Expositions 2017

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Mélanie Myers – Ce qui touche au sol

Du 14 décembre 2017 au 21 janvier 2018

Vernissage : le jeudi 14 décembre de 17 h 30 à 19 h 30

Mélanie Myers, Programme Floral CCN, 2017, crayon de couleur sur papier, 140 x 116 cm. Photo : Valérie Mercier. Gracieuseté de l’artiste.

dessin d’une scène de paysage flottante de couleur claire

Mélanie Myers, Ma parole contre la sienne, 2014, crayon de couleur sur papier, 137 x 127 cm. Photo : Valérie Mercier. Gracieuseté de l’artiste.

dessin de couleurs claires scènes de ville avec voiture grise

À travers le dessin et la construction d’objets, Mélanie Myers remanie l'environnement urbain que l’on connaît trop bien. Ce qui touche au sol est une observation des systèmes et incitatifs qui sont mis en place afin de bien gérer la cité. Les espaces assignés à la résidence, au paysage, ainsi qu’à la circulation et à la contemplation sont représentés d’une manière réaliste mais peu probable afin de mettre en évidence quelques écarts de conduite.

Biographie

Mélanie Myers vit et travaille à Hull, Gatineau. Elle est titulaire d’une maîtrise en arts visuels du Nova Scotia College of Art and Design (2013) et d’un baccalauréat en arts et design de l’Université du Québec en Outaouais (2008). En production, elle réaménage l’espace et décrit des situations dans les médiums de l’installation et du dessin. Sa démarche touche à divers champs d’intérêt : la sécurité, la réalité, l’erreur et la classe moyenne. Ses projets ont été soutenus par le CALQ et diffusés dans plusieurs galeries et centres du Canada, notamment à la Galerie UQO, à la Forest City Gallery et à l’Anna Leonowens Gallery. Elle a fait des résidences au Centre Bang et à la Maison Scott-Fairview (2017) et travaille comme chargée de projet à AXENÉO7.

Khadija Baker – Behind Walls/Maps (Derrière les Murs/Cartes)

Du 2 novembre au 3 décembre 2017

Vernissage et parcours avec l’artiste (en anglais) : 
Le jeudi 2 novembre de 17 h 30 à 19 h 30
Début du parcours à 18 h

Khadija Baker, Behind Walls/Maps (Derrière les Murs/Cartes) (vue de l’installation), 2008, 80 sphères de glaise, des ficelles tissées avec des vêtements, du sable, une composante audio et vidéo, dimensions variées. Photo : Guy L'Heureux. Gracieuseté de l'artiste.

Galerie vide avec grille à cordes au plafond qui mène à de nombreuses boules d’argile sur le sol

Khadija Baker, Behind Walls/Maps (Derrière les Murs/Cartes) (vue de l’installation), 2008, 80 sphères de glaise, des ficelles tissées avec des vêtements, du sable, une composante audio et vidéo, dimensions variées. Photo : Guy L'Heureux. Gracieuseté de l'artiste.

détail du sol de la galerie montrant des boules d’argile attachées à une ficelle

Extrait du catalogue

Dans son installation multimédia intitulée Behind Walls/Maps (Derrière les murs/cartes), […] Khadija Baker met en scène l’expérience des Kurdes en Syrie. En 1962, de nombreux Kurdes ont perdu leur nationalité par suite d’un recensement exceptionnel, ainsi que divers droits et privilèges comme le droit d’étudier, de voyager, d’accéder à la propriété et de travailler au gouvernement, pour n’en nommer que quelques-uns. On a aussi interdit aux Kurdes d’utiliser leur langue, et des noms de villes et de villages kurdes ont été rebaptisés en arabe.

Dans Behind Walls/Maps, l’artiste […] illustre la censure culturelle au moyen de repères géographiques et d’une sélection rigoureuse de médias. Au sol sont disposées quatre-vingts sphères de glaise alourdies, sur lesquelles on peut lire des noms de villes kurdes ayant été renommées. Des ficelles tissées avec des vêtements usagés sont rattachées aux sphères et s’entrecroisent jusqu’au plafond, où elles sont suspendues. Simultanément, les noms arabes des villes et villages kurdes sont projetés en fondu sur le sol.

