Espèces envahissantes

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Qu’est-ce qu’une espèce envahissante?

Les espèces qui se reproduisent et se propagent rapidement, et qui se plaisent dans une grande variété d’habitats, finissent souvent par avoir le dessus sur les autres espèces. On les qualifie d’espèces « envahissantes » en raison de leur aptitude à coloniser vigoureusement de nouveaux espaces. Certaines espèces indigènes pourraient aussi être considérées comme des espèces envahissantes, mais l’équilibre naturel de leur écosystème local réussit à les contenir, de sorte qu’elles ne sont pas vraiment préoccupantes comparativement aux espèces exotiques envahissantes. De nombreuses espèces ont été transportées dans un nouvel habitat par l’être humain, que ce soit délibérément dans le cas du bétail, d’animaux de compagnie, de produits agricoles et de plantes de jardin, ou par accident dans le cas d’un grand nombre d’espèces généralement considérées comme indésirables. Ces espèces exotiques se propagent parfois en toute liberté faute de prédateurs locaux, ou peuvent avoir des effets dévastateurs sur les espèces locales qui ne réussissent pas à s’adapter pour leur faire concurrence. Bref, elles peuvent perturber sérieusement l’équilibre écologique de leur nouvel habitat.

On dénombre déjà beaucoup d’espèces exotiques envahissantes à Ottawa. L’alliaire officinale, le dompte-venin, le nerprun cathartique et le nerprun bourdaine sont répandus dans bon nombre de nos aires naturelles, où ils prennent la place des espèces indigènes qui devraient y pousser. Les moules zébrées, le myriophylle en épi et le butome à ombelle (ou jonc fleuri) abondent dans nos rivières. D’autres menaces se rapprochent, comme le longicorne asiatique. Certaines espèces continuent d’être introduites délibérément, comme l’érable de Norvège et l’érable de l’Amur, deux variétés horticoles très prisées pour leur feuillage attrayant et leur capacité de survivre dans un milieu fortement urbanisé. D’autres espèces, comme l’agrile du frêne qui décime nos forêts urbaines, font l’objet de recherches intensives visant à trouver des moyens de les contrôler ou de les éradiquer.

Le panais sauvage, l’herbe à puce et la berce du Caucase poussent habituellement sur les terres non cultivées, dans les fossés en bordure des chemins, dans les sentiers naturels, sur les terrains boisés et, dans certains cas, sur les propriétés rurales et résidentielles environnantes. En vertu de la Loi sur la destruction des mauvaises herbes de l’Ontario, la Ville a l’obligation de contrôler la propagation du panais sauvage, de l’herbe à puce et de la berce du Caucase sur les propriétés municipales. Lorsque ces plantes poussent sur des propriétés privées, il incombe aux propriétaires de les éliminer. Ces plantes représentent un enjeu de santé publique puisque le contact avec la peau de leurs différentes parties ou de leur sève peut causer de douloureuses éruptions cutanées et brûlures. Si vous décidez de prendre des mesures pour contrôler ces plantes, assurez-vous de porter des vêtements et des lunettes de protection pour couvrir la peau exposée et protéger vos yeux, peu importe la méthode employée.

Les résidents peuvent faire leur part pour contrôler les espèces exotiques envahissantes en apprenant à les connaître et en agissant pour prévenir ou limiter leur propagation. Lorsque vous partez en camping, en bateau ou au chalet, évitez de transporter du bois de chauffage ou des appâts vivants dans la région où vous vous rendez, ou d’en rapporter à la maison, et prenez soin de bien nettoyer tout votre matériel afin d’éliminer les graines et autres semences qui pourraient s’être glissées dans vos bagages. Ne relâchez jamais dans la nature les animaux de compagnie que vous ne voulez pas garder. Choisissez des plantes indigènes pour votre aménagement paysager autant que possible, et ne plantez jamais d’espèces envahissantes (voir les quelques exemples indiqués ci-dessous) à proximité d’aires naturelles. Pour connaître les espèces indigènes à privilégier pour l’aménagement paysager, renseignez-vous auprès de votre pépiniériste ou de votre fournisseur de plantes, ou utilisez ce guide pratique qui propose des alternatives aux espèces envahissantes.

 Plantes à éviter dans le jardin

Les populaires plantes de jardin énumérées ci-dessous sont des espèces exotiques envahissantes qu’on ne doit pas planter à proximité d’aires naturelles :

  • Érable de l’Amur – Acer ginnala
  • Robinier faux-acacia – Robinia pseudoacacia
  • Bugle rampant – Ajuga reptans
  • Herbe aux écus (lysimaque nummulaire) – Lysimachia nummularia
  • Épine-vinette commune et épine-vinette du Japon – Berberis vulgaris et B. thunbergii
  • Julienne des dames – Hesperis matronalis
  • Hémérocalle fauve – Hemerocallis fulva
  • Lierre commun – Hedera helix
  • Tilleul d’Europe – Tilia cordata
  • Sorbier des oiseaux – Sorbus aucuparia
  • Herbe aux goutteux – Aegopodium podagraria
  • Chèvrefeuille, notamment le chèvrefeuille de Maak, de Bell, des haies, de Morrow et de Tartarie – Lonicera maackii, L. X bella, L. xylosteum, L. morrowii et L. tatarica
  • Muguet – Convallaria majalis
  • Célastre orbiculaire ponctué  – Celastrus orbiculatus
  • Graminées de la famille des Miscanthus – Miscanthus sinensis et Miscanthus sacchariflorus
  • Érable de Norvège (incluant les variétés à feuillage rouge) – Acer platanoides
  • Petite pervenche – Vinca minor
  • Renouée japonaise - Fallopia japonica
  • Lamier maculé – Lamium maculatum

Liste des plantes interdites sur l’emprise municipale

Consulter une liste des espèces de plantes envahissantes non indigènes interdites dans le paysagement sur l’emprise municipale :

Pour plus d'informations sur la manière d'éliminer les espèces envahissantes, veuillez consulter le site suivant Navigateur de déchets | Ville d'Ottawa.

