Le 2 décembre 2022
377381, AVENUE WINONA | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage et demande de réglementation du plan d'implantation | Azure Winona Inc.; CSV Architects; NOVATECH
Synthèse
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Le Comité remercie le promoteur de son exposé. Il est très favorable à ce projet d’aménagement; l’échelle est appropriée, et la typologie du bâtiment constituera un précédent valable pour le quartier, puisqu’elle crée une transition avec les résidences de faible hauteur du côté nord.
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On est généralement favorable à la configuration du coin. Toutefois, le Comité recommande d’approfondir l’étude de la matérialité et des plans horizontaux de référence au niveau du sol.
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Il fait des recommandations pour améliorer la superficie paysagée à l’angle de l’avenue Picton et de l’avenue Winona et pour créer un traitement plus rigoureux et puissant, qui étofferait l’esthétique de l’entrepôt du bâtiment.
Matérialité
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Le Comité apprécie l’esthétique de la façade et de l’entrepôt et l’utilisation de matériaux nobles et durables que l’on retrouve dans le quartier, dont la brique, qui enrichissent la rue. Les détails des éléments préfabriqués, des pilastres et des briques créent un effet réussi de relief à deux couches.
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Le matériau composite est approprié pour les deux étages supérieurs; toutefois, les panneaux composites brun foncé ou noir paraissent lourds, surtout dans le coin, à l’endroit où le porteàfaux est opaque et nuit à l’esthétique de l’entrepôt. Le Comité recommande d’utiliser de la brique et d’articuler le coin tout en conservant le bardage proposé des étages supérieurs.
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Les étages supérieurs sont très détaillés; toutefois, le traitement des fenêtres et les coloris de l’étage des appartementsterrasses créent un effet surdimensionné et dominant. Le promoteur devrait envisager de modifier les coloris des étages supérieurs et le bardage des appartementsterrasses pour adopter un matériau plus léger comme le ciment gris, le bois ou le métal, qui seront compatibles avec la brique et qui réuniront les éléments du projet. Le gardecorps de verre continu du périmètre contredit l’esthétique de l’entrepôt et devrait être repensé.
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On a l’occasion d’alléger les structures des auvents de l’entrée afin de mieux faire rayonner la lumière, d’adopter des ouvrages plus fins et de donner à l’ensemble une échelle résidentielle. Le promoteur devrait envisager d’étendre les auvents et de les étayer en faisant appel à des tiges en acier ou à des chaînes qui correspondent à l’esthétique de l’entrepôt.
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Le promoteur devrait reconsidérer le gardecorps de verre au niveau du sol et plutôt se pencher sur la possibilité d’aménager une glissière de sécurité à pieux qui s’harmoniserait mieux avec l’esthétique de l’entrepôt et qu’on pourrait enlever durant l’hiver pour créer une transition fluide entre le domaine public et le domaine privé.
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Il faudrait mieux étudier le plan horizontal de référence irrégulier de la fenêtre et des portes du rezdechaussée.
Expression architecturale
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Le Comité a des inquiétudes à propos du traitement des murs et du placement des fenêtres sur la façade sud en raison de sa visibilité depuis le chemin Richmond et de sa proximité par rapport à la ligne sud du lot. Il recommande au promoteur d’aménager au coin des établissements commerciaux et, au lieu de créer un mur sans fenêtre, d’adopter un modèle du pilastre en reconsidérant les soffites pour créer une façade plus attrayante afin d’animer le panorama depuis le chemin Richmond.
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Le Comité note les marges de retrait de zéro et remet en question l’état des installations prévues pour le ruissèlement des eaux pluviales ainsi que la relation avec les lots attenants. Il invite le promoteur à tenir compte du contexte des lots attenants et de leur aménagement projeté, ainsi que de leur effet sur les logements donnant sur le lot.
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Le local du rezdechaussée donnant sur l’avenue Picton paraît isolé; il faudrait en reconsidérer la localisation.
Domaine public et paysage
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Le Comité croit que le paysagement devrait rendre compte du caractère du quartier. Le promoteur devrait envisager de décaler le bâtiment vers l’arrière afin de prévoir plus de 1,5 mètre de sol pour planifier les arbres à planter.
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Le Comité s’inquiète de la localisation et leur proximité des supports pour vélos menant à l’entrée ainsi que de leur traitement dans le paysage.
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On suggère d’intégrer les transformateurs d’électricité dans l’immeuble et d’analyser la sécurité du point de vue de la Prévention du crime par l’aménagement du milieu (PCAM).
Durabilité
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Le Comité apprécie les mesures de durabilité présentées; il fait toutefois observer que le matériau foncé ne permet pas d’améliorer les objectifs de durabilité du bâtiment. Le promoteur devrait envisager d’augmenter la verdure du site en ajoutant des vignes grimpantes, des treillis et des jardinières sur le toit et sur les terrasses.
961, 967, 969, 973, 979, RUE WELLINGTON OUEST; 26, 36, 40, RUE ARMSTRONG | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | ML DEVCO; rla/architecture; Fotenn Planning + Design; Projet Paysage
Synthèse
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Le Comité se dit très favorable à ce projet d’aménagement. Ce projet est un exemple de la typologie et du caractère des bâtiments qui sont souhaitables dans ce quartier en évolution. Le Comité apprécie les efforts consacrés par le promoteur à travailler de concert avec le personnel de la Ville et avec la collectivité et de mettre en œuvre les précédents commentaires du Comité, ce qui donne un bâtiment perfectionné, grâce aux améliorations apportées au domaine public.
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Le Comité croit que la liaison en milieu de quadrilatère de la rue Wellington créera une relation solide entre la Maison Armstrong et la place Somerset. C’est pourquoi il suggère d’affiner le paysagement et de se pencher sur le traitement de la rue, notamment en prévoyant des arbres et des terrasses qui pourront concourir à la qualité du domaine public.
Matérialité et expression architecturale
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Le Comité apprécie l’utilisation de la pierre rustiquée sur la façade donnant sur la rue Armstrong, puisqu’elle permet d’établir le lien avec l’édifice historique; toutefois, certains membres du Comité croient que la pierre rustiquée pourrait mieux évoquer la Maison Armstrong si l’habillage de la pierre était plus contemporain; en outre, le promoteur devrait envisager d’étendre le traitement en pierre au quatrième étage et de l’envelopper sur toutes les façades de l’avant-corps afin d’en accentuer la tridimensionnalité.
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Dans la perspective sudouest, des éléments au niveau du toit le plus haut de l’immeuble font saillie sur le balcon. Le promoteur devrait envisager d’enlever les éléments en saillie de la façade dans la section supérieure afin d’accentuer le retrait des coins et de simplifier le volume supérieur.
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Les panneaux préfabriqués donnent l’impression d’être coplanaires à l’ouvrage de brique sur la façade de la rue Hilda. Le Comité considère que si la pierre des panneaux était disposée de façon à créer un motif horizontal simplifié et densifié, l’ouvrage épouserait mieux le motif de la brique et éviterait de présenter un troisième motif pour ce troisième matériau.
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L’aspect du coin pourrait être rehaussé à l’endroit où il rejoint les panneaux préfabriqués afin de mieux le simplifier, puisque l’interruption du murfenêtre est compliquée; le promoteur devrait aussi penser à éliminer les ruptures dans le socle de brique afin de privilégier la simplicité.
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Il faudrait penser à faire appel à des matériaux compatibles, subordonnés et distinctibles dans les travaux à consacrer au volet patrimonial. Le Comité suggère au promoteur d’utiliser la pierre pour tout le volume inférieur afin de donner à l’ensemble un aspect plus cohérent, en reprenant le coloris de la Maison Armstrong, mais en l’exprimant d’une manière contemporaine pour alléger l’aspect de la façade donnant sur la rue Hilda.
Domaine public et paysage
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Le Comité sait que le zonage et la volumétrie du bâtiment sont établis; il recommande toutefois d’élargir l’ouverture sur le premier 1,5 mètre environ à partir de la place Somerset (puis en revenant à la largeur existante) jusqu’à la liaison en milieu de quadrilatère, pour qu’elle soit mieux définie.
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Le Comité fait observer que les plans et les vues en coupe du paysage de rue font état d’un traitement différent des marches pour les habitations en rangée. Il est préférable que les marches donnent sur la rue; le promoteur devrait partir du niveau du sol et se pencher sur la possibilité d’aménager les marches pour qu’elles mènent à la rue afin de créer une meilleure relation avec le paysage urbain.
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Le Comité apprécie le plan d’aménagement paysager proposé; toutefois, le volume des sols disponibles pour le paysagement entre les habitations en rangée et la rue paraît insuffisant. Le Comité croit que le paysage pourrait être plus vigoureux en aménageant des arbres à fleurs et des haies.
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L’idée de la moquette inspirée de Fabergé et le motif de la cour avant créent un effet de joaillerie, et l’échelle de l’aire de débarquement donne une ambiance parisienne qui est appréciée. Un plan d’éclairage mûrement réfléchi rehaussera l’expérience vécue par les résidents dans la courjardin et créera une ambiance particulière pour la Ville. En outre, les entrées menant aux logements pourraient être centrées afin de renforcer l’idée de symétrie déjà présente dans le motif de la moquette.
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Le promoteur pourrait se pencher sur les éléments du paysage urbain comme l’éclairage et les bornes afin de créer une atmosphère sécuritaire et positive toute l’année. En outre, il devrait penser à introduire le repérage, la signalétique et la programmation.
Patrimoine
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La relation axiale avec la Maison Armstrong est appréciée, puisqu’elle offre l’occasion de mettre en valeur l’élément patrimonial de la place Somerset. Le Comité croit que l’aménagement de la place Somerset devrait mieux tenir compte de sa relation avec la Maison Armstrong et de sa contribution au domaine municipal.
Durabilité
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Le Comité apprécie les mesures adoptées pour la durabilité. Outre les mesures proposées, le promoteur devrait se pencher sur l’énergie du site, sur l’utilisation des thermopompes modernes, sur le traitement de la toiture, sur les stratégies à adopter pour les aménagements de moindre impact, de même que sur la gestion des eaux pluviales.
Le 4 novembre 2022
150 et 160, AVENUE LAURIER OUEST | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d’implantation | JADCO Group; rla/architecture; Fotenn Planning + Design
John Stewart déclare un conflit d’intérêts et s’abstient de commenter ce dossier.
Synthèse
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Le Comité remercie le promoteur de son exposé; il trouve la conception de l’immeuble élégante et apprécie la rupture de la façade est à l’aide du tableau de baie vertical et de l’utilisation de différentes variations dans le traitement du mur-rideau.
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Le Comité estime que l’emplacement de l’immeuble à l’angle de l’avenue Laurier et de la rue Elgin est important dans le contexte de la capitale. Puisque l’aménagement fait partie d’un groupe d’immeubles situés près de l’hôtel Lord Elgin et de la Place de la Confédération et en raison de son lien privilégié avec l’église, le promoteur devrait envisager l’utilisation de pierre sur le socle.
Expression architecturale
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Le Comité valide l’idée du tableau de baie vertical de la tour, conforme au contexte environnant et qui évoque le clocher de l’église. L’effort déployé pour rompre la masse de la tour avec le tableau de baie est apprécié, mais cet élément pourrait être plus visible et la partie supérieure davantage articulée.
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Le promoteur devrait augmenter la hauteur du rez-de-chaussée. Les rendus donnent une impression d’accroupissement sous les auvents et dans le passage de circulation, qu’il faudrait étudier plus en détail. De plus, le traitement du soffite, l’éclairage et son effet sur le domaine public devraient être pris en compte car ils risquent d’amplifier l’effet d’accroupissement.
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Le Comité apprécie la variation de hauteur du socle, mais estime que le côté est présente une trop grande hauteur, peu en rapport avec l’église. Le promoteur devrait envisager d’abaisser la partie est du socle et de surélever les rebords du côté ouest, renforçant ainsi le lien de l’immeuble avec l’église et la rue Elgin.
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Le tableau de baie de la façade est, qui évoque le clocher de l’église, est apprécié mais le Comité recommande au promoteur de reculer les balcons afin de renforcer l’expression du tableau de baie.
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Le promoteur devrait créer un lien entre son projet et l’immeuble situé au sud, en prévoyant une marge de recul à partir du septième étage, offrant ainsi un espace ouvert correspondant au toit-terrasse de l’immeuble adjacent.
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Malgré la conformité de l’immeuble au zonage, le Comité estime qu’il pourrait être davantage sculpté afin de créer un lien avec l’église adjacente et les immeubles environnants.
Matérialité
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La colline de la Cathédrale, sur la rue Sparks, a été citée en exemple lors de l’aménagement intercalaire, avec un socle en pierre rappelant bien l’église adjacente. Le Comité recommande la réalisation d’autres études afin d’envisager l’utilisation de la pierre sur le socle, compte tenu du contexte et des bâtiments environnants. Le promoteur devrait également envisager la construction d’un socle de plus petite échelle, recouvert de pierre, pour renforcer le lien avec l’église et le contexte environnant d’une capitale. L’hôtel Lord Elgin a été cité en exemple d’utilisation de pierre qui s’intègre harmonieusement avec son volet patrimonial.
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L’utilisation d’un mur-rideau comme vitrage de la tour et du socle est appréciée, mais le Comité s’interroge sur la nécessité de la partie dorée du socle, qui paraît appliquée; son utilisation pour les logements soulève par ailleurs des préoccupations liées à l’intimité. Le Comité recommande de simplifier le traitement de ce mur-rideau en réduisant ou en supprimant le changement de couleur du vitrage et en apportant des changements subtils dans le motif des meneaux afin d'obtenir une texture plus fine et plus élégante.
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Il a été suggéré d’utiliser du cuivre sur les soffites pour rappeler subtilement les matériaux de l’église; le tableau de baie en cuivre évoquerait le clocher de l’église et conviendrait au contexte environnant d’une capitale.
Plan d’implantation et aménagement paysager
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Le Comité est d’avis qu’il devrait y avoir une plus grande distance de séparation entre l’immeuble et l’église; le promoteur devrait songer à aménager une cour entre ces bâtiments pour souligner et célébrer l’importance de la rue Elgin.
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Le Comité note que l’emplacement est peu verdoyant et estime que l’aménagement paysager pourrait être amélioré. Le promoteur devrait envisager la présence de treillis, de plantes grimpantes, de supports pour vélos à l’intention des entreprises de messagerie et d’œuvres d’art public. Il devrait réduire le nombre de places de stationnement temporaire et utiliser les places au-dessus de la rampe pour aménager une aire d’agrément, contribuant ainsi à mettre en valeur le domaine public et à végétaliser l’emplacement.
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Il est possible d’agrandir l’espace entre les places de stationnement et la rampe du rez-de-chaussée, car les places de stationnement paraissent étroites.
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Le Comité recommande de déplacer l’aire de service des locaux commerciaux à l’arrière de l’immeuble, de manière à ce qu’aucun accès aux véhicules de service ne donne sur l’avenue Laurier.
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Compte tenu du contexte et la localisation de l’emplacement sur l’îlot, le promoteur devrait envisager d’aménager un lien du côté ouest et de rendre l’espace plus favorable à la marche.
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Les répercussions de l’absence de retrait pour les immeubles résidentiels parmi des immeubles de bureaux ont été remises en cause; il a été noté qu’un retrait de 7,5 mètres serait plus approprié pour des questions d’intimité, d’accès à la lumière et de qualité de vie.
Durabilité
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Le Comité apprécie les mesures associées à la durabilité, mais estime qu’une enveloppe de bâtiment pourrait contribuer à améliorer l’efficacité énergétique de l’immeuble, au regard de l’investissement à long terme dans les logements locatifs.
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Davantage de mesures de durabilité devraient être appliquées, notamment en tenant compte du transport, du stationnement pour vélos, de l’utilisation des toits comme aires d’agrément et de l’utilisation de toits blancs ou végétalisés.
1546, RUE SCOTT | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d’implantation | Reid’s Heritage Properties; IBI Group; Tregebov Cogan Architecture
Synthèse
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Le Comité remercie le promoteur de son exposé. Les modifications apportées, notamment la suppression de l’aire de stationnement au niveau du sol, la création d’un sentier piétonnier traversant l’emplacement et le peaufinement de la conception du pavillon, sont appréciées. Le concept d’une tour avec un volume central et des balcons surgissant de l’immeuble est apprécié.
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Le Comité estime que la masse de l’immeuble devrait encore être étudiée dans le contexte évolutif du quartier, afin d’envisager comment les aménagements futurs sur les parcelles adjacentes pourront s’intégrer dans la hauteur et la masse de l’immeuble proposé, et ainsi contribuer à concevoir le domaine public et le paysage de rue.
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Le Comité aimerait voir un plan intégré d’îlot, comprenant un plan d’aménagement paysager, afin de mieux comprendre le lien entre le sentier piétonnier et la propriété adjacente.
Expression architecturale
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Le Comité réitère son commentaire précédent, qui proposait de simplifier le motif de la tour, répété tous les deux étages. Le promoteur devrait examiner comment la conception de la tour, avec son élément central lourd et puissant, est complétée par la teinte et le traitement architectural des façades est et ouest de la tour, où les changements de plan sont accentués et où le traitement du motif des façades est articulé plus subtilement.
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Le traitement des fenêtres sur les façades est et ouest de la tour semble en retrait, contrairement aux versions précédentes, où les fenêtres étaient à l’aplomb du matériau adjacent, donnant un caractère plus léger et accentuant l’élément central. Il est possible de renforcer et de rendre plus discrètes les façades est et ouest, en simplifiant le motif changeant entre verre et panneaux.
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Le Comité apprécie les changements apportés à la masse du socle, qui correspond mieux à l’échelle de la rue et qui crée une base plus simple et unifiée, mais le Comité note que le traitement architectural du socle ne semble pas s’harmoniser avec le reste de l’immeuble. Le promoteur devrait s’inspirer du volume de la tour centrale, où le traitement architectural est à l’unisson avec les autres éléments de l’immeuble. Pour le Comité, les colonnes verticales du socle sont un exemple notable de manque d’unisson.
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Les fenêtres carrées ont également été mentionnées comme manquant d’harmonie dans l’ensemble de la tour. En prolongeant la pierre verticale de la tour dans le socle, on pourrait mieux harmoniser les deux.
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Le Comité note que le socle comprend des éléments qui font écho aux bâtiments du pré Tunney, essentiellement le traitement de l’arcade à la base, qui rappelle les années 1970, mais s’interroge sur la réussite de cette initiative et recommande au promoteur de la reconsidérer.
Domaine public
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Le Comité apprécie le projet de passage pour piétons et la prise en compte d’un aménagement éventuel sur la propriété adjacente; toutefois, ce passage est dissimulé derrière les escaliers, ce qui rend difficile pour les piétons de circuler et de savoir où traverser. Les piétons risquent d’être obligés d’utiliser l’entrée de cour pour traverser l’îlot. Le Comité recommande le déplacement du passage pour piétons plus au nord afin d’en améliorer la visibilité.
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Le plan d’implantation indique que l’accès à l’aire de stockage des ordures et de chargement traverse le passage pour piétons; le promoteur devrait envisager de modifier le traitement de l’emplacement et éclairer le passage pour piétons afin de garantir leur sécurité.
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Le Comité s’interroge sur l’emplacement des escaliers extérieurs car il émet des préoccupations de sécurité; le promoteur devrait examiner leur emplacement et leur traitement dans une perspective de prévention du crime par l’aménagement du milieu, et déplacer le transformateur.
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Le Comité recommande au promoteur d’envisager la possibilité d’utiliser des pavés pour piétons de meilleure qualité à l’avant de la propriété, sur la place et dans l’entrée de cour, afin d’unifier et de renforcer le domaine public.
Durabilité
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Le promoteur devrait améliorer la durabilité de l’emplacement en utilisant de l’énergie géothermique, des terrasses du côté ouest et des toits végétalisés ou blancs, et en limitant l’utilisation de matériaux sombres et en ajoutant de la verdure pour améliorer la qualité de vie des résidents.
Le 6 octobre 2022
6310, CHEMIN HAZELDEAN | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage | Fotenn Planning + Design
Synthèse
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Le Comité croit que le site constituera un précédent dans ce secteur, dans lequel il faut une expression architecturale forte et une vision rigoureuse du domaine public afin d’intégrer le site dans l’ensemble du contexte du paysage et du quartier.
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En principe, le Comité est favorable à une plus grande densité du site; toutefois, il y a d’autres occasions d’améliorer le domaine public et le paysagement et de donner un sentiment d’appartenance à la communauté, en tenant compte des moyens grâce auxquels la proposition constituera un étalon pour demain.
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À cette étape du processus d’aménagement, le Comité s’attend à prendre connaissance d’une proposition dans laquelle l’architecture a été mûrement réfléchie, est viable, sera réalisée et fera partie du quartier. Une proposition plus détaillée permettrait au Comité de faire des commentaires et d’exprimer des avis plus complets.
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Le Comité se dit déçu du niveau actuel de définition de l’architecture.
Aménagement du site
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Le Comité recommande à la Ville de ne pas accepter les changements apportés aux retraits, puisque le site offre une superficie suffisante pour aménager les bâtiments tout en respectant les retraits obligatoires.
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Le Comité recommande d’augmenter la densité sur le chemin Hazeldean et de réorienter le bâtiment B pour qu’il soit parallèle à la rue afin de créer un couloir urbanisé. Si le bâtiment est parallèle à la rue, le Comité recommande de relier les bâtiments A et B avec un volume de verre. En outre, le promoteur devrait envisager d’allonger le bâtiment afin d’éliminer l’aile nord-sud, puisque les logements du coin à l’intérieur du bâtiment en forme de L offrent un accès limité à la lumière du jour.
