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Si une seule personne peut avoir une incidence positive, imaginez ce qu’une équipe spécialisée travaillant avec la communauté peut réaliser.
L’équipe du Bureau de la sécurité et du bien-être dans les collectivités au sein de la Direction générale des services sociaux et communautaires de la Ville d’Ottawa est l’une de ces équipes dont on peut mesurer les retombées – les retombées collectives, en fait.
De gauche à droite : Sarah Taylor (directrice), Chiara Marcazzan (coordonnatrice des communications), Ikenna Mbagwu (analyste, Recherche en matière de politiques), Amy Johnston (spécialiste, Programmes et Projets stratégiques), Fowzia Mohamed (coordonnatrice de programme) et Sawsan Al-Refaei (gestionnaire, Sécurité et bien-être dans les collectivités).
L’impact collectif est un modèle en cinq parties qui rassemble les membres de la communauté, les organismes et les institutions et modifie leurs interactions et leur façon de tisser des liens avec les gens pour parvenir à un changement social.
Grâce à son approche structurée, le modèle crée un réseau de collaborateurs engagés et coordonne leurs actions afin de s’assurer qu’ils sont au diapason pour atteindre leurs objectifs communs.
Le Bureau de la sécurité et du bien-être dans les collectivités désirait poursuivre une approche d’impact collectif dans son travail de mise en place de la gouvernance, de l’infrastructure et des ressources pour mettre en œuvre la première phase de la Solution de rechange communautaire pour l’intervention en cas de crise (ANCRE), qui est actuellement mise à l’essai dans le Centre-ville. ANCRE est un service communautaire antiraciste d’intervention en cas de crises liées à la santé mentale et à la consommation de substances, financé par la Ville. Observons-le de plus près.
Un programme commun
La mise en place d’un programme commun signifie qu’un groupe de partenaires définit collectivement le problème et s’accorde sur une vision partagée des actions ou des solutions nécessaires pour y parvenir.
« ANCRE est une initiative communautaire », explique Amy Johnston, spécialiste des programmes et projets stratégiques. « Le service s’appuie sur des approches d’impact collectif ainsi que des recherches importantes menées par le Conseil d’orientation sur la santé mentale et les dépendances d’Ottawa, dont les recherches et les consultations communautaires approfondies ont jeté les bases du modèle de solution de rechange pour une intervention plus sûre dans la ville. C’est un exemple incroyable de concrétisation de la recherche et de mise en commun des points de vue de la communauté. »
Avant le lancement du programme ANCRE l’été dernier, Amy s’est concentrée sur la gestion de projet et le soutien aux activités visant à atteindre un objectif commun : une solution de rechange pour une intervention plus sûre auprès des personnes en situation de crise liée à la santé mentale ou à la consommation de substances.
« J’ai travaillé en étroite collaboration avec mes collègues de la Ville et les partenaires de l’ANCRE - le Conseil d’orientation sur la santé mentale et les dépendances d’Ottawa, le Centre de santé communautaire du Centre-ville, le Centre de santé communautaire Somerset Ouest et Navigation communautaire de l’Est ontarien/2-1-1 de l’est de l’Ontario - pour la mise en œuvre. Grâce à ces incroyables partenariats autour d’un objectif commun, nous avons pu lancer un nouveau modèle de services de santé mentale qui représente un changement dans notre système et donne la priorité à des soins communautaires antiracistes, tenant compte des traumatismes et empreints de compassion, en veillant à ce que les personnes en situation de crise reçoivent une intervention appropriée », a ajouté Mme Johnston.
Amy explique que, tout au long de son rôle de guide, « il était impératif que les voix de la communauté soient entendues et que la communauté tienne le gouvernail ».
Mesures partagées
À l’instar du programme commun, l’évaluation partagée nécessite une approche commune et cohérente en matière de collecte des données et de suivi collectif des progrès, dans une optique d’apprentissage continu, d’amélioration et de responsabilisation.
