Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités

Sur cette page

À propos

En 2021, le Conseil municipal a approuvé le Plan [ 1 Mo ] de sécurité et de bien-­être dans les collectivités de la Ville d’Ottawa. Le plan décrit la façon dont la Ville collabore avec ses partenaires communautaires pour améliorer la sécurité, la santé et le bien-être des résidents d’Ottawa.

[Donna Gray] Le Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités d’Ottawa est un moyen de créer la ville dont nous voulons tous.

[Donna Gray] Un endroit où nous pouvons accéder aux services dont nous avons besoin et où nous pouvons tous avoir un sentiment d’appartenance.

[Donna Gray] Des consultations avec les résidents et les partenaires communautaires ont aidé à identifier les six secteurs prioritaires du plan.

[Paul Lavigne] Le plan nous aide à faire de véritables progrès en matière de logement. Nous avons construit de nouvelles unités, créé de nouvelles allocations de logement pour les rendre plus abordables, et investi dans des réparations pour que les logements communautaires soient plus durables.

[Sahada Alolo] Le Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités a pour but de nous aider à mieux prendre soin les uns des autres. Cela inclut les résidents d’Ottawa aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance.

[Liz Wigfull] Ottawa a besoin d’un meilleur système de gestion de crise. Le Conseil d’orientation reconnait le besoin de bâtir ce système en travaillant avec des partenaires diversifiés.

[Donna Gray] La collaboration entre la Ville et la communauté contribue au progrès dans les six secteurs prioritaires. Mais il en reste beaucoup à faire.

[Donna Gray] Nous vous invitons à en apprendre plus… et à participer.

Le plan a pour objectif de créer une communauté durable où chacun peut :

  • être en sécurité;
  • avoir un sentiment d’appartenance;
  • avoir accès à des services;
  • combler ses besoins en matière d’éducation, de soins de santé, d’alimentation, de logement, de revenu et d’expression sociale et culturelle.

Priorités

Le plan vise à atténuer les risques locaux pour la sécurité et le bien-être de la communauté dans six domaines.Lors d’un processus de consultation, les résidents d’Ottawa ont mentionné ces enjeux comme étant les plus urgents :

  • Discrimination, marginalisation et racisme;
  • Sécurité financière et réduction de la pauvreté;
  • Violence fondée sur le genre et violence à l’endroit des femmes;
  • Logement;
  • Bien-être mental;
  • Systèmes intégrés et simplifiés.
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Gouvernance

En 2022, un comité de sélection composé de leaders communautaires et de membres du personnel de la Ville a annoncé la nomination des membres du comité consultatif, qui fournissent des conseils et une orientation stratégique au plan. Les membres comprennent des représentants de la communauté, des experts en contenu dans des domaines clés pour le plan, des agences communautaires, des fournisseurs de services et des membres du personnel de la Ville.

Nouvelles et ressources

Lors de la réunion du Comité des services communautaires de juin 2023, le personnel a présenté une mise à jour sur les progrès du Plan de sécurité et de bien-être des collectivités. La Ville a fait avancer les travaux en cours dans ses six domaines prioritaires, et le Bureau de SBEC a jeté des bases solides en mettant en place les ressources, les processus et les outils nécessaires à la réussite durable du plan.

Mises à jour sur les priorités

Violence fondée sur le genre et violence envers les femmes (VFG/VEF)

En 2022, le Bureau de SBEC s’est associé à un petit organisme consultatif local spécialisé dans la violence fondée sur le genre, au Secrétariat pour l’équité des femmes et des genres, à Pas bien chez soi à Ottawa et à la Coalition d’Ottawa contre la violence faite aux femmes, afin d’établir une cartographie des acquis du secteur et d’examiner de près les ressources disponibles pour les survivants et les victimes de la VFG et de la VEF. Ensemble, nous avons déterminé les lacunes et les mesures à prendre. L’étude a également recueilli des renseignements sur les services de prévention et d’intervention respectueux des particularités culturelles, les principaux défis dans le secteur et la capacité des organisations à recueillir, analyser et présenter les données. Le Bureau de SBEC travaille actuellement avec les dirigeants du secteur et les partenaires communautaires sur un plan d’action de suivi visant à prévenir et à réduire la violence fondée sur le genre et la violence à l’égard des femmes, y compris la violence dans les relations intimes. Ce plan reposera sur ce que nous avons appris concernant ce qui fonctionne bien et les lacunes de notre approche actuelle. La première étape consiste à organiser un rassemblement du secteur de la VFG et de la VEF pour présenter l’étude de la cartographie des actifs et commencer à planifier des actions.

