Prix Karsh

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À propos du Prix Karsh et des frères Karsh

La Ville d’Ottawa est fière de souligner le legs durable de Yousuf et Malak Karsh en offrant un prix commémoratif à un artiste professionnel qui œuvre dans le domaine de la photographie et/ou de média utilisant la technologie de lentille. Le Prix Karsh a été créé en 2003 par le Conseil municipal d’Ottawa afin de souligner l’immense contribution des frères Karsh au riche patrimoine culturel de la ville.

Tous les quatre ans, un prix de 7 500$ sera décerné à un photographe artistique établi ou en mi-carrière pour le travail remarquable qu’il/elle aura réalisé ainsi que la contribution significative à la discipline photographique/média utilisant la technologie de lentille.

Yousuf & Malak Karsh

Au cours des trois années suivant l’octroi du prix, on invite le/la lauréat(e) à organiser une exposition de ses œuvres à la Galerie Karsh-Masson, à servir de mentor dans la communauté artistique locale et à participer à l’exposition Continuum Karsh.

En 1932, Yousuf Karsh ouvre son premier studio à Ottawa, sur la rue Sparks où il reste pendant 40 ans. En 1937, le frère de Yousuf, Malak, immigre au Canada pour étudier la photographie auprès de son frère.

Yousuf Karsh

Yousuf Karsh  naît en 1908 à Mardin, en Arménie (Turquie), et s'établit au Canada en 1924. Après avoir effectué de brèves études à Sherbrooke, au Québec, il reçoit pendant trois ans une formation de John Garo, un éminent photographe portraitiste de l'époque, originaire de Boston. En 1932, il ouvre son premier studio à Ottawa, sur la rue Sparks où il reste pendant 40 ans. Il déménage à l’hôtel Château Laurier en 1972. Tandis que son œuvre gagne en renommée, des membres du gouvernement, des hommes d'État en visite au Canada et d'autres dignitaires se présentent à lui afin qu'il les photographie.

Le portrait de Winston Churchill réalisé par Yousuf Karsh à Ottawa en 1941 conférera à l'artiste une grande notoriété sur la scène internationale. Cette photo deviendra d'ailleurs l'un des portraits les plus largement reproduits dans toute l'histoire de la photographie. Parmi les autres personnalités qu'il immortalisera sur pellicule au cours de sa carrière, notons Nelson Mandella, les présidents Kennedy et Clinton ainsi que leur épouse, Lester Pearson, Pierre Elliot Trudeau, le pape Jean Paul II, Eleanor Roosevelt et Albert Einstein. Des artistes tels que Pablo Picasso, Georgia O'Keefe, Andy Warhol, Stephen Leacock, Ernest Hemmingway, Luciano Pavarotti et Glenn Gould poseront également devant son objectif.

Yousuf Karsh

Yousuf Karsh publiera plus de dix livres entre 1946 et 2003 et collaborera à l'illustration de nombreux autres ouvrages. Nombre de ses portraits sont accompagnés d'un texte dans lequel il explique ses impressions sur le sujet photographié et l'expérience qu'il a vécue avec ce dernier. Yousuf Karsh nous quitte en 2002 tandis qu'il prépare son livre intitulé Karsh: A Biography in Images, qui fut publié en 2003 par le Musée des beaux-arts de Boston.

Tout au long de sa vie, Yousuf Karsh tiendra d'importantes expositions solos dans de grandes villes du monde entier. Certaines de ses œuvres font aujourd'hui partie des collections permanentes du Musée des beaux arts du Canada, du Museum of Modern Art et du Metropolitan Museum of Art de New York, du Chicago Art Institute, du Boston Museum of Fine Arts, de la National Portrait Gallery de Londres, de la Bibliothèque nationale à Paris, de la National Portrait Gallery d'Australie et de nombreux autres musées et galeries d'art du Canada et de pays étrangers.

En 1999, l'International Who's Who choisit Yousuf Karsh comme l'une des 100 personnalités les plus influentes du XXe siècle. Parmi les autres personnes figurant au palmarès, plus de la moitié ont été photographiées par Yousuf Karsh lui même. Ce dernier déclarera un jour : « Ma plus grande joie est de photographier des êtres d'exception, qu'ils soient humbles ou célèbres. »

Malak Karsh

Malak Karsh naît le 1er mars 1915 à Mardin, en Arménie (Turquie). En 1937, il émigre au Canada pour devenir l'apprenti de son frère, le célèbre photographe portraitiste Yousuf Karsh, qui lui apprendra les rudiments de la photographie. Malak Karsh se spécialisera ensuite en photographie industrielle et en journalisme d'illustration. En 1941, il ouvre son premier studio sur la rue Sparks à Ottawa, avec l'aide de sa secrétaire et assistante, Barbara Holmes, qui deviendra plus tard son épouse, son associée en affaires, sa compagne de vie et la mère de leurs quatre enfants. Tout au long de sa vie, Malak Karsh utilisera son prénom seulement pour nommer son entreprise et signer ses œuvres.

