Expositions 2021

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Neeko Paluzzi - Le petit prince

Du 25 février au 11 avril 2021

Visites guidées avec l’artiste : le dimanche 14 mars, à 14 h et à 15 h
Tous les visiteurs doivent s’inscrire et choisir le créneau horaire qu’ils préfèrent sur Eventbrite.
Entrée libre. Présentée en anglais.

Avant votre visite, veuillez consulter les toutes dernières lignes directrices en matière de sécurité émises par Santé publique Ottawa.

Neeko Paluzzi, The little prince, 2020, 2020, encre pigmentée sur vinyle adhésif, dimensions variables, gracieuseté de l'artiste

Image actuelle de l’artiste avec dôme de verre autour de la tête, tenant un bouquet de fleurs blanches

Neeko Paluzzi, The view from my childhood window, 2019, encre pigmentée sur vinyle adhésif, dimensions variables, gracieuseté de l'artiste

Photographie en noir et blanc d’un lit placé sous une fenêtre, au-dessus duquel plane une forme spectrale.

Livret de l’exposition [ PDF - 8.5 MO ]

Vidéo de l’exposition

Pour créer les sept personnages de son installation Le petit prince, le corps de Neeko Paluzzi a été numérisé en 3D à l’aide de 130 appareils photo. Les textures numériques de sa peau ont ensuite été manipulées et transformées en personnages. Une fois achevées numériquement, les figures ont été imprimées en 3D à partir de blocs de grès puis photographiées dans l’atelier de l’artiste. Ces figures font référence aux illustrations accompagnant Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, récit dans lequel un jeune garçon explore l’univers et, en cours de route, fait la rencontre d’adultes étroits d’esprit pour s’apercevoir que la sagesse ne vient pas avec l’âge.

Beaucoup plus âgé que le petit prince, Neeko Paluzzi joue simultanément le rôle de narrateur de sa propre histoire – bien que sujette à caution – et celui d’un personnage qu’il incarne. Le fait d’utiliser son propre corps comme vaisseau de son exposition pour ensuite le manipuler vient accentuer cette dualité. Il a romancé sa propre histoire en créant des sosies chargés d’affronter, de catégoriser et de surmonter des aspects troublants de sa propre réalité.

- Extrait du livret de l’exposition rédigée par Neeko Paluzzi

Biographie

Neeko Paluzzi est un artiste et éducateur canadien queer dont la pratique est axée sur des installations photographiques intertextuelles. Pour créer ses images, M. Paluzzi fait appel aux potentialités du procédé traditionnel argentique et de la chambre noire et aux techniques de photographie contemporaines, notamment à la numérisation et à l’impression en 3D. Il est le lauréat du Projet X, prix de la photographie du Conseil des arts d’Ottawa de 2018, et en 2019, ses œuvres ont fait l’objet d’une exposition au festival de photo CONTACT Banque Scotia. M. Paluzzi termine actuellement une maîtrise en beaux-arts à l’Université d’Ottawa, tout en enseignant à l’Institut des langues officielles et du bilinguisme.

Neeko Paluzzi tient à remercier le Conseil des arts de l’Ontario et le Projet X, prix pour la photographie pour leur soutien financier.

Bozica Radjenovic - The Flood Line (Délaissé de crue)

Du 29 juillet au 19 septembre 2021

Vidéo de l'exposition

Livret de l’exposition [ PDF - 1.9 MO ]

Dans cette nouvelle série d’œuvres, Radjenovic s’aventure au-delà de sa pratique artistique habituelle. Elle a créé des sculptures de bronze qu’elle a mariées à la douceur du tricot ou serties de cristaux de borax. Mettant à profit sa maîtrise de la gravure sur bois, elle a façonné à la main des structures organiques. Ces diverses matières s’assemblent et s’allient en des installations dont le caractère saisissant et mystérieux nous happe d’emblée. En périphérie, les murs garnis des dessins de l’artiste murmurent son langage onirique.

