Bas les pattes! Gardez vos déchets hors de la portée des bêtes

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Wild, Wild Waste! Keeping your trash out of the wrong paws

Date et heure

Le mer. 20 oct. 2021, de 19 h

Conférenciers : Ian Ferguson et Nick Stow, Ville d’Ottawa

Mot d’ouverture du conseiller Scott Moffatt, président du Comité permanent de la protection de l’environnement, de l’eau et de la gestion des déchets.

À l’occasion de la Semaine de réduction des déchets, la série de conférences sur la faune parle ordures! Les déchets, le compost et le recyclage sont souvent source de conflits avec la faune et représentent un enjeu environnemental majeur. Les déchets alimentaires et les emballages attirent toutes sortes d’indésirables, comme des guêpes jaunes, des goélands, des ratons laveurs, et même des ours noirs. Et les déchets plastiques contribuent au problème de pollution. La gestion des déchets est un service municipal essentiel, et nous avons besoin de votre collaboration pour assurer son bon fonctionnement. La Ville d’Ottawa met actuellement au point un nouveau Plan directeur de la gestion des déchets solides, et les résidents sont invités à prendre part au processus. Entre-temps, nos experts aimeraient vous faire part de leurs observations sur la gestion des déchets et la faune. Au plaisir de vous y voir!

Ian Ferguson est gestionnaire, Traitement et élimination des déchets à la Direction générale des travaux publics et de l’environnement de la Ville d’Ottawa. Tôt dans sa carrière, il a travaillé pendant 13 ans dans une champignonnière, où il produisait le compost utilisé pour la culture mycologique. Il a ensuite fait ses débuts dans le secteur des déchets en 2003. Il a occupé différents postes dans trois entreprises du secteur privé avant de se joindre à l’équipe des Services de gestion des déchets solides de la Ville en 2012. Avant d’assumer son poste actuel à la décharge du chemin Trail, Ian a été à la tête de la Direction des opérations de la collecte des déchets municipaux pendant neuf ans. Au cours de ses nombreuses années à vivre et à travailler à la campagne, il a croisé bon nombre d’animaux sauvages, dont un paon errant à l’époque où il était opérateur de la collecte des déchets!

Nick Stow est urbaniste principal, Systèmes naturels et Affaires rurales, à la Direction générale de la planification, de l’infrastructure et du développement économique de la Ville d’Ottawa. Nick a obtenu un doctorat en écologie à l’Université d’Ottawa en 2005, et sa thèse examinait les répercussions de la coupe sélective sur les forêts de feuillus du Nord. Spécialiste de l’environnement agréé expert en biologie de la conservation, il conseille la direction de la Ville et le Conseil municipal sur toutes les questions liées à la protection, à la gestion durable et à l’amélioration du système du patrimoine naturel de la Ville : son réseau de forêts urbaines et rurales, ses milieux humides, ses prairies et ses autres richesses naturelles. Il coordonne et gère des études multidisciplinaires d’aménagement du territoire concernant le sous-bassin hydrographique, de même qu’un vaste éventail d’études et de projets écologiques et environnementaux. En 2013, Nick a piloté l’élaboration de la Stratégie de gestion de la faune de la Ville d’Ottawa, qui comprenait la mise en place de la série de conférences sur la faune.

Bonjour à tous, soyez les bienvenus à la série de conférences sur la faune de la Ville. Merci de nous accueillir chez vous, je m'appelle Amy MacPherson et je travaille à la Direction des systèmes naturels et des affaires rurales de la Ville.

Notre représentation ce soir se déroule en anglais. Si vous voulez, vous pouvez utiliser la fonction interprétation dans le panneau de contrôle et choisissez Français. Merci à nos interprètes.

La représentation de ce soir est enregistrée et sera publiée sur YouTube. Veuillez vous assurer que votre vidéo est éteinte si vous ne voulez pas être vu, vos microphones seront mis en sourdine jusqu'à la période de questions à la fin de la présentation.

À ce moment-là, nous vous demanderons de lever les mains virtuelles avec la fonction Réaction en bas de l'écran Zoom. Nous prendrons vos questions dans l'ordre où elles sont reçues. Notre personnel activera votre microphone lorsque c'est à votre tour de poser votre question. N'oubliez pas de baisser votre main lorsque vous avez eu votre tour ou si quelqu'un pose la même question que vous. Nous sommes en direct de la Ville d’Ottawa, qui est construite sur les terrains et non cédés de la nation algonquine anishinabée. Nous aimerions honorer les peuples et les terres de la nation algonquine anishinabée. Merci. Nous aimerions également honorer tous les peuples des Premières Nations, les Inuits et Métis, leurs aînés, leurs ancêtres et leur précieuse contribution passée et présente à cette terre. Nous encourageons tous ceux qui nous écoutent ou qu’ils se trouvent à faire de même. À l'heure actuelle, j'aimerais tout simplement accueillir le conseiller Scott Moffatt, président du Comité permanent de la protection de l'environnement, de l'eau et de la gestion des déchets.