Malak Karsh

Les photos de Malak Karsh illustrant la capitale nationale submergée par une mer de tulipes vaudront à l'artiste une renommée internationale. En 1952, sa fascination pour ces fleurs l'amène à fonder le Festival canadien des tulipes d'Ottawa. Ses œuvres paraîtront dans de nombreuses publications internationales, y compris le Canadian Geographic et le New York Times. En outre, plusieurs de ses créations seront reproduites sur des timbres, le plus récent étant un timbre canadien représentant une tulipe. L'une de ses photos servira également à illustrer le billet canadien de un dollar. En 2000, Malak Karsh reçoit la clé de la Ville d'Ottawa et une rue est nommée en son honneur. Cette récompense s'ajoute à l'Ordre du Canada, au prix Charlotte-Whitton et à la médaille d'or de l'Office national du film du Canada déjà décernés à l'artiste.

Malak Karsh s'éteint en 2001, nous léguant tout un héritage de beauté dans ses ouvrages : Ottawa et la région de la capitale nationale; Canadian Museum of Civilization; Canada: The Land That Shapes UsA Capital of Tulips; Les édifices du Parlement; Tulips et Malak's Canada.

Lignes directrices 2023-2026

Tous les quatre ans, afin de souligner le legs durable de Yousuf et Malak Karsh, la Ville d’Ottawa rend hommage à un artiste local établi ou à mi- carrière pour le caractère exceptionnel, ainsi que la contribution importante, de ses œuvres réalisées au moyen de techniques photographiques ou au moyen de média utilisant la technologie de lentille.

Date limite: Mercredi 11 janvier 2023, à 16 h
Les candidatures doivent être soumises avant la date limite.
Les soumissions déposées après la date limite ne seront pas retenues.

Lauréat(e) 2023 – Prix, exposition, mentorat

Entre 2023 et 2026 le/la lauréat(e) du Prix Karsh :

  1. recevra un prix de 7 500 $
     
  2. sera invité(e) à exposer ses œuvres en 2024 à la Galerie Karsh-Masson, située à l’hôtel de ville. Il/elle se verra remettre des honoraires d’exposition correspondant à ceux stipulés dans la grille tarifaire 2024 du CARFAC et pourra choisir de soit :
     
    • sélectionner un commissaire indépendant pour son exposition ou
       
    • accroître la taille et la portée de son catalogue d’exposition
       
  3. sera invité(e) , en 2025, à participer à titre de mentor rémunéré pour soit :
     
    • encadrer et/ou faire participer la communauté locale d’artistes utilisant des techniques photographiques ou média utilisant la technologie de lentille, en organisant une ou plusieurs activités, comme des ateliers, des évaluations de portfolios, une conférence, etc. ou
       
    • encadrer les artistes retenus pour l’exposition Continuum Karsh 2026
       
  4. pourra, dans le cadre de la nouvelle exposition Continuum Karsh 2026, soit :
     
    • sélectionner jusqu’à trois artistes locaux spécialisés dans la photographie ou média utilisant la technologie de lentille qui recevront chacun un prix de 2 000 $ et auront la possibilité d'exposer leurs œuvres à la galerie Karsh-Masson. ou
       
    • assister dans la sélection d’un commissaire indépendant chargé d’organiser une exposition célébrant des artistes locaux utilisant des techniques photographiques ou média utilisant la technologie de lentille, ou des œuvres réalisées selon ces procédés

Tous les artistes participants recevront les honoraires d'exposition CARFAC qui y sont associés.

Lauréats des années précédentes:

2019 Andrew Wright

2016 Michael Schreier

2014 Chantal Gervais

2012 Rosalie Favell

2010 Tony Fouhse

2008 Jeffrey Thomas

2006 Robert Bourdeau

2005 Justin Wonnacott

2003 Lorraine Gilbert

Exposition Continuum Karsh 2026

En 2017, pour souligner le 150e anniversaire du Canada, la Ville d’Ottawa a présenté l’exposition Continuum – Des artistes du Prix Karsh accueillent une nouvelle génération. Des artistes émergents d’Ottawa ont été sélectionnés par des lauréats du Prix Karsh et invités à participer à cette exposition spéciale célébrant l’avenir de l’art issu de la photographie.

Afin de favoriser la continuité du dialogue autour des œuvres réalisées au moyen de techniques photographiques ou au moyen de média utilisant la technologie de lentille, la Ville d’Ottawa en collaboration avec le/la lauréat(e) Karsh, organisera une exposition Continuum Karsh au cours de la quatrième année du programme.