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Le promoteur devrait penser à réinstaller l’aire de débarquement en sous-sol sur le côté nord du bâtiment C pour permettre d’avoir accès aux trois bâtiments. On ouvrirait ainsi l’aire de stationnement et on pourrait aménager plus de verdure, en plus de reconfigurer l’implantation du stationnement.
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Le Comité remet en question l’à-propos et la superficie de l’espace commercial du rez‑de‑chaussée, puisque les commerces de détail pourraient ne pas être viables. On pourrait se servir de cet espace pour des commodités résidentielles.
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Le Comité croit que la configuration du site est dominée par le stationnement. Le promoteur devrait mettre au point une solide proposition pour l’aménagement du domaine piétonnier en tenant compte du stationnement des vélos et en prévoyant un paysagement de grande qualité, ainsi que des commodités en plein air, en plus de donner au lieu un caractère résidentiel.
Expression architecturale
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Le Comité a des inquiétudes à propos de l’échelle et de la volumétrie du site, puisque les bâtiments ne concordent pas avec le caractère du quartier et n’ont des liens qu’entre eux. Le Comité recommande au promoteur d’étudier le secteur et son architecture pour établir un langage qui est complémentaire du quartier.
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Le Comité note que la configuration du rez‑de‑chaussée est reprise sur l’ensemble du site et que les plans des appartements pourraient ne pas concorder avec l’implantation ni avec l’architecture des différents bâtiments. Le promoteur devrait envisager de prévoir, au niveau du sol, une infrastructure de grande qualité, puisque l’importance de la superficie consacrée à chaque appartement est discutable.
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Le promoteur devrait prévoir une plus grande variété sur les façades et de plus larges ouvertures de verre, en plus d’intégrer de vastes logements familiaux pour rompre la monotonie des bâtiments. Il devrait aussi penser à ajouter plus de verre et de la maçonnerie sur les angles principaux afin d’animer le niveau du rez‑de‑chaussée.
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Le Comité croit que le bâtiment C devrait être mieux articulé pour rompre la façade longue.
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Le promoteur devrait envisager de gradiner et de terrasser le bâtiment vers le quartier afin d’assurer une transition plus significative et d’aménager de la verdure à l’arrière.
Domaine public et paysage
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Le Comité s’inquiète du stationnement à l’arrière, puisqu’il se peut que les phares des voitures dérangent les voisins dans les cours-jardins. Le stationnement ne prévoit pas de zone de commodités en plein air en raison de la superficie ouverte limitée. Le promoteur devrait envisager d’éliminer le stationnement à l’arrière ou concevoir d’abord les espaces ouverts, avant d’implanter le stationnement.
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On a l’occasion d’ajouter un bosquet d’arbres et d’aménager un paysage enveloppant non loin des maisons en rangée afin de créer un modèle de paysage rigoureux et de conforter la zone tampon existante.
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Le promoteur devrait se consacrer à la durabilité du site en mettant en œuvre des moyens de gérer les eaux pluviales et en offrant, dans le paysage, des occasions d’intégrer les services publics.
403, CHEMIN RICHMOND | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | Mastercraft Starwood; rla/architecture; Fotenn Planning + Design; Gino J. Aiello, architecte paysagiste
Synthèse
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Le Comité se dit favorable à l’aménagement, au choix des matériaux, à l’espace public et aux commerces de détail sur le chemin Richmond. Ce projet constituera un précédent pour les prochains travaux d’aménagements intercalaires.
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Le Comité recommande vivement d’intégrer le revêtement du chemin Richmond avec le traitement des rues, en faisant appel au traitement de la chaussée en brique rouge, afin de mieux souder le bâtiment dans le contexte du quartier et d’affiner et d’améliorer l’utilisabilité de l’espace consacré aux commodités.
Expression architecturale
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Le Comité apprécie les changements apportés à la façade; toutefois, il faut encore finaliser certains détails. Le promoteur devrait affiner les détails des matériaux et leurs textures afin d’optimiser et de sublimer le projet et de s’assurer que le meneau et les balcons ne sont pas trop lourds ni trop sombres.
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Il est recommandé d’intégrer la brique rouge sur des parties du podium, notamment dans les maisons en rangée de l’avenue Roosevelt, afin de mieux harmoniser le bâtiment dans son contexte.
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On suggère au promoteur de décaler vers l’arrière la balustrade de la toiture et de revoir le traitement des fenêtres de l’étage des appartements terrasses pour qu’il s’harmonise avec l’expression des étages inférieurs.
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Le Comité recommande de parer les colonnes de la porte-cochère d’un bardage comparable à celui des maisons en rangée et de réintroduire l’auvent sur le chemin Richmond.
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La bande de fenêtres verticales donnant sur le chemin Richmond est trop étroite et devrait être mieux affinée.
Zone des commodités et paysage
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Le Comité apprécie la zone tampon verte du côté nord, mais se demande si l’espace est trop ouvert, puisque les phares des véhicules dérangeront la propriété voisine. Le promoteur devrait envisager de planter des vignes grimpantes pour rehausser l’espace vert.
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La terrasse aménagée au niveau du sol est un grand geste urbain; toutefois, le changement de pavés crée une division entre le domaine public et le domaine privé. Le Comité recommande de faire appel à des pavés de qualité supérieure pour l’ensemble du secteur, en adoptant une coloration comparable pour que le domaine privé se marie en toute fluidité avec le domaine public, afin de créer un espace de rassemblement unifié.
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On a l’occasion de remplacer par des pavés l’aire de demi-tour asphaltée du côté nord du site afin de créer une zone de commodités pour les résidents.
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Il faudrait penser à ajouter des jardinières sur les terrasses pour rehausser le projet.
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Le Comité encourage la mise en œuvre de dispositifs durables pour la gestion des eaux de pluie et des eaux pluviales.
951, AVENUE GLADSTONE ET 145, AVENUE LORETTA NORD | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | Groupe CLV; Groupe PBC; Hobin Architecture; Fotenn Planning + Design
John Stewart a déclaré un conflit d’intérêts et s’est récusé en s’abstenant de commenter ce dossier.
Synthèse
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Le Comité apprécie les changements apportés au projet et y est favorable, notamment la modification de l’échelle et la réduction de la hauteur. Il commente trois aspects de la conception : l’expression architecturale, la matérialité et le domaine public.
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Le Comité apprécie les changements apportés au domaine public, dont l’élimination de la passerelle et l’intégration du sentier polyvalent. Il voit aussi d’un bon œil le concept d’une forêt urbaine; or, il croit que le promoteur devrait continuer de se pencher sur la possibilité de programmer les espaces publics.
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Il y a des inquiétudes à propos de la zone tampon paysagée qui sépare les commerces de détail et la rue, ce qui crée une discordance entre le trottoir et la lisière des bâtiments en raison de la pente du terrain.
Expression architecturale
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Le Comité s’inquiète toujours de l’homogénéité des tours, et on a l’occasion de penser différemment la tour la plus méridionale; le promoteur devrait se pencher sur les moyens d’intégrer une certaine matérialité, comme la brique, dans la conception des tours.
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Sur la tour la plus haute, la relation entre l’étage de la salle de mécanique et le ciel doit être mieux affinée, puisque le langage architectural n’est pas complémentaire du contexte.
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La superficie au sol des trois tours ne devrait pas dépasser 750 mètres carrés, conformément aux Lignes directrices de l’esthétique des habitations de grande hauteur.
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Le passage inférieur constitue un espace valable pour intégrer des œuvres d’art dans les bâtiments.
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Le Comité recommande au promoteur de travailler de concert avec l’organisation EBA pour réfectionner le bâtiment patrimonial et pour en préserver les qualités artistiques.
Matérialité
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Le Comité s’inquiète de l’utilisation de la brique comme matériau dominant sur le podium et croit que l’expression du podium donnant sur l’avenue Gladstone pourrait être représentée plus authentiquement. Le promoteur devrait envisager de décaler vers l’arrière les deux étages supérieurs, en prévoyant un étage de brique de moins sur le podium et en allongeant le revêtement de brique jusqu’au sol.
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Le promoteur devrait continuer d’étudier les choix de matériaux compatibles avec l’édifice historique et transposer l’expression de la brique sur la tour 1 afin de rompre la monotonie des trois tours.
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La palette de matériaux doit être repensée, puisque les tours ne font pas écho au podium; le clin d’œil au patrimoine industriel est apprécié, mais paraît lourd, et l’intégration de la brique et du blanc sur le socle de la tour 2 est discordante.
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Le promoteur devrait envisager d’explorer différents traitements et matériaux pour la troisième tour et reconsidérer l’utilisation de panneaux de revêtement rouges sur la tour 1, puisqu’il paraît lourd.
Domaine public et paysage
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On ne sait pas vraiment si l’entrée menant à l’esplanade de l’organisation EBA et à la liaison avec la station de transport en commun est accessible; le promoteur devrait envisager de gradiner le paysage afin de créer un espace événementiel dans l’EPAIP pour la communauté artistique et pour souligner que l’EBA est un centre d’arts. Le promoteur devrait travailler en collaboration avec l’organisation EBA pour aménager une entrée qui consacre l’espace des artistes.
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Il faudrait mieux tenir compte de l’état du trottoir de l’avenue Gladstone, puisque le double trottoir n’est pas propice à une expérience fructueuse pour la clientèle des commerces de détail.
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Le Comité apprécie l’idée d’un verger urbain; toutefois, le traitement rappelle la banlieue. Le promoteur devrait envisager de transformer la zone en woonerf avec des pavés de briques rouges et d’enlever les quatre places de stationnement parallèle afin de réduire les mouvements de circulation automobile, d’aménager plus de verdure et de créer un domaine public plus fluide.
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D’autres études sont nécessaires pour la zone de rangement des ordures, la zone d’embarquement et l’aire de demi-tour. On pourrait gradiner la zone afin d’établir un lien entre le sentier polyvalent et la station de transport en commun. On pourrait dissimuler la zone de rangement des ordures et la zone d’embarquement dans le bâtiment pour agrandir l’espace ouvert, et la zone giratoire pourrait ressembler davantage à une esplanade, afin d’animer le plan de masse.
393, AVENUE McARTHUR | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage et demande d’approbation du plan d’implantation | Miles Yang; CSV Architects; Novatech
Synthèse
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Le Comité est satisfait du travail de réflexion investi dans le projet d’aménagement : la taille de l’immeuble est appropriée dans le contexte du quartier.
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Le promoteur doit porter une attention particulière aux détails architecturaux, puisque le projet créera un important précédent pour les futurs immeubles de moyenne hauteur dans ce secteur de la ville.
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L’intégration du trottoir est satisfaisante, mais le promoteur doit continuer de développer l’espace public et d’abaisser le rez-de-chaussée pour le mettre au niveau du trottoir existant afin d’harmoniser le paysage de rue de l’avenue McArthur.
Expression architecturale
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Le Comité a exprimé des réserves quant à la forme de l’immeuble. Avec un immeuble en forme de « C », on ne tient pas compte des futurs aménagements sur le lot adjacent, et les logements face à celui-ci pourraient s’avérer inhabitables.
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Il pourrait être avantageux d’aménager un immeuble de 18 mètres avec des logements de chaque côté du couloir qui s’harmoniserait au paysage de rue de l’avenue McArthur et pourrait comprendre des logements peu profonds et agréables à vivre, ce qui permettrait de prévoir un retrait ouest de 5,5 mètres et plus de vitrage.
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Le promoteur doit envisager d’ajouter un retrait au rez-de-chaussée ou au premier étage de l’élévation ouest ainsi que des balcons. Idéalement, les balustrades – en particulier, celles des balcons en coin – devraient être en verre ou en métal afin d’adoucir la façade.
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Le Comité est satisfait de l’articulation des élévations ainsi que des couleurs, mais la palette doit être simplifiée, puisque le côté de l’immeuble semble terne. Le promoteur doit envisager des blocs de maçonnerie simples et un contraste de couleurs plus prononcé. Il devrait aussi retirer les éléments gris entourant les fenêtres pour simplifier les ouvertures, et utiliser des tons de jaune aux étages supérieurs.
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Il est suggéré d’aménager les utilisations commerciales d’un côté de l’immeuble, et les escaliers et l’ascenseur, de l’autre, pour éliminer la rampe donnant sur l’avenue McArthur.
Aménagement des lieux et éléments paysagers
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Le Comité se dit préoccupé par les logements au niveau du sol et la hauteur des cloisons longeant le trottoir, car les logements détonnent par rapport au reste du paysage de la rue Belisle, et leur esthétique ne peut être reproduite plus loin sur la rue.
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Le Comité a souligné le manque d’aires d’agrément pour les résidents et recommande de retirer les trois places de stationnement pour aménager une aire d’agrément extérieure et améliorer la zone tampon entre l’immeuble et la propriété adjacente.
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Le promoteur doit envisager de réorienter l’entrée du garage souterrain de l’immeuble.
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Le promoteur doit retirer la rampe donnant sur l’avenue McArthur pour renforcer et simplifier la communication entre les utilisations du rez-de-chaussée de l’immeuble adjacentes à l’espace public.
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Il est suggéré d’ajouter un arrêt d’autobus accessible à tous dans l’espace public.
Durabilité
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Outre la forme bâtie, il faut prévoir des mesures de développement durable et veiller à ce que des arbres puissent s’épanouir sur les lieux.Page Break
1940, AVENUE CARLING | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | Woodman Architect & Associates Ltd.; Holzman Consultants Inc.; James B. Lennox & Associates Inc.
Synthèse
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Le Comité remercie le promoteur pour les changements apportés, puisqu’il croit que ce projet constitue un précédent important pour les prochains travaux d’aménagement qui se dérouleront sur l’avenue Carling.
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Le Comité attire l’attention sur l’importance de faire concorder le bâtiment avec le contexte du quartier et adresse au requérant des suggestions sur les moyens d’y arriver.
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Le Comité prend acte du potentiel du site pour valoriser le paysage; il a toutefois des inquiétudes à propos de l’aménagement du rez‑de‑chaussée, de la proximité du bâtiment par rapport aux propriétés voisines, de la configuration du garage et de l’espace ouvert, ainsi que de l’utilisation de trois matériaux.
Architecture
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Le Comité s’inquiète de la réplicabilité du bâtiment et de sa proximité par rapport aux propriétés du quartier. Le promoteur devrait envisager de pérenniser les logements pour en assurer le succès.
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La rigidité et l’absence de symétrie du site sont préoccupantes. Le requérant devrait envisager de modifier les proportions dans le traitement des sections de revêtement des façades qui sont actuellement, de bas en haut, de 2 : 2 : 3 étages, afin de favoriser des proportions de 2 : 4 : 1 étages; il faudrait rehausser le parapet au niveau de la salle de mécanique afin de simplifier la façade.
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Le Comité s’inquiète des matériaux proposés et remet en question la nécessité de faire appel à trois matériaux différents, compte tenu de l’absence de la marge de reculement. Le promoteur devrait prévoir un immeuble tout en brique avec un socle de pierre d'ingénierie et une expression simplifiée.
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Le Comité note que l’expression sous la forme de panneaux donne une allure commerciale et que l’architecture n’a pas suffisamment d’éléments résidentiels. Le promoteur devrait envisager d’intégrer un système de mur-tympan peint en noir, des garde-corps en barrotins, des linteaux, des collecteurs au-dessus des fenêtres et une marquise avant, pour donner au bâtiment une expression plus résidentielle.
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On a l’occasion de prévoir, pour les terrasses, des éléments de masquage pour assurer l’intimité aux étages inférieurs.
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Le Comité regrette qu’on ait enlevé les balcons-juliettes, puisque ces balcons améliorent, pour les résidents, l’habitabilité des logements.
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Les sorties d’urgence mènent au hall d’entrée, et non directement à l’extérieur; le promoteur devrait s’assurer qu’il n’y a pas de problème du point de vue du Code du bâtiment.
Paysage
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Le Comité croit qu’on a l’occasion de rehausser le paysage en faisant appel à des matériaux de qualité supérieure, ce qui permettrait d’intégrer le traitement de la façade et le paysage de rue et de créer une zone de répit donnant sur l’avenue Carling.
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On a l’occasion d’aménager des éléments de masquage sur la terrasse afin de créer une certaine intimité et de prévoir une zone pour les locataires.
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Le promoteur devrait consacrer plus d’efforts au paysage, puisque le Comité note que les haies ont été enlevées, sans toutefois être remplacées. On a l’occasion d’améliorer le domaine public sur l’avenue Carling en créant un traitement paysager résidentiel qui est lié au contexte du quartier. Le promoteur devrait aussi envisager d’ajouter d’autres espaces verts à l’arrière.
Plan d’implantation
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Le Comité s’inquiète de l’entrée du garage de la façade avant, du traitement asphalté et de l’espace ouvert au-dessus de la rampe d’accès, puisque l’espace a une ambiance sombre et lugubre et paraît exigu à cause des colonnes. Le Comité recommande d’éliminer les trois places de stationnement et de placer la porte du garage sur la façade avant.
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Le retrait du bâtiment et la proximité des logements par rapport à la limite de la propriété sont inquiétants, étant donné qu’il se pourrait que la lumière du jour ne se rende pas jusqu’aux logements, ce qui se répercuterait sur l’habitabilité de ces logements.
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Le promoteur devrait envisager de réexaminer le paysage dans les alentours du périmètre, puisque le mur de soutènement fera obstacle au mouvement des cyclistes qui se rendent jusqu’au bâtiment.
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Les logements du rez‑de‑chaussée sont problématiques, surtout ceux qui donnent sur la ligne latérale du lot.
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Le promoteur devrait reconsidérer le plan d’implantation du garage de stationnement en sous-sol.
Durabilité
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Le Comité apprécie la déclaration sur la durabilité, mais encourage le promoteur à mieux réfléchir aux perspectives durables, par exemple en se servant du toit pour la gestion de l’eau, la vivabilité des arbres et la qualité du mobilier urbain afin de rehausser le projet d’aménagement.
Le 9 septembre 2022
1081, AVENUE CARLING | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage et Demande de réglementation du plan d'implantation | Taggart Realty Management; Hobin Architecture; Fotenn Planning + Design; CSW
Synthèse
- Le Comité apprécie le plan de conception; compte tenu du nouveau contexte de l’avenue Carling, la proposition sera une bonne nouvelle pour ce secteur. Le Comité s’inquiète toutefois de la transition du bâtiment avec le quartier résidentiel de faible hauteur au nord.
- Le Comité ne croit pas que le site permet d’aménager deux tours, puisque ces tours ne répondent pas aux exigences de la séparation et qu’elles ont un impact sur l’utilisabilité, la qualité et la distribution de l’espace public. Une seule tour assise sur un podium serait plus appropriée.
Volumétrie et échelle
- Le Comité croit qu’il devrait s’agir d’un site d’une seule tour intégrée sur un podium de quatre à neuf étages, en prévoyant une transition harmonieuse avec le quartier. La tour du côté ouest est trop imposante, et il faut plus d’espace pour assurer une transition harmonieuse des tours. Le promoteur devrait envisager d’aménager de généreuses marges de reculement pour les tours et un podium bien défini.
- Le Comité apprécie la réduction du podium et l’aménagement d’une marge de reculement de 20 mètres du côté nord. Toutefois, il remet en cause la séparation de 20 mètres entre les tours et croit qu’il faudrait prévoir au moins 23 mètres, afin d’aménager une meilleure distance de séparation du socle.
- À l’heure actuelle, la distance de séparation des tours et du podium crée une qualité apparentée à un canyon, qu’on pourrait améliorer en déplaçant la tour située le plus à l’est.
- Compte tenu de la longueur des superficies au sol, le promoteur devrait envisager de réduire à 750 mètres carrés la superficie au sol ou d’abaisser la hauteur de la tour ouest pour construire un immeuble de moyenne hauteur.
- Le Comité remet en cause la viabilité des garçonnières sur le marché, puisqu’une part de 11 % de garçonnières pour un projet est très élevée. Le promoteur devrait s’assurer qu’il y a de la demande pour le nombre de garçonnières proposées.
- On suggère au promoteur de se pencher sur l’orientation du bâtiment ouest pour qu’il soit parallèle à l’avenue Carling.
Expression architecturale et matérialité
- Le Comité croit que l’on pourrait simplifier l’architecture, puisque le contraste chromatique ne permet pas de créer un effet de décrochement entre le podium et la tour. Le promoteur devrait envisager d’abaisser les éléments blancs de la tour afin d’éliminer le faux décrochement. En outre, la brique du podium favorise le découpage ornemental de la façade; on encourage le promoteur à rehausser le briquetage, pour asseoir le podium et s’assurer qu’il cadre avec l’environnement de l’avenue Parkdale.
- Le Comité recommande au promoteur d’aligner la salle de mécanique pour qu’elle soit parallèle à la façade du bâtiment afin d’en améliorer l’intégration.
- On fait observer qu’il serait difficile de réaliser l’effet des soffites du podium selon le rendu. Le Comité suggère au promoteur d’approfondir l’étude des soffites.
Domaine public
- Le Comité apprécie l’EPAIP; or, il se peut que compte tenu des proportions du bâtiment, le parc ne reçoive pas beaucoup la lumière du jour.
- Le Comité croit que les habitations du rez‑de‑chaussée donnant sur le parc sont favorables, puisqu’elles offrent l’occasion d’aménager des logements familiaux et d’animer le parc.
2006, 2020 et 2026, RUE SCOTT; 314 et 318, AVENUE ATHLONE | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage | Colonnade BridgePort; Morley Hoppener; Hobin Architecture; Fotenn Planning + Design; Projet Paysage
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de sa présentation et est d’accord avec l’approche des deux tours, sous réserve des recommandations suivantes. Il apprécie l’aménagement d’une terrasse en face du parc et félicite le promoteur pour la contribution apportée par le site aux environs immédiats et au quartier. Toutefois, il faut mener des études approfondies sur la transition du bâtiment avec le quartier de faible hauteur lorsque le projet enchaînera avec l’étape du plan d’implantation.
