2014

Points saillants

• Emploi. En novembre 2013, pour un troisième mois de suite, le nombre de travailleurs actifs au Canada a augmenté, avec un total de 21 600 emplois de plus. Ottawa et l’Ontario ont aussi affiché des gains (+1 500 et +13 800, respectivement), suivant la tendance pancanadienne. Les secteurs en tête de ce mouvement à Ottawa sont les services professionnels, les sciences et technologies, avec 4 300 nouveaux emplois en novembre.
• Chômage. La création d’emploi a fait reculer le taux de chômage à 5,7 % à Ottawa, un record en 22 mois. Le taux de chômage du pays et de la province est resté au plus bas niveau mesuré avant la récession de 2008 (6,9 % et 7,2 %, respectivement).
• Croissance économique. Au Canada (et à Ottawa) le taux d’inflation est resté à 0,9 % en novembre, incitant la Banque du Canada à maintenir son taux de référence à 1 %. La production économique canadienne a dépassé les attentes en octobre, grâce à une augmentation de la demande américaine, où l’économie semble se raviver.
• Immobilier résidentiel. Aucun immeuble en copropriété n’a été mis en chantier en novembre, confirmant l’impression que ce marché est proche de la saturation à Ottawa. Les mises en chantier résidentielles, au centre-ville pour la plupart, s’annoncent en revanche supérieures à l’an dernier (+8,8 %)
• Immobilier commercial. La forte augmentation du taux d’inoccupation au quatrième trimestre de 2013 a rendu les loyers plus compétitifs, puisque les propriétaires tentent de conserver leurs locataires et d’en attirer de nouveaux.
• Construction. La valeur des permis de construire délivrés par la Ville d’Ottawa a atteint un sommet en 12 mois, totalisant 261 millions de dollars en octobre. Contrairement à ce qui se passe dans la province et dans le pays, les projets de construction dans la ville d’Ottawa restent au-dessus de la valeur des permis délivrés à la même période l’an dernier (+8,9 %).

Nouveau et à souligner

• Le conseil municipal a récemment approuvé le plan de formation d’une société sans but lucratif chargée de superviser la création du Centre d’innovation dans les cours Bayview, au centre-ville d’Ottawa.
• La province de l’Ontario et la société Cisco Canada ont annoncé un plan visant la création de 1700 emplois en 10 ans dans toute la province, dont un pourcentage élevé serait à Ottawa.
• L’entreprise Shopify Inc., établie à Ottawa, a reçu récemment une somme de 100 millions de dollars en fonds de capital-risque, soit l’une des sommes les plus substantielles attribuée cette année à ce titre pour une société canadienne.

Main-d’œuvre 

Le marché canadien du travail s’est enrichi de 21 600 emplois en novembre 2013, maintenant le taux de chômage pancanadien à 6,9 % (seuil historique des dernières années) pour un troisième mois d’affilée. En Ontario, le taux de chômage a chuté à 7,2 %, le point le plus bas en cinq ans, grâce à la création de 13 800 emplois. Suivant les tendances nationale et provinciale, le nombre de travailleurs actifs a augmenté à Ottawa, grâce à la création de 1 500 emplois en novembre. Le taux de chômage de la ville a donc diminué, pour atteindre 5,7 %, son plus bas depuis 22 mois

« [TRADUCTION] La chute du taux de chômage dans la région n’est due qu’à l’augmentation du nombre d’emplois et non à la diminution du nombre de chercheurs d’emplois. » - Ottawa Citizen (6 décembre 2013)

À Ottawa, les services professionnels ainsi que les sciences et les technologies ont continué leur expansion en novembre, menant la croissance globale de l’emploi avec 4 300 nouveaux postes. D’une année sur l’autre, le nombre d’emplois a augmenté de 12 400. Seul le secteur de l’éducation a fait mieux (+12 600 emplois depuis novembre 2012).

Les gains des services professionnels et du secteur des sciences et technologies compensent en partie les pertes continues de l’administration publique, qui a perdu 2 600 emplois en novembre. En 2014, deuxième année du programme de redimensionnement de l’effectif fédéral, les compressions budgétaires devraient exercer pression sur le chiffre de l’emploi à Ottawa.

Sources : Enquête sur la population active de Statistique Canada, portion ontarienne de la région métropolitaine de recensement (RMR) Ottawa-Gatineau en novembre 2013 (extraction personnalisée, moyenne mobile sur trois mois, compte tenu des ajustements saisonniers, sauf pour les données des secteurs individuel saisonniers).

Économie

Pour un deuxième mois de suite et une septième fois au cours des 13 derniers mois, l’indice des prix à la consommation a augmenté de moins de 1 % (0,9 %) par rapport à la même période l’an dernier, au Canada. La tendance a été similaire à Ottawa (suivant une augmentation de 0,9 %). Par contre, le taux d’inflation a augmenté un peu plus au niveau provincial, soit de 1,1 % depuis novembre 2012.

Comme le taux d’inflation reste sous les attentes du marché, la Banque du Canada a choisi de laisser son taux préférentiel à 1 %.

« Bien que l’activité au Canada se soit complètement rétablie et qu’elle ait dépassé de beaucoup son niveau d’avant la crise, notre économie se trouve engagée dans un difficile processus de rééquilibrage et n’a pas encore réalisé une croissance qui s’autoalimente sans l’aide d’une politique monétaire exceptionnellement expansionniste. »
John Murray, sous-gouverneur de la Banque du Canada (décembre 2013)

L’économie canadienne montre des signes plus engageants à d’autres égards. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) a dépassé les attentes au début du troisième trimestre de 2013, gagnant 0,3 % en octobre. Cette progression du rendement est liée à la demande croissante de produits et de services de la part des États-Unis, principal partenaire commercial du Canada.

Sources : Statistique Canada. Indice des prix à la consommation, portion ontarienne de la RMR Ottawa-Gatineau, pour novembre 2013; Banque du Canada. Communiqué de presse du 4 décembre 2013.

Immobilier

Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le marché de l’habitation est resté modéré à Ottawa, en novembre, le nombre de mises en chantier diminuant pour un quatrième mois de suite (-20,5 %). La diminution est surtout attribuable à l’absence de nouvelles copropriétés, ce qui tend à confirmer la saturation imminente de ce marché à Ottawa.

Le rythme annuel est toutefois plus encourageant : 6 143 mises en chantier dans les 11 premiers mois de 2013, contre 5 644 à la même époque en 2012 (+8,8 % d’une année sur l’autre). Le centre-ville d’Ottawa est le sous?marché le plus actif à ce jour (+2 182 unités), suivi de Kanata (+1 089). Le prix de vente moyen des maisons continue de surpasser les chiffres de l’an dernier à Ottawa : celui des maisons unifamiliales a été de 514 467 $ en novembre 2013, soit près de 10 % de plus qu’en novembre 2012.

Colliers International rapporte un taux d’inoccupation des espaces à bureaux de 10,7 % à Ottawa, au cours du dernier trimestre de 2013, contre 8,5 % plus tôt cette année. Le taux est plus élevé encore au centre-ville (11,1 %), étant donné la construction de plusieurs nouveaux édifices. En conséquence, les loyers ont commencé à chuter, les propriétaires s’efforçant d’attirer de nouveaux locataires.

« [Traduction] Le taux d’inoccupation [des locaux commerciaux] a beaucoup augmenté sur tous les marchés, à Ottawa, sauf à Kanata.”  - Colliers International (8 janvier 2014)

Sources : Données de la SCHL sur les nouveaux logements, portion ontarienne de la RMR Ottawa-Gatineau : Relevé des mises en chantiers et des achèvements et Relevé des logements écoulés sur le marché, novembre 2013. Données sur l’immobilier commercial adaptées du Office Market Report de Collier’s International pour Ottawa (T4 2013).  

Construction

Selon les dernières données publiées par Statistique Canada, les permis de construire délivrés par la Ville d’Ottawa totalisent plus de 261 millions de dollars en octobre 2013, un sommet en 12 mois. À ce jour, les projets de construction sont encore plus nombreux que l’an dernier (+8,9 %), contrairement à la tendance provinciale et nationale (-5,8 % et -2,1 % respectivement).

La valeur des permis résidentiels (138 millions de dollars en octobre) a considérablement augmenté d’un mois sur l’autre (+62,2 % par rapport à septembre). Cette augmentation est attribuable en grande partie à un bond de 85 % de la valeur des permis demandés pour les maisons unifamiliales. La demande de ce type de permis a augmenté de 46 % par rapport à la même date l’an dernier, tandis que la demande de permis pour copropriétés a diminué de 4,3 %.

« En octobre, les intentions de construction ont crû dans 19 des 34 régions métropolitaines de recensement du Canada. […] À Ottawa, [l’augmentation] provient des immeubles résidentiels et des bâtiments commerciaux. » - Statistique Canada, 5 décembre 2013.

La valeur des permis de construction non résidentiels (123 millions de dollars en octobre) a aussi augmenté d’un mois à l’autre, quoique à un rythme beaucoup plus modeste (+10,9 % par rapport à septembre 2013). Les projets de construction commerciale représentent le gros de la valeur des permis non résidentiels délivrés en octobre (120 millions de dollars). 

Sources : Statistique Canada. Enquête sur les permis de bâtir, portion ontarienne de la RMR Ottawa-Gatineau, pour octobre 2013 (compte tenu des ajustements saisonniers). Prière de noter que ces chiffres ne sont pas nécessairement identiques à ceux que publie la Ville d’Ottawa. Les données de Statistique Canada permettent de comparer les résultats avec ceux des provinces et du payer entier.

Tableaux : Principaux indicateurs économiques mensuels — Ottawa

Main-d’œuvre

Économie

Logement

Construction

Points saillants

• Emploi. Après trois mois de stabilité, l’économie canadienne a subi la perte de 45 900 emplois en décembre 2013, la plupart en Ontario (-39 300). Contrairement à la tendance au niveau national et provincial, le marché de l’emploi d’Ottawa a été en croissance en décembre, avec l’ajout de 1 300 emplois. 

• Chômage. D’importantes pertes d’emploi ont fait augmenter les taux de chômage au niveau provincial et national en décembre, les faisant passer à 7,9 % et à 7,2 % respectivement. Malgré l’apport de nouveaux emplois dans le marché du travail local, le taux de chômage à Ottawa a également augmenté (de +0,2 %, pour passer à 5,9 %) en raison du nombre accru de chercheurs d’emploi sur le marché. 

• Croissance économique. Même avec la légère hausse de l’inflation (1,2 % à l’échelle nationale en décembre), la Banque du Canada a maintenu son taux d’intérêt directeur à 1 %. La faiblesse du dollar canadien est prévue de stimuler la demande pour les exportations, ce qui en retour augmentera la confiance et les investissements tout au long de 2014.

• Immobilier. Quoique la construction de copropriétés ait dépassé tous les autres types d’habitation en 2013, celle-ci commencera à fléchir en 2014, ce qui permettra d’écouler les stocks de logements accumulés. L’essoufflement devrait être temporaire, puisque d’importants segments de population, comme les baby?boomers, chercheront à réduire la superficie de leur habitation au cours des prochaines années.  

• Construction. Dans l’ensemble, le nombre de permis de construire délivrés par la Ville d’Ottawa continue d’être en hausse à ce jour, par rapport à 2012. Bien qu’il y ait eu une importante baisse des projets de construction non résidentiels en novembre 2013 (-59,8 %), les grands projets de construction commerciale à Ottawa comme le train léger sur rail devraient soutenir la croissance au cours des prochaines années.

Nouveau et à souligner

• Le maire Jim Watson a souligné l’engagement de la Ville d’Ottawa à l’égard du développement économique et de la prospérité dans son discours sur l’état de la Ville prononcé dans le cadre de la première réunion du Conseil municipal, le 22 janvier 2014. 
• L’honorable Gary Goodyear, ministre d’État responsable de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedDev Ontario), a lancé les Initiatives pour la prospérité du Sud de l’Ontario (IPSO), le 6 décembre 2013. Ces nouvelles initiatives s’inscrivent dans un programme destiné à appuyer et à développer une économie du Sud de l’Ontario plus forte et dynamique, y compris à Ottawa.

Main-d’œuvre

L’économie canadienne a perdu 45 900 emplois en décembre 2013, faisant grimper le taux de chômage à 7,2 %. À l’échelle du pays, le marché de l’emploi ontarien a perdu le plus d’emplois (-39 300) et le taux de chômage y a augmenté pour atteindre 7,9 pour cent (+0,7 % en novembre). Selon Statistique Canada, 2013 est l’année ayant connu la moins forte croissance de l’emploi au Canada depuis 2009.

Contrairement à la tendance nationale et provinciale, le marché de l’emploi d’Ottawa a été en croissance en décembre (+1 300 emplois). Sur une base individuelle par secteur, à Ottawa, le segment des soins de santé et de l’aide sociale a connu la plus forte augmentation du nombre d’emplois (+3 200 emplois). Malgré la croissance de l’emploi, la taille de la population active à Ottawa a également augmenté, ce qui s’est traduit par une légère hausse du taux de chômage (+0,2 % à 5,9 %).

Bien que les tendances mensuelles récentes tendent à être positives, il est important de tenir compte du repli du marché du travail d’Ottawa au cours de la dernière année (-18 000 emplois en moins depuis décembre 2012), principalement en raison des coupures dans les services publics fédéraux. Néanmoins, les économistes prédisent la remontée de l’emploi à Ottawa au cours des trois prochaines années, alors que les restrictions ciblant les dépenses du gouvernement fédéral s’assoupliront. 

« Heureusement, l’accalmie sur le marché de l’emploi devrait être relativement de courte durée, et le marché de l’emploi d’Ottawa devrait réussir à ajouter près de 16 000 emplois d’ici 2016. Ce qui maintiendra le taux de chômage sous la barre des 6 % et la position dans la partie inférieure des grandes villes canadiennes. » – BMO Marchés des capitaux

Sources : Résultats de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada pour la portion ontarienne de la région métropolitaine de recensement (RMR) Ottawa-Gatineau en décembre 2013 (extraction personnalisée, moyenne mobile sur trois mois, compte tenu des ajustements saisonniers). Prévisions sur l’emploi tirées du rapport Regional Close-Up, publié le 30 janvier 2014 par BMO Marchés des capitaux.

Économie

Après s’être maintenu sous 1 % pendant deux mois consécutifs, l’indice des prix à la consommation (IPC) au Canada a augmenté à 1,2 % au cours des 12 mois précédant décembre 2013. À Ottawa, les prix à la consommation ont suivi une tendance similaire (+1,3 % au cours de la même période), tandis que l’inflation annuelle a été légèrement en hausse au niveau provincial, avec une augmentation de 1,5 % depuis décembre 2012.

Malgré la récente montée du taux d’inflation, la Banque du Canada prévoit qu’en raison de l’offre excédentaire dans l’économie et de la concurrence accrue dans les prix entre les détaillants, l’inflation restera sous la cible de 1 % à 3 % pendant la majeure partie de 2014. Par conséquent, la Banque du Canada a, encore une fois, laissé le taux cible du financement à un jour inchangé à 1 %.

