréatifs de la fin du XIXe siècle, réalisé dans un style utilitaire simple. L’empreinte carrée du bâtiment, construit en 1896, son toit en croupe très pentu, ses lucarnes et sa véranda large et enveloppante étaient caractéristiques de l’architecture des bâtiments récréatifs construits sur les berges des cours d’eau à Ottawa et partout en Ontario au tournant du XIXe siècle. Les caractéristiques fonctionnelles originelles, dont l’entreposage des bateaux, les points de vue panoramiques sur le secteur riverain et l’espace pour les activités du club et ses événements sociaux étaient essentiels dans l’architecture des pavillons récréatifs.
 
Le bâtiment du 2777, rue Cassels est associé directement à l’essor et à la popularité du Britannia Yacht Club, qui est l’un des plus anciens clubs récréatifs à Ottawa et qui est toujours en service aujourd’hui. Dès les années 1860, les résidents du village de Britannia s’intéressaient aux activités nautiques sur le lac Deschênes. Le Britannia Yacht Club a été fondé en 1887. (Il s’appelait auparavant le Britannia Aquatic Club, le Britannia Nautical Club, le Britannia Boating Club et le Britannia Boat House Club.) Les membres du Club se réunissaient à l’origine dans l’ancienne scierie, qui est vite devenue exiguë en raison de l’augmentation du nombre de membres, ce qui a obligé à construire un pavillon sur mesure, et ce qui a abouti à la construction du 2777, rue Cassels. Depuis 1896, le 2777, rue Cassels est occupé par le Britannia Yacht Club, notamment entre 1905 et 1918, pour l’entreposage des bateaux; les autres activités du club se déroulent dans le pavillon construit à l’extrémité du quai.

Le bâtiment a été imaginé par Edgar Lewis Horwood, éminent architecte qui a exercé à Ottawa de 1895 à 1940 et qui a été architecte en chef au ministère des Travaux publics de 1915 à 1919. On considérait qu’Horwood se situait « au sommet de l’ancienne architecture coloniale », et c’est à lui qu’on doit la conception de nombreux bâtiments d’Ottawa, dont le paysage urbain de la rue Bank et d’autres hauts lieux comme la bibliothèque Carnegie. Le 2777, rue Cassels témoigne des travaux de Charles Robinson, charpentier de renom à Britannia. C’est à Charles Robinson qu’on doit la construction de bâtiments définitoires dans Britannia, dans sa communauté de chalets d’été historiques. Il a construit de nombreuses résidences de vacances et mis au point le style élégant, caractéristique de Britannia, des résidences de vacances vernaculaires au tournant du XIXe siècle. En plus de construire, en 1896, le pavillon du Britannia Nautical Club, il a bâti, en 1892, l’Église anglicane St. Stephen; ces deux bâtiments témoignent de l’essor des centres de villégiature et des projets de construction de Robinson, qui répondent aux besoins de la collectivité.

Le 2777, rue Cassels a une valeur contextuelle à titre de haut lieu qui étaye le caractère de Britannia comme communauté de résidences secondaires historiques et le bâtiment est historiquement lié à ses environs. En raison de sa localisation bien en vue dans le secteur riverain et parce qu’il donne accès au lac Deschênes, il s’agit d’un lieu très panoramique et accessible pour les activités nautiques, et son toit de bardeaux d’asphalte rouge désigne ce haut lieu très visible sur les berges de la rivière des Outaouais. Le bâtiment réunit les caractéristiques architecturales de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle qui définissent Britannia comme communauté estivale historique. On peut attribuer la popularité et l’essor du club nautique au prolongement du réseau de tramway de l’Ottawa Electric Company jusqu’à Britannia et à l’ouverture du parc Britannia en 1900. Entre 1900 et 1914, Britannia a connu son âge d’or comme station estivale visitée chaque jour par des milliers de personnes. Le pavillon a répondu aux besoins nautiques des membres du Club, en plus de servir de centre communautaire social pour les résidents de la localité de Britannia et d’Ottawa. Le 2777, rue Cassels faisait partie intégrante de la station estivale historique de Britannia et reste aujourd’hui un pôle communautaire central.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du Britannia Yacht Club, qui se veut un exemple représentatif des bâtiments récréatifs construits sur mesure en Ontario à la fin du XIXe siècle :

  • empreinte au sol simple et de forme carrée;
  • grande volumétrie de deux étages et demi, toit rouge en croupe très pentu et lucarnes à pignon;
  • large véranda enveloppante au deuxième étage sur les façades ouest, nord et est (ouverte à l’origine, elle comprend aujourd’hui des sections ouvertes et des sections fermées), ce qui donne des vues panoramiques sur la rivière des Outaouais;
  • grandes fenêtres sur chaque façade;
  • environnement pittoresque :
    • situation bien en vue à la pointe de la péninsule de Britannia;
    • différents panoramas de la rivière des Outaouais.

Les styles néo-traditionnels étaient populaires, au début du XXe siècle, pour les bâtiments résidentiels et récréatifs. Le 2777, rue Cassels reprend les éléments associés au style néo tudor et au style néo gothique :

  • utilisation de matériaux naturels, dont le stuc, sur les murs extérieurs et demi colombage sur la façade sud et la façade ouest du deuxième étage; fondations et piliers en pierre; 
  • tour dans le coin sud est avec parapet crénelé, contreforts, bandeau moulé, linteaux et groupes de fenêtres; la date « 1887 » est gravée sur le parapet sud.