- Le Comité fait observer que la proposition se situe aux premières étapes de l’évolution de l’expression architecturale; toutefois, il a des inquiétudes à propos du lien entre le pont et la rue.
Contexte
- Le Comité fait observer qu’il aurait été utile de présenter des rendus des élévations du bâtiment donnant sur la rue Scott incluant les autres propositions des sites attenants, afin d’en comparer sa hauteur au contexte et aux éléments composant le mur urbain. Le promoteur devrait envisager une différence de hauteur entre les deux tours donnant sur la rue Scott et mener une analyse complémentaire de l’évolution de la rue, puisque le Comité considère que le projet constitue un portail pour le parc.
- Le Comité s’attend à ce que les prochains mémoires fassent état de la transition du bâtiment avec le quartier au sud, en plus d’une analyse du plan angulaire de 45 degrés pour mettre en perspective la transition dans ce secteur.
Volumétrie
- Le Comité est favorable à l’idée d’une passerelle d’agrément pour rompre la volumétrie; or, il se demande si cette passerelle n’est pas trop élevée et surdimensionnée, puisque le bâtiment a un aspect citoyen mieux adapté au secteur du centre‑ville. Il faudrait réduire les dimensions de la passerelle et l’intégrer dans le podium, au lieu de l’aménager au-dessus, en plus de la rapprocher du sol.
- Le Comité recommande au promoteur d’étudier la typologie de la passerelle et les panoramas au niveau de la rue, puisque cette passerelle sera essentiellement visible à partir des longs panoramas en direction du site. Il se pourrait que la passerelle ne soit pas aussi évidente à partir de panoramas rapprochés comme ceux qui donnent sur la rue dans les alentours proches. Compte tenu de la visibilité de cette fonction, le Comité remet en question la typologie.
- Le Comité croit que le projet profiterait d’un aménagement polyvalent, puisque le site est situé en face d’une station projetée du TLR. Il est essentiel de prévoir des commerces de détail. Des aménagements communautaires viendraient aussi étoffer et animer le parc public.
- Le Comité croit qu’il faudrait faire varier la hauteur des tours. On s’inquiète de constater que les deux bâtiments ont la même hauteur quand on les regarde à partir de points de vue différents, ce qui créerait un chevauchement qui pourrait donner l’impression d’un plus grand « bloc » et ce qui donnerait l’impression d’un bâtiment monolithique. Le Comité recommande de prévoir une distance minimum de 12 mètres ou environ quatre étages par rapport au différentiel entre les deux tours et de créer une distinction dans la silhouette urbaine.
- Le promoteur devrait se pencher sur la transition du bâtiment et sur le traitement de la façade donnant sur l’avenue Athlone, puisque ce sont surtout des résidences de faible hauteur qui sont construites de ce côté.
Expression architecturale
- Le Comité recommande au promoteur de recourir à un traitement détaillé du podium pour lui donner un aspect résidentiel et d’étudier les élévations en finalisant l’expression architecturale.
- Le Comité apprécie l’expression crénelée de la tour 1 donnant sur le parc, ce qui donne l’occasion d’aménager en terrasses les habitations afin d’intégrer la verdure et de doter le bâtiment d’une ceinture végétalisée. Il fait observer que la tour 2 est elle aussi dotée d’un espace vert, ce qui assure la continuité.
- Le Comité reconnaît que l’expression architecturale n’a pas été élaborée; on note toutefois que dans les images précédentes, on faisait massivement appel au verre, ce qui soulève une question sur la compatibilité du verre avec le quartier. On laisse entendre qu’un bâtiment plus texturé serait approprié.
Domaine public
- Le Comité apprécie le diagramme du parti et l’aménagement bien découpé donnant accès au parc Lion’s, puisqu’il s’agit d’un excellent exemple de la porosité du site; en outre, quand la station de transport en commun sera fonctionnelle, la traverse créera une liaison avec le quartier.
665, RUE ALBERT | Examen officiel | Modification du Plan officiel et du Règlement de zonage et Demande de réglementation du plan d'implantation | Bâtir LeBreton; Perkins & Will; KPMB; PFS Studio; Two Row Architect
Synthèse
- Le Comité apprécie les changements qui ont fortifié le projet, dont les changements apportés aux tours, aux aménagements du rez‑de‑chaussée, au rythme des façades commerciales et à la relation avec l’escarpement. Le Comité apprécie aussi la description de la coloration des tours, qui rappelle les érables à l’automne.
- Le Comité est très favorable à l’ensemble de la conception de l’architecture et du domaine public, qui crée un lien solide avec la rue Albert, ce qui contraste avec une proposition plus traditionnelle de mur urbain.
- Le Comité a certaines inquiétudes à propos de la zone de dépose de la garderie et du traitement du podium.
Plan d’implantation
- Le Comité apprécie les changements apportés à la volumétrie et au niveau menant à la station du TLR, ainsi que l’escarpement qui intègre le site avec le quartier. Il croit toutefois que le promoteur devrait se pencher sur un aménagement plus solide du hall d’entrée afin d’attirer sur le site les personnes qui arrivent de la station.
- Le Comité apprécie la perméabilité de la bordure du canal menant à la station Pimisi et considère que la perméabilité du podium ouest reliant le hall d’entrée à la station Pimisi est importante.
- Le Comité s’inquiète de l’implantation actuelle de la zone de dépose de la garderie et croit que cette zone devrait être protégée clairement et qu’il faudrait mieux analyser la configuration du rond-point.
Matérialité
- Le Comité apprécie les changements apportés à l’expression du coin des tours, qui leur donnent de la légèreté et qui mettent en valeur la verticalité.
- Si le budget le permet, le promoteur devrait envisager d’explorer la pierre naturelle pour le podium, ce qui viendrait fortifier la relation avec l’escarpement.
- Le Comité fait observer que les panneaux des cloisons sur les niveaux du podium, rendus selon la même coloration que les balustrades, contredisent l’horizontalité de l’expression architecturale.
- Le promoteur devrait envisager de minorer les couronnes de la dalle pour donner à l’immeuble un aspect plus filiforme.
- Le Comité apprécie le traitement des balustrades du podium, mais s’inquiète de l’aspect sombre de ce podium. Il pourrait s’agir d’un problème de rendu; le Comité recommande toutefois au promoteur de continuer d’étudier la coloration du podium et le dessous de tous les éléments en saillie.
Domaine public
- Le Comité apprécie le traitement du rez‑de‑chaussée et de l’esplanade. Le traitement rigoureux du paysage et de la végétation permet d’aménager des zones de confort et donne l’occasion de réaliser toutes sortes de programmes.
1209, BOULEVARD ST-LAURENT ET 1200, RUE LEMIEUX | Examen officiel | Modification du Plan officiel et du Règlement de zonage et Demande de réglementation du plan d'implantation | 1209 St. Laurent Limited Partnership; Canderel; Fengate Asset Management; rla / architecture; Fotenn Planning + Design
Synthèse
- Le Comité reconnaît l’importance du site et la possibilité qu’il crée un précédent et est conscient des difficultés, dont les conditions d’accès, parce que le site est aménagé sur un îlot de transport.
- Le Comité apprécie les améliorations apportées au projet, dont l’agrandissement du réseau piétonnier et l’achèvement des trottoirs.
- Le Comité croit que l’élégance du plan de conception transformera le coin, puisque ce secteur est très achalandé par les piétons en raison de la proximité de la galerie marchande St. Laurent.
- Le Comité est favorable à l’ensemble de la composition du site et à l’aménagement des tours. Or, il se demande si le podium devrait envelopper la partie autoroutière et croit que l’on pourrait apporter des améliorations afin de mieux ensoleiller la cour‑jardin et d’élargir les panoramas donnant sur le ciel.
Volumétrie et articulation
- Puisque le projet crée un précédent, le Comité croit que la façade donnant sur le boulevard St-Laurent devrait être mieux étudiée puisque les tours ont une expression très comparable. Le Comité croit aussi que le podium a un étage de trop.
- Le Comité s’inquiète de la hauteur du podium donnant sur le sud, ce qui ombrage la cour‑jardin. Il faut mieux analyser l’espace; le promoteur devrait envisager de réduire la hauteur du podium afin de mieux ensoleiller la cour‑jardin.
- Il faudrait se pencher sur les panoramas des tours depuis l’autoroute. Le Comité recommande de prévoir une plus grande distance de séparation entre les tours afin d’augmenter le reculement sur le boulevard St-Laurent pour améliorer le domaine public. Le promoteur devrait aussi envisager de déplacer la tour est plus vers l’est afin d’épouser la courbure de la rue.
- Le promoteur devrait se pencher sur une expression différente du podium de la tour donnant sur le boulevard St-Laurent afin d’en fortifier la relation avec le contexte environnant. Par exemple, le podium pourrait avoir une expression comparable à celle du bâtiment en face de la rue Lemieux.
- Le Comité croit que le promoteur devrait reconsidérer la jonction entre le bas du podium et le sol donnant sur le boulevard St-Laurent, puisque la transition n’est pas harmonieuse. On suggère de prévoir des colonnes à découvert, une programmation au rez‑de‑chaussée et des commodités dans le socle de la tour pour rehausser le dynamisme du site et améliorer la relation entre la tour et la rue.
- Le promoteur devrait envisager de réduire la hauteur de la tour située le plus à l’est afin de différencier la volumétrie et d’aménager la plus petite tour sur le boulevard St‑Laurent.
- Les superficies au sol du projet ne devraient pas dépasser 750 mètres carrés.
- Le promoteur devrait envisager d’aménager des logements au niveau du sol.
Achalandage du site
- Le Comité recommande que le promoteur mette en valeur la stratégie piétonnière et minore l’achalandage automobile en réaménageant en sous-sol la zone de dépose, en repliant la rampe sous la tour B et en prévoyant des zones d’agrément supplémentaires pour les résidents, ce qui rendrait la cour-jardin plus conviviale pour les piétons.
- Le Comité apprécie le hall d’entrée surélevé et l’abaissement menant au boulevard St-Laurent et qui, selon lui, aura pour effet de créer une destination accueillante à l’intersection. Le promoteur devrait envisager d’intégrer la rue Labelle et de créer une infrastructure sur le passage piétonnier du boulevard St-Laurent.
Matérialité
- Les coupes sombres dans le tissu du podium blanc sont appréciées; toutefois, le Comité s’inquiète de certains détails, qui pourraient se perdre pendant l’étape de la construction, ce qui rendrait la façade moins dynamique. Le promoteur devrait envisager de faire appel à des matériaux chaleureux, qui pourraient être plus conciliables aux éventuels changements. Le Comité considère qu’une combinaison de tons chauds dans le podium avec un coloris plus pâle dans la tour serait mieux adaptée, puisque les bâtiments environnants sont construits en briques rouges et orange.
- Le Comité apprécie le matériau précontraint léger, mais prévient qu’un panneau précontraint sombre ne serait sans doute pas approprié dans un climat dans lequel les hivers sont longs et grisâtres.
1802 – 1804, BOULEVARD ST-LAURENT | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage | Manor Park Capital; Fotenn Planning + Design
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé. Les images présentées sur le contexte projeté démontrent que le site offre de nombreuses occasions de créer un précédent et qu’il y a suffisamment d’espace pour aménager deux tours.
- Le Comité est d’accord pour dire que le site permet d’aménager deux tours; toutefois, il a des inquiétudes à propos de l’orientation du bâtiment par rapport à la rue, de la transition avec l’ouest et de la hauteur du podium. Le Comité croit qu’il faudrait mieux explorer le paysage et l’espace ouvert.
Contexte
- Le Comité apprécie les images à vol d’oiseau représentant la volumétrie et le contexte projeté, mais croit que le promoteur devrait mieux étudier le contexte du secteur, afin de tenir compte de la relation entre le projet d’aménagement et la rue.
- Le Comité s’inquiète de la transition de la tour ouest avec le site attenant; ce site prévoit suffisamment d’espace pour créer des marges de reculement et pour assurer la transition avec le quartier résidentiel. Le promoteur devrait envisager de réorienter la tour donnant sur la rue et d’aménager le podium pour qu’il soit parallèle à la rue, ce qui réduirait la hauteur du bâtiment et du podium pour améliorer la relation du site avec ses environs.
Volumétrie et expression architecturale
- Le Comité croit que le projet pourrait avoir une allure plus urbaine. Le promoteur devrait prioriser d’abord les éléments de la tour (socle, milieu et sommet) et étudier le point de jonction entre la tour et le ciel, ainsi que sa relation avec la rue.
- Le Comité fait observer que les dessins de perspective montrent que les tours paraissent plus lourdes qu’il le faut, que la tour ouest paraît trop grande et que le podium est trop imposant. En outre, le podium de la tour est paraît trop haut, et sa relation avec la rue est mal définie. Le promoteur devrait envisager de réduire, de quatre ou cinq étages, la hauteur de la tour ouest et d’abaisser le podium pour prévoir une meilleure transition à l’ouest du site. Il faudrait mieux étudier les éléments de la transition du podium de la tour est.
- L’isométrie du sud-est présente une volumétrie massive; le Comité recommande que les tours aient une superficie au sol d’au plus 750 mètres carrés.
- Le Comité reconnaît que les détails de l’architecture sont balbutiants; toutefois, le promoteur devrait se pencher sur la proportion des fenêtres à l’étape de la réglementation du plan d’implantation.
- On s’inquiète du traitement des fenêtres en retrait et des loggias. Le promoteur devrait envisager de prévoir des zones d’agrément dans les habitations et de s’assurer que chaque habitation a accès à la lumière du jour.
Paysage et domaine public
- Le Comité reconnaît le bien-fondé de l’aménagement d’une zone d’agrément en plein air; toutefois, le promoteur pourrait mieux étudier l’aménagement de l’accès nord menant au site depuis le boulevard St-Laurent.
- Le Comité prend acte des difficultés sur le site en raison d’une servitude existante; il croit toutefois que la vaste entrée asphaltée est problématique, puisqu’elle crée un grand espace asphalté indéfini. Le promoteur devrait prévoir de confiner l’accès au site, avec une voie d’accès encadrée et masquée depuis la servitude attenante. Le Comité recommande de déplacer la voie d’accès automobile du site vers la limite de propriété sud et d’intégrer dans le bâtiment l’entrée du garage de stationnement afin de permettre d’aménager une liaison est-ouest avec la tour est et un espace ouvert plus vaste du côté nord, qui pourrait s’étendre jusqu’à la rue et qui inviterait les passants sur le site.
- Le Comité apprécie les chemins menant aux lignes du lot puisqu’ils permettent d’assurer la liaison avec les complexes immobiliers projetés.
- Le Comité recommande au promoteur de continuer d’étudier l’expérience piétonnière, les moyens de liaison du complexe avec le quartier et les moyens grâce auxquels les sentiers et l’EPAIP permettraient d’aménager un lieu pour la collectivité et de contribuer au domaine public du quartier.
Le 8 juillet 2022
3277, BOULEVARD SAINTJOSEPH | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | Hillside Vista Inc.; DBA Hillside Commons; Landric Homes; Phoenix Homes Rossmann Architecture
Synthèse
- Le Comité apprécie l’évolution du projet compte tenu des difficultés attribuables au changement de niveau et à la servitude. Il fait toutefois observer qu’il faut apporter certaines mises au point afin de fortifier l’expression du socle, du milieu et de la partie supérieure.
- Le Comité a des inquiétudes à propos des soffites en saillie sur le dessus du toit, puisqu’ils créent des lignes d’ombre foncée dans la partie supérieure et dans l’entrée du bâtiment au coin; il faut mener de nouvelles études pour créer un paysage riche.
Expression architecturale
- Le Comité apprécie les premiers tracés dessinés pour délimiter le traitement du socle; la typologie du bâtiment est appropriée. Toutefois, le socle, le milieu et la partie supérieure du bâtiment ne sont pas bien définis. Le Comité recommande que la partie du dessus du podium de trois étages soit constituée d’un seul étage, et non de deux, afin de créer un plan horizontal de référence simple et constant.
- Pour le podium de cinq étages, le promoteur devrait envisager d’abaisser le socle à deux étages et d’intégrer une rupture sous la forme d’un balcon ou d’introduire une expression de retrait entre le socle de cinq étages et l’élément supérieur.
- Le Comité s’inquiète du traitement du coin du bâtiment et croit qu’il faudrait le simplifier; en outre, les éléments blancs verticaux et le matériau noir érodent l’expression du socle et du milieu. Le promoteur devrait envisager d’envelopper l’élément du socle autour du coin pour simplifier l’expression de la façade.
- L’entrée du coin paraît maladroite, et le nombre de marches rend cette entrée inaccessible. Le promoteur devrait envisager un coin négatif pour apporter une solution plus élégante et aménager une entrée commune entre les deux bâtiments en sortant du boulevard SaintJoseph.
- Le promoteur devrait réviser les balcons et les aménager encore plus en retrait, puisque les balcons en saillie détonnent par rapport au mur urbain.
- On suggère de prévoir des portails pour les balcons au niveau du sol afin de favoriser l’interaction avec la rue.
Matérialité
- Le Comité fait observer que la façade avant du bâtiment B donne l’impression qu’on est «derrière l’habitation». Le promoteur devrait envisager de reproduire la façade est du bâtiment B pour le conforter au niveau de la rue et continuer d’aménager le podium sur la façade ouest au lieu d’introduire l’élément foncé.
- Le Comité se demande si le traitement des matériaux en deux coloris dans les parties plus élevées du bâtiment est approprié, puisque le changement de matériaux sur le même plan n’est pas fructueux et donne l’impression d’être superficiel. Le promoteur devrait envisager d’introduire un podium de pierre, en rendant la partie inférieure du bâtiment dans un matériau foncé et la partie supérieure dans un matériau plus pâle.
- Il faudrait reconsidérer le coloris foncé des balcons décalés et en saillie, puisqu’on a l’occasion de créer un jeu d’ombres et de lumières si le coloris des balcons est pâle.
- Le promoteur devrait envisager d’améliorer les murs sans fenêtre au niveau inférieur en aménageant un espace de verdure, par exemple en faisant appel à de la vigne vierge, ou en créant une murale, ou encore en étendant les matériaux de revêtement vers le bas pour couvrir les murs sans fenêtre.
Paysagement
- Le Comité croit que le paysage est sousaménagé, surtout le long du boulevard SaintJoseph. Le Comité souhaiterait une meilleure articulation du paysage. Il n’est pas favorable à l’utilisation d’une clôture à mailles de chaîne.
- Si l’élément du coin est conservé, le Comité recommande de créer un paysage plus spectaculaire; par exemple, le promoteur devrait envisager d’introduire de la pierre armée pour un effet spectaculaire et prévoir une avantcour afin de donner l’impression d’une esplanade à l’intersection.
- Le promoteur devrait aussi reconsidérer les éléments de la végétalisation sur le boulevard SaintJoseph, puisque le nombre actuel d’arbres est insuffisant; le Comité recommande d’introduire une rangée d’arbres urbains en face de l’immeuble.
360, CÔTE BOBOLINK | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | Seymour Pacific Developments (Ltd.); J. L. Richards
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé. Il apprécie les efforts consacrés aux travaux menés en collaboration avec le personnel de la Ville afin d’améliorer le plan d’implantation, dont l’aménagement d’établissements commerciaux et l’affectation de terrains à la création de parcs, ainsi que l’aménagement en soussol d’une partie des places de stationnement.
- Le Comité croit que le promoteur devrait se pencher sur l’évolution du plan d’implantation, de même que sur son potentiel de densification. Il faudrait envisager de mener plus d’études du point de vue du domaine public, notamment la circulation et la connectivité piétonnières, la configuration du stationnement et les espaces ouverts.
- Le Comité souhaiterait simplifier l’expression architecturale, puisqu’il s’inquiète de la saillie des soffites et du choix des matériaux, et il faudrait se pencher sur l’utilisation de la brique traditionnelle à Ottawa, en plus d’améliorer la hauteur du socle.
- Le Comité souhaiterait un paysagement plus vaste.
Plan d’implantation
- Le Comité croit qu’on a l’occasion de renforcer l’aspect de l’entrée à partir de la côte Bobolink en réinstallant le stationnement pour créer un pavillon de détail autonome qui décroche de l’immeuble en forme de L et qui encadre la zone du commerce de détail en créant une voie d’accès qui mène à cet aménagement. Le promoteur devrait aussi envisager d’implanter les aménagements commerciaux du bâtiment D avec d’autres espaces commerciaux afin d’arrimer le coin.
- Le Comité apprécie la liaison en milieu d’îlot, mais croit qu’il faut un diagramme clair pour représenter la circulation des piétons. À l’heure actuelle, les trottoirs sont méandreux, et sur le site du bâtiment D, ils sont décalés et traversent la zone de stationnement. Le promoteur devrait envisager d’élargir les axes principaux nordsud et estouest pour mettre l’accent sur le bâtiment commercial du côté est au coin, afin de connecter l’espace commercial et le parc pour créer un point central d’activité.
- Les aménagements commerciaux seraient mieux réussis s’ils étaient plus proches du trottoir; le promoteur devrait envisager de créer une solide présence commerciale et de consolider tous les aménagements commerciaux.
- Bien que l’on sache que la configuration du plan d’implantation est établie, on suggère de rapprocher les bâtiments afin de créer une typologie de courjardin pour aménager plus d’espaces verts au milieu et pour aménager des places de stationnement sur le reste du site, ce qui en favoriserait la densification éventuellement.
