Série de conférences sur la faune

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Dans le cadre de sa Stratégie de gestion de la faune, la Ville d'Ottawa a lancé une série de conférences sur la faune qui visent à accroître les connaissances des résidents sur la faune, à la leur faire mieux comprendre et à promouvoir une coexistence fondée sur la compréhension et le respect. À chaque conférence, un ou plusieurs conférenciers aborderont un sujet lié à la saison durant laquelle elle a lieu. Une exposition liée à l'environnement et présentée sous la forme d'une séance portes ouvertes aura lieu en même temps. Elle comprendra des présentations par des organismes et groupes locaux et fournira aux résidents d'autres occasions d'en apprendre davantage sur la faune urbaine d'Ottawa et sur l'environnement naturel ainsi que sur des initiatives environnementales locales. Toutes ces activités sont offertes gratuitement.

Deux conférences sont habituellement prévues chaque année dans le cadre de cette série, une ayant lieu au printemps et l’autre à l’automne. Des renseignements détaillés sur chaque conférence de la série seront affichés, deux ou trois semaines à l'avance, sur le site Web de la Ville. Les infolettres des conseillers municipaux, les médias sociaux et des affiches aux installations de la Ville en feront la promotion. Si vous souhaitez que votre nom soit ajouté à la liste de diffusion de la série de conférences sur la faune afin d’être au courant des activités à venir, veuillez communiquer avec nous.

Veuillez nous envoyer un courriel pour nous faire connaître vos commentaires ou vos recommandations au sujet des conférences ou suggérer un sujet de conférence ou le nom d'un conférencier.

Chauves-souris 101 : Tout sur ces bêtes nocturnes volantes

Date et heure

Le jeu. 26 oct. 2023, de 19 h à 21 h
bats flying above Peace Tower

Conférencière :

Dre Christina Davy (Université Carleton)

Lieu

Joignez-vous à nous en ligne pour cette réunion Zoom.

La série de conférences sur la faune met les chauves-souris à l’honneur, afin de démystifier ces créatures de la nuit! Nous invitons les résidents d’Ottawa à passer la soirée avec nous pour découvrir les différents types de chauves-souris qui vivent dans notre ville, ce qu’elles font en hiver et les menaces qui pèsent sur elles. Saviez-vous que plusieurs de nos chauves-souris locales sont en voie de disparition à l’échelle fédérale et provinciale, et que d’autres pourraient bientôt être ajoutées à la liste des espèces en péril? Voilà qui donne froid dans le dos! Nous espérons que vous serez des nôtres en ligne pour cette conférence!

Dre Christina Davy est professeure adjointe et chercheuse principale à l’Université Carleton. Elle a tenu sa première chauve-souris en 2002 et est depuis follement amoureuse de ces créatures! Les recherches de Christina intègrent l’écologie des maladies et du comportement ainsi que la génomique en matière de préservation afin d’éclairer le rétablissement d’espèces en péril, en particulier les chauves-souris, les amphibiens et les reptiles. Auparavant, elle a travaillé comme chercheuse scientifique pour le gouvernement de l’Ontario et a été membre du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Cette dernière siège également au conseil d’administration de la Société d’herpétologie du Canada.

Parlons tiques

Date et heure

Le mar. 2 mai 2023, de 19 h à 21 h
Spring flower in the woods
Bonjour! Bienvenue à tous. Nous allons attendre encore quelques instants. Il y a des participants en train de se connecter. Donc, veuillez patienter et nous commencerons bientôt avec l’allocution d’ouverture. Merci.
Je reconnais quelques visages. Merci d’avoir pris le temps de vous joindre à nous ce soir.
Et voilà, il est 19 h. Il y a encore des gens qui essaient de se connecter. Comme je l’ai dit un peu plus tôt, nous allons leur donner le temps de procéder. Veuillez donc patienter. Merci.
Et voilà un autre groupe vient tout juste de se joindre à nous. Merci.
Pour ceux qui viennent de se joindre à nous, j’aimerais vous rappeler que nous enregistrons cette séance. Si vous ne voulez pas apparaître dans l’enregistrement, vous n’avez qu’à éteindre vos caméras.
Encore quelques instants, il y a encore des participants qui arrivent. Veuillez patienter.
Il y a encore des participants qui se joignent à nous. Nous allons commencer la présentation.
Je demanderais à mon collègue Stéphane de s’assurer que personne ne reste coincé dans la salle d’attente. Nous allons maintenant commencer avec l’allocution préliminaire dans un instant. Veuillez patienter.
Bien. Bonsoir à tous et bienvenue à la série de conférences sur la faune et la flore sauvage de la Ville. Merci de nous accueillir chez vous ce soir. Je m’appelle Amy MacPherson. Je travaille à la Division des systèmes naturels et des affaires rurales de la Ville.
Notre présentation ce soir est en anglais. Si vous voulez, vous pouvez utiliser la fonction interprétation dans le panneau de contrôle et choisissez français. Merci à nos interprètes.
Comme vous le voyez, toutes les directives sont à l’écran à l’heure actuelle. L’icône est en bas de votre écran dans la fenêtre Zoom. Merci beaucoup Stéphane.
Prochaine diapo
La présentation de ce soir sera enregistrée et sera publiée sur YouTube. Veuillez vous assurer que votre vidéo est désactivée si vous ne voulez pas être vu. Vos microphones seront mis en sourdine jusqu’à la période des questions à la fin de la présentation. À ce moment là, nous vous invitons à lever vos mains virtuelles en utilisant la fonction de réaction au bas de l’écran Zoom. Vous avez les directives à l’écran.
Par la suite, nous répondrons à vos questions dans l’ordre où elles nous parviendront. Notre personnel ouvrir (activera) votre microphone lorsque ce sera votre tour. N’oubliez pas de baisser votre main virtuelle lorsque votre tour est venu ou si quelqu’un pose la même question que vous.
Prochaine diapo
Nous sommes en direct de la Ville d’Ottawa construite sur le territoire non cédé de la Nation Anishinabe Algonquine. Les peuples de la Nation Anishinabe Algonquine vivent sur ce territoire depuis des millénaires. Leur culture et leur présence ont nourri et continuent de nourrir cette terre.
Le territoire de la Nation Anishinabe Algonquine. La Ville d’Ottawa rend hommage à toutes les Premières Nations, les Inuits et les Métis et leur précieuse contribution passée et présente à cette terre.
Nous demandons aux participants de bien vouloir reconnaître le territoire dans lequel ils se situent à l’heure actuelle.
Le printemps est l’une de mes saisons préférées lorsque les fleurs sauvages commencent à apparaître. Les oiseaux commencent à nicher et beaucoup de créatures sauvages sortent. J’aime bien me promener dans les bois avant les moustiques et avant les mouches noires.
Il y a cependant un autre petit suceur de sang dont il faut se méfier. Et c’est justement le sujet de notre présentation de ce soir : La tique.
Lorsque j’étais enfant et que j’ai commencé ma carrière de biologiste dans la région d’Edmonton, les tiques ne m’inquiétaient pas. Puis nous avons commencé à entendre d’un autre type de tique à Long Point et à d’autres endroits dans le Sud de l’Ontario. Aujourd’hui, les tiques à pattes noires et la maladie de Lyme sont toujours présentes dans mon esprit. Du moins, à chaque fois que je passe du temps en nature. C’est une autre chose contre laquelle je dois me protéger tout comme je me rappelle de mettre ma crème solaire et mon chapeau.
Ce soir, nous allons nous apprendre à nous protéger des maladies transmises par les tiques. Nous avons avec nous Alison Samuel de Santé publique Ottawa et nous en apprendrons davantage sur notre population locale de tiques ainsi que la recherche en cours par Dre Manisha Kulkarni et ses collègues de l’Université d’Ottawa. J’aimerais leur souhaiter la bienvenue.
Je demanderais donc à Alison de commencer avec la présentation de Santé publique Ottawa.
Merci beaucoup de m’avoir invitée. Je suis très heureuse d’être avec vous ce soir. J’aimerais parfois – mon appareil photo a un peu de mal à fonctionner et je devrais peut être devoir la désactiver – juste pour que vous soyez au courant. Laissez moi maintenant partager mon écran.
Encore une fois merci beaucoup d’être ici ce soir. Ce soir, j’aimerais vous présenter l’information de base concernant la maladie de Lyme ainsi qu’un autre message concernant cette maladie. Donc, c’est vraiment l’objectif principal de cette soirée. C’est certainement pas la première fois que vous entendez parler de la maladie de Lyme et de son association avec les tiques.
Aujourd’hui, c’est plutôt pour représenter cette information et pour partager avec ceux qui n’en ont pas entendu parler.
Et voilà, je viens tout juste de perdre ma caméra encore une fois.
Au moins vous avez la présentation à l’écran.
Je vais commencer vraiment à la base. Voici une image d’un bagel bien garni. Ce n’est pas la première fois que vous en voyez un, surtout si vous vivez ici au Canada. L’idée ici c’est de vous donner une idée de la taille des tiques. Qu’il s’agisse de nymphes ou d’adultes. Vous verrez que ce sera la taille générale. Donc vous voyez les petites graines de pavot et les graines de sésame? Ce serait des adultes les plus grands. Peut être que vous ne le savez pas. Il est très difficile d’évaluer.
La tique responsable de la transmission de la maladie de Lyme s’appelle en latin Ixodes scapularis. Son nom commun c’est la tique à pattes noires. Un autre nom commun c’est la tique du cerf. Ici à l’écran vous avez une tique adulte.
Encore une fois, la maladie est véhiculée par une infection bactérienne transmise par le site d’une tique infectée. Normalement, la tique s’infecte d’abord en mordant les petits animaux comme des souris, des écureuils avec une bactérie qui s’appelle la Borrelia burgdorferi. C’est la principale méthode de transmission de cette maladie. À ce moment là, la tique mord une personne. La tique n’est qu’un intermédiaire.
Encore ici à l’écran ce n’est que de l’information de base. C’est pour vous donner une idée d’où nous en sommes avec la maladie de Lyme.
Encore un peu d’information de base, si on retourne en arrière. Les oiseaux et les mammifères se déplacent. Ils ont tendance à propager les maladies. Les populations de tiques infectées dans de nouvelles régions. Alors, on voit ici en Ontario.
La maladie de Lyme a été découverte ou identifiée à Lyme dans le Connecticut. C’est au milieu des années 1970, en fait en 1975. Au fil des ans, la maladie s’est propagée vers le nord. Elle s’est répandue dans le nord des États‑Unis et au Canada. Santé publique Ontario est l’une des agences chargées de la surveillance. Elle surveille la propagation de la maladie et la propagation de la tique.
Alors j’espère, comme vous pouvez le voir, c’est une représentation historique. La maladie a commencé ici à Turkey Point et s’est déplacée vers l’est et bien entendu vers le nord jusqu’à Thunder Bay. Or, c’est vraiment rapide et il s’agit d’une carte ici de 2022. Alors j’espère que Manisha aura maintenant des changements pour 2023.
Encore une fois, une petite idée. Alors on voit quatre tiques sur le bout d’un doigt. Alors nous avons la larve toute récente, puis la nymphe se transforme, elle se nourrit de sang, finalement elle se transforme en adulte. Ici nous avons un adulte femelle – un adulte et un mâle femelle – pardon, un adulte mâle et un adulte femelle. Encore une fois sur cette photo, voici l’idée de la taille d’une tique. C’est près de l’ongle. Vous voyez donc à quel point la tique peut être minuscule et difficile à repérer lorsque vous allez vous promener dans un boisé. Alors vous allez avoir besoin d’un peu de recherche pour pouvoir la voir.
J’aimerais revenir à notre carte pour vous expliquer, vous donner un peu plus d’information Manisha vous donnera des détails. Alors c’est un suivi fait par Santé publique Ontario, on fait aussi le suivi aussi à l’Université d’Ottawa, on a les unités de santé. Alors, ce que nous faisons, c’est qu’on met un morceau de tissu sur une zone de 3 pieds carrés dans les herbes et les boisés feuillus, puis nous attrapons les tiques sur le tissu. Elles sont analysées pour vérifier s’il s’agit de la tique porteuse de la maladie de Lyme.
Or, voici quelques informations sur la façon dont nous procédons à l’Université.
Alors, comment pouvez vous savoir si vous avez des symptômes ou si vous avez été exposé à une tique?
En général, alors la cible c’est le moyen le plus facile d’identifier si on a été exposé à une tique. Lorsque la tique mord et absorbe du sang, on voit que le premier cercle augmente. Cela peut atteindre jusqu’à 30 centimètres de diamètre et le symptôme apparaît entre trois jours et un mois après l’exposition. Il y a aussi d’autres façons de le voir. Parfois, ça peut être simplement une éruption cutanée non spécifique, il y a des démangeaisons, ça peut être aussi une bande sur un bras ou une jambe. C’est une autre façon d’indiquer que vous avez été exposé à une morsure de tique.
La prévention :
Alors le message est le même partout entre les provinces et entre les unités de santé de l’Ontario. La meilleure prévention pour la maladie de Lyme est de ne pas aller dans ces habitats. Comme Amy l’a déjà indiqué, il nous faut aller en pleine nature. On aime bien aller dans la forêt ou dans les hautes herbes. Mais on vous suggère de rester sur un sentier débroussaillé. C’est l’une des méthodes de prévention. Et on vous suggère également d’utiliser du Deet. Alors, c’est un répulsif d’insectes que vous pouvez vaporiser sur vos vêtements ou sur votre peau. Lorsque vous sortez, nous vous suggérons de porter des chemises à manches longues, des pantalons longs, des chaussettes si possible et votre pantalon à l’intérieur de votre chaussette. Encore une fois, pulvérisez vos vêtements et la peau de toute personne à titre préventif.
Une autre façon, c’est lorsque vous sortez des broussailles pour terminer votre promenade, vérifiez vos vêtements et votre peau. Si vous êtes en famille ou avec des animaux de compagnie, vérifiez les également juste pour vous assurer qu’il n’y a pas d tiques. Encore une fois, le message est le suivant : peut être que vous êtes dans un boisé ou dans la communauté, mais ce ne sont pas toutes les tiques porteuses de la maladie de Lyme. Elles ne sont pas toutes infectées de cette bactérie. Mais le meilleur moyen de vous prévenir de cette maladie c’est d’éliminer les tiques de votre corps.
En fait, il y a une façon correcte de l’enlever. À l’image, vous le voyez. Vous devez utiliser une pince à épiler pointue. Une pince à épiler, vous attrapez la tique par la tête, vous vous rapprochez le plus possible de la peau et vous l’enlevez d’un mouvement sans l’agiter, sans tourner en tirant directement vers le haut lentement. Encore là, c’est la meilleure façon d’enlever une tique. Vérifiez les aisselles, le cuir chevelu.
Tous les messages de Santé publique Ottawa sont disponibles sur notre site Web. Vous pouvez les consulter. Il y a une page spécifique sur la maladie de Lyme avec beaucoup d’information complémentaire, notamment l’apparition de la maladie, un peu d’histoire et principalement la façon de vous protéger.
D’autre part, n’hésitez pas à vous regarder dans un miroir. Vous pourrez peut être voir s’il y a une tique. Vous pourrez mieux voir avec un miroir que d’essayer de juste observer à l’œil nu. Alors parfois nous sommes seuls et on ne peut pas demander à quelqu’un de vous voir.
Alors la douche est un autre moyen d’enlever le plus rapidement possible les tiques. En matière de prévention également, c’est que vos vêtements, c’est de ne pas les laver d’abord, mais de les mettre dans la sécheuse avant de les laver. Mettez les à température élevée pendant 30 minutes. Cela pourra aider à tuer toutes les tiques présentes et à enlever toutes les pointes dans vos vêtements.
Une autre suggestion. Si jamais vous habitez dans une région boisée, vous pouvez créer une bordure soit avec des pierres ou des copeaux de bois. Vous pouvez le faire à environ 12 à 18 pouces autour de votre maison. C’est une mesure de prévention contre les tiques afin que votre propriété ne soit pas directement exposée. Mais encore une fois, il n’y a aucune garantie. Mais le fait de tondre la pelouse, de mettre des copeaux de bois ou des pierres en bordure, gardez les herbes hautes séparées de votre pelouse, débroussaillez, enlevez les feuilles mortes de votre propriété, nettoyez bien autour des mangeoires d’oiseaux afin de ne pas attirer les petites créatures ou les souris.
Et aussi, essayez de décourager les cerfs, car nous savons que les tiques aiment bien se nourrir du sang des cerfs. Essayez de dissuader les cerfs de votre propriété. Si vous avez un tas de bois, c’est l’occasion de bien le ranger afin de ne pas attirer les petits rongeurs ou les petits animaux l’hiver.
Alors c’est le genre d’information générale que nous communiquons concernant la maladie de Lyme. C’est le message dans le cadre de la santé publique. Encore une fois vous pouvez voir tous les messages sur notre site Web. Je serais très heureuse de répondre à des questions à la toute fin. J’ai terminé, merci.
Merci beaucoup Alison. Nous avions une question dans la fenêtre de clavardage. Nous y reviendrons à la toute fin.
Je cède maintenant la parole à Dre Kulkarni. Merci d’être avec nous ce soir.
Alors, il risque d’y avoir un peu de répétition par rapport au contenu. Mais j’aimerais vous expliquer un peu la recherche effectuée ici à l’Université d’Ottawa. Je suis professeure associée à l’école d’épidémiologie de Santé publique. Je suis entomologiste médicale et épidémiologiste. J’ai fait de nombreuses études dans la région d’Ottawa, dans l’Est de l’Ontario et dans tout le Canada concernant les tiques et la maladie de Lyme.
Comme Alison l’a dit, on a plus d’une espèce de tique dans la province de l’Ontario. Les deux plus courantes sont l'Ixodes scapularis (la tique à pattes noires) et aussi la tique des bois le Dermacentor variabilis. Il y a aussi les tiques de la marmotte, les tiques du lapin, donc une grande diversité de tiques.
Dans la région d’Ottawa, c’est surtout la tique à pattes noires. C’est vraiment la tique prédominante et le vecteur de transmission de la maladie de Lyme. Alors elle peut transmettre la Borrelia burgdorferi. On la trouve principalement dans les habitats forestiers en raison des autres hôtes disponibles, notamment des cerfs à queue blanche, les petits mammifères.
Il est important de noter que les tiques ne volent pas et ne sautent pas. Elles recherchent les hôtes en se promenant. Comme on le voit à l’image, c’est les tiques à différentes étapes. On a la larve, la nymphe et la tique adulte.
Lorsqu’elles ont été attachées à leur hôte pendant un certain moment donné, elles deviennent gorgées et elles deviennent grotesques.
La maladie de Lyme ainsi que le cycle de transmission de la maladie impliquent donc le cycle de vie de deux ans de la tique. Comme Alison l’a mentionné, il existe des petits rongeurs et des petits mammifères hôtes intermédiaires.
Le risque le plus élevé pour l’infection c’est à la fin du printemps et à l’été. Si on regarde le cycle de vie, les œufs seront pondus dans peu de temps lorsque les adultes hivernant auront pu se rencontrer. Ils vont éclore, se transformer en larves généralement en août ou septembre. Elles ne sont pas infectées. Elles devront trouver un petit animal hôte pour être infectées. À ce moment là, elles se transformeront en nymphes au printemps suivant et pourront finalement transmettre une infection à leur prochain hôte.
C’est à ce moment que les nymphes deviennent actives à Ottawa. Habituellement à la mi juin. Elles sont actives jusqu’à la fin du mois de juillet. Bien entendu, elles peuvent être actives plus tard dans la saison si elles n’ont pas trouvé d’hôte et parfois si elles n’ont pas trouvé d’hôte cette année là, elles vont passer à l’année suivante. Mais règle générale, nous sommes principalement préoccupés par la transmission de la maladie de Lyme à la fin du printemps et l’été. Les adultes peuvent également transmettre la maladie de Lyme. Ils sont plus actifs au début du printemps et à l’automne. Les personnes qui se promènent dans les bois à cette époque sont également en danger.
Mais il est beaucoup plus facile de voir et d’enlever un adulte, car ils sont plus gros. C’est pourquoi les nymphes sont plus souvent responsables des infections. Alors, encore là on a des images. Souvent elles lèvent les quatre pattes en l’air lorsqu’elles sentent de la chaleur et le dioxyde de carbone émanant de son hôte. Alors si un hôte passe à proximité, là ça peut être près de la fourrure, elle s’accroche. Alors nous on utilise un drap de flanelle pour stimuler.
Puis il y a les tamias, les souris et les petits oiseaux qui peuvent servir d’hôtes pour les tiques. Elles sont des réservoirs de bactéries. Sachez que ces animaux sont particulièrement impliqués dans le cycle de transmission. Et puis, bien entendu, il y a les cerfs à queue blanche qui sont les hôtes essentiels des tiques adultes. Il faut donc avoir une bonne population de cerfs dans une région pour maintenir une population de tiques. Donc, c’est vraiment les zones où on trouve le plus grand nombre de tiques.
Passons maintenant à nos projets de recherche.
Je vais vous expliquer les tendances dans l’Est de l’Ontario et donner suite aux informations fournies par Alison. Alors parmi nos recherches à l’Université d’Ottawa, nous cherchons à identifier les facteurs de risque de la maladie de Lyme et d’autres maladies transmises par les tiques. On étudie donc l’écologie des tiques, la dynamique des pathogènes entre les réservoirs et les tiques ainsi que les facteurs de risque d’exposition humaine.
Comme mentionné plus tôt, la maladie de Lyme peut se manifester à différents stades d’infection. Le premier stade est typiquement un érythème migrant. Une éruption cutanée avec un point central, mais ce n’est pas toutes les personnes mordues par une tique infectée qui ont des réactions. Tout dépend de la souche de la bactérie, la susceptibilité de l’hôte et d’autres idées à savoir se elles se trouvent sur le cuir chevelu. Il est également important de surveiller l’apparition d’autres symptômes comme la fièvre, les maux de tête, les symptômes articulaires particulièrement l’été. Cela peut ressembler à un symptôme grippal. Si la maladie n’est pas traitée, elle peut se propager, provoquer d’autres éruptions cutanées et d’autres symptômes, puis des complications neurologiques cardiaques et arthritiques. Il est important de détecter et d’éliminer ces tiques à temps.
Pourquoi est-ce que la maladie de Lyme émerge t elle au Canada? Ce sont les changements climatiques et le réchauffement des températures qui permettent l’expansion de l’aire de répartition géographique des tiques vectrices. Au début, ce n’était qu’aux États‑Unis, principalement dans la côte ouest, dans le Midwest.
Dans le Midwest c’est une autre population. Mais avec le réchauffement des températures, il y a de plus en plus de régions au Canada propices à l’établissement de populations de tiques. Les hivers plus chauds permettent donc aux tiques de survivre et les saisons plus longues de temps chaud permettent aux tiques d’avoir plus de temps de trouver un hôte et de perpétuer leur cycle de vie.
Il y a aussi les oiseaux migrateurs qui peuvent transporter les tiques vers le nord. Au printemps, les oiseaux remontent vers le nord en provenance des États‑Unis et même maintenant du Sud de l’Ontario et elles sont déposées un peu plus loin vers le nord. Elles peuvent arriver dans un endroit où l’habitat et les hôtes sont adéquats.
Avec les changements climatiques et l’autre modification d’utilisation des terres, on constate également une expansion des aires de répartition de ces populations. Ça peut être la souris à pattes blanches, le cerf à queue blanche. Cela est lié à d’autres éléments tels que la fragmentation de l’habitat, la perte de biodiversité qui exaspèrent certains de ces schémas.
Voici la carte que nous avons observée un peu plus tôt aujourd’hui. C’est la carte publiée par Santé publique de l’Ontario. Alors ce sont des zones où on estime qu’il y a un risque.
Dans l’Est de l’Ontario et à Ottawa en particulier, nous faisons un travail un peu plus intensif afin d’avoir plus de détails dans cette région jaune.
Alors ici, on va voir les tendances liées à la maladie de Lyme dans les cas signalés.
Alors il s’agit ici d’une publication de 2018. Alors, il y a eu doublement des cas entre 2015 et 2017. Alors ici s’explique un plus grand nombre d’habitats boisés, la plupart des cas de Lyme dans la province, car ils ont des habitats près des États‑Unis.
Un peu plus près de chez nous. On a les données de l’Ontario qui remontent jusqu’en 2021. On a près de 1 000 cas signalés. Alors ce que l’on observe c’est une variation d’année après année. Mais c’est quand même une tendance à la hausse du nombre de cas de maladie de Lyme. C’est une préoccupation pour nous.
Alors, à Ottawa, donc quelques données de Santé publique Ottawa. Vous pouvez les trouver sur le site Web. Nous avons une année importante en 2017, quelques fluctuations, mais on voit une tendance à la hausse à Ottawa. En ce qui concerne la recherche sur les tiques, mon laboratoire Insight de l’Université d’Ottawa, mène un certain nombre de projets dont l’un de nos premiers projets a été financé par l’Agence de Santé publique du Canada et visait à surveiller les populations de tiques afin d’établir une base de référence sur les endroits où on pouvait trouver les tiques. À Ottawa, on avait une trentaine de sites que nous avons surveillés au printemps et à l’automne de 2017 à 2020. Nous avons regardé où se trouvaient les tiques, combien ont été infectées, quelles espèces nous avons trouvées, nous avons procédé en échantillonnage.
Vous allez certainement voir nos équipes. Nous procédons à l’échantillonnage des tiques sur différents sites. Vous allez les voir dans leur combinaison blanche. Ils font la collecte de tiques et nous les ramenons à notre laboratoire. Nous procédons à l’identification des espèces, ensuite on fait une fixation des acides nucléiques afin de détecter les marqueurs génétiques. Nous effectuons des tests de dépistage qui recherchent toutes les maladies. Si on a donc un test positif, on fait un autre test pour identifier l’agent pathogène précis.
Nous testons également d’autres agents pathogènes notamment finalement le virus de Polson. Si on regarde les résultats, vous pouvez voir à nouveau la carte d’Ottawa sur le côté droit et les différents sites où nous avons prélevé des échantillons au cours des trois ans. Alors la taille du cercle indique la densité des tiques que nous avons trouvées, le nombre de tiques par personne par heure d’échantillonnage. Les zones où les densités de tiques étaient le plus élevées se trouvaient dans les parties ouest d’Ottawa, en particulier le long de la rivière des Outaouais, mais aussi le long de la zone de la Ceinture verte.
Nous avons trouvé des densités plus faibles et nous n’avons pas encore détecté des tiques dans le centre urbain, donc surtout dans les petits parcs urbains, mais nous avons également trouvé des populations de tiques dans le sud, dans les parties orientales de la Ville.
Pour ce qui est des tiques infectées par la Borrelia, il s’agissait généralement de zones où les populations de tiques sont bien établies depuis longtemps, donc on voyait donc les tendances et les densités et les taux d’infection plus élevés dans l’ouest et dans le sud également. Et là, vous voyez donc la publication où vous pouvez avoir plus de détails.
Alors, qu’est ce qu’on a fait, on a fait une classification en fonction des degrés d’implantation des tiques, c’est à dire la densité au fil des temps, nous avons également examiné les stades, les étapes de croissance de la tique. Si on trouve plusieurs étapes, c’est une bonne indication de l’existence de tiques bien établies.
Nous avons donc identifié, dans des endroits très stables, donc les points rouges, et les populations de tiques étaient bien établies et cohérents dans le temps surtout dans l’ouest d’Ottawa, quelques endroits dans l’est, tandis que les sites finalement de faibles concentrations se trouvaient dans le centre. Il y a des sites émergents que nous continuons à surveiller également.
L’autre chose que nous faisons avec les données de surveillance, on utilise les données de télédétection par satellite sur le climat pour développer des modèles prédictifs pour les endroits où les populations de tiques sont susceptibles d’être trouvées.
Et cela a été développé par l’un de nos étudiants en doctorat. Et vous voyez donc l’adéquation et les villes de l’habitat de la tique dans l’Est de l’Ontario surtout dans les zones boisées, mais également le long de la baie géorgienne, dans la région des Highlands algonquins et le long des régions des Grands Lacs également.
Nous avons examiné les données en comparaison avec les cas de maladie de Lyme chez les personnes dans la région et nous avons constaté que l’incidence de la maladie de Lyme était plus élevée dans les régions plus rurales où les tiques étaient plus présentes. Ce n’est pas surprenant, là où il y a des densités démographiques plus élevées, plus d’arbres et un statut socioéconomique généralement plus élevé également.
Je voulais vous faire part d’autres résultats obtenus de la Ville d’Ottawa dans le cadre d’un de nos projets intitulé UPTick. C’est un projet financé par le Fonds pour les maladies infectieuses et de changement climatique de l’Agence de la santé publique du Canada. La première phase s’est achevée le mois dernier.
Alors, c’est une étude portant sur quatre quartiers de la partie ouest d’Ottawa, Kanata Nord, Kanata Sud, Stittsville et le village de Carp. Dans chaque quartier, nous avons divisé le quartier en trois zones différentes : une zone boisée, une zone d’interface et une zone résidentielle par la suite.
Donc, là vous voyez une zone typique boisée en bordure du quartier, ensuite il y a la zone d’interface sur les propriétés résidentielles, le bord de l’habitat forestier ensuite les sentiers résidentiels où il n’y a généralement pas de forêt dense.
Nous avons donc échantillonné toutes ces zones, nous avons prélevé des échantillons de tiques et de souris et nous avons utilisé des caméras de surveillance pour déterminer l’intensité des cerfs. Dans chaque zone, nous avons donc surveillé les tiques à l’aide d’un échantillonnage, nous l’avons fait tous les mois en 2020 et toutes les deux semaines en 2021 juste pour avoir une bonne idée des populations de tiques et nous avons fait l’échantillonnage auprès de la faune sauvage au mois de juillet lorsque les tiques et les souris sont les plus actives.
Nous avons utilisé des méthodes similaires. Nous avons ramené les échantillons au laboratoire, nous avons extrait l’ADN, nous avons testé pour différents agents pathogènes.
Si nous examinons la densité des tiques, nous trouvons des tiques à pattes noires dans les quatre quartiers étudiés en 2020, les densités les plus élevées ont été observées dans la région de Kanata, même chose en 2021.
Si nous regardons un graphique, celui-ci montre le nombre total de Borrelia dans les trois zones différentes dans les quatre quartiers combinés. Dans la zone boisée, nous avons trouvé la plus forte densité de tiques. Nous avons trouvé la plus grande proportion de tiques infectées. Sur environ 30 % de tiques dans ces zones qui étaient infectées, nous avons cependant trouvé un endroit significatif de tiques. Dans la zone d’interface avec un taux d’infection assez élevé de l’ordre de 20 % à 23 % pour ce type là.
Dans les zones résidentielles elles mêmes, nous avons trouvé deux tiques, dont l’une était infectée. Il est donc possible qu’il était transporté par un petit mammifère. Ça veut dire que le risque dans ces zones n’est pas négligeable, mais il est très très faible, 20 fois inférieur à celle de l’interface et environ 40 fois inférieur à celui des zones boisées.
Nous avons fait la même chose pour les souris. Les plus fortes densités de souris se trouvaient en dehors des zones résidentielles. Ce n’est pas les souris à pattes blanches, mais plutôt des souris sylvestres. Nous avons également trouvé des populations en santé dans les zones d’interface et dans les zones boisées.
Ça nous indique que cette transmission enzootique, c’est à dire la transmission de l’agent pathogène entre les souris et les tiques se produit dans les zones d’interface. Nous avons réalisé un projet pilote en 2021 à Blackburn Hamlet, un quartier de l’Est d’Ottawa, et nous avons également détecté des souris positives dans cette région là. Nous savons qu’il y a une transmission dans l’environnement.
Les principaux résultats de ce projet, tout d’abord nous effectuons davantage d’analyses pour identifier certains des facteurs spécifiques liés à la maladie de Lyme, le risque environnemental également et les résultats montrent que la transmission de la maladie de Lyme entre les tiques et les souris de produit normalement dans les zones boisées et les zones d’interface de ces quartiers. Les sentiers dans ces zones là présentent un risque d’exposition à la maladie de Lyme. Si vous êtes près d’une zone boisée, il pourrait y avoir présence de tiques. C’est très important finalement d’adopter des comportements préventifs, finalement quand on pénètre dans l’habitat des tiques dans ces régions.
Maintenant, la question de la prévention de la maladie de Lyme.
Dans notre projet, l’étude sur les tiques de la Ceinture verte financée par la CCN, nous essayons différentes interventions pour réduire la densité des tiques sur les sentiers résidentiels dans la zone de la Ceinture verte.
Certaines des interventions que nous essayons, dont les bordures en paillis, on constate que c’est assez efficace. Nous mettons à l’essai également de déposer les copeaux de bois qui sont traités avec la deltaméthrine ou la pulvérisation d’autres produits anti tique.
Pour prévenir les piqûres de tiques, il est très important de porter des pantalons longs et des vêtements qui couvrent la peau et si possible, rester sur les sentiers lors des randonnées en forêt, appliquer un répulsif approuvé contenant du DEET ou de l’icaridine. On peut acheter maintenant des vêtements traités à la perméthrine de plusieurs fabricants au Canada. C’est un bon produit que vous pouvez utiliser pour repousser et tuer les tiques qui tentent de s’introduire dans votre peau.
Vous devez faire un examen de vous même et des animaux de compagnie en revenant d’une randonnée.
Gardez donc l’herbe courte autour de votre maison, Pourquoi? Parce que les tiques se dessèchent très rapidement, elles ont besoin d’un habitat humide. En gardant le gazon court, elles n’ont nulle part où aller et elles se dessèchent beaucoup plus rapidement.
Enlevez les broussailles et les feuilles, nettoyez vos mangeoires à oiseaux, découragez les cerfs dans vos jardins et utilisez la bordure également.
Pour conclure, nous avons identifié la présence de populations de tiques. Alors, désolé, je perds un petit peu ma voix. Je sais que sans la recherche pour identifier les zones à risques et les déterminants pour finalement aider à des efforts ciblés de contrôle, j’aimerais remercier tous les membres de mon laboratoire, mon équipe, Santé publique d’Ottawa, la CCN, l’Agence de la santé publique du Canada et le Réseau canadien de recherche sur la maladie de Lyme. Merci beaucoup Dre Kulkarni.
Je remercie également Alison.
Nous avons eu six questions qui ont été posées pendant la présentation par l’entremise du « chat ». Si vous voulez poser une question en direct, levez votre main virtuellement, cherchez l’icône de la main levée en bas de votre écran de Zoom, mais en attendant, nous allons commencer par les questions du « chat ».
Première question :
Les lésions en œil de bœuf ou les lésions en bandes sont elles des éruptions cutanées qui démangent?
Je peux répondre à cette question. Elles peuvent être des démangeaisons. Cela varie d’un cas à l’autre. C’est ça? Oui.
Nous avons une autre question maintenant. La question suivante :
Peut on contracter la maladie de Lyme en touchant la tique et qu’en est il de la passe qu’on utilise pour retirer la tique? Alors, le type de contamination qui est possible.
Vous voulez peut être répondre à celle là.
Pour qu’il y ait transmission, la tique doit s’attacher, la bactérie se trouve dans son intestin. Il faut donc du temps pour que cette bactérie soit transmise à ses glandes salivaires pour être injectée dans la peau. Quand vous avez retiré une tique, il est très important de laver la zone avec de l’eau et du savon, de bien se laver les mains également. Vous pouvez utiliser de l’alcool à friction sur la passe pour éviter la contamination et il est donc important de faire attention lors de l’enlèvement des tiques ou de les manipuler avec les avoir enlevées.
Merci beaucoup. Je vais maintenant demander à Léola de poser sa question, elle a levé sa main. Ensuite, nous reviendrons aux questions du « chat ».
J’ai deux questions. Est-ce que vous pouvez m’entendre ?
Oui, nous pouvons vous entendre.
J’ai deux questions. Tout d’abord, j’aimerais un peu plus d’information sur la maladie de Powassan, deuxièmement, je travaille à la lutte contre les plantes envahissantes dans l’une des zones naturelles urbaines et j’aimerais savoir s’il y a eu des cas, s’il y a eu de l’échantillonnage dans cette zone là? J’ai l’impression que c’est le cas. À qui dois je m’adresser pour le savoir?
C’est vous Amy. Alors vous pouvez regarder nos publications et vous pouvez demander Isabelle pour ce qui est de la maladie de Powassan. On n’a pas détecté cette maladie chez aucune des tiques à Ottawa. Il y a donc un des virus de la tique qui est transmise par les chevreuils, l’autre par la marmotte par exemple. La prévalence est très faible à Ottawa, mais le virus est présent, son incidence augmente aux États‑Unis, donc il va falloir surveiller ça en Ontario.
Je n’ai pas accès à PLOS.
Vous devriez y avoir accès, c’est en libre accès. Le tableau est énumère tous les différents sites également.
D’accord, je vais le faire. Merci beaucoup.
Alors, on va revenir au « chat ».
Quelqu’un veut savoir pourquoi le DEET est recommandé? N’est il pas mauvais pour notre santé ou l’environnement?
Le DEET est approuvé par Santé Canada. Des tests ont été effectués pour confirmer qu’un taux de moins de 30 % est acceptable pour la santé humaine. Les tests ont donc permis de confirmer son utilisation à la condition qu’il soit utilisé conformément au mode d’emploi et aux instructions du fabricant néanmoins. Et c’est efficace, et donc oui c’est efficace, c’est vrai. Oui. Maintenant, évidemment pour ceux d’entre nous qui aiment sortir et chercher d’autres types d’animaux dans les bois, si vous aimez les grenouilles, alors si vous portez du DEET sur la peau ou d’autres produits chimiques même la crème solaire, ce n’est pas vraiment acceptable de toucher les amphibiens et d’autres petites créatures si vous portez de genre de produit chimique sur la peau parce que les grenouilles et d’autres amphibiens ont une peau très perméable et elles sont sensibles à ce genre de produit. Donc, si vous portez tous ces agents de protection, ne touchez pas les animaux sauvages.
Quelqu’un demande si nous pouvions revoir la photo d’une morsure de tique.
Je crois qu’elle est affichée sur la page Web de Santé publique Ottawa. Alison, c’est bien ça? Vous êtes en sourdine.
Oui, mais je peux vous montrer l’image à nouveau.
On va vous donner un instant pour nous monter cela. En attendant, savez vous si l’heure de la journée affecte le nombre de tiques?
C’est une excellente question, oui. Pas nécessairement l’heure de la journée, mais la température et l’humidité. Les tiques commencent à être plus actives dans les heures fraîches tôt donc le matin ou tard le soir. Quand il fait chaud et ensoleillé l’été elles ont tendance à se réfugier dans la litière de feuilles pour éviter de se dessécher. Alors, là où on a le plus de chances de rencontrer des tiques, c’est donc tôt le matin ou en fin de soirée, c’est le meilleur moment finalement d’aller attraper des tiques.
D’accord, c’est excellent.
Nous avons une autre question en direct, je vais donc passer à Lindsay et lui demander d’ouvrir son microphone.
J’ai été piquée par deux tiques dans la région d’Ottawa. On m’a diagnostiqué la maladie de Lyme de manière précoce. D’après mon expérience, les deux fois j’ai eu des symptômes après avoir été mordue après 12 heures. On dit souvent qu’il faut qu’une tique soit attachée pendant au moins 24 heures pour qu’il y ait transmission d’agents pathogènes. Je suis curieuse de savoir si ces informations ont été modifiées? Alors je veux savoir s’il est possible finalement d’attraper la maladie de Lyme après n’importe quelle durée de fixation. Mais, apparemment, ça peut être transmis en moins de 24 heures.
Les dernières études systématiques portant sur la transmission sont basées en grande partie sur des données de laboratoire, mais aussi sur des données épidémiologiques ont montré que la probabilité de transmission en deçà de 24 heures est beaucoup plus faible qu’après 24 heures et 48 heures. La probabilité de transmission augmente avec la durée de l’attachement. Dès qu’une tique est attachée, vous pouvez avoir une réaction allergique, une réaction cutanée si vous voulez, ce n’est pas nécessairement une éruption cutanée et ça prend du temps pour que la bactérie de la maladie de Lyme atteigne les glandes salivaires et qu’elle soit injectée dans la peau. Il est important de noter qu’il existe d’autres agents pathogènes qui peuvent être transmis très rapidement. Il est très important d’enlever les tiques le plus tôt possible. L’anaplasmose est un agent pathogène transmis par les tiques dont la prévalence augmente dans la région. Elle peut se transmettre assez rapidement. Il est très important donc d’enlever ces tiques assez tôt, le plus rapidement possible.
Encore quelques questions liées aux fins tardives sur les vêtements traités à la perméthrine. Une personne souhaite savoir quelle est l’efficacité de ce traitement. Le docteur Kulkarni l’a mentionné dans sa présentation et quelqu’un d’autre veut savoir comment, enfin la marque des vêtements.
Voilà! Oui. Pour ce qui est de l’efficacité, ça dépend finalement de la façon dont l’utilisateur les porte, mais très efficace pour repousser les tiques et aussi tuer les tiques et les moustiques qui entrent en contact avec les vêtements. C’est utilisé comme une intervention par l’armée canadienne depuis un certain nombre d’années, mais il n’a été plus récemment approuvé pour la vente au détail au Canada. Le fabricant canadien que je connais s’appelle No Fly Zone. Vous pouvez l’acheter chez Mark’s Wharehouse. Je crois que je l’ai vu dans d’autres magasins de camping également. Donc, c’est un bon produit à acheter. Il y a également des chapeaux, des vestes qui sont utiles pour repousser les moustiques et les tiques. Alors, je pense qu’il y a d’autres couleurs maintenant. J’ai acheté des produits l’année dernière. Très efficaces. Ils disent que l’effet finalement s’estompe au bout d’un certain temps, il y a un nombre limité de lavages avant que la perméthrine disparaisse. Maintenant, je vais demander à Jackie de se sortir du mode sourdine et de poser sa question. Bonjour.
Oui bonjour. J’ai récemment retiré une tique de moi même et j’ai pris des antibiotiques. Alors, je me demandais en ce qui concerne la maladie de Lyme, s’il était possible que la maladie de Lyme ou d’autres se manifestent même après la prise d’antibiotiques, même après un traitement aux antibiotiques donc.
Je ne suis pas médecin clinicien, donc je ne peux pas me prononcer sur ce point, ni en tant qu’expert. Mais il est certain que la dose normale à administrer en cas d’infection précoce a tendance à être assez efficace. Mais n’hésitez pas à parler avec votre prestataire de soins de santé. La doxycycline prescrite pour la maladie de Lyme est également prescrite pour l’anaplasmose, qui est aussi une infection bactérienne. Donc, ça peut être utile dans les deux cas. Mais encore une fois, parlez à votre prestataire de soins de santé pour votre situation particulière, notamment la posologie et la durée du traitement. J’aimerais rajouter aussi, cela dépend aussi de votre état de santé. Donc, si vous êtes immunodéprimée ou vous avez d’autres problèmes, mais encore une fois je ne suis pas clinicienne, donc ce serait bien d’aller en parler avec un prestataire de soins de santé. Merci beaucoup.
Une petite question dans la fenêtre de clavardage. Puis nous passerons la parole à Lorna.
À quelle fréquence les tiques ont elles besoin d’un repas sanguin? Micro s’il vous plaît. Alison? Allez-y.
Ils prennent habituellement un repas à chaque étape de leur vie. Lorsqu’elles passent de la larve à la nymphe, puis de la nymphe à l’adulte, puis l’adulte prend un autre repas avant de trouver un partenaire et de commencer à pondre. Donc c’est finalement pour les tiques à pattes noires elles se nourrissent donc trois fois. Il existe des preuves de types de tiques qui prennent un repas partiel, tombent et trouvent un nouvel hôte. Mais ce n’est pas un phénomène très répandu. Règle générale, les tiques restent attachées à un hôte, elles sont capables d’accomplir un repas complet. Les tamias ont tendance à être un peu moins bons hôtes. Ils ont tendance à se toiletter et à enlever les tiques. Les souris elles, ne sont pas aussi douées pour le toilettage. C’est pourquoi le taux d’infestation par les tiques est plus élevé chez les souris.
Bon, alors le toilettage est très important n’est-ce pas? Lorna, micro s’il vous plaît.
Si vous marchez sur un sentier de la CCN quelle partie de votre produit, devrions nous, sur lequel vous devriez vaporiser du DEET? Est ce à partir de genoux, de la taille ou tout le corps?
Le risque de frôler une tique va jusqu’à un mètre. Mais en général, c’est à moins d’un pied du sol, tout dépend de la végétation. C’est une bonne idée de vaporiser tous vos vêtements, mais concentrez-vous sur la taille vers le bas. Merci.
Y a t il encore des travaux en cours sur la vaccination contre la maladie de Lyme?
C’est une question très intéressante pour plusieurs de mes collègues. Merci de l’avoir posée.
Alison, je ne sais pas si vous avez des nouvelles à ce sujet.
Il y a un nouvel essai en cours pour un vaccin multisouches contre la maladie de Lyme pour les humains. Il pourrait être utile autant en Europe qu’en Amérique du Nord. Il y a beaucoup d’espoir que le vaccin soit efficace et sûr. Il faudra encore quelques années, car il y a des étapes à passer pour un vaccin avant qu’il soit offert à grande échelle. Mais c’est un domaine de recherche active. Je cède la parole à Enid, micro s’il vous plaît.
Je me demandais, est-il possible que ce ne soit pas la tique à pattes noires, mais une autre infection bactérienne? Ma chienne a une infection cutanée et le vétérinaire ne sait pas d’où ça vient. Ma chienne aime bien sentir un peu partout et se rouler dans les feuilles mortes et toutes sortes de trucs au bord de la rivière. Pensez vous qu’une morsure de tique aurait pu provoquer cette infection de la peau qui aurait pu causer une croûte et une infection de la peau qui est traitable par un antibiotique? Je suis curieuse, car le vétérinaire ne semble pas savoir d’où provient cette infection de peau et c’est vraiment près du nez où elle aurait pu utiliser son museau pour creuser.
Je n’ai pas l’expertise nécessaire pour me prononcer sur des questions vétérinaires, mais je peux vous dire qu’il est possible de rencontrer des tiques dans tous les endroits où il y a une litière de feuilles. Et les tiques ont la capacité de trouver des chiens et de s’y attacher pendant assez longtemps. Donc toujours une bonne idée d’utiliser un traitement préventif contre les tiques sur vos animaux de compagnie et vérifiez les une fois de temps à autres. Mais à part ça pour votre animal de compagnie, je ne peux pas commenter sur la spécificité de son problème cutané.
Bon je ne pense pas que Santé publique Ottawa couvre la médecine vétérinaire non?
Ce qui serait bien c’est de prendre contact avec le vétérinaire, voir s’il existe des pestes et si jamais il pourrait y avoir des résultats à partir de sa peau.
Justement pour voir quel type de bactérie n’est-ce pas?
Oui, ce serait une bonne méthode de détection.
On a une bonne question dans la fenêtre de clavardage. Peut on utiliser une cigarette allumée pour enlever une tique?
Je sais qu’il s’agit d’un vieux remède populaire, mais je ne pense pas qu’il soit recommandé pour différentes raisons. Mais on va laisser la parole à nos experts.
Oui, je vais répondre. Cela fait faire plus de mal que de bien, car tout choc subi par la tique soit de la presser, de la brûler, elle peut régurgiter le contenu de son intestin encore plus rapidement. Ce qui pourrait entraîner une plus grande transmission. C’est important d’essayer de tirer directement les parties buccales de la tique et de l’enlever entièrement sans l’écraser ou la tordre ou ni la tuer non plus.
Je sais qu’on peut lui mettre de la vaseline ou du beurre, c’est le genre de méthode recommandée par des gens. Dans le cas où elle peut être porteuse.
Alors voilà, j’ai une petite clé contre les tiques. C’est bon pour enlever les tiques adultes. Mais ce qui va bien ce sont des pinces à épiler. Oui, je pense qu’il ne reste plus de ces clés, elles n’existent plus. Vendu!
Je peux vous l’acheter si vous voulez!
Alors, ne la perdez pas de vue, c’est vraiment précieux. J’aimerais maintenant donner la parole à Pam Laprise. Allez y!
Alors si vous voulez retrouver ces petites clés contre les tiques, on les trouver à Lee Valley. Alors, je pensais que c’étaient seulement les tiques adultes qui pouvaient mordre les humains, mais je vois aussi que les nymphes peuvent aussi mordre. Alors quelle taille peuvent elles atteindre lorsqu’elles sont gorgées? Ma chienne a été mordue par deux adultes et c’était gros comme un petit raisin, c’était énorme sur son chien.
Mais la nymphe lorsqu’elle est gorgée, moi je dirais environ 5 millimètres et moins. Moins d’un centimètre lorsqu’elle est gorgée et elle ne reste pas aussi longtemps qu’un adulte parce qu’il n’y a pas beaucoup de place pour se gorger. Malheureusement, le temps que vous remarquez une nymphe, elle a probablement été là depuis quelques jours, car elles sont très petites. Lorsque vous vérifiez des tiques, elles sont plus faciles à ressentir sur les doigts que de les voir.
En fait je sentais les adultes qui couraient sur ma peau et mes bras, alors on est capables de s’en débarrasser rapidement, mais je n’étais pas au courant pour les nymphes. Merci!
C’est le plus grand risque, car les adultes, on les voit, mais pas nécessairement les nymphes. Oui beaucoup plus difficile de détecter des nymphes. Moi même je l’ai essayé, j’ai utilisé vous savez les espèces de rouleaux de peluche collante et que vous pensez avoir été exposé à des petites tiques, alors ils font un excellent travail de les enlever de vos vêtements.
Oui, justement notre équipe porte des combinaisons en Tyvec avec du ruban adhésif autour des chevilles et lorsqu’on a terminé, on utilise un rouleau à charpie pour les vêtements en dessous. Juste pour s’assurer que les tiques ne retournent pas à la maison avec vous.
Maintenant, je cède la parole à Pam.
Ah, j’ai déjà posé la question, merci.
Donc, juste baisser la main s’il vous plaît. Cédons la parole à Caroline. Allez y.
Combien de temps peut on détecter la présence de la maladie de Lyme après avoir eu une tique sur un chien? Y a t il une réponse?
Combien de temps entre la transmission du pathogène? Vous voulez dire à la détection avec un test? À quel moment pouvons nous savoir si le chien est atteint de la maladie de Lyme? Au premier stade, on a besoin des symptômes cliniques autant chez l’homme que chez l’animal de compagnie. Les tests à l’heure actuelle utilisent la sérologie. Donc c’est la détection d’anticorps. Ils fonctionnent mieux après un mois après l’infection. Mais pour les humains, on peut regarder des éruptions cutanées, d’autres symptômes cliniques en fait.
Parfait, merci.
Dans la fenêtre de clavardage. Quels sont les effets indésirables d’utiliser du DEET fréquemment?
Oui, les effets indésirables éventuels. Je n’ai pas de données à ce sujet, mais si j’ai bien compris, tant que vous suivez les directives, il n’y aura pas d’effets indésirables. Respectez les directives du fabricant et vous devriez vous en sortir sans aucun problème.
Je suppose qu’il est possible que certaines personnes soient plus susceptibles aux produits chimiques n’est-ce pas? Que certaines personnes aient des sensibilités qui pourraient entraîner des effets indésirables. De façon générale, j’utilisais du DEET à tous les jours lorsque j’ai commencé ma carrière et je suis encore ici.
Vous pouvez utiliser aussi de l’icaridine qui a un peu moins d’effet que le DEET. Ça ne fait pas fondre le plastique ou les textiles. Or, le DEET peu parfois faire fondre du textile ou du plastique, laisse votre peau un peu sèche, mais l’icaridine n’a pas les mêmes effets.
Personnellement, j’essaie d’utiliser des vêtements à manches longues et des pantalons longs pour réduire la quantité de peau exposée pour ne pas l’appliquer sur ma propre peau. Et lorsque j’essaie de ramasser des grenouilles, je garde les mains propres.
Lindsey. Micro s’il vous plaît.
J’ai une question, c’est une question de curiosité, pour nous principalement ici à Ottawa. Je connais des gens qui vivent dans la région depuis certaines années et ont commencé depuis cinq ans à remarquer qu’il y avait un problème. Quand j’étais enfant, je me roulais dans les tas de feuilles, je portais des shorts et des t-shirts et on n’aurait jamais regardé pour des tiques. Maintenant on élève des enfants à Ottawa, on essaie de travailler en plein air, de passer du temps à l’extérieur, mais ça semble devenir un peu moins pratique. Il y a des endroits comme aux États‑Unis où la maladie de Lyme a été découverte, il y avait des gens qui vivaient avec la maladie depuis des années. Donc, j’aimerais savoir, quelles stratégies ont été adoptées? Est-ce que les gens tout simplement ont utilisé des produits chimiques pour leur jardin ou ils ont appris à vivre avec le problème?
Je peux vous parler certainement de la recherche qui a été faite à la fois aux États‑Unis et en Europe où il y a des populations de tiques et que la transmission de la maladie de Lyme est là depuis très longtemps. La population a tendance à s’adapter comme vous le dites et apprend à vivre avec des tiques, notamment par l’utilisation de mesures de protection personnelle. Alors, ils effectuent automatiquement le contrôle des tiques, portent des vêtements de protection, demeurent sur les sentiers. Dans d’autres administrations, pas nécessairement au Canada. Il est plus facile de pulvériser des pesticides sur vos propriétés. Donc, cela existe dans certaines régions, mais au Canada la réglementation est un peu différente en matière de protection de l’environnement et les gens sont moins enclins à utiliser des pesticides. Donc les stratégies principales consistent donc à mettre l’accent sur les mesures de protection et à utiliser des techniques de gestion du paysage pour réduire les risques autour de la propriété résidentielle. Les gens lorsqu’ils commencent à y faire face apprennent. Il est important de savoir où se trouvent les zones les plus sûres par rapport aux zones à risque. Donc, si vous avez un grand terrain dans votre jardin, en plein milieu de la ville il y a très peu de chances d’avoir des tiques dans le tas de feuilles dans lequel votre enfant va sauter. Si vous êtes dans une région en bord d’une grande étendue de forêt, c’est une autre histoire. Principalement, lorsque vous avez des populations de cerfs. Donc, au pire, évaluez votre niveau de risque en fonction de l’endroit où vous vous trouvez. Il est important de ne pas éviter la nature en raison des tiques, mais tout simplement être conscients des risques qui existent et de le faire en toute sécurité.
Justement, la prochaine question portait sur le traitement des propriétés. Car, en effet, il y a des entreprises qui proposent désormais de brumiser les propriétés des gens pour lutter contre les moustiques et ils disent que cela pourrait aider les gens à se protéger contre les tiques. La question est la suivante : Pensez vous que ces entreprises qui traitent vos propriétés contre les moustiques et les tiques sont en fait efficaces?
Moi, j’ai certaines préoccupations concernant l’impact environnemental. L’étude technologique de la Ceinture de verdure que nous menons avec la CCN, vise exactement à déterminer cela à savoir la lutte biologique. Alors on ne pulvérise pas de pesticides, on utilise des contrôles biologiques. C’est un dérivé d’ail pulvérisé en plus de la deltaméthrine et on traite les copeaux de bois de manière très ciblée. Alors il y a des produits naturels qui ressemblent à un produit à base d’ail. Il y a aussi le nouveau coton qui a été mis à l’essai et s’est développé pour réduire les populations de tiques. Ils peuvent être efficaces, mais l’efficacité diminue très rapidement. Donc dans les deux jours qui suivent l’application, principalement s’il pleut, ce produit sera lessivé et devra être réappliqué. Donc, il est possible d’utiliser ces produits dans une zone ciblée et de réduire les cibles dans les zones non ciblées.
Alors il y a aussi des produits comme la deltaméthrine. Certains opérateurs commerciaux sont autorisés à l’utiliser. Ça peut avoir des effets très nocifs sur les organismes non ciblés, notamment les organismes aquatiques. Donc la réglementation est très stricte. Or, il faudrait le faire dans certaines zones, mais pas dans les zones où il y aurait des pollinisateurs ou d’autres types d’insectes importants qui pourraient bénéficier de l’environnement.
Et justement, c’est notre préoccupation du point de vue du système naturel. Principalement si un grand nombre de personnes s’abonnent à ce genre de service. Donc pulvériser la propriété contre les moustiques n’est pas nécessairement efficace, surtout s’il y a des sources d’eau près de votre propriété. Comme Alison l’a dit, ce qu’il faut faire c’est contrôler les sources d’eau près de votre propriété. S’assurer que les moustiques porteurs de maladies n’ont pas l’occasion de se reproduire. Ça c’est comparé aux moustiques nuisibles des terres humides et des zones naturelles. De toute façon, les moustiques se déplacent. Donc, si votre jardin est brumisé il y aura d’autres moustiques qui arriveront, ils migrent à la recherche de nourriture. Et entretemps, vous pouvez avoir un impact sur les pollinisateurs et les autres insectes bénéfiques qui pourraient être dans votre jardin.
J’aimerais rajouter, lorsqu’on parle de contrôle des tiques et de la maladie de Lyme, il y a d’autres interventions qui ciblent également les zones sauvages. Donc, d’autres études se penchent sur des interventions ciblées sur les rongeurs. Ça peut être un vaccin oral, mais des boîtes d’appâts qui peuvent traiter les rongeurs qui sont porteurs. Donc différentes façons de réduire la transmission par rapport à l’application généralisée de pesticides.
Alison, allez-y.
Mais justement, je suis tout à fait d’accord. Cela permet de réduire, alors ça serait le message général de cette soirée que l’on parle de moustiques ou de tiques.
Merci. On a une question ici de Catherine, âgée de six ans. Elle aimerait savoir comment guérit on la maladie de Lyme. C’est une grande question.
Enid, vous êtes donc la prochaine sur la liste.
Alors, comme entomologue (entomologiste), je pourrais parler à ton médecin, normalement on va prescrire des antibiotiques et c’est pour ça que c’est important finalement de l’attraper très tôt afin qu’on ne soit pas obligé de prendre autant d’antibiotiques. Je vous demanderais donc Enid d’enlever la sourdine et de poser votre question.
Donc, oui c’est une question très simple au cours des trois, quatre, cinq dernières années nous avons eu une population croissante de lapins et je me demandais si les lapins étaient des porteurs.
Vous n’avez pas mentionné les lapins. C’est une bonne question. Je ne pense pas que les lapins soient donc des porteurs de Borrelia non plus des tiques du cerf, les tiques ont tendance à s’attaquer à des mammifères plus petits, il y a des tiques du lapin, c’est un autre type de tiques, mais qui ne transmettent pas la maladie de Lyme.
Mais un autre animal pourrait être mordu par une de ces tiques n’est-ce pas? Il n’y aurait aucun effet c’est ça?
Alors, les tiques qu’on voit chez les lapins ne sont pas porteuses de l’agent pathogène et n’ont pas plus tendance à mordre des gens. Non, pas des animaux, des chiens et d’autres. Je ne sais pas pour les chiens, mais nous les trouvons dans nos échantillons, mais on ne les voit pas finalement par d’autres formes de surveillance. Alors, ce sont des tiques que j’ai montrées donc au début, alors ce sont des tiques finalement qu’on voit le plus souvent.
Alors quelqu’un pose une question sur les oiseaux sauvages qui ont construit leurs nids sur les lampes de la porte d’entrée. Est-ce qu’il faut les enlever? Il y a un aspect juridique finalement, n’est-ce pas? Mais pour ce qui est du risque d’exposition aux tiques, alors, que diriez vous mesdames?
Pas à des expositions aux tiques, mais des risques avec des oiseaux c’est plutôt lié aux mangeoires qui attirent les rongeurs dans votre jardin parce qu’ils mangent les graines, ensuite vous pouvez introduire les tiques dans votre jardin de cette façon là, donc il n’y a pas vraiment de risque avec les oiseaux nicheurs chez vous.
Il y a des oiseaux dont les nids sont protégés par les lois fédérales, la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs réglemente et interdit de perturber et de détruire les nids de nombreuses espèces d’oiseaux. Il est assez fréquent que certaines espèces aient essayé de faire leurs nids dans les endroits vraiment difficiles, les merles par exemple, une des meilleures interventions c’est un résident local qui me l’a dit qu’il y a eu un problème répété après qu’un merle ait essayé de faire son nid au dessus de la porte d’entrée. Ils ont mis une balle de golf dans le nid et le rouge gorge a abandonné le nid tout simplement. Et vous savez, je présume que le merle pensait qu’il s’agissait d’un œuf d’un autre oiseau, que leur nid était attaqué par un autre oiseau. C’est peut être la raison, mais ça semble être très efficace, le nid était toujours en place, mais l’oiseau s’est déplacé, est allé ailleurs. C’est une technique intéressante.
Si l’on trouve une tique, quelle est la marche à suivre après l’avoir enlevée? C’est la question connexe que nous avons eue dans le « chat ». Une fois que vous avez enlevé une tique, comment s’en débarrasser?
Pour ce qui est des étapes à suivre, on devrait conserver la tique dans un petit flacon à pilules ou dans un petit sac. Si vous êtes curieux de savoir de quelle espèce il s’agit, vous pouvez prendre une photo de la tique et la soumettre sous forme électronique et dès que vous allez recevoir une réponse indiquant l’espèce de tique qu’il s’agit, vous allez voir le risque donc, l’agent pathogène, vous pouvez également l’apporter à votre prestataire de soins de santé, ou dans certaines unités de santé, vous pouvez les apporter en laboratoire de santé publique. C’est donc une bonne idée de la conserver pour autant que je sache, il n’y a pas de tests de routine sur les tiques, mais c’est un bon indicateur.
D’accord. Si vous ne vous souvenez pas finalement de tout ce qu’on vient de vous dire, toutes les informations se trouvent sur le site de Santé publique Ottawa. Une bonne ressource. Ron, je vous demande d’ouvrir le microphone et de poser votre question.
J’aimerais ajouter, une fois que vous avez identifié la tique, vous pouvez vous en débarrasser en vous assurant finalement de le mettre dans un récipient fermé et de la jeter à la poubelle par la suite. Ne la jetez pas directement dans les toilettes non plus. On vous recommande de la conserver pendant 30 jours pour vérifier la présence de symptômes. Ces informations sont également disponibles sur notre site Web.
Ron. Ron. On ne vous entend pas. Je n’entends rien. Alors, vous pouvez taper votre question, on va essayer finalement de répondre à votre question, mais on ne vous entend pas. Lindsey, donc je vais vous demander d’ouvrir votre microphone.
Je m’appelle Christine, je suis accompagnée de Lindsey. Je suis curieuse de savoir de ce qu’il en est de l’arrivée au Canada d’un éventuel vaccin contre la maladie de Lyme. J’ai demandé un jour à mon vétérinaire en blaguant pourquoi je ne pourrais pas me faire vacciner. Alors, pourquoi il y a un vaccin pour les chiens, mais pas pour les êtres humains? Je me demandais s’il est probable qu’on ait un vaccin pour les personnes très bientôt. Lindsey et moi en avons parlé tout à l’heure.
Il y a de la recherche qui a été effectuée. Il y a un vaccin en préparation en Europe, il y a des essais qui sont en cours pour un nouveau vaccin à souches multiples. Il s’agit d’un essai sur plusieurs sites qui est en cours et c’est un essai en phase 2. On envisager de lancer la phase 3 au cours des années à venir, c’est à venir.
L’autre problème pour nous c’est que ça ne couvre que la maladie de Lyme et pas les autres agents pathogènes qu’on retrouve finalement à Ottawa actuellement.
D’accord merci. Ron, vous voulez essayer à nouveau peut-être? Je vois donc que la boîte s’allume, mais on ne vous entend pas. D’accord, c’est malheureux, mais bon. Alors, si vous voulez tout simplement taper une question dans le clavardage, il ne ferait un plaisir d’y répondre. Nous envoyer un texto disant qu’il faut rentrer son pantalon dans ses chaussettes longues. Ça c’est très important. On a aussi mentionné dans la présentation, on dit aussi que, et ça vaut la peine de mettre du souffre en poudre dans une chaussette et donc, répandre le souffre sur son pantalon. C’est intéressant, qu’est-ce que vous en pensez?
Non, ce n’était pas quelque chose dont j’étais au courant.
Je sais que le soufre sent souvent mauvais, ça pourrait sûrement repousser d’autre chose, mais pas forcément les tiques, je ne sais pas. Une autre question donc dans le clavardage. Si une personne est atteinte d’une maladie de Lyme chronique et donc depuis plus de 10 ans disons, peut elle être, la personne peut elle être piquée, ce qui aggraverait la maladie finalement. Est-ce que la maladie pourrait s’aggraver si on se fait piquer une deuxième fois. C’est la question que la personne pose.
Je ne sais pas, je suis entomologiste, il faudrait contacter un clinicien ou peut être Alison pourrait éclairer notre lanterne.
Je n’ai pas vraiment de réponse à cette question. Il y a des spécialistes de la maladie de Lyme. Il se peut qu’ils aient des informations sur cette question là, mais moi je n’ai pas d’information sur l’aggravation de la maladie en fonction, finalement par une deuxième morsure. Je vais demander à Glenda donc de poser sa question maintenant. Ouvrez votre micro, je vous prie.
Je me demandais si les écureuils sont des porteurs de tiques. Il y a beaucoup d’écureuils dans notre jardin. Ce sont de bons toiletteurs, comme les petits suisses ou tamias. Ils peuvent donc les apporter et les déposer, c’est ça.
Oui c’est vrai. C’est ça. Il y a quelqu’un qui raconte une anecdote dans le clavardage. Il y a plusieurs années, elle a lu dans le journal qu’il y avait une jeune femme qui présentait les symptômes de la maladie de Lyme, mais après avoir été testée deux fois en Ontario elle s’est révélée négative et aux États‑Unis, elle s’est révélée positive pour une souche qui n’était pas testée en Ontario. Est-ce toujours possible? L’Ontario teste t elle maintenant toutes les souches possibles? Cette jeune femme a fini par souffrir de problèmes neurologiques à la suite de l’infection non diagnostiquée.
Je ne peux pas répondre à cette question.
Je ne peux pas vraiment vous en dire plus sur la détection des souches, mais je sais que l’Ontario a récemment apporté des modifications à son protocole de test de dépistage pour améliorer la détection justement. Cela a été annoncé au mois de mars de cette année. Il y a des changements qui ont été apportés à la détection aux tests de dépistage.
Et on n’a pas précisé les souches qui étaient finalement détectées. Ils ont également annoncé plus tôt cette année que les traitements antibiotiques prophylactiques seraient désormais disponibles dans les pharmacies. Ça fait partie des responsabilités élargies qui ont été confiées aux pharmaciens. Il est donc possible qu’une fois diagnostiqué par un médecin, il serait peut être maintenant plus facile à obtenir le traitement antibiotique.
Ça c’est quelque chose qui a été annoncé au mois de mars également.
D’accord, c’est bien. Dans le clavardage, les tiques peuvent elles s’attacher à des cheveux humains? Est-ce que ça veut dire peuvent elles finalement mordre? Enfin, elles peuvent certainement s’attacher aux cheveux, elles le font régulièrement. Je pense qu’ils parlent plutôt de mordre les cheveux.
Non, elles peuvent se glisser vers le cuir chevelu pour finalement retrouver la tête parce que les tiques veulent un repas sanguin.
Si vous avez une chevelure bien fournie, c’est plus difficile à les détecter sur le cuir chevelu. C’est quelque chose qui m’inquiète. Peut on être infecté par une nymphe ou seulement par une tique plus grosse?
Les nymphes ou les adultes peuvent vous infecter.
Après avoir finalement, après s’être engorgée de votre sang bien entendu. Quelqu’un veut savoir où on peut amener les tiques pour les faire tester.
Pour autant que je sache, il n’y a pas de test de routine pour les tiques dans le cadre de la surveillance passive. Il existe peut être des laboratoires privés qui effectuent des tests sur les tiques, mais ce n’est pas recommandé comme moyen de diagnostic parce que cela ne permet pas nécessairement d’identifier si l’agent pathogène a été transmis, ou vous avez été mordu par une autre tique par exemple que vous n’avez pas détectée. Ce n’est donc pas quelque chose qui est recommandé pour le grand public.
Je recommandais, comme vous l’avez déjà mentionné, le site Web de tique électronique qui vous permettra d’identifier visuellement le type de tique dont il s’agit.
D’autres personnes se demandent qu’en est il de la terre de diatomée ou toute autre feuille ou substance végétale susceptible de repousser ou irriter les tiques que vous avez mentionné le spray à l’ail? C’est donc une méthode.
Je ne l’ai pas vu dans la littérature que j’ai consultée. Il est tout à fait possible qu’il y ait un effet, mais pas à ma connaissance, néanmoins.
Non, moi non plus. La terre de diatomée est certainement utilisée contre les créatures qui souffriraient à être coupées par les petits morceaux tranchants. Donc c’est très efficace contre les parasites à corps mou et quelques autres également, mais je pense que vous avez mentionné que les tiques dont on parle aujourd’hui sont très sensibles à la chaleur, à la dessiccation, un dessèchement. C’est pour cela qu’il est utile d’éloigner les endroits où elles peuvent se cacher de votre espace de vie, de votre maison. Merci Ron. Ron n’essayait pas de poser une question donc on n’a pas manqué, c’est bien.
Donc le site sur les tiques se trouve sur le site de Santé publique Ottawa, il y a une page entière sur la maladie de Lyme avec des informations très intéressantes. Et si vous être mordu par une tique infectée, êtes vous sûr de tomber malade? Ou votre système immunitaire peut il finalement combattre une infection sans traitement?
Je ne pense pas que je recommanderais ce risque là, certainement si vous êtes certain d’avoir été exposé à une tique, la probabilité d’inspection des bandes de la charge bactérienne, il y a plusieurs facteurs qui entrent en ligne de compte même si la tique est infectée, il n’est pas certain qu’elle transmette le virus. C’est complexe, il n’y a pas beaucoup d’infections asymptomatiques néanmoins. Il n’y a pas beaucoup de cas d’infection où le corps a pu finalement combattre l’infection. Il est donc très important si vous avez été mordu par une tique de consulter un professionnel de la santé et de surveiller les symptômes surtout.
Et essayez d’éviter de vous faire mordre. La prévention, ou c’est tout à fait ça. Si vous trouvez donc une tique sur vous, enlevez la. Et si vous avez été mordu, il faut être prudent et consulter un médecin. Une question pour faire suite à la question de la disponibilité des antibiotiques. La doxycycline est elle disponible en prophylaxie? En cas de piqûre est elle disponible pour les adultes et les enfants sans ordonnance en pharmacie?
Je m’en remets à Alison pour ce qui est de la politique de la santé publique.
Oui, alors l’accès en pharmacie est quand même nouveau. Je pense que vous avez toujours besoin d’une ordonnance et comme ça vous pouvez aller à la pharmacie pour obtenir votre médicament. Je pense que les pharmaciens peuvent jouer les deux rôles. Vous pouvez le voir directement pour consulter et ensuite il va vous prescrire le médicament. Ça dépendra peut être de la pharmacie à laquelle vous vous adressez. Les pharmaciens ont cette autorisation et les pharmaciens doivent en faire la demande pour offrir le service. Ce n’est pas fait automatiquement donc, de faire la demande et donc, ils vont, enfin on va alors leur donner le droit d’effectuer ce service.
Alors, on passe à une dernière question. Étant donné donc que les résultats de votre étude, recommanderiez vous de créer une clinique locale spécialisée dans les maladies transmises par les tiques à l’instar du Québec qui a récemment lancé la création de ces cliniques spécialisées dans le traitement de la maladie de Lyme?
En tant qu’entomologiste, je ne peux pas faire de recommandations pour les soins de santé, mais je peux certainement parler de l’augmentation des populations de tiques et du nombre de zones à risque dans la région d’Ottawa qui est reliée à l’augmentation de l’incidence de la maladie de Lyme dans la population. Il est intéressant de noter qu’une grande partie des résidents d’Ottawa chez qui on a diagnostiqué la maladie de Lyme ont attrapé la maladie à l’extérieur d’Ottawa. Donc, si vous faites du camping, ou si vous avez un chalet dans une autre région, surtout dans l’Est de l’Ontario où il y a beaucoup de tiques, c’est important de prendre des précautions quand vous vous trouvez dans ces régions et pas seulement ici à Ottawa.
Il y avait autre chose que je voulais aborder. Un petit rappel comme Manisha a dit plus tôt, le niveau d’activité des tiques dépend fortement de la température et comme j’aimerais que nos experts confirment ce que j’ai entendu dire, c’est à dire qu’on peut attraper une tique. C’est rare peut être, mais on peut avoir une activité de tiques même en hiver si la température est supérieure à zéro. Cela se produit de plus en plus ces derniers temps.
Je peux le confirmer. Tout à fait. Vous savez s’il y a une épaisse couche de neige, les tiques sont très très heureuses sous les feuilles. Elles hibernent en attendant de pouvoir émerger à nouveau. Mais une fois que les températures arrivent à quatre degrés, elles s’activent même au milieu de l’hiver, il arrive que nous ayons une belle journée ensoleillée, il y a une zone où il n’y a pas de neige, dont les tiques peuvent s’activer même en hiver. Alors on voit que dans le Sud de l’Ontario qu’on voit des tiques même au mois de décembre et au mois de janvier. Ici à Ottawa, les dernières soumissions à eTick sont vers la mi novembre et recommencent au début du mois d’avril. Nous n’avons pas vu de piqûres pendant l’hiver à Ottawa pour l’instant. Mais il est tout à fait possible et ça se produit dans d’autres régions de la province.
Mon vétérinaire l’a mentionné, cette année quand on est allé donc, aller chercher des médicaments contre les tiques et contre les vers on m’a dit finalement qu’on prescrit des médicaments toute l’année pour les chiens de la région parce qu’il n’y a pas eu un seul mois. Donc au cours de l’année écoulée où les températures n’ont pas été supérieures à zéro. Ils recommandent donc désormais de traiter les chiens avec des médicaments préventifs tout au long de l’année.
Merci beaucoup à tous. Une excellente séance ce soir. J’apprécie tous ceux qui sont restés avec nous pendant toute la période de questions et réponses. Je remercie également nos intervenants pour leur temps et pour leur réponse aux questions posées ce soir. Nous apprécions vraiment que vous soyez venus nous joindre finalement dans le cadre de Live Speakers Series et donc nous n’avons pas pu le faire sur TikTok parce que ce n’est pas autorisé à la Ville maintenant. Ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse d’une façon, donc nous avons été très très heureux de pouvoir vous présenter notre propre version de TikTok sur ce thème qui nous intéresse vivement. Alors un grand applaudissement virtuel à Manisha, Alison et un grand merci à nos interprètes et à Stéphane, mon assistant très compétent pour tout son travail en coulisse et merci à vous également d’être venus et d’avoir passé du temps avec nous ce soir. La discussion a été intéressante et fructueuse. Merci beaucoup.
Je vous remercie Amy de nous avoir permis de réaliser cette série. Je suis très heureuse de pouvoir soutenir cette initiative, je tiens à dire que j’aimerais dire un grand merci à Manisha également. Merci pour le travail et la recherche que vous faites.
Ç’a été un plaisir d’être là et vraiment intéressant de pouvoir partager notre travail avec les résidents de la Ville d’Ottawa, avec nos collègues de la Santé publique de la Ville d’Ottawa. Je vous invite donc à consulter certaines des publications que j’ai mentionnées si vous souhaitez obtenir davantage d’information. Il y a donc des informations sur le site Web de Santé publique d’Ottawa. Merci beaucoup et bonne soirée.

