Loi sur le patrimoine de l’Ontario

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Notice of intention to designate St. Margaret’s Anglican Church, 206 Montréal Road

Avis d’intention de désigner l’église anglicane St. Margaret, 206, chemin de Montréal à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 10 juillet 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 206, chemin de Montréal en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le terrain situé au 206, chemin de Montréal comprend l’église anglicane St. Margaret, construite entre 1887 et 1888, une salle paroissiale construite en 1910, des aires de stationnement à l’est et au sud et un paysagement végétalisé le long du périmètre.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

C’est à son esthétique, à ses associations historiques et à son contexte que l’église anglicane St. Margaret doit sa valeur sur le plan du patrimoine culturel. 

L’église anglicane St. Margaret a une valeur esthétique parce qu’il s’agit d’un exemple représentatif de l’architecture néo-gothique inspirée du début de la période anglaise. Typique du style néo-gothique, l’église se caractérise par un toit à pignon très pentu, des pierres rangées en assises, une tour avec crénelage, des contreforts et des ouvertures à arc ogival. L’abside ronde de l’église anglicane St. Margaret est une rare expression de l’architecture néo-gothique.

Cette église doit sa valeur historique à son association directe avec l’Église anglicane et son établissement dans la région d’Ottawa. Construite comme une « église succursale » pour St. Bartholomew dans New Edinburgh, la fondation de l’église St. Margaret fait écho aux modèles d’établissement dans le canton de Gloucester. Elle met en lumière la propagation du christianisme à travers Ottawa et au-delà, reflétant une époque où l’anglicanisme gagnait en popularité grâce aux missions et à l’immigration.

L’église anglicane St. Margaret nous renseigne sur la communauté et la culture des anglicans inuits. Le terrain est un lieu de culte et de rassemblement pour une congrégation anglicane inuite. Puisque le premier service anglican dans ce qui est aujourd’hui le Canada s’est tenu à Iqaluit en 1578, la propriété offre des détails liés aux répercussions des institutions coloniales dans les histoires autochtones et sur la migration des Inuits vers Ottawa.

Construite entre 1887 et 1888, cette église historique est l’œuvre de Frederick T. Thomas, un ingénieur civil et architecte britannique reconnu. Son nom est lié à plusieurs projets remarquables dans la région, notamment l’aqueduc d’Ottawa, l’extension de l’édifice de l’Ouest et la synagogue Adath Jeshurun sur la rue Murray. 

La propriété est importante pour définir le caractère historique du vieux Janeville, village fondateur de ce qui est aujourd’hui connu sous le nom de Vanier. L’église St. Margaret est antérieure aux bâtiments situés dans son voisinage immédiat et constitue un rare exemple d’un des premiers bâtiments en pierre construit dans le village.

L’église anglicane St. Margaret est physiquement reliée à son environnement, puisque les pierres utilisées pour la construction de l’église proviennent des carrières de Gloucester situées à proximité. Sur le plan fonctionnel, l’église et la salle paroissiale ont servi et continuent de servir les familles et les organisations de la région immédiate et de l’ensemble d’Ottawa. Sur le plan visuel, la faible hauteur du bâtiment, sa masse modeste et son retrait par rapport au chemin de Montréal sont typiques des bâtiments du début de Janeville. St. Margaret est l’une des premières églises construites dans la région, sur un terrain appartenant à la famille Olmstead, premiers pionniers de Janeville. Elle est donc historiquement liée à la colonisation de l’ancien canton de Gloucester.

Cette église est un monument local bien connu. Son emplacement visible à l’angle du chemin de Montréal et de l’avenue Cody donne de l’importance au bâtiment. L’église St. Margaret est présente dans le quartier depuis plus de 130 ans. L’imposante structure en pierre est un marqueur de Janeville au 19e siècle.

Description des caractéristiques patrimoniales

Les caractéristiques suivantes expriment la valeur de patrimoine culturel de l’église anglicane St. Margaret, qui constitue un exemple représentatif de l’architecture néo-gothique inspirée de la période anglaise primitive :

  • toit à pignon très pentu 
  • pierre portante massive assisée avec revêtement naturel 
  • tour carrée décalée de trois étages avec crénelage, toit pyramidal, ouvertures en ogive et étroite ouverture verticale
  • courts contreforts en pierre encastrés dans les murets 
  • abside semi-circulaire
  • toit conique du chœur
  • ouvertures en ogive garnies de voussoirs de pierre, dont des fenêtres à persiennes, des vitraux et une ouverture en forme de rouleaux sur la façade ouest
  • portes d’entrée en bois avec de lourdes charnières métalliques
  • salle paroissiale avec toit à pignon latéral, cinq baies, pierres rangées en assises assorties 
  • ouvertures rectangulaires

Les attributs suivants expriment la valeur historique et associative de l’église anglicane St. Margaret en raison de son association avec l’Église anglicane et de son établissement dans la région d’Ottawa :

  • croix de calvaire en fer forgé située au sommet du toit du chœur 
  • pierre angulaire portant l’inscription « ST. MARGARET'S CHURCH A.D. 1887 »

L’église St. Margaret doit sa valeur contextuelle à son emplacement à l’angle du chemin de Montréal et de l’avenue Cody.

La désignation est limitée à la superficie au sol et à l’enveloppe du bâtiment de l’église et de la salle paroissiale. Sont exclus les cours arrière et de côté (actuellement des aires de stationnement), l’intérieur du bâtiment et toutes les nouvelles annexes.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Avery Marshall
avery.marshall@ottawa.ca

Notice of intention to designate Lemieux Island, 1 Onigam Street

Avis d’intention de désigner l’île Lemieux, 1, rue Onigam, à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa.

Veuillez noter que le 10 juillet 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 1, rue Onigam en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

L’Usine de purification de l'île Lemieux est une installation de traitement des eaux située sur l’île Lemieux dans la rivière des Outaouais, à environ deux kilomètres et demi à l’ouest de la Colline du Parlement. L’île est accessible grâce à un pont aménagé sur la rive sud de la rivière des Outaouais, non loin de l’intersection de la promenade Sir-John-A.-Macdonald, de la rue Slidel et de la rue Onigam.

L’île Lemieux est située sur le territoire traditionnel et non cédé de la Nation Anishinabe Algonquine. Le site se trouve dans Kichi-Sìbì, immédiatement au sud de la frontière qui sépare le Québec de l’Ontario et se trouve à environ deux kilomètres à l’ouest de la chute des Chaudières et à cinq kilomètres à l’ouest de la rivière Pasapkedjiwanong (aujourd’hui appelée la rivière Rideau).

Le cœur historique de l’usine comprend la station de pompage, le bâtiment des produits chimiques et le bâtiment des filtres. La station de pompage est un bâtiment rectangulaire à toit plat et en brique rouge de deux étages et demi, construit en 1917 et agrandi en 1932. Le bâtiment des produits chimiques est un édifice d’un seul étage, surmonté d’une tour de quatre étages, paré de brique rouge et de calcaire et construit en 1932. Construit lui aussi en 1932, le bâtiment des filtres est un ouvrage de quatre étages paré de calcaire, de brique rouge et d’une imposante entrée du côté nord.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

L’Usine de purification de l'île Lemieux a une valeur esthétique parce qu’elle constitue un excellent exemple de complexe industriel influencé par les styles d’architecture populaires du début du XXe siècle. Construite de 1915 à 1917, la station de pompage reprend un style néo-roman vernaculaire influencé par le néo-classicisme, comme en témoignent l’utilisation qui est faite de la maçonnerie, les imposantes fenêtres à arcade à arc en plein cintre et l’entrée principale à fronton.

Le bâtiment des produits chimiques et le bâtiment des filtres ont tous deux été construits en 1932 et illustrent le style Art déco, populaire dans les années 1920 et 1930 et souvent utilisé dans les immeubles de grande hauteur, les propriétés commerciales, les banques et les édifices gouvernementaux. On peut constater l’influence du style Art déco dans le bâtiment des produits chimiques en raison de l’utilisation de matériaux de construction à finition lisse comme les blocs de calcaire. Les bandeaux verticaux de pierre rythmant les façades et les proportions soigneusement définies dans les deux tours rectangulaires. Le bâtiment des filtres finement ouvragé met en vitrine le style Art déco à l’intérieur comme à l’extérieur et est caractéristique de ce style; il met à l’honneur une façade symétrique, une imposante entrée avant dont les volumes sont aménagés en retrait, des motifs ornementaux et géométriques, des portes de bronze et l’importance, dans l’ensemble, du linéarisme vertical plat. L’intérieur met en exergue les matériaux couramment utilisés dans le style Art déco, dont le marbre, le terrazzo et le bronze. L’esthétique décorative des édifices historiques de l’île Lemieux rend compte du prestige associé aux édifices de voirie du début du XXe siècle.
 
