Happy Trails! Safe and responsible hiking in Natural Areas
Date et heure
Conférencière : Victoria Lanthier, GirlGoneGood
Il est bon pour notre santé physique et mentale de passer du temps en plein air, et la région d’Ottawa possède un grand nombre d’espaces verts et de sentiers à explorer. Les loisirs extérieurs ont occupé une place particulièrement importante pendant la pandémie, et bien des gens ont découvert pour la première fois les joies de la randonnée ou du vélo sur nos sentiers. La Ville veut s’assurer que tous les usagers des sentiers savent comment profiter de leurs excursions en toute sécurité en ayant le moins de répercussions possible sur l’environnement naturel. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour assister à une présentation de Vickie Lanthier de GirlGoneGood, passionnée de plein air et défenseure du bien-être.
Vétérane militaire, Vickie Lanthier a servi au sein des Forces armées canadiennes. Elle est devenue conférencière, férue de parachutisme, grande aventurière et voyageuse aguerrie. Après avoir mené une brillante carrière dans les communications au sein de l’armée, elle a quitté l’armée et est devenue consultante en technologies de l’information. Elle travaille actuellement comme architecte technique le jour et gère le site GirlGoneGood pendant son temps libre. Victoria a récemment obtenu un baccalauréat en sciences infirmières de l’Université d’Ottawa. Victoria continue de voyager fréquemment et réside à Ottawa, en Ontario.
Sa mission pour GirlGoneGood est de faire en sorte que le bien-être et la découverte de la nature soient une priorité pour tous, grâce à des activités de loisirs responsables et sécuritaires. Les forces motrices de GirlGoneGood® sont :
- aider les autres à trouver de nouveaux sentiers à explorer;
- encourager les gens à se promener respectueusement et intelligemment;
- promouvoir le bien-être et la santé mentale;
- soutenir les petites entreprises locales et la collectivité;
- donner au suivant.
Bonsoir, tout le monde. Bienvenue. Notre présentation ce soir est en anglais. Si vous voulez, vous pouvez utiliser la fonction Interprétation dans le panneau de contrôle, et choisissez « Français ». Merci à nos interprètes.
La présentation de ce soir est enregistrée et sera mise en ligne sur YouTube.
Nous vous demandons de fermer votre caméra si vous ne voulez pas être filmé. Votre micro restera désactivé jusqu’à la période de questions, à la fin de la présentation. À ce stade, nous vous demanderons de lever votre main virtuellement, avec la fonction « Réactions », au bas de l’écran Zoom. Nous répondrons aux questions dans l’ordre où elles nous seront posées. Lorsque ce sera votre tour, notre personnel activera votre micro.
N’oubliez pas non plus de baisser votre main après avoir posé votre question, ou si quelqu’un d’autre la pose avant vous. Ce soir, nous sommes en direct d’Ottawa, qui est située sur le territoire non cédé de la Nation Anishinabe Algonquine. Ce territoire est habité par des membres de cette nation depuis des millénaires. On y compte aujourd’hui quelque 40 000 membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis. La communauté autochtone d’Ottawa est diversifiée, et représente de nombreuses nations, langues et coutumes. Nous voulons rendre hommage aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis, de même qu’à leurs précieuses contributions à ce territoire, hier et aujourd’hui. Nous invitons toutes les personnes à l’écoute, où qu’elles se trouvent, à faire de même. Meegwetch.
Le plein air est bon pour la santé physique et mentale, et la région d’Ottawa regorge d’espaces verts et de sentiers à explorer. Les loisirs extérieurs ont été particulièrement importants durant la pandémie, et bon nombre de personnes ont découvert pour la première fois les joies de la randonnée et du vélo en sentier. C’est fantastique, et nous les encourageons à poursuivre dans cette veine. Cependant, nous voulons que ceux qui empruntent nos sentiers sachent se protéger et profitent au maximum de l’expérience sans nuire à la nature. En évitant de sortir des sentiers et de laisser des traces de notre passage, on contribue à maintenir en état nos aires naturelles et nos espaces verts pour les prochains visiteurs, mais aussi pour les prochaines générations. Notre conférencière de ce soir est Vickie Lanthier, une vétérane de l’armée qui a su marier ses intérêts pour la santé, la communication et le plein air avec son site GirlGoneGoodMD. Elle a une vaste expérience des sentiers et des aires naturelles d’Ottawa et d’ailleurs, et il nous tarde de vous faire entendre ses conseils. Bienvenue Vickie!
Merci! Je suis heureuse d’être ici ce soir avec vous tous. Merci tout le monde de m’accueillir chez vous. Je constate encore une fois qu’il fait beau soleil, alors n’hésitez pas à sortir pour en profiter après la rencontre. J’aime bien les petits groupes parce que je peux me concentrer davantage sur les questions à la fin. Sur ce, allons-y avec la prochaine diapositive.
Le menu d’aujourd’hui : le choix du sentier idéal, après une introduction, la pratique responsable de loisirs, des conseils et des renseignements sur la sécurité en randonnée, et quelques ressources locales pour les randonneurs. Prochaine diapositive.
Alors, qui je suis? Rapidement : une randonneuse passionnée, une habituée des escapades routières, une écrivaine, une vétérane, une consultante en informatique, et une bachelière en sciences infirmières. Un drôle de mélange, c’est vrai. Mais c’est la fondation de GirlGoneGood – un nom étrange, je le reconnais, mais qui signifie être bonne pour moi, pour les autres et pour la nature. C’est de là que vient le nom. GirlGoneGood.com est un site Web sur la randonnée dans le sud-est de l’Ontario. On y trouve une pléthore de ressources : conseils, astuces, documents à télécharger, listes d’articles à mettre dans son sac et renseignements et recommandations sur les sentiers afin de trouver celui qui vous convient le mieux.
En outre, toutes mes recettes nettes sont versées à des organismes de santé mentale et de conservation. Prochaine diapositive. Je sens que ça nous a tous frappés, surtout dans les deux dernières années, puisque nous nous sommes retrouvés, et nous avons retrouvé notre équilibre, en revenant à la nature. C’est beau à voir : dans les dernières années, nous avons su nous extirper de la frénésie du quotidien pour aller dans la nature, afin de nous ancrer, voire d’équilibrer un peu les choses. Prochaine diapositive.
Alors, commençons par le choix du sentier. On trouve énormément de sentiers à Ottawa même, mais aussi dans la région. Je parle donc surtout des sentiers situés à moins de deux heures d’Ottawa. Il y a la ville comme telle, qui elle est entourée de neufs régions et comtés situés dans un rayon d’au plus deux heures. C’est surtout de ce secteur que je vais parler.
