Politiques administratives

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Politique sur la reddition de comptes et la transparence

Approbation donnée par : Conseil municipal
Section : Bureau du greffier municipal
Date d’approbation : le 28 novembre 2007
Date d’entrée en vigueur : le 28 novembre 2007
Date de révision : le 3 décembre 2014; 7 décembre2022

Énoncé

La Ville d’Ottawa favorise une gouvernance municipale axée sur la reddition de comptes et la transparence qui repose sur les principes suivants :

  1. Le processus décisionnel est ouvert et transparent;
  2. Les opérations municipales sont menées de manière éthique et responsable;
  3. Les ressources financières et l’infrastructure matérielle sont gérées de façon efficiente et efficace;
  4. L’information municipale est accessible, conformément aux exigences prévues par la loi;
  5. Les demandes de renseignements, préoccupations et plaintes sont traitées rapidement;
  6. Les rapports sur la surveillance financière, les normes de service et les résultats ainsi que tous les autres documents redditionnels sont publiés et accessibles dans une langue comprise de la population pour permettre au public de les examiner et promouvoir sa participation aux activités de la municipalité;
  7. Toute nouvelle délégation de pouvoirs est assortie d’un mécanisme de reddition de comptes.

Objet

La présente politique oriente la Ville d’Ottawa dans la gestion responsable et transparente de ses affaires et opérations, en mettant l’accent sur l’ouverture, l’éthique, l’excellence du service, les résultats et la responsabilité financière.

La disposition 5 du paragraphe 270 (1) de la Loi de 2001 sur les municipalités prévoit qu’une municipalité adopte et met en œuvre des politiques en ce qui concerne la « manière dont [elle] s’efforcera de veiller à répondre de ses actes devant le public et à rendre ses actes transparents pour celui-ci ».

Champ d’application

La présente politique s’applique à l’ensemble des opérations et à tous les employés de la Ville d’Ottawa, y compris aux membres du Conseil.

Exigences de la politique

L’engagement de la Ville d’Ottawa en matière de reddition de comptes et de transparence assure une bonne gouvernance et la viabilité de l’organisation au moyen de diverses politiques, procédures et pratiques classées en six catégories :

Article 1 - Exigences législatives

La Ville d’Ottawa fait preuve de responsabilisation et de transparence envers le public en s’acquittant des diverses responsabilités prévues par la loi et en divulguant de l’information. Voici certaines des lois qui énoncent le caractère public, responsable et transparent devant distinguer la façon dont elle mène ses affaires :

  1. Loi de 1999 sur la ville d’Ottawa;
  2. Loi de 2001 sur les municipalités;
  3. Loi sur les conflits d’intérêts municipaux;
  4. Loi de 1996 sur les élections municipales;
  5. Loi sur les infractions provinciales;
  6. Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée;
  7. Loi de 2004 sur la protection des renseignements personnels sur la santé;
  8. Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques;
  9. Loi de 1996 sur la divulgation des traitements dans le secteur public;
  10. Loi sur la santé et la sécurité au travail;
  11. Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario.

S’ajoutent à ce qui précède diverses autres lois provinciales et fédérales régissant les opérations et les services de la Ville.

Article 2 - Responsabilité, surveillance et rapports de nature financière

La Ville d’Ottawa fait preuve de responsabilisation et de transparence envers le public en établissant la source de ses recettes et la manière dont elle les utilise pour fournir ses services. Ses pratiques exemplaires en matière de responsabilité, de surveillance et de rapports de nature financière sont exposées dans ses politiques, procédures et pratiques, dont les suivantes :

  1. Vérifications externes, états financiers annuels et communication de la cote de solvabilité de la municipalité;
  2. Bureau du vérificateur général : plan annuel, plans et rapports de vérification, et Politique en matière de fraude et d’abus;
  3. Rapports annuels de règlement de fin d’exercice;
  4. Plans financiers à long terme, y compris concernant le logement;
  5. Rapports d’étape sur le budget de fonctionnement et des immobilisations;
  6. Règlement municipal sur la délégation de pouvoirs et production de rapports;
  7. Règlement sur les approvisionnements et production de rapports;
  8. Politique sur l’élaboration du budget, le suivi et la production des rapports afférents, et politiques et procédures connexes;
  9. Politique de gestion intégrale des actifs, plans de gestion des actifs et production de rapports;
  10. Politiques et procédures sur les biens immobiliers;
  11. Politique de la Ville sur les commandites et la publicité.

Article 3 - Évaluation des résultats et rapports

La Ville d’Ottawa fait preuve de responsabilisation envers le public en évaluant les résultats qu’elle obtient et l’atteinte de ses objectifs et normes de service au moyen de divers outils axés sur les résultats. Elle s’engage à communiquer les données à cet égard pour tous ses domaines de responsabilité, des finances à la gestion des ressources humaines, en passant par la prestation des services, les diffusant notamment dans les documents suivants :

  1. Plan stratégique de la Ville et priorités pour le mandat du Conseil;
  2. Rapports sur des services précis à l’échelle d’une direction générale ou d’un secteur d’activité.

Article 4 - Administration transparente

La Ville d’Ottawa fait preuve de responsabilisation et de transparence envers le public en assurant une gouvernance ouverte par la communication, la consultation et la collaboration. La transparence de ses opérations et la communication aux résidents de la façon dont elle prend et applique ses décisions sont régies par ses politiques, procédures et pratiques, dont les suivantes :

  1. Règlement de procédure pour le Conseil et Règlement de procédure pour les comités consultatifs;
  2. Accès public à l’ordre du jour et aux documents des réunions du Conseil et des comités, et participation aux réunions publiques;
  3. Politique de nomination (recrutement et sélection des membres des comités consultatifs, commissions et groupes de travail ainsi que des conseils, commissions et organismes externes);
  4. Règlement sur l’affichage public;
  5. Politique sur la délégation de pouvoirs et Règlement municipal sur la délégation de pouvoirs;
  6. Politique de bilinguisme;
  7. Stratégie d’engagement du public, y compris Participons Ottawa et les outils de mobilisation en ligne;
  8. Politique sur l’accessibilité et Procédures concernant les formats accessibles et les aides à la communication;
  9. Procédures concernant les réunions publiques, y compris le processus de clôture et de compte rendu d’une séance à huis clos;
  10. Politique de divulgation systématique et de diffusion proactive et plans des directions générales;
  11. Banques de renseignements personnels;
  12. Respect des principes de l’administration transparente et de la Politique en matière de données ouvertes, y compris la publication des données sur Ottawa ouverte;
  13. Divulgation proactive des contrats de 100 000 $ ou plus ne résultant pas d’un marché public ainsi que des contrats découlant d’un marché public qui ont un grand intérêt public;
  14. Divulgation des demandes d’accès à l’information présentées en application de la Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée;
  15. Divulgation proactive annuelle des activités organisées par le Bureau du protocole et des affaires intergouvernementales ainsi que des cadeaux offerts par le Bureau du protocole au nom de la Ville.

Article 5 - Responsabilisation interne et normes éthiques

La Ville d’Ottawa a adopté des règlements, politiques, procédures et pratiques régissant ses responsabilités internes et ses normes éthiques, notamment ce qui suit :

  1. Code de conduite du personnel;
  2. Politique sur l’alcool et les drogues dans les lieux de travail;
  3. Politique sur les mesures disciplinaires;
  4. Politique d’embauche et d’emploi des membres de la famille;
  5. Politique sur l’utilisation responsable des ordinateurs;
  6. Politiques sur les congés autorisés, les congés de maladie accumulés, les heures supplémentaires et d’autres éléments liés à l’emploi;
  7. Politique sur les ressources liées aux élections et Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction;
  8. Politique sur le traitement des plaintes de la Ville;
  9. Politique sur la santé et la sécurité au travail;
  10. Politique sur la violence et le harcèlement au travail;
  11. Politique sur l’équité et la diversité;
  12. Politique de gestion des documents et Règlement sur la conservation et le déclassement des dossiers;
  13. Politique sur la sécurité des informations;
  14. Politique d’approvisionnement éthique et Politique sur l’administration des contrats;
  15. Politique sur l’indemnisation pour frais juridiques;
  16. Politique sur l’utilisation des véhicules municipaux à des fins personnelles;
  17. Politique et procédures relatives au recrutement, à la nomination et à l’administration des contrats des titulaires d’une charge créée par une loi.

Article 6 - Cadre de responsabilisation du Conseil municipal

Le Conseil municipal d’Ottawa a démontré son engagement en matière de reddition de comptes et de transparence par la création de divers postes d’agents de l’intégrité et l’adoption de nouvelles politiques et pratiques. Voici quelques-unes de ces initiatives :

  1. Divulgation proactive des frais de bureau des membres du Conseil;
  2. Nomination d’un commissaire à l’intégrité à qui le Conseil a également confié le rôle de registraire des lobbyistes et d’enquêteur pour les réunions;
  3. Adoption du Code de conduite des membres du Conseil, du Code de conduite des membres de comités consultatifs, du Code de conduite des membres résidents du Sous-comité du patrimoine bâti et des processus de règlement des plaintes connexes;
  4. Divulgation trimestrielle par les membres du Conseil, dans le registre des cadeaux en ligne, des cadeaux, avantages et invitations reçus d’une même source dont la valeur individuelle est supérieure à 100 $ au cours d’une année civile (sauf quelques exceptions);
  5. Divulgation trimestrielle par les membres du Conseil, dans le registre des cadeaux en ligne, des billets reçus d’une même source dont la valeur individuelle est supérieure à 30 $ au cours d’une année civile (sauf quelques exceptions);
  6. Tenue d’un registre public en ligne des déclarations d’intérêts présentées en application de la Loi sur les conflits d’intérêts municipaux par les membres du Conseil et les membres des commissions et conseils locaux, y compris les protocoles d’enquête sur les infractions perçues;
  7. Adoption de la Politique sur les activités spéciales, communautaires et de financement, de la Politique sur les dépenses du Conseil, de la Politique sur les dépenses de participation aux comités consultatifs et de la Politique sur les relations entre le Conseil et le personnel;
  8. Adoption du Règlement sur le registre des lobbyistes, y compris le Code de déontologie des lobbyistes, et établissement du Registre des lobbyistes;
  9. Rapport annuel du commissaire à l’intégrité et publication des rapports d’enquête, si nécessaire.

L’engagement de la Ville à mener ses affaires de façon ouverte et transparente est une importante étape qui se veut progressive. La Ville continuera à honorer cet engagement par l’application de nouvelles politiques, procédures et pratiques, lesquelles ne sont pas nécessairement toutes mentionnées dans le présent document.

Responsabilités

Le Conseil municipal et le personnel de la Ville doivent respecter la présente politique, rendre compte de leurs actes et assurer la transparence des affaires et opérations municipales.

Surveillance/Non-respect

Le greffier municipal reçoit les plaintes et préoccupations touchant la présente politique et les transmet aux personnes suivantes, selon le cas :

  1. Préoccupation ou plainte concernant un membre du personnel : chef du service, directeur général, directeur responsable du secteur ou directeur des Ressources humaines;
  2. Préoccupation ou plainte sur une réunion à huis clos : enquêteur pour les réunions;
  3. Préoccupation ou plainte concernant le Conseil ou un de ses membres : chef du Conseil ou personne indiquée dans le code, le règlement ou la politique applicable.

Autorités législatives et administratives

L’article 270 de la Loi de 2001 sur les municipalités, dans sa version modifiée, exige que la Ville adopte et mette en œuvre une politique sur la reddition de comptes et la transparence. Ainsi, la présente Politique sur la reddition de comptes et la transparence fait état des lois, politiques, procédures et pratiques auxquelles la Ville se conforme pour agir de façon responsable et transparente.

Exigences en matière de tenue de dossiers

Conformément à la Politique de gestion des documents, les documents municipaux officiels découlant de l’application de la politique doivent être désignés comme tels dans le site SharePoint, le Système de gestion des documents ou le système organisationnel approuvé qui s’applique.

Définitions

Reddition de comptes – Principe selon lequel la Ville est obligée de démontrer qu’elle assume la responsabilité de ses actes, décisions et politiques et de rendre des comptes à la population.

Transparence – Principe selon lequel la Ville mène ses affaires de façon accessible, claire et visible et voulant que ses activités puissent être examinées par le public, ce qui favorise la confiance dans l’organisation et améliore la prestation des services.

Demandes d’information

Bureau du greffier municipal
Ville d’Ottawa
Téléphone : 3-1-1 (ATS : 613-580-2401)

Dépenses de participation aux comités consultatifs – Politique

Approuvée par : Conseil municipal
Date d’approbation : 28 mars 2001
Date d’entrée en vigueur : 28 mars 2001
Révision approuvée par : Conseil municipal
Date de révision/revue :
5 décembre 2018; 7 décembre 2022

Énoncé

La Politique relative aux dépenses de participation de la Ville d’Ottawa traite du remboursement des frais engagés par les membres votants des comités consultatifs et du Comité du patrimoine bâti. Les membres de réserve sont également admissibles au remboursement de leurs dépenses.

Objet

La Politique relative aux dépenses de participation aux comités consultatifs vise à définir les dépenses qui sont remboursables. Il y est également question des conditions de remboursement des personnes qui y sont admissibles et des limites de remboursement applicables.

Champ d’application

La présente politique s’applique aux membres du public siégeant aux comités consultatifs et au Comité du patrimoine bâti.

Exigences de la politique

Politique de remboursement

Voici les conditions d’admissibilité au remboursement des dépenses engagées pour une réunion :

  • La personne doit être un membre votant.
  • Il doit s’agir d’une réunion officielle (voir la définition ci-dessous).
  • La participation du membre doit être consignée dans le procès-verbal approuvé de la réunion en question.
  • Le membre doit fournir une preuve de paiement, conformément à la présente politique.

Sont admissibles au remboursement les dépenses suivantes :

  1. Les frais de stationnement. Les membres sont invités à garer leur véhicule dans les installations de stationnement municipales aux fins de validation par le coordonnateur du comité. Comme il faut une preuve de paiement, les frais de stationnement dans un espace à parcomètre n’émettant pas de billet ou de facture ne sont pas admissibles.
  2. Les frais de garde de personnes à charge, jusqu’à concurrence de 15 $ par heure. Le montant payable est calculé selon les heures de début et de fin de la réunion inscrites dans le procès-verbal approuvé et tient compte d’un maximum d’une heure pour le temps de déplacement. Le calcul reste le même quel que soit le nombre de personnes à charge.
  3. Les dépenses de soins spécialisés fournis à des personnes à charge (pour les personnes ayant des besoins exceptionnels), jusqu’à concurrence de 40 $ par heure. Le montant payable est calculé selon les heures de début et de fin de la réunion inscrites dans le procès-verbal approuvé et tient compte d’un maximum d’une heure pour le temps de déplacement.
    1. Les trajets simples effectués en transport en commun conventionnel ou avec Para Transpo. Les laissez-passer de transport en commun conventionnel ou de Para Transpo ne sont pas admissibles. Pour les trajets en transport en commun conventionnel, un billet de correspondance d’autobus ou un rapport d’utilisation du porte-monnaie électronique PRESTO doit être soumis comme preuve de paiement.
    2. Les usagers de Para Transpo doivent quant à eux soumettre un rapport d’utilisation de leur compte ParaPaie. Pour les trajets payés en argent comptant, il est possible de fournir une description écrite du trajet (numéro de client, date et heure du déplacement, points de départ et d’arrivée). Une validation de ces renseignements peut être demandée au service à la clientèle de Para Transpo avant le remboursement.
  4. Si un membre à mobilité réduite faisant habituellement appel à Para Transpo pour ses déplacements est incapable de réserver ce service, il peut se faire rembourser une course en taxi accessible ou d’un exploitant de transport privé. Une preuve de paiement est nécessaire.
  5. Les frais de kilométrage, dans le cas des membres qui utilisent un véhicule personnel pour se rendre aux réunions officielles, sont remboursables au taux consenti aux employés de la Ville d’Ottawa (actuellement 0,54 $ le kilomètre). Le formulaire de réclamation pour le kilométrage doit être dûment rempli.
  6. L’on s’attend à ce que les membres choisissent le mode de transport le plus économique qui leur convient selon leur situation.

Les dépenses que les membres effectuent avec leur propre argent dont il n’est pas question dans la présente politique ne sont pas admissibles au remboursement, s’agissant en particulier de celles qui suivent :

  1. Frais de repas ou de rafraîchissement.
  2. Frais engagés pour des réunions avec des groupes communautaires, des membres du Conseil, des membres du personnel, des résidents ou d’autres personnes. L’hôte de la réunion peut offrir une certaine forme de remboursement. Cependant, aux termes de la définition de « réunion officielle » ci-dessous, les présidents peuvent réclamer le remboursement de dépenses admissibles énumérées dans la section 1 pour des réunions auxquelles ils sont tenus de participer au nom de leur comité ou commission.
  3. Autres dépenses engagées par les membres dans le cadre de leurs fonctions (p. ex., fournitures de bureau, équipement technologique, téléphone)

Restrictions de la politique

  1. Le personnel du Bureau du greffier municipal doit examiner toute dépense qui ne respecte pas la présente politique et peut refuser de la rembourser.
  2. Si un membre tente frauduleusement de se faire rembourser des frais de participation, le Bureau du greffier municipal peut refuser d’effectuer le remboursement et signaler l’incident à la Sécurité municipale ou aux autorités compétentes.

Responsabilités

Pour se faire rembourser, tout membre d’un comité consultatif doit soumettre le reçu original ou le formulaire de réclamation pour le kilométrage dûment rempli.

Il incombe aux coordonnateurs de comité d’administrer la politique et de veiller à ce que les membres qui demandent un remboursement la respectent.

En cas de différend, le greffier municipal, ou son mandataire, examinera la demande de remboursement et fera connaître sa décision finale au membre concerné.

Surveillance/Non-respect

Toute réclamation doit être effectuée à l’aide d’un formulaire, et le remboursement doit être autorisé par le gestionnaire, Services au Conseil municipal et aux comités.

Le Bureau du greffier municipal assurera ponctuellement le suivi et la vérification des demandes de remboursement afin de garantir l’application uniforme de la politique et de veiller à ce que les demandes de remboursement ne soient pas frauduleuses.

Tout cas de fraude sera soumis à la Sécurité municipale ou aux autres autorités compétentes.

Renvois

S.O.

Autorités législatives et administratives

Structure proposée du comité consultatif et quasi-judiciaire et du groupe de travail (ACS2001-CRS-SEC-0016), dans sa version approuvée par le Conseil municipal le 28 mars 2001

Statut des conseils, commissions et autorités externes (ACS2001-CRS-SEC-0015), dans sa version approuvée par le Conseil municipal le 28 mars 2001

Statut des conseils, commissions et administrations externes – Mise à jour (ACS2002-CRS-SEC-0015), dans sa version approuvée par le Conseil municipal le 10 avril 2002

Examen annuel des comités consultatifs – Structure, politiques et démarche (ACS2002-CRS-SEC-0061), dans sa version approuvée par le Conseil municipal le 28 août 2002

Examen de la structure de gestion publique du Conseil municipal pour 2003-2006 (ACS2003-CRS-SEC-0059), dans sa version approuvée par le Conseil municipal les 3 et 10 décembre 2003

Règlement de procédure pour les comités consultatifs, examen de mi-mandat de la Politique de nomination et de la politique sur les dépenses de participation (ACS2006-CRS-SEC-0005), dans sa version approuvée par le Conseil municipal le 25 janvier 2006

Examen de la structure de gestion publique du Conseil municipal pour 2006-2010 (ACS2006-CMO-OCM-0012), dans sa version approuvée par le Conseil municipal le 6 décembre 2006

Examen de la structure de gestion publique du Conseil municipal pour 2010-2014 (ACS2010-CMR-CCB-0106), dans sa version approuvée par le Conseil municipal le 8 décembre 2010

Renouvellement des comités consultatifs afin de soutenir le mandat du conseil (ACS2012-CMR-CCB-0032), dans sa version approuvée par le Conseil municipal le 12 septembre 2012

Examen de la structure de gestion publique du Conseil municipal pour 2018-2022 (ACS2018-CCS-GEN-0028) dans sa version approuvée par le Conseil municipal le 5 décembre 2018

Examen de la structure de gestion publique du Conseil municipal pour 2022-2026 (ACS2022-OCC-GEN-0030) dans sa version approuvée par le Conseil municipal le 7 décembre 2022

Exigences en matière de tenue de dossiers

Conformément à la Politique de gestion des documents, les documents municipaux officiels découlant de l’application de la politique doivent être désignés comme tels dans le site SharePoint, le Système de gestion des documents ou le système organisationnel approuvé qui s’applique.

Définitions

Réunion officielle :

  • réunion ordinaire ou extraordinaire du comité consultatif convoquée conformément aux Règles de procédure pour les comités consultatifs;
  • réunion pour laquelle il existe une motion ou un procès-verbal qui montrent que le membre (généralement le président) a été expressément mandaté pour y participer au nom du Comité, à une date et à une heure en dehors d’une réunion ordinaire du comité consultatif;
  • réunion d’un comité permanent où un représentant officiel du comité consultatif donne une présentation.

Présence : un membre du public est considéré comme présent à une réunion s’il y participe et si sa participation est consignée dans le procès-verbal approuvé.

Garde de personnes à charge ayant des besoins exceptionnels : personne à charge, adulte ou enfant, qui a des besoins exceptionnels. Le membre doit fournir une attestation du médecin indiquant que cette personne a besoin de soins spécialisés pendant que le membre s’absente de chez lui.

Dépenses découlant d’un handicap : toute dépense nécessaire pour offrir un service sans lequel le membre ayant un handicap ne peut prendre part à la réunion (p. ex., intermédiaire, interprète, sous‑titrage en temps réel, documents en braille).

Frais de trajet en autobus/Para Transpo : frais pour un trajet simple supplémentaire en transport en commun qu’un membre effectue pour se rendre à la réunion. Un billet de correspondance d’autobus ou un reçu constitue une preuve de paiement acceptable.

Kilométrage : les frais de kilométrage dont le remboursement est demandé seront validés par le coordonnateur du comité en fonction de la plus courte distance à couvrir pour se rendre à la réunion et en revenir, que ce soit à partir du lieu de travail, du domicile ou de la destination la plus proche du membre.

Stationnement : le stationnement comprend les coûts pour garer un véhicule personnel. Sont exclues les contraventions de stationnement.

Membre de réserve : résident dont la participation à titre de membre de réserve d’un comité est approuvée par le Conseil, et qui peut ultérieurement être nommé à un siège vacant au sein du comité concerné. Le membre de réserve peut demander d’assister à une réunion, mais sa participation est entièrement volontaire.

Demandes d’information

Pour en savoir plus sur la présente politique, communiquer avec la personne suivante :

Gestionnaire, Services au Conseil municipal et aux comités
Bureau du greffier municipal
Ville d’Ottawa
110, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)  K1P 1J1
613-580-2424, poste 28136

comites@ottawa.ca

Annexes

S.O.

Politique de nomination – Membres du public nommés par le Conseil à des comités, des conseils et d’autres autorités externes

Approuvé par : Conseil municipal 
Date d’approbation : 28 mars 2001
Date d’entrée en vigueur : 28 mars 2001
Révision approuvée par : Conseil municipal
Date de la révision : 9 décembre 2020; 7 décembre 2022

Énoncé de politique

La Politique de nomination régit le processus de recrutement et de sélection de tous les membres du public nommés par le Conseil municipal pour siéger aux divers comités, conseils, groupes de travail, sous-comités, commissions et comités quasi judiciaires de la Ville d’Ottawa ainsi qu’aux conseils et commissions externes.

Objet

La Ville d’Ottawa s’engage à favoriser la participation équitable et inclusive du public aux conseils, comités et autres instances qui régissent et éclairent son travail.

Elle s’engage également à favoriser une représentation concrète et importante en organisant des activités propres à promouvoir la participation de diverses communautés aux comités, conseils, groupes de travail, sous-comités, commissions et comités quasi judiciaires, de même qu’aux conseils et commissions externes.

Afin d’encourager cette participation, la Ville adoptera des pratiques de communication proactive, des politiques et des stratégies de recrutement ciblées en phase avec la Politique sur l’accessibilité, la Stratégie sur la condition féminine et l’équité des genres et la Stratégie de lutte contre le racisme. Cette approche proactive est adoptée dans le but de refléter la démographie diversifiée d’Ottawa incluant les Autochtones, les personnes noires et les membres des autres communautés racisées, les personnes handicapées, les femmes et les personnes de diverses identités de genre, les membres des communautés 2SLGBTQQIA+, les francophones ainsi que les locuteurs du français, les personnes appartenant à d’autres groupes linguistiques, et les personnes vivant en milieu rural et en milieu urbain. 

Champ d’application

Les points suivants s’appliquent aux nominations de membres du public par le Conseil municipal aux comités, conseils, groupes de travail, sous-comités, commissions et comités quasi judiciaires de la Ville ainsi qu’aux conseils et commissions externes pour lesquels la Ville est censée nommer un membre du public.

Exigences de la politique

Qualification des membres

  1. Tous les membres nommés par le Conseil doivent habiter la Ville d’Ottawa et continuer d’y demeurer pendant la durée de leur mandat.
  2. Tous les membres nommés par le Conseil doivent être âgés d’au moins 18 ans.
  3. Les employés de la Ville d’Ottawa ne peuvent pas faire partie, en qualité de membre du public, d’un comité ou d’un conseil pour lesquels la Ville est censée nommer un membre du public.

 Mandat

  1. La durée du mandat est généralement de deux ou de quatre ans, et le mandat des membres correspondra à celui du Conseil. Les membres peuvent siéger pendant un maximum de huit années consécutives au sein d’un même comité ou conseil, sous réserve des points 2.2, 2.3 et 2.5 de la présente politique, par exemple en faisant deux mandats de quatre ans consécutifs, ou bien un mandat de deux ans suivi d’un mandat de quatre ans, puis d’un autre mandat de deux ans.
  2. Une personne nommée pour une partie de mandat occupe son poste jusqu’à la fin dudit mandat. Cette personne, si elle a été nommée au départ pour un mandat ne dépassant pas un an, peut être admissible à une ou plusieurs nouvelles nominations pour un maximum de huit années supplémentaires.
  3. Les membres qui ont siégé à un comité ou conseil pendant huit années consécutives doivent attendre au moins un an avant de pouvoir se représenter en vue d’une nomination au sein du même comité ou conseil; ils peuvent cependant présenter leur candidature à un autre comité ou conseil pendant cette période.
  4. Les membres qui souhaitent accomplir un mandat supplémentaire doivent présenter à nouveau leur candidature et passer par toutes les étapes du processus de sélection approuvé.
  5. Les membres du public peuvent siéger à un seul comité ou conseil à la fois.
  6. Le mandat et la composition de certains conseils, commissions, autorités ou comités quasi judiciaires externes, ainsi que la qualification nécessaire pour y siéger, peuvent différer en fonction de leurs règlements internes. Ces derniers ont alors préséance sur la présente politique.
  7. Les restrictions en matière de limites de mandat ne s’appliquent pas aux offices de conservation. (Rapport ACS2006-CRS-CCB-0005 approuvé par le Conseil le 25 janvier 2006.)
  8. Après l’expiration de leur mandat, les membres peuvent continuer de siéger au comité ou conseil jusqu’à ce qu’ils soient renommés ou remplacés (sujet à l’examen de la gouvernance de fin de mandat).
  9. Les membres de comités consultatifs doivent assister à au moins une (1) séance d’orientation traitant de l’équité, de la lutte contre le racisme, de l’équité des genres, de l’inclusion et de l’accessibilité, et participer à toute formation rendue obligatoire par le Conseil.
  10. Les membres de comités consultatifs doivent lire et signer le Code de conduite des membres des comités consultatifs.

Composition

  1. La composition des comités, conseils, groupes de travail, sous-comités, commissions et comités quasi judiciaires de la Ville ainsi que des conseils et commissions externes doit, dans la mesure du possible, atteindre l’équilibre entre un éventail de domaines de compétences techniques, d’expérience professionnelle et vécue, de connaissances et d’autres représentations.
  2. Dans la mesure du possible, la composition doit refléter la diversité et les caractéristiques démographiques de la Ville d’Ottawa, notamment au chapitre de l’autochtonie, des handicaps, du genre, de la francophonie et de l’appartenance à d’autres groupes linguistiques, de la représentation géographique et de la race.
  3. Les nominations devraient être proposées sans perdre de vue l’objectif de la Ville d’Ottawa qui vise à ce que dans tous les comités consultatifs, la représentation des femmes et des personnes non-binaires atteigne 50 pour cent et que soient représentés d’autres groupes en quête d’équité, dont les personnes s’identifiant comme Autochtones, les personnes noires et racisées, les personnes handicapées et les membres des communautés 2SLGBTQQIA+.

 Recrutement

  1.  Le recrutement de membres pour doter des postes au sein des comités, conseils, groupes de travail, sous-comités, commissions et comités quasi judiciaires ainsi que des conseils et commissions externes se fera au début du mandat du Conseil municipal et, au besoin, de nouveau à mi-mandat approximativement.
  2. Nous adopterons et suivrons les principes d’équité et d’inclusion pour tous les candidats en fixant des échéances claires pour la réception des candidatures, en employant une stratégie inclusive, en suivant un processus de sélection intégrant la sensibilisation aux préjugés et en appliquant les mêmes critères de sélection et procédures d’entrevue (questionnaire) pour tous les candidats, tout en appliquant des pratiques inclusives pour nous adapter aux divers besoins et styles en matière de communication.
  3. Le processus de recrutement et de sélection de membres du public comportera des annonces (destinées aux candidats intéressés), placées par le Bureau du greffier municipal, dans les journaux communautaires quotidiens ou hebdomadaires, conformément à la politique sur la publicité de la Ville, ainsi que sur le site Web de la Ville. Les annonces seront aussi diffusées dans les centres du service à la clientèle, les bibliothèques et d’autres installations communautaires et municipales, selon les ressources disponibles. De plus, on tentera d’adapter le processus de recrutement en ciblant plus spécifiquement, mais non exclusivement, les organismes communautaires au service des membres des communautés autochtones, noires et racisées. Le processus de recrutement peut aussi cibler les groupes susceptibles d’avoir des compétences qui sont pertinentes pour certains comités, comme des associations professionnelles d’architectes, d’urbanistes et d’avocats, ainsi que des groupes affinitaires connexes.
  4. Les annonces pourront comprendre ce qui suit :
    1. La fonction ou un bref énoncé du mandat des organes visés par le processus de recrutement;
    2. La fréquence et les dates et heures des réunions, ainsi que toute autre attente relative à la participation des membres, si possible;
    3. Les politiques municipales qui guident le processus de sélection ou le fonctionnement du comité;
    4. L’estimation du temps que les membres devront consacrer à leurs fonctions;
    5. Des renseignements sur la manière de remplir une demande;
    6. Une invitation aux candidats à ne poser leur candidature que pour les comités ou conseils auxquels ils souhaitent siéger, et non pas à tous les comités et conseils.
    7. La précision qu’on peut être nommé à un seul comité, conseil, groupe de travail, sous-comité, comité quasi judiciaire de la Ville ou une seule commission, ou à un seul conseil ou une seule commission externe à la fois.
    8. La possibilité de bénéficier de mesures d’adaptation en vertu des droits de la personne ou des lois applicables.
  5. Candidatures 
    1. Toutes les candidatures présentées doivent décrire les qualifications, les compétences particulières, les intérêts et les antécédents pertinents au comité. Elles peuvent aussi comprendre un texte ou une vidéo présentant l’expérience professionnelle, l’expérience de vie et les études de la personne ainsi que son curriculum vitæ, mais ces éléments ne sont pas obligatoires.
    2. Toutes les candidatures doivent être envoyées au Bureau du greffier municipal où elles seront traitées.
    3. Le Bureau du greffier municipal accusera réception de toutes les candidatures reçues.
    4. Une évaluation préalable sera effectuée, et seules les candidatures répondant aux critères établis à la section 1 de la présente politique seront conservées pour l’étape suivante.
    5. Pour être examinée, toute candidature doit être reçue avant la date limite publiée.
    6. Les gens sont invités à ne soumettre leur candidature que pour les comités/conseils qui les intéressent, plutôt que pour tous les comités ou plusieurs d’entre eux.
    7. Les personnes qui soumettront leur candidature à plusieurs comités et conseils doivent établir un ordre de priorité pour leurs préférences.
    8. Toutes les candidatures reçues pendant un mandat du Conseil seront conservées pour le reste de ce mandat.
  6. Sélection
    1. Au début de chaque nouveau mandat du Conseil municipal, et sur recommandation du Comité des candidatures, le Conseil nommera au moins deux conseillers municipaux à chaque comité de sélection chargé d’examiner les candidatures et de formuler des recommandations au Conseil. Au besoin, durant le mandat du Conseil, le comité permanent pertinent ou le Comité des candidatures recommandera au Conseil municipal des candidats aux comités de sélection.
    2. Le coordonnateur du comité fournira conseils et assistance au comité de sélection, y compris des ressources pour favoriser la sensibilisation aux préjugés pendant le processus de sélection.
    3. Les membres de chaque comité de sélection peuvent se réunir pour déterminer les critères de sélection en fonction de l’expertise et de l’expérience particulières dont a besoin le comité, le conseil, le conseil ou la commission externes, et de la nécessité que l’organe soit représentatif de la communauté (tel que précisé à la rubrique Composition); ils prépareront les questions, y compris sur l’équité, la diversité et l’inclusion, à poser à chaque candidat pendant les entrevues, et examineront les candidatures en regard de ces critères afin de déterminer quels candidats seront soumis à une entrevue. Il est recommandé que les comités de sélection tiennent des entrevues pendant l’examen de nouveaux candidats à un comité ou conseil ou de ceux qui posent une nouvelle fois leur candidature. Si le comité de sélection choisit de mener des entrevues, tous les candidats envisagés doivent être soumis à ce processus, y compris ceux qui souhaitent renouveler leur mandat.
    4. Le comité de sélection formulera des recommandations quant aux personnes à nommer et peut recommander des membres de réserve.
    5. Si un siège se libère avant la fin du mandat, le comité de sélection peut, afin de respecter l’équilibre démographique et les compétences du comité dans son ensemble :
      1. sélectionner un membre de réserve nommé par le Conseil (en vertu de ses pouvoirs délégués); 
      2. recommander au Conseil de nommer l’un des candidats ayant posé sa candidature pendant le mandat du Conseil en cours.
    6. Le Bureau du greffier municipal transmettra les recommandations du comité de sélection au comité permanent pertinent et/ou au Conseil municipal.
    7. Le Bureau du greffier municipal avisera tous les candidats de l’état de leur demande et publiera les nominations sur le site de la Ville : Comités et conseils | Ville d’Ottawa.
    8. Si un nombre insuffisant de candidatures est reçu par rapport au nombre de postes à doter, le comité de sélection pourra demander au Bureau du greffier municipal d’effectuer un nouveau processus de recrutement, de prolonger la date limite de celui en cours ou d’entreprendre un processus de recrutement ciblé, notamment auprès d’organismes donnés.

Présence

  1. Le coordinateur du comité ou du conseil communiquera avec tout membre d’un comité, conseil, groupe de travail, sous-comité, comité quasi judiciaire de la Ville ou d’une commission, ou d’un conseil ou d’une commission externes qui a manqué deux réunions ordinaires consécutives du comité afin de confirmer son engagement, et lui offrira les mesures d’adaptation dont il a besoin pour le respecter.
  2. Si ce membre manque la réunion suivante, sans y avoir été autorisé par une résolution du Comité, son siège sera déclaré vacant et le comité de sélection choisira la prochaine personne qualifiée qui figure sur la liste de réserve de ce comité/conseil sera automatiquement appelée à pourvoir le poste vacant.
  3. S’il ne reste aucun membre de réserve sur la liste pour doter le poste, alors celui-ci restera vacant jusqu’au prochain processus de recrutement. Le processus de recrutement ne sera déclenché à une date autre que celle du recrutement ordinaire que si le nombre de membres siégeant au comité n’est plus que le nombre requis pour obtenir le quorum, plus un membre. Le processus de recrutement peut aussi être déclenché si plusieurs postes doivent être pourvus au sein de plusieurs comités/conseils, et que les coûts et ressources humaines le justifient.
  4. À des fins de documentation et d’information, le coordonnateur du comité préparera et enverra au comité permanent concerné un « avis d’information distribuée antérieurement » indiquant la nomination du candidat de réserve à titre de membre ayant droit de vote.

Sous-Comités et Groupes de Travail

  1. Les comités consultatifs et conseils de la Ville peuvent créer des sous-comités ou groupes de travail chargés de traiter des aspects particuliers de leur mandat. Au moins le tiers des membres nommés à un sous-comité ou à un groupe de travail doivent aussi être des membres votant du comité ou conseil principal.
  2. Les sous-comités ne reçoivent qu’un soutien administratif minimal se limitant à la réservation des salles et à l’obtention de matériel, si nécessaire.

Exceptions

  1. La présente politique ne s’applique pas aux conseils constitués en société dont la Ville est l’unique actionnaire (p. ex., Ottawa Hydro, Société de logement communautaire d’Ottawa) ni à des conseils où les pouvoirs de faire une nomination ont été délégués au maire (p. ex., l’Administration de l’Aéroport d’Ottawa).
  2. Certaines dispositions de la présente politique peuvent ne pas s’appliquer lorsqu’il y a conflit avec les exigences stipulées dans la loi, notamment la Loi sur les bibliothèques publiques, la Loi sur les services policiers et la Loi sur les offices de protection de la nature.

Responsabilités

Le Bureau du greffier municipal est responsable de l’administration des nominations aux comités consultatifs, aux conseils et aux groupes de travail ainsi qu’aux conseils, commissions et autorités externes, conformément à la présente politique. Il est également chargé de l’administration des demandes de mesures d’adaptation.

Il incombe aux comités de sélection d’examiner les candidatures et de formuler des recommandations au Conseil conformément à la présente politique.

Contravention/Non-respect

Tout manquement à la présente politique peut donner lieu à l’intervention, la coordination ou la nomination inadéquate de membres du public au sein des comités, conseils, groupes de travail, sous-comités, commission et comités quasi judiciaires de la Ville ainsi qu’aux conseils et commissions externes. L’application irrégulière de la présente politique peut nuire à l’ouverture, à l’accessibilité et à l’objectivité du processus de nomination de membres du public.

Renvois

Sans objet.

Autorités législatives et administratives

Rapport sur l’examen de la structure de gestion publique 2018-2022 (ACS2018-CCS-GEN-0028), tel qu’approuvé par le Conseil municipal le 5 décembre 2018.

Rapport sur l’examen de mi-mandat de la structure de gestion publique 2018-2022 (ACS2020-OCC-GEN-0006), tel qu’approuvé par le Conseil municipal le 9 décembre 2020.

Rapport sur l’examen de mi-mandat de la structure de gestion publique 2022-2026 (ACS2022-OCC-GEN-0030), tel qu’approuvé par le Conseil municipal le 7 décembre 2022.

Exigences en matière de tenue de dossiers

Conformément à la Politique de gestion des documents, les documents municipaux officiels découlant de l’application de la politique doivent être désignés comme tels dans le site SharePoint, le Système de gestion des documents ou le système organisationnel approuvé qui s’applique.

Définitions

Sans objet.

Demandes de renseignements

Prière d’adresser toute demande de renseignements au :

Bureau du greffier municipal

Ville d’Ottawa

110, avenue Laurier Ouest

Ottawa (Ontario)  K1P 1J1

Tél. : 613-580-2424, poste 28136

comites@ottawa.ca

Annexes

Sans objet

Politique de bilinguisme

Référence : ACS2001-CMS-OCM-0002
Service d’origine : Services de secrétariat
Entrée en vigueur : 9 mai 2001
Date de révision : 15 novembre 2004
Révision approuvée par : Services généraux 
Date de revue : 22 mai 2015
Revue approuvée par : Programmes municipaux et Services opérationnels

Énoncé de principe

La Ville d'Ottawa entend accorder les mêmes droits, statuts et privilèges aux deux groupes de langues officielles.

Pour ce faire elle doit :

Langue de travail

  • Encourager les employés à travailler dans la langue officielle de leur choix;
  • Dispenser un service de formation linguistique approprié;
  • Mettre sur pied un service d'aide à la rédaction pour ceux et celles qui veulent et/ou doivent travailler en français;
  • Organiser et mettre sur pied les programmes de perfectionnement dans les deux langues officielles.

Langue de service

  • Prendre les mesures nécessaires pour qu'il y ait en tout temps un nombre suffisant d'employés bilingues;
  • Nommer des employés répondant aux exigences linguistiques des unités s'il se produit des vacances et, le cas échéant, assurer la formation linguistique des nouveaux titulaires. 

Si un employé unilingue embauché avant le 1er janvier 2001 par une des anciennes municipalités de la Région d'Ottawa-Carleton, soit Ottawa, West Carleton, Goulbourn, Kanata, Rideau, Nepean, Osgoode, Gloucester, Cumberland, Vanier ou Rockcliffe Park, pose sa candidature à un poste désigné bilingue et est nommé à ce poste, sa nomination est intérimaire pour une période d'au moins six mois, pourvu qu'il suive une formation linguistique.

La nomination de l'employé est par la suite confirmée si l'on juge qu'il est capable d'apprendre la langue seconde et qu'il fait des efforts raisonnables en ce sens; dans le cas contraire, l'employé reprend son ancienne classification.

Les employés embauchés après le 1er janvier 2001 et les autres candidats de l'extérieur doivent satisfaire aux exigences linguistiques affichées pour le poste.

Les possibilités d'avancement des employés embauchés après le 1er janvier 2001 pourraient être en fonction de leurs aptitudes dans les deux langues officielles.

Programmes culturels

  • Voir à ce que les programmes culturels destinés à un groupe linguistique officiel soient conçus par des employés connaissant à fond la culture concernée.

Service de plaintes

  • Voir à ce que la Direction des services de secrétariat (Division des services en français) donne suite aux plaintes de citoyens en matière de services dans les deux langues officielles.

Communications

  • Voir à ce que tout document publié par la Ville d'Ottawa ou ses organismes et destiné au public (interne et externe), paraisse dans les deux langues officielles.

Politique générale

Politique générale
R. 1 Que la Ville d'Ottawa réitère le caractère bilingue de la Ville d'Ottawa ainsi que l'égalité des droits et privilèges des deux groupes de langues officielles face aux services qu'elle offre.
R.1.1 Que la Ville d'Ottawa réitère auprès des citoyens et de ses employés son engagement face à la question du bilinguisme et mette en œuvre un plan et des moyens de promotion de sa politique de bilinguisme.
R.1.2 Que les Ressources humaines continuent à utiliser la "Politique de bilinguisme - unités de travail" comme outil de travail et élaborent des lignes de conduite à suivre.
R.1.3 Que la responsabilité pour la mise en œuvre de ce plan d'action et de ces moyens relève du directeur général des Ressources humaines.
R.1.4 Que le directeur général des Ressources humaines soit tenu responsable de l'élaboration des règlements et directives ainsi que de la mise en œuvre de toutes les politiques linguistiques concernant les employés.
R.1.5 Que le directeur des Services municipaux présente un rapport indiquant le coût approximatif de l'exécution des recommandations contenues dans la présente politique.
R.1.6 Que la mise en œuvre du plan et des moyens soit définie comme étant la tâche de chaque gestionnaire, directeur, directeur général et du directeur des Services municipaux. Que chaque année, le directeur général de chacun des Services prépare un plan annuel sur les langues officielles faisant état des réalisations des douze derniers mois, soumette des plans ou projets pour les douze prochains mois et que ce plan soit approuvé, avec ou sans modification, par le Conseil municipal et rendu public.
R.1.7 Que le directeur général des Ressources humaines présente des rapports d'étape sur la mise en œuvre de la politique de bilinguisme.
R.1.8 Que la Ville d'Ottawa informe la communauté de la disponibilité des services.
R.1.9 Que la Ville d'Ottawa distribue à tous les responsables et à tous les employés l'information liée à la politique de bilinguisme faisant référence aux droits et obligations. Que l'anglais et le français soient acceptés comme langues de travail dans le service civil municipal.
R.1.9.1 Que la Ville d'Ottawa fasse connaître cet article de la politique à tous ses employés et qu'elle encourage ses employés à utiliser les deux langues officielles dans son administration.
R.1.9.2 Que les employés qui en ont l'occasion et qui le peuvent soient encouragés à utiliser le français au travail.
R.1.10 Que l'on encourage par tous les moyens les professionnels francophones de la Ville travaillant dans des domaines connexes à se rencontrer formellement pour discuter des programmes susceptibles d'améliorer les services offerts à la population.
R.1.11 Que chaque Service avec lequel le public doit communiquer ait une capacité bilingue afin de pouvoir offrir un service dans les deux langues officielles.
R.1.11.1 Que l'on procède à une évaluation des besoins dans ce domaine.
R.1.11.2 Que la Ville offre de façon active ses services dans les deux langues officielles.
R.1.12 Que le Conseil municipal réaffirme sa volonté d'offrir aux deux groupes de langues officielles des services et des programmes dans leur langue maternelle et prenne les mesures nécessaires pour la réalisation de cet objectif.
R.1.12.1 Que la qualité et le niveau des services offerts en français soient égaux à ceux des services offerts en anglais.
R.1.13 Que les instruments de travail (circulaires, manuels et textes nécessaires pour l'exercice des fonctions) soient offerts simultanément dans les deux langues officielles.
R.1.14 Que la Ville d'Ottawa fasse pression auprès des autorités provinciales pour que les documents légaux, règlements, lois, soient fournis en français et que le français soit reconnu comme légal au niveau local.
R.1.15 Que les mesures nécessaires soient prises pour faire en sorte que les mesures prises par le Conseil municipal en français soient reconnues officiellement en français.
R.1.16 Que les associations professionnelles et les syndicats soient consultés individuellement au fur et à mesure de l'élaboration des mécanismes visant la mise en œuvre des recommandations du présent rapport.
R.1.17 Que le Conseil municipal mandate clairement ses délégués à la Commission des services policiers de présenter sous forme de recommandations tous les éléments pertinents de la politique de bilinguisme adoptée par la Ville d'Ottawa et de s'assurer que les mécanismes d'application appropriés soient développés ou mis en place.
R.1.17.1 Que les objectifs linguistiques fassent partie de l'évaluation du rendement des employés qui occupent des postes comportant des exigences linguistiques en langue seconde auxquelles les titulaires ne satisfaisaient pas au moment de leur nomination permanente, afin d'évaluer leurs progrès linguistiques.
R.1.17.2 Que les progrès de mise en œuvre soient inclus dans l'évaluation annuelle des employés et des Services et que l'on en fasse mention dans les rapports trimestriels et annuels.
R.1.18 Que les politiques d'affichage et de publication bilingues s'appliquent à tous les contractuels de la Ville qui offrent un service direct à la population, aux associations et aux groupes communautaires dont les activités sont subventionnées à plus de 30 % par la Ville d'Ottawa. Les susmentionnés devront garantir un minimum de personnel bilingue sur les lieux de leur activité.
R.1.18.1 Que l'on inclue une clause stipulant l'esprit de l'article dans l'entente ou le contrat avec les associations qui bénéficient d'une subvention ou d'un contrat municipal, s'il y a lieu, selon l'esprit de la présente politique.
R.1.18.2 Que le respect ou l'application de cet article soit surveillé.
R.1.19 Que la Ville institue un comité consultatif sur les services en français dont le mandat consisterait à conseiller l'administration municipale et le Conseil quant à la mise en œuvre de la politique de bilinguisme.
R.1.20 Il est convenu que les présentes recommandations portent sur l'emploi des deux langues officielles. La Ville reconnaît également qu'elle doit adapter ses services aux besoins d'autres groupes linguistiques et culturels au fur et à mesure que ces besoins se manifestent et que l'image multiculturelle de la communauté se transforme.
 

