Classification des parcs
La Ville d’Ottawa a établi un système de classification pour définir une typologie des parcs répondant aux besoins sociaux, récréatifs et environnementaux de ses résidents. La classification des parcs présentée ci-dessous sert d’outil de référence en vue d’orienter la Ville d’Ottawa lors de la création de nouveaux parcs. Son application permettra aux responsables de la sélection des espaces destinés à la création de parcs et de la conception, de l’aménagement et de l’entretien des parcs de mieux répondre aux besoins de la collectivité.
L’emplacement et la planification des parcs sont déterminés par la Ville en fonction des exigences liées à la population et au niveau de service en matière de loisirs. Les parcs sont répartis dans les quartiers et la ville de façon à offrir aux résidents des espaces verts facilement accessibles qui répondent à un large éventail de besoins en matière de loisirs et qui embellissent l’espace public. Le choix de l’emplacement des parcs doit s’appuyer sur les plans de conception communautaire, les plans secondaires, les plans de village et les plans des parcs locaux qui s’appliquent ainsi que sur les politiques propres au secteur figurant dans le Plan officiel. La variété des types de parcs et les caractéristiques distinctives de leur conception sont bénéfiques pour la collectivité.
La classification des parcs comporte une typologie et une description des normes liées à la taille des parcs, à leur emplacement, au rayon de leur secteur de service, à leur configuration et à leurs commodités; ces renseignements permettent d’orienter le choix de l’emplacement des parcs et la conception de ceux-ci. Les parcs devraient avoir une forme et une taille qui favorisent une visibilité et un accès adéquats et offrent une certaine marge de manœuvre aux planificateurs de parcs pour l’aménagement de terrains de sport et d’autres installations récréatives.La classification comprend six types de parcs, qui reflètent la structure des espaces verts de la ville : les parcs de district, les parcs communautaires, les parcs de quartier, les miniparcs, les places ou miniparcs urbains et les parcs boisés. Vous trouverez ci-dessous une description de chacun d’eux.
Parc de district
Dotés d’un très grand rayon de service, les parcs de district sont destinés à plusieurs quartiers ou à des districts complets et peuvent être utilisés dans le cadre d’activités organisées pour l’ensemble de la ville. Ils constituent une destination importante pour les résidents et les visiteurs et peuvent comporter une composante touristique. Leur taille et leur emplacement peuvent varier selon la raison d’être du parc et de ses installations. Les parcs de district peuvent être destinés aux activités de compétition, et des installations de même nature peuvent y être regroupées pour permettre la tenue de tournois.
Critères de conception
Rayon du secteur de service : À l’échelle de la ville et du district.
Utilisation : Espaces polyvalents, loisirs actifs et passifs, installations sportives importantes ou terrains pour les tournois.
Taille : Minimum de 10 hectares.
Emplacement : Les parcs de district sont situés à un endroit permettant de servir plusieurs quartiers, si possible le long d’une artère desservie par un circuit de transport en commun important. Ils devraient être reliés au réseau d’espaces verts et peuvent se trouver près d’autres espaces libres.
Commodités : Les installations permettent de pratiquer divers loisirs actifs et passifs; elles peuvent comprendre un centre communautaire, une piscine ou un aréna, des patinoires intérieures ou extérieures, des terrains pour les sports actifs, des terrains de tennis, des terrains polyvalents, des terrains de planche à roulettes, des aires de jets d’eau, des aires de jeux pour les enfants, des allées piétonnières, des espaces pour s’asseoir et des abris, au choix de la Ville.
Réalisation des travaux : Travaux généralement effectués par la Ville (Direction générale des loisirs, de la culture et des installations).
Façade de terrain : Minimum idéal de 75 % de façade continue sur les rues attenantes.
Stationnement : Stationnement offert sur place.
Éclairage : Les exigences liées à l’éclairage des allées piétonnières, des parcs de stationnement et des terrains de sport ainsi qu’à l’éclairage de sécurité seront déterminées par la Ville.