Alors, comment choisir son sentier? Dans aucune de mes ressources, je ne qualifie un sentier de facile, ou d’idéal pour les débutants ou les familles. J’évite ce genre de qualificatifs, que je trouve non seulement terriblement subjectifs, mais aussi non inclusifs.
Alors, quand vous consultez les renseignements sur un sentier, vous devez considérer le degré d’effort requis, donc, la longueur du sentier et la dénivellation positive. On commence par se poser des questions importantes : Est-ce un sentier pavé? Un chemin de terre? Une promenade de bois? Un sentier accidenté? Voilà ce que vous devez vous demander pour savoir si le sentier vous convient.
Ensuite vient le niveau de compétence. Il faut connaître ses capacités comme randonneur, ce qui peut être intimidant. C’est intimidant pour un débutant de se lancer pour en avoir le cœur net. Si vous êtes un débutant, ou aspirez à faire de la randonnée, je vous recommande de vous inscrire à un groupe de randonnée ou de vous en tenir aux sentiers urbains. Troisième point : trouvez-vous un compagnon de randonnée. Ce sont mes trois conseils de sécurité pour vous lancer sur les sentiers et intégrer la communauté des randonneurs. Quelques bonnes questions à se poser : Le réseau cellulaire est-il accessible? Y a-t-il des panneaux de signalisation? Comment est mon sens de l’orientation? En effet, même dans les limites de la ville, mais surtout à l’extérieur, on peut penser que tous les sentiers sont populaires et auront les mêmes beaux panneaux que ceux de la CCN, parce qu’ils ne sont qu’à 30 minutes de route.
Or, il se peut qu’il n’y ait pas de réseau cellulaire ou de panneaux de signalisation, et que vous deviez vous fier à votre sens de l’orientation pour vous y retrouver. Le troisième élément est la saison. Vous seriez surpris des différences dont il faut tenir compte. Vous trouverez un document sur les considérations saisonnières sur mon site Web, mais certaines questions s’imposent, comme l’accès routier en hiver. Si vous allez dans les comtés, un grand nombre de sentiers sont… Pour accéder au début du sentier, vous devez conduire sur des chemins de terre ou en forêt. Ces chemins ne seront pas déneigés ni accessibles en hiver.
Vous devez ensuite vous demander si c’est un sentier partagé. À Ottawa, nous excellons dans le partage des sentiers pour en faire des pistes de raquette, de ski de fond, ou de ski de patinage l’hiver. Tous les sentiers ne peuvent pas être réservés aux randonneurs. Il faut les partager en hiver. C’est important de le savoir, et de ne pas en faire tout un plat : la réalité, c’est qu’il y a beaucoup de sentiers de randonnée et qu’il est facile d’en trouver un autre. On peut bien en laisser quelques-uns pour nos amis skieurs et raquetteurs.
En automne, c’est plutôt à la saison de la chasse qu’il faut penser. En effet, surprise, il y a des endroits dans les limites de la ville où la chasse est légale, où il est possible de chasser en toute légalité, pardon. Vous devez donc connaître les règles pour faire de la randonnée en forêt l’automne. Vous devez vous adapter : porter des couleurs vives, parler d’une voix forte et respecter les fermetures de sentier, s’il y a lieu. Et bien sûr, pour terminer, le printemps et la saison de la boue. J’aime dire qu’il y a… La saison de la randonnée ne commence pas au printemps. Il y a un ordre : inondations, boue, moustiques, puis saison de la randonnée. Ça semble être notre cycle en Ontario.
Il faut donc faire preuve de patience, parce que l’activité pourrait nuire au sentier et à la flore environnante. Enfin, il faut considérer les caractéristiques du sentier. Quelles sont celles que vous recherchez ou dont vous avez besoin pour choisir un sentier? Il peut s’agir de promenades de bois, de rampes d’accès, de tours, de panneaux d’interprétation, de chutes ou de points d’observation. Ce sont donc les quatre points à considérer pour choisir votre sentier idéal. Prochaine diapositive.
Alors cette image (elle est un peu grisée, mais ça va) montre l’escarpement Deacon, près du lac Golden. Il s’agit d’une propriété privée ouverte au public pour la randonnée et la location de chalets. C’est une magnifique propriété comptant plus de 20 km de sentiers. Je voulais juste vous la montrer parce que, comme vous le voyez, elle n’a rien à envier au parc de la Gatineau. C’est simplement pour dire que nous avons à notre portée beaucoup plus de beaux paysages et de sentiers que nous ne le pensons. Prochaine diapositive.
Les 10 essentiels. Il y a deux choses que vous entendrez tous les randonneurs marteler : les 10 essentiels et ne laisser aucune trace. Donc, je ne serais pas une conférencière digne de ce nom si je n’en parlais pas. Et je vais ajouter quelques points propres à l’Ontario. Donc, les 10 essentiels. Oui, nous pouvons rester sur cette diapositive. Le premier est la navigation, et en ville, votre téléphone cellulaire fera généralement très bien le travail. Hors de la ville, vous devriez vraiment envisager d’avoir un dispositif de communication d’urgence, un GPS ou une carte et une boussole.
Vous devriez aussi apporter une batterie supplémentaire pour votre cellulaire, si vous partez pour une longue randonnée. Les lampes frontales… Oh mon Dieu! Qui n’aime pas les levers et les couchers de soleil? Mais ils peuvent ouvrir la voie à divers problèmes parce que la randonnée commence ou se termine dans le noir. Vous devez donc toujours avoir une lampe frontale et des piles de rechange. Et si vous comptez attraper le lever ou le coucher du soleil, je vous recommande de faire d’abord la randonnée en plein jour. Notez aussi que la lumière rouge ne fait pas bon ménage avec les balises bleues. Alors si ce sont ces balises qui longent votre sentier, assurez-vous d’avoir une lumière blanche pour bien voir.
Viennent ensuite la protection solaire et la trousse de premiers soins. Fait intéressant : saviez-vous qu’il existe aussi des trousses de premiers soins pour chiens ainsi que des cours de secourisme canin? C’est important pour les propriétaires de chiens de le savoir, surtout si, comme beaucoup d’entre nous, vous avez eu votre beau toutou dans les deux dernières années, pendant la pandémie. Prochains articles sur la liste : un couteau ou une trousse de réparation.
Ensuite, quelque chose pour le feu, comme des allumettes imperméables, un abri, comme un sac bivouac ou une bâche, ainsi que de la nourriture, de l’eau et des vêtements supplémentaires. Vous pensez peut-être que c’est beaucoup, mais honnêtement, tout ça rentre dans un sac de 10 litres ou moins. C’est moins que vous ne le pensez, et c’est définitivement utile. Dans les 20 dernières années, je pense que j’ai utilisé tout ça au moins une fois, pour moi ou pour d’autres.