Bonjour. Merci beaucoup. Merci de vous joindre à nous pendant la Semaine canadienne de réduction des déchets, du 18 au 24 octobre. Il s'agit d'une semaine consacrée à la promotion de stratégies novatrices de réduction des déchets dans le pays. Cette année, notre thème est Hier, aujourd'hui et demain. C’est très pertinent pour nous, qui venons tout juste de mettre de l'avant notre nouveau plan directeur des déchets solides. Si nous continuons à faire ce que nous faisons, notre site d'enfouissement pourra atteindre sa capacité dès 2036. Dans le plan directeur, nous verrons comment nous pourrons gérer les déchets solides au cours des 30 prochaines années afin que ce soit beaucoup plus durable.

Cela donnera aussi à nos résidents des options pour réduire les déchets et la meilleure façon de le faire, c'est d'éviter d'en créer. J'invite les résidents à réutiliser et recycler quand ils le peuvent. Cela peut être aussi simple que d'acheter moins, ne pas acheter en grande quantité, réduire les achats en achetant des produits de qualité plutôt que des articles à courte vie. Utilisez aussi ce que vous pouvez trouver dans des magasins d'occasion ou donnez vos vêtements pour qu'on puisse les réutiliser. Le faire avec Facebook est très populaire. Vous pouvez utiliser en faisant preuve de créativité. Vous savez, les pots Masson peuvent devenir des vases, vos vêtements peuvent devenir des chiffons. Alors, ce ne sont que quelques suggestions. Vous pouvez aussi participer au programme de recyclage et de compostage de la Ville pour nous aider à détourner les déchets. Se débarrasser de ces déchets correctement dans les bonnes poubelles, c'est simple. Cela peut faire une grande différence. Cela peut également contribuer à réduire les conflits avec la faune chez vous et dans toute la Ville. Comme vous l’apprendrez dans la présentation aujourd'hui, lorsque vous utilisez vos différents bacs, le noir, le bleu et le vert, vous protégez la faune. Merci de prendre le temps d'être avec nous aujourd'hui. Nous allons en savoir davantage sur les déchets et la faune. Je vous encourage à participer et à avoir votre mot à dire dans le plan directeur de gestion des déchets solides en visitant le site Web d'Ottawa afin de voir aussi les résultats des séances passées. Merci beaucoup.

Merci beaucoup, monsieur le président. Sans plus attendre, je vais passer. Nous allons passer maintenant à la présentation et je donne la parole à Ian Ferguson.

Veuillez s'il vous plaît respecter le protocole Zoom. Si vous ne voulez pas être vu dans la vidéo, vous n'avez qu'à désactiver votre caméra. Merci.

Bonjour Amy, merci, merci à tous nos participants ce soir. Comme Amy a mentionné, je m'appelle Ian Ferguson. Je suis le directeur par intérim du traitement des déchets de la Ville. Je suis très heureux aujourd'hui d'être avec vous pour vous expliquer comment vous pouvez protéger vos déchets des attaques de la faune et vice versa. Commençons.

Commençons avec les déchets organiques. Il y a plusieurs façons d'empêcher les animaux d’attaquer vos bacs verts. Il peut s’agir de ratons laveurs, de tamias, d’écureuils ou même de mouffettes. Finalement, les animaux pensent à vos déchets comme une source de nourriture. Alors, ce qu'on essaie de faire, c'est de réduire les odeurs. Rappelez-vous, en 2019, nous avons fait quelques changements à notre programme de bacs verts. On vous a permis de saisir les sacs de plastique. Ce qu'on voulait faire, c'est de réduire l'aspect un peu dégoûtant, aider la gestion des animaux nuisibles et réduire les obstacles pour inciter les gens à utiliser le programme.

Plusieurs d'entre vous ont cette petite poubelle pour les déchets lorsque vous cuisinez. Vous pouvez aussi utiliser aussi les sacs de lait ou de pain. Donc, au lieu d'utiliser les sacs d'épicerie, vous pouvez les utiliser pour recouvrir l'intérieur de votre petite poubelle. Lorsque vous le fermez bien solidement, on réussit à mieux contrôler les odeurs. Moi, j'adore cette idée. On a quatre enfants chez moi. Imaginez la quantité de restes lorsque nous cuisinons. Ah oui, je dois aussi dire que j'habite en campagne. Une autre stratégie aussi, si c'est possible. Congelez la viande, les os et le poisson jusqu'au jour de la collecte des déchets. Certains ont plus d'un congélateur, ce qui peut être très utile. Vous pouvez aussi mettre l'huile et la graisse dans des petits verres de papier ou dans des cartons de lait. Après avoir vidé votre bac vert, vous pouvez le rincer en utilisant un détergent pour réduire les odeurs. Une autre option qu'on peut vous offrir, c'est de mettre à l'intérieur de votre bac vert un sac de papier ou un grand sac de plastique. Vous savez, les grands sacs pour ramasser les feuilles.

C'est vraiment très utile. Cela vous permettra aussi de maintenir votre bac vert un peu plus propre. Dans la mesure du possible, si jamais vous avez un garage, conservez votre bac vert à l'intérieur jusqu'à la collecte des déchets. Cela va vraiment aider tout le monde. Si vous n'avez pas le choix, utilisez une petite corde élastique pour bien fermer le couvercle. Avant de le mettre en bordure de rue, enlevez-le pour faciliter le travail des opérateurs. Rappelez-vous aussi, lorsque vous ramassez les excréments de votre chien, n'oubliez pas que vous avez aussi le droit de mettre les petits sacs de plastique dans votre bac vert. Passons maintenant au bac bleu. Il y a quelques mesures que vous pouvez prendre pour éviter que les animaux jouent avec vos articles de recyclage. Cela permettra de protéger la faune. Comme ça, ils ne pourront pas manger le plastique ou être coincés dans un contenant. Essayez le récit vous contenant. Pour réduire les odeurs. Ainsi, vous ne les attirez pas. Si vous n'êtes pas capable de tout décoller comme le beurre d'arachide, remettez le couvercle sur le pot.

