Loi sur le patrimoine de l’Ontario

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Avis d’intention de désigner église Saint-François-d’Assise

Avis d’intention de désigner église Saint-François-d’Assise, du 1062, rue Wellington Ouest à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 11 juin 2025 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 28 mai 2025, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, église Saint-François-d’Assise, du 1062, rue Wellington Ouest en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

L’église Saint-François-d’Assise, située au 1062, rue Wellington Ouest, est un établissement de culte construit en pierre et doté de deux tours inégales et d’un plan d’étage cruciforme à l'angle sud ouest de la rue Wellington Ouest et de l’avenue Fairmont, dans le quartier Hintonburg d’Ottawa. Le site comprend aussi le mur de pierre délimitant la propriété originelle de l’Ordre des frères capucins au 101, rue Duhamel.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Le style néo roman a été populaire au Canada entre les années 1840 et le début des années 1900, et on faisait appel à ce style lourd et formel dans les bâtiments institutionnels, religieux, municipaux et commerciaux. L’église Saint-François-d’Assise est représentative du style néo roman grâce à sa majestueuse volumétrie, à sa lourde construction en pierre, à ses tours carrées, à ses fenêtres en demi cercle, à ses fenêtres en rosace et à son entrée dotée de portes à arc et de colonnes classiques. Les motifs décoratifs qui se répètent dans la maçonnerie, les beffrois et le parapet ornent les façades d’origine, ce qui témoigne de la très grande intégrité architecturale et du grand savoir faire artisanal du bâtiment et l’aménagement ouvert de la nef sans piliers démontre le degré supérieur de la réalisation technique.

L’église Saint-François-d’Assise est un haut lieu local pour ses caractéristiques architecturales, l’ampleur même de l’église, son majestueux escalier et son entrée; la situation du bâtiment, bien en vue sur la rue Wellington, concourt à sa forme imposante au centre du quartier Hintonburg. On peut apercevoir sa flèche qui s’élance dans le ciel et on pouvait auparavant entendre les cloches sonner des kilomètres à la ronde. Sa construction en pierre, sa marge de retrait irrégulière qui épouse la courbe de la rue et sa vocation religieuse définissent et appuient aussi le caractère construit entre la fin du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle du village d’Hintonburg et de la rue Wellington Ouest.

L’église a été pensée par l’éminent architecte Charles Brodeur, de Hull au Québec, qui a apporté un énorme concours à l’architecture ecclésiastique du sud du Québec au début du XXe siècle, en plus d’imaginer toutes sortes d’édifices commerciaux et publics de la localité. L’église Saint-François-d’Assise représente le bâtiment le plus imposant et le plus complexe du portefeuille d’églises catholiques romaines de Charles Brodeur. À Ottawa, ce dernier a aussi été l’architecte de l’église St Charles (1908) et de l’importante annexe du couvent de la Congrégation des Filles de la Sagesse (1932).
 
L’église Saint-François-d’Assise est associée à l’Église catholique, qui a apporté un concours considérable à de nombreux quartiers d’Ottawa, dont Hintonburg. L’Ordre des frères capucins, de l’Église catholique de France, a fondé la paroisse en 1890, et sa propriété comprenait auparavant une église et un monastère de 1891. L’Ordre est resté associé à l’église actuelle. L’église Saint François-d’Assise permet de mieux connaître l’Ordre des frères capucins et leur congrégation catholique surtout canadienne-française. La croissance de la population catholique de Hintonburg entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle a suscité le besoin de construire la deuxième et actuelle église Saint François d’Assise. 

Description des caractéristiques patrimoniales

Voici les grandes caractéristiques qui concourent à la valeur patrimoniale du 1062, rue Wellington Ouest, qui se veut un exemple représentatif d’une église de style néo roman.
 
Extérieur

  • Plan d’étage cruciforme
  • Deux tours inégales avec beffrois décoratifs et flèche chapeautée de fer blanc
  • Construction en pierre
  • Ouvrages de pierre, dont :
    • les assises de ceinture et les bandes;
    • les coins de pierre lisse sur la façade avant;
    • les chaînages d'encoignure; 
    • deux niches statuaires hébergeant les statues de Saint-François d’Assise et de Saint Antoine; 
    • les croix stylisées;
    • les cadres de fenêtres en pierre avec chaînages d'encoignure et clés de voûte ou larmiers; 
    • la pierre de datation et la pierre angulaire. 
  • Parapet central gradiné avec croix et tourelles flanquantes
  • Entrée centrale avant avec :
    • trois portes à arc avec fenêtres en bois et impostes; 
    • colonnes corinthiennes;
    • arrêts de larmier;
    • impostes dotées de demi-rosaces  à arc en plein cintre et fenêtres à arc en plein cintre. 
  • Rosace centrale sur chaque pignon
  • Baie centrale à arc en plein cintre dotée de fenêtres effilées à arc en plein cintre surmontées d’une imposte à trois rosaces et d’une demi-rosace  à arc en plein cintre sur la façade nord 
  • Fenêtres en bois avec verre coloré 
  • Cinq cloches installées dans la tour est 
  • Présence d’une cheminée

Intérieur

  • Caveau ouvert créant une nef sans colonnes 
  • Pilastres d’inspiration classique avec chapiteaux 
  • Deux galeries latérales et une tribune pour l’orgue 
  • Chapelle avec :
    • lambrissage de bois;
    • fresque. 
  • Sacristie avec armoires et panneaux de bois

Font partie des grandes caractéristiques qui démontrent la valeur contextuelle du 1062, rue Wellington Ouest comme haut lieu de Hintonburg :

  • l’entrée majestueuse avec la cage d’escalier à partir de la rue Wellington Ouest; 
  • la localisation, la marge de retrait profonde et l’orientation sur la rue Wellington Ouest;
  • la situation bien en vue du bâtiment, qui en fait un lieu phare de Hintonburg en raison de sa visibilité dans tout le quartier environnant, dans tous les sens, surtout ses tours;
  • la présence d’un mur de pierre qui cerne la propriété de l’Ordre des frères capucins entourant l’ancienne cour donnant sur l’avenue Fairmont et sur la rue Duhamel. 