- Extrait du texte par Edwin Janzen

Biographie

Dans son travail, Khadija Baker explore des thèmes sociaux et politiques liés à la persécution, au déplacement et à la mémoire. Ses démarches actuelles combinent performances, textiles, sons et vidéos en vue de créer des environnements intimes et originaux qui rapprochent l’artiste, l’art et le public dans des lieux actifs mêlant échanges et récits. Elle a exposé ses œuvres au pays et à l’étranger, et elle a reçu de nombreuses subventions. Depuis 2013, l’artiste est membre reconnue du Centre d’histoire orale et de récits numérisés et chercheuse invitée au SenseLab de l’Université Concordia. Née à Amouda, en Syrie, Khadija Baker vit et travaille à Montréal depuis 2001. Elle est titulaire d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia (2012).

Continuum : Des artistes du Prix Karsh accueillent une nouvelle génération

Du 14 septembre au 22 octobre 2017

Commissaire : Melissa Rombout

Cette exposition spéciale souligne l’héritage artistique de Yousuf et Malak Karsh, tout en continuant une chaîne intergénérationnelle de mentorat favorisant l’innovation en photographie.

Extrait du catalogue

Continuum est un projet qui relie de nombreux moments échelonnés dans le temps. Il a été conçu afin de célébrer une nouvelle vague d’artistes émergents d’Ottawa durant l’année du 150e anniversaire du Canada. Des lauréats du prestigieux Prix Karsh de la Ville d’Ottawa ont été invités à choisir un artiste d’Ottawa dont le moyen d’expression est la photographie, une figure relativement nouvelle de la scène des arts.

Les photographes Karsh, innovateurs sur le plan stylistique, bienveillants de nature et maîtres de la photographie sur pellicule, seraient sans doute étonnés et ravis par la myriade de pratiques photographiques représentées dans cette exposition, ainsi que par le rôle qu’ils ont joué comme ancêtres d’une chaîne de connexions qui rayonnent vers l’extérieur. Ces fils collectifs d’accueil s’entrelacent ici.

- Extrait du texte par Melissa Rombout

Biographies

Pratiquant surtout la photographie, Joi T. Arcand est membre de la Première Nation des Cris de Muskeg Lake. Diplômée du programme des beaux-arts de l’Université de la Saskatchewan, elle a créé le journal d’art autochtone kimiwan 'zine, et cofondé la Red Shift Gallery à Saskatoon. Au Canada, ses œuvres ont été présentées à la Biennale d’art contemporain autochtone (Montréal), à la Kenderdine Art Gallery et à l’AKA artist-run (Saskatoon) et à l’Access Gallery (Vancouver). Sur la scène internationale, elles ont été exposées à Londres, à Bilbao et aux États-Unis.

AM Dumouchel a complété une maîtrise en arts visuels en 2014 à lʼUniversité dʼOttawa et a obtenu le prix Michel Goulet, entre autres. Le temps qu’elle a passé à Gatineau, Montréal et Ottawa a contribué à l’évolution de sa pratique. Représentée par la galerie PDA Projects, elle a exposé ses œuvres partout au Canada ainsi quʼà l’étranger. De plus, ses créations font partie de plusieurs collections privées. En marge de son travail d’artiste, elle enseigne la photographie à lʼUniversité dʼOttawa.

S’intéressant à l’environnement bâti et aux documents d’archives connexes, Leslie Hossack a réalisé des explorations poussées de l’architecture historique de Vancouver, de Paris, de Berlin, de Jérusalem, de Moscou, de Londres, de la Normandie et de Vienne. En 2012, dans le cadre du Programme d’arts des Forces canadiennes, elle a été affectée au Kosovo. Parmi ses publications, notons H‑Hour; Registered; Charting Churchill; Testament; Cities of Stone, People of Dust et Berlin Studien.

Diplômée du programme d’histoire de l’art de l’Université Carleton, Olivia Johnston enseigne l’histoire de la photographie à la School of the Photographic Arts: Ottawa. Ses œuvres photographiques et multimédias abordent des questions touchant l’histoire de l’art, la photographie, le genre, l’identité et la vulnérabilité. Exposé sur la scène nationale et internationale, son travail a aussi été présenté dans plusieurs publications. En 2017, Johnston a par ailleurs figuré parmi les finalistes du Prix RBC pour les artistes émergents.