C'est vraiment les odeurs qui attirent la faune vers vos bacs de recyclage. Souvent, un animal peut rester la tête coincée dans un bocal.

Tout comme pour les bacs verts. Essayez de maintenir vos bacs bleus de recyclage dans le garage jusqu'à la journée de la collecte. Si ce n'est pas possible, essayez de couvrir le bac bleu d’une grande planche. [Nous éprouvons des difficultés techniques. L’image est figée.]

Avant la collecte des déchets, si possible, entreposez votre bac dans votre garage jusqu'au matin de la collecte des déchets. Ainsi, vous ne retrouverez pas les articles à recycler sur votre pelouse. Garder la faune, à plumes ou à poils, à distance de vos déchets est assez facile. En gardant votre bac vert sans contenu organique dans vos déchets, ce ne sera pas très intéressant pour eux. Il n'y a pas d'aliment. Puisque vous pourriez avoir dans votre bac des choses aux odeurs un peu plus fortes, comme les emballages pour fromage, essayez d'acheter un bac avec un couvercle qui ferme bien. Souvent, les animaux font tomber les poubelles pour ouvrir les couvercles. Comme je l'ai mentionné à une fois, si vous n'avez pas de garage, utilisez une corde élastique. En campagne, ce qu'on peut faire aussi, c'est construire un grand contenant en bois pour y ranger le bac jusqu'au jour de la collecte. Encore une fois, il faut les sortir avant la collecte, car il faut tenir compte de la santé, de la sécurité de nos opérateurs.

Alors vous savez, les mouettes et les goélands sont très intéressés par les déchets. Ils sont principalement très intéressés par notre dépotoir. À notre décharge contrôlée du chemin Trail, nous avons un programme d’oiseaux de proie pour les faire fuir. C'est une mesure pour nous aider à contrôler les animaux nuisibles, contrôler les maladies et empêcher les mouettes détaler des déchets partout. Alors ici, nous voyons notre responsable des oiseaux de proie. Elle s'appelle Lucie. Elle est là presque tous les jours. Dès qu'elle se présente le matin, les goélands nous quittent immédiatement. C'est tout à fait incroyable. Le programme d’oiseaux de proie ne serait pas nécessaire si l’on n’avait pas de déchets organiques dans notre dépotoir. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas utiliser votre bac vert. Cela aide vraiment l’environnement. Comment? Tout simplement. Lorsqu'on enlève les produits, les déchets organiques du dépotoir, cela en prolonge la vie. Cela aide à lutter contre les changements climatiques. Ça réduit la quantité de méthane créé lors de la décomposition des déchets organiques lorsqu'il n'y a pas d'oxygène. Prochaine diapositive.

Alors que la montagne de déchets à la décharge du chemin Trail grandit tous les jours, nous avons maintenant un Plan directeur de la gestion des déchets solides.

Ce plan nous permettra de travailler de façon le plus durable possible. Vous n’avez qu’à visiter le site ParticiponsOttawa.ca. Nous tiendrons une autre ronde de consultations publiques au mois de novembre. N'hésitez pas à nous vous joindre à la conversation pour dire votre mot. Alors merci. Je vais passer maintenant la parole à mon collègue Nick.

Bonjour à tous, je m'appelle Nick Stow. Je suis urbaniste principal à la Ville d'Ottawa. Je porte le titre d’urbaniste, mais je suis aussi biologiste. Je vais vous présenter un aperçu des répercussions des déchets dans la Ville d'Ottawa.

Tout d'abord, on a parlé de l'impact des déchets, mais il faut prendre un peu plus de recul et penser à notre consommation. Dans cette diapositive, on peut voir un dépotoir à Abou Dhabi. Il y a 15 ans, en tant que consultant, j'y ai fait un inventaire biologique afin de préparer un dépotoir adéquat. À cette époque, on envoyait tout simplement les déchets dans le désert. Cela prenait feu. Il y avait beaucoup de fumée. Le projet, en fait, n'a jamais été mis en œuvre, car les gens perçoivent le désert comme un espace vide. C'est pourquoi on jette des déchets à cet endroit. L'utilisation de l'espace pour les déchets, c'est une forme de consommation. Nous consommons du terrain, nous consommons la capacité de l'atmosphère et les océans, car ils doivent absorber le dioxyde de carbone. Nous utilisons également les lacs et les rivières pour absorber l'azote et le phosphore. C'est ce que j'appellerais notre empreinte écologique. Il s’agit de la superficie terrestre nécessaire à la vie humaine. On estime que cette empreinte écologique représente actuellement environ 1,7 fois la surface totale de la Terre. Pensez à votre budget. On peut vivre au-delà de notre propre budget pendant un certain temps en utilisant le crédit, mais à un moment donné, cela vous rattrape. C'est la même chose avec la consommation. Nous utilisons les ressources beaucoup plus rapidement que prévu. Lorsqu'on parle de déchets et de leur impact sur la faune, la première grande étape que nous pouvons entreprendre est de réduire notre propre consommation. Cela va réduire la quantité de déchets.

