Le Comité du patrimoine bâti a appuyé aujourd’hui le retrait de 73 autres propriétés du Registre municipal du patrimoine de la Ville.
Il s’agit du deuxième de trois rapports prévus qui élimineront la majorité des 4 600 propriétés non désignées inscrites au Registre. Le Registre protège de la démolition les propriétés qui y sont inscrites, qui sont toutes considérées comme ayant une valeur patrimoniale culturelle. La Ville retire des propriétés par étapes pour s’assurer que le Registre d’Ottawa est conforme à la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.
Le rapport approuvé aujourd'hui recommande de supprimer des propriétés inscrites au Registre qui se trouvent dans les quartiers 7, 8, 9, 10 et 11. Une fois retirées, ces propriétés peuvent être rajoutées à tout moment, pour une période de deux ans. La Loi a été récemment modifiée de sorte que les propriétés encore inscrites au Registre à la fin de 2024 seraient automatiquement retirées et ne pourraient pas être réinscrites ou désignées comme biens patrimoniaux pendant une période de cinq ans. En les retirant à l’avance, la Ville bénéficiera de plus de souplesse pour protéger ces propriétés au cours des prochaines années.
Le Comité a également recommandé la désignation de deux propriétés en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l'Ontario. La propriété située au 2, rue Peter remplit quatre des neuf critères de désignation et elle possède une valeur esthétique, car il s’agit de l’une des premières maisons de pierre vernaculaires construites dans la région d’Ottawa. La maison est également associée aux familles Scott et Bayne, qui ont fait partie des premières grandes familles d’agriculteurs à jouer un rôle essentiel dans le développement agricole du quartier City View à Nepean.
L’Église évangélique baptiste d’Ottawa, située au 284, avenue King Edward, remplit sept des neuf critères de désignation. Il s’agit d’un exemple représentatif de l’architecture des églises influencée par le style néo-gothique tardif, et elle fut la première église baptiste française en Ontario. L’église est liée à la communauté francophone de la Basse-Ville, puisqu’elle assure continuellement des services en français depuis sa fondation, au début du XXe siècle. Elle témoigne également du mélange éclectique de bâtiments du quartier, qui remontent au XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Les points abordés à la réunion d’aujourd'hui seront présentés au Conseil municipal le mercredi 3 avril.