Fusion de Prévention du crime Ottawa (PCO) et du Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités (SBEC)

En juillet 2023, le Conseil a approuvé la fusion de Prévention du crime Ottawa (PCO) et du Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités (SBEC) pour adopter une approche plus cohérente et intégrée en matière de prévention du crime. Le Plan de SBEC de la Ville d’Ottawa et Prévention du crime Ottawa sont étroitement liés, puisqu’ils s’attaquent tous deux aux causes profondes des problèmes sociaux, et ce, tout en promouvant la sécurité et le bien-être dans les collectivités. De plus, leurs efforts favorisent la collaboration, le développement social, la prévention du crime et l’engagement communautaire par le renforcement des capacités en tant que stratégies essentielles à la promotion et à l’amélioration de la sécurité et du bien-être des résidents de toutes les communautés.

Le Bureau de SBEC travaille maintenant avec un consultant externe pour élaborer une stratégie de transition intégrale afin d’intégrer les activités de prévention du crime dans le Plan de SBEC. Le personnel communique actuellement avec des intervenants communautaires; les commentaires recueillis serviront à évaluer le modèle actuel et à choisir quels éléments devraient être maintenus, améliorés ou retirés. Ce travail est essentiel pour cerner les approches les plus efficaces afin d’optimiser les résultats. Le personnel présentera un compte rendu sur la stratégie de transition en 2024.

Sécurité financière et réduction de la pauvreté

Développer une stratégie de réduction de la pauvreté

Le Bureau de sécurité et de bien-être dans les collectivités (SBEC) a soutenu les partenaires communautaires dans l’élaboration d’une stratégie de réduction de la pauvreté à Ottawa. Un Groupe consultatif a été créé pour représenter les différents points de vue de la communauté. Les parties prenantes comprenaient la communauté, les personnes ayant une expérience vécue de la pauvreté, des experts, des agences/organisations partenaires et d'autres services de la Ville. Trois tables rondes ont été organisées pour recueillir des commentaires avant et pendant l'élaboration de la stratégie. Au total, 354 personnes, issues de 70 organisations, ont participé et fait part de leurs commentaires. En plus de l'engagement communautaire, le bureau de SBEC a documenté les expériences et les données démographiques de la pauvreté dans le rapport Données sur la situation actuelle de la pauvreté à Ottawa.

La stratégie

Le 30 octobre 2024, le conseil municipal a approuvé la stratégie de réduction de la pauvreté. L'aspiration de la stratégie est la suivante :

Les gens ont les ressources dont ils ont besoin pour pouvoir prendre les décisions à propos de leur bien-être et pour faire fructifier tout leur potentiel.

Pour réaliser cette aspiration, la stratégie s'articule autour de cinq piliers :

  • La sécurité alimentaire
  • L’emploi
  • La sécurité financière
  • Le développement économique
  • Les parcours intégrés et simplifiés

Prochaines étapes

Avec l'approbation de la stratégie par le Conseil municipal, l'équipe SBEC commencera à travailler pour établir les rôles et les responsabilités, développer un plan de mise en œuvre et établir un cadre de suivi et d'évaluation. Des rapports annuels seront adressés au Conseil municipal, avec une évaluation rigoureuse dans trois ans.

Bien-être mental : la Solution de rechange communautaire pour l’intervention en cas de crise (ANCRE)

À propos

Le programme Solution de rechange communautaire pour l’intervention en cas de crise (ANCRE) est un service communautaire, tenant compte de la culture et misant sur l’équité. Elle permet le déploiement d’équipes d’intervention qualifiées auprès des personnes en situation de crise de santé mentale ou de consommation de substances. Les membres de l’équipe mobile d’intervention d’urgence évalueront les besoins du moment et proposeront des services d’intervention qui sont sécuritaires et adaptés aux besoins de chaque personne. Ils peuvent également proposer des suivis de leur bien-être et fournir des références, des liens vers d’autres services, des ressources et des renseignements.