Sont exclus de cette désignation, l’intérieur des bureaux et du sous-sol, ainsi que le parc Hintonburg (101, rue Duhamel) et les modifications apportées au mur de pierre (ouvertures et portails de métal).

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Andrew El-Azzi, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Kirsty Walker
Kirsty.Walker@ottawa.ca

Avis d’intention de désigner église Saint-Joseph, d’Orléans

Avis d’intention de désigner église Saint-Joseph, d’Orléans, du 2757 boulevard St Joseph à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 11 juin 2025 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 28 mai 2025, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, église Saint Joseph, d’Orléans, du 2757, boulevard St Joseph en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

Le 2757, boulevard St Joseph est situé du côté nord de ce boulevard, dans Orléans. Le site comprend l’église Saint Joseph d’Orléans, ainsi qu’un presbytère, un cimetière et une grotte. Le ruisseau Bilberry traverse la propriété.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

L’église Saint Joseph d’Orléans est un exemple représentatif d’établissement de culte du style néo gothique à Ottawa. Elle a été construite en 1922 en pierre calcaire rustiquée, pour remplacer une précédente église construite en 1885 sur ce site. Ses fenêtres à arc en ogive, son plan cruciforme, sa tour centrale et ses fenêtres en rosace sont les éléments caractéristiques de son style néo gothique. Le bâtiment est attribué à l’architecte et révérend Georges Bouillon (1841 1932), très bien connu pour ses créations néo gothiques. Il a imaginé plusieurs édifices religieux dans la région d’Ottawa, dont le couvent de la rue Rideau (aujourd’hui démoli, mais reconstitué au Musée des beaux arts du Canada) et le Couvent Notre Dame du Rosaire (au 85, avenue Primrose Est). Le presbytère attenant a été construit en 1891 dans le style Second Empire et date d’avant le bâtiment de culte existant. L’édifice met à l’honneur un plan d’aménagement symétrique, un toit mansardé et des lucarnes, caractéristiques du Second Empire.
 
Cette propriété est associée à la croissance de l’Église catholique dans l’est d’Ottawa. Le père Joseph Eugène Bruno Guigues a été le premier archevêque de Bytown (Ottawa) et voulait développer le diocèse. En 1849, le père Guigues a invité les catholiques de la province du Bas Canada à s’installer dans sa paroisse au lieu d’immigrer aux États-Unis. En 1849, le premier colon François Dupuis a fait des démarches auprès de l’archevêque de Bytown pour fonder une mission dans le canton de Gloucester, secteur dans lequel Orléans allait plus tard voir le jour, et dans la même année, on a construit la première chapelle catholique d’Orléans sur le terrain qui appartenait à François Dupuis. Un prêtre de Cumberland ou de Bytown se rendrait dans cette chapelle toutes les deux ou trois semaines jusqu’à ce que la congrégation devienne assez importante pour accueillir son propre prêtre à temps plein. En 1860, le premier prêtre résident, Alphonse Marius Chaîne, s’installe sur les lieux, ce qui officialise la création de la paroisse d’Orléans. Ce lieu de culte est important pour la croissance de l’Église catholique à Orléans et continue de servir la communauté catholique depuis qu’il a ouvert ses portes.

La valeur historique et contextuelle du 2757, boulevard St Joseph s’explique par ses associations avec le boulevard St Joseph et l’aménagement du village de Saint Joseph d’Orléans, plus tard connu sous l’appellation d’Orléans. C’est grâce au travail des missionnaires de la région et à la création d’une paroisse en bonne et due forme que le village de Saint-Joseph d’Orléans a été fondé dans les années 1850. Les premiers colons François Dupuis, Luc Major et Théodore Besserer ont joué un rôle déterminant dans l’établissement du village et de la paroisse et dans l’appellation du secteur. La propriété est liée aux bâtiments historiques et polyvalents de pierre, de brique et de charpente en bois du XIXe siècle et du XXe siècle sur le boulevard St Joseph (chemin de Montréal); ces bâtiments sont liés par leur vocation commerciale, résidentielle, institutionnelle et agricole. Orléans allait se développer encore dans les années 1960 pour devenir une collectivité essentiellement de banlieue, réunissant une forte concentration de familles francophones.

Grâce à sa majestueuse façade donnant sur le boulevard St Joseph, son imposant ouvrage de pierre et sa haute flèche visible de loin, ainsi qu’à sa vaste superficie, cette église est un haut lieu d’Orléans.

Description des caractéristiques patrimoniales

Font partie des grandes caractéristiques de l’église Saint Joseph d’Orléans qui concourent à la valeur patrimoniale de cet établissement de culte néo gothique du XXe siècle :

  • son plan cruciforme;
  • sa construction en pierre calcaire rustiquée avec chaînage de pierre lisse et ses contreforts; 
  • sa façade symétrique avec :
    • sa tour centrale, dont :
      • la flèche;
      • la croix latine et le toit de fer blanc;
      • l’entrée à laquelle on a accès en passant par l’escalier donnant sur le boulevard St Joseph;
      • la porte de bois avec imposte à arc en ogive.
    • les tours latérales crénelées à angle et chapeautées de fer blanc et les portes d’entrée en bois avec impostes à arc en ogive.
  • Les ouvertures de fenêtre, dont :
    • la fenêtre d’origine peinte à la main et restante dans le transept ouest; 
    • les fenêtres à arc en ogive avec verre coloré;
    • les fenêtres en rosace situées sur la façade avant et dans chaque transept;
    • le chaînage dans l’encadrement des fenêtres.
  • La pierre angulaire de 1920.
  • Font partie des caractéristiques de l’intérieur du bâtiment :
    • le plafond à croisées d’ogives, étayé par des colonnes à chapiteaux décoratifs;
    • la galerie arrière et la présence de galeries dans l’abside. 

