1. Paysage de rue et forme bâtie
Directive 1
Correspondre aux éléments positifs du contexte environnant, grâce notamment à la hauteur des bâtiments, aux marges de recul; à l’orientation des bâtiments et aux styles architecturaux (figure 1).
Figure 1 : Le traitement architectural de l’abri de cette station-service respecte le contexte.
Directive 2
Aménager les structures bâties (comme les lave-autos, les dépanneurs et les abris) près de la rue afin d’aider à la délimiter clairement (figures 2 et 3).
Figure 2 : Un dépanneur situé à proximité de la rue contribue à clarifier la limite de la rue.
Figure 3 : La conception de l’abri crée un paysage de rue intéressant dans un contexte commercial.
Directive 3
Concevoir tous les côtés des bâtiments et les îlots de distribution dans un style architectural cohérent afin d’améliorer le paysage (figure 4).
Figure 4 : Les détails architecturaux de cette station-service rendent le paysage de rue plus intéressant et agréable à regarder.
Directive 4
Utiliser des vitres claires pour l’aménagement des façades de lave-autos faisant face aux voies publiques. Elles permettent d’animer la rue en offrant une vue vers l’intérieur et servent de publicité (figure 5).
Figure 5 : Les vitrines de ce lave-auto font face aux aires publiques.
Directive 5
Prévoir un aménagement paysager élaboré, correspondant à l’orientation des bâtiments, afin de mettre en valeur le paysage de rue et de définir le bord de rue lorsque l’aménagement en retrait de la rue est inévitable (figure 6).
Figure 6 : Un aménagement paysager élaboré dans la cour avant met en valeur le paysage de rue tout en permettant une vue de l’emplacement.
Directive 6
Aménager des fenêtres et des portes transparentes dans les édifices de commerce de détail, afin d’assurer une visibilité entre la boutique, les îlots de distribution et les rues avoisinantes.
2. Piétons et cyclistes
Directive 7
Aménager une allée piétonnière dégagée de 2,0 mètres de large entre le trottoir public (et/ou les aires de stationnement) et les entrées des bâtiments (figures 7 et 8).
Figure 7 : L’allée piétonnière rend le site plus accessible pour les piétons.
Figure 8 : Sur place, les allées piétonnières relient les différents éléments.
Directive 8
Distinguer les allées piétonnières des surfaces de circulation automobile à l’aide de pavés en matériaux différents et en surélevant les allées à la hauteur des bordures.
Directive 9
Aménager un trottoir dégagé de 2,0 mètres de large, dans l’emprise publique, traversant les entrées privées. Réduire au minimum toute dénivellation (figure 9).
Figure 9 : Le trottoir public traversant une entrée privée constitue une zone piétonnière.
Directive 10
Aménager les aires de stationnement pour vélos requises à proximité des entrées d’édifices, sans obstruer le passage des piétons (figure 10).
Figure 10 : L’aire de stationnement pour vélos se trouve près de l’entrée.
3. Véhicules et stationnement
Directive 11
Aménager les points d’accès des véhicules aussi loin que possible des angles de rues.
Directive 12
Limiter le nombre et la largeur des entrées depuis la voie publique tout en veillant à ce qu’elles satisfassent aux exigences du Règlement municipal sur les voies d'accès privées. Éviter les interactions avec les piétons le long de la rue en définissant une entrée plus étroite mais suffisante pour le virage des camions-citernes (figure 11).
Figure 11 : L’entrée des véhicules et le passage piétonnier sont clairement délimités; les pavés contrastés mais au même niveau permettent le virage des camions-citernes.
Directive 13
Prévoir une distance suffisante entre la sortie du lave-auto et la voie publique afin de minimiser l’écoulement d’eau dans la voie publique en hiver.
