Avis public d'utilisation de pesticides
La Ville d'Ottawa a l'intention d'éliminer le panais sauvage dans des secteurs de son territoire au bord des routes rurales et suburbaines. La pulvérisation localisée se poursuivra au besoin sur le territoire de la ville tout au long de l'été.
Dans le cadre de ce programme, on utilisera l’herbicide Clearview (PAP no 29752, contenant de l’aminopyralide et du metsulfuron-méthyle) et l’adjuvant Gateway (PAP no 31470, contenant de l’huile minérale à base paraffinique (adjuvants) et un mélange surfactant), conformément à la Loi sur les produits antiparasitaires (Canada).
La pulvérisation du panais sauvage commencera le 19 mai 2020, si les conditions météorologiques le permettent, et se terminera le 16 octobre 2020. La Ville d’Ottawa a fait appel à l’entreprise Wagar et Corput Inc pour la pulvérisation de l’herbicide.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec la Ville en composant le 3-1-1.
Prolifération du panais sauvage en 2019 et stratégie de 2020 sur le panais sauvage
Demande de non-adhésion
Si votre propriété est en bordure d’une zone où un insecticide sera pulvérisé et si vous ne souhaitez pas participer au programme, veuillez faire en ligne une demande de non-adhésion (un formulaire par propriété).
Stratégie sur le panais sauvage
La Direction générale des travaux publics et de l’environnement fait un travail proactif de cartographie afin de déterminer l’ampleur de l’infestation de panais sauvage sur le territoire de la ville, le long des routes et des sentiers et dans les parcs de la Ville. Chaque année, des cartes sur les niveaux d’infestation sont dressées pour délimiter les zones de contrôle (routes, parcs et sentiers) pour l’année suivante.
La stratégie de gestion intégrée du panais sauvage comprend le contrôle, la cartographie, l’utilisation d’herbicides, la tonte et l’évaluation. L'herbicide Clearview a été sélectionné en consultation avec différents spécialistes et intervenants municipaux et provinciaux. Ce produit est sélectif et peut avoir une incidence sur d’autres végétaux, mais ne devrait pas nuire aux arbres et au gazon.
Lors de sa deuxième année de croissance, le panais sauvage commence à sécher en août. Le risque est donc moindre que la plante provoque une réaction à son contact. Toutefois, comme sa sève coule encore à l’intérieur, il est toujours recommandé d’éviter la plante ou de porter un équipement de protection individuelle à son contact.
Panais sauvage (Pastinaca sativa)
Le panais sauvage est une plante envahissante que l’on retrouve de plus en plus à Ottawa, et qui pousse habituellement dans les terres non cultivées, les fossés en bordure des routes et les sentiers de nature ainsi que sur les propriétés rurales et résidentielles et autour de celles-ci.
Le panais sauvage peut poser un risque pour la santé humaine. Sa sève contient des produits chimiques qui peuvent irriter les yeux et la peau, et rendre celle-ci sujette aux brûlures graves et aux cloques en cas d’exposition au soleil. Les cloques apparaissent généralement un à deux jours après le contact avec la plante et peuvent laisser des cicatrices à long terme sur la peau.
La meilleure façon d’éviter le contact avec le panais sauvage est de se familiariser avec son apparence afin de ne pas y toucher par accident.
Identification
Le panais sauvage est une plante très ramifiée à la tige verte et creuse. Sa croissance se fait en deux phases : il présente tout d’abord des rosettes dépourvues de fleurs au niveau du sol, puis se transforme en plante à fleurs d’une hauteur de 0,5 à 1,5 mètre.
Croissance initiale – Pendant la première année de croissance, ces rosettes formeront une couronne de feuilles filiformes et composées qui ressemblent aux feuilles de céleri.
Floraison – Lors de sa floraison qui a lieu habituellement pendant sa deuxième et troisième année de croissance, la plante présente de longues ramifications fleuries du début juin à la fin juillet approximativement.