Font partie des principales caractéristiques extérieures du presbytère qui concourent à la valeur patrimoniale de ce bâtiment de pierre du XXe siècle dans le style Second Empire :

  • la construction en pierre calcaire rustiquée avec toit mansardé et lucarnes; 
  • la façade symétrique avec l’entrée centrale, les pignons sur les façades latérales et la croix latine; 
  • les fenêtres à arc en segment de cercle.

Font partie des principales caractéristiques qui démontrent la valeur contextuelle du 2757, boulevard St Joseph comme haut lieu d’Orléans :

  • la localisation, la profondeur de la marge de retrait et l’orientation sur le boulevard St Joseph;
  • la situation bien en vue du bâtiment, qui en fait un lieu phare d’Orléans en raison de sa visibilité dans tout le quartier environnant et dans tous les sens, surtout sa tour et sa flèche;
  • la vaste propriété traversée par le ruisseau Bilberry et ses arbres matures;
  • l’aménagement spatial des bâtiments et du paysagement, dont la grotte et le cimetière. 

Sont exclus de cette désignation, l’intérieur du presbytère, ainsi que les annexes arrière et latérales construites plus tardivement.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Andrew El-Azzi, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Kirsty Walker
Kirsty.Walker@ottawa.ca

Avis d’intention de désigner le 251, avenue Northwestern, la mosquée d’Ottawa

Avis d’intention de désigner le 251, avenue Northwestern, la mosquée d’Ottawa à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 11 juin 2025 et publié à cette date dans la ville d’Ottawa

Veuillez noter que le 28 mai 2025, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 251, avenue Northwestern, la mosquée d’Ottawa en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien-fonds

La mosquée d’Ottawa sise au 251, avenue Northwestern est un bâtiment de deux étages bardé de briques brunes et de forme irrégulière, surmonté d’un dôme et d’un minaret, d’inspiration architecturale moderniste. Construit entre 1973 et 1979, il a été doté d’une annexe en 1996 et est situé du côté est de l’avenue Northwestern, au nord de la rue Scott dans le parc Champlain, à Ottawa.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

La mosquée d’Ottawa sise au 251, avenue Northwestern a une valeur esthétique puisqu’il s’agit de la première mosquée construite à Ottawa et l’une des premières bâties en Ontario entre 1974 et 1979. En outre, il est l’expression rare et exceptionnelle d’un lieu de culte moderniste, puisqu’il s’agit de la seule mosquée moderniste à Ottawa. Le bâtiment est caractéristique du style moderniste grâce à sa forme dépouillée et parce qu’on a utilisé des matériaux de construction contemporains. Enfin, il a une valeur esthétique parce qu’il s’agit d’un exemple représentatif d’une mosquée contemporaine dotée des caractéristiques traditionnelles de l’architecture islamiste, notamment son dôme, son minaret et sa salle de prière de plan carré caractéristiques.

La mosquée d’Ottawa sise au 251, avenue Northwestern a une valeur historique et associative en raison de ses liens directs avec l’Ottawa Muslim Association. L’association est un organisme local fondé en 1962 pour servir la communauté musulmane dans la région de la capitale nationale. L’un de ses premiers objectifs consistait à ouvrir une mosquée construite selon cette vocation, ce qu’elle a réalisé en bâtissant la mosquée d’Ottawa du 251, avenue Northwestern; les travaux ont été achevés en 1979. L’Ottawa Muslim Association exploite la mosquée d’Ottawa et ses cérémonies religieuses, en plus de la bibliothèque, de la programmation éducative et des services sociaux.

La mosquée d’Ottawa sise au 251, avenue Northwestern a une valeur associative parce que le bâtiment apporte et a la possibilité d’apporter un complément d’information à propos de la première communauté musulmane d’Ottawa et de la communauté musulmane contemporaine dans cette ville.

La mosquée d’Ottawa sise au 251, avenue Northwestern a une valeur contextuelle en raison de sa fonctionnalité liée à ses environs. La propriété a été stratégiquement sélectionnée pour servir de siège de la mosquée d’Ottawa en raison de sa situation centrale non loin de l’ancien établissement de rassemblement de la communauté et de la proximité des établissements de travail et des transports en commun. 

La mosquée d’Ottawa sise au 251, avenue Northwestern a une valeur contextuelle parce qu’il s’agit d’un lieu phare en raison de sa localisation bien en vue au nord de la rue Scott et de la grande visibilité de ses emblématiques caractéristiques architecturales, dont le minaret et le dôme.

Description des caractéristiques patrimoniales

Font partie des principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale du 251, avenue Northwestern, qui se veut l’expression exceptionnelle d’un lieu de culte moderniste, doté des caractéristiques traditionnelles de l’architecture islamiste :

  • la volumétrie irrégulière de deux étages;
  • le bardage de briques brunes;
  • les grandes fenêtres demi-lune et circulaires sur différentes façades; 
    • le bandeau d’allège en métal portant une inscription en arabe et traversant les fenêtres formant un cercle sur deux étages sur la façade ouest; 
  • le dôme revêtu de cuivre et les fenêtres en demi-lune sous le dôme, surmontées d’un faîteau;
  • le minaret octogonal avec motif en demi-lune et en arc, le balcon en saillie et le cône revêtu de cuivre et couronné d’un faîteau. 

Constituent les principales caractéristiques qui démontrent la valeur contextuelle du 251, avenue Northwestern :

  • sa localisation tout de suite au nord du Transitway, qui concourt à sa visibilité sur la rue Scott et à son statut de lieu phare.

L’intérieur du bâtiment ainsi que ses annexes ou dépendances projetées sont exclus de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Andrew El-Azzi, coordonnatrice de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier interne 01-71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Greg MacPherson
Greg.MacPherson@ottawa.ca

Avis d’intention de désigner le 200, avenue First

Avis d’intention de désigner le 200, avenue First à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Fait et publié dans la Ville d’Ottawa le 11 juin 2025.