Formation linguistique

Formation linguistique
R.2 Que la Ville d'Ottawa détermine clairement les sommes consacrées à la formation linguistique des représentants élus.
R.2.1 Que la Ville d'Ottawa informe ses employés des différentes possibilités en matière de formation linguistique.
R.2.2 Qu'annuellement, l'administration municipale encourage ses employés unilingues à acquérir des connaissances de la langue seconde et les informe des programmes existants.
R.2.2.1 Que la formation linguistique soit dispensée en priorité aux unités dont les fonctions principales sont :
  1. de communiquer avec le public;
  2. de conseiller le personnel;
  3. d'offrir les services essentiels au fonctionnement efficace des Services municipaux (administration, archives, etc.).
R.2.2.2 Que la formation linguistique soit offerte aux cadres intermédiaires et supérieurs dans le but d'atteindre les objectifs suivants :
  1. servir le public dans les deux langues officielles à tous les niveaux;
  2. utiliser les deux langues officielles dans le milieu du travail.
R.2.3 Que la municipalité offre annuellement, à un certain nombre d'employés dont le niveau de compétence dans la langue seconde est de niveau 3, la possibilité de suivre des cours pendant les heures de travail, offerts soit par la municipalité ou par une institution publique.
R.2.4 Qu'aux employés dont le niveau de connaissance de la langue seconde a été établi aux niveaux 1 à 3 (niveau de compétence : débutant, intermédiaire et avancé) soient offerts un remboursement des frais de scolarité pour tout cours suivi avec succès en dehors des heures de travail.
R.2.5 Que la Direction de l'efficacité organisationnelle mette sur pied un service d'aide à la rédaction pour ceux et celles qui veulent ou doivent écrire en français (ce service rentabilisera l'utilisation des ressources actuelles).
R.2.6 Que des moyens concrets soient mis en œuvre pour que les employés inscrits aux cours de langues et occupant des postes bilingues utilisent leur langue seconde au travail. (La Direction de l'efficacité organisationnelle pourrait obtenir la collaboration des francophones des unités de travail pour appuyer le programme de formation soit en fournissant des occasions d'usage du français, soit en fournissant des outils de travail en français).
R.2.7 Que la Ville se dote de politiques de formation linguistique et de modalités d'application précises.
R.2.8 Que l'administration municipale étudie, pour les employés dont la langue se situe au niveau 3, des méthodes de perfectionnement, tels que congés avec solde partiel, échanges de fonctionnaires entre Ottawa et Montréal, etc.
R.2.9 Que la Ville d'Ottawa encourage le bilinguisme chez les présidents de réunions afin que le personnel de la Ville puisse utiliser la langue officielle de son choix lors de réunions du personnel et que selon le genre de réunion, des services d'interprétation soient offerts.
 

Formation professionnelle

Formation professionnelle
R.3 Que les programmes de perfectionnement, nécessaires à la compétence de l'employé au travail, soient offerts dans les deux langues officielles (soit par cours donnés par la Ville ou d'autres organismes).
R.3.1. Que d'autres cours puissent être donnés dans les deux langues officielles ou dans l'une d'elles. (On présume qu'après un certain nombre d'années tous les cours importants qui ont un certain succès seront offerts dans les deux langues officielles).
R.3.2 Que les cours offerts en français soient de qualité égale à ceux offerts en anglais.
R.3.3 Que l'on informe les employés de l'existence de ces services et que l'on offre activement ces services.
R.3.4 Que les cours soient offerts en français même si au début la participation est peu élevée (il faut changer les habitudes).
R.3.5 Que les employés soient encouragés à suivre leurs cours de perfectionnement professionnel en langue seconde (anglais ou français).
R.3.6 Qu'à court terme on encourage les francophones à suivre leurs cours en français.
R.3.7 Que l'on établisse des directives et des lignes de conduite pour la prestation de ces services.
 

Unités de travail

Unités de travail
R.4 Que les unités de travail dont la fonction première consiste à servir le public, à temps complet, possèdent un personnel en totalité ou en grande partie bilingue.
R.4.1 Que chaque unité de travail à la Ville représentant un service distinct et unique, aux employés ou au public, soit capable de communiquer dans les deux langues officielles, en tout temps.
R.4.2 Que cette capacité bilingue dans chaque unité de travail soit présente aux paliers de responsabilité de la direction, des agents et du personnel de soutien.
R.4.2.1 Que la Ville d'Ottawa répartisse ses ressources humaines plus adéquatement et en informe le public.
R.4.2.2 Que la disponibilité des services soit assurée par une distribution judicieuse des ressources humaines bilingues.
R.4.2.3 Que l'on offre les services dans les deux langues officielles de façon active.
R.4.2.4 Que l'on utilise les médias pour informer le public.
R.4.2.5
  1. Que tous les postes des groupes de gestion supérieure et de haute direction soient désignés bilingues.
  2. Que le directeur des Services municipaux fixe l'objectif d'atteindre un taux de bilinguisme de 50 % parmi tous les titulaires des groupes de gestion supérieure et de haute direction d'ici le 1er janvier, 2004.
  3. Les titulaires actuels qui ne pourraient pas atteindre le niveau 3 de maîtrise de la langue à l'oral et en lecture au moins trois (3) ans avant la date la plus proche possible de pleine retraite seraient exclus des calculs dans l'atteinte de l'objectif de 50 %.
R.4.3 Qu'en ce qui concerne la prestation de services dans les quartiers et l'interaction avec la communauté (p. ex., centres communautaires, bureaux d'urbanisme), les aptitudes linguistiques du personnel correspondent aux besoins des quartiers respectifs. Lorsqu'un groupe linguistique représente la majorité d'un quartier, les employés municipaux qui peuvent parler la langue de la majorité seront recrutés. Lorsque les deux groupes linguistiques officiels constituent une importante partie de la population d'un quartier, des employés bilingues seront recrutés.
R.4.4 Que tous les postes avec une portée opérationnelle importante, reliés à des activités culturelles de l'un ou l'autre des deux groupes culturels, soient pourvus par des employés appartenant au groupe desservi.
R.4.4.1 Que toutes les unités de travail ayant un éventail important d'activités liées à des programmes culturels s'adressant à l'un ou l'autre des deux groupes culturels, se dotent d'un nombre suffisant d'employés connaissant à fond le groupe culturel en question.
R.4.4.2 Que l'on accorde la priorité de l'offre des services aux jeunes et aux personnes du troisième âge.
R.4.4.3 Que des efforts spéciaux soient déployés pour que les francophones du Service des incendies aient l'occasion de travailler en français et pour que les communautés francophones puissent être servies en français. Ce programme sera élaboré en étroite collaboration avec l'Association des sapeurs-pompiers afin d'assurer la sécurité du service.
R.4.4.4 Que les pompiers travaillent dans la langue de leur choix, mais qu'il y ait toujours au moins un sapeur-pompier qui puisse communiquer dans les deux langues officielles.
R.4.4.5 Étant donné l'importance de la sécurité du public, que le Conseil voie à une mise en œuvre rigoureuse de cet article dans les plus brefs délais.
R.4.4.6 Que l'effectif des pompiers bilingues soit réparti dans les casernes situées à des endroits stratégiques.
R.4.4.7 Tenant compte des différents horaires, que l'on s'assure d'une présence bilingue en tout temps.
R4.4.8 Cette section ne s'applique pas au secteur des pompiers volontaires du Service des incendies.
 

Communications écrites

Communications écrites
R.5 Que les dossiers des employés municipaux soient tenus dans la langue officielle de leur choix.
R.5.1 Que l'on informe les intéressés de cette disponibilité.
R.5.2 Que tout document publié par la Ville ou ses organismes et destiné au public, paraisse dans les deux langues officielles (instructions, règlements, règlements municipaux, etc.).
R.5.3 Que l'on offre les publications dans les deux langues officielles simultanément ou dans la langue de la clientèle visée (p. ex., programmes des cours en français).
R.5.4 Que toute communication écrite provenant des directeurs généraux et de la Direction des ressources humaines à l'intention d'un certain nombre d'employés ou toute autre circulaire générale, soit dans les deux langues officielles.
R.5.4.1 Que toute autre communication écrite puissent être rédigée dans l'une ou l'autre langue, au choix du rédacteur.
R.5.5 Que les superviseurs qui adressent des notes de service à des employés des deux groupes linguistiques le fassent dans les deux langues officielles.
R.5.6 Que ces documents soient toujours publiés côte à côte ou tête-bêche, sauf dans le cas de cartes géographiques, de plans ou d'articles semblables.
R.5.7 Que les ordres du jour des réunions du Conseil municipal et de ses comités soient disponibles dans les deux langues officielles.
R.5.8 Que la publicité des programmes et services offerts au public soit toujours faite dans la langue dudit programme.
R.5.8.1 Que les responsables s'assurent de la justesse des renseignements donnés et en coordonnent la diffusion.
R.5.8.2 Que la Direction des services de secrétariat voie au respect ou/et à la coordination de cet article en s'assurant que les services annoncés existent, y compris l'information à leur sujet.
R.5.9 Que toutes les affiches des propriétés de la Ville ou de ses organismes soient bilingues ou utilisent des symboles internationaux.
R.5.9.1 Que l'on remplace les affiches à mesure qu'elles en ont besoin.
 

Dotation en personnel

Dotation en personnel
R.6 Sous réserve de R.6.3 ci-après, il doit être clairement précisé que les exigences linguistiques de divers postes seront satisfaites en assurant la formation des titulaires actuels lorsqu'ils ne répondent pas aux exigences linguistiques et qu'un employé ne sera jamais mis à pied ou ne subira jamais de baisse de salaire ou de traitement en raison de son incapacité à répondre aux exigences linguistiques.
R.6.1 Que la Ville s'assure que tous les employés éventuels des deux groupes de langues officielles jouissent de chances égales d'emploi et de carrière dans l'administration municipale et mette en place les mécanismes pour atteindre ces objectifs et que la mise en place des mécanismes soit étudiée par les associations professionnelles et qu'elles fassent rapport au Comité des services organisationnels et du développement économique.
R.6.2 Que l'aptitude linguistique fasse partie intégrante de tout plan de carrière ou de planification de ressources humaines que la Ville pourrait adopter.
R.6.3 Que la Ville mette tout en œuvre pour affecter des personnes bilingues à tous les postes de direction, plus particulièrement aux postes de directeurs généraux.
R.6.3.1
  1. Qu'à compter d'aujourd'hui, tous les candidats externes considérés pour des postes de gestion de niveau 1 à 3 soient bilingues. Les seules exceptions, après qu'un vaste effort de recrutement a été déployé, devront obtenir l'approbation du Conseil.
  2. Qu'avant le 31 décembre 2009, tous les candidats internes qui ne sont pas bilingues et qui sont promus à des postes de gestion de niveau 1 à 3 soient tenus de suivre une formation en langue seconde afin de satisfaire aux exigences linguistiques du poste.
  3. Qu'à compter du 31 décembre 2009, le bilinguisme soit considéré comme un préalable à toute promotion interne à un poste désigné bilingue des groupes de gestion de niveau 1 à 3. Les seules exceptions, après qu'un vaste effort de recrutement a été déployé, devront obtenir l'approbation du Conseil.
  4. Les candidats à l'interne promus aux postes de gestion de niveau 1 à 3 conformément aux paragraphes (ii) et (iii) qui ne pourraient pas atteindre le niveau 3 de maîtrise de la langue à l'oral et à l'écrit au moins trois (3) ans avant la date la plus proche possible de pleine retraite seraient exemptés de satisfaire à ces exigences linguistiques requises pour le poste.
R.6.4 Dans toute unité de travail recommandée par l'équipe de gestion de haute direction et approuvée par le Conseil où le nombre d'employés qui satisfont aux exigences linguistiques de l'unité est insuffisant, qu'on ait recours aux mesures correctives suivantes :
  1. sous réserve du paragraphe 6.6 ci-dessous, nommer un nombre suffisant de personnes ayant des aptitudes bilingues aux postes qui deviennent vacants, à l'occasion, dans l'unité de travail; et
  2. offrir un programme de formation linguistique à un nombre suffisant d'employés de l'unité de travail.
R.6.5 Que les nominations d'employés recrutés de l'extérieur de la Ville d'Ottawa soient assujetties aux mêmes critères que les nominations internes.
R.6.6 Que, conformément au paragraphe 6.4.i, lorsqu'un poste vacant doit être doté dans une unité de travail comptant un nombre insuffisant d'employés qui satisfont aux exigences linguistiques et lorsque la personne qui pose sa candidature était employée à plein temps de l'ancienne Région d'Ottawa-Carleton ou d'une des anciennes municipalités locales avant le 1er janvier 2001 et n'a pas les aptitudes bilingues exigées :
  1. l'employé soit nommé au poste à titre intérimaire pour une période de six mois au moins et de douze mois au plus pourvu que la formation linguistique lui soit offerte et qu'il consente à la suivre;
  2. la nomination de l'employé soit confirmée si, à la suite des six mois de formation, l'on juge qu'il est capable d'apprendre la langue seconde et qu'il fait des efforts raisonnables en ce sens; et
  3. l'employé reprenne son ancienne classification et son salaire antérieur si l'on juge qu'il n'est pas capable d'apprendre la langue seconde ou qu'il ne fait pas d'efforts raisonnables en ce sens.
R.6.7 Que le programme de formation linguistique à l'intention des employés municipaux (voir le paragraphe 6.4.2.ii) ci-dessus) soit établi en fonction des installations disponibles et de l'importance accordée aux exigences linguistiques bilingues de l'unité de travail, comme l'a recommandé l'équipe de gestion de haute direction et l'a approuvé le Conseil municipal.
R.6.8 Que les personnes qui sont devenues des employés à temps plein de la Ville d'Ottawa le 1er janvier 2001 ou après cette date soient informées que leur avancement peut fort bien être en fonction de leurs aptitudes dans les deux langues officielles et qu'elles soient encouragées à acquérir ces connaissances.
R.6.9 Que les programmes culturels destinés à un groupe de langues officielles soient conçus par des employés de cette même culture.
R.6.9.1 Que les programmes culturels destinés à un groupe linguistique officiel soient conçus par des employés connaissant à fond la culture en question.
R.6.9.2 À cet égard, qu'au moment de pourvoir un poste vacant dans une unité de travail de ce genre et d'examiner la description de tâches proposée par l'Unité de classification des Ressources humaines, les Services municipaux s'attachent à souligner tout particulièrement l'aspect culturel de l'emploi et les connaissances nécessaires de la culture en question.
R.6.10 Que les Ressources humaines élaborent et administrent une batterie de tests afin d'évaluer efficacement la connaissance des deux langues officielles de tous les candidats à des postes désignés bilingues et que seules les personnes possédant les qualités linguistiques requises soient considérées.
R.6.10.1 Que tous les tests liés à la détermination des compétences d'un candidat soient offerts dans les deux langues officielles.
R.6.10.2 Que l'on informe les candidats de la disponibilité de certains tests dans la langue officielle de leur choix.
R.6.10.3 Que l'on élabore un plan de travail et des échéanciers pour la traduction d'autres tests.
R.6.11 Que tout comité de sélection responsable de doter un poste bilingue soit bilingue pour permettre ainsi aux candidats de s'exprimer dans la langue de leur choix.
R.6.11.1 Que tout comité de sélection responsable de doter un poste bilingue soit bilingue pour permettre ainsi aux candidats de s'exprimer dans la langue de leur choix.
R.6.11.2 Que l'on informe les candidats de cette modalité.
R.6.12 Que l'embauche et la promotion du personnel de la Ville d'Ottawa continue à s'effectuer selon le principe du mérite. Nonobstant les autres clauses de la présente politique, les décisions concernant l'embauche et la promotion du personnel sont basées, sous réserve de toute convention collective ou de tout contrat de travail pertinent, sur la capacité du candidat à accomplir les tâches du poste qu'il postule et son aptitude audit poste.
 

Traduction

Traduction
R.7 Que la Ville établisse un service de révision et de traduction adéquat.
R.7.1 Que la Direction des services de secrétariat (Division des services en français) procède à une analyse et à une évaluation des services sur une base régulière.
R.7.2 Que les ressources humaines nécessaires soient disponibles pour permettre des délais raisonnables.
R.7.3 Pour assurer un service rapide, de qualité et à des coûts raisonnables, que l'on envisage la possibilité d'avoir recours à des traducteurs, réviseurs ou interprètes à contrat (pigistes) et que l'on constitue un répertoire de ces derniers.
R.7.4 Que la Ville d'Ottawa définisse les priorités et les besoins en ce qui a trait à la traduction.
R.7.5 Que la Ville d'Ottawa se dote d'une politique sur les prestation des services de traduction et d'interprétation.
R.7.6 Que l'on établisse une politique précise traitant de :
  1. l'accès aux services en général (traduction, interprétation);
  2. la révision en général et la révision de textes déjà traduits;
  3. la normalisation de la terminologie.
R.7.7 Que l'on offre activement ces services et que l'on informe les employés de leur existence et des lignes de conduite quant à la prestation de ces services.
R.7.8 Que la Ville d'Ottawa fasse une utilisation sélective de la traduction et que les ressources qui sont rattachées à ce service soient dirigées vers la révision au fur et à mesure que les besoins de traduction diminueront.
 

Langue de supervision

Langue de supervision
R.8 La politique voulant que les employés municipaux puissent être supervisés dans la langue officielle de leur choix représente un objectif à long terme que la Ville entend atteindre de façon graduelle.
R.8.1 Que les services au personnel (rémunération, consultation, etc.) soient disponibles dans la langue officielle choisie par l'employé.
 

Plaintes

Plaintes
R.9 Que l'on mette sur pied un service de rétroaction qui donnent suite aux plaintes et à tout commentaire ou toute suggestion, et que la Ville en informe le grand public.
 

Références

  • Centre de gestion de carrière
  • Politique de recrutement du personnel
  • Trousse de la ville

Lois et autorités administratives

  • Loi sur la ville d'Ottawa (Ontario, 1999)
  • Loi sur les services en français (Ontario, 1989)
  • Conseil municipal, le 9 mai 2001
  • Conseil municipal, le 27 février 2002
  • Conseil municipal, le 27 novembre 2002

Recherche par mot-clé

  • Bilinguisme
  • Francophone
  • Formation professionnelle
  • Outils de travail
  • Unités de travail

Personne-ressource

Pour de plus amples renseignements sur cette politique, veuillez communiquer avec :

Direction des services en français
Bureau du greffier municipal
Ville d'Ottawa
dsf-flsd@ottawa.ca

Politique sur les activités spéciales, communautaires et de financement

Approuvée par : Conseil municipal
Catégorie : Bureau du commissaire à l’intégrité et Bureau du Greffier municipal
Date d’approbation : Le 8 mai 2013
Date d’entrée en vigueur : Le 1 juillet 2013
Date de révision : Le 1er février 2021 (modifications d’ordre administratif); le 14 décembre 2022

Énoncé

La Ville d’Ottawa s’emploie à mener ses affaires de manière ouverte et transparente. La Politique sur les activités spéciales, communautaires et de financement fournit des lignes directrices visant à concilier, d’une part, le rôle des membres du Conseil en tant que dirigeants municipaux et, d’autre part, la nécessité de faire preuve de transparence à l’égard de leur participation aux activités communautaires et aux activités de bienfaisance et de s’acquitter de leurs services à la communauté d’une manière qui favorise la confiance du public.

Objet

Cette politique fournit des directives aux membres du Conseil concernant la sollicitation et l’acceptation de dons et de commandites servant à appuyer des activités communautaires organisées par les membres et le soutien d’activités de bienfaisance.

Champ d’application

La présente politique s’applique à tous les membres du Conseil.

Portée

La présente politique complète le Code de conduite des membres du Conseil et la Politique sur les dépenses du Conseil, et elle n’a pas pour but d’influer sur le droit d’un membre du Conseil :

  • d’utiliser son budget alloué aux services de la circonscription pour organiser ou appuyer des activités communautaires, sous réserve de la Politique sur les dépenses du Conseil;
  • d’inciter des électeurs, des entreprises et d’autres groupes à appuyer des activités communautaires présentées par des tierces parties dans le quartier du conseiller ou ailleurs dans la ville;
  • de jouer un rôle en tant que conseiller ou membre d’une organisation qui présente des activités communautaires dans son quartier;
  • de faire équipe avec la Ville et ses organismes pour la présentation d’activités communautaires.

Exigences de la politique

Activités communautaires organisées par des membres du Conseil

Il arrive que des membres du Conseil sollicitent et obtiennent des dons ou des commandites en vue d’organiser des activités au nom de la population de leur quartier, de la Ville ou d’un organisme de bienfaisance local. Aux fins de cette politique et des politiques connexes, ces activités sont qualifiées « d’activités de bienfaisance ». Les membres du Conseil qui organisent une activité de bienfaisance :

  • doivent ouvrir un compte de la Ville auprès du gestionnaire de programme, Services de soutien du Conseil municipal;
  • doivent rendre compte de la totalité des fonds, biens et services donnés, et notamment fournir la liste des personnes et organismes ayant fait un don;
  • doivent rendre compte des dépenses et distributions faites en vue de l’activité;
  • doivent, sauf approbation préalable du commissaire à l’intégrité, s’abstenir de solliciter ou d’accepter des dons d’un lobbyiste ayant une inscription active au Registre des lobbyistes de la Ville, de ses clients ou de ses employés;
  • doivent s’abstenir d’utiliser les fonds, biens ou services reçus pour l’activité à des fins non liées à celle-ci;
  • doivent rendre compte de ces activités chaque année, de la manière et dans la forme prescrites par le greffier municipal,dans le cadre du processus de divulgation publique, compte tenu du fait que la préparation d’une activité de bienfaisance peut prendre plusieurs mois;
  • doivent, au cours d’une année d’élections, s’abstenir de solliciter des dons ou des commandites pour un événement communautaire qui n’a pas été présenté au cours des deux années précédentes ainsi que d’accepter des dons ou de présenter un nouvel événement communautaire financé au moyen de dons ou de commandites après qu’ils ont déposé leurs documents de candidature en vue de leur élection à un poste à la Ville d’Ottawa. Des exemptions peuvent être accordées au cas par cas, avec l’approbation du commissaire à l’intégrité.
    Un événement communautaire est considéré comme ayant été présenté au cours des deux années précédentes s'il répond aux critères suivants :
    • possède un nom ou un titre très semblable, sinon identique.
    • a lieu à peu près à la même période;
    • vise le même objectif général.
  • peuvent, dans le cas des activités annuelles, reporter une partie raisonnable des fonds de fonctionnement à une année ultérieure;
  • doivent, à la fin de leur mandat, rendre les fonds demeurant dans les comptes à l’organisme de bienfaisance ou à l’organisation concernés ou les verser au budget administratif du Conseil, comme s’il s’agissait d’un excédent au budget alloué aux services de la circonscription, selon le cas.

Soutien d’activités et d’événements de bienfaisance

Les membres du Conseil sont appelés à aider et à soutenir divers organismes de bienfaisance, clubs philanthropiques et associations communautaires sans but lucratif. Ainsi, les membres du Conseil soutiennent leur communauté de diverses façons, notamment :

  • en acceptant des rôles honorifiques dans des organisations;
  • en associant leur nom à des organisations et à des événements afin de faciliter la collecte de fonds;
  • en incitant la communauté et les entreprises à consentir des dons à des organismes de bienfaisance enregistrés, à des organismes sans but lucratif ou à d’autres groupes communautaires.

En tant que dirigeants municipaux et titulaires de charges publiques, les membres du Conseil qui donnent leur appui à des activités et à des projets communautaires doivent faire preuve de transparence dans leur participation et doivent s’acquitter de leurs services à la communauté d’une manière qui favorise la confiance du public. Les membres du Conseil ne doivent pas user de l’influence liée au poste qu’ils occupent à des fins autres que la réalisation en toute légalité de leurs fonctions officielles et à des fins autres que municipales.

Au moment de s’engager à soutenir une tierce partie qui organise une activité de bienfaisance ou de financement, les membres du Conseil doivent divulguer tous les faits importants au commissaire à l’intégrité et obtenir son opinion écrite en faveur de l’activité afin de confirmer qu’il n’existe aucun conflit entre les intérêts privés du membre et sa charge publique.

Dans l’éventualité où le commissaire à l’intégrité fournit son opinion écrite en faveur de l’activité, les membres doivent :

  • s’assurer qu’eux-mêmes et leur personnel ne solliciteront pas des fonds directement et qu’ils ne recevront pas de fonds sollicités par l’organisation;
  • veiller à ce que tous les fonds soient payables directement à l’organisation et à ce que tous les dons en nature aillent directement à l’organisation;
  • veiller à ce que leur engagement et leur appui ne demandent pas beaucoup de temps au personnel et (ou) n’exigent pas des ressources de la part de la Ville;
  • s’abstenir de participer directement aux décisions concernant l’affectation des fonds ou la détermination des récipiendaires des fonds et ne pas être liés aux aspects financiers de ces activités externes sans l’approbation préalable du commissaire à l’intégrité;
  • veiller à ce que, si l’organisation recueille une somme supérieure à 25 000 $ (déduction faite des dépenses), elle soit encouragée à publier des états financiers vérifiés énumérant les recettes, les dépenses, les donateurs et les sommes versées aux récipiendaires.

Responsabilités

Les membres du Conseil sont tenus de se conformer à la présente politique et à ses dispositions.

Le commissaire à l’intégrité fournira des conseils sur demande, comme il est énoncé dans la politique.

Surveillance et non-respect

Le commissaire à l’intégrité reçoit les plaintes et les préoccupations touchant la présente politique et y donne suite comme il se doit.

En cas de divergence entre la Politique sur les activités spéciales, communautaires et de financement et le Code de conduite des membres du Conseil, le libellé du Code a préséance.

Références

Code de conduite des membres du Conseil

Politique sur les dépenses du Conseil

Politique sur les ressources liées aux élections

Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction

Règlement sur le registre des lobbyistes

Pouvoirs législatifs et administratifs

En vertu de l’article 223.3 de la Loi de 2001 sur les municipalités, le Conseil municipal peut attribuer des fonctions au commissaire de l’intégrité à l’égard de ce qui suit :

  1. L’application des modalités, des règles et des politiques de la municipalité et des conseils locaux régissant le comportement éthique des membres du conseil et des membres des conseils locaux.

Exigences en matière de tenue de dossiers

Conformément à la Politique de gestion des documents, les documents municipaux officiels découlant de l’application de la politique doivent être désignés comme tels dans le site SharePoint, le Système de gestion des documents ou le système organisationnel approuvé qui s’applique.

Définitions

Activité de bienfaisance : Événement ou cause visant à collecter des fonds pour des organismes de bienfaisance et à but non lucratif.

Don : Don volontaire (c’est-à-dire une contribution financière) pour lequel le donateur ne reçoit aucun avantage direct d’aucune sorte.

Don en nature : Don volontaire de biens ou de services pour lequel le donateur ne reçoit aucun avantage direct d’aucune sorte.

Commandite : Contribution financière accordée pour soutenir un événement, qui est reconnue par le membre dans des publications et/ou au cours de l’événement.

Demandes de renseignements

Commissaire à l’intégrité
Bureau du commissaire à l’intégrité

Ville d’Ottawa
Téléphone : 3­1­1 (ATS : 613­580­2401)

Courriel : integrite@ottawa.ca

Politique de gestion intégrale des actifs

 

Politique de gestion intégrale des actifs [ PDF - 296 Ko ]

Énoncé

La Ville d’Ottawa adoptera et appliquera des pratiques reconnues en matière de gestion des actifs en soutien à la prestation de services à sa clientèle.

Objet

La présente politique vise à décrire en détail les principes du programme de gestion des actifs qui a pour but :

  • d’offrir des services aux niveaux convenus;
  • d’accroître la transparence et l’obligation de rendre compte du processus décisionnel;
  • de mieux démontrer les conséquences à long terme des décisions à court terme;
  • d’améliorer le service à la clientèle;
  • de réduire les coûts du cycle de vie tout en assurant un niveau de service acceptable;
  • de mieux justifier les décisions relatives aux investissements dans l’infrastructure et d’établir les liens entre ces décisions et les résultats.

Définitions

La gestion générale des actifs est une approche opérationnelle intégrale qui incorpore la planification, les finances, l’ingénierie, l’entretien et l’exploitation nécessaires à la gestion efficace des infrastructures, existantes ou nouvelles. Cette approche vise à maximiser les avantages, à réduire les risques et à fournir aux usagers des services sécuritaires et fiables, le tout dans une optique de durabilité sociale, culturelle, environnementale et économique.

Cette méthode de gestion est basée sur quatre grands volets organisationnels qui, ensemble, permettent d’atteindre les résultats attendus en matière de service : des stratégies bien planifiées, de bons actifs matériels, des professionnels bien formés en ce qui concerne les pratiques et les procédures, et des processus opérationnels intégrés. À l’aide des technologies appropriées, ces derniers offrent une base solide à la prestation efficace des services.

Portée

La Politique de gestion intégrale des actifs s’applique à tous les actifs matériels municipaux, comme les routes, les trottoirs, les ponts, le Transitway, les voies ferrées, les aqueducs, les égouts, les bassins de rétention, les stations de pompage, les réservoirs, les usines d’épuration, les dépotoirs, le parc automobile, les systèmes de TI, les bâtiments, les parcs, les logements, les œuvres d’art et les arbres.

Programme de gestion intégrale des actifs

Le Programme de gestion intégrale des actifs englobe tous les aspects de la gestion d’un actif tout au long de son cycle de vie, se qui comprend :

  • l’intégration au Cadre de planification municipale pour aider à atteindre les objectifs stratégiques de la Ville, d’autres systèmes opérationnels importants, aux lois et aux règlements;
  • la création d’un cadre qui établit le mécanisme nécessaire pour obtenir une ligne de visée claire entre notre programme de gestion des actifs et les stratégies et objectifs municipaux;
  • l’engagement à respecter des niveaux de service convenus pour les clients et les communautés actuels et futurs de la façon la plus efficace et efficiente possible par la planification, la conception, la construction, l’acquisition, l’exploitation et l’entretien, la remise en état et le retrait des actifs.

Nos décisions liées aux actifs reposent sur :

  • les quatre piliers de la durabilité – l’économie, l’environnement, la société et la culture – qui contribuent aux objectifs de durabilité à long terme de la Ville tels qu’approuvés par le Conseil;
  • l’application du principe de la « bonne intervention au bon endroit et au bon moment », tout en prenant en considération les risques et les contraintes financières de la Ville;
  • une approche durable visant à assurer que les ajouts d’actifs ou l’amélioration d’actifs existants tiennent compte des conséquences sur la capacité de la Ville à financer l’entretien et la réfection dans le futur.

Principes directeurs

Les objectifs en matière de gestion générale des actifs sont atteints grâce à l’application des principes directeurs suivants :

Accent sur la clientèle

La Ville se dotera de niveaux de service à la clientèle clairement définis et appliquera des pratiques de gestion des actifs pour conserver la confiance de la clientèle.

Tourné vers l’avenir

La Ville prendra les décisions et les dispositions appropriées permettant aux actifs de mieux répondre aux défis futurs, notamment les changements démographiques, les attentes de la clientèle, les exigences législatives et les facteurs technologiques et environnementaux.

Accent sur le service

La Ville étudiera tous les actifs dans le contexte de la prestation de service en tenant compte des liens qui les unissent plutôt qu’en les optimisant de façon individuelle.

Stratégies fondées sur le risque

La Ville gérera les risques associés aux différents services en fonction des différents actifs et des niveaux de service convenus. L’allocation des ressources, des dépenses et l’établissement des priorités sera établie selon les résultats des évaluations des risques et des analyses coûts-avantages. Le tout en reconnaissant que la sécurité publique est la grande priorité.

Optimisation des ressources / Abordabilité

La Ville optera pour des pratiques, des interventions et des activités visant la réduction des coûts du cycle de vie des actifs, tout en offrant les niveaux de service convenus. Les décisions tiendront compte des niveaux de service, des risques et des coûts.

Approche globale

La Ville adoptera une approche globale qui tiendra compte de l’ensemble des actifs, des services et des conséquences liées à la gestion des différents aspects des cycles de vie de l’ensemble des actif.

Approche systématique

La Ville adoptera une approche définie, cohérente et reproductible envers la gestion de ses actifs pour garantir la prestation de service la plus efficace possible.

Innovation

La Ville continuera d’améliorer la gestion des actifs en faisant preuve d’innovation dans l’élaboration d’outils, de pratiques et de solutions.

Orientation stratégique

Pour atteindre les objectifs de la présente politique, la haute direction :

  1. créera et maintiendra une structure de gouvernance de gestion générale des actifs pour diriger l’élaboration d’outils et de pratiques de gestion des actifs et superviser leur application à l’échelle de l’organisation;
  2. adoptera une stratégie de gestion intégrale des actifs pour :
    1. mettre en œuvre des protocoles de gestion des actifs reconnus par l’industrie, les documenter et s’y conformer de façon constante;
    2. définir des niveaux de service conciliant les attentes de la clientèle et les risques, l’abordabilité et les contraintes de temps;
    3. adopter des processus de prise de décision fondés sur les risques qui prennent en considération la probabilité de défaillance des actifs et les conséquences associées relativement à la sécurité et aux niveaux de service;
    4. acquérir des connaissances et des compétences en matière de gestion des actifs conformes aux cadres de compétences reconnus;
    5. imprégner l’évaluation des coûts totaux du cycle de vie dans le processus de décision pour l’attribution de financements aux actifs;
    6. surveillera le rendement des actifs et l’efficacité des pratiques de gestion des actifs dans une optique d’amélioration continue;
  3. s’efforcera, lorsque c’est possible, d’aller au-delà des solutions législatives minimales pour améliorer la résilience des actifs municipaux aux changements sociaux, environnementaux et économiques;
  4. sera à l’affût des opportunités de financement et de prestation des services pour répondre aux besoins d’investissement dans l’infrastructure;
  5. tiendra le Conseil au courant de l’état des actifs municipaux et des tendances prévues (généralement avec le dépôt des Plans financiers à long terme).

Documents stratégiques de gestion générale des actifs

Les documents stratégiques de gestion intégrale des actifs qui suivent, en plus des Plans financiers à long terme font partie de l’approche globale de la Ville en matière de gestion des actifs :

  • Politique de gestion intégrale des actifs : Ce document définit les attentes du Conseil relativement à la gestion des actifs matériels municipaux et devra être approuvé par le Conseil.
  • Stratégie de gestion intégrale des actifs : Ce document énonce l’engagement de la haute direction de mettre en œuvre la politique approuvée par le Conseil et l’approche adoptée en ce sens.
  • Niveaux de service à la clientèle : Ce document définit les niveaux devant être maintenus relativement aux actifs pour atteindre les niveaux de service convenus. Ces niveaux devront être approuvés par le Conseil.
  • Plans de gestion des actifs : Ces plans décrivent la façon dont les actifs sont gérés au long de leur cycle de vie en soutien à la prestation de services. Ils devront être approuvés à l’échelon des gestionnaires de service dans tous les secteurs d’activité.
  • Bilan des actifs : Ce document présente des renseignements sur l’état des actifs matériels municipaux, qui peuvent ensuite être utilisés lors de la prise de décisions en matière d’investissement dans le cadre des processus budgétaires annuels et de la planification financière à long terme. Le rapport sera remis au Conseil à titre d’information.

Pièce jointe

Cadre de gestion intégrale des actifs [ PDF - 362 Ko ]

 

Politique de parrainage et de publicité

Politique de la Ville sur les commandites et la publicité [ PDF - 146 ko ].

La Ville d’Ottawa accueille favorablement et encourage les commandites et la publicité destinées
à faciliter la prestation de services et la réalisation de projets municipaux.

La Politique de la Ville sur les commandites et la publicité définit des paramètres et des lignes directrices qui visent essentiellement à protéger les valeurs, l’image de marque, les éléments d’actif et les intérêts de la Ville tout en optimisant les possibilités de générer des revenus.

S’appliquant à tous les employés de la Ville d’Ottawa, la politique régit tous les rapports que cette dernière entretient avec des entreprises, des organismes et des particuliers qui contribuent par leurs dons en espèces ou en nature à la prestation des programmes et des services ainsi qu’à l’exploitation des installations de la Ville en contrepartie d’une reconnaissance publique ou d’autres avantages promotionnels.

Énoncé

La Ville d’Ottawa accueille favorablement et encourage les commandites et la publicité destinées à faciliter la prestation de services et la réalisation de projets municipaux. Toutes les commandites et annonces doivent respecter la vision, la mission et les valeurs de la Ville d’Ottawa, être en tout point conformes aux politiques et aux règlements municipaux et éviter de porter atteinte à l’image publique de la Ville. Les ententes de commandite ou de publicité doivent être établies dans le respect des principes de l’accès et de l’équité et être le plus bénéfiques possible à la Ville et à la collectivité.

Objet

Les paramètres et les lignes directrices définis dans la présente politique visent essentiellement à protéger les valeurs, l’image de marque, les éléments d’actif et les intérêts de la Ville tout en optimisant les possibilités de générer des revenus.

Portée

La présente politique régit tous les rapports que la Ville d’Ottawa entretient avec des entreprises, des organismes et des particuliers qui contribuent par leurs dons en espèces ou en nature à la prestation des programmes et des services ainsi qu’à l’exploitation des installations de la Ville en contrepartie d’une reconnaissance publique ou d’autres avantages promotionnels. La politique s’applique à ce qui suit :

  • les commandites relatives aux programmes et aux événements spéciaux;
  • l’attribution d’un nom aux terrains, bâtiments et ouvrages de la Ville ou le changement de leur appellation;
  • les droits de vente de boissons;
  • la publicité payante sur les terrains municipaux, à l’occasion d’événements municipaux et dans les publications de la Ville;
  • le statut de fournisseur privilégié.

Champ d’application

La présente politique s'applique à tous les employés de la Ville d'Ottawa. Le Bureau du protocole et Santé publique Ottawa ne sont pas assujettis aux parties de cette politique indiquées dans les annexes A et B.
La politique ne s’applique pas aux représentants élus de la Ville.

Principes et conditions

Conditions générales

Toutes les ententes relatives aux commandites et à la publicité doivent respecter les lois fédérales et provinciales, les règlements municipaux ainsi que les normes fixées par le Canadian Advertising Standards Council.

Les conditions suivantes régissent les ententes de commandites et de publicité :

La Ville demeure responsable de la planification et de la prestation des activités de commandite.

  • Les ententes conclues ne doivent d’aucune façon constituer un engagement pour l’avenir ni influer de manière explicite ou implicite sur la conduite des affaires courantes de la Ville.
  • La relation créée aux termes d’une entente ne doit pas permettre à un employé municipal de recevoir des biens, des services ou des éléments d’actif pour son usage ou son gain personnels.
  • Les moyens publicitaires ne doivent pas porter atteinte à la qualité ou à l’intégrité des biens-fonds, des bâtiments ou du paysage de rue de la Ville ni ne doivent poser de risque de sécurité.
  • Le fait pour la Ville de permettre une publicité portant sur un produit ou service ne signifie pas qu’elle recommande un produit ou un service plutôt qu’un autre.
  • Toute annonce publicitaire à caractère politique devra indiquer qu’elle est payée par un parti ou un candidat de manière à éviter qu’on puisse croire que la Ville appuie un candidat ou un parti plutôt qu’un autre.
  • Les activités de commandite et de publicité devraient être adaptées au public cible.

Restrictions s’appliquant aux commandites et à la publicité

La Ville ne sollicitera ni n’acceptera de commandites ou de publicité de la part d’entreprises dont la réputation pourrait nuire à l’image publique de la Ville et/ou dont les principaux revenus proviennent des activités suivantes :

  • la vente du tabac;
  • la pornographie;
  • l’appui ou la participation à la production, à la distribution et à la vente d’armes et d’articles pouvant causer la mort.

La Ville n’autorise aucune forme de publicité, faite directement ou par l’entremise de tiers, qui puisse :

  • véhiculer un message religieux négatif qui pourrait être considéré comme préjudiciable à un groupe religieux;
  • promouvoir la consommation d’alcool et d’autres substances pouvant créer une dépendance à l’occasion d’activités s’adressant à un auditoire composé principalement d’enfants;
  • présenter des particuliers ou des groupes sous un jour méprisant ou insultant ou de façon qui, d’après les normes communautaires généralement acceptées, pourrait être susceptible d’offenser profondément de nombreuses personnes.

À sa discrétion, la Ville peut soumettre toute proposition à l’approbation du Conseil municipal même si cette proposition ne se conforme pas aux lignes directrices énoncées dans la présente politique. Le Conseil peut aussi étudier toute proposition ou demander au personnel municipal de donner suite à toute possibilité d’entente de commandite et de publicité qui ne respecte pas en tout point les dispositions de la présente politique.

Exigences administratives et autorisations

Sollicitation et autorisation des ententes de commandite et de publicité

Les activités de commandite doivent continuer, comme c’est le cas actuellement, à résulter de démarches de sollicitation effectuées par la Ville ou des représentants élus auprès de commanditaires.

De façon générale, les ententes de commandite et de publicité suivantes devraient faire l’objet d’un processus concurrentiel :

  • les ententes qui offriront une grande visibilité;
  • les ententes de longue durée (trois ans et plus);
  • les ententes qui prévoient des avantages et des droits de reconnaissance exclusifs.

Les ententes de commandite et de publicité peuvent ne pas être soumises à la concurrence lorsque les conditions suivantes s’appliquent :

  • le nombre des commanditaires sollicités est illimité;
  • l’occasion de commandite est unique, innovatrice ou expérimentale;
  • un seul commanditaire adéquat existe;
  • la valeur de l’entente de commandite ou de publicité est inférieure à 50 000 $;
  • la valeur de la commandite médiatique en nature est inférieure à 100 000 $; ou
  • le besoin s’appuie sur une analyse de rentabilisation, approuvée par le directeur municipal adjoint compétent ou le chef de Services généraux et la Division de la gestion de l'approvisionnement.

Les propositions de commandite et de publicité non sollicitées reçues par la Ville seront examinées et évaluées par le directeur de programme compétent à la lumière des dispositions de la présente politique. Les propositions qui prévoient de la publicité extérieure doivent recevoir l’approbation du Conseil municipal et faire l’objet de consultations préalables avec le conseiller du quartier où il est proposé d’installer la publicité.

La Ville se réserve le droit de rejeter toute commandite non sollicitée qui lui a été présentée et de refuser de conclure une entente de commandite pour laquelle elle peut avoir au départ sollicité des propositions.

Le choix d’un fournisseur privilégié sera conforme à la politique municipale d’attribution des marchés et peut se faire sans que la Ville n’ait à obtenir de devis ou à lancer d’appel d’offres. Le personnel peut accorder des commandites sans devoir analyser plus à fond le marché.

Toutes les ententes de commandite et de publicité seront évaluées chaque année pour établir si elles présentent toujours des avantages pour la Ville. À moins que le directeur municipal adjoint ou que le chef de Services généraux ne l’ait autorisé, la durée des ententes n’excédera pas trois ans.

La Ville se réserve le droit de mettre fin à une entente de commandite ou de publicité qui ne répond plus à ses intérêts.

Délégation de pouvoirs

Le personnel de la Ville est autorisé à conclure des ententes de commandite et de publicité qui ne dépassent pas les limites autorisées suivantes. Les ententes qui dépassent ces limites devront être approuvées par le Conseil municipal.

Superviseurs et gestionnaires de programme

Les superviseurs et les gestionnaires de programme sont chargés d’approuver toutes les ententes d’une valeur maximale de 10 000 $ pourvu que ces ententes respectent les modalités de la présente politique.

Gestionnaires

Les gestionnaires sont chargés d’approuver toutes les ententes d’une valeur maximale de 50 000 $ pourvu que ces ententes respectent les modalités de la présente politique.

Directeurs

Les directeurs sont chargés d’approuver toutes les ententes d’une valeur maximale de 100 000 $ pourvu que ces ententes respectent les modalités de la présente politique.

Directeurs municipaux adjoints et chef de Services généraux

Les directeurs municipaux adjoints et le chef de Services généraux sont chargés d’approuver toutes les ententes d’une valeur supérieure à 100 000 $ qui relèvent de leurs services respectifs. Les directeurs municipaux adjoints et le chef de Services généraux détermineront s’il convient de demander l’approbation du Conseil municipal avant de signer une entente de commandite.

Conseil municipal

Le Conseil municipal doit approuver tout contrat qui ne respecte pas les dispositions de la présente politique ainsi que les commandites qui comporteraient l’attribution d’un nom à un bien-fonds, un bâtiment ou un ouvrage de la Ville ou le changement de leur appellation. Toutes les propositions qui prévoient de la publicité extérieure nécessitent l’approbation du Conseil municipal.

Responsabilités

Les services sont chargés de solliciter, de négocier et d’administrer les ententes qui relèvent d’eux. Le personnel habilité à approuver les ententes de commandite et de publicité doit s’assurer ce que toutes les politiques et tous les règlements pertinents sont respectés, que les consultations voulues ont été menées et que les approbations nécessaires ont été obtenues. Il doit aussi veiller à ce que les assurances, les garanties, les évaluations éthiques et les permis voulus soient obtenus, le cas échéant. Les services sont en outre chargés de veiller à ce que les ententes de publicité conclues avec des tiers respectent les restrictions fixées dans la présente politique.

Les services sont chargés de conserver un registre de toutes les contributions relatives aux commandites et à la publicité et de fournir par écrit une attestation de commandite à chaque commanditaire ou publicitaire. Les contributions supérieures à 25 000 $ seront confirmées par un protocole d'entente ou par un autre document juridique.

Manquements à la politique

Le non-respect de la politique peut entraîner l’imposition de mesures disciplinaires.

Définitions

Commandite

Entente conclue par écrit entre la Ville d'Ottawa et une société, un organisme, une entreprise, une association ou un particulier aux termes de laquelle la partie externe (le commanditaire) contribue de l’argent, des biens ou des services pour une installation, un programme, un projet ou un événement spécial de la Ville d’Ottawa en contrepartie d’une reconnaissance ou d’autres avantages promotionnels. Une commandite ne comprend pas les dons, cadeaux ou conseils offerts à la Ville lorsqu’aucune relation d’affaire ou association n’est envisagée ou n’est requise et qu’aucun avantage réciproque n’est recherché.