Plante adulte – À partir d’août, la plante en fleurs commence à brunir alors que ses feuilles et ses tiges sèchent peu à peu. À ce stade, comme la sève toxique de la plante commence à sécher, le risque de réaction avec la peau est moindre. Une fois que la plante est complètement sèche, les graines tombent au sol.
Ses graines sont rondes et plates. Son cycle est bisannuel, et elle se reproduit uniquement par ses graines, lesquelles peuvent entrer et demeurer en période de dormance pendant plusieurs années, ce qui rend sa propagation encore plus difficile à freiner.

Au début de sa croissance

En pleine floraison
La plante mature
Éducation et sensibilisation du public
Comment éviter le panais sauvage
- Il est recommandé au public de rester sur les parcours balisés des parcs, le bord des routes et les sentiers où l’incidence de panais sauvage est moindre.
- Lorsque vous travaillez à proximité de panais sauvages ou marchez dans une végétation dense, portez des lunettes protectrices, des gants, des pantalons et un chandail à manches longues. Nettoyez bien vos bottes et vos gants à l’eau et au savon avant d’enlever vos vêtements de protection.
- Rappelez aux enfants de ne pas cueillir de fleurs sauvages. Apprenez-leur à reconnaître le panais sauvage afin qu’ils puissent l’éviter.
- Si votre peau entre en contact avec la sève de la plante, lavez bien la ou les zones contaminées dès que possible et consultez un médecin en cas d’irritation cutanée
Éducation du public
- Des cartes postales de sensibilisation au panais sauvage seront distribuées lors de certains événements publics comme les foires. Ces cartes postales seront également distribuées à des partenaires de la Ville comme les conseils scolaires et Santé publique Ottawa.
- Des écriteaux d’avertissement seront installés dans les zones où l’infestation de panais sauvage est élevée. Le personnel continuera d’installer ces écriteaux dans les zones où le public peut raisonnablement penser d’être exposé au panais sauvage. De plus, la Ville encourage les résidents à être attentifs à cette plante lorsqu’ils accèdent à des parties non damées de zones boisées et naturalisées.
- On peut obtenir des copies papier de la carte postale ou du dépliant en s’adressant par courriel à 3-1-1.
- Le personnel continuera de collaborer avec le Service des communications générales, Santé publique Ottawa et d’autres intervenants internes et externes afin de coordonner les efforts de promotion de la santé et de mise en œuvre de stratégies de lutte contre les mauvaises herbes. Le personnel continuera également de faire des mises à jour du site Web de la Ville à mesure qu’il en apprendra davantage sur le panais sauvage par l’intermédiaire du projet pilote.
- Pour de plus amples renseignements, les résidents peuvent consulter le site Web de la Ville d’Ottawa. Ils peuvent également utiliser la ligne d’info-santé publique Ottawa (613 580-6744) pour en apprendre davantage sur l’incidence du panais sauvage sur la santé.
Plantes qui ressemblent au panais sauvage
Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)
Photo par Ken Towle
Tige:
- De 2,5 à 5 m de hauteur
- Creuse ? de 5 à 15 cm d'épaisseur
- Taches violettes étendues
- Poils rudes hérissés et épars
Inflorescence:
- Grandes ombrelles de fleurs blanches de 30 à 90 cm de diamètre
- De 50 à 150 petites ombrelles
Berce laineuse (Heracleum maximum)
Photo par Lynda Shores
Tige:
- De 1 à 2,5 m de hauteur
- Creuse ? 5 cm d'épaisseur à la base
- Verte, parfois avec des tâches violettes peu nombreuses
- Poils souples à aspect feutré
Inflorescence:
- Ombrelles de fleurs blanches
- De 15 à 30 petites ombrelles ? de 10 à 30 cm de diamètre
Carotte sauvage (Daucus carota)
Photo par Chris Evans, Illinois Wildlife Action Plan
Tige:
- De 0,3 à 1,5 m de hauteur
- Verte ? de 1 à 2,5 cm d'épaisseur
- Couverte de poils fins hérissés
Inflorescence:
- Ombrelle de fleurs blanches de 5 à 10 cm de diamètre
- Rose pâle avant l'éclosion complète
- Souvent une seule fleur mauve au centre de l'ombrelle
Angélique vraie (Angelica spp.)
