Jennifer Anne Norman, Becks, 2017, graphite et techniques mixtes sur papier, 48 x 61 cm. Gracieuseté de l’artiste.
Barbara Brown et Cynthia O’Brien – LifeCycle Conversations (Conversations sur le cycle de la vie)
Judith Parker, commissaire à la collaboration
Du 8 novembre 2018 au 9 janvier 2019
Extrait du catalogue
LifeCycle Conversations (Conversations sur le cycle de la vie) s’inspire du memento mori – un rappel de la mortalité humaine, de la fragilité et de l’inévitabilité de la mort. Dans la peinture occidentale traditionnelle, ce thème est représenté symboliquement par des fleurs, des fruits et d’autres objets, mais ici, il a été transposé dans des installations immersives créées par Barbara Brown et Cynthia O’Brien.
C’est la première fois que Barbara Brown (photographie) et Cynthia O’Brien (sculpture en argile) ont choisi de collaborer; ces nouvelles œuvres sont le résultat d’une vision artistique combinée. Bien que ces artistes utilisent des techniques différentes, elles exploitent toutes deux la beauté changeante et la délicatesse de plantes et de fleurs pour commémorer et souligner l’éphémère, la perte, la mémoire, le déclin et la régénération de tout ce qui vit. Les installations de B. Brown et C. O’Brien illustrent également une réflexion sur l’incidence émotionnelle d’avoir travaillé comme artistes dans un foyer de soins de longue durée, où elles ont tissé des liens d’amitié avec des personnes en fin de vie. Leurs œuvres témoignent des profonds enseignements tirés de cette expérience.
-Judith Parker
Biographies
Dans les dernières années, Barbara Brown a notamment participé à l’exposition Red Oak Labyrinth, une installation en plein air de la Ferme expérimentale d’Ottawa dans le cadre de l’exposition Beyond the Edge: Artists’ Gardens pour la Société du Jardin botanique Canadensis (2014), et présenté l’exposition solo Desire for Acadia à la galerie David Kaye de Toronto, pour le festival Contact Photography (2018). Elle a aussi participé à plusieurs résidences, entre autres à Saint Andrews, au Nouveau-Brunswick, dans le cadre du programme international de résidence d’artistes de Kingsbrae (2017); à Jaipur, en Inde, pour une résidence artistique collaborative (2017); et au centre artistique Alchemy d’Hillier, en Ontario (2018). Elle a récemment reçu l’appui du Conseil des arts de l’Ontario.
Les sculptures d’argile de Cynthia O’Brien font partie des collections du County Yingge Ceramics Museum de Tapiei, à Taïwan, de la Banque d’art du Conseil des Arts du Canada et de la Ville d’Ottawa. Récemment, son travail a été subventionné par le programme Explorer et créer du Conseil des arts du Canada (2018) et le Programme de financement des arts de la Ville d’Ottawa (2015). Elle a été accueillie en résidence par le centre Tanks Arts en Australie (2012), par le centre Watershed aux États-Unis (2013), par le programme de recherche artistique Ayatana (2017), par le camp SNAP-VO des artistes de la rivière Dumoine au Québec (2017) et par le musée d’art contemporain du Massachusetts aux États-Unis (2018).
Judith Parker est commissaire et historienne de l’art. Elle a été, entre autres, co-commissaire de l’exposition Beyond the Edge: Artists’ Gardens de la Ferme expérimentale d’Ottawa pour la Société du Jardin botanique Canadensis en 2014; commissaire de deux expositions d’artistes en résidence au Musée Bytown – Michèle Provost avec Rebranding Bytown, en 2012, et Cindy Stelmackowich avec Dearly Departed, en 2011; et de l’exposition Freedom of Association: Dennis Tourbin and Other Artists à la Galerie d’art d’Ottawa en 2012. Elle a participé notamment à la résidence du Elsewhere – Living Museum en Caroline du Nord, aux États-Unis, en 2014. Le Conseil des arts de l’Ontario a par ailleurs appuyé son travail.
Adrienne Scott – Magpie Landscapes (Paysages - Magpie)
Du 13 septembre au 31 octobre 2018
Vernissage : le jeudi 13 septembre, de 17 h 30 à 19 h 30
Causerie avec l’artiste (en anglais) : le dimanche 21 octobre à 14 h
Extrait du catalogue
Suivant la même logique, la façon dont l’artiste récolte ces objets suggère qu’elle saisit bien les répercussions pernicieuses de l’imposition de codifications rigides sur le monde et des prétentions d’autorité sur la connaissance du monde, une approche habituellement adoptée par les musées et les centres d’archives. Tandis qu’elle recueille les objets de sa collection éphémère, Adrienne Scott [traduction] « met en évidence la nature même de toutes les archives : à la fois trouvées et construites, à la fois attestées et fictives » [Hal Foster. “An Archival Impulse”, October, vol. 110 (automne 2004), The MIT Press, Cambridge, Massachusetts, page 5]. C’est comme si ses systèmes de classification appuyaient plutôt des fantaisies obscures teintées d’une certaine nostalgie à l’égard des écosystèmes intacts. Dans ce sens, on peut considérer l’exposition Magpie Landscapes comme un catalogue abstrait des textures passagères du monde.