Julia Martin crée des œuvres personnelles; elle est tout aussi sûre de ses compétences sur le sujet traité qu’affligée par la profondeur à laquelle nous finissons par nous connaître. Dans sa pratique, elle utilise et exploite les tensions entre humour et tragédie, texte et image, hasard et intention. Son téléphone intelligent est devenu son studio, ce qui est probablement une excuse pour ne pas sortir de son appartement. Martin a obtenu une maîtrise en beaux-arts de l’Université d’Ottawa en 2015; elle a dû pour cela sortir de son appartement.

Dans sa pratique, Meryl McMaster dépasse les limites de la simple photographie en y intégrant des accessoires ou des vêtements faits à la main, des performances et une dimension introspective. Ses œuvres s’intéressent au façonnement de notre identité par la lignée, l’histoire et la culture. Diplômée en photographie de l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario, McMaster a figuré sur la liste préliminaire du Prix Sobey pour les arts de 2016.

Détentrice d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université du Manitoba, Ruth Steinberg est aussi diplômée de la School of the Photographic Arts: Ottawa. Elle a créé la série What the Body Remembers à l’automne 2014 durant sa résidence aux Enriched Bread Artists. Steinberg s’inspire des photographes s’inscrivant dans la tradition bien ancrée du récit, dont Diane Arbus, Mary Ellen Mark, Dorothea Lange, Gordon Parks et Sally Mann.

Auparavant historienne de la photographie à Bibliothèque et Archives Canada, Melissa Rombout est commissaire indépendante de projets nationaux et internationaux relatifs à la photographie. Elle a dirigé une réinterprétation innovatrice de l’œuvre de Yousuf Karsh, produite par l’ancien Musée du portrait du Canada et par le Musée des sciences et de la technologie du Canada, intitulée Karsh : Créateur d’images. Cette exposition a remporté en 2010 le Prix d’excellence de l’Association des musées canadiens. Rombout est membre de l’Amsterdam School for Cultural Analysis, où elle effectue des recherches sur la photographie contemporaine et l’action politique.

Candidats à la maîtrise en beaux-arts de l’Université d’Ottawa – Expositions de thèse

Afin de complémenter son programme régulier, la Galerie Karsh-Masson est heureuse de s’associer au Département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa d’offrir un précieux mentorat et une occasion de perfectionnement professionnel.

Kizi Spielmann Rose – Pulse

Du 5 au 15 août 2017

Vernissage : le jeudi 10 août de 17 h 30 à 19 h 30

Les lignes serpentines et les formes organiques évoquant une surface onduleuse et translucide composent les tableaux présentés dans cette exposition. Les lignes entaillées dans un bâtonnet à l’huile souple révèlent de vivides gradations de teintes de pastel. Bien qu’elles soient abstraites, ces peintures font tout de même ressortir la lumière, l’espace et le mouvement.

Kizi Spielmann Rose, Night – Sea Journey, 2017, acrylique, pastel à l’huile et peinture à l’huile en bâton sur panneau, 30.5 x 35.5 cm. Gracieuseté de l’artiste.

Motif géométrique monochrome bleu avec carrés, cercles et lignes

Biographie

Kizi Spielmann Rose est actuellement candidat à la maîtrise en arts visuels à l’Université d’Ottawa et détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université NSCAD. Entres autres vitrines, son travail a récemment été mis à l’honneur dans l’exposition Peinture fraîche et nouvelle construction présentée à la galerie Art Mûr, à Montréal, et dans son exposition solo de fin d’études intitulée Wild Wild Life, présentée à la Anna Leonowens Gallery, à Halifax. Il a dernièrement été désigné finaliste du Concours de peintures canadiennes RBC 2017 et a reçu des bourses d’études du Conseil de recherches en sciences humaines et de la Robert Pope Foundation.

Jonathan Théroux – Tour

Du 19 au 29 août 2017

Vernissage : le jeudi 24 août de 17 h 30 à 19 h 30

Inspiré par le potentiel allégorique et symbolique de l’assemblage d’objets dans l’espace, l’exposition multidisciplinaire Tour présente le tâtonnement comme procédé de recherche sur le langage et sur la formulation de sens. L’exposition avance les techniques de la peinture, de la sculpture et vidéos.