Veuillez noter que le 28 mai 2025, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 200, avenue First en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien fonds

L’édifice de l’ancienne centrale téléphonique Carling, au 200, avenue First, est un bâtiment de deux étages en briques rouges en forme de L construit en 1913. La propriété est située dans le quartier Glebe d’Ottawa.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

La propriété du 200, avenue First a une valeur conceptuelle parce qu’il s’agit d’un exemple représentatif du style architectural des Beaux-Arts, style expressif évoquant la majesté, la stabilité et la permanence, mettant souvent à l’honneur les éléments du classicisme et qu’on retrouve le plus couramment dans les édifices du tournant du siècle. L’édifice de l’ancienne centrale téléphonique Carling est paré d’une large volumétrie, d’une façade symétrique et d’une entrée centrale. Il est composé de cinq baies vitrées et d’un sous-sol surélevé et met en exergue des éléments du classicisme, dont une façade symétrique, une large corniche, des pilastres, des ouvrages de brique décoratifs et une entrée centrale avec portique.

L’édifice de l’ancienne centrale téléphonique Carling a une valeur historique en raison de ses associations directes avec la Compagnie de téléphone Bell et les thèmes du développement des télécommunications à Ottawa et de la présence des femmes dans la population active canadienne. Construit pour cette vocation en 1913, l’édifice de la centrale téléphonique Carling, soit la troisième centrale de la Compagnie de téléphone Bell à Ottawa, a assuré jusque dans les années 1940 les services de téléphonie dans les environs. La propriété est le symbole d’une période de croissance, de perfectionnement technologique et d’accroissement de la richesse à Ottawa. L’édifice de l’ancienne centrale téléphonique Carling met en lumière l’histoire des femmes dans la population active canadienne. La Compagnie de téléphone Bell du Canada a été fondée en 1877, et la première centrale téléphonique du Canada a été construite en 1878 à Hamilton en Ontario. À partir de l’année 1900, Bell n’embauchait que des femmes comme standardistes, fonction qui réclamait beaucoup de patience, de vivacité d’esprit et d’effort physique.

La propriété a une valeur historique parce qu’elle fait la démonstration des travaux de l’éminent architecte d’Ottawa John Albert Ewart, qui a été l’architecte de la première centrale téléphonique d’Ottawa, appelée « Queen Exchange » au 60, rue Queen (aujourd’hui démolie); il s’agissait probablement de la deuxième centrale téléphonique située au 251, rue Besserer, qui est le jumeau architectural de cet édifice. Font partie des ouvrages les mieux connus de John Albert Ewart, l’édifice Booth (165, rue Sparks), l’édifice Wellington (édifice qui abritait La Métropolitaine, Compagnie d’assurance-vie), l’église presbytérienne Knox au 120, rue Lisgar, ainsi que plusieurs établissements scolaires. 

L’ancienne centrale téléphonique Carling a une valeur contextuelle en raison de son importance dans l’affirmation du caractère du quartier Glebe. La propriété est située non loin de la rue Bank, soit l’artère centrale du quartier pour l’activité commerciale. Le caractère de l’ancienne centrale téléphonique Carling cadre avec les édifices commerciaux du secteur, dont la volumétrie est basse et large et qui sont parés de riches matériaux extérieurs, dont le revêtement de brique de couleur rouge et chamois, le bois et la pierre calcaire. Nombre de leurs façades sont dotées de corniches massives et de linteaux, d’assises et de clés de voûte en pierre juxtaposés de brique rouge.

La propriété a une valeur contextuelle parce qu’elle est historiquement et fonctionnellement liée à ses environs. Bien que l’histoire du Glebe remonte à la construction du canal Rideau en 1827, le quartier a été florissant et s’est développé dans les années 1870, pour devenir une banlieue servie par le tramway grâce au prolongement de la ligne du tramway en 1891. L’établissement de la centrale téléphonique Carling est lié à la croissance et au développement du quartier et de la ville au début du XXe siècle. Cet édifice et d’autres infrastructures liés comme la sous station hydroélectrique no 2 sur l’avenue Glebe témoignent de l’expansion de la demande exprimée pour des services comme la téléphonie et l’électricité.

Description des caractéristiques patrimoniales

Font partie des caractéristiques extérieures essentielles qui concourent à la valeur patrimoniale de l’ancienne centrale téléphonique Carling au 200, avenue First, qui se veut un exemple représentatif d’un édifice commercial du style architectural des Beaux Arts : 

  • la volumétrie de deux niveaux avec le sous-sol surélevé;
  • le bardage de brique rouge avec assises de ceinture en retrait sous le premier niveau;
  • la façade avant symétrique avec cinq baies vitrées et une entrée centrale, dont :
    • les doubles portes avant;
    • la large fenêtre carrée divisée en plusieurs carreaux;
    • l’entablure décorative de métal et de pierre entourant l’entrée, dont les volutes et le fronton;
  • les pilastres de brique sur deux niveaux avec assises de pierre et chapiteaux séparant les  baies vitrées;
  • l’ouvrage de brique décoratif entre le premier et le deuxième niveaux sur les façades nord et ouest;
  • les ouvertures de fenêtre avec linteaux et assises en pierre;
  • les assises de ceinture en pierre;
  • les astragales en pierre;
  • la toiture plate avec corniche massive en surplomb.

L’intérieur de l’édifice ne fait pas partie de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention d’Andrew El-Azzi, coordonnateur du comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier interne 01 71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Sampoorna Bhattacharya
sampoorna.bhattacharya@ottawa.ca 

Avis d’intention de désigner le 251, rue Besserer

Avis d’intention de désigner le 251, rue Besserer à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Fait et publié dans la Ville d’Ottawa le 11 juin 2025.