C'est une décision individuelle. Les gens, individuellement, peuvent prendre une décision qui fera la différence. Nos problèmes sont dus au cumul de petites décisions et c'est comme ça qu'on devra s'en sortir grâce aux mêmes petites décisions. Nos choix personnels comme citoyen, comme acteur politique ou comme consommateur. Prochaine diapo.

Parlons d'actions individuelles et de leur impact sur la nature. Parlons de la nature comme de toute chose vivante. Le changement le plus facile à faire… Comment jetons-nous nos déchets? Les gens sont au courant, je le suis. Ça fait partie de mon travail. C'est que presque chaque zone naturelle de la Ville contient des déchets. Donc, à l'écran, vous voyez des déchets à Panmure Alvar, un habitat spécialisé dans la zone rurale. Ensuite, d'autres déchets dans Chapman Mills. On trouve des réfrigérateurs, des fourneaux, des divans partout, des petits sacs bleus de caca de chien sur les terrains ou près des arbres dans les forêts. Mais les déchets, ça comprend des choses qu'on ne considère pas comme des déchets au début, comme des appâts vivants ou des déchets de jardin. Parfois, les gens jettent des déchets avec les meilleures intentions. Ils disent qu'ils nourrissent la faune. Malheureusement, les gens nourrissent les coyotes à Ottawa. Ils jettent de la nourriture, de la nourriture pour chiens, pour les coyotes. Ça finit presque toujours mal pour les animaux. Ça peut causer des effets indirects dont on n'est pas au courant. Les coyotes sont un bon exemple. Lorsqu'on nourrit les Coyotes, ils n’ont plus peur des humains. Et quand ils n'ont plus peur des humains, leur sort est joué. S'ils ne se font pas frapper par une automobile, ils peuvent commencer à menacer le voisinage et se font piéger ou tirer. Les gens pensent aussi nourrir les chevreuils avec des pommes ou des carottes. Ce sont eux qui attirent les tiques et qui portent la maladie de Lyme. Ces tiques ont besoin de manger du sang de chevreuil pour se reproduire. Donc, lorsqu'on nourrit les chevreuils, on augmente la possibilité d'être mordu par une tique qui porte la maladie de Lyme parce que vous invitez le chevreuil dans votre zone urbaine. Le plus grand problème, un des plus graves, c'est les déchets de jardin qui sont mal jetés. Ça, c'est dans un de nos parcs naturels. Ça se produit partout et c'est un des principaux mécanismes d'introduction d'espèces envahissantes. C'est comme ça que les espèces envahissantes viennent dans nos zones urbaines, nos zones naturelles et déplacent les espèces résidentes et nuisent à la biodiversité. Lorsqu'on jette des appâts vivants, ça peut avoir un impact sur la flore.

Par exemple, les vers de terre qui sont utilisés pour pêcher. Je l'admets, je l'ai fait lorsque j'étais petit. Lorsqu’on a fini de pêcher, on prend les verts et on les jette dans le boisé, derrière la maison. Ces vers de terre ne sont pas natifs aux forêts, ils s'y intègrent et ils changent la façon dont le renouvellement se produit et ils ont un impact sur toute la biodiversité de la région. Lorsqu'on rejette des poissons vivants comme le gobie arrondi, ça peut aussi faire passer ces espèces envahissantes d'un cours d'eau à l'autre et causer un impact énorme sur l'écosystème aquatique.

Là où on peut faire des choix, c'est en choisissant comment on jette nos médicaments, nos prescriptions.

J'ai déjà travaillé sur un projet où on essayait d'évaluer ce qui sortait des mauvaises fosses septiques. On utilisait la caféine parce que la caféine ne se retrouve pas dans l'environnement naturellement. Ça provient de sources humaines. On urine la caféine qu'on peut retracer dans l'eau souterraine et de surface et on peut évaluer à quel point les fosses septiques fuient. Et comme la caféine, les prescriptions se répandent aussi. Les produits chimiques dans nos shampoings, les produits comme le maquillage, les nettoyants, ces produits chimiques sont très puissants.

Ils peuvent se retrouver dans l'environnement et avoir un impact sur les organismes aquatiques. Vous entendrez parler de comment des poissons, des organismes aquatiques et des grenouilles sont déformés. Ces produits chimiques proviennent d'hormones qui ont un impact sur la reproduction et la croissance. Donc on ne veut pas arrêter de prendre nos médicaments, bien sûr. Mais je me demande combien d'entre nous avons jeté des médicaments par la toilette.

Plutôt que d'essayer de s'en débarrasser de la bonne façon. La bonne façon de s'en débarrasser, c'est de le rapporter chez le pharmacien. On peut aussi faire beaucoup plus attention à nos choix dans les choses qu'on achète pour s'occuper de soi-même. Il faut savoir ce qu'il y a dans les produits qu'on utilise et quel est leur impact sur l'environnement. Par exemple, les crèmes solaires depuis quelques années. Les chercheurs ont découvert que certaines crèmes solaires ont un impact négatif sur les récifs de corail. Les produits chimiques dans ces crèmes solaires sont libérés dans l'eau. Lorsque vous allez nager, que les gens vont faire de l'apnée ou de la plongée, c'est comme ça que les coraux sont endommagés par les crèmes solaires. Donc, il faut savoir ce qu'il y a dans vos produits solaires, les utiliser de façon appropriée et ne pas les surutiliser.