Photo par Owen Williams
Tige:
- De 1,2 à 2,1 m de hauteur
- Mauve ou avec des taches mauves
- Lisse (pas de poils)
Inflorescence:
- Ombrelles de fleurs blanc verdâtre en forme de globe
- De 8 à 25 cm de diamètre
Sur les propriétés privées
Pour éliminer le panais sauvage, vous pouvez en extraire les racines du sol, passer la tondeuse aux endroits où il pousse ou utiliser des herbicides et assurer une surveillance continue.
Élimination des racines – Les résidents qui ont une petite infestation dans leur cour ou leur jardin (moins de 100 plantes), ou qui ne veulent pas utiliser de pesticides, peuvent creuser autour de la plante avec une pelle ou une bêche affûtée pour exposer le plus possible sa racine pivotante. Il sera nécessaire de creuser de nouveau par intervalles de quelques semaines afin d’éliminer les repousses (si la racine pivotante n’a pas été complètement arrachée) et de voir aux plantes oubliées. IL NE FAUT PAS brûler ou mettre au compost les plants de panais sauvages qui ont été coupés ou arrachés; il faut plutôt mettre les plantes et les racines dans un sac de plastique de couleur foncée et placer celui-ci au soleil, hors de la portée des enfants et des animaux. Après avoir laissé les plants dans le sac une à deux semaines au soleil, celui-ci peut être mis à la collecte des ordures ménagères en tant que déchets et non en tant que feuilles ou que déchets de jardin. Le sac ne doit pas être étiqueté. La Ville disposera du panais sauvage conformément aux exigences du ministère de l’Environnement.
Tonte ciblée – La tonte peut être efficace si elle est faite juste après le pic de floraison, mais avant que les semences ne se répandent à la fin de l’été ou au début de l’automne. Comme il est probable que les plantes ainsi coupées repoussent après la tonte, il est important de combiner la tonte à une autre méthode de contrôle, par exemple, retirer les plantes et les placer dans un sac, particulièrement celles en floraison, ou les asperger d’un herbicide approuvé. Soyez particulièrement prudent lorsque vous utilisez la tondeuse, la tondeuse à fouet ou la tondeuse à fouet mécanique, puisqu’elles peuvent projeter des gouttelettes de sève et des morceaux de plantes, ce qui peut causer des rougeurs et parfois même des centaines de cloques sur la peau exposée. Portez des vêtements et des lunettes de protection lorsque vous passez la tondeuse.
Utilisation d’herbicides – Lorsqu’une mauvaise herbe comme le panais sauvage est déclarée plante nocive, tant la Ville que les résidents sont autorisés à acheter des herbicides pour contrôler sa propagation. Dans ce cas, l’utilisation de pesticides n’est pas considérée comme esthétique, puisque cette plante présente un risque pour la population. Pour en savoir plus, consultez le site Web du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs.
Surveillance – Il est important d’assurer une surveillance à long terme pour contrôler la propagation puisque les graines continueront de germer pendant plusieurs années.
Autres renseignements
Signalement du panais sauvage – Signalez la présence de panais sauvage, d’herbe à puce et de berce du Caucase sur les terrains municipaux en téléphonant au 3-1-1 ou signalez la présence de panais sauvage en ligne.
Renseignements sur la sécurité – Vous trouverez des renseignements importants sur les risques, le contrôle et l’élimination du panais sauvage sur le site Web du Programme de sensibilisation aux espèces envahissantes de l’Ontario (en anglais seulement).
Rapports du Comité de l’agriculture et des affaires rurales : Rapport du 3 mars 2016 sur la stratégie de gestion du panais sauvage
Éducation – La Ville d’Ottawa a produit une carte postale et une fiche d’information disponibles sur demande. Veuillez envoyer un courriel à adopt@ottawa.ca pour en obtenir des exemplaires. Les quantités peuvent être limitées.