Lieu

Joignez-vous à nous en ligne pour cette réunion Zoom.

Conférencières 

Manisha Kulkarni (Université d’Ottawa) et Alison Samuel (Santé publique Ottawa)

Le printemps est dans l’air et les espaces verts à Ottawa nous attirent. Nous invitons les résidents à profiter des plaisirs extérieurs une fois que les sentiers seront dégelés et secs! Appréciez les fleurs sauvages printanières et les oiseaux migrateurs…, mais faites attention aux mouches piqueuses et aux tiques! Bien que l’on dise souvent en plaisantant que le Canada a deux saisons, l’hiver et la « saison des insectes », les tiques à pattes noires peuvent être actives à n’importe quel moment de l’année, selon la température. La Ville et Santé publique Ottawa souhaitent s’assurer que les résidents savent comment se protéger des tiques, qui peuvent être porteuses de maladies telles que la maladie de Lyme. Nous vous invitons à vous joindre à nous lors d’une présentation offerte par des spécialistes locaux de l’Université d’Ottawa et de Santé publique Ottawa, afin d’en apprendre davantage sur les tiques, la prévention de la maladie de Lyme et les recherches en cours dans notre région.

Manisha Kulkarni (Ph. D.) est professeure agréée à l’École d’épidémiologie et de santé publique de l’Université d’Ottawa où elle dirige le laboratoire de recherche Interdisciplinary Spatial Informatics for Global Health (INSIGHT). Elle utilise des approches géospatiales, épidémiologiques et moléculaires pour relever les déterminants socio‑écologiques de l’émergence des maladies infectieuses et des risques dans des contextes mondiaux, en mettant l’accent sur les maladies à transmission vectorielle, notamment la maladie de Lyme et d’autres maladies transmises par les tiques au Canada. Mme Kulkarni est membre du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada, et membre fondateur du Réseau de recherche national sur la maladie de Lyme. À Ottawa, elle travaille en étroite collaboration avec les communautés, la Commission de la capitale nationale et Santé publique Ottawa afin d’acquérir des connaissances sur les risques liés aux maladies transmises par les tiques et d’élaborer des stratégies de prévention et de contrôle des maladies.

Alison Samuel est une professionnelle de la santé publique depuis plus de 25 ans, et elle travaille à Santé publique Ottawa (SPO) depuis deux ans. Avant SPO, Mme Samuel a travaillé comme inspectrice de la santé publique dans plusieurs unités de santé, comme scientifique en recherche alimentaire au ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales et, plus récemment, comme conseillère principale à Santé publique Ontario. Le travail de Mme Samuel est axé principalement sur l’inspection, la consultation, l’élaboration de politiques et la prestation de programmes. Elle est actuellement responsable du programme de lutte contre le virus du Nil occidental, coresponsable du programme de lutte contre la rage, et elle travaille en étroite collaboration avec la personne responsable du programme de prévention de la maladie de Lyme.

Bonne randonnée! Randonnée responsable et sécuritaire dans les aires naturelles

Date et heure

Le mer. 8 juin 2022, de 19 h

Conférencière : Victoria Lanthier, GirlGoneGood

Il est bon pour notre santé physique et mentale de passer du temps en plein air, et la région d’Ottawa possède un grand nombre d’espaces verts et de sentiers à explorer. Les loisirs extérieurs ont occupé une place particulièrement importante pendant la pandémie, et bien des gens ont découvert pour la première fois les joies de la randonnée ou du vélo sur nos sentiers. La Ville veut s’assurer que tous les usagers des sentiers savent comment profiter de leurs excursions en toute sécurité en ayant le moins de répercussions possible sur l’environnement naturel. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour assister à une présentation de Vickie Lanthier de GirlGoneGood, passionnée de plein air et défenseure du bien-être.