Ailleurs dans l’économie, le dollar canadien a commencé à montrer des signes d’affaiblissement, s’échangeant entre 93 et 94 cents en décembre  2013. Les économistes prédisent que le dollar poursuivra sa chute encore plus en 2014, avant de se stabiliser entre 0,90 $ US et 0,92 $ US. Bien que la dépréciation du huard signifie que les consommateurs canadiens devront payer plus pour les biens importés, les experts s’entendent pour dire que cela devrait également se traduire par une accélération des exportations canadiennes, ce qui favorisera une solide croissance économique.

« L’effet [du dollar canadien plus faible] est contrasté, mais dans l’ensemble, il devrait donner un léger élan économique au Canada, car nous avons réellement besoin d’une augmentation plus soutenue des exportations pour stimuler l’accélération de la croissance. » – Services économiques TD “

Sources : Données de Statistique Canada sur l’indice des prix à la consommation pour la portion ontarienne de la RMR Ottawa-Gatineau, pour décembre 2013. Les autres sources citées dans cette partie comprennent un communiqué de presse publié le 22 janvier 2014 par la Banque du Canada et un rapport publié le 23 janvier 2014 par les Services économiques TD.  

Immobilier

La construction de nouveaux logements a connu un léger repli à la fin de 2013. Dans l’ensemble, le total des mises en chantier s’est chiffré à 417 unités à Ottawa (soit 38 de moins qu’en novembre 2013). Malgré la baisse sur un mois, 2013 a été une solide année pour les mises en chantier à Ottawa (6 560 unités au total par rapport à 6 026 en 2012).

Les appartements ont dominé tous les autres types de logement à Ottawa en 2013, avec un total de 2 760 nouvelles unités, dont la plupart se trouvent au centre-ville (1 996 unités). Pour 2014, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) prévoit que les mises en chantier de copropriétés commenceront à s’essouffler jusqu’à ce que les stocks accumulés de logements en copropriété soient écoulés. À long terme cependant, la tendance vers des immeubles à logements plus petits connaîtra un regain alors que les baby-boomers chercheront à diminuer la superficie de leur habitation.

« À Ottawa, le marché de la revente demeurera équilibré, alors que le nombre de nouvelles constructions diminuera en 2014 et que les stocks de logements actuels se résorberont... À long terme, la demande de logements à Ottawa sera influencée par les préférences des baby-boomers et de leurs enfants pour des logements plus petits. »  – Société canadienne d’hypothèque et de logement

Sur le marché de la revente, les ventes annuelles ont chuté de 3,1 % par rapport à 2012, en raison principalement du déclin du segment des copropriétés. Les ventes totales en 2013 (14 049 unités) sont cependant demeurées dans la moyenne annuelle, ce qui est un indicateur de la stabilité du marché dans la région. 

Sources : Nouvelles données sur le logement tirées du Relevé des mises en chantiers et des achèvements de la SCHL et résultats du Relevé des logements écoulés sur le marché pour la portion ontarienne de la RMR Ottawa-Gatineau, pour décembre 2013. Les autres sources citées dans cette partie proviennent du rapport Perspectives du marché de l’habitation de la SCHL.

Construction

Selon les plus récentes données de Statistique Canada, la Ville d’Ottawa a délivré des permis de construire totalisant plus de 200 millions de dollars en novembre 2013, ce qui représente une diminution de 24,4 % par rapport à octobre. Malgré la diminution mensuelle, le rythme à ce jour demeure plus élevé qu’à pareille date en 2012 (+6,4 %). En comparaison, le rythme à ce jour au niveau national et provincial continue de fléchir (-1,5 % et -3,6 %, respectivement).

La valeur des permis de construire résidentiels délivrés à Ottawa a presque atteint 150 millions de dollars, ce qui représente le montant le plus élevé de l’année et marque quatre mois consécutifs de gains (+8,5 % par rapport à octobre). Les intentions de construction de logements ont connu une hausse de 60,9 % au cours des 11 premiers mois de 2013, les permis de construire pour des immeubles résidentiels ont principalement contribué à cette hausse.

La valeur des permis de construire non résidentiels (51,3 millions de dollars en novembre) a considérablement diminué d’un mois à l’autre, cette baisse est liée au déclin de la construction commerciale. Malgré le ralentissement mensuel, des projets de plusieurs millions de dollars, dont celui du train léger sur rail, sont prévus soutenir la croissance de la ville au cours des prochaines années.

« La construction du réseau ferroviaire est assurée de stimuler l’investissement du secteur privé près des principales gares, ce qui se traduira par une augmentation de la construction non résidentielle à partir de la deuxième moitié de la décennie. »  – Chambre de commerce d’Ottawa

Sources : Résultats de l’Enquête sur les permis de bâtir de Statistique Canada pour la portion ontarienne de la RMR Ottawa-Gatineau, pour novembre 2013 (compte tenu des ajustements saisonniers). Prière de noter que ces chiffres ne sont pas nécessairement identiques à ceux que publie la Ville d’Ottawa sur le même sujet. Les données de Statistique Canada permettent de comparer les résultats avec ceux des provinces et du pays entier. Les autres sources citées dans cette partie comprennent le rapport Regional Economic Outlook 2014 publié par la Chambre de commerce d’Ottawa.

Tableaux : Principaux indicateurs économiques mensuels — Ottawa

Main-d’œuvre

Économie

Logement

Construction

Points saillants

• Emploi. Au début de 2014, le Canada a créé près de 30 000 emplois, ce qui a aidé le pays à retrouver son aplomb après avoir subi une perte de plus de 40 000 emplois en décembre 2013. L'Ontario et Ottawa ont aussi créé des emplois en janvier, soit 6 000 et 3 200 respectivement.
• Chômage. La création d'emplois aux niveaux national et provincial en janvier s'est traduite par une baisse des taux de chômage : au Canada et en Ontario, ils ont atteint respectivement 7,0 % et 7,5 %. Même si Ottawa a aussi créé de l'emploi sur le marché du travail local, le nombre accru de chercheurs d'emploi a fait légèrement grimper le taux de chômage, qui est passé de 6,0 % à 6,3 % en janvier.
• Inflation. De janvier 2013 à janvier 2014, le taux d'inflation à Ottawa a augmenté de 1,4 %, une tendance comparable à celles observées au pays et dans la province. Il s'agit de la troisième hausse mensuelle consécutive.
• Croissance économique. L'économie canadienne a dépassé les attentes en 2013, enregistrant une croissance de 2,0 %. En revanche, la croissance économique d'Ottawa cette même année a été freinée, entre autres, par les compressions budgétaires du gouvernement fédéral. On s'attend à une reprise en 2014 et 2015, qui devrait être largement attribuable au rendement solide et continu du secteur des services aux entreprises (surtout dans le domaine des technologies de l'information).
• Immobilier. En janvier, le nombre de mises en chantier à Ottawa a décliné dans tous les segments, exception faite du segment des logements unifamiliaux, qui a affiché une légère augmentation par rapport à 2013. Contrairement aux tendances récentes, le gros de la construction de nouvelles maisons a eu lieu en périphérie du centre-ville (Nepean et Gloucester).
• Construction. Si le nombre de permis de construire délivrés a considérablement chuté en janvier, le secteur de la construction à Ottawa est demeuré extrêmement solide : des projets représentant plus de 3,5 milliards de dollars, financés par les secteurs public et privé, sont en cours et devraient se poursuivre durant les prochaines années.

Nouveau et à souligner

• Le 11 février 2014, l'honorable James Flaherty, ministre des Finances, a déposé le budget annuel du gouvernement du Canada à la Chambre des communes. Intitulé « Sur la voie de l'équilibre : créer des emplois et des opportunités », le budget de 2014 devrait permettre au gouvernement d'éliminer le déficit fédéral et de réaliser un surplus de 6,4 milliards de dollars d'ici 2015-2016.

Main-d’œuvre 

Après la perte marquée d'emplois en décembre 2013 (-45 900), l'économie canadienne a créé 29 400 emplois en janvier 2014 : les gains les plus importants ont été enregistrés au Québec (+12 700) et en Colombie-Britannique (+7 100). Si l'Ontario a aussi créé des emplois (+6 000) en janvier de cette année, la province a encore du pain sur la planche si elle veut essuyer la perte de 39 300 emplois subie le mois dernier. La création d'emplois aux niveaux national et provincial s'est traduite par une baisse des taux de chômage : au Canada et en Ontario, ils ont atteint respectivement 7,0 % et 7,5 %.

À l'échelle locale, le nombre d'emplois sur le marché du travail à Ottawa a augmenté de 3 200 en janvier, la plus importante hausse mensuelle depuis avril 2012. Toutefois, le nombre de chercheurs d'emploi à Ottawa s'est aussi accru, ce qui a fait grimper le taux de chômage à 6,3 % (+0,3 %).

Ce mois-ci, Le point sur le développement économique examine de plus près le marché du travail à Ottawa cinq ans après la récession mondiale. La ville n'a pas été épargnée par le ralentissement économique. Par exemple, le gouvernement fédéral, le plus grand employeur à Ottawa, a éliminé quelque 12 000 postes en 2013, tandis que le secteur des biens en a supprimé plus de 20 000 depuis 2009. On observe toutefois des signes de reprise dans d'autres secteurs de l'économie locale. Cette relance permettra de compenser une partie de ces pertes.

« Je ne crois pas que les compressions dans le secteur public nous ont frappés aussi durement qu'on s'y attendait. » – Marché du travail à Ottawa

Au cours des cinq dernières années, plusieurs secteurs des services de la ville ont connu une croissance considérable (+37 000 emplois), notamment le secteur de la santé et de l'aide sociale (qui englobe, entre autres, l'industrie en pleine croissance des soins infirmiers et des soins en établissement), où le nombre d'emplois a augmenté de 43 % (+21 000). Par ailleurs, le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques (qui comprend bon nombre de postes dans le domaine de la haute technologie) a affiché une croissance de 27 %, soit 15 600 nouveaux emplois. Le secteur de l'hébergement et des services d'alimentation à Ottawa n'a pas été en reste : il a progressé de 14 %, c'est-à-dire un gain de 3 700 emplois au cours de cette période.

Sources : Enquête de Statistique Canada sur la population active de la région métropolitaine active d'Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour janvier 2014 (extraction de données personnalisée, moyenne mobile de trois mois et résultats désaisonnalisés). Les données sur les secteurs ne sont pas désaisonnalisées. Marché du travail à Ottawa est une organisation d'Ottawa qui étudie les besoins du marché du travail de la ville.

Économie

L'indice des prix à la consommation (IPC) du Canada a connu une hausse de 1,5 % en glissement annuel au mois de janvier 2014, un pic depuis les 18 derniers mois. À Ottawa, les prix à la consommation ont suivi une tendance similaire (hausse de 1,4 % au cours de la même période), tandis que l'inflation à l'échelle provinciale a été légèrement supérieure, ayant grimpé de 1,6 % depuis janvier 2013.

D'après les plus récentes données de Statistique Canada sur le produit intérieur brut (PIB), l'économie canadienne a enregistré une croissance globale de 2,0 % en 2013 (contre 1,7 % en 2012), un pourcentage supérieur à la prédiction de 1,8 % de la Banque du Canada. Celle-ci a donc révisé son pronostic et prévoit maintenant que l'économie canadienne « retrouvera graduellement son plein potentiel de production », pour atteindre un taux de croissance de 2,5 % en 2014 et 2015. En fait de croissance potentielle au cours des deux prochaines années, cette prédiction place l'économie canadienne devant la plupart des économies européennes, mais derrière celle des États-Unis.

Selon le Conference Board du Canada, la croissance économique à Ottawa n'a progressé que de 0,3 % en 2013, ce qui est bien en deçà de la croissance nationale. Sans surprise, ce résultat est lié aux compressions dans le secteur public. Cela dit, on s'attend à ce que le PIB réel d'Ottawa fasse un bond appréciable en 2014 et en 2015 (+1,4 % et +2,1 % respectivement), redressement largement attribuable au rendement solide et continu du secteur des services aux entreprises (et en particulier à l'industrie des technologies de l'information et de la communication).

« Comme l'industrie manufacturière, le secteur des services aux entreprises [à Ottawa], qui englobe les services de haute technologie, a traversé des turbulences de 2008 à 2010. Elle affiche cependant une croissance soutenue depuis, avec une moyenne annuelle de 2,6 % de 2011 à 2013. » – Conference Board du Canada

Sources : Indice des prix à la consommation de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) en janvier 2014. Les données sur le PIB sont tirées des comptes économiques canadiens de Statistique Canada, quatrième trimestre de 2013 et décembre 2013. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées de la Note de conjoncture métropolitaine de l'hiver 2014 (Ottawa-Gatineau) du Conference Board du Canada et du Rapport sur la politique monétaire – Janvier 2014 de la Banque du Canada.

Immobilier

Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), 221 unités ont été mises en chantier à Ottawa en janvier 2014, contre 512 à la même période l'an passé (une diminution de plus de 50 %). On a constaté un déclin dans presque toutes les catégories d'immeuble, mais c'est le segment des unités en copropriété qui a encaissé le plus dur coup sur douze mois, le nombre de mises en chantier ayant chuté de 295 (une baisse de 97,4 %). Le segment des logements unifamiliaux fait exception à cette tendance : au cours de la même période (janvier 2013 à janvier 2014), le nombre de mises en chantier a augmenté de 49 unités.

Contrairement aux mois précédents, les activités du marché des nouvelles maisons à Ottawa se sont concentrées en dehors de la Ceinture de verdure (en janvier 2014, 62,4 % des mises en chantier ont eu lieu à Nepean et à Gloucester). Or, en janvier 2013, 62,8 % des mises en chantier de nouvelles maisons ont eu lieu au centre-ville.

En janvier 2014, le prix de vente moyen d'une habitation individuelle neuve à Ottawa s'élevait à 552 318 $. En comparaison, le prix moyen d'une maison sur le marché de la revente se chiffrait à 353 888 $. Dans les deux cas, la valeur des maisons vendues a augmenté par rapport à janvier 2013 (de 9,4 % et de 1,5 % respectivement).

Si l'augmentation de la valeur des propriétés est une bonne chose pour les vendeurs, elle soulève toutefois des questions sur l'accessibilité à la propriété, surtout lors de l'achat d'une première habitation. Selon la Banque Royale du Canada (RBC), qui calcule la part moyenne du revenu qu'un ménage doit consacrer à l'achat d'une propriété, il a toujours été plus abordable d'acheter une propriété à Ottawa que dans d'autres grandes municipalités canadiennes, dont Toronto, Montréal et Vancouver.

« Pour l'heure, l'accessibilité à la propriété immobilière dans la région d'Ottawa demeure identique à la moyenne à long terme, ou s'en approche, si bien que la pression sur les acheteurs locaux est faible. » – Services économiques RBC

Sources : Nouvelles données sur le logement de la SCHL, « Relevé des mises en chantier et des achèvements » et « Relevé des logements écoulés sur le marché » pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour janvier 2014. Les autres sources citées sont tirées du rapport (février 2014) « Tendances immobilières et accessibilité à la propriété » des Services économiques RBC.  