Pour en savoir plus sur les espèces envahissantes :

 

Wild parsnip

Avis public d'utilisation de herbicides

La Ville d'Ottawa a l'intention d'éliminer le panais sauvage dans des secteurs de son territoire au bord des routes rurales et suburbaines. La pulvérisation localisée se poursuivra au besoin sur le territoire de la ville tout au long de l'été.

Dans le cadre de ce programme, on utilisera l’herbicide Clearview (PAP no 29752, contenant de l’aminopyralide et du metsulfuron-méthyle), Navius FLEX (PAP n°30922, contenant de l’aminocyclopyrachlor et du metsulfuron-méthyle) et l’adjuvant Gateway (PAP no 31470, contenant de l’huile minérale à base paraffinique (adjuvants) et un mélange surfactant), conformément à la Loi sur les produits antiparasitaires (Canada).

La pulvérisation du panais sauvage commencera le 10 mai 2024, si les conditions météorologiques le permettent, et se terminera le 31 octobre 2024. La Ville d’Ottawa a fait appel à l’entreprise Wagar et Corput Inc pour la pulvérisation de l’herbicide.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec la Ville en composant le 3-1-1.

Stratégie de 2023 sur le panais sauvage

Sites où l'herbicide sera utilisé

  • Chemin Albion Sud, du chemin Rideau jusqu’au chemin Mitch Owens
  • Chemin Anderson, du chemin Thunder jusqu’au chemin Mitch Owens
  • Chemin Ashton Station, du chemin McArton jusqu’au chemin Overpass
  • Chemin Bankfield, de l’autoroute 416 jusqu’à la promenade Rideau Valley
  • Chemin Barnsdale, du chemin Greenbank jusqu’à la promenade Rideau Valley
  • Chemin Birchgrove, du chemin French Hill jusqu’au chemin Russell
  • Chemin Blackcreek, du chemin Mitch Owens jusqu’au chemin Pana
  • Chemin Borrisokane, du chemin Cambrian jusqu’au chemin Barnsdale
  • Chemin Brownlee, du chemin Huntley jusqu’au chemin Shea
  • Promenade Cameron Harvey, du chemin March Valley jusqu’au chemin Sixth Line
  • Chemin Canaan, de la promenade Wilhaven jusqu’au chemin Colonial
  • Chemin Carroll Side, du chemin Upper Dwyer Hill jusqu’au chemin Peter Robinson
  • Chemin Carsonby Ouest, du chemin McCordick jusqu’à l’impasse
  • Chemin Cedarview, du chemin West Hunt Club jusqu’à l’avenue Lytle
  • Chemin Century Est, du chemin Second Line Sud jusqu’à la rue Trestle
  • Chemin Century Ouest, de la rue McBean jusqu’au chemin Malakoff
  • Chemin Clayton, du chemin Russell jusqu’au chemin Devine
  • Chemin Colonial
    • Du chemin Frank Kenny jusqu’à la rue Dessaint
    • De la cour Monseigneur-Denis jusqu’au chemin Birchgrove
  • Chemin Conley, du chemin Flewellyn jusqu’au chemin Franktown
  • Chemin Copeland, du chemin Ashton Station jusqu’au chemin Conley
  • Chemin Cox Country, de la promenade Sequoia jusqu’à l’impasse
  • Chemin Dalmac, du chemin Forest jusqu’au chemin Dalmeny
  • Chemin Dalmeny, du chemin Gordon Murdock jusqu’au chemin Dalmac
  • Chemin Devereaux, du chemin Swale jusqu’à l’impasse
  • Chemin Diamondview, du chemin Baird Side jusqu’à la promenade Donald B. Munro
  • Chemin Dilworth, du chemin Fourth Line jusqu’au chemin Third Line Sud
  • Promenade Donald B. Munro, de la voie Loggers jusqu’au chemin Carrys Side
  • Chemin Dunning, de la promenade Lookout jusqu’au chemin Devine
  • Chemin Dunrobin
    • Du chemin Constance Bay jusqu’au chemin Kinburn Side
    • Du chemin Vances Side jusqu’au sentier Porcupine
  • Place Edith Margaret, de la promenade John Aselford jusqu’à l’impasse
  • Chemin Emmett, de la promenade Wilhaven jusqu’au chemin French Hill
  • Chemin Fallowfield, du sentier McCaffrey jusqu’au chemin Dwyer Hill
  • Chemin Flewellyn
    • Du chemin Ormrod jusqu’au chemin Dwyer Hill
    • De l’avenue Poplarwood jusqu’au chemin Shea
    • Du sentier Faulkner jusqu’au chemin Eagleson
  • Chemin Forest, du chemin Stagecoach jusqu’au chemin Dalmac
  • Chemin Frank Kenny
    • Du chemin Innes jusqu’au chemin French Hill
    • Du chemin Giroux jusqu’au chemin Huismans
  • Chemin Franktown, du chemin Ashton Station jusqu’au chemin Dwyer Hill
  • Chemin Garvin, du chemin Joy’s jusqu’au chemin Shea
  • Chemin Goodstown, de l’impasse jusqu’au chemin Century Ouest
  • Chemin Grey’s Creek, du chemin Snake Island jusqu’à l’impasse
  • Chemin Harbison, de l’impasse jusqu’au chemin McCordick
  • Chemin Heuvelmans, du chemin Colonial jusqu’au chemin Magladry
  • Chemin Huntley, de la rue Stittsville Main jusqu’à la rue Perth