Prochaine Diapo. Et puis, un sujet dont on parle beaucoup : les microplastiques. On peut faire une différence individuellement dans notre utilisation du plastique. Ici, vous voyez un organisme microscopique aquatique, un copépode. Il essaie de passer entre ces fibres de microplastiques. Je ne pouvais pas mettre de vidéos, mais on peut le voir essayer de traverser toutes ces microfibres. Les plastiques ne se décomposent pas dans l'environnement et sont morcelés, de plus en plus petits. Ils deviennent assez petits pour être mesurés en micromètres ou même en nanomètres. Le millionième d'un mètre ou le milliardième d'un mètre. Ça se produit dans nos laveuses, dans nos lave-vaisselles. Les vêtements comme le polar perdent des microfibres quand on les lave. On connaît l'impact des sacs de plastique sur la vie marine. On a vu des tortues qui mangent des sacs de plastique parce que ça ressemble à des méduses, mais il faut penser à l'impact des microplastiques. On ne le connaît pas complètement. On sait qu'ils se retrouvent partout. On sait qu'ils se retrouvent dans l'eau, dans les aliments qu'on consomme. Nos poissons ou nos grenouilles nagent dedans et on sait que les plus petites particules peuvent passer par les membranes des cellules, donc c'est assez sidérant. On ne connaît pas l'impact à long terme. Je pense que ce n'est probablement pas bénin. On peut éviter l'utilisation de plastiques à utilisation unique et il y a des lois en ce sens. Lorsqu'on choisit les contenants pour les aliments, on peut choisir des contenants en silicone ou en verre plutôt qu'en plastique. Si on a des contenants en plastique comme dans ma cuisine, il faut les laver à la main. Il ne faut pas les mettre au lave-vaisselle. Ça les endommage moins. Ça vous permet de les réutiliser. Vous perdez moins de microfibres. Choisissez des vêtements en fibres naturelles. La laine vous tient au chaud quand c'est humide et quand il fait froid. Il faut laver la laine au cycle délicat.

Parfois, on regarde les grands défis environnementaux et on se demande ce qu'on peut faire comme particuliers. Individuellement, j'ai très peu de contrôle sur la provenance de mon électricité; nucléaire, gaz, hydroélectrique, éolienne ou solaire. Ainsi, il faut que j’influence le système politique. Mais pour la consommation et les déchets, j'ai presque tout le contrôle moi-même et c'est ma responsabilité de faire des changements autant que je peux. Merci beaucoup.

Passons à la discussion, j'ai des questions pour nos experts. Et après la discussion en table ronde, nous passerons aux questions de l'auditoire.

On vous demandera de lever la main virtuellement et on enlèvera votre sourdine lorsque le temps sera venu pour vous de poser votre question. On a entendu parler dans les présentations de choses qu'on peut tous faire chez soi pour protéger notre forme des déchets et des déchets de la faune. Et Nick a aussi parlé des effets évidents des déchets jetés aux endroits inappropriés. Nick, vous avez commencé à en parler lorsque vous parlez des coyotes. Nourrir les animaux sauvages, c'est interdit dans les parcs urbains. Je ne sais pas si tous les résidents le savent. C'est interdit pour les raisons dont vous avez parlé. Nourrir les animaux sauvages est interdit, mais jeter sa nourriture sans faire attention dans les parcs, est-ce que ça ne cause pas aussi des problèmes avec la faune?

Oui, absolument, Amy. Parfois, on me fait faire une évaluation où il y a un conflit avec des coyotes. Et souvent, ce qui se passe, c'est que dans nos parcs les gens jettent des aliments dans les poubelles. Une des façons les plus simples de prévenir des conflits de ce genre-là, c'est d'emballer ces déchets alimentaires, de les rapporter, de les jeter dans le bac vert comme il le faut. Le bac vert, c'est une très bonne façon d'éviter les problèmes. Si les aliments ne sont pas dans le bac vert, s’ils sont dans une poubelle à laquelle un coyote peut avoir accès, le coyote va s'essayer. Il y a des animaux qui vont manger tout ce qu'ils peuvent trouver, même des restes dans les poubelles. Donc, il faut mettre ces restes dans le bac vert plutôt que dans la poubelle. C'est une autre très bonne façon d'aider à réduire les confrontations avec la faune et les animaux sauvages. On ne veut pas voir ces conflits parce que ça ne se passe jamais bien pour les pauvres animaux.

Vous avez tout à fait raison. Il faut séparer les aliments et les jeter au bon endroit. Ian, je vous pose la question, s'il n'y a pas de bac, si les gens ne peuvent pas séparer leurs déchets en différents bacs. Que recommandez-vous dans ce cas?

La chose est évidente. Ce serait de prendre ces déchets et de les rapporter à la maison et de les jeter au bon endroit. Mais la Ville fait un projet pilote pour reprendre les déchets solides alimentaires dans les parcs. On devrait voir si c'est possible et on espère que ça pourra prendre plus d'ampleur. Excellent. Je suppose que ça dépend des ressources pour des programmes de ce genre. Donc, si vous êtes dans une région où ce programme n'existe pas, la solution de rechange, c'est de rapporter vos choses chez vous. Ne rien laisser derrière.

Nous avons probablement tous vu des écureuils dans les poubelles dans les parcs qui essaient de trouver de la nourriture. Et ce n'est pas ce qu'on veut voir. Pour les plus grands animaux et les autres espèces qui y font ça aussi.