Les artistes qui ont été sélectionnés par le passé sont les suivants:

2022: Stéphane Alexis, Shelby Lisk, Neeko Paluzzi

2017: Joi T. Arcand, AM Dumouchel, Leslie Hossack, Olivia Johnston, Julia Martin, Meryl McMaster, Ruth Steinberg

Processus de mise en candidature du Prix Karsh

Les candidatures doivent être soumises par un membre de la communauté de la photographie ou des arts visuels.

Les nominateurs peuvent être :

  • un conservateur ou un critique d’art
  • un directeur, un conservateur ou un membre du conseil d’administration d’une galerie publique, d’un musée ou d’un centre d’art autogéré
  • un membre du personnel ou du conseil d’administration d’un organisme artistique professionnel
  • un agent de liaison communautaire établi ou un leader communautaire ayant une expérience dans la discipline des arts visuels
  • un propriétaire de galerie d'art visuel
  • un professeur, un directeur ou un doyen d’une faculté d’arts visuels
  • un artiste professionnel établi en arts visuels

Critères d’admissibilité pour une mise en nomination au Prix Karsh

La Ville d’Ottawa encourage la soumission de demandes par les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métis, les personnes racialisées, les personnes handicapées et les membres des communautés 2ELGBTQIA.

Pour être admissible, le candidat mis en nomination doit être un(e) artiste professionnel(le) local qui est établi(e) ou à la mi- carrière, utilisant des techniques photographiques et/ou des techniques de média utilisant la technologie de lentille et:

  • est un résidant* actuel de la ville d’Ottawa et vis à Ottawa depuis au moins 12 mois au moment de la présentation de la candidature ou

est autochtone et réside dans la ville d'Ottawa, de la Première Nation algonquine de Pikwakanagan ou de la Première Nation de Kitigan Zibi Anishinabeg ou

est Anishinabe Algonquin habitant dans un rayon de 150 km d’Ottawa

  • ayant apporté une importante contribution aux pratiques contemporaines en ce qui concerne la photographie artistique, les œuvres réalisées principalement au moyen de techniques photographiques ou l’imagerie numérique
  • ayant produit un ensemble remarquable d’œuvres indépendantes dans sa discipline
  • ayant déjà effectué des présentations publiques
  • ayant été reconnues par ses pairs

Les employés et les représentants élus de la Ville d’Ottawa ne sont pas admissibles à ce prix.

Les lauréats doivent attendre dix ans avant de pouvoir soumettre à nouveau leur candidature.

* Le personnel municipal se réserve le droit de demander une preuve de résidence.

Conditions de présentation des candidatures

Un dossier de candidature complet doit comprendre un Formulaire du proposant ainsi qu'un Formulaire du candidat. Les deux formulaires doivent être soumis avant la date limite.

Du proposant(e)

Un Formulaire du proposant dûment rempli, qui comprend :

  • une lettre d’accompagnement d’une page dans laquelle le proposant souligne les réalisations de l’artiste et explique pourquoi il présente sa candidature

Du candidat

Un Formulaire du candidat dûment rempli, qui comprend :

  • un curriculum vitæ à jour du candidat (maximum de cinq pages) mettant l’accent sur les réalisations artistiques de celui-ci
  • un énoncé de démarche artistique
  • du matériel d’appui

Matériel d’appui

Le matériel d’appui a pour but de donner au comité d’évaluation un aperçu de la valeur artistique de l’œuvre du candidat, et de fournir un historique de son développement dans le cadre d’une pratique artistique indépendante et non commerciale des techniques photographiques et/ou de média utilisant la technologie de lentille.

Afin de montrer l‘étendue de son travail, le candidat doit produire au maximum 20 images d’œuvres en mettant l’accent sur les plus récentes.

Vous pouvez également soumettre d’autres types de documents en format numérique, faisant ressortir les réalisations du candidat (maximum de cinq), y compris :

  • des catalogues d’expositions et des invitations à des expositions
  • des livres d’art
  • des critiques et des articles de revues

Tous les documents d'appui doivent être soumis en format numérique :

  • Images numériques – format JPG avec une taille maximale de 1Mo
  • Vidéo - URL/liens Web
  • Matériels d’appui supplémentaires - PDF, Word, JPG

Vous aurez le choix de télécharger ou de fournir un lien pour chaque fichier.

Processus de sélection

La Ville d’Ottawa utilise un système d’évaluation par les pairs. Un jury composé d’artistes professionnels, de conservateurs et de spécialistes des arts examinera chaque demande en mesure des critères d’évaluation du programme et sélectionnera un(e) lauréat(e).

Les membres du jury sont choisis par l’Unité du soutien au financement culturel en fonction de leur compétence, de leurs connaissances et de leur engagement dans le domaine des arts photographiques ou de média utilisant la technologie de lentille.