​À gauche : Jonathan Théroux, Cité, 2016, projection vidéo numérique, 38 min.

projection sur le mur montrant une personne sur le plancher pour ranger les articles

À droite : Jonathan Théroux, Pareil, 2017, huile sur canevas, 121 x 152 cm. Gracieuseté de l’artiste.

structure brune sur un cube stylisé avec ciel bleu en arrière-plan

Biography

Jonathan Théroux est actuellement candidat à la maîtrise en arts visuels à l’Université d’Ottawa. Originaire de la Montérégie, il a d’abord suivi une formation en arts visuels avec concentration en peinture et en dessin à l’Université Concordia. Sa recherche porte sur la composition d’assemblages évoquant à la fois la tradition paysagiste et la nature morte. Depuis peu, Jonathan expérimente l’emploi de la vidéo.

Wâpikwanew ​: Blossom (Floraison)

Commissaire : Jaime Koebel

Artistes : Barry Ace, Christi Belcourt, Simon Brascoupé, David White Deer Charette, Kelly Duquette, Myrosia Humeniuk, Nathalie Mantha, Florence Yee

Du 22 juin au 30 juillet 2017

Vernissage : le jeudi 22 juin de 17 h 30 à 19 h 30

Causerie avec les artistes Kelly Duquette et Florence Yee : le vendredi 23 juin, de midi à 12 h 45
Présentée en anglais à la Galerie Karsh-Masson.Ouverte à tous. Entrée libre.

Discussion en groupe avec Barry Ace et Nathalie Mantha : le dimanche 9 juillet, de 14 h à 15 h
Présentée en anglais, suivie d’une séance de questions et réponses bilingue, à la Galerie Karsh-Masson
Ouverte à tous. Entrée libre. 

Atelier de fabrication de pysankas avec Myrosia Humeniuk : Le samedi 15 juillet, de 13 h à 16 h Endroit : P&Q (Pints & Quarts), 779, rue Bank (entre l’avenue Second et l’avenue Third)
Présentation bilingue. Le nombre de places est limité. Coût : 40 $ par personne.
Inscription préalable obligatoire : bookings@indigenouswalks.com

Marche autochtone et démonstration de la technique de motif mordelé sur écorce de bouleau avec Jaime Koebel et Simon Brascoupé : le mercredi 19 juillet, de 18 h à 19 h Présentée en anglais. Inscription préalable obligatoire. bookings@indigenouswalks.com
Ouverte à tous. Entrée libre. 

L’art du yoga et de la méditation – Exposition Wâpikwanew: Blossom (Floraison) : le dimanche 30 juillet, de 10 h à midi Présentée en anglais à la Galerie Karsh-Masson. Le nombre de places est limité. Inscription préalable obligatoire : (613)741-4348
Ouverte à tous. Entrée libre. Merci d’apporter votre tapis de yoga.

Venez explorer les liens entre l’art, le yoga et la méditation! Ce cours vous fera découvrir l’exposition Wâpikwanew: Blossom (Floraison). Les participants se verront enseigner des techniques de yoga et de méditation pour tous les niveaux les amenant, grâce au mouvement et à l’immobilité, à apprécier l’art en pleine conscience. Une pratique qui, aussi, leur permettra de donner forme aux émotions qu’inspire une œuvre. C’est une occasion de s’amuser à explorer l’art, le corps et le mouvement, l’esprit et la conscience.

Cette activité est le fruit d’un partenariat entre EPIC Fitness + Lifestyle et la Galerie Karsh‑Masson de la Ville d’Ottawa.

Extrait du catalogue

En cri (nehiyawewin), le mot wâpikwanew signifie « fleur », une beauté naturelle qui éclot à la fin d’un sommeil hivernal. Peu importe la forme d’art (broderie perlée, décoration d’œufs à l’encre, peinture sur toile, motifs mordillés sur écorce de bouleau), l’image de la fleur joue un rôle symbolique favorable à l’auto-identification, à l’identité culturelle, à la mémoire, au savoir traditionnel et à la méditation.