Le bâtiment a une valeur associative puisqu’il constitue un ouvrage représentatif des travaux du cabinet d’ingénieurs conseils Gore, Nasmith and Storrie, à qui l’on doit l’étude et la réalisation d’importantes usines de traitement des eaux au Canada à la fin des années 1920 et au début des années 1930, dont l’usine de purification des eaux de Hamilton (1933), l’Usine de traitement des eaux de Glenmore (Calgary, 1930-1933) et la Station de traitement des eaux R.C. Harris (Toronto, 1932-1941).

L’Usine de purification de l’île Lemieux a une valeur historique du fait de son association avec l’établissement d’un réseau d’aqueduc à Ottawa. Dans la foulée des éclosions de typhoïde en 1911 et 1912, à cause de la pollution de l’aqueduc de la ville, il a fallu aménager en priorité un réseau d’aqueduc salubre. Au moment de sa construction, l’usine pouvait filtrer chaque jour 35 000 000 de gallons d’eau et avait été pensée pour être agrandie éventuellement, ce qui lui donnerait en définitive une capacité de 84 000 000 de gallons. Il s’agissait de la première usine de traitement des eaux à Ottawa. Elle permettait aux résidents d’avoir accès à de l’eau potable salubre et filtrée, ce qui témoigne des progrès accomplis dans la santé publique et dans l’assainissement à Ottawa au milieu du XXe siècle.

L’Usine de purification de l'île Lemieux a une valeur contextuelle parce qu’il s’agit d’un haut lieu remarquable en raison de sa localisation bien en vue, sa grande taille et ses audacieux détails architecturaux. Les bâtiments sont physiquement, fonctionnellement et historiquement liés à leurs environs sur la rivière des Outaouais puisqu’ils constituent une infrastructure de traitement des eaux qui continue d’être exploitée depuis qu’elle a été construite. L’Usine de purification de l'île Lemieux fait partie intégrante d’un groupe d’infrastructures historiques aménagées sur les berges de la rivière des Outaouais et qui comprend la Station de pompage de Hintonburg, la Station de pompage de la rue Fleet et son aqueduc, ainsi que le barrage-voûte de la chute des Chaudières. Ensemble, ces infrastructures historiques constituent un paysage du patrimoine culturel industriel dans cette partie de la rivière des Outaouais.

Description des caractéristiques patrimoniales

Station de pompage

Les caractéristiques suivantes témoignent de la valeur de patrimoine culturel de la station de pompage, qui est un bon exemple du style néo roman vernaculaire influencé par le néo classicisme appliqué à un bâtiment industriel :

  • volumétrie de deux étages et demi
  • toiture plate
  • bardage de brique rouge
  • élévations symétriques
  • corniche de métal en saillie
  • huit baies à arc en plein cintre sur la façade nord et trois sur la façade sud, toutes surmontées d’un triplet de fenêtres carrées 
  • entrée principale originelle sur la façade ouest et : 
    • portique de pierre néo-classique
      • fronton à arc en mitre
      • tympan ordinaire et entablement
      • quatre colonnes ordinaires avec chapiteaux toscans
    • grande fenêtre en arc arrondi surmontant l’entrée
    • panneaux de marbre décoratifs
    • sept petites fenêtres carrées sous la corniche
  • entrée à arc en plein cintre sur la façade est

L’intérieur du bâtiment ne fait pas partie de la désignation.

Bâtiment des produits chimiques (1932)

Les caractéristiques suivantes expliquent la valeur de patrimoine culturel du bâtiment des produits chimiques, qui constitue un excellent exemple du style Art déco dans un bâtiment industriel :

  • socle d’un seul étage
  • bardage de pierre calcaire
  • tour de quatre étages :
    • deux masses verticales
    • toiture en croupe sur la tour principale
    • bardage de brique rouge sur la tour principale 
    • toiture plate sur la tour inférieure
    • bandeaux verticaux en alternance sur la tour inférieure de pierre calcaire et de brique rouge
    • triplets de fenêtres symétriques, verticales et étroites centrés sur chaque façade 
    • modèles de petit-bois carrés
    • assises de ceinture de pierre calcaire sur les deux tours 
    • incrustations de pierre calcaire en losange

L’intérieur du bâtiment ne fait pas partie de la désignation.

Bâtiment des filtres

Les caractéristiques suivantes expliquent la valeur de patrimoine culturel du bâtiment des filtres, qui constitue un excellent exemple du style Art déco appliqué à un bâtiment industriel :

  • bâtiment de quatre étages
  • bardage de pierre calcaire et de brique rouge 
  • toit en cuivre
  • élévation avant symétrique et :
    • imposante fenêtre centrale avec meneaux en carroyage
    • volumétrie rectangulaire verticale flanquée de deux pilastres en pierre calcaire en retrait et de piliers en brique continus
    • bas relief sur la corniche et sur la partie supérieure des pilastres
    • présence de portes de bronze à motifs géométriques dans l’entrée principale
    • premier étage de pierre calcaire avec trois entrées et deux petites fenêtres
  • luminaires de bronze
  • ouvrages de pierre décoratifs surmontant l’entrée principale
  • fenêtres rectangulaires étroites dans les piliers de brique

Le bâtiment des filtres met en vitrine des éléments intérieurs qui reprennent le style Art déco. Les principaux éléments intérieurs sont essentiellement situés dans la galerie des filtres et comprennent :

  • les murs de marbre intérieurs de Hauteville 
  • les revêtements de sol en travertin romain
  • l’escalier à volée double bifurqué et à montée convergente en marbre
  • le garde-corps en laiton
  • l’armoire de marbre en saillie avec plaque de bronze commémorative
  • l’indicateur de fonctionnement de la galerie et les témoins lumineux automatiques 
  • le panneau de marbre en rosace dans la galerie des filtres, qui masque les appareils de chauffage
  • la table de marbre italien de Valtournenche avec le caisson en bronze des instruments permettant de mesurer la perte de charge et le débi
  • les pilastres décoratifs
  • l’ascenseur à cabine de laiton 
  • le terrain paysagé à l’ouest du bâtiment, dont l’étang, le mur de soutènement en pierre et les végétaux

Le reste de l’intérieur du bâtiment est exclu de la désignation.

Les annexes construites par la suite ne font pas partie de la désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents. 

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :
 
Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale 
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité 
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Anne Fitzpatrick
Anne.Fitzpatrick@ottawa.ca 

Notice of intention to designate the Cherry House, 257 Clarence Street

Avis d’intention de désigner la maison Cherry, au 257, rue Clarence, à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 juillet 2024 et publié à cette date dans la Ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 10 juillet 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, la maison Cherry, au 257, rue Clarence, en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 257, rue Clarence, aussi appelé « maison Cherry », est un bâtiment de brique rouge à pignon avant de deux étages et demi. Ce bâtiment est situé dans le coin nord-ouest de la rue Clarence, à l’est de l’avenue King Edward, dans le quartier de la Basse-Ville Est d’Ottawa.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

La maison Cherry a une valeur esthétique parce qu’il s’agit d’un exemple représentatif des maisons de style vernaculaire à pignon avant influencées par le style néo‑classique dans la Basse-Ville, comme en témoignent son pignon avant et son toit très pentu, sa volumétrie de deux étages et demi et son bardage de brique rouge. Les influences du style classique sont évidentes dans les avant-toits à retours et dans le porche ouvert doté d’un fronton.

La maison Cherry a une valeur de patrimoine culturel en raison de son association avec le thème des premiers modèles de peuplement résidentiel dans la Basse-Ville, dans un quartier historiquement habité par la classe ouvrière et dans un lieu important pour l’arrivée des immigrants au Canada et des nouveaux arrivants à Ottawa. Le bâtiment a été construit entre le début des années 1860 et la fin des années 1870. Les immigrants irlandais William et Ann Cherry ont été les premiers propriétaires du bien-fonds et du bâtiment existant. Grâce à son esthétique modeste, le bâtiment est représentatif des maisons à pignon avant simples qui auraient abrité à cette époque de nombreuses familles immigrantes de la classe ouvrière dans la Basse-Ville.

La maison Cherry a une valeur contextuelle puisqu’elle préserve le caractère des premières résidences vernaculaires encore debout dans la Basse-Ville Est. En 1843, on a adopté la loi sur la dévolution, qui permettait de faire l’acquisition de terrains dans la Basse-Ville. Au cours de cette période, la forme des pignons avant de style vernaculaire avec bardage de brique rouge s’est généralisée dans toute la Basse-Ville à l’époque où les familles pouvaient se permettre d’acheter des terrains et de bâtir des ouvrages plus permanents. Le bien-fonds est fonctionnellement et historiquement lié à sa localisation dans la Basse-Ville, quartier résidentiel et polyvalent établi à l’est du marché By. Comme l’ont fait les premiers résidents avant eux, les propriétaires de ce bien-fonds auraient vraisemblablement choisi la Basse-Ville en raison de sa proximité par rapport à leur lieu de travail et parce qu’on y trouvait des institutions religieuses.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 257, rue Clarence, à titre d’exemple représentatif de bâtiment à pignon avant de style vernaculaire :

  • pignon avant et toit très pentu
  • bardage de brique rouge
  • fondations en pierre à chaux
  • avant-toits à retours
  • volumétrie de 2,5 étages
  • grande véranda à fronton triangulaire
  • forme élémentaire
  • fenêtres rectangulaires équidistantes sur la façade avant, avec linteaux et assises de pierre
  • fenêtre rectangulaire à l’extrémité du pignon avec linteau et assise de pierre

L’intérieur du bâtiment et toutes ses annexes ou dépendances sont exclus de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à : 

Caitlin Salter-MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier interne 01-71
 
Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Sara Wehbi
Planificatrice de la conservation du patrimoine
sara.wehbi@ottawa.ca

Notice of intention to designate 755 Somerset Street West

Avis d’intention de désigner le 755, rue Somerset Ouest à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 10 juillet 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 755, rue Somerset Ouest en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

L’ancienne École St-Jean-Baptiste au 755, rue Somerset Ouest, est un bâtiment en pierre de trois étages situé au nord-ouest de l’intersection de la rue Somerset Ouest et de l’avenue Empress sur la colline Primrose du centre-ville Ouest. 

