Épreuve n° 1 - Monter l'escalier
Objet de l'évaluation
Le but de cette épreuve est de simuler les tâches essentielles du pompier lorsqu’il doit monter des escaliers muni de tous ses vêtements de protection et de l’équipement de lutte contre les incendies dans un immeuble en hauteur (boyau d’incendie). Cette épreuve permet de mesurer la capacité aérobie, l’endurance musculaire des membres inférieurs et l’équilibre. Elle sollicite le système aérobie et les groupes musculaires suivants : les quadriceps, les muscles ischio-jambiers, les fessiers, les muscles des mollets et les stabilisateurs lombaires.
Épreuve
Le candidat doit porter 2 poids de 5,67 kg (12,5 lb) sur ses épaules afin de simuler le poids de l’équipement de lutte contre les incendies dans un immeuble en hauteur (boyau d’incendie). Le candidat a droit à une période d’échauffement de 20 secondes avant l’épreuve, au moyen du simulateur d’escalier réglé à 50 marches la minute [niveau 3]. Pendant l’échauffement, le candidat peut descendre du simulateur, en saisir la rampe ou s’appuyer au mur pour trouver l’équilibre et le rythme. Si le candidat trébuche ou descend du simulateur pendant l’échauffement de 20 secondes, il doit remonter sur le simulateur et reprendre la totalité de l’échauffement. Le candidat peut recommencer l’échauffement deux fois. Il n’y a pas de pause entre l’échauffement et l’épreuve comme telle; l’épreuve chronométrée commence quand le surveillant donne le départ. Pendant l’épreuve, le simulateur est réglé à 60 marches la minute [niveau 4] et le candidat doit marcher 3 minutes. C’est ce qui constitue l’épreuve. Le candidat est ensuite soulagé des 2 poids de 5,67 kg (12,5 lb) sur ses épaules et parcourt en marchant dans la piste indiquée les 25,91 m (85 pi) qui le séparent de l’épreuve suivante.
Échecs
Le candidat trébuche ou descend du simulateur trois fois pendant l’échauffement.
Le candidat trébuche ou descend du simulateur après le début de l’épreuve.
Le candidat saisit la rampe ou s’appuie contre la rampe ou le mur une troisième fois après le début de l’épreuve.
Épreuve n° 2 - Tirer le boyau
Objet de l'évaluation
Le but de cette épreuve est de simuler les tâches essentielles du pompier lorsqu’il doit déployer un boyau d’incendie entre l’engin d’incendie et le foyer d’incendie et déplacer une ligne de refoulement vers le point d’attaque en contournant des obstacles à partir d’un point fixe. Cette épreuve permet de mesurer la capacité aérobie, la force et l’endurance musculaires des membres inférieurs, la force et l’endurance musculaires du haut du dos, la force et l’endurance musculaires des mains et le système anaérobie. Elle sollicite les systèmes aérobie et anaérobie et les groupes musculaires suivants : les quadriceps, les muscles ischio-jambiers, les fessiers, les muscles des mollets, les stabilisateurs lombaires, les biceps, les deltoïdes, les muscles du haut du dos et les muscles de l’avant-bras et de la main (préhension).
Épreuve
Le candidat doit saisir la lance d’incendie à l’extrémité d’un boyau de 60,96 m (200 pi) d’un diamètre de 40,45 mm (1 3/4 po), mettre le boyau sur son épaule ou en bandoulière, sans dépasser la marque de 2,24 m (8 pi). Il est permis de courir pendant cette épreuve. Le candidat traîne le boyau sur une distance de 22,86 m (75 pi), jusqu’au baril, puis effectue un virage de 90° et avance encore de 7,62 m (25 pi). Il s’arrête dans l’espace délimité de 1,52 m sur 2,13 m (5 pi sur 7 pi), met au moins un genou au sol et tire 15,24 m (50 pi) du boyau, soit jusqu’à ce que le raccord marqué dépasse la ligne d’arrivée. C’est ce qui constitue l’épreuve. Le candidat parcourt ensuite en marchant dans la piste indiquée les 25,91 m (85 pi) qui le séparent de l’épreuve suivante.
Échecs
Si le candidat ne contourne pas le baril ou quitte la piste indiquée (au moyen de cônes), l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.
En tirant le boyau, le candidat doit avoir au moins un genou au sol, et les genoux doivent demeurer à l’intérieur de l’espace délimité. Si un genou se retrouve à l’extérieur de l’espace délimité ou s’il n’a pas au moins un genou au sol, le candidat est averti une fois. La deuxième fois, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.
Le raccord marqué du boyau doit dépasser la ligne d’arrivée.
Épreuve n° 3 - Transporter le matériel
Objet de l'évaluation
Le but de cette épreuve est de simuler les tâches essentielles du pompier lorsqu’il doit retirer des outils d’un engin d’incendie, les transporter sur les lieux de l’intervention d’urgence et les rapporter à l’engin d’incendie. Cette épreuve permet de mesurer la force et l’endurance musculaires du torse et des membres supérieurs, l’endurance musculaire des membres inférieurs, l’endurance musculaire des mains, l’équilibre et l’endurance aérobie. Elle sollicite les systèmes aérobie et anaérobie et les groupes musculaires suivants : les biceps, les deltoïdes, les muscles du haut du dos, le trapèze, les muscles de l’avant-bras et de la main (préhension), les fessiers, les quadriceps et les muscles ischio-jambiers.