  • Promenade Huntmar, du chemin Richardson Side jusqu’à l'avenue Paine
  • Promenade John Aselford, de l’impasse jusqu’au chemin Marchurst
  • Chemin John Shaw, du chemin Grants Side jusqu’à la promenade Thomas A. Dolan
  • Chemin Joy’s
    • De l’impasse jusqu’au chemin Garvin
    • Du chemin Franktown jusqu’à la rue Ottawa Ouest
  • Chemin Kilmaurs Side, du chemin Woodkilton jusqu’au chemin Dunrobin
  • Chemin Larry Robinson, du chemin Springhill jusqu’au chemin Marvelville
  • Voie Loggers, du chemin Kinburn Side jusqu’à la promenade Donald B. Munro
  • Chemin Magladry, du chemin Rockdale jusqu’au chemin Dunning
  • Chemin Malakoff, du chemin Century Ouest jusqu’au chemin Klondike Est
  • Chemin Mansfield, du chemin Conley jusqu’au chemin Huntley
  • Chemin Marchurst, de la promenade Thomas A. Dolan jusqu’à la promenade John Aselford
  • Chemin Marvelville, du chemin Eighth Line jusqu’au chemin Gregoire
  • Chemin McArton, du chemin Lowe jusqu’au chemin Upper Dwyer Hill
  • Rue McBean, de la rue Ottawa jusqu’au chemin Bowrin
  • Chemin McCordick, du chemin Century Ouest jusqu’au chemin Pollock
  • Chemin Mitch Owens, du chemin Ramsayville jusqu’au chemin Anderson
  • Promenade Moodie, du privé Bride jusqu’au chemin Barnsdale
  • Chemin Murphy Side, du chemin Marchurst jusqu’au chemin Old Second Line
  • Chemin Ninth Line, du chemin Pana jusqu’à la rue Victoria
  • Promenade Nixon, du chemin River jusqu’au chemin Cabin
  • Chemin Old Montreal, du boulevard St-Joseph jusqu’au chemin Cox Country
  • Chemin Old Richmond, de la voie Piety Hill jusqu’à la rue Perth
  • Chemin Old Second Line
    • De la promenade Thomas A. Dolan jusqu’à la voie Ravenview
    • Du chemin March jusqu’au chemin Old Carp
  • Chemin Ormrod, de la rue Worley jusqu’au chemin Flewellyn
  • Chemin Pana, du chemin Yorks Corners jusqu’au chemin Blackcreek
  • Chemin Parkway, du chemin Stagecoach jusqu’au chemin Old Prescott
  • Chemin Peter Robinson, du chemin Vaughan Side jusqu’au chemin Carroll Side
  • Promenade Prince of Wales
    • Du chemin Bankfield jusqu’au chemin Second Line Sud
    • De la promenade William McEwen jusqu’au chemin Carsonby Ouest
  • Chemin Ramsayville, du chemin Thunder jusqu’au chemin Mitch Owens
  • Chemin Ray Wilson, du chemin Yorks Corners jusqu’au chemin Gregoire
  • Chemin Richardson Side, du chemin William Mooney jusqu’au chemin Cardevco
  • Chemin Rideau, du chemin Hawthorne jusqu’au chemin Ramsayville
  • Chemin Rideau Valley Sud, du chemin Lockhead Est jusqu’au chemin Dilworth
  • Chemin River
    • De la promenade Balmoral jusqu’à la promenade Cedar
    • De la promenade Roger Stevens jusqu’au chemin Dalmeny
  • Promenade Roger Stevens, du chemin Malakoff jusqu’à la promenade Rideau Valley Nord
  • Chemin Russell, du chemin Dunning jusqu’au chemin Langlade
  • Chemin Sarsfield, du chemin Colonial jusqu’au chemin Dunning
  • Chemin Saumure, du chemin Russell jusqu’au chemin Indian Creek
  • Chemin Shanna, du chemin Panmure jusqu’au chemin Vaughan Side
  • Chemin Shea, de la promenade Cosanti jusqu’à la rue Hemphill
  • Chemin Smith, du chemin Tenth Line jusqu’au chemin Milton
  • Chemin Snake Island
    • Du chemin Doyle jusqu’au chemin Stagecoach
    • Du chemin Grey’s Creek jusqu’à la rue Bank
  • Chemin Stagecoach, de la voie Cedarlakes jusqu’au chemin Snake Island
  • Croissant Steeple Hill, du chemin Fallowfield jusqu’au chemin Old Richmond
  • Chemin Styles Side, du chemin Carp jusqu’au chemin Limestone
  • Chemin Swale, du chemin Snake Island jusqu’au chemin Springhill
  • Voie Synergy, du chemin Marchurst jusqu’à la voie Synergy
  • Chemin Tenth Line, du chemin Navan jusqu’au chemin Smith
  • Chemin Third Line Nord, de la promenade Brophy jusqu’au chemin Century Ouest
  • Chemin Third Line Sud, de la promenade Prince of Wales jusqu’au chemin Lockhead Ouest
  • Chemin Thomas Argue, du chemin Carp View jusqu’à l’impasse
  • Chemin Upper Dwyer Hilld à l’autoroute 7
  • Rue Victoria, du chemin Ninth Line jusqu’au chemin Cartwright
  • Chemin Watson, du chemin Dunning jusqu’au chemin Birchgrove
  • Promenade Wilbert Cox
  • Promenade William McEwen, du chemin Barnsdale jusqu’à la promenade Brophy
  • Chemin William Mooney, de la promenade Wilbert Cox jusqu’au chemin Richardson Side
  • Chemin Yorks Corners, du chemin Ray Wilson jusqu’au chemin Marvelville