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

L’ancienne École St-Jean-Baptiste au 755, rue Somerset Ouest, a été construite vers 1887 et constitue un exemple représentatif d’une école catholique romaine de langue française en pierre conçue à cet effet à la fin du XIXe siècle avec des éléments néoclassiques. Le bâtiment d’origine a subi d’importantes modifications au début du XXe siècle, notamment la suppression d’un toit mansardé et d’un porche latéral. Les éléments qui expriment aujourd’hui le style néoclassique comprennent une façade équilibrée avec des baies en saillie, une entrée à fronton avec des colonnes doriques, des appuis et des linteaux en pierre, et un bandeau en pierre au-dessus du troisième étage.

L’École St-Jean-Baptiste a une valeur historique et associative en raison de ses liens directs avec le développement de l’éducation en langue française en Ontario et de l’opposition au Règlement 17, un règlement provincial de 1912 qui rendait l’enseignement en anglais obligatoire dans les écoles primaires. Ce bâtiment représente la lutte pour le droit d’enseigner aux enfants francophones dans leur langue maternelle. L’école faisait partie de l’Institut des écoles chrétiennes et était dirigée par les Frères chrétiens de l’Ontario, également appelés Frères de La Salle. Au cours du XIXe et du XXe siècle, les Frères chrétiens constituaient une organisation importante au sein de la communauté, qui a joué un rôle crucial dans la mise en place et l’expansion du système distinct d’écoles catholiques de l’Ontario financé par l’État. Toutefois, il faut également reconnaître que depuis les années 1980, un lourd héritage de discipline sévère et d’abus physiques et sexuels commis par de nombreux membres de l’ordre dans toute l’Amérique du Nord a été mis au jour.

La propriété est aussi ancrée dans l’histoire de la communauté francophone catholique établie dans les environs de la colline Primrose, vers 1872. L’école et les établissements religieux environnants ont été construits pour répondre au besoin croissant de services religieux supplémentaires sur la berge ontarienne de la rivière des Outaouais et à la croissance de la communauté catholique francophone de la région à la fin du XIXe siècle.

En tant que bâtiment en pierre bien en vue sur la rue Somerset Ouest, face à l’avenue Empress, cette propriété contribue grandement à définir le caractère du secteur de la colline Primrose, situé dans l’ouest du centre-ville, au sommet d’un escarpement, et surplombant les plaines LeBreton. La colline Primrose est délimitée par plusieurs bâtiments religieux, notamment un complexe monastique (90, avenue Primrose Est et 96, avenue Empress), le couvent Our Lady of the Rosary (85, avenue Primrose Est) et des propriétés résidentielles dont la plupart ont été construites à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. La propriété s’inscrit ainsi dans son environnement, composé de divers établissements religieux canadiens-français dont les dates de construction et la fonction ecclésiastique sont comparables.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 755, rue Somerset Ouest en tant qu’exemple d’une école en pierre de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle à l’ornementation néoclassique : 

  • Plan rectangulaire
  • Trois étages de pierres massives avec baies en saillie
  • Ouvertures de fenêtres équidistantes
  • Linteaux et appuis de fenêtres en pierre polie
  • Murs à assises régulières de pierre calcaire
  • Portique d’entrée sur la façade est doté de :
    • Colonnes doriques et toit en croupe orné de détails subtils
    • Double escalier central en pierre calcaire
    • Porte à deux battants avec imposte rectangulaire en vitraux
  • Pierre décorative sculptée incisée de l’École St-Jean-Baptiste
  • Bandeau en pierre calcaire lisse avec une croix centrale en pierre calcaire et un encorbellement
  • Portique simple avec toit en croupe sur la façade sud

Voici les principales caractéristiques qui en démontrent la valeur contextuelle :

  • Situation dans un groupe de bâtiments religieux
  • Orientation vers l’est

La désignation se limite à l’extérieur du bâtiment. L’intérieur en est exclu.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Taylor Quibell
taylor.quibell@ottawa.ca

Notice of intention to designate 90 Primrose Avenue East and 96 Empress Avenue

Avis d’intention de désigner le 90, avenue Primrose Est et du 96, avenue Empress à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 10 juillet 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 90, avenue Primrose Est et du 96, avenue Empress en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le complexe du monastère au 90, avenue Primrose Est et du 96, avenue Empress est situé à l’intersection de l’avenue Primrose Est et de l’avenue Empress. Ce complexe est constitué d’une église de pierre, d’un séminaire de pierre, d’un cloître, d’une cour-jardin et d’un mur périmétrique de pierre. 

L’église est constituée d’un clocher à la fois haut et imposant, et le séminaire annexé est un bâtiment rectangulaire de trois et de quatre étages qui enferme une cour-jardin centrale paysagée et un cloître. Au sud du complexe, deux murs de pierre calcaire donnent sur l’avenue Empress et sur la place Upper Lorne.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Le complexe du monastère du 90, avenue Primrose Est et du 96, avenue Empress, a une valeur esthétique et physique et constitue un rare exemple des complexes des monastères de pierre à Ottawa à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. 

L’église catholique romaine de la paroisse Saint-Jean-Baptiste a été construite en 1886 par le père Joseph Michaud. La Maison d’études a été bâtie en 1899 par Georges Bouillon. Après avoir été rasés par un incendie en 1932, ces deux bâtiments ont été reconstruits et considérablement transformés. L’esthétique de l’église de 1932 est influencée par le style néo-gothique, populaire dans la construction institutionnelle partout en Amérique du Nord au début et au milieu du XXe siècle. Font partie des caractéristiques néo-gothiques des bâtiments, l’utilisation de la pierre calcaire, la toiture plate, le parapet crénelé avec ouvrages de pierre, les façades symétriques et l’entrée de pierre en arc. En 1932, la Maison d’études originelle a été restaurée et agrandie pour constituer le séminaire, doté d’une cour-jardin centrale. Ce séminaire témoigne des influences du style néoclassique, populaire au début du XXe siècle. Ces éléments transparaissent dans les murs de pierre calcaire, dans la façade symétrique et dans les proportions monumentales de l’ouvrage.

Le complexe du monastère de pierre a une valeur esthétique, puisqu’il témoigne d’une très grande intégrité architecturale et d’un grand savoir-faire artisanal. Une grande partie de l’esthétique et des matériaux de 1932 est intacte. Le bâtiment regroupe des ouvrages architecturaux qui témoignent d’un grand savoir-faire artisanal, dont l’ouvrage de pierre, les bandeaux à motif floral sculptés, la pierre calcaire incisée, les niches et les encorbellements.

Le complexe du monastère a une valeur associative puisqu’il s’agit d’un ouvrage représentatif de Joseph Larue, qui a été l’architecte des travaux de transformation dans les années 1930. Joseph Larue était l’architecte officiel de l’Ordre catholique romain des Pères Dominicains, au Québec. Connu pour son architecture ecclésiastique, Joseph Larue a fait les plans de nombreux bâtiments religieux de renom au Québec.

Ce bien a une valeur historique en raison de ses liens directs avec l’Ordre des Dominicains, et plus précisément avec les Pères Dominicains d’Ottawa. L’Ordre des Dominicains, également connu sous le nom d’Ordre des Frères prêcheurs, est un groupe religieux catholique fondé par le prêtre espagnol Dominique de Guzmán (saint Dominique) au début du XIIIe siècle. Les membres de cet ordre, qu’on appelle des « Dominicains » et qui regroupent des frères, des moniales, des soeurs et des laïcs, sont voués au prêche, à l’enseignement et à l’étude, et leurs efforts portent essentiellement sur les oeuvres intellectuelles et l’érudition technologique. L’Ordre des Dominicains a affirmé sa présence au Canada au XIXe siècle, vers 1882. Essentiellement, la présence dominicaine sur la colline de Primrose date des environs de 1887, à l’époque où les Dominicains ont construit l’école Saint-Jean-Baptiste (755, rue Somerset). En 1894, Monseigneur Duhamel, le premier évêque d’Ottawa, a offert aux Dominicains la propriété de l’église à la condition qu’ils fondent une maison d’études.