Types de commandites

  • En espèces – la commandite est reçue sous forme monétaire.
  • En nature – des biens et des services ayant une valeur pour la Ville lui sont offerts plutôt que de l’argent.

Publicité

La publicité est la vente à une société, à un organisme, à une entreprise, à une association ou à un particulier d’espace publicitaire dans le matériel imprimé ou sur les biens-fonds de la Ville, lors d’événements organisés par elle ou en rapport avec un programme municipal. Contrairement à une commandite, la publicité ne comporte que l’achat par un annonceur d’espace publicitaire vendu à des tarifs établis par la Ville. L’acheteur n’a pas droit à d’autres avantages que ceux qui découlent de l’accès à l’espace acheté.

Droits associés aux appellations

Un droit d’appellation est une commandite dans le cadre de laquelle une société, un organisme, une entreprise, une association ou un particulier peut acheter le droit exclusif de nommer un élément d’actif ou une installation (p. ex., une bibliothèque, un centre sportif ou une structure à l’intérieur d’un établissement – une patinoire dans un centre sportif comportant plusieurs éléments) pour une période fixe ou indéterminée. Le droit associé à une appellation est habituellement de nature commerciale, ce droit étant acheté ou échangé moyennant une somme d’argent importante ou divers avantages consentis aux termes d’une entente de longue durée. Cette entente est habituellement enchâssée dans un document juridique signé par les parties intéressées et comporte une date d’expiration précise à laquelle prennent fin les obligations contractuelles des signataires.

Droits associés à la vente de boissons

Un droit associé à la vente de boissons est une commandite dans le cadre de laquelle une société, un organisme, une entreprise, une association ou un particulier achète le droit exclusif de vendre des boissons dans une installation de la Ville moyennant une somme d’argent importante ou divers avantages consentis aux termes d’une entente de longue durée.

Entente de fournisseur privilégié

Une entente de fournisseur privilégié est un contrat pluriannuel conclu entre la Ville et une entreprise de l’extérieur aux termes duquel l’entreprise convient d’offrir un soutien à valeur ajoutée à la Ville en échange du statut de fournisseur privilégié. Ce soutien est en général fourni sous forme d’une réduction des prix, de versement d’espèces et/ou de prestation de biens et de services. Ce genre d’entente assure une approche cohérente en ce qui touche les accords d’approvisionnement actuels et futurs, ce qui, à long terme, permettra à la Ville de réduire ses frais d’exploitation et d’augmenter ses recettes.

Évaluation éthique

Recherche portant sur le principal commanditaire et sur ses filiales, le cas échéant, pour établir si le commanditaire/l’annonceur répond aux critères établis dans la Politique municipale concernant les commandites et la publicité ou s’il est visé par la partie de la politique intitulée « Restrictions s’appliquant aux commandites et à la publicité ».

Renvois

Règlement municipal sur la délégation de pouvoirs no 2001-12, 8 janvier 2001
Code de conduite, 26 avril 2002
Règlement municipal sur les achats no 2001-72, 11 avril 2001
Politique d'équité et de diversité, 19 juillet 2004
Code des droits de la personne de l'Ontario
Politique relative à l’identité visuelle, 25 juin 2003
Règlement régissant les enseignes permanentes sur des propriétés privées no 2005-439, 28 septembre 2005
Procédures relatives aux commandites et à la publicité

Mots-clés

Commandite
Publicité
Don en nature
Droits associés aux appellations
Droits associés à la vente de boissons
Statut de fournisseur privilégié

Personne ressource

Partenariats municipaux
Gestionnaire des partenariats, Publicités, Commandites et Dons
Direction générale des loisirs, de la culture et des installations

Annexe A - Bureau du protocole

Les renseignements figurant dans la présente annexe reflètent les exceptions nécessaires à la politique générale et ne s’appliquent qu’au Bureau du protocole.

Sollicitation et adjudication des ententes de commandite et de publicité

Outre les critères énoncés dans la politique générale, le Bureau du protocole peut conclure des ententes ne faisant pas l’objet d’un processus concurrentiel pour toutes les commandites médiatiques effectuées en nature.

Responsabilités

Abstraction faite des exigences en matière de rapports prévues dans la politique générale, les commandites relatives aux événements organisés par le Bureau du protocole feront l’objet d’une lettre de confirmation plutôt que d’un protocole d’entente.

Annexe B - Santé publique Ottawa

Les dérogations aux restrictions et aux lignes directrices figurant dans la présente annexe se fondent sur des normes provinciales, nationales et internationales et ne s’appliquent qu’à Santé publique Ottawa.

Restrictions relatives aux ententes de commandite et de publicité

Outre les restrictions indiquées dans la politique générale, Santé publique Ottawa ne conclura pas d’ententes avec des organismes dont les principaux revenus proviennent:

  • des jeux de hasard, de la prostitution ou de la vente d’alcool et de produits du tabac;
  • de la participation active ou du soutien à la production, à la distribution, à la promotion ou à la vente de produits d’allaitement au biberon et notamment de substituts au lait maternel (formule) et de biberons pour bébé. 

Dérogations aux restrictions

Certaines ententes de commandite peuvent être conclues avec des organismes locaux comme des bars et des marchands de produits du tabac lorsque ces ententes présentent pour la santé des résidents d’Ottawa des avantages qui sont nettement supérieurs aux risques d’abus (p. ex., un bar local commandite un événement faisant la promotion de la santé sexuelle comme il s’agit du meilleur endroit pour joindre le groupe d’âge cible).

Évaluations éthiques

Des évaluations éthiques seront menées à l’égard de toutes les ententes de commandite d’une valeur supérieure à 10 000 $

Politique sur les dépenses du conseil

Approuvée par : Conseil municipal
Catégorie : Greffier municipal
Date d’approbation : Le 8 mai 2013
Date d’entrée en vigueur : Le 1 juillet 2013
Date de révision : Le 1er février 2021 (modifications d’ordre administratif); le 7 décembre 2022

Énoncé

La Ville d’Ottawa est déterminée à exercer des pratiques financières de manière juste, transparente et équitable en ce qui a trait aux finances et dépenses qui appuient les représentants élus dans l’exécution de leurs obligations prévues par la loi.

Object

La Politique sur les dépenses du Conseil fournit des directives aux membres du Conseil quant aux dépenses qui les soutiennent dans l’exécution de leurs obligations prévues par la loi à titre de représentant élu. Le budget alloué aux services de la circonscription a comme objectif de fournir des ressources aux membres afin qu’ils puissent :

  • gérer leurs bureaux à l’hôtel de ville et dans leur quartier pour les soutenir dans leur rôle;
  • tenir des réunions et communiquer avec leurs électeurs et d’autres intervenants;
  • soutenir et promouvoir des activités ou des groupes communautaires dans leur quartier et dans la communauté élargie;
  • représenter la Ville à l’occasion de cérémonies, d’événements et de conférences.

La Politique vise à :

  • fournir une marge de manœuvre aux membres afin qu’ils puissent affecter les ressources de la façon la plus efficace pour répondre à leurs besoins précis;
  • éclaircir les processus que les membres et leur personnel doivent utiliser pour gérer leur budget en simplifiant et en exposant les règles dans les grandes lignes;
  • reconnaître la responsabilité des membres par rapport à la gestion des ressources de la Ville qu’on leur a allouées.

Application

La présente Politique s’applique à tous les membres du Conseil, ainsi qu’aux fonctionnaires et employés de l’organisation.

Les principes suivants doivent être appliqués dans l’interprétation de la présente Politique :

  1. Autonomie du Conseil
  • Le Conseil municipal, en tant qu’organe décisionnel de la Ville, est un organe séparé et distinct de l’organe administratif de la Ville.
  • L’autonomie du Conseil est prévue dans la Loi de 2001 sur les municipalités.
  1. Intégrité du Conseil
  • L’intégrité du Conseil dans son ensemble et des bureaux des membres doit être protégée.
  • Les intérêts du Conseil municipal dans son ensemble sont plus importants que les intérêts des membres particuliers.
  1. Responsabilisation
  • Les membres sont les régisseurs des ressources de la Ville et, en fin de compte, sont responsables envers le public et leurs électeurs du type et du niveau de dépenses engagées.
  • Puisque les membres utilisent des fonds publics pour exercer leurs fonctions, le public s’attend à ce que ces fonds soient utilisés uniquement pour l’exécution des fonctions publiques.
  • Les dépenses des membres doivent être raisonnables et doivent correspondre aux attentes du public envers un représentant élu.
  • Les frais professionnels et les frais personnels des membres doivent demeurer séparés.
  1. Transparence
  • Le public a le droit d’être tenu au courant de la façon dont les fonds publics alloués aux membres sont dépensés.
  • Le droit du public d’obtenir de l’information sur les dépenses des membres doit être soupesé par rapport au besoin de protéger la vie privée et les renseignements personnels, et suffisamment de temps doit être accordé pour la comptabilité et le rapprochement adéquat des dépenses.
  1. Marge de manoeuvre et limites
  • Les membres ont besoin d’une marge de manoeuvre suffisante pour remplir leur rôle, gérer leur bureau et défendre les intérêts publics.
  • Les membres participent à la vie de leur communauté différemment.
  • Les dépenses ne doivent pas être en conflit avec d’autres lois et politiques connexes (p.ex., la Politique sur les ressources liées aux élections).
  • Tous les principes et les règles de comptabilité et de vérification liés à la Loi de l’impôt sur le revenu doivent être respectés.

Une exemption écrite à cette Politique peut être accordée par le greffier municipal en consultation avec le commissaire à l’intégrité au besoin.

Cadre législatif

Le cadre législatif sur lequel s’appuie la Politique sur les dépenses du Conseil est la Loi de 2001 sur les municipalités.

L’article 224 de la loi décrit le rôle du Conseil municipal :

  • représenter le public et tenir compte du bien-être et des intérêts de la municipalité;
  • élaborer et évaluer les politiques et les programmes de la municipalité;
  • déterminer les services que fournit la municipalité;
  • faire en sorte que des politiques, des pratiques et des procédures administratives de même que des politiques, des pratiques et des procédures en matière de contrôle soient en place pour mettre en oeuvre les décisions du Conseil;
  • veiller à la responsabilisation et à la transparence des activités de la municipalité,
  • y compris les activités de ses cadres supérieurs;
  • préserver l’intégrité financière de la municipalité;
  • exercer les fonctions du Conseil prévues par la présente loi ou toute autre loi.

L’article 225 décrit également le rôle du maire en tant que président du Conseil :

  • agir en tant que premier dirigeant de la municipalité;
  • présider les réunions du Conseil pour que ses travaux puissent être effectués avec efficience et efficacité;
  • faire preuve de leadership dans ses rapports avec le Conseil;
  • fournir des renseignements et faire des recommandations au Conseil à l’égard de son mandat d’assurer la mise en place de politiques administratives, de responsabilisation et de transparence;
  • représenter la municipalité aux cérémonies et aux réceptions officielles;
  • exercer les fonctions du président du Conseil prévues par la présente loi ou toute autre loi.

Exigences de la Politique

Article 1 - Affectation et gestion du budget

  1. Affectation du budget
Budget alloué aux services de la circonscription des membres du Conseil

Les membres du Conseil disposent d’un budget alloué aux services de la circonscription pour le fonctionnement de leur bureau. Parmi les dépenses acceptables figurent les dépenses relatives aux activités communautaires, les contributions, les dons et les commandites, les fournitures de bureau et la dotation en personnel. Les membres du Conseil ne peuvent pas dépenser une somme supérieure à celle allouée dans le budget alloué aux services de la circonscription.

Les membres du Conseil sont responsables de tout déficit et doivent le rembourser personnellement. Ni les déficits ni les excédents ne peuvent être reportés à une année subséquente. Cette disposition est particulièrement importante dans une année d’élections puisqu’il doit y avoir suffisamment de fonds dans les coffres pour que le représentant nouvellement élu puisse gérer son bureau.

Lorsque le budget alloué aux services de la circonscription d’un membre semble afficher un déficit, le greffier municipal ou son mandataire en avisera immédiatement le membre par écrit et, de concert avec le gestionnaire de programme des Services de soutien au Conseil municipal ou le gestionnaire de programme des Services de soutien au maire, selon le cas, travaillera avec le membre pour régler le problème.

Budget administratif du Conseil

Le greffier municipal a la responsabilité de surveiller le budget des représentants élus. Sous la surveillance du gestionnaire des Services au Conseil municipal et aux comités, le budget administratif du Conseil est utilisé pour financer une gamme d’articles communément utilisés dans chaque bureau et pour couvrir d’autres dépenses de soutien du Conseil ou requises en vertu de la Loi de 2001 sur les municipalités.

Le salaire, les avantages et l’indemnité de déplacement des membres du Conseil sont puisés dans le budget administratif du Conseil. Les frais de voyage des membres lorsqu’ils participent à des conférences, à des réunions de comités et de commissions d’organismes municipaux ou à d’autres activités semblables peuvent aussi être payés à même ce budget, conformément aux politiques et aux procédures pertinentes.

  1. Lignes directrices sur les dépenses et gestion du budget

Les demandes de remboursement des dépenses des membres doivent respecter les principes comptables et de vérification fondamentaux ainsi que les lignes directrices suivantes :

  • Les dépenses doivent être liées aux activités de la Ville d’Ottawa; les membres et leur personnel ne peuvent demander le remboursement de dépenses de nature personnelle.
  • Des limites supplémentaires relatives aux dépenses sont énoncées dans l’article 4 de la présente Politique – Limites relatives aux dépenses.
  • Les dépenses et la documentation associée doivent correspondre à ce qui est permis dans le Manuel administratif des conseillers.
  • Les dépenses doivent avoir été engagées par les membres ou leur personnel. Les dépenses engagées par un tiers pourraient ne pas être remboursées de la même manière.
  • Les conseillers et leur personnel doivent fournir une documentation adéquate pour toutes les dépenses conformément aux procédures indiquées dans le Manuel administratif des conseillers. Ceci comprend fournir des reçus détaillés et une ventilation des taxes, pour appuyer toutes leurs demandes de remboursement de dépenses. La seule présentation de reçus ou de relevés de carte de crédit n’est pas suffisante et ne sera pas acceptée. En cas d’achat en ligne, une copie de la confirmation doit être jointe à la demande. Les conseillers ou leur personnel autorisé doivent signer directement toutes les factures et tous les reçus originaux ou par signature électronique.
  • La délégation du pouvoir de signature au personnel doit être consignée dans le formulaire approprié et remise au gestionnaire de programme des Services de soutien au Conseil municipal ou au gestionnaire de programme des Services de soutien au maire avec l’échantillon des signatures avant la première opération.
  • Les factures doivent inclure une description des biens achetés ou des services rendus, le coût, les taxes applicables et le numéro d’inscription aux fins de la TPS. Si le numéro d’inscription aux fins de la TPS n’est pas fourni, l’adjoint du membre doit communiquer avec le fournisseur pour l’obtenir.
  • La Ville d’Ottawa est exonérée de payer la TPS. La TPS versée aux fournisseurs ne sera pas comprise dans le montant imputé au budget alloué aux services de la circonscription du membre.
  • Les biens matériels et intellectuels achetés par l’entremise du budget alloué aux services de la circonscription appartiennent à la Ville d’Ottawa, et non au membre. Les reçus originaux et, le cas échéant, une photo de l’achat sont requis aux fins d’inventaire.
  • Tous les dons de bienfaisance financés à même le budget alloué aux services de la circonscription doivent être faits par chèque, par dépôt direct ou avec une carte pour petits achats de la Ville d’Ottawa et tous les reçus pour dons de bienfaisance doivent être libellés au nom de la Ville d’Ottawa. Les reçus pour dons de bienfaisance doivent être remis au gestionnaire de programme des Services de soutien au Conseil municipal ou au gestionnaire de programme des Services de soutien au maire. Aucun don de bienfaisance fait en espèces par un membre du Conseil ou un membre de son personnel ne sera remboursé à moins qu’un reçu ne soit fourni.
  • Les dépenses doivent être imputées dans l’année où elles ont été engagées. Elles ne peuvent être reportées prospectivement.
  • Les membres qui imputent des dépenses à l’année courante doivent avoir reçu le bien et (ou) le service avant le 31 décembre de cette même année. Il est reconnu que certains abonnements annuels (y compris, mais sans s’y limiter, à des logiciels) puissent ne pas correspondre à l’année budgétaire et les membres doivent choisir l’option la plus économique.
  • Les reçus originaux doivent être soumis dans les 90 jours de l’achat et avant la date finale de traitement des paiements dans l’année budgétaire telle que déterminée par la Direction générale des services des finances.
  • À la fin de l’année, lorsque des dépenses ont été engagées, mais que les factures ne sont pas encore reçues, les membres doivent en informer le gestionnaire de programme des Services de soutien au Conseil municipal ou le gestionnaire de programme des Services de soutien au maire, selon le cas, pour qu’un élément de passif soit établi. Les factures d’une année précédente qui n’ont pas été établies comme élément de passif ne seront pas remboursées à partir du budget de l’année précédente. Le paiement peut toutefois être effectué contre le budget de l’année courante.
  • Afin de préserver l’intégrité financière, les membres du Conseil doivent approuver les remboursements versés directement à leur personnel. Le greffier municipal ou son mandataire doit approuver les remboursements versés directement aux membres du Conseil.
  • Lorsqu’un membre du Conseil ou un membre de son personnel demande le remboursement d’une dépense, une preuve de paiement doit aussi être soumise.
  • Les membres du Conseil peuvent obtenir une carte de crédit professionnelle ou une carte pour petits achats qui offre une plus grande marge de manœuvre quant à l’achat de biens et services, y compris les frais de voyages. Ces cartes comprennent des exigences précises en matière de consignation et de responsabilité.
  1. Exigences pour les entrepreneurs

Quand un membre du Conseil procure les services d’un fournisseur-entrepreneur, le fournisseur doit divulguer les éléments suivants :

  • Toute activité de lobbying antérieure ou actuelle auprès de la Ville d’Ottawa;
  • Toute autre relation d’emploi actuelle;
  • Tout conflit d’intérêt réel ou potentiel, notamment des membres de sa famille ou des proches collaborateurs travaillant pour la Ville d’Ottawa.

Article 2 - Divulgation publique

Tous les membres du Conseil préparent mensuellement un rapport sur leurs dépenses. Ces rapports sont ventilés selon une série de catégories par souci de commodité. Un rapport détaillé est fourni pour les dépenses relatives aux dons et aux commandites, aux frais d’accueil, aux événements spéciaux et aux frais de voyage. Les membres du Conseil doivent tenir compte des exigences en matière de documents à l’appui des dépenses permises et doivent s’assurer de fournir les renseignements nécessaires. Les chiffres définitifs inscrits au budget de chaque membre sont aussi diffusés annuellement.

En outre, conformément aux exigences législatives de la Loi de 2001 sur les municipalités, un état de la rémunération, des avantages et des dépenses versés aux membres et membres désignés du Conseil ainsi qu’aux membres de la Commission des services policiers doit être remis au Conseil annuellement.
Dans un esprit de transparence et de responsabilisation, les frais de bureau de chaque membre du Conseil seront affichés sur le site Web de la Ville.

Article 3 - Conditions et exigences relatives à la divulgation publique

De la documentation et des exigences spécifiques s’appliquent aux catégories de dépenses indiquées ci-dessous.

  1. Contributions et commandites
  • Les contributions sous forme de dons ou de commandites doivent être accompagnées d’une demande de l’organisation décrivant en détail le mandat du groupe et l’objectif de la contribution.
  1. Cadeaux offerts par des conseillers
  • L’objectif professionnel et la date de la rencontre ayant occasionné la dépense doivent être fournis.
  • Le reçu détaillé original décrivant les articles achetés et le coût total doit être fourni.
  • Le nom et l’adresse de l’établissement doivent être indiqués.
  • Les noms complets de tous les participants à la rencontre doivent être fournis, ainsi que leurs affiliations s’ils représentent une organisation ou une entreprise. Les noms des personnes qui reçoivent des cadeaux ne constituent pas des renseignements confidentiels.
  • Les conseillers ne sont pas tenus de dresser la liste des participants aux événements communautaires de nature sociale, protocolaire ou cérémoniale ou aux événements sociaux auxquels participent des groupes nombreux (plus de 10 personnes), aux événements scolaires ou à des événements similaires pendant lesquels aucune affaire municipale n’est négociée ni de fournir les noms des mineurs qui reçoivent un cadeau.
  • Les conseillers peuvent acheter des fournitures pour offrir des rafraîchissements au personnel et aux invités dans leur bureau de l’hôtel de ville ou de quartier, au besoin (comme le café ou le thé) et n’ont pas besoin de dresser la liste des noms des personnes consommant lesdits rafraîchissements.
  1. Événements spéciaux auxquels participent les conseillers
  • Le nom exact de l’événement doit être indiqué.
  • La date et le lieu de l’événement doivent être indiqués.
  • Le nom de l’organisation hôte, le cas échéant.
  • Les noms de toutes les personnes qui y participent avec le conseiller doivent être fournis.
  • Les reçus et les factures détaillées de toutes les dépenses doivent être fournis.
  • Une copie des billets achetés doit être fournie.
  1. Déplacements
  • Tous les déplacements financés par la Ville, y compris ceux financés par les conseils, commissions ou organismes de la Ville, ainsi que tous les déplacements d’un conseiller financés par des organismes externes (conseils, offices de protection de la nature ou associations municipales, p. ex.) doivent être indiqués.
  • L’adresse, la durée et la raison de la rencontre doivent être indiquées.
  • Les demandes de remboursement des frais de déplacement doivent comprendre un itinéraire confirmant les dates de déplacements et les réservations de vols, une facture originale de l’hôtel décrivant le prix de la chambre et autres frais accessoires, une brochure du congrès confirmant le coût de participation et les dates ainsi que les reçus de taxi ou de stationnement.
  • Les conseillers doivent déclarer au commissaire à l’intégrité tous les coûts de déplacement financés par un organisme admissible en vertu du Code de conduite, et ce, avant le premier jour du déplacement.
  • Les conseillers qui entreprennent un déplacement financé par la Ville doivent soumettre un rapport précisant ce qui s’est passé, ce qu’ils ont appris à la conférence et comment le déplacement a permis de faire avancer la position ou les intérêts de la Ville. Ce rapport sera rédigé en tant que rapport présenté à titre d’information ou de rapport concernant de l’information distribuée auparavant, et inscrit à l’ordre du jour du comité permanent concerné.

Article 4 - Limites relatives aux dépenses

  1. Dons
  • À moins d’une approbation contraire par voie de motion du Conseil, les contributions sont limitées à 3,5 % du budget annuel alloué aux services de la circonscription du membre du Conseil.
  • Les contributions doivent être faites sous forme de chèque de la Ville d’Ottawa, de dépôt direct ou avec une carte pour petits achats à un groupe ou un organisme communautaire, non pas sous forme de chèques personnels du membre du Conseil ou d’un membre de son personnel.
  • À moins d’une approbation contraire par voie de motion du Conseil, les contributions faites aux particuliers, aux entreprises ou aux services financés par la Ville sont interdites.
  • L’achat de biens matériels à titre de contributions est interdit.
  1. Dépenses
  • Aucune dépense ne doit créer un conflit d’intérêts, ou une apparence de conflit d’intérêts, pouvant découler de l’achat de biens ou de services auprès d’un membre de la famille d’un conseiller.
  • Les dépenses d’alcool ne sont pas permises.
  • Les dépenses personnelles (p. ex., des vêtements) ne sont pas admissibles.
  • Les cadeaux pour le personnel du conseiller ou d’autres employés de la Ville, ses agences, ses conseils, ses commissions et les entités ayant des buts précis ne sont pas admissibles.
  • Les budgets des membres ne doivent pas être utilisés pour donner un avantage personnel à des citoyens individuels ou des entreprises spécifiques (c.-à-d. paiement de pénalités fiscales, contraventions de stationnement, commandite de voyage personnel, etc.).
  • Les membres doivent garder en tête des principes généraux d’intégrité établis dans le Code de conduite des membres du Conseil et peuvent consulter le commissaire à l’intégrité au besoin sur d’autres sujets qui peuvent créer un conflit d’intérêt réel ou perçu en vertu du Code.
  • Les dépenses de publipostage ou de marketing direct engagées par un membre du Conseil pour une zone géographique située à l’extérieur de son quartier ne seront pas permises sans l’approbation préalable du greffier municipal ou de son représentant, en consultation avec le commissaire à l’intégrité. Néanmoins, et sous réserve de la Politique sur les ressources liées aux élections, on reconnaît que les annonces publicitaires transmises par les médias de masse, les publications à grand public et certains itinéraires postaux non adressés traverseront les limites du quartier, situation qui constitue une exemption lorsqu’elle échappe au contrôle du membre du Conseil souhaitant joindre ses résidents par publipostage ou marketing direct.

Article 5 - Interprétation et exemption

Le greffier municipal et les membres du Conseil peuvent consulter le commissaire à l’intégrité relativement aux dépenses des membres du Conseil ou à toute interprétation sur l’application de cette politique.

Lorsque, après consultation auprès du greffier municipal et du commissaire à l’intégrité, le bien-fondé d’une dépense a été établi, une exemption peut être accordée par écrit.

Article 6 - Restrictions budgétaires dans une année d’élections

Dans une année d’élections municipales et durant une élection complémentaire, certaines restrictions sont placées sur les budgets de bureau des membres et sur les dépenses permises. Ces restrictions sont énumérées dans la Politique sur les ressources liées aux élections et ses Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction.

Responsabilités

Les membres du Conseil et leur personnel sont tenus de se conformer à la présente Politique et à ses dispositions.

Le greffier municipal, ou son représentant, et le commissaire à l’intégrité fourniront des conseils sur demande et des modifications au besoin comme cela est énoncé dans la politique.

Surveillance / Non-respect

Le greffier municipal est chargé de recevoir les plaintes et les préoccupations relatives à la présente politique. Dès réception d’une plainte ou d’une préoccupation, le greffier municipal répondra à la plainte ou préoccupation en conséquence.

Références

Code de conduite des membres du Conseil

Politique sur les activités spéciales, communautaires et de financement

Politiques sur les ressources liées aux élections

Manuel administratif des conseillers

Exigences en matière de tenue de dossiers

Conformément à la Politique de gestion des documents, les documents municipaux officiels découlant de l’application de la politique doivent être désignés comme tels dans le site SharePoint, le Système de gestion des documents ou le système organisationnel approuvé qui s’applique.

Définitions

Publicité – Promotion ou communications payées dans des médias imprimés, numériques ou sociaux, y compris sans s’y limiter, les chroniques de conseillers dans les journaux locaux, la publicité dans les médias sociaux et la publicité dans des événements communautaires de base.

Événement communautaire – Un événement organisé ou coorganisé par un membre du Conseil.

Contribution – comprend les dons ou les commandites à des organismes de bienfaisance et des groupes communautaires provenant du Budget des membres alloué aux services de leur circonscription.

Don – Une forme de contribution. Comprend des dons monétaires à des organismes de bienfaisance ou des groupes communautaires, ainsi que des dons en nature comme des cartes-cadeaux, des prix tirés au sort et des biens consommables ou matériels de petite valeur.

Hospitalité – La fourniture de repas ou de rafraîchissements, y compris au personnel des membres et aux membres du public.

Actif intellectuel – Tout résultat ou produit de recherche et d’activités de développement de toute nature (notamment, mais sans s’y limiter, des études, des rapports, des publications et autres produits d’information, bases de données, logiciel) qui sont payés par le Budget des membres alloué aux services de leur circonscription.

Actif matériel – Articles ou structures physiques achetés au moyen du Budget des membres alloué aux services de leur circonscription. Ceci comprend des biens, des équipements (comme de l’équipement de TI), des meubles, des appareils ménagers.

Services professionnels – Comme ils sont définis dans le Règlement sur les approvisionnements de la Ville d’Ottawa (200-50), les services professionnels nécessitant les compétences de professionnels pour une exigence de service définie ou pour une prestation spécifique liée à un projet, y compris, mais sans s'y limiter, les domaines de l'ingénierie, de l'architecture, de la conception, de la planification, de la technologie de l'information, de l'audit financier et des commissaires d'équité.

Services non professionnels – Tous les autres services payés par le Budget des membres alloué aux services de leur circonscription, y compris sans s’y limiter, assistance de bureau et soutien lors d’événements.

Dépenses personnelles – Des dépenses qui constituent principalement un avantage personnel pour le membre du Conseil ou son personnel et ne sont pas reliées aux activités de la Ville d’Ottawa.

Événement spécial – Un événement auquel le membre du Conseil a participé au moyen de l’achat de billets à partir du Budget des membres alloué aux services de leur circonscription.

Commandite – Une forme de contribution. De l’argent donné à partir du Budget des membres alloué aux services de leur circonscription pour soutenir un organisme ou un projet particulier. De la publicité entreprise principalement à titre de commandite au bénéfice de l’organisme qui le reçoit est jugée être une contribution en vertu de la présente Politique.

Demandes de renseignements

Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de la présente Politique, veuillez communiquer avec le greffier municipal, le gestionnaire des services au Conseil municipal et aux Comités, ou le gestionnaire de programme des Services de soutien au Conseil municipal.

Politique sur les relations entre le Conseil et le personnel

Approuvée par : Conseil municipal
Catégorie : Greffier municipal
Date d’approbation : Le 22 novembre 2017
Date d’entrée en vigueur : Le 1er janvier 2018
Date de révision : Le 1er février 2021 (modifications d’ordre administratif); 7 décembre 2022

Énoncé 

La Ville d’Ottawa promeut, en se fondant sur le Code de conduite des membres du Conseil, le Code de conduite du personnel, la Politique sur la violence et le harcèlement au travail et le Règlement de procédure, des relations de travail empreintes de respect et de tolérance et exemptes de harcèlement entre les membres du Conseil et les fonctionnaires et employés de l’organisation ainsi qu’un milieu de travail correspondant à de telles normes.

Objectif

La présente politique oriente la Ville d’Ottawa dans ce qu’elle fait pour assurer des relations et un milieu de travail sains, sécuritaires, empreints de respect et de tolérance et exempts de harcèlement aux membres du Conseil ainsi qu’à ses fonctionnaires et employés.

La disposition 2.1 du paragraphe 270 (1) de la Loi de 2001 sur les municipalités prévoit qu’une municipalité adopte et met en œuvre des politiques en ce qui concerne « les liens qui existent entre les membres du conseil et les fonctionnaires et employés de la municipalité ».

Champ d'application

La présente politique s’applique à tous les membres du Conseil ainsi qu’aux fonctionnaires et employés de la municipalité.

Exigences de la politique

Les relations entre les membres du Conseil et les fonctionnaires et employés de la municipalité sont encadrées par les politiques de la Ville suivantes :

Article 1 - Code de conduite des membres du Conseil

Le Code de conduite des membres du Conseil établit le comportement éthique attendu des membres du Conseil municipal d’Ottawa. Des codes de conduite distincts existent aussi pour les résidents membres du comité du patrimoine bâti et des comités consultatifs. Les paragraphes 10(5) et (6) du Code de conduite des membres du Conseil, qui se trouvent à la section « Conduite à l’égard du personnel », énoncent ceci :

« Les membres du Conseil doivent respecter le rôle de l’administration municipale lorsqu’il s’agit de donner des conseils fondés sur la neutralité politique et l’objectivité et sans influence indue d’un membre ou d’un groupe de membres du Conseil.

Les membres du Conseil doivent éviter :

  1. de porter atteinte, avec malveillance ou à tort, à la réputation professionnelle ou éthique des membres du personnel municipal ou à leurs idées ou pratiques;
  2. de contraindre les membres du personnel municipal à participer à des activités politiques partisanes, ou les menacer ou faire preuve de discrimination à leur endroit parce qu’ils ont refusé de participer à de telles activités;
  3. d’utiliser, ou tenter d’utiliser, leur autorité ou leur influence à des fins d’intimidation, de menace, de coercition, de domination ou d’influence d’un membre du personnel municipal dans le but de s’ingérer dans les tâches de celui-ci. »

Le Code définit « personnel municipal » en ces termes : « comprend tous les employés, entrepreneurs dépendants et bénévoles de la Ville d’Ottawa et s’entend également des employés, des entrepreneurs dépendants et des bénévoles qui travaillent dans les bureaux des membres du Conseil. »

L’article 6 du Code, intitulé « Conduite lors des réunions du Conseil ou d’un comité », prévoit ceci :

  1. Les membres du Conseil doivent se conduire avec décorum lors de toutes les réunions du Conseil et du Comité conformément aux dispositions du Règlement de procédure (article 42) étant :
  2. Nul membre ne doit :
    1. parler irrévérencieusement du Souverain ou du lieutenant-gouverneur d’une province, ou d’un collègue membre du Conseil, ou du personnel;
    2. se servir d’un langage offensant ou non parlementaire;
    3. discuter de tout autre sujet que le sujet débattu;
    4. lorsqu’une question a été discutée à huis clos et doit demeurer confidentielle, divulguer le contenu de la question ou la teneur des délibérations qui ont eu lieu à huis clos;
    5. désobéir aux règlements de procédure, ou à une décision rendue par le maire ou le Conseil sur des questions d’ordre ou de pratique, ou à la suite d’une interprétation des règlements de procédure.

Article 2 - Code de conduite du personnel

Le Code de conduite du personnel vise à assurer l’intégrité de la fonction publique par la reconnaissance et la promotion des principes fondamentaux que sont la transparence, l’impartialité, le respect et la responsabilité.

La section sur l’impartialité du Code est ainsi rédigée :

« Le Conseil municipal est le porte-parole choisi par les résidents d’Ottawa. Ses membres ont été élus pour établir l’orientation politique de l’administration municipale. Le public a intérêt à s’assurer que le personnel municipal s’engage à accomplir la volonté et les décisions du Conseil municipal et que les fonctionnaires de la Ville agissent de manière impartiale dans l’exercice de leurs fonctions et sont perçus comme tels. Compte tenu de l’intérêt des résidents pour des services publics impartiaux, les employés doivent faire preuve de retenue dans leurs critiques à l’égard des politiques municipales et réfléchir à la manière dont leurs commentaires publics pourraient influer sur la perception de la Ville par la population.

Ce que nous faisons…

  • Nous reconnaissons que le Conseil municipal est le porte-parole élu des résidents d’Ottawa et en respectons les décisions.
  • Nous établissons une distinction entre nos commentaires et opinions personnels et notre travail à la Ville.

Ce que nous ne faisons pas…

  • Nous ne formulons pas de remarques qui pourraient porter atteinte à la réputation de la Ville, du Conseil ou de nos collègues.
  • Nous ne prétendons pas parler au nom de la Ville à moins d’en avoir obtenu l’autorisation expresse.
  • Nous n’émettons pas d’opinions personnelles en utilisant le papier à en-tête de la Ville, notre adresse électronique de la Ville ou tout autre support qui pourrait permettre de croire à un lien entre nos commentaires et la Ville. »

Article 3 - Politique sur la violence et le harcèlement au travail

La Politique sur la violence et le harcèlement au travail prévoit ceci :

« La Ville d’Ottawa met tout en œuvre pour assurer à ses employés un milieu de travail sain, sécuritaire et respectueux affranchi de toutes les formes de violence et de harcèlement.

Elle interdit la violence et le harcèlement au travail entre membres du public et employés (et vice versa) ainsi qu’entre employés.

La présente politique interdit la violence, le harcèlement et la discrimination sous toutes les formes définies dans la Loi sur la santé et la sécurité au travail de l’Ontario, le Code canadien du travail, le Code des droits de la personne de l’Ontario et la Loi canadienne sur les droits de la personne. »

Article 4 - Règlement de procédure

Le Règlement de procédure établit les règles et procédures à suivre ainsi que les conduites à adopter aux réunions du Conseil et des comités permanents. L’alinéa 42(1)a), intitulé « Conduite des membres du Conseil », énonce ceci :

« Nul membre ne doit : parler irrévérencieusement du Souverain ou d’un autre membre de la famille royale, du gouverneur général du Canada, du lieutenant-gouverneur d’une province, d’un collègue membre du Conseil, ou du personnel. »

Le Code de conduite des membres du Conseil et le Règlement de procédure régissent la conduite des membres des comités et du Conseil lors des réunions tenues par ceux-ci. Les représentants élus doivent traiter le personnel de la Ville de manière juste et respectueuse, et le personnel doit agir de même envers les membres du Conseil.

Responsabilités

Les membres du Conseil ainsi que les fonctionnaires et employés de la municipalité sont tenus de respecter la présente politique et ses dispositions, de même que le Code de conduite des membres du Conseil, le Code de conduite du personnel, la Politique sur la violence et le harcèlement au travail et le Règlement de procédure.

Surveillance/Non-respect

Le greffier municipal reçoit les plaintes et préoccupations touchant la présente politique et en informe les personnes suivantes, qui enquêteront et donneront suite comme il se doit :

  1. Préoccupation ou plainte concernant un fonctionnaire ou un employé de la municipalité : gestionnaire, directeur ou directeur général de l’employé et directeur des Ressources humaines;
  2. Préoccupation ou plainte concernant le Conseil ou un de ses membres : commissaire à l’intégrité.

En cas de divergence entre la présente Politique sur les relations entre le Conseil et le personnel et le Code de conduite des membres du Conseil ou le Code de conduite du personnel, le libellé du Code a préséance.

Renvois

Code de conduite des membres du Conseil
Code de conduite du personnel
Politique sur la violence et le harcèlement au travail
Règlement de procédure

Autorités législatives et administratives

L’article 270 de la Loi de 2001 sur les municipalités exige que le Conseil municipal adopte et tienne à jour une politique en ce qui concerne les relations entre les membres du conseil et les fonctionnaires et employés de la municipalité. La présente Politique sur les relations entre le Conseil et le personnel fait état des lois, politiques et pratiques auxquelles la Ville se conforme pour favoriser des relations respectueuses entre les membres du Conseil et les fonctionnaires et employés de la Ville d’Ottawa.

Exigences en matière de tenue de dossiers

Conformément à la Politique de gestion des documents, les documents municipaux officiels découlant de l’application de la politique doivent être désignés comme tels dans le site SharePoint, le Système de gestion des documents ou le système organisationnel approuvé qui s’applique.

Demandes d’information

Greffier municipal
Ville d’Ottawa
Téléphone : 3-1-1 (ATS : 613-580-2401)

Politique sur la délégation de pouvoirs

Approuvée par : Conseil municipal
Section : Direction du greffe
Date d’approbation : Le 28 novembre 2007
Date d’entrée en vigueur : Le 28 novembre 2007
Dates de révision : Le 13 février 2013; 9 décembre 2020; 7 décembre 2022
Révisions approuvée par : Conseil municipal

Énoncé

La Ville d’Ottawa délèguera ses pouvoirs et ses attributions afin de favoriser la gestion efficace des activités municipales et veillera à ce que chaque délégation de pouvoirs soit assortie de mesures appropriées de reddition de comptes.

Objet

La présente politique vise à guider le Conseil en ce qui a trait à l’étendue des pouvoirs et des attributions qu’il peut déléguer en vertu des pouvoirs législatifs et administratifs qui lui ont été conférés et à établir les principes à respecter à cet égard.

Aux termes de la disposition (6) du paragraphe 270(1) de la Loi de 2001 sur les municipalités, toute municipalité est tenue d’adopter et de mettre en œuvre une politique sur « la délégation de ses pouvoirs et fonctions ».

Champ d’application

La présente politique s'applique à l'ensemble des activités de la Ville d’Ottawa et à ses employés.

Exigences de la politique

Le Conseil municipal encourage la délégation de pouvoirs et d’attributions afin de permettre une gestion municipale efficace et de régler en temps utile les questions qui se posent, selon les principes suivants :

  1. La délégation de pouvoirs et d’attributions est mentionnée dans le Règlement sur la délégation de pouvoirs et réexaminée à chaque mandat du Conseil.
  2. Les pouvoirs et les attributions dont jouit le Conseil ne peuvent être délégués, à moins que le Conseil lui même ne prenne expressément une décision en ce sens en vertu du Règlement sur la délégation de pouvoirs.
  3. La délégation de pouvoirs et de fonctions peut être révoquée en tout temps et sans préavis.
  4. Toute délégation de pouvoirs ou d’attributions prend fin à l’échéance du mandat du Conseil.
  5. La délégation d’un pouvoir ou d’une attribution du Conseil doit être assortie d’un mécanisme approprié de transparence et de reddition de comptes.
  6. La délégation d’un pouvoir ou d’une attribution à un membre du personnel en vertu d’un règlement signifie que ce pouvoir ou cette attribution pourra être exercé en l’absence du délégataire par une personne nommée par le directeur municipal à cette fin. 

La délégation de pouvoirs à un comité permanent doit respecter les principes supplémentaires suivants :

  • Les comités permanents devraient pouvoir décider des questions qui s’inscrivent dans une politique adoptée par le Conseil.
  • Les comités permanents devraient pouvoir décider des points qui s’inscrivent dans l’application de lois ou règlements fédéraux ou provinciaux.
  • Les comités permanents devraient être les organes formulant des recommandations sur tous les aspects liés à une politique ou à sa mise en œuvre d’une politique s'inscrivant dans leur mandat (y compris l’acquisition de propriétés et les contrats).
  • Les comités permanents auront la capacité de confirmer des règlements selon les pouvoirs qui leur sont délégués.

Les pouvoirs et processus de notification des conseillers de quartier sur les points transactionnels et opérationnels ayant trait à des quartiers de la ville d’Ottawa sont décrits dans le Règlement sur la délégation des pouvoirs. Par exemple, ces pouvoirs peuvent viser les questions liées au règlement financier des frais relatifs aux terrains à vocation de parc, les demandes soumises à la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario, certaines questions d’urbanisme comme les demandes de lotissement et de copropriété, les exemptions à la réglementation relative aux parties de lots de terrain, les cimetières, les demandes présentées aux termes de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, et les modifications aux intersections et aux voies, entre autres questions faisant l’objet des annexes du Règlement.

Dans tous les cas, le Règlement sur la délégation des pouvoirs prévoit dans ses dispositions un mécanisme redditionnel pour chaque délégation.

Pour les demandes d’approbation d’un plan d’implantation soumises à la Ville avant le 1er juillet 2022, le processus qui s’applique est basé sur le processus d’approbation du plan d’implantation :

  • Le pouvoir général est délégué au personnel, qui observera toutes les procédures et tous les processus établis.
  • Le personnel travaillera avec les conseillers municipaux, les intervenants et le public pour résoudre les questions soulevées.
  • Le personnel préparera un rapport sur les pouvoirs délégués contenant un résumé de tous les commentaires du public et des intervenants ainsi que les réponses à ces commentaires.
  • Le rapport sur les pouvoirs délégués, y compris les conditions d’approbation, est envoyé par voie électronique au conseiller municipal pour approbation.
  • Si le conseiller est d’accord avec la recommandation :
    • o le rapport est signé par le directeur général ou son délégué;
    • o un avis de décision est envoyé au conseiller et à ceux qui ont déposé des commentaires sur la question ou qui ont demandé d’être informé de la décision.
  • Si le conseiller rejette la recommandation du personnel :
    • o les pouvoirs délégués sont retirés, et la demande est transmise au comité permanent approprié aux fins d’étude et de décision à une réunion publique.

Le conseiller municipal peut retirer le pouvoir délégué au personnel s’il n’est pas satisfait des recommandations ou des conditions. De plus, si un conseiller ne donne pas son approbation et ne retire pas le pouvoir délégué dans les délais recommandés, le personnel peut acheminer le rapport au comité de sa propre initiative.

Enfin, tout membre du Conseil a le droit de demander, soit à la réunion, soit par écrit auprès du coordonnateur du comité permanent, qu’un point qui a été délégué au comité permanent soit soumis au Conseil aux fins d’une prise de décision, et ce, à tout moment jusqu’au jour suivant l’affichage de la disposition du comité.

Pour les demandes d’approbation du plan d’implantation soumises à la Ville depuis le 1er juillet 2022, le gouvernement provincial a délégué les pouvoirs décisionnels au personnel. Aux termes du projet de loi 109, Loi de 2022 pour plus de logements pour tous de l’Ontario, l’accord des conseillers n’est plus requis et ceux-ci ne peuvent plus soumettre de demandes d’approbation d’un plan d’implantation au Comité de l’urbanisme.

La personne qui exerce un pouvoir qui lui a été délégué doit s’assurer de ce qui suit :

  • Toute dépense occasionnée par cette délégation a été prévue au budget de l’année en cours.
  • Le délégataire ne dépasse pas l’étendue des pouvoirs dont il est investi.
  • Les politiques et les procédures du Conseil sont appliquées de façon équitable et uniforme.
  • Lorsque la nature des pouvoirs délégués l’exige, des rapports sont remis au Conseil l’informant que l’exercice du pouvoir délégué est conforme aux règles de la délégation et aux dispositions de la présente politique.
  • Les membres du Conseil ou le ou les conseillers de quartier, le cas échéant, sont engagés tôt dans le processus, notamment dans le cas où la question est très médiatisée ou délicate.
  • Les mécanismes améliorés de responsabilisation et de transparence, notamment les consultations et les rapports, au-delà de ce qui peut être exigé dans le Règlement sur la délégation de pouvoirs, sont formellement pris en compte et évalués dans les situations potentiellement très médiatisées ou délicates.
  • Toute décision opérationnelle relative à la consultation et à la reddition de comptes sur l’exercice des pouvoirs délégués est consignée conformément aux politiques et aux procédures applicables dans le domaine de la gestion de l’information.

Responsabilités

Le personnel de la Ville a la responsabilité d’adhérer aux paramètres établis par la présente politique et de garantir que les pouvoirs délégués sont exercés comme il se doit.

Surveillance/Non-respect

Le greffier municipal est chargé de recevoir les plaintes et les préoccupations du public ayant trait à la présente politique et de les transmettre sans tarder au Conseil et au directeur municipal.

Renvois

Politique sur la reddition de comptes et la transparence
Règlement municipal sur la délégation de pouvoirs
Règlement sur les approvisionnements

Autorités législatives et administratives

Aux termes de l’article 270 de la Loi de 2001 sur les municipalités, la Ville est tenue d’adopter et de mettre en œuvre une politique sur la délégation de pouvoirs et d’attributions.

Exigences en matière de tenue de dossiers

Conformément à la Politique de gestion des documents, les documents municipaux officiels découlant de l’application de la politique doivent être désignés comme tels dans le site SharePoint, le Système de gestion des documents ou le système organisationnel approuvé qui s’applique.

Définitions

Pouvoirs législatifs – s’entend de toutes les situations dans lesquelles le Conseil assume des fonctions législatives ou quasi judiciaires telles que l’adoption de règlements municipaux, l’élaboration de politiques et l’exercice d’un pouvoir décisionnel.

Pouvoirs administratifs – s’entend de toutes les actions du Conseil qui sont nécessaires à l’administration municipale sans toutefois faire intervenir de pouvoir discrétionnaire.