Construction

D'après les plus récentes données de Statistique Canada, la Ville d'Ottawa a délivré en décembre 2013 des permis de construire d'une valeur totale de plus de 89 millions de dollars, ce qui représente une baisse de 55,5 % par rapport au mois précédent et une diminution de 36,4 % sur douze mois. Toutefois, la valeur totale des permis de construire délivrés par Ottawa en 2013 a augmenté de 4,0 % par rapport à 2012.

Les permis de construire résidentiels (71,5 millions de dollars) ont représenté près de 80 % du nombre total de permis délivrés par la Ville d'Ottawa en décembre 2013. Même si la valeur des permis résidentiels a diminué de 55 % par rapport à novembre 2013, elle a tout de même augmenté en 2013 (de 18,4 % par rapport à 2012).

La valeur des permis de construire non résidentiels (18,2 millions de dollars en décembre 2013) a chuté considérablement pour un deuxième mois consécutif (de 66,0 % par rapport à novembre 2013), le segment commercial accusant la baisse mensuelle la plus importante (-72,3 % par rapport à 2012). La valeur des permis non résidentiels a également subi une sévère dégringolade sur douze mois (-74,7 %).

Par leur nature même, les données relatives aux permis de construire ne tiennent pas compte des activités dans le secteur de la construction, qui se porte à merveille à Ottawa. En fait, on estime à plus de 3,5 milliards de dollars la valeur des projets (financés par les secteurs public et privé) qui sont en cours et qui devraient se poursuivre au cours des prochaines années.

« L'administration municipale gère le réaménagement du parc Lansdowne et le lancement de la première phase de construction (2,1 milliards de dollars) du projet de train léger. Le secteur privé est aussi occupé. Des travaux d'agrandissement sont en cours au Centre Rideau et au centre commercial Bayshore, et de nouveaux commerces – Tanger Outlets et Bass Pro Shops – ouvriront bientôt leurs portes à Kanata. » – CBC Ottawa

Sources : Enquête des permis de bâtir de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour décembre 2013 (résultats désaisonnalisés). Veuillez noter que ces chiffres peuvent différer des données dont la Ville dispose. Les données de Statistique Canada permettent de comparer les résultats avec ceux des provinces et du pays. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées de la série d'articles intitulée « Work Shift » de CBC Ottawa (3 au 7 mars 2014).

Tableaux : Principaux indicateurs économiques mensuels — Ottawa

Main-d’œuvre

Économie

Logement

Construction

Points saillants

• Emploi. L’économie canadienne a perdu 7 000 emplois en février en raison d’une forte diminution des emplois à temps partiel. Le marché du travail de l’Ontario a gagné 6 100 emplois, tandis qu’Ottawa en a perdu 3 700. Malgré cette baisse, le secteur local de l’information, de la culture et des loisirs a continué de montrer des signes de vigueur, affichant des gains de 3 900 emplois.  
• Chômage. Le taux de chômage au Canada et en Ontario est demeuré stable en février pour un deuxième mois consécutif (7 % et 7,5 %, respectivement). En revanche, les pertes d’emploi à Ottawa y ont fait augmenter le taux de chômage à 6,5 %.
• Croissance économique. De février 2013 à février 2014, les prix à la consommation à Ottawa ont augmenté de 1,2 % en moyenne, un résultat supérieur à celui de la moyenne nationale (1,1 %), mais inférieur à celui de l’Ontario (1,5 %). La Banque du Canada a une fois de plus mentionné la persistance du faible taux d’inflation au pays pour justifier le maintien de son taux de financement à un jour à 1 %.
• Immobilier. Le marché résidentiel de la revente à Ottawa a reculé en février 2014 comparativement à la même période l’an passé. Selon l’Association canadienne de l’immeuble, la baisse des niveaux d’activité de la revente au Canada peut s’expliquer en partie par les conditions hivernales exceptionnellement mauvaises. 
• Construction. La Ville d’Ottawa a délivré des permis de construire évalués à 144,6 millions de dollars en janvier 2014, dont plus de la moitié pour des édifices commerciaux. La vigueur de l’industrie de la construction d’Ottawa devrait stimuler la croissance économique à l’échelle locale en 2014.

Nouveau et à souligner

• Ottawa a été nommée « meilleur endroit où vivre au Canada » en 2014 pour les nouveaux immigrants selon le classement du magazine MoneySense. Ottawa s’est classée deuxième dans les catégories « meilleures grandes villes » et « meilleurs endroits où prendre sa retraite ».

Main-d’œuvre

Les estimations des taux d’emploi et de chômage figurent parmi les indicateurs de rendement économique les plus importants et d’actualité. Compte tenu de la croissance économique modeste récente au Canada, l’étude des tendances associées à ces indicateurs connaît un regain de popularité.

Après avoir commencé l’année sur une note positive, l’économie canadienne a perdu 7 000 emplois en février 2014. Les pertes d’emploi, relativement faibles par rapport à la taille globale de la population active canadienne, n’ont eu aucune incidence sur le taux de chômage, qui est resté stable à 7 % pour un deuxième mois consécutif. La perte d’emplois de ce mois-ci est entièrement attribuable à la forte baisse du nombre d’emplois à temps partiel.

« Les chiffres du rapport canadien n’étaient pas aussi faibles que l’indiquait le résultat global : 18 900 emplois à temps plein ont été créés, et les pertes concernent uniquement les postes à temps partiel ( 25 900 postes) […] » – BMO Marchés des capitaux

À l’échelle provinciale, le Québec et la Colombie-Britannique ont enregistré les plus grandes pertes d’emplois ( 26 000 et -10 000, respectivement) après avoir connu la plus forte croissance le mois dernier. En février, 6 100 emplois ont été créés en Ontario, ce qui a permis de compenser une petite partie des quelque 40 000 emplois perdus en décembre 2013. Tout comme à l’échelle nationale, la croissance de l’emploi en Ontario n’a pas eu d’incidence sur le taux de chômage, qui s’est maintenu à 7,5 %.

À l’échelle locale, le marché de l’emploi d’Ottawa a perdu 3 700 emplois, ce qui a annulé le gain observé en janvier et fait augmenter le taux de chômage à 6,5 % (+0,2 % par rapport au mois dernier). Malgré des pertes d’emploi dans la plupart des secteurs de l’économie d’Ottawa ce mois-ci, l’industrie de l’information, de la culture et des loisirs – qui comprend les services de haute technologie comme les télécommunications et le développement de logiciels – a affiché une vigueur constante et créé 3 900 emplois.

Source : Enquête de Statistique Canada sur la population active de la région métropolitaine active d’Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour février 2014 (extraction de données personnalisée, moyenne mobile de trois mois et résultats désaisonnalisés). Les données sur les secteurs ne sont pas désaisonnalisées. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées du rapport EconoFacts du 7 mars 2014 de BMO Marchés des capitaux.

Économie

L’indice des prix à la consommation (IPC) mesure les fluctuations du prix des biens de consommation et des services achetés par les ménages. En calculant le pourcentage annuel de fluctuation de l’IPC, il est possible d’avoir une idée du taux de variation moyen des prix (aussi appelé taux d’inflation) dans un marché pendant une période donnée.

Au Canada, les prix à la consommation ont augmenté de 1,1 % d’une année à l’autre en février 2014. En moyenne, les Canadiens ont payé plus pour se loger et se nourrir qu’il y a un an, tandis que les prix de l’essence ont diminué pendant la même période. À l’échelle provinciale, l’Île-du-Prince-Édouard a connu le taux d’inflation le plus élevé (2,7 %), suivie de l’Alberta (2,4 %). Le Québec a enregistré la plus faible inflation (0,4 %), tandis que la Colombie-Britannique a connu une déflation des prix ( 0,3 %).

À Ottawa, les prix ont augmenté de 1,2 % d’une année à l’autre en février 2014, un résultat plus faible que la variation moyenne des prix en Ontario (1,5 %). En moyenne, les prix ont progressé à peu près au même rythme qu’en février 2013 (taux d’inflation local de 1,1 %).

La Banque du Canada estime que l’IPC est l’indicateur le plus pertinent du coût de la vie et vise généralement à contenir l’inflation à l’intérieur d’une fourchette de 1 à 3 % définie par la cible de maîtrise de l’inflation. La Banque du Canada a indiqué que la persistance du faible taux d’inflation au pays justifie le maintien de son taux directeur historiquement bas de 1 %.

« Le degré d’incertitude entourant la prévision d’inflation et, en particulier, l’éventail des résultats plus faibles que projeté sont des considérations majeures pour la politique monétaire à mette en œuvre, compte tenu du bas niveau de l’inflation et de la récente série de surprises à la baisse. » – Banque du Canada

Sources : Indice des prix à la consommation de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour février 2014. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées du Rapport sur la politique monétaire – janvier 2014 de la Banque du Canada.

Immobilier

En février 2014, 126 unités ont été mises en chantier à Ottawa, comparativement à 172 unités à la même période l’an passé (-26,7 %). Par type d’habitation, le nombre de maisons individuelles en chantier a augmenté par rapport à février 2013 (+7,9 %), alors que les autres types d’habitation ont connu une baisse (maisons jumelées ou en rangée et unités en copropriété).

Le prix de vente moyen d’une habitation individuelle neuve à Ottawa en février était de 562 868 $, une hausse importante de 22,5 % par rapport au prix moyen de ce type d’habitation il y a un an.

Sur le marché de la revente, 1 118 habitations ont changé de mains, un peu moins que les 1 180 habitations vendues en février l’an passé. Cela dit, le prix moyen d’une habitation sur le marché de la revente, soit 365 715 $, a augmenté de 1,8 % au cours des 12 derniers mois, une hausse moins rapide que celle observée pour le prix d’une habitation neuve.

Ottawa n’est pas la seule ville où la demande est plus faible pour les habitations sur le marché de la revente au début de 2014. Selon l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), le faible niveau d’activité du marché résidentiel de la revente au Canada est lié à un « hiver particulièrement difficile dans plusieurs régions du pays ». Cela dit, l’ACI prévoit que la reprise de l’économie canadienne en 2014 stimulera le marché résidentiel.

« […] on s’attend à ce que les ventes résidentielles augmentent à l’approche du printemps et que la croissance économique tant attendue du Canada soutienne les ventes au cours du deuxième semestre de 2014. » – Association canadienne de l’immeuble

Source : Nouvelles données sur le logement de la SCHL, « Relevé des mises en chantier et des achèvements » et relevé des logements écoulés sur le marché pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) en février 2014. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées des prévisions du marché résidentiel de la revente de l’Association canadienne de l’immeuble (17 mars 2014).

Construction

Les permis de construire sont un indicateur précoce de la vigueur de l’industrie de la construction à l’échelle municipale, car les entrepreneurs doivent obtenir un permis avant de réaliser tout grand projet. D’après les plus récentes données de Statistique Canada, la Ville d’Ottawa a délivré en janvier des permis de construire d’une valeur totale de 144,6 millions de dollars, soit 64,4 millions pour des constructions résidentielles et 80,2 millions pour des constructions non résidentielles. Les permis commerciaux représentaient plus de la moitié de l’ensemble des permis délivrés ce mois-ci (73,5 millions de dollars).

Mois pas mois, la valeur des permis délivrés à Ottawa a connu une forte hausse (+59,5 %). La valeur des permis de construction a elle aussi augmenté par rapport à janvier au Canada et en Ontario, mais à un rythme plus modeste (+8,5 % et +9,3 % respectivement).

Les activités de construction au Canada sont en général étroitement liées à la croissance économique. Par exemple, les investissements dans l’infrastructure, une composante clé du Programme de stimulation économique du gouvernement du Canada, ont soutenu la création d’emplois dans le domaine de la construction et aidé le pays à faire face à la récession économique de 2008-2009. Sans surprise, le Conference Board du Canada prévoit que le secteur demeurera prospère à Ottawa, grâce à des projets comme la ligne de train léger (estimée à 2,1 milliards de dollars), et qu’il continuera à stimuler la croissance dans la région en 2014. 

« De plus, l’économie continuera à tirer partie de l’activité vigoureuse dans le secteur de la construction, grâces à plusieurs grands projets en cours. Par conséquent, la croissance du PIB réel devrait s’améliorer en 2014 […]. » – Conference Board du Canada

 Source : Enquête des permis de bâtir de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour janvier 2014 (résultats désaisonnalisés).Veuillez noter que ces chiffres peuvent différer des données dont la Ville dispose. Les données de Statistique Canada permettent de comparer les résultats avec ceux des provinces et du pays. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées de la Note de conjoncture métropolitaine d’Ottawa-Gatineau du Conference Board du Canada (hiver 2014).

Tableaux : Principaux indicateurs économiques mensuels — Ottawa

Main-d’œuvre

Économie

Logement

Construction

Points saillants

• Emploi. L’économie canadienne a créé 42 900 emplois, tandis que 13 400 emplois ont été créés en mars 2014 en Ontario. À l’échelle locale, 900 emplois ont été créés à Ottawa, principalement dans le secteur de l’information, de la culture et des loisirs.
• Chômage. Le taux de chômage a diminué à l’échelle nationale et provinciale (-0,1 % et -0,2 %, respectivement), mais est demeuré stable à Ottawa (6,5 %). Dans un rapport récent, le Bureau du directeur parlementaire du budget indique que 9 000 autres emplois pourraient être perdus d’ici 2017. Étant donné la concentration de la fonction publique fédérale à Ottawa, les nouvelles compressions continueront probablement d’avoir une incidence disproportionnée sur le marché du travail local.
• Croissance économique. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance de 2,3 % de l’économie canadienne en 2014. Cela dit, le FMI met en garde contre une croissance économique à long terme reposant sur les consommateurs et demande au gouvernement fédéral d’ajuster ses objectifs de surplus budgétaires en tenant compte de la nécessité de stimuler l’économie.
• Immobilier. Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), 427 unités ont été mises en chantier à Ottawa en mars 2014, contre 397 unités à la même période l’an passé. Le prix de vente moyen des habitations individuelles neuves a connu une hausse et atteint 527 983 $ au cours de la même période. Le prix moyen des habitations individuelles sur le marché de la revente est demeuré stable sur 12 mois, tandis que le prix de vente moyen des copropriétés a diminué en raison d’une offre supérieure à la demande selon la maison de courtage immobilier Royal Lepage.
• Construction. La Ville d’Ottawa a délivré en février 2014 des permis de construire d’une valeur totalisant 242 millions de dollars. Pour l’exercice en cours, la Ville a délivré beaucoup plus de permis de construire qu’à la même période en 2013 (+43,3 %), et cette tendance à la hausse devrait se poursuivre pendant la saison estivale de construction.

Nouveau et à souligner

• La Province de l’Ontario fait équipe avec Open Text Corporation en contribuant à hauteur de 120 millions de dollars au projet d’investissement de deux milliards de dollars de ce géant de l’informatique, qui créera jusqu’à 1 200 emplois au cours des sept prochaines années à l’échelle provinciale, y compris à Ottawa.
• Lors d’un discours prononcé récemment devant l’Economic Club of Canada, le maire Jim Watson a fixé l’objectif ambitieux d’attirer 1,75 million de visiteurs supplémentaires à Ottawa en 2017 pour le 150^e anniversaire de la Confédération, soit 20 % de plus que la moyenne annuelle.

