Rétrospective sur les personnes qui travaillent dur chaque jour pour améliorer notre ville

Published on
20 décembre 2024
Maison et communauté
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L’année 2024 tire à sa fin, voilà donc l’occasion idéale de revenir sur certaines de nos histoires les plus marquantes ainsi qu’un aperçu du personnel de la Ville et des membres de la communauté qui travaillent dur chaque jour pour améliorer la vie de toutes et tous.

 

Découvrez le travail d’un conducteur de chasse-neige pendant le quart de nuit

Cette histoire a techniquement eu lieu à la toute fin de l’année 2023, mais il s’agit d’une excellente histoire. Brock Rivington est l’un des conducteurs de chasse-neige les plus dévoués de la Ville. Il travaille de nuit pour maintenir notre réseau de transport dégagé pendant les mois d’hiver. Sa passion et son dévouement pour son travail transparaissent lorsqu’il parle des événements familiaux et des fêtes qu’il a manqués au fil des ans pour que d’autres puissent assister aux leurs en toute sécurité. Brock parle également des défis de son travail et rappelle aux conducteurs qu’il est important de rester derrière les chasse-neige. Découvrez l’histoire de Brock.

Brock Rivington devant un chasse-neige de la Ville d’Ottawa.

À la rencontre des premiers chauffeurs d’autobus africains, caribéens et noirs d’OC Transpo

Pendant le Mois de l’histoire des Noirs, nous avons rendu hommage à Clyde Shaw, Nerval Mitchell et Kathleen Johnson, qui sont certains des premiers chauffeurs d’autobus africains, caribéens et noirs (ACN) d’OC Transpo. Ces trois personnes remarquables ont tracé leur chemin dans l’histoire de notre transport en commun. Ils font part de leur expérience de chauffeur d’autobus et des difficultés qu’ils ont rencontrées, y compris des cas de racisme. Découvrez leur histoire de résilience, de détermination et d’amour pour leur travail.

[Musique entraînante]
Je m’appelle Clyde Shaw. J’ai commencé en 1969.
Bonjour! Je m’appelle Nerval Mitchell. J’ai
commencé à travailler pour OC Transpo en août 1976.
Je m’appelle Kathleen Johnson. J’ai commencé le 6 septembre 1988. C’est
parce que j’aime bien conduire que j’ai décidé de prendre ce poste à la Ville.
À la fin de ma journée de travail, je pouvais ainsi rentrer chez moi et m’occuper de ma mère.
J’adorais ce métier, même s’il est difficile. Je ne changerais pas de
carrière si c’était à refaire. Pour rien au monde.
En fait, je vous demande de reprendre mon poste.
J’aimerais bien reprendre mon volant. (Éclat de rire)
[Musique inquiétante]
J’ai vu quelqu’un courir pour attraper l’autobus.
Je l’ai attendu. Il est monté et a commencé par me cracher au visage.
Puisque j’étais la première femme noire à travailler ici,
ils ne savaient pas comment s’y prendre avec moi. Mais je ne me suis pas laissée
décourager parce que j’avais un objectif. Mon idée était faite.
Quelqu’un se tenait debout là-bas. Avant de s’asseoir, il m’a lancé des jurons. Il m’a
lancé le mot commençant par n et m’a dit qu’on venait tous ici pour leur voler des emplois.
Chaque fois, comme vous le savez, on s’inquiète pour un temps et on
finit par se demander dans quelle société on vit.
J’ai dû être très tolérant et patient.
Je suis une femme et je suis fière d’être noire. En quoi puis-je vous être utile?
[Musique exaltante]
Merci de participer avec nous au Mois de l’histoire des Noirs.
Je vous suis très reconnaissant de tous les efforts consacrés au Mois de l’histoire des
Noirs. Je l’apprécie vraiment. Merci infiniment. Je vous souhaite une très bonne journée.
Je suis fière d’être noire. Vive le Mois de l’histoire des Noirs.

Rendre la mise en forme accessible pour tout le monde grâce à un nouvel adaptateur astucieux pour les machines à ramer
Rencontrez Brian Robitaille, coordonnateur des programmes de conditionnement physique de la Ville. Brian a travaillé avec des étudiantes et des étudiants en ingénierie de l’Université d’Ottawa pour mettre au point un adaptateur qui transforme une machine à ramer standard en une station d’entraînement accessible aux fauteuils roulants. L’adaptateur a apporté une remarquable contribution au Centre communautaire Jack‑Purcell. Angie Mintz, une cliente régulière, a déclaré : « J’aime pouvoir tout simplement l’utiliser! Il est conçu de manière à ce que les personnes en fauteuil roulant ne soient pas limitées; vous pouvez simplement l’agripper et vous entraîner sur la machine. » Apprenez-en plus sur le parcours de Brian pour mettre au point l’adaptateur.