Maintenant, j’ajouterais quatre choses à la liste pour l’Ontario en particulier (prochaine diapositive). Un répulsif à ours. Nous avons de magnifiques ours noirs dans le secteur. On peut aussi apercevoir différents grands animaux, des coyotes et bien d’autres. En Ontario, ces produits doivent être enregistrés. Vous pouvez vous en procurer dans une boutique SAIL, MEC ou Bushtukah, ou tout autre magasin de plein air, et signer sur présentation de votre permis de conduire ou d’une autre pièce d’identité. Vous devez savoir comment l’utiliser adéquatement. Moi, j’avais peur. On m’a déjà demandé s’il faut vaporiser le contenu sur soi, comme du chasse-moustiques. Et c’était une question sincère. Non, il ne faut pas faire ça.
Donc, ma première recommandation : un répulsif à ours. Mais s’il vous plaît, rendez-vous sur le site du gouvernement de l’Ontario, et vous trouverez les liens pour savoir comment réagir devant un ours et comment utiliser le produit. Ensuite, un chandail antimoustiques, parce que mon Dieu que nous en des moustiques, en Ontario! N’oubliez pas qu’il y aura aussi des tiques sur tous les sentiers. C’est comme ça, et nous devons nous adapter. Ça veut dire porter ses bas par-dessus le pantalon, même si c’est moins tendance. Les vêtements traités au DEET ou à la perméthrine et les filets sont aussi une bénédiction durant les mois où les mouches et les moustiques abondent, et en août, quand les mouches reviennent.
Les applications pour téléphone cellulaire : en voici une bonne, surtout pour la ville. Je ne la recommande pas pour les comtés, mais en ville, si vous comptez utiliser votre téléphone, envisagez de télécharger what3words. C’est une application que vous pouvez utiliser en cas d’urgence, qui permet à l’O.P.P de vous localiser à 10 mètres près. Vous devriez donc vraiment envisager de l’utiliser.
Les bâtons de marche maintenant. Ils sont mes amis. Certains les trouvent ringards, mais je suis une grande adepte des bâtons, surtout durant la saison boueuse, au plus fort de la saison hivernale et pour les descentes abruptes. Vous épargnerez vos genoux et garderez votre équilibre, ce qui vous évitera bien des soucis. Diapositive suivante.
Voici une photo du mont Manitou, à Calabogie. Calabogie est surtout connu pour Eagle’s Nest. C’est un parcours de randonnée très populaire, ce qui fait qu’il commence à être trop achalandé. Pourtant, sur l’autre versant se trouve un sentier de 9 km et, je crois, cinq points d’observation. Voici l’un d’entre eux – je crois que c’est celui du mont Manitou –, que vous pouvez explorer. Par contre, il faut faire attention sur ces sentiers parce que même s’ils sont bien balisés, il est facile de s’égarer. Mais avec son sentier accidenté, le mont Manitou offre autant de défis que le parc de la Gatineau. Je dirais que ce versant se compare bien à ce sentier, et est même peut-être plus exigeant, si c’est ce que vous recherchez. Il y a d’autres superbes secteurs à Calabogie, comme le point d’observation du lac Wabun, une boucle de 18 km. Il y a Jamieson, et Griffith Uplands, un sentier de 10 km avec dénivellation.
Il y a Dacre Heights, un sentier sur le site d’un ancien remonte-pente que vous pouvez monter à pied l’hiver et redescendre en ski, si vous voulez – il s’agit d’une propriété privée ouverte au public –, alors c’est vraiment amusant… Quelques autres points : ne vous en tenez pas toujours au même sentier. N’hésitez pas à explorer un peu, pourvu que vous gardiez les 10 essentiels en tête. Prochaine diapositive.
Ne pas laisser de trace! Alors, GirlGoneGood a conclu un partenariat officiel avec Sans trace Canada. Je suis très fière d’avoir fait ce travail avec l’organisme dans les derniers mois. Bien sûr, nous voulons tous suivre les sept principes Sans trace; je vais les expliquer rapidement parce que vous pouvez aller sur le site sanstrace.ca pour les consulter vous-mêmes, et ils sont très bien expliqués. Je vais juste ajouter ma petite touche à chacun.
Première chose : se préparer et prévoir. Je dirais que de nos jours, se préparer et prévoir – on l’a vu avec la récente tempête – consiste entre autres à consulter le site Web du gestionnaire du sentier pour connaître l’état réel du sentier et les dernières nouvelles.
Qu’est-ce qu’un gestionnaire de sentier? On me pose aussi la question. C’est soit la personne qui entretient le sentier, soit le propriétaire du site, souvent les deux. Il peut s’agir d’une fiducie foncière, de la Ville d’Ottawa, de la CCN ou d’un office de protection. Ça pourrait aussi être comme Dacre Heights, qui est une propriété privée ouverte au public. L’important, c’est de bien s’informer sur le sentier. Ne vous fiez pas seulement à AllTrails, mais demandez directement au gestionnaire afin d’avoir de l’information fiable.
Ensuite, utiliser les surfaces durables. Le point, surtout pour l’Ontario, le seul point que je veux ajouter est de vraiment surveiller les routes au printemps, les chemins de terre, surtout dans Renfrew, Frontenac, tous ces comptés juste à l’extérieur d’Ottawa. Si le sentier est accessible par une route forestière ou un chemin de terre, il se peut qu’il y ait trop de boue pour les véhicules au début du printemps.
Gérer adéquatement les déchets. Si vous êtes sur les médias sociaux, sur Facebook ou sur Instagram – vous pouvez me trouver à @girlgonegood, c’est à la fin de la présentation – et que vous allez sur un sentier et ramassez des déchets, ce qu’on appelle de l’écojogging (nous relançons la tendance), si vous allez en randonnée et que vous ramassez des déchets, prenez une photo et identifiez-moi dans la publication. J’adorerais ça. Notre communauté s’agrandit et nous relançons la tendance en ramassant les déchets sur notre chemin. Ce que je fais habituellement, c’est que si le sentier est un aller-retour, je me rends au bout, et au retour – j’ai toujours des sacs à poubelle ou de petits sacs sur moi –, je ramasse des déchets. J’adorerais voir ça, ce serait merveilleux.
Ensuite, laisser intact ce que l’on trouve. Tout le monde aime la cueillette sauvage et découvrir diverses espèces de champignons et de plantes. Mon opinion : pourquoi ne pas laisser la nature en paix? Il y a différentes raisons écologiques pour ça. Vous pouvez passer à l’autre diapositive, désolée.