L’intérieur du bâtiment et toutes ses annexes ou dépendances sont exclus de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :
GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter-MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Ashley Kotarba par courriel (Ashley.Kotarba@ottawa.ca).

Avis d’intention de désigner le 95, chemin Kirby

Avis d’intention de désigner le 95, chemin Kirby à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 avril 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 17 avril 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 95, chemin Kirby en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 95, chemin Kirby est une résidence de style vernaculaire complexe, à pignons multiples et à deux étages, située dans le coin nord-est de la rue Rowatt et du chemin Kirby dans le village de Britannia à Ottawa. 

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Cette résidence, appelée « The Gables », a une valeur esthétique parce qu’il s’agit d’un exemple représentatif des résidences de vacances de style vernaculaire du village Britannia construites à l’apogée de cette station estivale de 1900 à 1914. Construit vers 1895, le bâtiment est un exemple du style vernaculaire entièrement développé et qui intègre parfaitement la véranda dans la structure, en mettant à l’honneur les porches du deuxième étage, ainsi qu’une importante volumétrie plus complexe et pittoresque. Le 95, chemin Kirby est aussi un exemple représentatif du style Shingle, qui est rare à Ottawa et en Ontario. Ce style met entre autres en avant l’utilisation des matériaux naturels, dont le bardage à clin horizontal et les bardeaux de bois avec des accents décoratifs dans l’appareillage irrégulier des bardeaux des pignons et des écoinçons cintrés. Le style Shingle est aussi représenté par la volumétrie complexe du porche, l’articulation des murs, les différentes cheminées et plusieurs lucarnes et pignons, ce qui explique le nom de la demeure.
 
Le 95, chemin Kirby est le fruit des travaux du charpentier et bâtisseur de renommée locale Charles Robinson, qui a travaillé un peu partout dans Britannia et à Ottawa. C’est à lui qu’on doit la construction de plusieurs résidences de vacances dans Britannia, dont le 154, chemin Britannia et le 2775, rue Rowatt; son esthétique et l’élaboration de la forme de base ont apporté un énorme concours au style des résidences de vacances vernaculaires de Britannia. Robinson a travaillé à d’autres projets de la localité, dont l’Église anglicane St. Stephen et la rénovation de l’ancien moulin de J. C. Jamieson, deux bâtiments importants dans les premiers jours de cette communauté de résidences estivales.

La résidence « The Gables » concourt au caractère des premières résidences de vacances de Britannia en tant que station estivale à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les caractéristiques architecturales de cette maison, construite vers 1895, le degré élevé de préservation de sa forme et de ses matériaux d’origine, l’utilisation de matériaux naturels, ainsi que les arbres matures du lot, son paysagement informel et sa marge de retrait concourent à préserver le patrimoine des premières résidences de vacances de Britannia. 

Le 95, chemin Kirby apporte son concours au contexte historique des premiers jours de la communauté des résidences estivales de Britannia avant son âge d’or, de 1900 à 1914. Avant le prolongement du réseau de tramway jusqu’à Britannia en 1900, ce centre de villégiature estival était fréquenté par les citoyens aisés d’Ottawa qui pouvaient se permettre de vivre en ville et d’avoir une résidence secondaire dans Britannia, en faisant la navette entre ces deux résidences. Le 95, chemin Kirby témoigne de ce groupe de premiers résidents, puisque la maison « The Gables » a été construite pour Mme Harriet Wainwright et sa famille vers 1895 : ces derniers ont passé l’hiver à Ottawa et l’été à Britannia jusqu’en 1914. 

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 95, chemin Kirby, qui se veut un exemple représentatif des résidences de vacances vernaculaires du village de Britannia construites avant l’apogée de cette station estivale : 

  • volumétrie complexe : pignons, lucarnes et cheminées multiples et articulation des murs;
  • véranda de bois enveloppante ouverte sur les façades ouest, sud et est et ornementation élémentaire de la véranda de bois, dont les tympans arqués;
  • bardage à clin horizontal en bois comme revêtement principal au premier étage; 
  • cheminées de brique rouge décoratives; 
  • influences du style Shingle, à savoir :
    • bardeaux de cèdre utilisés pour le revêtement du deuxième étage;
    • porche ouvert au deuxième étage avec toit à pignon et bardage à motifs décoratifs, tympans arqués et garde corps élémentaire en bardeaux de cèdre.

Voici les principales caractéristiques qui font état de la valeur contextuelle du 95, chemin Kirby :

  • sa situation à proximité du 2775, rue Rowatt, autre demeure construite par Charles Robinson, bâtisseur de la localité, qui a développé l’élaboration du style vernaculaire des résidences de vacances de Britannia.

L’intérieur du bâtiment et toutes ses annexes ou dépendances sont exclus de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :
GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter-MacDonald, greffière municipale 
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Ashley Kotarba par courriel (Ashley.Kotarba@ottawa.ca).

Avis d’intention de désigner le 2764, rue Rowatt

Avis d’intention de désigner le 2764, rue Rowatt à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 avril 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 17 avril 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 2764, rue Rowatt en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 2764, rue Rowatt est une résidence de style vernaculaire en forme de T de deux étages et demi située dans le coin sud ouest de la rue Rowatt et de la rue Bradford dans le village de Britannia à Ottawa. 