Le bien a aussi des liens historiques avec la communauté catholique francophone des environs de la colline Primrose, qui a vu le jour vers 1872 à l’époque où on a construit sur ce site une église temporaire. Cette église a probablement été bâtie pour répondre au besoin d’un lieu de culte catholique francophone de ce côté de la rivière des Outaouais. L’agrandissement ultérieur de l’église et la demande en services supplémentaires expliquent le développement de la communauté catholique francophone dans ce secteur à la fin du XIXe siècle.

Le complexe du monastère a une valeur contextuelle, puisqu’il définit le caractère de la colline de Primrose, secteur du centre-ville ouest situé au sommet d’un escarpement, surplombant les plaines LeBreton. La colline de Primrose est définie par plusieurs bâtiments religieux, dont un couvent (au 85, avenue Primrose) et une école (au 755, rue Somerset Ouest), ainsi que des propriétés résidentielles dont la plupart ont été construites à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. La propriété est liée à ses environs dans le cadre de ce groupe de bâtiments religieux canadiens-français dont les dates de construction et la fonction ecclésiastique sont comparables. Le complexe du monastère est un haut lieu en raison de sa localisation, de sa prééminence visuelle et de son architecture distinctive, dont son envergure, son haut clocher et sa construction de pierre.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les grandes caractéristiques extérieures qui unifient le complexe du monastère en pierre du 90, avenue Primrose Est et du 96, avenue Empress et qui concourent à sa valeur patrimoniale : 

  • le plan monastique fermé et doté : 
    • d’une cour-jardin centrale paysagée 
    • d’un cloître, caractérisé par une colonnade de fenêtres à arc et de portes à arc avec des murs de pierre situés du côté nord et du côté ouest de la cour-jardin
  • les murs à appareillage de pierres calcaires naturelles régulier avec des pierres d’angle dans les coins externes (pierres d’angle rugueuses sur l’église et lisses sur le séminaire) 
  • les murs périmétriques de pierre calcaire situés sur les lignes de propriété est et ouest
  • le toit crénelé et le profil de la toiture plate 
  • l’oriel à trois côtés sur deux étages et soubassement élargi de la façade est reliant l’église au séminaire 

Voici les caractéristiques extérieures essentielles qui concourent à la valeur patrimoniale de l’église comme bâtiment de pierre du XXe siècle réalisé dans le style néo-gothique :

  • plan rectangulaire aménagé dans un axe est-ouest
  • parapet crénelé
  • bandeaux de pierre
  • fenêtres verticales étroites à trois panneaux et pierres d’angle
  • vitrail tripartite entouré de pierre sur la façade ouest
  • panneaux de pierre calcaire gravés d’une croix dominicaine latine pattée de fleurs de lis et dont le bras inférieur forme le fût de la lettre latine « D » 
  • les fenêtres à vitraux équidistantes, sur toute la hauteur du bâtiment dans les façades nord et sud, avec pierres d’angle et appuis de fenêtre 
  • la clôture de métal ornée de détails de la croix latine de part et d’autre de l’entrée centrale
  • la façade est symétrique : 
    • armoiries dominicaines de pierre calcaire gravées de la croix dominicaine latine pattée de fleurs de lis et surmontée d’une étoile
    • niches de pierre calcaire avec encorbellement
    • entrées dotées : 
    • d’ouvertures de porte en pierre à arc surbaissé 
    • de portes de bois, de charnières à pentures décoratives et de quartefeuilles de verre de couleur;
    • de traverses en bois avec quartefeuilles de verre coloré allongés 
  • clocher contre-boutant avec : 
    • grandes persiennes 
    • parapet crénelé gradiné avec pilastres d’angle
    • croix centrale allongée en pierre calcaire avec encorbellement
    • motifs floraux sculptés 
    • grande fenêtre centrale à croisée en pierre et encadrement de pierre

Voici les grandes caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du séminaire comme bâtiment de pierre du XXe siècle avec éléments néoclassiques :

  • Volumétrie de trois et de quatre étages avec parapet crénelé ponctué d’insertions de pierre semi-circulaire gravées du mot veritas surmontées d’une croix en pierre sur les côtés des tours
  • Entrée avant de la façade est avec : 
    • parapet pignonné et gradiné
    • ouverture à arc surbaissé avec : 
    • porte à deux vantaux centrale en bois avec charnières à pentures décoratives et quartefeuilles de verre de couleur
    • traverse de bois avec cinq quartefeuilles de verre de couleur allongées
    • une croix gravée surmontant l’ouvrage 
  • Ouvertures de fenêtres uniformément espacées avec appuis de pierre et pierres angulaires modestes, en plus des fenêtres en bois à configurations variées

Voici les principales caractéristiques qui démontrent la valeur contextuelle du 90, avenue Primrose Est et du 96, avenue Empress :

  • son implantation prééminente au sommet de la colline de Primrose
  • sa situation parmi un groupe de bâtiments religieux 

La désignation est limitée à la superficie au sol de l’église et du séminaire et comprend le mur de pierre calcaire situé sur les lignes de propriété est et ouest, ainsi que la cour-jardin centrale. L’intérieur ne fait pas partie de la désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Taylor Quibell
taylor.quibell@ottawa.ca

Notice of intention to designate 85 Primrose Avenue East

Avis d’intention de désigner le 85, avenue Primrose Est à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 19 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 10 juillet 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 85, avenue Primrose Est en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le bâtiment situé au 85, avenue Primrose Est, à l’intersection des avenues Primrose Est et Empress, présente une structure de pierre sur trois étages et demi surmontée d’un grand comble en mansarde. Assise au sommet de la colline Primerose, la propriété est délimitée au nord par un escarpement abrupt.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

L’ancien couvent Our Lady of the Rosary a été construit au 85, avenue Primrose Est en 1890. C’est un exemple représentatif des couvents du XIXe siècle, présentant l’influence du style Second Empire et une ornementation classique. On retrouve fréquemment ce style dans l’architecture des premiers établissements catholiques français du Québec. Caractéristique du Second Empire, le bâtiment comporte des lucarnes à pignons dans le grand comble en mansarde et une façade asymétrique équilibrée. Le bâtiment de pierre est aussi orné d’une mince ceinture, de chaînes d’angle et de voussoirs, ce qui est typique du style classique.

Le couvent doit sa valeur patrimoniale à son lien avec Georges Bouillon, architecte du diocèse d’Ottawa, surtout connu pour son travail architectural ecclésiastique, comme la maison d’études du 90, avenue Primrose Est et la chapelle néogothique du couvent de la rue Rideau à Ottawa (aujourd’hui démolie, mais réassemblée dans le Musée des beaux-arts du Canada).

La propriété a aussi valeur historique par son lien direct avec les Sœurs grises de la Croix et l’essor de l’éducation des femmes dans la région d’Ottawa. Le couvent a été construit sur mesure pour les Sœurs grises de la Croix, aussi connues comme les Sœurs de la Charité d’Ottawa, une communauté religieuse catholique distincte composée de femmes agentes de pastorale sociale auprès de la population croissante du village de Bytown (aujourd’hui Ottawa). À titre de couvent, l’établissement était responsable de l’éducation des jeunes Franco-canadiennes d’Ottawa au début XXe siècle, dont Jeanne Sauvé, première femme à occuper le poste de présidente de la Chambre des communes et de gouverneure générale au Canada, et Henriette Bourque, première femme avocate à travailler au ministère de la Justice du Canada. Ces femmes, comme d’autres, ont grandement contribué à l’histoire des femmes du pays au XXe siècle.

La propriété est aussi ancrée dans l’histoire de la communauté francophone catholique établie dans les environs de la colline Primrose, vers 1872. Le couvent et les établissements religieux qui l’entourent ont vraisemblablement vu le jour pour répondre au besoin croissant en services du côté ontarien de la rivière des Outaouais et pour servir la communauté francophone catholique grandissante de l’endroit à la fin du XIXe siècle.

Le couvent a d’ailleurs une valeur contextuelle, puisqu’il définit le caractère de la colline Primrose, un secteur du centre-ville ouest situé au sommet d’un escarpement, surplombant les plaines LeBreton. Plusieurs bâtiments religieux caractérisent la colline Primrose : le complexe du monastère (90, avenue Primrose Est et 96, avenue Empress), l’École St-Jean-Baptiste (755, rue Somerset Ouest) ainsi que des propriétés résidentielles dont la plupart ont été construites à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. La propriété s’inscrit ainsi dans son environnement, composé de divers bâtiments religieux canadiens-français dont les dates de construction et la fonction ecclésiastique sont comparables. 