Vétérane militaire, Vickie Lanthier a servi au sein des Forces armées canadiennes. Elle est devenue conférencière, férue de parachutisme, grande aventurière et voyageuse aguerrie. Après avoir mené une brillante carrière dans les communications au sein de l’armée, elle a quitté l’armée et est devenue consultante en technologies de l’information. Elle travaille actuellement comme architecte technique le jour et gère le site GirlGoneGood pendant son temps libre. Victoria a récemment obtenu un baccalauréat en sciences infirmières de l’Université d’Ottawa. Victoria continue de voyager fréquemment et réside à Ottawa, en Ontario.

Sa mission pour GirlGoneGood est de faire en sorte que le bien-être et la découverte de la nature soient une priorité pour tous, grâce à des activités de loisirs responsables et sécuritaires. Les forces motrices de GirlGoneGood® sont :

  • aider les autres à trouver de nouveaux sentiers à explorer;
  • encourager les gens à se promener respectueusement et intelligemment;
  • promouvoir le bien-être et la santé mentale;
  • soutenir les petites entreprises locales et la collectivité;
  • donner au suivant.
Bonsoir tout le monde et bienvenue à notre Série de conférences sur la faune. Merci de nous accueillir chez vous ce soir. Je m’appelle Amy MacPherson, et je travaille à l’Unité des systèmes naturels et des affaires rurales de la Ville.

Bonsoir, tout le monde. Bienvenue. Notre présentation ce soir est en anglais. Si vous voulez, vous pouvez utiliser la fonction Interprétation dans le panneau de contrôle, et choisissez « Français ». Merci à nos interprètes.
La présentation de ce soir est enregistrée et sera mise en ligne sur YouTube.
Nous vous demandons de fermer votre caméra si vous ne voulez pas être filmé. Votre micro restera désactivé jusqu’à la période de questions, à la fin de la présentation. À ce stade, nous vous demanderons de lever votre main virtuellement, avec la fonction « Réactions », au bas de l’écran Zoom. Nous répondrons aux questions dans l’ordre où elles nous seront posées. Lorsque ce sera votre tour, notre personnel activera votre micro.
N’oubliez pas non plus de baisser votre main après avoir posé votre question, ou si quelqu’un d’autre la pose avant vous. Ce soir, nous sommes en direct d’Ottawa, qui est située sur le territoire non cédé de la Nation Anishinabe Algonquine. Ce territoire est habité par des membres de cette nation depuis des millénaires. On y compte aujourd’hui quelque 40 000 membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis. La communauté autochtone d’Ottawa est diversifiée, et représente de nombreuses nations, langues et coutumes. Nous voulons rendre hommage aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis, de même qu’à leurs précieuses contributions à ce territoire, hier et aujourd’hui. Nous invitons toutes les personnes à l’écoute, où qu’elles se trouvent, à faire de même. Meegwetch.
Le plein air est bon pour la santé physique et mentale, et la région d’Ottawa regorge d’espaces verts et de sentiers à explorer. Les loisirs extérieurs ont été particulièrement importants durant la pandémie, et bon nombre de personnes ont découvert pour la première fois les joies de la randonnée et du vélo en sentier. C’est fantastique, et nous les encourageons à poursuivre dans cette veine. Cependant, nous voulons que ceux qui empruntent nos sentiers sachent se protéger et profitent au maximum de l’expérience sans nuire à la nature. En évitant de sortir des sentiers et de laisser des traces de notre passage, on contribue à maintenir en état nos aires naturelles et nos espaces verts pour les prochains visiteurs, mais aussi pour les prochaines générations. Notre conférencière de ce soir est Vickie Lanthier, une vétérane de l’armée qui a su marier ses intérêts pour la santé, la communication et le plein air avec son site GirlGoneGoodMD. Elle a une vaste expérience des sentiers et des aires naturelles d’Ottawa et d’ailleurs, et il nous tarde de vous faire entendre ses conseils. Bienvenue Vickie!
Merci! Je suis heureuse d’être ici ce soir avec vous tous. Merci tout le monde de m’accueillir chez vous. Je constate encore une fois qu’il fait beau soleil, alors n’hésitez pas à sortir pour en profiter après la rencontre. J’aime bien les petits groupes parce que je peux me concentrer davantage sur les questions à la fin. Sur ce, allons-y avec la prochaine diapositive.
Le menu d’aujourd’hui : le choix du sentier idéal, après une introduction, la pratique responsable de loisirs, des conseils et des renseignements sur la sécurité en randonnée, et quelques ressources locales pour les randonneurs. Prochaine diapositive.
Alors, qui je suis? Rapidement : une randonneuse passionnée, une habituée des escapades routières, une écrivaine, une vétérane, une consultante en informatique, et une bachelière en sciences infirmières. Un drôle de mélange, c’est vrai. Mais c’est la fondation de GirlGoneGood – un nom étrange, je le reconnais, mais qui signifie être bonne pour moi, pour les autres et pour la nature. C’est de là que vient le nom. GirlGoneGood.com est un site Web sur la randonnée dans le sud-est de l’Ontario. On y trouve une pléthore de ressources : conseils, astuces, documents à télécharger, listes d’articles à mettre dans son sac et renseignements et recommandations sur les sentiers afin de trouver celui qui vous convient le mieux.
En outre, toutes mes recettes nettes sont versées à des organismes de santé mentale et de conservation. Prochaine diapositive. Je sens que ça nous a tous frappés, surtout dans les deux dernières années, puisque nous nous sommes retrouvés, et nous avons retrouvé notre équilibre, en revenant à la nature. C’est beau à voir : dans les dernières années, nous avons su nous extirper de la frénésie du quotidien pour aller dans la nature, afin de nous ancrer, voire d’équilibrer un peu les choses. Prochaine diapositive.
Alors, commençons par le choix du sentier. On trouve énormément de sentiers à Ottawa même, mais aussi dans la région. Je parle donc surtout des sentiers situés à moins de deux heures d’Ottawa. Il y a la ville comme telle, qui elle est entourée de neufs régions et comtés situés dans un rayon d’au plus deux heures. C’est surtout de ce secteur que je vais parler.
Alors, comment choisir son sentier? Dans aucune de mes ressources, je ne qualifie un sentier de facile, ou d’idéal pour les débutants ou les familles. J’évite ce genre de qualificatifs, que je trouve non seulement terriblement subjectifs, mais aussi non inclusifs.
Alors, quand vous consultez les renseignements sur un sentier, vous devez considérer le degré d’effort requis, donc, la longueur du sentier et la dénivellation positive. On commence par se poser des questions importantes : Est-ce un sentier pavé? Un chemin de terre? Une promenade de bois? Un sentier accidenté? Voilà ce que vous devez vous demander pour savoir si le sentier vous convient.
Ensuite vient le niveau de compétence. Il faut connaître ses capacités comme randonneur, ce qui peut être intimidant. C’est intimidant pour un débutant de se lancer pour en avoir le cœur net. Si vous êtes un débutant, ou aspirez à faire de la randonnée, je vous recommande de vous inscrire à un groupe de randonnée ou de vous en tenir aux sentiers urbains. Troisième point : trouvez-vous un compagnon de randonnée. Ce sont mes trois conseils de sécurité pour vous lancer sur les sentiers et intégrer la communauté des randonneurs. Quelques bonnes questions à se poser : Le réseau cellulaire est-il accessible? Y a-t-il des panneaux de signalisation? Comment est mon sens de l’orientation? En effet, même dans les limites de la ville, mais surtout à l’extérieur, on peut penser que tous les sentiers sont populaires et auront les mêmes beaux panneaux que ceux de la CCN, parce qu’ils ne sont qu’à 30 minutes de route.
Or, il se peut qu’il n’y ait pas de réseau cellulaire ou de panneaux de signalisation, et que vous deviez vous fier à votre sens de l’orientation pour vous y retrouver. Le troisième élément est la saison. Vous seriez surpris des différences dont il faut tenir compte. Vous trouverez un document sur les considérations saisonnières sur mon site Web, mais certaines questions s’imposent, comme l’accès routier en hiver. Si vous allez dans les comtés, un grand nombre de sentiers sont… Pour accéder au début du sentier, vous devez conduire sur des chemins de terre ou en forêt. Ces chemins ne seront pas déneigés ni accessibles en hiver.
Vous devez ensuite vous demander si c’est un sentier partagé. À Ottawa, nous excellons dans le partage des sentiers pour en faire des pistes de raquette, de ski de fond, ou de ski de patinage l’hiver. Tous les sentiers ne peuvent pas être réservés aux randonneurs. Il faut les partager en hiver. C’est important de le savoir, et de ne pas en faire tout un plat : la réalité, c’est qu’il y a beaucoup de sentiers de randonnée et qu’il est facile d’en trouver un autre. On peut bien en laisser quelques-uns pour nos amis skieurs et raquetteurs.
En automne, c’est plutôt à la saison de la chasse qu’il faut penser. En effet, surprise, il y a des endroits dans les limites de la ville où la chasse est légale, où il est possible de chasser en toute légalité, pardon. Vous devez donc connaître les règles pour faire de la randonnée en forêt l’automne. Vous devez vous adapter : porter des couleurs vives, parler d’une voix forte et respecter les fermetures de sentier, s’il y a lieu. Et bien sûr, pour terminer, le printemps et la saison de la boue. J’aime dire qu’il y a… La saison de la randonnée ne commence pas au printemps. Il y a un ordre : inondations, boue, moustiques, puis saison de la randonnée. Ça semble être notre cycle en Ontario.
Il faut donc faire preuve de patience, parce que l’activité pourrait nuire au sentier et à la flore environnante. Enfin, il faut considérer les caractéristiques du sentier. Quelles sont celles que vous recherchez ou dont vous avez besoin pour choisir un sentier? Il peut s’agir de promenades de bois, de rampes d’accès, de tours, de panneaux d’interprétation, de chutes ou de points d’observation. Ce sont donc les quatre points à considérer pour choisir votre sentier idéal. Prochaine diapositive.
Alors cette image (elle est un peu grisée, mais ça va) montre l’escarpement Deacon, près du lac Golden. Il s’agit d’une propriété privée ouverte au public pour la randonnée et la location de chalets. C’est une magnifique propriété comptant plus de 20 km de sentiers. Je voulais juste vous la montrer parce que, comme vous le voyez, elle n’a rien à envier au parc de la Gatineau. C’est simplement pour dire que nous avons à notre portée beaucoup plus de beaux paysages et de sentiers que nous ne le pensons. Prochaine diapositive.
Les 10 essentiels. Il y a deux choses que vous entendrez tous les randonneurs marteler : les 10 essentiels et ne laisser aucune trace. Donc, je ne serais pas une conférencière digne de ce nom si je n’en parlais pas. Et je vais ajouter quelques points propres à l’Ontario. Donc, les 10 essentiels. Oui, nous pouvons rester sur cette diapositive. Le premier est la navigation, et en ville, votre téléphone cellulaire fera généralement très bien le travail. Hors de la ville, vous devriez vraiment envisager d’avoir un dispositif de communication d’urgence, un GPS ou une carte et une boussole.
Vous devriez aussi apporter une batterie supplémentaire pour votre cellulaire, si vous partez pour une longue randonnée. Les lampes frontales… Oh mon Dieu! Qui n’aime pas les levers et les couchers de soleil? Mais ils peuvent ouvrir la voie à divers problèmes parce que la randonnée commence ou se termine dans le noir. Vous devez donc toujours avoir une lampe frontale et des piles de rechange. Et si vous comptez attraper le lever ou le coucher du soleil, je vous recommande de faire d’abord la randonnée en plein jour. Notez aussi que la lumière rouge ne fait pas bon ménage avec les balises bleues. Alors si ce sont ces balises qui longent votre sentier, assurez-vous d’avoir une lumière blanche pour bien voir.
Viennent ensuite la protection solaire et la trousse de premiers soins. Fait intéressant : saviez-vous qu’il existe aussi des trousses de premiers soins pour chiens ainsi que des cours de secourisme canin? C’est important pour les propriétaires de chiens de le savoir, surtout si, comme beaucoup d’entre nous, vous avez eu votre beau toutou dans les deux dernières années, pendant la pandémie. Prochains articles sur la liste : un couteau ou une trousse de réparation.
Ensuite, quelque chose pour le feu, comme des allumettes imperméables, un abri, comme un sac bivouac ou une bâche, ainsi que de la nourriture, de l’eau et des vêtements supplémentaires. Vous pensez peut-être que c’est beaucoup, mais honnêtement, tout ça rentre dans un sac de 10 litres ou moins. C’est moins que vous ne le pensez, et c’est définitivement utile. Dans les 20 dernières années, je pense que j’ai utilisé tout ça au moins une fois, pour moi ou pour d’autres.
Maintenant, j’ajouterais quatre choses à la liste pour l’Ontario en particulier (prochaine diapositive). Un répulsif à ours. Nous avons de magnifiques ours noirs dans le secteur. On peut aussi apercevoir différents grands animaux, des coyotes et bien d’autres. En Ontario, ces produits doivent être enregistrés. Vous pouvez vous en procurer dans une boutique SAIL, MEC ou Bushtukah, ou tout autre magasin de plein air, et signer sur présentation de votre permis de conduire ou d’une autre pièce d’identité. Vous devez savoir comment l’utiliser adéquatement. Moi, j’avais peur. On m’a déjà demandé s’il faut vaporiser le contenu sur soi, comme du chasse-moustiques. Et c’était une question sincère. Non, il ne faut pas faire ça.
Donc, ma première recommandation : un répulsif à ours. Mais s’il vous plaît, rendez-vous sur le site du gouvernement de l’Ontario, et vous trouverez les liens pour savoir comment réagir devant un ours et comment utiliser le produit. Ensuite, un chandail antimoustiques, parce que mon Dieu que nous en des moustiques, en Ontario! N’oubliez pas qu’il y aura aussi des tiques sur tous les sentiers. C’est comme ça, et nous devons nous adapter. Ça veut dire porter ses bas par-dessus le pantalon, même si c’est moins tendance. Les vêtements traités au DEET ou à la perméthrine et les filets sont aussi une bénédiction durant les mois où les mouches et les moustiques abondent, et en août, quand les mouches reviennent.
Les applications pour téléphone cellulaire : en voici une bonne, surtout pour la ville. Je ne la recommande pas pour les comtés, mais en ville, si vous comptez utiliser votre téléphone, envisagez de télécharger what3words. C’est une application que vous pouvez utiliser en cas d’urgence, qui permet à l’O.P.P de vous localiser à 10 mètres près. Vous devriez donc vraiment envisager de l’utiliser.
Les bâtons de marche maintenant. Ils sont mes amis. Certains les trouvent ringards, mais je suis une grande adepte des bâtons, surtout durant la saison boueuse, au plus fort de la saison hivernale et pour les descentes abruptes. Vous épargnerez vos genoux et garderez votre équilibre, ce qui vous évitera bien des soucis. Diapositive suivante.
Voici une photo du mont Manitou, à Calabogie. Calabogie est surtout connu pour Eagle’s Nest. C’est un parcours de randonnée très populaire, ce qui fait qu’il commence à être trop achalandé. Pourtant, sur l’autre versant se trouve un sentier de 9 km et, je crois, cinq points d’observation. Voici l’un d’entre eux – je crois que c’est celui du mont Manitou –, que vous pouvez explorer. Par contre, il faut faire attention sur ces sentiers parce que même s’ils sont bien balisés, il est facile de s’égarer. Mais avec son sentier accidenté, le mont Manitou offre autant de défis que le parc de la Gatineau. Je dirais que ce versant se compare bien à ce sentier, et est même peut-être plus exigeant, si c’est ce que vous recherchez. Il y a d’autres superbes secteurs à Calabogie, comme le point d’observation du lac Wabun, une boucle de 18 km. Il y a Jamieson, et Griffith Uplands, un sentier de 10 km avec dénivellation.
Il y a Dacre Heights, un sentier sur le site d’un ancien remonte-pente que vous pouvez monter à pied l’hiver et redescendre en ski, si vous voulez – il s’agit d’une propriété privée ouverte au public –, alors c’est vraiment amusant… Quelques autres points : ne vous en tenez pas toujours au même sentier. N’hésitez pas à explorer un peu, pourvu que vous gardiez les 10 essentiels en tête. Prochaine diapositive.
Ne pas laisser de trace! Alors, GirlGoneGood a conclu un partenariat officiel avec Sans trace Canada. Je suis très fière d’avoir fait ce travail avec l’organisme dans les derniers mois. Bien sûr, nous voulons tous suivre les sept principes Sans trace; je vais les expliquer rapidement parce que vous pouvez aller sur le site sanstrace.ca pour les consulter vous-mêmes, et ils sont très bien expliqués. Je vais juste ajouter ma petite touche à chacun.
Première chose : se préparer et prévoir. Je dirais que de nos jours, se préparer et prévoir – on l’a vu avec la récente tempête – consiste entre autres à consulter le site Web du gestionnaire du sentier pour connaître l’état réel du sentier et les dernières nouvelles.
Qu’est-ce qu’un gestionnaire de sentier? On me pose aussi la question. C’est soit la personne qui entretient le sentier, soit le propriétaire du site, souvent les deux. Il peut s’agir d’une fiducie foncière, de la Ville d’Ottawa, de la CCN ou d’un office de protection. Ça pourrait aussi être comme Dacre Heights, qui est une propriété privée ouverte au public. L’important, c’est de bien s’informer sur le sentier. Ne vous fiez pas seulement à AllTrails, mais demandez directement au gestionnaire afin d’avoir de l’information fiable.
Ensuite, utiliser les surfaces durables. Le point, surtout pour l’Ontario, le seul point que je veux ajouter est de vraiment surveiller les routes au printemps, les chemins de terre, surtout dans Renfrew, Frontenac, tous ces comptés juste à l’extérieur d’Ottawa. Si le sentier est accessible par une route forestière ou un chemin de terre, il se peut qu’il y ait trop de boue pour les véhicules au début du printemps.
Gérer adéquatement les déchets. Si vous êtes sur les médias sociaux, sur Facebook ou sur Instagram – vous pouvez me trouver à @girlgonegood, c’est à la fin de la présentation – et que vous allez sur un sentier et ramassez des déchets, ce qu’on appelle de l’écojogging (nous relançons la tendance), si vous allez en randonnée et que vous ramassez des déchets, prenez une photo et identifiez-moi dans la publication. J’adorerais ça. Notre communauté s’agrandit et nous relançons la tendance en ramassant les déchets sur notre chemin. Ce que je fais habituellement, c’est que si le sentier est un aller-retour, je me rends au bout, et au retour – j’ai toujours des sacs à poubelle ou de petits sacs sur moi –, je ramasse des déchets. J’adorerais voir ça, ce serait merveilleux.
Ensuite, laisser intact ce que l’on trouve. Tout le monde aime la cueillette sauvage et découvrir diverses espèces de champignons et de plantes. Mon opinion : pourquoi ne pas laisser la nature en paix? Il y a différentes raisons écologiques pour ça. Vous pouvez passer à l’autre diapositive, désolée.
Mais si vous êtes curieux à propos de la nature, pourquoi ne pas télécharger une application comme iNaturalist et jouer à identifier les espèces le long du sentier? Et n’oubliez pas que la cueillette sauvage peut vous causer des ennuis assez rapidement. C’est interdit dans les zones de conservation, et vous devez vous poser les bonnes questions comme : Est-ce que je sais comment le faire adéquatement? Ai-je le droit de le faire sur cette propriété? Quelle quantité de cette plante puis-je cueillir? Il y a tellement de questions. Vous devez vraiment savoir comment faire avant de procéder.
Minimiser l’impact des feux. Ç’a été une surprise cette année! En fait, je suis tombée sur deux incendies en cours lors de randonnées, sur des terres de la Couronne ou des terres publiques comportant aussi des sites de camping. Déjà deux incendies cette année : c’est un peu décourageant. Et ce que j’ai aussi découvert, malheureusement, c’est de nombreux petits feux dont les cendres n’avaient pas été dispersées. Je ne sais pas si c’est l’effet Instagram ou si les gens tentent simplement, vous savez, de trouver leur petit coin de nature. Quoi qu’il en soit, s’il vous plaît, consultez le site Web de Sans Trace Canada pour savoir comment minimiser l’impact des feux. Et s’il vous plaît, envisagez de ne pas faire de feu, et respectez les règles du gestionnaire du sentier.
Et pour terminer : respecter les... Oh, désolée, j’en suis à « respecter la vie sauvage ». Je vais trop vite. Le respect de la vie sauvage. Bien sûr, la règle de base, c’est de rester assez loin pour pouvoir couvrir l’animal avec le pouce. Donc, gardez vos distances. Mettez la main devant vous, le pouce en l’air, et si vous pouvez couvrir l’animal de votre pouce, c’est que c’est une distance sécuritaire, ou considérée comme étant sécuritaire.
Dernier principe : respecter les autres visiteurs. Ici, je veux surtout parler du partage des points d’observation. Je sais que tout le monde aime prendre des photos à ces endroits, mais il faut partager l’espace. Ces espaces dégagés appartiennent à tout le monde. Un autre point serait d’éviter la musique sur les sentiers. En effet, ç’a des répercussions sur l’expérience des autres marcheurs et sur la faune. Et un troisième point, auquel peu de gens pensent, ce qui est normal, c’est que dans les secteurs plus accidentés, où il y a beaucoup de surfaces rocheuses, on se retrouve parfois devant un magnifique paysage avec une falaise… Ne lancez rien en bas, une roche par exemple. C’est une question de sécurité qui a déjà été abordée à Eagle’s Nest, puisqu’il y a des grimpeurs et des randonneurs plus bas, en toute saison. C’est très dangereux pour eux.
Alors, ça fait le tour. Si vous avez des questions sur Sans trace, rendez-vous sur le site Web. Prochaine diapositive.
Maintenant, passons à ce qui est probablement ma partie préférée : la sécurité des randonneurs! C’est qu’on m’a posé ces questions dans les deux dernières années. Nous parlons surtout de la randonnée en solo, avec des enfants et avec un chien. Laissez-moi juste me préparer. Une seconde. Parfait. La randonnée en solo. Et je vais vous donner un exemple qui illustre en quoi c’est important. J’ai eu un seul pépin en 20 ans de randonnées dans la région d’Ottawa, et c’était il y a deux ans sur un sentier de la Ville. J’ai été suivie par un homme imposant qui m’a approchée de façon inappropriée. Nous avons géré… la situation a été réglée.
Alors je voulais vous donner quelques conseils de sécurité pour la randonnée en solo afin que vous sachiez quoi faire si vous vous trouvez dans une situation inconfortable sur les sentiers. D’accord? D’abord, il faut toujours informer une autre personne de notre destination, de notre itinéraire et de l’heure prévue de notre retour. Moi, je suis une bonne fille, alors je texte ma mère, même si elle trouve que c’est beaucoup maintenant – au nombre de randonnées que je fais! Avant de sortir, je lui écris : je m’en vais sur tel sentier, je le suivrai en sens horaire et je devrais être de retour vers telle heure. Et lorsque j’ai terminé, je la texte à nouveau. J’ai 43 ans, et je texte encore ma mère pour ma sécurité. Mais je crois que c’est bon à n’importe quel âge.
Si vous partez seul, optez pour un sentier plus fréquenté ou une randonnée de groupe, ou amenez votre chien. Si quelqu’un semble… Si vous avez un mauvais pressentiment à propos de quelqu’un en chemin, essayez de rattraper les personnes devant vous. Assurez-vous d’avoir votre téléphone cellulaire, et appelez quelqu’un, si vous avez du signal. S’il n’y en a pas, envisagez d’apporter un dispositif de communication d’urgence. Et ne dites jamais que vous êtes seul. Vous pouvez inventer une histoire : « Mon amie Rebecca est devant, je dois courir pour la rattraper » ou « Je suis en retard, je dois retrouver le groupe à tel endroit dans cinq minutes. Je vais les voir là-bas. » Perfectionnez vos histoires de faux amis! Vous savez, quand nous avions des amis imaginaires petits? Eh bien, ils peuvent nous protéger à l’âge adulte.
Envisagez d’apporter un sifflet. Ne faites pas de randonnée avec vos écouteurs sur les oreilles. Ne vous éloignez pas du sentier. Pensez à apporter un répulsif à ours. Si votre instinct vous dit que quelque chose cloche, quittez le sentier. Rebroussez chemin, ou terminez le trajet rapidement. Ne publiez jamais sur les réseaux sociaux où vous allez ou où vous êtes tant que vous n’êtes pas sorti du sentier. Ou jusqu’à ce que vous soyez de retour à votre voiture et que vous ayez quitté les lieux. Le dernier point, je l’ai déjà mentionné, c’est de télécharger l’application what3words pour les urgences.
La randonnée avec les enfants! Justement, l’année dernière, une charmante jeune fille, une préadolescente, s’est perdue dans le bois à Ottawa. Le Service de police d’Ottawa m’a demandé : « Quels conseils pourrions-nous donner aux parents et gardiens afin que leurs enfants apprennent à faire de la randonnée en toute sécurité? » Excellente question! Voici ma réponse. Et juste pour clarifier, c’était seulement les boisés de Kanata. Ce n’était pas un terrain accidenté où il est facile d’être désorienté. Et il y a beaucoup de verdure à Ottawa, alors il faut y penser. J’aime aussi dire que même si nous marchons avec les enfants, il faut leur montrer quoi faire en cas d’urgence puisqu’il pourrait aussi nous arriver quelque chose.
Qu’arrivera-t-il si vous avez une réaction allergique, subissez un arrêt cardiaque ou autre chose? Nos enfants doivent savoir quoi faire. Vous devez donc montrer aux enfants à apporter et à utiliser l’équipement d’urgence de base. À toujours rester sur le sentier. Comment et quand utiliser un sifflet d’urgence. Je sais qu’on hésite à donner un sifflet à un enfant – il pourrait souffler dedans sans arrêt! Mais nous pouvons leur enseigner à l’utiliser au bon moment, comme pour les appels au 9 1 1.
D’ailleurs, mentionnez-leur qu’ils peuvent composer le 9 1 1 s’ils se perdent. Difficile à croire, mais certains enfants hésitent à le faire ou à demander de l’aide à un étranger, puisqu’on leur enseigne habituellement le contraire. Soyez donc très clairs et dites-leur dans quels cas ils peuvent le faire s’ils se perdent. Montrez-leur aussi comment épingler leur position sur Google Maps et l’envoyer à un membre de la famille ou au 9 1 1, donc comment ouvrir Google Maps sur votre téléphone et ajouter un point de repère. Vous pouvez regarder sur YouTube pour l’apprendre en même temps que les enfants.
Apprenez-leur à se donner des points de repère. Donc, si vous vous promenez, notez ce que vous voyez : je vois que le soleil est devant moi. Je vois un immense arbre derrière moi. J’entends des voitures circuler à ma gauche. Il faut leur apprendre à remarquer ces choses, pour qu’ils puissent les nommer et ainsi aider les intervenants à les localiser.
Comment réagir devant un animal sauvage. Car nous avons des ours, des coyotes et des cerfs dans la région. Les cours d’eau qui sont plus dangereux qu’ils n’en ont l’air. C’est important. Je crois que nous sous-estimons souvent la force du courant. L’autre jour, un kayakiste s’est retrouvé en détresse à Pakenham parce qu’il avait mal évalué la force des rapides. Le contre-courant est plus fort que nous le croyons. Toujours rester dans le champ de vision d’un adulte durant la randonnée, ou pour les plus vieux, toujours marcher avec un ami, et s’en tenir au sentier et au trajet convenus. Et, comme toujours, ne pas hésiter à appeler les secours en cas d’urgence.
Ce sont donc les éléments à considérer pour les enfants. Il arrive malheureusement qu’ils s’égarent et ce peut être très effrayant pour eux. Alors, pensez à aborder ces points avec eux, comme vous le feriez pour un exercice d’incendie. D’accord?
Maintenant, la randonnée avec un chien. Que nous aimons les chiens depuis deux ans! Il a donc fallu concilier l’importance de faire de la randonnée de façon sûre, responsable et respectueuse avec nos chiens, et le besoin de sortir en nature. Voici donc mes conseils pour les chiens. Vérifiez à l’avance s’ils sont acceptés ou interdits sur le sentier, ou s’ils doivent être tenus en laisse ou peuvent circuler librement. Apportez un grand sac Ziploc ou un pot de plastique pour y déposer les sacs à déjections. Beaucoup de gens, et on voit beaucoup de… Le papier de toilette et les sacs à déjections semblent le plus gros fléau sur nos sentiers locaux. Cela dit, je comprends. Il n’y a rien d’agréable à transporter un sac de déjections. Vous pouvez toujours le ramasser plus tard ou sur le chemin du retour. Il y a aussi cette étrange tendance à les accrocher aux arbres.
Je n’ai franchement aucune idée d’où ça vient! Peut-être qu’on pourra me l’expliquer plus tard. Par contre, si vous apportez un sac Ziploc ou un pot, il vous suffit de les déposer dedans! Vous pouvez le tenir ou le mettre dans votre sac à dos, sans risque de fuite. Ça règle tout. Ne permettez pas à votre chien d’interagir avec les étrangers, à moins qu’ils n’acceptent explicitement. Et ça va dans les deux sens. Personne ne devrait s’approcher de votre chien pour le flatter. Question d’équité.
Pourquoi garder son chien en laisse? Par respect pour la désignation du sentier et les règles en place. Vous envoyez le message que vous respectez la terre et les décisions du gestionnaire du sentier. Vous devez tenir compte des personnes qui ont subi un traumatisme ou toute autre expérience négative avec les chiens, ou qui ont des allergies. Elles pourraient avoir choisi un sentier où les chiens sont interdits ou doivent être tenus en laisse justement pour cette raison, et c’est leur droit. Il faut donc respecter la désignation et les autres, et comprendre les possibles répercussions sur la faune et la flore.
Le caca de chien semble plutôt anodin, mais en fait, il contient des bactéries et des parasites qu’on ne retrouve pas naturellement dans la faune, et beaucoup d’oiseaux qui nichent au sol et de plantes y sont sensibles.
Il en va aussi du bien-être de votre chien. Nous connaissons tous les porcs-épics de Pine Grove. Ils aiment se sortir le bout du nez, et nous voulons garder nos toutous en sécurité. C’est la même chose pour le bien-être et l’expérience des autres. Donc, pour faire de la randonnée avec votre chien, vous devriez apporter de l’eau et un contenant hermétique, de la nourriture et des gâteries, des sacs à déjections, peut-être un sac Ziploc ou un pot, une trousse de premiers soins pour animaux et une civière de tissus pour les longues randonnées. On peut tout se procurer en ligne. Et aussi une brosse souple pour essuyer leurs pattes après la randonnée, pour éviter la propagation d’espèces envahissantes.
Voilà donc mes conseils pour ces trois grands volets. Nous pouvons passer à la prochaine diapositive. Ceci a été pris au point d’observation du Mont Morissette. C’est un magnifique sentier qui offre une vue à 360°. Je veux juste vous donner une idée de la région de l’Outaouais à l’automne, qui est bien sûr magnifique. C’est un bon exemple de partage de point d’observation parce c’est une tour de bois, et tout le monde y monte. Pas tout le monde, mais… c’est un lieu prisé par les photographes et beaucoup d’autres, pour avoir cette vue. Par respect, prenez votre temps, prenez la photo, puis quittez les lieux. Prochaine diapositive.
Maintenant, GirlGoneGood. J’essaie d’inspirer de façon réfléchie. Je veux vous faire part de ma mission et de ma philosophie parce que je crois qu’il est important d’inspirer par nos valeurs, en tant qu’entreprise et communauté. Notre mission est d’aider les gens à favoriser leur bien-être en explorant la nature de façon sécuritaire et responsable. Avec mon initiative #goodhumanrevolution, j’encourage les gestionnaires de sentiers et je contribue financièrement à des changements pour une meilleure inclusivité. Notre philosophie, c’est que nous sommes des invités dans la nature. Prenons-en soin et protégeons-la, puisque sa santé est étroitement liée à la nôtre – nous l’avons vu dans les dernières années. Nous sommes des invités sur les terres autochtones. Visons la compréhension, le respect et la défense active. Nous sommes aussi des invités des gestionnaires des terres et des sentiers. Respectons leurs lignes directrices et leurs règles. Merci. Prochaine diapositive.
Alors, voici les merveilleuses organisations avec lesquelles je suis partenaire en ce moment. YETI, qui a un nouveau siège social au Canada., Nous avons donc YETI Canada, une excellente nouvelle. Certaines de ses prochaines initiatives auront une incidence sur notre communauté et sur la nature, ce qui est intéressant; elles seront dévoilées au cours de l’année. Sans trace Canada, qui a une multitude de ressources sur son site Web. De grâce, allez jeter un œil. Enfin, #NaturePourTous. Si vous ne le connaissez pas, c’est un merveilleux organisme mondial et un excellent partenaire. Ses ressources en ligne sont offertes en différentes langues. On y trouve certaines des ressources pour enfants les plus géniales que j’ai vues, comme une exploration de divers univers sonores forestiers de partout dans le monde. On y trouve des bandes dessinées et différentes trousses d’apprentissage dans plusieurs langues pour les enfants. Si c’est ce que vous cherchez, c’est un excellent point de départ. Prochaine diapositive.
Voici les deux organismes caritatifs que je commandite. D’abord la Mississippi Madawaska Land Trust. Ses propriétés sont surtout dans le comté de Lanark, mais elle s’est diversifiée et a acheté ou obtenu de magnifiques propriétés cette année. Vous la connaissez sans doute en raison du moulin de Kintail. C’est un sentier de randonnée très populaire ici, près d’Almonte.
Ensuite, il y a Boots on the Ground, un service de soutien par les pairs pour les premiers répondants de l’Ontario, offert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. C’est un merveilleux organisme que j’aime parce que les pairs suivent d’abord une formation. Ils ont donc l’expertise, la formation et le recul nécessaires pour aider les premiers répondants. En deux ans, nous avons versé plus de 25 000 $ à ces deux organismes, ou plutôt entre ces deux organismes, ce qui est assez impressionnant pour deux ans de travail. Tout ça, c’est grâce à notre communauté. Les fonds viennent des recettes de mon livre sur la randonnée. J’ai écrit un livre. Il s’intitule A Guide to Hiking Trails in Ottawa and Region. On y trouve la description de 196 sentiers et réseaux de sentiers. Tout est regroupé par comtés. On y trouve aussi de l’information sur la ville, la région ou le comté. La liste des plages publiques. J’indique si les chiens sont autorisés sur le sentier. Je parle des difficultés et je donne des conseils de sécurité pour la randonnée et les loisirs responsables. J’en suis actuellement à la troisième édition. Vous pouvez vous le procurer sur mon site Web au coût de 20 $, et c’est comme ça que je soutiens la santé mentale et la conservation, en versant la totalité de mes recettes nettes. Prochaine diapositive.
Alors, voici les ressources sur la randonnée que vous pouvez trouver sur mon site Web, ainsi que d’autres sites que vous pouvez consulter. Pour les personnes qui sont sur Facebook, nous avons une communauté très active. Elle s’appelle Ottawa Area Hikers + Adventurers, et tout le monde peut y partager ses randonnées, ses sentiers et sa situation actuelle. C’est merveilleux et très stimulant, et il y a aussi quelques photographes. C’est donc une super page à laquelle s’abonner. Vous pouvez aussi me trouver sur Instagram, et si vous avez besoin d’une recommandation pour des randonnées de groupe ou d’autres ressources, la communauté de plein air d’Ottawa est merveilleuse et charmante, et tout le monde s’entraide. Alors envoyez-moi un message, et je vous intégrerai à la communauté. C’est tout ce que j’avais pour aujourd’hui, je crois.
Merci Vickie pour cette belle présentation. C’est maintenant le temps de poser vos questions à Vickie. Si quelqu’un en a une, vous n’avez qu’à lever la main. Allez au bas de votre écran ou faites-moi signe. Ça me fera plaisir de vous donner la parole. Vous pourrez alors activer votre micro. Vous ne pouvez pas le faire autrement, mais je vais vous demander d’activer votre micro, et vous pourrez poser votre question. Nous commençons avec Janet. Janet, si vous pouvez activer votre micro et y aller.
Oui, merci. Je voulais juste dire que pour le moulin de Kintail, c’est l’Office de protection de la nature de la vallée de la rivière Mississippi, pas la Land Trust. Je pense que vous avez dit que c’était géré par…
Désolée! C’est ce qui arrive, Janet, quand j’ai trop de sentiers dans la tête. Je pensais à High Lonesome, mais j’ai dit le moulin de Kintail, où j’étais hier, justement. Alors vous avez absolument raison. Merci pour ça.
D’accord, merci.
Et j’aurais dû présenter Stéphane, qui s’occupe avec brio de la logistique de l’événement de ce soir. Merci Stéphane de ton soutien. Il nous est très précieux. Et oui, Stéphane nous aidera à animer la séance de questions, comme il l’a dit. Donc, si quelqu’un d’autre a une question pour Vickie, vous pouvez lever virtuellement votre main. Ou si vous préférez allumer votre caméra et nous faire signe, ça fonctionne aussi. Vickie, je me demandais ce qu’était YETI. Vous avez dit qu’il y avait un nouveau siège social au Canada, mais que fait l’organisme?
Alors, YETI est une entreprise spécialisée dans les glacières et les contenants à boisson. Ils travaillent avec des passionnés de plein air. Ils sont très populaires au Canada ces jours-ci. L’entreprise met de l’avant la robustesse de ses produits, et le fait qu’ils peuvent résister aux chocs. Ce qui est bien c’est donc leur durabilité. Puis nous avons eu des discussions sur la façon d’élargir leur présence au Canada. Oui.
Excellent, d’accord.
Je dois dire, Vickie, que je possède une glacière YETI, et je ne la changerais pour rien au monde, alors je n’hésite pas à recommander ces produits. Quelqu’un d’autre a une question pour Vickie? Oh. Katie, je vous demanderais d’activer votre micro, et de poser votre question à Vickie.
D’accord. Bonjour. Merci, Vickie. C’était une merveilleuse présentation, très, très intéressante. Ça m’a portée à réfléchir à la sécurité et, vous savez, avec les enfants et tout, d’une tout autre façon. Ça m’a été très utile. Je voulais juste revenir sur un commentaire que vous avez fait sur le SPO… Je crois que c’était le SPO, ou alors l’O.P.P, qui a communiqué avec vous quand une préadolescente s’est perdue. Il y a certains sentiers non officiels dans les espaces verts de la ville et, vous savez, il n’y a pas de cartes publiques. Il n’y a pas… Et les résidents ont fait leurs propres réseaux de sentiers dans ces espaces verts. Et je me demandais si vous aviez… Je ne sais pas exactement quoi. Comment faire le pont entre les premiers répondants et ces systèmes de sentiers non officiels? Faudrait-il envisager de diffuser ce genre d’information? Je ne sais pas trop.
Oui, c’est une excellente question. Alors, concernant ce qui s’est passé l’année dernière, ou l’année d’avant, maintenant, je dois…
Le temps devient flou…
Un gros flou durant la pandémie, pas vrai? Donc, ce qui s’est passé avec cette fille de 12 ans – je dois dire que les agents de la Ville sont phénoménaux; ils l’ont aidé à trouver la boussole sur son iPhone, et lui ont demandé ce qu’elle voyait pour la guider hors du secteur. Ils ont été capables de la localiser par GPS. Alors ce que je dirais, c’est… Je sais que nous faisons tous nos propres trajets, surtout dans la ville et dans certains espaces verts plus restreints. Ce que je dirais à l’enfant c’est de se donner un point de repère, juste un pour chaque sentier non officiel. Par exemple, savoir que l’entrée du sentier est dans tel parc. Parce que ces sentiers ne sont pas très longs, alors on pourrait retrouver l’enfant rapidement, ou assez rapidement, s’il peut donner au moins un point de repère à l’agent. Et honnêtement, savoir épingler leur position sur Google Maps est extrêmement utile. De nos jours, il y a toujours du signal. Et la plupart des enfants ont leur téléphone cellulaire. Je ne sais pas quand c’est arrivé, mais apparemment, ils ont presque tous un téléphone. Alors, je dirais un point de repère, savoir épingler leur position sur Google Maps, et garder son calme et rester sur place.
Je voudrais juste ajouter, Vickie, que je trouve ça incroyable quand je consulte Google Maps ou une autre application de cartographie, ce qu’on y trouve, vous savez, un petit boisé de quartier, et il y a un sentier bien battu – et la plupart de nos boisés de quartier en ont un, c’est garanti. Je trouve ça incroyable le nombre de ces sentiers, totalement informels et non reconnus, qui sortent sur les cartes, et pas seulement Google Maps, mais… et je vais me dévoiler un peu ici… mon seul vice dans les jeux virtuels et ce genre de choses, c’est Pokémon GO.
Oui!
Et je vous le dis, les sentiers sortent sur les cartes de Pokémon GO. Et tous les points d’intérêt le long du réseau sont intégrés au jeu. Donc, si votre enfant aime jouer à Pokémon GO, ça peut l’aider à retrouver son chemin.
Oui.
Je dis ça comme ça. Mais oui, Google Maps affichera aussi beaucoup de ces sentiers non officiels parce que, je crois, suffisamment de personnes les empruntent au fil du temps. Nous savons que nos appareils électroniques nous observent et qu’on peut déterminer où sont les gens à partir de leur téléphone cellulaire, et les sentiers commencent à s’afficher.
Oui!
C’est donc incroyable le nombre de ces sentiers que vous pouvez voir sur Google Maps et dans certains autres programmes.
J’ajouterais aussi que vous pouvez enseigner à votre enfant à nommer ces sentiers non officiels en fonction d’une caractéristique.
Oui.
Donc : « Maman, je m’en vais au sentier du pont rouge », « Maman, je m’en vais au sentier du grand chêne ». Puis utilisez la même terminologie. Je ne sais pas si j’ai répondu à votre question, Katie. J’espère que ça vous a aidé un peu.
Oui, si vous pouvez trouver votre propre système de référence, c’est parfait. Oui.
Merci Vickie pour cette réponse, et Amy pour l’excellente recommandation de jouer à Pokémon GO. Donc, encouragez vos enfants à jouer à ce jeu. Avons-nous d’autres questions? Oh! Je vois Gabriella. Gabriella, je vous demanderais d’activer votre micro et de poser votre question.
Oui, bonjour. Désolée, je suis arrivée à la moitié de la présentation. Je viens d’arriver dans le secteur et je voulais juste demander, et désolée si vous en avez déjà parlé : les tiques, faut-il s’en inquiéter, surtout avec les enfants? Alors, oui, auriez-vous des conseils à ce sujet? Ce serait super. Merci beaucoup.
Tout à fait. Excellente question, Gabriella. Et oui, oui. Il y en a… Sur mon site Web, j’ai une page sur la randonnée avec les enfants et un document à télécharger gratuitement avec tous les conseils. Pour les tiques, il faut présumer qu’elles sont partout, même dans les parcs où on s’installe pour un pique-nique. Il faut donc prendre l’habitude, en revenant d’une sortie, d’inspecter son corps, de prendre une douche, d’aller nager. Cela réduit les risques que la tique s’accroche. Mettre ses vêtements dans la sécheuse 10 minutes, un avis de la Santé publique. C’est l’une des recommandations après une sortie en plein air. Mais lorsque vous êtes à l’extérieur, surtout en randonnée, il vaut mieux éviter les herbes hautes. Et c’est en partie pourquoi j’adore les larges sentiers de terre ou les promenades de bois l’été, et ceux qui ont habituellement des herbes hautes, je les garde pour l’hiver. Mais si vous devez passer dans des herbes hautes, la solution est de mettre des bas par-dessus le pantalon, utiliser de l’insectifuge contenant du DEET, acheter des vêtements traités à la perméth… Je n’arrive jamais à le dire. Qui ont subi un traitement spécial.
Perméthrine.
Oui, merci. J’en ai depuis des années, mais je n’arrive jamais à le dire. Il faut donc faire des inspections fréquentes. Je garde même un rouleau antipeluche dans ma voiture pour passer sur mes leggings après la randonnée. Avant la randonnée, je vaporise un insectifuge contenant du DEET de la taille aux pieds. Je garde aussi des chaussures, des bas et un pantalon de rechange dans ma voiture pour me changer au retour. Donc, j’utilise un insectifuge contenant du DEET sur la couche extérieure, je mets mes bas par-dessus mon pantalon, je me change une fois revenue à ma voiture, et je fais une inspection.
Ce sont tous de bons conseils, Vickie. Et, vous savez, si quelqu’un a d’autres questions sur la maladie de Lyme en particulier et ce genre de chose, Santé publique Ottawa offre de précieux renseignements sur son site Web, notamment sur les tiques, le virus du Nil occidental propagé par les moustiques et toutes sortes d’autres risques potentiels et choses à surveiller lorsqu’on est à l’extérieur. Il peut s’agir, par exemple, de veiller à bien appliquer sa crème solaire.
On y trouve même des conseils de sécurité pour la randonnée en hiver. J’encourage donc tout le monde à lire les conseils de Vickie sur le site GirlGoneGood, et si vous voulez obtenir des renseignements complémentaires sur la santé, rendez-vous sur le site de Santé publique Ottawa. Et comme l’a dit Vickie, il faut toujours présumer qu’il y a des tiques à l’extérieur. Ce n’est pas juste au printemps, à l’été et à l’automne non plus. Dès que la température est au-dessus de zéro, il y a un risque que des tiques soient actives. Elles sont à ce point résistantes. Bien sûr, le risque est moindre en hiver, mais gardez-le en tête si vous décidez de partir en randonnée une belle journée de dégel, et n’oubliez pas de vous inspecter et d’utiliser le rouleau antipeluche. C’est un excellent conseil. J’adore cette idée d’utiliser ce rouleau, surtout pour les petites tiques immatures. C’est excellent pour s’en débarrasser. Katie! On dirait que Katie est de retour.
Merci Katie. Je vous demanderais d’activer à nouveau votre micro.
Merveilleux, merci. Je suis de retour. Vickie, j’avais juste quelques questions personnelles, si ça ne vous dérange pas. La première, c’est comment vous vous êtes intéressée à la randonnée ou comment vous avez commencé. Et la seconde, c’est s’il y a des sentiers sur votre liste que vous n’avez pas encore explorés dans la région d’Ottawa. Si oui, lesquels?
Oui. Commençons par la deuxième question. Des 196 sentiers que je présente dans mon livre, je n’en ai exploré qu’une centaine. Il m’en reste donc 90 à faire dans le secteur sur ma liste. Je ne peux pas dire que… Vous savez quoi? Je les aime tous! Même ceux de 1 km qui sont plats et monotones – quel ennui! Il y a toujours quelque chose pour piquer ma curiosité, alors je ne peux choisir mon préféré. Et maintenant, comment j’ai commencé? J’ai grandi ici, et je suis une éternelle exploratrice. C’est quelque chose que je faisais avec ma mère – nous le faisons toujours –, c’est-à-dire qu’elle me disait : « Tu veux aller prendre un café? », et je savais que je devais apporter des collations et de l’eau, et peut-être mon passeport parce que nous allions nous balader pendant 8 à 10 heures. Si une route nous était inconnue, c’est sûr que nous la prenions. C’est comme ça que j’ai commencé à explorer. J’étais toujours… J’ai toujours aimé la nature et je faisais de la randonnée à l’étranger. Mais c’est comme ça que j’ai découvert les sentiers de la région.
Merci Katie.
Et c’était avant les téléphones cellulaires, alors…
Exactement.
Oui.
Avons-nous d’autres questions pour Vickie? Alors, Vickie, je veux seulement, en attendant que les gens pensent à leur question, voudriez-vous répéter l’information sur votre site Web? Si les gens veulent aller le consulter.
Bien sûr. C’est GirlGoneGood, trois G, girlgonegood.com. Et je suis aussi sur Instagram et sur Facebook sous le même nom, juste @GirlGoneGood. Et nous avons aussi un groupe Facebook très actif, Ottawa Area Hikers + Adventurers. Vous pourrez le trouver.
Et la Ville a aussi une page Web qui présente certaines de nos nombreuses aires naturelles. Si vous allez à ottawa.ca et que vous cherchez « zones de conservation », vous devriez la trouver. Et vous verrez, comme je l’ai dit, une liste de certaines d’entre elles. Ce sont seulement celles qui appartiennent à la Ville. Nous laissons la CCN promouvoir les siennes. Elle présente très bien ses sentiers sur son site Web. Des sentiers qui sont phénoménaux, bien sûr. Cela dit, nous pensons avoir nous-mêmes quelques joyaux. Et nous sommes particulièrement reconnaissants envers nos partenaires communautaires, qui nous aident à les entretenir et à les gérer. C’est parfois un office de protection de la nature, comme à l’île Morris, qui est gérée pour nous par l’Office de protection de la nature de la vallée de la rivière Mississippi, ou les sentiers des collines de Carp, gérées avec brio et dorlotées par Friends of the Carp Hills, selon une entente d’intendance avec nous. Et bien sûr, il y a les hautes terres de South March, réputées pour leurs sentiers de vélo et de randonnée, qui sont gérées pour nous par la Ottawa Mountain Bike Association. Vous savez, nous ne pourrions rien faire sans le soutien de ces partenaires, et nous l’avons vu lors de cette terrible tempête du 21 mai : les membres de notre équipe opérationnelle s’affairent encore à tout nettoyer.
Je crains aussi que ça prenne un peu de temps avant qu’ils puissent s’occuper des arbres qui pourraient présenter un danger sur certains réseaux de sentiers. Vous savez, ils ont beaucoup à faire avant, alors nous vous conseillons, en attendant, de prendre des précautions si vous allez dans les bois, et de rester à l’affût des arbres qui pendent au-dessus du sentier, des branches endommagées et de tout autre élément qui pose un risque. Vous pouvez les signaler au 3 1 1, si vous voulez, et nous vous encourageons à le faire. Mais, comme je l’ai dit, notre personnel aura besoin de temps pour s’y rendre vu l’ampleur de la tâche pour sécuriser les propriétés privées, rétablir les services publics, garder les routes ouvertes et autres choses du genre. Alors, nous avons ajouté un avertissement en haut de la page sur les zones de conservation pour signaler ce petit problème. Nous espérons pouvoir tout régler dans des délais raisonnables. Cependant, comme je l’ai dit, nous encourageons quand même les gens à sortir et à profiter des aires naturelles, mais à le faire de façon sûre et responsable.
D’accord! Voilà, il est 20 h 01. Je ne vois pas d’autre question. Je pense donc que nous allons remercier chaleureusement Vickie d’avoir été avec nous ce soir. Nous vous remercions tous d’être restés et d’avoir passé ce temps avec nous. Merci de votre participation. Et pour les personnes qui sont arrivées en cours de présentation ou qui l’ont manquée au complet, vous pourrez la rattraper lorsque nous la publierons sur notre chaîne YouTube. Comme nous l’avons dit, toute la séance a été enregistrée, alors vous pourrez rattraper ce que vous avez manqué. Elle sera accessible dès que nous aurons fait le montage et reçu les transcriptions. Donc, merci beaucoup à tous. Merci, Stéphane, pour votre soutien ce soir. Bonne soirée tout le monde.
Bonne soirée tout le monde. Merci Amy.
Ravie de vous avoir vus.
Merci, bonsoir.
Bonsoir.