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Le 2764, rue Rowatt a une valeur esthétique parce qu’il s’agit d’un exemple exceptionnel et l’une des premières résidences de vacances construites à Britannia au début de la communauté des chalets d’été dans les années 1870. Il s’agit d’un rare exemple de résidence habitable toute l’année, construite des dizaines d’années avant l’apogée de Britannia comme station estivale de 1900 à 1914. Son plan en T de la fin de l’époque victorienne, ainsi que ses vérandas proéminentes, l’importance de l’ornementation des vérandas et l’utilisation des matériaux naturels sont venus influencer le style vernaculaire des résidences de vacances de Britannia.
Le 2764, rue Rowatt a une valeur associative en raison de son lien avec la famille Jamieson, qui a apporté un énorme concours à la croissance de Britannia comme communauté de chalets d’été. Le propriétaire originel, John Cameron Jamieson, a été le principal promoteur immobilier de Britannia, et sa gestion de plusieurs propriétés dans tout le village a concouru à son succès comme station estivale pendant l’âge d’or entre 1900 et 1914. Le fils de J. C. Jamieson, Gerald, a poursuivi l’activité professionnelle de son père dans la construction de résidences de vacances et a continué de construire des stations estivales dans Britannia jusque dans les années 1950. Au moins trois générations de la famille Jamieson ont habité au 2764, rue Rowatt jusque dans les années 1980. 

Le 2764, rue Rowatt concourt au caractère des premières résidences de vacances de Britannia comme station estivale de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. La combinaison des styles de cette demeure témoigne de l’utilisation, par son propriétaire, de différents éléments adaptés à ses besoins, en reprenant des éléments comme la véranda sur trois côtés et sa menuiserie ouvragée, qui allait faire partie du style des résidences de vacances vernaculaires de Britannia au tournant du siècle. Les caractéristiques architecturales de la demeure du 2764, rue Rowatt, probablement construite avant 1873, la préservation de sa forme originelle, l’utilisation des matériaux naturels, de concert avec l’approche informelle dans le paysagement du lot et la marge de retrait concourent à la préservation du patrimoine des premières résidences de vacances de Britannia.

Le bâtiment concourt au contexte historique de Britannia, puisqu’il s’agit de l’une des résidences d’été les plus populaires d’Ottawa. Construit à peu près au moment de la publication du plan de Britannia, le 2764, rue Rowatt est l’un des premiers bâtiments restants dans cette collectivité. La période comprise entre le prolongement du réseau de tramway de l’Ottawa Electric Company jusqu’à la baie Britannia en mai 1900, puis l’ouverture du parc Britannia, et le début de la Première Guerre mondiale définit l’âge d’or de Britannia. Les tramways permettaient aux visiteurs pendant les fins de semaine et en saison d’habiter à cet endroit toute l’année. Même si la demeure était déjà habitée toute l’année en 1886, le 2764, rue Rowatt a été revêtu de briques aux alentours de 1901 1902, ce qui témoigne de la transition des résidences estivales simples, devenues des résidences permanentes après le tournant du siècle.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 2764, rue Rowatt, qui se veut un exemple exceptionnel et rare des premières résidences secondaires de Britannia qui ont influencé le style vernaculaire des résidences de vacances vernaculaires du village de Britannia construites à l’époque de l’apogée de cette station estivale :

  • plan en T et toit à pignon croisé
  • deux étages et demi
  • fondations de pierre
  • revêtement de brique rouge avec motif posé en panneresse
  • véranda enveloppante ouverte en bois sur la façade nord et la façade est et véranda de bois ouverte sur la façade ouest, avec pignon décoratif sur le toit et chantournage en bois ornemental 
  • importante fenêtre panoramique en caisson avec ouvrages de menuiserie à motifs
  • ouvertures de fenêtre à arc surbaissé dotées de lunettes, de voussoirs en brique et d’appuis avec oreilles
  • voussoirs en brique en demi lune et appuis à tenons en pierre sur les pignons du toit du côté nord et du côté est, évoquant les ouvertures originelles 
  • fenêtres à imposte et à vitrail au rez-de-chaussée
  • porte avant en bois décorative
  • cheminée de brique rouge décorative

Voici les principales caractéristiques qui font état de la valeur contextuelle du 2764, rue Rowatt :

  • sa situation prééminente dans Britannia dans un lot de coin à l’angle de la rue Rowatt et de la rue Bradford.

L’intérieur du bâtiment et toutes ses annexes ou dépendances sont exclus de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :
GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter-MacDonald, greffière municipale 
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Ashley Kotarba par courriel (Ashley.Kotarba@ottawa.ca). 

Avis d’intention de désigner le 2775, rue Rowatt

Avis d’intention de désigner le 2775, rue Rowatt à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 avril 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 17 avril 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 2775, rue Rowatt en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 2775, rue Rowatt est une résidence de style vernaculaire à pignon croisé de deux étages située dans le coin nord ouest de la rue Rowatt et du chemin Kirby dans le village de Britannia à Ottawa. 

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Le 2775, rue Rowatt a une valeur esthétique parce qu’il s’agit d’un exemple représentatif des résidences de vacances vernaculaires du village de Britannia construites avant l’apogée de cette station estivale. Construit aux environs de 1890, ce bâtiment témoigne du style vernaculaire des résidences de vacances en faisant appel à des matériaux naturels et à une véranda enveloppante sur les façades sud et est, avec des éléments ouvragés dans sa volumétrie complexe et pittoresque et dans son porche central du deuxième étage. Ces caractéristiques physiques font état de la volonté, à la fin de l’époque victorienne d’aménager des résidences de vacances fonctionnelles en donnant une priorité absolue aux espaces transitionnels entre l’extérieur et l’intérieur.