Grâce à cette exposition, j’espère communiquer deux grandes idées. D’abord et avant tout, je tiens à souligner en quoi l’art floral constitue une source d’inspiration et de connexion dans tant de cultures, une situation que j’ai moi-même constatée dans ma jeunesse. Ensuite, je désire montrer comment cet art, en détournant mon esprit des réalités moins belles autour de moi, m’a permis de trouver un certain équilibre. […]

Profitez de l’exposition. J’espère qu’elle vous réjouira et je vous invite à réfléchir à la représentation des fleurs dans votre vie.

- Extrait du texte par Jaime Koebel

Biographies

Jaime Koebel est de descendance nehiyâw, michif et allemande. Elle s’inspire particulièrement de l’imagerie florale et naturelle de l’art michif. Sa démarche artistique aborde le perlage, l’écaille de poisson, l’écorce de bouleau mordelé et le dessin à l’encre. Elle administre Prairie Fire, une troupe de danse dans laquelle elle s’exécute avec ses trois enfants. Jaime Koebel organise des visites à pied autochtones à Ottawa et est éducatrice en programmes et rayonnement autochtones au Musée des beaux-arts du Canada.

Barry Ace, Phat(ense), 2005, acrylique sur bois, 81 x 81 cm. Gracieuseté de l'artiste.

le bas de quatre planches à roulettes montrant une personne peinte sur le dessus avec des fleurs sur les côtés

Barry Ace artiste visuel toujours en activité, est membre de la Première Nation des M’Chigeeng, de l’île Manitoulin en Ontario. Puisant son inspiration dans les multiples facettes de la culture traditionnelle Anishinaabe, il crée des objets et des images qui reprennent plusieurs motifs et formes typiques, mais cherche à dérouter l’observateur avec son travail, en y introduisant des éléments non traditionnels pour faire converger les dimensions historique et contemporaine. Ses œuvres se retrouvent dans de nombreuses collections publiques et privées au Canada et ailleurs.

Christi Belcourt, Family, 2011, acrylique sur toile, 91 x 152 cm. Gracieuseté de l'artiste. Photo : Vicky Laforge.

des fleurs et des feuilles aux teintes violacées et bleues

Christi Belcourt est une artiste visuelle qui voue un profond respect aux traditions et à la connaissance de son peuple. Comme les générations d’artistes autochtones avant elle, la plupart de ses œuvres étudient et célèbrent la beauté et le symbolisme du milieu naturel, tout en explorant les conceptions du monde traditionnelles des autochtones et leur relation avec la spiritualité et les médecines naturelles. Fidèle à la tradition du perlage floral métis, Christi Belcourt traite son art comme une métaphore de l’existence humaine, qu’elle utilise pour transmettre divers messages liés à la protection de l’environnement, à la biodiversité, à la spiritualité et aux droits des autochtones.

Simon Brascoupé, Algonquin Flowers, 2017, écorce de bouleau, 15 x 17 cm (environ). Gracieuseté de l'artiste.

vue détaillée de perles bleues, rouges et jaunes dans une série de lignes

Algonquin membre de la Première Nation des Kitigan Zibi Anishinabeg au Québec, Simon Brascoupé  est un artiste contemporain aux racines traditionnelles. Chercheur universitaire offrant des formations sur le savoir-faire culturel et la sécurité culturelle, il partage sa créativité et ses connaissances des traditions algonquines à l’aide de remarquables représentations visuelles de symboles culturels.

David White Deer Charette, Bandolier Bag, 2017, petites perles, fil à coudre en nylon et vinyle, 123 x 34 cm. Gracieuseté de l'artiste. Photo : Vicky Laforge.

vue détaillée de perles bleues, rouges et jaunes dans une série de lignes

Natif de Wikwemikong sur l’île Manitoulin en Ontario, David White Deer Charette pratique le perlage traditionnel et contemporain depuis l’âge de 12 ans. Il a fait d’Ottawa son lieu de résidence, où il continue de créer des œuvres d’art fascinantes. Artiste ojibwa renommé dans la région comme à l’étranger, notamment en Thaïlande et en Chine, il est réputé en tant que danseur, chanteur et artiste visuel des Premières Nations.