Bas les pattes! Gardez vos déchets hors de la portée des bêtes

Date et heure

Le mer. 20 oct. 2021, de 19 h

Conférenciers : Ian Ferguson et Nick Stow, Ville d’Ottawa

Mot d’ouverture du conseiller Scott Moffatt, président du Comité permanent de la protection de l’environnement, de l’eau et de la gestion des déchets.

À l’occasion de la Semaine de réduction des déchets, la série de conférences sur la faune parle ordures! Les déchets, le compost et le recyclage sont souvent source de conflits avec la faune et représentent un enjeu environnemental majeur. Les déchets alimentaires et les emballages attirent toutes sortes d’indésirables, comme des guêpes jaunes, des goélands, des ratons laveurs, et même des ours noirs. Et les déchets plastiques contribuent au problème de pollution. La gestion des déchets est un service municipal essentiel, et nous avons besoin de votre collaboration pour assurer son bon fonctionnement. La Ville d’Ottawa met actuellement au point un nouveau Plan directeur de la gestion des déchets solides, et les résidents sont invités à prendre part au processus. Entre-temps, nos experts aimeraient vous faire part de leurs observations sur la gestion des déchets et la faune. Au plaisir de vous y voir!

Ian Ferguson est gestionnaire, Traitement et élimination des déchets à la Direction générale des travaux publics et de l’environnement de la Ville d’Ottawa. Tôt dans sa carrière, il a travaillé pendant 13 ans dans une champignonnière, où il produisait le compost utilisé pour la culture mycologique. Il a ensuite fait ses débuts dans le secteur des déchets en 2003. Il a occupé différents postes dans trois entreprises du secteur privé avant de se joindre à l’équipe des Services de gestion des déchets solides de la Ville en 2012. Avant d’assumer son poste actuel à la décharge du chemin Trail, Ian a été à la tête de la Direction des opérations de la collecte des déchets municipaux pendant neuf ans. Au cours de ses nombreuses années à vivre et à travailler à la campagne, il a croisé bon nombre d’animaux sauvages, dont un paon errant à l’époque où il était opérateur de la collecte des déchets!

Nick Stow est urbaniste principal, Systèmes naturels et Affaires rurales, à la Direction générale de la planification, de l’infrastructure et du développement économique de la Ville d’Ottawa. Nick a obtenu un doctorat en écologie à l’Université d’Ottawa en 2005, et sa thèse examinait les répercussions de la coupe sélective sur les forêts de feuillus du Nord. Spécialiste de l’environnement agréé expert en biologie de la conservation, il conseille la direction de la Ville et le Conseil municipal sur toutes les questions liées à la protection, à la gestion durable et à l’amélioration du système du patrimoine naturel de la Ville : son réseau de forêts urbaines et rurales, ses milieux humides, ses prairies et ses autres richesses naturelles. Il coordonne et gère des études multidisciplinaires d’aménagement du territoire concernant le sous-bassin hydrographique, de même qu’un vaste éventail d’études et de projets écologiques et environnementaux. En 2013, Nick a piloté l’élaboration de la Stratégie de gestion de la faune de la Ville d’Ottawa, qui comprenait la mise en place de la série de conférences sur la faune.

Bonjour à tous, soyez les bienvenus à la série de conférences sur la faune de la Ville. Merci de nous accueillir chez vous, je m'appelle Amy MacPherson et je travaille à la Direction des systèmes naturels et des affaires rurales de la Ville.

Notre représentation ce soir se déroule en anglais. Si vous voulez, vous pouvez utiliser la fonction interprétation dans le panneau de contrôle et choisissez Français. Merci à nos interprètes.

La représentation de ce soir est enregistrée et sera publiée sur YouTube. Veuillez vous assurer que votre vidéo est éteinte si vous ne voulez pas être vu, vos microphones seront mis en sourdine jusqu'à la période de questions à la fin de la présentation.

À ce moment-là, nous vous demanderons de lever les mains virtuelles avec la fonction Réaction en bas de l'écran Zoom. Nous prendrons vos questions dans l'ordre où elles sont reçues. Notre personnel activera votre microphone lorsque c'est à votre tour de poser votre question. N'oubliez pas de baisser votre main lorsque vous avez eu votre tour ou si quelqu'un pose la même question que vous. Nous sommes en direct de la Ville d’Ottawa, qui est construite sur les terrains et non cédés de la nation algonquine anishinabée. Nous aimerions honorer les peuples et les terres de la nation algonquine anishinabée. Merci. Nous aimerions également honorer tous les peuples des Premières Nations, les Inuits et Métis, leurs aînés, leurs ancêtres et leur précieuse contribution passée et présente à cette terre. Nous encourageons tous ceux qui nous écoutent ou qu’ils se trouvent à faire de même. À l'heure actuelle, j'aimerais tout simplement accueillir le conseiller Scott Moffatt, président du Comité permanent de la protection de l'environnement, de l'eau et de la gestion des déchets.

Bonjour. Merci beaucoup. Merci de vous joindre à nous pendant la Semaine canadienne de réduction des déchets, du 18 au 24 octobre. Il s'agit d'une semaine consacrée à la promotion de stratégies novatrices de réduction des déchets dans le pays. Cette année, notre thème est Hier, aujourd'hui et demain. C’est très pertinent pour nous, qui venons tout juste de mettre de l'avant notre nouveau plan directeur des déchets solides. Si nous continuons à faire ce que nous faisons, notre site d'enfouissement pourra atteindre sa capacité dès 2036. Dans le plan directeur, nous verrons comment nous pourrons gérer les déchets solides au cours des 30 prochaines années afin que ce soit beaucoup plus durable.

Cela donnera aussi à nos résidents des options pour réduire les déchets et la meilleure façon de le faire, c'est d'éviter d'en créer. J'invite les résidents à réutiliser et recycler quand ils le peuvent. Cela peut être aussi simple que d'acheter moins, ne pas acheter en grande quantité, réduire les achats en achetant des produits de qualité plutôt que des articles à courte vie. Utilisez aussi ce que vous pouvez trouver dans des magasins d'occasion ou donnez vos vêtements pour qu'on puisse les réutiliser. Le faire avec Facebook est très populaire. Vous pouvez utiliser en faisant preuve de créativité. Vous savez, les pots Masson peuvent devenir des vases, vos vêtements peuvent devenir des chiffons. Alors, ce ne sont que quelques suggestions. Vous pouvez aussi participer au programme de recyclage et de compostage de la Ville pour nous aider à détourner les déchets. Se débarrasser de ces déchets correctement dans les bonnes poubelles, c'est simple. Cela peut faire une grande différence. Cela peut également contribuer à réduire les conflits avec la faune chez vous et dans toute la Ville. Comme vous l’apprendrez dans la présentation aujourd'hui, lorsque vous utilisez vos différents bacs, le noir, le bleu et le vert, vous protégez la faune. Merci de prendre le temps d'être avec nous aujourd'hui. Nous allons en savoir davantage sur les déchets et la faune. Je vous encourage à participer et à avoir votre mot à dire dans le plan directeur de gestion des déchets solides en visitant le site Web d'Ottawa afin de voir aussi les résultats des séances passées. Merci beaucoup.

Merci beaucoup, monsieur le président. Sans plus attendre, je vais passer. Nous allons passer maintenant à la présentation et je donne la parole à Ian Ferguson.

Veuillez s'il vous plaît respecter le protocole Zoom. Si vous ne voulez pas être vu dans la vidéo, vous n'avez qu'à désactiver votre caméra. Merci.

Bonjour Amy, merci, merci à tous nos participants ce soir. Comme Amy a mentionné, je m'appelle Ian Ferguson. Je suis le directeur par intérim du traitement des déchets de la Ville. Je suis très heureux aujourd'hui d'être avec vous pour vous expliquer comment vous pouvez protéger vos déchets des attaques de la faune et vice versa. Commençons.

Commençons avec les déchets organiques. Il y a plusieurs façons d'empêcher les animaux d’attaquer vos bacs verts. Il peut s’agir de ratons laveurs, de tamias, d’écureuils ou même de mouffettes. Finalement, les animaux pensent à vos déchets comme une source de nourriture. Alors, ce qu'on essaie de faire, c'est de réduire les odeurs. Rappelez-vous, en 2019, nous avons fait quelques changements à notre programme de bacs verts. On vous a permis de saisir les sacs de plastique. Ce qu'on voulait faire, c'est de réduire l'aspect un peu dégoûtant, aider la gestion des animaux nuisibles et réduire les obstacles pour inciter les gens à utiliser le programme.

Plusieurs d'entre vous ont cette petite poubelle pour les déchets lorsque vous cuisinez. Vous pouvez aussi utiliser aussi les sacs de lait ou de pain. Donc, au lieu d'utiliser les sacs d'épicerie, vous pouvez les utiliser pour recouvrir l'intérieur de votre petite poubelle. Lorsque vous le fermez bien solidement, on réussit à mieux contrôler les odeurs. Moi, j'adore cette idée. On a quatre enfants chez moi. Imaginez la quantité de restes lorsque nous cuisinons. Ah oui, je dois aussi dire que j'habite en campagne. Une autre stratégie aussi, si c'est possible. Congelez la viande, les os et le poisson jusqu'au jour de la collecte des déchets. Certains ont plus d'un congélateur, ce qui peut être très utile. Vous pouvez aussi mettre l'huile et la graisse dans des petits verres de papier ou dans des cartons de lait. Après avoir vidé votre bac vert, vous pouvez le rincer en utilisant un détergent pour réduire les odeurs. Une autre option qu'on peut vous offrir, c'est de mettre à l'intérieur de votre bac vert un sac de papier ou un grand sac de plastique. Vous savez, les grands sacs pour ramasser les feuilles.

C'est vraiment très utile. Cela vous permettra aussi de maintenir votre bac vert un peu plus propre. Dans la mesure du possible, si jamais vous avez un garage, conservez votre bac vert à l'intérieur jusqu'à la collecte des déchets. Cela va vraiment aider tout le monde. Si vous n'avez pas le choix, utilisez une petite corde élastique pour bien fermer le couvercle. Avant de le mettre en bordure de rue, enlevez-le pour faciliter le travail des opérateurs. Rappelez-vous aussi, lorsque vous ramassez les excréments de votre chien, n'oubliez pas que vous avez aussi le droit de mettre les petits sacs de plastique dans votre bac vert. Passons maintenant au bac bleu. Il y a quelques mesures que vous pouvez prendre pour éviter que les animaux jouent avec vos articles de recyclage. Cela permettra de protéger la faune. Comme ça, ils ne pourront pas manger le plastique ou être coincés dans un contenant. Essayez le récit vous contenant. Pour réduire les odeurs. Ainsi, vous ne les attirez pas. Si vous n'êtes pas capable de tout décoller comme le beurre d'arachide, remettez le couvercle sur le pot.

C'est vraiment les odeurs qui attirent la faune vers vos bacs de recyclage. Souvent, un animal peut rester la tête coincée dans un bocal.

Tout comme pour les bacs verts. Essayez de maintenir vos bacs bleus de recyclage dans le garage jusqu'à la journée de la collecte. Si ce n'est pas possible, essayez de couvrir le bac bleu d’une grande planche. [Nous éprouvons des difficultés techniques. L’image est figée.]

Avant la collecte des déchets, si possible, entreposez votre bac dans votre garage jusqu'au matin de la collecte des déchets. Ainsi, vous ne retrouverez pas les articles à recycler sur votre pelouse. Garder la faune, à plumes ou à poils, à distance de vos déchets est assez facile. En gardant votre bac vert sans contenu organique dans vos déchets, ce ne sera pas très intéressant pour eux. Il n'y a pas d'aliment. Puisque vous pourriez avoir dans votre bac des choses aux odeurs un peu plus fortes, comme les emballages pour fromage, essayez d'acheter un bac avec un couvercle qui ferme bien. Souvent, les animaux font tomber les poubelles pour ouvrir les couvercles. Comme je l'ai mentionné à une fois, si vous n'avez pas de garage, utilisez une corde élastique. En campagne, ce qu'on peut faire aussi, c'est construire un grand contenant en bois pour y ranger le bac jusqu'au jour de la collecte. Encore une fois, il faut les sortir avant la collecte, car il faut tenir compte de la santé, de la sécurité de nos opérateurs.

Alors vous savez, les mouettes et les goélands sont très intéressés par les déchets. Ils sont principalement très intéressés par notre dépotoir. À notre décharge contrôlée du chemin Trail, nous avons un programme d’oiseaux de proie pour les faire fuir. C'est une mesure pour nous aider à contrôler les animaux nuisibles, contrôler les maladies et empêcher les mouettes détaler des déchets partout. Alors ici, nous voyons notre responsable des oiseaux de proie. Elle s'appelle Lucie. Elle est là presque tous les jours. Dès qu'elle se présente le matin, les goélands nous quittent immédiatement. C'est tout à fait incroyable. Le programme d’oiseaux de proie ne serait pas nécessaire si l’on n’avait pas de déchets organiques dans notre dépotoir. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas utiliser votre bac vert. Cela aide vraiment l’environnement. Comment? Tout simplement. Lorsqu'on enlève les produits, les déchets organiques du dépotoir, cela en prolonge la vie. Cela aide à lutter contre les changements climatiques. Ça réduit la quantité de méthane créé lors de la décomposition des déchets organiques lorsqu'il n'y a pas d'oxygène. Prochaine diapositive.

Alors que la montagne de déchets à la décharge du chemin Trail grandit tous les jours, nous avons maintenant un Plan directeur de la gestion des déchets solides.

Ce plan nous permettra de travailler de façon le plus durable possible. Vous n’avez qu’à visiter le site ParticiponsOttawa.ca. Nous tiendrons une autre ronde de consultations publiques au mois de novembre. N'hésitez pas à nous vous joindre à la conversation pour dire votre mot. Alors merci. Je vais passer maintenant la parole à mon collègue Nick.

Bonjour à tous, je m'appelle Nick Stow. Je suis urbaniste principal à la Ville d'Ottawa. Je porte le titre d’urbaniste, mais je suis aussi biologiste. Je vais vous présenter un aperçu des répercussions des déchets dans la Ville d'Ottawa.

Tout d'abord, on a parlé de l'impact des déchets, mais il faut prendre un peu plus de recul et penser à notre consommation. Dans cette diapositive, on peut voir un dépotoir à Abou Dhabi. Il y a 15 ans, en tant que consultant, j'y ai fait un inventaire biologique afin de préparer un dépotoir adéquat. À cette époque, on envoyait tout simplement les déchets dans le désert. Cela prenait feu. Il y avait beaucoup de fumée. Le projet, en fait, n'a jamais été mis en œuvre, car les gens perçoivent le désert comme un espace vide. C'est pourquoi on jette des déchets à cet endroit. L'utilisation de l'espace pour les déchets, c'est une forme de consommation. Nous consommons du terrain, nous consommons la capacité de l'atmosphère et les océans, car ils doivent absorber le dioxyde de carbone. Nous utilisons également les lacs et les rivières pour absorber l'azote et le phosphore. C'est ce que j'appellerais notre empreinte écologique. Il s’agit de la superficie terrestre nécessaire à la vie humaine. On estime que cette empreinte écologique représente actuellement environ 1,7 fois la surface totale de la Terre. Pensez à votre budget. On peut vivre au-delà de notre propre budget pendant un certain temps en utilisant le crédit, mais à un moment donné, cela vous rattrape. C'est la même chose avec la consommation. Nous utilisons les ressources beaucoup plus rapidement que prévu. Lorsqu'on parle de déchets et de leur impact sur la faune, la première grande étape que nous pouvons entreprendre est de réduire notre propre consommation. Cela va réduire la quantité de déchets.

C'est une décision individuelle. Les gens, individuellement, peuvent prendre une décision qui fera la différence. Nos problèmes sont dus au cumul de petites décisions et c'est comme ça qu'on devra s'en sortir grâce aux mêmes petites décisions. Nos choix personnels comme citoyen, comme acteur politique ou comme consommateur. Prochaine diapo.

Parlons d'actions individuelles et de leur impact sur la nature. Parlons de la nature comme de toute chose vivante. Le changement le plus facile à faire… Comment jetons-nous nos déchets? Les gens sont au courant, je le suis. Ça fait partie de mon travail. C'est que presque chaque zone naturelle de la Ville contient des déchets. Donc, à l'écran, vous voyez des déchets à Panmure Alvar, un habitat spécialisé dans la zone rurale. Ensuite, d'autres déchets dans Chapman Mills. On trouve des réfrigérateurs, des fourneaux, des divans partout, des petits sacs bleus de caca de chien sur les terrains ou près des arbres dans les forêts. Mais les déchets, ça comprend des choses qu'on ne considère pas comme des déchets au début, comme des appâts vivants ou des déchets de jardin. Parfois, les gens jettent des déchets avec les meilleures intentions. Ils disent qu'ils nourrissent la faune. Malheureusement, les gens nourrissent les coyotes à Ottawa. Ils jettent de la nourriture, de la nourriture pour chiens, pour les coyotes. Ça finit presque toujours mal pour les animaux. Ça peut causer des effets indirects dont on n'est pas au courant. Les coyotes sont un bon exemple. Lorsqu'on nourrit les Coyotes, ils n’ont plus peur des humains. Et quand ils n'ont plus peur des humains, leur sort est joué. S'ils ne se font pas frapper par une automobile, ils peuvent commencer à menacer le voisinage et se font piéger ou tirer. Les gens pensent aussi nourrir les chevreuils avec des pommes ou des carottes. Ce sont eux qui attirent les tiques et qui portent la maladie de Lyme. Ces tiques ont besoin de manger du sang de chevreuil pour se reproduire. Donc, lorsqu'on nourrit les chevreuils, on augmente la possibilité d'être mordu par une tique qui porte la maladie de Lyme parce que vous invitez le chevreuil dans votre zone urbaine. Le plus grand problème, un des plus graves, c'est les déchets de jardin qui sont mal jetés. Ça, c'est dans un de nos parcs naturels. Ça se produit partout et c'est un des principaux mécanismes d'introduction d'espèces envahissantes. C'est comme ça que les espèces envahissantes viennent dans nos zones urbaines, nos zones naturelles et déplacent les espèces résidentes et nuisent à la biodiversité. Lorsqu'on jette des appâts vivants, ça peut avoir un impact sur la flore.

Par exemple, les vers de terre qui sont utilisés pour pêcher. Je l'admets, je l'ai fait lorsque j'étais petit. Lorsqu’on a fini de pêcher, on prend les verts et on les jette dans le boisé, derrière la maison. Ces vers de terre ne sont pas natifs aux forêts, ils s'y intègrent et ils changent la façon dont le renouvellement se produit et ils ont un impact sur toute la biodiversité de la région. Lorsqu'on rejette des poissons vivants comme le gobie arrondi, ça peut aussi faire passer ces espèces envahissantes d'un cours d'eau à l'autre et causer un impact énorme sur l'écosystème aquatique.

Là où on peut faire des choix, c'est en choisissant comment on jette nos médicaments, nos prescriptions.

J'ai déjà travaillé sur un projet où on essayait d'évaluer ce qui sortait des mauvaises fosses septiques. On utilisait la caféine parce que la caféine ne se retrouve pas dans l'environnement naturellement. Ça provient de sources humaines. On urine la caféine qu'on peut retracer dans l'eau souterraine et de surface et on peut évaluer à quel point les fosses septiques fuient. Et comme la caféine, les prescriptions se répandent aussi. Les produits chimiques dans nos shampoings, les produits comme le maquillage, les nettoyants, ces produits chimiques sont très puissants.

Ils peuvent se retrouver dans l'environnement et avoir un impact sur les organismes aquatiques. Vous entendrez parler de comment des poissons, des organismes aquatiques et des grenouilles sont déformés. Ces produits chimiques proviennent d'hormones qui ont un impact sur la reproduction et la croissance. Donc on ne veut pas arrêter de prendre nos médicaments, bien sûr. Mais je me demande combien d'entre nous avons jeté des médicaments par la toilette.

Plutôt que d'essayer de s'en débarrasser de la bonne façon. La bonne façon de s'en débarrasser, c'est de le rapporter chez le pharmacien. On peut aussi faire beaucoup plus attention à nos choix dans les choses qu'on achète pour s'occuper de soi-même. Il faut savoir ce qu'il y a dans les produits qu'on utilise et quel est leur impact sur l'environnement. Par exemple, les crèmes solaires depuis quelques années. Les chercheurs ont découvert que certaines crèmes solaires ont un impact négatif sur les récifs de corail. Les produits chimiques dans ces crèmes solaires sont libérés dans l'eau. Lorsque vous allez nager, que les gens vont faire de l'apnée ou de la plongée, c'est comme ça que les coraux sont endommagés par les crèmes solaires. Donc, il faut savoir ce qu'il y a dans vos produits solaires, les utiliser de façon appropriée et ne pas les surutiliser.

Prochaine Diapo. Et puis, un sujet dont on parle beaucoup : les microplastiques. On peut faire une différence individuellement dans notre utilisation du plastique. Ici, vous voyez un organisme microscopique aquatique, un copépode. Il essaie de passer entre ces fibres de microplastiques. Je ne pouvais pas mettre de vidéos, mais on peut le voir essayer de traverser toutes ces microfibres. Les plastiques ne se décomposent pas dans l'environnement et sont morcelés, de plus en plus petits. Ils deviennent assez petits pour être mesurés en micromètres ou même en nanomètres. Le millionième d'un mètre ou le milliardième d'un mètre. Ça se produit dans nos laveuses, dans nos lave-vaisselles. Les vêtements comme le polar perdent des microfibres quand on les lave. On connaît l'impact des sacs de plastique sur la vie marine. On a vu des tortues qui mangent des sacs de plastique parce que ça ressemble à des méduses, mais il faut penser à l'impact des microplastiques. On ne le connaît pas complètement. On sait qu'ils se retrouvent partout. On sait qu'ils se retrouvent dans l'eau, dans les aliments qu'on consomme. Nos poissons ou nos grenouilles nagent dedans et on sait que les plus petites particules peuvent passer par les membranes des cellules, donc c'est assez sidérant. On ne connaît pas l'impact à long terme. Je pense que ce n'est probablement pas bénin. On peut éviter l'utilisation de plastiques à utilisation unique et il y a des lois en ce sens. Lorsqu'on choisit les contenants pour les aliments, on peut choisir des contenants en silicone ou en verre plutôt qu'en plastique. Si on a des contenants en plastique comme dans ma cuisine, il faut les laver à la main. Il ne faut pas les mettre au lave-vaisselle. Ça les endommage moins. Ça vous permet de les réutiliser. Vous perdez moins de microfibres. Choisissez des vêtements en fibres naturelles. La laine vous tient au chaud quand c'est humide et quand il fait froid. Il faut laver la laine au cycle délicat.

Parfois, on regarde les grands défis environnementaux et on se demande ce qu'on peut faire comme particuliers. Individuellement, j'ai très peu de contrôle sur la provenance de mon électricité; nucléaire, gaz, hydroélectrique, éolienne ou solaire. Ainsi, il faut que j’influence le système politique. Mais pour la consommation et les déchets, j'ai presque tout le contrôle moi-même et c'est ma responsabilité de faire des changements autant que je peux. Merci beaucoup.

Passons à la discussion, j'ai des questions pour nos experts. Et après la discussion en table ronde, nous passerons aux questions de l'auditoire.

On vous demandera de lever la main virtuellement et on enlèvera votre sourdine lorsque le temps sera venu pour vous de poser votre question. On a entendu parler dans les présentations de choses qu'on peut tous faire chez soi pour protéger notre forme des déchets et des déchets de la faune. Et Nick a aussi parlé des effets évidents des déchets jetés aux endroits inappropriés. Nick, vous avez commencé à en parler lorsque vous parlez des coyotes. Nourrir les animaux sauvages, c'est interdit dans les parcs urbains. Je ne sais pas si tous les résidents le savent. C'est interdit pour les raisons dont vous avez parlé. Nourrir les animaux sauvages est interdit, mais jeter sa nourriture sans faire attention dans les parcs, est-ce que ça ne cause pas aussi des problèmes avec la faune?

Oui, absolument, Amy. Parfois, on me fait faire une évaluation où il y a un conflit avec des coyotes. Et souvent, ce qui se passe, c'est que dans nos parcs les gens jettent des aliments dans les poubelles. Une des façons les plus simples de prévenir des conflits de ce genre-là, c'est d'emballer ces déchets alimentaires, de les rapporter, de les jeter dans le bac vert comme il le faut. Le bac vert, c'est une très bonne façon d'éviter les problèmes. Si les aliments ne sont pas dans le bac vert, s’ils sont dans une poubelle à laquelle un coyote peut avoir accès, le coyote va s'essayer. Il y a des animaux qui vont manger tout ce qu'ils peuvent trouver, même des restes dans les poubelles. Donc, il faut mettre ces restes dans le bac vert plutôt que dans la poubelle. C'est une autre très bonne façon d'aider à réduire les confrontations avec la faune et les animaux sauvages. On ne veut pas voir ces conflits parce que ça ne se passe jamais bien pour les pauvres animaux.

Vous avez tout à fait raison. Il faut séparer les aliments et les jeter au bon endroit. Ian, je vous pose la question, s'il n'y a pas de bac, si les gens ne peuvent pas séparer leurs déchets en différents bacs. Que recommandez-vous dans ce cas?

La chose est évidente. Ce serait de prendre ces déchets et de les rapporter à la maison et de les jeter au bon endroit. Mais la Ville fait un projet pilote pour reprendre les déchets solides alimentaires dans les parcs. On devrait voir si c'est possible et on espère que ça pourra prendre plus d'ampleur. Excellent. Je suppose que ça dépend des ressources pour des programmes de ce genre. Donc, si vous êtes dans une région où ce programme n'existe pas, la solution de rechange, c'est de rapporter vos choses chez vous. Ne rien laisser derrière.

Nous avons probablement tous vu des écureuils dans les poubelles dans les parcs qui essaient de trouver de la nourriture. Et ce n'est pas ce qu'on veut voir. Pour les plus grands animaux et les autres espèces qui y font ça aussi.

Nous nous remettons tous et nous traversons tous cette pandémie. Avez-vous vu des grands changements dans les tendances pour la gestion des déchets et les déchets dans la Ville pendant cette pandémie? Quel a été l'impact?

J'ai remarqué beaucoup plus de déchets jetés un peu partout. Il y a des masques un peu partout ces jours-ci et au début, il y avait des gants de plastique un peu partout aussi. Nick. Ça doit être un problème, comme vous le disiez pour les problèmes environnementaux.

Bien sûr, tout déchet rejeté au mauvais endroit, les masques, les gants et ainsi de suite ne sont pas comestibles.

Oui, il y a des problèmes pour tous les déchets.

Aussi, les masques peuvent étrangler les animaux ou les animaux peuvent s'empêtrer dedans.

Oui, oui, tout à fait. Je suis persuadé que ça se produit. Les petits mammifères, les animaux aquatiques aussi. C'est souvent ce qu'on voit. Les tortues, par exemple, s'entortillent dans ces choses-là parce que tout se retrouve dans la mer, éventuellement avant que ça tombe, dans nos rivières, dans nos cours d'eau. Il faut jeter les déchets au bon endroit. Pour la gestion des déchets solides, qu'avez-vous remarqué, Ian, depuis un an, un an et demi? Des choses évidentes. Les gens sont à la maison, ils travaillent de la maison, ça a donc augmenté la quantité de déchets. Les gens font plus de rénovation domiciliaire et ils font le ménage de leur sous-sol, de leur garage et se gardent d'occuper. Et ce n'est pas leur faute. C'est une augmentation évidente de choses qui sont jetées chaque semaine ou aux deux semaines. Alors, comme vous le savez, ça démontre bien à quel point il est important de réutiliser, recycler, transformer. Alors, avec l'augmentation des volumes sur les trottoirs, les opérateurs ont beaucoup plus de travail, habituellement, dans une journée de 10 heures.

Dans les 90 premiers jours de la pandémie, la charge a été incroyable et ces gens n'avaient pas le luxe de faire du télétravail. Alors, lorsqu'on parle de travailleurs de première ligne, n'oubliez pas les opérateurs qui s'occupent de la collecte des déchets. On ramasse les déchets et il faut les amener jusqu'au dépotoir. Et c'est la même chose. La charge de travail a énormément augmenté à la décharge. C'était très difficile.