Main-d’œuvre

L’économie canadienne a créé 42 900 emplois en mars 2014, ce qui a fait passer le taux de chômage sous la barre des 7 % pour la première fois depuis novembre 2013, à 6,9 % (-0,1 % depuis février). La plupart des emplois créés ce mois-ci étaient des emplois à temps partiel (+30 100 emplois) correspondant presque exactement au nombre d’emplois créés pour les jeunes de 15 à 24 ans (+32 500 emplois). Une tendance similaire a été observée en Ontario, où la hausse de l’emploi (+13 400 emplois) est presque uniquement due à la création de postes à temps partiel, ce qui a fait baisser légèrement le taux de chômage à 7,3 % (-0,2 %).

À Ottawa, 900 emplois ont été créés, ce qui maintient le taux de chômage au même niveau que le mois dernier (6,5 %). Les gains sont concentrés dans le secteur de l’information, de la culture et des loisirs, qui inclut des emplois en télécommunications, en hébergement de données ainsi qu’en traitement, en publication et en diffusion.

Le point sur le développement économique a indiqué récemment que l’emploi à Ottawa devrait rebondir au cours des trois prochaines années, au fur et à mesure que les restrictions dans les dépenses du gouvernement fédéral s’atténueront. Cependant, le Bureau du directeur parlementaire du budget croit que 9 000 autres emplois pourraient être éliminés dans la fonction publique fédérale d’ici 2017, en plus des quelque 20 000 emplois perdus depuis mars 2010. Compte tenu de la taille de la fonction publique à Ottawa, il est probable que ces pertes auront une incidence disproportionnée sur le marché local de l’emploi pendant un certain temps.

« Le Rapport sur les plans et les priorités 2014-2015 indique aussi que 8 500 emplois supplémentaires seront perdus dans la fonction publique fédérale entre 2014-2015 et 2016-2017, ce qui indique que les pressions visant à réduire ce secteur de dépenses se poursuivront. En somme, cette chute prévue de l’effectif au sein de la fonction publique fédérale atteindrait un niveau jamais vu depuis 2006-2007. » – Bureau du directeur parlementaire du budget

Source : Enquête de Statistique Canada sur la population active de la région métropolitaine active d’Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour mars 2014 (extraction de données personnalisée, moyenne mobile de trois mois et résultats désaisonnalisés). Les données relatives à chaque secteur économique ne tiennent pas compte des fluctuations saisonnières. Les autres sources citées dans cette section sont tirées du rapport Suivi des dépenses du Bureau du directeur parlementaire du budget publié le 11 avril 2014.

Économie

Le taux d’inflation annuel à Ottawa s’est maintenu à 1,3 % en mars 2014, soit légèrement plus bas que la moyenne de variation des prix enregistrée à l’échelle provinciale et nationale (1,5 %). Au Canada, la hausse des prix à la consommation suit une hausse de 4,6 % du prix de l’énergie. En outre, les consommateurs ont en moyenne payé davantage pour le logement, le transport et les aliments, alors que le prix des vêtements et chaussures et des articles de santé et de soins personnels affichaient une baisse par rapport au même mois l’année dernière.

Dans sa plus récente politique monétaire, la Banque du Canada a adopté un ton plus optimiste par rapport à l’inflation, affirmant que les prix de l’énergie plus élevés et la faiblesse du dollar canadien « exerceront une pression temporaire à la hausse sur l’inflation mesurée par l’IPC global », l’amenant près de sa cible de 2 % dans les mois à venir. Malgré ces signes encourageants, la Banque du Canada use de prudence et maintient le taux des fonds à un jour à 1 %.

Par ailleurs, le Fonds monétaire international (FMI) anticipe une croissance de 2,3 % pour l’économie canadienne en 2014, prévision légèrement inférieure à celle établie par la Banque du Canada pour la même période (+2,5 %). Le FMI met en garde le gouvernement fédéral de ne pas se fier aux consommateurs pour assurer sa croissance économique à long terme et l’invite plutôt à revoir ses objectifs en matière de surplus budgétaires afin de répondre aux besoins de stimulation de l’économie.

« La politique budgétaire doit trouver le moyen de soutenir la croissance tout en reconstituant la marge de manœuvre budgétaire, en particulier au niveau de l’administration fédérale […] » – Fonds monétaire international

Sources : Indice des prix à la consommation de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour mars 2014. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées du Rapport sur la politique monétaire – avril 2014 de la Banque du Canada et de Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international – avril 2014.

Immobilier

Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), 427 unités ont été mises en chantier à Ottawa en mars 2014, contre 397 à la même période l’an passé, soit une augmentation de 7,6 %. Cette hausse peut être attribuée aux gains effectués dans la construction de maisons en rangée et de logements locatifs (+52 unités chacun) alors que les maisons unifamiliales et les copropriétés sont en déclin (­54 unités et ­22 unités, respectivement). Par ailleurs, le nombre de mises en chantier pour les trois premiers mois de 2014 (774 unités) accuse un retard par rapport à la même période en 2013, alors qu’on en dénombrait 1 081.

Le prix de vente moyen d’une habitation individuelle neuve à Ottawa a connu une hausse (+5,1 %) au cours des 12 mois précédant mars 2014 pour atteindre 527 983 $. En comparaison, le prix moyen d’une maison sur le marché de la revente est demeuré relativement stable à 353 286 $ (­0,1 % par rapport à 2013).

Examinant de plus près le marché de la revente, Royal LePage, maison de courtage immobilier, rapporte une hausse du prix de vente moyen des maisons de plain-pied et des maisons standards à deux étages au cours du premier trimestre de 2014 par rapport au celui de 2013 (+2,2 % et +2,0 %, respectivement). En revanche, le prix de vente moyen d’une unité en copropriété sur le marché de la revente a connu une baisse pour la même période (­1,4 %), ce que la maison de courtage immobilier attribue au surplus du nombre d’unités en vente.

« Le marché d’Ottawa maintient un inventaire assez équilibré pour tous ses types de logements, sauf les copropriétés, qui affichent un excédent d’unités disponibles. Sans surprise, leur prix moyen a connu une légère baisse par rapport à la même période l’année dernière en raison du surplus d’unités persistant. » – Royal LePage

Source : Nouvelles données sur le logement de la SCHL, « Relevé des mises en chantier et des achèvements » et « Relevé des logements écoulés sur le marché » pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) en mars 2014. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées de l’« Étude sur le prix des maisons » de Royal LePage, pour le premier trimestre de 2014.

Construction

D’après les plus récentes données de Statistique Canada, la Ville d’Ottawa a délivré en février 2014 des permis de construire d’une valeur totale de 242 millions de dollars, soit 162 millions pour des constructions résidentielles et 80 millions pour des constructions non résidentielles.

De mois en mois, la valeur de ces permis a augmenté de 68,2 % au total en raison principalement de la construction résidentielle. Depuis le début de l’année, les permis de construire connaissent une hausse importante par rapport à février 2013 (+43,3 %) et devraient poursuivre leur ascension maintenant que la saison de construction estivale est à nos portes.

« D’après les prévisions, Ottawa connaîtra une saison chaude en construction. Durant les deux premiers mois de 2014 seulement, la valeur des permis a grimpé de 44 %, signe d’une forte activité à venir dans les prochains mois. » – Ottawa Citizen (9 avril 2014)

Les activités de construction à Ottawa, particulièrement dans le secteur non résidentiel, devraient alimenter la croissance économique locale pour 2014. En plus des projets majeurs (p. ex., le train léger d’Ottawa et l’agrandissement du Centre Rideau), les chiffres diffusés par la Direction des services du Code du bâtiment de la Ville d’Ottawa font foi de la vigueur de l’industrie de la construction à l’échelle locale. Par exemple, des permis ont été délivrés en février pour des projets résidentiels majeurs, dont la construction d’une tour d’habitations en copropriété au parc Lansdowne et d’un complexe résidentiel pour personnes âgées à l’extrémité sud de la ville. Parmi les projets non résidentiels d’envergure, notons la construction d’un magasin Target sur le boulevard Saint-Laurent et d’un hôtel Hampton Inn de six étages à proximité de l’aéroport international d’Ottawa.

Source : Enquête des permis de bâtir de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour février 2014 (résultats désaisonnalisés). Veuillez noter que ces chiffres peuvent différer des données dont la Ville dispose. Les données de Statistique Canada permettent de comparer les résultats avec ceux des provinces et du pays. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées du rapport de données ouvertes de février 2014 Permis de construction, de démolition et de clôture de piscine délivrés chaque mois, publié par la Direction des services du Code du bâtiment. 

Tableaux : Principaux indicateurs économiques mensuels — Ottawa

Main-d’œuvre

Économie

Logement

Construction

Points saillants

• Emploi. En avril 2014, l’économie canadienne a perdu 28 900 emplois, malgré la création de 17 600 emplois en Ontario. À l’échelle locale, 1 500 emplois ont été perdus à Ottawa. Heureusement, certains secteurs de l’économie de la ville, dont celui des technologies de pointe, ont montré des signes de vitalité au cours des dernières années et sont en bonne position pour stimuler la création d’emplois dans l’avenir.
• Chômage. Le taux de chômage à Ottawa a atteint 6,9 % en avril (ce qui représente une augmentation de 0,4 % par rapport à mars 2014). Ce taux équivaut à celui observé à l’échelle nationale, mais se situe bien en deçà du taux provincial de 7,4 %.
• Croissance économique. L’économie canadienne a connu une croissance modeste de 0,3 % au cours du premier trimestre de 2014, ce qui constitue le taux de croissance sur trois mois le plus faible depuis le dernier trimestre de 2012. L’économie canadienne a néanmoins surpassé celle des États-Unis, qui a affiché un recul au premier trimestre de 2014.
• Immobilier. Les activités de mise en chantier et de revente immobilière ont diminué en avril par rapport à la même période de l’an dernier. Bien que les conditions hivernales rigoureuses soient liées au lent départ observé en 2014, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) suggère que les rumeurs de coupes supplémentaires dans les services publics fédéraux pourraient avoir également contribué au déclin annuel.
• Construction. En mars 2014, la Ville d’Ottawa a délivré des permis de construire d’une valeur totale de plus de 219 millions de dollars. Malgré une diminution de 9,1 % par rapport au mois précédent, les permis de construire ont connu une hausse considérable (de 25,2 %) depuis la même date l’an dernier.

Nouveau et à souligner

• Cyber-sécurité VENUS, un organisme sans but lucratif mis sur pied pour faire du Canada un chef de file de la cybersécurité, a officiellement ouvert ses portes au cours d’une activité qui s’est tenue le 29 mai 2014.
• Investir Ottawa a noué un partenariat avec la Semaine d’accueil à Ottawa pour offrir aux nouveaux arrivants à Ottawa un séminaire sur la façon de faire des affaires au Canada. Cliquez ici pour en savoir plus sur ce séminaire et sur les autres activités intéressantes de la Semaine d’accueil à Ottawa.

Main-d’œuvre 

En avril 2014, 28 900 emplois ont été perdus au Canada, annulant ainsi les gains réalisés durant le mois précédent. Pendant l’année, la population active canadienne a augmenté de 0,8 % (soit de 149 200 emplois); le taux de chômage a donc diminué à 6,9 %, un taux inférieur à celui de 7,2 % observé l’an dernier. L’Ontario a connu une augmentation de 17 600 emplois d’un mois à l’autre, et de 73 500 emplois d’une année à l’autre, ce qui a entraîné une réduction de 0,2 % du taux de chômage par rapport à avril 2013, taux qui atteint à présent 7,4 %.

Le mois dernier, « Le point sur le développement économique » a traité d’une récente publication du Bureau du directeur parlementaire du budget qui avertissait que des coupes supplémentaires auront lieu dans les emplois des services publics fédéraux, en plus des coupes de 20 000 emplois déjà prévues au Budget 2012. Puisqu’un pourcentage considérable des emplois fédéraux se trouve à Ottawa, on s’inquiète encore de la possibilité que ces nouvelles coupes aient des conséquences disproportionnées sur le marché de l’emploi local. Toutefois, sur une note plus positive, d’autres secteurs industriels montrent des signes de vitalité (plus de détails ci-dessous).

En avril, 1 500 emplois ont été perdus à l’échelle locale, entraînant ainsi une augmentation de 0,4 % du taux de chômage depuis mars, qui est maintenant de 6,9 %. On compte 1 500 emplois de moins en avril 2014 qu’en avril 2013, et le taux de chômage, qui se chiffrait à 6,1 % à pareille date l’an dernier, s’est accru. Pour sa part, le secteur des technologies de l’information et de la communication, qui comprend un grand nombre d’emplois dans les technologies de pointe, va à contre-courant de la tendance et a affiché des gains de 11 400 emplois au cours des 12 mois précédant avril. Parmi les autres secteurs ayant connu des gains d’emplois, citons le domaine des soins de santé et des services sociaux (7 900 nouveaux emplois) et des services professionnels, scientifiques et techniques (1 300 nouveaux emplois).

« Un des rares éléments favorables de l’économie d’Ottawa-Gatineau des dernières années est le secteur des services relatifs aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Le nombre d’emplois dans ce secteur a augmenté annuellement de plus de 8 % dans les trois dernières années, notamment dans le domaine des éditeurs de logiciels et des entreprises de télécommunications avec fil et sans fil… » – Conference Board du Canada

Sources : Enquête de Statistique Canada sur la population active de la région métropolitaine active d’Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour avril 2014 (extraction de données personnalisée, moyenne mobile de trois mois et résultats désaisonnalisés). Les données relatives à chaque secteur économique ne tiennent pas compte des fluctuations saisonnières. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées de la Note de conjoncture métropolitaine d’Ottawa-Gatineau du Conference Board du Canada (printemps 2014).

Économie

Au cours des 12 mois précédant avril 2014, les prix à la consommation au Canada ont augmenté de 2 %, ce qui correspond aux cibles d’inflation de la Banque du Canada pour la première fois depuis avril 2012. Alors que le taux d’inflation à Ottawa s’est stabilisé à 2 %, les prix ont augmenté de 2,4 % en Ontario. La plus grande part des augmentations à l’échelle provinciale est attribuable à la hausse des prix du gaz naturel et de l’essence (de 39,3 % et de 7,1 %, respectivement).

Sur le plan de la croissance économique, on a observé une augmentation modeste de 0,3 % au premier trimestre de 2014, ce qui représente la plus faible croissance sur trois mois depuis le dernier trimestre de 2012. Cela dit, l’économie canadienne a surpassé celle des États-Unis, qui a connu un recul de 0,25 % au premier trimestre. Comme on l’a expliqué ces derniers mois, la faiblesse du rendement des deux côtés de la frontière continue d’être attribuable aux mauvaises conditions météorologiques hivernales; les économistes prévoient donc une légère hausse de l’activité économique des deux pays au deuxième trimestre.

Dans son plus récent rapport sur la situation mondiale, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) prévoit que la croissance économique du Canada s’accélérera pour atteindre 2,5 % en 2014, puis 2,75 % en 2015, en raison de la hausse des exportations et des investissements des entreprises. L’OCDE s’attend également à ce que le taux de croissance canadien dépasse les taux moyens de tous les pays membres cette année (augmentation de 2,2 %), avant de se stabiliser près de la moyenne globale prévue pour 2015 (augmentation de 2,8 %).