Demande de non-adhésion 

Si votre propriété est en bordure d’une zone où un insecticide sera pulvérisé et si vous ne souhaitez pas participer au programme, veuillez faire en ligne une demande de non-adhésion (un formulaire par propriété) avant le 9 mai 2024.

Stratégie sur le panais sauvage  

La Direction générale des travaux publics fait un travail proactif de cartographie afin de déterminer l’ampleur de l’infestation de panais sauvage sur le territoire de la ville, le long des routes et des sentiers et dans les parcs de la Ville. Chaque année, des cartes sur les niveaux d’infestation sont dressées pour délimiter les zones de contrôle (routes, parcs et sentiers) pour l’année suivante.

La stratégie de gestion intégrée du panais sauvage comprend le contrôle, la cartographie, l’utilisation d’herbicides, la tonte et l’évaluation. L'herbicide Clearview a été sélectionné en consultation avec différents spécialistes et intervenants municipaux et provinciaux. Ce produit est sélectif et peut avoir une incidence sur d’autres végétaux, mais ne devrait pas nuire aux arbres et au gazon.

Lors de sa deuxième année de croissance, le panais sauvage commence à sécher en août. Le risque est donc moindre que la plante provoque une réaction à son contact. Toutefois, comme sa sève coule encore à l’intérieur, il est toujours recommandé d’éviter la plante ou de porter un équipement de protection individuelle à son contact.

Panais sauvage (Pastinaca sativa)

Le panais sauvage est une plante envahissante que l’on retrouve de plus en plus à Ottawa, et qui pousse habituellement dans les terres non cultivées, les fossés en bordure des routes et les sentiers de nature ainsi que sur les propriétés rurales et résidentielles et autour de celles-ci.

Le panais sauvage peut poser un risque pour la santé humaine. Sa sève contient des produits chimiques qui peuvent irriter les yeux et la peau, et rendre celle-ci sujette aux brûlures graves et aux cloques en cas d’exposition au soleil. Les cloques apparaissent généralement un à deux jours après le contact avec la plante et peuvent laisser des cicatrices à long terme sur la peau.

La meilleure façon d’éviter le contact avec le panais sauvage est de se familiariser avec son apparence afin de ne pas y toucher par accident.

Identification

Le panais sauvage est une plante très ramifiée à la tige verte et creuse. Sa croissance se fait en deux phases : il présente tout d’abord des rosettes dépourvues de fleurs au niveau du sol, puis se transforme en plante à fleurs d’une hauteur de 0,5 à 1,5 mètre.

Croissance initiale – Pendant la première année de croissance, ces rosettes formeront une couronne de feuilles filiformes et composées qui ressemblent aux feuilles de céleri.

Floraison – Lors de sa floraison qui a lieu habituellement pendant sa deuxième et troisième année de croissance, la plante présente de longues ramifications fleuries du début juin à la fin juillet approximativement.

Plante adulte – À partir d’août, la plante en fleurs commence à brunir alors que ses feuilles et ses tiges sèchent peu à peu. À ce stade, comme la sève toxique de la plante commence à sécher, le risque de réaction avec la peau est moindre. Une fois que la plante est complètement sèche, les graines tombent au sol.

Ses graines sont rondes et plates. Son cycle est bisannuel, et elle se reproduit uniquement par ses graines, lesquelles peuvent entrer et demeurer en période de dormance pendant plusieurs années, ce qui rend sa propagation encore plus difficile à freiner.

Low-growing non-flowering rosettes of early-growing wild parsnip

Au début de sa croissance

 

En pleine floraison

Image d’une plante panais sauvage mature

La plante mature

Éducation et sensibilisation du public

Comment éviter le panais sauvage

  • Il est recommandé au public de rester sur les parcours balisés des parcs, le bord des routes et les sentiers où l’incidence de panais sauvage est moindre.
  • Lorsque vous travaillez à proximité de panais sauvages ou marchez dans une végétation dense, portez des lunettes protectrices, des gants, des pantalons et un chandail à manches longues. Nettoyez bien vos bottes et vos gants à l’eau et au savon avant d’enlever vos vêtements de protection.
  • Rappelez aux enfants de ne pas cueillir de fleurs sauvages. Apprenez-leur à reconnaître le panais sauvage afin qu’ils puissent l’éviter.
  • Si votre peau entre en contact avec la sève de la plante, lavez bien la ou les zones contaminées dès que possible et consultez un médecin en cas d’irritation cutanée