Veuillez noter que le 28 mai 2025, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 251, rue Besserer en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien fonds

L’ancienne centrale téléphonique Rideau au 251, rue Besserer est un édifice de brique rouge de deux niveaux construit en 1912. La propriété est située dans le quartier Côte de-Sable d’Ottawa, à l’angle de la rue Besserer et de l’avenue King Edward.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

La propriété du 251, rue Besserer a une valeur conceptuelle parce qu’il s’agit d’un exemple représentatif du style architectural des Beaux-Arts, style expressif évoquant la majesté, la stabilité et la permanence, mettant souvent à l’honneur les éléments du classicisme et qu’on retrouve le plus couramment dans les édifices du tournant du siècle. L’édifice de l’ancienne centrale téléphonique Rideau est un bâtiment de brique rouge symétrique paré d’ouvrages de pierre et composé de sept baies et d’un sous-sol surélevé. Il met à l’honneur des détails classiques, dont la corniche massive, ses pilastres, son parement de brique décoratif et son entrée centrale avec portique, qui sont caractéristiques de ce style.

L’ancienne centrale téléphonique Rideau a une valeur historique en raison de ses associations directes avec la Compagnie de téléphone Bell et les thèmes du développement des télécommunications à Ottawa et de la présence des femmes dans la population active canadienne. Construit pour cette vocation en 1912, l’édifice de la centrale téléphonique Rideau, soit la deuxième centrale de la Compagnie de téléphone Bell à Ottawa, a assuré jusque dans les années 1940 les services de téléphonie dans les environs. La propriété est le symbole d’une période de croissance, de perfectionnement technologique et d’accroissement de la richesse à Ottawa. L’édifice de l’ancienne centrale téléphonique Rideau met en lumière l’histoire des femmes dans la population active canadienne. La Compagnie de téléphone Bell du Canada a été fondée en 1877, et la première centrale téléphonique du Canada a été construite en 1878 à Hamilton en Ontario. À partir de l’année 1900, Bell n’embauchait que des femmes comme standardistes, fonction qui réclamait beaucoup de patience, de vivacité d’esprit et d’effort physique. Cet édifice est aussi associé à l’ancien magasin de biens de consommation d’Ottawa J.G. Whyte & Sons. Fondé en 1855, ce magasin, d’abord situé sur la rue Rideau, s’est réinstallé au 251, rue Besserer de 1948 jusqu’en 1980
.
L’ancienne centrale téléphonique Rideau a probablement été imaginée par l’éminent architecte d’Ottawa John Albert Ewart, qui a été l’architecte de la première centrale téléphonique d’Ottawa, appelée « Queen Exchange » au 60, rue Queen (aujourd’hui démolie) et de la troisième centrale téléphonique, soit la centrale Carling, au 200, avenue First. La centrale téléphonique Carling est un jumeau architectural de cet édifice. Font partie des ouvrages les mieux connus de John Albert Ewart, l’édifice Booth (165, rue Sparks), l’édifice Wellington (édifice qui abritait La Métropolitaine, Compagnie d’assurance-vie), l’église presbytérienne Knox au 120, rue Lisgar, ainsi que plusieurs établissements scolaires.

L’ancienne centrale téléphonique Rideau est importante dans la définition et la préservation du caractère de la Côte-de-Sable. Aménagée dans les années 1860, la Côte-de-Sable est l’un des plus anciens quartiers d’Ottawa : l’avenue King Edward sert d’artère principale dans la liaison du quartier avec la rue Rideau et la Basse-Ville. Cette partie de la Côte-de-Sable est caractérisée par des édifices de brique rouge et de pierre. Le 251, rue Besserer apporte son concours au quartier grâce à sa volumétrie et à sa construction de brique rouge.

L’ancienne centrale téléphonique Rideau a une valeur contextuelle parce qu’elle est historiquement et fonctionnellement liée à ses environs. Situé à la périphérie de la Côte de-Sable, l’édifice du 251, rue Besserer est aménagé à l’angle de la rue Besserer et de l’avenue King Edward, soit l’artère principale qui assure la liaison du quartier avec la rue Rideau et la Basse-Ville. Au tournant du siècle, la Côte-de-Sable réunissait les personnalités les plus riches et influentes d’Ottawa et constituait un quartier résidentiel dont la croissance était fulgurante. L’installation d’une centrale téléphonique veut dire que le nombre d’abonnés du téléphone ne faisait qu’augmenter dans le quartier, ce qui correspond au développement du secteur à l’époque. L’avenue King Edward était un carrefour pour d’importants édifices historiques à vocation institutionnelle et une salle, dont l’édifice Andrew W. Fleck, le Bain Champagne, la sous-station hydroélectrique nº 4 d’Ottawa, l’ancienne synagogue Adath Jeshurun, l’ancienne Église évangélique baptiste d’Ottawa et l’église anglicane St. Albans.

Description des caractéristiques patrimoniales

Font partie des principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur patrimoniale de l’ancienne centrale téléphonique Rideau au 251, rue Besserer, qui se veut un exemple représentatif d’un édifice commercial dans le style des Beaux-Arts : 

  • la volumétrie rectangulaire de deux niveaux avec le sous-sol surélevé;
  • le bardage de brique rouge avec assises de ceinture en retrait sous le premier niveau;
  • la façade avant symétrique avec sept baies vitrées et une entrée centrale, dont :
    • les doubles portes avant de métal; 
    • la large fenêtre carrée divisée en plusieurs carreaux;
    • l’entablure décorative de métal et de pierre entourant l’entrée, dont les volutes et le fronton;
  • les pilastres de brique sur deux niveaux avec assises de pierre et chapiteaux séparant les  baies vitrées;
  • l’ouvrage de brique décoratif entre le premier et le deuxième niveaux sur les façades sud et ouest;
  • les ouvertures de fenêtre avec linteaux et assises en pierre;
  • les assises de ceinture en pierre;
  • les astragales en pierre;
  • la toiture plate avec corniche massive en surplomb;
  • les fondations de pierre.