Questions potentiellement très médiatisées ou délicates – peuvent comprendre ce qui suit :

  • Projets municipaux d’importance, programmes ou services ayant trait au budget, portée des projets, niveau de risque ou intérêt public, lorsqu’il y a délégation de pouvoirs conférée par le Conseil.
  • Activités comme celles décrites dans la Politique en matière de dons à vocation communautaire destinés à la Ville :
    • Modification, amélioration, remplacement ou élimination d’une installation, d’un programme ou d’un service accessible au public;
    • Ajout d’une installation ou d’un équipement en un lieu dont la Ville est propriétaire ou locataire et qui est accessible au public;
    • Reconfiguration majeure d’un bien public, d’une installation publique ou d’un local où se déroulent des programmes publics dans une installation municipale;
    • Contrepartie à un donateur ayant une incidence importante sur l’esthétique ou l’utilisation d’un lieu ou d’une installation;
    • Exigence de renonciation totale ou partielle à des politiques ou à des normes municipales (sur l’accessibilité, le bilinguisme ou autre).

Demandes d’information

Pour de plus amples renseignements au sujet de la présente politique, communiquer avec :
Greffier municipal
Bureau du greffier municipal
Ville d’Ottawa
Téléphone : 3-1-1 (ATS : 613-580-2401)

Donations to the City for Community Benefit Policy

Approuvée par : Conseil municipal
Date d'approbation : 9 mai 2018
Date d’entrée en vigueur : 9 juillet 2018
Révision approuvée par : s.o.
Date de révision : s.o.

Énoncé de la politique

La Ville d’Ottawa accepte les dons afin d’améliorer les installations et les programmes municipaux. Avant d’accepter un don, la Ville procède à l’examen et à l’évaluation du don proposé afin de déterminer son utilité, ses incidences financières et opérationnelles immédiates et à plus long terme, ainsi que le risque et la responsabilité auxquels elle s’expose.

But

La présente politique a pour but de définir ce qui constitue un don à la Ville et de fournir aux directions générales une orientation et des directives claires quant à l’acceptation, à la gestion, à la contrepartie et à l’affectation des dons.

En matière d’acceptation de dons de bienfaisance et de production de reçus de ces dons, la Ville se conforme aux règlements de l’Agence du revenu du Canada (ARC), de la Loi sur les municipalités de l’Ontario et de sa propre Politique sur les reçus officiels de dons.

Application

La présente politique s’applique à tous les employés de la Ville.

Les dons faits à la Ville peuvent se présenter dans les formes suivantes :

  • Liquidités
  • Services
  • Équipement
  • Matériel et fournitures
  • Immobilisation, bien immobilier ou bien amortissable
  • Bien à usage personnel
  • Œuvre d’art, bijou, livre rare, timbre, pièce de monnaie, artéfact
  • Droit découlant de baux immobiliers ou droit résiduel
  • Police d’assurance-vie
  • Dons par testament

Cette politique ne s’applique pas à ce qui suit :

  • Compétences ou services dont la Ville bénéficie par le truchement de son Programme de bénévolat
  • Personal use property
  • Works of art, jewelry, rare books, stamps, coins, artefacts
  • A leasehold interest or residual interest in real property
  • Life insurance properties
  • Donations made under a will

Exigences de la politique

La sollicitation, la considération, l’acceptation, la contrepartie et l’administration d’un don à la Ville doivent être en tout point conformes à la présente politique.

Il incombe aux directions générales de respecter les exigences et procédures générales décrites dans les sections suivantes :

  1. Exigences générales
  2. Exigences en matière d’engagement du public et de consultation
  3. Gestion des dons
  4. Exigences en matière de consignation et de déclaration
  5. Reçus de dons
  6. Normes de contrepartie des dons

1. Exigences générales

Aux fins de l’application et de l’administration de cette politique, les dons à vocation communautaire sont ceux qui visent à servir le bien public. Les dons à la Ville ne doivent pas servir à payer des frais, des permis, des programmes ou des services.

Pour qu’un don soit admissible aux termes de cette politique, il doit y avoir intention du donateur de donner à la Ville, remise du don à la Ville par le donateur et acceptation du don par la Ville. Le processus n’est pas complet tant que la Ville n’a pas accepté le don.

Les directions générales peuvent soumettre toute offre de don à l’approbation du Conseil, même si l’offre ne respecte pas les lignes directrices de la présente politique. Le Conseil peut aussi étudier une offre ou demander au personnel d’examiner les offres de dons qui ne respectent pas cette politique à la lettre.

Tous les dons faits à la Ville doivent respecter les lois fédérales et provinciales, les règlements municipaux, ainsi que la Politique sur la reddition de comptes et la transparence et le Code de conduite des employés de la Ville. Lorsqu’un donateur demande un reçu aux fins de l’impôt, les directions générales respecteront aussi la Politique de la Ville sur les reçus officiels de dons et les règlements de l’ARC en matière de dons. 

Acceptation de dons
  • La Ville peut accepter ou refuser un don. Si elle refuse un don, elle informera le donateur de la raison de son refus et le remerciera pour son offre.
  • Lorsqu’elle évalue une offre de don, la direction générale bénéficiaire doit déterminer et évaluer tous les coûts ponctuels ou récurrents associés à l’acceptation du don. Ces coûts peuvent comprendre des frais à être payés par la Ville pour la livraison, l’installation, l’entretien, le fonctionnement, la sécurité, les permis, le remplacement, d’élimination, etc. Avant d’accepter un don, la direction générale bénéficiaire s’assurera de l’existence d’une source de financement des éventuels coûts à la charge de la Ville.
  • En ce qui concerne les projets d’immobilisations financés par des dons et nécessitant une dépense d’investissement de la part de la Ville, les directeurs généraux peuvent autoriser l’utilisation de fonds d’immobilisations en bloc dont ils disposent en vertu des pouvoirs qui leur sont conférés et que le Conseil n’a pas affectés à des projets précis. En ce qui concerne l’affectation de capitaux à des projets prioritaires approuvés par le Conseil, les directeurs généraux responsables des projets sont autorisés à effectuer des réaffectations mineures. Sous réserve de la disponibilité des fonds dans un budget approuvé, on peut affecter jusqu’à 100 000 dollars au financement d’un projet de donateur. Les directeurs généraux doivent demander l’approbation du Conseil pour toute réaffectation dépassant 100 000 dollars.
  • Lorsqu’elle évalue un don de bien, de structures ou d’équipement proposé, la direction générale bénéficiaire doit s’assurer, auprès du Bureau de l’accessibilité de la Ville, que le don respecte les exigences en matière d’accessibilité.
  • Lorsqu’un avantage est consenti au donateur, le don peut être assujetti à la TVH. Le personnel s’informera des possibles incidences relatives à la TVH auprès de la Direction des taxes à la consommation de la Ville.  
Limites et restrictions

Les dons destinés à la Ville ne doivent pas :

  • sous-entendre un appui accordé au donateur ou, si ce dernier est une société ou une entreprise commerciale, sous-entendre la recommandation de ses produits ou services, ni obliger la Ville à faire des déclarations à l’appui d’un produit ou d’un service;
  • être acceptés de particuliers, de groupes, d’associations, de sociétés ou d’autres entités qui ne sont pas en règle avec la municipalité (p. ex. en litige avec la Ville, en défaut de paiement face à la Ville ou accusés d’infraction grave à un règlement municipal ou autre);
  • être acceptés s’ils sont réputés être le fruit d’activités que la Ville juge contraires à l’éthique ou à la loi;
  • être acceptés de particuliers, de groupes, d’associations, de sociétés ou d’autres entités qui promeuvent des pratiques discriminatoires envers des personnes ou des groupes basées sur le genre, l’orientation sexuelle, l’affiliation religieuse ou politique, la citoyenneté, l’âge, la race ou l’appartenance ethnique, l’existence d’un dossier judiciaire, le handicap, le revenu ou la situation familiale;
  • être acceptés s’ils donnent lieu à un conflit d’intérêts réel ou perçu ou s’ils violent le Code de conduite des employés. Les dons ne seront ni sollicités ni acceptés s’ils :
    • donnent lieu ou sont perçus comme donnant lieu à un traitement de faveur accordé au donateur ou à toute autre partie;
    • font en sorte qu’un employé ou un élu de la Ville reçoit un paiement, un produit, un service ou un bien à des fins personnelles ou dans son intérêt propre;
    • proviennent d’entreprises dont les revenus reposent principalement sur la vente du tabac.

Dons en lien avec le processus de prise de décisions de la Ville :

  • Les dons faits à la Ville ne seront acceptés qu’en l’absence de lien de dépendance par rapport aux processus de prise de décisions.
  • Les processus de planification et d’approvisionnement de la Ville sont assortis d’une période d’interdiction durant laquelle il n’est pas permis de discuter, de solliciter ou d’accepter de dons.
  • En ce qui a trait aux processus d’approbation des demandes d’aménagement (p. ex. réglementation de plan d’implantation, plans de lotissement, dérogations mineures, modifications au Plan officiel ou au règlement de zonage), la période d’interdiction débute lorsqu’un donateur éventuel soumet une demande d’approbation de projet d’aménagement. Elle se termine lorsque la décision concernant la demande a été rendue.
  • En ce qui a trait à l’approvisionnement, la période d’interdiction débute dès la publication officielle de la demande d’offres, de prix, de propositions ou autre, et prend fin dès l’adjudication du contrat d’approvisionnement.
Dons de biens immobiliers
  • Le don d’un bien immobilier doit être conforme à la Politique municipale sur l’acquisition de biens-fonds.
  • Le cas échéant, l’approbation d’une entente de don de bien immobilier doit comprendre l’utilisation et la disposition du bien immeuble, y compris les produits nets découlant d’une transaction immobilière.

2. Exigences en matière d’engagement du public et de consultation

Des consultations auront lieu sur tous les dons comportant :

  • la modification, l’amélioration, le remplacement ou l’élimination d’une installation, d’un programme ou d’un service accessible au public;
  • l’ajout d’une installation ou d’un équipement en un lieu dont la Ville est propriétaire ou locataire et qui est accessible au public;
  • la reconfiguration majeure d’un bien public, d’une installation publique ou d’un local où se déroulent des programmes publics dans les limites d’une installation municipale;
  • une contrepartie au donateur ayant une incidence importante sur l’esthétique ou l’utilisation du lieu ou de l’installation;
  • la renonciation totale ou partielle à des politiques ou à des normes municipales (sur l’accessibilité, le bilinguisme ou autre).

Conformément à la Stratégie municipale d’engagement du public, les conseillers municipaux, les associations communautaires et les intervenants concernés prendront aussi part aux consultations.

Le personnel qui évalue une offre de don doit, avant d’accepter l’offre, veiller à ce que toutes les consultations internes et externes soient menées conformément à la Stratégie d’engagement du public.

Approbations internes d’un don

En plus d’obtenir l’approbation de l’équipe de direction de la direction générale bénéficiaire, les directions générales bénéficiaires consulteront tous les services susceptibles d’être touchés de près ou de loin par le don. Le tableau suivant nomme quelques-unes des autorités approbatrices à consulter selon le type de don.

Tableau 1 : Exigences relatives à la consultation
Dons concernant : Approbations requises de :
terrains et édifices
  • Directeur, Bureau des services immobiliers municipaux
  • Directeur général chargé de superviser le type de terrain ou d’édifice offert en don à la Ville - Considérations liées aux programmes et aux opérations
  • Direction générale des loisirs, de la culture et des installations – Considérations liées aux opérations et à l’entretien des immeubles
  • Direction générale des travaux publics et de l’environnement – Considérations liées aux opérations et à l’entretien des terrains
  • Direction générale de la planification, de l’infrastructure et du développement économique – Considérations liées à la durée de vie des immeubles et des installations et à l’environnement
modifications temporaires ou permanentes aux terrains ou aux édifices de la Ville
  • Directeur général, Loisirs, culture et installations – Considérations liées à l’entretien et aux opérations
  • Directeur général, Planification, infrastructure et développement économique – Considérations liées à la conception, à la construction et à la durée de vie
voies publiques
  • modifications extérieures, temporaires ou permanentes aux emprises des routes de la Ville, du Transitway et des Lignes de la Confédération et Trillium
  • Directeur général, Travaux publics et environnement – Considérations liées aux opérations et à l’entretien
  • Directeur général, Transports – Considérations liées à la sécurité et à la réglementation des couloirs de transport en commun
  • Directeur général, Planification, infrastructure et développement économique – Considérations liées à la conception et à la construction
véhicules et matériel roulant
  • Don d’un véhicule ou de matériel roulant et modifications temporaires ou permanentes aux véhicules ou au matériel roulant de la Ville
  • Trésorière municipale et directrice générale des services organisationnels – Considérations liées à la gestion du parc automobile
  • Directeur général, Transports (pour les véhicules d’OC Transpo) – Considérations liées à la gestion du parc automobile
médias et publications
  • Don d’espace ou de temps dans les médias
  • Modifications aux publications, au Web, à l’achat de médias (publicité) de la Ville ou utilisation de la propriété intellectuelle de la Ville (droits d’auteur, droits moraux, marques officielles, etc.) par des tiers
  • Directrice, Information du public et Relations avec les médias
  • Directeur général, Transports (pour les médias d’OC Transpo)

3. Gestion des dons

La direction générale bénéficiaire d’un don gérera celui-ci correctement et conformément aux directives qui suivent :

  • Les dons destinés à des fins précises ou, plus généralement, à un programme, y compris les dons de biens-fonds et de produits nets d’une transaction immobilière, seront utilisés par le programme aux fins précisées par le donateur.
  • Aux fins de la responsabilité et du contrôle financiers, les dons en argent devront être déposés aux comptes appropriés de la Ville.
  • Les dons ne doivent pas être gérés de manière informelle ni déposés dans un compte personnel ou externe ou un fonds en fiducie. Cette directive ne s’applique pas aux campagnes de financement communautaires tant que les contributions à la campagne ne sont pas remises à la Ville.
  • Les dons d’argent ou de bien faits à la Ville sans précision de l’objet par le donateur et qui ne s’inscrivent pas dans une initiative approuvée sont considérés comme non désignés et deviennent des contributions aux recettes générales ou aux actifs de la Ville, à moins que la direction générale bénéficiaire ne demande l’approbation du Conseil à une fin précise.
  • Les dons d’équipement ou de matériel seront consignés et suivis dans le cadre de l’inventaire de la Ville.
  • Tous les efforts seront faits pour utiliser les fonds reçus en don aux fins précisées par le donateur, et ce, dans l’année en cours. Les dons qui resteront inutilisés à la fin de l’année ne pourront être reportés à l’exercice budgétaire suivant que moyennant l’approbation du Conseil.

4. Exigences en matière de consignation et de declaration

Chaque direction générale doit tenir un registre de tous les dons reçus. Au plus tard le 31 janvier de chaque année, chaque direction générale doit remettre sa liste de dons de plus de 25 000 dollars à la Direction générale des loisirs, de la culture et des installations, qui produira un rapport coordonné à présenter au Conseil sur les pouvoirs délégués d’acceptation des dons.

Cette exigence de déclaration ne libère pas les directions générales de leur obligation de faire le suivi des dons de valeurs moindres. Chacun des directeurs généraux doit tenir un registre complet des dons reçus en espèces et en nature. Ce registre doit indiquer le nom exact et complet du donateur, la valeur et la description du don, toutes modalités ou limites convenues au sujet de l’utilisation du don et toute contrepartie accordée au donateur.

Tous les dons de 25 000 dollars ou plus doivent être consignés au moyen d’un protocole d’entente. Les dons d’une valeur inférieure à 25 000 dollars seront consignés et on en accusera réception par lettre de confirmation.

Dans l’éventualité où le donateur demanderait que son don ne fasse pas l’objet d’une reconnaissance publique, la Ville respectera ce souhait sous réserve d’une obligation de divulgation en vertu de la Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée (LAIMPVP).

5. Reçus de dons

Il incombe aux directions générales bénéficiaires de consulter les Services des recettes pour déterminer si le don peut faire l’objet d’un reçu. Dans le doute, elles consulteront la Politique sur les reçus officiels de dons, l’Unité des services financiers (USF) ou le Bureau du greffier municipal et de l’avocat général avant d’accepter le don.

6. Normes de contrepartie des dons

Les normes de contrepartie des dons guident le personnel dans la détermination des avantages aux donateurs qui peuvent être convenus en vertu de pouvoirs délégués et basés sur la valeur du don.

  • La valeur de l’avantage accordé au donateur ne doit pas être supérieure à la valeur marchande du don.
  • Les avantages au donateur d’une valeur pouvant atteindre 10 % de la valeur du don ou un maximum de 1000 dollars sont réputés être d’une valeur nominale.
  • La reconnaissance publique d’un don par voie de lettre de remerciement, de mention dans une publication de la Ville ou d’une simple enseigne ou plaque à une installation municipale est réputée être d’une valeur nominale pour le donateur.
  • Les directeurs généraux, directeurs ou gestionnaires du service concerné sont autorisés, en vertu de pouvoirs délégués, à approuver les avantages au donateur d’une valeur pouvant atteindre 50 % de la valeur marchande du don. Si un donateur demande un avantage évalué à plus de 50 % de la valeur marchande du don et dépassant le seuil de valeur nominale de 1000 dollars, la direction générale concernée demandera l’approbation du Conseil.
  • Une mention sur une propriété ou un bien appartenant à la Ville doit se limiter à la reconnaissance du don et ne pas constituer une forme d’appui à l’égard du donateur, d’un produit ou d’un service.
  • La nature des avantages au donateur doit revêtir une importance inférieure à celle de l’objectif premier du programme bénéficiaire du don (p. ex. l’offre d’accès gratuit à une installation sera inférieure à l’objectif prioritaire d’accès à l’installation).
  • La période durant laquelle un avantage au donateur est valable ne dépassera pas :
    • la durée de vie utile du don;
    • 20 ans, sauf sur approbation du Conseil.
Seuils de contrepartie
  • Les directeurs généraux, directeurs ou gestionnaires du service concerné sont autorisés à accorder, en contrepartie des dons, des avantages ne dépassant pas 50 % de la valeur marchande du don, jusqu’à un maximum de 10 000 dollars pour une contrepartie ponctuelle, ou de 10 000 dollars par an pouvant atteindre une valeur totale maximum de 100 000 dollars dans le cas de demandes de contrepartie sur plusieurs années.
  • Pour les avantages dont la valeur dépasse 10 000 dollars par an ou 100 000 dollars pour la durée de l’entente, les directions générales sont tenues de demander l’approbation du Conseil.
  • Les directeurs généraux sont autorisés, en vertu de pouvoirs délégués, à dépasser de 10 % la valeur des avantages consentis, et ce, afin de disposer de la souplesse nécessaire pour conclure une entente de don. Tout dépassement peut devoir faire l’objet d’une déclaration en vertu du Règlement municipal sur la délégation de pouvoirs.
Registre des lobbyistes
  • Les donateurs qui entament des discussions avec le personnel afin qu’on leur accorde, en échange de leur don, des avantages supérieurs à une valeur nominale seront priés de s’inscrire auprès du registraire des lobbyistes de la Ville.
  • Si la contrepartie est d’une valeur nominale, le donateur n’aura pas à s’inscrire.
  • Si une interprétation s’impose, le personnel devra consulter le registraire des lobbyistes.
Droits d’appellation
  • L’octroi de droits d’appellation visant des installations municipales dans le cadre d’un avantage lié à un don est assujetti à la Politique de la Ville sur les commandites et la publicité et à la Politique de la Ville sur les noms commémoratifs.

Responsabilités

Il incombe aux gestionnaires :

  • d’autoriser les dons;
  • de veiller à ce que toutes les conditions préalables à la production d’un reçu de don soient satisfaites par le donateur;
  • de prendre les dispositions éventuellement nécessaires à l’évaluation du don en veillant à ce que l’évaluateur possède les qualifications requises et que son évaluation soit appropriée;
  • d’autoriser le formulaire Demande de reçu officiel de don et la Liste sommaire des reçus officiels de dons, s’il y a lieu;
  • de s’assurer que les dons soient utilisés aux fins prévues;
  • d’adresser aux donateurs les remerciements et la reconnaissance de circonstance.

Il incombe au Bureau du greffier municipal et de l’avocat général :

  • de donner aux directions générales les conseils juridiques nécessaires à l’application de la présente politique.

Il incombe aux Services des recettes :

  • de procéder au traitement efficace des dons qui font l’objet d’un reçu;
  • de produire les reçus officiels de dons dans les délais opportuns;
  • de prévenir l’utilisation non autorisée des reçus officiels de dons;
  • de produire une déclaration de renseignements auprès de l’ARC pour les dons déclarés par les donateurs.

Il incombe à l’Unité des services financiers :

  • de déposer les fonds dans un compte désigné de la Ville;
  • de donner les conseils demandés relativement à la réception d’un don.

Il incombe à la Direction générale des loisirs, de la culture et des installations :

  • d’agir comme mandataire de la Ville en matière de dons;
  • de tenir la présente politique à jour et de répondre aux offres qui ne visent pas de direction générale en particulier;
  • de dresser, à l’intention du Conseil, un rapport annuel énumérant tous les dons de plus de 25 000 dollars.

Surveillance/Non-respect

Il incombe aux directions générales bénéficiaires de respecter la présente politique, à défaut de quoi elles pourraient être privées du don qui leur est destiné. La Direction générale des loisirs, de la culture et des installations est chargée de veiller à l’application de cette politique.

Définitions

Don : cession volontaire d’un bien.

Dons à vocation communautaire : comprennent les projets, montants en espèces, biens et activités pour le bien public.

Don en nature : don de biens autres que de l’argent comptant, tels des biens en immobilisation (y compris les biens amortissables) et des biens à usage personnel. Ne comprend pas les dons de services.

Juste valeur marchande : prix dont conviendraient deux parties informées et consentantes sur un marché où la concurrence peut librement s’exercer.

Valeur nominale : Certains avantages ont une valeur nominale et sont jugés trop minimes pour influer sur la valeur d’un don.

Services : peuvent désigner des services professionnels ou commerciaux dont il est fait don à la Ville.

Demandes d’information

Toute demande de renseignements concernant les dons doit être adressée au :

Gestionnaire de programme
Services de soutien aux activités
Direction générale des loisirs, de la culture et des installations
Tél. : 613‑580‑2424, poste 13595

Annexes

Aucune

Politique sur les ressources liées aux élections

Service : Bureau du greffier municipal
Approuvé par : Conseil municipal
Date d’approbation : Le 12 février 2003
Date d’entrée en vigueur : Le 12 février 2003
Version révisée approuvée par : Greffier municipal
Date d’approbation de la version révisée : Le 13 février 2013; le 23 mars 2022; le 9 août 2023 (modifications d’ordre administratif)

Énoncé de politique

Fournir des lignes directrices en ce qui concerne l’utilisation des ressources municipales dans le contexte d’élections.

Objectif

Conformément aux dispositions de la Loi de 1996 sur les élections municipales (LEM), les ressources et les fonds publics ne doivent pas être utilisés à des fins électorales, y compris la promotion d’une candidature à une charge élective ou l’opposition à cette candidature.

Plus précisément, l’article 88.18 de la LEM stipule que les municipalités « [...] établissent des règles et des modalités en ce qui concerne l’utilisation de leurs ressources respectives pendant la période de campagne électorale. » En outre, l’alinéa 88.8(4)5 de la LEM stipule qu’une municipalité ne doit pas faire de contributions à une campagne électorale.

La Loi de 1990 sur le financement des élections et la Loi électorale du Canada, 2000 contiennent des interdictions similaires relativement aux campagnes électorales provinciales et fédérales. Plus précisément, l’article 29 de la Loi de 1990 sur le financement des élections interdit les contributions de la part de personnes morales, ce qui comprend les municipalités. De la même manière, l’article 363 de la Loi électorale du Canada, 2000 stipule que seuls des particuliers peuvent faire des contributions électorales.

Champ d’application

La présente politique s’applique à :

  • Tous les membres du Conseil municipal, au personnel de la Ville et aux membres citoyens nommés par le Conseil pour siéger au Comité du patrimoine bâti dans le contexte d’une élection municipale générale ou partielle ou d’une campagne portant sur une question inscrite au bulletin de vote;
  • Tous les membres du Conseil municipal, au personnel de la Ville et aux membres citoyens nommés par le Conseil pour siéger, au Comité du patrimoine bâti dans le contexte d’une participation de nature partisane à des élections fédérales et provinciales.

En ce qui a trait à l’utilisation des ressources municipales, le cas échéant, les dispositions de la présente politique s’appliquent également aux activités de tous les candidats et tiers annonceurs inscrits et des campagnes portant sur une question inscrite au bulletin de vote. L’expression « liées aux élections » est utilisée dans la présente politique pour indiquer les questions décrites précédemment.

Certaines dispositions de la présente politique sont assujetties à d’autres politiques, procédures et règlements municipaux. Des directives devraient être demandées au greffier municipal ou à son mandataire si des clarifications et une interprétation s’avèrent nécessaires ou s’il survient une situation dont ne traitent pas expressément la présente politique et les Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction, document ci-joint au titre d’annexe 1.

Membres du Conseil

La présente politique s’applique à tous les membres du Conseil municipal. Cela étant dit, les dispositions relatives à la période d’interdiction définies à l’article 5 de la présente politique et dans les Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction (document ci-joint à titre d’annexe 1) ne s’appliquent pas à un membre du Conseil élu par acclamation ou qui, laissant sa charge, ne se présente pas à une élection.

Cette politique vise à concilier le devoir d’un membre de représenter les résidents de son quartier et l’obligation légale de la Ville de ne pas contribuer, ou donner l’impression de contribuer, à une campagne électorale. En ce qui concerne les activités liées aux élections, l’article 14 du Code de conduite des membres du Conseil stipule que les membres du Conseil sont tenus de se conformer à la Loi de 1996 sur les élections municipales et à la présente politique.

Il est établi que les membres du Conseil, à titre de représentants élus, sont tenus de servir leurs électeurs et de s’acquitter de leurs responsabilités jusqu’à la fin de leur mandat. Cela étant dit, il doit exister une séparation claire entre le rôle d’un représentant élu siégeant comme membre du Conseil et son rôle à titre de candidat à un poste électif.

Il est également reconnu qu’il n’existe pas de règles relativement aux heures de travail des membres du Conseil. Les représentants élus doivent souvent travailler à toute heure du jour et de la nuit, ainsi que les fins de semaine et les jours de congé. Ils ne reçoivent pas d’indemnités de congé et ne sont pas payés en heures supplémentaires. La journée de travail, le temps rémunéré et les horaires de service d’un membre du Conseil ne sont pas définis. Cela étant, le membre peut s’adonner à des activités électorales en sa qualité de candidat à des moments de la journée qui sont généralement considérés comme étant les « heures de bureau » de la Ville. La chose est permise pourvu que ces activités ne contreviennent pas aux dispositions de la présente politique et que des fonds et des ressources publics ne soient pas utilisés à des fins électorales.

Personnel municipal

La présente politique s’applique à tout le personnel municipal, y compris les employés des bureaux des membres du Conseil.

Selon le Code de conduite des employés de la Ville, le personnel municipal est tenu de préserver la confiance du public dans la Ville et de respecter les valeurs fondamentales du code dans ses tâches quotidiennes. En fin de compte, le personnel municipal a la responsabilité de se comporter conformément aux règles du Code de conduite des employés et de respecter les dispositions de la présente politique.

En ce qui a trait aux activités liées aux élections, bien que la Ville encourage ses employés à s’impliquer au sein de leur collectivité, il est reconnu que certaines activités non liées à leur travail peuvent nuire à leur capacité de s’acquitter de leur fonction et porter atteinte à la neutralité de la Ville. Le personnel municipal doit promouvoir les principes de transparence, d’impartialité, de respect et de responsabilité définis à l’article 6 de la présente politique.

Membres citoyens nommés par le Conseil du Comité du patrimoine bâti

La présente politique s’applique aux membres citoyens nommés par le Conseil du Comité du patrimoine bâti.

Elle vise à concilier les devoirs des membres citoyens de ces instances et l’obligation légale de la Ville de ne pas contribuer ou donner l’apparence de contribuer à une campagne électorale. Ainsi, les membres citoyens de ces instances engagés dans des activités politiques doivent faire le nécessaire pour séparer ces activités de leurs activités officielles relevant de leur charge.

Le Code de conduite des membres citoyens du Comité permanent du patrimoine bâti s’applique aux membres citoyens du Comité du patrimoine bâti lorsqu’ils agissent en leur qualité officielle. Le code exigent que les membres citoyens se comportent conformément aux dispositions de la Loi de 1996 sur les élections municipales et de la présente politique.

Activités des candidats, des tiers annonceurs inscrits et des campagnes relatives à une question inscrite au bulletin de vote liées à l’utilisation des ressources municipales

La présente politique vise à concilier les droits statutaires et légaux des candidats, des tiers annonceurs inscrits et des campagnes relatives à une question inscrite au bulletin de vote et l’obligation légale de la Ville de ne pas contribuer ou de ne pas donner l’apparence de contribuer à une campagne électorale. Par conséquent, les dispositions de la présente politique s’appliquent à certaines activités des candidats, des tiers annonceurs inscrits et des campagnes relatives à une question inscrite au bulletin de vote liées à l’utilisation de ressources municipales. Cependant, la présente politique ne s’applique pas aux activités des candidats, des tiers annonceurs inscrits et des campagnes relatives à une question inscrite au bulletin de vote qui ne sont pas liées à l’utilisation de ressources municipales. Et elle ne s’applique pas à l’utilisation par les candidats de l’information publique.

Exigences de la politique

Article 1 - Dispositions générales

  1. Les ressources municipales ne seront utilisées à aucun moment afin de commanditer ou de produire du matériel faisant la promotion de la candidature d’une personne à un poste électif ou s’y opposant ou faisant la promotion d’une question inscrite au bulletin de vote ou s’y opposant.
  2. Sous réserve de l’article 5 de la présente politique et des Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction, document ci-joint au titre d’annexe 1, le paragraphe 1(1) de la présente politique n’a pas pour objet d’empêcher les membres du Conseil de communiquer régulièrement avec leurs électeurs au moyen de dépliants, de bulletins, de circulaires, de sites Web et de courriels et dans le cadre d’activités spéciales. Par contre, les membres du Conseil s’assureront que les activités et les documents de communication produits ou financés à même les ressources municipales sont conformes aux dispositions applicables de la présente politique et ne sont pas liés à une élection.

Article 2 - Activités municipales

Participation des représentants élus à des activités municipales

  1. Les membres du Conseil et d’autres représentants élus peuvent participer à des activités organisées par la Ville et y agir en leur qualité d’élus, notamment prendre la parole durant l’activité et participer à des cérémonies, pourvu qu’ils ne fassent pas la promotion d’une candidature à un poste électif ou s’y opposent. La participation des membres du Conseil à des activités de la Ville durant la période d’interdiction est assujettie à l’article 5 de la présente politique ainsi qu’aux Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction, document ci-joint au titre d’annexe 1.

Participation de candidats, de tiers annonceurs inscrits et de représentants de campagnes relatives à une question inscrite au bulletin de vote à des activités municipales

  1. Les candidats, les tiers annonceurs inscrits et les représentants de campagnes relatives à une question inscrite au bulletin de vote peuvent participer à des activités municipales à titre de citoyens privés, mais ils ne doivent pas faire campagne ni distribuer de matériel lié à la campagne durant l’activité.
  2. Les candidats, tiers annonceurs inscrits et représentants de campagnes relatives à une question inscrite au bulletin de vote ne doivent pas accepter d’invitation à prendre la parole dans le cadre d’activités municipales en leur qualité de candidats, tiers annonceurs inscrits ou représentants d’une campagne relative à une question inscrite au bulletin de vote.

Activités organisées par les membres du Conseil pendant une année d’élection municipale

  1. Les dons et les commandites pour des activités organisées par des membres du Conseil pendant une année d’élection municipale sont assujettis aux dispositions de la Politique sur les activités spéciales, communautaires et de financement, qui relève de la commissaire à l’intégrité de la Ville d’Ottawa.
  2. Les activités organisées par les membres du Conseil qui utilisent des ressources municipales, y compris le budget alloué aux services de la circonscription, durant la période d’interdiction doivent être approuvées par le greffier municipal ou son mandataire conformément à l'article 5 de la présente politique et des paragraphes 5(1)(b) et 5(1)(c) des Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction, document ci-joint au titre d’annexe 1.

Article 3 - Installations municipales

Réservation de locaux dans les installations municipales

  1. Les résidents, y compris les organismes communautaires, les candidats, les tiers annonceurs inscrits, les représentants des campagnes relatives à une question inscrite au bulletin de vote, peuvent réserver des locaux dans des installations municipales aux fins d’activités électorales sous réserve des conditions suivantes :
    1. La réservation et les activités seront assujetties aux règlements municipaux et aux règles, politiques et procédures en vigueur quant à l’utilisation des installations, aux enseignes et aux activités de campagne;
    2. Le particulier ou l’organisation en question fera ses propres démarches directement auprès du personnel de la Ville et paiera tous les frais afférents à l’activité ;
    3. Les ressources municipales, y compris le personnel de la Ville, n’auront aucun rôle à jouer dans l’activité si ce n’est au chapitre du soutien général pour la réservation d’un local;
    4. Les titulaires d’un contrat de location pourront déterminer qui seront les personnes admises et les activités qui se dérouleront dans le local loué, pourvu que ces titulaires et les participants respectent les règles s’appliquant à l’installation et qu’ils utilisent le local comme indiqué au contrat de location et dans le respect des règlements municipaux et des règles, politiques et procédures applicables de la Ville ;
    5. Les installations municipales utilisées comme bureaux de vote :
      1. II ne sera pas possible de réserver des locaux dans ces installations aux fins d’activités électorales les jours de scrutin;
      2. Les enseignes et tout matériel de promotion liés à des activités électorales à venir seront retirés de ces installations les jours de scrutin. Cela n’inclut pas les enseignes et le matériel de promotion placés par le personnel municipal en lien avec les procédures de vote.
  2. Les budgets alloués aux services de la circonscription des membres du Conseil, les crédits pour l’utilisation communautaire des installations de loisirs et d’autres ressources municipales ne seront pas utilisés pour réserver/commanditer des installations municipales aux fins d’activités électorales (p. ex. une réunion de tous les candidats de tout ordre de gouvernement). Cette interdiction ne s’applique pas aux activités liées à la participation générale à la gouvernance municipale et au processus électoral (p. ex., séances d’information publique), lesquelles activités devront être approuvées au préalable par le greffier municipal ou son mandataire conformément aux principes de la présente politique ainsi que de l’application du paragraphe 4(2) des Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction, document ci-joint au titre d’annexe 1.

Faire campagne dans les installations municipales et d’autres propriétés de la Ville

  1. Il est permis de faire campagne dans les aires communes des installations municipales (comme les halls d’entrée des immeubles et les entrées publiques) ainsi que sur les trottoirs et voies publiques, dans les parcs publics et dans les aires publiques des stations de transport en commun, sous réserve des conditions suivantes :
    1. Les personnes qui font campagne n’entraveront pas la circulation, ne causeront pas de problèmes de sécurité et ne gêneront pas les autres usagers des lieux;
    2. Les activités de campagne ne se dérouleront pas dans le cadre d’un programme ou d’une activité municipale;
    3. Les personnes qui font campagne n’entreront pas dans des locaux où se déroulent des activités municipales dans le but de promouvoir leur campagne et de solliciter l’appui des participants;
    4. Les personnes qui font campagne n’entreront pas dans des locaux loués afin de promouvoir leur campagne ou de solliciter l’appui des participants à une activité privée sans en avoir l’autorisation du titulaire du contrat de location;
    5. Le Règlement municipal sur les parcs et les installations régit l’utilisation des parcs municipaux et des installations connexes et encourage un comportement responsable de la part des usagers. L’utilisation des parcs et de leurs installations connexes aux fins d’activités de campagne, comme des événements, des rassemblements, etc., sera soumise à l’examen de la Direction générale des parcs, des loisirs et des bâtiments et assujettie à toutes les conditions applicables du règlement municipal et aux autres exigences en matière de permis, de contrats et de lettres d’autorisation ;
    6. Le Règlement sur le transport en commun régit le transport en commun, y compris les tarifs et les correspondances, les preuves de paiement, les laissez-passer de transport en commun, les interdictions générales, les lignes directrices du Transitway, les parcs-o-bus, les permis, les frais et l’application de la loi. L’utilisation des aires publiques des stations de transport en commun aux fins d’activités de campagne, comme des événements, des rassemblements, etc., sera soumise à l’examen de la Direction générale des services de transport en commun et assujettie à toutes les conditions applicables du règlement municipal et aux autres exigences en matière de permis, de contrats et de lettres d’autorisation.
  2. Le Règlement sur les enseignes sur les routes de la Ville et le Règlement sur les enseignes temporaires sur des propriétés privées régissent l’installation d’affiches électorales sur des propriétés publiques et privées lors d’élections municipales, provinciales et fédérales. Il est interdit d’installer des affiches électorales « dans   une propriété du transport en commun ou à proximité » conformément au Règlement sur le transport en commun, mais elles sont permises sur un terre-plein latéral intérieur d’une propriété de la Ville se trouvant tout près, comme décrit dans le Règlement sur les enseignes sur les routes de la Ville.

Article 4 - Ressources municipales

Communications des membres du Conseil et questions connexes
  1. Comme il est indiqué au paragraphe 1(2) de la présente politique, tous les membres du Conseil s’assureront que le contenu des documents de communication produits ou financés à même les ressources municipales ne vise pas de fins électorales, y compris la promotion d’une candidature à un poste électif ou l’opposition à cette candidature. L’article 5 de la présente politique et les Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction, document ci-joint au titre d’annexe 1, s’applique aux documents de communication des membres du Conseil durant la période d’interdiction.
  2. Les ressources municipales ne seront pas utilisées pour payer, accéder, créer ou mettre à jour des plateformes de communication liées aux élections, comme des sites Web de campagne ou des comptes de médias sociaux. Cela comprend également, sans s’y limiter, l’utilisation des ordinateurs, tablettes et téléphones intelligents financés par la Ville; des réseaux sans fil de la Ville auxquels ont accès les bureaux des membres, mais non le public en général; du personnel du bureau des membres durant leurs heures normales de travail; et des budgets des membres alloués aux services de leur circonscription.
  3. Les documents de communication, y compris les photos et vidéos, qui ont été ou sont créés ou produits par des employés municipaux ou avec des ressources municipales, ne doivent pas être utilisés dans le matériel de campagne ou à d’autres fins électorales.
  4. Les renseignements sur les électeurs (y compris numéros de téléphone, courriels et adresses postales) qui sont recueillis, classés, mis à jour ou auxquels on accède à l’aide de ressources municipales ne doivent pas être utilisés à des fins électorales.
  5. Les membres du Conseil s’assureront que tous les documents de communication envoyés aux électeurs après une élection générale ou partielle ne font pas mention de sujets liés aux élections. Notamment :
    1. Les documents de communication envoyés aux électeurs par un membre ne doivent pas les remercier d’aller voter ou de les appuyer ni faire référence à la campagne, aux autres candidats ou à l’élection. Les documents peuvent inclure une déclaration d’ordre général pour témoigner de la fierté du membre et de l’honneur qu’il éprouve à représenter les électeurs;
    2. Les documents de communication envoyés par un membre ne contiendront pas de message d’adieux ou de résumé de ses réalisations dans le cadre de son mandat, etc.
Sites Web des membres du Conseil
  1. Les sites Web des membres du Conseil qui sont payés, créés, mis à jour ou auxquels on accède à l’aide de ressources municipales ne seront pas utilisés à des fins électorales. Cela comprend entre autres le site Web d’un membre :
    1. dont l’hébergement et la mise à jour sont payés par la Ville;
    2. qui est mis à jour par le personnel du bureau du membre durant ses heures normales de travail ou en utilisant l’infrastructure municipale;
    3. auquel renvoient les activités du membre dans le contexte de son rôle de représentant élu, comme dans ses documents de communication (p. ex., site Web du membre payé par la Ville, cartes professionnelles, blocs-signatures au bas des courriels, papier à en-tête, chroniques dans les journaux communautaires, dépliants, photos, circulaires, bulletins, annonces, communiqués de presse, envois postaux et courriels).
  2. Si un membre du Conseil convertit un site Web payé, créé mis à jour ou auquel on accède à l’aide de ressources municipales en un site Web aux fins d’une campagne électorale :
    1. Le membre du Conseil en informera le greffier municipal ou son mandataire au moins 24 heures à l’avance afin de s’assurer que tous les liens vers le site Web sont supprimés du site ottawa.ca conformément au paragraphe 4(13) de la présente politique;
    2. Le membre du Conseil paiera lui-même le renouvellement de l’hébergement du site Web jusqu’à ce que le budget de sa campagne le prenne en charge. La campagne ne sera pas autorisée pas à rembourser les frais à la Ville;
    3. Tous les liens ou tous les renvois à des sites Web convertis (pour une campagne électorale) seront supprimés des activités du membre du Conseil en sa qualité de représentant élu et les documents de communication du membre (p. ex., cartes professionnelles, blocs-signatures au bas des courriels, papier à en-tête, chroniques dans les journaux communautaires, dépliants, photos, circulaires, bulletins, annonces, communiqués de presse, envois postaux et courriels) n’y feront pas référence.
  3. Les membres du Conseil n’utiliseront pas un site Web payé, créé, mis à jour ou auquel on accède à l’aide de ressources municipales :
    1. Afin d’appuyer un candidat de tout ordre de gouvernement ou une campagne relative à une question inscrite au bulletin de vote; et/ou
    2. Comme lien vers un site Web ou à un compte de médias sociaux d’un candidat de tout ordre de gouvernement ou d’une campagne relative à une question inscrite au bulletin de vote.
  4. Ce qui suit s’applique aux liens et aux widgets vers les comptes de médias sociaux d’un membre du Conseil apparaissant dans un site Web du membre payé, créé, mis à jour ou auquel on accède à l’aide de ressources municipales :
    1. Les liens et widgets vers les comptes de médias sociaux d’un membre du Conseil apparaissant dans un site Web du membre doivent être supprimés durant la période d’interdiction, comme indiqué au paragraphe 3(3) des Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction, document ci-joint au titre d’annexe 1.
    2. Si un membre prévoit utiliser ses comptes de médias sociaux à des fins électorales (c.-à-d. messages électoraux ou partage) à un moment ou à un autre, y compris lors d’une élection générale ou partielle à l’échelle municipale, provinciale ou fédérale, le membre s’assurera que les liens ou widgets vers ses comptes de médias sociaux sont supprimés de son site Web et il informera le greffier municipal de leur suppression.
Utilisation des médias sociaux par les membres du Conseil
  1. Les médias sociaux que l’on peut utiliser gratuitement ne sont généralement pas considérés comme des ressources municipales. Ces comptes sont personnels et relèvent des membres individuellement. Ils n’ont pas été créés par la Ville d’Ottawa et ne sont pas utilisés par la Ville à des fins de communication officielle. Cela étant dit, les conditions suivantes s’appliquent aux comptes de médias sociaux des membres du Conseil :
    1. Les membres sont invités à séparer clairement leurs comptes de médias sociaux en tant que représentant élu de leurs comptes de médias sociaux liés à leur campagne électorale. Le compte officiel du quartier du membre tenu par son personnel de bureau et financé par la Ville (c.-à-d. le compte du « quartier _____) ne doit pas être utilisé à des fins électorales;
    2. Les membres qui publient ou partagent du matériel lié à la campagne électorale au moyen de comptes de médias sociaux s’assureront que des ressources municipales, notamment la contribution du personnel de leur bureau durant ses heures normales de travail ou l’utilisation d’équipements municipaux, comme des téléphones intelligents et des ordinateurs, ne sont pas utilisées pour ces activités;
    3. Si les comptes de médias sociaux d’un membre diffusent ou partagent des messages liés à la campagne, les liens et renvois à ces comptes ne devront pas apparaître dans les documents de communication du membre (p. ex., site Web du membre payé par la Ville, cartes professionnelles, blocs-signatures au bas des courriels, papier à en-tête, chroniques dans les journaux communautaires, dépliants, photos, circulaires, bulletins, annonces, communiqués de presse, envois postaux et courriels).
  2. Les membres du Conseil suivront toutes les directives de la commissaire à l’intégrité en ce qui concerne l’utilisation des médias sociaux. Le Code de conduite des membres du Conseil s’applique aux activités des membres dans les médias sociaux.
Contenu des membres sur ottawa.ca
  1. Le contenu des membres sur ottawa.ca, y compris les biographies, ne doit pas être lié à une élection et, à sa publication initiale ou au moment d’une révision importante, il sera soumis au greffier municipal ou à son mandataire aux fins de vérifier sa conformité à la présente politique.
  2. Les conditions suivantes s’appliquent aux liens vers le contenu des membres sur ottawa.ca :
    1. Les liens sur ottawa.ca vers les sites Web d’un membre du Conseil seront retirés d’ottawa.ca si ces sites sont utilisés à des fins électorales (c.-à-d. entièrement ou en partie convertis pour soutenir sa campagne électorale).
    2. Les liens sur ottawa.ca vers les comptes de médias sociaux d’un membre du Conseil seront retirés d’ottawa.ca si les comptes en question sont utilisés à des fins électorales (c.-à-d. publication ou partage de messages électoraux). Si un membre du Conseil prévoit utiliser ses comptes de médias sociaux à des fins électorales à un moment ou un autre, y compris lors d’une élection générale ou partielle à l’échelle municipale, provinciale ou fédérale, le membre en informera le greffier municipal ou son mandataire au moins 24 heures à l’avance afin de s’assurer que les liens et widgets vers ses comptes de médias sociaux sont supprimés du site ottawa.ca.
    3. Les liens sur ottawa.ca vers les sites Web des membres du Conseil et leurs comptes de médias sociaux seront retirés d’ottawa.ca durant la période d’interdiction en vertu du paragraphe 3(2) des Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction, document ci-joint au titre d’annexe 1.
Communications de la Ville et questions connexes
  1. Les sites Web et les noms de domaine payés par la Ville ne doivent pas contenir de matériel de campagne ni mentionner ou identifier de candidat, de tiers annonceur inscrit ou de représentant d’une campagne relative à une question inscrite au bulletin, et ne doivent pas afficher de slogans ou de symboles associés à un candidat, à un tiers annonceur inscrit ou à une campagne relative à une question inscrite au bulletin de vote. Cette interdiction ne s’applique pas à l’identification des candidats dans la page officielle d’une élection municipale générale ou partielle sur ottawa.ca.
  2. Les comptes des médias sociaux de la Ville indiqués dans le Protocole sur l’utilisation des médias sociaux ne doivent pas rééditer ou recycler (p. ex., en « relayant des messages », en « aimant » ou en créant des liens) les messages des candidats désignés (à un poste au Conseil municipal ou à l’échelle provinciale ou fédérale). Cette restriction ne s’applique pas aux messages du maire relativement aux activités intergouvernementales et aux proclamations relevant de sa qualité en tant que premier dirigeant de la Ville, comme indiqué aux articles 225 et 226.1 de la Loi sur les municipalités, 2001.
Information municipale et questions connexes
  1. L’information municipale fournie à sa demande à un candidat, un tiers annonceur inscrit ou un représentant d’une campagne relative à une question inscrite au bulletin de vote sera aussi fournie aux autres candidats, tiers annonceurs inscrits ou représentants d’une campagne relative à une question inscrite au bulletin de vote qui demandent la même information.
  2. Les demandes de rencontres avec les directeurs généraux ou d’autres employés municipaux ou de visites d’installations municipales de la part d’un candidat, d’un tiers annonceur inscrit ou du représentant d’une campagne relative à une question inscrite au bulletin de vote ne peuvent pas toujours être accordées faute de ressources ou par manque de temps. Si de telles rencontres ou visites sont organisées pour un candidat, un tiers annonceur inscrit ou le représentant d’une campagne relative à une question inscrite au bulletin de vote, la direction générale organisera le même type de rencontre ou de visite pour les autres candidats, tiers annonceurs inscrits et représentants de campagnes relatives à une question inscrite au bulletin de vote qui en font la demande.
Identité visuelle de la Ville et questions connexes
  1. Les logos, les marques déposées, les slogans, les armoiries, etc. de la Ville ne doivent paraître sur aucun matériel de campagne ni être distribués avec du matériel de campagne, sauf pour servir de lien vers le site Web de la Ville afin d’obtenir des renseignements sur les élections municipales.
  2. Les photos et les vidéos dont les droits d’auteur sont détenus par la Ville ou qui sont ou ont été produites par du personnel de la Ville ou avec des ressources municipales ne seront pas utilisées à des fins électorales externes ou dans du matériel de campagne.
Budgets alloués aux services de la circonscription des membres
  1. Dans une année d’élection municipale, un montant calculé au prorata du budget annuel de chaque bureau de membre sera réservé pour le nouveau mandat du Conseil. Le membre en poste pourra dépenser jusqu’à 10,5/12 du budget annuel, mais le 1,5/12 restant sera réservé pour le prochain mandat. Le personnel du Bureau du greffier municipal surveillera ces dépenses afin d’aider chaque bureau à respecter la limite.
  2. Dans le cas d’une élection partielle à l’échelle du quartier ou de l’ensemble de la ville ou d’une nomination à un poste de conseiller pour pourvoir une charge laissée vacante, un montant au prorata du budget du bureau du conseiller sortant sera mis de côté à l’intention du nouveau représentant élu en fonction de sa date d’entrée en poste.
  3. Conformément au paragraphe 4(21), toutes les sommes et obligations engagées préalablement, comme les frais d’hébergement Web, doivent être portées à l’attention du greffier municipal ou de son mandataire dans les 48 heures suivant l’attestation et elles seront traitées au cas par cas.
Les comptes de quartier des membres du Conseil liés aux programmes municipaux
  1. Dans une année d’élection municipale, ce qui suit s’applique à toute demande que souhaiterait faire ou toute directive que souhaiterait donner un conseiller au personnel en ce qui concerne les fonds publics des comptes de quartier liés à l’article 37 Avantages communautaires, à la Politique sur les frais relatifs aux terrains à vocation de parc et au Programme de mesures temporaires de modération de la circulation qu’il a le pouvoir d’utiliser :
    1. Comme indiqué au paragraphe 2(4) des Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction, durant la période d’interdiction :
      1. Un conseiller qui pose sa candidature à un poste à l’élection municipale ne fera pas de demande ni ne donnera de directive au personnel de la Ville en ce qui concerne l’utilisation des comptes de quartier susmentionnés.
      2. Un conseiller qui ne pose pas sa candidature à un poste à l’élection municipale ou qui a été élu par acclamation peut faire des demandes ou donner des directives au personnel de la Ville en ce qui concerne les comptes de quartier susmentionnés, conformément aux dispositions afférentes aux comptes du quartier.
    2. Avant le début de la période d’interdiction et suivant le jour du scrutin et jusqu’à la fin du mandat du Conseil, un conseiller peut faire une demande ou donner des directives au personnel de la Ville en ce qui concerne les comptes de quartier susmentionnés sous réserve des politiques afférentes aux comptes de quartier.
Campagnes électorales à d’autres ordres de gouvernement
  1. Les membres du Conseil n’utiliseront pas les ressources de la Ville afin d’organiser, de promouvoir, de parrainer ou d’aider à l’organisation d’une activité à laquelle participent directement des candidats à des élections d’autres ordres de gouvernement, étant donné la possibilité de manifestation, réelle ou perçue, de partisanerie associée à l’organisation ou la tenue d’une telle activité.
  2. Les membres du Conseil peuvent communiquer avec leurs électeurs entourant les enjeux fédéraux ou provinciaux qui concernent leur quartier ou la Ville d’Ottawa et d’autres questions ayant une incidence directe sur les dossiers municipaux impliquant les gouvernements fédéral et provincial et la Ville d’Ottawa. Ces communications ne doivent pas être partisanes de nature et peuvent prendre la forme de questionnaires généraux adressés à tous les candidats ou de messages adressés aux électeurs mettant en relief des enjeux fédéraux et provinciaux importants pour le quartier, sans commentaires ni indication d’une préférence pour un candidat ou un parti en particulier.
  3. Ce qui suit s’applique si un membre du Conseil est désigné candidat à une élection générale ou partielle à l’échelle provinciale ou fédérale
    1. Un membre du Conseil désigné candidat sollicitera des directives du greffier municipal en ce qui concerne les responsabilités et les obligations qui lui incombent afin de respecter la présente politique. Certaines restrictions s’appliquent afin d’assurer le respect de la présente politique et son intention, mais il est reconnu que le membre du Conseil demeure le représentant élu et peut poursuivre ses activités en sa qualité de conseiller de quartier, notamment participer aux réunions du Conseil municipal, des comités permanents, de la Commission du transport en commun et des sous-comités, assister à des rencontres et des activités municipales et communautaires en sa qualité de conseiller municipal et s’acquitter d’autres fonctions et devoirs prescrits par la loi.
    2. Les documents de communication publiés, transmis ou utilisés par un membre du Conseil qui est candidat à une élection n’annonceront pas sa participation ni sa présence à une activité.
    3. Après une élection provinciale ou fédérale générale ou partielle, le paragraphe 4(5)de la présente politique s’applique à tous les documents de communication transmis aux électeurs par un membre qui est candidat.
    4. Le nom et le portrait d’un membre du Conseil qui est candidat désigné à une élection fédérale ou provinciale générale ou partielle ne paraîtront pas dans des documents de communication publiés, transmis ou utilisés par la Ville. Font partie de ces documents, sans s’y limiter, les publications municipales, les annonces, les communiqués de presse, les messages d’intérêt public, les notes d’allocution et les contenus des comptes de médias sociaux (p. ex., les comptes de médias sociaux de la Ville indiqués dans le Protocole sur l’utilisation des médias sociaux ne devront pas relayer de messages textes, publier de liens, inscrire des « j’aime » ou rediffuser ou recibler les communications des membres du Conseil durant la période d’interdiction). Ne sont pas compris les documents comme les procès-verbaux ou les ordres du jour des réunions du Conseil et des comités.
    5. Toute référence dans des documents de communication de la Ville à un conseiller de quartier candidat désigné à une élection provinciale/fédérale générale ou partielle adoptera la formule « le conseiller du quartier _______ » ou « le président du Comité _______ » sans nommer le membre en tant que tel. Le maire sera assujetti aux mêmes restrictions que les conseillers des quartiers, mais il pourra être nommé dans des communiqués de presse et des documents municipaux liés à des activités intergouvernementales et des proclamations relevant de sa qualité en tant que premier dirigeant de la Ville, comme indiqué aux articles 225 et 226.1 de la Loi sur les municipalités, 2001.
    6. Les communiqués de presse, les notes d’allocution et les autres documents de communication ayant trait à un membre du Conseil désigné candidat à une élection fédérale ou provinciale générale ou partielle et qui doivent être publiés, utilisés ou distribués par la Ville durant la campagne électorale devront être soumis au greffier municipal ou à son mandataire aux fins de révision et d’approbation.
    7. L’article 6 de la présente politique s’applique au personnel du bureau du membre et à d’autres employés municipaux s’ils se sont engagés dans des activités politiques.