La sélection des évaluateurs par la Ville d’Ottawa est assujettie à des politiques sur les conflits d’intérêts et la confidentialité. Pour plus de renseignements, veuillez visiter la page, « Informations à l’intention des demandeurs » de notre site Web.

Critères d’évaluations

Les critères d’évaluation utilisés pour la sélection du lauréat sont les suivants :

  • L’excellence artistique et l’innovation
  • Une forte vision artistique
  • Un haut niveau de technicité
  • Une contribution à la discipline artistique
  • Qualité de l’œuvre

Communication des résultats

Le lauréat et le proposant seront informés des résultats environ quatre mois après la date limite de présentation des candidatures.
Le lauréat et le proposant doivent accepter de tenir les résultats secrets jusqu’à la date de l’annonce publique, qui aura lieu au début de l’année de 2024.
Veuillez noter que les résultats ne sont pas transmis par téléphone.

Formulaires de nomination et coordonnées

La période de dépôt des candidatures pour les prix Karsh 2023-2026 est maintenant terminée. Les noms des lauréats seront annoncés en août 2023.

Coordonnées

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Prix Karsh veuillez communiquer avec :

Marie-Christine Feraud
613-818-1491
marie-christine.feraud@ottawa.ca

Pour des renseignements généraux :
infoculture@ottawa.ca

 

Annonce de la lauréate du prix Karsh pour 2023 !

Prix Karsh Lauréats 2023
Christine Fitzgerald

Christine Fitzgerald, photo : Angelina Barrucco, gracieuseté de l'artiste 

Black and white photograph of a woman wearing a turtleneck and jeans. At her feet is a large vintage camera. 

Christine Fitzgerald, Au Bout Du Monde de la série Last Light/Dernière lueur, 2021, impression cyanotype sur papier chiffon d’archive par tirage platine-palladium, 56 x 38 cm, gracieuseté de l'artiste 

Photograph depicting the silhouettes of five birds standing on the edge of a cliff. The image is blue-tinged with white spots throughout, making it look like the cliff is submerged in water. 

Christine Fitzgerald, Setophaga petechia de la série Threatened, 2017, impression pigmentaire sur papier chiffon d’archive d’une plaque au collodion humide, 74 x 58 cm, gracieuseté de l'artiste 

Black and white photograph of a young girl. She looks directly into the camera and holds a bird’s nest with a single white egg inside of it.

Commentaire du jury 

Le jury du prix Karsh 2023 est heureux d’annoncer que la lauréate cette année est Christine Fitzgerald. Ses explorations combinent d’anciennes méthodes photographiques et des technologies modernes, ce qui donne lieu à une approche nouvelle et novatrice du portrait. Fitzgerald étudie notre relation avec le monde naturel tout en abordant des thèmes comme le temps, la précarité et la perte, afin de produire un ensemble de travaux particulièrement pertinents dans le contexte actuel.  

Un aspect notable de la pratique de Fitzgerald est son travail assidu pour acquérir des compétences spécialisées en photographie. Les anciens procédés photographiques comme les tirages au platine, au collodion humide et au bichromate de gomme sont laborieux et exigent à la fois beaucoup de patience et une grande expertise technique. Non seulement la lauréate maîtrise ces compétences, mais elle s’efforce de partager ses connaissances techniques en collaborant avec des chercheurs scientifiques, des conservateurs de collections naturelles et des défenseurs de l’environnement, y compris le Musée canadien de la nature (Ottawa, Canada), le British Natural History Museum (Tring, Angleterre) et la Coalition canadienne de la connaissance de l’océan.  

L’utilisation par Fitzgerald des premiers procédés photographiques invite les spectateurs à se connecter aux fondements techniques de la photo. Son intégration de techniques numériques modernes élargit les possibilités de ces méthodes, ce qui donne des photographies à la fois belles et significatives. Le travail original de Fitzgerald illustre à la fois l’excellence et le dévouement que le prix Karsh récompense. 

Membres du jury: Rosalie Favell, Chantal Gervais, Jah Grey

Biographie 

Christine Fitzgerald est une artiste d’Ottawa, au Canada. Dans le cadre de sa démarche, elle redécouvre des procédés de photographie historiques et explore la manipulation numérique, les techniques d’impression et l’application manuelle de pigments. Ses expériences avec les imperfections et la permutation, découlant du mélange des pratiques actuelles et désuètes, lui permettent de repousser les limites de la photographie et de créer une esthétique bien à elle. Christine Fitzgerald est diplômée de la School of the Photographic Arts: Ottawa (SPAO) et des universités Acadia et Dalhousie. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées et ont fait l’objet de chroniques de CBC, du Washington Post et du National Geographic. 