L’intérieur de l’édifice et l’annexe nord ne font pas partie de cette désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention d’Andrew El-Azzi, coordonnateur du comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01 71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Sampoorna Bhattacharya
sampoorna.bhattacharya@ottawa.ca

Avis d’intention de désigner le 43, rue Eccles

Avis d’intention de désigner le 43, rue Eccles à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Fait et publié dans la Ville d’Ottawa le 11 juin 2025.

Veuillez noter que le 28 mai 2025, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, le 43 rue Eccles en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien fonds

L’édifice de l’ancienne centrale téléphonique Sherwood, au 43, rue Eccles, est un bâtiment de deux étages en briques rouges construit en 1919. La propriété est située entre la rue Booth et l’avenue Bronson dans le quartier Dalhousie.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Construit en 1919, l’édifice du 43, rue Eccles est un bâtiment de deux étages en briques rouges représentatif du style architectural classique édouardien. La propriété a une valeur historique parce qu’elle a été imaginée par l’architecte en chef de la Compagnie de téléphone Bell du Canada William John Carmichael et qu’elle cadre visuellement avec l’expression architecturale des édifices des centrales téléphoniques de Bell Canada dans tout l’Ontario. Le bâtiment à toiture plate est paré d’une façade de brique rouge ponctuée d’une corniche à modillons et de chaînages d’encoignure en pierre, de clés de voûte et d’une entablure de pierre sculptée surmontant l’entrée. Des caractéristiques classiques comparables sont évidentes sur d’autres édifices de centrales téléphoniques pensés par William John Carmichael, qui a conçu, entre 1899 et 1926, près de 100 nouveaux bâtiments pour la Compagnie de téléphone Bell. En sa qualité d’architecte en chef, il a aussi imaginé des entrepôts pour la Northern Electric Company, en plus d’être responsable de tous les grands travaux de transformation, de construction d’annexes et d’agrandissement des édifices des centrales téléphoniques de Bell.

L’édifice de l’ancienne centrale téléphonique Sherwood a une valeur historique en raison de ses associations directes avec la Compagnie de téléphone Bell du Canada et avec les thèmes du développement des télécommunications à Ottawa et de la présence des femmes dans la population active canadienne. Construit en fonction de cette vocation en 1919, l’édifice de l’ancienne centrale téléphonique Sherwood abrite la quatrième centrale téléphonique de la Compagnie de téléphone Bell à Ottawa et a assuré les services téléphoniques dans les quartiers ouest d’Ottawa et dans Hull jusque dans les années 1940. La propriété est le symbole d’une période de croissance, de perfectionnement technologique et d’accroissement de la richesse à Ottawa. L’édifice de l’ancienne centrale téléphonique Sherwood met en lumière l’histoire des femmes dans la population active canadienne. La Compagnie de téléphone Bell du Canada a été fondée en 1877, et la première centrale téléphonique du Canada a été construite en 1878 à Hamilton en Ontario. À partir de l’année 1900, Bell n’embauchait que des femmes comme standardistes, fonction qui réclamait beaucoup de patience, de vivacité d’esprit et d’effort physique.

L’ancienne centrale téléphonique Sherwood a une valeur contextuelle en raison de son importance de la définition et le maintien du caractère du quartier Dalhousie, qui regroupe de nombreux bâtiments de brique rouge du XXe siècle dans le style du classicisme édouardien et dans le style italianisant. La propriété a une valeur contextuelle parce qu’elle est historiquement et fonctionnellement liée à ses environs. L’ancienne appellation de l’édifice (Sherwood Exchange ou centrale téléphonique Sherwood) est liée à la précédente dénomination du quartier, Mount Sherwood, qui a été fondé dans les années 1820 et annexé à la Ville d’Ottawa en 1889. La construction de l’édifice de la centrale téléphonique Sherwood en 1919 est liée à la croissance et au développement de la ville au début du XXe siècle, ainsi qu’à l’accroissement de la demande exprimée pour les services téléphoniques.

Description des caractéristiques patrimoniales

Font partie des caractéristiques extérieures essentielles qui concourent à la valeur patrimoniale de l’édifice de l’ancienne centrale téléphonique Sherwood, qui se veut un exemple représentatif d’un édifice du style classique édouardien : 

  • la volumétrie de deux niveaux avec le sous-sol surélevé;
  • le bardage de brique rouge avec le bandeau en pierre et les chaînages d’encoignure;
  • l’entrée mettant à l’honneur :
    • une entablure de pierre avec la mention gravée « The Bell Telephone Company of Canada »;
    • le fronton de pierre étayé par les volutes;
  • les ouvertures de fenêtre coexistantes, dont certaines sont dotées de voussoirs de pierre et de brique;
  • le toit plat avec la grande corniche à modillons en surplomb;
  • les fondations de pierre.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel :

GreffierMunicipal ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale 
À l’attention de Andrew El-Azzi, coordonnatrice du comité 
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1P 1J1
code de courrier interne 01 71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Sampoorna Bhattacharya
sampoorna.bhattacharya@ottawa.ca 

Avis d’intention de désigner les 323 et 327, rue Rideau

Avis d’intention de désigner les 323 et 327, rue Rideau à titre de bien à valeur ou à caractère de patrimoine culturel conformément au paragraphe 29 (3) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Fait et publié dans la Ville d’Ottawa le 11 juin 2025.

Veuillez noter que le 28 mai 2025, la Ville d’Ottawa a établi qu’elle avait l’intention de désigner, pour sa valeur de patrimoine culturel, les 323 et 327, rue Rideau en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Description du bien fonds

L’édifice des 323 et 327, rue Rideau est un bâtiment de deux étages construit pour un cinéma du côté nord de la rue Rideau entre l’avenue King Edward et la rue Nelson.

