Économie et caractéristiques démographiques

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Emploi

L’emploi est en pleine croissance

Ottawa a connu une forte croissance de l’emploi dans la deuxième partie des années 1990 et connaît une croissance de l’emploi comparable à la moyenne ontarienne depuis 2001. Les niveaux d’emploi à Ottawa, calculés sous forme d’indice, excèdent constamment la moyenne provinciale depuis 1999.

Indices de l’emploi, Ottawa et Ontario, 1995-2010

Ottawa et Ontario, 1995-2010

Le taux de chômage demeure stable

Depuis le début du siècle, le taux de chômage à Ottawa est relativement similaire au taux de chômage en Ontario. En fait, le taux de chômage à Ottawa dépasse rarement la moyenne provinciale. De plus, au début des années 1990, Ottawa avait un taux de chômage beaucoup plus faible que le reste de l’Ontario. En 2002, toutefois, le ralentissement dans le secteur de la technologie a fait subir à Ottawa un taux de chômage plus élevé (7,5 %) que la moyenne provinciale de 7,1 %.

Taux de chômage, Ottawa et Ontario, 1995-2010

Ottawa et Ontario, 1995-2010

Population

Ottawa compte une population de 870 250, ce qui représente une augmentation de 7,9 % depuis 2001. Ce taux de croissance est plus élevé que le taux ontarien (6,2 %) et que le taux du Canada dans son ensemble (4,8 %). Ottawa compte pour environ les deux tiers de la population de la région métropolitaine d’Ottawa-Gatineau, qui a une population de 1 282 500.

La population est en pleine croissance

La croissance de la population devrait se poursuivre. Le Plan officiel de la Ville 2003 a prédit qu’une croissance de 37 % se produirait au cours des 15 prochaines années. Les tendances de croissance récentes ont montré une croissance un peu plus lente que ce qui avait originalement été prévu, et cette estimation pourrait être révisée en 2007. Même avec cette révision, les taux de croissance réels demeurent manifestement supérieurs à la moyenne. L’immigration explique en grande partie pourquoi la population d’Ottawa continue de croître plus rapidement que celle de l’Ontario ou du Canada.

Projections de la croissance de la population et de l’emploi, Ottawa, 2001-2021

Ottawa, 2001-2021

Même si les résidents d’Ottawa sont légèrement plus jeunes que les résidents de la province en moyenne (11,5 % des gens ont 65 ans et plus à Ottawa comparativement à 12,9 % pour la province), un changement démographique considérable est en train de se produire à Ottawa, alors que la population vieillit, tendance qui s’inscrit également dans le changement démographique observé à l’échelle du pays.

La population vieillit

La proportion d’enfants à Ottawa diminue depuis les années 1960. Les enfants âgés de moins de 19 ans constituaient 40 % de la population de la ville en 1966. Aujourd’hui, ce groupe d’âge représente environ 25% de la population. Cette proportion baissera encore plus pour s’établir à environ 20% de la population totale en 2021. En fait, tous les groupes d’âge inférieurs à 55 ans verront leur proportion de la population globale réduite en 2021.

Bien que la proportion des jeunes adultes (âgés entre 20 et 34 ans) se soit élevée jusqu’à 29 % au milieu des années 1980, elle se situe maintenant à environ 22 %. Ce groupe d’âge augmentera sa proportion de la population d’Ottawa entre 2001 et 2016, ce qui reflétera le passage à l’âge adulte des enfants d’après-guerre (écho du boom des naissances). En 2021, les jeunes adultes compteront pour moins de 20 % des résidents de la ville.

Les adultes d’âge mûr (âgés entre 35 et 64 ans) constituaient environ 32 % de la population au milieu des années 1960. Ils comptent maintenant pour 41 % de la population et leur proportion passera à 43 % en 2021.

Les personnes âgées (âgées de 65 ans et plus) représentaient environ 7 % de la population d’Ottawa dans les années 1960. Leur proportion a graduellement augmenté pour atteindre 11,5 % lors du recensement 2001, et elles devraient représenter un peu plus de 16 % de la population d’Ottawa en 2021.

Les changements démographiques influencent le panier de services municipaux fournis aux résidents d’Ottawa.