La Galerie Karsh-Masson présentera l'exposition Christine Fitzgerald  Requiem du 9 mai au 21 juillet 2024.⁠

Prix Karsh – Lauréats des années précédentes

Prix Karsh Lauréats 2019
Andrew Wright

Artist Andrew Wright, "Disused Twin Brownie Hawkeye Cameras (detail)", 2015

Andrew Wright , Disused Twinned 35 Brownies, Detail

Commentaire du jury

C’est avec plaisir que le jury du Prix Karsh 2019 désigne Andrew Wright lauréat du concours de cette année.

Depuis vingt-cinq ans, l’artiste et professeur d’art contribue largement au milieu artistique d’Ottawa et du Canada, ainsi qu’à l’étranger. Doté d’un esprit curieux, le photographe éclectique a réalisé une œuvre impressionnante qui allie son sens du jeu à des réflexions plus sérieuses sur la perception et les éléments technologiques présentés dans les processus de production d’images, sur les plans historique et contemporain.

Pour en savoir plus sur l'exposition du Prix Karsh présentée par cet artiste, consultez la page de la Galerie Karsh-Masson sur le site Web de la ville d'Ottawa.

Lauréat du Prix Karsh 2016
Michael Schreier

Michael Schreier, Untitled, 2016, digital print, 32 x 43 cm. Courtesy of the artist

Untitled, 2016, digital print, 32 x 43 cm. Courtesy of the artist

Untitled, 2016, épreuve numérique, 32 x 43 cm. Gracieuseté de l’artiste

C’est avec plaisir que le jury du Prix Karsh 2016 nomme Michael Schreier lauréat de cette prestigieuse distinction. L’artiste a grandement contribué à la scène photographique d’Ottawa par son exploration rigoureuse mais poétique du potentiel expressif de l’image photographique, et par l’enseignement et le mentorat qu’il offre aux jeunes artistes prometteurs.

Son approche réfléchie de l’art a toujours été centrée autant sur l’acte de photographier que sur l’image elle-même. Schreier a sa façon bien à lui de dénicher pour ses portraits des sujets insolites, bien qu’ordinaires, ce qui permet à l’observateur de se concentrer sur la valeur expressive des images elles-mêmes, sans être biaisé par l’éventuelle notoriété des sujets. Le photographe a créé des séries de clichés, regroupés sous des titres aussi évocateurs que Tears for an Empty Desert, en 2004, et Comedy of Postures, en 1996, qui poussent l’observateur à chercher ce qui relie chaque image à la série et au titre.

Dans son blogue Camera Obscura, il explore le lien entre les photos et la mémoire en amenant l’observateur à formuler une trame narrative qui accompagnerait les images, ainsi qu’en suscitant une réflexion sur le caractère éphémère de la photo (pourquoi ce moment plutôt que l’instant d’après?). Il juxtapose poésie, musique et images, créant ainsi une légère variation de l’essence de la photographie. Comment résumer la quête de sens dans les images que s’est donnée Michael Schreier? Il n’y aurait meilleure réponse que le titre et le contenu de sa série de 2009, Storyteller/Waiting for Words.

Membres du jury : Eva Major-Marothy, Alain Paiement et Jeff Thomas

Lauréate du Prix Karsh 2014
Chantal Gervais

Chantal Gervais, Vitruvian Me

Chantal Gervais, Vitruvian Me, de la série Les maux non dits (The Body Ineffable), 2008. Gracieuseté de l'artiste.

Les photographies et vidéos de Chantal Gervais (lien externe) portent sur la représentation, l’identité et la relation entre le corps et la technologie. Théâtrale bien que sensible, son travail se délecte de la matérialité du corps, de sa vulnérabilité et de sa force. Dans une série d’autoportraits créée à l’aide d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et d’images numérisées à plat, l’artiste repousse les limites de la photographie en transformant des données scientifiques en études personnelles et révélatrices de l’identité. Ses corpus de travail distincts se veulent une narration continue  qui réfléchit sur les réactions émotionnelles et physiques face à notre propre mort et à notre condition humaine.

Formée à Ottawa et à Londres (Angleterre), Chantal Gervais vit à Ottawa depuis 1990. Engagée au sein de sa communauté, elle travaille comme enseignante  à l’Université d’Ottawa et à l’École d’art d’Ottawa. Elle a été membre du conseil d’administration de divers centres d’artistes de la région, notamment la Galerie 101 et Daïmôn. Ses œuvres ont été présentées dans de nombreuses expositions au Canada et à l’étranger. Elle a obtenu des subventions et des prix municipaux, provinciaux et nationaux, notamment en 2002 le Prix du duc et de la duchesse d’York en photographie du Conseil des arts du Canada.

Lauréate du Prix Karsh 2012
Rosalie Favell

Rosalie Favell, I awoke to find my spirit had returned (Plain(s) Warrior Artist)

Rosalie Favell, I awoke to find my spirit had returned (Plain(s) Warrior Artist). Gracieuseté de l’artiste.