Critères pour le choix de la végétation : Les végétaux plantés (arbres, arbustes et graminées) comprendront diverses espèces qui tolèrent les conditions urbaines, surtout des espèces indigènes. Les surfaces de plantation comprendront des zones tampons et des zones de retour à l’état naturel si cela est nécessaire.
Taux visé de couvert forestier : 30 %
Taux visé de retour à l’état naturel : 20 %
Parc communautaire
Les parcs communautaires sont destinés à un secteur ou à un ensemble de quartiers précis et permettent de pratiquer divers loisirs. Ils devraient être bien reliés à l’espace urbain global. Leur taille et les installations qui s’y trouvent peuvent varier, et ils constituent un lieu central dans le secteur. On peut y pratiquer des loisirs actifs et passifs.
Critères de conception
Rayon du secteur de service : Ensemble du secteur (selon le secteur de planification).
Utilisation : Divers loisirs actifs et passifs; ces parcs peuvent comporter un édifice communautaire ou un pavillon.
Taille : De 3,2 hectares (minimum) à 10 hectares (maximum).
Emplacement : Les parcs communautaires sont situés aux abords des routes collectrices, généralement près des intersections majeures. Ils sont accessibles en transport en commun et se trouvent à proximité d’un arrêt d’autobus ou de train. Ils devraient être reliés au réseau d’espaces verts et peuvent se trouver près d’autres espaces libres comme des zones de conservation, des vallées et des installations de gestion des eaux pluviales, selon les exigences de la Ville.
Commodités : Les installations permettent de pratiquer une variété de loisirs actifs et passifs; elles peuvent comprendre des terrains de sport, des terrains de tennis, des terrains polyvalents, des patinoires, des terrains de planche à roulettes, des aires de jets d’eau, des aires de jeux pour enfants, des espaces de jeu ouverts, des allées piétonnières, des espaces pour s’asseoir et des abris, au choix de la Ville.
Réalisation des travaux : Travaux effectués par la ville (Direction générale des loisirs, de la culture et des installations) ou un promoteur, ou dans le cadre d’une entente initiale.
Façade de terrain : Minimum idéal de 50 % de façade continue sur les rues attenantes.
Stationnement : Stationnement offert sur place ou dans une voie d’arrêt sur l’emprise, au choix de la Ville.
Éclairage : Il peut y avoir, au besoin, un éclairage dans les allées piétonnières, les parcs de stationnement et les terrains de sport ainsi qu’un éclairage de sécurité.
Critères pour le choix de la végétation : Les végétaux plantés (arbres, arbustes et graminées) comprendront diverses espèces qui tolèrent les conditions urbaines, surtout des espèces indigènes. Les surfaces de plantation comprendront des zones tampons et des zones de retour à l’état naturel si cela est nécessaire.
Taux visé de couvert forestier : 30 %
Taux visé de retour à l’état naturel : 20 %
Parc de quartier
Les parcs de quartier représentent le point central d’un quartier, permettent de pratiquer des loisirs actifs et passifs, et constituent un espace de rassemblement local où les résidents peuvent se rendre à pied.
Critères de conception
Rayon du secteur de service : Environ 10 minutes de marche (800 m).
Utilisation : Divers loisirs passifs et actifs.
Taille : De 1,2 hectare (minimum) à 3,2 hectares (maximum).
Emplacement : Les parcs de quartier sont situés aux abords des routes locales (ou des routes collectrices dans les zones rurales et les villages). Ils devraient être reliés au réseau d’espaces verts et peuvent se trouver près d’autres espaces libres comme des zones de conservation, des vallées et des installations de gestion des eaux pluviales. Dans les quartiers où le quadrillage des rues et des pâtés de maisons est irrégulier, le parc de quartier s’intègre à l’ensemble pour former un pâté complet ou faire partie d’un pâté.