Déclaration de la valeur ou du caractère sur le plan du patrimoine culturel

Le cinéma ByTowne est un exemple représentatif d’un cinéma de quartier construit pour cette vocation après la guerre; il met à l’honneur les éléments du style de l’architecture moderne. Une salle de cinéma de quartier constitue un établissement local de moindre envergure situé dans une zone résidentielle. Construit en 1947, le cinéma ByTowne reprend les éléments caractéristiques des cinémas de quartier de l’après-guerre, dont une imposante marquise éclairée, une ancienne billetterie extérieure et une volumétrie de deux niveaux, qui était caractéristique du quartier à l’époque où le bâtiment a été construit. Stylistiquement, les salles de cinéma de quartier de l’après-guerre reprenaient souvent le style de l’architecture moderne. Ce style est caractérisé par son horizontalité, ses murs lisses, son ornementation élémentaire, ses coins arrondis et son verre courbé. Le cinéma ByTowne met à l’honneur les éléments du style de l’architecture moderne dans son profil arrondi, sa corniche de pierre profilée, son revêtement en brique lisse et ses accents métalliques.

Le cinéma ByTowne a été imaginé par le cabinet d’architectes torontois Kaplan & Sprachman. Ce prolifique cabinet regroupait les architectes Harold Solomon Kaplan (1895-1973) et Abraham Sprachman (1894-1971). Il est bien connu pour avoir pensé des centaines de salles de cinéma d’un océan à l’autre au XXe siècle, ainsi que d’importants édifices pour la communauté juive. Ce cabinet a joué un rôle décisif dans l’introduction du style de l’architecture moderne dans l’architecture des salles de cinéma au Canada. Ses salles sont caractérisées par des surfaces simplifiées et des marquises éclairées. Le cinéma ByTowne est un exemple représentatif de l’ouvrage de Kaplan & Sprachman dans la réalisation d’une salle de cinéma de quartier et constitue le dernier exemple intact des salles de cinéma imaginées par ce cabinet à Ottawa.

Le cinéma ByTowne a été construit pendant l’essor du cinéma de quartier de l’après guerre à Ottawa, à l’époque où la fréquentation des salles de cinéma et l’industrie cinématographique au Canada atteignaient de nouveaux sommets. À Ottawa, les salles de cinéma à succursales multiples et les chefs d’entreprise de la localité ont souhaité construire des salles de cinéma de quartier dans les secteurs de la ville dont la population augmentait. Hyman Berlin, propriétaire de la localité, a ouvert la salle du cinéma Nelson en 1947; elle servait de salle de cinéma de quartier pour les résidents de la Basse-Ville et de la Côte-de-Sable. Hyman Berlin a exploité cette salle pendant seulement quelques années avant de la louer à Famous Players jusque dans les années 1980.

Le 1er octobre 1988, Bruce White et Jean Cloutier, exploitants de salles de cinéma dans la localité, ont rouvert le cinéma Nelson sous l’appellation de « ByTowne Cinema ». En 1989, White et Cloutier exploitaient le cinéma ByTowne, qui représentait leur salle principale pour les films de répertoire et le visionnement quotidien de différents films cultes, classiques, étrangers, indépendants et alternatifs. Le cinéma ByTowne est toujours une salle de cinéma de répertoire indépendante et sert de lieu de rassemblement pour les discours, les sous-cultures et les événements communautaires de la diversité et des courants alternatifs. D’autres travaux de recherche pourraient nous en apprendre plus sur le cinéma indépendant et la communauté cinématographique d’Ottawa, de même que sur les différents groupes et les différentes sous-cultures qui font appel au cinéma ByTowne comme établissement communautaire.

À titre de salle de cinéma de quartier de l’après-guerre, le cinéma ByTowne est historiquement et fonctionnellement lié aux quartiers des environs et à l’activité commerciale de la rue Rideau. On a probablement choisi de l’aménager sur la rue Rideau afin d’attirer les résidents de la Basse-Ville et de la Côte-de-Sable. Le cinéma ByTowne est fonctionnellement lié à d’autres institutions et lieux de rassemblement du quartier, dont l’ancienne synagogue Adath Jeshurun au 375, avenue King Edward (construite en 1904) et la Bibliothèque Rideau au 377, rue Rideau (construite en 1933).  

Le cinéma ByTowne est un lieu emblématique de la rue Rideau et de la Basse-Ville. Son imposante façade sur la rue Rideau et son iconique marquise le distinguent des édifices contemporains des environs. La nuit, la marquise éclairée du cinéma ByTowne le rend très voyant sur la rue Rideau, ce qui renforce exceptionnellement son statut de haut-lieu historique et familier dans son paysage urbain.

Description des caractéristiques patrimoniales

Font partie des principales caractéristiques extérieures qui concourent à la valeur de patrimoine culturel du cinéma ByTowne, qui se veut un exemple représentatif d’une salle de cinéma de quartier construite pour cette vocation et reprenant les éléments du style de l’architecture moderne :

  • la volumétrie de deux niveaux;
  • la toiture plate;
  • la façade symétrique mettant à l’honneur deux baies en saillie avec des coins intérieurs arrondis parés d’un appareil de brique en boutisse et rejoignant une baie centrale en retrait;
  • les vitrines au rez de chaussée et l’entrée en retrait dotée de coins et d’une billetterie courbés et sertie d’accents de métal, dont des porte-affiches encastrés; 
  • l’entrée principale en retrait avec ouvrages de métal ondulés et polis, dont la forme et l’expression de l’ancienne billetterie extérieure et des porte-affiches encastrés; 
  • l’entrée donnant sur le trottoir et reprenant l’appellation du cinéma dans le terrazzo;
  • le premier niveau revêtu de tuiles d’agrégats fins et lisses de couleur pâle et doté d’un soubassement de pierre de couleur foncée;
  • le deuxième niveau mettant à l’honneur le bardage de brique de couleur chamois, les ouvertures de fenêtre limitées, ainsi que les accents horizontaux, dont les linteaux, les assises et la corniche profilée de béton; 
  • l’enseigne verticale portant l’appellation du cinéma et s’étendant au-delà de l’édifice depuis la marquise éclairée au centre de la façade avant.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à cette désignation peut faire appel au processus d’opposition défini dans le paragraphe 29 (5) de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, un avis exposant les motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents.