Projection de la population par groupe d’âge, Ottawa, 2001-2021

Ottawa, 2001-2021

Tendances de l’immigration de 1996 à 2001

  • Ottawa compte la troisième plus importante collectivité antillaise du Canada et celle qui croît le plus rapidement après Toronto. En 2001, 11 000 personnes d’origine antillaise vivaient ici.
  • Nous avons la quatrième plus importante collectivité africaine du Canada et celle qui croît le plus rapidement après Calgary. En 2001, 19 000 personnes d’origine africaine vivaient ici.
  • Notre collectivité chinoise st la plus petite parmi les cinq grands centres canadiens (17 500 personnes), mais c’est celle qui a crû le plus rapidement au pays (65 %) de 1996 à 2001.
  • Notre collectivité du Moyen-Orient est la quatrième plus importante au Canada, comptant 22 000 personnes.
  • Notre collectivité européenne et la plus petite parmi les cinq plus grandes villes canadiennes, mais elle a augmenté de 2 % de 1996 à 2001. Calgary avait la seule autre collectivité européenne en croissance parmi les cinq plus grandes villes. À Toronto, Montréal et Vancouver, la population d’origine européenne a diminué au cours de cette période de cinq ans.

L’immigration est en pleine croissance

Ottawa est en train de devenir un important point d’entrée au Canada pour les immigrants provenant de partout dans le monde. Les données compilées par Statistique Canada indiquent que les immigrants au Canada ont tendance à s’établir principalement dans les grandes villes. Les immigrants qui s’établissent à Ottawa sont attirés par les emplois de professionnels à revenu élevé ou par les études postsecondaires. De façon générale, ils sont plus instruits, gagnent des salaires plus élevés et ont des niveaux d’emploi plus élevés que ceux qui s’établissent dans d’autres villes. Ottawa reçoit également le plus grand pourcentage de réfugiés et d’immigrants de la catégorie de la famille parmi les grands centres canadiens.

Entre 1996 et 2001, Ottawa a accueilli presque 25 000 immigrants provenant de partout dans le monde. Les personnes ayant récemment immigré, soit celles qui se sont établies ici au cours des dix dernières années, constituent 6,8 % de la population, soit une augmentation de 4,2 % comparativement à 1981. Il y a maintenant 70 500 immigrants récents qui vivent ici, ce qui constitue la quatrième concentration la plus élevée au pays.

Dans l’ensemble, 185 000 personnes nées à l’extérieur du Canada résident à Ottawa. Elles constituent presque 18 % de notre population métropolitaine. Bien que Toronto et Vancouver reçoivent le plus grand nombre d’immigrants parmi les grandes villes de la nation, la population immigrante d’Ottawa avait le troisième taux de croissance le plus élevé (14,7 %) entre 1996 et 2001, ce qui place Ottawa à égalité avec Toronto et derrière Vancouver (16,5 %) et Calgary (15,5 %).

 

Nombre d’immigrants à Ottawa-Gatineau, par lieu de naissance, 2001

Nombre d'immigrants à Ottawa-Gatineau, par lieu de naissance, 2001

Immobilier

L’une des mesures du succès économique d’une ville est la valeur en dollars des permis de construction délivrés, ce qui indique le niveau de croissance dans la ville. La valeur des permis de construction délivrés à Ottawa a établi un record de tous les temps de 1,83 milliard de dollars en 2005, soit une hausse de 7,9 % comparativement à 2004. À l’échelle du pays, Ottawa-Gatineau se classe au sixième rang des plus importantes villes canadiennes sur le plan de la valeur en dollars des permis de construction.

La valeur des permis de construction augmente

En 2005, la valeur totale des permis de construction pour la région métropolitaine d’Ottawa-Gatineau (RMR) s’élevait à 2,24 milliards de dollars, soit une légère baisse de 1 % comparativement à l’année précédente. Cela était principalement dû à une diminution de la construction industrielle et institutionnelle à Gatineau, ce qui s’est traduit par des moyennes de croissance métropolitaines plus faibles. Jusqu’à présent, les permis de construction pour la RMR d’Ottawa-Gatineau sont légèrement en avance par rapport à l’année dernière.

Le graphique qui suit indique les valeurs des permis de construction pour la Ville d’Ottawa de 1991 à 2005.

Permis de construction, Ottawa, 1991-2005

Ottawa, 1991-2005

La construction non résidentielle à Ottawa a causé l’augmentation des activités en 2005. En fait, les projets de construction des institutions et du gouvernement ont plus que triplé, stimulés par des projets comme le Musée canadien de la guerre, la nouvelle aile de l’Hôpital Royal d’Ottawa, les expansions majeures dans les hôpitaux et les universités ainsi que les travaux de rénovation continus dans plusieurs immeubles gouvernementaux. La construction industrielle a augmenté de 110 % par rapport à 2004, tandis que la construction commerciale a diminué de 8,3 % et la construction résidentielle était en baisse de 23,3 %.

Les mises en chantier d’habitations et les taux d’inoccupation des logements locatifs diminuent

Au cours des dernières années, le marché immobilier d’Ottawa a été stimulé par les faibles taux d’intérêt, un marché locatif traditionnellement serré, de forts gains sur le plan de l’emploi et une croissance constante de la population. Les mises en chantier d’habitations à Ottawa ont atteint un sommet cyclique en 2004, ont ralenti en 2005, mais étaient en avance de 6 % par rapport au niveau de l’année dernière à la fin de juin.