Nous nous remettons tous et nous traversons tous cette pandémie. Avez-vous vu des grands changements dans les tendances pour la gestion des déchets et les déchets dans la Ville pendant cette pandémie? Quel a été l'impact?

J'ai remarqué beaucoup plus de déchets jetés un peu partout. Il y a des masques un peu partout ces jours-ci et au début, il y avait des gants de plastique un peu partout aussi. Nick. Ça doit être un problème, comme vous le disiez pour les problèmes environnementaux.

Bien sûr, tout déchet rejeté au mauvais endroit, les masques, les gants et ainsi de suite ne sont pas comestibles.

Oui, il y a des problèmes pour tous les déchets.

Aussi, les masques peuvent étrangler les animaux ou les animaux peuvent s'empêtrer dedans.

Oui, oui, tout à fait. Je suis persuadé que ça se produit. Les petits mammifères, les animaux aquatiques aussi. C'est souvent ce qu'on voit. Les tortues, par exemple, s'entortillent dans ces choses-là parce que tout se retrouve dans la mer, éventuellement avant que ça tombe, dans nos rivières, dans nos cours d'eau. Il faut jeter les déchets au bon endroit. Pour la gestion des déchets solides, qu'avez-vous remarqué, Ian, depuis un an, un an et demi? Des choses évidentes. Les gens sont à la maison, ils travaillent de la maison, ça a donc augmenté la quantité de déchets. Les gens font plus de rénovation domiciliaire et ils font le ménage de leur sous-sol, de leur garage et se gardent d'occuper. Et ce n'est pas leur faute. C'est une augmentation évidente de choses qui sont jetées chaque semaine ou aux deux semaines. Alors, comme vous le savez, ça démontre bien à quel point il est important de réutiliser, recycler, transformer. Alors, avec l'augmentation des volumes sur les trottoirs, les opérateurs ont beaucoup plus de travail, habituellement, dans une journée de 10 heures.

Dans les 90 premiers jours de la pandémie, la charge a été incroyable et ces gens n'avaient pas le luxe de faire du télétravail. Alors, lorsqu'on parle de travailleurs de première ligne, n'oubliez pas les opérateurs qui s'occupent de la collecte des déchets. On ramasse les déchets et il faut les amener jusqu'au dépotoir. Et c'est la même chose. La charge de travail a énormément augmenté à la décharge. C'était très difficile.

Les gens n'ont peut-être pas jeté les déchets au tout début de la bonne façon. Il y a les petits risques avec certains déchets. Ce serait bien de vous rappeler qu'il existe un outil à la Ville d'Ottawa qui vous explique quel article doit être jeté et dans quel bac. On a un programme de détournement de déchets déjà en place.

Je pense qu'on pourrait remettre à l’horaire quelques activités gratuites sous peu, maintenant qu'on en connaît un peu plus sur les causes de la transmission de la COVID. Parfait. Une autre question. La dernière avant d'ouvrir les micros pour les questions du public. On a déjà un résident avec une main levée. Veuillez patienter.

Ian, on veut savoir. Les curieux veulent savoir. Pouvez-vous expliquer un peu cette histoire, quand vous avez rencontré ce paon?

C’est arrivé au tout début, alors que j'étais un opérateur de collecte de déchets dans le secteur privé. J'étais en train de recycler certains articles dans une petite ville. Alors que je descendais la rue, à peu près à 200 mètres de moi, il y avait un oiseau. Un oiseau assis sur le bac bleu. Plus je m'approchais, l'oiseau me semblait un peu plus gros. Au tout début, je n'arrivais pas à deviner ce que c'était.

Je suis descendu un peu plus pour aller voir de près ce que c'était. Et finalement, l'oiseau réagit. Sa queue s'est complètement ouverte et c'était un paon. Vous savez qu'ils sont très bruyants. Ils ont une bonne voix. Il m'a fait peur. Je suis retourné en courant un camion. J'ai appelé mon superviseur et j'ai continué. J'ai continué tout droit. Je suis allé dans un autre quartier. C'était intéressant. Je suis retourné la semaine suivante. Encore la même maison, le même bac. Et il n'était pas là. Alors c'était ma rencontre avec un paon.

Les propriétaires ont probablement décidé de faire quelque chose avec le paon. Il doit avoir de bonnes histoires avec les opérateurs, mais celle-là est exceptionnelle, n'est-ce pas?

Ouais, mais c'était le seul. Rencontrer un paon n'est jamais une expérience très agréable.

Merci. On a quelques mains levées. Je vous rappelle que ce samedi, si jamais vous avez des articles dangereux qui ne devraient pas être jetés ou être acheminés directement au dépotoir, amenez-les à la décharge de neige de Westbrook. Vous pouvez consulter le site de la Ville pour en savoir davantage. Je vais maintenant donner la parole à Amy. Nous allons donner parole à M. Ross Thomas.

Bonjour, c'est plus un commentaire qu'une question. Par rapport à la faune. J'habite dans une région rurale. L'un des grands problèmes que nous avons, c'est les gens qui se promènent en voiture en soirée. Ils arrêtent dans un restaurant. Ils achètent des aliments de restauration rapide et jettent les restes par la fenêtre. Cela attire la faune, mais les emballages, non décomposables restent là. Ça augmente énormément le nombre d'animaux frappés par les voitures en bordure de route. L'autre problème qui me préoccupe un peu, ainsi que d'autres résidents de ma région. La Ville a quelques propositions pour les déchets. Peut-être qu'on devrait imposer des frais pour la collecte des déchets.