Mais si vous êtes curieux à propos de la nature, pourquoi ne pas télécharger une application comme iNaturalist et jouer à identifier les espèces le long du sentier? Et n’oubliez pas que la cueillette sauvage peut vous causer des ennuis assez rapidement. C’est interdit dans les zones de conservation, et vous devez vous poser les bonnes questions comme : Est-ce que je sais comment le faire adéquatement? Ai-je le droit de le faire sur cette propriété? Quelle quantité de cette plante puis-je cueillir? Il y a tellement de questions. Vous devez vraiment savoir comment faire avant de procéder.
Minimiser l’impact des feux. Ç’a été une surprise cette année! En fait, je suis tombée sur deux incendies en cours lors de randonnées, sur des terres de la Couronne ou des terres publiques comportant aussi des sites de camping. Déjà deux incendies cette année : c’est un peu décourageant. Et ce que j’ai aussi découvert, malheureusement, c’est de nombreux petits feux dont les cendres n’avaient pas été dispersées. Je ne sais pas si c’est l’effet Instagram ou si les gens tentent simplement, vous savez, de trouver leur petit coin de nature. Quoi qu’il en soit, s’il vous plaît, consultez le site Web de Sans Trace Canada pour savoir comment minimiser l’impact des feux. Et s’il vous plaît, envisagez de ne pas faire de feu, et respectez les règles du gestionnaire du sentier.
Et pour terminer : respecter les... Oh, désolée, j’en suis à « respecter la vie sauvage ». Je vais trop vite. Le respect de la vie sauvage. Bien sûr, la règle de base, c’est de rester assez loin pour pouvoir couvrir l’animal avec le pouce. Donc, gardez vos distances. Mettez la main devant vous, le pouce en l’air, et si vous pouvez couvrir l’animal de votre pouce, c’est que c’est une distance sécuritaire, ou considérée comme étant sécuritaire.
Dernier principe : respecter les autres visiteurs. Ici, je veux surtout parler du partage des points d’observation. Je sais que tout le monde aime prendre des photos à ces endroits, mais il faut partager l’espace. Ces espaces dégagés appartiennent à tout le monde. Un autre point serait d’éviter la musique sur les sentiers. En effet, ç’a des répercussions sur l’expérience des autres marcheurs et sur la faune. Et un troisième point, auquel peu de gens pensent, ce qui est normal, c’est que dans les secteurs plus accidentés, où il y a beaucoup de surfaces rocheuses, on se retrouve parfois devant un magnifique paysage avec une falaise… Ne lancez rien en bas, une roche par exemple. C’est une question de sécurité qui a déjà été abordée à Eagle’s Nest, puisqu’il y a des grimpeurs et des randonneurs plus bas, en toute saison. C’est très dangereux pour eux.
Alors, ça fait le tour. Si vous avez des questions sur Sans trace, rendez-vous sur le site Web. Prochaine diapositive.
Maintenant, passons à ce qui est probablement ma partie préférée : la sécurité des randonneurs! C’est qu’on m’a posé ces questions dans les deux dernières années. Nous parlons surtout de la randonnée en solo, avec des enfants et avec un chien. Laissez-moi juste me préparer. Une seconde. Parfait. La randonnée en solo. Et je vais vous donner un exemple qui illustre en quoi c’est important. J’ai eu un seul pépin en 20 ans de randonnées dans la région d’Ottawa, et c’était il y a deux ans sur un sentier de la Ville. J’ai été suivie par un homme imposant qui m’a approchée de façon inappropriée. Nous avons géré… la situation a été réglée.
Alors je voulais vous donner quelques conseils de sécurité pour la randonnée en solo afin que vous sachiez quoi faire si vous vous trouvez dans une situation inconfortable sur les sentiers. D’accord? D’abord, il faut toujours informer une autre personne de notre destination, de notre itinéraire et de l’heure prévue de notre retour. Moi, je suis une bonne fille, alors je texte ma mère, même si elle trouve que c’est beaucoup maintenant – au nombre de randonnées que je fais! Avant de sortir, je lui écris : je m’en vais sur tel sentier, je le suivrai en sens horaire et je devrais être de retour vers telle heure. Et lorsque j’ai terminé, je la texte à nouveau. J’ai 43 ans, et je texte encore ma mère pour ma sécurité. Mais je crois que c’est bon à n’importe quel âge.
Si vous partez seul, optez pour un sentier plus fréquenté ou une randonnée de groupe, ou amenez votre chien. Si quelqu’un semble… Si vous avez un mauvais pressentiment à propos de quelqu’un en chemin, essayez de rattraper les personnes devant vous. Assurez-vous d’avoir votre téléphone cellulaire, et appelez quelqu’un, si vous avez du signal. S’il n’y en a pas, envisagez d’apporter un dispositif de communication d’urgence. Et ne dites jamais que vous êtes seul. Vous pouvez inventer une histoire : « Mon amie Rebecca est devant, je dois courir pour la rattraper » ou « Je suis en retard, je dois retrouver le groupe à tel endroit dans cinq minutes. Je vais les voir là-bas. » Perfectionnez vos histoires de faux amis! Vous savez, quand nous avions des amis imaginaires petits? Eh bien, ils peuvent nous protéger à l’âge adulte.
Envisagez d’apporter un sifflet. Ne faites pas de randonnée avec vos écouteurs sur les oreilles. Ne vous éloignez pas du sentier. Pensez à apporter un répulsif à ours. Si votre instinct vous dit que quelque chose cloche, quittez le sentier. Rebroussez chemin, ou terminez le trajet rapidement. Ne publiez jamais sur les réseaux sociaux où vous allez ou où vous êtes tant que vous n’êtes pas sorti du sentier. Ou jusqu’à ce que vous soyez de retour à votre voiture et que vous ayez quitté les lieux. Le dernier point, je l’ai déjà mentionné, c’est de télécharger l’application what3words pour les urgences.
La randonnée avec les enfants! Justement, l’année dernière, une charmante jeune fille, une préadolescente, s’est perdue dans le bois à Ottawa. Le Service de police d’Ottawa m’a demandé : « Quels conseils pourrions-nous donner aux parents et gardiens afin que leurs enfants apprennent à faire de la randonnée en toute sécurité? » Excellente question! Voici ma réponse. Et juste pour clarifier, c’était seulement les boisés de Kanata. Ce n’était pas un terrain accidenté où il est facile d’être désorienté. Et il y a beaucoup de verdure à Ottawa, alors il faut y penser. J’aime aussi dire que même si nous marchons avec les enfants, il faut leur montrer quoi faire en cas d’urgence puisqu’il pourrait aussi nous arriver quelque chose.