Le 2775, rue Rowatt a une valeur associative en raison de son lien avec son premier propriétaire, Robert Burland, qui a apporté un énorme concours à la communauté des résidences secondaires de Britannia. Il a été l’un des premiers résidents pendant la période estivale à partir des années 1890. Il était un membre très actif du Britannia Boat House Club; il a réuni des fonds pour la construction du pavillon originel de 1896, aujourd’hui devenu le Britannia Yacht Club, qui est resté un bâtiment communautaire central. Il a aussi prêté son concours dans l’établissement de la deuxième église de Britannia, soit l’Église anglicane St. Stephen.

Le 2775, rue Rowatt est le fruit des travaux du charpentier et bâtisseur de renommée locale Charles Robinson, qui a travaillé un peu partout dans Britannia et à Ottawa. C’est à lui qu’on doit la construction de plusieurs résidences de vacances dans Britannia, dont le 154, chemin Britannia et le 95, chemin Kirby, son esthétique et l’élaboration de la forme de base ont apporté un énorme concours au style des résidences de vacances vernaculaires de Britannia. Robinson a travaillé à d’autres projets de la localité, dont l’Église anglicane St. Stephen et la rénovation de l’ancien moulin de J. C. Jamieson, deux bâtiments importants dans les premiers jours de cette communauté de résidences estivales.

Le 2775, rue Rowatt concourt au caractère des premières résidences de vacances de Britannia en tant que station estivale à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les caractéristiques architecturales de cette maison, construite vers 1890, la préservation de sa forme originelle, l’utilisation de matériaux naturels, ainsi que les arbres matures du lot, son paysagement informel et sa marge de retrait concourent à préserver le patrimoine des premières résidences de vacances de Britannia. 

Le 2775, rue Rowatt apporte son concours au contexte historique des premiers jours de la communauté des résidences estivales de Britannia avant son âge d’or, de 1900 à 1914. Avant le prolongement du réseau de tramway jusqu’à Britannia en 1900, cette station estivale était fréquentée par les citoyens aisés d’Ottawa qui pouvaient se permettre d’avoir une résidence en ville pour y travailler tout en ayant une résidence secondaire dans Britannia, en faisant la navette entre ces deux résidences. La date de la construction du 2775, rue Rowatt démontre que ce groupe de premiers résidents, qui ont été les premiers propriétaires, dont Robert et Julia Burland, ont eu une demeure à Ottawa avec leur résidence estivale dans Britannia; en raison de la carrière de Robert auprès de l’American Bank Note Company, il pouvait se permettre de se déplacer entre ces deux demeures. 

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 2775, rue Rowatt qui se veut un exemple représentatif des résidences de vacances vernaculaires du village de Britannia construites avant l’apogée de cette station estivale :

  • volumétrie de deux étages avec toiture à pignon latéral;
  • véranda enveloppante en bois ouverte sur les façades sud et est avec écoinçons cintrés;
  • porche ouvert au deuxième étage avec bardeaux de cèdre sur l’extrémité du pignon, colonnes élémentaires, écoinçons cintrés et garde corps en bardeaux de cèdre;
  • cheminée de brique rouge décorative.

Voici les principales caractéristiques qui font état de la valeur contextuelle du 2775, rue Rowatt :

  • la proximité et la ligne de mire dans le sens ouest jusqu’à la baie Britannia expliquent sa localisation prisée comme résidence de vacances; 
  • située de l’autre côté de la rue en face du 95, chemin Kirby, il s’agit d’une autre demeure construite par le bâtisseur de la localité Charles Robinson, qui a mis au point les ouvrages des résidences de vacances de style vernaculaire de Britannia.

L’intérieur du bâtiment et toutes ses annexes ou dépendances sont exclus de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière municipale de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :
GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter-MacDonald, greffière municipale 
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Ashley Kotarba par courriel (Ashley.Kotarba@ottawa.ca).

Avis d’intention de désigner le 41, rue Rideau

Avis d’intention de désigner le 41, rue Rideau, à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 avril 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 17 avril 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 41, rue Rideau en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 41, rue Rideau est un bâtiment polyvalent de huit étages, bardé de brique, construit en 1913 et situé dans le coin nord est de l’intersection de la rue Rideau et de la promenade Sussex.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

L’Édifice Plaza du 41, rue Rideau a une valeur esthétique parce qu’il s’agit de l’un des premiers exemples du style Chicago des gratte -ciels à charpente d’acier à Ottawa. Ce style désignait les ingénieux bâtiments commerciaux et les premiers gratte-ciels qui ont été construits dans les grandes villes entre les années 1890 et les années 1930. Le style Chicago a introduit les charpentes de métal autonomes intérieures qui permettaient de construire des immeubles plus hauts sans murs en maçonnerie externes porteurs. L’Édifice Plaza réunit les éléments caractéristiques de l’architecture du style Chicago, dont sa forme constituée d’un socle, les différents étages intermédiaires avec fenêtres répétitives et ornementation minimale et les étages supérieurs, rythmés par les ornements ouvragés et le toit plat. 