-Laura Demers
Biographie
Adrienne Scott est une artiste qui travaille actuellement à Toronto, en Ontario. Elle détient un baccalauréat en beaux-arts de l’Université d’Ottawa (2016) et a reçu la bourse d’études Edmund et Isobel Ryan en photographie. Elle a participé à des projets interdisciplinaires par le biais de programmes tels que le Laboratoire de musique contemporaine de Montréal en 2017. Elle a pris part à des expositions un peu partout en Ontario, notamment au Centre d’artistes Voix Visuelle (à Ottawa), à l’hôtel Gladstone (à Toronto) et à la galerie de l'Idea Exchange (à Cambridge).
René Price – The Art of City Building (L’Art de construire une ville)
Du 12 juillet au 4 septembre 2018
Vidéo réalisée au moyen d’un drone' video
En réaction aux plans d’aménagement incessants et controversés d’Ottawa, l’artiste satirique René Price érige à la vue du public un modèle de ville utopique, « OTTOWA », au milieu de la galerie – pourvu que le Règlement de zonage et la Commission des affaires municipales le permettent! Le profit, la croissance, l’embourgeoisement, les faiblesses humaines, la chance… Tout participe à bâtir notre avenir collectif.
Extrait du catalogue
The Art of City Building (L’Art de construire une ville) représente une ville modélisée, et non une ville modèle. Plutôt qu’une représentation spéculative d’un développement soigneusement planifié et géré avec logique, il s’agit de collections désordonnées d’objets juxtaposés, manipulés et dénaturés qui rappellent et parodient la ville telle qu’on la connaît. Mais quelle ville connaît-on vraiment?
-Sarah Gelbard
Biographie
René Price est un inventeur et un idéateur, un artiste ludique et décalé, un écriveux, un polisson, un luddite virtuel et non-fumeur, ainsi qu’un grand amateur. Il a exposé ses œuvres de Sainte-Foy (Québec) à Montréal, en passant par Ottawa, Cornwall, Toronto, Hamilton, London, Sault Ste. Marie, Winnipeg (deux fois) et Calgary. On a parlé de son travail dans Border Crossings, Art Papers (États-Unis), Espace, Artichoke et dans plusieurs journaux. Ses œuvres d’art sont à ranger dans la catégorie « Bizarre ». Il désire créer le MCAR (Musée contemporain de l’art de René) dans la région d’Ottawa le plus tôt possible!
René Price tient à remercier le Conseil des arts de l’Ontario de leur appui.
Jennifer Anne Norman – Forest for the trees (L’arbre qui cache la forêt)
Du 26 avril au 4 juillet 2018
Vernissage : le jeudi 26 avril, de 17 h 30 à 19 h 30
Causerie avec l’artiste : le dimanche 6 mai à 14 h
Jennifer Anne Norman, Reclaim (travail en cours), 2017. Gracieuseté de l’artiste.
Catalogue excerpt
Jennifer Anne Norman’s graphite and mixed-media drawings depict the assemblages she creates by repurposing post-consumer waste to repair and redress fragile tree branches. Norman carefully wraps the knotted limbs of broken branches with pieces of local debris, a tender gesture that invites us to consider our responsibility towards the natural world.
-Isabelle Lynch
Biography
Jennifer Anne Norman is a multidisciplinary artist with ecological motivations. She hails proudly from Northern Ontario and is currently based in Toronto. She received her BFA from OCAD University, and her MFA from the University of Ottawa. Norman has received multiple grants from the Ontario Arts Council for the production of her work and has participated in numerous national and international artist residencies. She has exhibited in Canada, Scotland, Italy, Korea and the USA, and her work is included in numerous private and public collections including the National Art Bank of Canada.
Jennifer Anne Norman gratefully acknowledges the support of the Ontario Arts Council.
Andrew Ooi – Anatomy of Resilience (Anatomie de la résilience)
Du 8 février au 18 avril 201
Extrait du catalogue
Toujours est‑il qu’Andrew Ooi a décidé de travailler avec un matériau sans prétention, même s’il utilise le gampi japonais, fabriqué à la main à partir des tiges écorcées de l’arbuste. Il le découpe en lamelles, puis en petits rectangles avant de le dessiner et de le peindre, pour ensuite le plier, le coller et l’assembler. J’imagine qu’il y a, dans ce patient ouvrage qui se déroule progressivement pendant de nombreuses heures, une part de divertissement, un peu comme l’enfant qui se concentre, assis les jambes croisées au sol. Malgré l’apparente simplicité de ce travail de peinture et de pliage, l’œuvre d’Ooi est loin d’être simple. Il s’agit de la première des nombreuses contradictions de son œuvre.
-Cary Fagan
Biographie
Autodidacte dans les domaines de l’art et de l’origami, Andrew Ooi a travaillé dans le milieu du design d’intérieur, qui a rapidement remarqué ses objets illuminés. Ses œuvres ont été publiées dans Illuminate: Contemporary Craft Lighting (Bloomsbury Publishing) et dans 1,000 Product Designs: Form, Function, and Technology from Around the World (Rockport Publishers), après avoir été présentées dans des salons et des expositions en Ontario au Canada et à Jyväskylä en Finlande. Des expositions en galeries lui ont permis de s’initier à la liberté que pouvait lui apporter le métier des arts visuels, ce qui l’a amené à explorer la peinture et le papier, la couleur, et surtout les motifs. Les œuvres d’Andrew Ooi ont été présentées dans des expositions collectives et en solo aux États-Unis et au Canada, où il habite aujourd’hui. Il est représenté par la L.A. Pai Gallery à Ottawa en Ontario et par la BoxHeart Gallery à Pittsburgh en Pennsylvanie.
Andrew Ooi tient à remercier le Conseil des arts de l’Ontario de leur appui.