 Éducation du public

Panneau d’avertissement de panais sauvage
  • Des cartes postales de sensibilisation au panais sauvage seront distribuées lors de certains événements publics comme les foires. Ces cartes postales seront également distribuées à des partenaires de la Ville comme les conseils scolaires et Santé publique Ottawa.
  • Des écriteaux d’avertissement seront installés dans les zones où l’infestation de panais sauvage est élevée. Le personnel continuera d’installer ces écriteaux dans les zones où le public peut raisonnablement penser d’être exposé au panais sauvage. De plus, la Ville encourage les résidents à être attentifs à cette plante lorsqu’ils accèdent à des parties non damées de zones boisées et naturalisées. 
  • On peut obtenir des copies papier de la carte postale ou du dépliant en s’adressant par courriel à 3-1-1.
  • Le personnel continuera de collaborer avec le Service des communications générales, Santé publique Ottawa et d’autres intervenants internes et externes afin de coordonner les efforts de promotion de la santé et de mise en œuvre de stratégies de lutte contre les mauvaises herbes. Le personnel continuera également de faire des mises à jour du site Web de la Ville à mesure qu’il en apprendra davantage sur le panais sauvage par l’intermédiaire du projet pilote.
  • Pour de plus amples renseignements, les résidents peuvent consulter le site Web de la Ville d’Ottawa. Ils peuvent également utiliser la ligne d’info-santé publique Ottawa (613 580-6744) pour en apprendre davantage sur l’incidence du panais sauvage sur la santé.

Plantes qui ressemblent au panais sauvage

Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)
Image d’une plante géante de berce du Caucase en pleine floraison

Photo par Ken Towle

Tige:

  • De 2,5 à 5 m de hauteur
  • Creuse ? de 5 à 15 cm d'épaisseur
  • Taches violettes étendues
  • Poils rudes hérissés et épars

Inflorescence:

  • Grandes ombrelles de fleurs blanches de 30 à 90 cm de diamètre
  • De 50 à 150 petites ombrelles
Berce laineuse (Heracleum maximum)
Image d’une plante berce laineuse

Photo par Lynda Shores

Tige:

  • De 1 à 2,5 m de hauteur
  • Creuse ? 5 cm d'épaisseur à la base
  • Verte, parfois avec des tâches violettes peu nombreuses
  • Poils souples à aspect feutré

Inflorescence:

  • Ombrelles de fleurs blanches
  • De 15 à 30 petites ombrelles ? de 10 à 30 cm de diamètre
Carotte sauvage (Daucus carota)
Image d’une plante Carotte sauvage

Photo par Chris Evans, Illinois Wildlife Action Plan

Tige:

  • De 0,3 à 1,5 m de hauteur
  • Verte ? de 1 à 2,5 cm d'épaisseur
  • Couverte de poils fins hérissés

Inflorescence:

  • Ombrelle de fleurs blanches de 5 à 10 cm de diamètre
  • Rose pâle avant l'éclosion complète
  • Souvent une seule fleur mauve au centre de l'ombrelle
Angélique vraie (Angelica spp.)
Image d’une plante Angélique - grappes de fleurs en forme de globe blanc verdâtre

Photo par Owen Williams 

Tige:

  • De 1,2 à 2,1 m de hauteur
  • Mauve ou avec des taches mauves
  • Lisse (pas de poils)

Inflorescence:

  • Ombrelles de fleurs blanc verdâtre en forme de globe
  • De 8 à 25 cm de diamètre

Sur les propriétés privées

Pour éliminer le panais sauvage, vous pouvez en extraire les racines du sol, passer la tondeuse aux endroits où il pousse ou utiliser des herbicides et assurer une surveillance continue.

Élimination des racines – Les résidents qui ont une petite infestation dans leur cour ou leur jardin (moins de 100 plantes), ou qui ne veulent pas utiliser de pesticides, peuvent creuser autour de la plante avec une pelle ou une bêche affûtée pour exposer le plus possible sa racine pivotante. Il sera nécessaire de creuser de nouveau par intervalles de quelques semaines afin d’éliminer les repousses (si la racine pivotante n’a pas été complètement arrachée) et de voir aux plantes oubliées. IL NE FAUT PAS brûler ou mettre au compost les plants de panais sauvages qui ont été coupés ou arrachés; il faut plutôt mettre les plantes et les racines dans un sac de plastique de couleur foncée et placer celui-ci au soleil, hors de la portée des enfants et des animaux. Après avoir laissé les plants dans le sac une à deux semaines au soleil, celui-ci peut être mis à la collecte des ordures ménagères en tant que déchets et non en tant que feuilles ou que déchets de jardin. Le sac ne doit pas être étiqueté. La Ville disposera du panais sauvage conformément aux exigences du ministère de l’Environnement.

Tonte ciblée – La tonte peut être efficace si elle est faite juste après le pic de floraison, mais avant que les semences ne se répandent à la fin de l’été ou au début de l’automne. Comme il est probable que les plantes ainsi coupées repoussent après la tonte, il est important de combiner la tonte à une autre méthode de contrôle, par exemple, retirer les plantes et les placer dans un sac, particulièrement celles en floraison, ou les asperger d’un herbicide approuvé. Soyez particulièrement prudent lorsque vous utilisez la tondeuse, la tondeuse à fouet ou la tondeuse à fouet mécanique, puisqu’elles peuvent projeter des gouttelettes de sève et des morceaux de plantes, ce qui peut causer des rougeurs et parfois même des centaines de cloques sur la peau exposée. Portez des vêtements et des lunettes de protection lorsque vous passez la tondeuse.