L’avis d’opposition peut être déposé par courriel : 

GreffierMunicipal ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut aussi être déposé par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez vous, à :

Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
À l’attention de Andrew El-Azzi, coordonnatrice du comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
code de courrier interne 01 71

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les renseignements pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer l’Avis d’intention de désigner le bien ou adopter un règlement désignant le bien en vertu de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Lauren Luchenski
Lauren.Luchenski@ottawa.ca

Avis d’intention d’abroger les Règlements 7-81, 370-81, 32-86 et 232-85

Avis d’intention d’abroger les Règlements 7-81, 370-81, 32-86 et 232-85 désignant les 38-44, rue Clarence, le 520, promenade Reine-Élizabeth, le 1518, rue Stittsville Main et le pont de l’île Lemieux comme ayant une valeur sur le plan du patrimoine culturel aux termes de l’article 31 de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Daté du 11 juin 2025 et publié à cette date à Ottawa.
 
Veuillez noter que, le 28 mai 2025, la Ville d’Ottawa a signifié son intention d’abroger les règlements 7-81, 370-81, 32-86 et 232-85 désignant les 38-44, rue Clarence, le 520, promenade Reine-Élizabeth, le 1518, rue Stittsville Main et le pont de l’île Lemieux comme ayant une valeur sur le plan du patrimoine culturel aux termes de l’article 31 de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario

Description des biens-fonds

38-44, rue Clarence (quartier 12) 

entre la promenade Sussex et la place du marché By. Elle a été désignée aux termes de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario le 7 janvier 1981 par la Ville d’Ottawa (Règlement 7-81). À l’époque, cette propriété était occupée par un remarquable édifice en brique de trois étages, connu sous le nom de City Hotel. La désignation individuelle de cet édifice a été recommandée en 1981 en raison de sa valeur au plan architectural. Construit avant 1866, il comptait parmi les plus anciens bâtiments encore debout dans le secteur. Cet édifice, construit pour servir d’hôtel, présentait une structure à toit à pignon, des ouvertures de fenêtre régulières et des arcs suggérés, caractéristiques de l'architecture de cette époque à Ottawa. L’édifice du City Hotel a été détruit par un incendie en 1994.
 
520, promenade Reine-Élizabeth (quartier 17)
 
Cette propriété du Glebe est située du côté nord de la promenade Reine-Élizabeth, entre la ruelle Popes et la place Torrington, face au canal Rideau. Cet emplacement a été désigné aux termes de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario le 4 novembre 1981 par la Ville d’Ottawa (Règlement 370-81). À l’époque, cette propriété était occupée par un édifice en pierre de deux étages et demi, construit en 1871 et détruit par un incendie en 1989.

L’emplacement a été réaménagé en 2005 et est aujourd’hui occupé par des habitations en rangée.

1518, rue Stittsville Main (quartier 6) 

Située entre la rue Abbott Ouest et le croissant Brae à Stittsville, cette propriété a été désignée aux termes de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario le 20 mai 1986 par l’ancien canton de Goulbourn (Règlement 32-86). À l’époque, cette propriété était occupée par un bâtiment de deux étages, construit au début des années 1870 et qui abritait le magasin général Bradley et le bureau de poste. Le bâtiment a partiellement été détruit par le feu en 2013. La partie restante a été démolie en 2014, compte tenu des dommages et de problèmes structurels importants observés.
 
Pont de l’île Lemieux (quartier 15) 

Franchissant la rivière des Outaouais à la hauteur de la rue Onigam, le pont de l’île Lemieux, construit en 1916, a été désigné aux termes de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario le 18 septembre 1985 par la Ville d’Ottawa (Règlement 232-85), en raison de sa valeur aux plans historique et technique. À l’époque, le pont de l’île Lemieux était un ouvrage à quatre travées et à arche de béton, inscrit dans le Registre des ponts à valeur patrimoniale de l’Ontario. Le pont à arche de béton de 1916 a été démoli et remplacé par une nouvelle structure, construite au même endroit en 1989. 

Motif des abrogations

La Ville d’Ottawa a lancé un processus d’abrogation des règlements 7-81, 370-81, 32-86 et 232-85 au motif que les bâtiments ou structures historiques décrits dans ces quatre règlements de désignation ont été entièrement détruits par des incendies ou démolis. Comme les structures historiques n’existent plus, ces propriétés n’ont plus la valeur sur le plan du patrimoine culturel décrite et, par conséquent, le personnel recommande au Conseil municipal d’adopter un règlement visant à abroger les règlements de désignation.

Opposition

Veuillez noter que quiconque souhaite s’opposer à l’abrogation proposée des règlements 7-81, 370-81, 32-86 et 232-85 peut se prévaloir du processus d’opposition défini à l’article 31 de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, en adressant à la greffière de la Ville d’Ottawa, dans les 30 jours de la publication en ligne du présent avis, l’exposé des motifs de son opposition et tous les renseignements pertinents. 

L’avis d’opposition peut être transmis par courriel à l’adresse :

GreffierMunicipal-ObjectionsPatrimoine@ottawa.ca

Cet avis peut également être transmis par courrier recommandé ou être livré en mains propres, sur rendez-vous, aux soins de :
 
Caitlin Salter MacDonald, greffière municipale
a/s d’Andrew El-Azzi, coordonnateur de comité
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
courrier interne 01-71 

Lorsqu’il est saisi d’un avis d’opposition, le Conseil municipal se penche sur les motifs de l’opposition, ainsi que sur tous les faits pertinents, dans les 90 jours de la fin du délai d’opposition. Après s’être penché sur l’opposition, le Conseil municipal peut décider de révoquer cet avis d’intention ou d’adopter un règlement abrogeant les règlements municipaux de la désignation.

Complément d’information

Pour obtenir plus d’information à ce sujet, veuillez communiquer avec :

Avery Marshall
Planificatrice de la conservation du patrimoine
avery.marshall@ottawa.ca
613-580-2424, poste 25875