- On s’inquiète de l’absence de zones de débarquement. Il faudrait intégrer une voie d’attente dans l’aménagement du stationnement, puisque le site devra accueillir de nombreuses personnes aînées et être adapté aux livraisons.
Expression architecturale et matérialité
- Le Comité apprécie la simplicité du bâtiment; toutefois, il ne faudrait pas utiliser et reproduire, dans les bâtiments de moyenne hauteur, les composants caractéristiques des bâtiments résidentiels unifamiliaux. Le promoteur devrait reconsidérer la charpente blanche dans l’expression des panneaux plus foncés, puisqu’elle crée un aspect rayé et devrait plutôt adopter la typologie des six étages et recourir à des constituantes architecturales adaptées à un bâtiment de six étages.
- Le promoteur devrait envisager de hausser le rez‑de‑chaussée et d’étendre le revêtement de brique du rez‑de‑chaussée afin de mieux définir le socle du bâtiment.
- La toiture crénelée et les soffites en saillie donnent l’impression que la partie supérieure de l’immeuble est surchargée, et le bardage vertical HardiePanel® donne au projet une allure monotone. Le promoteur devrait envisager de simplifier le traitement des soffites.
- Le Comité fait observer que les halls d’entrée des bâtiments A et D n’ont pas de liaisons traversant les halls d’entrée, puisqu’il y a un axe diagonal interrompu. Les entrées avec un hall traversant seraient mieux adaptées.
Domaine public et paysagement
- Le Comité apprécie le jardin communautaire, et le plan d’implantation représentant l’aménagement du terrain à vocation de parc est un pas sur la bonne voie. Le promoteur devrait revoir l’entrée menant au stationnement souterrain, qui paraît inaccessible, et les pistes cyclables ne se prêtent pas à des déplacements à vélo. Le Comité recommande que le promoteur mette au point un réseau cyclable clair et pense à la sécurité, puisque les enfants se serviront des espaces d’agrément en plein air.
- Le Comité recommande au promoteur de prévoir un espace d’agrément intérieur exclusif, puisque les halls d’entrée ne suffisent pas à assurer cette fonction importante.
1509, CHEMIN MERIVALE | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | Katasa Groupe + Développement; rla/architecture; Fotenn Planning + Design; GJA Inc.
Synthèse
- Le Comité croit que ce projet d’immeuble évolue dans le bon sens, mais qu’il faut mieux mettre en valeur le plan horizontal de référence de deux étages. Il est généralement favorable à un bâtiment de plus grande hauteur dans la phase suivante de l’aménagement.
- Le Comité croit qu’il faut plus de texture et un meilleur blocage des coloris, puisque certaines parties de l’immeuble donnent une impression de coplanarité.
- Le Comité exprime des inquiétudes à propos du traitement de la rampe en sortant du croissant Kerry et souhaiterait une meilleure liaison entre ce projet d’aménagement et le quartier. Il fait observer que l’état des lieux donnant sur le chemin Merivale réclame une étude d’aménagement plus réfléchie, et le promoteur devrait envisager de pérenniser le site pour les aménagements commerciaux.
Contexte
- Le Comité apprécie l’expression des habitations en rangée de deux étages, mais croit qu’on a l’occasion de séparer l’expression de ces habitations et l’immeuble de plus grande hauteur, en décalant vers l’avant ces habitations. On pourra ainsi aménager des balcons pour l’étage du dessus.
- On a l’occasion d’adopter une approche comparable sur le chemin Merivale, en prévoyant des logements de télétravail au niveau de la rue.
- Le promoteur devrait se pencher sur la possibilité d’aménager une plus vaste zone de verdure sur le croissant Kerry pendant la deuxième phase du projet d’aménagement afin d’étoffer et de rehausser le lien avec le quartier.
- Un membre du Comité préfère l’option B; toutefois, il faut mener plus d’études, notamment en prévoyant le contexte éventuel de la zone, puisqu’une tour à cet endroit pourrait donner un sentiment d’aliénation.
Expression architecturale
- Pour l’option privilégiée, le Comité fait observer que le blocage des coloris est plus fructueux au niveau des deux étages et qu’il devrait s’étendre à tout le bâtiment sur ce plan horizontal de référence; toutefois, le blocage des coloris est plus efficace s’il y a une marge de reculement sur le site du bâtiment.
- Le promoteur devrait envisager d’améliorer les façades en ajoutant du relief et de la texture sous la forme de soffites, de meneaux et d’appuis autour des fenêtres, afin d’apporter une certaine articulation au bâtiment et de revoir la liaison entre le bâtiment et le sol, puisqu’elle paraît lourde.
- Le Comité juge importante la façade donnant sur le chemin Merivale et considère qu’il faudrait élever le traitement architectural, qui donne l’impression d’être plat. La délimitation des matériaux sur deux étages permettrait d’atténuer cette impression.
- On suggère d’étendre ou d’enclaver la bordure de la dalle, qui donne une impression de coplanarité et de grouper les fenêtres dans un motif de 222 ou de 2211 pour la façade donnant sur le croissant Kerry afin d’alléger l’aspect de l’immeuble.
- Le promoteur devrait envisager de traiter les balcons pour rappeler le vocabulaire du bâtiment.
- On indique que l’option B a une expression architecturale plus claire et un meilleur degré d’abaissement dans le quartier résidentiel, ce que le Comité voit d’un bon œil.
Aire d’agrément
- Le Comité remet en cause la superficie prévue pour l’aire d’agrément intérieure et recommande de l’aménager à l’extrémité de l’immeuble en barre pour minorer l’interruption des logements attenants en raison des enfants qui jouent et des autres activités en plein air.
- Le Comité invite le promoteur à s’assurer que la localisation des espaces d’agrément extérieurs pour les jeux des enfants n’est pas attenante aux logements aménagés au niveau du sol.
- Le Comité encourage le promoteur à prévoir des aménagements commerciaux au niveau du sol pour les intégrer dans le bâtiment.
- Si on envisage de retenir l’option B, le promoteur devrait intégrer les voies d’accès au stationnement non loin de la rue, au lieu de traverser la courjardin, afin d’aménager un paysagement et des aires d’agrément plus vastes pour la collectivité.
- On suggère de coller la rampe sur le bâtiment pour l’enfermer, ce qui libérerait une certaine superficie, que l’on pourrait consacrer à la collectivité.
70, CHEMIN RICHMOND ET 376, PROMENADE ISLAND PARK | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | Devtrin (Island Park) Inc.; Trinity Development Group; Hobin Architecture; Fotenn Planning + Design; GJA Inc.
John Stewart déclare un conflit d’intérêts et s’abstient de commenter ce dossier.
Synthèse
- Le Comité apprécie l’évolution du projet et les changements apportés, dont l’utilisation de matériaux discrets, la transition du bâtiment avec le quartier attenant et l’addition de pierres sur le socle.
- Le Comité souhaiterait mieux verdir le site et aménager plus d’éléments à échelle humaine dans le plan, en plus de mieux intégrer le traitement du paysage avec le quartier résidentiel. On a l’occasion de prévoir une meilleure séparation visuelle par rapport au quartier en aménageant une plus grande distance par rapport au bord des balcons en ajoutant des platebandes.
Expression architecturale et matérialité
- Le Comité apprécie dans l’ensemble l’élégance du bâtiment. Toutefois, il s’inquiète vivement de l’élément de verre au centre du bâtiment, puisqu’il crée un phare la nuit et qu’il pèse sur l’édifice patrimonial. Le Comité croit que l’on pourrait amoindrir l’élément vertical en poursuivant la maçonnerie au niveau de chaque étage afin de mettre en valeur le caractère patrimonial de l’édifice.
- Les petits panneaux peints à l’arrière juste audessus de l’édifice patrimonial sur l’élévation nord paraissent déplacés sur la façade, et le requérant devrait envisager de les éliminer.
- Le Comité fait observer que le brisesoleil sur le toit de l’aire de commodité supérieure et les soffites foncés sur la ligne de toiture du neuvième étage donnent l’impression que la partie supérieure de l’immeuble est surchargée. Le promoteur devrait envisager d’éliminer le brisesoleil et d’élaguer le soffite.
- Le promoteur devrait éventuellement utiliser l’aluminium pour certains panneauxallèges et pour le verre peint à l’arrière afin de réduire la réflectivité et de rendre le bâtiment plus convivial pour les oiseaux.
Domaine public et paysagement
- Le Comité fait observer qu’en ajoutant de la végétation et des arbres urbains, on pourrait maîtriser la transition avec le quartier, surtout le long du mur urbain, là où il n’y a pas assez de végétation.
- Le promoteur devrait envisager d’intégrer des végétaux ou des zones tampons à la lisière des balcons et faire des travaux de terrassement sur les niveaux supérieurs, surtout pour les balcons qui donnent sur les résidences unifamiliales, en plus d’ajouter une plus grande zone tampon et de prévoir plus de verdure dans les habitations en rangée E, F et G, de même que dans le coin nordest de la promenade Island Park.
- Le Comité fait observer que les trottoirs de béton représentés sur le plan d’implantation ne sont pas assez détaillés, qu’il faut prévoir plus de platebandes rapprochées du trottoir et que le traitement des trottoirs devrait correspondre au traitement du revêtement de la rue Wellington. En outre, on pourrait améliorer le domaine public en augmentant le nombre d’arbres plantés sur la promenade Island Park et en ajoutant une rangée continue d’arbres sur le sentier commun attenant qui jouxte les habitations voisines.
Édifice patrimonial
- Le Comité considère que l’édifice patrimonial est le point de mire du site et remet donc en question l’élément vertical vitré qui flotte audessus de cet édifice, en se demandant si on ne devrait pas plutôt prévoir que l’expression de la maçonnerie sur huit étages l’enveloppe, en créant une élégante toile de fond pour cet édifice patrimonial.
- Dans l’ensemble, le Comité apprécie l’orientation adoptée afin de séparer l’édifice patrimonial et le bâtiment de moyenne hauteur.
50, THE DRIVEWAY | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | Association des infirmières et infirmiers du Canada; Hobin Architecture; main+main; CSW
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé et reconnaît la qualité de la conception et les difficultés de l’intégration des éléments patrimoniaux dans la conception, dont le lanterneau.
- Le Comité est favorable à ce projet et apprécie les efforts de l’équipe de conserver et de rétablir des éléments du bâtiment.
- Le Comité apprécie l’histoire qui soustend l’élément patrimonial. Certains membres du Comité font savoir qu’ils préfèrent conserver l’élément patrimonial au niveau du sol. On est très favorable à l’expression curviligne, et le Comité fait différentes suggestions pour l’intégration de l’élément du lanterneau et le traitement de l’élément vertical. Le Comité fait aussi des commentaires sur le traitement des escaliers et sur leur intégration dans le bâtiment.
Intégration des éléments patrimoniaux
- Le Comité apprécie la préservation des marches à l’avant, qui ne sont toutefois plus associées à l’entrée de l’immeuble et qui ne mènent pas aux zones communes du bâtiment. Le promoteur pourrait envisager d’intégrer un fossé entourant les escaliers et d’aménager un plan d’eau afin d’améliorer le traitement de ces escaliers et de leur donner une nouvelle allure.
- Le Comité remet en question l’intégration du lanterneau avec l’immeuble, qui a actuellement un style gothique. Le promoteur devrait aussi envisager d’abaisser les lignes verticales par rapport au lanterneau, en couronnant l’expression en pierre sur les deux étages et en prévoyant suffisamment de place entre le lanterneau et la salle de mécanique pour mettre en relief le lanterneau.
- Un membre du Comité n’est pas favorable à la localisation proposée du lanterneau, qui paraît déplacé et qui est trop proche du bord du parapet du bâtiment. Sa hauteur actuelle est elle aussi très prééminente, ce qui ne correspond pas à l’intention, qui consiste à produire un effet de lumière discrète, et non un phare flottant audessus du couvert forestier.
- On suggère de placer l’élément patrimonial dans le paysage.
Expression architecturale
- Le Comité remet en cause l’expression architecturale, puisque le bâtiment se décline actuellement en trois langages. L’élément vertical devrait reprendre le langage du bâtiment patrimonial et rappeler l’élément patrimonial au lieu de créer un troisième langage.
- Le Comité apprécie la courbure des étages supérieurs, qui constituent une ligne horizontale forte, et suggère de ramener la courbure autour de l’élément vertical afin de mieux faire écho au lanterneau.
Le 3 juin 2022
105, 4050 et 4051, TERRASSE SENCHA | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage | Claridge Homes; NEUF architect(e)s; Novatech
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de l’exposé qu’il présente au CEDU, en faisant toutefois observer que la proposition est prématurée. Compte tenu de l’importance des travaux d’aménagement, qui constituent un précédent, il est nécessaire de mener une étude plus approfondie et de présenter un exposé rigoureux au Comité afin de réunir des commentaires significatifs. Le Comité suggère au promoteur de revenir pour un deuxième examen formel.
- Le Comité croit que la proposition déroge à l’interprétation et à la vision du Plan secondaire de ce site.
Contexte
- Le Comité a des inquiétudes sur la densité proposée en raison du brusque changement dans le contexte environnant, de la localisation des tours et de la transition avec le quartier de faible hauteur. Le promoteur devrait adopter une approche globale et intégrer les aménagements de faible hauteur des environs dans le cadre de la proposition afin de connaître la mesure dans laquelle la densité proposée est complémentaire de l’ensemble du contexte.
- Il faut mener plus d’études afin de justifier le nombre de tours et de logements proposés, puisque le Comité a de la difficulté à évaluer la proposition, compte tenu du manque d’analyse des environs du site.
Conception du site
- Le Comité apprécie les vues en coupe piétonnes préliminaires déposées; il croit toutefois qu’il faudrait exprimer des idées plus fortes pour l’aménagement de l’espace et les espaces verts du paysagement.
- Le Comité suggère fortement de réserver un pourcentage du site à l’aménagement de terrains à vocation de parc. Le promoteur devrait aussi envisager de réserver des terrains à vocation de parc dans les îlots 22 et 23 donnant sur le secteur riverain afin de créer un espace public significatif, dont le programme prévoirait des commodités à l’intention des résidents et donnerait accès au réseau de sentiers projeté.
- Le Comité fait observer que le plan d’implantation met en valeur l’espace négatif entre les immeubles, mais qu’il n’y a pas suffisamment d’information sur le domaine public, sur les sentiers, sur les liaisons et sur les tronçons routiers, ce qui permet difficilement de commenter l’à‑propos de l’aménagement des tours.
- Ce projet d’aménagement tourne le dos à la collectivité et n’est pas lié à la rue locale. Le promoteur doit être attentif à la relation entre les tours et les habitations en rangée et intégrer ce projet d’aménagement dans la collectivité.
- Le Comité s’attend à ce que l’accès au site et sa viabilisation soient mieux développés à ce stade du processus.
- On suggère de miser sur les caractéristiques du site, dont la promenade Longfields et le réseau routier existant, ainsi que les liaisons menant à la rivière, en plus de les intégrer dans ce projet d’aménagement.
Volumétrie et échelle
- Il faudrait mener une analyse afin de rationaliser la conception de l’immeuble en forme de L.
- Le Comité recommande au promoteur de mettre au point un plan directeur représentant le réseau de transport, les liaisons avec les rues et la répartition de l’espace public afin de savoir si la densité proposée est adaptée.
- Le promoteur devrait considérer que ce projet d’aménagement constitue un site portail et un nœud de moyenne hauteur, dont les bâtiments de grande hauteur sont rapprochés de la station du TCRA et prévoir plus de moyens d’accès publics à la rivière. La tranche de faible densité devrait avoir une hauteur de 12 mètres et être orientée vers la rivière.
- Le Comité s’inquiète du nombre d’îlots de moyenne hauteur, qui pourrait avoir une incidence sur la vivabilité des logements. On remet en cause le déploiement des bâtiments de moyenne et de grande hauteurs et la complémentarité des espaces d’agrément de ces bâtiments puisque les façades sont assez longues.
1971 et 1975, BOULEVARD ST‑LAURENT | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | Starlight Developments; PETROFF; Fotenn Planning + Design
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé; les efforts consacrés à l’aménagement d’un secteur à densifier sont appréciés.
- Le Comité est conscient des contraintes et des difficultés du site; il croit toutefois que la proposition doit mieux s’intégrer avec les bâtiments existants.
- On suggère de revenir devant le CEDU pour un deuxième examen formel.
Contexte et connectivité
- Le Comité apprécie l’analyse des zones, qui permettra de cerner les conditions de la lisière du périmètre; il croit toutefois que le site doit mieux s’intégrer avec la collectivité existante. Par exemple, un site aussi vaste pourrait permettre d’aménager des établissements de vente au détail pour en faire une collectivité complète.
- Le promoteur devrait tenir compte du contexte projeté du secteur, des aménagements attenants et du parc existant afin d’éclairer l’aménagement du site, par exemple en créant une liaison importante.
- Le Comité recommande au promoteur d’envisager de mieux intégrer les bâtiments existants avec ce nouveau projet d’aménagement.
Volumétrie et expression architecturale des bâtiments
- Le Comité apprécie les locaux de plain‑pied donnant sur le stationnement et le bardage de la structure du stationnement; il s’inquiète toutefois de la relation avec les locaux qui sont prévus en face du garage de stationnement. Le promoteur devrait envisager d’aménager des paliers de terrassement supplémentaires devant le garage afin d’en améliorer l’aspect.
- Le Comité fait observer que la tour A sert d’ancrage du site, mais que le bâtiment pourrait être plus haut afin d’en rehausser la présence. La tour B devrait être alignée sur la tour A pour qu’elles constituent une paire, alors que la tour C pourrait être moins haute et assurer une transition de la hauteur avec le secteur résidentiel au sud du site.
- Le promoteur devrait envisager de séparer les balcons.
- On a l’occasion de mieux intégrer le socle ou de décaler la tour vers l’arrière afin d’en améliorer l’encadrement et les éléments verticaux à l’extrémité du podium de deux étages.
- La partie supérieure des tours paraît surchargée en raison des soffites enveloppants qui couronnent la salle de mécanique.
Plan d’implantation
- Le Comité croit qu’il y a trop de places de stationnement en surface et remet en cause la nécessité de prévoir un ouvrage de stationnement; le promoteur devrait envisager de réduire la superficie du stationnement en surface et réinstaller la zone de dépôt des ordures en sous‑sol afin d’améliorer et d’animer le domaine public.
- Le stationnement devrait être regroupé ou aménagé en sous‑sol afin d’offrir l’occasion de prévoir un parc plus vaste au sud du site.
- Le Comité fait observer qu’il y a, à l’intersection du chemin Russell, une voie de déplacement qui assure la liaison avec le TCRA. Le promoteur devrait tenir compte de ce point d’accès pour guider l’aménagement du site.
- Les plans du rez‑de‑chaussée indiquent que le chemin interne mène à l’« arrière des habitations », compte tenu de la planification de l’accès à l’aire de chargement. Le point d’accès pour l’aire de chargement devrait être reconsidéré, et le chemin interne devrait donner sur des aménagements à vocation résidentielle, de part et d’autre.
- L’orientation en éventail des tours pourrait être modifiée afin d’épouser la courbure de la route.
- On suggère de prévoir des établissements de vente au détail ou des logements de télétravail au niveau du sol, puisque ce tronçon du boulevard St‑Laurent pourrait se transformer en rue commerciale.
- On suggère d’aménager le stationnement de plain‑pied donnant sur le chemin Russell pour y construire des habitations en rangée afin de l’adapter à l’ensemble des aménagements de faible hauteur donnant sur le chemin Russell et d’améliorer la façade sur la rue.
Architecture paysagiste
- Le Comité fait observer que l’on pourrait conserver plusieurs arbres matures et que le site pourrait être rehaussé en ajoutant des rangées d’arbres dans les zones de stationnement et le long des rues.
- L’espace d’agrément a un aspect semi‑public; le promoteur devrait toutefois envisager d’adopter une approche plus globale, notamment en programmant l’espace.
- Les études de l’ombrage indiquent que le parc est ensoleillé dans une certaine mesure en juin, mais qu’il ne l’est guère dans les autres mois. Le promoteur devrait envisager de réaménager le parc au sud du site, là où se trouve actuellement le stationnement en surface, ce qui permettrait aussi de créer une zone tampon pour les maisons unifamiliales existantes qui sont attenantes à la lisière du site. Si le parc reste à l’endroit où il se trouve actuellement, il faudrait envisager de réorienter la tour B pour qu’elle soit parallèle à la tour A afin d’ouvrir le parc.
- Le promoteur devrait envisager de faire appel aux caractéristiques du site pour aménager des dispositifs durables, par exemple pour la gestion des eaux pluviales, dans le cadre de la conception du paysage.
337 et 345, RUE MONTGOMERY et 94, RUE SELKIRK | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage | SerCo Realty Group; Project1 Studio; Fotenn Planning + Design
Synthèse
- Le Comité apprécie le processus de réflexion et l’intégration du podium et de la tour; il s’inquiète toutefois de la hauteur du podium et de la relation entre l’immeuble et la ligne de lot est, ainsi que les sites attenants.
- Le Comité croit que le projet d’aménagement devrait être ramené à une moindre échelle et ne pas dépasser les hauteurs maximums des bâtiments dans le secteur.
Contexte
- Le Comité fait observer que la rue Selkirk et le secteur à l’ouest de la promenade Vanier sont considérés comme des artères, dans des secteurs dans lesquels se trouvent généralement les aménagements polyvalents de grande densité. Toutefois, le projet d’aménagement donne sur une route secondaire, dans un secteur où une moindre densité est mieux adaptée.
- Le contexte environnant est caractérisé par des bâtiments de moyenne densité bien établis. Ce projet d’aménagement enclavé doit s’intégrer au tissu urbain de l’avenue McArthur. Un immeuble de la hauteur et de la densité proposées serait mieux adapté dans les nœuds majeurs et les grandes intersections.