« La croissance économique devrait s’accélérer pour atteindre 2¾ pour cent d’ici à 2015 et elle sera accompagnée d’un rééquilibrage souhaitable en faveur des exportations et de l’investissement productif. Une plus forte expansion sur les marchés extérieurs, la récente dépréciation de la monnaie et le développement continu du secteur énergétique devraient insuffler un nouvel élan aux exportations. L’investissement productif devrait lui aussi monter en puissance et stimuler les capacités et la compétitivité des coûts. » – OCDE

Sources : Indice des prix à la consommation de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour avril 2014. Les autres données de cette section proviennent du document Perspectives économiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publié en mai 2014.

Immobilier

Selon les dernières prévisions sur le marché de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), l’activité immobilière à Ottawa devrait fléchir en 2014. Cette prévision semble d’ailleurs être appuyée par les plus récentes données : en avril, 253 unités ont été mises en chantier, ce qui constitue une diminution de 50,9 % par rapport aux 515 mises en chantier à pareille date l’an dernier.

L’analyse des différents segments permet de constater que c’est la construction de copropriétés qui a connu la plus forte baisse au cours des 12 derniers mois (18 nouvelles unités en avril 2014 contre 298 en avril 2013). La construction de maisons jumelées a elle aussi connu un déclin (24 unités de moins), alors que les autres segments (maisons individuelles, maisons en rangées, logements locatifs) ont connu des gains modestes.

Sur le marché de la revente, les données de la Chambre d’immeuble d’Ottawa-Carleton pointent aussi vers une détente des conditions du marché en 2014. Le nombre total de maisons vendues au moyen du Service inter-agences (MLS) de la Chambre était de 1 420 en avril, une baisse de 9,5 % par rapport aux 1 569 maisons vendues à la même période l’an dernier.

Il n’est pas rare que les conditions météorologiques aient une incidence sur les transactions dans le marché des maisons neuves et de la revente. Des rapports antérieurs ont signalé que des conditions hivernales rigoureuses étaient partiellement responsables de la faiblesse du marché immobilier à Ottawa au début de 2014. Pour avril, la SCHL suggère que les rumeurs entourant les coupes supplémentaires dans les services publics fédéraux pourraient avoir elles aussi contribué au déclin de l’activité l’an dernier. Toutefois, les perspectives pour 2015 tendent heureusement à être encourageantes, puisque d’autres secteurs d’emploi, dont celui des technologies de pointe et de la construction, devraient combler le manque dans le marché de l’emploi local.

« La faiblesse du marché de l’emploi et l’incertitude en lien avec les coupes continues dans la fonction publique ont freiné la construction de nouvelles habitations, de même que la demande dans le marché de la revente. » – SCHL

Source : Nouvelles données sur le logement de la SCHL, « Relevé des mises en chantier et des achèvements » et « Relevé des logements écoulés sur le marché » pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) en avril 2014. Les données sur les reventes sont issues du rapport annuel d’avril 2014 de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario). Les données citées dans cette section proviennent aussi du document Perspectives du marché de l’habitation – Ottawa – Printemps 2014 de la SCHL.

Construction

D’après les plus récentes données de Statistique Canada, la Ville d’Ottawa a délivré en mars 2014 des permis de construire correspondant à une valeur totale de plus de 219 millions de dollars, soit 166,3 millions pour des constructions résidentielles et 53,1 millions pour des constructions non résidentielles. Malgré une baisse de 9,1 % par rapport au mois précédent, la valeur des permis de construire a connu une augmentation considérable de 25,2 % comparativement à l’an dernier à pareille date.

Selon les données publiées par la Direction des services du Code du bâtiment de la Ville d’Ottawa, en mars, 975 permis de construire ont été délivrés, une hausse par rapport aux 403 permis délivrés en février. C’est à Kanata et à Stittsville que la valeur des permis de construire est la plus élevée. En effet, elle représente près de 42 % du total de la ville, suivie de près par la valeur des permis à Barrhaven et à Nepean-Sud (36,9 % du total). Quant aux permis émis pour le cœur du centre-ville, leur valeur correspondait à moins de 7 % du total.

À l’échelle nationale, Statistique Canada a indiqué que la valeur totale des permis de construire délivrés dans l’industrie de la construction canadienne frôlait les 6 milliards de dollars en mars et avait connu une baisse de 3 % par rapport à février. Le déclin le plus marqué a été observé en Ontario, en raison de la baisse du nombre de permis à Kingston, à Kitchener-Cambridge-Waterloo et à London. Au pays, les gains les plus importants ont été réalisés à Edmonton, à Oshawa et à Québec.

« La plus forte baisse a été enregistrée à Kingston, suivie de Kitchener-Cambridge-Waterloo et de London. À Kingston, la diminution a été principalement attribuable aux reculs touchant les immeubles institutionnels. L'affaiblissement des intentions de construction de logements multifamiliaux expliquait la baisse observée à Kitchener-Cambridge-Waterloo, tandis qu'à London, les intentions de construction d'immeubles non résidentiels et de logements unifamiliaux ont été à l'origine de la diminution. » – Statistique Canada

Source : Enquête des permis de bâtir de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour mars 2014 (résultats désaisonnalisés). Veuillez noter que ces chiffres peuvent différer des données dont la Ville dispose. Les données de Statistique Canada permettent de comparer les résultats avec ceux des provinces et du pays. Les autres données citées dans la présente section sont tirées du rapport de données ouvertes de mars 2014 Permis de construction, de démolition et de clôture de piscine délivrés chaque mois, publié par la Direction des services du Code du bâtiment.

Tableaux : Principaux indicateurs économiques mensuels — Ottawa

Main-d’œuvre

Économie

Logement

Construction

Points saillants

• Emploi. L’économie canadienne a créé 25 800 emplois en mai 2014, dont plus de la moitié en Ontario (14 800 emplois). Suivant la tendance nationale et provinciale, le marché du travail à Ottawa s’est enrichi de 4 500 nouveaux emplois ce mois-ci. Dans les trois cas, la hausse sur 12 mois est attribuable à la création d’emplois à temps partiel.
• Chômage. Le taux de chômage national a légèrement augmenté depuis avril (+0,1 point de pourcentage), atteignant 7,0 % en mai, tandis que l’Ontario et Ottawa ont vu le leur baisser de 0,1 point, affichant maintenant 7,3 % et 6,8 %, respectivement.
• Croissance économique. On s’attend à une croissance de l’économie de l’Ontario de l’ordre de 2,3 % en 2014, une importante hausse par rapport au taux de 1,3 % enregistré l’année dernière par la province qui serait attribuable à l’augmentation des exportations vers les États-Unis. À l’échelle locale, le Conference Board du Canada prévoit que l’économie d’Ottawa connaîtra une faible croissance de 0,9 % en 2014, avant de prendre de la vigueur en 2015 (+1,9 %).
• Immobilier – résidentiel. Après un hiver difficile, les nouvelles constructions résidentielles ont fait une remontée en mai 2014, avec 906 mises en chantier, un sommet depuis juillet 2013. C’est le segment des copropriétés qui a connu la plus importante hausse. Par contre, la vente de copropriétés a chuté de 7,1 % sur 12 mois sur le marché de la revente.
• Immobilier – commercial. Le taux d’inoccupation des bureaux à Ottawa s’est établi à 9,7 % au premier trimestre de 2014, une hausse par rapport au taux de 8,6 % observé l’année dernière à pareille date. Par conséquent, les tarifs de location poursuivent leur déclin à l’échelle de la ville, incitant les sociétés de gestion immobilière à tenter d’attirer de nouveaux locataires.
• Construction. La Ville d’Ottawa a délivré en avril 2014 des permis de construire d’une valeur totale de plus de 175 millions de dollars. Malgré un ralentissement de mois en mois, la valeur des permis délivrés pour l’exercice en cours est nettement supérieure à celle enregistrée l’année dernière à pareille date (+20,7 %).

Nouveau et à souligner

• À Ottawa, les préparatifs pour le 150e anniversaire de la Confédération vont bon train. Les résidents peuvent proposer des façons de célébrer cet événement unique en déposant leur idée dans la boîte à suggestion d’Ottawa 2017 à l’hôtel de ville.

Main-d’œuvre

La population active canadienne a gagné 25 800 nouveaux emplois en mai 2014, alors que le taux de chômage a légèrement augmenté de mois en mois, atteignant 7,0 % en mai, en raison de l’affluence accrue sur le marché du travail. À l’échelle provinciale, l’Ontario a vu baisser son taux de chômage à 7,3 % (-0,1 point), grâce à la création de 14 800 emplois. Suivant la tendance nationale et provinciale, Ottawa a aussi vu sa population active augmenter en créant 4 500 postes durant cette même période. À Ottawa, la hausse sur le plan de l’emploi a entraîné une baisse mensuelle de 0,1 point du taux de chômage, qui s’est établi à 6,8 %.

De prime abord, les gains d’emplois pour le mois de mai semblent encourageants; cependant, un examen des 12 derniers mois révèle plutôt un état de stagnation à l’échelle du Canada. En effet, les 85 500 emplois créés à l’échelle nationale de mai 2013 à mai 2014 ne représentent qu’une hausse de 0,5 %. De la même façon, les 39 400 emplois créés par l’Ontario sur 12 mois représentent une hausse de seulement 0,6 %. Par ailleurs, dans les deux cas, les emplois créés durant cette période étaient surtout à temps partiel, tandis que le nombre d’emplois plus stables à temps plein a connu un déclin.

« L’emploi au Canada a rebondi en mai, avec la création de 25 800 emplois, mais les données révélées par le rapport ne sont guère inspirantes, et la croissance de l’emploi dans la dernière année demeure léthargique. » – BMO Marchés des capitaux

À Ottawa, le taux de croissance annuel de l’emploi était de 1,1 % en mai, surpassant les taux à l’échelle nationale et provinciale. Or, près de 80 % des emplois créés depuis mai 2013 étaient des emplois à temps partiel. C’est surtout la tranche des 15 à 24 ans qui a bénéficié de ces emplois (+8 600 emplois dans la dernière année).

Source : Enquête de Statistique Canada sur la population active de la région métropolitaine active d’Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour mai 2014 (extraction de données personnalisée, moyenne mobile de trois mois et résultats désaisonnalisés). Les données relatives à chaque groupe d’âge ne tiennent pas compte des fluctuations saisonnières. Les autres données citées dans cette section sont tirées du Regional Labour Market Report Card, de BMO Marchés des capitaux, publié le 6 juin 2014.

Économie

Pour un deuxième mois consécutif – et pour la première fois en plus de deux ans –, l’indice des prix à la consommation (IPC) du Canada a augmenté de plus de 2 % (+2,3 % en mai 2014). Les prix à la consommation ont suivi cette même tendance à Ottawa (+2,4 %), alors que la hausse en Ontario frôlait les 3 % (+2,8 %). On attribue cette hausse généralisée à la forte instabilité des prix de l’énergie (p ex. l’essence, le gaz naturel et l’électricité). En excluant l’énergie, l’IPC au Canada est en hausse de 1,7 %, juste sous la cible d’inflation de 2 % de la Banque du Canada.

En ce qui a trait à la croissance économique, la Banque Royale du Canada écrivait récemment qu’elle croyait l’économie canadienne en bonne position pour se remettre des conditions hivernales difficiles du premier trimestre de 2014. Les provinces canadiennes, l’Alberta en tête, devraient voir le commerce avec les États-Unis augmenter en 2014, en raison notamment de la faiblesse du dollar canadien. Plus précisément, on prévoit que l’économie de l’Ontario augmentera de 2,3 % en 2014, une croissance nettement supérieure au taux de 1,3 % enregistré l’année dernière.

« Nous prévoyons que la province profitera de manière disproportionnée du raffermissement de l’économie des États-Unis (et de la baisse du dollar canadien) grâce aux liens étroits qu’entretient l’Ontario avec ce marché. L’élan fourni par l’étranger sera encore plus fort en 2015, car nous nous attendons à ce que l’économie américaine en effervescence contribue à l’accélération, à 2,8 %, de la croissance réelle du PIB de l’Ontario. » – Services économiques RBC

À l’échelle locale, les dernières données publiées par le Conference Board du Canada prévoient une croissance de l’économie d’Ottawa de l’ordre de 0,9 % en 2014, le plus faible taux de croissance parmi les 13 plus grandes régions métropolitaines du Canada. Cela dit, les perspectives de croissance pour 2015 sont encourageantes, avec un taux annuel anticipé d’environ 1,9 % à Ottawa.

Sources : Indice des prix à la consommation de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour mai 2014. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées de la Note de conjoncture métropolitaine d’Ottawa-Gatineau du Conference Board du Canada (printemps 2014) et des Perspectives provinciales des services économiques RBC (juin 2014).

Immobilier

Après un départ plutôt lent en 2014, le marché des nouvelles maisons a rebondi en mai, avec 906 nouvelles mises en chantiers – 253 de plus qu’en avril – soit la plus importante hausse mensuelle depuis juillet 2013. Selon les plus récentes données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), des gains de mois en mois ont été réalisés pour toutes les catégories de logements, sauf les nouvelles locations. C’est pour les copropriétés que la hausse a été la plus notable, avec 411 unités par rapport à 18 seulement le mois dernier.

Après avoir étudié le marché de la revente, la Chambre d’immeuble d’Ottawa-Carleton a rapporté une hausse de 1,2 % par rapport aux chiffres de l’année dernière pour la vente de propriétés résidentielles. Les ventes de copropriétés, quant à elles, ont chuté de 7,1 % d’une année à l’autre, contrairement aux nouvelles offres, qui ont augmenté de 19 % pour la même période, créant ainsi un marché acheteur.

« Bien que les propriétés résidentielles offrent le rendement anticipé, le marché des copropriétés est plutôt stagnant. Le nombre d’unités disponibles est en hausse de 19 % par rapport à l’année dernière et les ventes, en baisse de 7,1 %. Le choix et les prix sont intéressants pour les acheteurs à long terme. » – Chambre d’immeuble d’Ottawa-Carleton

Pour le secteur commercial, Colliers International rapporte un taux d’inoccupation des bureaux à Ottawa de 9,7 % durant le premier trimestre de 2014, une hausse par rapport au taux de 8,6 % à pareille date l’année dernière. Le taux d’inoccupation au cœur du centre-ville a connu une plus forte hausse encore au premier trimestre (+1,9 point), atteignant 8,8 %, surtout en raison de l’ajout de près de 360 000 pieds carrés disponibles au 150, rue Elgin. Par conséquent, les tarifs de location poursuivent leur déclin à l’échelle de la ville, incitant les gestionnaires immobiliers à tenter d’attirer de nouveaux locataires.

Source : Nouvelles données sur le logement de la SCHL, « Relevé des mises en chantier et des achèvements » et « Relevé des logements écoulés sur le marché » pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) en mai 2014. Les données sur le secteur immobilier commercial ont été adaptées du Office Market Report, T1 de 2014 pour Ottawa, de Colliers International. Les autres sources citées dans cette section sont tirées des récents communiqués de presse sur les chiffres d’affaires de mai 2014 publiés par la Chambre d’immeuble d’Ottawa-Carleton (4 juin 2014).