Les gens n'ont peut-être pas jeté les déchets au tout début de la bonne façon. Il y a les petits risques avec certains déchets. Ce serait bien de vous rappeler qu'il existe un outil à la Ville d'Ottawa qui vous explique quel article doit être jeté et dans quel bac. On a un programme de détournement de déchets déjà en place.

Je pense qu'on pourrait remettre à l’horaire quelques activités gratuites sous peu, maintenant qu'on en connaît un peu plus sur les causes de la transmission de la COVID. Parfait. Une autre question. La dernière avant d'ouvrir les micros pour les questions du public. On a déjà un résident avec une main levée. Veuillez patienter.

Ian, on veut savoir. Les curieux veulent savoir. Pouvez-vous expliquer un peu cette histoire, quand vous avez rencontré ce paon?

C’est arrivé au tout début, alors que j'étais un opérateur de collecte de déchets dans le secteur privé. J'étais en train de recycler certains articles dans une petite ville. Alors que je descendais la rue, à peu près à 200 mètres de moi, il y avait un oiseau. Un oiseau assis sur le bac bleu. Plus je m'approchais, l'oiseau me semblait un peu plus gros. Au tout début, je n'arrivais pas à deviner ce que c'était.

Je suis descendu un peu plus pour aller voir de près ce que c'était. Et finalement, l'oiseau réagit. Sa queue s'est complètement ouverte et c'était un paon. Vous savez qu'ils sont très bruyants. Ils ont une bonne voix. Il m'a fait peur. Je suis retourné en courant un camion. J'ai appelé mon superviseur et j'ai continué. J'ai continué tout droit. Je suis allé dans un autre quartier. C'était intéressant. Je suis retourné la semaine suivante. Encore la même maison, le même bac. Et il n'était pas là. Alors c'était ma rencontre avec un paon.

Les propriétaires ont probablement décidé de faire quelque chose avec le paon. Il doit avoir de bonnes histoires avec les opérateurs, mais celle-là est exceptionnelle, n'est-ce pas?

Ouais, mais c'était le seul. Rencontrer un paon n'est jamais une expérience très agréable.

Merci. On a quelques mains levées. Je vous rappelle que ce samedi, si jamais vous avez des articles dangereux qui ne devraient pas être jetés ou être acheminés directement au dépotoir, amenez-les à la décharge de neige de Westbrook. Vous pouvez consulter le site de la Ville pour en savoir davantage. Je vais maintenant donner la parole à Amy. Nous allons donner parole à M. Ross Thomas.

Bonjour, c'est plus un commentaire qu'une question. Par rapport à la faune. J'habite dans une région rurale. L'un des grands problèmes que nous avons, c'est les gens qui se promènent en voiture en soirée. Ils arrêtent dans un restaurant. Ils achètent des aliments de restauration rapide et jettent les restes par la fenêtre. Cela attire la faune, mais les emballages, non décomposables restent là. Ça augmente énormément le nombre d'animaux frappés par les voitures en bordure de route. L'autre problème qui me préoccupe un peu, ainsi que d'autres résidents de ma région. La Ville a quelques propositions pour les déchets. Peut-être qu'on devrait imposer des frais pour la collecte des déchets.

Car on voit de plus en plus de gens qui jettent des objets en bordure de route. Où nous sommes, ce sont des terres agricoles. Alors, de temps à autre, parfois même assez régulièrement, ils jettent des lits, des matelas, des morceaux qu'ils ne veulent plus. Ils les jettent tout simplement en bordure de route. C'est un autre de nos enjeux.

Ça attire aussi les animaux. Ils sont curieux. Les animaux jouent avec ces matériaux et parfois restent coincés. Merci.

J'aimerais faire un commentaire, s'il vous plaît, par rapport aux restes que l'on jette par la fenêtre, les restes alimentaires. On le voit souvent et je suis d'accord avec M. Thomas. Ça a un effet assez négatif pour la faune. Non pas seulement pour les animaux terrestres, mais pour les oiseaux aussi. N'importe quel animal qui peut manger des restes d'aliments, ça peut être des rapaces aussi.

Souvent, ils ne sont pas assez rapides lorsqu'une voiture arrive et se font frapper. C'est triste à voir. Ian, avez-vous quelque chose à rajouter là-dessus à propos du programme de gestion des déchets solides et des propositions de la Ville?

Non, pas nécessairement. Malheureusement, c’est le genre de choses que l'on voit. Les gens sont responsables de leur choix, mais on voit souvent que les gens jettent des choses par la fenêtre. J'habite aussi en campagne. Je conduis, je fais la navette entre la maison et le travail et je le vois souvent. Lorsqu'on jette des déchets de façon illégale, lorsqu'il y a des changements au niveau de la collecte des déchets. Rappelez-vous, lorsqu'on a changé de programme, on a commencé à voir une augmentation du nombre de déchets jetés en bordure de route de façon illégale.

Si on découvre qui est la personne, on fait de son mieux. On donne des amendes et des citations à comparaître.

Nous allons bientôt tenir une consultation pour le Plan directeur des déchets solides. On pourrait commencer par avoir des frais pour la collecte. Dans le quartier Osgoode, on avait établi un prix pour les déchets et le système semblait bien fonctionner. Je pense qu'on avait le droit à un sac par semaine. Si on en avait plus, il fallait payer. On avait mis en place à cet endroit un système pour aider. On a toujours bon espoir que les gens vont faire de bons choix avec leurs déchets. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas parfait. Prochain intervenant? Je vais donner la parole à Johanna Katz.

J'ai une question pour le bac vert. Vous avez parlé des sacs en papier que l'on peut mettre à l'intérieur pour les recouvrir. Lorsque le temps se refroidit, il y a moins de choses qui collent sur les parois. Mais qu’arrive-t-il avec tous les sacs de plastique que l'on jette dans le bac vert? On demande aux gens d’utiliser moins de plastique, mais on a commencé à les réutiliser et on les utilise dans les bacs verts. Qu'en faites-vous?

Lorsqu'on ramasse le contenu des bacs verts et qu'on l'amène au convertisseur, dans le processus, on utilise une déchiqueteuse. Les matières organiques sont retirées des sacs de plastique et on met les sacs de côté, ça devient un déchet solide.

Et cela retourne au dépotoir? Autrement dit, le contenu n'est pas mélangé avec le plastique, n'est-ce pas?

Exact. Je ne dirais pas qu'on est capable de le faire à 100 %. Mais on passe tout dans la déchiqueteuse et nous sommes capables de séparer le contenu et le sac de plastique. Retirer et jeter.

Est-ce que vous comprenez, j'ai l'impression qu'on a fait un pas en arrière, c'est moins écologique. J'habite moi aussi dans une zone rurale. Pour l'instant, je n'ai pas vraiment eu de problèmes avec les animaux. Ils ne se sont pas attaqués à mes déchets.

Je me demandais toujours ce qui se passait avec les sacs de plastique que maintenant, on avait le droit de mettre dans les bacs verts. J'avais l'impression qu'on nuisait davantage à l'environnement que d'autres choses.

Vous savez, les sacs de plastique ont accru la participation au programme des bacs verts. En fait, j'en suis heureux. Alors oui, il y a un processus, on fait la séparation entre les sacs de plastique et le contenu. Merci.

Merci, Ian et Johanna

J'ai maintenant une personne appelée « propriétaire ». Désolée

J’aimerais parler des plantes envahissantes. J'ai commencé à couper certaines herbes envahissantes. Je ne savais pas trop quoi faire. Certains me disaient de les mettre dans un sac de plastique noir et de le laisser au soleil. D’autres, de le mettre au recyclage. Pardon, dans le bac vert, le compostage. Et que c'était pour être chauffé suffisamment. Et lorsqu'on traitait les restes, en fait, le compost, c'était pour tout simplement de tuer les graines.

Bonne question. Très souvent, lorsqu'on a ce problème, alors je connais mes collègues dans les parcs, on leur demande de mettre ces plantes dans un sac de plastique pendant un certain temps. En fait, je ne suis pas 100 % au courant de ce que nous faisons dans les installations de traitement des déchets organiques. Il faudrait que je revienne là-dessus.

Je me demandais si on mettait ça dans un sac en plastique noir. Je peux le laisser là au soleil pendant quelques semaines. Sinon, ça va tout simplement dans les déchets habituels et ça va à l'encontre de l'objectif.

Il y a une organisation qui s'appelle le Conseil des plantes envahissantes.

Plusieurs participent à cette réunion Zoom aujourd'hui. Ils ont de très bons renseignements sur la façon de contrôler, de prendre en charge et de jeter les plantes envahissantes.

Par l'entremise du Conseil, je suis certain que vous trouverez de l'information sur la façon de vous débarrasser de vos plantes envahissantes

Tout dépend de l'espèce que vous essayez de vous débarrasser. Comme vous le savez, lorsqu'on a des baies, des semences et qu’elles sont mélangées avec le compostage, certaines plantes vont tout simplement se reproduire sans aucun problème. D'autres se reproduisent seulement par l'entremise de petites graines. Il faut connaître un peu quel genre de plante on a pour savoir comment s'en débarrasser.

Je suis certaine que le Conseil des plantes envahissantes peut vous conseiller là-dessus. J'utilise leur site lorsque je fais le ménage autour de la maison. Merci. Merci pour vos efforts pour essayer de contrôler la propagation des plantes envahissantes.

Je savais qu’il y avait des petites graines, de petites billes que l'on peut manger et que l'on retrouve dans les excréments humains.

Il y a aussi plusieurs plantes qui ont trouvé la façon de se disperser. C'est assez intéressant. C'est un peu comme certaines noix. Ils ont des produits chimiques qui empêchent les autres plantes de se reproduire à proximité. Il paraît aussi que certaines courges peuvent vous aider. A-t-on d'autres questions?

Est-ce que nos deux conférenciers voudraient nous dire un petit mot pour conclure? Attendez, on a une autre intervenante.

Et voilà, Iola Price!

Merci de me donner la parole. J’ai en main un rapport d'un projet d’une université qui justement examinait la viabilité des plantes envahissantes. Il faut atteindre une température d'au moins 150 degrés Fahrenheit ou plus pour les éliminer. Il faut aussi voir l'acidité, avoir un taux d'humidité et une certaine quantité de matière organique. Le pH est important aussi.

Ça fait déjà trois ans que j'ai lu le rapport, je ne m'en souviens pas, mais de façon générale, plus il fait chaud, plus on laisse les baies dans le compostage, mieux ça fonctionne. Ici à Ottawa, si on met les baies dans un sac noir pendant 2 ou 3 semaines au soleil. Souvent, ce qui arrive, c'est qu'on n'a pas suffisamment de soleil, donc ça ne fonctionne pas.

Les laisser au soleil plus longtemps temps, c'est mieux. Et si la Ville pouvait nous donner un petit contrat, on pourrait y travailler. Je serais très heureuse de vous envoyer ce rapport et pourrez le garder, le verser à vos dossiers. C’est un document de 2018.

Conservez-le. On aimerait ça le recevoir. Et merci beaucoup, madame. N'hésitez pas à visiter www Ontario Invasive Plants, en un seul mot, point CA. On a les pratiques exemplaires, on a aussi des documents et ça consomme environ une vingtaine de plantes envahissantes. Quoi faire avec ces plantes-là ? Je n'ai pas pu me retenir et j'ai vraiment pris l'opportunité de m'adresser à vous sur cette question.

Des remarques de clôture de votre part, monsieur le conseiller?

Je vais parler du Plan directeur de gestion des déchets. Sur Ottawa.ca. Les prochaines consultations publiques commenceront en novembre. S'il vous plaît, joignez-vous à nous. Dites-nous ce que vous avez à dire.

Amy?

C'est le 24 octobre. Dimanche.

Rien de ma part, je pense que j'ai tout dit.

Très bien. Je parle du site de la Ville. Il y a de l'information sur la façon d'éviter les confrontations avec la faune. On parle de ce dont Ian a parlé. Il y a des liens. Il s'agit de bonnes organisations qui, localement, ont des façons de prévenir les conflits, les confrontations avec la faune, la gestion de vos déchets. C'est une des façons qui vous permettra de vraiment éviter ces conflits avec les animaux sauvages. Pour les animaux, la faune. On a tous vu des images de pauvres animaux qui ont la tête prise dans un pot de beurre d'arachides. Il y a des façons faciles d'éviter cela. Pensez-y lorsque vous jetez vos déchets, tout simplement. Gardez les couvercles, lavez les pots. Rendez-les moins attrayants et gardez vos poubelles à l'intérieur jusqu'au matin des poubelles, jusqu'au matin des éboueurs. Ça empêchera les problèmes pour les animaux et tout le monde s'en tirera mieux. Je pense qu'il y a une autre question. La dernière question?

Ce n’est pas une question.

L'interprète est désolée. Le son de madame est insuffisant pour bien interpréter, nous n'entendons pas les mots.

Les ratons laveurs à Toronto n'aiment pas aller dans les poubelles où il y a des couches sales. J'aurais aimé que mon chien ait eu la même répulsion avec les couches chez nous.

Merci de cette anecdote pour clore la séance. Merci à tous d'avoir été avec nous ce soir. J'espère que vous avez trouvé tout ça informatif. Cette séance sera sur YouTube. Vous pourrez retourner l’écouter quand vous le voudrez. Merci et bonne soirée. Merci, merci à tous.

Fenêtres d’intervention : rendre nos maisons plus sûres pour les oiseaux

Date et heure

Le mer. 31 mars 2021, de 19 h

Une vidéo de la présentation est maintenant affichée sur:

Bonsoir à vous tous. Je m’excuse pour ce que nous vous avons présenté, mais nous voulions donner l’occasion à tous de se brancher. Nous allons donc passer à la section « Instructions > Mode d’emploi », et nous allons donc vous partager ce mode d’emploi. Le voilà.

Rebonsoir à vous tous et bienvenue à cette série. Je m’appelle Amy MacPherson et je travaille pour l’unité des affaires reliées à l’environnement pour la Ville.

Notre présentation, c’est en anglais, mais si vous voulez, vous pouvez utiliser la fonction « Interprétation » dans le panneau de contrôle, et choisissez « Français ».

Pardon.

Je vais demander à mes amis Guylaine et Braden de partager le protocole et la façon de se brancher à l’interprétation.

Notre conférenci[ère], Willow, est bilingue, si vous voulez poser des questions en français.

La séance sera enregistrée ce soir, et assurez-vous que votre micro soit à « Off »! On va mettre votre micro en sourdine jusqu’à la fin de la présentation et appuyez sur « Réactions » pour lever la main électroniquement parlant, et Elaine et Brian pourront vous permettre de poser votre question, donc nous enlèverons votre sourdine à ce moment-là. Si quelqu’un d’autre pose la même question que vous, baissez votre main ou posez une autre question, et baissez votre main lorsque vous avez posé la question.

Nous vous présentons cette séance de la Ville d’Ottawa, qui reconnaît que le territoire sur lequel nos bureaux sont situés sur le territoire non cédé et non revendiqué de la nation algonquine Anishinabe, dont la présence ici remonte à des temps immémor[i]aux, et nous les remercions de leur contribution à cette terre.

Ce soir, nous avons invité Safe Wings Ottawa [pour] nous expliquer quelles sont les lignes directrices pour rendre nos maisons plus sûres pour les oiseaux en ce qui touche nos fenêtres. Pour l’instant, la conférencière poursuit ses études à l’Université d’Ottawa au niveau du doctorat. Nous avons également Anouk Hoedeman, qui est la fondatrice et coordonnatrice de Safe Wings à Ottawa.

Willow et Anouk ont beaucoup travaillé lorsque nous avons élaboré nos lignes directrices et [elles] nous partageront leurs connaissances. Je demande donc à Willow de commencer sa présentation. Merci.

Très bien, voilà. Merci beaucoup, Amy, de m’avoir présentée. Aujourd’hui, nous allons vous parler du problème de collision des oiseaux. Et je vais vous expliquer comment nous pouvons résoudre ce problème et ce que nous pouvons faire pour éviter ceci.

Nous allons commencer par les chiffres. Environ 1 milliard d’oiseaux sont tués annuellement. Ça ne semble pas être beaucoup, mais c’est lorsque nous voyons autant d’oiseaux tués par une collision que nous nous rendons compte de la situation.

Et ce problème est l’un des plus graves problèmes auxquels les oiseaux font face. Il y a environ 7 000 collisions par année dans les édifices, dans les bâtiments d’Ottawa, et lorsqu’on pense à l’hiver, l’hiver tue moins, beaucoup moins d’oiseaux par année.

Plus précisément à Ottawa, en 2020, selon nos données, plus de 4 701 collisions ont été signalées à Ottawa en 2020, et ce n’est qu’une infime partie, parce que nous n’exerçons pas une surveillance dans tous les bâtiments et dans toutes les maisons de la ville d’Ottawa. En fait, nous ne retrouvons que 5 à 15 % des victimes dans les bâtiments surveillés.

Le total estimé représente plus de 250 000 oiseaux par année, ce qui est énorme. Et ce ne sont pas uniquement les moineaux. Apparemment, 125 espèces ou près de 144 espèces ont été tuées à Ottawa et nous avons maintenant 14 espèces qui sont à risque.

Pourquoi donc ce problème? Eh bien c’est à cause de notre histoire d’amour avec les fenêtres de verre. En fait, nous avons vu qu’il y a eu des changements dans la conception des bâtiments, dans les résidences, dans les condos, les appartements, comme l’on voit à droite, et les bureaux, comme l’on voit sur la photo à gauche.

Il y a de plus en plus de surfaces vitrées dans l’environnement. Encore une fois, ce ne sont pas uniquement les moineaux. Plus de 4 700 oiseaux se sont tués sur des vitres à Ottawa et nous avons aussi plusieurs oiseaux qui migrent vers le Nord.

Plus de quelque 166 sittelles torchepot sont mortes. Il y a aussi 1 174 parulines, plus de 538 moineaux indigènes, 444 mésanges, quelque 298 grives, et nous avons documenté une collision où plus de 60 oiseaux se sont tués en frappant ces fenêtres. Plus de 200 pics, plus de 38 rapaces, dont les hiboux, ce sont surtout des oiseaux de proie, et 46 espèces en péril, dont la population décline, et un certain nombre d’oiseaux tels que les dindes, comme on le voit, des canards, des oiseaux de rivage ainsi que des coucous.

Vous vous demandez donc : pourquoi autant d’oiseaux morts dans une année, pourquoi ne les voit-on jamais? Il y a plusieurs raisons. Nous avons plusieurs charognards à Ottawa, nous avons des renards, des coyotes, mais lorsque les oiseaux frappent les fenêtres, ils tombent dans la végétation, sont cachés dans les herbes folles et quelquefois s’envolent et meurent ailleurs. On en parlera plus tard.

Plusieurs oiseaux qui ne meurent pas sur le coup après la collision s’envolent et meurent ailleurs, et c’est la raison pour laquelle on ne les voit pas. Bon. Lorsqu’il y a une collision, la plupart meurent sur le coup : 70 %. Mais c’est un mythe qu’ils meurent parce qu’ils se cassent le cou. Ce sont surtout des traumatismes crâniens ou des commotions cérébrales, tête première.

Et les oiseaux le font beaucoup plus rapidement, et leur crâne est beaucoup moins dur que le nôtre. Donc quelquefois, ils meurent d’hémorragie interne ou de perte de vision, et beaucoup d’oiseaux survivent à la collision mais meurent après, de blessures, par prédation ou de manque de nourriture.

Pourquoi les oiseaux sont-ils importants? Ils ont une valeur intrinsèque. J’aime les voir et les entendre. Mais ils sont aussi importants pour contrôler les éléments qui représentent une lutte parasitaire. Ils s’occupent de pollinisation, de dépollution environnementale, de dissémination des graines, de sources de nourriture, et les oiseaux-mouches, ou les colibris, sont responsables de la pollin[is]ation.

Lorsqu’ils reprennent ces graines, ils les dispersent [partout]. C’est également une source alimentaire pour la faune et pour plusieurs autres espèces. L’Amérique du Nord perd de plus en plus ses oiseaux. Une étude effectuée par Environnement et Changement climatique au Canada s’est rendu compte que le Canada avait perdu plus de 2,9 milliards d’oiseaux depuis 1970 à cause de la collision contre le verre des bâtiments, qui est l’une des premières causes de mortalité chez les oiseaux.

Et il est fréquent qu’un oiseau tué par un chat ait d’abord percuté une fenêtre. Afin d’empêcher les collisions, il nous faut comprendre pourquoi. Il y a plusieurs raisons, dont deux les plus importantes.

Le verre est un danger invisible pour les oiseaux. Ils ne comprennent pas parce que ça n’existe pas dans leur environnement naturel. Ils ont un problème avec le verre transparent. Lorsqu’ils peuvent voir de l’autre côté, ils essaient de passer au travers. Mais aussi au sujet de la réflexion : lorsqu’ils voient la réflexion d’un arbre dans le verre, ils croient que c’est un arbre véritable et tentent de voler dans cet arbre.

Voici donc les exemples de transparence. Le verre qu’un oiseau tente de traverser, c’est soit une passerelle en verre, comme on voit en haut, à la Galerie nationale. Il est évident que lorsque les oiseaux veulent passer de l’autre côté, ils croient passer au travers de ce mur de verre parce qu’ils voient les arbres de l’autre côté.

On voit en bas que cela représente aussi un problème au niveau des collisions. Et la réflectivité de ce verre est aussi très important[e]. Il y a beaucoup plus de verre dans l’environnement, c’est de plus en plus populaire, mais si l’oiseau tente de voler de l’autre côté, c’est parce qu’il y a une plante sur votre balcon, qu’il y a un garde-corps en verre. Ils ne comprennent pas qu’il y a un verre et s’y frappent.

La végétation à l’intérieur est aussi un problème parce que les oiseaux peuvent voir à travers une fenêtre. Il est difficile pour qu’un oiseau comprenne qu’il y a des plantes à l’intérieur de même qu’à l’extérieur de la paroi de verre puisque le verre reflète la végétation ou le ciel.

Ici, c’est plus subtil, mais lorsqu’on arrive à l’angle d’un édifice où il y a du verre de chaque côté, les oiseaux tentent de prendre un raccourci et donc frappent ce verre puisque les coins sont fabriqués en verre des deux côtés. Il est évident que toutes ces parois de verre dans laquelle se reflète la végétation [et le] ciel n’est pas unique.

On peut les retrouver également dans, par exemple, les arrêts d’autobus. Lorsqu’on peut voir de l’autre côté d’une surface vitrée, c’est un grave danger pour les oiseaux. Pensons à l’aspect réflectivité. On parle ici du reflet des arbres et du ciel. C’est-à-dire que c’est un prolongement de l’habitat. Les oiseaux croient que c’est réel.

Évidemment, toute surface de verre est réfléchissante dans certaines conditions. Elle peut être transparente et réfléchissante. Il est évident qu’il faut tenir compte de tous les angles. En bas à gauche : quelquefois, le verre peut être transparent et réfléchissant à la fois. On voit ici en bas, on voit le reflet d’un arbre qui peut provoquer une collision, mais il y a aussi un coin où l’on voit un pan de ciel bleu.

Nous allons mettre l’accent sur le verre parce qu’il semblerait que ce soit le matériau sur lequel les oiseaux se tuent la plupart du temps, mais ce n’est pas que le verre. On voit [que] sur cette porte de garage en Plexiglas, il y a une réflexion. D’ailleurs, il y a de plus en plus de Plexiglas dans l’environnement depuis la venue [de la] COVID, ce qui provoque des collisions.

J’ai parlé donc de la transparence et de la réflectivité, mais quelquefois, on nous dit : « Je vous jure que cet oiseau fait exprès pour se cogner. » Et très souvent, on le trouve chez les mâles, au début du printemps : ils sont très territori[aux], donc ils voient une réflexion d’eux-mêmes et croient que c’est un autre oiseau, que c’est un rival. Ils voient le reflet de l’oiseau et l’attaquent.

Mais ce problème n’est [qu’]à court terme. Vous pouvez donc couvrir la surface réfléchissante de papier journal ou de papier ciré, de cellophane ou de peinture à chaux. Et il y a aussi les rétroviseurs des voitures qui sont attaqués par les oiseaux qui voient leur reflet.

Passons maintenant à ce qui rend un bâtiment dangereux. Si je vous demande lequel de ces deux édifices, le parlement ou cet édifice de Kanata, est le pire pour les oiseaux, vous direz que c’est celui de droite, mais il y a certaines caractéristiques qui mentent. Donc on voit qu’il y a beaucoup plus de vitres réfléchissantes sur le bâtiment de droite, plus de végétation autour, de même qu’un plan d’eau.

Ce sont des caractéristiques pour lesquelles il risque d’y avoir un plus grand nombre de collisions sur un bâtiment, à droite. Bon. Tentons d’éliminer un mythe. On sait qu’il y a des collisions sur ces gratte-ciel de verre, mais ce ne sont pas les seuls problèmes.

Bien qu’on ne soit pas certains des chiffres parce qu’ils sont difficiles à documenter, comme l’édifice à gauche, l’édifice qui est bas mais vitré est responsable de près de la moitié des collisions mortelles parce qu’ils (les oiseaux) volent assez bas, c’est-à-dire à la hauteur des arbres, donc au sommet, au faîte d’un gratte-ciel se produit moins de collisions.

Maintenant, est-ce qu’on sait qu’un édifice peut être dangereux? Oui. Vous regardez l’édifice près de Dow’s Lake, en haut à gauche, qui a été bâti et où on voit des fenêtres partout. Donc c’est très dangereux pour les oiseaux. De la même façon, à gauche en bas, où il y a beaucoup de surfaces vitrées et on voit jusque de l’autre côté à travers la vitre.

Il y a aussi énormément de collisions, mais il y a beaucoup moins de collisions dans l’édifice parce qu’il y a moins de vitres réfléchissantes. Quel est le contexte environnemental? Si vous regardez la maison en haut, en comparaison à celle du bas où il y a moins de végétation, il y aura moins de collisions sur les surfaces vitrées de la maison d’en bas, mais si vous installez la maison du bas vers le haut, il y a beaucoup plus de collisions parce que même un seul arbre peut représenter une différence.

Il y a peut-être aussi plus d’oiseaux que l’on pense parce qu’ils sont attirés par les arbres, et je vous parlerai de ceci plus tard. Nous allons maintenant parler des pièges qui sont associés à la conception. Parce qu’on voit ici qu’il y a des surfaces vitrées de tous les côtés, et lorsque l’oiseau entre à l’intérieur de ces ouvertures, il se perd et il perd ses repères, et que les lignes parallèles dirigent les oiseaux vers le danger.

Si vous voyez mon curseur, il semble que ce soit une façon de s’éloigner de cette cour intérieure, mais c’est le contraire. On voit ici des endroits avec des parois de verre sur plusieurs côtés, comme des cours ou des alcôves qui sont en fait des pièges à oiseaux.

Il y a aussi des éléments qui sont attirants pour les oiseaux, très attrayants. S’il y a des mangeoires, il y a plus de collisions, comme les plans d’eau, les mangeoires, les sources naturelles de nourriture, la végétation, les plans d’eau, que ce soit des bains d’oiseaux ou des étangs naturels. Donc si vous attirez les oiseaux, assurez-vous que le milieu soit sécuritaire.

J’ai parlé surtout de collisions, mais puisque les oiseaux d’Ottawa semblent faire face à d’autres dangers, je pensais vous en citer d’autres. Le premier, ce sont les haubans qui tiennent des tours ou encore des antennes. C’est très dangereux parce que les oiseaux volent très rapidement.

J’ai trouvé plusieurs oiseaux dont l’aile avait été coupée puisqu’ils étaient passés et avaient frappé ces structures à toute vitesse, tout comme les tuyaux, les conduits de cheminée et les systèmes de ventilation ouverts, les treillis et les filets. Bon, il y a aussi les puits de fenêtres.

On voit que très souvent les oiseaux, lorsqu’ils quittent le nid, ne volent pas très bien, et très souvent, on reçoit des appels au printemps lorsque de jeunes oiseaux qui ne volent pas encore bien se frappent sur ces puits de fenêtre. Donc il faudrait les en empêcher en mettant des barrières.

Il y a aussi un problème d’antennes, de treillis ou encore de filets. Ce sont des oiseaux qui font leur nid dans des arbres. Donc quelquefois, il y a des arbres qui sont pourvus de trous à l’intérieur, où se réfugient les oiseaux. Donc très souvent, lorsqu’ils voient un tuyau ouvert ou encore une cheminée, ils y entrent et ont de la difficulté à en sortir. Donc il faut prévenir et mettre des barrières.

C’est la raison pour laquelle on doit ajouter quelque chose sur le haut de la cheminée. Il y a aussi les gazebos ou les treillis. Il y a un petit trou en haut de chaque poteau [où l’oiseau] peut se nicher et faire son nid dans le gazebo, dans la gloriette.

Très souvent, on retrouve plusieurs oiseaux qui sont morts, dont plusieurs mésanges qui sont mortes parce qu’elles ne peuvent s’échapper de cet endroit.

Il y a aussi les treillis qui empêchent les gens d’avoir accès à un balcon, comme on le voit à gauche. Mais très souvent ils veulent… on se sert de ces treillis, de ces filets pour par exemple protéger les framboisiers ou les fraisiers, où les oiseaux peuvent se prendre. Donc dans les filets, les oiseaux ont de la difficulté à en sortir, peut-être, parce que ces filets sont très dangereux. Donc ne vous servez pas de filets, et si oui, vérifiez régulièrement pour voir qu’aucun oiseau n’est coincé dans ce filet.

Comme j’ai mentionné plus tôt, on a parlé de la pollution lumineuse. Malheureusement, plusieurs des oiseaux migrent la nuit, selon les espèces. Ceux qui migrent la nuit utilisent les étoiles et la lune pour s’orienter. Lorsqu’il y a des lumières importantes, des lumières artificielles, ils sont dé[so]rientés. À ce moment-là, ils peuvent se déplacer de façon dangereuse.

Il y a plusieurs types de lumières qui peu[vent] provoquer cette désorientation, notamment une lumière puissante ou… justement, ici c’est une image qui montre le monument du 11-Septembre. Certains oiseaux sont pris par ces lumières puissantes. Ils tournent en cercle et se frappent, puis ils tombent par terre d’épuisement.

On a des observateurs qui se sont assurés que lorsqu’il y a beaucoup d’oiseaux dans la lumière, ils demandent à la Ville de fermer ces lumières. Alors je ne sais pas si vous voyez les oiseaux. Ce sont les petits points sur l’image. Alors vous pouvez voir à quel point il y a beaucoup d’oiseaux et que le soir ils peuvent être coincés dans une zone en raison de la pollution lumineuse.

Parfois, ce n’est pas nécessairement une seule lampe, mais ce peut être des lueurs, comme des phares de voitures, des maisons, des boutiques. Les oiseaux alors se déplacent dans des zones qu’ils ne fréquenteraient pas habituellement. Alors ils sont attirés durant la nuit dans certaines zones. C’est un problème au centre-ville d’Ottawa ainsi qu’à d’autres endroits. Ils sont donc attirés dans certaines zones. Le matin, ils se réveillent et s’aperçoivent que ce n’est pas le meilleur endroit. Ils essaient de quitter, mais ils percutent les fenêtres.

Que pouvons-nous faire pour réduire la pollution lumineuse? Plusieurs études ont été menées. Et nous nous sommes aperçus qu’une lumière plus forte ou plus vive ne réduit pas les actes criminels ou n’améliore pas la sécurité des gens. Donc si vous utilisez une source de lumière très lumineuse, on n’arrive pas à voir ce qui se passe autour. On n’arrive pas à voir les environs. Rappelez-vous donc qu’on n’obtient pas nécessairement les résultats escomptés avec une ampoule très lumineuse.

La couleur de l’ampoule est aussi importante. Les animaux sauvages, les oiseaux, ne sont pas aussi influencés par des lumières plus chaudes, comme on le voit sur l’image en bas. Ils sont plus influencés par les lumières un peu plus vives de la droite. Nous devons aussi bien concevoir l’éclairage intérieur et extérieur pour éviter l’émission de lumière.

Comme on le voit ici à l’image, celle de gauche, on voit qu’il y a une émission de lumière autant sur le haut que vers le bas. Dans la deuxième image, c’est seulement vers le bas, où on en a vraiment besoin. On peut aussi contrôler l’éclairage avec des détecteurs de mouvements, et qu’on utilise seulement lorsqu’on en a besoin. Ici, à Ottawa, la ville est très grande. Beaucoup d’éclairage. Peut-être [que] vous allez vous dire que ce qui éclaire votre domicile n’est pas si important, mais une simple lampe de véranda peut faire une différence.

Voyons comment nous pouvons prévenir les collisions. La façon la plus simple de prévenir les collisions avec un bâtiment est de rendre ces bâtiments sécuritaires pour les oiseaux. C’est simple : vous n’avez qu’à respecter les Lignes directrices [en matière] de conception sécuritaire pour les oiseaux. Ce sont des règles qui sont fournies aux architectes, aux promoteurs, pour leur dire comment concevoir des bâtiments sans danger pour les oiseaux.

Nous avons déjà ces lignes directrices de conception à Ottawa maintenant, ce qui est une très bonne nouvelle. Malheureusement, elles ne sont pas obligatoires. Nous aimerions bien qu’elles le deviennent. Des villes comme Toronto ont des lignes directrices obligatoires. Autrement dit, tous les nouveaux bâtiments doivent respecter ces nouvelles lignes directrices de conception afin qu’ils soient sécuritaires pour les oiseaux. Nous aimerions bien que ce soit le cas ici à Ottawa.

Dans certaines zones où il n’y a pas de lignes directrices pour les oiseaux, on peut utiliser des standards, des normes plus générales, comme les lignes directrices de l’Association canadienne [de normalisation]. On vous explique alors les différentes caractéristiques d’un édifice pour éviter les collisions.

Nous avons aussi les architectures adaptées aux oiseaux. On n’est pas en train de vous dire que nous devons habiter dans une boîte sans fenêtres. À l’écran, vous voyez des exemples d’architecture adaptée aux oiseaux. Vous verrez que les édifices sont bien illuminés à l’intérieur. Il y a aussi des barres dans le coin gauche supérieur. À droite, c’est l’édifice de l’Université Ryerson. En bas, ce sont des images d’un peu partout sur la planète.

Afin d’avoir des édifices adaptés aux oiseaux, il faut penser aux matériaux de construction. Parmi les matières, il y a des vitres ou du verre poudré. Et cela vise les oiseaux. Vous allez voir, il y a beaucoup d’exemples. Dans le coin supérieur droit, vous allez peut-être le reconnaître. Il s’agit de la bibliothèque qui vient d’être ouverte.

Alors on voyait bien ici une aire de lecture, et on voit qu’il y a un modèle dans le verre. Ce sont les lettres de l’alphabet. [C’est] tout à fait adapté pour une bibliothèque. Ici, à gauche, il y a des ondes sur la fenêtre, et ici, en plein milieu, ce sont des portes vitrées fumées. Ici, on a des blocs de verre texturés pour éviter les collisions.

Mais vous allez voir : les matériaux de construction ne sont pas limités au type de verre. On voit ici, dans le coin gauche inférieur, qu’il s’agit d’un garde-corps sans verre. Et cela aide à protéger les oiseaux des fenêtres derrière. Du verre sécuritaire pour les oiseaux aux différents motifs. À l’écran, on a quelques exemples à droite. Cependant, il faut respecter certaines lignes directrices afin qu’il soit efficace.

On en a trois groupes différents. Tout d’abord, il faut penser à l’espacement du motif. Au maximum, 5 cm entre chaque petite image, entre les éléments. Et l’élément doit être d’un minimum de 6 mm de diamètre. Tout ceci doit être appliqué à l’extérieur de la fenêtre, car de l’[extérieur], lorsqu’il y a un reflet, on n’arrive pas à voir l’intérieur.

De plus, il faut que ce soit bien contrasté. Donc si on a une vitre teintée un peu plus foncée, on ne peut pas utiliser un élément foncé non plus. Pourquoi est-ce que la densité est si importante? Regardez le contraste ici. Ici, on a des verres qui empêchent les gens de percuter le mur. Il y a quatre grandes lignes, à la gauche. À la droite, on a une fenêtre spécialement conçue pour les oiseaux.

Lorsqu’on regarde l’image à gauche en bas, les êtres humains s’aperçoivent qu’il y a du verre un peu partout. Malheureusement, les oiseaux ne comprennent pas le message. Lorsqu’on voit une partie du verre, ils vont l’éviter, mais cela ne les empêche pas de percuter une autre section de la paroi. On doit donc s’assurer qu’il y a peu d’espace entre ces lignes, car sachez que les animaux, les oiseaux, sont habitués à voler entre les branches, entre les petits espaces.

J’ai mentionné auparavant qu’on peut utiliser d’autres types de matériaux, comme les éléments intégrés. On peut avoir ici des vantelles, des grilles, des écrans, comme on le voit en bas. Ce sont quelques exemples d’éléments intégrés. Ce sont des édifices sans danger pour les oiseaux qui n’utilisent pas nécessairement des fenêtres adaptées. Ce ne sont que d’autres outils, d’autres éléments que l’on peut utiliser.

Ici, à Ottawa, on a quelques exemples. On aimerait en avoir davantage. Le complexe STEM de l’Université d’Ottawa a respecté les lignes directrices de construction. Ils ont utilisé une association de verre opaque et à motifs. On voit ici que le motif est très attrayant. Les réflexions sont éliminées, car il y a un motif avec les sections opaques du verre.

Cela permet toutefois à la lumière naturelle de bien pénétrer. Et comme on l’a mentionné plus tôt, c’est un édifice attrayant, bien esthétique. Il y a également la Place Bell. C’est un édifice qui a respecté les lignes directrices. Lors des rénovations, ils ont changé. Qu’ont-ils fait? Ils ont utilisé du verre à motifs. On n’arrive même pas à le voir d’une certaine distance, mais il y a des petites lignes sur ces fenêtres. Et en bas, on a utilisé du verre givré. Cet édifice est adapté aux oiseaux suite aux rénovations.

Comme on l’a mentionné plus tôt, il est beaucoup plus facile et économique de construire de nouveaux bâtiments adaptés aux oiseaux. Cependant, avec les bâtiments existants, on peut aussi éviter les collisions, que ce soit un édifice à bureaux important ou une maison unifamiliale. Je mettrais l’accent sur ce que vous pouvez faire à la maison. Plusieurs de ces solutions peuvent être utilisées à plus grande échelle sur un édifice plus important.

Donc voici ce que vous pouvez faire pour éviter les collisions. Ce sont des solutions rapides qui vous aideront. Donc si jamais vous avez une mangeoire ou un bain pour les oiseaux, assurez-vous qu’ils soient à moins d’un mètre d’une fenêtre. Cela peut être contre-intuitif, mais lorsqu’un oiseau est sur une mangeoire et que c’est près d’une fenêtre, il y a moins de chances qu’il la frappe. Si la mangeoire est plus loin, il risque de se rapprocher de la fenêtre et de [la] percuter.

Éloignez les [plantes] intérieures des fenêtres aussi. Les oiseaux peuvent voir à travers la fenêtre et essayer d’atteindre ces plantes d’intérieur, principalement si vous avez plusieurs plantes qui attirent ces oiseaux. Vous pouvez aussi fermer vos rideaux ainsi que les stores, mais si vous avez des motifs à l’intérieur, malheureusement, avec les réflexions, cela n’aidera pas.

Cela [ne] peut aider que si l’oiseau peut voir d’un côté et de l’autre de la maison. Ce qui est important, c’est d’avoir des marqueurs visuels sur le verre pour aviser l’oiseau qu’il y a une paroi vitrée. Alors on a ce qu’on appelle des marqueurs qui proviennent d’un site Internet qui s’appelle featherfriendly.com.