- S’agissant de la réplicabilité, tous les projets d’aménagement éventuels dans les alentours du site devraient s’en remettre à la fusion des lots pour tenir compte d’une superficie au sol de 720 à 750 mètres carrés et être conformes aux Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur, ce qui pourrait être difficile à réaliser.
Volumétrie et expression architecturale
- Le Comité apprécie l’expression architecturale, les matériaux et les proportions du bâtiment, ainsi que les balcons en angle aux étages supérieurs. Le détachement du bâtiment par rapport à la rue Montgomery est généreux et prévoit une plus grande superficie pour le quartier et la collectivité.
- Le Comité croit qu’un podium de huit étages est trop haut, ce qui est inquiétant, puisque du point de vue des piétons, on perd l’harmonie proportionnelle. La relation entre le bâtiment et la rue est écrasante. Le promoteur devrait envisager de réduire l’envergure du bâtiment. Un projet d’aménagement privilégiant une moyenne hauteur et prévoyant un podium de quatre étages cadrerait avec le quartier et pourrait être répliqué sur des lots moins vastes.
- Le Comité fait observer que les propriétés attenantes seraient probablement aménagées en prévoyant des bâtiments de trois ou de quatre étages, ce qui permettrait d’établir un plan horizontal de référence qui ne dérogerait pas considérablement au contexte.
Matérialité
- Le Comité apprécie le mur agrémenté de jardinières, qui constitue un rappel du patrimoine du site. Toutefois, le promoteur devrait envisager d’intégrer une plus grande partie du bâtiment originel dans le mur de soutènement pour rappeler le caractère du quartier tout en continuant de respecter les exigences prévues pour un triangle de visée dans le coin du lot.
- On a l’occasion d’affiner encore les éléments verticaux.
Domaine public
- Le Comité apprécie le domaine public proposé; il y a toutefois des questions à propos de la largeur du trottoir. Le Comité s’inquiète puisque les difficultés du stationnement et de la pente et l’aménagement des platebandes viendront encore réduire la superficie pour la planification des arbres, ce qui aura une incidence sur la viabilité des arbres.
- On a l’occasion d’animer le coin en prévoyant des aménagements commerciaux, dont un café‑terrasse.
- Le Comité apprécie les caractéristiques de la durabilité.
1600, PROMENADE JAMES NAISMITH | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | 1600 James Naismith Holding Ltd.; Figurr Collectif d’architectes Figurr; Fotenn Planning + Design
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé; le projet d’aménagement est bien implanté dans le réseau des transports en commun et des sentiers piétonniers et permet de réutiliser adaptativement l’immeuble de bureaux pour en faire un bâtiment résidentiel.
- Le Comité apprécie les changements apportés au bâtiment, dont la démolition de l’atrium au rez‑de‑chaussée afin de permettre d’aménager des aires d’agrément et une terrasse; il s’inquiète toutefois de la superficie du stationnement proposé, compte tenu de la proximité de la station du TLR.
- Le Comité fait des suggestions sur le bardage du socle, de même que sur le vitrage et sur l’intégration du parc dans l’ensemble du réseau des espaces verts.
Plan d’implantation
- Le Comité juge que la superficie du stationnement proposé est problématique, puisque le stationnement en face de l’immeuble permettrait d’aménager un pavillon ou un bâtiment à vocation communautaire. Afin de réduire la superficie du stationnement en surface, le promoteur devrait envisager de déplacer le bâtiment de la phase 3 pour l’implanter près de la limite nord de la propriété et l’étendre vers l’ouest afin d’y loger des places de stationnement aux premiers étages.
- Le Comité apprécie le plan d’implantation, qui décrit dans leurs grandes lignes les phases projetées de ce projet d’aménagement; toutefois, le promoteur devrait envisager d’intégrer le site dans son contexte. Il faut adopter un plan directeur pour les phases actuelles et projetées afin de permettre de comprendre la relation entre chaque phase du projet d’aménagement et le quartier environnant. Le Comité considère qu’il s’agit d’un plan‑îlot par opposition à un plan directeur en bonne et due forme.
- Le Comité avertit que les bâtiments de grande hauteur de la phase 3 sont assez rapprochés et qu’il faudrait prévoir une zone tampon.
- On invite le promoteur à préserver le point d’implantation de l’entrée existante.
- On suggère d’assurer la liaison entre le projet d’aménagement et la rue Eugene.
Paysagement
- Le Comité apprécie le paysagement proposé, puisqu’il assurera le lien avec l’espace d’agrément et le réseau cyclable existants. Toutefois, le Comité croit qu’il y a d’autres occasions d’améliorer le paysagement, notamment en réexaminant la superficie du stationnement proposé.
- L’aménagement du stationnement proposé aurait pour effet d’abattre des arbres matures, qui pourraient cacher les aires de chargement. Le promoteur devrait se pencher sur l’aménagement de places de stationnement entre les arbres afin de conserver le plus grand nombre possible d’arbres.
- Le côté sud est optimal pour un parc, compte tenu de la proximité du terrain de baseball existant et de l’occasion de prévoir des zones d’agrément pour la collectivité. Le promoteur devrait envisager d’aménager une bande de terrain à vocation de parc dans la partie sud et dans la partie sud‑ouest du site pour pouvoir préserver les arbres existants et créer un prolongement du boisé.
Matérialité
- Le Comité apprécie les efforts de réaménagement de la façade, de préservation des panneaux précontraints horizontaux, ainsi que l’articulation du bâtiment; il croit toutefois qu’il faut mener d’autres études afin d’analyser l’effet miroir du vitrage en fonction de la vocation résidentielle et des points de vue depuis l’intérieur du lot le soir. Il faut apporter d’autres précisions dans l’évaluation de l’économie d’énergie des fenêtres.
- Le traitement de couleur foncée et la bande noire du socle donnent au bâtiment un aspect sévère et écrasé. Le promoteur devrait envisager une couleur plus pâle et un traitement plus contemporain pour une esthétique dépouillée, simple et élégante, en plus de hausser le bandeau inférieur jusqu’au deuxième niveau pour compléter le traitement des deux premiers niveaux à l’arrière du bâtiment.
- Le promoteur devrait envisager de redéfinir l’auvent et de faire appel à des éléments plus légers afin de donner une allure plus résidentielle.
- Les efforts consacrés par le promoteur pour veiller à respecter les exigences relatives aux margelles, afin d’améliorer la vivabilité des logements aménagés dans le sous‑sol, sont appréciés.
Durabilité
- Le Comité apprécie les avantages apportés par la réutilisation adaptative du bâtiment existant pour y aménager des logements et est conscient des difficultés du réaménagement de ce bâtiment; il croit toutefois que la superficie du stationnement prévu contredit les baromètres de la viabilité et de la piétonnabilité du site. Le promoteur devrait envisager de travailler avec la pente du site pour assurer la gestion des eaux pluviales, d’ajouter des arbres, de créer des toitures de pollinisation, de réduire la superficie du stationnement dans toute la mesure du possible et de faire appel à des pavés perméables afin d’en réduire l’impact.
QUADRILATÈRE ZIBI 204 (315, PRIVÉ MÌWÀTE) | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage et Demande de réglementation du plan d'implantation | Dream Theia Ontario Block 204A LP; à l’attention de Justin Robitaille et de Paul Cope; NEUF architect(e)s
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé; les changements apportés, dont la rotation de la tour pour établir une relation plus orthogonale avec les autres tours, sont appréciés.
- Le Comité reconnaît les efforts consacrés par le promoteur à l’étude des panoramas à partir de différents points de vue, puisqu’il croit qu’il est essentiel de miser sur les panoramas ouverts sur le ciel.
- S’agissant de la matérialité, il faudrait faire appel à des matériaux nobles pour intégrer le bâtiment dans le contexte.
- Le Comité a de la difficulté avec la densité proposée, puisqu’on ne prévoyait pas d’aménager sur ce site un bâtiment de grande hauteur. Il se dit inquiet de la hauteur du podium en face de la place de la rue Head et de l’articulation du podium de neuf étages, qui déroge au contexte du secteur.
Volumétrie
- Le Comité apprécie les changements apportés à l’orientation de la tour, ce qui améliore les points de vue donnant sur ce projet d’aménagement à partir de la Colline du Parlement. Il croit toutefois qu’il est recommandé d’apporter d’autres changements pour que le projet d’aménagement proposé s’intègre mieux dans son contexte. Le bâtiment proposé devrait être doté d’un podium plus haut en face de la place de la rue Head pour mieux encadrer l’extrémité ouest de la place pour créer un effet d’enceinte et de délimitation visuelle, de même que pour harmoniser les hauteurs des bâtiments environnants. Le Comité attire l’attention sur l’importance de la place de la rue Head dans la hiérarchie des espaces et sur la conception du bâtiment et des immeubles environnants afin de promouvoir les activités qui se dérouleront dans cette place.
- Le Comité croit que les balcons d’angle facilitent le lien entre l’immeuble et les perspectives étendues donnant sur le ciel; il pense toutefois que le podium de neuf étages paraît disproportionné. Le promoteur devrait envisager d’en réduire l’échelle de quelques étages pour qu’il cadre mieux avec le contexte.
- Le promoteur devrait envisager de réduire les dimensions du bâtiment dans le sens nord‑sud et de le prolonger dans le sens est‑ouest afin de créer un bâtiment plus longiligne et de favoriser les perspectives donnant sur le ciel depuis l’est.
- On a l’occasion de créer un nœud à l’extrémité du couloir pour inviter les passants dans les établissements de vente au détail, pour signaliser l’esplanade à l’est et pour étendre le couloir afin de former un podium et d’aménager une toile de fond visuelle.
Matérialité
- Le Comité s’inquiète de la qualité et de la facture des panneaux architecturaux, ainsi que du traitement de la tour à son point de jonction avec le sol. L’élément blanc et les balcons échelonnés dans l’élément de neuf étages sont efficaces; toutefois, le grand élément noir donnant sur la place ne se situe pas au même niveau d’esthétique; le promoteur devrait envisager un élément plus pâle et des détails plus précis, puisqu’à l’heure actuelle, la tour écrase la place.
- Le Comité apprécie les changements dans l’expression architecturale, ce qui a pour effet d’effiler et de fragmenter la tour; toutefois, le contraste entre les matériaux noirs et les matériaux blancs crée une complexité dont l’immeuble n’a sans doute pas besoin. Le Comité recommande au promoteur d’utiliser un seul matériau plus pâle afin de mieux intégrer la tour dans son environnement et pour qu’elle se fonde avec le ciel.
- Le Comité note que l’utilisation de la brique prédomine dans le secteur et se demande si l’absence de brique dans le bâtiment ne donne pas à la tour un aspect générique, en la sortant de son contexte. Le promoteur devrait envisager d’utiliser des matériaux plus nobles pour que le bâtiment s’intègre dans le contexte.
- L’échelonnement des fenêtres dans certaines élévations de la tour pourrait être simplifié.
- Le Comité fait une mise en garde : il faudrait que la différence soit évidente entre le fibrociment et la pierre pour que le podium ressorte.
Domaine public
- Le Comité a du mal à accepter les changements dans les limites de hauteur par rapport au plan directeur initial, puisque le Plan directeur du quartier Zibi prévoyait un bâtiment moins haut sur ce site.
- Le double socle et le podium-abri du rez-de-chaussée donnant sur la place ne sont pas conçus à une échelle humaine; le Comité croit qu’un socle de moyenne hauteur est mieux adapté pour créer un mur urbain et un effet d’enceinte pour la place, en plus de respecter le ratio de un à un entre la hauteur du socle et la largeur de la rue.
Durabilité
- Le Comité invite le promoteur à aller plus loin que les dispositifs de durabilité présentés et à envisager plus globalement la question de la durabilité. On suggère de recourir à des dispositifs comme les toits verts et bleus, les initiatives des maisons passives et les lignes directrices de la conception sécuritaire pour les oiseaux.
6 mai 2022
150, AVENUE KANATA | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage et Demande de réglementation du plan d'implantation | Groupe EMD-Batimo; P H Robinson Consulting; Rossmann Architecture; James B. Lennox & Associates Inc.
Synthèse
- Le Comité apprécie les améliorations apportées à la proposition, dont la connectivité de l’entrée, qui s’adapte bien au projet d’aménagement attenant.
- Le Comité est conscient des difficultés du site et reconnaît les aspirations urbaines du projet. Or, il y a encore de vives inquiétudes à propos du nivellement et de la relation entre le bâtiment d’une part et, d’autre part, le trottoir et la rue. Du point de vue de l’accessibilité, il faut corriger le problème du différentiel par rapport au niveau du sol, puisque le changement de niveau constitue un obstacle entre le trottoir public et donne l’impression que le projet d’aménagement est déconnecté du domaine public.
- Le Comité a fait des recommandations sur les moyens de rompre la façade longue et de se pencher sur l’expression d’angle pour donner au projet un aspect plus urbain.
Expression architecturale
- Le Comité note que le bâtiment donne une impression coplanaire dans le bas, au milieu et dans le haut, et le blocage des coloris des niveaux supérieurs réussit moins à articuler la volumétrie. En outre, le traitement de la brique et du fil du bois dans le haut ne crée pas de plan horizontal de référence, et le traitement des balcons du haut nuit à l’expression du mur urbain. Le promoteur devrait envisager de décaler en retrait les balcons et de rompre l’aile longue à l’aide d’un retrait.
- On pourrait mettre en évidence les entrées en intégrant des éléments à l’échelle piétonnière, par exemple des auvents, afin de signaler la localisation du hall d’entrée résidentiel du bâtiment.
- Le Comité apprécie les efforts consacrés par le promoteur pour travailler en collaboration avec le propriétaire du complexe attenant afin de créer un domaine public unifié; toutefois, on continue de s’inquiéter du différentiel de niveau entre le trottoir public et le niveau du sol, ce qui donne lieu à l’aménagement d’une entrée en rampe qui limite l’espace piétonnier utilisable.
- Le Comité recommande au promoteur de réexaminer le traitement d’angle à l’intersection et d’explorer une approche distinguant visuellement les deux sections du bâtiment, au lieu d'un traitement panoramique continu.
- Le Comité croit que le bâtiment serait considérablement amélioré si l’angle est était plus évident. Le promoteur devrait envisager une expression en forme de L au lieu d’un angle de 45 degrés ou d’une section intermédiaire de plus grande hauteur. Ou encore, le bâtiment serait réparti entre deux masses distinctes afin d’ouvrir les panoramas au nord et de donner accès aux commodités à l’arrière, ainsi qu’au paysage naturel plus loin.
Aménagement du rez-de-chaussée
- Le Comité apprécie les changements apportés à l’angle est; toutefois, ces changements donnent lieu à de nouvelles difficultés, dont la circulation interne dans le bâtiment. Bien qu’il faille procéder à plus de travaux de dynamitage pour abaisser le bâtiment au niveau du sol, le promoteur devrait abaisser le rez‑de‑chaussée au niveau de la rue, ce qui créerait un aspect plus urbain.
- L’auvent, la signalisation et les fines insertions de bois sont appréciés. Toutefois, le Comité croit que le succès de l’espace de détail dépend de la situation du bâtiment au niveau de la rue.
- Il faudrait reconsidérer le hall d’entrée résidentiel au niveau du garage de stationnement, puisque l’entrée affaissée donne lieu à plus de difficultés qu’elle permet d’en résoudre.
Plan d’implantation et aménagement interne
- Le Comité estime que l’aménagement intérieur du bâtiment est déroutant, puisque l’entrée du coin mène au garage de stationnement. Il faudrait améliorer les liaisons avec le hall d’entrée le long de l’avenue Kanata.
- Le Comité remet en cause l’aménagement du parc de stationnement arrière de plain‑pied, puisqu’on ne sait pas vraiment comment se dérouleraient les livraisons ni comment se déplaceraient les camions de déménagement. Le promoteur devrait envisager de déplacer une partie des places de stationnement en surface pour les aménager en sous‑sol afin de libérer une superficie pour une zone de commodité en plein air privée. En outre, on s’inquiète de la rampe de stationnement de la phase 1, qu’il faudrait reconsidérer.
- Le promoteur devrait envisager d’enlever la première bande d’entrée de cours doubles au niveau P1 sur l’avenue Kanata et de le remplacer par un espace de détail de couverture au niveau de la rue. Les places de stationnement perdues peuvent être réaménagées en ajoutant un autre niveau de stationnement en sous‑sol dans la phase 2.
- On a suggéré que le promoteur révise les escaliers du côté nord, puisqu’il pourrait y avoir certains problèmes dans l’application du Code du bâtiment.
Domaine public
- Le Comité s’inquiète vivement de la relation entre le bâtiment et la rue, compte tenu du changement de niveau, qui n’apporte pas d’avantages à la proposition. Le promoteur devrait envisager d’abaisser le bâtiment au niveau des trottoirs des environs, ce qui réduirait la pente du coin est pour donner au bâtiment un aspect plus urbain.
- Le Comité croit que l’esplanade paysagée du coin, qui donne accès à l’entrée résidentielle au niveau du sous‑sol, est problématique, puisque le paysage pentu qui en découle de part et d’autre crée une condition d’entrée qui s’apparente davantage à un aménagement de banlieue qu’à une esplanade urbaine.
- Le nombre de places de stationnement à l’arrière du site a une incidence sur sa porosité et nuit à la connectivité avec le paysage naturel au nord. Le Comité recommande au promoteur de réduire le nombre de places de stationnement, de les réaménager en sous‑sol et de mettre en œuvre un woonerf ou une voie d’attente pour la dépose, ce qui serait plus approprié.
- Le promoteur devrait prévoir l’éclairage du paysage urbain, des arrêts d’autobus, un éclairage pour les piétons et des bornes, pour aménager un domaine public plus urbanisé.
- On a l’occasion de réunir des éléments du Bouclier canadien, par exemple des roches et des pins, sur le site dans le cadre du paysage naturel de l’avenue Kanata.
2, AVENUE ROBINSON (320, AVENUE LEES) | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | 2 Robinson Property Partnership; rla/architecture; Fotenn Planning + Design
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de la maquette et des changements apportés : le projet évolue dans le bon sens. La disposition générale de la forme bâtie est appréciée, et le système de sentiers proposé est un atout énorme pour la collectivité.
- Le Comité considère qu’il est utile, pour ce projet d’aménagement, de tenir une nouvelle réunion du sous‑comité ou d’inviter le promoteur à mettre au point des lignes de conduite pour la conception afin d’éclairer la conception du plan d’implantation, dont la configuration du stationnement et le lien avec le socle, en plus d’établir les phases de l’aménagement projetées, puisqu’il est important de tenir compte de l’évolution de ce projet d’aménagement.
Volumétrie et expression architecturale
- Le Comité apprécie la simplicité du podium et de la tour; les révisions apportées permettent de préciser la volumétrie qui ouvre les panoramas sur le ciel et qui donne généralement plus de lumière. Le solide plan horizontal de référence et les modestes ruptures du podium, à l’endroit où les tours rejoignent le niveau du sol, sont également appréciés.
- Le Comité croit que le projet profiterait de l’étude complémentaire des rues et des modèles de conception du podium. Le promoteur devrait envisager de concevoir les bâtiments en paires (bâtiments A et D, puis les bâtiments B et C) afin de tenir compte de l’homogénéité des tours.
- Le promoteur devrait penser à réduire à 750 mètres carrés la superficie au sol.
- Le Comité apprécie la disposition des balcons; toutefois, les balcons continus concourent à la lourdeur des tours.
- Il faut mieux préciser le podium compris entre la tour B et la tour C, puisque le niveau du rez‑de‑chaussée paraît écrasé.
- Le promoteur devrait envisager de traiter la nature des podiums qui s’apparentent à des dalles en les étalant et en introduisant une certaine variation dans les hauteurs, dans les marges de reculement et dans le traitement des bordures.
- On a suggéré de prévoir une certaine variation de la hauteur des tours et des podiums, de hausser à huit étages les podiums de six étages des tours A et B et de faire de la tour A la plus haute tour, en dotant de 28 étages la tour C. À la suite de la réunion, on a expliqué que le Règlement de zonage ne permettrait pas d’accroître la hauteur.
Domaine public et paysage
- Le Comité croit qu’il faudrait être plus attentif au domaine public. Compte tenu de la superficie du site et de sa porosité, ce projet d’aménagement profiterait de l’approche d’un plan directeur échelonné de lignes de conduite qui créeraient un vocabulaire pour éclairer la configuration et le traitement du paysage, puisque le concept de ce paysage paraît plus pittoresque dans son approche et qu’il est déconnecté du concept architectural moderniste présenté.
- Le promoteur devrait se pencher sur l’intégration du site dans la collectivité et sur les liens entre les résidents d’une part et, d’autre part, le domaine public et la vie urbaine.
- Le Comité apprécie la disposition des aires d’agrément et des espaces de détail qui animent la cour au sud de la parcelle A, en éliminant toutefois le couloir des services et en prévoyant un espace traversant qui pourrait déborder dans la cour, ce qui permettrait d’animer l’espace ouvert.
- On a l’occasion, pour la voie réservée aux véhicules d’incendie dans le sens est‑ouest, de connecter les cours et de créer un aspect plus urbain. Le promoteur devrait envisager d’enlever les places de stationnement dans le rond‑point et de modifier l’aménagement du terrain de stationnement.
- Le promoteur devrait envisager de réorienter l’entrée de service, pour l’aménager perpendiculairement à l’avenue Lees, en installant le trottoir le long de la clôture pour éviter de le rompre et pour qu’il soit plus lisible.
- On a suggéré de réorienter les habitations en rangée pour qu’elles donnent sur le parc afin de permettre de voir la rue et de mettre en œuvre l’art public afin de créer un sentiment d’appartenance au lieu.