Description des caractéristiques patrimoniales

Principales caractéristiques extérieures contribuant à la valeur patrimoniale du 85, avenue Primrose Est en tant qu’exemple représentatif des couvents du XIXe siècle aux influences du style Second Empire et à l’ornementation classique :

  • Plan rectangulaire et volumétrie de trois étages et demi
  • Construction en pierre calcaire naturelle
  • Comble en mansarde dont les lucarnes à pignons sont régulièrement espacées
  • Ceinture simple en pierre au premier étage et chaînes d’angle subtiles en pierre
  • Voussoirs de pierre au-dessus des fenêtres du deuxième et du troisième étages
  • Façades asymétriques et équilibrées aux baies de fenêtre et assises de pierre rectangulaires régulièrement espacées
  • Fenêtres à vitraux encore présentes sur la façade sud
  • Deux cheminées de pierre
  • Entrées du premier et du deuxième étage du côté sud
  • Escaliers du côté est menant à une entrée du deuxième étage

Principales caractéristiques prouvant la valeur contextuelle :

  • Emplacement bien en vue au sommet de la colline Primrose surplombant l’avenue Lorne et les plaines LeBreton
  • Situation dans un groupe de bâtiments religieux
  • Orientation face à l’Église Saint-Jean-Baptiste (90, avenue Primrose Est)

La désignation se limite à l’extérieur du bâtiment. L’intérieur en est exclu.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Taylor Quibell
taylor.quibell@ottawa.ca

Avis d’intention de désigner le 94, avenue Beechwood

Avis d’intention de désigner le 94, avenue Beechwood à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 5 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 25 juin 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 94, avenue Beechwood en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario

Description du bien-fonds

La demeure du 94, avenue Beechwood est un édifice de brique rouge de trois étages marqué par les influences de l’architecture de la fin de l’époque victorienne et du Second Empire. Construit vers 1898, cet édifice est situé du côté sud de l’avenue Beechwood, non loin de la rue St Charles à Vanier à Ottawa.
 
Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Construit vers 1898, le 94, avenue Beechwood a une valeur sur le plan de la conception, car il s’agit d’un exemple représentatif de l’architecture résidentielle de la fin de l’époque victorienne en Ontario témoignant aussi d’influences du Second Empire. Ces influences s’expriment dans le bardage de brique rouge, la volumétrie de trois étages, la fenêtre en baie sur un étage, l’ouvrage décoratif du porche et les détails décoratifs en brique. Les influences du Second Empire sont évidentes dans son comble en mansarde, ses lucarnes, sa tour en saillie et son porche ornementé. Les détails architecturaux et les ornements illustrent un haut degré de savoir-faire artisanal.
 
Le 94, avenue Beechwood a une valeur historique et associative en raison de ses liens avec André Lacelle, premier propriétaire à long terme au début du XXe siècle. Il fut l’écuyer du premier ministre sir Wilfred Laurier et le premier agent de police de Clarkstown entre 1901 et 1911. Il fut également élu au Conseil du village d’Eastview (plus tard renommé Vanier) en 1917. 

Le 94, avenue Beechwood a une valeur contextuelle, car il définit et conserve le caractère historique de l’ancien village de Clarkstown. Fondé dans les années 1890 et situé du côté sud de l’avenue Beechwood, Clarkstown était composé à l’origine de résidents francophones venus du Québec ou de la Basse-Ville. Étant l’un des rares bâtiments restants de Clarkstown, le 94, avenue Beechwood contribue au caractère du secteur.

Le bâtiment est physiquement et visuellement lié à son environnement puisqu’il est situé à proximité de l’ancienne église catholique romaine St-Charles, un autre édifice historique associé au patrimoine culturel franco-ontarien de Vanier. Le bâtiment a une valeur contextuelle de haut lieu en raison de sa marge de retrait peu profonde, de son architecture décorative et de son implantation proéminente.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 94, avenue Beechwood, qui se veut un exemple représentatif du quartier historique de Clarkstown dans Vanier :

  • trois étages à volumétrie irrégulière
  • façade asymétrique
  • revêtement en brique rouge
  • ligne de toiture mansardée en métal avec lucarne rampante assis sur la façade ouest
  • tour avant carrée avec toit en croupe tronqué évasé et faîteau
  • baie saillante avec fenêtre en baie à trois sections au premier étage
  • porche ouvert en bois sur un étage sur la façade avant, dont une section en demi lune légèrement bombée au-dessus de la fenêtre en baie et dotée des éléments suivants :
    • colonnes cannelées avec socles carrés
    • frise décorative avec motifs dentelés et supports
    • balustrade en bois tourné
  • bordure de rive avec ornementation élémentaire dans le pignon
  • assise de briques dentelées sur la façade ouest et la façade nord
  • ouvertures de fenêtre avec voussoirs en brique, lunettes et rebords à tenons en pierre ordinaire
  • fondations de pierre

Voici les principales caractéristiques qui font état de la valeur contextuelle du 94, avenue Beechwood : 

  • sa proximité par rapport à l’ancienne église catholique romaine St-Charles, haut lieu de la localité

L’intérieur du bâtiment et toutes ses annexes ou dépendances sont exclus de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ashley Kotarba par courriel (Ashley.Kotarba@ottawa.ca).

Avis d’intention de désigner le 241, avenue Marier

Avis d’intention de désigner le 241, avenue Marier à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 5 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 25 juin 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 241, avenue Marier en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.
 
Description du bien-fonds

Le 241, avenue Marier est un bâtiment de deux étages et demi en brique rouge à pignon avant. Il est situé à l’angle sud-est de l’intersection de l’avenue Marier et de la rue Carillon dans Vanier à Ottawa.
 
Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Le 241, avenue Marier a une valeur esthétique puisqu’il s’agit d’un exemple représentatif d’une maison de style vernaculaire à pignon avant dans Vanier. Le style vernaculaire se matérialise dans le pignon avant surmonté d’un toit très pentu, par la volumétrie des deux étages, par sa forme élémentaire, par le bardage en brique rouge, par les linteaux et les assises de pierre, ainsi que par l’auvent doté d’imposants corbeaux surplombant l’entrée principale.
 
Le bâtiment du 241, avenue Marier a valeur de patrimoine culturel en raison de ses associations avec l’industrie du bois d’œuvre dans Vanier. Construit vers 1908, il a d’abord appartenu à Jean-Baptiste Richard et à sa femme, Marie-Louise Côté. Jean Baptiste Richard a exploité chez lui une entreprise de négoce du bois jusqu’au début des années 1940. L’industrie locale du bois d’œuvre a vu le jour dès les années 1840, à l’époque où le pont Cummings a été construit, avant de prendre son essor en 1854, lorsque la voie ferrée reliant Bytown (Ottawa) à Prescott en passant par Janeville a été mise en service, ce qui permettait de transporter le bois d’œuvre à destination de ses marchés.
 
Le 241, avenue Marier a une valeur contextuelle puisqu’il préserve le caractère de Vanier et des anciens quartiers de Janeville et d’Eastview. Le bâtiment a été construit vers 1908; Janeville était alors un secteur densément peuplé grâce à un carrefour d’industries locales installées sur le chemin de Montréal. La fusion des premières collectivités de Clarkstown, de Janeville et de Clandeboye pour former Eastview en 1909 (qui deviendra Vanier en 1969) a rehaussé le peuplement et la croissance de la région. De nombreux bâtiments résidentiels construits à la fin des années 1900 et au début des années 1910 ont été construits dans une forme vernaculaire à pignon avant avec un revêtement en brique rouge qui contraste avec le parc d’habitations bardées de bois des précédentes décennies. Cette propriété a concouru, comme résidence et établissement commercial, au caractère historique polyvalent qu’on trouve partout dans Vanier.

La propriété est fonctionnellement et historiquement liée à sa situation non loin du chemin de Montréal et de l’ancienne voie ferrée. Dans le cadre de son entreprise de négoce du bois d’œuvre, Jean-Baptiste Richard était propriétaire de cinq lots à l’angle de l’avenue Marier et de la rue Carillon, qu’il a sans doute choisis en raison de la proximité du chemin de Montréal et de la voie ferrée.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 241, avenue Marier, exemple représentatif des bâtiments de style vernaculaire à pignon avant : 

  • volumétrie de deux étages et demi
  • pignon avant
  • forme rectangulaire simple
  • bardage de brique rouge
  • toit en métal
  • auvent surplombant l’entrée avec d’imposants corbeaux
  • ouvertures de fenêtres avec linteaux et assises en pierre rustiquée
  • véranda ouverte au deuxième étage avec une balustrade élémentaire tournée sur la façade sud-est

L’intérieur du bâtiment et toutes ses annexes ou dépendances sont exclus de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ashley Kotarba par courriel (Ashley.Kotarba@ottawa.ca).

