Purpose
Le principal objectif du projet est de mettre en œuvre les politiques sur les aménagements intercalaires de faible hauteur de la version actuelle du PO et de la MPO 150 :
- en mettant à jour les Lignes directrices en matière d’aménagements résidentiels intercalaires de faible hauteur, notamment en étendant la portée de ces lignes directrices pour tenir compte des bâtiments non résidentiels et des bâtiments polyvalents de faible hauteur.
Calendrier projeté
- Avril 2020 : Diffusion de la version provisoire des lignes directrices sur l’esthétique urbaine pour examen et commentaires du public.
- Automne 2020 : Approbation, par le Comité de l’urbanisme et le Conseil municipal, des Lignes directrices en matière d’aménagements résidentiels intercalaires de faible hauteur
Contexte
Le Conseil municipal a approuvé, le 26 novembre 2013, la Modification du Plan officiel 150 (la MPO 150). La version actuelle du Plan officiel (PO) et la MPO 150 comprennent des politiques sur les bâtiments de faible hauteur. On a proposé de réactualiser les Lignes directrices en matière d’aménagements résidentiels intercalaires de faible hauteur dans le cadre du Rapport au Conseil sur la phase 1 du zonage résidentiel de densité 4 (R4), comme le prévoit le Plan de travail de la Direction générale, que le Conseil a approuvé en 2019.
La version actuelle des Lignes directrices a été approuvée en 2012. Il faut revoir ces lignes directrices pour s’assurer qu’elles concordent avec les changements apportés à l’heure actuelle au PO et avec les orientations de la MPO 150 et qu’elles respectent les pratiques exemplaires récentes en vigueur sur le territoire de la Ville et dans d’autres municipalités au Canada. En outre, la portée des Lignes directrices existantes est essentiellement limitée aux aménagements résidentiels.
Les Services de planification participent, depuis quelques années, à plusieurs études sur les aménagements intercalaires et sur la densification du secteur urbain, en se consacrant en particulier aux zones urbaines intérieures caractérisées comme des « quartiers établis », généralement représentés par des bâtiments résidentiels et des paysages de rue de l’époque qui a précédé les années 1950. Parce que les quartiers vieillissent et que le parc immobilier se renouvelle, on exprime souvent des inquiétudes à propos de la préservation du « caractère » du quartier du point de vue de la coexistence des immeubles neufs et de la contribution au caractère du paysage de rue des quartiers, de même que du point de vue de la mesure dans laquelle la conception architecturale, ainsi que la sélection des matériaux, leur déclinaison et la prépondérance de certains éléments contribuent ou nuisent au caractère établi des quartiers dans leur ensemble.
Les bâtiments intercalaires sont généralement plus imposants que les bâtiments qu’ils remplacent et que ceux qui les entourent en contexte. La volonté de maximiser l’enveloppe des bâtiments est le résultat naturel des impératifs du marché pour les aménagements intercalaires en raison de la cherté des terrains en zone urbaine, et il ne faut pas considérer que leur plus grande volumétrie est un problème en soi. Toutefois, en raison de cette plus grande volumétrie, il est encore plus important d’en réglementer l’expression dans la conception et de tenir compte du contexte dans l’aménagement du volume et de la masse, ainsi que dans l’expression architecturale.
La sélection des matériaux voulus et l’utilisation des éléments architecturaux pour rappeler la conception des bâtiments du quartier permettent d’en intégrer la volumétrie dans le paysage de rue. On relève à Ottawa de nombreux exemples d’excellents choix architecturaux intercalaires et de choix de modèles de conception incompatibles. Bien que les lignes directrices sur la conception des aménagements de faible hauteur apportent certains indices à cet égard, il y a beaucoup plus de travail à accomplir pour améliorer les résultats de la conception et hausser les attentes minimums vis-à-vis de la qualité de la conception, ce qui cadre avec les pratiques exemplaires et avec le statut d’Ottawa comme capitale d’un pays membre du G8.
Les Lignes directrices réactualisées viendront orienter le personnel de la Ville, ainsi que l’industrie et les associations communautaires, dans la conception et la réalisation des immeubles d’habitation de faible hauteur dans le contexte des aménagements intercalaires et de la densification du secteur urbain de la Ville. Elles définiront clairement les modalités selon lesquelles il sera tenu compte du contexte dans l’étude de la conception, de même que le processus et le mécanisme grâce auxquels la Ville administrera la mise en œuvre en bonne et due forme des « Lignes directrices en matière d’aménagements résidentiels intercalaires de faible hauteur » dans le cadre de l’approbation des demandes d’aménagement et de la délivrance des permis de construire.
Personne‑ressource
Pour en savoir davantage, veuillez communiquer avec :
Christopher Moise, chef de projet
Direction générale de la planification, des biens immobiliers et du développement économique
Téléphone : 613-580-2424, poste 24591