Le bâtiment a une valeur associative puisqu’il est représentatif de l’ouvrage de W. E. Noffke, l’un des plus éminents architectes d’Ottawa. Pendant la première moitié du XXe siècle, Noffke a imaginé plus de 200 bâtiments domestiques, commerciaux, institutionnels et religieux sur tout le territoire d’Ottawa. L’Édifice Plaza représente l’expérimentation de Noffke avant la guerre, alors qu’il faisait appel à des méthodes de construction techniquement progressives.

Le bâtiment du 41, rue Rideau a une valeur historique parce qu’il est directement associé aux frères Blackburn et à la McKerracher-Wanless Limited, magasin de vêtements pour hommes et mercerie. Robert et Russell Blackburn, connus professionnellement sous l’appellation de « frères Blackburn », étaient des promoteurs et des chefs d’entreprises bien établis à Ottawa à partir du début jusqu’au milieu du XXe siècle. Ils ont confié à Noffke le soin d’imaginer, au 41, rue Rideau, un immeuble polyvalent doté de vastes locaux commerciaux au rez-de-chaussée et de bureaux aux étages du dessus. Le magasin McKerracher-Wanless a occupé les deux premiers étages du bâtiment entre 1914 et 1945; au cours de cette période, il s’agissait du magasin de vêtements masculins le plus important à Ottawa. 

Le bâtiment du 41, rue Rideau a une valeur contextuelle parce qu’il est lié, physiquement et historiquement, aux propriétés environnantes à l’intersection emblématique de la rue Rideau et de la promenade Sussex, dont le Château Laurier (1908-1912), l’ancienne gare Union (1909-1912), le pont Plaza (1912) et la Place de la Confédération, qui ont été aménagés à peu près en même temps, dans la foulée des efforts d’amélioration d’Ottawa au début du XXe siècle. L’Édifice Plaza constitue un point charnière entre la Cité parlementaire d’Ottawa et le secteur commercial du marché By. Il assure l’appoint des nombreux bâtiments d’importance nationale associés au gouvernement fédéral et qui cernent la promenade Sussex et la rue Rideau; il s’agit d’un immeuble polyvalent construit sur mesure, qui réunit des établissements commerciaux et les bureaux du gouvernement.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale de l’Édifice Plaza, qui se veut un exemple hâtif de gratte ciel à charpente d’acier dans le style Chicago :

  • volumétrie de huit étages
  • bardage de brique
  • toiture plate
  • assise de ceinture avec insertions de losanges sous les fenêtres du dernier étage
  • panneaux de stuc avec motif de losange en brique et bordure de brique et de pierre entre les fenêtres de l’étage supérieur
  • façades symétriques donnant sur la rue Rideau et sur la promenade Sussex
  • fenêtres en baie répétitives avec ouvertures de fenêtre orientées à la verticale et rectangulaires au-dessus du deuxième étage
  • lucarne décorative entre le deuxième et le troisième étages
  • pilastres de brique avec chapiteaux décoratifs entre les fenêtres du deuxième étage
  • grandes fenêtres panoramiques au premier et au deuxième étages

Voici les principales caractéristiques qui démontrent la valeur contextuelle du 41, rue Rideau :

  • la localisation de la propriété à l’intersection de la promenade Sussex et de la rue Rideau

La désignation exclut l’intérieur du bâtiment. 

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :
GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter-MacDonald, greffière municipale 
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
MacKenzie Kimm
Planificatrice de la conservation du patrimoine
613-580-2424, poste 15203
MacKenzie.Kimm@ottawa.ca

Avis d’intention de désigner le 73, rue Rideau

Avis d’intention de désigner le 73, rue Rideau à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.o. 1990, chap. O.18

Daté du 19 avril 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 17 avril 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 73, rue Rideau en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 73, rue Rideau est un bâtiment unifié bardé de pierre et constitué de deux sections : une section de six étages, qui était à l’origine l’Édifice Stewart, au 59 61, rue Rideau, et une section de cinq étages, qui abritait le grand magasin Freiman. Construit par phases entre 1926 et 1929, le bâtiment est situé du côté nord de la rue Rideau, entre la rue Sussex et la rue William.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

L’édifice du 73, rue Rideau a une valeur esthétique parce qu’il s’agit d’un exemple exceptionnel du style architectural des Beaux Arts, auquel on faisait appel pour les grands magasins à Ottawa. Ce style a été populaire au Canada pendant les deux premières décennies du XXe siècle. Les fonctions architecturales du bâtiment qui sont caractéristiques du style des Beaux Arts comprennent sa façade de pierre symétrique, son toit plat, son imposante volumétrie, ses fenêtres répétitives équidistantes et ses détails classiques, dont ses pilastres minces avec chapiteaux Scamozzi et ses médaillons décoratifs sur son parapet, de même que ses fenêtres en arc et ses corniches à modillons dans la section de six étages.

La propriété du 73, rue Rideau a une valeur historique parce qu’il s’agit d’un ouvrage représentatif de John A. Ewart, architecte local de renom à Ottawa. Font partie de ses plus célèbres ouvrages, l’édifice Booth du 165, rue Sparks, l’édifice Wellington (ancien bâtiment de La Métropolitaine, Compagnie d’assurance-vie) au 180, rue Wellington, l’église presbytérienne Knox au 120, rue Lisgar, ainsi que plusieurs écoles dans ce secteur, puisque John A. Ewart a été l’architecte principal de l’Ottawa Collegiate Institute Board. L’édifice du 73, rue Rideau est le seul grand magasin imaginé par Ewart. 