0:00 - [musique] [Michelle] Votre santé mentale est importante. Aujourd’hui,
0:03 - le centre-ville accueille un nouveau service : la Solution de rechange communautaire
0:08 - pour l’intervention en cas de crise (ANCRE). Les membres de la communauté du centre-ville
0:13 - peuvent appeler le 211 en cas de crise liée à la santé mentale ou à la consommation de
0:19 - substances, ou s’ils ont besoin d’une évaluation de leur état de santé.
0:24 - L’ANCRE offre de l’aide gratuite et confidentielle en matière de santé mentale,
0:30 - 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
0:32 - [John] Au lieu d’une intervention policière,
0:35 - l’ANCRE offre une intervention communautaire empreinte de compassion et axée sur l’équité
0:40 - pour répondre aux appels d’urgence en santé mentale et de vérification du bienêtre.
0:46 - Nous pouvons vous mettre en contact avec d'autres services et ressources,
0:50 - ainsi qu'avec des services de suivi – il suffit de nous dire comment nous pouvons vous aider.
0:56 - [Suzanne] Si vous ou une personne de votre entourage êtes en situation de crise en
1:01 - matière de santé mentale ou de consommation de substance, l’ANCRE est là pour vous.
1:08 - Appelez le 211 pour obtenir de l’aide. L’ANCRE est la solution de rechange pour l’intervention en cas de crise dans le quartier du centre-ville. Nos équipes mobiles peuvent
1:10 - se rendre auprès de vous 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Nous sommes formés pour répondre
1:17 - à des situations difficiles avec attention et compassion. Nous représentons une diversité de
1:24 - communautés et nous appliquons les principes d’humilité culturelle. Beaucoup d’entre nous
1:30 - ont vécu des crises et comprennent les traumatismes. Nous sommes là pour vous.
1:35 - Pour en savoir plus, consultez le site Web. Nous sommes prêts à vous aider.

Contexte

En juillet 2023, le Conseil a approuvé le financement de la première phase pour intervenir de façon plus sécuritaire lors de crises de santé mentale et de consommation de substances.

À la fin d'une période de demande de propositions, un comité dirigé par la communauté, auquel participait également le personnel de la Ville, a choisi deux organismes qui seraient responsables de la gestion d’une équipe composée de professionnels civils, soit le Centre de santé communautaire du Centre-ville (CSCC) et le Centre de santé communautaire Somerset Ouest (CSCSO).  En outre, à l’issue d’un processus d’approvisionnement distinct, le comité a choisi Navigation communautaire de l’Est ontarien (service 2-1-1 de la NCEO de l’Est) pour assumer la responsabilité du service de réorientation des appels (à un autre numéro que le 9-1-1).

En mars 2024, le modèle de solutions de rechange plus sécuritaires a été officiellement rebaptisé Solution de rechange communautaire pour l’intervention en cas de crise (ANCRE) par le Conseil d’orientation sur la santé mentale et les dépendances.

Lancé en août 2024, ANCRE offre un soutien gratuit, confidentiel, bilingue et en personne pour les résidents de 16 ans et plus du centre-ville d’Ottawa, disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et ce toute l’année . Dans le cadre de ce plan, les membres de la communauté du centre-ville pourront appeler le 2-1-1, au lieu du 9-1-1, si eux-mêmes (ou quelqu’un d’autre) vivent une crise de santé mentale ou de consommation de substances.

Pour plus d’informations sur le processus de la mise en œuvre d'ANCRE et pour en savoir plus sur ce service, nous vous invitons à lire le Rapport communautaire.

CitéStudio Ottawa

CitéStudio Ottawa est un partenariat officiel entre la Ville d'Ottawa, le Collège Algonquin, l'Université Carleton et l'Université d'Ottawa. L'objectif de ce partenariat est de rassembler les étudiants, les professeurs, le personnel municipal et les membres de la communauté pour cocréer des solutions innovantes à des défis sociaux prioritaires.

CitéStudio a été fondé à Vancouver en 2011 pour répondre au besoin d'impliquer les étudiants dans les questions civiques qui les concernent, là où ils vivent et travaillent. Il a été lancé à Ottawa en 2022, les projets étant axés sur les priorités du Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités de la Ville. Grâce au succès de CitéStudio Ottawa, le modèle est en train d'être élargi pour soutenir les priorités du Plan stratégique de la Ville 2023–2026.