Utilisation d’herbicides – Lorsqu’une mauvaise herbe comme le panais sauvage est déclarée plante nocive, tant la Ville que les résidents sont autorisés à acheter des herbicides pour contrôler sa propagation. Dans ce cas, l’utilisation de pesticides n’est pas considérée comme esthétique, puisque cette plante présente un risque pour la population. Pour en savoir plus, consultez le site Web du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs.

Surveillance – Il est important d’assurer une surveillance à long terme pour contrôler la propagation puisque les graines continueront de germer pendant plusieurs années.

Autres renseignements

Signalement du panais sauvage – Signalez la présence de panais sauvage, d’herbe à puce et de berce du Caucase sur les terrains municipaux en téléphonant au 3-1-1 ou signalez la présence de panais sauvage en ligne.

Renseignements sur la sécurité  Vous trouverez des renseignements importants sur les risques, le contrôle et l’élimination du panais sauvage sur le site Web du Programme de sensibilisation aux espèces envahissantes de l’Ontario (en anglais seulement).  

Rapports du Comité de l’agriculture et des affaires rurales : Rapport du 3 mars 2016 sur la stratégie de gestion du panais sauvage

Éducation – La Ville d’Ottawa a produit une carte postale et une fiche d’information disponibles sur demande. Veuillez envoyer un courriel à adopt@ottawa.ca pour en obtenir des exemplaires. Les quantités peuvent être limitées.

Berce du Caucase

Description

La berce du Caucase est une plante très envahissante qui constitue un danger modéré pour la santé humaine et la sécurité. Elle pousse surtout le long des routes, des cours d’eau et dans les espaces verts. Cette plante se reproduit bien dans les terrains vagues et préfère le plein soleil et les habitats ouverts le long des routes et des fossés en zone rurale.

Cette plante est toxique. La tige creuse, les poils et les feuilles de la plante produisent de la sève lorsqu’ils sont brisés. La sève peut causer une grave dermatite au contact. Si la peau contaminée est exposée au soleil, une réaction plus grave peut survenir, notamment des cloques, la décoloration et des cicatrices. Si la sève entre en contact avec les yeux, elle peut causer une perte de vision, la cécité et des dommages aux yeux.

Identification

La berce du Caucase fleurit de juin à août, elle porte de grandes fleurs blanches (parfois un peu rosées) en ombelles. La berce du Caucase ressemble à d’autres plantes inoffensives, telles la berce laineuse (haute de 1 à 2 m, avec tige à fins poils qui lui donnent une apparence duveteuse, feuilles plus petites, moins profondément digitées et à poils courts, fleurs en grappes plus rondes d’au plus 30 cm de diamètre) et l’angélique (haute de 1 à 3 m, tige lisse de couleur vert rougeâtre, folioles d’au plus 60 cm, fleurs en grappes d’au plus 30 cm de diamètre, de forme sphérique).

C’est une plante vivace de longue durée. Il faut habituellement compter de trois à quatre ans avant la floraison, qui ne se produit qu’une fois. La plante peut atteindre une hauteur de 1 à 5,5 m. Ses feuilles énormes, qui atteignent parfois jusqu’à 1 m de largeur, sont découpées en lobes profonds, bordées tout autour de dents pointues.

La tige et les pétioles présentent de petites bosses pointues. La tige comporte des taches rouges et parfois violacées. Elle est souvent entièrement violette à la base et creuse. Son diamètre peut atteindre 10 cm. La tige et les pétioles sont couverts de poils denses.

Berce du Caucase

Comment éviter la berce du Caucase

• Lorsque vous travaillez à proximité de la berce du Caucase ou marchez dans une végétation dense, portez des lunettes protectrices, des gants, des pantalons et un chandail à manches longues. Nettoyez bien vos bottes et vos gants à l’eau et au savon avant d’enlever vos vêtements de protection.
• Rappelez aux enfants de ne pas cueillir de fleurs sauvages. Apprenez-leur à reconnaître la berce du Caucase afin qu’ils puissent l’éviter.
• Si votre peau entre en contact avec la plante, évitez de l’exposer au soleil et lavez la ou les zones contaminées immédiatement.
• Consultez un médecin en cas d’irritation cutanée.

Vous pouvez consulter des renseignements importants sur les risques, le contrôle et l’élimination de la berce du Caucase sur le site Web du Programme de sensibilisation aux espèces envahissantes (en anglais seulement).

Sur les propriétés privées

Au printemps (début mai), utilisez une bêche pour retirer la plus grande partie de la racine possible; vous aurez peut-être à creuser plus d’une fois pour l’enlever complètement.

Pendant l’été (début juillet), enlevez les plantes sans fleurs en creusant le sol pour en extraire les racines et les tiges, puis faites-les sécher complètement avant de les jeter. Pour éviter la germination des graines et leur dispersement, enlever toutes les fleurs en capitule avant qu’elles ne mûrissent (lorsqu’elles sont blanches).

Sur les terrains municipaux

Signalez la présence de berce du Caucase, de panais sauvage et d’herbe à puce sur les terrains municipaux en téléphonant au 3 1 1 ou en remplissant le formulaire en ligne à l’adresse suivante :

Pour freiner la propagation des nombreuses plantes nocives et envahissantes sur les terrains municipaux, la Ville procède à la tonte d’herbe en bordure de route durant la saison estivale. Toutes les bordures de route en zone rurale font l’objet en moyenne de deux cycles de tonte complets, tandis que six ont lieu dans les zones urbaines et suburbaines en moyenne.