L’édifice du 73, rue Rideau a une valeur historique parce qu’il est associé directement au grand magasin A.J. Freiman et à la famille Freiman. Le grand magasin A.J. Freiman, appelé le « Freiman’s », était un établissement de détail bien connu à Ottawa et a été l’un des premiers établissements commerciaux de la rue Rideau. La famille Freiman, fondatrice du grand magasin éponyme, était connue pour ses ingénieuses stratégies commerciales, qui ont mené au succès, à l’essor et à l’expansion du magasin. En 1924, les Freiman ont fait l’acquisition de l’édifice Stewart, et en 1926, on a rénové tout le site pour intégrer les deux bâtiments en les réunissant derrière la même façade. La famille Freiman faisait aussi partie intégrante de la communauté juive d’Ottawa, du Canada et de l’étranger. Pendant ses 71 années d’histoire, le grand magasin Freiman est devenu la grande surface la plus importante et emblématique d’Ottawa.

L’édifice du 73, rue Rideau a une valeur contextuelle en raison de son importance dans la promotion et le maintien du caractère commercial de la rue Rideau, qui est une grande artère commerciale d’Ottawa depuis le XIXe siècle. 

Le bâtiment, qui abrite un grand magasin du XXe siècle, est historiquement et fonctionnellement lié à ses environs; l’édifice abrite toujours un grand magasin, soit la Compagnie de la Baie d’Hudson, depuis les années 1970.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 73, rue Rideau, qui se veut un exemple exceptionnel de grand magasin dans le style des Beaux Arts :

Section de cinq étages :

  • volumétrie de cinq étages
  • bardage de pierre
  • toiture plate
  • façade symétrique avec fenêtres rectangulaires équidistantes et assises de pierre
  • modeste décrochement doté de deux ensembles de triptyques de fenêtres et surmonté d’un parapet gradiné avec médaillon décoratif
  • pilastres répétitifs avec chapiteaux Scamozzi entre les fenêtres au deuxième et au troisième étages
  • corniche secondaire de pierre entre le troisième et le quatrième étages
  • grandes fenêtres panoramiques au premier étage

Section de six étages (soit, historiquement, l’édifice Stewart au 59 61, rue Rideau) :

  • volumétrie de six étages avec six fenêtres panoramiques
  • bardage de pierre avec assise de ceinture de pierre à chaque étage
  • toiture plate
  • corniche à modillons avec corbeaux décoratifs
  • ouvertures de fenêtres en arc équidistantes au deuxième, troisième et sixième étages
  • six baies d’ouverture de fenêtres rectangulaires répétitives et équidistantes au quatrième et au cinquième étages
  • grandes fenêtres panoramiques au premier étage

Voici les principales caractéristiques qui démontrent la valeur contextuelle du 73, rue Rideau :

  • la localisation de la propriété sur la rue Rideau.

Cette désignation exclut l’intérieur du bâtiment. 

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :
GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca
 
Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter-MacDonald, greffière municipale 
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
MacKenzie Kimm
Planificatrice de la conservation du patrimoine
613-580-2424, poste 15203
MacKenzie.Kimm@ottawa.ca

Avis d’intention de désigner le 195, rue George (édifice commémoratif Andrew Fleck)

Avis d’intention de désigner le 195, rue George (édifice commémoratif Andrew Fleck) à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 avril 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 17 avril 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 195, rue George, (édifice commémoratif Andrew Fleck) en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

La propriété du 195, rue George est constituée d’un bâtiment institutionnel bardé de brique et de deux étages et demi appelé l’« édifice commémoratif Andrew W. Fleck », d’un terrain de jeux clôturé, d’un paysagement végétalisé et d’une zone de stationnement. Le 195, rue George est un lot d’angle de la Basse-Ville, situé à l’intersection nord ouest de l’avenue King Edward et de la rue George.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Achevé en 1932, l’édifice commémoratif Andrew W. Fleck a une valeur esthétique parce qu’il s’agit d’un exemple rare et hâtif d’un établissement de garderie construit selon cette vocation. Il s’agit d’un bâtiment institutionnel à petite échelle et exceptionnel, inspiré du mouvement Arts et Métiers.

Le 195, rue George a une valeur historique en raison de ses associations directes avec l’ancienne Ottawa Day Nursery et la famille Fleck. L’Ottawa Day Nursery a été fondée en 1911 pour accueillir durant le jour les enfants des mères actives, dont de nombreuses femmes nouvellement arrivées au Canada. Helen Gertrude Fleck était une ardente bénévole et philanthrope qui a exercé les fonctions de présidente du comité de gestion de l’Ottawa Day Nursery durant l’année de sa fondation, puis à nouveau de 1932 à 1937. Helen Gertrude Fleck a acheté le lot du 195, rue George et a financé la construction de ce bâtiment pour l’Ottawa Day Nursery. Son époux, Andrew W. Fleck, éminent homme d’affaires et philanthrope, est décédé en 1924, et Helen Gertrude Fleck a consacré le bâtiment à sa mémoire, en lui donnant l’appellation « Andrew W. Fleck Memorial ».