Qu’arrivera-t-il si vous avez une réaction allergique, subissez un arrêt cardiaque ou autre chose? Nos enfants doivent savoir quoi faire. Vous devez donc montrer aux enfants à apporter et à utiliser l’équipement d’urgence de base. À toujours rester sur le sentier. Comment et quand utiliser un sifflet d’urgence. Je sais qu’on hésite à donner un sifflet à un enfant – il pourrait souffler dedans sans arrêt! Mais nous pouvons leur enseigner à l’utiliser au bon moment, comme pour les appels au 9 1 1.
D’ailleurs, mentionnez-leur qu’ils peuvent composer le 9 1 1 s’ils se perdent. Difficile à croire, mais certains enfants hésitent à le faire ou à demander de l’aide à un étranger, puisqu’on leur enseigne habituellement le contraire. Soyez donc très clairs et dites-leur dans quels cas ils peuvent le faire s’ils se perdent. Montrez-leur aussi comment épingler leur position sur Google Maps et l’envoyer à un membre de la famille ou au 9 1 1, donc comment ouvrir Google Maps sur votre téléphone et ajouter un point de repère. Vous pouvez regarder sur YouTube pour l’apprendre en même temps que les enfants.
Apprenez-leur à se donner des points de repère. Donc, si vous vous promenez, notez ce que vous voyez : je vois que le soleil est devant moi. Je vois un immense arbre derrière moi. J’entends des voitures circuler à ma gauche. Il faut leur apprendre à remarquer ces choses, pour qu’ils puissent les nommer et ainsi aider les intervenants à les localiser.
Comment réagir devant un animal sauvage. Car nous avons des ours, des coyotes et des cerfs dans la région. Les cours d’eau qui sont plus dangereux qu’ils n’en ont l’air. C’est important. Je crois que nous sous-estimons souvent la force du courant. L’autre jour, un kayakiste s’est retrouvé en détresse à Pakenham parce qu’il avait mal évalué la force des rapides. Le contre-courant est plus fort que nous le croyons. Toujours rester dans le champ de vision d’un adulte durant la randonnée, ou pour les plus vieux, toujours marcher avec un ami, et s’en tenir au sentier et au trajet convenus. Et, comme toujours, ne pas hésiter à appeler les secours en cas d’urgence.
Ce sont donc les éléments à considérer pour les enfants. Il arrive malheureusement qu’ils s’égarent et ce peut être très effrayant pour eux. Alors, pensez à aborder ces points avec eux, comme vous le feriez pour un exercice d’incendie. D’accord?
Maintenant, la randonnée avec un chien. Que nous aimons les chiens depuis deux ans! Il a donc fallu concilier l’importance de faire de la randonnée de façon sûre, responsable et respectueuse avec nos chiens, et le besoin de sortir en nature. Voici donc mes conseils pour les chiens. Vérifiez à l’avance s’ils sont acceptés ou interdits sur le sentier, ou s’ils doivent être tenus en laisse ou peuvent circuler librement. Apportez un grand sac Ziploc ou un pot de plastique pour y déposer les sacs à déjections. Beaucoup de gens, et on voit beaucoup de… Le papier de toilette et les sacs à déjections semblent le plus gros fléau sur nos sentiers locaux. Cela dit, je comprends. Il n’y a rien d’agréable à transporter un sac de déjections. Vous pouvez toujours le ramasser plus tard ou sur le chemin du retour. Il y a aussi cette étrange tendance à les accrocher aux arbres.
Je n’ai franchement aucune idée d’où ça vient! Peut-être qu’on pourra me l’expliquer plus tard. Par contre, si vous apportez un sac Ziploc ou un pot, il vous suffit de les déposer dedans! Vous pouvez le tenir ou le mettre dans votre sac à dos, sans risque de fuite. Ça règle tout. Ne permettez pas à votre chien d’interagir avec les étrangers, à moins qu’ils n’acceptent explicitement. Et ça va dans les deux sens. Personne ne devrait s’approcher de votre chien pour le flatter. Question d’équité.
Pourquoi garder son chien en laisse? Par respect pour la désignation du sentier et les règles en place. Vous envoyez le message que vous respectez la terre et les décisions du gestionnaire du sentier. Vous devez tenir compte des personnes qui ont subi un traumatisme ou toute autre expérience négative avec les chiens, ou qui ont des allergies. Elles pourraient avoir choisi un sentier où les chiens sont interdits ou doivent être tenus en laisse justement pour cette raison, et c’est leur droit. Il faut donc respecter la désignation et les autres, et comprendre les possibles répercussions sur la faune et la flore.
Le caca de chien semble plutôt anodin, mais en fait, il contient des bactéries et des parasites qu’on ne retrouve pas naturellement dans la faune, et beaucoup d’oiseaux qui nichent au sol et de plantes y sont sensibles.
Il en va aussi du bien-être de votre chien. Nous connaissons tous les porcs-épics de Pine Grove. Ils aiment se sortir le bout du nez, et nous voulons garder nos toutous en sécurité. C’est la même chose pour le bien-être et l’expérience des autres. Donc, pour faire de la randonnée avec votre chien, vous devriez apporter de l’eau et un contenant hermétique, de la nourriture et des gâteries, des sacs à déjections, peut-être un sac Ziploc ou un pot, une trousse de premiers soins pour animaux et une civière de tissus pour les longues randonnées. On peut tout se procurer en ligne. Et aussi une brosse souple pour essuyer leurs pattes après la randonnée, pour éviter la propagation d’espèces envahissantes.
Voilà donc mes conseils pour ces trois grands volets. Nous pouvons passer à la prochaine diapositive. Ceci a été pris au point d’observation du Mont Morissette. C’est un magnifique sentier qui offre une vue à 360°. Je veux juste vous donner une idée de la région de l’Outaouais à l’automne, qui est bien sûr magnifique. C’est un bon exemple de partage de point d’observation parce c’est une tour de bois, et tout le monde y monte. Pas tout le monde, mais… c’est un lieu prisé par les photographes et beaucoup d’autres, pour avoir cette vue. Par respect, prenez votre temps, prenez la photo, puis quittez les lieux. Prochaine diapositive.
Maintenant, GirlGoneGood. J’essaie d’inspirer de façon réfléchie. Je veux vous faire part de ma mission et de ma philosophie parce que je crois qu’il est important d’inspirer par nos valeurs, en tant qu’entreprise et communauté. Notre mission est d’aider les gens à favoriser leur bien-être en explorant la nature de façon sécuritaire et responsable. Avec mon initiative #goodhumanrevolution, j’encourage les gestionnaires de sentiers et je contribue financièrement à des changements pour une meilleure inclusivité. Notre philosophie, c’est que nous sommes des invités dans la nature. Prenons-en soin et protégeons-la, puisque sa santé est étroitement liée à la nôtre – nous l’avons vu dans les dernières années. Nous sommes des invités sur les terres autochtones. Visons la compréhension, le respect et la défense active. Nous sommes aussi des invités des gestionnaires des terres et des sentiers. Respectons leurs lignes directrices et leurs règles. Merci. Prochaine diapositive.