Si la tonte d’herbe ne suffit pas pour contrôler la propagation de ces plantes et que celles-ci posent toujours un risque pour le public, la Ville peut décider d’utiliser des herbicides. Les herbicides sont utilisés conformément à la Loi sur les pesticides, et seul un professionnel titulaire d’une licence peut en faire l’épandage. La Ville installe toujours des panneaux très visibles dans le secteur avant l’épandage et les laisse sur place jusqu’à deux jours après l’opération, conformément aux exigences provinciales. Le nom de l’herbicide utilisé ainsi que le nom et le numéro de téléphone de la personne-ressource à joindre en cas de questions sont toujours indiqués sur ces panneaux.

Herbe à puce

L’herbe à puce est une plante nocive que l’on trouve à Ottawa, qui pousse habituellement sur les terres non cultivées, dans les fossés en bordure des chemins et les sentiers naturels ainsi que sur les propriétés rurales et résidentielles et autour de celles-ci.

L’herbe à puce peut poser un risque pour la santé humaine. Toutes les parties de la plante contiennent une substance toxique (urushiol) causant une inflammation cutanée irritante, qui forme souvent des cloques. Environ 50 à 60 % des gens sont allergiques à cette substance.

La meilleure façon d’éviter le contact avec l’herbe à puce est de se familiariser avec son apparence et de ne pas s’en approcher.

Identification

L’herbe à puce pousse en grappes de trois folioles (feuilles). Chaque foliole pousse sur sa propre tige, qui est reliée à la tige principale. Les feuilles et les tiges de l’herbe à puce ne présentent pas d’épines.

Herbe à puce

Comment éviter l’herbe à puce

  • Lorsque vous travaillez à proximité de l’herbe à puce ou marchez dans une végétation dense, portez des lunettes de protection, des gants, des pantalons et un chandail à manches longues. Nettoyez bien vos bottes et vos gants à l’eau et au savon avant d’enlever vos vêtements de protection.
  • Rappelez aux enfants de ne pas cueillir de fleurs sauvages. Apprenez-leur à reconnaître l’herbe à puce afin qu’ils puissent l’éviter.
  • Si votre peau entre en contact avec la plante, lavez bien la ou les zones contaminées dès que possible et consultez un médecin en cas d’irritation cutanée.

Enlever l’herbe à puce de votre terrain

L’herbe à puce se propage par les mouvements du sol et l’équipement contaminé, mais on la trouve aussi dans des jardins privés. Le fait de minimiser les mouvements du sol et de laver régulièrement l’équipement peut aider à réduire sa propagation. Il est possible de freiner sa propagation en creusant le sol pour en extraire les racines et les tiges, ainsi qu’en utilisant certains herbicides (désherbants chimiques). Pour en savoir plus sur les mesures de sécurité, de contrôle et d’élimination qu’il est important de respecter, visitez le site Web du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario.

Sur les terrains municipaux

Signalez la présence d’herbe à puce, de panais sauvage et de berce du Caucase sur les terrains municipaux en téléphonant au 3 1 1 ou en remplissant le formulaire en ligne à l’adresse suivante :

Bien que les plantes nocives poussent habituellement dans les terres non cultivées ou les espaces inutilisés, elles peuvent se retrouver à proximité de lieux fréquentés appartenant à la Ville, comme les parcs et les sentiers.

Pour freiner la propagation des nombreuses plantes nocives et envahissantes sur les terrains municipaux, la Ville procède à la tonte d’herbe en bordure de route durant la saison estivale. Toutes les bordures de route en zone rurale font l’objet en moyenne de deux cycles de tonte complets, tandis que six ont lieu dans les zones urbaines et suburbaines en moyenne.
Si la tonte d’herbe ne suffit pas pour contrôler la propagation de ces plantes et que celles-ci posent toujours un risque pour le public, la Ville peut décider d’utiliser des herbicides. Les herbicides sont utilisés conformément à la Loi sur les pesticides, et seul un professionnel titulaire d’une licence peut en faire l’épandage. La Ville installe toujours des panneaux très visibles dans le secteur avant l’épandage et les laisse sur place jusqu’à deux jours après l’opération, conformément aux exigences provinciales. Le nom de l’herbicide utilisé ainsi que le nom et le numéro de téléphone de la personne-ressource à joindre en cas de questions sont toujours indiqués sur ces panneaux.

Au sujet de l’agrile du frêne

Pour contenir la propagation de l’agrile du frêne, l’Agence canadienne d’inspection des aliments a publié un arrêté ministériel qui interdit le transport de bois de chauffage et de produits de frêne, y compris les produits de pépinière, les billes, les branches et les copeaux de bois, des secteurs d’Ottawa et de Gatineau vers les régions avoisinantes.

Une photo en gros plan de l'agrile du frêne

L’agrile du frêne est un scolyte non indigène très nuisible qui se nourrit sous l’écorce des frênes. Toutes les espèces de frêne sont susceptibles d’être infestées. Cependant, le sorbier d’Amérique n’est pas apparenté au frêne ni attaqué par l’agrile du frêne. L’agrile, qui a tué des millions de frênes en Ontario et dans de nombreuses régions des États-Unis, constitue une menace importante sur les plans économique et environnemental dans les zones urbaines et les forêts.