Avis d’intention de désigner le 275, boulevard St-Laurent

Avis d’intention de désigner le 275, boulevard St-Laurent à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 5 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 25 juin 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 275, boulevard St-Laurent en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 275, boulevard St-Laurent est un bâtiment de deux étages et demi en brique rouge influencé par l’architecture du classicisme édouardien et du Second Empire. Il est situé du côté est du boulevard St-Laurent au coin de la rue Peel dans le quartier Manor Park Est à Ottawa.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

On prête au bâtiment du 275, boulevard St-Laurent, construit vers 1912, une valeur esthétique puisqu’il s’agit d’un exemple représentatif des ouvrages néo-classiques édouardiens réunissant les caractères du style Second Empire en Ontario. Le style classique édouardien se matérialise dans ses façades élémentaires et symétriques, son imposante volumétrie, son bardage de brique et ses chapiteaux ioniques sur le porche. Les influences du Second Empire se matérialisent dans son toit mansardé distinct, doté de lucarnes sur trois façades. Ces éléments architecturaux du Second Empire sont caractéristiques des influences franco-ontariennes constatées dans les quartiers de banlieue de l’est d’Ottawa. Le porche en bois ouvert sur un étage de la façade avant du 275, boulevard St-Laurent constitue une expression architecturale exceptionnelle. Son toit mansardé définitoire et son porche surmonté d’un toit en dôme sont définitoires du 275, boulevard St-Laurent et constituent les caractéristiques esthétiques exceptionnelles complexes, qui témoignent du haut degré de savoir-faire artisanal de ce bâtiment. 

Le 275, boulevard St-Laurent a une valeur historique en raison de ses associations directes avec le thème de l’établissement des collectivités françaises dans le secteur est d’Ottawa au début du XXe siècle. Pierre Labelle, l’un des premiers et plus anciens résidents de cette demeure, qui est né au Québec et qui s’est ensuite installé à Ottawa, illustre cette tendance. Il a travaillé comme agriculteur et gardien dans les édifices de la Gendarmerie royale du Canada situés non loin de là. La résidence de M. Labelle illustre la petite collectivité rurale de Rockcliffe Annex qui était centrée sur le boulevard St Laurent et qui était essentiellement constituée de familles canadiennes-françaises qui travaillaient dans l’industrie agricole ou horticole.
 
Le 275, boulevard St-Laurent a une valeur contextuelle puisqu’il permet de préserver le caractère du premier peuplement du quartier Rockcliffe Annex, aujourd’hui appelé « Manor Park Est ». Le bâtiment était situé dans le canton de Gloucester et a été acheté en 1911 par la Bytown & Suburb Land Company Limited afin d’aménager le secteur à l’est du boulevard St-Laurent entre l’avenue Blasdell et l’intersection du boulevard St-Laurent et du chemin privé Hemlock. Puisqu’il s’agit, sur ce boulevard, du seul bâtiment restant à avoir été construit avant que le quartier Manor Park soit aménagé en 1947, le 275, boulevard St-Laurent témoigne de l’histoire de ses environs.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 275, boulevard St Laurent, qui se veut un exemple représentatif des résidences néo-classiques édouardiennes réunissant les caractères du style Second Empire : 

  • volumétrie de deux étages et demi avec une forme carrée symétrique
  • bardage de brique rouge
  • ligne de toiture mansardée dotée de lucarnes à arc segmenté sur les façades sud, ouest et est
  • porche ouvert en bois sur un étage doté des éléments suivants : 
    • saillie circulaire à l’angle sud-ouest avec un toit en coupole et un faîteau convexe
    • colonnes dotées de chapiteaux ioniques décoratifs sur de grands socles en pierre
    • frise décorative élémentaire 
    • balustrade en bois tourné
    • toit en voûte au-dessus de l’entrée avant
  • ouvertures de fenêtre symétriques avec linteaux et rebords à tenons en pierre
  • fondations en pierre

L’intérieur du bâtiment et toutes ses annexes ou dépendances sont exclus de cette désignation.
 
Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel 

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Ashley Kotarba par courriel (Ashley.Kotarba@ottawa.ca). 

Avis d’adoption du Règlement 2024-311 visant à désigner le 119, rue Bradford

Avis d’adoption du Règlement 2024-311 visant à désigner le 119, rue Bradford en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario

Daté du 5 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Le 25 juin 2024, la Ville d’Ottawa a adopté le règlement municipal suivant : 
  
2024-311 : Règlement de la Ville d’Ottawa visant à attribuer au 119, rue Bradford la désignation de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel.

Opposition

Veuillez noter que toute personne physique ou morale qui souhaite en appeler de l’adoption de ce règlement peut le faire auprès du Tribunal ontarien de l’aménagement du territoire en déposant, auprès de ce tribunal et de la greffière de la Ville d’Ottawa dans les 30 jours de la publication en ligne de cet avis, un avis d’opposition expliquant ses motifs. L’avis d’opposition peut être accompagné d’un paiement des droits exigés par le Tribunal.

L’avis d’opposition peut être adressé à la Ville par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Il peut être aussi envoyé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Madame Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
Aux soins de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
(Code de courrier interne : 01-71)

Pour prendre rendez-vous, veuillez communiquer avec :

Mélanie Blais
Coordonnatrice de comité
613 580 2424, poste 27005
Melanie.Blais@ottawa.ca 

Si aucun avis d’opposition n’est déposé, le Règlement 2024-311 entrera en vigueur le 5 août 2024 et sera enregistré sur le titre de propriété. Un exemplaire du règlement enregistré sera signifié à la Fiducie du patrimoine ontarien.

Avis d’adoption du Règlement 2024-310 visant à désigner 73, rue Rideau

Avis d’adoption du Règlement 2024-310 visant à désigner 73, rue Rideau en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario

Daté du 5 juillet 2024 et publié à cette date à Ottawa

Le 25 juin 2024, la Ville d’Ottawa a adopté le règlement municipal suivant :  

2024-310 : Règlement de la Ville d’Ottawa visant à attribuer à 73, rue Rideau la désignation de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel.

Objection

Veuillez noter que toute personne physique ou morale qui souhaite en appeler de l’adoption de ce règlement peut le faire auprès du Tribunal ontarien de l’aménagement du territoire en déposant, auprès de ce tribunal et de la greffière de la Ville d’Ottawa dans les 30 jours de la publication en ligne de cet avis, un avis d’opposition expliquant ses motifs. L’avis d’opposition peut être accompagné d’un paiement des droits exigés par le Tribunal.

L’avis d’opposition peut être adressé à la Ville par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Il peut être aussi envoyé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Madame Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
Aux soins de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
(Code de courrier interne : 01-71)

Pour prendre rendez-vous, veuillez communiquer avec :
Mélanie Blais
Coordonnatrice de comité
613 580 2424, poste 27005
Melanie.Blais@ottawa.ca

Si aucun avis d’opposition n’est déposé, le Règlement 2024-310 entrera en vigueur le 5 août 2024 et sera enregistré sur le titre de propriété. Un exemplaire du règlement enregistré sera signifié à la Fiducie du patrimoine ontarien.

Avis d’intention de désigner le 149, rue Rideau

Avis d’intention de désigner le 149, rue Rideau à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 5 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 25 juin 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 149, rue Rideau en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 149, rue Rideau est un édifice polyvalent de trois étages construit vers 1875 et situé du côté nord de la rue Rideau, non loin de l’intersection de cette rue et de la rue Dalhousie. 

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Construit vers 1875, l’édifice du 149, rue Rideau a une valeur esthétique qui constitue un exemple représentatif d’un bâtiment commercial de style italianisant de la fin du XIXe siècle donnant sur une rue principale à Ottawa. Le style italianisant a été populaire à partir des années 1830 jusqu’aux années 1920 au Canada et a souvent été repris dans les bâtiments commerciaux donnant sur des rues principales. L’édifice du 149, rue Rideau met à l’honneur les éléments typiques de ce style, dont les ouvertures de fenêtres en arc et les larmiers, une large corniche et les ouvrages de brique décoratifs. La propriété du 149, rue Rideau a une valeur esthétique en raison du degré élevé de savoir‑faire pour un bâtiment commercial de la rue Rideau. C’est ce dont témoigne l’intégration de la grande corniche à modillons et le larmier continu de pierre surmontant les fenêtres en arc. Il y a peu d’exemples de bâtiments commerciaux à ce niveau de savoir‑faire sur la rue Rideau, ce qui en fait un ouvrage exceptionnel dans son paysage urbain.
 
L’édifice du 149, rue Rideau a une valeur contextuelle du fait de son importance dans l’étoffement et le maintien du caractère de la rue Rideau, qui est une artère commerciale d’Ottawa depuis le XIXe siècle. Pendant tout le XXe siècle, la plus grande partie de la rue Rideau entre la promenade Sussex et la rue Cumberland a été occupée par des locaux commerciaux et polyvalents. L’édifice du 149, rue Rideau a abrité plusieurs commerces typiques de la rue principale, dont le magasin George Bourne Sporting Goods, dont la vitrine a occupé le rez-de-chaussée de l’établissement de 1918 jusqu’au milieu des années 1960. Aujourd’hui, l’édifice du 149, rue Rideau continue de rendre compte de l’histoire de la rue Rideau, qui a vocation de rue principale commerciale à Ottawa, grâce à son expression polyvalente dans les locaux à usage de commerces au rez-de-chaussée et à l’étage résidentiel du dessus. 