Ce sont des adhésifs, des petits points. Ce qui est important de voir ici : ils sont espacés, dans l’image de droite, mais ils ne couvrent que 4 % de la surface, donc l’éclairage naturel continue de pénétrer. Vous pouvez aussi utiliser les pellicules pour les fenêtres. On peut utiliser, comme vous le voyez sur l’image, à droite en haut, ou pour remplir au complet la fenêtre, comme l’image en bas à gauche. Mais de l’intérieur, on voit une mangeoire ainsi qu’un bain pour les oiseaux.

Cela permet à la lumière naturelle d’entrer tout en améliorant la protection [de] la vie privée. Les écrans sont excellents pour prévenir les collisions seulement s’ils sont à l’extérieur de la fenêtre. On peut utiliser aussi ce qu’on appelle des paracordes. Il s’agit d’une solution efficace. On le voit ici sur l’image de droite.

On voit ici qu’il y a un peu d’aluminium en haut des paracordes bien espacées. Elles sont fixées en bas. Cela préviendra les collisions. Vous pouvez vous-même en construire un sans trop dépenser. Mais on n’est pas très limités, vous savez. Vous n’avez qu’à respecter les directives. Notamment, faites-le à l’extérieur de la fenêtre, utilisez des couleurs, soyez créatifs, utilisez aussi des images assez denses.

Vous pouvez commencer avec des marqueurs à base de craie liquide. On le voit ici à l’image, à droite, c’est une image bien jolie. À gauche, ce sont des marqueurs à base de peinture à l’huile. Alors on voit qu’il y a un écran, un moustiquaire, au centre, puis deux belles images sur les autres portes.

Dans ces grands projets, on peut en faire soi-même à la maison, mais on peut utiliser les mêmes éléments dans les projets plus importants. Dans le coin supérieur droit, on a un édifice rénové avec des fenêtres adaptées aux oiseaux, ici, à Ottawa. On voit ici qu’il y a des paracordes sur un édifice encore plus grand. Alors il va du haut vers le bas sur ces grandes fenêtres pour éviter les collisions. On a aussi une pellicule qui est appliquée sur la fenêtre en bas.

On voit bien le blanc. Cela permet de voir d’un côté et de l’autre et permet à la lumière naturelle de pénétrer. Et dans le côté gauche, en bas, vous avez peut-être reconnu les passerelles de la Galerie nationale. Alors on est en train de rénover et d’utiliser des fenêtres adaptées aux oiseaux.

Parfois, vous avez besoin d’équipement supplémentaire. Mais on peut quand même adapter vos fenêtres pour être sans danger [pour les] oiseaux. Si jamais vous obtenez de nouvelles fenêtres, cela ne coûte pas très cher d’avoir du verre sans danger pour les oiseaux. C’est une façon attrayante et aussi une solution à long terme. Ce qui est très important si on veut essayer d’éviter les collisions avec les édifices existants, c’est de faire confiance à la science. Nous continuons d’en apprendre davantage à propos des collisions, mais nous savons comment les prévenir.

Lorsque les lignes directrices ne sont pas respectées, on a des édifices qui devaient être adaptés pour les oiseaux mais ne le sont pas. On a un bon exemple à Ottawa. Il s’agit du Centre national des arts. Lorsqu’on a procédé aux rénovations, ça a été conçu par un architecte de Toronto. Comme on l’a mentionné plus tôt, les lignes directrices sont obligatoires. Tous les architectes de la ville de Toronto savent comment préparer ou concevoir un édifice adapté aux oiseaux.

Alors on voit sur cette image que l’espacement est trop large. Tout petit oiseau aura l’impression qu’il peut passer entre deux éléments. Ils sont aussi apposés à l’intérieur de la fenêtre. Ils sont peu contrastés. Ils sont presque beiges. C’est difficile de le voir sur cette photo. [Depuis] cet édifice a été rénové et adapté aux oiseaux, on a eu 46 collisions signalées en 2020, dont des espèces en péril.

La plupart du temps, on ne trouve pas ces oiseaux, ceux qui percutent ces parois. On estime qu’il doit y avoir entre 300 et 450 collisions au Centre national des arts. On essaie aussi de vous montrer ici ce qui ne fonctionne pas. On a aussi des décalcomanies qui sont vendues comme une solution pour éviter les collisions. Elles ne fonctionnent pas car elles n’ont pas la densité voulue pour prévenir les collisions. Un oiseau ne frappera pas le coin supérieur gauche. Mais cela n’empêche pas un oiseau de frapper les autres parties de cette fenêtre.

Les oiseaux ne reconnaissent pas non plus une forme statique comme un oiseau de proie ou comme une menace. Un oiseau de proie ne permet pas de maintenir les oiseaux à distance. Vous devrez en mettre beaucoup dans votre fenêtre et cela bloquera une partie de votre vue. Donc on ne recommande pas ces décalcomanies.

Voici une autre méthode inefficace. On a procédé à des tests et les résultats ne sont pas convaincants. Ce sont des produits UV. Certains oiseaux ont une vision dans le spectre des ultraviolets. Les oiseaux devraient être capables de le voir. Cela semble être une bonne solution. Malheureusement, cela n’a pas survécu à la publicité parce que certains oiseaux n’ont pas de vision dans le spectre des ultraviolets.

Très souvent, je vous dirais que la majorité des collisions ont lieu très tôt le matin. Comme les gens qui ont des coups de soleil très facilement [et qui préféreront sortir à ce moment parce qu’]il y a peu de rayons ultraviolets le matin. Donc il y a très peu de rayons ultraviolets qui se réfléchissent sur les fenêtres, donc les oiseaux ne le voient pas. C’est pour cette raison que les Ailes en sûreté ne recommandent pas cette méthode.

Voyons voir un peu ce que Ailes en sûreté font. Nous allons vous expliquer aussi ce que vous pouvez faire à la maison. Ce qui est important, et ce que nous faisons, c’est de surveiller les bâtiments. Donc ce sont des bénévoles qui se promènent un peu partout, principalement lors de la saison migratoire. Ils essaient de trouver des oiseaux soit blessés, soit morts. Puis, nous tenons des statistiques à savoir à quel endroit, à quel moment… nous ramassons des oiseaux morts, nous ramenons les oiseaux blessés pour les aider.

C’est très important pour essayer d’identifier les bâtiments problématiques et de communiquer avec les propriétaires. Nous collaborons également avec les pouvoirs publics. À la Ville d’Ottawa, nous travaillons en étroite collaboration, comme nous l’avons mentionné plus tôt. Nous avons aidé lors de l’élaboration des lignes directrices. Nous espérons que les nouveaux édifices seront plus sécuritaires pour les oiseaux. Nous travaillons également avec la Commission de la capitale nationale.

Vous reconnaissez peut-être l’édifice dans le coin supérieur. Il s’agit du centre des visiteurs dans le parc de la Gatineau. Et on a procédé à la reformulation des fenêtres avec des motifs. Nous essayons aussi de travailler avec le gouvernement fédéral et avec différents ministères, notamment Environnement et Changement climatique Canada, ainsi qu’avec d’autres ministères et agences.

Nous voulons nous assurer que les édifices utilisés par le gouvernement sont sans danger pour les oiseaux. Il s’agit d’un projet en cours. Ailes en sûreté fait également beaucoup de sensibilisation et de séances d’information. Nous essayons de repérer les différents dangers pour les oiseaux ici, à Ottawa. Nous voulons aussi créer des solutions pour prévenir ces problèmes. Nous avons beaucoup d’activités de rayonnement avec des propriétaires et des gestionnaires immobiliers.

Nous pouvons leur montrer qu’il existe un problème et suggérer différentes solutions. Nous discutons avec des architectes et des constructeurs pour nous assurer que les nouveaux bâtiments sont sécuritaires pour les oiseaux. Nous sommes aussi actifs dans les médias sociaux. Nous vous invitons donc à nous suivre dans les médias sociaux. C’est là où nous fournissons de l’information pour le grand public et que nous faisons la publicité d’événements comme celui de ce soir. Nous avons aussi des expositions d’oiseaux.

Nous le faisons habituellement lorsqu’on a le droit de se rassembler. Nous espérons peut-être pouvoir procéder en toute sécurité cette année. Et nous faisons ce qu’on appelle « Les promenades de Jane ». Alors on se promène au centre-ville d’Ottawa. On fait aussi beaucoup d’activités au sein des écoles et dans les milieux communautaires. Nous voulons sensibiliser les gens à propos des collisions et leur proposer des solutions.

Nous avons également une ligne de soutien Ailes en sûreté. Il s’agit d’un numéro de téléphone qui peut être utilisé si jamais ils ont des questions ou des oiseaux blessés. On peut vous fournir de l’information pour prévenir les collisions ou vous indiquer ce que vous devez faire lorsque vous trouvez un oiseau blessé. Nous pouvons aussi vous aider. Sachez que c’est du travail bénévole et il faut voir qui est disponible à ce moment-là. Dans la photo supérieure à droite, nous sommes deux. On ne voit pas l’oiseau sur cette image, mais c’était une outarde avec une aile blessée.

On a aussi un bénévole qui nous aide à dégager les oiseaux qui se sont emprisonnés dans des branches d’arbres. Puis aussi nous essayons d’aider les gens lorsqu’on trouve de petits oisillons qui sont tombés du nid. Nous avons également deux bénévoles qui ont des licences en réadaptation. Ils ont un établissement de soins à court terme de leur domicile. Ce sont des spécialistes en collisions.

Les victimes de collision ont besoin de soins adaptés, de soins spécialisés. Lorsqu’on a une commotion cérébrale, on peut leur donner de l’oxygénothérapie. Cela [les] aide à obtenir l’oxygène dont ils ont besoin. Puis, on peut les mettre dans un environnement où ils peuvent s’alimenter, où ils sont protégés des charognards et des rapaces. On a aussi un centre de réadaptation comme le Wild Bird Care Centre ainsi que d’autres endroits où nous pouvons offrir des soins à long terme.

Sur ces images, on voit un petit peu de tout. On voit un rapace en bas, un pic. On a aussi un chardonnet ramoneur. Et on essaie de les aider. Donc c’est ce que nous faisons. C’est ce que Ailes en sûreté fait. Mais que pouvez-vous faire pour aider les oiseaux?

Ce qui est important, peut-être, c’est de bien traiter vos fenêtres et vos garde-corps. Comme je l’ai mentionné plus tôt, Feather Friendly offre des bons produits. Il y a aussi beaucoup d’autres détaillants, comme Wild Birds [Unlimited]. Vous pouvez trouver beaucoup de produits en ligne. Vous pouvez aussi utiliser des solutions maison, comme les paracordes, comme on voit à gauche, et notre site Internet vous donnera beaucoup d’information.

Peut-être que vous n’êtes pas dans une situation où vous pouvez modifier l’édifice, votre maison ou le bâtiment où vous travaillez, mais vous pouvez quand même aider les oiseaux. Vous pouvez tout simplement surveiller les collisions chez vous, au travail ou à l’école. Ce sera une très bonne excuse pour aller vous promener une fois de temps à autre. Toutes collisions peuvent être signalées sur notre site Internet. À ce moment-là, on peut découvrir quels sont les édifices à problèmes.

Vous pouvez aussi parler à votre gestionnaire d’immeuble, au conseil d’administration de votre copropriété ou à votre propriétaire. Si vous avez besoin d’aide, on peut vous aider. On peut vous donner de l’information sur comment surveiller votre édifice. Vous pouvez aussi en parler autour de vous. C’est très important. Je suis impressionnée de voir que l’on peut travailler avec la prévention des collisions, parce que tout le monde a une petite histoire. Plusieurs veulent savoir comment peut-on prévenir ces collisions.

Parlez à vos amis, à votre famille, à vos voisins. Dites-leur qu’il existe des solutions, envoyez-les vers notre site Internet. Parlez-en. Dites-leur qu’il existe des solutions. Vous pouvez aussi militer en faveur des constructions adaptées aux oiseaux. Si vous avez besoin d’aide, vous pouvez parler à vos élus, et lorsqu’on a des consultations communautaires, présentez-vous et posez des questions : « Que faites-vous pour protéger les oiseaux? »

C’est très important. Si jamais vous avez des amis qui travaillent comme architectes ou constructeurs, parlez-en. Envoyez-les sur notre site Internet. Alors nous aimerions que tous ceux qui construisent de nouveaux édifices soient au courant. Si vous ne savez pas comment commencer ou où vous devez commencer, suivez-nous dans les médias sociaux. Nous avons souvent des publications vedettes qui vous donnent plus d’information, notamment de signer des pétitions pour changer le Code du bâtiment. Dans l’image ici en bas, les gens ont pu faire des commentaires sur les sites du gouvernement fédéral pour accroître la protection aux oiseaux.

Vous pouvez aussi sauver des oiseaux vivants. C’est très important. Si jamais c’est le cas, n’hésitez pas. Les oiseaux sont souvent attaqués par les charognards et très rapidement. Et très souvent, on n’arrive pas à les retrouver. Vous pouvez habituellement prendre l’oiseau, le mettre dans une boîte ou dans un sac. Appelez-nous pour d’autres directives. Si vous trouvez un animal plus gros, utilisez une serviette ou une couverture. Mettez-le dans une grande boîte.

Ce qui est important, c’est : peu importe l’animal, essayez de ne pas trop le manipuler. C’est très important, car les gens aiment bien jeter un petit coup d’œil dans la boîte, prendre des photos… Ce stress peut malheureusement tuer l’oiseau. Lorsque vous le mettez dans une boîte ou dans un sac, téléphonez-nous et laissez-le tranquille dans le noir. Très souvent, les gens ont peur des oiseaux. Donc si jamais vous trouvez un aigle ou un grand héron blessé, ils ne vous blesseront pas.

Si vous ne vous souvenez de rien d’autre de cette présentation, souvenez-vous de ceci. Quelqu’un trouve un oiseau qui s’est frappé sur une surface vitrée et en prend soin et par la suite le laisse s’envoler. La réponse est non, parce que des oiseaux qui sont vraiment blessés peuvent quand même encore voler, et je vais vous donner deux exemples.

L’oiseau à gauche est un tout petit oiseau qui pèse environ 10 g, qui passe souvent l’hiver à Ottawa, ce qui est étrange. Et il semblait bien aller le lendemain de la collision, mais nous l’avons examiné et nous [nous] sommes rendu compte qu’il était gonflé comme un ballon parce qu’il avait un problème pulmonaire. Donc cet oiseau a dû être dégonflé à plusieurs reprises. Et si on l’avait libéré après sa collision, il serait mort.

L’autre exemple est cet oiseau à droite en bas. Il semble être plein de vie, et le lendemain, on a vu qu’il y avait du sang dans son œil. Donc si on l’avait libéré et laissé s’envoler, il serait certainement mort puisqu’il était aveugle d’un œil. C’est la raison pour laquelle vous devez toujours vous [en] occuper, ne pas laisser s’envoler un oiseau qui s’est frappé sur une fenêtre.

Comment ramasser les oiseaux morts? Il est important de savoir où vous l’avez trouvé, près de quel bâtiment. Nous voulons le savoir. Donc si vous trouvez un oiseau mort, ramassez-le tout de suite. Il y a beaucoup de prédateurs, et quelquefois un prédateur peut vouloir sauter dessus. Mettez-le dans un sac et appelez Ailes en sûreté. Si vous ne pouvez pas le ramasser, cachez-le, par exemple dans une jardinière, et appelez-nous.

Notez la date, l’heure, l’adresse et le côté du bâtiment, ainsi qu’une photo, si c’est possible, et un signalement : c’est beaucoup mieux que rien. Il faut tout simplement vous laver les mains après. Voici ce que vous pouvez faire, mais il est évident que si vous faites du bénévolat, ce sera encore mieux. Nous avons besoin de bénévoles pour la conduite et le sauvetage, la surveillance des bâtiments, pour disséminer notre programme de sensibilisation. Donc si vous le désirez, vous n’avez qu’à remplir le formulaire de bénévolat à safewings.ca, ou vous faites un don à safewings.ca/don.

Vous ne vous rendez pas compte de votre utilité. Donc si vous le voulez, remplissez notre formulaire. Vous pouvez nous faire des dons parce que nous sommes une société caritative. Donc Safe Wings Ottawa, Ailes en sûreté à Ottawa, peut aider à sauver un très grand nombre d’oiseaux, et essayez de nous appuyer. J’aimerais donc remercier tous ceux qui ont assisté à la présentation de ce soir. Il est évident que la plupart d’entre vous êtes fatigués, mais nous sommes ravis que plusieurs personnes soient ce soir [sont] plus au courant de la situation. Donc Anouk et moi-même pourrons répondre à vos questions si vous en avez besoin.

Merci beaucoup, c’était merveilleux. Nous vous invitons à vous servir de [la fonction] « Réactions », si vous voulez nous remercier, ou vous pouvez également vous en servir pour lever la main. C’est une option. Et nous allons donc répondre maintenant à vos questions. Levez la main si vous avez des questions à poser et nous allons brancher votre micro. Je vois qu’on applaudit, merci infiniment. On nous félicite. C’était une excellente présentation. Une main s’est levée.

Souvenez-vous encore une fois : Willow est bilingue, vous pourrez donc poser votre question en français ou en anglais.

Bonjour, je me demandais : la bibliothèque publique aux plaines LeBreton semble être couverte de vitrage. Est-ce qu’on a pensé à faire en sorte qu’elle soit sécuritaire pour les oiseaux?

Écoutez, je vais transférer la question à ma collègue, mais on veut se servir de vitres sensibles aux oiseaux et sécuritaires pour les oiseaux. Mais je crois que ma collègue répondra à la question.

Oui. Ce qui nous préoccupe, c’est la pollution par la lumière, sur laquelle on ne s’est pas penchés. Il est évident qu’il y a eu une amélioration, mais nous croyons que la pollution lumineuse, à moins qu’on n’installe des stores ou des toiles pour atténuer la lumière le soir… Évidemment, il y a beaucoup de vitrage, surtout sur la partie extérieure, et cela peut poser un problème. Il faudrait peut-être commencer à réduire le nombre de vitres. Nous espérons que des améliorations seront apportées. Ce sera certainement beaucoup mieux que le Centre national des arts, j’en suis parfaitement consciente.

Oui, en effet, vous avez parfaitement raison. D’ailleurs, dès le point de départ, nous avions partagé les directives d’Ottawa avec l’équipe de conception et nous continuons à les mettre au courant jusqu’à ce qu’il y ait amélioration. Donc ils sont parfaitement au courant des lignes directrices et sont en contact avec Safe Wings pour tenter d’améliorer la situation.

Il y a aussi une autre question qu’on m’a posée, me demandant si des fenêtres qui ne sont pas propres sont pires que les fenêtres propres. Bien sûr, tout ce qui peut faire en sorte que la réflexion soit plurielle augmente le risque de collision, ou si la vitre est sale, mais ce ne sera quand même pas aussi efficace que l’une des solutions que nous vous avons présentées.

Je vous donne la parole. Bonjour, merci beaucoup [pour] votre présentation fantastique, vraiment. J’ai beaucoup aimé que vous me donniez l’excuse de ne pas laver ma vitre. Cette présentation sera-t-elle enregistrée? Parce que ma communauté serait très intéressée. Je vois que le document sera disponible, et la vidéo peut-être aussi.

Oui. La vidéo sera affichée sur le site YouTube de la Ville d’Ottawa, je ne sais trop quand, mais nous allons faire en sorte que la vidéo soit accessible pour tous, je vous le confirme, sur le canal YouTube de la Ville d’Ottawa, de même que les deux événements qui se sont déroulés [précédemment].

Et nous allons l’annoncer sur les médias sociaux de Safe Wings. Nous allons donc tenter de vous mettre à jour, ne vous inquiétez pas.

Je ne vois aucune autre main levée. Vous avez résumé la situation extrêmement bien.

Eh bien je vous répète : si vous avez des questions à poser sur la meilleure façon de protéger vos fenêtres et vos vitres, n’hésitez pas à entrer en contact avec nous. Nous vous aiderons. De la même façon, si vous voulez parler à la gestion d’un immeuble où vous avez été témoin de collisions d’oiseaux sur les vitres, n’hésitez pas à entrer en contact avec nous.

Une personne me dit que la fonction « Questions » ne fonctionne pas. Encore une fois, vous nous avez envoyé des questions et vous pouvez le faire de nouveau par courriel. On voit que certaines personnes peuvent se servir de la [fonction] « Réactions » en bas de l’écran. Donc vous n’avez qu’à descendre en bas de votre fenêtre Zoom. Voici donc une question, une main levée. À vous la parole.

Bonjour, merci. Une question rapide. Si je veux coller des autocollants sur mes fenêtres – j’ai une maison à deux étages et ce sera difficile pour moi de les coller au deuxième étage –, si je les applique sur les fenêtres du bas uniquement, est-ce que c’est efficace?

Bien sûr! C’est beaucoup mieux que rien. Très souvent, on sait quelles fenêtres sont les pires parce qu’on a peut-être été témoin d’une ou de plusieurs collisions, donc mieux vaut s’en occuper de façon prioritaire. On dit qu’il y a moins de collisions au deuxième étage parce qu’il y a peut-être moins de réflexion. Ça dépend. Il peut quand même y avoir des collisions au deuxième, troisième, quatrième ou cinquième étage. Mais on parle ici du faîte des arbres. Faites-le, et s’il y a collision sur les fenêtres d’en haut, il faudrait peut-être tenter de trouver une façon d’atteindre ce deuxième étage.

Moi, j’ai sécurisé la plupart des fenêtres au deuxième étage. J’ai dû me servir d’une échelle spéciale et je sais que d’autres personnes ont pu également réussir de l’intérieur. Donc on parle ici de fenêtres doubles. Quelquefois, il est possible de le faire mais je crois qu’il y a une vidéo de quelqu’un d’Environnement Canada qui a sécurisé les vitres de sa maison de l’intérieur, ou quelqu’un pourrait le faire pour vous. Nous avons tenté de vous donner une liste de personnes qui pourraient vous aider. Pour l’instant, personne n’est spécialisé en la matière, mais peut-être que les laveurs de fenêtres pourraient s’en occuper.

Oui. J’ai même demandé à plusieurs entreprises de venir chez moi. Nous voulons sécuriser les fenêtres du rez-de-chaussée et éventuellement de l’étage, et je sais qu’il y a des entrepreneurs qui le font à Ottawa. Donc ils existent et pourront vous aider. Si vous cherchez un entrepreneur local, vous trouverez certainement quelqu’un qui pourra vous donner un prix.

Oui. Et pour ce qui est des fenêtres que je n’ai pu atteindre, je me suis servie de paracordes et j’ai pu donc les attacher beaucoup plus facilement avec du velcro à force indus… très, très puissant, très collant. Donc c’est beaucoup plus facile.

Oui. Et nous tentons d’obtenir la liste de ces entrepreneurs, que nous allons afficher sur notre site Web. J’ai reçu également d’autres questions, auxquelles je vais répondre. Quelqu’un me demande : « Qu’est-ce qui définit une espèce à risque, et quelles sont les espèces à risque que nous avons vues à Ottawa? »

Alors il s’agit d’une désignation soit du gouvernement provincial ou du gouvernement fédéral. Alors on essaie d’estimer la quantité de ces oiseaux ici, au Canada, si la population est faible, si elle est en déclin rapide… Ces espèces ont une protection supplémentaire en vertu de la loi. Une bonne partie des oiseaux d’Ottawa en péril – je veux dire, sont protégés par la loi et les espèces en péril ont une protection supplémentaire. Je ne sais pas si je suis capable de vous donner 14 noms complets…

Ils étaient dans la présentation que vous avez donnée.

Alors il y a des hirondelles…

… des mésanges… quoi d’autre? Des hiboux…

Puis la deuxième question est la suivante : « Est-ce que le Centre national des arts va modifier ses fenêtres? » Je vais vous laisser répondre, Anouk.

Pouvez-vous répéter la question?

Pensez-vous que le Centre national des arts modifiera de nouveau ses fenêtres?

J’espère que oui. Nous y travaillons. Ils n’ont rien fait pour l’instant. C’est malheureux. Il y a déjà un oiseau cette année qui s’est percuté sur les grandes baies vitrées. Il y a différentes options que le Centre national des arts peut utiliser, mais ils auraient dû le faire dès le début des rénovations. C’est beaucoup plus facile de le faire lorsqu’on planifie les rénovations plutôt qu’après les rénovations. Et c’est aussi beaucoup plus facile de prévoir les coûts d’entretien. Alors on attend.

J’en rajouterais. Nous nous sommes aperçus qu’ils n’ont pas respecté les lignes directrices. Et souvent, maintenant, avec certains promoteurs, on se fait dire que « Bien pourquoi eux devraient le faire si le Centre national des arts ne l’a pas fait? ». Alors nous essayons d’expliquer qu’ils n’ont pas respecté les lignes directrices, et on ne s’attend pas à ce qu’ils ont mis en place fonctionne, alors on demande au promoteur d’essayer.

Alors on essaie d’inciter les constructeurs à communiquer avec nous pour que nous puissions leur donner des commentaires à ce sujet.

Alors on ne veut tout simplement pas que vous gaspilliez de l’argent sur une solution qui ne fonctionnera pas. C’est évident. Donc nous serions très heureux de vous donner des conseils, et ce, gratuitement.

On a une personne ici… Ismaël. Vous avez la parole, allez-y.

Son microphone, s’il vous plaît?

Si je voulais acheter quelque chose pour faire le projet à la maison, où puis-je aller?

Vous pouvez communiquer avec Ailes en sûreté (alors, sur le site Internet, il y a de l’information) ou aller en ligne sur le site featherfriendly.com. Il y a aussi beaucoup d’information sur la façon de commander.

Merci!

On a une autre question : « Excellente présentation, merci. Quel serait le coût estimé d’installer une des solutions de Feather [Friendly]? Y a-t-il possibilité d’endommager ces petits points? »

Oui, je sais que le coût va toujours influencer la décision. C’est environ 50 $. Alors si vous avez des aires plus importantes à couvrir, on peut les vendre en emballages de trois. Il y a des grands rouleaux. Un rouleau va couvrir une porte coulissante de patio. Je vous dirais qu’il dure assez longtemps. Il y a un endroit à Toronto où l’édifice en a depuis dix ans. Si jamais il y a un petit point qui tombe, j’utilise toujours les restants de mes rouleaux et je les remplace. Pour un projet fait maison, ce n’est pas si dispendieux.

Il y a d’autres options : vous savez, les marqueurs à l’huile, à la peinture à l’huile ou les marqueurs à la craie liquide. Lorsqu’on a un édifice commercial, c’est peut-être un peu plus coûteux, principalement en raison de la main-d’œuvre, et si jamais il faut avoir un élévateur pour atteindre les sections plus élevées.

Un rouleau couvre environ 16 pieds carrés. Ce serait à peu près l’équivalent d’une porte.

Merci beaucoup. Une autre question : « Si on utilise l’encre pour dessiner à l’extérieur, que pouvez-vous utiliser pour les nettoyer? »

Tout dépend du type de marqueur. Lorsque vous avez un marqueur à l’huile, à la peinture à l’huile, vous devriez être capable de l’essuyer facilement. Un marqueur à la craie liquide s’efface plus facilement, plus facile à enlever.

Commentaire. Rappelez-vous : il y a non seulement la maison, mais aussi le chalet. Très souvent, le chalet est entouré de végétation, donc pensez aussi à vos chalets. Je sais que les écrans sont très utilisés au chalet, alors c’est bien de l’avoir à l’extérieur. Alors ça empêche non seulement les oiseaux de se percuter, mais cela empêche les insectes d’entrer.

Très souvent, il y a plusieurs oiseaux qui meurent lorsque vous êtes absent du chalet. Elles sont – j’ai des amis qui souvent s’aperçoivent qu’une de leurs fenêtres est brisée durant l’hiver, et c’est à tous les ans. Mais ils n’étaient pas au courant des collisions puisqu’ils ne les voient pas. Les charognards ramassent les oiseaux morts.

Merci beaucoup! Excellentes questions, très bonnes réponses. Merci. S’il n’y a pas d’autres questions, à ce moment-là, une autre bonne main d’applaudissements, que ce soit virtuel ou en direct. Encore une fois, merci beaucoup, Willow English, d’avoir été avec nous ce soir, de nous avoir fait cette excellente présentation. Très apprécié. Alors nous allons nous presser de le mettre sur le canal YouTube. Près d’une centaine de participants ce soir : merveilleux.

C’est vraiment un sujet qui touche bien des personnes à cœur, principalement au cours de la dernière année. Les gens ont peut-être remarqué davantage, car on fait beaucoup de télétravail à l’heure actuelle. Je sais que personnellement, je me suis aperçue qu’il y avait un oiseau qui avait frappé ma fenêtre, et ça m’a inspirée à agir. Alors j’ai été impliquée à l’élaboration de ces lignes directrices, alors je les ai mises en œuvre chez moi. Merci beaucoup! Bonne soirée!

Conférencière : Willow English, Safe Wings Ottawa

Les fenêtres permettent à la lumière naturelle d’éclairer nos demeures et nos lieux de travail, et ouvrent parfois sur des vues époustouflantes du monde extérieur. Malheureusement, la majorité des oiseaux sont incapables de distinguer la barrière solide que constituent les fenêtres et autres surfaces transparentes ou réfléchissantes. Des milliers d’entre eux se blessent ou meurent chaque année à Ottawa à la suite de collisions avec des immeubles et d’autres structures. La pollution lumineuse, la nuit, se révèle également nuisible aux oiseaux migrateurs et à d’autres espèces sauvages. Nous pouvons tous concourir à l’atténuation de ces risques. Dernièrement, la Ville d’Ottawa a élaboré des Lignes directrices de conception sécuritaire pour les oiseaux à appliquer dans la planification et l’examen de nouveaux immeubles. Grâce à cette présentation de la Série de conférences sur la faune, les résidents sauront mieux reconnaître et atténuer les risques pour les oiseaux autour de leurs maisons. Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous!

Safe Wings Ottawa est un organisme local de bénévoles dévoués qui s’affairent à sensibiliser davantage le public et à faire de notre ville un endroit plus sûr pour les oiseaux. Ces bénévoles ont apporté un soutien essentiel à l’élaboration des lignes directrices de la Ville et continuent de prodiguer des conseils aux résidents, de même qu’aux propriétaires et aux gestionnaires d’immeubles désireux de réduire les risques pour les oiseaux. De plus, ils surveillent les collisions des oiseaux dans la ville et procurent des services de secours aux oiseaux blessés.

Willow English est une candidate au doctorat en biologie de l’Université Carleton dont les travaux portent sur les oiseaux de rivage nicheurs de l’Arctique. Elle œuvre bénévolement au sein de Safe Wings depuis 2017 pour qui elle surveille des immeubles et mène des exercices de sensibilisation dans la collectivité. Elle a également travaillé dans des projets de recherche aviaire partout au Canada, à Hawaï, en Alaska, en Allemagne et au Bélize. Dans le cadre de son travail professionnel et de son bénévolat, Willow s’efforce de rendre le monde plus sûr pour les oiseaux.

Découvrir la nature : il existe une appli pour cela!

Date et heure

Le jeu. 19 nov. 2020, de 19 h

Conférencier : James Pagé, Fédération canadienne de la faune (FCF)

La nature est tout autour de nous – dans la ville, dans nos espaces verts et dans nos arrière-cours. Cette année, de nombreux résidents d’Ottawa ont exploré leurs espaces naturels et espaces verts locaux, et y ont fait la connaissance de certains de leurs voisins, les animaux sauvages. Grâce à leurs téléphones avec appareil photo et à des ressources en ligne comme iNaturalist.ca, les résidents peuvent enregistrer leurs observations, identifier les choses et animaux qu’ils observent et en apprendre davantage à leur sujet. iNaturalist leur donne la possibilité de collaborer à la conservation en collectant des millions d’observations au Canada et dans le monde entier. Des chercheurs et des naturalistes peuvent accéder à ces données pour examiner les tendances en ce qui concerne l’observation et la présence d’animaux sauvages. Cette information est utile pour le rétablissement des espèces en péril et l’évaluation des impacts sur l’environnement. Notre conférencier, James Pagé, parlera de la façon dont iNaturalist aide les gens à se rapprocher de la nature ainsi que de nouvelles découvertes canadiennes et tentera d’établir si la nature a tiré profit ou non du confinement et de la diminution de l’activité humaine.

James Pagé est responsable des initiatives de la FCF en matière de conservation des espèces en péril, ainsi que des discussions de la FCF avec les gouvernements provinciaux et fédéral concernant la protection des espèces menacées. À la FCF, il travaille à divers projets portant sur les espèces en péril et la biodiversité, notamment le rétablissement des tortues, les relevés des espèces rares, le rétablissement des chauves-souris et la science citoyenne. En collaboration avec l’équipe d’iNaturalist.org, James a également joué un rôle de premier plan à la FCF dans la création d’iNaturalist.ca, de concert avec des partenaires du Musée royal de l’Ontario, de Parcs Canada et de NatureServe Canada.

Une vidéo de la présentation est maintenant affichée sur YouTube

Découvrez iNaturalist Canada et jetez un coup d’œil aux tutoriels vidéo qui vous guideront.

Cohabiter avec les coyotes – Le 6 février 2020

Date et heure

Le jeu. 6 févr. 2020, de 19 h

Conférencier : Stan Gehrt, Université d’État de l’Ohio

Exposition sur le thème de la nature : 19h

Mot d’ouverture et présentation : 20 h

L’entrée est gratuite et sera accordée selon le principe du premier arrivé, premier servi. Aucune inscription n’est requise.

Good evening everyone.

Welcome to this fifteenth session of the city's Wildlife Speaker series.

I am very pleased to see many of you made it out here tonight despite the weather forecast very impressive thank you.

My name is Amy McPherson and I work in the city's natural systems and rural affairs unit here at city hall.

[Speaking french]

Tonight's presentation is being broadcast live on YouTube and we would like to welcome all those who may be listening at home.

For those of us in the room little bit of housekeeping please note that if there is any kind of an emergency.

We have 3 exits in this room.

The one where you came in.

And then there's also 2 doors at the front of the room with the bright red exit signs there.

Also in this room you may notice, we have flags representing the peoples of our Algonquin and Anishanabe host host nation.

We recognize here at the city of Ottawa that is built on the unceded territory of the Algonquin nation.

The people of the Algonquin and Anishanabe nation have lived on this territory for millennia and their culture and presence has nurtured and continue to nurture the city.

We would like to honour the peoples and lands of the Algonquin Anishanabe nation and we would also like to honour all First Nations and Metis people their elders our ancestors and their valuable past and present contributions to this land.

The goal of the speakers is to highlight the co-existence with wildlife by increasing residents understanding of the animals that we share our city with our wild neighbours.

Mutual respect is a key part of co existence particularly where predators and those large animals are concerned.

There's an old saying about good fences making good neighbours.

And in some cases with wildlife that's literally true if you're trying to protect your garden or your livestock.

In other cases it simply means that we need to respect each other's boundaries and personal space.

And for coyotes at this time of year personal space is particularly important.

Our speaker tonight Dr. Stan Gehrt from the Ohio State University will explain what that is in his presentation.

Dr Gehrt was actually our very first speaker in this series back in 2014.

He and his team has been studying coyote populations in Chicago.

In and around the city of Chicago for 20 years now.

It's an extraordinary program of research which has produced incredible insights into how our coyotes have adapted to living in and among our cities and urban suburban and rural settings and we're very pleased to have him here back in Ottawa.

To share his findings he'll address some common misconceptions and help us all understand how to reduce the risk of conflicts with coyotes.

So I'd like you please welcome Dr. Stan Gehrt.

[Applause]

[Dr Stan Gehrt:]

Thanks for having me.

Good evening everyone can hear me okay?

And hopefully the YouTubers can hear this this is a new experience for me as well don't know if I like being live on YouTube.

I'm lucky to be here because I had an issue last last night coming through your customs, I got delayed I got sent to the back room for a couple hours.

It turns out that when I was explaining to them why am coming into our country the person did not think, he did not understand why there would be someone studying coyotes in cities he had never heard of such a thing.

He definitely didn't understand why someone would go to different cities and talk about this stuff.

He also didn't understand why the city of Ottawa would have any interest in having me come and speak about this subject area, so he didn't believe that part and then the final part he didn't believes that even thank time I will be giving a presentation to the general public and he said who would want to hear your give any kind of topic.

So I had no chance at all.

I was a could send him a picture.

So then I did notice he didn't believe anything I told and he did he's told me over and over again he says I don't think you're being forthright and they're being truthful and I did start to think well out there something about me - I may give off this very shady kind of character or something which is kind of disappointing because you like to think of yourself as being very honest looking person and maybe I have the wrong view of myself.



I was thinking about this last night and I thought that will only be talking about a pretty controversial animal, a lightning rod for people's emotions always deal with us every time I talk about this animal there's always some people that really love them a lot of people really don't love them.

I'm gonna be talking about them and just to get this out there I will do everything I'd talk about will be the truth. As far as I know.

I'll be sharing with you results from my research.

And as Amy mentioned I've been very fortunate to be the PI of a long term project is very rare to for any animal and to be able to study them continuously for 2 decades and have that kind of support and we have had that kind of support it's been pretty amazing and I will be sharing with you what the things that we've learned.

Everything I talk about is totally supported by years of data.

In some cases it's more years in other cases it's less if it's a new subject area.

I promise you that that's what I'll be talking about if there's something we don't know I will say we don't know that.

Even from giving up the shady appearance at least the information on the sides as was trustworthy.

What I'm gonna do is start off I need to talk a little bit about the animal itself.

I'm going to test this to see if it works.

Good.

We'll talk a little bit about the coyote just a couple characteristics so that we're on the same page.

Every time now I have to give a talk there's always this question about what kind of coyote do we have here.

Definitely up here in the northeast there's a lot of talk about in articles in shows about coywolves or a different kind of coyote that you might have seen.

I have to talk about that first because some of you will be saying well you study coyotes in Chicago what does that have to do with these huge humongous scary animals we have up here.

I'll touch the ultimate first once we understand we're talking about the same animal then I will share with you some things we learned about them in Chicago.

A lot of that will start off with the ecological stuff.

The idea here is the if you understand more about how the animal functions and works, then you can actually understand why certain actions and responses are more effective than others when we talk about the last part which is the actual confilcts we will get the conflicts.

And those often that's why people are here this one coyotes and well how do you get rid of him.

How do I protect my dog.

The we have to go through this other stuff before we can get to that, so you just have to bare with me, but we will get to that.

The coyote is a uniquely north American species it's not found in other parts of the world.

Prior to European colonization that was basically the ancestral range of of coyotes.

They were western species especially a wide open space kind of species, but then in the last 50 to 60 years they've expanded the range to take over most of North America and in fact I haven't updated that slide I've been showing that same side for almost 20 years now and I've cut off parts of Canada there.

In fact I cut of part of my own study area over Nova Scotia.

Nova Scotia and Newfoundland definitely have coyotes.

They're found everywhere from the Arctic Circle down.

In fact, in the most recent years they are expanding the range even further.

You think well how can that be, there's not much left, but they just crossed the Panama Canal.

Now there's a whole new kind of environment just waiting for coyotes to come in.

And that'll be an interesting story down south.

That huge expanse of in that range expansion during those decades took place also during the decades where especially in the US we had the greatest amount of predator control and removal taking place.

And more coyotes are killed in any other mamillian predator even though the the targets wolves and mountain lions and bears, more coyotes were killed but unlike those larger kind of animals that were actually exterminated from most of the west, coyotes increased in number.

It's an important lesson there and even today we're still talking about coyotes and that's a current picture.

Over in the US we have a federal agency USDA Wildlife services in charge or is charged with the responsibility of controlling predators for livestock predation.

So they kill about 80,000 coyotes or a little bit more each year that's reported and is probably more that aren't for one reason or another.

In addition to the the the governmental agency that we have, the actual fur harvesting and hunting takes place in most states.

