Le maire indique qu’Ottawa fait face à une crise financière en raison du manque à gagner relatif au financement des gouvernements fédéral et provincial

Published on
8 août 2024
Déclarations

Le maire Mark Sutcliffe a lancé aujourd’hui une campagne demandant aux résidents de se joindre à lui pour réclamer un financement juste de la part des gouvernements fédéral et provincial. En mettant en relief la crise financière grave, le maire a mis l’accent sur la position unique d’Ottawa et le besoin crucial d’un soutien équitable.

« Notre ville est confrontée à des défis financiers sans précédent dont nous ne sommes pas responsables », a déclaré le maire Sutcliffe. « En tant que capitale nationale, nous sommes particulièrement touchés par les décisions des autres ordres de gouvernement. Cela ne peut pas continuer, sinon nous ferons face à des défis historiques dans notre prochain budget. Nous méritons notre juste part. »

Le maire Sutcliffe a souligné deux secteurs importants où Ottawa a été accablé de façon disproportionnée par rapport à d’autres villes : les paiements fédéraux tenant lieu d’impôts (PTLI) et le financement du transport en commun.

« Chaque municipalité fait face à des défis importants, mais ceux qu’Ottawa doit relever sont uniques parmi les villes canadiennes », a affirmé le maire Sutcliffe. « Nous sommes la capitale du pays. Nous sommes la deuxième plus grande ville de l’Ontario. Les décisions du gouvernement fédéral ont des répercussions énormes sur notre ville, bien plus que sur toute autre ville du pays. »

À titre d’exemple le plus significatif, le maire Sutcliffe a mis en avant les réductions importantes dans les paiements par le gouvernement fédéral des impôts fonciers.

« Imaginez si vous, en tant que propriétaire, décidiez du montant que vous allez verser à titre de taxes foncières chaque année », a-t-il indiqué. « C’est exactement ce que le gouvernement fédéral fait. Il décide de la valeur de ses propriétés et du taux qu’il paie. Et il arrêté de payer sa juste part, ce qui signifie que les contribuables locaux doivent combler la différence. »

Au cours des huit dernières années, alors que les résidents et les entreprises d’Ottawa ont vu leurs impôts fonciers augmenter, le gouvernement fédéral a décidé unilatéralement de réduire ses paiements de 194 millions de dollars à 164 millions de dollars par année.

« Si le gouvernement fédéral versait sa juste part, nous recevrions près de 100 millions de dollars de plus », a expliqué le maire Sutcliffe. « C’est l’équivalent d’une hausse des taxes de 5 % pour les résidents. »

Le personnel des finances de la Ville estime que les plans du gouvernement fédéral de se départir de 50 % de ses propriétés auront une incidence énorme sur les finances de la Ville, entraînant une perte de recettes fiscales d’environ 445 millions de dollars au cours des dix prochaines années.

Le maire Sutcliffe a également souligné les inégalités dans le financement du transport en commun déclarant qu’« Ottawa a construit un système de transport en commun principalement pour desservir notre plus grand employeur, le gouvernement fédéral. La baisse de l’achalandage des fonctionnaires fédéraux dans le centre-ville a coûté à la Ville 36 millions de dollars par année en recettes tarifaires perdues et contribue à un manque à gagner annuel de 140 millions de dollars dans le budget des transports en commun. »

Ottawa ne reçoit pas les mêmes fonds d’immobilisations pour les projets de transport en commun que d’autres villes comme Toronto. « Alors que les principales infrastructures de transport en commun dans la région du Grand Toronto sont entièrement financées par les gouvernements provincial et/ou fédéral, on s’attend à ce que les résidents d’Ottawa paient 33 %. Les coûts à la hausse font que les contribuables d’Ottawa couvrent 56 % des coûts de construction de l’Étape 2 du train léger », a expliqué le maire Sutcliffe. « Il est tout à fait injuste que nous payions 56 % des coûts d’immobilisations du transport en commun alors que les résidents de Toronto ne paient rien. Nous méritons un modèle de financement équitable pour le transport en commun. »

Pour régler ces problèmes, le maire Sutcliffe a présenté cinq demandes clés aux gouvernements fédéral et provincial :

  1. Rembourser les paiements fédéraux tenant lieu d’impôts (PTLI) non versés : Le gouvernement fédéral doit payer ce qu’il doit pour les cinq dernières années, soit environ 100 millions de dollars.
  2. Garantir des PTLI équitables : Le gouvernement fédéral devrait cesser de réduire unilatéralement les paiements et payer sa juste part des impôts fonciers.
  3. Garantir les niveaux de PTLI pendant la transition : Maintenir les PTLI au montant approprié pendant que le gouvernement fédéral se sépare de 50 % de ses propriétés à Ottawa.
  4. Rétablir un financement équitable du transport en commun : Rétablir le modèle de financement d’un tiers pour les projets de transport en commun afin que les contribuables locaux ne soient pas obligés de payer 56 % des coûts d’immobilisations.
  5. Soutenir le transport en commun durable : Fournir des fonds opérationnels pour les trois prochaines années afin que le réseau de transport en commun d’Ottawa puisse se remettre des défis récents et maintenir ses opérations à l’avenir.

« Ces demandes ne sont pas déraisonnables », a déclaré le maire Sutcliffe. « Nous demandons simplement l’équité. Ottawa mérite le même soutien que les autres villes, et il est temps que les gouvernements fédéral et provincial fassent ce qu’il faut. »

Le maire Sutcliffe exhorte les résidents d’Ottawa à se joindre à cette campagne pour l’équité. « J’ai besoin que vous vous joigniez à moi pour exiger qu’Ottawa reçoive l’aide dont elle a besoin, que nous recevions notre juste part et que nous l’obtenions maintenant. »

Pour en savoir plus, veuillez contacter :

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