 

La photographe Rosalie Favell(lien externe) s’inspire d’une multitude de sources, de la culture populaire aux albums de famille, pour dresser de complexes autoportraits de son expérience en tant que femme autochtone moderne. Dans cette image, comme dans toutes ses œuvres d’ailleurs, la photographie est un espace de diffusion dans lequel l’identité est créée, recréée, représentée et parfois même cachée. Les images illustrent l’agitation de l’artiste et son désir ardent de trouver sa place dans le monde.

Ayant grandi dans sa ville natale de Winnipeg, au Manitoba, Rosalie Favell puise son inspiration dans ses racines familiales et son patrimoine métis (cri et anglais). Elle a étudié la photographie à l’Université Ryerson (à Toronto), après quoi elle a obtenu une maîtrise en beaux-arts de l’Université du Nouveau-Mexique et fait des études de doctorat (sauf la thèse) à l’Université Carleton (à Ottawa). Ses œuvres sont l’objet d’expositions individuelles en Amérique du Nord, en Taïwan et en Écosse. Elle a reçu plusieurs prix et bourses à l’échelle provinciale et nationale, notamment la bourse Chalmers de recherche artistique du Conseil des arts de l’Ontario  et le Prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton.

Lauréat du Prix Karsh 2010
Tony Fouhse

Tony Fouhse, Jessica and Melissa. Gracieuseté de l’artiste.

Né en 1954, Tony Fouhse est un photographe d’Ottawa qui, depuis 30 ans, conjugue son travail éditorial et commercial avec sa pratique artistique personnelle. Photographe portraitiste de haute technicité, Tony Fouhse a fait ses premiers pas d’artiste dans la rue, un milieu qu’il n’a depuis jamais abandonné. Sa vision humaniste a été influencée par sa sensibilité à l’égard de la rue et des leçons qu’elle nous incite à tirer. Ses œuvres ont paru dans de nombreuses publications et ont été exposées dans des galeries partout en Amérique du Nord.

Bien que les gens qu’il photographie soient le plus souvent étrangers à notre centre démographique, ses portraits crus et fascinants font tombés les barrières créées par les différences sociales. Parfois troublantes, ses images exigent de l’observateur une attention particulière, l’obligeant à lutter contre ses propres préjugés non avoués. Tony Fouhse ne juge pas en pointant son appareil photo vers le haut ou le bas, mais négocie plutôt les images de ses sujets avec une empathie fondée sur le respect mutuel. Il donne le ton en posant son trépied métaphorique droit devant vous et vous laisse tout simplement « exister ». Doté d’un sens aigu du lieu et d’une vision profondément démocratique de ses concitoyens, Fouhse suscite les éloges pour l’honnêteté émotionnelle de ses portraits.

Lauréat du Prix Karsh 2008
Jeff Thomas

Jeff Thomas, Memory Junction. Gracieuseté de l’artiste.

Jeff Thomas est un artiste « iroquois urbain » né à Buffalo, dans l’État de New York, en 1956. Ses parents et ses grands-parents sont nés dans la réserve des Six-Nations, près de Brantford (Ontario), et ont quitté la réserve afin de trouver du travail à la ville. La démarche photographique de Thomas porte sur les questions politiques et d’identité propres aux Premières nations.

Photographe et conservateur, il s’est fait une spécialité de l’exploration des ressources culturelles historiques afin de ramener des voix, des récits et des perspectives dans le présent. Dans le cadre de ses projets de conservation, Thomas a fouillé des archives pour y trouver des documents visuels et écrits non Autochtones, de façon à reconstituer des éléments oubliés de l’histoire autochtone.

Ses œuvres photographiques font partie d’importantes collections au Canada, aux États-Unis et en Europe. Elles sont à l’origine de nouvelles sources de recherches et de connaissances ayant inspiré une meilleure prise de conscience et contribué à une discussion éclairée sur les dossiers concernant les Autochtones. Reconnue pour sa grande importance sur le plan culturel et pour son caractère très innovateur, l’œuvre de Thomas a permis d’affirmer une identité autochtone urbaine contemporaine.

Lauréat du Prix Karsh 2006
Robert Bourdeau

Robert Bourdeau, Le Grand Palais. Gracieuseté de l’artiste.

Robert Bourdeau est un artiste autodidacte qui a commencé à faire de la photographie à la fin des années 1950 après avoir rencontré l’influent photographe américain Minor White.