It's year round hunting you can you can kill coyotes any day of the year.

You can you can kills many as you want.

There's for game animal they are the least protected animal in the states.

And of course if your bounties and things like that.

If we just look it pelts that are turned in and you're looking at a little over 300,000 annually but that's not including all the animals that are not turned in terms of pelts it's an underestimate.

These numbers don't include all of the the nuisance kills inadvertent kills and other things and there's thousands of those as well.

Then finally if you combine all those together and you put in a few other finagle factors most people agree that somewhere between 500,000 to 800,000 coytoes are killed every year in North America.

They handle that just fine.

That's no problem for coyotes.

They don't need that kind of, any kind of protection.

That's what's going on in fact I'm not responsible for this estimate I haven't verified it I haven't done the math but it does seem about right that roughly a half a million killed it's about one every minute throughout the year.

That's the kind of pressure that they're experiencing from us on a regular basis and they've been experiencing out for many many decades.

What we've done is we created in an animal that was already well adapted for that kind of persecution even before European colonists came here but we've made it even made them better and they're really good at it.

And it also primed them to be able to exploit new novel environments like cities.

So that's a picture of one of our our urban animals mousing and they're really good at variety of different things but hunting and chasing rodents is actually one of the best things that they do.

That does make up most of their diet across the range including in city's.

But it's a good example I want to show you one of our animals mousing.

This is gonna be just outside of what we call Medieval Times.

That's a restaurant that's a castle and if you've ever heard of Medieval Times but this is the medieval times coyote.

She is mousing across from the parking lot.

I'll start it I want you to know this is an in the middle of winter and when I start this video she's looking for rodents well she's listening for them look at the snow.

The snow's completely undisturbed and then this is what she does.

She can't see anything.

When they're in the mood and when the food is good when it's a good year, that's a vole, that's their favorite rodent, they can take about one vole every 15 minutes or sometimes markets around a wood pile.

That's an urban coyote but they still have those skills they're really good what they do.

They're also the perfect size for having a very broad niche.

If they were smaller say about a fox size they would have to live off of rodents exclusively which is what they're capable of doing many of them do that.

If they were bigger than a coyote, they put wolf size now they have to kill big things and they can't live off of small things for any length of time.

But because of the perfect size energetically, they can live off of a wide range of prey items and they do.

Voles are their favorites.

This is an alpha pair of animals or in our study area in Chicago.

They killed that doe.

The doe is perfectly healthy the 2 of them together took her down and I'm not you those pictures because it's never pretty when canids kill, but they're capable of doing that and this is again and in the Chicago area.

They're doing it to a certain extent here in the northeast as well.

They're nich is even bigger than deer though.

These are actually pictures of another project that I conducted in Cape Breton island in Nova Scotia.

This is a few years ago and we're just starting to publish some papers from that.

That's where there is a series of major conflicts between coyotes and people there.

We did study and we realize we found on Cape Breton island in the island in the national park the primary food item was moose.

That's a picture of me in the winter there with a moose leg.

And that moose that they killed that winter and it's a 900 pound animal.

Usually it's only 2 or 3 of them that's doing it.

They're not packing up like wolves but it's usually about the pair.

They use certain tricks to do it.

I don't have time to go into that.

That's actually a moose that was stuck in the snow they become vulnerable to coyotes that way.

And gray seals never been documented for but they were the attacking gray seals that's a 400 pound seal.

Basically there's a certain technique that they use I'm not going to go into it it's not pretty but it's just an example of how adaptable they are in terms of exploiting new novel food sources such as what what we might see a note in the city.

In a few years ago it was actually a Canadian production company.

That filmed this a documentary and I was in it actually.

They came to Chicago and then I also we're in Nova Scotia for a little bit.

I didn't know, well the title I was originally told was going to be was not that.

After the fact a suit picked up on it with some of the questions but anyway.

This is the documentary that came out.

It really kind of started this process of introducing this term "coy wolves" into the literature and it's been a frustration for us scientists ever since.

The deal about this is that as coyotes expanded the range to the east, they either went south of the Great Lakes or went north of the Great Lakes.

At some point when they went north of the Great Lakes there was an ancestral interbreeding that took place and what came out of the back end was primarily coyotes with a tiny bit of of Algonquin wolf gene.

I don't know I don't mean to be disrespectful but your Algonquin wolves are not very big.

They are on the tiny side.

Even though it's a wolve gene it's a tiny wolf.

Everyone takes a bit makes a big deal out of this first of all that little the the percentage that's wolf is very small and of that, it's a small wolf.

People need to get you know kind of move past full sized thing because it's exaggerated.

That's we call them eastern coyotes.

It turns out that now that there's been some recent genetic work what they found is a basically all coyotes east of the Mississippi all the way down to the southeast of the US have a small amount of wolf DNA and varying degrees of dog DNA.

Your coyotes have a small amount of dogs DNA as well.

The point is is that the coyotes they may have a little bit of this a little bit about but there are all coyotes.

Even our Chicago coyotes.

Our Chicago coyotes are the same size as yours.

How big is it? We're talking about average size is somewhere between for females low thirties, males maybe around mid thirties.

Pounds sorry 14 kilograms something like that 13 or 14 kilograms.

They can get up to the mid forties the largest one I've ever pounds sorry, the largest one I've ever handled was in Chicago was 49 pounds and that was a giant animal.

I had to stand on a chair to weigh him because I couldn't get him off the ground.

The tiniest coyote I've ever for its age the tiniest coyotes I've handled, I've trapped myself and handled, came from that study in Nova Scotia.

Those are supposed to be the big bad eastern kind and it was so small.

The Parks Canada biologist refused to take a picture of me with that.

The point is there's just a lot of size ranges even within a population you can have a big coyotes you can have a little coyotes.

No one ever calls me and tells me "I saw the tiniest coyotes I've ever seen".

Real quick if you wanna see what it looks like it's the Mississippi River that section of the division here.

Coyotes to the east of the Mississippi River are the ones that have varying degrees of a small percentage of wolf or dog or both.

Including our Chicago animals.

In terms of size you won't be able to see this very well, you don't really need to.

These are actually average weights of coyotes taken from different parts of the continent including Canada and I just have them structured by region and you don't have to see the individual ones, just note that it is true that the northeast does have on average, heavier larger coyotes and then they get much smaller when you go to the southwest that's true.

It's mixed up in its there's a lot of overlap between the midwestern kind it's again does that are east of the Mississippi and your northeast.

In fact my Chicago animals are not in there yet.

I'll put them in right now.

They're on the left hand side there in the following on right along pretty nicely with your northeastern coyotes.

They're about the same size.

We're talking about the same animal, but ecologically they may function differently depending on what's available to them.

They can be doing different things but it's still basically the same animal.

As they expanded the range then moved down that and filled up every gap on the eastern part of North America and now they're filling in the last remaining gap and that would be the urban cities.

This is a relatively new phenomenon for parts of of North America.

From the central part to the eastern part it's not that new in the southwest.

That's what we're focusing on.

This is Chicago and I'm not going to go through all these but as Amy mentioned we've been conducting this research for the last 20 years and we're addressing a wide range of different questions and we have been for quite awhile.

Some are older some are newer and you won't be able see these but population dynamics, their space use, their parasite or disease dynamics, their diet is a really important component I'll talk about that in a second and their social structure we'll talk about that because that's actually related to some of the conflicts that you have especially this time of year.

The ecological role - how do they affect other species.

Then the population genetics and finally the newest thing that we're focusing on now what's hopefully I'll have a little bit of time at that and to get to it we'll see 5 time it's been a real syndromes and whey I say behavioural syndromes I'm talking about personalities.

We're trying to measure personalities of individual coyotes.

The ideas is that the personality is actually genetically determined type of behaviour and the idea or the question is do cities tend to select for a certain kind of personality and over time you start to see more of the of a certain kind of personality than another? That's what we're trying to do right now.

These questions are kind of the basic ones and we want to know how to coyotes live in the cities? How do they do that? And what does that mean for us when they do? What's the risk for people and pets and then the the co existence versus conflict how much of it's about is actually taking place?

If we have time, another part that we've been focusing on quite a bit it's not just the risk that they pose for us but also what benefits to the pose.

No one really talks about that and part of it is that it's a sad fact that for many mammilian predators, the funding that's available to do work on them is driven by conflict.

It's very it's very hard to get funding to look at the ecological role that a predator.

It's a little better for the charismatic species like the loans to lesser extent wolves but for something like a coyote it's not that charismatic it's hard to get funding to look at the ecological role or the potential services are provided.

But we have been doing that.

My funding agencies allowed me to diverge a little bit here there and over the years we've chipped away at it and maybe I'll be able to maybe touch on a little bit tonight if you let me.

How do we do our work?

We live trap the animals we used to stand the same kind of techniques that the fur trappers use.

The same kind of traps.

They are modified to reduce any potential injuries to the animals.

We take them to the lab and we measure of a variety of things.

This is an animal in a trap about to be processed.

We we take them out of the the area that's a thing that you have to do in urban settings because it can't process an animal out in in basically an open lab.

Up there we take them in, we measure them, weigh them.

That's my team and I'm about to get a fecal sample.

You'll notice that I'm at the proper end of the animal.

There's certain advantages to being in charge and that's one of them.

That's an animal getting measured and we look at the teeth.

The teeth tells a lot about the animal we can look at their health but also their age and and how well they're doing.

Another animal getting processed.

That one 's about to be released I would put a radio collar on them.

The radio collars basically open up a window into their life so that we can follow them but we can also document their survival in the mortality as well.

We tracked in a variety of different ways but old standbys still the one that we spend most of our time doing which is that's a VHF collar.

There's a team of people the track these animals day and night every week of the year.

We know a lot about how these animals move and now we also use GPS collar.

So satellites are tracking a subset of the animals.

Those in those collars are expensive in the data or expensive taking late though you will repent those we put those on animals that are downtown.

There is one I was jealous my team caught a beautiful male this morning and he is in a prime spot, right on the edge of the north and northwest side of Chicago.

Anyway that's the name of the get the GPS collars.

And then in addition to marking the adults, and we also go into the dens.

Coyotes are seasonal breeders and they only produce a single letter and it's always in the spring and late April and throughout most of May.

We're going into the dens once for each litter and micro chipping the the pups.

We do that for a variety of reasons.

One is to look at the reproductive rate of the population because coyotes scale their reproduction based off of resources as well as their own population densities.

We also are curious about the social structure and mating system I'll talk more about that and second.

That looks like a really nice scenic natural setting for them to raise a litter.

If we turn the camera to the side, then that's what we see and they're actually raising letters within just a few meters of of people.

This is actually the most challenging thing for coyotes to do in an urban area is to raise a litter.

It's when they’re the most vulnerable.

Coyotes are never tied to a single point in space if they're healthy.

They don't use dens themselves unless they are hurt.

This is the one time and this is when they are most vulnerable.

It's also where you also tend to get a lot of conflicts too.

We'll talk about that a little bit later.

Here's just a few examples of pups just because a really cute.

This is just outside of O'Hare.

It's an industrial setting with those cement things.

That litter was horrible to try to get to.

We were literally calling through the concrete after these pups.

They always have their litters at the mid to late April.

Usually April is the prime months to some more urban pups and we we do a lot of things with them as well this is your typical 4 week old pup their eyes have been turned yellow yet and they haven't really devote their not expressing personalities are easy to handle.

At 5 weeks that's a 5 week old are beginning to look more like a coyote in their eyes are beginning to change this is another 5 week old.

Personalities are starting to be expressed by these guys within the letter you start to see some some bold and some side individuals and then that's a 6 week old pup and now it will look like a coyote.

At that age then they're going to be taken out of the den or they will themselves enough they'll begin following the parents about at that point and they will come back to the den after that that's it's 6 week window where they're really venerable and once they get to that stage I can't wait to get away from there.

Where are the parents? they're around they're definitely around and it just depends on which parents

you're talking about so some of them are more bold and so they will be standing there barking and pacing what we're what we're doing that most of the parents though, they're there just circling around but you don't see them.

but they are there you can hear them on the receiver on we can hear them because they're out there, we know that they're watching us but we can't see them.

They don't ever come after us no.

A good question.

In addition to all that I'm not gonna have time to really swing into this with the other little thing that we do, that you may or may not see everyone's on a program this these pop up every now and then we have collaborated with National Geographic.

And they send an engineer when you're to develop the special critter can put under the neck that tracks their face.

So where they are looking then they can we can see what they're saying what they're doing and.

This is what we're looking at.

This is a camera it's hanging down just below the chin of a female as she's walking.

It kind of allowed us to see certain parts of the coyote's life that you wouldn't be able to see and it's actually been kind of interesting and you know I won't be able to show you much of this but you will see these every once a while.

We have the National Geographic stamp on there.

We basically are able to

Again, we recorded those and then we send another National Geographic and they pick and choose what they want to use.

You'll see her snout coming down from above.

I will fast forward those for just a second.

But can do this.

Sorry I won't be able to do that but anyway, you get the the feeling here in terms of what we're able to do.

One of the cool things about this and we I'm not going to wait to get the service but we can separate scavenging from predation.

In this case in this video clip she'll eventually come across a bird and if you're using scat analysis for stomach content analysis to look at diet, bird would show up there and you would think you think because he killed a bird but they don't they're actually scavenging.

In this case is she finds a dead bird and then she procededs, this little songbird, she takes about 30 minutes to eat 1 leg.

She has to take every further off the bird.

We were laughing.

We're watching this is like ours is the serious? Is she really gonna pluck every feather off?



When it comes to birds they're really picky.

Now you'll notice that on that rodent, that vole, they don't care.

The whole thing goes down, but beacause it's a bird, they have to take every little thing off.

We're learning in a kind of useless things like that too.

This is where we're at.

We actually the animal that we caught this morning, I believe that was number 1290.

We're almost at the third of the 1300 coyotes that we captured and marked so far.

A large portion of those are the pups from this litter, but we've also captured a lot of the adults.

It's a massive study.

Then there are a couple couple dogs and a couple of people unfortunately.

That's just working in urban areas.

Real quick, some details.

Even though you often see coyotes alone they are a packed animal.

They do live together in groups it's just that they don't spend a lot of time together.

The howling that you hear is actually really important in terms of maintaining the social cohesion of an animal that often is not able to see each other.

It's the territorial defence is probably the most important aspect of them then living together in groups they rarely come together as a group.

They are territorial.

This is an example of what we do.

Those red dots and those yellow dots, are the locations of an alpha male.

He's the dominant male of a group living and in a park on the northwest side of Chicago.

In the yellow locations are daytime and the red are night time and that that doesn't really matter.

I just want to see that just looking at it even from a distance it's really easy to see the delineation of their territory.

I mean they basically draw out for us.

That's how I guess faithful they are to their sites.

They patrol those edges.

Those that just happened to correspond with roads and it turns out in urban areas in particular, they use the roads to find those boundaries.

They also do the same thing on the country, although, in some cases it might be a road or also might be a fence line or it could be a stream or creek.

They're using features of the landscape took took mark and maintain their boundaries.

In this case roads are not a barrier for them at all physically, that male he could easily cross those roads, he could easily across them anytime of the day.

There's another reason why he doesn't.

For the most part is because of other coyotes.

Those red dots up there are his locations.

Then if we look to the south those yellow dots are the locations of an alpha individual of the neighbouring pack.

Then if we move over to the east, then those blue dots are the locations of an alpha animal over to the east, and they're all using the same roads for those boundaries.

It's also the social boundary that's keeping them from crossing the road.

It's not the difficulty of crossing on the road.

That's one part of the of the population.

That's the groups and that's the territorialism and they basically behave a lot like us.

You can't see it because we're up to high, but those are subdivisions are are communities that are adjacent or even within those territories.

In each one of those communities you have a house and have a yard.

Then those are all marked by property lines to varying degrees.

They're just doing the same things we do is just bigger.

Those are the territorial boundaries like I said they do it for us.

The another example this is within a large park.

They have increased in size.

The population in abundance.

How they do that often give up parts their territory to their adult offspring.

There's only one breeding pair in a group.

That's the the parents.

The other members of the group or their offspring and as they become sexually mature, then they have to leave.

These dots represent the mother and the son of the pack early in our study and at that time there were clearly together and they were sharing that territory.

The father was there as well.

Then after a year or so, another pack took over part of their territory and he became sexually mature.

He took over little tiny part of the original territory, his mom took over the the the northern part.

They separated and then eventually he basically lived, to became an alpha male, he lived in that area it's about 1 square kilometres for over a decade.

He had a single mate and they produce a variety of different litters and eventually his offspring became alphas in different parts of that same park.

Today, we actually have seven packs.

Of the 7 packs 5 of them are from his offspring.

The adults.

Each one of those colours represents another pack.

Originally the park was one single pack.

Now again we have 7.

This is another picture of the most recent grouping so, again even when they're really packed together like this, even when the densities are super high they still maintain their territorialism.

Even when the neighbours are their relatives they still maintain their territorialism.

It's a very strong feature of the behaviour.

Not each dot.

The dots represent the location of that animal.

The colour represents an animal.

That colour represents 3 to 5 individuals, that's their territory.

If you're looking at 7 colours are you looking at 35 minimum coyotes and that's not counting pups.

There's actually 60 to 70 coyotes in there.

Real quick, howling is one of the ways that maintain these territories as well as marking.

They spend a lot of time doing that marking and I won't go into all the details about how, but we've actually done a lot of research on that.

Not all coyotes howl at the same rate and other howling bouts actually kind of, they sounds chaotic, but they're actually pretty ordered.

There's certain types of communication that are transferring, but I'm not gonna go into that.

This time of year is actually really important to them.

This is a big month for coyotes.

Here's a alpha pair, they are actually tied.

They're just like dogs.

I don't know if you've had the good fortune or misfortune depending on how you look at having a dog mate, well they get tied together and that's what's happening here.

The do have another thing in common with us, in addition to the territorialism they become romantic at the same time that we do.

It turns out that this part of North America their mating area peaks right around February 14.

And I told you, I'm only telling you facts.

I'm not making things up.

It's not just a bad joke.

That's actually the truth.

But their hormone levels begin increasing in preparing for this event weeks in advance.

They actually start for the males, will start in December.

Testosterone levels will start to build up and they'll start producing sperm in January in preparation for the female coming into estrus.

Female, her hormone levels are sifting altering quite a bit.

She's only going to become, like a dog, only come into estrous for a few days.

And that's it, that's it for the mating.

At other times of the year after the done, hormone levels drop and they can't mate even if they're in the mood.

This is it.

It's a really important time.

This is one reason why they're extremely territorial and you may have a an increase in some conflicts.

A characteristic of the dog family is that they are behaviourally monogamous.

Monogamy is not common in the mammilian world.

Most mammals are not monogamous at all.

They want to try may with as many partners as possible.

The Canaanites, the wolves, the coyotes and the foxes are behaviourally monogamous.

It turns out that when, just like with birds which also be heavily monogamous, once geneticists started testing one they find all kinds of cheating going on.

Actually the monogamy becomes even more rare once the geneticists get into it.

No one had looked at coyotes.

They looked at foxes and they looked at wolves and ensuring there are plenty of cheating that goes on with those.

Foxes as are the worst.

If you want to look at it that way.

The highest levels of cheating goes on with especially red foxes.

They're just crazy.

I just showed you maps of our animals and that's just one example across Chicago.

We're seeing these territories just packed right next to each other and we also solitary animals that are floating through.

There's all kinds of opportunities to cheat.

I mean if they want to have multiple partners they don't have to go very far.

We expected to find, just like every other study has found for monogamous species, to find cheating going on and we thought that this is a perfect test.

That's not what we found.

It's the largest genetic studies been done for coyotes and in fact for canines in general.

There's an alpha pair we happen to catch them together.

It is quite common touch to catch a pair at the same time because they don't want to leave each other.

One of them gets caught the other one stays and often gets caught as well or they're there when we when we show up.

They can actually ride in the same cage together because they're so tight.

what we found, we genotyped almost 900 animals.

It's a really huge sample.

Over 300 have been genotyped.

and of those three-hundred pups, it makes up almost 70 litters.

That was over a year ago.

We're even above that now.

This would be about an 18 year period.

What we found was that of all of that, we found no evidence of any kind of cheating, no what we call extra pair parentage at all.

None.

We also found that the longest mate pair was over a decade long.

In fact, we never documented a divorce.

We still haven't documented divorce.

There's no voluntary separation of an alpha pair.

Only when one of them dies will one take on another mate.

What does that mean to me? It's a pretty fascinating thing, and this is not a major objective of our research, it is not what we're getting funded, I have to be careful about how much time you spend on this but just think about the vast majority of the animals that we've monitored are only going to mate with one animal in their life.

One animal in their life.

That means that you better be really careful about who you pick.

There must be some major mate selection going on but we have no idea what they're doing.

I have no idea.

They could be random.

We do know that they're not related.

We've only document of one alpha pair that shared a relatedness with each other.

All the rest of them are the only unrelated individuals in the pack.

They do avoid that to some extent.

They also occasionally will adopt.

Here's an example of den sharing where the alpha pair somehow ended up with other pups in their den.

So it's still monogamy they were actually the parents of the little tiny pups.

Actually four the little ones and three of the bigger ones.

We've documented that occurring at least three different times now.

They have a really strong parenting instinct both the female and the male.

Very strong parenting instincts.

It's not surprising that they would readily take on another pup if they didn't realize

it's not their own.

I mentioned that they can scale the reproduction based on resources, so this is an example.

This is very typical of our litters in Chicago.

You'll find this is typical in many cities where resources are really abundant.

So that's a litter of 11 pups.

Again genetically tested so they're all coming from a single female and a single male.

That's an example of what a monogamous species can do.

The female doesn't have to raise all those completely by herself, the male's helping.

In fact the subordinates are helping as well.

If they weren't monogamous, so for example if you look at a litter of raccoons or a litter of Bobcats, those are solitary animals the male provides no help, subordinates provide no help.

Their litter sizes are small.

Four animals typically for a cat, for a bobcat, four to five would be typical for a raccoon.

It's only what the mother or herself can raise because they're monogamous they can actually pull off huge litters.

And that's one reason why we haven't been able to exterminate them.

Finally before I move on, we have the different colours.

So I mentioned that we have a little bit of mix of a tiny bit of wolf and dog because they can interbreed so they share the same number of chromosomes.

This is from our litter these are all related they're all littermates, they have the same parents but you see a striking difference in coloration.

Brindle pups in that particular one.

The male was brindle he's the only brindle we've had that that's a sign of the historic or ancestral breeding with dogs with that dark colour.

It's been rare.

That was one of the few examples that we have.

The question would be why don't we have more coy dogs? or that hybrid between coyotes and dogs in a city that has in our case we have over 300,000 dogs just in Cook County alone?

Why wouldn't that be more common?

Well there are reasons why we don't.

In the US and in Canada as well I mean most of your dogs are fixed in the cities.

The physical differences in some breeds and coyotes will prevent all that kind of breeding.

It's just hard for some breeds they're just too tiny or whatever.

Then dogs with owners are not free-ranging so the coyotes for the most part are going to avoid dogs with people.

The biggest thing is the dogs are not seasonal breeders.

Dogs come into heat at any time of the year.

I mentioned coyotes are only physically able to make during a very small window.

It has to be time just perfectly.

There's other reasons the hybrids are less vigorous, the sperm and they're asynchronized so they actually come into breeding condition out of season.

That's another kind of barrier between them.

Then I'd like to say that coyotes have standards.

So we just talked about that.

I showed you parks and these animals being territorial in parks, they're not restricted to parks, so they also live out in the developed areas.

These are packs living among people.

You'll notice the way that they use them a lot different so there's gaps and so they're trying to use every bit of green space that can find, and avoiding the areas that are used by people as much as possible.

That's what you see in other parts of the landscape.

This is what it looks like at night.

For them to be able to get from green space or green space, they have to become nocturnal.

This is one of our coyotes 571 who lives in a completely developed are or she did.

This is just her at night trying to avoid people as much as possible.

I'd like to show this because most of these people have no idea about the coyote in the neighborhood.

These people are actually inadvertently feeding the coyote with food on the front porch and I don't know if you can see but that's a cat staring at that coyote.

So the cat knows there's a coyote there but the people don't.

So this is what we see every night.

This is an example of coyotes avoiding people.

They've restricted their activity to night which they don't normally do in rural areas and then even at night they're trying to avoid people as much as possible.

Like what she's going to do here.

This is coyote number one.

This is me recapturing her ten years later.

She started the project off in March of 2000 and fortunately just by fluke, she also happens to be one of the longest living pilots in our study.

We've followed her throughout her whole life for almost 12 years.

This is me.

It was darn hard to recapture her by the way.

The point why I'm picking her out, besides the fact that she was very long lived, is this is where she lived she lived among people for over a decade.

Those pink dots are her locations during about six months of the last year of her life and that's again the community that she lived on for over a decade.

She had one mate in her life.

That's her mate.

He's affectionately called melon head, or he was, because he have this big head.

They had a variety they had eight different litters and so they produced about 70 pups between the two of them, all living among other people.

These are his purple locations.

You can see that they are perfectly lined up they were always together and then she died of natural causes,she had kidney failure and then he he upgraded and got a younger mate.

He was able to get one more litter out before he also died of natural causes too.

This is him during his last year of life.

That's a 12 year old coyote.

You don't see 12 year old coyotes in the natural world very often.

This is after he had lost his mate he was just, he had just taken on new one.

This is another Canadian film crew.

This is a videographer that set up a blind.

He's actually living in a marsh right behind a Walmart.

It looks like a natural area but that's a Walmart.

He wanted to film one of our animals I said well this guy is living in a marsh completely surrounded by people so just set up your blind and should be able to get him.

So, he's set up his blind and that's the first morning at 6 o'clock in the morning he was still setting up his camera and he realized, he looked up when that film started that was the start of his filming because Melon Head was already staring at him.

He already knew he was there.

This is his reaction.

I just I'm spending valuable time on this to point out that one of the things that we've been looking at over the years is: are these animals that have been living among people year after year after year, raising litters year after year after year, are they losing the fear of people?

He's an example of an animal that never did.

I mean he's passed now, but he never lost his fear.

His pups all grew up and never showed a change.

Some of them do.

It's more because of feeding so if they're not getting fed, it is possible for them to live among people without conflicts.

Finally I'm moving downtown.

I've been out in suburbs now we're gonna move into this urban core.

This is the last phase the last six years and what we've reallybeen focusing on because no one had done any work on coyotes in the urban core of a major metropolitan area.

This is the same Chicago area at night and you can see just visually I like it because you can see that the urban core, the downtown area, is you could argue that the ecosystem is different there than it is in the suburbs.

Maybe the Coyotes, maybe they can't even live there or if they are living there are they doing something completely different.

We moved down there it was very hard to do and we're still doing that.

I mentioned that guy that we caught this morning is on the north side of Chicago.

Here's an example of the map.

If we move over to the right that's when we're moving into the urban core.

Those are territories of those super urban coyotes and this is what it looks like.

Just zooming in for some of those packs.

Some of those alpha animals.

They still maintain their territorialism but the way that they move through the landscape becomes even more linear.

I could imagine that it's a place like Ottawa you have some nice linear features to it that might move quite a bit similarly.

This is the territory of coyote 748 one of our super urban animals.

They actually raised a litter right across from Soldier Field, this NFL stadium.

That little picture of that coyote that's on top of the parking garage across from the stadium and the Sears Tower is in the background.

They raised a litter on top of that parking garage.

It's just an example of how adaptable they are.

In terms of survival rates I'm not going to go exactly into all these numbers, but in general your your typical urban coyote, because they're not hunted and trapped in cities, immediately experiences a higher survival rate.

For our animals that annual s represents the proportion of animals that survive a year and so it's somewhere between 60 and 70% for coytoes that's a huge number.

If you were out in the country, in say the the Midwestern U.

We have hunting and trapping, the survival rate is 33% so it's half of what our adults are.

Then if you go down to the bottom, our pups the survival rate of pups is about 60% during the course of the year.

In a rural environment or they exposed to hunting and trapping it's only 13% only 13% so you can imagine that life is really good for coyotes in an urban setting.

One of the reasons why they have such a high survival rate is that they learn how to cross roads.

I'm not going to go into all the details about how we analyze that, but we can actually model that.

We can actually calculate the risk that each coyote has in terms of being hit by a car.

For example, those polygons are packs they're living just outside of O'Hare.

If we overlay the road system, you can see the different packs have a different number of roads that they might have to cross as they're going through their territory.

So you would imagine that they have different levels of risk or different probability of getting hit by a car.

I can tell you that not only for these animals but across Chicagoland, they all have the exactly the same probability of getting hit which is low.

It doesn't matter how many roads that have in their territory, it doesn't matter what their traffic volumes are, they scale their ability to move across roads based on risk.

They all have the same level of risk.

Here's an example of one of those uber urban animals crossing roads.

This is at night because they have to be nocturnal.

[Music]

This is our Lincoln Park animal and they have to use the sidewalks and the roads just like we do.

This is her going down one of the sidewalks and in just a second she's gonna cross the road in front of us.

This is a just one block off of a major thoroughfare.

There's not much traffic here so this is not this is not too exciting.

She can easily move across and not worry about traffic here, but the next frame, so there she moved in front of us the next frame.

She's going to actually move across a very busy road this is just off of Lakeshore Drive.

To do that it's just going to take a different approach.

Here she's been across the road she's gonna move over to the sidewalk actually, approaches that street and you may or may not be able to see this but there's the traffic's coming from one direction as she approaches that stop sign she's looking to the left in the direction of the oncoming traffic.

In this case, the traffic is a constant flow so she saw a gap and so she shot across immediately.

She did not hesitate.

I'm gonna show you a different strategy.

This is the same animal same night a different part of our territory.

You're gonna see a guy passing us on a bicycle.

He's staring at us because of we have a big antenna coming off the top of our truck.

Right behind him is her she's been sitting there watching the traffic and she waited until it was stopped at the light.

Then she could cross on her own.

That's the same animal you just saw using a completely different strategy for a different road.

Where there's stoplights she knows she doesn't have to hurry across she just has to wait at the corner just like all of us, so they do learn how to do this.

Real quick on diet.

I showed you at the very beginning that rodents make a large part of our or their diet.

That's true pretty much everywhere.

That's the stomach content from a single coyote in our area.

It's nine rodents.

That's a big part but our big question is human foods: like how much are they relying on us for their food both in terms of our refuse as well as for our pets?

There's a variety of different techniques for doing that.

We're the first study to actually use a technique called unstable isotopes.

What we can do is we can snip a whisker from their muzzle, one whisker and we can section that whisker into little sections and we could analyze each one of those little sections for their diet.

By doing that we can actually look at an individual animal where we know their age, their sex, their size, their condition and we can follow their diet through the length the window of time that takes to grow that whisker.

We can look at each section to see if it's recent diet or old diet.

I'm not going to go into a lot of detail here, but it turns out that we look at carbon and nitrogen (carbon is on the x-axis) that's the important one because our human foods are all carbon-based.

More specifically it's corn based.

That's a different signature than natural foods for them.

Those gray circles are their food items and where they show up on the isotopes and what we wanted to see our human foods different on that x-axis then the natural foods.

It turns out all of those great things over on the left that's all natural food.

Then what's over on the right is all human food or pets.

That polygons up on the top are pets.

Those little coloured dots scattered around there are individual coyotes.

Where they fall out on that landscape reflects what their general on diet item was.

Now that's just pooled across their segments.

So, there's more detail there, but the point is is that we show that there are some coyotes that

are using human foods, some of them are on the right-hand side of that line, that line that goes down the middle is what we call the anthropogenic line or the human food line.

There are some coyotes that are eating over there but many of them, the majority, are still eating natural foods even in the most urban parts.

These are the urban animals the ones that are really downtown and you can see that there's a huge range.

Some of them are eating human foods others are eating natural foods.

You'll see up at the top rats.

None of them are eating rats.

We have yet to document a single coyote eating a city rat.

We wish they would but they don't and it's actually it's probably pretty smart for them because there's a huge rodenticide program in Chicago to poison rats.

It's probably a good move on their part.

I just want to point out a couple of quick things.

These are two animals 740 and 748.

You actually saw one of them, 748, he's a super urban one that was raising the litter on top of the garage.

His diet is almost exclusively rabbit.

He has a completely urban, the most urban, territory you can have and yet his food is almost completely rabbit.

On the other hand you have 740 over on the right-hand side his diet is basically human or pretty close to human.

That's 740 and I caught him in a cemetery and I've shown you all these maps or all these extensive movements that these animals have made.

He got one of those really expensive $5,000 GPS collars because we thought he would be moving through the city.

This is just on the north side of the city and it turns out that he never left the cemetery.

Ever.

So that's like thousands of dollars spent all in that cemetery.

The reason and this is really important, the reason was that he's getting food.

He was getting fed by two little old ladies that adopted him and they put food out for him every day they honked their horn and he eventually will come out and eat, but he's also never lost his fear of people surprisingly.

That's what happens if you feed them you change their movement patterns and all of a sudden they are focused in a certain area thought they were not necessarily focused in before.

That's an example of that this is 740 again he's the one eating rabbits in a completely urban environment.

So you can't predict necessarily what their diet is depending on where they are.

Let me see.

Here's an example of some of that urban life.

Here's an alpha pair.

That's the metro train and that makes up the boundary for their territory.

That coyote in there is actually one of the Alpha pairs and they're marking.

That's this time of year and so that's the, yeah, the female is marking.

She's the heavier one and then the male is gonna come and mark on top of her just to give you an example of again the monogamy is expressed in terms of really tight bond.

So he's going to mark on top.

Right off of the metro.

Let me see.

This another alpha pair this is over by Lincoln Park.

You'll see one of them she's actually taking a poop right on the street and the mate is in the background.

They're actually, they're marking on the roads just like they're traveling and that's how they maintain their territorialism.

And among people.

Again that's also at night.

Then one last one and then here.

They have been getting fed by people so this is if.

We have to pick one.

I'm going to transition to conflicts real quick.

If we have to pick one particular item that is most important in terms of contributing to conflicts between coytoes and people its food.

In some cases it's people that are intentionally feeding coyotes and in other cases it's unintentional feeding.

So this will be unintentional.

This is one of our favorite coyotes going to get fed by people inadvertently this is at night.

It looks like daytime, but that's an example of inadvertently feeding them.

What happens is that when they're fed, then they change their behaviour.

If it's, if it takes place over and over again they will start seeing people in places as sources of food as opposed to something to avoid terms of conflicts.

Through 2018 less than four percent of our animals generated any complaints whatsoever.

So it means 96 percent of them are living among people and doing what they're doing without even getting a complaint.

Four percent.

Generally a complaint in most cases it was just simply being seen at the wrong place at the wrong time.

We've only only 1% actually created a severe conflict like attacking a dog so it's pretty rare.

They do take cats.

This is your classic case of maybe a coyote living in a neighborhood is when a cats go missing.

I don't have time to talk about much we did a massive cat study and I was telling someone earlier it's a more complicated than that cats are actually pretty smart and they actually figured out where coyotes are if they're outside a lot if they're indoor/outdoor cats they don't have an opportunity to.

Kind of what's going on with coyotes.

So they're a bit more vulnerable.

The more important conflicts start with dogs.

This is the time of year when we do see a spike in coyote attacks on dogs.

Medium to large sized dogs, generally, are not hurt that badly either usually or nicked up a little bit if it happens.

Most of time it's not.

So what we found is that they're not using dogs as food.

They're basically, their instinct is to remove a competitor so if this is a natural environment coyotes definitely kill foxes or they remove foxes because they're competitors, not because of food.

It could be defensive.

Sometimes dogs attack coyotes and so you can have a conflict there.

Then again it's rarely for food.

This is the seasonality of the coyote attacks on dogs.

There's a big spike in February.

There's another little spike in April.

We have litters and then there's a drop-off, and then it starts increasing again in the winter.

This is the time again when there are territorial instincts are the strongest.

Here's a quick list of some of the breeds in Chicago that have been attacked by coyotes and the numbers reflect, I think it was a 16 year period. where they documented these.

What I want you to notice is that the smaller dogs tend to be more frequent especially small noisy dogs like the Shih Tzu's and the terriers.

It's not restricted to small dogs.

There are some large breeds up there.

There can be under certain circumstances a larger dog being attacked by a coyote as well.

In the most extreme form of conflict is when they attack people and it's rare when it happens though it does happen.

This is actually data that we analyzed a few years ago on a paper and we're again as they move into cities you get to see a bit more of a higher frequency of attacks on on people.

In most cases are very minor but there have been a few cases of more serious attacks.

Coyotes bite people for a wide range of reasons.

What we found there some of them are because of rabies.

There was a recent rabies case in the States over in New Hampshire that was a coyote attacked three different people, that it was infected with raccoon strain of rabies.

It can be pet related, so it often what happens in fact this happened over in Chicago last year there's a altercation between a dog and a coyote and the owner tries to protect the dog and gets bitten.

There's predatory so that is unprovoked attack on a usually small child, so there are predatory attacks and then there's one called investigator that we came up with we didn't know what to call it these are cases where the coyote and the person seemed to be mutually surprised when they getting up.

They're always minor and usually it's when the person is lying on the ground asleep.

So they're lying on the ground asleep and the coyote comes along and bites them and they wake up and it scares the crap out of both of them.

That's investigative.

There's a wide range of reasons why my coyotes might bite someone, it's not always the same.

In terms of preventing this again food is one of the biggest issues.

Pet management is a big one so especially this time of year.

You want to keep pets on leash, especially if you're walking them around green spaces.

At least have them in view of you so that you can scare coyotes off if they happen to to be in the picture.

If they are a small dog you can always, if there's a coyote around, you can pick up your dog and and walk away.

Hazing is always a good idea.

Hazing is is basically acting large toward the animal.

Not running away.

That's the opposite of hazing.



Yelling at them, shaking, we've used coffee cans filled with rocks or other things to scare a coyote away.

And then finally, this is an example of what happens when people feed coyotes.

That coyote, that is Justin my former grad student, he caught this coyote in this little marsh surrounded by a subdivision.

So you know what these maps are now, but those green dots are her locations over a one-year period.

Just look, there were no conflicts with her she avoided people's yards in fact none of those yards had any fences but she was doing everything she could to avoid people's yards for a year.

The only complaints about the Coyotes, and she was one member of a pack that was living in that Marsh, the only complaints was the noise they were making.

Because they howled.

So that was the biggest complaint.

She matured.

She left that area.

Floated as a transient across the landscape and eventually settled in his cul-de-sac in a community.

Those red locations are just to her floating around and then she eventually settled down here.

So why did she settle down there?

It turns out that but there's a sequence of three houses that were all feeding wildlife.

I mean putting a lot of food out.

So that's a picture of her I'm taking a piece of bread they're putting out bread for raccoons.

This is actually, prior to this when she lived in that marsh without any conflicts, she was exclusively nocturnal and she avoided yards that's why there were no conflicts, but once she became older and she moved into this area where they're feeding animals she completely changed her behaviour and now she became a nuisance animal.

She was never aggressive, but she began to see their yards as a source of food so she spent all of her time around their yards and she became diurnal, she became active during the day.

So they wanted to have her removed.

So as an example of how feeding can change the behaviour of an animal and it goes from an an animal that totally avoided a people and all conflicts with them, to now all of a sudden it's taking the first steps toward conflict.

Feeding is, if you have to point to one thing, that's one of the most important things.

One that we have control over, so we can influence how much time coyotes spend in certain areas.

How much time do they spend, how close do they come to us and how do they behave toward us.

Those are all things that we can control.

Managing the pets.

The harassment coyotes.

The hazing.

This is just another video.

I'm going back to that critter cam.

This is a cemetery that had a, they closely regulated or they thought, wildlife feeding in that cemetery.

In other words they had signage telling people not to do that and when we went, I talke to the cemetery director I asked if we could trap and put up a critter cam on a coyote, she said absolutely we'd love to be able to see that.