L’exposition The Flood Line (Délaissé de crue) navigue sur le thème du débordement de la nature et des émotions. Elle évoque ces évènements qui laissent des marques sur nos corps, nos esprits, tout comme la marée haute sur un habitat naturel. Au centre de la galerie se déploie une forêt de socles de bois couronnés de précieuses sculptures hybrides, où s’amalgament des éléments de la nature avec des parties du corps humain. Les éclats d’une statue de forme humaine sont ainsi incrustés de débris, de fragments fossilisés de végétaux préhistoriques, de jeunes pousses… Les uns comme les autres semblent avoir été victimes d’une inondation, puis mis à sécher sur la cime d’arbres reconstruits.

- Extrait du livret de l’exposition rédigée par Jenny McMaster

Biographie

Bozica Radjenovic est née à Belgrade, en Serbie. Après avoir obtenu son baccalauréat (1989) et sa maitrise en beaux-arts (1991) à la Faculté des beaux-arts de Belgrade, elle s’est installée au Canada en 1993. Elle a participé à de nombreuses expositions solos et collectives, dont les plus récentes se tenaient à l’International Print Centre New York, à l’exposition inaugurale de la Galerie d’art d’Ottawa, à la Biennale internationale du lin de Portneuf (Québec) et au Centre culturel de Belgrade (Serbie). Ses œuvres font partie des collections du Musée d’art contemporain de Belgrade, du Musée Zepter de Belgrade et de la Ville d’Ottawa, ainsi que de collections privées au Canada et en Europe. Elle est représentée par le Central Art Garage.

L’artiste tient à remercier la Ville d’Ottawa, le Conseil des arts de l’Ontario et le Conseil des arts du Canada pour leur soutien.

Pascale Théorêt-Groulx - Au pourtour du néant

Du 30 septembre au 19 novembre 2021
Vernissage : le jeudi 30 septembre, de 17 h 30 à 19 h 30

Visite guidée avec l’artiste : le dimanche 17 octobre, à 14 h
Tous les visiteurs doivent s’inscrire sur Eventbrite.
Entrée libre. Présentation bilingue

Protocole en place :

Avant votre visite, veuillez consulter les toutes dernières lignes directrices en matière de sécurité émises par Santé publique Ottawa.

Pascale Théorêt-Groulx, Monter en bas (plan fixe), 2019, projection vidéo, 6 min 15 sec, gracieuseté de l’artiste

personne tombant dans un ciel couvert de nuages

Pascale Théorêt-Groulx, Un peu plus haut, mon torse veillait sur vous (plan fixe), 2021, projection vidéo, 14 min 48 sec, gracieuseté de l’artiste

 vue aérienne des maisons qui se ressemblent toutes avec l’herbe verte, les piscines et les rues partout

Livret de l’exposition [ PDF - 1.2 MO ]

Le fossé grandissant entre le domaine de l’humain et la portée de ses découvertes scientifiques est source à la fois de fascination et d'inquiétude. Lorsque nous utilisons la science comme miroir, nous nous y voyons avec une distance troublante. Dans Un peu plus haut, mon torse veillait sur vous, le microscope est remplacé par un drone observant la population de Laval et de Montréal, lui livrant des messages pour établir un contact. Les corps, qui passent de la coque protectrice de leur maison à celle de leur voiture, s’affairent et obéissent à des parcours normés. Nous plaçant à la fois comme sujet observateur et comme objet observé, cette œuvre opère comme le regard dissocié de l’homme sur sa condition.

L’exposition Au pourtour du néant présente ainsi un ensemble d’œuvres qui replacent la matérialité du corps humain dans une réflexion sensible sur l’impact des phénomènes physiques. Si l’être humain est aujourd’hui capable de s’émanciper de sa nature terrestre et de devenir démiurge, il est aussi, par essence, soumis à sa subjectivité, à ses sens et à ses croyances, continuant de proposer de multiples réponses aux deux questions qui ont toujours habité l’humanité : d’où venons-nous et où allons-nous?