Découvrez comment les professeurs, les étudiants et le personnel de la Ville peuvent s'impliquer. Visitez CitéStudio Votre Engagement pour en savoir davantage.

Des données pour une ville saine et sécuritaire pour tous

Au cours des 10 prochaines années, la Ville d’Ottawa et ses partenaires communautaires des organismes et des établissements communautaires, travailleront dans tous les secteurs pour améliorer la sécurité, la santé et le bien-être des résidents d’Ottawa. Le Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités (SBEC) orientera ces efforts.

Les données et la recherche sont au cœur du Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités. Le Bureau de la sécurité et du bien-être dans les collectivités a mis au point un moyen d’évaluer la réussite et d’orienter les mesures prises en fonction des données, le tout par l’intermédiaire du Cadre de mesure du rendement – Sécurité et bien‑être dans les collectivités. Ce cadre permet de comprendre dans quels domaines le plan apporte des changements bénéfiques et dans quels domaines des efforts supplémentaires sont requis. On y établit trois piliers pour évaluer les progrès accomplis :

Pilier 1 : Les indicateurs à l’échelle de la population d’Ottawa permettent d’examiner des renseignements clés sur la sécurité et le bien-être à Ottawa. Ces indicateurs sont importants pour comprendre la situation de l’ensemble de la population d’Ottawa. Cependant, pour certains domaines, l’administration municipale n’est pas la seule responsable des résultats. L’objectif de cette démarche d’évaluation est plutôt de fournir une source centralisée de renseignements à la disposition du public. De même, les indicateurs à l’échelle de la population fournissent un cadre de référence pour les mesures prises dans le contexte du Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités.

Pilier 2 : Les indicateurs à l’échelle des intervenants Plan de SBEC permettent de suivre les activités du Bureau de la sécurité et du bien-être dans les collectivités qui concernent les partenariats avec les intervenants et l’engagement communautaire, notamment les réunions, les contributions financières et les partenariats, et d’évaluer leur efficacité. De même, dans le contexte de ce pilier, on recueille des renseignements en lien avec des indicateurs communs auprès des organismes financés par la Ville d’Ottawa au titre du Cadre stratégique sur le financement communautaire.

Pilier 3 : Les indicateurs à l’échelle de l’intervention au moyen de programmes sont utilisés pour évaluer les programmes et les projets de sécurité et de bien-être dans les collectivités. Les piliers s’appuient les uns sur les autres à partir du pilier 3. Il s’agit de créer un lien entre chaque domaine du Cadre de mesure du rendement afin de démontrer les activités connexes.

Équité des données

La collecte et l’analyse de données sur le profil sociodémographique permettent d’éliminer les obstacles à l’accès aux services sociaux et de santé, d’évaluer les besoins en soutien communautaire et de poursuivre les efforts en matière d’équité. Si les données fournissent des informations précieuses, il est important de reconnaître leurs limites, telles que la sous-représentation de groupes et de communautés en raison d’obstacles, d’un manque de données ou de lacunes dans les données.

Notre histoire de racisme systémique, de sexisme et de colonisation a engendré de profondes inégalités sociales. Il est temps d’exploiter et de repositionner le potentiel des données pour mettre en lumière ces inégalités croissantes et permettre des solutions et des changements pour une communauté équitable.

Nous reconnaissons que nous avons besoin de données de qualité sur le genre et le profil sociodémographique (âge, sexe, race, ethnie, identité autochtone, etc.) pour bien comprendre les besoins de tous les résidents et évaluer si nous y répondons adéquatement. Sans données sexospécifiques et sociodémographiques, nous risquons d’adopter une approche unique et de mettre en œuvre des programmes et des services qui ne tiennent pas compte des besoins spécifiques et des obstacles rencontrés par les communautés autochtones et noires, les femmes et les personnes de diverses identités de genre, ainsi que les groupes méritant l’équité à Ottawa. Le Bureau de sécurité et du bien-être dans les collectivités s’est engagé à améliorer la collecte d’informations sociodémographiques par l’intermédiaire du cadre de mesure du rendement, dans le but de combler les lacunes existantes en matière de données et d’assurer une représentation plus complète et plus inclusive de toutes les communautés.