L’édifice commémoratif Andrew W. Fleck a une valeur historique en raison de son lien avec les grands thèmes que sont le développement de la formation de la petite enfance, la réforme sociale, la migration dans les centres urbains et le rôle des femmes dans la population active, entre autres. Le bâtiment a aussi une valeur historique parce qu’il apporte de l’information qui permet de mieux connaître la culture des parents actifs au travail à Ottawa et l’histoire de l’éducation de la petite enfance au Canada.
 
L’édifice commémoratif Andrew W. Fleck est le fruit de l’œuvre de John Albert Ewart (1872-1964), éminent architecte d’Ottawa qui a imaginé, durant sa longue carrière, de nombreux édifices locaux importants, dont l’édifice des Transports (1916-1917), l’édifice Jackson (1919-1920), le Glebe Collegiate Institute (1922-1923) et l’Hôpital Civic d'Ottawa.

L’édifice commémoratif Andrew W. Fleck a une valeur contextuelle en raison de son importance dans la préservation du caractère historique de la Basse-Ville; il témoigne de la vaste palette des premiers édifices de brique de faible hauteur du début du XXe siècle de l’avenue King Edward. La propriété a des liens fonctionnels et historiques avec ses environs, puisqu’elle est située expressément dans la Basse-Ville pour servir la concentration historique des résidents de la classe ouvrière et des résidents nouvellement arrivés au Canada et installés dans ce secteur. Il s’agit de l’un des bâtiments institutionnels construits dans ce secteur dans les premières décennies du XXe siècle. 

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale de l’édifice commémoratif Andrew W. Fleck, bâtiment institutionnel à petite échelle et exceptionnel, inspiré du mouvement Arts et Métiers :

  • toit en croupe peu pentu
  • volumétrie irrégulière large
  • orientation horizontale donnant sur la rue George
  • avant toits en porte à faux avec corbeaux décoratifs
  • appareillage de brique anglais à plusieurs tons 
  • décoration de brique, dont les panneaux, les bordures et les voussoirs en palissade
  • ouvertures de fenêtres rectangulaires équidistantes
  • fenêtres à guillotine à six carreaux supérieurs sur six inférieurs
  • frontispice avec portique en arc et piliers de brique
  • portes d’entrée doubles en bois avec fenêtres divisées et fenêtres à imposte
  • bordure et assises de pierre
  • fenêtre palladienne centrale sur la façade est

Voici entre autres les principales caractéristiques extérieures représentant la valeur historique de la propriété de par son association avec la famille Fleck et l’Ottawa Day Nursery :

  • plaque commémorative en pierre surmontant l’entrée de la rue George et portant la mention « Andrew W. Fleck Memorial »
  • pierre de datation portant la mention « 1932 » sur la façade est
  • arcades de brique dans le coin sud est

Voici les principales caractéristiques qui en démontrent la valeur contextuelle :

  • localisation dans la Basse-Ville, dans le couloir de l’avenue King Edward, à l’angle de la rue George et de l’avenue King Edward.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :
GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter-MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Avery Marshall
Planificatrice de la conservation du patrimoine
613-580-2424, poste 25875
Avery.Marshall@ottawa.ca
 

Avis d’adoption d'un règlement visant à désigner le complexe de l’Aqueduc d’Ottawa

Avis d’adoption du Règlement municipal 2024-147 visant à désigner le complexe de l’Aqueduc d’Ottawa en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario

Fait et publié à Ottawa le 12 avril 2024

Le 3 avril 2024, la Ville d’Ottawa a adopté le règlement municipal suivant :

2024-147 : Règlement de la Ville d’Ottawa désignant le complexe de l’Aqueduc d’Ottawa comme faisant partie du patrimoine culturel.

Opposition

Veuillez prendre note que toute personne qui souhaite s’opposer à ce règlement municipal peut en appeler devant le Tribunal ontarien de l’aménagement du territoire en déposant, auprès du Tribunal et du greffier de la Ville d’Ottawa dans les 30 jours suivant la publication en ligne du présent avis, une lettre énonçant la nature de son opposition et les raisons étayant cette opposition. L’avis d’appel doit être accompagné d’un versement de 1 100 $, somme correspondant aux droits exigés par le Tribunal.

L’avis d’opposition peut être transmis par courriel à l’adresse :
greffiermunicipal-objectionspatrimoine@ottawa.ca

Il peut également être envoyé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez‑vous, à l’adresse suivante :

David White,
Greffier municipal adjoint
Att. : Mélanie Blais
Coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier 01-71

Pour prendre rendez-vous, veuillez communiquer avec :

Mélanie Blais
Coordonnatrice de comité
613-580-2424, poste 27005
melanie.blais@ottawa.ca

Si aucun appel n’est interjeté, le règlement municipal 2024-147 entrera en vigueur le 17 mai 2024 et sera inscrit sur le titre de propriété. Un exemplaire du règlement inscrit au titre foncier sera communiqué à la Fiducie du patrimoine ontarien.