Alors, voici les merveilleuses organisations avec lesquelles je suis partenaire en ce moment. YETI, qui a un nouveau siège social au Canada., Nous avons donc YETI Canada, une excellente nouvelle. Certaines de ses prochaines initiatives auront une incidence sur notre communauté et sur la nature, ce qui est intéressant; elles seront dévoilées au cours de l’année. Sans trace Canada, qui a une multitude de ressources sur son site Web. De grâce, allez jeter un œil. Enfin, #NaturePourTous. Si vous ne le connaissez pas, c’est un merveilleux organisme mondial et un excellent partenaire. Ses ressources en ligne sont offertes en différentes langues. On y trouve certaines des ressources pour enfants les plus géniales que j’ai vues, comme une exploration de divers univers sonores forestiers de partout dans le monde. On y trouve des bandes dessinées et différentes trousses d’apprentissage dans plusieurs langues pour les enfants. Si c’est ce que vous cherchez, c’est un excellent point de départ. Prochaine diapositive.
Voici les deux organismes caritatifs que je commandite. D’abord la Mississippi Madawaska Land Trust. Ses propriétés sont surtout dans le comté de Lanark, mais elle s’est diversifiée et a acheté ou obtenu de magnifiques propriétés cette année. Vous la connaissez sans doute en raison du moulin de Kintail. C’est un sentier de randonnée très populaire ici, près d’Almonte.
Ensuite, il y a Boots on the Ground, un service de soutien par les pairs pour les premiers répondants de l’Ontario, offert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. C’est un merveilleux organisme que j’aime parce que les pairs suivent d’abord une formation. Ils ont donc l’expertise, la formation et le recul nécessaires pour aider les premiers répondants. En deux ans, nous avons versé plus de 25 000 $ à ces deux organismes, ou plutôt entre ces deux organismes, ce qui est assez impressionnant pour deux ans de travail. Tout ça, c’est grâce à notre communauté. Les fonds viennent des recettes de mon livre sur la randonnée. J’ai écrit un livre. Il s’intitule A Guide to Hiking Trails in Ottawa and Region. On y trouve la description de 196 sentiers et réseaux de sentiers. Tout est regroupé par comtés. On y trouve aussi de l’information sur la ville, la région ou le comté. La liste des plages publiques. J’indique si les chiens sont autorisés sur le sentier. Je parle des difficultés et je donne des conseils de sécurité pour la randonnée et les loisirs responsables. J’en suis actuellement à la troisième édition. Vous pouvez vous le procurer sur mon site Web au coût de 20 $, et c’est comme ça que je soutiens la santé mentale et la conservation, en versant la totalité de mes recettes nettes. Prochaine diapositive.
Alors, voici les ressources sur la randonnée que vous pouvez trouver sur mon site Web, ainsi que d’autres sites que vous pouvez consulter. Pour les personnes qui sont sur Facebook, nous avons une communauté très active. Elle s’appelle Ottawa Area Hikers + Adventurers, et tout le monde peut y partager ses randonnées, ses sentiers et sa situation actuelle. C’est merveilleux et très stimulant, et il y a aussi quelques photographes. C’est donc une super page à laquelle s’abonner. Vous pouvez aussi me trouver sur Instagram, et si vous avez besoin d’une recommandation pour des randonnées de groupe ou d’autres ressources, la communauté de plein air d’Ottawa est merveilleuse et charmante, et tout le monde s’entraide. Alors envoyez-moi un message, et je vous intégrerai à la communauté. C’est tout ce que j’avais pour aujourd’hui, je crois.
Merci Vickie pour cette belle présentation. C’est maintenant le temps de poser vos questions à Vickie. Si quelqu’un en a une, vous n’avez qu’à lever la main. Allez au bas de votre écran ou faites-moi signe. Ça me fera plaisir de vous donner la parole. Vous pourrez alors activer votre micro. Vous ne pouvez pas le faire autrement, mais je vais vous demander d’activer votre micro, et vous pourrez poser votre question. Nous commençons avec Janet. Janet, si vous pouvez activer votre micro et y aller.
Oui, merci. Je voulais juste dire que pour le moulin de Kintail, c’est l’Office de protection de la nature de la vallée de la rivière Mississippi, pas la Land Trust. Je pense que vous avez dit que c’était géré par…
Désolée! C’est ce qui arrive, Janet, quand j’ai trop de sentiers dans la tête. Je pensais à High Lonesome, mais j’ai dit le moulin de Kintail, où j’étais hier, justement. Alors vous avez absolument raison. Merci pour ça.
D’accord, merci.
Et j’aurais dû présenter Stéphane, qui s’occupe avec brio de la logistique de l’événement de ce soir. Merci Stéphane de ton soutien. Il nous est très précieux. Et oui, Stéphane nous aidera à animer la séance de questions, comme il l’a dit. Donc, si quelqu’un d’autre a une question pour Vickie, vous pouvez lever virtuellement votre main. Ou si vous préférez allumer votre caméra et nous faire signe, ça fonctionne aussi. Vickie, je me demandais ce qu’était YETI. Vous avez dit qu’il y avait un nouveau siège social au Canada, mais que fait l’organisme?
Alors, YETI est une entreprise spécialisée dans les glacières et les contenants à boisson. Ils travaillent avec des passionnés de plein air. Ils sont très populaires au Canada ces jours-ci. L’entreprise met de l’avant la robustesse de ses produits, et le fait qu’ils peuvent résister aux chocs. Ce qui est bien c’est donc leur durabilité. Puis nous avons eu des discussions sur la façon d’élargir leur présence au Canada. Oui.
Excellent, d’accord.
Je dois dire, Vickie, que je possède une glacière YETI, et je ne la changerais pour rien au monde, alors je n’hésite pas à recommander ces produits. Quelqu’un d’autre a une question pour Vickie? Oh. Katie, je vous demanderais d’activer votre micro, et de poser votre question à Vickie.