- Extrait du livret de l’exposition rédigée par Gauthier Melin

Biographie

Pascale Théorêt-Groulx est originaire de Gatineau où elle a obtenu un baccalauréat ès arts avec majeure en arts visuels et mineure en bande dessinée de l’Université du Québec en Outaouais. En 2014, elle a terminé une maîtrise en arts médiatiques à la Emily Carr University of Art + Design, à Vancouver, pour laquelle elle a reçu la bourse d’études supérieures Joseph-Armand-Bombardier du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. Elle a été artiste en résidence au Banff Centre en Alberta, à DAÏMÔN à Gatineau, à Pigment Sauvage à Baltimore, au Vermont Studio Center puis à la Fonderie Darling à Montréal. Son travail a été présenté dans plusieurs expositions individuelles et collectives notamment à la Fonderie Darling, au Centre Clark, à DARE-DARE et à la Galerie B-312 à Montréal, à Verticale à Laval, au Centre des arts Shenkman à Ottawa, puis au ICA à Baltimore, dans l’état du Maryland. Elle réside présentement à Montréal.

L’artiste tient à remercier sincèrement la Fonderie Darling, Verticale — centre d’artistes, Mailis Rodrigues, Paul Gascou-Vaillancourt, Marie-Ève Chagnon, Ileana Hernandez Camacho et Luiza Proença pour leur appui et leurs contributions.

Raymond Aubin et Hugo Gaudet-Dion - Agitation

Du 2 décembre 2021 au 4 janvier 2022

Visites guidées avec les artistes : le dimanche 5 décembre, à 14 h (en français) et à 15 h (en anglais)
Entrée libre. Inscription préalable recommandée sur Eventbrite.

Protocole en place :

Raymond Aubin et Hugo Gaudet-Dion, Agitation, 2019, installation multimédia, dimensions variables, gracieuseté des artistes

personne face à la projection vidéo, déplacement des bras dans les airs

Raymond Aubin et Hugo Gaudet-Dion, Agitation, 2019, dispositif vidéo interactif : téléviseur, boule de de polystyrène, capteur Kinect, ordinateur, interface audio, hautparleurs, dimensions variables, gracieuseté des artistes

personne frappant une balle qui pend au-dessus d’un écran de télévision

Livret de l’exposition [ PDF - 2.2 MO ]

Hugo Gaudet-Dion nous a habitués, dans sa production dessinée, à un monde brutal orchestré autour de l’idée du jeu. Des personnages monstrueux s’agitent dans des situations d’une extrême violence comme s’il s’agissait d’enfants dans une cour d’école s’adonnant à des activités récréatives. Raymond Aubin quant à lui, issu de la discipline photographique, a vite travaillé la conceptualisation du monde contemporain à travers le prisme de la technologie. On l’a vu structurer des situations à première vue aléatoires par des systèmes régulés, caméras de surveillances, par exemple. […] Alors que les démarches des deux artistes semblent s’opposer — le premier fragmente l’individu en des parcelles disloquées, l’autre, en rassemblant des unités disjointes, cherche à recréer un tout à peu près cohérent — elles trouvent leur point de rencontre dans l’idée du chaos.

- Extrait du livret de l’exposition rédigée par François Chalifour

Biographies

Raymond Aubin a présenté ses œuvres régulièrement dans le cadre d’expositions individuelles et collectives. Il est présent dans les collections de Loto-Québec et d’Affaires mondiales Canada. Il a été boursier du CALQ et finaliste des Culturiades, en Outaouais. Il est aussi depuis longtemps administrateur d’organismes culturels. Il détient un baccalauréat en arts visuels.

Hugo Gaudet-Dion est titulaire d’un baccalauréat en Arts et Design de l’Université du Québec en Outaouais. Sa pratique inclut le dessin, la sculpture, la peinture et la vidéo d’animation. Ses divers projets ont fait l’objet de plusieurs expositions de groupe et solos au Québec, en Ontario, en Argentine et au Cameroun.

La création de cette œuvre a été rendue possible grâce à l’appui financier du Conseil des arts et des lettres du Québec.

Membres du Comité d’évaluation par les pairs pour les expositions de 2021

Anna Eyler, Jennifer Anne Norman, Benjamin Rodger