Construction

D’après les plus récentes données de Statistique Canada, la Ville d’Ottawa a délivré en avril 2014 des permis de construire d’une valeur totale de plus de 175 millions de dollars, soit 127,4 millions pour des constructions résidentielles et 48,1 millions pour des constructions non résidentielles. Malgré un ralentissement de mois en mois, la valeur des permis délivrés pour l’exercice en cours est nettement supérieure à celle enregistrée l’année dernière à pareille date (+20,7 %). Par secteur, Barrhaven/Nepean-Sud prend la tête ce mois-ci, représentant plus de la moitié de la valeur totale des permis délivrés (57,4 %).

Comme on l’a déjà établi les mois précédents, les importants projets de construction en cours dans la capitale nationale devraient stimuler la croissance économique en 2014, compensant ainsi le retard occasionné par la réduction de l’effectif de la fonction publique fédérale. À titre d’exemple, le projet de train léger d’Ottawa (TLRO) – le plus important projet d’infrastructure de l’histoire d’Ottawa (2,1 G$) – mène le bal en termes de dépenses locales et de création d’emplois. Lors d’une récente mise au point de projet, le maire Jim Watson a annoncé que plus de 360 millions de dollars en contrats avaient été attribués à des entreprises locales pour la construction de la Ligne de la Confédération. Les données de croissance de l’emploi permettent de prévoir la création de postes correspondant à plus de 20 000 années-personnes durant ce projet de construction, dont des emplois bien rémunérés correspondant à environ 4 200 années-personnes, créés localement dans les domaines technique, commercial ou de l’ingénierie.

« Il y a peu d’éléments qui comptent plus pour l’économie d’Ottawa que notre réseau de transport, et c’est pourquoi nous bâtissons la Ligne de la Confédération et que nous planifions l’étape 2 du train léger. Ensemble, nous bâtissons la confiance en notre économie locale et veillons à ce qu’Ottawa soit concurrentielle pour les années et les décennies à venir » – Le maire Jim Watson

Source : Enquête des permis de bâtir de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour avril 2014 (résultats désaisonnalisés). Veuillez noter que ces chiffres peuvent différer des données dont la Ville dispose. Les données de Statistique Canada permettent de comparer les résultats avec ceux des provinces et du pays. Les autres données citées dans la présente section sont tirées du rapport de données ouvertes Permis de construction, de démolition et de clôture de piscine délivrés chaque mois, publié par la Direction des services du Code du bâtiment, et la mise au point économique sur la Ligne de la Confédération du maire Jim Watson, qui a eu lieu le 26 juin 2014.

Tableaux : Principaux indicateurs économiques mensuels — Ottawa

Main d'oeuvre

Économie

Logement

Construction

Points saillants

• Emploi. Après avoir connu une belle croissance le mois dernier, l’économie canadienne a perdu 9 400 emplois en juin 2014, l’Ontario étant la province tirant le plus de l’arrière avec une perte de 33 900 emplois. En étudiant la situation dans son ensemble, plusieurs économistes s’entendent pour dire que le marché de l’emploi canadien montre des signes de faiblesse, l’emploi ayant connu une hausse sur 12 mois de seulement 0,4 %. C’est dans ce contexte qu’Ottawa a perdu 1 100 emplois ce mois-ci, perte annulant partiellement les gains réalisés en mai.
• Chômage. Les pertes d’emplois canadiens ont mené vers une hausse du taux de chômage mensuel à 7,1 % (0,1 % de plus qu’en mai). Le taux de chômage d’Ottawa, maintenant à 6,9 %, a connu la même augmentation.
• Inflation. L’inflation au Canada (et à Ottawa) s’est élevée au-dessus de la cible des 2 % pour un troisième mois consécutif; toutefois, la Banque du Canada prévient que le risque que l’inflation glisse sous la cible demeure si les exportations et les investissements des entreprises restent faibles.
• Immobilier. Au cours des deux premiers trimestres de l’année, le nombre de mises en chantier à Ottawa s’est élevé à 2 518, ce qui est légèrement en dessous du chiffre à pareille date l’année dernière. Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement, les conditions hivernales difficiles et l’incertitude en ce qui a trait au marché de l’emploi ont contribué à ce ralentissement en début d’année.
• Construction. Les projets de construction à Ottawa ont connu une baisse marquée en mai (-16,8 %) pour un deuxième mois consécutif. Cependant, on estime la valeur des permis délivrés pour l’exercice en cours à 931,7 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 6,7 % comparativement au même moment l’année précédente.

Nouveau et à souligner

• Le Service de l’innovation et du développement économique de la Ville d’Ottawa a tenu sa première séance d’information sur les indicateurs du développement économique à « guichets fermés ». 
• Ottawa a eu la chance d’être choisie pour accueillir le sommet international pour les jeunes One Young World. Cet événement international entraînera des retombées économiques de 2 millions de dollars pour la région et fera rayonner Ottawa sur la scène internationale.
• Une proposition d’Ottawa a été choisie pour recevoir des fonds du Programme canadien des accélérateurs et des incubateurs (PCAI), dont le financement total s’élève à 100 millions de dollars. Le projet mené par plusieurs partenaires aidera les accélérateurs et les incubateurs à offrir plus de services aux entreprises en début de croissance de la région. 

Main-d’œuvre

Après avoir connu une croissance positive le mois dernier (+25 800 emplois), l’économie canadienne a perdu 9 400 emplois en juin 2014, portant le taux de chômage à 7,1 % (+0,1 % sur un mois). Les emplois à temps partiel ont été les plus touchés (-43 000), tandis que les emplois à temps plein ont connu une remontée (+33 500) après une baisse constante pendant deux mois. Plus près d’ici, l’Ontario a perdu en juin 33 900 emplois (-18 900 emplois à temps plein et -15 000 emplois à temps partiel), atténuant les gains réalisés dans la plupart des provinces, excepté pour la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador (respectivement -100 et -2 900 emplois).

En étudiant la situation dans son ensemble, un grand nombre d’économistes s’entendent pour dire que le marché de l’emploi canadien montre des signes de faiblesse. Le taux d’emploi au Canada a connu une croissance annuelle léthargique de 0,4 % (ce qui représente 72 300 emplois), la plus basse depuis février 2010. La majorité des emplois créés au cours des 12 derniers mois sont en Alberta – qui continue à connaître une forte croissance économique –, province sans laquelle le taux d’emploi national pour la période qui nous intéresse aurait diminué.

« Si on omet l’Alberta, il n’y a pas de croissance de l’emploi pour la dernière année. » — BMO Marché des capitaux

Dans ce contexte, le marché de l’emploi d’Ottawa a perdu 1 100 emplois en juin, ce qui a atténué partiellement les gains en mai (+4 500 emplois) et entraîné une légère hausse du taux de chômage (+0,1 % pour atteindre 6,9 %). Les emplois de la région ont connu une hausse annuelle plus rapide qu’au niveau national (+1,3 % ou 7 000 emplois) en dépit de la réduction de l’effectif de la fonction publique fédérale.

Sources : Enquête de Statistique Canada sur la population active de la région métropolitaine active d’Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour juin 2014 (extraction de données personnalisée, moyenne mobile de trois mois et résultats désaisonnalisés). Les autres données citées dans cette section sont tirées du Regional Labour Market Report Card, de BMO Marchés des capitaux (publié en juin 2014).

Économie

Le taux d’inflation annuel canadien a culminé à 2,4 % en juin, au plus haut depuis février 2012, ce qui est bien au-dessus de la cible de 2 % de la Banque du Canada. La hausse des prix du logement, de la nourriture et du transport est en grande partie responsable de la hausse générale des prix à la consommation en juin. Si l’on jette un œil au niveau des prix par province, on remarque que l’Ontario a connu le taux d’inflation le plus élevé (3 % depuis juin 2013), suivie par Terre-­Neuve-­et-Labrador (2,5 %), tandis que le Québec a connu le taux d’inflation le plus bas (1,7 %). À Ottawa, le taux d’inflation est passé de 2,4 % en mai à 2,7 % en juin.

Étant donné que la hausse marquée des prix des trois derniers mois était principalement attribuable à des facteurs temporaires comme le coût élevé de l’énergie, la Banque du Canada maintient le taux du financement à un jour à 1 %. Bien qu’elle ait abaissé le niveau de risque d’une inflation nationale dans sa mise à jour sur la politique monétaire la plus récente, la Banque prévient qu’à moins que la croissance économique se fasse à la faveur d’une hausse des exportations et des investissements des entreprises, le niveau des prix demeure à risque de baisser sous la cible des 2 % tandis que ces effets temporaires continueront de diminuer.

« À mesure que les effets temporaires poussant l’inflation à la hausse commenceront à se dissiper en 2015, à moins que les capacités excédentaires au sein de l’économie ne soient résorbées au cours d’un délai raisonnable, l’inflation retournera bien en deçà de la cible. Il faudra pour cela une croissance économique supérieure au potentiel alimenté par le redressement de l’exportation, suivie par des investissements dans de nouvelles capacités. » — Banque du Canada

Sources : Indice des prix à la consommation de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour juin 2014. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées du Rapport sur la politique monétaire du 16 juillet 2014 de la Banque du Canada.

Immobilier

Après avoir connu un mois de mai favorable, le marché des nouvelles maisons d’Ottawa a accusé une baisse en juin, avec seulement 585 mises en chantier (comparativement à 906, le mois dernier). Selon les plus récentes données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), les copropriétés représentent le plus grand nombre de mises en chantier, suivies de près par les maisons unifamiliales (respectivement 200 et 194).

Durant deux premiers trimestres de l’année, on a compté à Ottawa 2 518 mises en chantier, comparativement à 2 759 au même moment en 2013, ce qui représente une baisse de près de 9 %. Les experts s’entendent pour dire que les conditions hivernales inhabituellement difficiles sont en partie responsables de ce ralentissement en début d’année. Toutefois, la SCHL souligne que l’incertitude planant sur le marché de l’emploi de la capitale nationale, surtout dans la fonction publique fédérale (le plus important employeur de la région), est un autre facteur expliquant le ralentissement du marché.

« Bien que le revenu moyen à Ottawa ait augmenté, l’incertitude dans le secteur de l’emploi a freiné l’activité immobilière dans la capitale. » — Société canadienne d’hypothèques et de logement

En ce qui a trait au marché de la revente, la Chambre d’immeuble d’Ottawa-Carleton indique que les ventes de propriétés résidentielles – à l’exclusion des copropriétés – ont baissé de 9,5 % depuis le mois dernier, tandis que les ventes de copropriétés ont augmenté de 4,3 %. Néanmoins, l’activité soutenue du mois de mai a fait accroître les chiffres de vente tout juste au dessous de l’année dernière à pareille date, ce qui confirme l’hypothèse selon laquelle les conditions hivernales difficiles ont causé un ralentissement de l’activité immobilière en début d’année.

Sources : Nouvelles données sur le logement de la SCHL, « Relevé des mises en chantier et des achèvements » et relevé des logements écoulés sur le marché pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) en juin 2014. Les autres sources citées dans cette section sont tirées des récents communiqués de presse sur les chiffres d’affaires de juin 2014 publiés par la Chambre d’immeuble d’Ottawa-Carleton (4 juillet 2014).

Construction

D’après les plus récentes données de Statistique Canada, la Ville d’Ottawa a délivré en mai 2014 des permis de construire d’une valeur totale de plus de 151 millions de dollars, soit 110,3 millions pour des constructions résidentielles et 41,1 millions pour des constructions non résidentielles.

Les projets de construction à Ottawa ont connu une baisse marquée en mai (-16,3 %) pour un deuxième mois consécutif. La délivrance de permis pour la construction non résidentielle a connu la baisse la plus importante, la valeur des permis pour les bâtiments commerciaux étant passée de 43,4 à 32,3 millions de dollars.

« Le secteur de la construction à Ottawa pâtit de la quasi-absence de projets commerciaux d’envergure pour un deuxième mois consécutif… » – Ottawa Business Journal

D’un mois à l’autre, il n’est pas inhabituel de constater une certaine volatilité dans l’industrie de la construction à Ottawa. Ainsi, il peut être utile de considérer le nombre de permis de construire délivrés jusqu’à maintenant pour comparer l’activité de cette année avec celle de l’année dernière à pareille date. Les permis de construire délivrés de janvier à mai 2013 ont totalisé 872,9 millions de dollars. Pour l’exercice en cours, on évalue la valeur des permis délivrés à 931,7 millions, ce qui représente une hausse de 6,7 % comparativement à l’an dernier. Comme on l’a mentionné dans les derniers mois, d’importants investissements dans des constructions non résidentielles (p. ex. : le train léger et l’agrandissement du Centre Rideau) pourraient contribuer au maintien de cette tendance en 2015.

Sources : Enquête des permis de bâtir de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour mai 2014 (résultats désaisonnalisés). Veuillez noter que ces chiffres peuvent différer des données dont la Ville dispose. Les données de Statistique Canada permettent de comparer les résultats avec ceux des provinces et du pays. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées de l’Ottawa Business Journal (8 juillet 2014).

Tableaux : Principaux indicateurs économiques mensuels — Ottawa 

Main-d’œuvre 

Économie

Logement

Construction

Points saillants

• Emploi. Le marché de l’emploi canadien a affiché une perte nette de 11 000 emplois en août 2014, l’Alberta et l’Ontario étant les provinces les plus durement touchées (avec respectivement 13 400 et 7 900 emplois perdus). La ville d’Ottawa a perdu 1 100 emplois au cours de la même période, perte annulant complètement les gains réalisés en juillet.
• Chômage. Les pertes d’emplois enregistrées en août ont mené à une hausse du taux de chômage d’Ottawa (hausse de 0,3 % pour atteindre 6,7 %), mais sont toujours situées en dessous des taux à l’échelle nationale et provinciale (qui s’élèvent respectivement à 7 % et à 7,4 %).
• Croissance économique. Après la forte croissance de juin 2014 (augmentation de 0,3 %), le produit intérieur brut canadien n’a connu aucun changement en juillet. Selon la Banque du Canada, l’économie canadienne doit encore croître avant qu’on puisse envisager l’augmentation du taux du financement à un jour.
• Immobilier. La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a enregistré une légère hausse du nombre de mises en chantier à Ottawa. En effet, ce chiffre est passé de 396 unités en juillet 2014 à 629 nouvelles unités en construction en août 2014. Par ailleurs, sur le marché de la revente, les ventes depuis le début de l’exercice sont identiques à celles de l’an dernier.
• Construction. La Ville d’Ottawa a délivré en juillet 2014 des permis de construire d’une valeur totale de plus de 265 millions de dollars. Il s’agit de la deuxième hausse mensuelle consécutive et de la croissance la plus forte en un an. Fait intéressant, la valeur des permis de construire résidentiels délivrés a plus que triplé depuis juillet 2013.