D’accord. Bonjour. Merci, Vickie. C’était une merveilleuse présentation, très, très intéressante. Ça m’a portée à réfléchir à la sécurité et, vous savez, avec les enfants et tout, d’une tout autre façon. Ça m’a été très utile. Je voulais juste revenir sur un commentaire que vous avez fait sur le SPO… Je crois que c’était le SPO, ou alors l’O.P.P, qui a communiqué avec vous quand une préadolescente s’est perdue. Il y a certains sentiers non officiels dans les espaces verts de la ville et, vous savez, il n’y a pas de cartes publiques. Il n’y a pas… Et les résidents ont fait leurs propres réseaux de sentiers dans ces espaces verts. Et je me demandais si vous aviez… Je ne sais pas exactement quoi. Comment faire le pont entre les premiers répondants et ces systèmes de sentiers non officiels? Faudrait-il envisager de diffuser ce genre d’information? Je ne sais pas trop.
Oui, c’est une excellente question. Alors, concernant ce qui s’est passé l’année dernière, ou l’année d’avant, maintenant, je dois…
Le temps devient flou…
Un gros flou durant la pandémie, pas vrai? Donc, ce qui s’est passé avec cette fille de 12 ans – je dois dire que les agents de la Ville sont phénoménaux; ils l’ont aidé à trouver la boussole sur son iPhone, et lui ont demandé ce qu’elle voyait pour la guider hors du secteur. Ils ont été capables de la localiser par GPS. Alors ce que je dirais, c’est… Je sais que nous faisons tous nos propres trajets, surtout dans la ville et dans certains espaces verts plus restreints. Ce que je dirais à l’enfant c’est de se donner un point de repère, juste un pour chaque sentier non officiel. Par exemple, savoir que l’entrée du sentier est dans tel parc. Parce que ces sentiers ne sont pas très longs, alors on pourrait retrouver l’enfant rapidement, ou assez rapidement, s’il peut donner au moins un point de repère à l’agent. Et honnêtement, savoir épingler leur position sur Google Maps est extrêmement utile. De nos jours, il y a toujours du signal. Et la plupart des enfants ont leur téléphone cellulaire. Je ne sais pas quand c’est arrivé, mais apparemment, ils ont presque tous un téléphone. Alors, je dirais un point de repère, savoir épingler leur position sur Google Maps, et garder son calme et rester sur place.
Je voudrais juste ajouter, Vickie, que je trouve ça incroyable quand je consulte Google Maps ou une autre application de cartographie, ce qu’on y trouve, vous savez, un petit boisé de quartier, et il y a un sentier bien battu – et la plupart de nos boisés de quartier en ont un, c’est garanti. Je trouve ça incroyable le nombre de ces sentiers, totalement informels et non reconnus, qui sortent sur les cartes, et pas seulement Google Maps, mais… et je vais me dévoiler un peu ici… mon seul vice dans les jeux virtuels et ce genre de choses, c’est Pokémon GO.
Oui!
Et je vous le dis, les sentiers sortent sur les cartes de Pokémon GO. Et tous les points d’intérêt le long du réseau sont intégrés au jeu. Donc, si votre enfant aime jouer à Pokémon GO, ça peut l’aider à retrouver son chemin.
Oui.
Je dis ça comme ça. Mais oui, Google Maps affichera aussi beaucoup de ces sentiers non officiels parce que, je crois, suffisamment de personnes les empruntent au fil du temps. Nous savons que nos appareils électroniques nous observent et qu’on peut déterminer où sont les gens à partir de leur téléphone cellulaire, et les sentiers commencent à s’afficher.
Oui!
C’est donc incroyable le nombre de ces sentiers que vous pouvez voir sur Google Maps et dans certains autres programmes.
J’ajouterais aussi que vous pouvez enseigner à votre enfant à nommer ces sentiers non officiels en fonction d’une caractéristique.
Oui.
Donc : « Maman, je m’en vais au sentier du pont rouge », « Maman, je m’en vais au sentier du grand chêne ». Puis utilisez la même terminologie. Je ne sais pas si j’ai répondu à votre question, Katie. J’espère que ça vous a aidé un peu.
Oui, si vous pouvez trouver votre propre système de référence, c’est parfait. Oui.
Merci Vickie pour cette réponse, et Amy pour l’excellente recommandation de jouer à Pokémon GO. Donc, encouragez vos enfants à jouer à ce jeu. Avons-nous d’autres questions? Oh! Je vois Gabriella. Gabriella, je vous demanderais d’activer votre micro et de poser votre question.
Oui, bonjour. Désolée, je suis arrivée à la moitié de la présentation. Je viens d’arriver dans le secteur et je voulais juste demander, et désolée si vous en avez déjà parlé : les tiques, faut-il s’en inquiéter, surtout avec les enfants? Alors, oui, auriez-vous des conseils à ce sujet? Ce serait super. Merci beaucoup.
Tout à fait. Excellente question, Gabriella. Et oui, oui. Il y en a… Sur mon site Web, j’ai une page sur la randonnée avec les enfants et un document à télécharger gratuitement avec tous les conseils. Pour les tiques, il faut présumer qu’elles sont partout, même dans les parcs où on s’installe pour un pique-nique. Il faut donc prendre l’habitude, en revenant d’une sortie, d’inspecter son corps, de prendre une douche, d’aller nager. Cela réduit les risques que la tique s’accroche. Mettre ses vêtements dans la sécheuse 10 minutes, un avis de la Santé publique. C’est l’une des recommandations après une sortie en plein air. Mais lorsque vous êtes à l’extérieur, surtout en randonnée, il vaut mieux éviter les herbes hautes. Et c’est en partie pourquoi j’adore les larges sentiers de terre ou les promenades de bois l’été, et ceux qui ont habituellement des herbes hautes, je les garde pour l’hiver. Mais si vous devez passer dans des herbes hautes, la solution est de mettre des bas par-dessus le pantalon, utiliser de l’insectifuge contenant du DEET, acheter des vêtements traités à la perméth… Je n’arrive jamais à le dire. Qui ont subi un traitement spécial.
Perméthrine.
Oui, merci. J’en ai depuis des années, mais je n’arrive jamais à le dire. Il faut donc faire des inspections fréquentes. Je garde même un rouleau antipeluche dans ma voiture pour passer sur mes leggings après la randonnée. Avant la randonnée, je vaporise un insectifuge contenant du DEET de la taille aux pieds. Je garde aussi des chaussures, des bas et un pantalon de rechange dans ma voiture pour me changer au retour. Donc, j’utilise un insectifuge contenant du DEET sur la couche extérieure, je mets mes bas par-dessus mon pantalon, je me change une fois revenue à ma voiture, et je fais une inspection.
Ce sont tous de bons conseils, Vickie. Et, vous savez, si quelqu’un a d’autres questions sur la maladie de Lyme en particulier et ce genre de chose, Santé publique Ottawa offre de précieux renseignements sur son site Web, notamment sur les tiques, le virus du Nil occidental propagé par les moustiques et toutes sortes d’autres risques potentiels et choses à surveiller lorsqu’on est à l’extérieur. Il peut s’agir, par exemple, de veiller à bien appliquer sa crème solaire.