Brian Robitaille

Angela Success et le pouvoir d’un accueil chaleureux
Angela Success est arrivée au Canada du Nigéria en 2018 avec rien de plus qu’une valise et son ordinateur portable. Elle a été accueillie à bras ouverts à la Matthew House, un organisme sans but lucratif qui fournit des services essentiels aux nouveaux arrivants et les aide à se construire une vie au Canada. L’expérience transformatrice d’Angela à la Matthew House l’a incitée à redonner à la communauté. Elle siège aujourd’hui au conseil d’administration et travaille avec Sarah Nakato, la gestionnaire de maison d’accueil, et Katie Sanders, coordonnatrice de programme des Services du logement et de la lutte contre l’itinérance, afin d’aider les nouveaux arrivants à trouver leur place au sein de la communauté. Apprenez-en plus sur le parcours d’Angela.

Angela Success

Redéfinir les soins de longue durée par une approche axée sur la personne

Le personnel des foyers de longue durée Peter-D.-Clark et Garry-J.-Armstrong aide les résidents et leurs familles à se sentir aussi appuyées et autant à la maison que possible grâce à un nouveau type de soins. Les soins axés sur la personne s’éloignent des environnements cliniques basés sur les tâches pour se concentrer davantage sur le résident en tant que personne et sur ses besoins. Pour Geeta Singh et Bintu Totangi, infirmières auxiliaires autorisées à la Ville d’Ottawa, les soins axés sur la personne consistent à faire passer le résident avant tout. Notre population vieillissante mérite les meilleurs soins et cette nouvelle approche améliore la qualité de vie des résidents en leur offrant davantage de choix, en favorisant leur autonomie et en établissant des relations. Apprenez-en plus sur cette nouvelle approche des soins de longue durée.

Musique de piano en fond sonore.
Narrateur : Notre population vieillissante mérite ce qu’il y a de mieux en matière de soins. C’est pourquoi les foyers de soins de longue durée de la Ville ont une approche un peu différente des soins.
Geeta Singh (Infirmière auxiliaire autorisée) : Pour moi, les soins axés sur la personne sont très individualisés. Il s’agit de chercher à connaître la personne d’abord, de la faire passer avant tout.
Narrateur : Grâce à une approche des soins axés sur la personne, les résidents et leurs familles ont davantage de choix et d’options.
Bintu Totangi (Infirmière auxiliaire autorisée) : Maintenant, nous devons être flexibles, nous adapter à leur routine, à leurs perspectives. Nous devons également leur donner l’autonomie et la liberté de prendre leurs propres décisions et d’être responsables de leurs propres soins.
Narrateur : Le personnel est en mesure de travailler avec les familles pour personnaliser les soins aux résidents.
Pamela Smit (fille d’une résidente) : Pour le personnel, les soins axés sur la personne consistent en fait à comprendre ma mère et à reconnaître ce qui est important pour elle, ce qui ne l’est pas, et lorsqu’elle veut ou ne veut pas faire quelque chose.
Narrateur : Les résidents et les membres de leur famille se sentent plus à l’aise.
David Clyde (époux d’une résidente) : Nous sommes heureux d’être ici; j’aime les gens qui travaillent ici et je peux rentrer chez moi et me sentir bien en sachant qu’elle est en sécurité et que l’on s’occupe bien d’elle.
Narrateur : En investissant dans la qualité de vie de nos résidents et dans l’engagement du personnel, nous veillons à ce que les soins de longue durée qui sont véritablement axés sur la personne permettent à chacun de s’épanouir.

Nageurs d’aujourd’hui, leaders de demain

Beaucoup d’entre nous se souviennent d’avoir appris à nager lorsqu’ils étaient enfants, mais malheureusement, en raison d’obstacles financiers, de nombreux jeunes n’ont pas la même chance. C’est ce qui a incité Marc Latreille, superviseur des loisirs à la piscine à vagues Splash, et son équipe à participer au programme J’aime le sauvetage financé par la Fondation Bon départ de Canadian Tire. Le programme, qui permet aux jeunes et aux adolescents de s’exercer à la natation et d’acquérir des techniques de sauvetage, a connu un énorme succès, puisque les 12 candidats ont reçu une Étoile de bronze. En outre, 6 d’entre eux ont atteint le niveau suivant, la Médaille de bronze, et 4 ont atteint la Croix de bronze, ce qui constitue une réussite exceptionnelle. Apprenez-en plus sur le programme J’aime le sauvetage

City of Ottawa recreation supervisor, Marc Latreille