Nouveau et à souligner

• Le conseil municipal a approuvé le soumissionnaire préféré pour l’agrandissement de la Galerie d’art d’Ottawa (GAO) et le projet de réaménagement de la Cour des arts. Le consortium formé d’EBC Inc., de DevMcGill et du Groupe Germain a été choisi pour diriger le projet, qui est l’aboutissement d’une vision à long terme pour l’établissement d’un centre municipal d’arts visuels, d’arts de la scène, d’arts littéraires et d’arts médiatiques et pour la revitalisation du centre-ville d’Ottawa.
• Le Festival canadien des tulipes, qui a lieu tous les printemps à Ottawa, a été nommé « L’événement de l’année » 2015 par l’American Bus Association, dont les membres représentent la majeure partie des voyageurs en autocar à destination de l’Amérique du Nord.

Main-d’œuvre

Après avoir connu une bonne croissance le mois dernier (+41 700 emplois), l’économie canadienne a perdu 11 000 emplois en août 2014, tandis que le taux de chômage stagnait à 7 % pour un deuxième mois consécutif. À l’échelle provinciale, c’est l’Alberta qui a subi la plus grande baisse de l’emploi (-13 400 emplois), après avoir connu la plus forte croissance au cours des 12 derniers mois, et l’Ontario se classe en deuxième position (-7 900 emplois). Dans la plupart des autres provinces, la situation n’a pratiquement pas changé.

A priori, les pertes d’emplois de ce mois-ci sont relativement faibles par rapport à la taille globale de la population active occupée au Canada. Cela dit, le secteur privé canadien a perdu plus de 111 000 emplois en août, témoignant ainsi du ralentissement progressif du marché de l’emploi. En effet, il s’agit de la plus grande perte d’emplois mensuelle jamais enregistrée par Statistique Canada pour ce type d’emploi.

« L’économie canadienne peine toujours à soutenir la création d’emplois. Le fait que le portrait de l’emploi dans le secteur privé n’ait pas changé par rapport à l’année dernière, et que même l’Alberta semble vivre une période de léger ralentissement montre à quel point le marché du travail canadien stagne. » – BMO Groupe financier

Plus près d’ici, le marché du travail à Ottawa a perdu en août 1 100 emplois, annulant de ce fait les gains réalisés en juillet et portant le taux de chômage à 6,7 % (+0,3 % sur un mois). Les emplois de la région ont par ailleurs connu une hausse annuelle de 7 200 emplois – le commerce de détail étant le secteur pour lequel la croissance était la plus importante (+12 600 emplois) – tandis que le taux de chômage a chuté depuis 7 % en août 2013.

Sources : Enquête de Statistique Canada sur la population active de la région métropolitaine d’Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour août 2014 (extraction de données personnalisée, moyenne mobile de trois mois et résultats désaisonnalisés). Les données relatives à chaque secteur économique ne tiennent pas compte des fluctuations saisonnières. Les autres données citées dans cette section sont tirées du rapport EconoFacts du 5 septembre 2014 de BMO Groupe Financier.

Économie

Le taux d’inflation canadien s’est établi à 2,1 % d’août 2013 à août 2014, soit un taux supérieur à la cible de 2 % de la Banque du Canada pour un cinquième mois consécutif. À Ottawa, le taux d’inflation a atteint 2,2 %, un chiffre un peu plus élevé que le taux national, mais inférieur au taux provincial (de 2,5 %).

Bien que le taux d’inflation national ait affiché une tendance supérieure à 2 % depuis mai, la Banque du Canada indique que la hausse des prix plus importante que prévu est liée à divers facteurs ponctuels, par exemple une hausse des exportations en faveur d’une remontée du dollar canadien, et non à des changements à long terme dans l’économie. En d’autres termes, l’économie canadienne peut encore continuer de croître avant que la Banque envisage de revoir sa position neutre vis-à-vis la politique monétaire (augmenter le taux du financement à un jour).

« La hausse de l’inflation observée au cours des cinq ou six mois précédents était principalement attribuable à des effets temporaires. Nous savons que l’économie canadienne peut encore croître. » – Banque du Canada

En ce qui a trait à la croissance économique, aucune hausse du produit intérieur brut du pays n’avait été enregistrée en juillet 2014, malgré la bonne progression de juin (+0,3 %). C’est le secteur de l’énergie qui a été le plus durement touché, car la demande en électricité et en gaz naturel, par exemple pour les appareils de climatisation, a baissé en raison des températures estivales inférieures aux moyennes de saison. Cependant, les activités du secteur manufacturier, de la construction et du secteur public ont augmenté au cours de la même période.

Sources : Indice des prix à la consommation de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour août 2014, et Produit intérieur brut du Canada pour juillet 2014. Les autres sources utilisées dans la présente section sont tirées de la déclaration de Stephen Poloz, gouverneur de la Banque du Canada, suite à de la rencontre du G20 à Cairns, en Australie, parue dans Bloomberg le 21 septembre 2014.

Immobilier

Après une baisse constante de deux mois, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a observé une petite hausse du nombre de mises en chantier en août 2014 à Ottawa, avec 629 nouvelles unités en construction (une hausse depuis 396 unités depuis juillet). Cette hausse est principalement attribuable à l’augmentation de la mise en chantier de maisons en rangée (+232 unités).

En ce qui concerne le marché de la revente, la Chambre d’immeuble d’Ottawa Carleton indique que les ventes de propriétés résidentielles et de copropriétés du mois d’août ont diminué de 16,8 % depuis juillet. Elle précise toutefois que ce ralentissement est habituel pour cette période de l’année, où les ventes ont tendance à diminuer légèrement. De plus, les ventes depuis le début de l’exercice sont comparables aux tendances de 2013, ce qui indique une certaine stabilité.

« Comme par les années passées, nous observons un ralentissement caractéristique des fins d’été, en particulier en comparaison aux ventes spectaculaires de juillet. Bien que les ventes aient légèrement diminué depuis l’année dernière, les chiffres d’août sont un peu plus élevés que la moyenne quinquennale, et concordent avec les ventes réalisées depuis le début de l’année dernière. » – Chambre d’immeuble d’Ottawa Carleton

Le prix de vente moyen d’une habitation individuelle neuve à Ottawa en août était de 517 707 $, une hausse importante de 8,7 % par rapport au prix moyen de ce type d’habitation il y a un an (qui se chiffrait à 476 109 $). Le prix d’une maison semblable sur le marché de la revente a également augmenté (+3,4 % pour atteindre 366 312 $) depuis l’année dernière, bien qu’à un rythme plus lent.

Sources : Nouvelles données sur le logement de la SCHL, « Relevé des mises en chantier et des achèvements » et « Relevé des logements écoulés sur le marché » pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) en août 2014. Les autres données citées dans la présente section sont tirées des récents communiqués de presse sur les chiffres d’affaires d’août 2014 publiés par la Chambre d’immeuble d’Ottawa-Carleton (4 septembre 2014).

Construction

D’après les plus récentes données de Statistique Canada, la Ville d’Ottawa a délivré en juillet 2014 des permis de construire totalisant plus de 265 millions de dollars, soit 128,8 millions pour des constructions résidentielles et 136,3 millions pour des constructions non résidentielles. Il s’agit de la deuxième hausse mensuelle consécutive, et de la valeur la plus haute en un an. La valeur totale des permis de construire résidentiels a plus que triplé par rapport à la même période il y a un an (46,3 millions en juillet 2013).

À Ottawa, la plupart des permis délivrés en juillet étaient liés aux projets situés à l’intérieur de la ceinture de verdure, dont un investissement important destiné à la rénovation des 12 étages de l’immeuble de la Banque du Canada, situé au 234, rue Wellington (d’une valeur de 116,3 millions de dollars).

Les activités de construction au Canada sont étroitement liées à la croissance économique. Par exemple, les investissements dans l’infrastructure, une composante clé du Programme de stimulation économique du gouvernement du Canada, ont aidé le pays à faire face à la récession de 2008-2009. En raison du rythme de croissance plutôt lent cette année, l’Ontario et le Québec, qui ont préparé des plans majeurs d’investissement dans l’infrastructure pour les prochaines années, ont demandé au gouvernement fédéral d’augmenter le budget dédié au renouvellement des infrastructures en vue d’accélérer le développement de leur économie respective.

« L’Ontario et le Québec considèrent que le financement fédéral en matière d’infrastructures doit être accru afin de répondre au rythme plus lent de la reprise économique et de la création d’emplois dans l’est du Canada. » – Cabinet de la première ministre de l’Ontario

Source : Enquête des permis de bâtir de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour juillet 2014 (résultats désaisonnalisés). Veuillez noter que ces chiffres peuvent différer des données dont la Ville dispose. Les données de Statistique Canada permettent de comparer les résultats avec ceux des provinces et du pays. Les autres données citées dans la présente section sont tirées du rapport de données ouvertes de juillet 2014 Permis de construction, de démolition et de clôture de piscine délivrés chaque mois, publié par la Direction des services du Code du bâtiment, ainsi que du communiqué du Cabinet de la première ministre de l’Ontario du 21 août 2014.

Tableaux : Principaux indicateurs économiques mensuels — Ottawa 

Main-d'oeuvre

Economie

 Immobilier

Construction

Points saillants

• Emploi. Le marché de l’emploi canadien a affiché une hausse de 74 100 emplois en septembre 2014, dont la majorité correspond à des postes à plein temps. Au niveau provincial, l’Ontario enregistre la hausse la plus importante (+24 700 emplois), suivie par l’Alberta (+21 200 emplois). Au niveau régional, le marché du travail à Ottawa enregistre 3 800 emplois supplémentaires par rapport au mois précédent.
• Chômage. En septembre, le taux de chômage au pays a baissé de 0,2 % et atteint 6,8 %, son taux le plus bas depuis près de six ans. Malgré la hausse d’emplois, le taux de chômage à Ottawa est comparable à celui qui existe au Canada pour ce mois-ci.
• Inflation. Bien que le taux d’inflation au Canada depuis avril 2014 ait atteint, voire dépassé, sa cible de 2 %, la Banque du Canada a gardé sa position neutre vis-à-vis de la politique monétaire, faisant état d’un équilibre entre les risques à la hausse et les risques à la baisse pesant sur l’inflation, étant donné qu’elle maintient à 1 % le taux du financement à un jour.
• Immobilier. Le nombre de mises en chantier depuis le début de l’exercice s’élève à 3 953 unités, un chiffre bien inférieur à celui de l’année dernière à la même période lorsque l’on totalisait 5 116 unités. À l’inverse, le marché de la revente est en légère hausse par rapport à l’an dernier, avec des ventes depuis le début de l’exercice s’établissant à 11 302 unités pour le mois de septembre, par rapport aux 11 285 unités de l’an dernier à la même période.
• Construction. Le marché de l’immobilier à Ottawa est en plein essor; plusieurs projets d’envergure sont en cours, notamment l’agrandissement du Centre Rideau et du centre commercial Bayshore, ainsi que du nouveau Tanger Factory Outlet Centre.

Nouveau et à souligner

• Le Centre des congrès d’Ottawa a été rebaptisé le Centre Shaw après l’annonce par Shaw Communications Inc., le 16 octobre 2014, d’une entente pluriannuelle;
• Le 20 octobre 2014, à l’occasion de la première Journée sur la cybersécurité à Ottawa, le Willis College, en partenariat avec FortinetMD (NASDAQ : FTNT), a lancé son nouveau programme de formation offert par l’employeur intitulé « Advanced Network Security Professional »;
• L-SPARK, un nouvel accélérateur d’entreprise né de la collaboration entre Investir Ottawa et Wesley Clover International, a bénéficié d’un financement de 3,8 millions de dollars de la part du Programme canadien des accélérateurs et des incubateurs, dans le cadre du Programme d’aide à la recherche industrielle mis en place par le Conseil national de recherches du Canada.

Main-d’œuvre

En septembre 2014, l’économie canadienne a montré des signes de croissance grâce à la création de 74 100 emplois –des postes à plein temps pour la plupart (69 300 emplois) – entraînant ainsi la baisse du taux de chômage national, qui a atteint 6,8 %, son niveau le plus bas en près de six ans. De toutes les provinces, l’Ontario est celle qui a gagné le plus d’emplois, suivie par l’Alberta (+24 700 et +21 200 emplois respectivement).

Si l’on regarde de plus près, les résultats de l’Enquête sur la population active menée par Statistique Canada sont tout aussi encourageants. En août, le secteur privé au Canada a enregistré une baisse significative du nombre d’emplois (-98 000 emplois), mais il s’est rétabli en septembre, avec 123 600 emplois créés. Toutefois, Douglas Porter, économiste en chef chez BMO Marchés des capitaux, met en garde sur le fait qu’une incertitude économique mondiale empêcherait la légère hausse de ce mois-ci « d’avoir des répercussions à long terme ».

D’un autre côté, le marché de l’emploi à Ottawa a gagné 3 800 emplois en septembre, avec un taux de chômage comparable à celui du Canada, soit 6,8 %. Par rapport à l’an dernier, l’économie d’Ottawa a gagné 9 900 emplois, si bien que les effets des restrictions budgétaires dans le secteur public pourraient s’atténuer.

« Après une accalmie de deux ans, le marché de l’emploi à Ottawa repart, ce qui est en partie dû aux compressions budgétaires effectuées par le gouvernement. Au fil des semaines, l’état des finances d’Ottawa semble s’améliorer, de sorte que ce revirement pourrait devenir réalité. » – BMO Marchés des capitaux

Sources : Enquête de Statistique Canada sur la population active de la région métropolitaine d’Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour septembre 2014 (extraction de données personnalisées, moyenne mobile sur trois mois et résultats dérivés des variations saisonnières). Les données relatives à chaque secteur économique ne tiennent pas compte des fluctuations saisonnières. Les autres données citées dans cette section sont tirées du rapport de BMO Marchés des capitaux, intitulé « Regional Labour Market Report Card », publié le 10 octobre 2014.

Économie

Au Canada, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2 % de septembre 2013 à septembre 2014; une valeur légèrement inférieure à la hausse sur douze mois relevée en août 2014 (+2,1 %). L’IPC à Ottawa a connu une croissance plus rapide au cours de la même période (+2,3 %). Il demeure toutefois inférieur à l’inflation des prix au niveau provincial (+2,6 %). En moyenne, les Canadiens ont déboursé davantage pour l’ensemble des principaux éléments de l’indice. Les dépenses les plus importantes correspondaient au logement et aux aliments et ont contribué en grande partie à l’augmentation générale de l’IPC.

Tandis que l’inflation au Canada depuis avril 2014 s’est maintenue à sa cible de 2 %, ou l’a même dépassée, la Banque du Canada maintient une position neutre vis-à-vis de la politique monétaire. Faisant état d’un équilibre entre les risques à la hausse – comme une augmentation de la demande des États-Unis en produits canadiens – et les risques à la baisse – comme une hausse des dépenses des ménages et une baisse de l’investissement des entreprises – la banque centrale maintient son taux du financement à un jour au même taux que depuis septembre 2010, c’est-à-dire à 1 %. 

« La part qu’occupent les dépenses des ménages dans la croissance dépasse encore son niveau viable à long terme et il est essentiel que s’opère un déplacement vers les investissements des entreprises et les exportations. Les exportations se sont raffermies, en phase avec la vigueur grandissante de l’économie américaine, mais les investissements restent faibles. » – Banque du Canada

Sources : Indice des prix à la consommation de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour septembre 2014. Les autres sources utilisées dans la présente section sont tirées du Rapport sur la politique monétaire de la Banque du Canada du mois d’octobre 2014.