Kelly Duquette, I Forgot Who I Was, But Now I Remember série (1 de 3), 2016, acrylique, pigment, médium de lissage, perles et fil sur lin, 76 x 91 cm. Gracieuseté de l'artiste.

formes d’absctractes peintes dans des couleurs boueuses ou ternes

Kelly Duquette se considère comme une Métis de la « nouvelle génération ». Après la résistance dans l’Ouest canadien, sa famille a fui les Prairies pour aller s’installer dans le nord-ouest de l’Ontario. Pendant quatre générations, l’identité de la famille a été gardée secrète. Ce silence s’est accompagné d’une garantie de survie dans la société canadienne, mais le transfert des connaissances traditionnelles s’est interrompu. À l’âge de 12 ans, Kelly Duquette a pris conscience de ses souches métis, ce qui a suscité son désir d’en savoir plus sur son rôle de femme métis au sein de la collectivité en général.

Myrosia Humeniuk, Spring Wonder, 2017, teinture sur œuf d’autruche, 17 x 13 x 13 cm. Gracieuseté de l'artiste.  Photo : Pierre Laporte Photography.

objet rond flottant qui contient des dessins complexes, placé sur un fond noir

Myrosia Humeniuk a abandonné ses études en génie de l’environnement pour s’investir dans le programme d’animation du Collège Algonquin. Elle travaille à présent en tant qu’artiste visuelle, et son art dépeint son amour de la vie du patrimoine et de la tradition. Les œuvres de Myrosia Humeniuk abordent tout aussi bien les thèmes de la jeunesse et les personnages colorés que les dessins méticuleux exécutés sur des œufs.

Nathalie Mantha, Avant que le matin s’éteigne, 2017, acrylique sur toile, 102 x 152 cm. Gracieuseté de l'artiste. Photo : Valérie Mercier.

fleurs rose

Nathalie Mantha est titulaire de baccalauréats en beaux-arts et en éducation de l’Université d’Ottawa. Avant ses études universitaires, elle a abordé diverses techniques tout en suivant des études collégiales en arts visuels. Depuis 25 ans maintenant, Nathalie Mantha est éducatrice en art, une profession qui lui permet de conjuguer ses passions pour la création et l’enseignement.

Florence Yee, Second Generation (triptyque, image 2 de 3), 2016, huile sur toile, 91 x 91 cm (chaque image). Gracieuseté de l'artiste.

un tableau de paysage peint sur un fond de papier peint

Florence Yee, artiste visuelle bilingue installée à Montréal, termine actuellement ses études de baccalauréat en beaux-arts à l’Université Concordia. Après avoir effectué une résidence de quatre mois à l’École d’art d’Ottawa, elle a exposé ses œuvres partout au Canada. Manifestant un penchant pour l’histoire de l’art ethnoculturel, elle travaille au sein des communautés pour mettre un terme aux visions eurocentriques de l’art. Florence Yee s’inspire de son expérience personnelle de femme canadienne d’origine asiatique de deuxième ou troisième génération pour alimenter sa pratique empreinte de conscience sociale.

Présentation en collaboration avec la Scène Canada du CNA.

José Luis Torres – De l'horizontal au vertical

Du 4 mai au 11 juin 2017

Vernissage : le jeudi 4 mai de 17 h 30 à 19 h 30

Parcours avec l’artiste (en français) : le dimanche 28 mai à 14 h

José Luis Torres, Cartographie, 2016, balles de tennis et acier, 110 x 80 x 20 cm. Gracieuseté de l’artiste.

José Luis Torres, Prospection II, 2015, paper, metal and cork. Courtesy of the artist.

Extrait du catalogue

Lorsqu'il conçoit De l'horizontal au vertical, Torres emplit la Galerie Karsh-Masson de sa vision personnelle, pour créer un environnement repensé. À la fois processus et résultat de la cartographie des lieux, la galerie réaménagée le temps de son exposition devient aussi cartographie de l'artiste qui s'y révèle. Sa façon d'occuper l'espace, ses techniques de transformation, d'installation et de manipulation des objets, ou encore les matériaux qu'il emploie sont autant de marqueurs de son univers artistique. Car si le processus d'in situ offre une proximité privilégiée avec la pensée de l'artiste, et sous-entend par là une plus grande fidélité à la réalité, cette dernière n'en demeure pas moins imprégnée de sa partialité.