Avis d’intention de désigner le 2, rue Peter

Avis d’intention de désigner le 2, rue Peter à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, l.R.O. 1990, chap. o.18

Date du 5 avril 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 3 avril 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 2, rue Peter en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds 

L’édifice du 2, rue Peter est une maison de pierre d’un étage et demi située à l’intersection de la rue Peter et de la Place Harris, au nord de la promenade Meadowlands. Ce bâtiment est implanté dans le coin sud ouest de la propriété, et son entrée principale donne sur la rue Peter.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Le 2, rue Peter a valeur de patrimoine culturel, puisqu’il apporte de l’information qui permet de connaître le passé agricole de Nepean et l’établissement de ses activités de production laitière hygiénique. Les deux familles propriétaires à l’origine, soit les familles Scott et Bayne, faisaient partie des premiers colons venus d’Irlande, qui étaient très nombreux dans l’élevage du bétail laitier et qui ont joué un rôle prépondérant dans l’établissement, puis la croissance de l’Ottawa Dairy Company, qui a été parmi les premières sociétés, au tournant du siècle au Canada, à mettre en œuvre des systèmes de pointe pour la production, la collecte, le stockage et la distribution du lait, dans le cadre d’une transformation importante dans l’adoption de méthodes plus hygiéniques dans le traitement du lait.

Cette propriété a aussi une valeur patrimoniale en raison de son association avec les premiers aménagements du quartier City View dans le canton de Nepean. Construit au milieu du XIXe siècle, ce bâtiment de pierre a été l’une des premières habitations de la région. On a exploité sur cette propriété une ferme laitière jusqu’à ce que la famille Bayne commence à vendre des terrains pour des projets d’aménagement résidentiel dans les années 1950. 

Le 2, rue Peter a une valeur esthétique parce qu’il s’agit de l’un des premiers exemples de maisons de pierre vernaculaires construites dans la région d’Ottawa à partir du début jusqu’au milieu du XIXe siècle. Son plan en T, sa forme d’un étage et demi et la pierre extraite sur le site témoignent des méthodes de construction typiques associées aux maisons de pierre vernaculaires. Bâtie selon un plan symétrique, elle est dotée d’une toiture à pignon latéral et à croupe tronquée, ainsi que d’un toit à pignon frontal.

Le 2, rue Peter a une valeur contextuelle parce qu’il est physiquement et historiquement lié à ses environs. Son implantation à l’intersection de la Place Harris et de la rue Peter et son orientation vers le chemin Merivale viennent rappeler concrètement le paysage agricole de jadis. 

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 2, rue Peter, qui constitue l’un des premiers exemples de maison de pierre vernaculaire du XIXe siècle :

  • plan élémentaire en T et volumétrie d’un étage et demi;
  • toiture en croupe tronquée à pignon latéral emboutée de deux cheminées bien en vue et à pignon central sur la façade avant;
  • construction en pierre calcaire :
    • opierres de taille dégrossies, disposées en ceintures irrégulières sur les façades nord, sud et ouest;
    • opierres façonnées, disposées en ceintures régulières sur la façade avant (est);
  • façade avant (est) symétrique : 
    • oentrée centrale flanquée de deux grandes fenêtres à guillotine rectangulaires à six carreaux sur six;
    • oouverture en arc surmontant l’entrée sous le pignon central;
  • grandes fenêtres rectangulaires aménagées symétriquement sur les façades nord, sud et ouest;
  • assises et voussoirs de pierre.

L’implantation du bâtiment et son orientation sur la rue Peter expriment les associations historiques avec l’aménagement de City View et son passé agricole.

Sont exclus de la désignation, l’intérieur de la maison, l’annexe de la façade nord et le porche fermé sur la façade sud, à l’exception des caractéristiques exposées ci dessus.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant au greffier de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :
GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

David White
Greffier municipal adjoint
À l’attention de Mélanie Blais
Coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
ttawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
MacKenzie Kimm
Planificatrice de la conservation du patrimoine
613 580 2424, poste 15203
MacKenzie.Kimm@ottawa.ca

Proposition de modifications à la chaussée

Travaux routiers pour soutenir le développement à l’angle du boulevard Brian-Coburn et du chemin Tenth Line

Les modifications proposées à la chaussée comprennent l’élargissement du boulevard Brian-Coburn du côté sud en vue de prolonger la voie de virage à gauche en direction est afin qu’elle commence à environ 225 mètres à l’ouest du chemin Tenth Line.

Si vous avez des questions ou des commentaires au sujet des modifications proposées à la chaussée, veuillez communiquer avec Emily Wang (Emily.Wang@ottawa.ca) au plus tard le 6 mai 2024.
 

Projet de fermeture de voie

899, avenue Clyde

Le Conseil municipal d’Ottawa envisage de fermer une partie de l’avenue Bellevue située entre l’autoroute 417 et le terminus de la portion carrossable de l’avenue Bellevue.

Ce projet vise à faciliter la consolidation des terrains appartenant à la Ville situés au sud de l’autoroute 417. Une fois cette portion de rue fermée, le Bureau des biens immobiliers municipaux de la Ville entreprendra un processus pour se défaire de ces terrains municipaux.

Le Comité de la planification et du logement entendra, en personne ou par l’entremise de son avocat ou agent, tout particulier qui sollicite une audience concernant la fermeture de rue envisagée. Si vous désirez vous y opposer, veuillez communiquer par écrit avec la personne soussignée au plus tard le 2 mai 2024.

Pour obtenir de plus amples renseignements ou vous procurer une copie du plan de la rue visée, veuillez communiquer avec la personne soussignée.

Evode Rwagasore 
Direction générale des services de la planification, de l’aménagement et du bâtiment
Ville d’Ottawa
110, avenue Laurier Ouest, 4e étage
Ottawa (Ontario)
K1J 1P1
613-580-2424, poste 16483
evode.rwagasore@ottawa.ca

Désignation de routes privées

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