La Politique sur les bâtiments écologiques
La Ville a la volonté de réduire à zéro, d’ici 2040, les émissions de gaz à effet de serre produites par ses opérations. Il s’agit entre autres de tous les bâtiments qui lui appartiennent.
La Politique sur les bâtiments écologiques oblige à certifier au moins selon la norme LEEDMD tous les bâtiments municipaux neufs dont la superficie au sol est supérieure à 500 mètres carrés. Nous mettons actuellement à jour cette politique pour qu’elle concorde avec le palier 2 des Normes pour l’aménagement d’immeubles très performants.
Les bâtiments écologiques de la Ville d’Ottawa
- Les bâtiments écologiques de la Ville d’Ottawa
- Centre récréatif Albion-Heatherington
- Centre de répartition des autobus articulés
- Caserne de pompiers de Barrhaven no 47
- Archives centrales et Centre de distribution du matériel de la Bibliothèque publique d'Ottawa
- Agrandissement du Théâtre Centrepointe
- Piscine du secteur est
- Agrandissement du Complexe récréatif Goulbourn
- Agrandissement du Centre communautaire de Greenboro
- Centre éducatif Huron
- Garage d'autobus de l'avenue Industrial
- Complexe récréatif Richcraft - Kanata
- Caserne de pompiers de Kanata Ouest no 46
- Aréna de Kinburn
- Complexe récréatif Minto - Barrhaven
- Centre des arts d'Orléans (Shenkman)
- Siège social du Service paramédic de la Ville d'Ottawa
- Agrandissement du Centre communautaire Overbrook
- Caserne de pompiers de Vars no 73
Bâtiments certifiés LEED à Ottawa
Les bâtiments représentent une grande part de la consommation d’énergie; à Ottawa par exemple, près de 50 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent des systèmes de chauffage, de climatisation et d’éclairage ainsi que de l’exploitation des immeubles.
Certains constructeurs de bâtiments écologiques suivent les systèmes d’évaluation, tels que LEEDMC et Green Globes, tandis que d’autres font de leur mieux pour réduire les répercussions de leurs projets sur le climat et la qualité de l’air et pour diminuer la quantité d’eau utilisée. Ottawa compte actuellement plus de 100 bâtiments certifiés LEED, dont 24 appartiennent à la Ville.
Ottawa donne l’exemple
La Ville d’Ottawa s’engage à réduire les répercussions sur l’environnement de l’exploitation de ses immeubles. Pour en savoir plus sur les efforts de la Ville pour réduire son empreinte écologique, visitez les liens suivants :
- Bâtiments écologiques régissant la construction des immeubles municipaux – Politique : Adoptée en 2005 et modifiée en 2007, cette politique exige que tous les nouveaux bâtiments municipaux ayant une empreinte supérieure à 500 mètres carrés soient au moins conçus selon la norme LEEDMC. À ce jour, 24 bâtiments municipaux ont reçu la certification LEEDMC.
- Plan de la conservation de l’énergie et de gestion de la demande pour la Ville d’Ottawa 2015-2019 : Ce plan dresse la stratégie de la Ville concernant l’économie d’électricité, de gaz naturel, de pétrole, de propane et d’eau dans les installations municipales pour une période de cinq ans (de 2015 à 2019).
- Consommation d’énergie dans les installations de la Ville d’Ottawa (2012) : Sommaire sur la consommation d’énergie des installations municipales en 2012.
- 2012 Green Buildings Promotion Program Si vous souhaitez recevoir une copie du rapport, veuillez communiquer avec Emma Langham, emma.langham@ottawa.ca ) : Le 11 juillet 2012, le Conseil municipal d’Ottawa a adopté le Green Buildings Promotion Program, qui présente différentes mesures à mettre en place dans la Ville pour promouvoir la construction de bâtiments écologiques.
- Bâtiments écologiques régissant la construction des immeubles municipaux – Politique
- Plan de conservation de l’énergie et de gestion de la demande 2019
- Plan de conservation de l’énergie et de gestion de la demande 2024
Vous pouvez consulter les rapports sur les bâtiments écologiques aux adresses suivantes :
- Politique sur les bâtiments écologiques – Rapport d’étape de 2006 : Rapport au Conseil – septembre 2007
- MISE À JOUR SUR LE PROGRAMME DE PROMOTION DES IMMEUBLES ÉCOLOGIQUES ET PROJET PILOTE MODIFIÉ : Rapport au Conseil – avril 2009
- Politique sur les bâtiments écologiques – Rapport d’étape de 2009 :Rapport au Conseil – mai 2010
Les améliorations de l’efficience énergétique des bâtiments de la Ville
La Ville tâche de rendre ses bâtiments plus écoénergétiques afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de réaliser des économies. Voici la liste de quelques exemples des types de projets que la Ville a réalisés.