Article 5 - Restrictions durant la période d’interdiction de 60 jours précédant et incluant le jour du scrutin.

  1. Au cours d’une année d’élection municipale ou advenant une élection partielle, les ressources municipales, y compris le budget des membres alloué aux services de la circonscription, ne doivent pas servir à produire des annonces, des circulaires, des bulletins, des dépliants ou d’autres documents de communication durant les 60 jours précédant et incluant le jour du scrutin. Les interdictions et restrictions générales s’appliquent également durant cette période à l’organisation et à la tenue d’activités par les membres du Conseil ainsi qu’à l’utilisation d’autres ressources municipales, comme il est décrit dans les Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction, document ci-joint au titre d’annexe 1.
  2. Nonobstant le paragraphe 5(1) de la présente politique, dans une situation d’urgence, lorsqu’un problème non urgent survient dans la collectivité ou dans le cadre de l’activité communautaire annuelle organisée par un membre du Conseil durant la période d’interdiction, le membre peut participer à certaines activités ou utiliser les ressources municipales pour communiquer avec ses électeurs moyennant l’approbation du greffier municipal ou de son mandataire, conformément à l’article 5 des Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction, document ci-joint au titre d’annexe 1.
  3. Les interdictions indiquées au paragraphe 5(1) de la présente politique ne s’appliquent pas à un membre du Conseil élu par acclamation ou qui, laissant sa charge, ne se présente pas à une élection.
  4. Le personnel de la Ville s’efforcera dans la mesure du possible de planifier en dehors de la période d’interdiction la tenue d’activités municipales auxquelles seraient tenus de participer des membres du Conseil candidats à une élection. S’il faut tenir une activité municipale qui exige la présence de ces membres durant la période d’interdiction en raison de délais prescrits par la loi, du calendrier d’un projet ou d’autres considérations organisationnelles, le personnel obtiendra du greffier municipal ou de son mandataire l’approbation de l’activité en vertu des principes de la présente politique.

Article 6 - Employés de la Ville

Employés
  1. Les conditions suivantes s’appliquent à la participation des employés de la Ville à des activités communautaires municipales ou extérieures en leur qualité de membre du personnel municipal.
    1. Un employé municipal peut participer à une activité, soit fournir de l’information ou autre, si l’activité en question n’est pas liée aux élections, notamment la promotion d’un candidat à un poste électif ou l’opposition à un candidat.
    2. Un employé municipal ne participera pas à une activité, soit fournir de l’information ou autre, si l’activité en question a une quelconque fin électorale, notamment la promotion de la candidature d’une personne à un poste électif ou à l’opposition à cette candidature.
    3. Un employé municipal s’adressera au greffier municipal ou à son mandataire pour des directives relatives à sa participation à une ou l’autre des activités suivantes :
      1. Activités auxquelles participent un ou plusieurs candidats, peu importe l’ordre de gouvernement;
      2. Activités auxquelles participent un ou plusieurs membres du Conseil durant la période d’interdiction;
      3. Activités liées à des enjeux provinciaux ou fédéraux durant une campagne électorale fédérale ou provinciale, le cas échéant ; et/ou
      4. Activités auxquelles participent un ou plusieurs députés provinciaux et fédéraux suivant la délivrance des brefs.
  2. Les employés qui participent à des activités politiques sépareront ces activités personnelles des activités officielles de leur poste. À savoir :
    1. Les employés peuvent participer à des activités politiques fédérales, provinciales et municipales, pourvu qu’elles ne se déroulent pas pendant leurs heures de travail et que les employés n’utilisent pas de ressources municipales dans le cadre de ces activités;
    2. Les employés qui s’impliquent dans une campagne électorale en publiant ou partageant du matériel de campagne sur leurs comptes de médias sociaux sépareront ces activités de leur fonction d’employé municipal et s’assureront qu’aucune de ces activités ne se déroule durant leurs heures de travail pour la Ville ou à l’aide de ressources municipales;
    3. Toute information municipale obtenue par un employé dans le cadre de son emploi à la Ville ne doit pas être utilisée à des fins électorales;
    4. Les employés des bureaux des membres du Conseil doivent s’assurer que leur demande de congé annuel ou de congé compensatoire est soumise au gestionnaire de programme des Services de soutien au Conseil ou au gestionnaire de programme des Services de soutien au maire ou à leurs mandataires, selon le cas, avant d’effectuer toute tâche liée aux élections durant les heures de travail habituelles.
  3. Les avis, affiches ou documents semblables faisant la promotion d’un candidat ou d’un parti politique ou d’une campagne relative à une question inscrite sur le bulletin de vote ne doivent pas être installés ou distribués par des employés sur les lieux de travail ou dans les installations de la Ville.
  4. Les employés désireux de se présenter à une élection municipale, provinciale ou fédérale doivent d’abord demander et obtenir un congé sans solde et se conformer aux lois régissant ces élections. Les employés qui ont des questions relatives à l’obtention d’un congé sans solde peuvent s’adresser au greffier municipal ou à son mandataire.
  5. Un employé d’un membre du Conseil désireux de se présenter à une élection générale ou partielle doit commencer son congé obligatoire immédiatement après l’attestation de sa candidature par le greffier municipal ou son mandataire. Subséquemment, tous les accès de l’employé (y compris ses courriels et accès de sécurité) liés au bureau du membre du Conseil seront suspendus et les ressources municipales utilisées par l’employé dans l’exercice de ses fonctions au sein du bureau du conseiller (comme les ordinateurs, les téléphones intelligents et les dispositifs de stockage électronique) seront remises immédiatement à la Ville.
  6. Un employé qui constate un possible conflit d’intérêts relatif aux élections (p. ex. un membre de sa famille ou un ami intime est candidat, etc.) en avisera par écrit le gestionnaire ou le directeur dont il relève conformément au Code de conduite des employés. Après quoi, le gestionnaire ou le directeur élaborera une procédure, en consultation avec le greffier municipal ou son mandataire et les Services juridiques, pour mettre l’employé à l’abri de toute apparence de conflit, soit-elle réelle ou perçue.

Responsabilités

Membres du Conseil

  • Veiller à ce que toutes les exigences pertinentes de la présente politique et de ses procédures soient respectées dans l’exécution de leurs tâches et des activités.
  • Comprendre et appuyer la présente politique et ses procédures et rendre compte de leurs actions.
  • Obtenir au besoin des clarifications entourant tout aspect de la présente politique et de ses procédures.

Membres citoyens du Comité du patrimoine bâti

  • Veiller à ce que toutes les exigences pertinentes de la présente politique et de ses procédures soient respectées dans l’exécution de leurs tâches et des activités.
  • Comprendre et appuyer la présente politique et ses procédures et rendre compte de leurs actions.
  • Obtenir au besoin des clarifications entourant tout aspect de la présente politique et de ses procédures.

Employés municipaux, y compris le personnel de direction

  • Veiller à ce que les exigences pertinentes de la présente politique et de ses procédures soient respectées dans l’exécution de leurs tâches et des activités dans le cadre de leur fonction officielle en tant qu’employés municipaux.
  • Veiller à ce que les exigences pertinentes de la présente politique et de ses procédures soient respectées en ce qui concerne les activités politiques d’un employé, sa candidature et tout conflit d’intérêts possible constaté par l’employé.
  • Comprendre et appuyer la présente politique et ses procédures et rendre compte de leurs actions.
  • Obtenir au besoin des clarifications entourant tout aspect de la présente politique et de ses procédures.

Greffier municipal

  • Veiller à ce que toutes les exigences pertinentes de la présente politique et de ses procédures soient respectées dans l’exécution des tâches et des activités.
  • Veiller à l’administration, la communication, l’interprétation, la surveillance et l’application de la présente politique et de ses procédures.
  • Recevoir les plaintes, les préoccupations et les demandes de renseignements et de directives liées à la présente politique et à ses procédures et y répondre.
  • Déléguer par écrit le pouvoir à des mandataires pour l’administration d’une partie ou de la totalité de la présente politique et de ses procédures.
  • Réviser la présente politique et ses procédures tous les deux ans au minimum dans le cadre de l’examen de la structure de gestion publique et au cours de la troisième année du mandat du Conseil, et au besoin en raison de modifications législatives. Le greffier municipal est autorisé à apporter, s’il y a lieu, de légères mises à jour administratives aux fins de conformité et de cohérence avec la loi, tout en respectant et en préservant l’intention de la politique et de ses procédures.

Surveillance/contraventions

Directives et interprétation

Le greffier municipal ou son mandataire a le pouvoir délégué de fournir des directives en ce qui concerne les questions relatives aux élections en vertu de la présente politique et de ses procédures et de consigner par écrit toute interprétation entourant l’application de la présente politique et de ses procédures, ainsi que les approbations ou interdictions connexes. Ces directives, interprétations, approbations et interdictions seront fondées sur l’exigence législative générale voulant que les ressources et les fonds publics ne soient pas utilisés à des fins électorales, y compris la promotion de la candidature d’une personne à une charge élective ou l’opposition à cette candidature.

Plaintes et enquête

Le greffier municipal ou son mandataire a le pouvoir délégué de recevoir toutes les plaintes écrites en ce qui a trait à l’utilisation alléguée des ressources de la Ville d’Ottawa contrevenant à la présente politique et à ses procédures et de faire enquête. La plainte écrite doit être soumise au greffier municipal ou à son mandataire et contenir des exemples précis et fournir des détails quant à la façon dont l’utilisation alléguée d’une ressource municipale a pu contrevenir à la présente politique ou à ses procédures.

Une fois l’enquête terminée, le greffier municipal ou son mandataire peut régler la question et, s’il y a lieu, déterminer des mesures correctives appropriées en fonction des résultats de l’enquête, en consultation avec la commissaire à l’intégrité si nécessaire en ce qui a trait au Code de conduite des membres du Conseil ou au Code de conduite des membres citoyens du Comité du patrimoine bâti, comme il est décrit ci-dessous. Si, selon l’enquête, il est établi qu’un membre du Conseil ou un membre citoyen du Comité du patrimoine bâti a contrevenu à la politique et à ses procédures, le membre ou le membre citoyen en question devra rembourser personnellement les frais directs afférents à la contravention. Le greffier municipal informera le plaignant de l’issue de sa plainte et du remboursement exigé, le cas échéant. Le greffier municipal rendra compte de l’exercice de ses pouvoirs délégués en vertu de la présente politique auprès du comité permanent concerné, suivant une élection municipale générale ou partielle.

Il est également reconnu que les questions liées aux activités électorales sont incluses dans les codes de conduite applicables aux membres du Conseil municipal et aux membres citoyens du Comité du patrimoine bâti, lesquels relèvent du mandat de la commissaire à l’intégrité de la Ville d’Ottawa et disposent de protocoles de plaintes distincts. Par exemple, l’article 14 du Code de conduite des membres du Conseil énonce ce qui suit :

« Les membres du Conseil doivent se comporter conformément à la Loi de 1996 sur les élections municipales, et la Politique sur les ressources liées aux élections. Il est strictement interdit d’utiliser les ressources municipales, que ce soit un bien matériel ou le temps du personnel, pour une activité électorale. Cette interdiction s’applique aussi bien à la promotion de la candidature d’une personne à une charge élective qu’à l’opposition à cette candidature. Les activités liées aux élections comprennent non seulement la campagne personnelle d’un membre au poste de conseiller municipal, mais aussi les autres campagnes à une élection municipale, provinciale ou fédérale ».

Advenant que l’enquête du greffier municipal ou de son mandataire conclue qu’un employé de la Ville contrevient à la présente politique ou à ses procédures, à défaut de se plier à la présente politique et à ses procédures, l’employé s’expose à des mesures correctives, y compris des mesures disciplinaires pouvant déboucher sur un renvoi.

Renvois

Bulletin d’interprétation de la commissaire à l’intégrité intitulé Utilisation des médias sociaux

Code de conduite des employé(e)s

Code de conduite des membres du Conseil

Code de conduite des membres citoyens du Comité permanent du patrimoine bâti

Politique sur les activités spéciales, communautaires et de financement

Politique sur les communications générales/Lignes directrices relatives à l’identité visuelle de la Ville d’Ottawa

Politique sur les dépenses du Conseil

Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction

Protocole sur l’utilisation des médias sociaux

Règlement municipal sur les enseignes sur les routes de la Ville

Règlement municipal sur les enseignes temporaires sur des propriétés privées

Règlement municipal sur les parcs et les installations

Règlement municipal sur le transport en commun

Autorités législatives et administratives

Loi électorale du Canada

Loi sur le financement des élections

Loi de 2001 sur les municipalités

Loi de 1996 sur les élections municipales

Exigences en matière de tenue des dossiers

Conformément à la Politique de gestion des documents, les documents municipaux officiels découlant de l’application de la présente politique doivent être désignés comme tels dans le site SharePoint approprié, le Système de gestion des documents ou le système approuvé.

Définitions

« Activité communautaire annuelle d’un membre du Conseil » désigne une activité organisée par un membre du Conseil au cours des deux années précédentes (nom ou titre similaire, même date approximative et même objectif général).

« Candidat » désigne une personne qui a posé sa candidature (et ne l’a pas retirée) à un poste électif dans le cadre d’une élection générale ou partielle à l’échelle municipale (incluant le conseil scolaire), provinciale ou fédérale.

« Contributions » correspond à la définition générale dans la Loi de 1996 sur les élections municipales. Elle comprend ce qui suit sans s’y limiter :

  • Pour une campagne électorale - comme indiqué au paragraphe 88.15(1) de la LEM : « ... les sommes d’argent versées, les biens donnés et les services fournis à une personne pour sa campagne électorale, ou à une autre personne agissant selon ses directives, et acceptés par elles, constituent des contributions. »
  • Pour la publicité de tiers annonceurs - comme indiqué au paragraphe 88.15(2) de la LEM : « ... les sommes d’argent versées, les biens donnés et les services fournis à un particulier, à une personne morale ou à un syndicat à l’égard de la publicité de tiers, ou à une autre personne agissant selon leurs directives, et acceptés par eux, constituent des contributions. »

« Documents de communication » désigne les documents produits dans le but de communiquer avec les résidents, ce qui comprend, sans s’y limiter, les cartes professionnelles, les blocs-signatures au bas des courriels, le papier à en-tête, les chroniques dans les journaux communautaires, les dépliants, les photos, les circulaires, les bulletins, les annonces, les communiqués de presse, les envois postaux et les courriels. Les documents de communication comprennent le matériel dans tous les supports médiatiques, comme les imprimés, les présentations et les autres formats physiques, les médias électroniques, la radio ou la télévision et les sources en ligne, y compris les sites Web ou les médias sociaux.

« Faire campagne » désigne les activités organisées par un candidat, un tiers annonceur inscrit, un parti politique ou une campagne relative à une question inscrite sur le bulletin de vote, ou pour leur compte, dont le but est d’obtenir l’appui ou l’opposition à un candidat, un tiers annonceur inscrit, un parti politique ou une campagne relative à une question inscrite sur le bulletin de vote. Faire campagne n’inclut pas la présence à une activité de représentants élus, d’autres candidats, de tiers annonceurs inscrits ou de représentants de campagnes relatives à une question inscrite au bulletin de vote à titre personnel s’ils ne portent pas de signes ou de vêtements, de macarons et d’autres accessoires les identifiant en tant que candidats, tiers annonceurs inscrits ou représentants de campagnes relatives à une question inscrite au bulletin de vote et s’ils ne sollicitent pas des votes (y compris la distribution de matériel de campagne).

« Jour du scrutin » désigne le jour de la tenue du dernier scrutin lors d’une élection générale ou partielle, comme indiqué dans les lois applicables (municipale, provinciale ou fédérale).

« Matériel de campagne » désigne le matériel utilisé pour solliciter des votes pour un candidat ou pour une campagne relative à une question inscrite sur le bulletin de vote, ou pour s’y opposer, y compris de la documentation, des bannières, des affiches, des images, des macarons, des vêtements ou autres accessoires. Le matériel de campagne inclut également, sans s’y limiter, le matériel dans tous les supports médiatiques comme les imprimés, les présentations, les médias électroniques, la radio ou la télévision et les sources en ligne, y compris les sites Web ou les médias sociaux.

« Membre » désigne le maire et les conseillers et conseillères de la Ville d’Ottawa.

« Parti politique » désigne un parti politique dans le cadre d’une élection provinciale et fédérale inscrit conformément aux dispositions applicables de la Loi sur le financement des élections ou de la Loi électorale du Canada.

« Période d’interdiction » désigne la période de 60 jours précédant et incluant le jour du scrutin dans le contexte d’une élection municipale générale ou partielle.

« Publicité de tiers annonceur » désigne une publicité diffusée par les médias imprimés, électroniques ou autres, y compris la radiodiffusion, dont l’objectif est de promouvoir et d’appuyer un candidat ou de s’y opposer, d’obtenir « oui » ou « non » comme réponse à une question inscrite au bulletin de vote, mais elle ne comprend pas une publicité faite par un candidat ou selon ses directives, conformément à la définition du paragraphe 1(1) de la Loi de 1996 sur les élections municipales. En vertu du paragraphe 1(2) de la Loi de 1996 sur les élections municipales, une publicité est réputée ne pas être de la publicité de tiers annonceur si la personne ou l’entité qui la fait diffuser par les médias imprimés, électroniques ou autres, y compris la radiodiffusion, n’engage aucune dépense à l’égard de la publicité. En outre, conformément au paragraphe 1(2.1) de la Loi de 1996 sur les élections municipales, une publicité est réputée ne pas être de la publicité de tiers lorsqu’elle est communiquée ou transmise par un particulier à ses employés, par une personne morale à ses actionnaires, ses administrateurs, ses membres ou ses employés, ou par un syndicat à ses membres ou ses employés.

« Question inscrite sur le bulletin de vote » désigne une question ou un règlement municipal soumis aux électeurs par un conseil municipal, un conseil scolaire ou un autre conseil local élu, ou par le ministre des Affaires municipales, en vertu de la Loi de 1996 sur les élections municipales.

« Représentant élu » désigne des personnes élues au Conseil municipal d’Ottawa, à l’Assemblée législative de l’Ontario, à la Chambre des communes ou à un conseil scolaire.

« Ressources municipales » signifie, sans s’y limiter, les employés municipaux et le personnel de la Ville, les activités municipales, les installations municipales, les fonds municipaux, l’information municipale et l’infrastructure municipale, lesquels se décrivent comme suit :

  • « Employés municipaux » et « personnel de la Ville » - personnel de direction et employés des groupes non syndiqués et exclus, et tous les membres des unités de négociation de la Ville. Sont inclus les employés à temps plein, à temps partiel, occasionnels, temporaires, saisonniers et contractuels, et les employés des bureaux des membres du Conseil.
  • « Activités municipales » - activités financées et organisées par les directions générales de la Ville et par les membres du Conseil, y compris des activités organisées conjointement avec des organismes communautaires ou des commanditaires externes. Ces activités comprennent entre autres :
    • les annonces liées à des programmes, politiques et autres initiatives de la Ville, incluant des annonces de financement;
    • les célébrations, commémorations, activités d’éducation et de sensibilisation;
    • les assemblées communautaires, consultations et autres rassemblements;
    • les inaugurations d’installations;
    • les séances portes ouvertes.
  • « Installations municipales » - installations appartenant à la Ville d’Ottawa et à ses directions générales ou louées par celles-ci et qui sont directement administrées et exploitées par les directions générales ou des programmes municipaux. Les bureaux de quartier des membres du Conseil font partie des installations municipales.
  • « Fonds municipaux » - soutien financier fourni à même les budgets annuels de fonctionnement et d’immobilisations de la Ville, y compris, sans s’y limiter, les fonds versés directement à des programmes et des services municipaux et aux budgets des membres du Conseil alloués aux services de leur circonscription.
  • « Information municipale » - l’information détenue et régie par la Ville, y compris les bases de données constituant des répertoires de noms, de coordonnées, de dossiers administratifs, de renseignements financiers ou d’autres identificateurs compilés et utilisés par les employés de la Ville dans le cadre de leur travail.
  • « Infrastructure municipale » - les systèmes physiques ou technologiques qui appuient le fonctionnement des programmes et des services de la Ville, y compris, sans s’y limiter, le parc de véhicules de la Ville, l’affichage public, le réseau d’ordinateurs, le système de télécommunications et de courrier électronique, les équipements sans fil, l’équipement informatique, les logiciels et les périphériques, l’Internet et l’intranet.

« Tiers annonceur inscrit » désigne, dans le contexte d’une élection municipale, un particulier, une personne morale ou un syndicat inscrit auprès du greffier municipal, conformément à l’article 88.6 de la Loi de 1996 sur les élections municipales, dont l’objectif est de promouvoir et soutenir un candidat à un poste électif ou une question inscrite à un bulletin de vote ou de s’y opposer, et qui ne relève pas d’un candidat.

Demandes de renseignements

Pour de plus amples renseignements au sujet de la présente politique, communiquez avec :

M. Rick O’Connor
Greffier municipal
Ville d’Ottawa
Tél. : 613-580-2424, poste 21215
rick.oconnor@ottawa.ca

Annexes

Annexe 1 - Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction

Procédures liées aux élections durant la période d’interdiction

Service : Bureau de greffier municipal
Approuvé par : Conseil municipal
Date d’approbation : 23 mars 2022
Date d’entrée en vigueur : 23 mars 2022
Version révisée approuvée par : Greffier municipal
Date d’approbation de la version révisée : 9 août 2023 (modifications d’ordre administratif)

Champ d’application

Pour faire suite à l’article 5 de la Politique sur les ressources liées aux élections, les présentes procédures s’appliquent aux membres du Conseil et au personnel de la Ville durant la période d’interdiction de soixante jours précédant le jour du scrutin et le jour du scrutin inclusivement dans le contexte d’une élection municipale générale ou d’une élection partielle.

Cela étant dit, les présentes procédures ne s’appliquent pas à un membre du Conseil élu par acclamation ou qui se retire de son poste et donc n’est pas candidat à l’élection. De plus, les présentes procédures ne s’appliquent pas lorsque les ressources municipales (p. ex., installations et infrastructures) sont utilisées de façon générale par le public et que les membres du Conseil ne bénéficient d’aucun privilège en ce qui concerne leur utilisation.

Dans certaines circonstances, les dispositions des présentes procédures s’appliquent aux membres citoyens nommés par le Conseil du Comité du patrimoine bâti.

La période d’interdiction pour les élections municipales de 2022 était du jeudi 25 août 2022 jusqu’au lundi 24 octobre 2022 (jour du scrutin) inclusivement.

Des conseils doivent être demandés au greffier municipal ou à son mandataire si des clarifications ou une interprétation sont nécessaires ou s’il survient une situation dont ne traitent pas expressément les présentes procédures ou la Politique sur les ressources liées aux élections.

Description des procédures

Article 1 - Participation des membres du Conseil à une activité

Activités de la Ville
  1. Un membre du Conseil peut participer en sa qualité de représentant élu à des activités de la Ville durant la période d’interdiction pourvu qu’il se fasse discret et respecte les règles suivantes :
    1. Le membre du Conseil ne fera pas campagne au cours de l’activité. Il n’y aura pas de matériel de campagne sur place et aucun travailleur de campagne identifié comme tel par le port d’un vêtement, d’un macaron ou d’autres accessoires ne sera présent;
    2. Le membre du Conseil n’annoncera pas sa participation ou sa présence dans des documents de communication autoproduits ou produits par la Ville (p. ex., brochures, sites Web, dépliants, panneaux d’affichage, messages dans les médias sociaux, bulletins, invitations, communiqués de presse, etc.);
    3. Les ressources de la Ville ne seront pas utilisées pour faire la promotion du membre du Conseil (p. ex., bannières, dépliants, articles promotionnels, messages dans les médias sociaux, et);
    4. Toute référence à un membre du Conseil dans les documents de communication ou pendant l’activité elle-même adoptera la formule « le conseiller ou la conseillère du quartier _______ » ou « le président ou la présidente du Comité _______ » sans nommer le membre en tant que tel;
    5. Dans toute allocution prononcée par le membre du Conseil, aucune mention ne sera faite de l’élection municipale ou de la campagne ni de ses réalisations pendant son mandat au Conseil;
    6. Les notes d’allocution ou les documents de communication pourront être soumis au greffier municipal ou à son mandataire aux fins de révision afin d’assurer leur conformité à la Politique sur les ressources liées aux élections et aux présentes procédures;
    7. Le membre du Conseil peut s’adresser au greffier municipal ou son mandataire pour des conseils précis en lien avec l’activité.
  2. Le paragraphe 1(1) des présentes procédures ne s’applique pas à la présence et à la participation du membre du Conseil à sa propre activité communautaire annuelle, laquelle est assujettie aux conditions déterminées par le greffier municipal en vertu de l’alinéa 5(1)(b) des présentes procédures.
  3. Les membres du Conseil veilleront à la neutralité et la non-partisanerie de leurs toiles de fond et tenues vestimentaires durant des activités ou réunions en mode virtuel organisées par la Ville pendant la période d’interdiction (p. ex., couleurs de campagne, documents de campagne et accessoires connexes, etc.).
Activités communautaires externes gratuites ou sans billets (p. ex., présence protocolaire/invitation/billet gratuit pour des réunions d’associations communautaires, des inaugurations d’entreprises, des évènements sportifs, des défilés, des foires ou des festivals, etc.)
  1. Les organismes extérieurs, comme les groupes communautaires, ou les autres ordres de gouvernement peuvent continuer d’inviter les membres du Conseil à participer à des activités en leur qualité de représentants élus durant la période d’interdiction. Un membre du Conseil peut participer en sa qualité de représentant élu à des activités de la Ville durant la période d’interdiction pourvu qu’il se fasse discret et respecte les règles suivantes :
    1. Ne pas participer à des activités de premier plan ou très médiatisées, comme des inaugurations (coupe de ruban), des concours, le lancement de la première balle d’un match de baseball, etc.;
    2. Le membre du Conseil ne fera pas campagne au cours de l’activité. Il n’y aura pas de matériel de campagne sur place et aucun travailleur de campagne identifié comme tel par le port d’un vêtement, d’un macaron ou d’autres accessoires ne sera présent ;
    3. Le membre du Conseil n’annoncera pas sa participation ou sa présence dans des documents de communication autoproduits ou produits par la Ville (p. ex., brochures, sites Web, dépliants, panneaux d’affichage, messages dans les médias sociaux, bulletins, invitations, communiqués de presse, et);
    4. Les ressources de la Ville ne seront pas utilisées pour faire la promotion du membre du Conseil (p. ex., bannières, dépliants, articles promotionnels, messages dans les médias sociaux, etc.);
    5. Dans toute allocution prononcée par le membre du Conseil, aucune mention ne sera faite de l’élection municipale ou de la campagne ni de ses réalisations pendant son mandat au Conseil;
    6. Le membre du Conseil peut s’adresser au greffier municipal ou son mandataire pour des conseils précis en lien avec l’activité.
  2. Si on leur offre un ou plusieurs billets ou sièges gratuits pour assister à un évènement/activité, les membres du Conseil consulteront la commissaire à l’intégrité afin de déterminer s’ils peuvent ou non accepter ces articles, lesquels sont assujettis aux dispositions du Code de conduite des membres du Conseil et au Règlement sur le registre des lobbyistes.
Les activités communautaires externes avec billets (p. ex., collectes de fonds ou autres activités pour lesquelles les membres du Conseil se procurent des billets).
  1. Conformément à l’article 4 des présentes procédures, un membre du Conseil n’utilisera pas de ressources municipales, y compris le budget qui est alloué aux services de sa circonscription, pour :
    1. Se procurer un billet afin de participer à une activité communautaire se déroulant durant la période d’interdiction; ou
    2. se procurer un billet durant la période d’interdiction afin de participer à une activité communautaire se déroulant en dehors de la période d’interdiction.
  2. Un membre du Conseil peut utiliser ses propres fonds pour se procurer un billet de participation à une activité communautaire externe payante durant la période d’interdiction,
    1. En sa qualité de membre du Conseil, auquel cas le membre est assujetti aux dispositions du paragraphe 1(4) des présentes procédures; ou
    2. En sa qualité de candidat.
Application dans le cas des membres citoyens nommés par le Conseil
  1. Le cas échéant, l’article 1 des présentes procédures s’applique aux membres citoyens nommés par le Conseil du Comité du patrimoine bâti.

Article 2 - Installations et ressources municipales

Affichage et questions connexes
  1. L’affichage public sur des ressources municipales où figure le nom ou le portrait d’un membre du Conseil sera traité comme suit :
    1. Les panneaux d’orientation en bordure de routes menant aux bureaux de quartier seront recouverts durant la période d’interdiction;
    2. Les enseignes des bureaux de quartier posées à l’extérieur d’une installation seront recouvertes durant la période d’interdiction; et
    3. les enseignes des bureaux de quartier posées à l’intérieur d’une installation qui sera utilisée comme bureau de vote seront recouvertes les jours de scrutin.
  2. L’affichage public sur les panneaux de vitesse, les radars de vitesse portatifs, les affiches de construction, les panneaux « de ralentissement », les pancartes sur la pelouse et autre matériel connexe où figure le nom ou le portrait d’un membre du Conseil seront traités comme suit :
    1. Pour toutes les enseignes dont l’entretien et la responsabilité relèvent des directions générales de la Ville, le personnel municipal verra à ce que le nom et le portrait du membre du Conseil soient recouverts durant la période d’interdiction;
    2. Pour toutes les enseignes achetées, installées et distribuées par le bureau d’un membre du Conseil, celui-ci verra à ce que son nom et son portrait soient recouverts ou retirés durant la période d’interdiction.
  3. Les membres du Conseil retireront toutes les affiches d’élections précédentes des murs de leur bureau à l’hôtel de ville et de leur bureau de quartier durant la période d’interdiction.
Les comptes de quartier des membres du Conseil reliés aux programmes municipaux
  1. Le paragraphe 4(23) de la Politique sur les ressources liées aux élections s’applique l’année d’une élection municipale à toute demande que souhaiterait faire ou toute directive que souhaiterait donner un conseiller en ce qui concerne l’utilisation des fonds publics des comptes de quartier que le membre du Conseil a le pouvoir d’utiliser reliés à l’article 37 Avantages communautaires, à la Politique sur les frais relatifs aux terrains à vocation de parc et au Programme de mesures temporaires de modération de la circulation. Durant la période d’interdiction :
    1. Un conseiller qui présente se présente à l’élection municipale ne fera pas de demandes ou ne donnera pas de directives au personnel de la Ville en ce qui concerne l’utilisation des comptes de quartier susmentionnés.
    2. Un conseiller qui ne présente pas à l’élection municipale ou qui a été élu par acclamation peut faire des demandes ou donner des directives au personnel de la Ville en ce qui concerne l’utilisation des comptes de quartier susmentionnés, conformément aux dispositions afférentes à ces comptes.

Article 3 - Communications et questions connexes

Contenu des pages Web des membres du Conseil sur ottawa.ca 
  1. Le contenu des pages Web des membres du Conseil sur ottawa.ca, incluant leurs biographies, sera statique et ne sera pas mis à jour durant la période d’interdiction, sauf des modifications administratives mineures révisées par le greffier municipal ou son mandataire.
  2. Les liens sur ottawa.ca vers les sites Web des membres du Conseil et leurs comptes sur les médias sociaux seront retirés d’ottawa.ca durant la période d’interdiction en vertu de l’alinéa 4(13)(c) de la Politique sur les ressources liées aux élections.

Sites Web des membres du Conseil

  1. Les sites Web des membres du Conseil qui sont financés, consultés, exploités, développés ou mis à jour à l’aide de ressources municipales ne seront pas exploités ni mis à jour durant la période d’interdiction. Les liens ou les widgets vers les comptes de médias sociaux des membres du Conseil affichés sur leurs sites Web qui sont financés, consultés, exploités, développés ou mis à jour à l’aide de ressources municipales seront enlevés durant la période d’interdiction.

Dépliants, bulletins, circulaires, publicités, envois postaux, etc. des membres du Conseil

  1. Tous les dépliants, bulletins, circulaires, publicités, envois postaux, etc. des membres du Conseil devront être publiés et distribués/livrés avant le début de la période d’interdiction.
  2. Aucune annonce financée à même le budget alloué aux services de la circonscription des membres du Conseil ne devra paraître dans des publications paraissant durant la période d’interdiction.
  3. Les chroniques des membres dans des journaux et des blogues communautaires ne devront pas être publiées dans des publications paraissant durant la période d’interdiction.

Proclamations, documents officiels et campagnes de financement municipales internes

  1. Le maire peut continuer de faire des proclamations durant la période d’interdiction à la demande d’un particulier ou d’un organisme conformément aux procédures de proclamation de la Ville d’Ottawa et considérant son rôle statutaire de premier dirigeant de la Ville, comme indiqué aux articles 225 et 226.1 de la Loi de 2001 sur les municipalités.
  2. Les membres du Conseil ne remettront pas de documents officiels ou solennels, comme des certificats de retraite d’employés, des déclarations d’anniversaire et des lettres de bienvenue ou de félicitations, durant la période d’interdiction.
  3. Sous réserve de l’approbation du greffier municipal ou de son mandataire, la transmission de messages internes urgents par les membres du Conseil aux employés municipaux à propos de campagnes de financement annuelles, d’initiatives d’employés, etc. peut se poursuivre durant la période d’interdiction. Les versions préliminaires de ces messages seront transmises au greffier municipal ou à son mandataire aux fins de révision et d’approbation conformément aux principes de la Politique sur les ressources liées aux élections.

Livrets/programmes/encarts d’activités communautaires

  1. Suivant une demande faite par écrit par un organisme communautaire à un membre du Conseil de publier (gratuitement) un mot de bienvenue ou de félicitations ou un message d’ouverture dans le livret/programme/encart d’une activité non reliée à l’élection qui se déroule durant la période d’interdiction, sous réserve de l’approbation du greffier municipal ou de son mandataire, le membre pourra acquiescer à la demande. La version préliminaire du message proposé sera transmise au greffier municipal ou à son mandataire aux fins de révision et d’approbation conformément aux principes de la Politique sur les ressources liées aux élections.

Publicités municipales, communiqués de presse et autres documents de communication

  1. Le nom et le portrait des membres du Conseil ne figureront pas dans les documents de communication publiés ou utilisés par la Ville durant la période d’interdiction, sous réserve du paragraphe 3(12) des présentes procédures. Font partie de ces documents, sans s’y limiter, les publications municipales, les annonces, les communiqués de presse, les messages d’intérêt public, les notes d’allocution et les contenus des comptes de médias sociaux (p. ex., les comptes de médias sociaux de la Ville inscrits dans le Protocole sur l’utilisation des médias sociaux ne devront pas relayer de messages textes, publier de liens, inscrire des « j’aime » ou rediffuser ou reformuler les communications des membres du Conseil durant la période d’interdiction). Ne sont pas compris les documents comme les procès-verbaux ou les ordres du jour des assemblées du Conseil et des réunions des comités.
  2. Toute référence à des conseillers de quartier en particulier dans des documents de communication durant la période d’interdiction adopteront la formule « le conseiller ou la conseillère du quartier _______ » ou « le président ou la présidente du Comité _______ » sans nommer le membre en tant que tel; le maire sera assujetti aux mêmes restrictions que les conseillers des quartiers, mais il pourra être nommé dans des communiqués de presse et des documents municipaux portant sur des activités intergouvernementales et des proclamations relevant du maire en sa qualité de premier dirigeant de la Ville, comme indiqué aux articles 225 et 226.1 de la Loi de 2001sur les municipalités.
  3. Les communiqués de presse, les notes d’allocution et les autres documents de communication concernant les membres du Conseil et qui doivent être publiés, utilisés ou distribués par la Ville durant la période d’interdiction devront être soumis au greffier municipal ou à son mandataire aux fins de révision et d’approbation.

Application dans le cas des membres citoyens nommés par le Conseil

  1. Le cas échéant, l’article 3 des présentes procédures s’applique aux membres citoyens nommés par le Conseil du Comité du patrimoine bâti.

Article 4 - Commandites et dons

  1. Le budget alloué aux services de la circonscription d’un membre du Conseil et les autres ressources municipales ne seront pas utilisés :
    1. Durant la période d’interdiction pour commanditer des organismes communautaires ou leur faire des dons à (p. ex., dons en argent, paniers-cadeaux, articles pour tirage, billets achetés et remis à l’organisme, etc.). Cette interdiction vaut pour les dons et les commandites anonymes; ou
    2. pour commanditer des organismes communautaires ou leur faire des dons (p. ex., dons en argent, paniers-cadeaux, articles pour tirage, billets achetés et remis à l’organisme, etc.) dans le cadre d’activités se déroulant durant la période d’interdiction. Cette interdiction vaut pour les dons et les commandites anonymes.
  2. Les crédits des membres pour l’utilisation communautaire d’installations de loisirs, le budget alloué aux services de la circonscription et les autres ressources municipales ne seront pas utilisés :
    1. Durant la période d’interdiction pour réserver/commanditer une installation à des fins d’utilisation communautaire, peu importe à quel moment se déroulera l’activité.
    2. Pour réserver/commanditer une installation à des fins d’utilisation communautaire pour une activité qui se déroulera durant la période d’interdiction.

Article 5 - Dérogations

  1. Le paragraphe 5(2) de la Politique sur les ressources liées aux élections stipule que le greffier municipal ou son mandataire peut approuver une dérogation aux interdictions et aux restrictions en période d’interdiction lorsqu’il y a une situation d’urgence, lorsqu’un problème non urgent survient dans la collectivité ou lorsqu’il s’agit d’une activité communautaire annuelle organisée par un membre du Conseil.
    1. Afin de déterminer si une dérogation sera accordée en raison d’une situation d’urgence ou d’un problème non urgent dans la collectivité, le greffier municipal ou son mandataire considérera entre autres les facteurs suivants :
      1. Le facteur temps et d’autres facteurs de planification (p. ex. à savoir si l’activité proposée peut se dérouler en dehors de la période d’interdiction);
      2. La nature de la participation proposée du membre du Conseil.
      3. Les pratiques dans le passé et les précédents;
      4. Les considérations prescrites par la loi;
      5. La nature et la portée de la situation d’urgence ou du problème non urgent dans la collectivité, et ses effets sur les résidents et les activités de la Ville;
    2. Les dérogations en ce qui concerne une activité communautaire annuelle organisée par un membre du Conseil seront traitées conformément à ce qui suit :
      1. L’activité doit avoir été organisée par le membre au cours des deux années précédentes (titre/nom similaire de l’évènement, date semblable et mêmes objectifs généraux) afin d’être approuvée par le greffier municipal ou son mandataire. Le membre du Conseil devra fournir des preuves de la tenue des activités précédentes (publicités, photos, chroniques communautaires, programme de l’activité, etc.) au greffier municipal ou à son mandataire aux fins de révision avant l’approbation.
      2. Si l’activité est approuvée, le membre remettra au greffier municipal ou à son mandataire la version préliminaire des documents de communication (publicités, dépliants, etc.) et des notes d’allocution reliés à l’activité aux fins de révision et d’approbation avant leur utilisation;
      3. Le greffier municipal ou son mandataire pourra refuser (par écrit) l’approbation de l’activité ou la participation du membre à l’activité ou assujettir son approbation à certaines conditions (p. ex., permettre ou interdire certaines activités proposées) s’il estime que l’activité ou des parties de celle-ci ne respectent pas les exigences législatives interdisant d’utiliser des ressources et des fonds publics à des fins électorales, notamment la promotion de la candidature d’une personne à une charge publique ou l’opposition à cette candidature.
    3. Les dérogations relatives à une activité communautaire annuelle organisée par un membre du Conseil peuvent également être considérées dans le contexte de dérogations reliées à une situation d’urgence ou à un problème non urgent dans la collectivité, selon la décision du greffier municipal ou de son mandataire.