She assured me there was no feeding going on in that cemetery.

The very first thing that we saw once we put that camera on an animal was that animal going to a spot that had dog food.

So they were doing everything they could, but there's a lot of feeding that takes place.

In this case it's intentional so that's, those are people are intentionally feeding coyotes.

That contributes to the conflicts.

When you do have an animal that becomes aggressive, often their only solution really it's to lethally remove it.

We definitely recommend that if they they're showing a repeated pattern of a lack of fear of people and they haven't bitten anyone.

They should think about possibly removing it.

If they've bitten someone then they should definitely be removed we don't we don't there's no data no one's ever done a study to see if you can change an animal's behaviour once they've gotten to the point where they attack someone.

No one wants to do that study.

Really quick, the bottom line here the coyotes are successful in cities, in spite of us, so no one introduced coyotes in the cities, no one's protected coyotes in cities, so they've come in.

In fact in Chicago and like every other city when they first appeared every municipality tried to get rid of them and all they did was succeed in being able to stay anyway.

So there it's just successful in spite of us but their ability to live with us relies on they're maintaining a certain level of fear.

We have to be able to maintain that fear and the public actually has a lot of have influence over that.

So as I mentioned, this is, we've had of a lot of support.

These are the short list of some of the people involved if you are interested in more information.

That's our website urbancoyotesearch.

So a lot of the stuff that I've talked about is even is there on even more detail.

At that it's that time I'll take questions.

If you want me to.

I know it's late.

[Speaker 1]

yeah I mean it is almost 20 after 9:00, but if we have a couple of questions that I can well just see if we can get the microphone.

[inaudible question]

Right, so the question you're noticing the size of area that we reported you know it varies quite a bit.

It depends on where they are in the landscape.

Those downtown animals need more space, the ones that are in the really high high quality habitats in the suburbs need very little space, but we're still there's pushing the boundaries on how much, how little space can they get by on.

We're already exceeding in terms of the smallness of their territories anything that's been published in the literature.

So we have some that are living in an area that's less than one square kilometre in size.

That's a full pack raising litters.

That's the bare minimum there.

That's a high quality habitat.

Those urban animals what we've discovered is that if you just look at the usable space the green space within those highly urbanized sites it actually the it accumulates.

If you just look at that you measure out it ends up being about the same amount of space so it looks like there may be a minimum threshold for them, but again it's influenced by whether or not they're getting any human food or not.

Human food can make them shrink even further like that guy in the cemetery.

[Audence member]

A few days ago a friend of mine told me about an episode with his labrador dog he let it out and there in a little green space and the dog didn't come back.

He went to find out what was going on and there were two coyotes standing over his dead body.



So they got a Labrador.

I didn't see a Labrador up when you're on your list there.

Just to comment about you're crossing the border episode.

I had the same problem going the other way and you know what I really think they're interested in.

But the one thing you don't say is I'm giving a talk because they're interested in how much money you're getting.

They think you're Barack Obama or somebody, you're getting three hundred thousand bucks and at least that's what that was my impression on the American side.

[Dr Stan Gehrt]

As an American these days I'm in no position to comment on other countries border policies at all.

[laughter]

[Audience member]

Thank you for the talk.

It's very informative.

I was wondering what the strategies you have to dispel some dangerous myths surrounding coyotes for example during our denning season where there's the myth that's going around in social media that coyotes lure dogs to predate upon and make food for the litter which is a very dangerous myth.

I was wondering what kind of strategies you have to dispel those myths?

[Dr Stan Gehrt]

Strategies to dispel the myths?

All i can do is provide the information for people to try to be informed.

So we either like, in giving talks such as these, publishing the results that we have.

The social media is a difficult thing.

I don't really know I have a good answer for that.

That's a tough one that it's gonna take someone smarter than me to try and figure out how to battle that, but that's a really good example.

So that is a myth that has been around forever.

The Coyotes lure dogs in and then the pack is hiding around and in they attack the dog.

There is certainly behaviour that they exhibit that's similar to that and I can certainly understand where that myth comes from but in many cases what's just happening is that coyotes spend a lot of time by themselves but the pack mates are in proximity to them when they're chased by dog.

They're gonna go as close as fast they can to safety often there's other coyotes there already, and so it's not necessarily they're luring it that's just happens to be a coincidence that that's where they're taking them.

That myth will never go away and you'll never convince people, so I tell them that and they choose to not believe me so so I'm just trying.

[Audience member:]

At what point like you consider nuisance because right now we have coyotes are coming to our fence daily after our dog and we've done everything and this is daytime, morning, night, it doesn't matter the time of day.

We're seeing them five to six times a week like daily coming.

So at what point do you consider them a nuisance?

Second, we've done the like loud noises we've done everything and they still continue and they're not they're getting to the point where we can be within two three feet of our back fence before they'll take off like they're no longer afraid of us.

[Dr Stan Gehrt:]

Right well it's not it's not necessarily up to me to determine whether there are nuisance because I'm not the one that's living in your house.

It's not my dogs.

When I recorded those animals like the percentage that were nuisances that's those were coyotes that were reported as nuisances by the public.

I didn't determinate they're a nuisance.

It was the public determinants they were nuisance.

So you strictly decide when there are nuisance or when they're too much of a nuisance.

Not necessarily me.

It's also very difficult for me to make a decision like that when I'm not actually seeing what's the behaviour is actually taking place.

Sometimes people misinterpret what they're seeing and unless they describe something to me it may or may not reflect it so it's very hard for me to provide like a definite response when I'm not actually there.

But what I can say is that if it's something that you're if it becomes threatening and you're worried about it and that's something that you should be reporting to your animal control agencies.

Your neighbours, hopefully, they would also be reporting out and if there's a shift in their behaviour and they're becoming more aggressive then they may have to be removed.

Just know, and the one thing I didn't talk about when you do a removal it's always you want to try and understand why are they behaving that way because they will be replaced by other coyotes.

So if you don't understand what the root cause is, doing the removal itself may or may not answer that question.

So it's important to try and understand that.

You might check to see with neighbours and see if there's anyone that's actually doing anything that contributes to the problem as opposed to solution, such as inviting them into the problem onto their properties and things like that.

So often what we're finding is that a whole community and neighborhood everyone can be doing exactly the right things, it takes one or two people that aren't and then it's it basically minimizes all the work that you're doing.

And sorry, I don't have a better answer for you than that, but but if you're do you determine whether or not that they are nuisance not not me and it sounds like you have a building problem there.

[Speaker 1:]

Locally they if you didn't know where to call it would be 3-1-1.

[inaudible speaking]

[Speaker 1:]

I know and yeah we'll have to work on that.

If there's an imminent sense of threat then you know that it is a call for the police.

You know, if someone is feeling directly personally threatened then then it is a matter for the police.

And yes we would be talking about you know if there was an animal that attacked anyone within the city boundaries then we would be looking at addressing that obviously.

We're running very late but I know there were a couple people, so I'm just going to take two more questions, so I'm sorry everyone, we'll take two more questions after that it's up to Stan's goodwill.

I'll have a couple closing remarks after these last two questions.

[Audience member]

Hi there.

Earlier you mentioned that in the Northeast coyotes were bigger than they were in the southeast.

Does that have to do because of the temperature?

Like it often gets more colder up northeast.

Is that one of the factors?

[Dr Stan Gehrt:]

Well, we don't know for sure, but most people are leaning more toward there's a there is a slightly higher percentage of the wolf gene in your northeast as opposed to the southeast so you usually attribute that that size difference to that, but we don't really know for sure exactly.

You do have a slightly higher percentage of wolf.

It turns out that even though that was historic, there is still some hybridization taking place in Ontario between our Algoniquin wolves and coyotes.

In fact it's one of the biggest threats to your Algonquin wolves is the breeding of coyotes.

There are some recent wolf genes being introduced as well.

[Audince member]

First thank you for the really thoughtful an excellent talk.

Very informative.

North of Ottawa sort of north end of Gatineau Park and north of there there's talk of red wolves or Algonquin wolves there and overlap with coyotes as well, and I'm wondering if there's ways you can tell them apart through their vocalizations?

[Dr Stan Gehrt:]

Through the vocalizations?

I don't know.

So that's actually a really good question because we know that grey wolves and coyotes have dramatically different vocalizations and there's actually some reasons for that.

But the Algonquin wolves, I don't, I have not seen any actually measures to see how much how different they are so I don't have a good answer for that.

If you ever heard I'm sure you've heard wolves howl and coyotes.

We call wolves the opera singers of the canid world and the coyotes are the rappers.

I don't know where the Algonquin wolf is on that, which way they lean.

[laughter]

[Speaker 1:]

I'd like to thank you Stan.

Thank everyone for coming out tonight.

Unfortunately Councillor El Chantiry had to step out, but we're very grateful to all of you for coming downtown on such a snowy day.

We weren't sure what the weather would be at this time of year but it is an important time of year to talk about coyotes because as you've heard this is a big time of year for them and they're out there.

So we would just like to present Stan with a little token of our appreciation.

Thank You Stan and we hope thank you we hope you don't have any trouble getting it across the border

[Music]

Les coyotes d’Amérique du Nord se sont adaptés à la vie en ville, si bien qu’il n’est pas rare que leurs voisins humains ignorent leur présence jusqu’à ce qu’ils aperçoivent des traces dans la neige ou les entendent hurler la nuit. Certains s’inquiétant de cette cohabitation, il est important de leur enseigner à coexister sans danger avec ces bêtes. À l’occasion de cette 15e présentation, la Ville a réinvité le premier participant de la série de conférences sur la faune, Stan Gehrt. Étudiant les coyotes de la grande région métropolitaine de Chicago depuis l’an 2000, M. Gehrt a fait de nombreuses découvertes intéressantes sur la façon dont ces canidés interagissent avec les humains et les autres animaux dans différents environnements. Vous aurez aussi l’occasion de visiter les kiosques d’organismes locaux. Au plaisir de vous croiser!

Vue latérale d'un coyote

Notre conférencier

Professeur en écologie de la faune à l’Université d’État de l’Ohio et président du centre de recherche sur la faune de la Max McGraw Wildlife Foundation, Stan Gehrt étudie les diverses caractéristiques de l’écologie mammalienne, surtout dans les systèmes urbains, les dynamiques des maladies animales et les conflits humains-carnivores. Il est chercheur principal de l’une des plus importantes études sur les coyotes à ce jour : la capture et le pistage sur 20 ans de plus d’un millier de ces bêtes dans la région de Chicago. Son travail a été présenté par maintes publications et chaînes de radio et de télévision, notamment PBS, ABC Nightline, NBC Nightly News, National Geographic et History Channel.

Pour en savoir plus

Amy MacPherson, urbaniste
Ville d’Ottawa
Direction générale de la planification, de l’infrastructure et du développement économique
Tél. : 613-580-2424, poste 14873

Comme un poisson dans l’eau : une immersion dans l’univers sous-marin d’Ottawa - 27 novembre 2019

Date et heure

Le mer. 27 nov. 2019, de 19 h à 21 h

Conférencier:  Steven Cooke, Ph. D., Université Carleton

Heures: 19 h : Exposition sur le monde aquatique  20 h : Mot d’ouverture et présentation

Droit d’entrée:  Amenez un don de denrée non périssable pour la Banque d’alimentation d’Ottawa et vous pourrez entrer. Le nombre de places étant limité, les participants seront admis selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Ottawa possède un vaste réseau de rivières et de cours d’eau, dont bon nombre sillonnent nos quartiers et s’écoulent près des points d’intérêt au cœur de la ville. Lorsque vous pédalez ou marchez au bord du canal Rideau, ou que vous contemplez le coucher de soleil sur la rivière des Outaouais, vous ne pensez probablement pas à la vie marine qui grouille sous la surface. Si les pêcheurs à la ligne locaux sont bien au fait de l’abondance et de la diversité des espèces de poisson qui fréquentent même les zones les plus urbanisées, ce monde sous‑marin mystérieux échappe aux regards des observateurs moins expérimentés. La Ville invite donc les résidents à en apprendre davantage sur les espèces de poisson qu’abritent les cours d’eau d’Ottawa, comme le maskinongé et l’achigan, des poissons prédateurs, ainsi que les ménés et les dards, qui sont joliment colorés, et sur les techniques fascinantes que ces poissons emploient pour survivre et se développer dans ces eaux. Il y aura, à l’occasion de cet événement, des présentoirs tenus par des organismes locaux et une présentation donnée par Steven Cooke, un chercheur reconnu dans le domaine des pêcheries. Au plaisir de vous y voir!

À propos du conférencier invité

Steven Cooke, Ph. D., est professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écologie piscicole et en physiologie de la conservation à l’Université Carleton. Les travaux de recherche de M. Cooke portent sur de nombreuses disciplines dans les domaines de l’écologie piscicole ainsi que de la physiologie et du comportement chez les poissons, en plus d’explorer des dimensions humaines, la mobilisation du savoir et les politiques. En 2015, il a créé le Canadian Centre for Evidence-Based Conservation, qui a pour mandat de résumer de l’information sur la conservation à l’intention des décideurs. Les résultats de recherche de M. Cooke (plus de 700 publications évaluées par des pairs) se rattachent à de multiples volets, notamment l’élaboration de solutions au chapitre des passes à poissons, les activités de restauration de l’habitat, de même que l’examen de questions liées aux prises accessoires et à l’innovation dans la gestion de la pêche récréative. M. Cooke a travaillé sans relâche pour mieux faire connaître les poissons et la pêche en eau douce et, ainsi, voir à ce qu’on mette en valeur les ressources de ce milieu à l’échelle internationale. Son dévouement au travail, ses approches novatrices et sa capacité à nouer des partenariats de recherche lui ont permis de recevoir plusieurs prix, dont le Prix Roderick Haig‑Brown, le prix Latornell Leadership et le prix E.W.R. Steacie du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. Steve est Fellow de la Société géographique royale du Canada et secrétaire du Collège de la Société royale du Canada.

Pour en savoir plus :

Amy MacPherson, urbaniste
Ville d’Ottawa
Direction générale de la planification, de l’infrastructure et du développement économique
Courriel : amy.macpherson@ottawa.ca
613‑580‑2424, poste 14873

Les pollinisateurs : ces superhéros méconnus – 26 avril 2019

Date et heure

Le ven. 26 avr. 2019, de 18 h à 21 h

Conférenciers :

Jessica Forrest, Ph. D., Université d’Ottawa
Jeff Skevington, Ph. D., Agriculture et Agroalimentaire Canada

L’entrée est gratuite; les places seront accordées selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Tellement de pollinisateurs vivent parmi nous! Beaucoup savent que les abeilles mellifères et les papillons sont des pollinisateurs; peu réalisent cependant qu’il existe aussi des centaines d’espèces d’abeilles indigènes. Parmi les autres pollinisateurs d’ici, on compte les mouches, les papillons nocturnes, les guêpes, les fourmis, les coléoptères et même certains oiseaux. Encore une fois, ils travailleront fort ce printemps et cet été, ce qui est une bonne nouvelle pour toutes les plantes et tous les animaux (y compris les humains) qui dépendent de leurs services. La Ville invite les résidents à en apprendre davantage sur les pollinisateurs indigènes et sur l’importance qu’ils ont pour nous. Lors de cet événement, des kiosques seront tenus par des organismes environnementaux, et des présentations seront offertes par les chercheurs Jessica Forrest et Jeff Skevington. Au plaisir de vous y voir!

Nos conférenciers

Jessica Forrest est professeure agrégée en biologie à l’Université d’Ottawa. Elle s’intéresse à tous les aspects de l’écologie et de la biologie évolutive des abeilles. Dans son laboratoire, on mène des recherches sur les facteurs limitant les populations d’abeilles sauvages, sur les effets qu’ont les changements climatiques sur les interactions entre les plantes et les pollinisateurs, sur le rôle des abeilles sauvages pour les cultures agricoles et sur l’histoire naturelle de la pollinisation (site Web). Mme Forrest a obtenu son doctorat à l’Université de Toronto en 2011. Elle a mené des observations en milieu ouvert en Californie, dans les montagnes Rocheuses du Colorado, et dans les environs moins montagneux, mais non moins intéressants, d’Ottawa.

Jeff Skevington est un naturaliste dans l’âme : il observe les insectes et les oiseaux depuis sa tendre enfance. Il est chercheur et directeur de la division des diptères (mouches) à la Collection nationale canadienne d’insectes, d’arachnides et de nématodes d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Deux bourdons sur un chardon en fleur
Deux bourdons sur un chardon en fleur

Il se consacre principalement à la taxonomie et à la phylogénétique des mouches de l’ordre des syrphidés et de la bombyle à grosse tête (Pipunculidae). Il a publié plus de 100 articles scientifiques sur ces animaux et a formé de nombreux étudiants aux universités Carleton, Trent et de Guelph, où il est professeur auxiliaire. Un de ses projets actuels, l’ouvrage Field Guide to the Flower Flies (Hover Flies) of Northeastern North America, devrait être publié chez Princeton University Press à peu près à la même date que cet événement, qui fera donc office de lancement de livre.

N’hésitez pas à venir poser vos questions sur les insectes pollinisateurs à Jeff et à Jessica avant ou après la présentation. Si vous avez des photos d’insectes pollinisateurs, apportez-les! Jeff nourrit également une passion pour le jardinage avec les plantes indigènes afin d’encourager les espèces sauvages indigènes (notamment les pollinisateurs) : vous pourrez donc lui poser une panoplie de questions à ce sujet!

Renseignements :

Amy MacPherson, planificatrice
Ville d’Ottawa
Direction générale de la planification, de l’infrastructure et du développement économique
Tél. : 613-580-2424, poste 14873

La faune en hiver – Le 24 octobre 2018

Date et heure

Le mer. 24 oct. 2018, de 18 h à 20 h 30

Conférencier : Michael Runtz, Université Carleton

Le mercredi 24 octobre 2018
Place-Ben-Franklin
101, promenade Centrepointe
18 h – Exposition sur le thème de la faune
19 h – Mot de bienvenue et présentation

L’entrée est gratuite ; les places seront accordées selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Les jours raccourcissent, et l’hiver est à nos portes. Tout comme nous, les animaux sauvages se préparent à affronter le rude hiver ottavien. Certains fuient l’hiver en migrant au sud, mais d’autres ont recours à diverses stratégies pour survivre au froid. La Ville invite les résidents à apprendre comment les animaux de chez nous passent l’hiver. L’activité comprend des expositions d’organismes environnementaux locaux et une présentation de Michael Runtz, naturaliste renommé et professeur à l’Université Carleton. Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous!

À propos de notre conférencier

Michael Runtz se passionne pour l’ornithologie depuis l’âge de cinq ans. Il a travaillé comme naturaliste interprète au Parc provincial Algonquin et au Parc national de la Pointe-Pelée. M. Runtz a fait partie des administrateurs fondateurs des Ontario Field Ornithologists et du Macnamara Field Naturalists’ Club d’Arnprior, dont il demeure le président. Il est également auteur, éducateur, animateur de télévision et photographe accompli, son travail ayant été récompensé par de nombreux prix en éducation, en conservation et en photographie. Son dernier livre, intitulé Algonquin Wild, célèbre les beautés et les merveilles du Parc provincial Algonquin qui se succèdent au fil des saisons; il paraîtra cet automne. M. Runtz enseigne l’histoire naturelle et l’ornithologie à l’Université Carleton d’Ottawa, où ses cours très visuels et accrocheurs continuent de susciter un nombre record d’inscriptions.

Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec :

Direction générale de la planification, de l’infrastructure et du développement économique
Courriel : amy.macpherson@ottawa.ca 
Tél. : 613-580-2424, poste 14873

Contact

Amy Mac Pherson

Célébrons les arbres et les fleurs emblématiques du Canada - Le 26 septembre 2017

Au programme : exposition des œuvres de Mary Margaret Land sous le titre « Les fleurs du Canada » 

Conférencier : Ken Farr, Service canadien des forêts

Mardi 26 septembre 2017
Hôtel de ville d’Ottawa, 110, avenue Laurier Ouest
19 h : Exposition des œuvres et Salon de la nature 
20 h : Mot d’ouverture et présentation

L’entrée est gratuite et sera accordée selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Dans le cadre du 150e anniversaire du Canada, de la Semaine nationale de l’arbre et des forêts et de la Journée nationale de l’arbre (le 27 septembre), la Ville invite les résidents à mieux connaître les arbres et les fleurs emblématiques du Canada. À cette occasion, des organismes locaux présenteront leurs produits et leurs services, Mme Mary Margaret Land, artiste canadienne, exposera ses œuvres et M. Ken Farr prononcera une allocution. Au Canada, les arbres et les fleurs, comme tant d’autres végétaux, font partie de nos plus précieuses richesses naturelles et façonnent l’histoire de notre pays et ainsi que nos cultures. Bien des espèces végétales indigènes sont même devenues les symboles officiels des provinces et des territoires du Canada. Apprenez à mieux connaître nos arbres et nos fleurs emblématiques!

À propos de l’artiste

Mme Mary Margaret Land est une artiste qui habite l’Île du Prince Édouard. Elle est diplômée en biologie de l’Université de Guelph, où elle a été illustratrice d’ouvrages de botanique pendant plusieurs années. C’est sa passion pour les fleurs, exprimée dans la plupart de ses peintures, qui l’a amenée à imaginer l’exposition « Les fleurs du Canada : Une célébration de l’unité canadienne » pour souligner le 150e anniversaire du pays. Elle a consacré plus de dix ans à la série d’aquarelles et de textes explicatifs qu’elle présentera sur les fleurs officielles des provinces et des territoires du Canada. Cette exposition fera le tour du Canada dans les prochains mois.

À propos de notre conférencier

M. Ken Farr est gestionnaire des sciences et conseiller principal en politiques auprès du Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada. Ses fonctions actuelles s’étendent au commerce international des produits forestiers, à la science de la foresterie urbaine, aux parasites forestiers envahissants et aux mesures de mise en quarantaine des végétaux. Il est le représentant de l’autorité scientifique du Service canadien des forêts pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées (CITES).

Au Canada, M. Farr a enseigné l’horticulture, la foresterie urbaine et l’arboriculture au département d’horticulture du Collège Algonquin, à Ottawa en Ontario, et la dendrologie à l’école d’architecture et d’architecture paysagère de l’Université de Toronto. Dendrologue dans le cadre du projet d’ouvrage de référence Les arbres Canada, de John Laird Farrar, il est l’auteur de la publication Les forêts du Canada du Service canadien des forêts.

Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec :

Amy MacPherson, urbaniste
Ville d’Ottawa
Direction générale de la planification, de l’infrastructure et du développement économique
Courriel : amy.macpherson@ottawa.ca
Tél.: 613-580-2424, poste 14873

Une célébration de la faune du Canada - 6 avril 2017

Conférencier : Michael Runtz, Université Carleton

Le jeudi 6 avril 2017

Place-Ben-Franklin
101, promenade Centrepointe
18 h Exposition sur le thème de la faune
19 h Mot d'ouverture et présentation
 

Entrée libre.

À l’occasion du 150e anniversaire du Canada et en prévision de la Semaine nationale de la conservation de la faune (du 9 au 15 avril), la Ville invite les résidents à en apprendre davantage sur les animaux emblématiques du Canada. Des organismes locaux présenteront une exposition et le naturaliste réputé Michael Runtz fera un exposé. La riche diversité de la faune canadienne fait partie de notre patrimoine national et continue de façonner l’identité de notre pays. Les castors, les huards et les orignaux sont reconnus comme des symboles du Canada, et les trois ont élu domicile sur le territoire d’Ottawa. Venez rendre hommage à ces animaux qui sont aussi nos voisins.

À propos de notre conférencier :

Michael Runtz se passionne pour l’ornithologie depuis l’âge de cinq ans, et il a travaillé comme naturaliste interprète au Parc provincial Algonquin et au Parc national de la Pointe-Pelée. M. Runtz a fait partie des administrateurs fondateurs des Ontario Field Ornithologists et du Macnamara Field Naturalists’ Club d’Arnprior, dont il demeure le président. Il est également un auteur, éducateur, animateur de télévision et photographe accompli, son travail ayant été récompensé au moyen de nombreux prix en éducation, en conservation et en photographie. Son plus récent livre, intitulé Dam Builders: the Natural History of Beavers and their Ponds, lui a valu d’être mis en candidature pour la Médaille John-Burroughs, et il a été finaliste pour l’obtention du prestigieux Prix Lane-Anderson. M. Runtz enseigne l’histoire naturelle et l’ornithologie à l’Université Carleton d’Ottawa, où ses cours très visuels continuent de susciter des inscriptions record.

L’inscription est terminée.

Pour en savoir plus :

Amy MacPherson, urbaniste
Direction générale de la planification, de l'infrastructure et du développement économique
Courriel : amy.macpherson@ottawa.ca
tel: 613-580-2424, poste 14873

Arbres en santé - Ville en santé : Une célébration de la Journée de l’arbre - 21 septembre 2016

Conférencier, professeur Marc Berman, Université de Chicago

Le mercredi 21 septembre 2016
Édifice de l'horticulture, parc Lansdowne
18 h Exposition sur le thème Communautés en santé
19 h Discours d'ouverture et présentation

Entrée libre.

La forêt d'Ottawa purifie notre air, améliore la santé de nos résidents, embellit nos quartiers et améliore notre qualité de vie. Vous êtes invités à en apprendre davantage en participant à cet événement où des organisations tiendront des stands portant sur l'environnement et la vie saine et une présentation par professeur Marc Berman. Son étude, réalisée par une équipe de chercheurs des États-Unis, du Canada et de l'Australie, a porté sur les répercussions d'une augmentation du nombre d'arbres dans la ville de Toronto, faisant en sorte que les résidents se sentent mieux.

L'événement coïncidera avec l'inauguration de l'exposition de photographies intitulée PhotoSynthesis 2, présentée dans le cadre du festival Tree Fest Ottawa. Soyez parmi les premiers à admirer cette exposition.

Cet événement est présenté en association avec Tree Fest Ottawa et Santé publique Ottawa.

À propos de notre conférencier :

Marc Berman est professeur adjoint au département de psychologie de l'université de Chicago. Ses recherches portent notamment sur la capacité des environnements naturels à améliorer l'attention et la mémoire. La compréhension du rapport entre le traitement psychologique et neuronal et les facteurs environnementaux se situe au cœur de ses recherches.

Pour en savoir plus :
Lise Guevremont, urbaniste
Ville d'Ottawa
Service de la planification, de l'infrastructure et du développement économique
Courriel : lise.guevremont@ottawa.ca
613-580-2424, poste 27784

Les citoyens et la science - 12 avril 2016

Le mardi 12 avril 2016

Place-Ben-Franklin
101, promenade Centrepointe

18 h à 19 h Exposition de projets de la science citoyenne
19 h à 20 h Présentations

La science citoyenne est une méthode d’étude scientifique de plus en plus populaire et importante. Encouragée par les nouvelles technologies, en particulier les médias sociaux, elle permet aux chercheurs de recueillir et d’analyser des données scientifiques à des échelles et dans des quantités qu’il n’aurait pas été possible d’atteindre auparavant ou qui auraient été inabordables. Depuis l’analyse des bruits des océans au suivi de la migration des papillons, du changement planétaire aux « bio-blitz » d’arrière-cour, la science citoyenne entraîne les gens ordinaires vers l’une des formes de recherche les plus importantes et transformatrices du XXIe siècle.

Deux orateurs d’envergure seront présents à cet événement.

Jeremy Kerr (Université d’Ottawa), cofondateur de Bumblebeewatch.org et pionnier de la « science citoyenne », discutera de son expérience et fournira un aperçu de comment le public peut participer aux programmes de recherche en cours. M. Kerr est un conférencier engagé, dont le travail et les rapports de recherche sont publiés dans différents forums, comme les prestigieux journaux Science and Nature, CBC’s Quirks and Quarks, The National et le Rick Mercer Report.

Andy Kenney, professeur émérite de l’Université de Toronto, sera sur place pour présenter une nouvelle approche axée sur la communauté visant à faire l’inventaire des forêts urbaines : le programme Neighbourwoods. Le programme s’appuie sur une approche d’inventaire détaillé, qui peut être appliquée par des bénévoles en vue de contribuer à l’élaboration d’une stratégie d’intendance de voisinage.

Des expositions seront proposées par des organisations d’Ottawa actives en science citoyenne. Les participants à cet événement apprendront comment ils peuvent s’investir dans toute une gamme de projets fascinants.

La faune et la viabilité en milieu urbain - 2 mars 2015

Journée mondiale de la vie sauvage 

Le lundi 2 mars 2015
18 h - Exposition environnementale
19 h 30 - Discussion de groupe
Place-Jean-Pigott, hôtel de ville d'Ottawa
110, avenue Laurier Ouest

Inscrire ici!

Le saviez-vous?

  • Le Canada est fier de se joindre à 170 autres pays pour célébrer la Journée mondiale de la vie sauvage afin de sensibiliser davantage la population à la faune et à la flore de notre planète.
  • Ottawa dispose de plus de 2 660 hectares d'espaces naturels sur son territoire.
  • Ottawa est la terre d'accueil de plus de 500 espèces sauvages.

La Ville d'Ottawa vous invite à participer à cette activité interactive qui portera sur les secteurs urbains et la conservation de la faune, plus précisément sur :

  • La façon dont les animaux parviennent à vivre en ville;
  • La façon de gérer la croissance de la ville tout en aménageant des espaces verts où la faune peut vivre;
  • Les nombreuses possibilités qui s'offrent à nous si nous travaillons ensemble.

Spécialistes du domaine :

Ce groupe respecté de leaders d'opinion et de spécialistes de la conservation de la faune partagera son expérience sur la façon dont les villes et les communautés peuvent contribuer à la conservation de la faune.

David Chernushenko
Conseiller, quartier Capitale
Président du Comité de l'environnement

Janet Mason
Présidente du Conseil de l'intendance environnementale d'Ottawa

Brenda Van Sleeuwen
Biologiste, Conservation de la nature Canada

Envoyez vos questions et vos idées à wildlife-faune@ottawa.ca et nous ferons notre possible pour qu'elles soient abordées au cours de la séance.  Inscrire ici!

Lise Guèvremont, MCIP RPP
Urbaniste, Politiques relatives à l'utilisation des sols et aux systèmes naturels
Urbanisme et Gestion de la croissance
613-580-2424, ext. 27784

Les Oiseaux hivernaux - 9 décembre 2014

Mardi 9 décembre 2014
Exposition environnementale et diaporama sur les oiseaux d'Ottawa : de 18 h à 21 h
Présentation officielle : 19 h
Place Ben-Franklin
101, promenade Centrepointe

De nombreux résidents aiment observer, nourrir et photographier les oiseaux sauvages. Bien qu'un bon nombre de nos oiseaux locaux s'envolent vers le sud en prévision de l'hiver, d'autres restent ici toute l'année. De plus, certains oiseaux des régions nordiques s'installent à Ottawa pour y passer l'hiver!

L'événement était axé sur les oiseaux d'Ottawa et comment ils survivent (et même prospèrent!) en hiver. Il s'agissait de notre dernière activité de 2014.

L'ornithologue local renommé Bruce di Labio nous a expliqué comment les oiseaux d'Ottawa passent l'hiver à Ottawa ou aux alentours de la ville. M. di Labio dirige des groupes d'observation des oiseaux à l'échelle locale et internationale depuis de nombreuses années. Il est aussi l'auteur de diverses publications, notamment la rubrique hebdomadaire « World of Birds » dans le Ottawa Citizen.

Un diaporama sur la nature ainsi qu'une exposition environnementale ont été présentés aux résidents afin qu'ils aient l'occasion d'en apprendre davantage sur les espèces sauvages, les paysages naturels et les initiatives environnementales locales d'Ottawa. La soirée a été très réussie et plus de 200 personnes étaient présentes.

Résultats du concours de photos

La Ville avait organisé un concours de photographies en collaboration avec l'événement Les Oiseaux hivernaux de la Série de conférences sur la faune.

Les résidents étaient invités à soumettre leurs photographies d'oiseaux sauvages prises à Ottawa ou ailleurs dans la région de la capitale nationale. Les 227 photos reçues ont été présentées sous forme de diaporama public avant et après la conférence de la Série de conférences sur la faune le 9 décembre dernier. Les cinq meilleures photos, sélectionnées par un jury, ont été imprimées par un professionnel, encadrées et remises comme présent aux gagnants, en plus d'être exposées pour un certain temps à l'hôtel de ville. Nous vous les présentons également ici, sur ottawa.ca, avec la permission de chacun des photographes.

PREMIÈRE PLACE

« Petit héron vert qui chasse »
Photo prise par Al Robinson au lac Mud, à Ottawa. 

DEUXIÈME PLACE

« L'observateur »
Photo prise par Daniel Parent au ruisseau Green, à Ottawa 

TROISIÈME PLACE

« Grèbe avec ses oisillons »
Photo prise par Jim Cumming à l'étang Aquaview, à Orléans 

MENTION HONORABLE

« Corneilles dans une tempête de neige »
Photo prise par Sandy Sharkey sur le chemin Leitrim, à Ottawa

MENTION HONORABLE

« Grand héron »
Photo prise par David White à l'île Petrie, à Ottawa 

Pour plus de renseignements :
Amy MacPherson
Urbanisme et Gestion de la croissance
613 580-2424, poste 14873
Courriel : amy.macpherson@ottawa.ca

Les cerfs de Virginie – 18 septembre 2014

Jeudi 18 septembre 2014
De 19 h à 21 h
Place-Ben-Franklin
101, promenade Centrepointe  

Dans le cadre de sa Série de conférences sur la faune urbaine, la Ville d'Ottawa présentera une troisième séance le jeudi 18 septembre à 19 h à la Place-Ben-Franklin, située au 101, promenade Centrepointe. Cette séance portera sur les cerfs de Virginie.

Les humains et les cerfs vivent au contact les uns des autres depuis longtemps. Le cerf de Virginie est prisé comme gibier, et nous admirons sa grâce et sa beauté, mais il peut s'avérer nuisible pour les producteurs agricoles et les jardiniers. De plus, les risques de collisions entre des véhicules à moteur et des cerfs constituent une importante source de préoccupation, spécialement à l'automne.

La Ville a invité des spécialistes du ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l'Ontario à présenter de l'information sur l'écologie et la biologie du cerf de Virginie afin que nous puissions mieux connaître cet animal qui vit près de nous.

Michael Gatt est le biologiste en chef du Ministère pour notre région. Il a collaboré avec différents intervenants publics à l'élaboration de stratégies clés pour la prévention et la gestion des conflits avec les cerfs et les autres animaux sauvages.

M. Brent Patterson est chercheur scientifique au ministère des Richesses naturelles et professeur auxiliaire à l'université Trent. Il a consacré de nombreuses années à l'étude de l'écologie du cerf et de ses prédateurs canins (loups et coyotes).

En plus de l'exposé, il y aura un diaporama sur la nature et une exposition à caractère environnemental de 18 h à 21 h à la Place-Ben-Franklin, afin de permettre aux résidents de se renseigner davantage sur la faune et l'environnement naturel d'Ottawa ainsi que sur les initiatives locales en matière d'environnement. La Ville présentera aussi de l'information sur la sécurité routière (La vitesse, ça coûte cerf) et la santé publique (maladie de Lyme).

La Ville tiendra une autre séance dans le cadre de la Série de conférences sur la faune de cette année. Ces conférences visent à permettre aux résidents de mieux connaître et comprendre la faune et à promouvoir la coexistence par la compréhension et le respect. Elles sont toutes gratuites.

Pour obtenir de plus amples renseignements:
Amy MacPherson
Service de l'urbanisme et de la gestion de la croissance
613-580-2424, ext. 14873
Courriel : amy.macpherson@ottawa.ca

La biodiversité dans votre jardin – 11 avril 2014

Le vendredi 11 avril 2014
19 h à 21 h
La salle du Conseil, de l'hôtel de Ville
110 avenue Laurier Ouest

La Ville d'Ottawa célèbrera la Semaine nationale de la conservation de la faune avec la deuxième rencontre de la Série de conférences sur la faune. Elle se déroulera le vendredi 11 avril à 19 h à la salle Andrew-Haydon (salle du Conseil) de l'hôtel de Ville, au 110 avenue Laurier Ouest. Le titre de cette rencontre sera : La biodiversité dans votre jardin : Accueillez la nature dans votre cour et non dans votre maison.

Les conférenciers invités seront Sarah Kirkpatrick-Wahl, de Nature Canada, et Bill Dowd, président-directeur général de Skedaddle, une entreprise de contrôle sans cruauté de la faune, la plus grande entreprise de contrôle de la faune au Canada.

Mme Kirkpatrick-Wahl est biologiste de la conservation et travaille actuellement au programme CommuNature, qui vise à sensibiliser les gens à la nature dans les milieux urbains, comme leur cour arrière.

M. Dowd aide les gens à éviter les conflits avec la faune dans les milieux résidentiels depuis plus de 25 ans. Il est respecté comme spécialiste dans le milieu.

En plus d'assister à cette présentation, les résidents pourront visiter des kiosques d'information entre 18 h et 21 h à la Place-Jean-Pigott pour en apprendre davantage sur la faune et les milieux naturels d'Ottawa ainsi que sur les initiatives locales en matière d'environnement. Les organismes participants seront notamment la Fédération canadienne de la faune, Conservation de la nature Canada, l'Ottawa Field-Naturalists Club et le Rideau Valley Wildlife Sanctuary. Ontario Electronic Stewardship aura également un kiosque et acceptera le vieil équipement électronique afin de le recycler.

La Ville organisera deux autres événements cette année dans le cadre de sa Série de conférences sur la faune. Ces conférences visent non seulement à favoriser les connaissances et l'appréciation des résidents par rapport à la faune, mais aussi à promouvoir la cohabitation dans la compréhension et le respect. Tous ces événements sont gratuits.

Les coyotes - 28 février 2014

Apprenez à connaitre nos rusés voisins

Le vendredi 28 février 2014
18 h à 21 h
La Place-Ben-Franklin (101, promenade Centrepointe)

Écologiste de la faune de renommée internationale, monsieur Stan Gehrt, Ph.D., de la Ohio State University, présentera un aperçu de la coexistence possible entre les coyotes et les humains dans les milieux urbains et ruraux, lors de la toute première Série de conférences sur la faune de la Ville.

Monsieur Gehrt, Ph.D. est enquêteur en chef pour le Cook County Coyote Project (projet sur les coyotes du comté de Cook). Il étudie les populations de coyotes de la grande région métropolitaine de Chicago depuis 2000. Ce projet a permis de découvrir de nombreux faits intéressants sur le comportement des coyotes dans différents milieux et sur leur façon d'interagir avec les humains et les autres animaux.

Monsieur Gehrt, Ph.D., partagera ses vastes connaissances et son expérience afin que nous puissions mieux comprendre les coyotes, notamment les raisons pour lesquelles ils vivent dans les secteurs aménagés par l'humain. Il nous informera également des façons de faire pour éviter tout problème avec les coyotes, ainsi que de simples mesures préventives à adopter sur notre propriété.

En plus de la présentation, il y aura des kiosques d'information sur place, de 18 h à 21 h, afin que les résidents puissent en apprendre davantage sur la faune et le milieu naturel d'Ottawa.

Cette année, la Ville organisera trois autres activités dans le cadre de la Série des conférences sur la faune. Cette série vise à informer les résidents des enjeux de la faune, de développer chez eux un respect et une compréhension de la nature qui leur permettent de coexister avec elle tout en l'appréciant.

La prochaine activité est prévue en avril, sur le sujet de la biodiversité dans notre cour arrière. 

Pour de plus amples renseignements

Amy MacPherson
Urbanisme et Gestion de la croissance
613-580-2424, ext. 14873
E-mail: amy.macpherson@ottawa.ca