Commodités : Les installations permettent de pratiquer une variété de loisirs actifs et passifs; elles peuvent comprendre des structures d’ombrage, des espaces pour s’asseoir, de l’équipement de jeu, un terrain polyvalent, une aire de jets d’eau, une patinoire extérieure, des minis terrains de sport et d’autres installations, au choix de la Ville.
Réalisation des travaux : Travaux effectués par la Ville (Direction générale des loisirs, de la culture et des installations) ou dans le cadre d’une entente initiale avec un promoteur.
Façade de terrain : Minimum idéal de 50 % de façade continue sur les rues attenantes.
Stationnement : Préférence pour le stationnement sur rue, car ces parcs sont conçus pour qu’on s’y rende à pied.
Éclairage : Les terrains de sport ne sont habituellement pas éclairés. Il peut y avoir, au besoin, un éclairage dans les allées piétonnières et un éclairage de sécurité.
Critères pour le choix de la végétation : Les végétaux plantés (arbres, arbustes et graminées) comprendront diverses espèces qui tolèrent les conditions urbaines, surtout des espèces indigènes.
Taux visé de couvert forestier : 30 %
Taux visé de retour à l’état naturel : Selon le lieu.
Miniparc
Les miniparcs sont de petits parcs où les résidents peuvent se rendre à pied. Ils constituent des espaces verts et des lieux de rassemblement importants dans les quartiers, et permettent de pratiquer des loisirs essentiellement passifs ainsi que des loisirs actifs de faible intensité dans un milieu résidentiel ou polyvalent. Ces parcs permettent de mieux relier les quartiers, représentent des points centraux intéressants, mettent en valeur la forme bâtie et favorisent la vie communautaire en offrant un lieu où les résidents peuvent interagir, où les enfants peuvent jouer et où l’on peut organiser des activités sociales. Nota : Les miniparcs viennent compléter le réseau de parcs d’un quartier. Ils ne constitueront donc pas la seule catégorie de parc dans un quartier.
Critères de conception
Rayon du secteur de service : Environ 2 à 5 minutes de marche (200 à 450 m).
Utilisation : Activités récréatives actives et passives.
Taille : De 0,4 hectare (minimum) à 1,2 hectare (maximum).
Emplacement : Les miniparcs sont situés aux abords des routes locales et sont reliés au réseau d’espaces verts. Dans les quartiers où le quadrillage des rues et des pâtés de maisons est irrégulier, le miniparc s’intègre à l’ensemble pour former un pâté complet ou faire partie d’un pâté.
Commodités : Les installations permettent de pratiquer une variété de loisirs actifs et passifs; elles peuvent comprendre des structures d’ombrage, des espaces pour s’asseoir, de l’équipement de jeu et une aire de jeux non structurée, au choix de la Ville.
Réalisation des travaux : Travaux effectués par la Ville (Direction générale des loisirs, de la culture et des installations) ou dans le cadre d’une entente initiale avec un promoteur.
Façade de terrain : Minimum idéal de 50 % de façade continue sur les rues attenantes.
Stationnement : Aucun stationnement n’est nécessaire.
Éclairage : L’éclairage des allées piétonnières et l’éclairage de sécurité seront prévus en fonction des besoins.
Critères pour le choix de la végétation : Les végétaux plantés (arbres, arbustes et graminées) comprendront diverses espèces qui tolèrent les conditions urbaines, surtout des espèces indigènes.
Taux visé de couvert forestier : 30 %
Taux visé de retour à l’état naturel : Selon le lieu.
Places ou miniparcs urbains
Ces petits parcs sont caractéristiques du tissu urbain. Le réaménagement des places et des miniparcs urbains peut être provoqué par la densification de quartiers établis. Il est également possible de les aménager dans une zone polyvalente, au centre-ville ou aux abords d’une rue principale. Ils doivent répondre aux besoins des résidents actuels et des nouveaux résidents, offrir des aires d’agrément extérieures adaptées au contexte et souvent multifonctionnelles, le tout dans un espace restreint. Une place urbaine attire parfois des visiteurs de la région élargie, suivant son emplacement.