Utilisant un appareil photo grand format, Robert Bourdeau crée des images à partir de négatifs mesurant jusqu’à 8 po sur 10 po. Une pellicule de cette taille capte davantage de détails qu’il est possible d’en percevoir à l’œil nu. Une qualité d’impression impeccable permet d’exposer un lien personnel avec les environnements naturels et ceux d’origine humaine et fait voir l’importance cérémonielle que Robert Bourdeau accorde à la pratique de la photographie et aux espaces qu’il saisit. Il sait traduire les formations naturelles et d’origine humaine en abstractions ressemblant à des tapisseries, effaçant le point d’observation unique pour privilégier plutôt une grande considération pour l’architecture naturelle, son unicité et sa richesse spirituelle. La production avec déférence de collections d’images illustrant des sites industriels dégradés marque une évolution dans l’œuvre photographique de Robert Bourdeau qui, de formelle et remarquable, a prix un aspect iconique et intemporel.

Lauréat du Prix Karsh 2005
Justin Wonnacott

Un exemple d’une œuvre d’art conçue par Justin Wonnacott.

Justin Wonnacott, I remember and I forget, 2007. Gracieuseté de l’artiste.

Né à Belleville (Ontario) en 1950, Justin Wonnacott s’est installé à Ottawa en 1974, se joignant à un studio commercial, où il a travaillé comme photojournaliste et photographe commercial. À la fin des années 1970, il a ré-orienté sa carrière, devenant artiste, photographe, conservateur, professeur et historien visuel. L’oeuvre de Justin Wonnacott est aussi variée que ses domaines d’intérêt. Il a commencé par explorer les méthodes documentaires, adoptant par la suite une approche théâtrale de la photographie, alors que dans les années 1990, il a exploré le photomontage numérique. Ses plus récents photomontages grand format sont inspirés du photomontage politique et de la double relation qu’il entretient avec les photographies en tant que fabricant et consommateur d’images. Justin Wonnacott continue, entre autres activités, de contribuer à un important projet concernant l’art public dans la région de la capitale nationale et à la constitution d’archives d’images contemporaines de la rue Somerset,dont une oeuvre en images intitulée « I remember and I forget », qui fait référence au genre de la nature morte et à lui-même. Tous ses projets témoignent de son ardent désir de comprendre la signification sociale de l’image photographique.

Lauréate du Prix Karsh 2003
Lorraine Gilbert

Lorraine Gilbert, Doing the Dishes, 2002-2003. Gracieuseté de l’artiste.

Lorraine Gilbert est à la fois artiste, éducatrice et conceptrice graphique. Elle est titulaire d’un baccalauréat en biologie environnementale et d’une maîtrise en beaux-arts. Son œuvre photographique, fortement influencée par l’intérêt qu’elle porte à la biologie et à la nature, examine ce que la nature a d’extraordinaire et la façon d’y accéder par des moyens ordinaires. Montrant des jardins, des paysages urbains et sauvages et les résultats de la récolte forestière en Occident, ses images nous amènent à réévaluer les liens entre la culture et la nature. Afin de poursuivre ces explorations, Lorraine Gilbert continue de travailler auprès de Boréal Art/Nature, centre dirigé par un groupe d’artistes dans les Laurentides québécoises, où elle a également collaboré à l’organisation d’expéditions internationales et de séjours en résidence dans la maison qu’elle partageait avec deux autres personnes sur un terrain de 100 acres constitué de forêts, de champs et de lacs.

Se situant au cœur des enjeux soulevés par le contact entre la haute technologie et la nature sauvage, l’œuvre de Lorraine Gilbert reflète son intérêt pour la différence entre le paysage en tant que vision idéale ou essentielle et la nature qu’il représente en cette époque où les expériences se vivent par procuration. Elle s’efforce d’établir la distinction entre la réalité et la photographie tout en préservant l’illusion de la vérité, si importante dans l’art photographique.

Continuum Karsh 2022

En 2017, pour souligner le 150e anniversaire du Canada, la Ville d’Ottawa a présenté une nouvelle exposition, Continuum – Des artistes du Prix Karsh accueillent une nouvelle génération. Des artistes locaux émergents ont été sélectionnés par les anciens lauréats du Prix Karsh pour participer à cette exposition spéciale qui célèbre l’avenir de l’art issu de la photographie.

En continuant de favoriser le dialogue permanent autour des œuvres réalisées au moyen de techniques photographiques et de dispositifs basés sur la technologie de lentille, l’exposition Continuum Karsh 2022 rend hommage à l’héritage artistique de Yousuf et Malak Karsh, tout en perpétuant une chaîne intergénérationnelle de mentorat qui stimule l’innovation en photographie et en technologie de lentille.

Artistes retenus pour l’exposition Continuum Karsh 2022

La Ville d’Ottawa est heureuse d’annoncer que les artistes locaux Stéphane Alexis, Shelby Lisk et Neeko Paluzzi ont été retenus par Andrew Wright, lauréat du Prix Karsh 2019, pour l’exposition Continuum Karsh 2022 et une possibilité de mentorat.