Surveillance/contraventions

Conformément aux dispositions de la Politique sur les ressources liées aux élections.

Renvois

Code de conduite des membres du Conseil

Code de conduite des membres citoyens du Sous-comité du patrimoine bâti

Politique sur les activités spéciales, communautaires et de financement

Politique sur les communications générales/Lignes directrices relatives à l’identité visuelle de la Ville d’Ottawa

Politique sur les dépenses du Conseil

Politique sur les ressources liées aux élections

Code de conduite des employés

Bulletin d’interprétation de la commissaire à l’intégrité intitulé Utilisation des médias sociaux

Règlement municipal sur les parcs et les installations

Règlement municipal sur les enseignes sur les routes de la Ville

Protocole sur l’utilisation des médias sociaux

Règlement municipal sur les enseignes temporaires sur des propriétés privées

Règlement municipal sur le transport en commun

Autorités législatives et administratives

Loi électorale du Canada

Loi sur le financement des élections

Loi de 2001 sur les élections municipales

Loi de 1996 sur les élections municipales

Exigences en matière de tenue des dossiers

Conformément à la Politique de gestion des documents, les documents municipaux officiels découlant de l’application des présentes procédures doivent être désignés comme tels dans le site SharePoint approprié, le Système de gestion des documents ou le système approuvé.

Définitions

Conformément aux dispositions de la Politique sur les ressources liées aux élections.

Demandes de renseignements

Pour de plus amples renseignements au sujet des présentes procédures, communiquez avec :

M. Rick O’Connor
Greffier municipal
Ville d’Ottawa
Tél. : 613-580-2424, poste 21215
rick.oconnor@ottawa.ca

Code de conduite du personnel

décembre 2019

Code de conduite du personnel

L'intégrité

C'est le fondement des services publics. Ceux-ci reposent sur la confiance de la population, qui ne saurait être gagnée sans intégrité.

Le présent Code de conduite traduit les valeurs que nous chérissons en tant que fonctionnaires de la Ville d'Ottawa : les valeurs qui préservent l'intégrité de notre administration municipale.

Si vous faites preuve d'intégrité, rien d'autre n'a d'importance.
Si l'intégrité vous manque, rien d'autre n'a d'importance.
- Alan Simpson

Nos valeurs communes

L'intégrité est le fondement des services publics, et nos valeurs communes en sont les piliers. À titre d'employés municipaux, nous sommes fiers de travailler avec :

  • transparence
  • impartialité
  • respect
  • responsabilité

Sans toutes ces valeurs, l'intégrité ne peut être réalisée.

Pourquoi est-ce important d'adopter un Code de conduite?

Un Code de conduite établit les valeurs fondamentales que nous appliquons à nos expériences quotidiennes. Lorsque nous mettons ces valeurs en pratique, nous bâtissons une administration municipale qui bénéficie de la confiance du public.

Les employés de la Ville obéissent aux critères les plus stricts de comportement éthique et cela devrait se voir. Le moindre relâchement à cet égard vient miner notre intégrité, notre efficacité et, en fin de compte, notre réputation.

Le présent Code ne contredit en rien les obligations dont la Ville s'acquitte envers son personnel, conformément à ses divers contrats d'emploi et conventions collectives. De la même manière, certains employés (y compris les médecins, le personnel infirmier, les ingénieurs, les avocats et les comptables) peuvent avoir des obligations professionnelles propres et devraient, advenant l'apparence d'un conflit d'intérêts, chercher à obtenir des éclaircissements auprès de leur gestionnaire et de leur association professionnelle.

À titre d'employés de la Ville d'Ottawa, nous devons respecter ce Code, qui est le nôtre.

Le présent Code de conduite ne répond pas à toutes les questions qui seront soulevées. Il a plutôt été conçu pour promouvoir la prise de décisions et l'adoption de comportements éthiques, nous faire réfléchir à la manière dont les règles d'éthique nous guident dans l'exécution de notre travail et renforcer les attentes à notre égard. Il fait de l'éthique et de l'intégrité des éléments essentiels de notre conception du travail.

Le comportement éthique ne consiste pas à trouver toutes les bonnes réponses, mais à poser toutes les bonnes questions, par exemple :

  • Fais-je passer mes propres intérêts avant ceux de la Ville?
  • Prendrais-je la même décision si mes gestionnaires, le public et les médias ne me surveillaient pas?
  • Devrai-je une faveur à quelqu'un si je prends cette décision?
  • Recevrais-je une telle chose si je n'étais pas un employé de la Ville?

Si vous avez des questions ou souhaitez obtenir des conseils, adressez-vous à votre gestionnaire ou au vérificateur municipal.

Posez vos questions jusqu'à ce que vous obteniez une réponse.

La transparence

Chaque fois que vous faites un geste, agissez comme si tout le monde vous observait.
- Thomas Jefferson

Pourquoi la transparence est-elle importante?

En notre qualité de fonctionnaires, nous sommes responsables de nos actions, et cette responsabilité est assurée par la transparence. Nous devons faire preuve d'ouverture et d'honnêteté dans nos rapports avec nos gestionnaires, le public et le Conseil municipal. Comme nous sommes au service de la population, nous devons non seulement bien faire notre travail, mais aussi être ouverts et honnêtes à l'égard de nos actions.

Ce que nous faisons…

Lorsqu'il existe un conflit potentiel entre nos intérêts personnels et ceux de la Ville, nous divulguons cette situation immédiatement et par écrit et cherchons conseil auprès de nos gestionnaires.

Nous respectons les lois et les politiques municipales qui s'appliquent aux questions telles que la consignation de nos décisions importantes la conservation des dossiers et l'accès à l'information.

Lorsque nous donnons des renseignements, nous les divulguons en totalité et par écrit.

Nous reconnaissons que les circonstances peuvent changer au fil du temps et que nous pouvons être appelés à divulguer des renseignements de nouveau : le devoir de divulgation est perpétuel.

Lorsque nous sommes abordés par des lobbyistes, nous leur demandons de s’assurer que leurs activités de lobbying sont dûment inscrites au Registre des lobbyistes de la Ville.

Politiques connexes

Politique d'aliénation des véhicules et des équipements du parc automobile
Règlement sur les achats
Registre des lobbyistes

L'impartialité

Vivez de telle sorte que lorsque vos enfants penseront à la justice et à l'intégrité, ils penseront à vous.
- H. Jackson Brown, fils

Pourquoi l'impartialité est-elle importante?

En notre qualité de fonctionnaires, nous devons nous acquitter de nos tâches tout en gardant en tête les intérêts de la Ville, et non les nôtres. Nous devons accomplir notre travail sans parti pris ni partisanerie et sans permettre que des intérêts externes entrent en conflit avec les décisions que nous prenons dans l'exercice de nos fonctions.

Ce que nous faisons…

Dans l'exercice de nos fonctions, nous prenons toute décision sans égard à nos intérêts personnels ni à ceux de nos parents et amis.

Lorsque nous achetons des biens et des services, nous nous conformons aux politiques et aux règlements municipaux en matière d'approvisionnement.

Nous veillons à ce que nos activités en dehors du travail n'entrent pas en conflit avec nos fonctions.

Ce que nous ne faisons pas…

Nous nous abstenons de participer à des décisions qui pourraient nous avantager ou avantager nos parents et amis.

Nous ne supervisons pas les employés qui sont des membres de notre famille et ne prenons aucune décision qui pourrait influer sur leur emploi.

Nous n'acceptons ni cadeaux, ni invitations, ni divertissements de personnes qui font affaire avec la Ville d'Ottawa ou désirent le faire.

Politiques connexes

Politique à l'égard de l'emploi simultané
Politique sur les cadeaux et les divertissements
Politique d'embauche et d'emploi des membres de la famille

Une remarque sur la famille

La Ville d'Ottawa reconnaît l'importance qu'ont nos familles pour nous et l'importance des liens familiaux étroits. Nous devons être conscients que, dans ce Code de conduite, les intérêts de nos familles sont aussi nos propres intérêts.

À titre d'employés de la Ville, nous devons nous assurer de ne pas utiliser nos fonctions pour offrir un traitement préférentiel à un parent, à un ami ou à nous-mêmes.

La Ville définit de façon très large le terme « famille », qui peut englober des parents exclus de ce qui est généralement considéré la « famille immédiate », par exemple les cousins et les membres de la belle-famille.

En cas de doute, adressez-vous à votre gestionnaire.

L'impartialité - Éviter les conflits d'intérêts

Pourquoi est-ce important?

Éviter les conflits d'intérêts constitue l'un des principes fondamentaux du comportement éthique. La confiance que le public accorde à la Ville ne peut exister que si les employés sont connus pour agir dans l'intérêt du public, et non dans le leur.

Si vous vous trouvez dans une situation où vous devez prendre une décision qui pourrait vous avantager directement, vous devez aviser par écrit votre gestionnaire de vos intérêts et vous retirer volontairement du processus en question.

L'obligation de divulguer ses intérêts et de se retirer du processus décisionnel ne s'applique pas uniquement aux intérêts financiers, mais aussi aux avantages personnels et à tout avantage dont pourraient bénéficiers parents et amis.

Vous devez aussi vous rappeler que dans certaines situations, un tiers pourrait avoir l'impression que vous vous trouvez en conflit d'intérêts.

Posez-vous la question suivante :

Est-ce qu'une personne qui connaît tous les détails de la situation pourrait penser que je me trouve en conflit d'intérêts?

Si vous avez répondu « oui », alors vous devez aviser votre gestionnaire de la situation.

Après que vous avez révélé un conflit d'intérêts réel ou potentiel, vous devez éviter toute participation au processus concerné. Voilà pourquoi il importe de divulguer tout conflit d'intérêts : afin que vous collègues prennent soin de ne pas vous impliquer.

L’impartialité - Questions relatives à l'emploi

Pourquoi est-ce important?

Nous favorisons la confiance du public envers la Ville en nous assurant que les activités municipales sont menées de façon équitable et sans aucune forme de népotisme. Le public s'attend donc à ce que tout ce qui a trait à l'embauche, aux promotions, aux évaluations de rendement et aux mesures disciplinaires soit fait de manière impartiale. L'impartialité en matière d'emploi aide aussi la Ville à s'acquitter des obligations de ses conventions collectives.

La Ville ne permet pas :
  • qu'un employé soit supervisé par un membre de sa famille ou qu'il lui soit subordonné;
  • que des membres d'une même famille reçoivent un traitement préférentiel en étant embauchés ou choisis pour pourvoir des postes vacants;
  • que des membres d'une famille soient choisis pour doter des postes dont les responsabilités seraient incompatibles avec les postes occupés par d'autres membres de la même famille.

Si vous vous trouvez dans une situation semblable à celles décrites précédemment ou dans toute situation pouvant susciter des préoccupations relatives au népotisme, vous devriez en aviser votre gestionnaire.

L’impartialité - Activités menées en dehors du travail

Pourquoi est-ce important?

La Ville d'Ottawa encourage ses employés à s'engager auprès de leur communauté, y compris en se joignant à des organismes communautaires, à des groupes d'action sociale ou à des associations de bienfaisance.

Cependant, il se peut aussi que certaines activités menées en dehors du travail entravent notre capacité à remplir nos fonctions ou minent la neutralité de la Ville. Nous avons pour responsabilité commune de prévenir les situations où il y a apparence de conflit d'intérêts.

Ce que nous faisons...

Nous nous abstenons de participer aux processus décisionnels qui pourraient influer, réellement ou en apparence seulement, sur les intérêts d'autres groupes ou organismes dont nous faisons partie.

Nous demandons à obtenir un congé si nous souhaitons soumettre notre candidature à une charge élective, même si cette dernière ne relève pas de la Ville ou d'un autre palier de gouvernement, de conseil ou de comité.

Ce que nous ne faisons pas...

Nous n'assumons pas d'autres fonctions qui :

  • contreviendraient à notre horaire de travail à la Ville
  • nuiraient à l'exécution efficace de nos tâches
  • seraient en concurrence avec les services de la Ville
  • engendreraient un conflit réel ou perçu entre nos intérêts et nos fonctions à la Ville

L'impartialité - Le devoir de loyauté

Pourquoi la loyauté est-elle importante?

Le Conseil municipal est le porte-parole choisi par les résidents d'Ottawa. Ses membres ont été élus pour établir l'orientation politique de l'administration municipale.

Le public a intérêt à s'assurer que le personnel municipal s'engage à accomplir la volonté et les décisions du Conseil municipal et que les fonctionnaires de la Ville agissent de manière impartiale dans l'exercice de leurs fonctions et sont perçus comme tels.

Compte tenu de l'intérêt des résidents pour des services publics impartiaux, les employés doivent faire preuve de retenue dans leurs critiques à l'égard des politiques municipales et réfléchir à la manière dont leurs commentaires publics pourraient influer sur la perception de la Ville par la population.

Ce que nous faisons...

Nous reconnaissons que le Conseil municipal est le porte-parole élu des résidents d'Ottawa et en respectons les décisions.

Nous établissons une distinction entre nos commentaires et opinions personnels et notre travail à la Ville.

Ce que nous ne faisons pas...

Nous ne formulons pas de remarques qui pourraient porter atteinte à la réputation de la Ville, du Conseil ou de nos collègues.

Nous ne prétendons pas parler au nom de la Ville à moins d'en avoir obtenu l'autorisation expresse.

Nous n'émettons pas d'opinions personnelles en utilisant le papier à en-tête de la Ville, notre adresse électronique de la Ville ou tout autre support qui pourrait permettre de croire à un lien entre nos commentaires et la Ville.

Le respect

Trouvez ce que cela signifie à mes yeux.
- Aretha Franklin

Que signifie le respect à la Ville d'Ottawa?

Nous sommes les gardiens de fonds publics et avons pour responsabilité de fournir une vaste gamme de services importants que les résidents financent au moyen de leurs impôts fonciers. Nous ne devons rien de moins à la population que d'honorer notre engagement complet à faire notre travail du mieux que nous le pouvons.

Nos propres actions ont une incidence sur nos collègues et définissent notre lieu de travail. Nous avons l'obligation de contribuer à forger notre sentiment de fierté à l'égard de la Ville, de respecter la dignité et la diversité de nos collègues et de traiter ces derniers de la manière dont nous voudrions l'être nous-mêmes.

Il est difficile d'obtenir le respect d'autrui, et même les plus petits écarts peuvent éroder la confiance du public envers la Ville. Afin que notre conduite ne mine pas le respect que nous avons pour nous-mêmes, pour nos collègues et pour la Ville, nous devons adopter et maintenir les normes de comportement les plus exemplaires.

Politiques connexes

Politique sur les moteurs tournant au ralenti des véhicules et machines municipaux
Politique d'équité et de diversité
Politique générale sur l'offre par la Ville de rafraîchissements et de repas à ses employés
Politique sur l'utilisation des véhicules municipaux à des fins personnelles
Fonds de la petite caisse et de la petite monnaie
Politique en matière de responsabilité informatique
Violence et le harcèlement au travail 
Politique sur le harcèlement en milieu de travail

Ce que nous faisons par preuve de respect…

Nous nous consacrons entièrement à l'exécution de nos tâches durant nos heures de travail et ne laissons pas nos activités personnelles (par exemple, lire un magazine et naviguer sur Internet) nuire à notre travail.

Nous assurons la sécurité et la protection constantes des biens dont nous avons la garde dans le cadre de nos fonctions (y compris les sommes en espèces, les chèques, les documents, les stocks et le matériel).

Nous traitons avec soin les renseignements confidentiels et ne les divulguons que conformément à la Loi sur l'accès à l'information municipale et la protection de la vie privée (LAIMPVP).

Nous consignons nos décisions importantes.

Nous faisons preuve d'honnêteté, de politesse et de courtoisie dans nos rapports avec autrui, que nous traitions avec le public, avec le Conseil municipal ou avec nos collègues.

Nous reconnaissons que nous représentons la face publique de la Ville et nous habillons par conséquent de manière appropriée.

Nous favorisons une atmosphère de collégialité et appuyons nos collègues dans l'exercice de leurs fonctions.

Nous fournissons quotidiennement un excellent service à la clientèle.

Ce que nous ne faisons pas...

Nous ne harcelons ni n'intimidons personne. La Ville ne tolère aucunement ce type de comportement.

Nous ne téléchargeons ni n'installons de logiciels personnels sans en avoir obtenu l'autorisation écrite de la direction.

Nous nous abstenons de manipuler, de falsifier ou de modifier des documents, des renseignements ou des dossiers à des fins frauduleuses.

Nous n'accédons pas à du matériel jugé inapproprié (y compris du matériel sexuellement explicite, discriminatoire, offensant, diffamatoire ou obscène), ni n'en distribuons ou n'en affichons au moyen de biens appartenant à la Ville, y compris son réseau informatique.

Nous ne dénigrons ni la Ville, ni nos collègues, ni le Conseil municipal. Un employé prend tous les moyens dont il dispose pour assurer l'exactitude des renseignements recueillis, produits ou obtenus par ailleurs dans l'exercice de ses fonctions, qu'il s'agisse de rapports, de notes de service, de communications verbales ou électroniques. Il évite de tromper volontairement ses collègues, des conseillers ou le public relativement à toute affaire de ressort municipal.

Politiques connexes

Procédures d'accès aux dossiers des employés
Politique de réembauchage

La responsabilité

Dans la Rome antique, une tradition voulait que l'ingénieur d'un pont assumât la pleine responsabilité pour son travail en se tenant sous l'arche au moment où l'on y posait la clé de voûte.
- Michael Armstrong

Pourquoi la responsabilité est-elle importante?

Le présent Code de conduite établit une vision de transparence, de respect et d'impartialité pour le personnel de la Ville d'Ottawa. Nous sommes fiers d'observer quotidiennement ces principes dans l'exercice de nos fonctions et encourageons la responsabilité à cet égard. Nous savons que tout écart de conduite par rapport aux valeurs décrites dans le présent document ne peut qu'éroder notre réputation et, en fin de compte, notre intégrité. Nous devons à nos contribuables et à nous-mêmes d'assumer la pleine responsabilité de nos actes.

Ce que nous faisons...

Nous connaissons le contenu du Code et en observons les principes.

Nous divulguons immédiatement toute violation du Code, qu'elle ait été commise par nous ou par un collègue.

Nous collaborons activement aux enquêtes portant sur des actes présumés répréhensibles.

Nous comprenons que les violations du Code entraînent la prise de mesures disciplinaires pouvant aller jusqu'au congédiement.

Nous cherchons conseil auprès de l’avocat général en ce qui a trait à l'interprétation du Code

Nous observons le Code au quotidien dans notre travail et en passons en revue le contenu dans le cadre de notre cycle annuel de planification du rendement.

Ce que nous ne faisons pas...

Nous n'usons pas de représailles envers quiconque a déposé une plainte ou témoigné à propos d'une plainte.

Nous ne présumons pas que la violation des valeurs édictées dans le présent Code ne nous concerne pas.

Le signalement des violations et la protection des dénonciateurs

Si vous êtes au courant d'une violation du Code de conduite ou d'une autre politique de la Ville, vous devriez en aviser votre gestionnaire, le chef du contentieux, le directeur municipal ou le vérificateur général.

Aucun employé ne fera l'objet de mesures disciplinaires pour avoir signalé de bonne foi une violation du présent Code de conduite ou de toute autre politique municipale. La Ville ne tolérera aucune forme de représailles à l'égard d'un employé qui a déposé une plainte ou participé à l'enquête qui en découle. Cependant, tout employé qui prononcera de fausses accusations fera l'objet de mesures disciplinaires

Politiques connexes

Politique générale en matière de discipline
Politique générale régissant la fraude et autres irrégularités semblables

Politique sur l’équité et la diversité

Approuvée par : Directeur exécutif services de transformation des activités
Catégorie : ressources humaines, emploi et relations de travail
Date d'approbation : le 5 novembre 2002
Date d'entrée en vigueur : le 5 novembre 2002
Révision approuvée par : Directeur, Ressources humaines
Date de révision : Le 24 mai 2017

Énoncé

La Ville d’Ottawa s’engage à fournir des services de qualité et à constituer un effectif compétent et représentatif de la diversité de la population qu’elle dessert.

Objet

Les principaux objectifs de la présente politique sont les suivants :

  • Éliminer dans le milieu de travail les obstacles habituellement désignés par l’expression « discrimination systémique » afin de créer un climat propice à l’équité et à la diversité.
  • Favoriser un milieu qui soit respectueux de la dignité, des idées et des croyances des personnes et qui assure la diversité et l’équité en matière d’emploi en plus de garantir au public l’accès aux installations, aux produits, aux services et aux subventions municipaux, tel que défini par les lois sur les droits de la personne.
  • Contribuer à l’atteinte des objectifs municipaux en matière de gestion et de prestation de services au client.
  • Élaborer un cadre qui exige que toutes les directions générales intègrent les principes d’équité et de diversité à l’élaboration de leurs politiques et programmes qui ont une incidence sur la prestation des services municipaux, l’utilisation des installations municipales, l’octroi de subventions à des organismes externes et d’autres activités à visée externe.

Champ d'application

La présente politique s’applique à tous les employés municipaux, notamment les employés à temps plein, à temps partiel, occasionnels et temporaires, les étudiants occupant un emploi d’été ou faisant un stage coopératif, les personnes agissant au nom de la Ville (p. ex. les consultants et les entrepreneurs) ainsi que quiconque postule un emploi à la Ville d’Ottawa (p. ex. candidats à un emploi).

Exigences de la politique

La Ville montre son engagement à l’égard de l’équité et de la diversité en créant un milieu de travail positif et en mettant de l’avant une philosophie organisationnelle favorable aux membres des groupes désignés. Conformément à la législation sur les droits de la personne, la présente politique interdit la discrimination au travail, dans l’offre de biens, de services ou d’installations au public, et dans l’administration des contrats.

En outre, la présente politique souscrit aux principes du Code des droits de la personne de l’Ontario, de la Loi canadienne sur les droits de la personne, de la Loi sur l’équité en matière d’emploi et de la Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario. Le Code des droits de la personne de l’Ontario interdit toute discrimination fondée sur la race, l’ascendance, le lieu d’origine, la couleur, l’origine ethnique, la citoyenneté, la croyance, l’âge, le sexe (y compris la grossesse et l’allaitement), l’identité sexuelle, l’expression de l’identité sexuelle, l’orientation sexuelle, l’existence d’un casier judiciaire, l’état matrimonial, l’état familial, un handicap et l’état de bénéficiaire de l’aide sociale. En vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne, toute forme de discrimination basée sur la race, le sexe, la couleur, l’âge, l’origine nationale ou ethnique, la religion, l’état matrimonial, la situation familiale, une incapacité, l’orientation sexuelle et l’état de personne graciée est interdite.

La Ville ne tolère aucune forme de discrimination. Elle adopte et soutient la Loi canadienne sur les droits de la personne, le Code des droits de la personne de l’Ontario, la Loi sur l’équité en matière d’emploi et la Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario interdisant les pratiques discriminatoires.

Le plan municipal sur la diversité et l’équité en matière d’emploi sera établi en fonction de l’information recueillie sur les effectifs municipaux, de l’examen des politiques et des pratiques en matière d’emploi, des données sur l’effectif externe et d’autres renseignements pertinents.

Ce plan devra présenter des stratégies permettant d’éliminer les obstacles à la constitution d’un effectif représentatif de la population, établir un calendrier pour la mise en œuvre de ces stratégies et définir les responsabilités des divers intervenants. L’avancement des travaux sera surveillé et évalué par la Direction de la diversité et de l’inclusion.

Les personnes qui estiment avoir été victimes de discrimination ont le droit de demander l’aide de la commission compétente des droits de la personne, qu’elles aient ou non l’intention de porter plainte à la Ville. Les plaignants doivent s’identifier. Les plaintes anonymes ne seront pas examinées.

Tous les renseignements qui se rapportent à une plainte sont considérés comme confidentiels et traités conformément à la Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée, à la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques et aux règles de procédure. Toutes les parties concernées doivent préserver la confidentialité de l’enquête pendant la réalisation de celle-ci. Les détails des mesures recommandées, le cas échéant, sont communiqués uniquement aux cadres concernés.

Responsabilités

Directeurs généraux et directeurs :

  • créer et préserver un milieu de travail exempt de discrimination ;
  • veiller à ce que tout le personnel ait accès à la politique, qu’elle soit claire, bien documentée et à la portée de tous ;
  • habiliter les superviseurs et les gestionnaires à appuyer la diversité et l’inclusion et à proposer des occasions de renforcement de la capacité propices à l’action ;
  • mettre en œuvre des initiatives axées sur l’équité et la diversité désignées dans le plan en matière d’équité de leur direction générale respective afin de se conformer aux priorités stratégiques municipales ;
  • veiller à ce que l’équité et la diversité soient prises en considération dans tous les aspects de la planification, des processus et des stratégies des directions générales (p. ex. planification de la main-d’œuvre, perfectionnement professionnel, planification de la relève, embauche, etc.) ;
  • s’il y a lieu, consulter le personnel de la Direction de la diversité et de l’inclusion au moment de l’élaboration des politiques et des programmes ayant trait à l’emploi, à la prestation de services, à l’utilisation des installations municipales, à l’octroi de subventions à des organismes externes et à des activités à visée externe pour garantir le respect des principes d’équité et de diversité.

Superviseurs et gestionnaires :

  • créer et préserver un milieu de travail exempt de discrimination ;
  • intervenir en cas de discrimination ou de harcèlement ;
  • accepter de bonne foi les demandes de mesures d’adaptation et collaborer avec les employés afin d’élaborer, au besoin, des plans d’adaptation ;
  • prévenir et éliminer la discrimination, c’est-à-dire :
    • adopter un comportement favorable à la Politique sur l’équité et la diversité ;
    • faire connaître l’objectif municipal consistant à créer un milieu de travail exempt de discrimination et à constituer un effectif représentatif de la population servie, et favoriser l’atteinte de cet objectif ;
    • intervenir immédiatement en cas d’observation d’un comportement contraire à la présente politique (p. ex. harcèlement, discrimination, intimidation) ;
    • prendre au sérieux toutes les plaintes, en discuter avec les personnes intimées et demander conseil au personnel de la Direction de la diversité et de l’inclusion ;
    • modifier les systèmes d’emploi, éliminer les obstacles et, s’il y a lieu, prendre d’autres mesures définies dans les plans sur la diversité et l’équité en matière d’emploi des différentes directions générales ;
    • veiller à ce que le personnel soit au courant des droits et des responsabilités que lui confèrent la présente politique et la législation en matière de droits de la personne.

Personnel de la Direction de la diversité et de l’inclusion :

  • favoriser une connaissance générale de la présente politique par une combinaison appropriée de communications, de formation et de services de consultation ;
  • renseigner les membres du personnel sur la raison d’être du questionnaire d’auto-identification, les assurer de la confidentialité de l’information recueillie et de l’utilisation de cette dernière pour des initiatives de haut niveau liées à l’équité et à la diversité ;
  • veiller à la création d’une base de données servant à recueillir et à analyser les données sur la représentation des groupes désignés dans l’administration municipale ;
  • collaborer avec la direction afin de formuler les objectifs (tant qualitatifs que quantitatifs), les stratégies et les plans en matière d’équité et de diversité de la Ville et des directions générales ;
  • formuler des conseils quant à l’élaboration de stratégies de recrutement, d’avancement et de maintien en poste ;
  • fournir aux employés et aux gestionnaires des conseils sur la présente politique et les plaintes ;
  • faire connaître la présente politique et en surveiller la mise en œuvre ;
  • offrir des services de discussion dirigée, s’il y a lieu ;
  • formuler des conseils sur le processus à suivre dans le cadre d’une allégation de discrimination systémique.

Employés :

  • signaler les obstacles à l’égalité des chances :
  • remplir le questionnaire d’auto-identification volontaire ;
  • aviser leur superviseur ou gestionnaire s’ils ont besoin de mesures d’adaptation et consulter les Ressources humaines pour déterminer les mesures les plus appropriées ;
  • signaler toute situation où ils croient avoir été victimes de discrimination ou de harcèlement (y compris de harcèlement sexuel) en milieu de travail à l’une des personnes suivantes : leur superviseur immédiat, leur gestionnaire, leur directeur ou directeur général, ou demander conseil au personnel de la Direction de la diversité et de l’inclusion. Les employés sont encouragés à trouver une solution à leur problème au sein même de leur direction générale

Surveillance/Non-respect

Le personnel de la Direction de la diversité et de l’inclusion du Service des ressources humaines surveillera la mise en œuvre du plan sur la diversité de la Ville et des directions générales. Il incombe à chaque direction générale de surveiller ses propres progrès en matière d’équité et de diversité. La Ville ne pourra atteindre ses objectifs en matière de diversité et d’inclusion que grâce aux efforts combinés de toutes les directions générales.

En vertu de la Loi sur l’équité en matière d’emploi, la Ville doit présenter chaque année un rapport d’étape à Ressources humaines et Développement des compétences Canada. Si la Ville omet de se conformer à cette exigence, elle peut se voir imposer une amende allant jusqu’à 50 000 dollars pour cause de violation répétitive ou continue de la Loi. Une majorité des postes à la Direction générale des transports est assujettie à la réglementation fédérale et la Direction générale doit se conformer à la Loi sur l’équité en matière d’emploi fédérale.

Les employés qui enfreignent la présente politique peuvent faire l’objet de plaintes déposées à la Commission des droits de la personne ou de mesures disciplinaires.

Renvois

Autorités legislatives et administratives

Définitions

Autochtones – Indien de l’Amérique du Nord, membre d’une Première nation, Métis ou Inuit. Les membres des Premières nations incluent les Indiens de plein droit, les Indiens inscrits et les Indiens des traités. Les Indiens de l’Amérique du Nord incluent les Indiens non inscrits. Remarque : Cette définition fait actuellement l’objet d’une révision par la Coalition autochtone et sera adaptée le cas échéant.

Discrimination – Le traitement inéquitable d’une personne en matière d’emploi, ou relativement à l’offre de biens, de services ou d’installations au public ou à l’administration de contrats, qui est fondé sur l’un des motifs de distinction illicite prévus par la législation sur les droits de la personne.

Discrimination systémique – L’application d’une exigence ou d’un procédé qui, bien que neutre en apparence, a des effets négatifs sur l’un des groupes désignés dans la législation sur les droits de la personne. Il y a discrimination systémique lorsque les politiques et les pratiques empêchent les membres d’un groupe désigné d’obtenir des emplois ou de profiter de possibilités professionnelles (p. ex. possibilité de postuler à un autre emploi, de suivre une formation, d’assister à des conférences, d’obtenir de l’avancement ou de se voir confier des affectations spéciales) ou leur en limitent l’accès.

Exigence professionnelle justifiée – Exigences :

  • adoptées par l’employeur dans un but ayant un lien logique avec les fonctions du poste ;
  • adoptées de bonne foi par l’employeur, parce qu’elle lui semblait nécessaire à l’atteinte du but ; 
  • raisonnablement nécessaire à l’atteinte du but ou de l’objectif dans le sens où les mesures d’adaptation qui seraient requises pour les membres d’un groupe particulier ne doivent pas imposer de contraintes excessives à l’employeur.

GLBTTQ – Dans la présente politique, nous utilisons la définition de « GLBTTQ » tout en reconnaissant qu’il y a un débat en cours dans les communautés GLBTTQ concernant cette définition. Les termes et leur signification changent au cours du temps, ou varient d’une culture ou d’une génération à l’autre.

Groupes désignés – Six groupes ont été désignés par la Ville aux fins de ses initiatives générales en matière d’équité et de diversité : femmes, Autochtones, personnes handicapées, membres des minorités visibles (ou personnes racialisées), immigrants et gais, lesbiennes, bisexuels, transsexuels, bispirituelle et allosexuelle (GLBTTQ). Le choix de ces groupes n’empêche cependant pas de traiter des cas de discrimination relevés au sein d’autres groupes identifiables.

Groupes professionnels – Les 14 groupes de professions sur lesquels Statistique Canada produit des données concernant l’équité en matière d’emploi. Ces groupes sont déterminés en fonction de la Classification nationale des professions, qui classe les emplois en fonction du niveau et du type de compétences requis. Tous les postes municipaux sont classés au moyen de ce système aux fins des procédures en matière d’équité et de diversité.

Handicap – Le terme « handicap » décrit un vaste éventail d’états et de gravité. Un handicap peut exister depuis la naissance, avoir été causé par un accident, ou acquis progressivement. Le Code des droits de la personne de l’Ontario définit un handicap comme suit :

  • tout degré d’incapacité physique, d’infirmité, de malformation ou de défigurement dû à une lésion corporelle, une anomalie congénitale ou une maladie, y compris, sans s’y limiter, le diabète sucré, l’épilepsie, un traumatisme crânien, tout degré de paralysie, une amputation, l’incoordination motrice, la cécité ou une déficience visuelle, la surdité ou une déficience auditive, la mutité ou un trouble de la parole, ou la nécessité de recourir à un chien-guide ou à un autre animal, à un fauteuil roulant ou à un autre appareil ou dispositif correctif ;
  • une déficience intellectuelle ou un trouble du développement ;
  • une difficulté d’apprentissage ou un dysfonctionnement d’un ou de plusieurs des processus de la compréhension ou de l’utilisation de symboles ou de la langue parlée (p. ex. dyslexie) ;
  • un trouble mental ;
  • une lésion ou une invalidité pour laquelle des prestations ont été demandées ou reçues dans le cadre du régime d’assurance.

Harcèlement – Un type de discrimination consistant à offenser ou à humilier une personne par un comportement verbal ou physique jugé inopportun. Les actes ne peuvent être considérés comme du harcèlement que s’ils sont jugés inopportuns par une personne raisonnable (source : Loi canadienne sur les droits de la personne).

Harcèlement sexuel – Une forme de harcèlement en relation avec le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité sexuelle ou l’expression de l’identité sexuelle. Elle inclut les situations où une personne, qui est en mesure d’accorder ou de refuser à un travailleur un avantage ou une promotion, fait des sollicitations ou des avances sexuelles.

Immigrants – Un « immigrant » est un travailleur formé à l’étranger qui n’est pas né au Canada mais qui vit au Canada depuis moins de 10 ans.

Mesure d’adaptation – Mesure visant à faciliter l’intégration au travail de personnes ayant des besoins spéciaux, qui consiste à cerner et à éliminer, s’il y a lieu, les éléments non essentiels d’un poste, à apporter des ajustements au milieu de travail, à fournir des aides techniques, à offrir des horaires flexibles ou à acquérir les appareils requis pour adapter l’équipement, sans toutefois imposer de contraintes excessives à la Ville.

Minorités visibles – Un terme utilisé dans la Loi sur l’équité en matière d’emploi fédérale pour désigner les personnes autres que les Autochtones qui ne sont pas de race blanche ou qui n’ont pas la peau blanche.

Personnes racialisées – Le terme « racialisé » est préconisé, puisqu’il reconnaît le fait que les obstacles que nous rencontrons prennent racine dans les préjugés transmis au fil de l’histoire jusqu’à aujourd’hui dans la société et ne sont donc pas le produit de notre identité ou de nos propres lacunes.

Recensement de l’effectif – L’information sur la répartition des sexes et la représentation des groupes désignés dans les groupes professionnels.

Mots-clés

Âge, Ascendance, Couleur, Groupes désigné, Handicap, Discrimination, Équité et inclusion, Situation familiale, Genre, Identité de genre, Expression du genre, Immigrant, État matrimonial, Lieu d’origine, Race, Racialisé, Croyances religieuses, Sexe, Orientation sexuelle, Source de revenus, Discrimination systémique

Demandes d'information

Écrire au Centre de service des RH à l'adresse CentreServiceRH@ottawa.ca ou appeler le 613-580-2424, poste 47411.

Politique d'approvisionnement éthique

Approuvée par : Conseil municipal
Catégorie : Finance
Date d’approbation : le 23 mai 2007
Date d’entrée en vigueur : le 23 mai 2007
Révision approuvée par : Trésorier municipal
Date de révision : le 8 juillet 2019

Énoncé de politique

La Ville d’Ottawa (la Ville) a pour principe d’acheter des biens et des services – y compris les activités de construction – auprès de fournisseurs responsables qui offrent des biens, des services et des activités de construction de qualité à des prix concurrentiels tout en respectant les normes éthiques et autres. La présente politique vise à harmoniser les pratiques d’achat de la Ville avec ses valeurs en veillant à ce que ses fournisseurs respectent les droits de la personne et des travailleurs énoncés dans le Code de conduite du fournisseur.

Objet

L’objectif de la présente politique est de veiller à ce que les biens et les services – y compris les activités de construction – achetés par la Ville ainsi que par les fournisseurs ou entrepreneurs qui travaillent dans un lieu relevant de la Ville répondent aux normes éthiques les plus strictes qui soient, conformément aux principes établis dans les conventions de l’Organisation internationale du Travail, tel que l’indique le Code de conduite du fournisseur. La présente politique offre un moyen d’adresser à la Ville les plaintes sur les abus perpétrés dans la fourniture de biens, de services ou d’activités de construction à la municipalité. La Ville établira le seuil au-delà duquel il y a lieu d’ouvrir une enquête et de prendre des mesures.

Champ d’application

La présente politique s’applique aux fournisseurs de biens, de services et d’activités de construction de la Ville, et à leurs sous-traitants, qui ont conclu un contrat avec la Ville le ou après le 23 mai 2007, date d’entrée en vigueur de la politique.

La présente politique ne vise toutefois pas les appels d’offres ni les contrats de fourniture d’articles dressés, accordés ou conclus avant la date d’entrée en vigueur de la politique. Les fournisseurs et leurs sous-traitants qui ont conclu un contrat avec la Ville avant le 23 mai 2007 sont invités à se conformer à la politique.

Au renouvellement d’un contrat, le fournisseur et ses sous-traitants doivent se conformer à la présente politique et pourraient devoir confirmer leur conformité par écrit.

Exigences de la politique

La Ville d’Ottawa n’achète pas sciemment des produits fabriqués dans des ateliers clandestins ou dans des conditions de travail semblables à celles de ces ateliers. Tous les produits achetés par la Ville seront fabriqués conformément au Code de conduite du fournisseur.

Les fournisseurs respecteront également la présente politique. Ils s’assureront que leurs propres installations de production et celles de leurs sous-traitants sont conformes aux lois fédérales et aux autres lois relatives à un milieu de travail. Lorsque la législation nationale diffère des principes énoncés dans la politique, les dispositions qui accordent le plus de droits, d’avantages ou de protection au travailleur prévalent.

À la demande de la Ville, les fournisseurs confirmeront leur conformité à la présente politique en fournissant leur consentement écrit avec leur soumission. De plus, sur demande, le fournisseur donnera le nom et l’adresse de chacun de ses sous-traitants et indiquera quelles installations seront utilisées pour produire les biens. Ces renseignements sont considérés comme publics et affichés, le cas échéant, sur le site Internet de la Ville. La Ville se réserve le droit de demander au fournisseur de présenter des documents supplémentaires faisant foi de sa conformité à la présente politique.

La Ville ne procédera à des contrôles qu’en cas de plainte. Le chef de l’approvisionnement évalue la validité des plaintes à la lumière de la présente politique. S’il y a lieu, la Ville avise le fournisseur de la plainte. Celui-ci doit alors enquêter en faisant appel, à ses frais, à un cabinet d’enquêteurs externe ou par tout autre moyen jugé acceptable par la Ville.

Dans les 30 jours suivant l’avis de non-respect, le fournisseur présente à la Ville un rapport sur son programme de vérification. Ce rapport contient le nom du vérificateur indépendant, les résultats de l’enquête et les mesures prises pour redresser la situation et se conformer à la politique.

Le coût des vérifications est assumé par le fournisseur. C’est aussi lui qui assume tous les coûts engagés pour se conformer à la politique.

Le chef de l’approvisionnement a le pouvoir de trancher les questions liées au non‑respect de la politique, et d’accorder au fournisseur une période raisonnable pour remédier à la situation. Les décisions sont sans appel et exécutoires pour tous les intéressés.

Une plainte d’un fournisseur portant sur la Politique d’approvisionnement éthique ou sur son application n’est pas considérée comme une plainte officielle au sens du Règlement sur les approvisionnements de la Ville d’Ottawa.

Responsabilités

Les directions générales de la Ville sont chargées de :

  • respecter les dispositions de la présente politique;
  • informer les Services de l’approvisionnement des cas soupçonnés de non-conformité.

Les Services de l’approvisionnement sont chargés de ce qui suit :

  • administrer la présente politique et voir à ce que les membres du personnel de la Ville et les fournisseurs soient au courant de leurs obligations et de leurs responsabilités;
  • recueillir les documents d’accréditation des fournisseurs et publier le nom et l’adresse des installations de production sur le site Web de la Ville;
  • recevoir les plaintes, gérer les cas de non-conformité et veiller à ce que les fournisseurs entreprennent les vérifications indépendantes exigées par la Ville.

Surveillance/Non-respect

En cas de non-respect de la politique, la Ville peut exercer ses droits au titre des clauses d’inexécution du contrat.

Renvois

Code de conduite du fournisseur
Conditions générales

Autorités législatives et administratives

Convention de l’Organisation internationale du Travail
Rapport du Conseil municipal (ACS2007-CMR-PFSNA-0004)
Rapport du Conseil municipal (ACS2010-CMR-PFSNA-0010)
Règlement sur les approvisionnements (n 2000-50), dans sa version modifiée

Définitions

Approvisionnement : Processus qui consiste à se procurer des produits d’un fabricant ou d’un fournisseur.

Atelier clandestin : Usine où des ouvriers fabriquent, assemblent ou produisent des biens de consommation dans des conditions de travail qui ne respectent pas les normes du travail de l’OIT.

Certification équitable : Système visant à améliorer la vie des producteurs agricoles dans leur pays d’origine en leur garantissant un prix juste pour leurs produits. Au Canada, l’organisme reconnu de certification est Fairtrade Canada.

Code de conduite du fournisseur : Code énonçant les normes minimales de la Politique d’approvisionnement éthique de la Ville. Le Code vise à s’assurer que les personnes qui fabriquent les produits pour la Ville d’Ottawa jouissent d’un milieu de travail sain et sécuritaire où les droits de la personne et les droits civils sont respectés conformément aux conventions de l’OIT.

Conventions fondamentales de l’OIT : Normes du travail minimales énoncées dans le Code de conduite du fournisseur.

Employeur : Toute personne qui engage un travailleur comme salarié ou comme sous‑traitant pour la fabrication d’un produit.

Enfant : Toute personne de moins de 15 ans, sauf si la loi locale prévoit un âge plus avancé jusqu’auquel la personne doit fréquenter l’école et ne peut entrer sur le marché du travail, ou de moins de 14 ans si la loi sur le salaire minimum prévoit cet âge conformément aux exceptions de la Convention no 138 de l’OIT pour les pays en voie de développement.

Fairtrade Labelling Organization International (FLO) : Organisme mondial de normalisation et de certification des produits portant le sceau « certifié équitable ». La FLO confère cette certification aux associations de producteurs et surveille le commerce entre les organisations de producteurs certifiés et les commerçants agréés des pays consommateurs, et ce, pour toutes les étapes allant de la transformation à la fabrication industrielle.

Fournisseur : Entité qui vend un service ou un produit à la Ville d’Ottawa à des fins commerciales. Le fournisseur peut posséder une usine ou des installations de production ou il peut avoir recours à un sous-traitant pour faire faire une partie ou la totalité de ses produits.

Manufacture, usine ou installation de production : Toute installation servant à fabriquer des produits pour la Ville, qu’elle relève du fournisseur ou de son sous-traitant.

Normes minimales du travail : Conditions minimales de travail énoncées dans le Code de conduite du fournisseur.

Organisation internationale du Travail (OIT) : Organisme spécialisé de l’ONU qui a pour vocation de promouvoir la justice sociale et les droits internationalement reconnus de la personne humaine et des travailleurs. L’OIT élabore des normes de travail internationales sous la forme de conventions et de recommandations qui fixent les conditions minimales des droits fondamentaux au travail.

Produit certifié équitable : Produit certifié par Fairtrade Canada ou par un autre organisme national de la Fairtrade Labelling Organization International (FLO). Font actuellement l’objet de ce genre de certification, entre autres, le café, le thé, le cacao, le sucre, le riz, le quinoa, les fleurs, le vin, les ballons de sport, le coton, les bananes et d’autres fruits tropicaux.

Sous-traitant : Entité engagée en vertu d’un contrat de sous-traitance par un fournisseur. Le sous-traitant n’a pas de relation d’affaires directe avec la Ville; par contre, il approvisionne le fournisseur en biens ou en services essentiels pour la fabrication, l’approvisionnement ou l’entretien de produits pour la Ville.

Travailleur : Personne qui prend part au processus de fabrication d’un produit ou qui procure des services pour un produit.

Demandes d’information

Pour en savoir plus sur la présente politique, veuillez communiquer avec :
Gestionnaire, Gestion de la chaîne d’approvisionnement et Localisation stratégique des ressources
Direction des fournisseurs stratégiques,
Services de l’approvisionnement
Direction générale des services organisationnels
613-580-2424, poste 13564

 

Politique de la Ville sur les bâtiments écologiques régissant la construction des immeubles municipaux

Approbation donnée par : Conseil municipal
Date d'approbation : Le 28 septembre 2005
Catégorie : Administration générale
Date d'entrée en vigueur : Le 28 septembre 2005
Révision approuvée par : Directeur général, Services d'infrastructure
Date de révision : Le 15 décembre 2015

Énoncé

La Ville d'Ottawa adhère rigoureusement aux principes de durabilité de son urbanisation et s'efforce de réduire les répercussions de ses activités sur l'environnement. Compte tenu des effets négatifs potentiels associés à la conception, à la construction et à l'exploitation des immeubles municipaux, tous les nouveaux bâtiments seront conçus et aménagés conformément au niveau « certifié » du système d'évaluation des bâtiments écologiques (LEEDMD – Canada Leadership in Energy and Environmental Design – Canada – leadership en matière d'énergie et d'environnement – Canada).

La conception, la construction et l'exploitation des immeubles municipaux exigent d'importantes dépenses en immobilisations et peuvent aussi avoir des effets négatifs sur l'environnement. La conception et l'aménagement d'immeubles municipaux qui obtiennent la certification de LEEDMD – Canada sont la preuve d'un plus grand sens des responsabilités sur les plans financier, environnemental et municipal.