- Texte extrait du catalogue de l'exposition par Céline Le Merlus

Biographie

José Luis Torres est né en Argentine. Il détient un baccalauréat en arts visuels, une maîtrise en sculpture et une formation en architecture ainsi qu'en intégration des arts à l'architecture. Il vit et travaille au Québec depuis 2003. Ses œuvres ont été présentées dans le cadre de nombreuses expositions individuelles et collectives, au sein d’interventions publiques ainsi qui au cours de résidences d’artistes à travers le Canada, l’Argentine, les États-Unis, le Mexique et l’Europe. 

Michael Belmore – mskwi•blood•sang

Du 16 mars au 23 avril 2017

Vernissage : le jeudi 16 mars de 17 h 30 à 19 h 30
Parcours avec l’artiste (en anglais) : le dimanche 2 avril à 14 h

Extrait du catalogue

mskwi•blood•sang rend visible la hiérarchie des êtres qui peuplent le paysage stratifié des Anishinaabe. En saisissant de brefs moments d’un temps cyclique, Michael Belmore recrée l’entrelacement des pouvoirs de l’entre-deux et propose une confluence de contrastes, articulant la tension, les flots et les pulsations qui avivent les rivages du lac Supérieur.

- Extrait du texte par Alexandra Nahwegahbow

Michael Belmore, Convergence (détail), 2013, pierre et feuille de cuivre,  213 x 396 x 10 cm. Gracieuseté de l’artiste.

roches au sol en formation

Michael Belmore, Investment (détail), 2011, pierre et feuille de cuivre, 25 x 110 x 110 cm. Gracieuseté de l’artiste.

image rapprochée de rochers avec une lumière orange éclatante venant de derrière

Biographie

Michael Belmore est Anishinaabe et membre de la Première nation de Lac Seul. Titulaire, depuis 1994, d’un diplôme associé de l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario (Toronto) en sculpture et installation, il vit actuellement à Ottawa. Ses œuvres, exposées au Canada et à l’étranger, figurent dans les collections permanentes de diverses organisations et dans de nombreuses collections particulières.

Michael Belmore tient à remercier le Conseil des arts de l’Ontario de leur appui.

Mana Rouholamini … de patience

Du 26 janvier au 5 mars 2017

Vernissage : le jeudi 26 janvier de 17 h 30 à 19 h
Parcours avec l’artiste : le dimanche 12 février à 13 h 30 (en anglais) et à 15 h (en français). En partenariat avec le Bal de Neige.

Extrait du catalogue

... de patience reconnaît la terre et l’eau en tant qu’entités aimables et bienveillantes, qui ne portent pas de jugement, de mémoire immense et de langage unique. Les œuvres de l’artiste s’intéressent à l’importance de se faire entendre, même lorsqu’on a l’impression de ne pas être écouté. Il est évident que la terre et l’eau sont des auditrices calmes, mais vigilantes et attentives – elles sont écrites avec une histoire détaillée et nous rappellent que nous sommes inextricablement liés à un paysage vivant et très patient.

- Extrait du texte par Alexandra Nahwegahbow

Mana Rouholamini, Zigzagger le fleuve, 2013, épreuve numérique sur polypropylène et encre sur papier, 263 × 58.5 cm (chaque image : 87.5 × 58.5 cm). Gracieuseté de l’artiste.

trois images de formes organiques et tourbillons gris, brun et noir

Mana Rouholamini, Adorer le flux, 2013, épreuve numérique sur polypropylène et encre sur papier, 263 × 58.5 cm (chaque image : 87.5 × 58.5 cm). Gracieuseté de l’artiste.

Biographie

Mana Rouholamini est une artiste multidisciplinaire qui explore le thème du langage et le sens des mots à travers le prisme de différentes langues. Sa pratique artistique comprend l’installation, le dessin, le livre d’artiste et l’impression numérique. Elle a reçu une maîtrise de l’Université York à Toronto et un baccalauréat de l’Université Azad de Téhéran, en Iran.

Mana Rouholamini tient à remercier le Conseil des arts de l’Ontario de leur appui.