Le Centre communautaire de Fitzroy Harbour et le Centre communautaire Dunrobin
Pour atteindre les cibles fixées dans la réduction des gaz à effet de serre de la Ville, il faut renoncer aux systèmes de chauffage à combustibles fossiles comme le pétrole ou le gaz pour les remplacer par des thermopompes. Le Centre communautaire de Fitzroy Harbour et celui de Dunrobin ont été parmi les premiers bâtiments municipaux à être dotés de thermopompes à l'air.
Ces deux centres communautaires sont équipés de thermopompes « à basse température », qui sont pensées pour les hivers d’Ottawa et qui gardent la chaleur des bâtiments, même quand il fait ‑20 degrés Celsius en extérieur. Ces thermopompes donnent les mêmes résultats en été quand il s’agit de climatiser les bâtiments.
Ces nouvelles thermopompes réduisent considérablement les émissions de gaz à effet de serre et abaissent les frais d’énergie.
Le Centre communautaire du Glebe
La Ville a noué un partenariat avec l’Association communautaire du Glebe afin d’améliorer l’efficience énergétique et de réduire les émissions de gaz à effet de serre du Centre communautaire du Glebe. L’amélioration de l’efficience énergétique a porté sur :
- 11 nouvelles fenêtres à rendement énergétique élevé, qui permettent de réduire de 90 % les pertes de chaleur par rapport aux fenêtres à vitrage simple d’origine;
- une nouvelle porte externe isolante en fibre de verre, qui assure une bonne étanchéité contre les fuites d’air quand la porte est fermée;
- les améliorations apportées au système de régulation du bâtiment pour en assurer le chauffage, la climatisation et la ventilation seulement lorsqu’il le faut.
Les employés comme les visiteurs ont remarqué que le bâtiment est aujourd’hui beaucoup mieux insonorisé et confortable. Pour en savoir plus sur ce projet, veuillez consulter le site Web de l'Association communautaire du Glebe.
Le Centre communautaire de Hintonburg
Ce centre subira des travaux de modernisation de 625 000 $ pour le rendre plus écoénergétique. Les améliorations consisteront à installer des fenêtres très performantes, à rehausser l’équipement de chauffage, de climatisation et de ventilation et à remplacer le chauffage au gaz par les thermopompes électriques. À la fin des travaux, ces améliorations viendront réduire d’environ 30,8 % la consommation de l’énergie de l’installation et de 28,9 tonnes les émissions de gaz à effet de serre par an.
Le centre communautaire rejouvencé ne produira plus d’émissions sur le site et sera plus résilient aux dérèglements de notre climat, en plus de pouvoir garder sa température pendant une panne d’électricité prolongée. Les nouvelles fenêtres, plus isolantes, permettront aussi de réduire de 40 % la transmission du bruit.
Ce projet est la première campagne de modernisation en profondeur d’un bâtiment de la Ville d’Ottawa. Le financement est offert par Infrastructure Canada.
Le Centre communautaire Huntley
Le Centre communautaire Huntley a remplacé son vieux système de chauffage au propane par une pompe géothermique. Ce centre communautaire consomme désormais 76 % moins d’énergie pour le chauffage, économise plus de 2 400 $ par an sur ses factures d’énergie et réduit ses émissions annuelles de gaz à effet de serre, qui sont passées de 14,4 tonnes à 0,6 tonne à peine.
Les pompes géothermiques puisent l’énergie dans le sol, dans la nappe phréatique ou dans ces deux éléments à la fois pour chauffer les bâtiments en hiver et pour les climatiser en été. Le Centre communautaire Huntley est doté d’un système à circuit ouvert qui fait appel à l’aquifère de la formation d’Oxford. L’eau puisée dans le puits d’extraction traverse la thermopompe pour assurer le chauffage ou la climatisation, avant de retourner dans le puits d’injection pour éviter de tarir l’aquifère.
Cette nouvelle thermopompe fait de l’excellent travail, en chauffant le bâtiment en hiver et en le climatisant en été.
Le Centre sportif Walter‑Baker
Le Centre sportif Walter‑Baker est doté d’un système de chauffage biénergie. Ce système de chauffage est un moyen économe de chauffer les locaux. Il consiste à jumeler deux systèmes de chauffage afin de maximiser les économies d’énergie, de réduire les frais d’exploitation et d’amoindrir les émissions de carbone.