Objet

La présente politique a pour objet :

  • de faire en sorte que la conception, la construction et l'exploitation des immeubles municipaux correspondent aux engagements énoncés dans la Stratégie environnementale d'Ottawa 20/20;
  • de réduire les frais de fonctionnement encourus par la Ville, par le biais d'une amélioration de l'efficacité énergétique, de l'utilisation des ressources en eau et de la gestion des eaux pluviales;
  • de réduire les besoins d'enfouissement des déchets en encourageant la réutilisation et le recyclage des matériaux résultant des travaux de construction, de rénovation ou de démolition (ce qui favorise l'utilisation de matériaux faits de matières recyclées);
  • d'utiliser l'infrastructure existante en favorisant la rénovation et le réaménagement d'emplacements au centre-ville;
  • de promouvoir l'utilisation du système de transport en commun actuel en situant les arrêts à des endroits stratégiques, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'améliorer ainsi la qualité de l'air;
  • de favoriser le leadership dans les engagements pris à l'égard du développement durable;
  • de faire preuve de leadership en matière de conception durable et d'encourager le respect des principes énoncés dans cette politique pour d'autres projets d'aménagement entrepris par la Ville; 
  • de faire valoir à tous les employés de la Ville ainsi qu'à ses visiteurs l'importance d'un milieu de travail sûr, sain et propice à la productivité.

Champ d’application

La présente politique s'applique à tous les employés de la Ville d'Ottawa qui participent à la conception et à la construction d'immeubles d'une superficie au sol supérieure à 500 m2 (5 400 pi2).

Exigences de la politique

Tous les nouveaux immeubles d'une superficie au sol supérieure à 500 m2 (5 400 pi2) doivent être conçus et aménagés de manière à ce que le Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa) puisse certifier qu'ils répondent, à tout le moins, aux exigences de LEEDMD – Canada.

Tous les nouveaux immeubles comprendront des dispositifs d'économie d'énergie et le système d'évaluation des bâtiments écologiques de LEEDMD – Canada comporte des prérequis en matière de performance énergétique.

La Ville encourage l'intégration de principes d'aménagement durable au cours de la modernisation et de la rénovation de ses structures existantes, dans la mesure du possible.

La présente politique ne s'applique pas aux bâtiments historiques. Cependant, dans la mesure du possible, tous les efforts nécessaires seront déployés pour respecter le plus grand nombre possible d'exigences et de critères énoncés dans le système d'évaluation des bâtiments durables de LEEDMD – Canada pour la construction écologique des bâtiments, sans compromettre l'intégrité historique de la structure visée.

Responsabilités

Gestionnaires des services :

S'assurer que les budgets des projets prévoient le financement exigé de 5 p. 100 alloué à la mise en œuvre de projets de construction « certifiés » LEEDMD – Canada.

Gestionnaires de projets

Exécuter des projets de bâtiments « certifiés » LEEDMD – Canada.

Direction de l'approvisionnement, Service des finances :

Veiller à ce que toutes les demandes de proposition (DDP) et les documents connexes indiquent l'exigence liée au système d'évaluation LEEDMD – Canada, le cas échéant.

Surveillance/inobservation de la politique

L'Unité de la construction et du design de la Direction des bâtiments et des parcs des Services d'infrastructure est responsable de fournir de nombreux projets d'immeubles municipaux. Si un projet de construction ou de rénovation est visé par les principes de la Politique sur les bâtiments écologiques, l'Unité intégrera le libellé approprié dans le contrat de la société d'experts-conseils et dans celui de la construction afin qu'ils soient conformes aux exigences de la présente politique. Le non-respect des clauses du contrat fera l'objet des recours légaux énoncés dans le contrat visé.

L'Unité de la construction et du design coordonnera et produira un rapport annuel décrivant la conformité des projets entrepris par la Ville à la Politique sur les bâtiments écologiques.

Fondement législatif/administratif

Procès-verbal no 40 de la réunion du Conseil municipal du 28 septembre 2005
Rapport no 35 du Comité des services organisationnels et du développement économique (ACS2005-CRS-RPR-0041) du 28 septembre 2005

Définitions

Bâtiment : toute structure pouvant servir de soutien ou d'abri pour tout type d'utilisation ou d'occupation, comme le définit le Code du bâtiment de l'Ontario.

Construction : édification d'une structure ou de composantes appartenant à celle-ci.

Écologique : se dit d'un produit, d'une technologie, d'un processus ou d'une action qui entraîne moins de répercussions environnementales que les produits ou méthodes conventionnels.

Système d'évaluation des bâtiments durables de LEEDMD : version la plus récente du document de LEEDMD – Canada ou d'autres produits d'évaluation de LEEDMD, approuvée par le Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa).

Rénovation : tout ajout ou toute modification à une structure ou à un immeuble existant.

Développement durable : capacité de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

Mots-clés

Bâtiments écologiques
Développement durable
LEED

Renseignements

Pour de plus amples renseignements concernant cette politique, veuillez communiquer avec la personne suivante :

Gestionnaire, Construction et Design
Direction des bâtiments et des parcs
Services d'infrastructure
Ville d'Ottawa
613-580-2424, poste 43229

Politique sur les placements

Approuvée par : Conseil municipal
Catégorie : Finances
Date d’approbation : le 25 juin 2003
Date d’entrée en vigueur : le 25 juin 2003
Révision approuvée par : Conseil municipal
Date de révision : le 21 août 2023

Énoncé de la politique

La Politique sur les placements s’applique à la gestion des fonds de fonctionnement et de réserve dont la Ville n’a pas immédiatement besoin pour financer les dépenses, ainsi qu’à la gestion des placements, dont ceux qui sont gérés pour des clients externes.

Objet

La Politique sur les placements établit les objectifs, les normes de diligence, les placements admissibles, les rapports obligatoires et les responsabilités dans la saine gestion des réserves, des fonds de fonctionnement et des placements, dont ceux qui sont gérés pour des clients externes.

La Ville a pour objectif de placer les fonds dont elle n’a pas immédiatement besoin conformément à la « norme de prudence de l’investisseur » et aux limites des lois et des règlements d’application en vigueur. Cette norme veut que l’on fasse preuve de diligence raisonnable, de compétence, de rigueur et de jugement pendant le processus au cours duquel on prend des décisions sur les placements. Elle doit s’appliquer aux placements non pas isolément, mais plutôt dans le contexte du portefeuille des placements et dans le cadre d’une stratégie globale qui doit faire état d’objectifs satisfaisants, du point de vue des risques et du rendement, et assez bien adaptés aux actionnaires.

Application

Cette politique s’adresse aux employés de la Ville d’Ottawa responsables du contrôle, de l’administration et de la déclaration des placements gérés pour le compte de la Ville.

Exigences de la politique

Voici, dans l’ordre des priorités, les exigences du Programme de placements de la Ville d’Ottawa :

  1. Respect des exigences des lois : Toutes les activités de placements sont régies par la Loi de 2001 sur les municipalités, dans sa version modifiée. À moins d’être à nouveau limités par le Conseil municipal, les placements effectués sont ceux qui sont réputés être admissibles en vertu du Règlement de l’Ontario 438/97, dans sa version modifiée.
  2. Préservation du capital : La préservation du capital est un objectif important du programme de placements. Les placements doivent être réalisés de manière à minorer le risque de dévalorisation du capital dans l’ensemble du portefeuille. Le personnel doit tâcher de maîtriser comme suit le risque du point de vue du crédit et du taux d’intérêt :
    1. Risque de crédit
      1. limiter les placements aux titres admissibles en vertu des lois actuelles;
      2. présélectionner les institutions financières, les courtiers‑opérateurs, les intermédiaires et les conseillers avec lesquels la Ville d’Ottawa fait affaire;
      3. diversifier le portefeuille de placements pour minorer, au niveau du portefeuille, les pertes potentielles sur les différents titres;
      4. établir des limites quant à la taille des placements du portefeuille du point de vue des types d’actifs, des différents titres de crédit et des catégories de sociétés ou de gouvernements émetteurs pour veiller à ce que le risque soit diversifié comme il se doit;
    2. Risque de taux d’intérêt
      1. structurer le portefeuille de placements pour que l’échéance des titres corresponde aux besoins courants en trésorerie, ce qui réduit la nécessité de vendre des titres à des moments inopportuns sur le marché libre ou de faire appel à des emprunts à court terme pour combler l’écart;
      2. placer les fonds de fonctionnement essentiellement dans des titres à court terme;
      3. diversifier les placements à long terme pour atténuer les effets de la volatilité des taux d’intérêt;
      4. faire appel à des contrats de garantie de taux (CGT) s’il y a lieu;
      5. investir dans des actions ou des titres boursiers dans le cadre du « ONE Investment Program », exploité conjointement par les LAS et CHUMS Financing Corporation (filiale de la Municipal Finance Officers’ Association of Ontario).
  3. Maintien de la liquidité : Le portefeuille de placements doit rester suffisamment liquide pour répondre à tous les besoins de fonctionnement ou de trésorerie et pour limiter les emprunts temporaires nécessaires. Il faut donc, dans la mesure du possible, structurer le portefeuille pour que l’échéance des titres corresponde aux besoins prévus en trésorerie. De surcroît, puisqu’on ne peut pas prévoir tous les besoins éventuels en trésorerie, le portefeuille doit essentiellement être constitué de titres qui ont un marché secondaire ou de revente actif.
  4. Taux de rendement concurrentiel : Sans nuire à d’autres objectifs, la Ville d’Ottawa doit maximiser le taux de rendement réalisé sur son portefeuille en mettant en œuvre une stratégie de placements portée par la répartition et la diversification des actifs. La répartition des actifs permet de faire concorder la durée des placements de l’actif avec les passifs que ces actifs sont destinés à financer.

La diversification et les mesures prises pour préserver le capital en limitant l’exposition aux risques de crédit, sectoriels ou de durée offre aussi la possibilité de hausser les rendements sur les placements du portefeuille de la Ville d’Ottawa en apportant des rajustements circonspects et ponctuels à l’ensemble des actifs. Grâce à la concordance des actifs et des passifs, en investissant strictement dans des placements admissibles et en diversifiant les actifs selon l’échéance, l’émetteur et le type d’émetteur, le portefeuille cadre avec la faible tolérance au risque de la Ville.

Paramètres d’investissement

Les placements dans les titres à revenu fixe sont réalisés conformément à la répartition stratégique des actifs en vigueur à ce moment, selon les grands principes suivants :

  1. Les placements sont diversifiés dans l’ensemble des émetteurs et du point de vue de la qualité de crédit afin d’éviter la surconcentration dans un même émetteur ou dans un même secteur pour gérer les risques propres aux émetteurs et aux secteurs;
  2. Les placements dans les titres à revenu fixe sont concentrés, sans toutefois s’y limiter, dans les titres dont la note de crédit est supérieure (notes AA- ou note supérieure selon Standard & Poor’s);
  3. On place des fonds dans les titres dont les échéances sont variées;
  4. On investit essentiellement dans les titres échangeables qui ont un marché secondaire actif, pour veiller à préserver la liquidité voulue afin de s’acquitter des obligations courantes.

Investissement dans des titres de placement combinés

Afin de promouvoir la diversification du portefeuille de placements de la Ville, les pondérations en pourcentage pour la classe et le type de titres sont contraintes du point de vue des positions maximums sur certains émetteurs et certains types d’émetteurs. Ces contraintes viennent s’ajouter à certaines contraintes de prudence du point de vue du délai maximum admissible à courir jusqu’à l’échéance comme l’indique l’appendice A (Limitations dans la concentration sectorielle et la durée).

La Ville doit aussi détenir suffisamment de fonds dans des titres de placement à court terme pour pouvoir compter sur une liquidité suffisante.

Conformément au règlement d’application 438/97 de la Loi sur les municipalités, qui régit les « placements admissibles », la Ville doit vendre les titres de placement dans les 30 à 90 jours (selon le type de placement spécifique) dès le lendemain du jour où la cote du titre de placement est inférieure à la norme définie dans la Loi sur les municipalités et dans le règlement d’application afférent.

Les placements en titres boursiers doivent être conformes aux dispositions autorisées pour les placements dans la Loi de 2001 sur les municipalités et dans le règlement d’application 438/97, dans leur version modifiée

Rapports obligatoires

Rapport sur les placements

Le trésorier municipal doit soumettre au Conseil un rapport sur les placements, ainsi qu’une synthèse de la gestion comportant une analyse de la situation du portefeuille actuel de placements. Ce rapport, déposé chaque année, peut l’être plus fréquemment, à la demande du Conseil municipal. Il comprend :

  1. la liste des différents titres détenus à la fin de la durée du rapport et des placements dans les portefeuilles de placements combinés;
  2. les gains ou les pertes réalisés ou non réalisés, en dressant la liste des coûts et des valeurs marchandes des titres dont la durée est supérieure à un an et non destinés à faire partie du portefeuille jusqu’à l’échéance;
  3. le rendement moyen pondéré, à l’échéance du portefeuille, des placements par rapport aux indices repères applicables;
  4. le pourcentage, dans l’ensemble du portefeuille, de chaque type de placement représenté, dont le total des placements dans les titres de dette de la Ville d’Ottawa à long terme et à court terme, en plus de la variation de la proportion estimative de cette dette depuis le rapport de l’année précédente;
  5. un rapport sur le rendement exposant clairement le rendement du portefeuille de placements pendant la durée visée par le rapport, comparativement à l’indice repère du portefeuille et au fonds commun du programme ONE Investment;
  6. le ratio estimatif de l’ensemble des titres à long terme et à court terme comparativement à l’ensemble des placements et la description de la variation, le cas échéant, de ce ratio depuis le rapport de l’année précédente;
  7. la déclaration du trésorier municipal confirmant si, à son avis, tous les placements sont conformes à cette politique, en notant clairement les exceptions ou les écarts;
  8. le relevé des dates de toutes les transactions faisant intervenir les titres de placements de la Ville d’Ottawa, dont le relevé des prix d’achat et des prix de vente de chacun des titres de placements de la Ville;
  9. si la Ville a des contrats de garantie de taux (CGT) existants dans un exercice financier, le trésorier municipal doit préparer et soumettre au Conseil, une fois dans cet exercice financier ou plus fréquemment si le Conseil l’exige, un rapport détaillé sur tous ces contrats; ce rapport doit comprendre :
    1. une déclaration sur la situation des CGT pendant la durée du rapport, dont la comparaison des résultats prévus et des résultats réels dans l’application de ces contrats;
    2. une déclaration du trésorier municipal indiquant si, à son avis, tous les CGT passés pendant la durée du rapport sont conformes à la déclaration des politiques et des objectifs de la Ville se rapportant à l’application des CGT;
    3. les autres renseignements que le Conseil municipal peut exiger ou qu’il faut communiquer, selon l’avis du trésorier municipal;
    4. une déclaration indiquant s’il y a, dans le portefeuille, des titres de placement dont la note a été abaissée par rapport aux exigences de la norme exprimées dans la Loi de 2001 sur les municipalités, dans sa version modifiée.

Indices repères

L’on s’attend à ce que le portefeuille de placements permette de réaliser un taux de rendement moyen correspondant au moins aux contraintes des risques des placements et aux besoins en trésorerie de la Ville. Par conséquent, on compare à intervalles réguliers le taux de rendement réel réalisé sur le portefeuille aux indices repères du rendement préétablis. Ces indices repères peuvent varier périodiquement, selon la décision du gestionnaire de la Direction de la trésorerie, pour être comparables à la composition et à la durée moyenne des titres actuels du portefeuille de placements. Dans la comparaison du rendement du portefeuille général, on fait appel à deux ensembles d’indices repères du rendement : un repère indiciel et un indice des portefeuilles en gestion.

Le fonds d’amortissement est la seule exception : on compare ce fonds à un portefeuille de passifs actuariels que les placements sont destinés à financer.

Garde et dépôt de titres

Tous les titres doivent être déposés auprès d’une institution financière dont le choix est approuvé par la Ville. Il faut tenir différents comptes pour chaque portefeuille de placements. Tous les titres doivent être détenus au nom de la Ville.

Le dépositaire doit remettre à la Ville un reçu de garde dressant la liste des différents titres et précisant le taux d’intérêt, l’échéance et les autres renseignements pertinents. Le dépositaire doit aussi fournir chaque mois des rapports dressant la liste de tous les titres détenus pour la Ville et précisant leur valeur marchande à la fin du mois.

Prêt de titres

La Ville peut prêter des titres conformément à l’article 418 de la Loi de 2001 sur les municipalités, dans sa version modifiée, afin de pouvoir augmenter le rendement de son portefeuille de dépôt, en les prêtant moyennant des frais à des emprunteurs reconnus.

Contrats de garantie de taux

La Ville peut conclure des contrats de garantie de taux (CGT) conformément à l’article 10 du Règlement de l’Ontario 438/97, dans sa version modifiée. Elle ne peut faire appel à des CGT que pour réduire le risque des éventuelles variations de taux d’intérêt liés aux rentrées de fonds connues, sous réserve des conditions exprimées dans le Règlement de l’Ontario 438/97 de la Loi de 2001 sur les municipalités, dans sa version modifiée.

Le CGT doit préciser :

  • le montant à terme correspondant au capital sur lequel est calculé le taux d’intérêt;
  • la date du règlement;
  • le taux d’intérêt à terme;
  • le taux d’intérêt de référence;
  • le calendrier des sommes et des coûts approximatifs que la Ville d’Ottawa pourrait être appelée à percevoir ou à verser en cas de différence entre le taux de référence et le taux à terme.

Le trésorier de la Ville doit, avant de conclure le CGT, approuver le rapport d’analyse des risques et le profil du rendement des transactions, le risque auquel elle est exposée sans le CGT et les mesures précises de maîtrise des risques.

Clientèle externe des placements

Dans les cas où elle s’engage à gérer des portefeuilles de placements au nom d’un client externe selon les modalités prévues à l’article 420 (1) de la Loi de 2001 sur les municipalités, dans sa version modifiée, et en application de l’article 25 (3) de la Loi de 1990 sur les valeurs mobilières de l’Ontario, dans sa version modifiée, la Ville doit respecter les principes suivants :

  1. Les objectifs des placements, les placements autorisés, les rapports obligatoires et les limites de durée et sectorielles doivent être conformes à la politique de placements des clients externes.
  2. Avant de s’engager, la Ville doit :
    1. examiner les besoins, les attentes et la tolérance au risque des clients;
    2. établir les limites de durée et les positions de crédit approuvées;
    3. s’entendre sur la liste des placements admissibles;
    4. établir les objectifs et les indices repères voulus;
    5. préparer et finaliser le contrat à signer par les deux parties.
  3. Ce contrat doit faire état :
    1. des fonctions et des attributions des deux parties;
    2. des honoraires de gestion;
    3. des rapports et des examens de portefeuilles obligatoires;
    4. des normes de conduite professionnelle des analystes financiers agréés (CFA);
    5. l’on s’attend à ce que le personnel respecte en permanence et en tous points le Code d’éthique et les Normes de conduite professionnelle du CFA Institute, en appliquant rigoureusement la norme de prudence de l’investisseur.

Responsabilités

Trésorier municipal

Le trésorier municipal doit exercer les pouvoirs ultimes sur toutes les transactions relatives à des placements et doit s’assurer que toutes ces transactions se déroulent conformément à cette politique, ainsi qu’à la Loi de 2001 sur les municipalités et au Règlement 438/97, dans leur version modifiée.

Le trésorier municipal peut déléguer au personnel des attributions administratives, analytiques, stratégiques et transactionnelles et doit s’assurer que la politique financière et les procédures administratives voulues sont en place en permanence, conformément aux lois et aux politiques internes actuelles.

Unité de la trésorerie

La Direction de la trésorerie doit exécuter toutes les opérations se rapportant aux portefeuilles de placements de la Ville, notamment en établissant la répartition des actifs, en exécutant les transactions sur les placements, en surveillant les indicateurs de risque et les indices repères, de même qu’en établissant des rapports et en comptabilisant les opérations.

Surveillance/Non-respect

Le gestionnaire de l’Unité de la trésorerie doit surveiller l’application de cette politique et soumet chaque trimestre un rapport de conformité au trésorier de la Ville. Quiconque ne respecte pas cette politique s’expose à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au congédiement.

Références

Appendice A : Limitations dans la concentration sectorielle et la durée

Pouvoirs législatifs et administratifs

 

Loi de 2001 sur les municipalités de l’Ontario, dans sa version modifiée.

Loi de 1990 sur les valeurs mobilières de l’Ontario, dans sa version modifiée.

Règlement de l’Ontario 438/97 et Règlement de l’Ontario 77/97, dans leur version modifiée.

 

Documents à conserver

Conformément à la Politique sur la gestion des documents, il faut déclarer les documents opérationnels officiels produits dans la foulée de l’exécution de cette politique dans le site SharePoint correspondant, dans le RMS (Système de gestion des documents) ou dans le système opérationnel approuvé.

Définitions

Banques de l’annexe II : Filiales de banques étrangères autorisées, en vertu de la Loi sur les banques, à prendre des dépôts qui peuvent être admissibles à l’assurance‑dépôt offerte par la Société d’assurance‑dépôts du Canada. Les clients des banques étrangères sont contrôlés par des institutions étrangères admissibles.

Banques de l’annexe III : Succursales d’institutions bancaires étrangères autorisées, en vertu de la Loi sur les banques, à offrir des services bancaires au Canada.

Banques de l’annexe I : Banques canadiennes autorisées, en vertu de la Loi sur les banques, à prendre des dépôts admissibles à l’assurance‑dépôt de la Société d’assurance‑dépôts du Canada.

CFA Institute : Organisation internationale regroupant plus de 70 000 membres porteurs du titre d’analyste financier agréé (CFA) ou par ailleurs soumis aux règles de cet institut. Son mandat premier consiste à spécifier et à appliquer en permanence une norme rigoureuse dans le domaine des placements.

Client externe : Entité approuvée distincte de la Ville.

Contrat de garantie de taux (CGT) : Contrat conclu avec une institution financière agréée (par exemple une banque) et permettant à l’investisseur de fixer le taux d’intérêt à percevoir sur un placement pour une durée précise à partir d’une date spécifiée.

Diversification : Processus qui consiste à investir des actifs parmi différents types de titres selon la catégorie, le secteur, l’échéance et la note de qualité.

Durée : Mesure chronologique des rentrées de fonds, dont le paiement des intérêts et le remboursement du capital, à encaisser à même un titre à revenu fixe précis. Ce calcul se fonde sur trois variables : la durée à courir jusqu’à l’échéance, le taux d’intérêt du coupon et le rendement à l’échéance. La durée du titre est un indicateur utile de la volatilité de son cours en tenant compte des variations connues des taux d’intérêt.

Échéance (durée) : Date à laquelle le paiement d’une obligation financière est exigible. L’échéance finale déclarée correspond à la date à laquelle l’émetteur doit réformer une obligation et en verser la valeur nominale à son porteur.

Fonds d’amortissement : Titres ou dépôts cumulés à intervalles réguliers dans un compte de garde ou un compte bancaire distinct et servant à racheter des titres de dette à l’échéance.

Indices repères des portefeuilles en gestion : Cf. Indices repères.

Indices repères : Indice normalisé permettant de mesurer le rendement d’un portefeuille de placements ou de ses constituantes. Les repères indiciels sont généralement des indices boursiers élargis (par exemple l’indice obligataire universel FTSE TMX Canada). Un portefeuille en gestion qui fait partie de l’indice repère correspond à un fonds commun en gestion active, doté d’un mandat de placements comparable à celui d’un indice repère (par exemple le portefeuille obligataire du programme ONE Investment).

Liquidité : Mesure de la convertibilité d’un actif en liquidités.

Norme de prudence de l’investisseur : Norme obligeant le fiduciaire à investir les actifs de la fiducie comme s’ils lui appartenaient.

Programme ONE Investment : Groupe combiné de portefeuilles de placements en gestion répondant aux critères d’admission définis dans les règlements d’application de la Loi de 2001 sur les municipalités.

Repères indiciels : Cf. Indices repères.

Risque de crédit : Risque, pour l’investisseur, qu’un émetteur soit en défaut de paiement des intérêts ou du capital sur un titre.

Risque de taux d’intérêt : Risque associé à la baisse ou à la hausse des taux d’intérêt actuels du marché, qui a pour effet d’augmenter ou de réduire la valeur d’un titre à revenu fixe.

Risque du marché : Risque que la valeur d’un titre augmente ou baisse en raison de l’évolution de la conjoncture du marché.

Standard and Poor’s : Agence indépendante de notation du crédit qui publie son indice.

Supranationale : Agence commanditée par une banque étrangère ou des gouvernements étrangers fortement notés ou un groupe de banques ou de gouvernements étrangers très bien notés et émettant des titres de dette pour financer des frais dans les pays en développement ou dans le cadre de grands projets d’infrastructures. Les institutions supranationales peuvent appartenir à un consortium de gouvernements nationaux, qui peuvent s’en porter garants, et leurs titres de dette sont généralement notés AA ou plus.

Titres adossés à des actifs (TAA) : Obligations ou billets adossés à des actifs financiers. Ces actifs sont généralement constitués de créances sur cartes de crédit, de prêts automobiles, de marges de crédit et de prêts sur la valeur nette des propriétés.

Valeur marchande : Cours actuel d’un titre sur le marché.

Mots-clés

Répartition des actifs

Portefeuille de placements admissibles

Paramètres de placements

Fonds de réserve

Fonds d’amortissement

Liquidité

Demandes de renseignements

Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec le :
Gestionnaire, Direction de la trésorerie
Services des finances municipales

Direction générale des finances et des services organisationnels

Annexe A : Limites de concentration sectorielle et de durée

Fédéral
Secteurs Cote de crédit minimale3 Cote du marché monétaire Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 portefeuille Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 individuel Durée maximale par secteur
Canada S.O.   100% 100% Aucune
Garanties fédérales S.O.   50% 25% Aucune
Autres pays
Secteurs Cote de crédit minimale3 Cote du marché monétaire Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 portefeuille Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 individuel Durée maximale par secteur
Gouvernement AAA   25% 10% 20 ans
AA   10% 5% 5 ans
Total – Autres pays     25%    
Provincial
Secteurs Cote de crédit minimale3 Cote du marché monétaire Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 portefeuille Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 individuel Durée maximale par secteur
Provincial AAA R1 élevé 75% 35% Aucune
Provincial AA   R1 moyen 50%  25%  40 ans
Provincial A R1 faible 35% 15% 30 ans
Provincial BBB R2 élevé 20% 5% 5 ans
Total – Provincial     80%    
Municipal
Secteurs Cote de crédit minimale3 Cote du marché monétaire Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 portefeuille Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 individuel Durée maximale par secteur
Ville d'Ottawa N/A   25% 25% Aucune
Autres municipalités et entités municipales AAA   50% 20% 40 ans
Autres municipalités et entités municipales AA   40% 15% 40 ans
Autres municipalités et entités municipales A   30% 10% 40 ans
Autres municipalités et entités municipales  Non coté   20%  5%  10 ans
Arts appliqués, sociétés de logement, établissements d'enseignement et hôpitaux AA   25% 5% 10 ans
Total – Municipal     50%    
Titres adossés à des crédits mobiliers
Secteurs Cote de crédit minimale3 Cote du marché monétaire Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 portefeuille Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 individuel Durée maximale par secteur
Titres adossés à des crédits mobiliers AAA  R1 élevé 25% 5% 10 ans
Banques
Secteurs Cote de crédit minimale3 Cote du marché monétaire Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 portefeuille Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 individuel Durée maximale par secteur
Banques de l'annexe I AA(L)  R1 moyen 50% 25% 10 ans
Banques de l'annexe I A  R1 faible 20% 10% 5 ans
Banques de l'annexe II AA(L) R1 élevé 20% 10% 5 ans
Banques de l'annexe II A R1 moyen 10% 5% 5 ans
Banques de l'annexe III AA(L) R1 élevé 20% 10% 5 ans
Banques de l'annexe III A R1 moyen 10% 5% 5 ans
Total – Banques     50%    
Sociétés
Secteurs Cote de crédit minimale3 Cote du marché monétaire Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 portefeuille Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 individuel Durée maximale par secteur
Créances de sociétés2 AA(L)  R1 moyen 25% 5% 5 ans
Créances de sociétés2 A   15% 5%  < 5 ans
Total – Sociétés     25%    
Supranational
Secteurs Cote de crédit minimale3 Cote du marché monétaire Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 portefeuille Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 individuel Durée maximale par secteur
Banque internationale pour la reconstruction et le développement2 AAA   25% 10% 30 ans
Autres institutions gouvernementales ou financières AAA   25% 10% 30 ans
Total – Supranational     25%    
One Investment Program
Secteurs Cote de crédit minimale3 Cote du marché monétaire Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 portefeuille Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 individuel Durée maximale par secteur
Marché monétaire S.O.   50% S.O. S.O.
Fonds d'obligations S.O.   50% S.O. S.O.
Actions S.O.   50% S.O. S.O.
Créances de sociétés S.O.   50% S.O. S.O.
Total – One Investment Program     50%    
Autres
Secteurs Minimum Credit Rating3 Cote du marché monétaire Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 portefeuille Exposition maximale par secteur et cote de crédit1 individuel Durée maximale par secteur
Société de prêt ou de fiducie, coopérative d'épargne et de crédit, Caisse d'épargne de l'Ontario AA(faible)   20% 5% 10ans
  1. La limite d’exposition en pourcentage est établie par rapport à la valeur nominale du portefeuille total.
  2. Les placements dans ces titres sont conditionnels au maintien, par la Ville d’Ottawa, d’une cote de crédit de AA (faible) ou supérieure.
  3. Cotes de Standard & Poor’s (S&P). Le crédit peut être évalué si la cote provient d’une autre agence de notation; cependant, la cote doit être équivalente à celle de S&P.

Élaboration des budgets soutenus par les redevances pluriannuel – Politique

Approuvée par : Conseil municipal
Catégorie : Finances
Date d’approbation : le 23 janvier 2013
Date d’entrée en vigueur : le 23 janvier 2013

Énoncé

La Ville adoptera un cadre pluriannuel pour l’élaboration des budgets de fonctionnement et d’immobilisations soutenus par les redevances, sauf avis contraire du Comité ou du Conseil. Dans la mesure du possible, la période pluriannuelle établie devrait correspondre à la durée du mandat du Conseil.  

Objet

La présente politique vise l’adoption par la Ville d’un cadre pluriannuel pour l’élaboration des budgets de fonctionnement et d’immobilisations soutenus par les redevances. Elle contient des prescriptions quant à l’élaboration, à l’approbation et à l’ajustement des budgets pluriannuels afin que soient reflétés les changements majeurs qui sont apportés aux projections budgétaires, à la loi et aux priorités du Conseil.

 Champ d’application

La présente politique vise les Services environnementaux, qui sont responsables de l’encadrement, de l’administration et de la gestion des budgets municipaux de fonctionnement et d’immobilisations soutenus par les redevances. Elle s’applique également à tous les services qui concourent à la prestation des services soutenus par les redevances. 

Exigences de la politique

Objectifs du cadre pluriannuel

Les principaux objectifs sont les suivants :

  • Disposer d’un plan de financement à plus longue échéance pour que la Ville soit en mesure d’établir des cibles à long terme et de les atteindre.
  • Fournir aux résidents des plans plus solides en ce qui concerne les services municipaux d’eau et d’égouts, les finances et les taux d’imposition.
  • Favoriser des décisions plus efficaces et plus stratégiques.  

Autorités

La Ville devra se conformer à toutes les lois applicables régissant les pratiques budgétaires des municipalités. À cet égard, la Loi de 2001 sur les municipalités (la Loi) fixe les règles pour la préparation et l’adoption d’un budget municipal annuel ou pluriannuel équilibré. La Ville devra déterminer la période budgétaire en fonction de la durée du mandat du Conseil.  

La Loi prévoit que dans le cas d’un budget pluriannuel, à la deuxième année et à chacune des années suivantes visées par le budget, la Ville doit :

  • Examiner les dispositions budgétaires de l’année en cours ou de l’année précédente;
  • Apporter au budget les changements nécessaires pour qu’il soit conforme à la Loi;
  • Adopter de nouveau le budget pour l’année en cours et pour les années suivantes qu’il vise.  

Plan financier à long terme (PFLT) sur dix ans pour les besoins en investissements dans les infrastructures d’eau et d’égouts

Le PFLT fournit les assises nécessaires à l’élaboration d’un budget pluriannuel circonstancié. Toute mise à jour portée au PFLT au cours de la période budgétaire pourrait donner lieu à des recommandations visant l’ajustement du budget pluriannuel. 

Préparation et adoption du budget

Le personnel devra préparer des projets de budget pluriannuel soutenu par les redevances qui concordent avec le PFLT. 

Le Comité directeur devra :

  • fixer le processus et l’échéancier pour la présentation au Comité et l’adoption par celui-ci d’un projet de budget;
  • établir le processus de consultation publique;
  • recommander les projets à soumettre au Conseil pour approbation définitive. 

Ajustements des budgets de fonctionnement et d’immobilisations en cours d’année

Les budgets de fonctionnement et d’immobilisations devront être suivis annuellement pendant toute la période budgétaire, et des rapports trimestriels devront être présentés au Comité et au Conseil.  

Conformément au Règlement municipal sur la délégation de pouvoirs (no 2012-109) modifié, le trésorier municipal sera autorisé à procéder, à l’intérieur des limites spécifiées, à l’ajustement des budgets de fonctionnement et d’immobilisations. Les ajustements qui outrepassent ces limites devront être approuvés par le Conseil. Les ajustements effectués par les pouvoirs délégués de même que ceux qui sont sujets à l’approbation du Conseil devront être inscrits aux rapports trimestriels.  

Ajustements futurs des budgets de fonctionnement et d’immobilisations

Le Service des finances devra établir un processus annuel d’examen des ajustements budgétaires, qui précédera immédiatement l’année suivante visée par le budget. Tous les changements proposés pour les plans de financement et les budgets de fonctionnement et d’immobilisations des années à venir devront être soumis et approuvés par le Comité directeur pendant l’examen annuel des ajustements. 

La présente politique n’appelle pas l’examen intégral des budgets. Elle vise plutôt l’adoption de plans et de budgets pluriannuels au service de la Ville et leur ajustement lorsque les circonstances l’exigent. Seules les circonstances énoncées ci-dessous devraient donner lieu à des ajustements budgétaires.

i)          Des facteurs externes comme les budgets provinciaux et fédéraux et les changements imposés par la loi ou par des commissions externes (par exemple, ceux apportés au Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario, à la Loi sur l’eau saine et à la Loi de 2010 sur le développement des technologies de l’eau).

ii)         Les ajustements faits pour rendre compte des besoins opérationnels découlant de l’exécution des projets d’immobilisations.

iii)       Les ajustements apportés aux programmes d’immobilisations pour rendre compte des nouvelles exigences, des modifications du financement ou des changements effectués dans les plans de travail.

iv)       Une conjoncture économique inattendue affectant les coûts, les exigences en matière de personnel, le volume de demandes de service ou les recettes projetées.

v)        Les changements que le Conseil a demandé d’apporter aux priorités, aux politiques et aux programmes. 

Au terme du processus annuel d’examen des ajustements budgétaires, les Services environnementaux devront recommander au Comité et au Conseil les ajustements à apporter à chaque budget pour chaque année de la période budgétaire. 

Responsabilités

Les Services environnementaux et les autres services concernés devront établir leurs besoins en fonction des plans et des priorités du Conseil et déterminer les nouveaux besoins opérationnels et en immobilisations. 

L’Unité des services financiers devra prêter assistance aux services lorsque ces derniers élaboreront leur budget pluriannuel et qu’ils procèderont à leur examen annuel des ajustements budgétaires.   

L’Unité de la planification budgétaire et financière devra faciliter et coordonner l’élaboration des budgets pluriannuels et le processus annuel d’examen des ajustements budgétaires.  

Surveillance/Non-respect

Le trésorier municipal et le directeur général des Services environnementaux surveilleront les pratiques pour assurer le respect de la présente politique. 

Renvois

Cadre de planification municipale (no de référence : ACS2011-COS-ODP-0007)

Cadre budgétaire 2007 modifié

Plan financier à long terme IV – programmes financés à partir des redevances d’eau et d’égouts (no de référence : ACS2012-CMR-FIN-0004)

Rapport sur la politique concernant l’élaboration de budgets pluriannuels soutenus par les redevances (no de référence : ACS2013-CMR-FIN-0001

Autorités législatives et administratives

Loi de 2001 sur les municipalités modifiée
Règlement municipal sur la délégation de pouvoirs (no 2012-109) modifié 

Définitions

Plan financier à long terme : énonce les besoins opérationnels et en immobilisations projetés se rapportant aux services que la Ville doit fournir à ses résidents. 

Services soutenus par les redevances : les programmes assurant les services sanitaires, d’eau potable et d’égouts pluviaux qui sont financés par les recettes provenant des redevances supplémentaires versées pour ces services. 

Demandes d’information

Les demandes d’information concernant la présente politique doivent être adressées à la personne suivante : 

Trésorier municipal adjoint

Finances municipales 
Service des finances 
Bureau du directeur municipal
Téléphone : 613-580-2424, poste 41723 

Option Ottawa - Politique générale

Approuvée par : Conseil municipal
Catégorie : Finances
Date d’approbation : 25 février 2009
Date d’entrée en vigueur : 25 février 2009
Révision approuvée par : Chef de l'approvisionnement
Date de révision : 10 août 2023

Énoncé

La Ville doit adopter une approche cohérente pour évaluer l’intérêt des propositions spontanées de prestation de biens ou de services présentées par des intervenants du secteur privé, qui respecte le Règlement sur les approvisionnements, garantit un processus d’approvisionnement ouvert, transparent et juste pour tous les auteurs de proposition et procure le meilleur rapport qualité-prix à la Ville.

Objet

La présente politique vise à décrire l’approche adoptée pour évaluer et mettre en œuvre une proposition spontanée de prestation de biens ou de services présentée par un intervenant du secteur privé.

Champ d’application

La présente politique s’applique à l’ensemble des employés de la Ville d’Ottawa et des représentants élus.

La présente politique ne s’applique pas aux conseils locaux de la Ville.

La présente politique ne s’applique pas aux projets d’aménagement immobilier ou aux projets entrepris dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP).

Exigences de la politique

Objectifs de la Politique relative à Option Ottawa

La Ville reçoit des propositions spontanées de prestation de biens ou de services présentées par des intervenants du secteur privé qui peuvent lui offrir de meilleurs services, des prix moins élevés, l’élimination de certains coûts ou d’autres avantages. La Politique relative à Option Ottawa vise à établir un processus qui permette à la Ville de recevoir et d’examiner ces propositions de manière :

  • à éliminer les apparences de parti pris et à assurer un processus d’approvisionnement ouvert, transparent et juste;
  • à assurer un meilleur rapport qualité-prix pour la Ville;
  • à protéger les données commerciales exclusives des intervenants du secteur privé.

Étapes de l’évaluation de l’admissibilité à Option Ottawa et processus d’approvisionnement

Lorsqu’elle reçoit une proposition spontanée d’un intervenant du secteur privé, la Ville doit suivre un processus en quatre étapes pour évaluer l’admissibilité de la proposition à un processus d’approvisionnement d’Option Ottawa :

  • Évaluation de l’admissibilité
  • Analyse de rentabilisation
  • Approbation du financement (le cas échéant)
  • Processus d’approvisionnement
Évaluation de l’admissibilité

La proposition spontanée doit être présentée au chef de l’approvisionnement ou à un directeur général responsable des domaines touchés par la proposition. Les renseignements fournis à la Ville doivent être de haut niveau conceptuel et comprendre :

  • un profil de l’auteur de la proposition et de ses principaux partenaires;
  • une description du projet, y compris les principaux livrables et avantages;
  • la relation financière proposée entre la Ville et l’intervenant du secteur privé et la répartition du risque;
  • les attentes de l’auteur de la proposition envers la Ville, y compris les attentes financières et l’aide demandée au personnel pour la rédaction ou la finalisation de la proposition spontanée.

Le directeur général du service concerné, de concert avec le chef de l’approvisionnement, doit déterminer l’admissibilité de la proposition spontanée conformément à la présente politique en tenant compte :

  • du marché concurrentiel pour la prestation des biens ou des services proposés;
  • du caractère suffisant de l’avantage proposé par rapport aux priorités actuelles de la Ville;
  • de la volonté de la Ville de payer sa part des coûts de mise en œuvre ou du processus concurrentiel;
  • de la disponibilité et de la rémunération du personnel de la Ville ou des ressources externes nécessaires pour évaluer les avantages de la proposition spontanée pour la Ville.

Si le directeur général détermine que la proposition spontanée n’est pas dans l’intérêt véritable de la Ville, l’auteur de la proposition en est informé, et la proposition ne fait l’objet d’aucune autre mesure.

Si le directeur général détermine que la proposition spontanée est dans l’intérêt véritable de la Ville, le chef de l’approvisionnement doit s’assurer que la proposition n’est pas semblable à un processus d’approvisionnement concurrentiel en cours ou prévu et qu’elle ne contrevient pas au Règlement sur les approvisionnements, auquel cas aucune suite ne lui sera donnée.

Si la proposition est semblable à un processus d’approvisionnement concurrentiel en cours ou prévu, mais a une portée, une approche ou un style différent qui améliorerait la situation de la Ville, le chef de l’approvisionnement peut examiner la proposition et choisir l’une des deux options suivantes :

  • avec l’accord de l’auteur de la proposition, modifier les documents d’approvisionnement et le processus concurrentiel en cours pour y inclure une partie ou la totalité des principaux éléments de la proposition spontanée et publier une nouvelle version du document d’approvisionnement selon un processus ouvert, juste et transparent;
  • rejeter la proposition spontanée et poursuivre le processus d’approvisionnement en cours sans modifier les documents d’approvisionnement.

Si la proposition spontanée se qualifie pour Option Ottawa, le chef de l’approvisionnement doit :

  • obtenir la confirmation écrite que l’auteur de la proposition s’engage à entamer des négociations conformément à la Politique relative à Option Ottawa, et obtenir son accord sur le fait que la Ville n’a aucune obligation d’accepter la proposition, que tous les frais engagés dans le cadre de cette proposition le sont à ses risques, et que la Ville n’est pas responsable des coûts ou dommages découlant du rejet ou du refus de la proposition;
  • fournir à l’auteur de la proposition tous les renseignements disponibles décrivant les exigences de la Ville au sujet des biens ou des services proposés;
  • demander à l’auteur de la proposition de rédiger et de présenter une proposition détaillée, à ses frais, en suivant un modèle préétabli et selon un échéancier convenu.

Toutes les propositions spontanées reçues conformément à la présente politique sont ouvertes à l’acceptation de la Ville pour une période minimale de six mois.

Analyse de rentabilisation

De concert avec les Services de l’approvisionnement, le directeur général doit préparer une analyse de rentabilisation fondée sur la proposition détaillée reçue et former une équipe d’évaluation d’experts en la matière qui sera chargée à) d’évaluer les capacités techniques, commerciales, financières et administratives de l’intervenant du secteur privé à entreprendre le projet proposé; et b) d’évaluer la conformité de la portée, des avantages et du partage des risques de la proposition spontanée aux priorités de la Ville et aux ressources disponibles.

Selon l’issue de l’analyse de rentabilisation, le directeur général peut a) rejeter la proposition spontanée; b) demander des modifications ou des clarifications à la proposition spontanée; c) accepter la proposition spontanée comme étant dans l’intérêt véritable de la Ville et, selon les conditions actuelles sur le marché concurrentiel, demander une adjudication non concurrentielle, conformément au paragraphe 22 (1) du Règlement sur les approvisionnements, ou examiner la proposition dans le contexte d’un processus d’approvisionnement concurrentiel conformément au Règlement.

Approbation du financement (le cas échéant)

Lorsque la décision d’allouer un contrat non concurrentiel ou d’entamer un processus d’approvisionnement concurrentiel a été prise, mais que l’intervenant demande pour l’exécution de sa proposition spontanée un financement que le Conseil n’a pas préalablement approuvé, le directeur général doit présenter un rapport au Conseil municipal aux fins d’approbation du financement requis.

Processus d’approvisionnement

S’il a été décidé d’entamer un processus d’approvisionnement concurrentiel, les Services de l’approvisionnement, en collaboration avec le service d’exécution, doivent publier une demande de propositions (DDP) et nommer un commissaire å l’équité pour surveiller et superviser l’intégrité du processus concurrentiel. Les Services de l’approvisionnement doivent veiller à ce que les propositions soient sollicitées selon un processus ouvert, juste et transparent, conformément au Règlement sur les approvisionnements.

La DDP doit fournir les grandes lignes de la proposition spontanée, y compris les principes du contrat et le cadre de partage des risques, sans révéler de renseignements exclusifs contenus dans la proposition initiale. L’entreprise qui a soumis la proposition spontanée doit tout de même faire une proposition dans le cadre de cette DDP. Une équipe d’évaluation étudiera toutes les propositions reçues et le candidat retenu sera choisi conformément à l’article 20 du Règlement sur les approvisionnements.

Responsabilités

Le directeur général doit déterminer si la proposition spontanée est conforme à la présente politique sur le plan de la rentabilité, et s’il y a lieu pour la Ville de continuer de considérer la proposition.

Le chef de l’approvisionnement doit déterminer si la proposition est admissible conformément à la présente politique, selon sa similarité avec tout processus d’approvisionnement en cours, et veiller à ce que tout processus d’approvisionnement découlant de la réception de la proposition spontanée respecte la présente politique et le Règlement sur les approvisionnements.

Le Conseil municipal doit approuver les fonds demandés pour donner suite à la proposition spontanée s’il ne l’a pas déjà fait.

Les Services juridiques, ou un conseiller juridique externe dont les services ont été retenus par l’avocat général pour agir au nom de la Ville, doivent examiner et approuver toutes les ententes qui découlent du processus d’approvisionnement.

Surveillance/Non-respect

Les directeurs généraux doivent veiller au respect de la présente politique. Les employés qui ne se conforment pas à la politique s’exposent à des mesures disciplinaires.

Le chef de l’approvisionnement doit veiller à ce que l’évaluation des propositions spontanées et le processus d’approvisionnement respectent le Règlement sur les approvisionnements.

Un commissaire à l’équité indépendant doit être nommé, le cas échéant, pour veiller à l’intégrité du processus d’approvisionnement et en faire état dans un rapport afin d’assurer le respect du Règlement sur les approvisionnements.

Références

Règlement sur les approvisionnements (n2000-50) codifié, Ville d’Ottawa, dans sa version modifiée
Politique sur les analyses de rentabilité et la gestion de projets

Autorités législatives et administratives

Règlement sur les approvisionnements (n2000-50)
Loi de 2005 sur l’accessibilité des personnes handicapées de l’Ontario
Règlement de l’Ontario 191/11 (Normes d’accessibilité intégrées), disposition 5 « Obtention ou acquisition de biens, de services ou d’installations »

Définitions

Proposition spontanée : Proposition reçue par la Ville de la part d’un fournisseur, d’un consortium ou d’un autre intervenant, non pas en réponse à une demande officielle de la Ville, mais plutôt à l’initiative de l’auteur de la proposition.