L’édifice, ainsi que les bâtiments voisins du 152 et des 156 et 158, rue Rideau ont historiquement joué le rôle de couloir commercial dans la Basse-Ville depuis leur construction, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Ces bâtiments sont visuellement liés en raison de leur style comparable, qui met en valeur une volumétrie de deux à trois étages, un bardage de brique, des toits plats et des établissements commerciaux au rez-de-chaussée, ainsi que des bureaux ou des logements aux étages. Aujourd’hui, chacun des principaux étages de ces bâtiments continue d’abriter des commerces et de promouvoir le commerce de détail et l’activité commerciale sur l’une des rues principales historiques d’Ottawa. 

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur de patrimoine culturel du 149, rue Rideau; l’édifice est un bon exemple de bâtiment commercial de style italianisant. 

  • Volumétrie de trois étages
  • Bardage de brique
  • Toit plat
  • Présence d’un établissement commercial au rez-de-chaussée, avec fenêtres panoramiques
  • Deuxième et troisième étages symétriques :
    • trois ensembles de deux ouvertures de fenêtres à arc en plein cintre par étage
    • larmier de pierre continu surmontant les fenêtres 
    • pilastres de brique avec chapiteaux élémentaires
    • assise de ceinture de pierre entre les étages
  • Grande corniche décorative avec modillons et corbeaux à la ligne de la toiture

Voici la principale caractéristique qui démontre la valeur contextuelle du 149, rue Rideau.

  • Localisation de la propriété sur la rue Rideau

Cette désignation exclut l’intérieur du bâtiment.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca
 
Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

MacKenzie Kimm
Planificatrice de la conservation du patrimoine
613‑580-2424, poste 15203
MacKenzie.Kimm@ottawa.ca

Avis d’intention de désigner le 156, rue Rideau

Avis d’intention de désigner le 156, rue Rideau à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 5 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 25 juin 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 156, rue Rideau en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

La propriété située au 156, rue Rideau comprend trois bâtiments portant les adresses municipales du 152, des 156 et 158 et du 160, rue Rideau. Elle est implantée du côté sud de la rue Rideau, non loin de l’intersection entre cette rue et la rue Dalhousie.

L’édifice du 152, rue Rideau est un bâtiment polyvalent de trois étages construit vers 1898; l’édifice des 156 et 158, rue Rideau est un bâtiment polyvalent de deux étages construit vers 1918.

L’édifice du 160, rue Rideau est un bâtiment plus récent, qui n’a pas valeur de patrimoine culturel. Il est donc exclu de la désignation.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Le 152, rue Rideau

Construit vers 1898, l’édifice du 152, rue Rideau a une valeur esthétique et constitue un bon exemple de bâtiment commercial du style néo‑roman donnant sur une rue principale d’Ottawa. Le style néo‑roman a été populaire au Canada à partir des années 1840 jusqu’au début des années 1900. Ce style a souvent été repris dans les édifices municipaux, commerciaux, institutionnels et religieux. L’édifice du 152, rue Rideau met à l’honneur les éléments typiques du style néo‑roman, dont sa volumétrie massive, ses ouvrages sculptés décoratifs et ses ouvertures de fenêtres en arc. La propriété du 152, rue Rideau a une valeur esthétique en raison de son degré élevé de savoir‑faire pour une propriété commerciale de la rue Rideau. C’est ce dont témoignent les motifs de feuillage et de visages sculptés et décoratifs du bâtiment, ainsi que son ouvrage de pierre sculpté. Il y a peu d’exemples de bâtiments commerciaux à ce niveau de savoir‑faire sur la rue Rideau, ce qui en fait un ouvrage exceptionnel dans son paysage urbain.

L’édifice du 152, rue Rideau a une valeur contextuelle du fait de son importance dans l’étoffement et le maintien du caractère de la rue Rideau, qui est une artère commerciale d’Ottawa depuis le XIXe siècle. Pendant tout le XXe siècle, la plus grande partie de la rue Rideau entre la promenade Sussex et la rue Cumberland était caractérisée par des bâtiments commerciaux et polyvalents réunissant différents locataires. L’édifice du 152, rue Rideau a abrité plusieurs commerces typiques donnant sur une rue principale, dont ses locataires originels, l’épicerie de gros Bate & Co. Aujourd’hui, le 152, rue Rideau continue de rendre compte de l’histoire de la rue Rideau, artère commerciale d’Ottawa.

L’édifice du 152, rue Rideau est historiquement, fonctionnellement et visuellement lié au secteur commercial des environs. Cet édifice, ainsi que les autres bâtiments proches, dont le 149 et les 156 et 158, rue Rideau ont historiquement servi de couloir commercial de la rue Rideau dans la Basse-Ville depuis leur construction, à la fin du XXe siècle et au début du XXe siècle. Ces édifices sont liés visuellement du point de vue de la forme, de la volumétrie, du bardage et du type et réunissent des caractéristiques communes, dont des toits plats, des façades de brique et des vitrines commerciales au rez‑de‑chaussée. Aujourd’hui, l’édifice garde sa vocation originelle et continue d’abriter des commerces de détail et des bureaux donnant sur l’une des grandes artères historiques d’Ottawa. 

Les 156 et 158, rue Rideau

L’édifice des 156 et 158, rue Rideau est un exemple représentatif de bâtiment commercial du début du XXe siècle, réunissant des éléments du style Art déco sur une grande artère d’Ottawa. Cet édifice réunit les caractéristiques typiques d’un bâtiment commercial du début du XXe siècle, notamment sa volumétrie de deux étages, son toit plat et son bardage de brique. L’édifice des 156 et 158, rue Rideau reprend aussi certains éléments du style Art déco dans ses ouvrages décoratifs géométriques et linéaires et son bardage de brique de couleur. Le style Art déco a vu le jour au Canada après la Première Guerre mondiale et a constitué un choix populaire pour les édifices commerciaux à partir du début jusqu’au milieu du XXe siècle.

L’édifice des 156 et 158, rue Rideau a une valeur contextuelle du fait de son importance dans l’étoffement et le maintien du caractère de la rue Rideau, qui est une artère commerciale d’Ottawa depuis le XIXe siècle. Pendant tout le XXe siècle, la plus grande partie de la rue Rideau entre la promenade Sussex et la rue Cumberland a été occupée par des locaux commerciaux et polyvalents. L’édifice des 156 et 158, rue Rideau a abrité plusieurs entreprises typiques des grandes artères d’Ottawa, dont une salle de danse, un magasin de tissus et d’articles de mercerie et un magasin de meubles. Aujourd’hui, l’édifice des 156 et 158, rue Rideau continue de rendre compte de l’histoire de la rue Rideau, qui a vocation de rue principale commerciale à Ottawa.

L’édifice des 156 et 158, rue Rideau est historiquement, fonctionnellement et visuellement lié au secteur commercial des environs. Cet édifice ainsi que d’autres bâtiments proches, dont le 149 et le 152, rue Rideau, font historiquement partie d’un couloir commercial de la Basse-Ville depuis qu’ils ont été construits, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Ces bâtiments sont visuellement liés du point de vue de la forme, de la volumétrie, du bardage et du type et réunissent des caractéristiques communes comme des toits plats, des façades de brique et des locaux commerciaux au rez-de-chaussée. Aujourd’hui, cet édifice continue d’abriter des commerces de détail et des bureaux sur l’une des grandes artères historiques d’Ottawa. 

Description des caractéristiques patrimoniales

Le 152, rue Rideau

Voici les grandes caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur de patrimoine culturel du 152, rue Rideau. Il s’agit d’un bon exemple du style néo‑roman. 

  • Volumétrie de trois étages
  • Bardage de brique avec accents de pierre sculptée
  • Toit plat
  • Présence d’un établissement commercial au rez-de-chaussée, avec fenêtres panoramiques
  • Deuxième et troisième étages symétriques 
  • Deuxième étage mettant à l’honneur 
    • trois ouvertures de fenêtres à arc dotées de voussoirs de brique décoratifs, divisés par des pilastres de brique surmontés de chapiteaux ouvragés avec bas-reliefs sculptés.
  • Quatre grandes ouvertures de fenêtres avec bordures échancrées, coiffées de linteaux de pierres sculptées au troisième étage
  • Assise de ceinture à modillons
  • Médaillons de pierre sculptée répétitifs entre le deuxième et le troisième étages

Voici la principale caractéristique qui fait état de la valeur contextuelle du 152, rue Rideau.

  • Localisation de la propriété sur la rue Rideau

Les 156 et 158, rue Rideau

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur de patrimoine culturel des 156 et 158, rue Rideau, édifice qui se veut un exemple représentatif des bâtiments commerciaux du début du XXe siècle réunissant des éléments du style Art déco.

  • Volumétrie de deux étages
  • Bardage de brique marron dichromatique
  • Toit plat
  • Présence d’un établissement commercial au rez-de-chaussée, avec fenêtres panoramiques
  • Deuxième étage symétrique 
    • ouvertures de fenêtres à arc équidistantes, dont une à arc surbaissé et deux à arcs en plein cintre, surmontées de rangées d’ouvrages de brique décoratifs
    • contreforts de brique entre les ouvertures de fenêtres et les couronnements de pierre
  • Parapets en arc dans les baies d’extrémité avec médaillons de pierre décoratifs en forme de diamants

Voici la principale caractéristique qui rend compte de la valeur contextuelle des 156 et 158, rue Rideau.