Mises en chantier d’habitations à Ottawa-Gatineau, 1992-2005

1992-2005

En 2004, les ventes inscrites au Service inter-agences (SIA) ont atteint un niveau record de 13 457 maisons vendues. En 2005, les ventes SIA ont diminué de 1,2 % pour s’établir à 13 300 maisons vendues. Toutefois, les ventes SIA combinées de la région métropolitaine d’Ottawa-Gatineau ont totalisé 18 033 en 2005, ce qui en a fait le sixième marché SIA le plus actif au Canada. En 2005, le prix de revente moyen d’une maison à Ottawa était de 248 358 $, soit une hausse d’un peu plus de 4 % par rapport à 2004.

Après quatre augmentations annuelles consécutives, le taux d’inoccupation des logements locatifs d’Ottawa a diminué pour s’établir à 3,3 % en 2005, soit une baisse comparativement au sommet cyclique de 3,9 % atteint en 2004. Cette baisse est attribuée à l’augmentation du coût d’accès à la propriété, à la faible construction de logements locatifs, aux loyers moins élevés dans plusieurs des zones d’enquête et, dans une moindre mesure, aux niveaux élevés d’emploi chez les jeunes, ce qui les amène à quitter le foyer familial plus tôt.

L’accès à la propriété est légèrement plus abordable depuis 2005. En 2005, compte tenu des unités nouvelles et des unités en revente, il y avait 4 428 maisons abordables sur le marché (27,5 % de toutes les maisons). Il s’agit d’une légère augmentation par rapport à 2004, alors que 26,8 % des maisons étaient abordables.

L’abordabilité des logements s’améliore

Toutefois, comme il est indiqué plus loin, le prix des maisons a augmenté au cours des dernières années, tant pour les maisons en revente que pour les maisons neuves. En 2005, 5 466 maisons ont été construites dans la Ville d’Ottawa. Parmi celles ci, 13,4 % étaient abordables pour les ménages gagnant jusqu’à 56 800 $ par année, soit le 40e rang centile du revenu. De façon générale, l’abordabilité s’est légèrement améliorée en 2005 principalement en raison de la construction de nombreuses maisons en rangée.

Dans le marché de la revente résidentielle, 34,7 % des maisons vendues affichaient un prix inférieur à 208 000 $ et étaient abordables pour les ménages se situant au 40e rang centile du revenu.

Prix des maisons rajusté en fonction de l’inflation à Ottawa

Ottawa house prices adjusted for inflation

Les taux d’intérêt hypothécaires relativement faibles ont fait en sorte que de nombreux ménages ont pu se permettre d’acheter leur propre maison. La légère augmentation dans le marché des habitations en copropriété au cours des dernières années a également créé des options d’accès à la propriété plus abordables. Cependant, en 2005, le capital et l’intérêt que coûtait l’habitation en copropriété moyenne d’Ottawa étaient supérieurs au loyer d’un appartement de deux chambres à coucher, ce qui indique que les habitations en copropriété deviennent une option moins abordable pour les résidents d’Ottawa. Le loyer moyen pour une unité de deux chambres à coucher s’élevait à 920 $ en 2005.

L’abordabilité des logements pour les locataires demeure un problème dans la ville, alors que 35 % des locataires consacrent plus de 30 % de leurs revenus au logement. Le loyer mensuel abordable pour les ménages se situant jusqu’au 30 e rang centile du revenu en 2005 s’établissait à 1 108 $. Heureusement, la situation s’améliore. Les loyers moyens globaux ont diminué pour tous les types d’appartements, sauf les studios, en 2005. Cette même année, le nombre de ménages locataires ayant des problèmes d’abordabilité a diminué d’un modeste 12 % comparativement à 1996, alors que 50 000 ménages consacraient plus de 30 % de leurs revenus au logement.

Les taux d’inoccupation des bureaux se stabilisent

Comme il est indiqué plus loin, le marché d’Ottawa pour les espaces à bureaux dans la partie centrale de la ville est demeuré solide en raison d’une demande continue, principalement de la part du gouvernement fédéral. Le marché de la location d’espaces à bureaux en banlieue a diminué comparativement au sommet atteint en l’an 2000. L’amélioration récente du secteur de la technologie a mené à un accroissement de la demande pour les espaces à bureaux et à une baisse des taux d’inoccupation en banlieue. À la fin de 2005, les taux d’inoccupation globaux ont baissé de 36 % étant donné que plus d’espaces à bureaux étaient utilisés dans le marché de la banlieue.

Taux d’inoccupation des espaces à bureaux à Ottawa

Centre-ville par rapport à la banlieue

Centre-ville par rapport à la banlieue