- Il faudrait envisager plus de possibilités pour les aménagements de moindre impact, la végétation et la réduction du bruit afin d’améliorer la viabilité.
Matérialité
- Le Comité apprécie l’utilisation des coloris du bois à la base et met en garde contre l’utilisation d’un trop grand nombre de coloris foncés, puisque ces coloris sur les fenêtres encastrées donnent au bâtiment une impression de lourdeur. Le promoteur devrait envisager de limiter, aux faces étroites exclusivement, l’utilisation des éléments foncés.
- Les tours s’allègent généralement vers le haut, sauf la salle de mécanique, qui est colorée en gris foncé. Le promoteur devrait reconsidérer la coloration en gris, puisqu’on préfère que les tours s’effacent dans le ciel.
- Le Comité a certaines réserves à propos du rendement de la finition de métal du bois du podium, qui ne donne pas l’impression d’être authentique; on préfère un matériau naturel plus résistant.
229-247, AVENUE BEECHWOOD | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation et permis patrimonial | Smart Living Properties Inc.; Woodman Architect & Associates Ltd.; James B. Lennox & Associates Inc.; Novatech
John Stewart déclare un conflit d’intérêts et se récuse en s’abstenant de commenter ce dossier.
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé. Le bâtiment est bien conçu, et les changements apportés à la proposition sont appréciés; toutefois, le Comité croit que le bâtiment devrait mieux s’intégrer dans le quartier et être mieux adapté aux environs, puisque l’aspect le plus important dont il faut tenir compte est la capacité de l’aménager pour qu’il s’intègre dans le contexte du district de conservation du patrimoine de Rockcliffe Park.
- Le Comité recommande vivement de repenser l’entrée affaissée et d’améliorer l’aménagement piétonnier, puisqu’on a l’occasion de créer un paysage plus raffiné, qui rappelle les jardins du quartier.
Expression architecturale
- Le Comité croit que le niveau inférieur affaissé détonne par rapport au tissu urbain du quartier, et certaines parties du bâtiment, dont les balcons, ont un aspect commercial.
- Le promoteur devrait envisager d’intégrer sur les façades des éléments qui rappellent un vocabulaire comparable à celui du quartier, dont les porches et les fenêtres panoramiques, pour que les bâtiments puissent mieux s’intégrer dans le contexte et mieux tenir compte de l’échelle résidentielle et du rythme vertical de la rue.
- Le Comité recommande de prévoir une marge de retrait supplémentaire du côté est et du côté ouest des bâtiments afin de donner une plus grande marge d’oxygénation aux propriétés attenantes.
- Le promoteur devrait envisager d’enlever les balcons ou de les décaler en les exprimant comme des loggias ou des juliettes afin d’alléger la façade. Il faudrait aussi explorer la possibilité d’installer une glissière de sécurité à pieux pour établir le lien avec le contexte du quartier patrimonial.
- Le promoteur devrait envisager de prévoir l’accès aux logements du rez‑de‑chaussée depuis la rue.
- Le promoteur devrait reconsidérer les conditions de l’accès au niveau inférieur, puisqu’elles créent d’autres ruptures dans le paysage, ce qui a pour effet de fragmenter le traitement du paysage urbain.
Matérialité
- Le Comité apprécie l’utilisation de la brique et de la pierre, puisque ces matériaux donnent un rythme à la façade et en réduisent l’aspect commercial; toutefois, la finesse du rythme et de l’articulation, imposée par le district de conservation du patrimoine, doit être confortée.
- La marge de reculement des étages supérieurs est minimale, et l’articulation horizontale n’apporte pas d’avantages à l’esthétique du bâtiment. Le promoteur devrait envisager une plus grande marge de reculement et faire appel à des matériaux plus légers afin d’établir un plan horizontal de référence plus solide au troisième étage.
- Le Comité note que l’élément gris de l’angle donne une impression coplanaire; en outre, l’utilisation des coloris foncés ne paraît pas caractériser le district patrimonial. Le promoteur devrait envisager des matériaux plus simples, dont l’utilisation de la brique sur le coin et une palette de coloris qui serait mieux adaptée au cachet du quartier.
Domaine public et paysage
- Le Comité croit que le terrassement proposé est hors contexte, puisque le bâtiment est encore plus décalé de la rue que les habitations attenantes et que l’échelle est différente. Le promoteur devrait envisager d’ajouter de la végétation et d’intégrer des arbres sur les terrasses, par exemple des cerisiers ou des magnolias. Le traitement paysager devrait s’intégrer avec les propriétés attenantes afin de renforcer la continuité des paysages de rue des jardins de ce quartier patrimonial.
- Le promoteur devrait tenir compte de tous les éléments du domaine public pour renforcer le concept de la rue principale, dont l’éclairage de la rue, les bornes et les arbres urbains afin de masquer les bâtiments visibles depuis la rue.
- Le Comité croit qu’en réduisant le nombre de bateaux de trottoir et en se servant de la rue comme voie d’accès sur le côté, on créerait un paysage plus vigoureux et contigu.
Durabilité
- Le promoteur devrait envisager de mettre en œuvre des toits verts et des aménagements de moindre impact, de réduire le nombre de balcons pour maîtriser le pontage thermique et d’intégrer des pavés perméables afin de réduire le ruissellement des eaux pluviales.
455, CHEMIN COVENTRY | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage | collectif d’architectes Figurr; Novatech
Synthèse
- Le Comité s’inquiète de la réplicabilité de la proposition. Compte tenu du manque de contexte et du caractère préliminaire de la proposition, le Comité a eu de la difficulté à faire des commentaires détaillés et à visualiser l’évolution du domaine public.
- Le Comité recommande d’élaborer un plan directeur ou des lignes de conduite pour la conception afin de s’assurer que le site s’intègre bien avec le contexte environnant et crée un espace ouvert vivable. Il faut mener plus d’études pour analyser le contexte projeté du quartier, et il faudrait réfléchir plus mûrement à la relation entre le bâtiment et le domaine piétonnier.
Contexte
- Le promoteur devrait calculer le rapport plancher‑sol du site et appliquer la même densité aux sites attenants afin d’analyser l’à‑propos des quatre tours, la viabilité de la proposition et de répondre à la question de la réplicabilité, puisque la modélisation actuelle ne fait pas état du vrai potentiel des parcelles environnantes.
- Il faut que la conception soit plus détaillée afin de déterminer les phases, la chronologie et la densité appropriée du site. Le promoteur devrait étudier la connexion du site avec le quartier et les incidences de la proposition sur le site attenant.
Volumétrie et échelle
- Le Comité note qu’il faut mener plus d’études, puisqu’il y a des questions à propos de la volumétrie globale des bâtiments D et B. Un site de trois tours est plus approprié qu’un site de quatre tours, puisque le site de quatre tours donnerait l’impression d’être surbâti.
- Le Comité recommande au promoteur d’étudier les panoramas donnant sur le ciel et de mieux analyser l’impression que donneraient les tours au niveau piétonnier, puisqu’une façade longue donnant sur le chemin Coventry pourrait ne pas être appropriée.
- Le Comité croit que l’absence de plan de paysagement et le nombre de places de stationnement en surface permettent difficilement d’évaluer l’échelle du site. Consacrer 10 % du terrain à l’aménagement d’un parc permettrait de visualiser l’échelle du site.
Aménagement du site
- Le Comité recommande au promoteur d’étudier le contexte et l’évolution de la connectivité du site avec le parc et le quartier. À cette étape du processus d’aménagement, le Comité recommande d’adopter une typologie de bâtiments élémentaire afin de déterminer le meilleur site pour l’aménagement d’un espace ouvert d’après les études d’ombrage.
- Si la densité proposée est permise, il faudrait consacrer plus d’attention à l’espace ouvert. Le promoteur devrait étudier le domaine public pour connaître les avantages du décalage du bâtiment afin de créer une relation avec la rue et de transformer potentiellement la voie d’accès pour en faire une rue principale.
- Il faudrait mieux se pencher sur l’aménagement des places de stationnement en surface, puisqu’on n’a pas encore déterminé l’espace de stationnement pour les commerces de détail.
- Le promoteur devrait envisager de prévoir un chemin d’accès à l’esplanade afin de créer des échappées panoramiques et de permettre au soleil d’y rayonner.
Le 1 avril 2022
120, promenade Den Haag (800, chemin de Montréal) | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage et Demande de réglementation du plan d'implantation | Groupe Sovima; NEUF architect(e)s; Lashley + Associés Corporation
Résumé
- Le Comité est favorable à ce projet et considère que l’immeuble est un atout pour le quartier. Or, il croit qu’il faut y apporter d’autres perfectionnements afin de mieux simplifier la façade du bâtiment et d’en définir clairement le socle, le milieu et la partie supérieure.
- Il faut mieux mettre au point le domaine public; le promoteur devrait continuer d’intégrer la cour intérieure avec le parc attenant et traiter le mur de soutènement dans le cadre du paysage, plutôt que dans le prolongement de l’immeuble.
Expression architecturale
- Le Comité s’inquiète des balcons en saillie donnant sur la rue, surtout dans le coin, ce qui donne l’impression que la partie supérieure de l’immeuble est surchargée. Le promoteur devrait envisager de décaler les balcons dans le coin et se pencher sur la possibilité de décaler ou d’intégrer tous les balcons donnant sur la rue afin de renforcer la vocation de bâtiment‑mur urbain du projet.
- Le Comité fait observer que le traitement du socle et des étages supérieurs crée une expression d’angle qui offre l’occasion de faire appel à un traitement architectural différent pour créer une expression d’angle qui permettra de connecter le socle, le milieu et la partie supérieure.
- Le Comité recommande de mieux perfectionner la façade en éliminant les colonnes dans le coin et en créant une expression de porte‑à‑faux afin de simplifier le socle.
- Le promoteur devrait examiner les façades d’extrémité afin de mettre en évidence les ruptures et de transformer les volumes qui servent à effiler les façades.
Matérialité
- Le Comité croit qu’il faudrait simplifier le bâtiment, puisque le socle et la partie supérieure comportent des modèles différents de vitrage, ce qui fait paraître plus haute la partie supérieure.
- Il faut mieux étudier le contraste entre la maçonnerie sombre du socle et la partie intermédiaire en brique rouge. Les changements dans la matérialité donnent une impression coplanaire, et la maçonnerie de briques sombre entre les fenêtres ne permet pas d’ajouter de la profondeur ni d’améliorer l’articulation.
- Le promoteur devrait envisager de faire appel à des coloris contrastants pour alléger la partie supérieure, établir un plan horizontal de référence clair et cohérent, dans les cas où le verre se substitue aux matériaux, et simplifier le socle de deux étages.
- Le Comité apprécie l’utilisation qui est faite de la brique rouge et lance une mise en garde en précisant qu’il sera difficile d’assurer l’entretien du métal blanc qui se prolonge actuellement jusqu’au niveau du sol; on pourrait penser à un matériau plus durable et permanent (comme la pierre ou le béton préformé).
- On a suggéré d’étudier la perspective sud afin de savoir si l’encadrement du niveau inférieur est fructueux dans l’assise de l’élévation et si la partie sombre a la bonne hauteur.
- Le promoteur devrait penser à intégrer des toits verts et à faire appel à des matériaux calcaires pour améliorer la durabilité du site.
Domaine public et paysage
- Le Comité recommande d’incurver ou de terrasser le mur de soutènement et de faire appel à des matériaux de pierre pour créer un élément distinct qui fera partie du paysage, au lieu de constituer un prolongement de l’immeuble. En outre, le Comité recommande de planter des arbustes conifères adaptés au climat d’Ottawa, afin de prévoir de la verdure toute l’année.
- Le Comité recommande d’intégrer fluidement la cour intérieure avec le parc.
1047, chemin Richmond | Examen officiel | Modification du Plan officiel et du Règlement de zonage | FENGATE Asset Management; IBI Group; Fotenn Planning + Design
Résumé
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé; la conception de l’immeuble est raffinée et élégante. Les balcons affleurants et l’utilisation du grain fin des matériaux sont appréciés; toutefois, le Comité souhaiterait qu’on utilise des éléments à l’échelle correspondant aux environs immédiats et au quartier.
- Le Comité s’inquiète de l’importance des travaux d’aménagement proposés sur ce site et croit que l’aménagement de deux tours pourrait être plus approprié.
- Le Comité s’inquiète aussi de constater que la proposition réclame plus d’études afin de s’assurer que les bâtiments s’intègrent harmonieusement avec le paysage pittoresque et le modèle existant dans l’aménagement des habitations unifamiliales.
- Le Comité est favorable au développement architectural à cette étape et souhaite prendre connaissance d’un plan de conception plus raffiné à l’étape de la réglementation du plan d’implantation.
Contexte
- La volumétrie de l’ensemble et la relation avec le quartier résidentiel sont inquiétantes; on s’entend pour dire que l’approche des deux tours serait mieux adaptée, puisque vues de loin, les trois tours créeront un effet de murage. Le Comité est d’avis qu’il faut mener des études plus détaillées pour analyser le contexte et pour éclairer la relation des tours avec l’ensemble du paysage, en veillant à ce que ces tours ne créent pas d’obstacle entre le quartier résidentiel et les panoramas de la rivière.
- Le Comité note que les aspirations de l’immeuble sont urbaines et suggère au promoteur de prendre un peu de recul et d’étudier l’aménageabilité potentielle des parcelles attenantes selon le même niveau de densité, pour éclairer la réplicabilité du projet d’aménagement.
- Le Comité reconnaît que le chemin Richmond est un secteur en transition; toutefois, le projet d’aménagement doit être adapté à ses environs, puisqu’il est réalisé dans une zone résidentielle unifamiliale bien établie. Le Comité croit que des études supplémentaires sont nécessaires pour justifier la densité proposée sur ce site, puisque l’architecture proposée est éclairée par les hypothèses de la planification pour une proposition d’aménagement de grande densité.
- Une étude du plan angulaire de 45 degrés et un plan tertiaire seraient avantageux pour analyser ce projet d’aménagement et pour mieux l’intégrer avec le quartier, le domaine public et le contexte projeté.
- Le promoteur devrait envisager de mettre en œuvre une plus grande marge de retrait sur le chemin Richmond afin de séparer les bâtiments de grande hauteur et le quartier résidentiel de faible hauteur dans le sens sud.
Volumétrie
- Le Comité croit qu’il faudrait étudier les incidences de l’ombrage, les espaces vides et un paysage urbain plus généreux avant de définir la localisation et l’orientation du podium. En outre, il faudrait tenir compte des différentes hauteurs du podium pour que le soleil éclaire la cour.
- L’aménagement actuel des tours crée un mur le long du chemin Richmond. Le promoteur devrait envisager une superficie au sol plus effilée afin de déterminer la distance de séparation entre les tours et leur répartition. Certains membres du Comité ont fait savoir que le site pourrait permettre d’aménager deux tours, mais remettent en question la troisième tour.
- Le Comité recommande au promoteur d’étudier et d’explorer une liaison est‑ouest en milieu d’îlot afin d’améliorer la porosité du site.
- Il faudrait envisager de poser la tour C dans une orientation nord‑sud afin de permettre à tous les logements d’avoir des vues de la rivière et enlever la tour B pour ouvrir le site sur la rivière et permettre de profiter des panoramas donnant sur le ciel entre les tours.
Domaine public
- Le Comité apprécie le parc proposé dans le coin; il croit toutefois que le secteur est trop petit pour aménager un parc et trop gros pour une avant‑cour urbaine. Le Comité recommande de décaler les tours vers l’arrière afin de prévoir un retrait plus généreux sur le chemin Richmond et sur l’avenue New Orchard et pour accroître la superficie du parc.
- Le promoteur devrait envisager d’encadrer le parc avec des établissements commerciaux, des restaurants et des cafés pour en faire un point de mire et penser à utiliser des éléments de maçonnerie pour lier le parc au bâtiment.
- Le promoteur devrait explorer la possibilité d’introduire dans sa proposition une partie du vocabulaire paysager du paysagement des environs.
- Le promoteur devrait explorer la liaison physique du site avec le paysage de la rivière en étendant, jusqu’à l’espace ouvert au nord, la cour intérieure en aménageant un domaine public plus généreux sur le bord de la rue.
- On a l’occasion d’aménager un carrefour à feux pour améliorer l’accès piétonnable à la station du TLR.
Durabilité
- Le Comité considère que la déclaration de durabilité est une première étape valable; toutefois, le promoteur devrait tenir compte des éléments de la durabilité comme la gestion des eaux pluviales et l’efficience énergétique, que l’on peut aménager sur le site.
- Le promoteur devrait étudier les incidences du vent et de l’ombre du projet d’aménagement sur le quartier environnant.
70, rue Nicholas | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage et Demande de réglementation du plan d'implantation | CF Cadillac Fairview; Zeidler; NEUF architect(e)s; Barry Padolsky Associates Inc.; Commonwealth; Fotenn Planning + Design; CSW
John Stewart déclare un conflit d’intérêts et se récuse en s’abstenant de commenter ce dossier.
Résumé
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé. La grande qualité de la conception et les réponses apportées par l’équipe aux précédents commentaires du Comité sont généralement appréciées; toutefois, un membre du Comité préfère la volumétrie précédente, qui comportait un décroché entre les deux ailes par opposition à deux ailes en angle.
- La plupart des membres du Comité sont généralement favorables à la section dévoyée de l’immeuble, et le traitement architectural est justifié, y compris le vitrage; toutefois, les avis sont nuancés sur les balcons en saillie. On s’inquiète que ces balcons nuisent à l’esthétique rigoureuse du bâtiment.
- Le Comité apprécie les changements apportés au domaine public et comprend que la viabilisation en sous‑sol représente une contrainte; il croit toutefois que le domaine public devrait continuer d’évoluer, puisque le paysage urbain n’a pas de vision cohérente.
Expression architecturale
- Le Comité apprécie les objectifs et les aspirations de la proposition, qui prévoient que le bâtiment de grande hauteur servira de toile de fond pour le bureau d’enregistrement, qui est un joyau du site.
- La majorité des membres du Comité est généralement favorable au dévoiement du bâtiment, puisqu’il définit l’espace public devant l’immeuble et qu’il masque en partie la structure du pont et la zone de chargement. L’expression architecturale de l’aile dévoyée devrait être exprimée différemment pour distinguer les deux volumes. L’immeuble en copropriété de la rue Edward à Toronto est cité en exemple : dans ce projet, les différents matériaux de revêtement séparent visuellement les deux volumes imposants.
- On a l’occasion de rompre la volumétrie des tours en décalant l’élément charnière et en enveloppant la partie supérieure du volume nord afin de créer une distinction entre les volumes des deux tours de part et d’autre. En outre, la réinstallation des ascenseurs dans le sens du point charnière offrira l’occasion d’ouvrir les panoramas depuis les halls d’entrée des ascenseurs.
- On suggère de rompre la façade de l’extrémité nord en faisant appel à des moyens comparables à ceux de la façade sud afin de réduire l’impression que l’immeuble est massif.
- Le décalage des balcons permettrait de mieux simplifier l’expression.
- Le Comité recommande de décaler l’entrée résidentielle et de réduire la superficie de l’auvent, en raffinant l’auvent de l’entrée des commerces de détail pour veiller à ce que la signalétique du centre Rideau soit plus discrète, sans rivaliser avec l’édifice patrimonial.
- Le socle de la tour devrait être mieux décalé afin de donner l’impression qu’elle disparaît derrière le bureau d’enregistrement, sans rivaliser avec ce bâtiment.
- On a suggéré d’explorer l’alignement de la façade de brique de la section dévoyée du côté nord parallèle à la rue avec un retrait entre les deux sections pour donner l’impression de deux pavillons, soit un avec l’édifice patrimonial et un autre encadré parallèlement à l’Auberge‑prison HI d’Ottawa en face du projet.
Édifice patrimonial
- Le Comité apprécie l’agrandissement de l’espace entre le bureau d’enregistrement et le hall d’entrée. Toutefois, le Comité croit que l’édifice patrimonial donne toujours l’impression d’être un peu coincé en raison de la proximité par rapport à la zone de débarquement. En décalant plus au nord le bureau d’enregistrement, on prévoirait un meilleur dégagement et on pourrait aménager un jardin en bonne et due forme dans les alentours.
- Le traitement de la façade des tours sur le site du bureau d’enregistrement devrait comprendre le plus de vitrage possible. Le promoteur devrait envisager d’enlever les meneaux et d’explorer plutôt un cadre de silicone et d’aluminium ou des joints de fixation par points en aluminium afin de créer une transition fluide entre l’intérieur et l’extérieur.
Matérialité
- Le Comité apprécie la révision du socle et l’étude des motifs, du rythme et de l’abstraction des éléments du bureau d’enregistrement. Sa simplicité, l’immeuble la doit à l’exécution de détails élémentaires dans les glissières et les séparateurs de balcons. Le promoteur devrait étudier les balcons de verre fritté pour s’assurer de préserver une esthétique rigoureuse.
- Il se pourrait que la maçonnerie qui reproduit les coloris et les proportions de l’édifice du bureau d’enregistrement ne soit pas aussi réussie qu’on le souhaite; l’expression de la conception devrait être le plus simple et le plus discrète possible. Le promoteur devrait se pencher sur l’alignement du plan horizontal de référence à partir de l’aile nord au‑dessus de l’édifice du bureau d’enregistrement et le poursuivre au travers du podium dans le sens sud. En reprenant le même motif de verre, on veillera à ce que le bâtiment du bureau d’enregistrement soit aménagé contre une toile de fond de verre sous différents angles.