Ce centre sportif est désormais doté d’une nouvelle chaudière électrique qui est jumelée avec les chaudières au gaz naturel existantes. La majorité (94 %) de l’électricité de l’Ontario est produite par des sources non polluantes. Il s’agit donc d’un choix plus judicieux que le gaz naturel, qui est un puissant gaz à effet de serre et qui concourt aux dérèglements du climat. Or, l’électricité est souvent plus chère que le gaz naturel.
Ce centre sportif, qui est un grand immeuble, peut profiter des prix réduits de l’électricité dans certaines périodes de la journée grâce au tarif d’électricité de la catégorie A. Quand le prix de l’électricité est inférieur à celui du gaz naturel, on fait appel à la chaudière électrique. Et quand le prix de l’électricité augmente de nouveau, on fait plutôt appel à la chaudière au gaz naturel. Ce système fonctionne grâce à l’immotique, qui donne chaque minute accès à la tarification dynamique de l’électricité.
En misant sur les prix horaires parfois plus avantageux de l’électricité, la Ville peut réaliser des économies et réduire sa consommation de gaz naturel. Ce système biénergie, qui réduit d’environ 160 tonnes d’équivalent en dioxyde de carbone les émissions de gaz à effet de serre, aide Ottawa à mener la transition qui lui permettra de devenir une ville propre, renouvelable et résiliente. Grâce à la biénergie, la Ville peut également continuer de chauffer cet immeuble en cas de panne de la chaudière au gaz.
L’aréna Lois-Kemp
Depuis 2018, l’aréna Lois-Kemp fait l’objet d’importants travaux, un projet de rénovation dans le cadre duquel de nombreuses mesures d’économie d’énergie ont été mises en place : construction d’un nouveau toit mieux isolé, utilisation d’un système d’éclairage DEL et installation d’un capteur solaire thermique.
Figure 1: Aréna Lois Kemp après sa rénovation complète et ses améliorations énergétiques. Photo: Ville d'Ottawa.
Le capteur solaire thermique est un dispositif élaboré par la firme d’ingénierie SolarWall de Toronto. Des panneaux métalliques perforés ont donc été installés sur le revêtement extérieur du bâtiment, en laissant un léger espace par rapport au mur extérieur. Le soleil chauffe les panneaux, habituellement peints en noir ou d’une couleur foncée, qui à leur tour réchauffent l’air emprisonné entre les panneaux et le mur extérieur. L’air est ensuite introduit dans le système de ventilation situé dans la toiture de l’aréna, qui diffuse alors de l’air frais chauffé par le soleil. Ce processus de préchauffage permet de limiter l’utilisation du système de chauffage de l’aréna, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre que produit le bâtiment.
Figure 2: Installation de SolarWall sur le mur sud de l’Aréna Lois Kemp. Photo : Ville d'Ottawa.
Les infrastructures d’énergie solaire dans les installations de la Ville
Produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire assure la sécurité énergétique locale et la fiabilité de cette source, en plus de promouvoir la compétitivité et la résilience. Il s’agit aussi d’une intervention importante à mener pour atteindre les cibles d’Ottawa afin de réduire à zéro d’ici 2040 les émissions de gaz à effet de serre dans l’administration municipale et d’ici 2050 pour toute la collectivité. Pour atteindre ces cibles, il faut installer à Ottawa les moyens de produire 20 mégawatts d’énergie solaire d’ici 2025 et 1 100 mégawatts d’ici 2050.
Des panneaux solaires ont été installés dans 12 établissements de la Ville. Ces panneaux produisent l’électricité locale à utiliser dans les bâtiments et revendue aux réseaux dans le cadre du Programme de tarifs de rachat garantis (TRG). Dans huit des sites, on loue la toiture à un tiers qui est propriétaire de l’équipement et qui vend l’électricité. La Ville est propriétaire des autres sites, qu’elle exploite.
La Ville envisagera de mener des projets d’énergie solaire dans ses installations en faisant appel à des infrastructures permettant de relever la consommation nette ou la production d’énergie en amont des compteurs. Ces systèmes permettront aux installations hôtes de consommer l’électricité produite sur le site et d’exporter l’excédent d’énergie à destination du réseau dans le cas de la facturation nette. Les installations seront sélectionnées d’après différents critères, dont le coût de l’énergie dans les sites prospectifs, la superficie du toit et le délai à écouler avant la prochaine réfection de la toiture.