La collecte de données sociodémographiques et l’utilisation de données désagrégées*** sont complexes, nécessitent beaucoup de temps et de ressources et posent des problèmes pour une mise en œuvre efficace et durable. Nous nous engageons à adopter une approche prudente et approfondie afin de garantir que le processus de collecte de données, d’établissement de rapports et d’utilisation des données ne crée pas de problèmes tels que la limitation de l’accès aux services, les préjudices ou le renforcement des stéréotypes.

Les pages du tableau de bord sont des outils qui aident les gens à comprendre les données, leur permettant ainsi de contribuer en connaissance de cause à l’apport de changements dans les collectivités et d’améliorer le bien-être général de celles-ci. Les pages sont en cours de construction et nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires à mesure que nous les développons.

***Le terme « données désagrégées » désigne la décomposition des données en populations particulières. Il s’agit d’un outil important pour comprendre comment les différents groupes de la ville font l’expérience de l’inégalité.

Données et outils de production de rapports

Tableaux de bord du pilier 1 : Indicateurs à l’échelle de la population d’Ottawa  

La communication de renseignements sur les avis des résidents d’Ottawa quant à leur sécurité et à leur bien-être est un volet essentiel du Plan de sécurité et de bien-être dans les collectivités pour ce qui est de prendre des décisions éclairées et d’offrir de meilleurs services. Outre les rapports réguliers sur la sécurité et le bien-être, le personnel produit également des rapports thématiques pour aborder plus en profondeur des sujets en particulier.

Tableau de bord de l’Enquête canadienne sur le logement

Le tableau de bord de l’Enquête canadienne sur le logement présente les résultats de l’Enquête canadienne sur le logement (ECL). Cette enquête est réalisée par Statistique Canada tous les deux ou trois ans afin de recueillir des renseignements sur les besoins en matière de logement, les difficultés économiques, la satisfaction à l’égard du quartier, la confiance et la sécurité perçue. L’ECL est une enquête transversale dans le cadre de laquelle de nouveaux ménages sont sélectionnés de manière aléatoire lors de chaque nouveau cycle d’enquête. À ce jour, les données de deux cycles d’enquête peuvent être consultées (2018 et 2021). La période de collecte des données la plus récente a eu lieu d’octobre 2022 à mars 2023.

Tableau de bord des services d’hébergement d’urgence temporaire  

Le tableau de bord des services d’hébergement d’urgence temporaire fournit de l’information sur les personnes en situation d’itinérance à Ottawa. Il concerne les personnes qui ont séjourné dans un refuge financé par la Ville d’Ottawa, un logement de transition ou un site de débordement comme un hôtel, un motel ou un établissement d’enseignement postsecondaire. Les données portent également sur les centres de distanciation physique qui ont été mis sur pied pour faciliter la distanciation physique dans les refuges financés par la Ville dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

Analyse des données sur le logement (septembre 2021)
Analyse des facteurs liés au logement et à l’itinérance pendant la COVID-19 - Les mesures économiques et de santé publique visant à contrôler la propagation des infections par le virus COVID-19 ont créé des conditions uniques sur le marché du logement en 2020. À Ottawa, certaines politiques et certains programmes mis en place pendant la pandémie ont offert une aide financière temporaire aux résidents à faible revenu, tandis que d’autres conditions ont intensifié les problèmes de logement qui existaient déjà avant la pandémie de COVID-19.

Tableau de bord du dénombrement ponctuel (DP)

Un dénombrement ponctuel est un instantané de la population en situation d’itinérance d’une communauté pour une journée donnée.  

Le personnel de la Ville et les partenaires communautaires travaillent de concert pour recenser les personnes en situation d’itinérance à Ottawa. Jusqu’à présent, la Ville a effectué deux dénombrements, soit les suivants :

Les données recueillies aident la Ville à mieux comprendre l’ampleur de l’itinérance dans la collectivité et les besoins des personnes en situation d’itinérance. L’objectif de ce travail est d’orienter de nouvelles approches pour lutter contre l’itinérance à l’échelle locale et de contribuer à la prestation de meilleurs services.