Immobilier

Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), les mises en chantier à Ottawa s’élevaient à 410 unités en septembre 2014, un chiffre bien inférieur aux 642 unités de la même période il y a un an. Depuis le début de l’exercice, le marché du logement à Ottawa a comptabilisé 3 953 mises en chantier supplémentaires, un chiffre bien inférieur à celui de 2013 (les mises en chantier s’élevaient alors à 5 116 unités).

Selon le type de logement, les mises en chantier de condominiums enregistraient en septembre 2014 une baisse de 43,9 %, soit la baisse la plus importante depuis le début de l’exercice. Le nombre d’unités achevées, mais non vendues, étant plus élevé, les constructeurs mettent un frein aux nouvelles constructions jusqu’à l’amélioration des conditions du marché. À l’avenir, la SCHL s’attend à une hausse de la demande pour les maisons en rangée, car elles offrent une solution de rechange intéressante aux maisons individuelles, à un prix moindre.

« Les maisons en rangée deviennent de plus en plus populaires, car c’est ce qui se rapproche le plus d’une maison individuelle, à un prix nettement plus bas. On s’attend à ce que les maisons en rangée conservent leur place de choix sur le marché, étant donné que la composition démographique des ménages d’Ottawa favorise le recours aux immeubles collectifs. » – SCHL

Contrairement aux résidences de construction récente, le marché de la revente depuis le début de l’exercice affiche des résultats légèrement supérieurs à ceux de la même période il y a un an. D’après la Chambre d’immeuble d’Ottawa-Carleton, les agents immobiliers à Ottawa ont vendu 11 302 logements au cours des neuf mois précédant septembre 2014, par rapport aux 11 285 logements de l’an dernier à la même période.

Sources : Nouvelles données sur le logement de la SCHL, « Relevé des mises en chantier et des achèvements » et « Relevé des logements écoulés sur le marché » pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) en septembre 2014. Les autres données citées dans la présente section sont tirées des récents communiqués de presse sur les chiffres d’affaires de septembre 2014 publiés par la Chambre d’immeuble d’Ottawa-Carleton (3 octobre 2014).

Construction

D’après les plus récentes données de Statistique Canada, la Ville d’Ottawa a délivré en août 2014 des permis de construire pour un montant totalisant plus de 234 millions de dollars – 148,8 millions pour des constructions résidentielles et 85,9 millions pour des constructions non résidentielles, soit une augmentation de 79,8 % sur l’année.

Par rapport au mois de juillet, la majorité des permis délivrés ce mois-ci concernaient des projets extérieurs à la zone de la ceinture de verdure, avec des investissements significatifs à Barrhaven (Nepean-Sud).

De par leur nature, les chiffres correspondant aux permis de construire ne prennent pas en compte l’activité continue du secteur de la construction, qui est particulièrement dynamique à Ottawa. Par exemple, bien qu’ils aient des répercussions considérables sur l’économie d’Ottawa, les principaux investissements réalisés dans les infrastructures publiques, comme les 2,1 milliards de dollars du projet de la Ligne de la Confédération et les 200 millions de dollars alloués à l’agrandissement de l’autoroute 417, ne figurent pas dans le rapport mensuel des permis de construire.

Le commerce de détail à Ottawa est également en plein essor. Actuellement, le Centre Rideau et le centre commercial Bayshore font tous deux l’objet de travaux d’agrandissement considérables d’un montant supérieur à 560 millions de dollars. À l’extérieur de la ceinture de verdure, 350 000 pieds carrés d’espace dédié au commerce de détail seront rajoutés au Tanger Factory Outlet Centre, pour un investissement s’élevant à 120 millions de dollars.

« (...) le secteur non résidentiel est en plein essor. » – Conference Board du Canada

Sources : Enquête des permis de bâtir de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour août 2014 (résultats dérivés des variations saisonnières). Veuillez noter que ces chiffres peuvent différer des données dont la Ville dispose. Les données de Statistique Canada permettent de comparer les résultats avec ceux des provinces et du pays. Les autres données citées dans la présente section sont tirées de la Note de conjoncture métropolitaine de Conference Board du Canada, de l’automne 2014.

Tableaux : Principaux indicateurs économiques mensuels — Ottawa

Main-d'oeuvre

Économie

Logement

Construction

Points saillants

• Emploi. L’économie canadienne a créé 43 100 emplois en octobre 2014, majoritairement en Ontario (37 000 emplois). Ottawa a connu une augmentation de 1 500 emplois d’un mois à l’autre, et de 13 000 emplois d’une année à l’autre.
• Chômage. Le taux de chômage au Canada a baissé et s’est établi à 6,5 %, le taux le plus bas depuis novembre 2008. De même, le taux de chômage local a diminué de 0,4 % d’un mois à l’autre pour atteindre 6,4 % en octobre.
• Croissance économique. L’économie canadienne a connu une croissance annualisée de 2,8 % au troisième trimestre de 2014, après une forte croissance au deuxième trimestre. À l’échelle locale, on prévoit que les mesures d’austérité budgétaire prises par le gouvernement fédéral entraîneront un ralentissement de l’activité économique dans la région de la capitale nationale en 2014.
• Inflation. Les économistes surveilleront l’indice des prix à la consommation avec une attention soutenue dans les semaines et les mois à venir au fur et à mesure que l’onde de choc de la récente chute du prix du pétrole brut se propage aux autres secteurs de l’économie.
• Immobilier. En octobre 2014, les mises en chantier à Ottawa depuis le début de l’année totalisaient 4 517 unités, par rapport à 5 688 unités pour la même période l’année précédente. Le ralentissement est principalement dû à une diminution du nombre de nouvelles unités en copropriété. Par contre, le marché local de la revente se porte légèrement mieux depuis le début de l’année 2014 qu’en 2013 (augmentation de 49 unités pour un total de 12 423).
• Construction. La Ville d’Ottawa a délivré en septembre 2014 des permis de construire d’une valeur totale de 438 millions de dollars, soit 408,2 millions pour des constructions résidentielles et 29,8 millions pour des constructions non résidentielles. Ce mois-ci, grâce à un nombre sans précédent de projets résidentiels, le rendement a été solide, et la valeur mensuelle des permis de construire accordés a atteint un sommet inégalé à Ottawa.

 Nouveau et à souligner

• Après la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) le 27 novembre dernier de garder son niveau de production de pétrole stable à 30 millions de barils par jour, le prix du baril de pétrole brut a continué sa chute, s’établissant à 72,26 $ selon le point de référence international, le brent de la mer du Nord, qui avait culminé à 115 $ par baril il y a six mois.
• Le Windmill Development Group a reçu l’approbation définitive de la Ville de Gatineau pour entreprendre le réaménagement de l’île Chaudière (qui appartenait auparavant à Domtar). La construction devrait commencer en 2015, et le lancement du point de vente est prévu pour le printemps.

Main-d’œuvre

L’économie canadienne a créé 43 100 emplois en octobre 2014 – une deuxième hausse mensuelle consécutive. Par conséquent, le taux de chômage national a baissé et s’est établi à 6,5 %, le taux le plus bas depuis novembre 2008. La majorité des nouveaux emplois (plus de 37 000) a été créée en Ontario; le secteur manufacturier de la province continue à profiter de l’augmentation du commerce avec les États-Unis, stimulé par la faiblesse du dollar canadien.

À l’échelle locale, le nombre d’emplois sur le marché du travail à Ottawa a augmenté de 1 500 en octobre, ce qui a entraîné une baisse du taux de chômage de 0,4 % d’un mois à l’autre, pour atteindre 6,4 %. D’une année à l’autre, l’économie locale a créé 13 000 emplois, largement dus aux gains réalisés dans le secteur de l’hébergement et de la restauration, et dans celui du commerce (plus de 13 500 emplois et plus de 12 000 emplois, respectivement).

Si on observe le secteur public de plus près, 5 600 emplois dans la fonction publique ont été créés à Ottawa dans les 12 mois précédant octobre 2014. Malgré les récentes coupes budgétaires du gouvernement fédéral, la Commission de la fonction publique a remarqué que l’embauche et la dotation en personnel de la fonction publique fédérale dans la région de la capitale nationale ont augmenté de 29 % annuellement durant l’année financière 2013-2014, ce qui peut partiellement expliquer les gains dans ce secteur à l’échelle locale.

« Les données indiquent maintenant que les demandes ministérielles de nouvelles embauches commencent à augmenter. Nous nous attendons à ce que la transition se termine bientôt et à ce qu’on recommence à offrir des postes permanents aux nouveaux diplômés au cours de l’année à venir. » – Commission de la fonction publique

Sources : Enquête de Statistique Canada sur la population active de la région métropolitaine active d’Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour octobre 2014 (extraction de données personnalisée, moyenne mobile de trois mois et résultats désaisonnalisés). Les données relatives à chaque secteur économique ne tiennent pas compte des fluctuations saisonnières. Les autres données citées dans la présente section sont tirées de remarques de la Commission de la fonction publique au Comité sénatorial permanent des finances nationales le 29 octobre 2014.

Économie

La croissance économique au Canada a dépassé les attentes au troisième trimestre de 2014, alors que le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 2,8 % annualisé grâce à un renforcement des exportations, principalement vers les États-Unis. Après un lent début d’année dû aux conditions hivernales difficiles, l’économie canadienne semble de retour sur la bonne voie, avec des gains au troisième trimestre qui viennent s’ajouter aux progrès réalisés au deuxième trimestre (alors que la croissance du PIB était de 3,6 % annualisé).

Du côté d’Ottawa, le maintien des restrictions dans les dépenses du gouvernement fédéral devrait diminuer la croissance du PIB en 2014. Selon les dernières prévisions économiques du Conference Board du Canada pour Ottawa, les mesures d’austérité financière ralentiront l’activité économique dans la région de la capitale nationale cette année – le PIB augmentera seulement de 0,7 % –, mais une accélération aura lieu en 2015 et 2016 (de 1,8 % et de 2,2 %, respectivement).

« L’économie d’Ottawa-Gatineau a connu peu de croissance ces dernières années… Une bonne part de cette faiblesse est une conséquence des coupes importantes dans la fonction publique fédérale – le principal employeur de la région. » – Conference Board du Canada

Quant à l’inflation des prix, l’indice des prix à la consommation national a augmenté de 2,4 % dans l’année précédant le mois d’octobre 2014, une augmentation plus faible que celle observée en Ontario (2,8 %), mais égale à celle d’Ottawa. Compte tenu de la récente chute du prix de l’essence dans le monde, l’étude des tendances associées à l’indice des prix à la consommation pour les semaines et les mois à venir au fur et à mesure que la chute de prix est absorbée par l’économie suscite beaucoup d’intérêt.

Sources : Indice des prix à la consommation de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour octobre 2014. Les autres sources citées dans la présente section sont tirées de la Note de conjoncture métropolitaine d’Ottawa-Gatineau du Conference Board du Canada (automne 2014).

Immobilier

En octobre 2014, 564 unités ont été mises en chantier à Ottawa, par rapport à 410 unités le mois précédent. Le marché des nouveaux logements connaît cependant une croissance plus lente que l’an dernier à pareille date : 4 517 mises en chantier ont eu lieu au cours des 10 premiers mois de 2014, comparativement à 5 688 pour la même période en 2013 – une baisse de plus de 20 %.

Le ralentissement est principalement dû à une diminution du nombre de logements en copropriété en construction en 2014. Compte tenu du grand nombre d’unités terminées et non écoulées actuellement sur le marché, les constructeurs ont diminué la construction de ce type de logement de 8 % jusqu’à maintenant cette année. Cela étant dit, les perspectives pour les appartements en copropriété sont plus reluisantes; des mises en chantier sont attendues en 2016 alors que les bébé-boumeurs chercheront des logements plus petits.

« Les constructeurs répondent aux signaux que leur envoie le marché de la RMR et rééquilibrent leur activité pour réduire les stocks. À la fin du troisième trimestre de cette année, plus de 3 000 appartements en copropriété étaient en construction. » – SCHL

En ce qui concerne le marché de la revente, les membres de la Chambre d’immeuble d’Ottawa-Carleton ont vendu 1 121 habitations en octobre 2014 : 927 propriétés résidentielles et 194 copropriétés. Le marché de la revente à Ottawa est légèrement en avance sur l’année dernière à pareille date : 12 423 habitations ont été vendues au cours des 10 premiers mois de l’année par rapport à 12 374 en 2013.

Sources : Nouvelles données sur le logement de la SCHL, « Relevé des mises en chantier et des achèvements » et « Relevé des logements écoulés sur le marché » pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) en octobre 2014. Les données sur le marché de la revente proviennent des récents communiqués de presse sur les chiffres d’affaires d’octobre 2014 publiés par la Chambre d’immeuble d’Ottawa-Carleton (5 novembre 2014). Les autres données citées dans la présente section sont tirées du document Perspectives du marché de l’habitation – Ottawa de la SCHL (automne 2014).

Construction

D’après les plus récentes données de Statistique Canada, la Ville d’Ottawa a délivré en septembre 2014 des permis de construire totalisant plus de 438 millions de dollars, soit 408,2 millions pour des constructions résidentielles et 29,8 millions pour des constructions non résidentielles. Ce mois-ci, grâce à un nombre sans précédent de projets résidentiels, le rendement a été solide, et la valeur mensuelle des permis de construire accordés a atteint un sommet inégalé à Ottawa.

« L'augmentation observée à Ottawa est principalement le résultat d'une hausse des intentions de construction de logements multifamiliaux et unifamiliaux… » – Statistique Canada

La majorité des permis délivrés en septembre 2014 concernaient des projets de construction situés à l’extérieur de la Ceinture de verdure. Comme depuis plusieurs mois, le développement à Barrhaven/Nepean-Sud continue en force, représentant plus du tiers de la valeur totale des permis délivrés ce mois-ci, suivi de près par le développement dans l’ouest d’Ottawa.

Bien que le niveau d’intentions de construction ait été élevé en septembre, cela ne signifie pas nécessairement une augmentation de la confiance des investisseurs. Au contraire, la raison principale de la hausse de ce mois-ci est la « course » pour devancer l’augmentation des redevances d’aménagement – imposées aux promoteurs immobiliers lorsqu’ils demandent un permis de construire – qui entrait en vigueur le 1er octobre 2014.

Source : Enquête des permis de bâtir de Statistique Canada pour Ottawa-Gatineau (partie Ontario) pour septembre 2014 (résultats désaisonnalisés). Veuillez noter que ces chiffres peuvent différer des données dont la Ville dispose. Les données de Statistique Canada permettent de comparer les résultats avec ceux des provinces et du pays. Les autres données citées dans la présente section sont tirées du rapport de données ouvertes Permis de construction, de démolition et de clôture de piscine délivrés chaque mois, publié par la Direction des services du Code du bâtiment en septembre 2014.

Tableaux : Principaux indicateurs économiques mensuels — Ottawa 

Main-d’œuvre

 Économie

Immobilier

Construction