Car on voit de plus en plus de gens qui jettent des objets en bordure de route. Où nous sommes, ce sont des terres agricoles. Alors, de temps à autre, parfois même assez régulièrement, ils jettent des lits, des matelas, des morceaux qu'ils ne veulent plus. Ils les jettent tout simplement en bordure de route. C'est un autre de nos enjeux.

Ça attire aussi les animaux. Ils sont curieux. Les animaux jouent avec ces matériaux et parfois restent coincés. Merci.

J'aimerais faire un commentaire, s'il vous plaît, par rapport aux restes que l'on jette par la fenêtre, les restes alimentaires. On le voit souvent et je suis d'accord avec M. Thomas. Ça a un effet assez négatif pour la faune. Non pas seulement pour les animaux terrestres, mais pour les oiseaux aussi. N'importe quel animal qui peut manger des restes d'aliments, ça peut être des rapaces aussi.

Souvent, ils ne sont pas assez rapides lorsqu'une voiture arrive et se font frapper. C'est triste à voir. Ian, avez-vous quelque chose à rajouter là-dessus à propos du programme de gestion des déchets solides et des propositions de la Ville?

Non, pas nécessairement. Malheureusement, c’est le genre de choses que l'on voit. Les gens sont responsables de leur choix, mais on voit souvent que les gens jettent des choses par la fenêtre. J'habite aussi en campagne. Je conduis, je fais la navette entre la maison et le travail et je le vois souvent. Lorsqu'on jette des déchets de façon illégale, lorsqu'il y a des changements au niveau de la collecte des déchets. Rappelez-vous, lorsqu'on a changé de programme, on a commencé à voir une augmentation du nombre de déchets jetés en bordure de route de façon illégale.

Si on découvre qui est la personne, on fait de son mieux. On donne des amendes et des citations à comparaître.

Nous allons bientôt tenir une consultation pour le Plan directeur des déchets solides. On pourrait commencer par avoir des frais pour la collecte. Dans le quartier Osgoode, on avait établi un prix pour les déchets et le système semblait bien fonctionner. Je pense qu'on avait le droit à un sac par semaine. Si on en avait plus, il fallait payer. On avait mis en place à cet endroit un système pour aider. On a toujours bon espoir que les gens vont faire de bons choix avec leurs déchets. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas parfait. Prochain intervenant? Je vais donner la parole à Johanna Katz.

J'ai une question pour le bac vert. Vous avez parlé des sacs en papier que l'on peut mettre à l'intérieur pour les recouvrir. Lorsque le temps se refroidit, il y a moins de choses qui collent sur les parois. Mais qu’arrive-t-il avec tous les sacs de plastique que l'on jette dans le bac vert? On demande aux gens d’utiliser moins de plastique, mais on a commencé à les réutiliser et on les utilise dans les bacs verts. Qu'en faites-vous?

Lorsqu'on ramasse le contenu des bacs verts et qu'on l'amène au convertisseur, dans le processus, on utilise une déchiqueteuse. Les matières organiques sont retirées des sacs de plastique et on met les sacs de côté, ça devient un déchet solide.

Et cela retourne au dépotoir? Autrement dit, le contenu n'est pas mélangé avec le plastique, n'est-ce pas?

Exact. Je ne dirais pas qu'on est capable de le faire à 100 %. Mais on passe tout dans la déchiqueteuse et nous sommes capables de séparer le contenu et le sac de plastique. Retirer et jeter.

Est-ce que vous comprenez, j'ai l'impression qu'on a fait un pas en arrière, c'est moins écologique. J'habite moi aussi dans une zone rurale. Pour l'instant, je n'ai pas vraiment eu de problèmes avec les animaux. Ils ne se sont pas attaqués à mes déchets.

Je me demandais toujours ce qui se passait avec les sacs de plastique que maintenant, on avait le droit de mettre dans les bacs verts. J'avais l'impression qu'on nuisait davantage à l'environnement que d'autres choses.

Vous savez, les sacs de plastique ont accru la participation au programme des bacs verts. En fait, j'en suis heureux. Alors oui, il y a un processus, on fait la séparation entre les sacs de plastique et le contenu. Merci.

Merci, Ian et Johanna

J'ai maintenant une personne appelée « propriétaire ». Désolée

J’aimerais parler des plantes envahissantes. J'ai commencé à couper certaines herbes envahissantes. Je ne savais pas trop quoi faire. Certains me disaient de les mettre dans un sac de plastique noir et de le laisser au soleil. D’autres, de le mettre au recyclage. Pardon, dans le bac vert, le compostage. Et que c'était pour être chauffé suffisamment. Et lorsqu'on traitait les restes, en fait, le compost, c'était pour tout simplement de tuer les graines.

Bonne question. Très souvent, lorsqu'on a ce problème, alors je connais mes collègues dans les parcs, on leur demande de mettre ces plantes dans un sac de plastique pendant un certain temps. En fait, je ne suis pas 100 % au courant de ce que nous faisons dans les installations de traitement des déchets organiques. Il faudrait que je revienne là-dessus.