« Les trois artistes s’intéressent à la photographie au sens large. Reconnaissant à la fois l’utilité et les limites des traditions et des concepts établis de la photographie, ils continuent de réaliser des œuvres poignantes où la photographie est à la fois une part importante et constitutive de leur signification. [Traduction] » – Andrew Wright

Pour en savoir plus sur l'exposition des artistes, consultez la page de la Galerie Karsh-Masson sur le site Web de la ville d'Ottawa.

À propos des artistes

Stéphane Alexis (link is external) est un photographe émergent qui mobilise son acuité technique et sa tendre sensibilité pour attirer notre attention sur des sujets simples qui ont de profondes insinuations. Il se concentre sur son expérience immédiate avec une mise au point d’une netteté incomparable; ainsi, ses images simples se révèlent être des médiations complexes à propos des relations sociales contemporaines qui résonnent chez plusieurs.

« Cette exposition est une occasion de présenter à un public plus large des collectivités qui ont besoin d’actions revendicatrices et d’autonomisation. Je crois qu’une exposition avec d’autres artistes talentueux donne aux spectateurs la possibilité d’observer des œuvres qu’ils n’ont peut-être jamais vues auparavant. [Traduction] » Stéphane Alexis

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Shelby Lisk (link is external) est une artiste multidisciplinaire, poète et photographe de Kenhtè:ke (territoire mohawk de Tyenginada). Outre la photographie, elle a recours à différentes pratiques comme la narration, le documentaire et le journalisme pour explorer des sujets à la fois opportuns et importants. Shelby souhaite présenter les liens intrinsèques des peuples avec la culture, la terre et les autres, particulièrement à travers les histoires des peuples autochtones du Canada.

« Je suis honorée d’être l’un des trois artistes sélectionnés pour l’exposition Continuum Karsh. Ottawa est la ville où j’ai commencé à travailler comme photographe et, après avoir habité loin pendant de nombreuses années, je suis très heureuse d’être de retour ici et de contribuer à la communauté de photographes. [Traduction] » – Shelby Lisk

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Neeko Paluzzi (link is external) connaît bien la photographie traditionnelle et contemporaine, de même que les pratiques qui y sont associées. Ses œuvres invitent à explorer et à interroger nos propres histoires complexes et subtilement nuancées, et les façons dont elles contribuent à la création de cultures à multiples facettes qui sont aujourd’hui ancrées dans nous tous. La question entourant les moyens dont les œuvres d’art communiquent et deviennent significatives est d’une importance primordiale.

« En tant qu’artiste émergent, il peut être difficile pour les conservateurs et le public de prendre votre travail au sérieux. Cette exposition, ainsi que le mentorat d’Andrew, donne une réelle occasion d’ajouter un niveau de professionnalisme qui n’est habituellement pas offert aux artistes de mon niveau. [Traduction] » – Neeko Paluzzi

Toutes les photos sont une gracieuseté des artistes.

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Continuum Karsh – Expositions des années précédentes

En 2017, pour souligner le 150e anniversaire du Canada, la Ville d’Ottawa a présenté l’exposition Continuum – Des artistes du Prix Karsh accueillent une nouvelle génération. Des artistes émergents d’Ottawa ont été sélectionnés par des lauréats du Prix Karsh et invités à participer à cette exposition spéciale célébrant l’avenir de l’art issu de la photographie.

Continuum Karsh 2017 – Des artistes du Prix Karsh accueillent une nouvelle génération

Afin de créer une chaîne intergénérationnelle de mentorat favorisant l’innovation basée sur des techniques photographiques, d’anciens lauréats du Prix Karsh ont sélectionné sept artistes émergents : Joi T. Arcand, AM Dumouchel, Leslie Hossack, Olivia Johnston, Julia Martin, Meryl McMaster et Ruth Steinberg. Présentée dans le cadre du 150e anniversaire du Canada, cette exposition célèbre l’avenir de l’art issu de la photographie.

Extrait du catalogue

Continuum est un projet qui relie de nombreux moments échelonnés dans le temps. Il a été conçu afin de célébrer une nouvelle vague d’artistes émergents d’Ottawa durant l’année du 150e anniversaire du Canada. Des lauréats du prestigieux Prix Karsh de la Ville d’Ottawa ont été invités à choisir un artiste d’Ottawa dont le moyen d’expression est la photographie, une figure relativement nouvelle de la scène des arts.

Les photographes Karsh, innovateurs sur le plan stylistique, bienveillant de nature et maîtres de la photographie sur pellicule, seraient sans doute étonnés et ravis par la myriade de pratiques photographiques représentées dans cette exposition, ainsi que par le rôle qu’ils ont joué comme ancêtres d’une chaîne de connexions qui rayonnent vers l’extérieur. Ces fils collectifs d’accueil s’entrelacent ici.

- Extrait du texte par Melissa Rombout

Pour en savoir plus sur les artistes participant à cette exposition, consultez la page de la Galerie Karsh-Masson sur le site Web de la ville d'Ottawa.