Dans les zones urbaines intérieures à forte densité, la place est souvent de petite taille, majoritairement recouverte d’un revêtement dur et dotée d’arbres, pour apporter de l’ombre, et d’autres végétaux. Il peut y avoir des espaces pour s’asseoir, un plan d’eau ou une œuvre d’art, de l’éclairage, des tables de jeu, des structures d’ombrage, une zone pour les spectacles et des installations récréatives interactives qui correspondent au contexte et au public cible. La place peut constituer un point d’intérêt pour un secteur résidentiel ou le carrefour d’un sentier, elle peut aussi être associée aux entreprises avoisinantes, comme des cafés, des camions-restaurants ou les attraits touristiques.
Dans les zones urbaines extérieures à densité modérée, la place peut être un peu plus grande si l’espace disponible est plus vaste, ce qui peut permettre de planter plus de végétation, d’aménager des zones gazonnées et d’intégrer des installations récréatives précises, comme des paniers de basketball, des aires de jeux d’eau, des terrains de tennis, de l’équipement de conditionnement physique pour adulte et des modules de jeux.
Proportionnellement à la superficie, l’aménagement des places et miniparcs urbains est généralement plus coûteux que les autres types de parcs, comme ils sont dotés d’un recouvrement dur, d’installations plus importantes et de commodités multifonctionnelles; il faut donc en tenir compte aux premières étapes de planification.
Critères de conception
Rayon du secteur de service : Variable selon le contexte. Dans les secteurs résidentiels : de 2 à 5 minutes de marche (de 200 à 450 m).
Utilisation : Variable selon le contexte.
Superficie : De 400 m2 (minimum) à 4 000 m2 (maximum).
Emplacement : Les places et miniparcs urbains sont situés dans le noyau urbain, les centres d’utilisations polyvalents et les centres-villes aux abords de rues principales. Dans les quartiers où le quadrillage des rues et des pâtés de maisons est irrégulier, les miniparcs urbains s’intègrent à l’ensemble pour former un pâté complet ou faire partie d’un pâté.
Commodités : Les places ou miniparcs urbains peuvent être dotés de pavé décoratif et comprendre des structures d’ombrage, des plans d’eau ou des jeux d’eau, des espaces pour s’asseoir, des tables de jeu, des modules de jeux, de l’équipement de conditionnement physique, une zone pour les spectacles et des paniers de basketball.
Réalisation des travaux : Déterminée au cas par cas.
Façade de terrain : Minimum idéal de 50 % de façade continue sur les rues attenantes.
Stationnement : Aucun stationnement n’est nécessaire.
Éclairage : L’éclairage doit répondre aux besoins selon le contexte, au choix de la Ville.
Critères pour le choix de la végétation : Les végétaux plantés (arbres, arbustes et graminées) comprendront diverses espèces qui tolèrent les conditions urbaines, surtout des espèces indigènes.
Taux visé de couvert forestier : De 20 à 50 %.
Taux visé de retour à l’état naturel : Selon le lieu.
Parc boisé
Les parcs boisés sont un type de parc particulier : il s’agit d’un terrain boisé préexistant protégé dans une zone de développement et intégré au réseau des parcs à titre d’aire de loisirs. Même si d’autres types de parcs peuvent comprendre de petits bosquets préexistants, le parc boisé est, comme son nom l’indique, majoritairement boisé. On vise davantage à le protéger qu’à l’aménager, mais il est possible d’y tracer des sentiers ou des sentiers naturels; d’y aménager des petits espaces pour s’asseoir et d’y installer des structures de conditionnement physique, des panneaux de signalisation et des clôtures; ainsi que d’y planter des végétaux pour le remettre en état, si nécessaire. Un boisé sera uniquement considéré comme un terrain à vocation de parc si le quartier dans lequel il se trouve compte déjà suffisamment d’installations de loisirs, comme des terrains de sports et des terrains de jeux.