Épreuve
Le candidat sort deux tronçonneuses du casier, une à la fois, et les place sur le sol. Il les relâche complètement, puis saisit les tronçonneuses, une dans chaque main, et les transporte en marchant sur 22,86 m (75 pi) en contournant un cône pour revenir au point de départ. Le candidat doit ensuite déposer les tronçonneuses sur le sol, les relâcher complètement, puis les saisir une à la fois et les remettre dans le casier, chacune à l’endroit désigné. C’est ce qui constitue l’épreuve. Le candidat parcourt ensuite en marchant dans la piste indiquée les 25,91 m (85 pi) qui le séparent de l’épreuve suivante.
Échecs
Si le candidat échappe une tronçonneuse au sol pendant le transport, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.
Le candidat doit exécuter cette épreuve en marchant. S’il court, il est averti une fois. La deuxième fois, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.
Épreuve n° 4 - Déployer l'échelle
Objet de l'évaluation
Le but de cette épreuve est de simuler les tâches essentielles du pompier lorsqu’il doit hisser une échelle sur les lieux d’un incendie et la déployer jusqu’à une fenêtre ou au toit. Cette épreuve permet de mesurer la force musculaire du torse et des membres supérieurs, la force musculaire des membres inférieurs, l’équilibre, la force des mains et l’endurance anaérobie. Elle sollicite les systèmes aérobie et anaérobie et les groupes musculaires suivants : les biceps, les deltoïdes, les muscles du haut du dos, le trapèze, les muscles de l’avant-bras et de la main (préhension), les fessiers, les quadriceps et les muscles ischio-jambiers.
Épreuve
Le candidat se rend en marchant au barreau supérieur d’une échelle coulissante en aluminium de 7,32 m (24 pi), soulève le bout détaché et hisse l’échelle contre le mur en marchant. Il le fait main sur main à chaque barreau sans toucher aux rails. Le candidat se rend ensuite immédiatement à l’échelle coulissante en aluminium de 7,32 m (24 pi) qui est déjà hissée et fixée en place, se place dans l’espace délimité de 91,44 cm sur 91,44 cm (36 po sur 36 po) et déploie complètement la partie mobile main sur main. Le candidat descend ensuite la partie mobile main sur main de façon contrôlée jusqu’à sa position initiale. C’est ce qui constitue l’épreuve. Le candidat parcourt ensuite en marchant dans la piste indiquée les 25,91 m (85 pi) qui le séparent de l’épreuve suivante.
Échecs
Si le candidat saute un barreau en hissant l’échelle, il est averti une fois. S’il fait tomber l’échelle ou s’il saute encore un barreau, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.
Si le candidat ne déploie pas l’échelle main sur main de manière contrôlée ou laisse glisser la corde de manière incontrôlée, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.
Pendant le déploiement de l’échelle, le candidat doit demeurer à l’intérieur de l’espace délimité. S’il dépasse la ligne, il est averti une fois. La deuxième fois, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.
Épreuve n° 5 - Défoncer pour entrer
Objet de l'évaluation
Le but de cette épreuve est de simuler les tâches essentielles du pompier lorsqu’il doit ouvrir par la force une porte verrouillée ou pratiquer une ouverture dans un mur. Cette épreuve permet de mesurer la force et l’endurance musculaires du torse et des membres supérieurs, la force et l’endurance musculaires des membres inférieurs, l’équilibre, la force et l’endurance des mains et l’endurance aérobie. Elle sollicite les systèmes aérobie et anaérobie et les groupes musculaires suivants : les quadriceps, les fessiers, les triceps, les muscles du haut du dos, le trapèze et les muscles de l’avant-bras et de la main (préhension).
Épreuve
Au moyen d’une masse de 4,54 kg (10 lb), le candidat frappe une cible recelant un dispositif de mesure jusqu’à ce qu’un signal visuel et sonore soit activé. Le candidat doit ensuite déposer la masse sur le sol. C’est ce qui constitue l’épreuve. Le candidat parcourt ensuite en marchant dans la piste indiquée les 25,91 m (85 pi) qui le séparent de l’épreuve suivante.
Échecs
Si le candidat perd le contrôle de la masse et qu’elle lui échappe des mains, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.
Le candidat doit demeurer à l’intérieur de l’espace délimité. S’il dépasse la ligne, il est averti une fois. La deuxième fois, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.
Épreuve n° 6 - Recherche
Objet de l'évaluation
Le but de cette épreuve est de simuler les tâches essentielles du pompier lorsqu’il doit chercher une victime dans des conditions de visibilité réduite et imprévisibles. Cette épreuve permet de mesurer la force et l’endurance musculaires du torse et des membres supérieurs, l’agilité, la claustrophobie et la capacité aérobie et anaérobie. Elle sollicite les systèmes aérobie et anaérobie et les groupes musculaires suivants : les muscles de la poitrine et des épaules, les triceps, les quadriceps, les abdominaux et les stabilisateurs lombaires.