Domaine public et paysagement
- Le Comité croit qu’il faut déposer un plan de paysagement complet. Il faut repenser les petits espaces verts des alentours du bâtiment du bureau d’enregistrement, et la végétation non loin du sentier piétonnier devrait créer un obstacle au lieu d’ouvrir le secteur afin de créer une esplanade. De même, l’arbre planté non loin de l’édifice patrimonial paraît déplacé.
- Le promoteur devrait envisager d’étendre la zone verte dans les alentours du bâtiment du bureau d’enregistrement afin de créer une condition comparable à la situation précédente de l’immeuble.
- Le Comité apprécie le parc canin proposé et est généralement favorable à sa mise en œuvre, puisque ce parc crée un point d’intérêt le long du pont Mackenzie‑King. Le promoteur devrait envisager d’intégrer le masquage décoratif du parc canin et ajouter des arbres pour assouplir et valoriser l’espace.
- On a l’occasion d’intégrer plus d’éléments au niveau piétonnier, par exemple des œuvres d’art public et de l’éclairage au niveau de la rue afin de rehausser l’édifice patrimonial.
- Il faudrait penser à des éléments comme le pavage imperméable et le traitement de la toiture verte pour améliorer la durabilité.
Ambassade du Qatar (187, rue Boteler) | Examen officiel | Demandes de réglementation du plan d’implantation | Affaires mondiales Canada; État du Qatar; GRC Architects Inc.
Résumé
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé et juge que le modèle de conception proposé est élégant et adapté à la vocation visée; il est favorable aux changements par rapport à la précédente séance et croit que le projet évolue dans le bon sens.
- Le Comité fait essentiellement des commentaires sur l’étude du paysage urbain et du domaine public tout en préservant l’état du mur urbain. On fait des suggestions pour l’implantation et le traitement du mur, les motifs, l’éclairage et les éléments destinés à rehausser l’expérience piétonnière et à prolonger le paysage de l’ambassade du Qatar jusqu’à la rue.
Expression architecturale
- Le Comité apprécie le traitement en double strate et les motifs de la façade; la coloration champagne s’harmonise bien et contraste avec les matériaux plus légers du socle. Or, le Comité fait observer que la sous‑couche pourrait ne pas être nécessairement foncée, et on a l’occasion de pâlir et d’ombrager les zones comprises entre les couches, comme on l’avait fait dans l’itération précédente du projet.
- L’éclairage nocturne est apprécié, puisqu’il donne l’impression d’une lanterne rougeoyante; le Comité suggère toutefois d’étendre le motif pour ceindre la salle de mécanique. On pourrait envisager un éclairage léger afin de donner l’impression que l’immeuble flotte dans le paysage.
- On ne sait pas vraiment si le verre de tympan du bardage est utilisé pour l’immeuble des bureaux. L’utilisation d’un matériau unique pourrait donner l’impression que le bâtiment est moins imposant.
- Le Comité estime que le poste de garde paraît utilitaire et croit qu’on a l’occasion de le transformer pour en faire un pavillon dont l’expression architecturale est comparable à celle du bâtiment principal pour signaler l’arrivée au niveau de la rue.
Domaine public et paysagement
- Bien qu’il soit compris qu’il y a une directive pour un mur périmétrique, le Comité précise à nouveau qu’un site muré n’est pas convivial pour le quartier. On demande au promoteur de soumettre au personnel, pour examen, de nouvelles études sur la perception du mur à partir de différents angles au niveau de la rue.
- On a l’occasion d’améliorer le mur et de lui donner un certain rythme en faisant appel à différents matériaux comme la maçonnerie de concert avec le bardage de métal et en repérant les indices apportés par l’immeuble pour créer un lien à motif plus décoratif avec l’ensemble de l’esthétique du bâtiment.
- Le Comité note que le mur de maçonnerie sombre est pixélisé et que le changement de coloris de part et d’autre du poste de garde en accentue la présence. Le promoteur devrait envisager d’adoucir le mur périmétrique avec une maçonnerie de briques d’assise et faire appel à des tons et à des textures plus légers, représentant l’architecture du Qatar.
- Puisqu’on a l’occasion d’aménager à Ottawa un bâtiment exceptionnel représentatif du Qatar, on pourrait se servir d’un segment du mur pour raconter une histoire en faisant appel à des œuvres d’art.
- Le Comité suggère de décaler vers l’arrière la ligne de la clôture du périmètre de l’est afin de redonner au domaine public une partie de l’espace. Le mur est pourrait être plus fluide et avoir une forme curviligne qui fait écho au bâtiment et qui peut créer une transition plus harmonieuse.
- Le Comité recommande de reprendre des éléments du paysage du Bouclier canadien afin de compléter la péninsule arabique et de rappeler un paysage plus aride. Par exemple, un jardin toundra, du sable et des affleurements rocheux créeraient un paysage à motif pour une entrée plus spectaculaire le long de la rue Boteler.
- Malgré l’élégance de la simplicité du paysage intérieur, on a des occasions d’aménager des sentiers qui ont une pente discrète ou un caractère entrelaçant pour inviter les gens à arpenter l’ensemble du paysage du site.
- On a l’occasion d’étendre, aux arbres et aux végétaux du domaine public, l’éclairage au‑delà du bâtiment et des jardins murés intérieurs.
Le 4 mars 2022
3484, CHEMIN INNES, 240 et 270, AVENUE LAMARCHE | Examen officiel | Demande de modification du Règlement de zonage, de réglementation du plan d’implantation et de plan de lotissement | Groupe Lépine; Fotenn Planning + Design; NEUF Architect(e)s; NOVATECH
Résumé
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé; les illustrations de l’aménagement offrant un contexte de l’îlot sont appréciées.
- Le Comité soutient globalement l’idée d’un réseau d’allées piétonnes reliant le parc à l’avenue Lamarche, mais émet des préoccupations à l’égard de la transition de l’aménagement vers ses alentours. Du point de vue du design urbain, d’autres améliorations doivent être apportées au domaine public avec les liens est-ouest et la réorientation de l’immeuble C, afin d’animer tout le périmètre de l’emplacement.
Plan d’implantation
- Le Comité met en question la configuration du plan directeur, compte tenu de l’apparence de super-îlot et du caractère suburbain de l’aménagement; d’autres études doivent être réalisées pour mieux comprendre le plan dans sa globalité, les liens desservant l’emplacement et la relation avec le contexte plus général et les aménagements futurs. Le promoteur devrait envisager d’élaborer un plan tertiaire pour créer un aménagement plus urbain, comprenant des rues complètes et des liens piétonniers.
- Le Comité met en question la pertinence d’un aménagement de faible densité le long du chemin Innes et de l’avenue Lamarche, car le secteur pourrait faire l’objet d’une plus forte densification.
- Le promoteur devrait construire deux immeubles à l’ouest de la boucle proposée afin de créer trois points d’entrée depuis l’avenue Lamarche et ainsi améliorer l’accès.
- De fortes préoccupations sont soulevées concernant la disposition de l’aire de stationnement de l’immeuble B, car elle crée une séparation entre l’immeuble et le croissant Françoise. Le Comité recommande de supprimer l’aire de stationnement faisant face à l’immeuble B et de déplacer la rampe d’accès sous l’immeuble afin d’améliorer la circulation et de permettre l’ajout d’éléments végétaux.
- Le Comité s’inquiète des répercussions du projet sur le quartier au sud. Le promoteur devrait envisager de créer des lots peu profonds occupés par des habitations en rangée, afin qu’ils s’accordent avec l’aménagement résidentiel existant, et d’utiliser le parc comme zone tampon entre les immeubles de faible et de moyenne hauteur.
Domaine public et aménagement paysager
- Le domaine public proposé est apprécié, mais le Comité estime que la qualité des liens piétonniers serait améliorée par un aménagement paysager plus efficace, notamment des rangées doubles d’arbres, des haies et des zones tampons de végétaux permettant une plus grande intimité entre les usagers du sentier, les aires d’agrément extérieures privées et le quartier adjacent.
- Le Comité est d’avis que l’emplacement actuel du parc rend son accès difficile et limite son potentiel de devenir un pôle d’attraction pour les résidents. Le promoteur devrait déplacer le parc face à l’avenue Lamarche.
- Le Comité recommande de réorienter l’immeuble C en l’alignant avec l’avenue Lamarche, d’augmenter à deux étages la hauteur du socle et d’accueillir des commerces pour créer un effet de mur urbain et piétonniser la rue.
Matériaux
- Le Comité apprécie l’accent mis sur la maçonnerie, mais note qu’il serait possible de relier l’aménagement avec le quartier environnant en intégrant des bandeaux de brique de couleur contrastée.
- Le Comité n’est pas favorable à l’ornementation des balcons dans le style de La Nouvelle-Orléans. Compte tenu de la différence de climat entre Ottawa et La Nouvelle-Orléans, on ne sait pas bien comment la structure sera réalisée sur la façade ou si le cadre de métal donnera le rendement escompté.
Durabilité
- Le Comité croit qu’il est possible d’améliorer le rendement sur place en intégrant la gestion des eaux pluviales et en augmentant la végétation afin de limiter l’effet d’îlot de chaleur et d’obtenir une protection contre le vent. Le promoteur devrait en outre envisager d’utiliser un réseau d’énergie de secteur pour tout l’emplacement et de réaliser un aménagement sans incidence.
325, 327 et 333, CHEMIN DE MONTRÉAL, 334 RUE MONTFORD et 273, AVENUE STE-ANNE | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d’implantation | L’Armée du Salut; Hobin Architecture; Fotenn Planning + Design; Projet | Paysage; Security Through Safe Design Inc.
Résumé
- Le Comité est satisfait des modifications apportées, y compris l’abaissement de la hauteur de l’aile gauche. Le traitement du magasin d’occasions de l’Armée du Salut constituera une présence positive sur le chemin de Montréal. Le Comité sait que le projet s’impose de toute urgence, et loue le travail effectué en collaboration avec des groupes d’entraide en vue d’élaborer un programme qui fournit des installations aux personnes dans le besoin, tout en restant attentif à la collectivité résidentielle.
- Le Comité accueille favorablement l’expression architecturale dans son ensemble, la matérialité, la volumétrie et les aspirations du projet. Le Comité a exprimé certaines préoccupations et formulé quelques recommandations quant à la volumétrie de la section centrale et son incidence sur la cour intérieure inférieure, au traitement du woonerf et de l’aire de chargement, et à la configuration du stationnement des employés.
Expression architecturale et matérialité
- Le Comité est satisfait de l’utilisation de couleur sur le revêtement intérieur des fenêtres, et l’utilisation de bois sur l’édifice de l’Est est discrète, tout en étant percutante.
- La réduction de la hauteur et l’orientation nord-sud des édifices sont bien adaptées au contexte résidentiel.
- Le Comité est d’avis que le volume de l’espace communautaire, de quatre étages et de forme carrée, revêt une allure sobre, est trop important, fait ombrage au jardin enterré, et que l’utilisation de matériaux de revêtement de couleur foncée lui confère une allure sombre et que ces matériaux risquent de mal vieillir et de pâlir au fil du temps. Le promoteur devrait envisager de diminuer le volume et d’utiliser des couleurs plus chaudes et plus vives afin d’évoquer un sentiment de tranquillité et d’en faire un lieu de rassemblement.
Domaine public
- Le Comité est satisfait des différents types d’espaces offerts. Il ne fait aucun doute que l’on a envisagé la plantation, la création de zones tampons et la stratification. Or, le Comité s’inquiète du fait que les voitures risquent d’envahir le woonerf et l’esplanade. Idéalement, l’esplanade devrait servir d’espace public aux piétons.
- Le promoteur devrait envisager la création d’une voie réservée aux piétons qui longerait le côté ouest du magasin d’occasions, et qui fournirait un accès piétonnier depuis le chemin de Montréal. L’aménagement d’un stationnement dans l’aire de chargement devrait également être envisagé. L’élimination des deux places de stationnement pour les remplacer par des platebandes ajoutera de la végétation, et contribuera à changer la perception selon laquelle l’avant-cour est principalement réservée au stationnement de véhicules.
- Le Comité est d’avis que le mur de soutènement en béton situé en face de l’entrée principale sépare l’esplanade du woonerf. Le promoteur devrait envisager d’utiliser un matériau plus poreux sur le plan visuel pour le revêtement. Le promoteur devrait également envisager d’étendre l’utilisation des mêmes matériaux de revêtement que ceux utilisés pour le woonerf jusqu’à l’allée centrale qui est aménagé à partir de l’entrée du centre afin d’accroître la porosité et d’harmoniser l’entrée et le woonerf.
Plan d’implantation
- Le Comité recommande d’interchanger les espaces de stationnement et l’allée du stationnement des employés pour que le stationnement soit situé en face de l’édifice proposé, de manière à éviter que les phares des voitures n’éclairent en direction du quartier résidentiel situé à l’arrière.
- On apprécie la plantation de conifères pour masquer l’aire de chargement, mais la zone tampon proposée dans le plan d’implantation semble trop mince. Le promoteur devrait accroître la zone tampon pour mieux masquer le quai de chargement pour qu’il soit moins visible depuis les propriétés avoisinantes et la rue.
Durabilité
- On devrait envisager la mise en place d’une stratégie de croissance de la végétation qui vise les arbres et la saisonnalité, pour prévoir la façon dont l’aménagement s’harmonisera au quartier au fil du temps.
Le 4 février 2022
2025, avenue Othello | Examen officiel | Modification du Plan officiel et du Règlement de zonage | Osgoode Properties; RLA Architecture; Fotenn Planning + Design
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé rigoureux; il apprécie l’exhaustivité du dossier de présentation et les changements généraux présentés.
- Dans l’ensemble, la volumétrie et l’intention de l’esthétique urbaine de la proposition sur le boulevard St‑Laurent sont étayées, puisqu’elles renforcent le paysage de rue. La marge de retrait du bâtiment par rapport au quartier résidentiel de l’avenue Othello est également appréciée.
- Le Comité fait des recommandations sur le traitement du socle à l’intersection du boulevard St‑Laurent et du chemin Pleasant Park, pour la transition du bâtiment avec le quartier de faible hauteur, ainsi que pour le domaine piétonnier et la configuration du site.
Volumétrie
- Le Comité croit que la tour de 18 étages à l’angle du chemin Pleasant Park et du boulevard St‑Laurent est trop proche et trop haute pour cette intersection. Le promoteur devrait étudier l’angle de 45 degrés pour s’assurer qu’il y a une transition satisfaisante avec le quartier de faible hauteur. Un bâtiment constituant un mur urbain de six à huit étages à cette intersection serait mieux adapté qu’une configuration prévoyant un socle et une tour inférieurs.
- Le Comité recommande au promoteur de contextualiser la proposition en étudiant l’évolution du boulevard St‑Laurent, dont le rythme, l’échelle et le placement des tours projetées. Compte tenu de l’emprise de 40 mètres, un socle de six à huit étages dans certains secteurs donnerait lieu à un domaine public beaucoup plus vigoureux.
- Le Comité fait observer que le paysage urbain du boulevard St‑Laurent évolue en fonction des aménagements commerciaux et résidentiels. Le promoteur devrait envisager d’implanter d’autres aménagements commerciaux à l’extrémité nord du site et d’intégrer les aménagements résidentiels au sud.
Plan d’implantation et domaine public
- Le Comité croit que l’ensemble du plan d’implantation doit être doté d’une liaison plus étroite du domaine piétonnier avec le parc et le quartier. On a l’occasion de rehausser la connectivité piétonnière en plantant une double rangée d’arbres le long du trottoir sur l’avenue Othello afin de créer une liaison solide et réfléchie entre le chemin Pleasant Park et le parc public proposé.
- Il faudrait envisager d’adopter une solide stratégie pour l’ensemble du domaine piétonnier lorsque le site se densifiera au fil des années.
- Le Comité apprécie les ambitions du projet dans son esthétique urbaine et croit qu’il faudrait renforcer l’expérience du paysage de rue en prévoyant des aménagements commerciaux à l’angle du boulevard St‑Laurent et du chemin Pleasant Park et en améliorant l’état du mur urbain donnant sur le boulevard St‑Laurent.
- Le Comité recommande de décaler plus au nord l’immeuble de 27 étages afin de créer une liaison plus solide en milieu de quadrilatère entre le boulevard St‑Laurent et l’avenue Othello et de prévoir l’aménagement d’une cour‑jardin du côté nord du site.
- Le Comité recommande aussi de décaler légèrement vers le nord l’immeuble de 18 étages, en prolongeant l’élément en forme de L et en relocalisant l’accès de l’allée de stationnement au nord de l’immeuble afin de créer une solide liaison piétonnière pour traverser le site des immeubles de neuf étages et d’améliorer l’accès au parc proposé.
- Le Comité croit que le site profiterait d’une entrée consolidée donnant accès au stationnement souterrain afin de créer des trottoirs et des espaces verts bien définis, ainsi que des espaces d’agrément mieux intégrés.
- On pourrait améliorer la connectivité du site.
Durabilité
- Le Comité apprécie la déclaration de durabilité complète et reconnaît qu’on peut se pencher sur les problèmes de durabilité à mesure que les travaux d’aménagement évoluent.
3996, chemin Innes | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d'implantation | Ammar A. Aldu; Pierre Tabet architecte; J.L. Richards & Associates Limited; Ruhland & Associates Ltd.; ADAD Inc.
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé : la conception de l’immeuble est élégante et le souci du détail est apprécié. Le Comité est d’accord avec les choix de matériaux et avec le style général du bâtiment. Il faut approfondir l’étude du traitement du rez-de-chaussée, puisque les matériaux de l’élévation donnent l’impression que le socle est sombre et écrasé.
- Le Comité est inquiet du plan d’implantation proposé. La localisation du bâtiment crée un retrait très exigu par rapport à la ligne de lot est. Les espaces d’agrément extérieurs sont isolés à l’arrière de la propriété et ne sont pas faciles d’accès. On s’entend généralement pour dire que l’orientation du bâtiment devrait être modifiée pour correspondre au tracé de la rue, ce qui créerait un mur urbain plus imposant.
- Si le site est appelé à garder sa configuration actuelle, le Comité croit qu’il faudrait se pencher plus attentivement sur l’entrée de l’immeuble, de même que sur sa proximité par rapport au stationnement proposé et au lot attenant.
Plan d’implantation
- L’ensemble du style du bâtiment est apprécié; toutefois, la proximité du bâtiment par rapport à la ligne de lot est inquiétante, puisqu’elle a une incidence sur le potentiel d’aménagement du site attenant. Si la volumétrie reste la même, le Comité recommande de décaler le bâtiment pour maintenir un écart d’au moins 5,5 mètres par rapport à la ligne de lot.
- Le Comité croit que la volumétrie alternative donnant sur la rue est mieux adaptée du point de vue de l’esthétique urbaine, puisque le bâtiment permettrait de masquer le stationnement depuis le chemin Innes. On pourrait configurer le bâtiment en forme de L ou de T afin de permettre de répondre aux inquiétudes sur la proximité.
- Il faudrait augmenter la hauteur du rez-de-chaussée pour atténuer l’aspect d’écrasement.
- Il faudrait créer une liaison plus solide avec l’arrière de la propriété afin d’améliorer l’accès à l’espace d’agrément.
- Le Comité apprécie l’expression architecturale du bâtiment; toutefois, ce bâtiment a un aspect commercial. On pourrait en améliorer l’aspect en mettant à l’honneur l’entrée résidentielle et en en rehaussant la présence visuelle depuis la rue.
- L’exiguïté du site et son aménagement actuel créent un trottoir périmétrique dont l’accès est limité. Le promoteur devrait envisager de réduire la superficie asphaltée et le nombre de places de stationnement afin de créer une liaison piétonnière plus large entre la rue et l’entrée de l’immeuble.
Paysagement
- Le Comité s’inquiète vivement de la localisation des espaces d’agrément, puisqu’ils sont très entravés et difficiles d’accès. Il apprécie les efforts de préservation des arbres; toutefois, la construction de la rampe et du sous-sol proposés aura une incidence sur la survie de ces arbres. Le Comité recommande de verdir le plus possible le site, en adoptant un revêtement asphalté perméable pour améliorer le drainage du site et en définissant les zones d’entreposage de la neige.
- On a l’occasion d’élargir le trottoir sur le chemin Innes et d’aménager un environnement piétonnier plus confortable. Le promoteur devrait aussi se pencher sur le traitement du paysage caractéristique d’une coupe transversale de rue plus vaste, en prévoyant des marges de retrait plus importantes, en aménageant plus de végétaux et en rehaussant le paysagement.
Matérialité
- Le Comité croit que le traitement assombri du socle n’a pas l’air accueillant et donne l’impression d’un rez-de-chaussée écrasé. Le promoteur devrait envisager de faire appel à des matériaux différents pour rompre la façade de verre.
- Le Comité suggère, si c’est permissible, d’accroître la hauteur du bâtiment afin de hausser la hauteur du rez-de-chaussée.
- Le Comité considère que l’immeuble est bien articulé, grâce à un volume allégé de trois étages et à des matériaux sombres au-dessus. On a l’occasion de mettre en valeur le caractère résidentiel du bâtiment en introduisant des treillis et un traitement de toiture qui étaye les mesures de durabilité du projet.
797, chemin Richmond | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage et Demande de réglementation du plan d'implantation | Joe Tallis; Chmiel Architects Incorporated; Chmiel Architects Inc.; James B. Lennox & Associates Inc.; Ainley Group
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur de son exposé et exprime un avis favorable à la proposition. L’échelle du bâtiment est adaptée au contexte du quartier et constitue un exemple important de la typologie d’un bâtiment qui convient à un carrefour de transport en commun dans un contexte évolutif.