  • Localisation de la propriété sur la rue Rideau

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

MacKenzie Kimm
Planificatrice de la conservation du patrimoine
613‑580-2424, poste 15203
MacKenzie.Kimm@ottawa.ca 

Avis d’intention de désigner le 198, rue Rideau

Avis d’intention de désigner le 198, rue Rideau à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 5 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 25 juin 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 198, rue Rideau en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 198, rue Rideau est un bâtiment polyvalent de trois étages construit vers 1885 et situé du côté sud de la rue Rideau, à l’angle de cette rue et de la rue Waller. 

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

L’édifice du 198, rue Rideau a une valeur physique et se veut un exemple représentatif des bâtiments commerciaux de la fin du XIXe siècle donnant sur une grande artère d’Ottawa. Cet édifice réunit les caractéristiques typiques des bâtiments commerciaux de la fin du XIXe siècle, dont sa volumétrie de trois étages, son toit plat et son bardage de brique. En particulier, ses fenêtres en arc témoignent des influences de l’architecture de style italianisant ou des styles néo‑romans constatés dans les bâtiments des 149 et 152, rue Rideau, respectivement. 

L’édifice du 198, rue Rideau a une valeur contextuelle du fait de son importance dans l’étoffement et le maintien du caractère de la rue Rideau, qui est une artère commerciale d’Ottawa depuis le XIXe siècle. Pendant tout le XXe siècle, la plus grande partie de la rue Rideau entre la promenade Sussex et la rue Cumberland a été occupée par des locaux commerciaux et polyvalents. L’édifice du 198, rue Rideau abrite plusieurs commerces typiques des grandes artères, dont le magasin de meubles T.W. Currier & Co., qui a occupé ce lieu de 1886 à 1918. Aujourd’hui, le 198, rue Rideau continue de rendre compte de l’histoire de cette rue, qui est une grande artère commerciale d’Ottawa.

L’édifice du 198, rue Rideau est historiquement, fonctionnellement et visuellement lié au secteur commercial des environs. Cet édifice, ainsi que les autres bâtiments, dont le 149, 152, et les 156 et 158, rue Rideau, ont historiquement servi de couloir commercial de la rue Rideau dans la Basse-Ville depuis leur construction, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Ces édifices sont liés visuellement du point de vue de la forme, de la volumétrie, du bardage et du type et réunissent des caractéristiques communes, dont des toits plats, des façades de brique et des vitrines commerciales au rez‑de‑chaussée. Aujourd’hui, l’édifice garde sa vocation originelle et continue d’abriter des commerces de détail et des bureaux donnant sur l’une des grandes artères historiques d’Ottawa.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur de patrimoine culturel du 198, rue Rideau, qui est l’un des premiers bâtiments commerciaux construits sur cette rue.

  • Volumétrie de trois étages
  • Présence d’un établissement commercial au rez-de-chaussée, avec fenêtres panoramiques
  • Toit plat
  • Assises de ceinture de brique discrets
  • Façade nord équilibrée réunissant :
    • des fenêtres en arc surbaissé dotées de voussoirs en brique continus clés de voûte de brique
    • des pilastres en brique s’étendant au‑delà de la ligne de la toiture
    • des ouvertures de fenêtres rectangulaires et des linteaux de pierre rustiqués, ainsi que des voussoirs en brique discrets
  • ·Façades sud et est caractérisées par :
    • des ouvertures de fenêtres rectangulaires avec linteaux de pierre rustiqués et voussoirs en brique ouvragés
    • une fenêtre en arc en plein cintre au deuxième étage avec un voussoir de brique continu à clés de voûte de brique

Voici la grande caractéristique qui rend compte de la valeur contextuelle du 198, rue Rideau.

  • Localisation de la propriété à l’angle de la rue Rideau et de la rue Waller

La désignation exclut aussi l’intérieur de l’édifice et l’annexe de deux étages à l’arrière.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

MacKenzie Kimm
Planificatrice de la conservation du patrimoine
613‑580-2424, poste 15203
MacKenzie.Kimm@ottawa.ca
 

Avis d’intention de désigner le 217, rue Rideau

Avis d’intention de désigner le 217, rue Rideau à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 5 juillet 2024 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 25 juin 2024, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 217, rue Rideau en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 217, rue Rideau est un édifice polyvalent de trois étages, bardé de pierre et situé du côté nord de la rue Rideau, entre la rue Dalhousie et la rue Cumberland.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

L’édifice du 217, rue Rideau a une valeur esthétique et se veut un exemple exceptionnel du style architectural des Beaux‑Arts, utilisé dans les bâtiments commerciaux. L’édifice d’origine a été construit vers 1876, et sa façade a été transformée à partir du début jusqu’au milieu du XXe siècle pour rendre compte du style architectural des Beaux‑Arts. Populaire au Canada dans les deux premières décennies du XXe siècle, le style des Beaux‑Arts a souvent été repris dans les bâtiments municipaux comme les bibliothèques, les gares ferroviaires, les salles de cinéma, les banques et les écoles. Les caractéristiques architecturales de l’édifice reprennent le style des Beaux‑Arts, dont ses ouvrages classiques comme ses pilastres peu profonds à chapiteaux décoratifs, ses panneaux d’allège ouvragés et une ligne de toiture caractérisée par un parapet et des balustrades. La propriété du 217, rue Rideau a une valeur esthétique parce qu’elle fait état d’un degré élevé de savoir‑faire pour un bâtiment commercial donnant sur la rue Rideau. C’est ce dont témoignent les ouvrages de pierre de l’édifice et les détails métalliques de ce bâtiment commercial. Il y a peu d’exemples de bâtiments commerciaux à ce niveau de savoir‑faire sur la rue Rideau, ce qui en fait un ouvrage exceptionnel dans son paysage urbain.

La propriété du 217, rue Rideau a une valeur historique parce qu’elle est associée directement à l’atelier de confection de vêtements George E. Preston and Sons. Fondé en 1870, cet atelier, qui offrait des services de tailleur pour hommes et qui vendait des costumes, était bien connu à Ottawa. Ce magasin a occupé ses locaux dans l’édifice du 217, rue Rideau de 1884 jusqu’à 1959. Dans sa longue histoire, il a été fréquenté par une illustre clientèle de premiers ministres et d’autres dirigeants politiques de grande notoriété. La localisation de l’établissement sur l’une des premières grandes artères commerciales proches de la Cité parlementaire a concouru à son succès d’atelier de confection de vêtements prestigieux et bien établi dans le centre‑ville d’Ottawa. 

Le 217, rue Rideau a une valeur contextuelle du fait de son importance dans l’étoffement et le maintien du caractère de la rue Rideau, qui est une artère commerciale d’Ottawa depuis le XIXe siècle. Pendant tout le XXe siècle, la plus grande partie de la rue Rideau comprise entre la promenade Sussex et la rue Cumberland a été occupée par des locataires commerciaux. Aujourd’hui, l’édifice du 217, rue Rideau continue de rendre compte de l’histoire de la rue Rideau, artère commerciale d’Ottawa. 

L’édifice du 217, rue Rideau est historiquement, fonctionnellement et visuellement lié au secteur commercial des environs. Cet édifice, ainsi que les autres bâtiments proches, dont le 198, rue Rideau, font historiquement partie du couloir commercial d’une grande artère de la Basse-Ville depuis qu’ils ont été construits, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Ces édifices sont liés visuellement du point de vue de la forme, de la volumétrie, du bardage et du type et réunissent des caractéristiques communes, dont des toits plats, des façades de brique, ainsi que des locaux commerciaux au rez‑de‑chaussée. Aujourd’hui, le bâtiment continue d’abriter des commerces de détail et des bureaux donnant sur l’une des grandes artères historiques d’Ottawa.

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les grandes caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur de patrimoine culturel du 217, rue Rideau, qui se veut un exemple exceptionnel de bâtiment commercial dans le style des Beaux‑Arts.

  • Volumétrie de trois étages
  • Revêtement de brique lisse sur la façade sud
  • Toit plat
  • Présence d’un établissement commercial au rez-de-chaussée, avec fenêtres panoramiques
  • Deuxième et troisième étages symétriques 
    • trois ensembles de fenêtres rectangulaires séparées par des pilastres couronnés de chapiteaux décoratifs
    • panneaux d’allège en métal décoratifs entre les fenêtres du deuxième étage et celles du troisième étage
  • Corniche massive à modillons
  • Parapet doté d’une pierre centrale sobre et flanquée de balustrades 

Voici la grande caractéristique qui démontre la valeur contextuelle du 217, rue Rideau.

  • Localisation de la propriété sur la rue Rideau

Cette désignation exclut l’intérieur du bâtiment.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel à l’adresse :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Mélanie Blais, coordonnatrice de comité, Comité du patrimoine bâti
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01-71 

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

MacKenzie Kimm
Planificatrice de la conservation du patrimoine
613‑580-2424, poste 15203
MacKenzie.Kimm@ottawa.ca