C’est là qu’intervient Ikenna Mbagwu. En tant qu’analyste de recherche en matière de politiques, Ikenna travaille avec des collaborateurs à des projets comme ANCRE pour déterminer les besoins du projet, mettre au point des indicateurs de rendement et déterminer les données à collecter pour suivre les progrès au cours du projet.
« L’évaluation permet d’examiner et de déterminer ce qui a bien fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné, afin de prendre des décisions fondées sur des données probantes », explique Ikenna. « Une ligne directrice – à défaut d’un meilleur terme – qui permet généralement ce type d’évaluation est un cadre d’évaluation. Pour ANCRE, nous avons élaboré le cadre d’évaluation en partenariat avec les collaborateurs communautaires. Ce cadre sera utilisé pour évaluer ce qui se passe tout au long du parcours de prestation de services afin de déterminer les enseignements tirés et de soutenir la croissance continue du programme ANCRE. »
« Traditionnellement, les gens considèrent les données comme des chiffres », explique M. Mbagwu. « Outre les chiffres, les histoires des personnes sont également importantes pour contextualiser les statistiques - et le cadre d’évaluation du programme ANCRE est conçu pour fournir ce contexte ».
Activités de renforcement mutuel
Mettre en place des activités qui se renforcent mutuellement signifie coordonner les actions des collaborateurs de manière à améliorer le travail de chacun et à maximiser le résultat final.
Fowzia Mohamed, coordonnatrice du programme, veille à ce que chaque partie prenante sache quelles sont les activités dont elle est responsable et qu'elle dispose de l'information nécessaire pour réussir.
« Dans les semaines précédant le lancement du programme ANCRE, nous avons travaillé avec les collaborateurs communautaires pour tester l'ensemble du système, depuis la réception d'appels 2-1-1 simulés jusqu'à l'exécution de scénarios fictifs auxquels l'équipe mobile d'intervention d'urgence du programme ANCRE devait répondre », explique Fowzia. « Il y avait de nombreux scénarios à étudier! »
« Ces démonstrations étaient des exercices complexes et chaque personne impliquée avait un rôle spécifique à jouer à un moment précis. Mon rôle consistait à coordonner tous les acteurs et à travailler avec les collaborateurs pour assurer le bon déroulement des journées de simulation et la documentation des résultats ».
Communications continues
Établir une communication continue signifie instaurer la confiance et renforcer les relations entre les collaborateurs par l'intermédiaire d'un dialogue ouvert et constant.
Voici Chiara Marcazzan, coordonnatrice des communications. Chiara travaille avec des collègues et des partenaires communautaires pour élaborer des processus et des stratégies de communication.
« Il est essentiel d'avoir ce type de plans en place, car ils garantissent que tout le monde suit le même chemin vers un même résultat, mais ils sont bien plus que cela », explique Chiara. « L'élaboration de ces plans nous donne l'occasion d'apprendre à nous connaître les uns les autres, de découvrir les rôles uniques que nous jouons et la manière dont nous pouvons nous soutenir mutuellement. »
Soutien de base
La mise en place d'une structure de soutien signifie qu'il faut une équipe spécialisée pour coordonner le travail des collaborateurs et rester en phase avec le programme commun – cela vous semble familier, n'est-ce pas?
Tous les membres de l'équipe du Bureau de la sécurité et du bien-être dans les collectivités contribuent à cette partie du modèle d'impact collectif. Amy, Ikenna, Fowzia et Chiara ne sont que quelques visages de cette grande équipe qui soutient le programme ANCRE.
La mise en œuvre d'une solution de rechange pour une intervention plus sécuritaire est l'une des stratégies présentées dans le Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités (SBEC) et le Plan stratégique 2023-2026 de la Ville. Pour rester au courant des dernières nouvelles à propos du programme ANCRE et d'autres initiatives communautaires, inscrivez-vous à l'infolettre du Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités.
Pour en savoir plus sur les programmes et les services de la Ville, consultez le site ottawa.ca ou composez le 3-1-1 (ATS : 613-580-2401) ou le 613-580-2400 pour joindre la Ville par l’intermédiaire du Service de relais vidéo canadien. Vous pouvez également nous suivre sur Facebook, X (anciennement Twitter) et Instagram.