- Le Comité se dit préoccupé par la proximité des balcons par rapport à la ligne de lot ouest, ce qui aura une incidence sur l’aménageabilité du lot attenant. Du point de vue du domaine public, le Comité est d’accord pour enlever l’aire de stationnement afin d’éviter que les véhicules encombrent le domaine public. D’un point de vue architectural, la façade donnant sur la rue doit être simplifiée; il faudrait réviser le résultat du rez-de-chaussée pour en améliorer la relation avec la rue.
Volumétrie
- Le Comité s’inquiète de la proximité du bâtiment par rapport à la ligne de lot, compte tenu de l’aménagement potentiel du lot attenant. Le promoteur devrait se pencher sur une solution de rechange pour circonscrire ce problème ou chercher à s’entendre sur une distance de limitation avec le propriétaire du site voisin pour assurer en permanence le confort dans les logements.
- Le promoteur devrait envisager d’aménager un socle de quatre étages avec un sommet plus dépouillé afin de mieux intégrer le bâtiment dans le contexte et de créer un environnement de rue principale.
Expression architecturale
- Le Comité recommande de simplifier la façade avant, et il faudrait reconsidérer l’approche très contrastée. Il croit que le volume sombre au-dessus du rez‑de‑chaussée ne permet pas de promouvoir l’expérience vécue sur le trottoir urbain, puisque le rez-de-chaussée paraît écrasé et que les deux volumes sombres des étages supérieurs pèsent sur la façade. Le promoteur devrait s’inspirer des éléments de la façade ouest, qui se caractérise par une articulation plus discrète et un traitement plus élégant, avec des panneaux noirs contrastants qui se glissent derrière le cadre blanc.
- Le Comité recommande d’alléger le traitement des deux étages supérieurs, en gardant la marge de retrait de quatre étages, sans prolonger vers l’avant le volume supérieur, afin de préserver la marge de retrait depuis le bord de la rue.
Domaine public
- Le Comité n’est pas favorable à l’idée d’aménager l’aire de stationnement à l’avant.
- Le promoteur devrait tenir compte du domaine public et du paysage de l’ensemble de la rue dans la conception de ses infrastructures piétonnières, afin de connaître les déplacements des piétons et de prévoir les endroits où les piétons traverseront la rue.
- On suggère de prévoir une pente descendante donnant accès au garage de stationnement, afin d’éviter un court rayon de braquage à l’arrière.
Durabilité
- Le Comité apprécie les objectifs de durabilité et fait observer qu’on a l’occasion de poser des pavés perméables, des toits verts et des treillis afin d’adoucir l’aspect urbain et de réduire l’effet d’îlot thermique, ce qui se répercute directement sur la survivabilité des arbres.
1400, rue Bank | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage et Demande de réglementation du plan d'implantation | Figurr, à l’attention de iLiving Homes Corporation; collectif d’architectes Figurr
Synthèse
- Le Comité apprécie l’architecture adroite et le style du bâtiment; il s’inquiète toutefois de la proximité du bâtiment par rapport au site attenant et de la hauteur du socle.
- Le Comité croit que la proposition déroge au contexte planifié et qu’il faut mener plus d’études afin de justifier l’augmentation de la hauteur, ce qui constitue le plus grand problème.
Contexte
- Le Comité croit que ce projet d’aménagement déroge considérablement à la politique. Il est nécessaire de mener d’autres études et d’articuler la volumétrie des deux côtés de l’intersection afin de justifier l’augmentation de la hauteur et l’accroissement de la densité. On s’entend pour dire que cette intersection pourrait constituer un nœud secondaire mineur, plutôt qu’un nœud majeur.
Volumétrie et échelle
- Le Comité apprécie la résolution architecturale et la palette de matériaux. Le bâtiment est élégant; on s’inquiète toutefois de l’à-propos d’un bâtiment de grande hauteur sur ce site. Il s’agit d’un site compact : l’ensemble des besoins et des fonctions de l’édifice et sa proximité par rapport à la ligne de lot auront une incidence sur l’habitabilité du bâtiment attenant. Il est nécessaire de prévoir une transition adroite et mûrement réfléchie pour prévoir une plus grande marge de manœuvre par rapport au bâtiment attenant. La réduction de la volumétrie, de la superficie au sol et de la hauteur sera avantageuse pour ce projet.
- Il faut mener d’autres études pour connaître la relation entre le bâtiment et la rue afin de déterminer les moyens grâce auxquels un socle peut unifier le secteur et y contribuer. Du point de vue de l’esthétique urbaine, la hauteur du mur urbain proposé de concert avec le traitement de brique rouge proposé donne l’impression d’un mur urbain de faible hauteur.
- Le promoteur devrait envisager d’étendre certaines unités au socle afin de créer un mur urbain de plus grande hauteur et s’inspirer de l’immeuble au nord pour déterminer une hauteur de socle qui correspond mieux à l’expérience du commerce de détail sur la rue Bank. Un socle de quatre étages ou plus s’harmoniserait avec le contexte, cadrerait mieux avec la forme bâtie de la rue et pourrait réduire la hauteur de l’immeuble.
Domaine public
- Le Comité prend acte de l’importance de comprendre et d’étudier la contribution de l’immeuble à la stratégie d’amélioration du domaine public. Il fait une mise en garde en précisant que le mur de soutènement et les platebandes surélevées entraveront l’accès public aux commerces de détail, puisque l’accès est limité à certaines sections sur le tracé du trottoir. Il recommande de planter des arbres au niveau du sol au lieu d’aménager des platebandes, qui ont généralement une courte durée utile.
- On a l’occasion de mieux végétaliser et d’adoucir l’état du site à l’arrière afin de réduire l’impact de ce projet d’aménagement sur le lot attenant.
Durabilité
- Le Comité encourage le promoteur à voir plus loin que les mesures de durabilité, à prévoir des terrasses sur un toit vert pour la gestion des eaux pluviales et à minorer l’effet d’îlot thermique.
Le 7 janvier 2022
322, rue Waverley | Examen officiel | Modification du Plan officiel et modification du Règlement de zonage | Serco Realty Management; Chmiel Architects; Fotenn Planning + Design
John Stewart a déclaré un conflit d’intérêts et s’est abstenu de commenter ce dossier.
Synthèse
- Le Comité reconnaît les difficultés présentées par l’élément patrimonial et le contexte environnant et estime que la conservation de l’édifice historique pourrait créer certains problèmes, en particulier la relation du bâtiment avec le domaine public, en raison du rez-de-chaussée surélevé.
- Le Comité a exprimé des préoccupations concernant la volumétrie et l’échelle du bâtiment, le traitement architectural de l’étage supérieur et la fonctionnalité de l’aire d’agrément à l’arrière.
Patrimoine
- Le Comité estime que le démontage et la reconstruction de l’élément patrimonial et son intégration à la façade du bâtiment pourraient entraver l’aménagement et créer des contraintes inutiles, comme la réduction de la cour latérale surélevant le rez-de-chaussée du bâtiment, qui nécessite l’introduction d’une rampe d’accessibilité à l’avant.
- Le Comité suggère au promoteur d’explorer la possibilité de démonter et d’intégrer l’édifice historique d’une manière plus contemporaine en réutilisant les matériaux de construction pour permettre une conception de socle et de base qui répond au contexte du secteur.
- Le Comité note que la reproduction de l’auvent de l’ancienne entrée principale n’apporte aucune fonctionnalité et pourrait être représentée différemment. Le Comité ne pense pas que le maintien de l’auvent soit nécessaire (car il ne représente pas le degré de permanence de la structure en briques).
Volumétrie
- Le Comité estime que la volumétrie du bâtiment est trop dense pour le site et que la hauteur et les proportions du bâtiment devraient être reconfigurées. Une volumétrie de trois étages avec un retrait au quatrième étage serait plus appropriée et mieux adaptée au contexte adjacent.
- Du point de vue du design urbain, le bâtiment devrait s’aligner sur les bâtiments adjacents afin de préserver le retrait de cour avant existant et d’assurer la cohésion du paysage urbain.
- Le Comité recommande au promoteur de réviser les logements orientés vers le sud au niveau supérieur et de relocaliser les fenêtres principales orientées vers la cour arrière.
Espace public et paysage
- Le Comité estime que la relation du bâtiment avec le domaine public doit être améliorée. Le promoteur devrait envisager de supprimer la rampe, car elle est difficile à entretenir en hiver, et de créer plutôt une bordure de jardin pour encadrer l’allée. La réduction du bateau de trottoir permettrait de réduire considérablement l’aménagement paysager fait de matériaux inertes.
- Le Comité recommande au promoteur de déplacer le rangement des vélos au sous-sol, car l’abri proposé limite l’utilisation de l’aire d’agrément. Le Comité recommande plutôt de convertir l’abri en une structure en plein air telle qu’un abri de jardin à l’usage des résidents. Il est également recommandé de préserver autant que possible les arbres de la cour arrière afin d’améliorer l’interface du bâtiment avec la cour arrière adjacente.
Matérialité
- Le Comité note que l’expression architecturale, en particulier les éléments massifs, les linteaux et les assises au-dessus des vitraux, alourdissent le bâtiment et nécessitent une exploration plus approfondie.
- On encourage le promoteur à explorer une expression architecturale contemporaine plus subtile et à utiliser un modèle de fenestration différent, car la forme carrée n’est ni adaptée au reste du bâtiment ni au contexte du quartier adjacent immédiat.
- Le promoteur devrait envisager l’installation d’un rail protecteur formé de piquets sur les balcons au lieu d’un garde-corps en verre. Il se rapprocherait ainsi de la granularité plus fine des détails des maisons unifamiliales patrimoniales adjacentes.
- D’autres études portant sur l’assise et les détails des briques d’autres bâtiments patrimoniaux du secteur sont nécessaires pour appliquer une granularité plus fine relativement aux détails du bâtiment.
Durabilité
- Le Comité estime que le projet est un excellent exemple de mise en œuvre d’initiatives de maisons passives.
1546, rue Scott | Examen officiel | Modification du Règlement de zonage | Reid’s Heritage Properties; Groupe IBI Group; Tregebov Cogan Architecture
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur pour sa présentation; la superficie au sol proposée permet d’avoir des logements de taille convenable et crée un bâtiment élégant qui s’intègre bien aux bâtiments de Tunney’s Pasture.
- Le Comité appuie la conception générale du bâtiment et la vision du site et du pavillon de la rue Scott. Cependant, il s’inquiète du volume de la façade avant consacré aux véhicules et de la qualité de la liaison piétonne nord-sud, étant donné que la relation entre le quartier au sud et la rue Scott est essentielle.
Contexte
- Il convient de tenir compte de la vision à long terme du quartier et du contexte planifié du secteur. Le promoteur devrait indiquer comment le bâtiment s’alignerait et s’intégrerait de manière cohérente aux utilisations institutionnelles, résidentielles et commerciales.
- Le Comité estime qu’il est essentiel que le projet soit relié au quartier situé au sud, car le marché Parkdale et la rue Wellington offrent des commodités aux résidents. Une liaison piétonne nord-sud permettrait aux résidents de se rendre à pied dans ces secteurs et de mieux intégrer l’aménagement dans le contexte environnant.
Expression architecturale
- Le Comité apprécie l’ajout d’un pavillon, le jeu d’expression architecturale dans les élévations et l’élément central de la partie supérieure du bâtiment.
- Le pavillon serait plus lisible si le bâtiment avait une base de 3-4 étages et si la tour était aménagée en retrait par rapport au niveau du socle. Cela permettrait de souligner la projection du pavillon et d’améliorer la relation d’échelle entre celui-ci et le mur de la rue du bâtiment.
- Le Comité recommande d’autres raffinements à l’auvent puisque son apparence est imposante.
Aménagement paysager
- Le Comité note que le traitement paysager actuel ne soutient pas la vision à long terme de trottoirs plus larges sur la rue Scott. Le promoteur devrait étudier comment le paysage du bâtiment s’intègre à la rue, étant donné que la rue Scott est l’artère principale.
- Le Comité note que le secteur est en pleine mutation compte tenu du réaménagement futur de Tunney’s Pasture et du train léger sur rail, ce qui donne l’occasion d’étudier le paysage du quartier, de comprendre les déplacements des piétons et l’avenir de la rue Scott. Le promoteur doit tenir compte des liaisons piétonnes, de la relation du bâtiment avec la limite du terrain et de la façon dont le bâtiment et la rue se rencontrent.
Circulation piétonnière
- Le droit de passage partagé est apprécié, mais le Comité estime que d’autres améliorations sont nécessaires. Le promoteur devrait envisager de supprimer le nombre de places de stationnement de surface et d’introduire une configuration de stationnement en tandem pour faciliter le débarquement. Il pourrait utiliser des pavés au lieu de l’asphalte pour l’aire du rayon de virage, puis installer des puits de lumière pour créer un espace plus accueillant et un système de bornes avec des bordures affleurantes pour humaniser l’espace.
- Il a été suggéré d’explorer d’autres points d’accès depuis l’arrière ou le côté du site et de créer une liaison piétonne nord-sud pour assurer un passage sécuritaire.
Matérialité
- Le Comité considère que la façade avant pourrait rappeler les bâtiments commerciaux dont le vocabulaire architectural date des années 1970 et 1980 et estime qu’il est difficile de transposer le matériau en pierre dans un contexte plus résidentiel.
- Le Comité note qu’un haut degré d’excellence architecturale est requis. Les détails devront être bien conçus et le bâtiment devra être bien réalisé pour atteindre les qualités éphémères illustrées dans le rendu.
- Le promoteur doit s’assurer que les panneaux du bâtiment à deux étages du système de murs-fenêtres sont conçus et mis en œuvre correctement pour obtenir l’effet désiré. Dans cette optique, il faudrait envisager de simplifier cette expression.
- Le Comité apprécie l’effet des balcons en retrait, qui contribuent à l’élégance de la tour.
Durabilité
- Le promoteur devrait envisager des mesures de durabilité au-delà de celles mises en œuvre sur un site axé sur le transport en commun et se concentrer sur les avantages à long terme de cette démarche.
1186 – 1194, rue Wellington Ouest | Examen officiel | Modification du Plan officiel et modification du Règlement de zonage | Minto Communities Canada; DIALOG; Fotenn Planning + Design
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur pour sa présentation. Les changements positifs apportés à l’EPAIP et au woonerf, la sculpture de la tour et l’articulation du socle sur la rue Wellington de même que le renforcement de la partie théâtre sont soutenus.
- Le Comité apprécie la réduction de la tour, mais des inquiétudes subsistent quant à la possibilité de reproduire cet aménagement. Le consensus est qu’un socle de six étages serait plus approprié pour le site.
- Il est possible d’articuler davantage la façade sur l’avenue Parkdale et de revoir le socle au-dessus de l’édifice historique.
Échelle
- Le Comité reste préoccupé par la partie tour et la question de la reproductibilité. Il y a deux bâtiments de neuf étages à l’angle de l’avenue Parkdale et de la rue Wellington, et l’on craint que l’ajout d’un bâtiment de seize étages à cet angle ne soit accablant du point de vue des piétons et de la vue sur la rue.
- Le Comité estime que d’autres études, des perspectives de la rue et de l’intersection et des élévations de la rue, qui illustrent la tour dans un contexte de bâtiments de grande hauteur, sont nécessaires pour évaluer l’effet du bâtiment proposé et les implications de la création d’un précédent.
- Une analyse plus approfondie est nécessaire pour soutenir la volumétrie proposée; un socle de neuf étages est accablant à la hauteur des yeux des piétons; neuf étages peuvent causer des problèmes de vues sur le ciel et d’ombres. Le consensus est qu’un socle de six étages serait plus approprié. Le Comité recommande au promoteur d’envisager un socle de six étages avec un retrait à partir du septième étage.
- La proximité du bâtiment par rapport à l’église demeure une préoccupation; il a été suggéré de prévoir un plus grand retrait ou de déplacer la tour plus près de la rue afin de minimiser son influence sur l’église.
Expression architecturale
- L’introduction de la maçonnerie sur la rue Wellington est réussie, et la nature coplanaire de la tour et de l’élément du socle au coin d’EPAIP améliore les proportions de la volumétrie.
- Le Comité estime que l’abaissement de la façade sur l’avenue Parkdale est une mesure positive, mais que le léger retrait et l’articulation entre la base et le traitement de la tour devraient être plus proéminents et traités avec la même importance que la façade sur la rue Wellington.
- Les éléments horizontaux font paraître le bâtiment hors contexte et donnent à la volumétrie du bâtiment une apparence allongée. Le Comité recommande au promoteur d’introduire un motif vertical pour améliorer cette condition.
- La glissière massive au-dessus de l’expression du rez-de-chaussée et les balcons en retrait sont appréciés.
Patrimoine
- Les changements visant à préserver l’expression du théâtre de renom sont appréciés, mais le Comité estime que l’élément de trois étages au-dessus diminue l’élément patrimonial. Le Comité recommande au promoteur de reconsidérer la suppression de l’expression de trois étages au-dessus de l’élément patrimonial.
Matérialité
- Le Comité note que l’élégance du bâtiment pourrait ne pas être appropriée au contexte en raison de la variété des matériaux que l’on trouve dans le quartier. Le Comité recommande au promoteur de s’inspirer des matériaux du secteur pour choisir la maçonnerie du bâtiment.
- Les éléments planes des façades nord et sud du socle et des façades est et ouest de la tour sont appréciés, mais un haut niveau de détail architectural sera nécessaire pour obtenir les bords nets des matériaux, étant donné que les rendus montrent que la brique proposée est coplanaire.
- Le Comité apprécie les progrès réalisés sur le système de murs-fenêtres, qui illustre les meneaux de façon plus réaliste.
Domaine public
- Les changements apportés à la volumétrie du bâtiment afin d’agrandir l’EPAIP sont appréciés, mais le Comité invite le promoteur à maintenir l’EPAIP comme un espace accessible au public et non comme une extension du commerce de détail proposé.
- Le Comité apprécie les utilisations commerciales et les espaces d’agrément introduits pour veiller à l’animation du woonerf.
Durabilité
- L’aménagement offre une excellente occasion de mettre en œuvre des mesures à faible impact écologique et des initiatives d’énergie durable. Il contribue aussi à soutenir le transport actif.
Rochester Heights – (818, avenue Gladstone) | Examen officiel | Demande de réglementation du plan d’implantation | Logement communautaire d’Ottawa; Propriétés ARRIV Properties; Hobin Architecture; Fotenn Planning + Design; CSW Landscape Architects
Synthèse
- Le Comité remercie le promoteur pour sa présentation; le dossier complet et les divers points de vue et perspectives sont appréciés.
- Le Comité appuie la répartition générale de la volumétrie et l’expression architecturale. Il note que la proposition est un projet exemplaire en ce qui concerne la préservation des arbres, les initiatives de logement passif ainsi que l’investissement et la compréhension de la valeur de l’excellence architecturale.
Plan d’implantation
- Le Comité apprécie la disposition générale de l’îlot et le généreux espace vert, mais il estime qu’il faudrait examiner les phases futures de l’aménagement pour comprendre comment le site s’inscrit dans le tissu évolutif du quartier, étant donné qu’il est possible d’aligner l’allée de service avec la rue Arlington.
- Il a été suggéré de réorienter les allées de circulation afin de réduire le nombre d’entrées en bordure de la rue Booth.
- Le Comité recommande de reculer davantage le bâtiment A pour élargir le trottoir afin d’améliorer et de préserver la vue sur l’église Saint-Antoine-de-Padoue lorsque les gens se déplacent vers l’ouest sur l’avenue Gladstone.
- Le Comité préférerait qu’il y ait moins de stationnements sur le site; le promoteur devrait envisager un stationnement sur la rue pour les visiteurs et supprimer le stationnement sur le site pour les visiteurs afin d’utiliser l’espace pour une cour.
Accessibilité et connectivité
- Le Comité estime que l’accessibilité du site est primordiale. Les escaliers devraient être jumelés à des rampes pour améliorer l’accessibilité, et la différence de niveau sur l’avenue Gladstone devrait être réduite au minimum.
- Le promoteur devrait envisager de diviser la dalle au niveau du sol, d’augmenter la hauteur du plancher au plafond ou d’introduire des planchers inclinés sur le garage de stationnement des bâtiments A et B.
- L’utilisation d’un revêtement en briques ou de murs de jardin pour une transition plus gracieuse devrait être envisagée afin de remédier au changement de niveau et d’améliorer le domaine public sur l’avenue Gladstone.
- Il est possible d’aménager un hall d’entrée traversant entre la rue intérieure et Rochester dans le bâtiment B.
- Le Comité soutient et apprécie le fait que la circulation et la connectivité piétonnes s’étendent au-delà du site.
Domaine public
- Le Comité recommande d’accroître la distance entre les logements superposés en rangée et le parc et d’introduire une zone tampon entre les maisons en rangée et les futures phases d’aménagement.
- Le promoteur devrait envisager d’introduire des utilisations commerciales face au parc Piazza Dante, un point de convergence important pour la communauté, afin d’animer et d’activer la Piazza.
- Le Comité estime que l’approche à deux niveaux du domaine public sur l’avenue Gladstone devrait être reconsidérée, car les zones tampons peuvent réduire la capacité à fournir des trottoirs plus larges.
- Il a été suggéré de déplacer les entrées du hall d’entrée sur les façades du domaine public afin de fournir une animation supplémentaire.
Expression architecturale et matérialité
- Le Comité note que les transformations architecturales discrètes sont bien équilibrées et proportionnées, et que l’utilisation de la couleur et de la maçonnerie est appréciée.
Durabilité
- Afin d’atteindre des objectifs de durabilité, il faudrait envisager des mesures telles que l’intégration de l’énergie du secteur sur le site et dans les phases futures de l’aménagement ainsi que des stations de recharge de VE, une végétation accrue au niveau de la rue et une centrale solaire sur le toit.