Je me demandais si on mettait ça dans un sac en plastique noir. Je peux le laisser là au soleil pendant quelques semaines. Sinon, ça va tout simplement dans les déchets habituels et ça va à l'encontre de l'objectif.

Il y a une organisation qui s'appelle le Conseil des plantes envahissantes.

Plusieurs participent à cette réunion Zoom aujourd'hui. Ils ont de très bons renseignements sur la façon de contrôler, de prendre en charge et de jeter les plantes envahissantes.

Par l'entremise du Conseil, je suis certain que vous trouverez de l'information sur la façon de vous débarrasser de vos plantes envahissantes

Tout dépend de l'espèce que vous essayez de vous débarrasser. Comme vous le savez, lorsqu'on a des baies, des semences et qu’elles sont mélangées avec le compostage, certaines plantes vont tout simplement se reproduire sans aucun problème. D'autres se reproduisent seulement par l'entremise de petites graines. Il faut connaître un peu quel genre de plante on a pour savoir comment s'en débarrasser.

Je suis certaine que le Conseil des plantes envahissantes peut vous conseiller là-dessus. J'utilise leur site lorsque je fais le ménage autour de la maison. Merci. Merci pour vos efforts pour essayer de contrôler la propagation des plantes envahissantes.

Je savais qu’il y avait des petites graines, de petites billes que l'on peut manger et que l'on retrouve dans les excréments humains.

Il y a aussi plusieurs plantes qui ont trouvé la façon de se disperser. C'est assez intéressant. C'est un peu comme certaines noix. Ils ont des produits chimiques qui empêchent les autres plantes de se reproduire à proximité. Il paraît aussi que certaines courges peuvent vous aider. A-t-on d'autres questions?

Est-ce que nos deux conférenciers voudraient nous dire un petit mot pour conclure? Attendez, on a une autre intervenante.

Et voilà, Iola Price!

Merci de me donner la parole. J’ai en main un rapport d'un projet d’une université qui justement examinait la viabilité des plantes envahissantes. Il faut atteindre une température d'au moins 150 degrés Fahrenheit ou plus pour les éliminer. Il faut aussi voir l'acidité, avoir un taux d'humidité et une certaine quantité de matière organique. Le pH est important aussi.

Ça fait déjà trois ans que j'ai lu le rapport, je ne m'en souviens pas, mais de façon générale, plus il fait chaud, plus on laisse les baies dans le compostage, mieux ça fonctionne. Ici à Ottawa, si on met les baies dans un sac noir pendant 2 ou 3 semaines au soleil. Souvent, ce qui arrive, c'est qu'on n'a pas suffisamment de soleil, donc ça ne fonctionne pas.

Les laisser au soleil plus longtemps temps, c'est mieux. Et si la Ville pouvait nous donner un petit contrat, on pourrait y travailler. Je serais très heureuse de vous envoyer ce rapport et pourrez le garder, le verser à vos dossiers. C’est un document de 2018.

Conservez-le. On aimerait ça le recevoir. Et merci beaucoup, madame. N'hésitez pas à visiter www Ontario Invasive Plants, en un seul mot, point CA. On a les pratiques exemplaires, on a aussi des documents et ça consomme environ une vingtaine de plantes envahissantes. Quoi faire avec ces plantes-là ? Je n'ai pas pu me retenir et j'ai vraiment pris l'opportunité de m'adresser à vous sur cette question.

Des remarques de clôture de votre part, monsieur le conseiller?

Je vais parler du Plan directeur de gestion des déchets. Sur Ottawa.ca. Les prochaines consultations publiques commenceront en novembre. S'il vous plaît, joignez-vous à nous. Dites-nous ce que vous avez à dire.

Amy?

C'est le 24 octobre. Dimanche.

Rien de ma part, je pense que j'ai tout dit.

Très bien. Je parle du site de la Ville. Il y a de l'information sur la façon d'éviter les confrontations avec la faune. On parle de ce dont Ian a parlé. Il y a des liens. Il s'agit de bonnes organisations qui, localement, ont des façons de prévenir les conflits, les confrontations avec la faune, la gestion de vos déchets. C'est une des façons qui vous permettra de vraiment éviter ces conflits avec les animaux sauvages. Pour les animaux, la faune. On a tous vu des images de pauvres animaux qui ont la tête prise dans un pot de beurre d'arachides. Il y a des façons faciles d'éviter cela. Pensez-y lorsque vous jetez vos déchets, tout simplement. Gardez les couvercles, lavez les pots. Rendez-les moins attrayants et gardez vos poubelles à l'intérieur jusqu'au matin des poubelles, jusqu'au matin des éboueurs. Ça empêchera les problèmes pour les animaux et tout le monde s'en tirera mieux. Je pense qu'il y a une autre question. La dernière question?

Ce n’est pas une question.

L'interprète est désolée. Le son de madame est insuffisant pour bien interpréter, nous n'entendons pas les mots.

Les ratons laveurs à Toronto n'aiment pas aller dans les poubelles où il y a des couches sales. J'aurais aimé que mon chien ait eu la même répulsion avec les couches chez nous.

Merci de cette anecdote pour clore la séance. Merci à tous d'avoir été avec nous ce soir. J'espère que vous avez trouvé tout ça informatif. Cette séance sera sur YouTube. Vous pourrez retourner l’écouter quand vous le voudrez. Merci et bonne soirée. Merci, merci à tous.