Les dessins et documents de conception du parc doivent comprendre un plan de gestion du boisé (élaboré par un forestier professionnel inscrit). Les recommandations qui y sont énoncées seront mises en œuvre à l’étape de l’aménagement. Il doit présenter le plan d’entretien à long terme qui favorisera la sécurité publique ainsi que la pérennité et la santé de l’écosystème du terrain boisé.
Critères de conception
Rayon du secteur de service : Environ 10 minutes de marche (800 m), s’il y a lieu.
Utilisation : Installations récréatives, comme des sentiers et des bancs.
Taille : De 1,2 hectare (minimum) à 3,2 hectares (maximum).
Emplacement : Les parcs boisés ne peuvent être aménagés que sur les terrains déjà boisés. Le planificateur de parcs doit approuver le choix du terrain destiné à la création d’un parc boisé.
Commodités : Les installations doivent être compatibles avec le terrain boisé et favoriser son utilisation à des fins récréatives, sans compromettre l’intégrité de l’écosystème naturel. Selon le contexte, elles peuvent comprendre des sentiers ou des sentiers naturels, de petits espaces pour s’asseoir, de petites zones de conditionnement physique, des panneaux de signalisation, des végétaux pour la remise en état du boisé et des clôtures, là où c’est nécessaire.
Réalisation des travaux : Déterminée au cas par cas.
Façade de terrain : Minimum de 25 % de façade sur la rue.
Stationnement : Aucun stationnement n’est nécessaire.
Éclairage : Il peut y avoir, près des façades de rue, un éclairage dans les allées piétonnières et un éclairage de sécurité, selon les besoins.
Critères pour le choix de la végétation : Le choix des végétaux sera déterminé en fonction des recommandations du plan de gestion du boisé. La décision de retirer ou non les espèces envahissantes est à la discrétion du personnel de la Ville d’Ottawa.
Taux visé de couvert forestier : Conserver le même couvert forestier qu’avant l’aménagement. Il peut être accru par la plantation de nouveaux arbres, selon les recommandations du plan de gestion du boisé.
Taux visé de retour à l’état naturel : Selon le lieu.
Processus de planification des nouveaux parcs
Dans un souci d’excellence du service à la clientèle, la Ville d’Ottawa s’efforce d’aménager des parcs, des installations et des sentiers exceptionnels dans les nouveaux quartiers en pleine croissance afin de répondre aux besoins de loisirs actifs et passifs des résidents. La réussite de l’aménagement d’un parc commence dès les premières étapes de planification, au moment de l’examen du projet avec la consultation préalable au dépôt d’une demande, puis lors de l’étape d’examen du lotissement, lorsqu’il est temps de sélectionner et d’acquérir les terrains devant être occupés par les parcs et les sentiers. En effet, les installations qui seront construites dans un parc sont déterminées en fonction de la taille et de la forme du terrain, et l’emplacement des sentiers est établi de manière à relier le parc au réseau d’espaces verts. L’exercice annuel d’élaboration du budget et le processus de conception et d’aménagement de la Ville influent grandement sur la création de nouveaux parcs.
Vous pouvez obtenir plus d’information concernant la planification et l’aménagement de nouveaux parcs dans le Manuel d’aménagement des parcs - 2e version de 2017 [PDF-7,74 Mo].
Pour en savoir plus sur les parcs et leurs commodités, consultez la carte électronique.
Parcs faisant l’objet de consultations ou en voie d’aménagement
La Ville d’Ottawa souhaite connaître votre point de vue sur la conception des nouveaux parcs et des nouvelles installations, et sur le cycle de vie des parcs et installations existants. Retrouvez tous les nouveaux projets grâce à notre site web sur les projets d’engagement du public et faites part de vos commentaires sur les conceptions en cours d'examen.