Épreuve
Le candidat doit traverser à 4 pattes un labyrinthe en tunnel d'environ 91,44 centimètres (3 pieds) de haut, 121,92 centimètres (4 pieds) de large et 19,51 mètres (64 pieds) de long, avec deux virages de 90o. Ici et là dans le tunnel, il y a des obstacles que le candidat doit franchir, en passant par-dessus, par-dessous ou à côté. Il y a en outre deux bouts dans le labyrinthe où le tunnel se rétrécit et où le candidat doit ramper le ventre au sol. L'épreuve se termine lorsque le candidat sort du tunnel. Le candidat parcourt ensuite en marchant dans la piste indiquée les 25,91 mètres (85 pieds) qui le séparent de l'épreuve suivante.
Échecs
La progression du candidat dans le labyrinthe est suivie de près. Si le candidat décide pour une raison quelconque de mettre fin à l’épreuve, il n’a qu’à crier ou frapper la paroi et on l’aidera à sortir.
Si le candidat doit se faire aider ou sort du tunnel avant d’être arrivé au bout, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.
Épreuve n° 7 - Sauvetage
Objet de l'évaluation
Le but de cette épreuve est de simuler les tâches essentielles du pompier lorsqu’il doit dégager une victime ou un confrère blessé du lieu d’un sinistre. Cette épreuve permet de mesurer la force et l’endurance musculaires des membres supérieurs et inférieurs, la force et l’endurance musculaires des mains et la capacité anaérobie. Elle sollicite les systèmes aérobie et anaérobie et les groupes musculaires suivants : les quadriceps, les muscles ischio-jambiers, les fessiers, les abdominaux, les rotateurs thoraciques, les stabilisateurs lombaires, le trapèze, les deltoïdes, le grand dorsal, les biceps et les muscles de l’avant-bras et de la main (préhension).
Épreuve
Le candidat saisit un mannequin de 74,84 kg (165 lb) aux épaules en se servant d’au moins une des poignées fixées au harnais et le tire sur une distance de 10,67 m (35 pi) jusqu’à un baril, effectue un virage de 180° autour du baril (le mannequin peut toucher le baril) et continue à traîner le mannequin encore 10,67 m (35 pi) pour franchir la ligne d’arrivée. Le candidat peut arrêter au besoin pour prendre une meilleure prise. C’est ce qui constitue l’épreuve. Le candidat parcourt ensuite en marchant dans la piste indiquée les 25,91 m (85 pi) qui le séparent de l’épreuve suivante.
Échecs
Le mannequin n’est pas traîné complètement de l’autre côté de la ligne d’arrivée.
Si le candidat ne contourne pas le baril, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi. Si le candidat touche le baril ou s’y appuie le moindrement, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.
Épreuve n° 8 - Trouer le plafond et se hisser
Objet de l'évaluation
Le but de cette épreuve est de simuler les tâches essentielles du pompier lorsqu’il doit trouer le plafond et en arracher des pièces pour vérifier l’étendue de l’élément destructeur. Cette épreuve permet de mesurer la force et l’endurance musculaires des membres supérieurs et inférieurs, la force et l’endurance musculaires des mains et l’endurance anaérobie. Elle sollicite les systèmes aérobie et anaérobie et les groupes musculaires suivants : les quadriceps, les muscles ischio-jambiers, les fessiers, les abdominaux, les rotateurs thoraciques, les stabilisateurs lombaires, les deltoïdes, le trapèze, les triceps, les biceps et les muscles de l’avant-bras et de la main (préhension).
Épreuve
Le candidat retire la gaffe de son support et se place dans la zone désignée par l’équipement. Il appuie le bout de la gaffe sur la partie peinte de la porte à pentures aménagée au plafond et, en poussant, il ouvre complètement la porte trois fois. Ensuite il saisit au moyen du crochet le dispositif fixé au plafond et le rabat cinq fois. Une répétition consiste à pousser trois fois et tirer cinq fois. Le candidat doit accomplir quatre répétitions. L’épreuve est terminée et le chronomètre est arrêté lorsque le candidat a terminé la dernière répétition.
Échecs
Si le candidat n’accomplit pas entièrement une répétition, le surveillant lui indique qu’un mouvement a été omis et le candidat doit pousser ou tirer le dispositif à nouveau pour terminer la répétition. S’il ne reprend pas le mouvement omis, l’ensemble de la répétition ne compte pas.
Le candidat doit demeurer à l’intérieur de l’espace délimité. S’il dépasse la ligne, il est averti une fois. La deuxième fois, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.
Le candidat peut arrêter au besoin pour prendre une meilleure prise. Lâcher prise ou échapper la gaffe sans qu’elle tombe sur le sol n’entraîne pas un avertissement ou un échec. Le candidat reprend la poignée et poursuit l’épreuve. Le candidat peut échapper la gaffe sur le sol une fois. Il doit la ramasser lui-même et poursuivre l’épreuve. S’il échappe la gaffe au sol une deuxième fois, l’épreuve est arrêtée et un constat d’échec est établi.