Directive 14
Aménager les voies d’attente à bonne distance des utilisations adjacentes sensibles, comme les zones résidentielles et les équipements d’agrément extérieurs, afin de limiter les répercussions sur ces utilisations du bruit et de la pollution pouvant résulter de l’attente des véhicules. Utiliser des éléments d’aménagement paysager et des clôtures pour atténuer les répercussions éventuelles.
Directive 15
Aménager les points d’accès aux files d’attente à bonne distance des voies publiques et des entrées afin que les véhicules en attente ne bloquent pas la circulation dans les voies publiques ou le mouvement des autres véhicules sur place (figure 12).
Figure 12 : Le point de départ de la file d’attente du lave-auto est situé à bonne distance des voies publiques et de la circulation sur l’emplacement.
Directive 16
Aménager des voies d’attente séparées lorsque deux utilisations (comme un lave-auto et un dépanneur avec service au volant) sont prévues sur un même emplacement.
Directive 17
Prévoir des voies d’évitement et un nombre d’espaces approprié dans les voies d’attente, tel qu’exigé par le Règlement de zonage, afin de permettre des voies d’attente efficaces et de limiter les conflits sur place (figure 13).
Figure 13 : La voie d’évitement permet aux véhicules de sortir d’une file d’attente.
Directive 18
Concevoir la circulation sur place de manière à minimiser les conflits entre les piétons et les automobilistes.
Directive 19
Concevoir la circulation sur place de manière à offrir une vue dégagée dans les déplacements en marche avant des camions-citernes et à permettre le déchargement sécurisé du carburant. Prévoir un dégagement vertical suffisant sous les abris pour les camions-citernes.
Directive 20
Séparer les voies d’attente des places de stationnement et des entrées à l’aide d’îlots paysagers, de pavés décoratifs, d’îlots perméables et de marquage au sol (figure 14).
Figure 14: L’aménagement paysager aide à définir les voies d’attente.
Directive 21
Aménager uniquement le nombre minimum d’espaces de stationnement requis par le Règlement de zonage.
4. Aménagement paysager et environnement
Directive 22
Prévoir un aménagement paysager d’au moins 3,0 mètres de large sur la limite des emplacements où des places de stationnement, des entrées ou des voies d’attente sont adjacentes à une voie publique. Utiliser des arbres, des arbustes et des murs bas pour cacher les véhicules tout en offrant une visibilité au niveau des yeux à l’intérieur du site (figures 15 et 16).
Figure 15 : Le mur bas aide à cacher les zones asphaltées tout en permettant une bonne visibilité sur le site.
Figure 16 : L’aménagement paysager sur la limite du site permet de cacher les entrées.
Directive 23
Planter des arbres de rue, séparés par une distance de 7,0 à 10,0 mètres, le long des voies publiques. Planter des arbres dans les zones à surface perméable, en prévoyant une superficie d’environ 10,0 mètres carrés par arbre .
Directive 24
Choisir les arbres, les arbustes et les autres éléments de végétation en fonction de leur tolérance aux conditions urbaines, notamment le sel de voirie et la chaleur. Accorder la préférence aux espèces indigènes de la région ayant une pertinence comparable.
Directive 25
Prévoir une zone paysagère large d’au moins 2,5 mètres le long des cours latérales et arrière du terrain afin de faire écran et de mettre en valeur les éléments environnementaux du site.
Directive 26
Prévoir une zone paysagère large d’au moins 3,0 mètres, pouvant inclure un mur plein ou une clôture en plus de la végétation, aux extrémités du terrain adjacentes à des propriétés résidentielles ou institutionnelles.
Directive 27
Protéger et mettre en valeur les arbres patrimoniaux, rares ou adultes situés sur le terrain en limitant les changements de niveau et en préservant les surfaces perméables.
Directive 28
Prévoir des éléments architecturaux ou paysagers aux angles du terrain afin de mettre en valeur les voies publiques et le paysage de rue (figure 17).
Figure 17 : L’aménagement paysager à l’angle renforce le paysage de rue sans obstruer la vue.