Tableaux de bord du pilier 3 : Évaluation des indicateurs à l’échelle de l’intervention au moyen de programmes

Le personnel s’emploie à effectuer des évaluations pour les besoins des initiatives de programme liées aux priorités du Plan de SBEC. Ces initiatives sont financées par la Ville ou par l’intermédiaire de subventions et d’ententes de financement dans le cadre desquelles la Ville était le principal demandeur ou un codemandeur.  

Évaluation du Fonds pour la sécurité et le bien-être dans les collectivités

Le Fonds pour la sécurité et le bien-être dans les collectivités est un financement triennal qui a été accordé en juillet 2022, soit lorsqu’on a versé 2,1 millions de dollars pour améliorer les programmes communautaires en place qui s’étaient déjà révélés des réussites, et ce, dans un ou plusieurs des domaines suivants :

  • Offrir des programmes adaptés à la culture à des jeunes racisés en vue de l’apport d’améliorations pour ce qui est de l’emploi, des occasions de mentorat et des ensembles de compétences; 
  • Promouvoir la santé mentale et offrir un soutien en cas de crise de même que des services de proximité d’une manière culturellement adaptée à la réalité des clients; 
  • Fournir des programmes culturellement sûrs qui mettent l’accent sur les services de santé mentale destinés à la population autochtone d’Ottawa et qui intègrent des mesures visant à prévenir la violence contre les femmes et les filles autochtones.  

On a approuvé 19 demandes provenant de 18 organismes. Voir Projets approuvés dans le cadre de la sécurité et du bien-être dans les collectivités en 2022

L’objectif de l’évaluation du Fonds pour la sécurité et le bien-être dans les collectivités était de documenter la manière dont le financement a contribué à :

  • accroître la capacité des organisations financées à atteindre les groupes cibles dans les domaines prioritaires
  • construire et renforcer les ressources communautaires
  • créer des retombées positives pour les clients
  • favoriser le développement social par l’intermédiaire de divers partenariat réduire les risques de préjudice.

Méthodologie

L’évaluation a utilisé une approche mixte, combinant les méthodes de recherche qualitatives et quantitatives suivantes :

  • Sondage auprès des participants : le sondage contenait des indicateurs du Fonds pour la sécurité et le bien-être dans les collectivités qui reflètent les priorités du flux de financement, des indicateurs de rendement clés des secteurs d’influence et des questions démographiques
  • Entrevues avec les principales personnes-ressources : une entrevue semi-structurée a été organisée avec chacune des 18 organisations financées.

Les trois études d’impact ci-dessous illustrent l’incidence du financement sur les programmes, les personnes et les collectivités qu’il soutient : 

Résultats

Ce que nous ont dit les organisations financées (dans le cadre d’entrevues) :

Le Fonds pour la sécurité et le bien-être dans les collectivités a renforcé la capacité des organisations à atteindre les populations cibles (y compris les jeunes, les femmes et les filles racisés et autochtones) dans les secteurs prioritaires : (a) en élargissant les services aux groupes cibles dans les quartiers prioritaires grâce à l’augmentation de l’effectif et des heures d’ouverture, et à la réduction des temps d’attente, et (b) en élargissant la portée des divers groupes cibles grâce à des programmes culturellement pertinents, à des mesures de soutien et des ressources ciblés en matière de santé mentale et d’accompagnement, et à l’amélioration des partenariats communautaires.

Ce que nous ont dit les résidents qui ont participé aux programmes financés (dans le cadre du sondage) :

  • Les résidents qui ont participé aux programmes financés ont déclaré que le programme avait amélioré leur bien-être émotionnel et leur avait permis de gérer le stress et d’acquérir des compétences pour améliorer leur santé mentale
  • Ils ont indiqué qu’ils se sentaient mieux connectés à leur communauté grâce au programme et que celui-ci leur offrait un espace sécuritaire et encourageant pour apprendre, grandir et s’exprimer sur le plan culturel
  • Lorsqu’ils ont été interrogés sur les répercussions du programme financé sur leur vie, les répondants ont déclaré que le programme leur offrait un espace sécuritaire et exempt de préjugés; du soutien et des possibilités pour eux et leur famille; ainsi que l’occasion d’acquérir de nouvelles compétences ou d’obtenir des renseignements importants.