On y trouve même des conseils de sécurité pour la randonnée en hiver. J’encourage donc tout le monde à lire les conseils de Vickie sur le site GirlGoneGood, et si vous voulez obtenir des renseignements complémentaires sur la santé, rendez-vous sur le site de Santé publique Ottawa. Et comme l’a dit Vickie, il faut toujours présumer qu’il y a des tiques à l’extérieur. Ce n’est pas juste au printemps, à l’été et à l’automne non plus. Dès que la température est au-dessus de zéro, il y a un risque que des tiques soient actives. Elles sont à ce point résistantes. Bien sûr, le risque est moindre en hiver, mais gardez-le en tête si vous décidez de partir en randonnée une belle journée de dégel, et n’oubliez pas de vous inspecter et d’utiliser le rouleau antipeluche. C’est un excellent conseil. J’adore cette idée d’utiliser ce rouleau, surtout pour les petites tiques immatures. C’est excellent pour s’en débarrasser. Katie! On dirait que Katie est de retour.
Merci Katie. Je vous demanderais d’activer à nouveau votre micro.
Merveilleux, merci. Je suis de retour. Vickie, j’avais juste quelques questions personnelles, si ça ne vous dérange pas. La première, c’est comment vous vous êtes intéressée à la randonnée ou comment vous avez commencé. Et la seconde, c’est s’il y a des sentiers sur votre liste que vous n’avez pas encore explorés dans la région d’Ottawa. Si oui, lesquels?
Oui. Commençons par la deuxième question. Des 196 sentiers que je présente dans mon livre, je n’en ai exploré qu’une centaine. Il m’en reste donc 90 à faire dans le secteur sur ma liste. Je ne peux pas dire que… Vous savez quoi? Je les aime tous! Même ceux de 1 km qui sont plats et monotones – quel ennui! Il y a toujours quelque chose pour piquer ma curiosité, alors je ne peux choisir mon préféré. Et maintenant, comment j’ai commencé? J’ai grandi ici, et je suis une éternelle exploratrice. C’est quelque chose que je faisais avec ma mère – nous le faisons toujours –, c’est-à-dire qu’elle me disait : « Tu veux aller prendre un café? », et je savais que je devais apporter des collations et de l’eau, et peut-être mon passeport parce que nous allions nous balader pendant 8 à 10 heures. Si une route nous était inconnue, c’est sûr que nous la prenions. C’est comme ça que j’ai commencé à explorer. J’étais toujours… J’ai toujours aimé la nature et je faisais de la randonnée à l’étranger. Mais c’est comme ça que j’ai découvert les sentiers de la région.
Merci Katie.
Et c’était avant les téléphones cellulaires, alors…
Exactement.
Oui.
Avons-nous d’autres questions pour Vickie? Alors, Vickie, je veux seulement, en attendant que les gens pensent à leur question, voudriez-vous répéter l’information sur votre site Web? Si les gens veulent aller le consulter.
Bien sûr. C’est GirlGoneGood, trois G, girlgonegood.com. Et je suis aussi sur Instagram et sur Facebook sous le même nom, juste @GirlGoneGood. Et nous avons aussi un groupe Facebook très actif, Ottawa Area Hikers + Adventurers. Vous pourrez le trouver.
Et la Ville a aussi une page Web qui présente certaines de nos nombreuses aires naturelles. Si vous allez à ottawa.ca et que vous cherchez « zones de conservation », vous devriez la trouver. Et vous verrez, comme je l’ai dit, une liste de certaines d’entre elles. Ce sont seulement celles qui appartiennent à la Ville. Nous laissons la CCN promouvoir les siennes. Elle présente très bien ses sentiers sur son site Web. Des sentiers qui sont phénoménaux, bien sûr. Cela dit, nous pensons avoir nous-mêmes quelques joyaux. Et nous sommes particulièrement reconnaissants envers nos partenaires communautaires, qui nous aident à les entretenir et à les gérer. C’est parfois un office de protection de la nature, comme à l’île Morris, qui est gérée pour nous par l’Office de protection de la nature de la vallée de la rivière Mississippi, ou les sentiers des collines de Carp, gérées avec brio et dorlotées par Friends of the Carp Hills, selon une entente d’intendance avec nous. Et bien sûr, il y a les hautes terres de South March, réputées pour leurs sentiers de vélo et de randonnée, qui sont gérées pour nous par la Ottawa Mountain Bike Association. Vous savez, nous ne pourrions rien faire sans le soutien de ces partenaires, et nous l’avons vu lors de cette terrible tempête du 21 mai : les membres de notre équipe opérationnelle s’affairent encore à tout nettoyer.
Je crains aussi que ça prenne un peu de temps avant qu’ils puissent s’occuper des arbres qui pourraient présenter un danger sur certains réseaux de sentiers. Vous savez, ils ont beaucoup à faire avant, alors nous vous conseillons, en attendant, de prendre des précautions si vous allez dans les bois, et de rester à l’affût des arbres qui pendent au-dessus du sentier, des branches endommagées et de tout autre élément qui pose un risque. Vous pouvez les signaler au 3 1 1, si vous voulez, et nous vous encourageons à le faire. Mais, comme je l’ai dit, notre personnel aura besoin de temps pour s’y rendre vu l’ampleur de la tâche pour sécuriser les propriétés privées, rétablir les services publics, garder les routes ouvertes et autres choses du genre. Alors, nous avons ajouté un avertissement en haut de la page sur les zones de conservation pour signaler ce petit problème. Nous espérons pouvoir tout régler dans des délais raisonnables. Cependant, comme je l’ai dit, nous encourageons quand même les gens à sortir et à profiter des aires naturelles, mais à le faire de façon sûre et responsable.
D’accord! Voilà, il est 20 h 01. Je ne vois pas d’autre question. Je pense donc que nous allons remercier chaleureusement Vickie d’avoir été avec nous ce soir. Nous vous remercions tous d’être restés et d’avoir passé ce temps avec nous. Merci de votre participation. Et pour les personnes qui sont arrivées en cours de présentation ou qui l’ont manquée au complet, vous pourrez la rattraper lorsque nous la publierons sur notre chaîne YouTube. Comme nous l’avons dit, toute la séance a été enregistrée, alors vous pourrez rattraper ce que vous avez manqué. Elle sera accessible dès que nous aurons fait le montage et reçu les transcriptions. Donc, merci beaucoup à tous. Merci, Stéphane, pour votre soutien ce soir. Bonne soirée tout le monde.
Bonne soirée tout le monde. Merci Amy.
Ravie de vous avoir vus.
Merci, bonsoir.
Bonsoir.