Directive 29
Faire appel aux technologies de bâtiment écologique telles que les toits végétaux, l’irrigation au goutte à goutte et d’autres approches de « Leadership in Energy and Environmental Design » (LEED).
Directive 30
Utiliser des aires gazonnées et des lits d’arbustes pour recueillir et filtrer l’eau pluviale, afin d’améliorer la recharge de l’eau souterraine (figure 18).
Figure 18 : L’îlot de plantation recueille et stocke l’eau pluviale.
5. Signalisation
Directive 31
Utiliser le marquage au sol et des panneaux indicateurs pour améliorer la clarté et la facilité des déplacements sur le terrain.
Directive 32
Concevoir les édifices de manière à intégrer des espaces définis pour les panneaux indicateurs respectueux de l’échelle des édifices, des éléments architecturaux, de l’uniformité de la signalisation et des objectifs de conception établis en matière de paysage de rue.
Directive 33
Limiter les panneaux temporaires et portables. Interdire les panneaux d’affichage, les enseignes pivotantes et les enseignes de toit sur les propriétés privées.
Directive 34
Concevoir les enseignes lumineuses de manière à les rendre efficaces dans leur fonction et à éviter les débordements de reflets et de lumière vers les utilisations adjacentes.
Directive 35
Concevoir et aménager les enseignes au sol et murales selon le caractère et l’échelle du secteur, et favoriser un environnement actif et piétonnier. Intégrer les enseignes au sol dans les éléments paysagers (figures 19 et 20).
Figure 19 : L’enseigne au sol et celle fixée à l’édifice sont fidèles à l’échelle de l’édifice sans dominer l’espace public.
Figure 20 : L’enseigne au sol est intégrée dans l’aménagement paysager à l’entrée sur le site.
6. Viabilisation et services publics
Directive 36
Aménager les aires bruyantes, comme les baies de services automobiles, les ouvertures de lave-auto, les postes d’aspirateur, les aires de chargement extérieures, les aires de stockage des ordures et les voies d’attentes, à bonne distance des utilisations sensibles comme les secteurs résidentiels et les écoles.
Directive 37
Atténuer les répercussions dues au bruit avec des structures bâties, des talus paysagers ou des clôtures d’atténuation du bruit (d’une hauteur minimale de 1,8 mètre), protégés par un aménagement paysager.
Directive 38
Aménager tous les équipements de services publics à l’intérieur des bâtiments ou les protéger de la vue depuis les voies publiques et les propriétés publiques situées à l’arrière. Il peut s’agir de boîtiers d’installations, de contenants pour ordures et matières recyclables, de quais et de rampes de chargement ou de compresseurs pour air conditionné.
Directive 39
Concevoir les clôtures pour le stockage extérieur des ordures avec les mêmes matériaux que ceux du bâtiment principal et veiller à ce que la hauteur du mur soit suffisante pour dissimuler complètement les bennes à ordures.
Directive 40
Préserver des lignes de vue entre le site, les utilisations environnantes et les voies publiques afin de garantir un niveau adéquat de sécurité et de confort.
Directive 41
Planifier l’aménagement du site de manière à prévoir des aires de stockage temporaire de la neige ne nuisant pas à la circulation sur place, à l’aménagement paysager et aux boîtiers d’installations.
Directive 42
Concevoir l’éclairage de manière à éviter la diffusion de lumière, les reflets et les projections sur les utilisations adjacentes. Éviter de diriger les sources lumineuses vers les propriétés adjacentes et aménager un écran au besoin (figure 21).
Figure 21 : Les structures comme les abris peuvent servir d’écran contre la lumière.
Directive 43
Utiliser des sources lumineuses blanches efficaces pour réduire les coûts énergétiques et pour créer un équilibre naturel de couleur offrant une sécurité.
Directive 44
Installer les unités mécaniques en toiture loin du rebord du bâtiment et les dissimuler afin de minimiser leur impact visuel.