Comme l’insecte passe la majeure partie de sa vie sous l’écorce des arbres, il est facile de le déplacer avec le bois de chauffage ou d’autres matières ligneuses comme les produits de pépinière, les billes, les broussailles et les gros copeaux.

Ce qu’il fait

En règle générale, les agriles du frêne ont un cycle de vie d’un an, mais certains d’entre eux peuvent mettre jusqu’à deux ans pour parvenir à maturité. Ils pondent leurs œufs sur l’écorce des arbres et dans les fentes qui s’y trouvent à partir de la fin mai.

Sous sa forme larvaire, qui ressemble à une chenille, l’agrile s’alimente sous l’écorce des frênes, perturbant ainsi le transport de l’eau et des éléments nutritifs. Il suffit d’ailleurs de quelques insectes dans un arbre pour le tuer.

Les branches supérieures des frênes sont habituellement les premières à dépérir. En fait, un arbre peut perdre la moitié de ses branches en une seule année. Après s’être nourrie du bois, la larve devient un coléoptère adulte qui creuse un tunnel pour sortir de l’arbre.

Soyez donc attentif aux signes suivants :

ainures en forme de «S» et trous en forme de «D» de 3,5 à 4 mm causés par les coléoptères adultes. Photo gracieuse eté de Troy Kimoto, ACIA.

Rainures en forme de «S» et trous en forme de «D» de 3,5 à 4 mm causés par les coléoptères adultes. Photo gracieuse été de Troy Kimoto, ACIA.

  • Perte de feuilles et branches mortes dans le haut du frêne
  • Cime anormalement dégarnie
  • Pousses de branches et de feuilles dans la partie inférieure du tronc, où il n’y en avait pas auparavant
  • Activité anormalement élevée des pics
  • Fentes dans l’écorce, rainures en forme de « S » sous l’écorce causées par les larves qui se nourrissent, trous en forme de « D » de 3,5 à 4 mm causés par les coléoptères adultes

En Amérique du Nord, les frênes infestés meurent généralement après deux ou trois ans, mais il arrive que des arbres gravement infestés meurent au bout d’un an.

Le frêne

Apprenez à reconnaître le frêne.

Stratégie de lutte contre l'agrile du frêne de la Ville d'Ottawa

La stratégie de lutte contre l'agrile du frêne de la Ville prévoit le traitement des arbres au TreeAzinMC, l'abattage et le remplacement des arbres, la plantation proactive d'arbres ainsi qu'un programme de sensibilisation du public à l'agrile du frêne et à la manière adéquate de déplacer et d'éliminer le bois infesté.

Programme sélectif d’injections aux arbres

La Ville traite les frênes sélectionnés dans toute la région d’Ottawa avec le pesticide TreeAzin.  Le TreeAzinMC est un insecticide systémique à base d’extraits de graines de margousiers (Azadirachta indica). Cet insecticide est injecté sous l’écorce de l’arbre, directement dans le tissu conducteur, par lequel il est ensuite acheminé vers la cime avec l’eau et les nutriments. Le TreeAzin peut contrôler très efficacement l’infestation de l’agrile du frêne, mais il ne garantit pas la survie de l’arbre et doit être répété tous les deux ans. Pour en savoir plus sur le TreeAzinMC, veuillez consulter la page Web suivante :
http://bioforest.ca/.

En raison du grand nombre de frênes à Ottawa, administrer les injections à chaque frêne situé sur la propriété de la Ville coûterait trop cher et n’est donc pas envisageable. Par conséquent, le programme d’injection de la Ville vise à administrer les injections aux frênes qui en bénéficieront le plus. La politique de la Ville sur les injections a pour objectif de :

  • protéger une variété de catégories d’âge, afin de s’assurer de protéger une certaine diversité de frênes; et
  • fournir une protection aux frênes des quartiers dont le couvert forestier est composé d’un pourcentage élevé de frênes, toutes espèces confondues.

Pour déterminer s'il doit être traité, chaque arbre est évalué individuellement selon plusieurs facteurs, tels que sa santé, sa forme et son emplacement.

Envisagez-vous de faire traiter un de vos propres frênes?

Le fait de traiter un frêne vous appartenant peut s'avérer avantageux sur bien des aspects. En effet, non seulement vous évitez de débourser pour l'abattage de l'arbre et son remplacement, mais vous profitez également des nombreux bienfaits des arbres en milieu urbain, dont une augmentation de la valeur de votre propriété et des économies d'énergie.

Ralentissement de la propagation de l’agrile du frêne

Nous demandons aux résidents :

Le non-respect d’un arrêté ministériel peut mettre nos forêts davantage en péril et pourrait également entraîner des poursuites judiciaires et des amendes pouvant atteindre 50 000 $.

Abattage et élimination des frênes

Les propriétaires sont responsables de l’abattage et de l’élimination des frênes infestés sur leur propriété. Lorsqu’un propriétaire décide d’abattre un frêne, on lui recommande de faire appel aux services d’un arboriculteur certifié et de se conformer à l’arrêté sur le déplacement et l’élimination du bois.

Vous pouvez aider en apprenant comment reconnaître l’agrile du frêne et les frênes et en signalant les cas d’infestation présumés à l’ACIA, au 1-866-463-6017, ou encore à la Ville à l’adresse 311@ottawa.ca. Pour en savoir plus, visitez le site Web du ministère des Richesses naturelles de l’Ontario consacré à l’agrile du frêne.