Demandes d’information

Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de la présente politique, veuillez communiquer avec la personne suivante :

Gestionnaire, Gestion de la chaîne d’approvisionnement et Localisation stratégique des sources d’approvisionnement
Direction de l’approvisionnement stratégique, Services de l’approvisionnement
Direction générale des finances et des services organisationnels

Acquisition de terrains à vocation de parc et financement au moyen de l’aliénation de propriétés – Politique

Approuvée par : Conseil municipal
Date d’approbation : 6 juillet 2022
Date d’entrée en vigueur : 6 juillet 2022

Énoncé

Quand une parcelle de propriété municipale est aliénée, la Ville d’Ottawa affecte une portion prescrite de sa superficie ou du produit net de sa vente à l’aménagement d’installations récréatives et de terrains à vocation de parc pour respecter les cibles et les recommandations du Plan directeur des infrastructures des parcs et des loisirs (2021) approuvé par le Conseil, le Plan officiel et d’autres initiatives d’acquisition de terrains à vocation de parc approuvées par le Conseil.

La présente politique s’applique à la vente de terrains municipaux excédentaires qui : 

  • n’ont pas un zonage de terrain à vocation de parc; 
  • ne sont pas considérés comme des terrains municipaux à vocation de parc; 
  • ne servent pas de parc ou d’installation récréative.

Objet

La présente politique vise à ce que :

  • les terrains municipaux excédentaires, lors d’une aliénation, soient envisagés en priorité pour la création de parcs et d’installations récréatives;
  • les terrains nouvellement destinés à des parcs et à des installations récréatives soient gérés par la Direction générale des loisirs, de la culture et des installations (DGLCI), conformément aux présentes et à la Politique sur l’aliénation des biens immobiliers;
  • les directions générales de la Ville coordonnent leur travail et leurs stratégies pour respecter les cibles et les recommandations du Plan directeur des infrastructures des parcs et des loisirs approuvé par le Conseil.

Champ d’application

La présente politique et la Politique sur l’aliénation des biens immobiliers s’appliquent lorsque la Ville d’Ottawa aliène des terrains, à moins que le Conseil y renonce, en tout ou en partie.

Le Bureau des biens immobiliers municipaux (BBIM) de la Ville applique la présente politique lorsqu’il mène des initiatives d’aménagement des terrains municipaux, ou lorsque la Ville aliène des terrains excédentaires.

La présente politique s’applique à tous les employés municipaux, et aux mandataires, autorisés à aliéner des biens-fonds au nom de la Ville ou à aménager des terrains municipaux, comme des parcs et des installations récréatives.

Exigences de la politique

La DGLCI et le BBIM répertorient les terrains municipaux excédentaires et les rendent disponibles pour la création de parcs et d’installations récréatives lorsqu’ils se prêtent à ce type d’utilisation.

Quand un bien-fonds municipal est vendu, le BBIM s’assure qu’au moins 25 % de sa superficie est cédé à la DGLCI pour la création de parcs et d’installations récréatives, ou qu’au moins 25 % du produit net de la vente est versé dans le fonds de réserve pour les parcs et les installations récréatives, conformément à la présente politique. Dans le premier cas, le BBIM fait passer 25 % de la superficie du bien-fonds sous la gestion de la DGLCI avant la vente du reste du terrain.

La DGLCI se sert des fonds dérivant de l’application de la présente politique pour financer des projets d’immobilisations visant à aménager des installations récréatives et des parcs municipaux. Le financement peut servir à l’aménagement de nouvelles installations récréatives ou à la modernisation des installations existantes, à l’achat de terrains, à la réalisation d’études ou à d’autres utilisations récréatives, selon les directives du Conseil. Il est interdit d’utiliser le fonds de réserve pour payer des coûts de fonctionnement ou de programme courants.

Tous les rapports adressés au Conseil, y compris les rapports de décision par délégation, sur la vente de terrains excédentaires de la Ville doivent comprendre un énoncé sur la conformité à la présente politique.

Valeur

La valeur des terrains municipaux excédentaires destinés à une utilisation de parc ou d’installation récréative est calculée selon la valeur marchande par l’équipe d’évaluation du BBIM ou un tiers désigné par le Bureau.

Responsabilités

Le BBIM recense les terrains municipaux potentiellement excédentaires et les aliène conformément à la Politique sur l’aliénation des biens immobiliers.

La DGLCI indique au BBIM quels terrains municipaux potentiellement excédentaires se prêtent à des utilisations de parc et d’installation récréative. Dans chaque cas, la DGLCI détermine les besoins en terrains ou en fonds, ou les deux.

La DGLCI coordonne avec le chef des finances le financement provenant de diverses sources pour faciliter l’aménagement de terrains municipaux excédentaires destinés à la création de parcs et d’installations récréatives conformément à la présente politique.

Les Finances font le suivi du fonds de réserve pour les parcs et les installations récréatives de la Ville, conformément à la présente politique, et rendent les fonds disponibles dans le cadre du processus du budget d’immobilisations annuel.

Surveillance/Non-respect

C’est la DGLCI et le BBIM qui doivent surveiller l’application de la présente politique et voir à ce que les exigences qui y sont énoncées soient respectées et harmonisées à la Politique sur l’aliénation des biens immobiliers.

Définitions

Terrain à vocation de parc – Biens-fonds dont la Ville est propriétaire comprenant les terrains acquis dans le cadre du processus d’examen des demandes d’aménagement en vertu du Règlement sur l’affectation de terrains à la création de parcset les propriétés que la Ville exproprie ou achète pour des utilisations de parc ou d’installation récréative. Il est possible d’y aménager des bâtiments communautaires, des surfaces végétalisées et minéralisées, et des infrastructures récréatives actives comme des structures de jeu, des jeux aquatiques et des terrains de sport.

Produit net – Prix de vente des biens immobiliers excédentaires auquel on a soustrait les coûts liés à la vente, comme les droits de cession, l’affichage et les autres frais applicables.

Installation récréative – Endroit public intérieur ou extérieur pourvu d’équipements comme une piscine, un terrain de tennis ou de squash, un établissement ou terrain sportif, un gymnase, une salle d’haltérophilie ou d’exercice, conçu à des fins récréatives, de conditionnement physique, sportives ou d’enseignement de ces activités. Il peut comprendre un terrain de sport complémentaire.

Demandes d’information

Pour de plus amples renseignements sur cette politique, veuillez communiquer avec le :

Gestionnaire, Planification des installations et des parcs
Direction générale des loisirs, de la culture et des installations
Ville d’Ottawa

Annexes

Aucun.

Priorité aux terrains à vocation de parc – Politique

Approuvée par : Conseil municipal
Date d’approbation : 31 août 2022
Date d’entrée en vigueur : 31 août 2022
Révision approuvée par :
Date de révision :

Énoncé

En vue de créer davantage de terrains à vocation de parc, quand un site ciblé par une demande d’aménagement ou de réaménagement est aussi visé par le Règlement sur l’affectation de terrains à la création de parcs, durant le processus d’examen des demandes d’aménagement, la Ville demande en priorité l’affectation de terrains à vocation de parc au lieu d’un règlement financier des frais relatifs aux terrains à vocation de parc.

Objet

La présente politique vise à augmenter le nombre de terrains à vocation de parc disponibles comme le prévoit le Plan directeur des infrastructures des parcs et des loisirs (2021).

Champ d’application

La présente politique s’applique aux projets d’aménagement ou de réaménagement visés par le Règlement sur l’affectation de terrains à la création de parcs.

Elle s’adresse principalement au personnel de la Direction générale de la planification, de l’immobilier et du développement économique (DGPIDE) et de la Direction générale des loisirs, de la culture et des installations (DGLCI).

Exigences de la politique

Le personnel priorise l’affectation de terrains au lieu d’un règlement financier des frais relatifs aux terrains à vocation de parc.

La DGLCI demande en priorité l’affectation de terrains au lieu d’un règlement financier des frais relatifs aux terrains à vocation de parc dans les cas suivants :

  • Le taux d’aménagement des terrains à vocation de parc est inférieur à 2 hectares par tranche de 1 000 résidents selon la carte 2 du Plan directeur des infrastructures des parcs et des loisirs (2021), dans sa version modifiée.

Pour les projets d’aménagement ou de réaménagement qui créent 400 m2 de terrains à vocation de parc ou plus, la DGLCI peut, à sa discrétion, s’approprier la superficie maximale de terrain à vocation de parc autorisée par le Règlement sur l’affectation de terrains à la création de parcs. Les biens-fonds désignés terrains à vocation de parc répondent aux exigences du Règlement sur l’affectation de terrains à la création de parcs et du Manuel d’aménagement des parcs, d’une manière jugée acceptable par la DGLCI et en consultation avec la DGPIDE.

Pour les projets d’aménagement ou de réaménagement créant moins de 400 m2 de terrains à vocation de parc :

  • la DGLCI accepte généralement un règlement financier des frais relatifs aux terrains à vocation de parc. En revanche, lorsque le site concerné jouxte un parc ou un espace vert municipal existant ou projeté, elle peut demander à la place l’affectation de terrains, ou l’affectation de terrains combinée à un règlement financier des frais relatifs aux terrains à vocation de parc. En pareil cas, le terrain affecté répond aux exigences du Règlement sur l’affectation de terrains à la création de parcs et du Manuel d’aménagement des parcs, d’une manière jugée acceptable par la DGLCI et en consultation avec la DGPIDE.

Dans tous les cas, la décision de demander l’affectation de terrains au lieu d’un règlement financier des frais relatifs aux terrains à vocation de parc revient à la DGLCI, en consultation avec la DGPIDE.

Les directions générales de la Ville se coordonnent pour augmenter l’acquisition de terrains à vocation de parc et ainsi :

  • atteindre les cibles du Plan directeur des infrastructures des parcs et des loisirs approuvées par le Conseil;
  • appliquer la politique 4.4.1.2 b) du Plan officiel, qui privilégie l’acquisition de terrains.

Responsabilités

Le personnel de la DGPIDE doit :
  • faire participer le planificateur de parcs de la DGLCI aux consultations préalables et aux réunions portant sur les demandes d’aménagement;
  • transmettre les demandes d’aménagement, l’information à l’appui et les renseignements pertinents au planificateur de parcs de la DGLCI;
  • envoyer les rapports de décision par délégation provisoires et définitifs au planificateur de parcs de la DGLCI.
Le personnel de la DGLCI doit :
  • déterminer si la parcelle à aménager ou à réaménager remplit les critères minimaux de terrain municipal à vocation de parc selon le Règlement sur l’affectation de terrains à la création de parcs et le Manuel d’aménagement des parcs
  • informer l’urbaniste responsable de la DGPIDE et le requérant des exigences en matière d’affectation de terrains à vocation de parc.
    • Le directeur général de la DGLCI peut, à sa discrétion, demander la cession de terrains, un règlement financier des frais relatifs aux terrains à vocation de parc ou une combinaison des deux.

Le planificateur de parcs de la DGLCI approuve l’emplacement, la taille et l’orientation du parc en fonction du Manuel d’aménagement des parcs, de l’état du site et du projet d’aménagement.

Surveillance/Non-respect

Les rapports adressés au Conseil et à ses comités permanents et au Comité de dérogation, le cas échéant, et les rapports de décision par délégation comprennent un énoncé sur la conformité à la présente politique.

Renvois

Autorités législatives et administratives

Définitions

Terrain à vocation de parc – Biens-fonds dont la Ville est propriétaire comprenant les terrains acquis dans le cadre du processus d’examen des demandes d’aménagement en vertu du Règlement sur l’affectation de terrains à la création de parcs, et les propriétés que la Ville exproprie ou achète pour des utilisations de parc ou d’installation récréative. Il est possible d’y aménager des bâtiments communautaires, des surfaces végétalisées et minéralisées, et des infrastructures récréatives actives comme des structures de jeu, des jeux aquatiques et des terrains de sport.

Règlement sur l’affectation de terrains à la création de parcs – Règlement municipal pris en application de la Loi sur l’aménagement du territoire de l’Ontario, qui autorise les municipalités à exiger que les promoteurs cèdent des terrains pour la création de parcs ou fournissent un règlement financier des frais relatifs aux terrains à vocation de parc dans le cadre du processus municipal d’approbation de l’aménagement et du réaménagement des terrains.

Demandes d’information

Pour de plus amples renseignements sur cette politique, veuillez communiquer avec le :

Gestionnaire, Planification des installations et des parcs
Direction générale des loisirs, de la culture et des installations
Ville d’Ottawa

Annexes

Aucun.

Politique relative aux pétitions

Approuvée par : Conseil municipal
Section : Greffier municipal
Date d’approbation : Le 8 décembre 2010
Date d’entrée en vigueur : Le 8 décembre 2010

Énoncé de politique

La Ville d’Ottawa accorde de l’importance à la participation des citoyens et encourage les pétitions en tant qu’outil leur permettant de prendre part au processus décisionnel du Conseil.

C’est lorsque les renseignements qu’elle contient sont exacts et vérifiables et qu’elle est reconnue et acceptée par les décideurs qu’une pétition est pleinement efficace.

Objectif

La présente politique décrit la procédure utilisée par la Ville d’Ottawa pour la réception et la reconnaissance de pétitions d’intérêt public.

Champ d’application

Cette politique s’applique à toutes les pétitions déposées à la Ville d’Ottawa, à l’exception de celles qui sont régies par une autre loi (telles que la pétition sur le drainage et celle sur l’amélioration locale).

Exigences de la politique

Exigences de la pétition

  • La pétition doit être adressée à la Ville d’Ottawa ou au Conseil municipal d’Ottawa (ou la Commission du transport en commun) et porter sur une question qui relève du Conseil.
  • La pétition doit être lisible, tapée à la machine ou imprimée à l’encre (et non manuscrite).
  • Pour les pétitions à pages multiples, le texte de la pétition doit être répété dans l’en tête de toutes les pages. Les pages doivent être numérotées, et le nombre total de pages doit également être indiqué.
  • La pétition doit être rédigée dans un ton respectueux et approprié, et ne doit pas contenir de langage ni de renseignements inappropriés ou injurieux.
  • Tous les signataires de la pétition doivent écrire leur nom en lettre moulées et signer leur propre nom. Une pétition en format papier ne doit comporter que des signatures originales, écrites directement sur la pétition.
  • Chaque signataire de la pétition doit fournir son adresse complète.
  • Pour les pétitions en format électronique, les signataires doivent donner leur nom, leur adresse et une adresse courriel valide.
  • Chaque page de la pétition doit comporter clairement la mention que la pétition sera considérée comme un document public par la Ville d’Ottawa et que les renseignements qu’elle contient peuvent faire l’objet d’un examen de la Ville et d’autres membres du grand public.

Dépôt des pétitions

  • Les pétitions qui comportent des signatures originales doivent être envoyées à l’attention du greffier municipal par courrier postal ou déposées en personne à l’hôtel de ville d’Ottawa ou à n’importe quel des Centres du service à la clientèle de la Ville d’Ottawa.
  • Les pétitions peuvent aussi être remises au maire ou à n’importe quel membre du Conseil municipal.
  • Les pétitions électroniques peuvent être envoyées à l’attention du greffier municipal à l’adresse suivante : petitions@ottawa.ca.
  • Toutes les pétitions qui respectent les normes susmentionnées seront présentées au Conseil ou à la Commission du transport en commun lors de la réunion ordinaire suivante, ou lors de la réunion pendant laquelle le sujet de la pétition sera abordé.
  • Les comités permanents ne peuvent pas accepter officiellement une pétition. Celles qu’ils reçoivent sont transmises au greffier municipal et présentées au Conseil complet lors de la réunion ordinaire suivante, ou lors de la réunion pendant laquelle le sujet de la pétition sera abordé.
  • C'est le Conseil qui décide d’accepter ou non une pétition, et sa décision est définitive.

Responsabilités

Le greffier municipal est responsable de la réception de toutes les pétitions et de leur dépôt à l’attention du Conseil.

Les membres du Conseil municipal sont responsables de la transmission à l’attention du greffier municipal de toutes les pétitions reçues à leur bureau.

Surveillance/non-respect

Le greffier municipal examinera toutes les pétitions pour s’assurer qu’elles satisfont à toutes les exigences de la présente politique.

Les pétitions jugées non-conformes ne seront pas acceptées officiellement par le Conseil. Cependant, elles seront ajoutées à l’ordre du jour du comité permanent concerné ou du Conseil, selon le cas, en tant qu’« autre correspondance reçue ».

Conservation et divulgation

Toutes les pétitions déposées à la Ville seront conservées au bureau du greffier municipal. Les pétitions qui respectent les exigences de la présente politique et qui sont par conséquent présentées au Conseil et reçues par celui-ci seront conservées dans les dossiers du bureau du greffier municipal et accessibles au public sur demande.

Définitions

Aux fins de la présente politique, une pétition est une demande écrite officielle présentée à la Ville d’Ottawa, à son Conseil ou à l’un de ses comités permanents.

Demandes de renseignements

Bureau du greffier municipal
Direction des services législatifs
Greffière municipale adjointe
110, avenue Laurier Ouest, Ottawa (Ontario) K1P 1J1

Formulaire de pétition

Le formulaire de pétition et de plus amples renseignements sur la manière de présenter une pétition figurent sur la page Présentation d’une pétition au Conseil.

Politique de congé de maternité et de congé parental pour les membres du Conseil

Approuvée par : Conseil municipal
Section : Greffier municipal
Date d’approbation : Le 22 novembre 2017
Date d’entrée en vigueur : Le 1er janvier 2018
Date de révision : Le 1er février 2021 (modifications d’ordre administratif)

Énoncé de politique

La Ville d’Ottawa reconnaît le droit d’un membre du Conseil de prendre congé en raison de sa grossesse, ou de la naissance ou de l’adoption de son enfant, conformément à la Loi de 2001 sur les municipalités et au Règlement de procédure.

Définitions

Congé de maternité ou congé parental – Absence de 20 semaines consécutives ou moins en raison de la grossesse du membre, ou de la naissance ou de l’adoption de son enfant, conformément au paragraphe 259 (1.1) de la Loi de 2001 sur les municipalités.

Objectif

La présente politique oriente la Ville d’Ottawa sur la façon dont elle doit traiter le congé de maternité ou le congé parental d’un membre de manière à respecter son rôle légal en tant que représentant élu.

Champ d'application

La présente politique s’applique aux membres du Conseil, conformément à l’article 270 de la Loi de 2001 sur les municipalités.

Exigences de la politique

Le Conseil municipal respecte le droit de ses membres de prendre un congé de maternité ou un congé parental en s’appuyant sur les principes suivants :

  1. Un membre du Conseil est élu pour représenter les intérêts de ses électeurs.
  2. Le congé de maternité ou le congé parental d’un membre ne nécessite pas l’approbation du Conseil, et son poste ne peut être déclaré vacant en raison du congé.
  3. Durant le congé de maternité ou le congé parental d’un membre, les questions administratives et législatives nécessitant son intervention doivent être traitées conformément à ses directives.
  4. Un membre du Conseil en congé de maternité ou en congé parental se réserve le droit d’exercer les pouvoirs qui lui ont été délégués en tout temps pendant son congé.

Le paragraphe 83(14) du Règlement de procédure énonce le processus pour l’affectation temporaire d’un remplaçant du membre en congé de maternité ou en congé parental en vertu du Règlement sur la délégation de pouvoirs et de remplaçants aux comités auxquels le membre siège selon ses directives. Il énonce aussi le processus pour la délégation des questions courantes, administratives et liées aux ressources humaines du bureau du quartier au greffier municipal.

Nonobstant ce qui précède, à tout moment pendant le congé de maternité ou le congé parental du membre, ce dernier se réserve le droit d’exercer ses pouvoirs délégués pour régler les questions touchant le quartier. Le membre doit fournir un avis écrit au greffier municipal de son intention de révoquer une délégation temporaire approuvée par le Conseil et d’exercer son rôle légal ou ses pouvoirs délégués.

Responsabilités

Les membres du Conseil et le personnel de la Ville sont tenus de respecter les paramètres de la présente politique.

Surveillance/non-respect

Le greffier municipal est chargé de surveiller l’application de la présente politique et de recevoir les plaintes et les signalements y ayant trait.

Références

Règlement sur la délégation de pouvoirs
Règlement de procédure

Autorités législatives et administratives

L’article 270 de la Loi de 2001 sur les municipalités exige que la Ville adopte et maintienne une politique en ce qui concerne le congé de maternité et le congé parental des membres du Conseil.

Demandes de renseignements

Greffier municipal
Bureau du greffier municipal
Ville d’Ottawa
Téléphone : 3-1-1 (ATS : 613-580-2401)

Privacy Policy

Approuvée par : Greffier municipal
Catégorie : Administration générale
Date d’approbation : 7 novembre 2022
Date d’entrée en vigueur : 7 novembre 2022
Révision approuvée par : 
Date de révision/revue : 

Énoncé

La Ville d’Ottawa est résolue à agir de façon ouverte, accessible et transparente tout en préservant la vie privée des particuliers, notamment en protégeant leurs renseignements personnels sous sa garde ou son contrôle.

La Ville doit traiter l’information conformément aux responsabilités et exigences établies dans la Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée (LAIMPVP) et d’autres lois applicables en la matière.

Objet

Dans le cadre de ses activités, la Ville collecte, conserve, produit et traite divers renseignements pouvant être considérés comme personnels, notamment de l’information de nature très délicate sur la santé ou les finances d’un particulier. La présente politique vise à aider les directions générales et le personnel à traiter ces renseignements dans le respect du droit à la vie privée des particuliers et des obligations légales de la Ville.

Champ d’application

La présente politique s’applique à tous les employés de la Ville d’Ottawa – y compris ceux à temps plein, à temps partiel, occasionnels, contractuels, bénévoles, étudiants ou en stage coopératif – ainsi qu’aux fournisseurs agissant au nom de la municipalité.

Cette politique vise tout renseignement personnel collecté, utilisé, conservé ou divulgué par la Ville.

Les renseignements permettant d’identifier le personnel de la Direction générale des services de transport en commun pourraient être assujettis à la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE) du Canada.

La présente politique ne s’applique pas aux renseignements permettant d’identifier une personne, conservés pour constituer un document accessible au grand public.

Elle ne s’applique pas non plus aux dossiers d’emploi de la Ville, comme ceux liés à la gestion du rendement d’un employé et aux relations de travail. Bien que certains dossiers d’emploi ou de relations de travail ne soient pas visés par la LAIMPVP, la Ville doit tout de même traiter l’information qu’ils contiennent de façon à protéger la vie privée des employés, en tenant compte du caractère délicat de cette information.

La présente politique ne s’applique pas aux renseignements personnels sur la santé sous la garde ou le contrôle des dépositaires de renseignements sur la santé de la Ville d’Ottawa assujettis à la Loi de 2004 sur la protection des renseignements personnels sur la santé (LPRPS) de l’Ontario. La médecin chef en santé publique (Santé publique Ottawa), le Service paramédic d’Ottawa et les foyers de soins de longue durée de la Ville d’Ottawa ont adopté des énoncés sur les pratiques en matière de protection des renseignements personnels qui décrivent de façon générale le traitement des renseignements personnels sur la santé de manière conforme à la LPRPS.

La présente politique ne s’applique pas aux représentants élus ni à leur personnel. L’article 5 du Code de conduite des membres du Conseil régit l’utilisation des renseignements confidentiels, y compris ceux personnels, par les représentants élus. La commissaire à l’intégrité enquête sur les plaintes alléguant l’utilisation à mauvais escient de tels renseignements par des représentants élus.

En outre, la politique ne s’applique pas à la commissaire à l’intégrité, au registraire des lobbyistes, à l’enquêteur pour les réunions et à la vérificatrice générale – qui sont des agents relevant du Conseil municipal et devant lui rendre des comptes directement – ni aux employés sous leur supervision. La Loi de 2001 sur les municipalités exige que ces agents exercent leurs fonctions de manière indépendante et établissent des exigences de confidentialité pour les renseignements qu’ils détiennent.

Il se peut qu’une autre loi l’emporte sur les dispositions de la LAIMPVP relatives à la protection de la vie privée. Le personnel doit communiquer avec le Bureau de l’accès à l’information et de la protection de la vie privée (AIPVP) pour ses questions sur le champ d’application de la présente politique.

Exigences de la politique

En vertu de la LAIMPVP, la Ville est tenue de protéger tous les renseignements personnels sous sa garde ou son contrôle.

Qu’est-ce qu’un renseignement personnel?

Comme l’énonce le paragraphe 2 (1) de la LAIMPVP, les renseignements personnels sont des renseignements consignés ayant trait à un particulier qui peut être identifié, notamment :

  • des renseignements concernant sa race, son origine nationale ou ethnique, sa couleur, sa religion, son âge, son sexe, son orientation sexuelle ou son état matrimonial ou familial;
  • des renseignements concernant son éducation ou ses antécédents médicaux, psychiatriques, psychologiques, criminels ou professionnels;
  • des renseignements reliés à sa participation à une opération financière;
  • un numéro d’identification, un symbole ou un autre signe individuel qui lui est attribué;
  • son adresse, son adresse courriel, son numéro de téléphone, ses empreintes digitales ou son groupe sanguin;
  • ses opinions ou points de vue personnels, sauf s’ils se rapportent à un autre particulier;
  • de la correspondance ayant explicitement ou implicitement un caractère personnel et confidentiel, adressée par ce particulier à une institution, de même que des réponses à cette correspondance originale susceptibles d’en révéler le contenu;
  • des opinions et des points de vue d’une autre personne au sujet de ce particulier;
  • de son nom, s’il figure parmi d’autres renseignements personnels qui le concernent, ou si sa divulgation risque de révéler d’autres renseignements personnels à son sujet.

Un renseignement est considéré comme personnel :

  • s’il se rapporte précisément à un particulier;
  • s’il est raisonnable de croire qu’il pourrait permettre d’identifier un particulier s’il était divulgué.

Qu’est-ce qui ne constitue pas un renseignement personnel?

Ne constitue pas un renseignement personnel tout renseignement servant à identifier un particulier par rapport à ses activités commerciales ou à ses attributions professionnelles ou officielles : titre du poste, numéro de téléphone professionnel, adresse postale et adresse électronique professionnelles, et opinions et recommandations exprimées dans le cadre des fonctions. Les renseignements commerciaux ne sont pas protégés et peuvent être divulgués au titre de la présente politique.

Collecte de renseignements personnels

Une municipalité ne peut collecter de renseignements personnels que si cette collecte est explicitement autorisée par la loi ou nécessaire à l’administration d’une activité légalement autorisée, comme la prestation de services municipaux. Sous réserve de rares exceptions, une municipalité doit fournir un avis de collecte avant de recueillir des renseignements personnels. La collecte de renseignements personnels non nécessaires est une pratique interdite et peut être considérée comme une atteinte à la vie privée.

Voici les pratiques à respecter lors de la collecte de renseignements personnels :

  • Les renseignements personnels ne doivent être recueillis qu’auprès du particulier concerné, sauf autorisation contraire prévue dans la loi ou si ce particulier autorise expressément un autre mode de collecte.
    • Si le particulier autorise un autre mode, par exemple demander au personnel de la Ville de communiquer avec sa famille pour obtenir des renseignements, il faut noter cette autorisation dans son dossier.
  • Les renseignements personnels recueillis par la Ville ou en son nom se limitent aux renseignements expressément autorisés par la loi ou nécessaires à l’administration des programmes et services municipaux.
  • Dans la mesure du possible, les employés doivent vérifier les renseignements personnels et conserver une trace de cette vérification, plutôt qu’un document contenant lesdits renseignements (p. ex., noter que le personnel a vu le permis de conduire du particulier, plutôt que de faire une photocopie du permis pour en conserver une copie).
  • Lorsqu’ils recueillent des renseignements personnels, les employés doivent aviser les particuliers des fins auxquelles ils recueillent, utilisent ou divulguent l’information, conformément au paragraphe 29 (2) de la LAIMPVP. Cela peut se faire au moyen d’un avis de collecte.

Avis de collecte

Sous réserve de rares exceptions prévues dans la LAIMPVP, la Ville doit aviser un particulier avant de recueillir ses renseignements personnels. Cet avis, à remettre au moment de la collecte, doit comprendre :

  • l’autorité légale invoquée pour la collecte;
  • le motif de la collecte;
  • l’utilisation ultérieure des renseignements;
  • la personne à contacter pour savoir comment seront traités ces renseignements.

Des exemples d’énoncés de collecte de renseignements se trouvent à l’annexe A : Modèles d’énoncés sur la collecte de renseignements personnels.

Utilisation des renseignements personnels

Lorsque la Ville est en possession de renseignements personnels, elle ne peut les utiliser (y compris les conserver, copier, diffuser, consulter ou intégrer dans un rapport) qu’aux fins pour lesquelles ils ont été recueillis initialement ou à des fins compatibles. On entend par « fins compatibles » tout usage auquel le particulier pouvait raisonnablement s’attendre au moment de la collecte de ses renseignements personnels.

Voici les pratiques à respecter lors de l’utilisation et du traitement des renseignements personnels :

  • Les renseignements personnels recueillis par la Ville ne doivent servir qu’aux fins pour lesquelles ils ont été recueillis initialement ou à des fins compatibles.
  • Aucune utilisation ou divulgation secondaire n’est permise, à moins que la Ville reçoive le consentement explicite du particulier visé par les renseignements personnels.
  • L’accès aux renseignements personnels se limite aux personnes ayant besoin de connaître cette information pour remplir leurs fonctions. Il incombe aux personnes autorisées à qui cet accès a été accordé de protéger la confidentialité des renseignements et la vie privée des personnes à qui ils se rapportent. Les personnes autorisées doivent aussi utiliser les renseignements conformément aux règlements, lois et politiques applicables, en vertu de l’annexe B : Procédures d’accès aux renseignements personnels. Elles ne devraient obtenir l’accès à ces renseignements qu’en cas de nécessité absolue pour s’acquitter de leurs attributions.
  • L’usage ou l’analyse secondaire de données collectées à d’autres fins n’est possible que si ces données sont suffisamment anonymisées, c’est-à-dire que tous les identifiants ont été éliminés et qu’il est raisonnablement impossible de les repersonnaliser. Le personnel peut obtenir de l’aide et des conseils auprès du Bureau de l’AIPVP.

Divulgation de renseignements personnels à un tiers

Il est interdit de divulguer des renseignements personnels à quelqu’un qui n’est pas membre du personnel de la direction générale à l’origine de la collecte et de l’utilisation, sauf si cette divulgation est nécessaire à l’exercice des fonctions ou sur consentement du particulier visé par les renseignements.

La divulgation à une personne ou à un organisme externe doit se faire en conformité avec l’article 32 de la LAIMPVP, qui précise les cas où la communication de l’information par la Ville est possible, par exemple :

  • si la personne concernée par les renseignements les a identifiés spécifiquement et a consenti à leur divulgation;
  • aux fins pour lesquelles ils ont été obtenus ou recueillis ou à des fins compatibles;
  • pour se conformer aux dispositions d’une loi de la Législature ou du Parlement;
  • si la divulgation est nécessaire à une enquête en cours sur l’application de la loi qui devrait donner lieu à une poursuite judiciaire;
  • dans une situation relative à un événement familial, pour faciliter la communication avec le conjoint, un proche parent ou un ami d’un particulier blessé, malade ou décédé.

Le personnel doit consulter le Bureau de l’AIPVP s’il n’est pas certain que dans les circonstances, la divulgation est permise au titre de l’article 32 de la LAIMPVP.

Protection des renseignements personnels

Les renseignements personnels doivent être protégés contre les pertes attribuables à une erreur de classement, une détérioration, une destruction accidentelle et un vol ainsi qu’à un accès, une conservation et une destruction non autorisés ou inappropriés. Chaque direction générale ou secteur d’activité doit mettre en place des mesures de sécurité – de nature administrative, technique, physique ou autre – adaptées renseignements délicats, au format dans lequel ils sont conservés et aux risques d’atteinte à la vie privée.

Les mesures de sécurité doivent comprendre la dépersonnalisation des données, au besoin. Si une direction générale doit conserver des renseignements personnels, elle doit mettre en place des mesures de sécurité administratives, techniques et physiques qui tiennent compte de la nature sensible des renseignements, du format dans lequel ils sont conservés et des risques d’atteinte à la vie privée.

Sur le plan administratif, il peut s’agir d’une formation sur la sécurité et la protection de la vie privée, sur le plan technique, de mots de passe forts et de chiffrement, et sur le plan physique, du contrôle de l’accès aux endroits où sont conservés les renseignements personnels et de la surveillance des visiteurs.

Conservation et destruction des renseignements personnels

La Ville ne conserve aucun dossier contenant des renseignements personnels pendant plus longtemps que nécessaire à l’exécution de ses programmes et à la prestation de ses services, conformément au Règlement sur la conservation et le déclassement des dossiers et aux lois applicables.

Lorsqu’ils ne sont plus nécessaires, les dossiers temporaires contenant des renseignements personnels sont placés dans un bac sécurisé en vue de leur déchiquetage. Pour les documents électroniques, il faut établir la durée du cycle de vie et les processus de destruction et de confirmation de la destruction de l’information. Cela s’applique aussi aux activités des fournisseurs pour que les dossiers ne soient pas conservés une fois les services rendus.

Les documents municipaux officiels qui contiennent des renseignements personnels doivent être éliminés par Gestion de l’information, conformément aux Procédures de gestion des documents. Pour toute question sur la conservation et l’élimination de documents contenant des renseignements personnels, le personnel peut consulter la Direction de la gestion de l’information et des communications.

Droit d’accéder à ses renseignements personnels et de les rectifier

Les particuliers ont le droit d’accéder à leurs renseignements personnels, sauf dans certains cas, y compris aux notes que le personnel de la Ville a prises sur eux. Dans bien des cas, la direction générale qui détient ces renseignements peut les partager directement avec le particulier.

L’article 38 de la LAIMPVP établit certains cas où un particulier peut se voir refuser l’accès à ses renseignements personnels. Pour toute question sur le champ d’application de cet article, le personnel peut consulter le Bureau de l’AIPVP.

En vertu de la LAIMPVP, si la direction générale ne divulgue pas directement au particulier les renseignements personnels demandés, celui-ci a le droit de déposer une demande formelle d’accès à l’information au Bureau de l’AIPVP.

Quiconque a le droit, au titre de la LAIMPVP, de demander la rectification de ses renseignements personnels. Cette demande peut être traitée de façon informelle par le personnel de la Ville ou soumise au Bureau de l’AIPVP. La rectification de renseignements personnels contenus dans un dossier n’entraîne pas nécessairement la suppression ou l’effacement des renseignements initiaux. Une note est parfois plutôt ajoutée au dossier, à la demande du particulier. Si la direction générale n’est pas d’accord avec la rectification demandée, elle peut demander conseil au Bureau de l’AIPVP.

Atteintes à la vie privée

Une atteinte à la vie privée se produit lorsque des renseignements personnels sont recueillis, conservés, utilisés ou divulgués de manière non conforme à la LAIMPVP ou à la LPRPS.

Tous les cas signalés au Bureau de l’AIPVP ne constituent pas des atteintes à la vie privée, mais tous ceux présumés doivent faire l’objet d’une enquête. En cas d’atteinte, des mesures immédiates doivent être prises pour limiter les préjudices que pourraient subir le particulier concerné et la Ville d’Ottawa.

En cas d’atteinte à la vie privée manifeste ou présumée, le personnel doit informer immédiatement son gestionnaire ainsi que le Bureau de l’AIPVP au moyen d’un Rapport de signalement d’une atteinte à la vie privée.

L’Unité de la protection de la vie privée du Bureau de l’AIPVP enquête sur tous les signalements d’atteinte à la vie privée et soutient l’intervention pour limiter les conséquences et remédier au problème. Le Bureau aide aussi la direction générale à aviser les particuliers concernés et à mettre en place des mesures préventives. L’Unité fait, quant à elle, des recommandations sur la pertinence de signaler l’atteinte au Commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Ontario (CIPVP).

Évaluation de l’impact sur la protection de la vie privée

Une Évaluation de l’impact sur la protection de la vie privée (EIPVP) est un outil de gestion des risques qui facilite la planification et l’exécution d’un projet. Cette évaluation détermine les répercussions possibles d’un projet sur la vie privée d’un particulier et est essentielle à la vérification de la conformité à la LAIMPVP. Une EIPVP aide à l’établissement de la meilleure méthode de collecte, d’utilisation, de conservation, de divulgation, de protection et de destruction des renseignements personnels, selon la LAIMPVP.

Si le personnel instaure un nouveau service, acquiert une nouvelle technologie ou modifie une technologie ou un service existant qui requiert la collecte, l’utilisation, la divulgation ou la conservation de renseignements personnels, il doit remplir un formulaire de demande d’évaluation de l’impact sur la protection de la vie privée.

L’Unité de la protection de la vie privée du Bureau de l’AIPVP examine le formulaire pour déterminer si une EIPVP est nécessaire. L’EIPVP peut mener à des recommandations sur la collecte, l’utilisation, la divulgation et la conservation des renseignements personnels en conformité avec la LAIMPVP. Au besoin, une équipe de projet responsable de l’EIPVP sera mise sur pied. Selon la nature du service ou de la technologie, cette équipe comptera le responsable opérationnel, un analyste de la protection de la vie privée et des représentants de la sécurité de la TI et de la gestion de l’information.

Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE)

La LPRPDE, la loi fédérale sur la protection de la vie privée, ne s’applique qu’aux renseignements personnels concernant les employés d’OC Transpo. Le greffier municipal est, au titre de cette loi, responsable du respect des principes énoncés dans la LPRPDE par OC Transpo. Le greffier peut aussi déléguer au Bureau de l’AIPVP la responsabilité de répondre aux demandes de renseignements des employés d’OC Transpo et du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada (CPVP).

Responsabilités

La LAIMPVP s’applique aux renseignements personnels sous la garde ou le contrôle de la Ville. Cette dernière et ses employés, selon leur rôle, sont responsables du traitement des renseignements personnels de façon conforme aux lois sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée applicables et aux directives du CIPVP. Les employés municipaux doivent aussi respecter les exigences du Code de conduite du personnel.

Les directions générales sont les expertes de leur secteur d’activité. Elles sont toutes responsables du traitement des renseignements personnels sous leur garde. Elles doivent notamment comprendre leurs responsabilités en la matière et les risques d’atteinte à la vie privée. Elles doivent avoir des protocoles clairs en place pour protéger les renseignements personnels et gérer les documents conformément à la présente politique.

Le Bureau de l’AIPVP aide les employés et les directions générales à comprendre les exigences juridiques associées à la protection et au traitement des renseignements personnels, afin de repérer les risques d’atteinte à la vie privée et de suggérer des solutions et des pratiques exemplaires.

Le greffier municipal doit :

  • agir comme personne désignée au titre de la LAIMPVP et, par ses pouvoirs délégués, prendre bon nombre des décisions nécessaires en vertu de cette loi;
  • assumer la responsabilité de la surveillance de l’administration de la LAIMPVP à la Ville et de la prise de décisions en vertu de cette loi;
  • voir à ce qu’OC Transpo respecte les principes de la LPRPDE touchant la protection de la vie privée;
  • assurer la surveillance et le respect de la présente politique;
  • enquêter sur les plaintes pour atteinte à la vie privée reçues par le CIPVP et y répondre.

Le Bureau de l’AIPVP doit :

  • donner des conseils et établir des normes de protection de la vie privée à l’appui de la présente politique;
  • revoir les politiques et procédures concernant la protection de la vie privée des directions générales, à la demande de ces dernières;
  • évaluer les répercussions des services, programmes, technologies et systèmes municipaux nouveaux et existants sur la vie privée et formuler des recommandations, à la demande d’une direction générale (évaluations de l’impact sur la protection de la vie privée);
  • préparer et mettre à la disposition des employés municipaux une formation sur la sensibilisation à la protection de la vie privée;
  • enquêter sur les signalements d’atteinte à la vie privée et les plaintes pour mauvaise utilisation de renseignements personnels.

Les gestionnaires des directions générales doivent :

  • faire la promotion d’une culture et de pratiques opérationnelles garantissant le respect des principes de la présente politique sur la collecte, l’utilisation, la protection et la divulgation des renseignements personnels de façon responsable;
  • garantir que la collecte, l’utilisation et la divulgation des renseignements personnels respectent les obligations prévues dans la LAIMPVP et les directives du CIPVP;
  • garantir que des politiques et procédures claires de gouvernance et des mécanismes de signalement sont en place pour prévenir l’utilisation ou la divulgation non autorisées de renseignements personnels;
  • veiller à ce que les méthodes de conservation des renseignements personnels sous la garde ou le contrôle de la Ville respectent la présente politique et le Règlement sur la conservation et le déclassement des dossiers;
  • s’assurer que le travail des fournisseurs et les contrats conclus avec ces derniers respectent toutes les exigences de protection de la vie privée, notamment l’intervention et le signalement obligatoires à la Ville en cas d’atteinte à la vie privée;
  • exiger une EIPVP du Bureau de l’AIPVP avant d’introduire un nouveau service, programme ou système ou une nouvelle technologie qui requièrent la collecte, l’utilisation ou la conservation de renseignements personnels, conformément aux principes établis dans la présente politique;
  • signaler immédiatement au Bureau de l’AIPVP toute atteinte à la vie privée manifeste ou présumée en remplissant un Rapport de signalement d’une atteinte à la vie privée;
  • vérifier que la liste des banques de renseignements personnels est à jour et que les nouvelles banques sont enregistrées auprès du greffier municipal.

Les employés doivent :

  • protéger la vie privée dans l’exercice de leurs fonctions opérationnelles et s’assurer que les renseignements personnels sont traités avec soin et de façon confidentielle dans toutes les activités municipales;
  • veiller à ce que les renseignements soient collectés et consultés seulement lorsque cela est nécessaire à l’exercice de leurs fonctions ou à la prestation des services;
  • suivre les procédures de leur direction générale concernant la collecte, l’utilisation, la protection et la divulgation de renseignements personnels par des employés municipaux et des tiers (p. ex. fournisseurs, entrepreneurs);
  • signaler immédiatement à un superviseur ou gestionnaire tout soupçon d’accès, de collecte ou de diffusion non autorisé de renseignements personnels.

Surveillance/Non-respect

Le greffier municipal est chargé de recevoir les plaintes et préoccupations en lien avec la présente politique.

Les employés municipaux qui ne respectent pas la présente politique s’exposent à des mesures disciplinaires ou à des poursuites en justice, s’il y a lieu.

Renvois

Code de conduite du personnel
Politique de divulgation systématique et de diffusion proactive
Politique de gestion des documents
Politique sur la reddition de comptes et la transparence
Procédures de gestion des documents

Autorités législatives et administratives

Loi de 2001 sur les municipalités
Loi de 2004 sur la protection des renseignements personnels sur la santé
(LPRPS)
Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée (LAIMPVP)
Règlement sur la conservation et le déclassement des dossiers de la Ville d’Ottawa
Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE)

Définitions

Atteinte à la vie privée – Collecte, utilisation, divulgation, conservation ou destruction inappropriée ou non autorisée de renseignements personnels, y compris échec de dépersonnalisation de renseignements et d’ensembles de données.

Banque de renseignements personnels – Un ensemble de renseignements personnels systématisés et susceptibles de récupération d’après le nom d’un particulier, d’après un numéro d’identification ou un signe individuel qui lui est attribué.

Collecte – Obtention de renseignements personnels auprès d’un particulier ou à propos de ce dernier, y compris de manière non intentionnelle ou non sollicitée.

Dépersonnalisation – Processus de retrait de renseignements personnels d’un dossier ou d’un ensemble de données de sorte que la repersonnalisation serait improbable.

Divulgation – Communication à quelqu’un de renseignements personnels par une méthode quelconque (p. ex. verbalement, par courriel, en ligne).

Évaluation de l’impact sur la protection de la vie privée (EIPVP) – Outil de gestion des risques qui facilite la planification et l’exécution d’un projet. Cette évaluation détermine les répercussions possibles d’un projet sur la vie privée d’un particulier et est essentielle à la vérification de la conformité à la LAIMPVP. Une EIPVP aide à l’établissement de la meilleure méthode de collecte, d’utilisation, de divulgation, de conservation, de protection et de destruction des renseignements personnels, selon la LAIMPVP.

Fins compatibles – Usage auquel le particulier pouvait raisonnablement s’attendre au moment de la collecte de ses renseignements personnels.

Renseignements personnels – Renseignements consignés à propos d’un particulier qui peut être identifié, au sens du paragraphe 2 (1) de la LAIMPVP.

Repersonnalisation – Tout processus visant à rétablir le lien entre une information et un particulier identifiable.

Risque d’atteinte à la vie privée – Possibilité de perte de renseignements personnels collectés, utilisés, divulgués ou conservés ou d’atteinte à la sécurité de ces renseignements.

Demandes de renseignements

Pour de plus amples renseignements au sujet de la présente politique, veuillez communiquer avec :

Kiel Anderson
Gestionnaire, Politiques et Activités opérationnelles
Bureau du greffier municipal
Ville d’Ottawa
613‑580‑2424, poste 13430

Annexes

Annexe A : Modèles d’énoncés sur la collecte de renseignements personnels
Annexe B : Procédures d’accès aux renseignements personnels

 

Annexe A : Modèles d’énoncés sur la collecte de renseignements personnels

Approuvée par : Rick O’Connor, greffier municipal
Date d’approbation : 7 novembre 2022
Date d’entrée en vigueur : 7 novembre 2022

Modèles d’énoncés sur la collecte de renseignements personnels

Personnel de la Ville

Les renseignements personnels sont recueillis en vertu de [numéro de l’article et titre de la loi ou du règlement municipal autorisant la collecte, l’activité ou le programme].

Ils seront utilisés par la Ville aux fins de [principales fins auxquelles les renseignements pourraient être utilisés, comme l’administration d’un programme, la communication avec les résidents concernant un plan d’implantation proposé, etc.].

Pour toute question sur la collecte et l’utilisation de vos renseignements personnels, adressez-vous à [nom et titre de poste], aux coordonnées suivantes : [numéro de téléphone], [adresse postale], [adresse courriel (facultative)].

Membres du Conseil

Les renseignements personnels recueillis seront utilisés par le bureau de [nom de l’élu] aux fins de [principales fins auxquelles les renseignements pourraient être utilisés, comme l’administration d’un programme, la communication avec les résidents concernant un plan d’implantation proposé, etc.].

Toute utilisation de ces renseignements à des fins électorales est exclue, conformément à la Politique sur les ressources liées aux élections de la Ville d’Ottawa.

Pour toute question sur la collecte et l’utilisation de vos renseignements personnels, adressez-vous à [nom et titre de poste], aux coordonnées suivantes : [numéro de téléphone], [adresse postale], [adresse courriel (facultative)].

Annexe B : Procédures d’accès aux renseignements personnels

Approuvées par : Rick O’Connor, greffier municipal
Date d’approbation : 7 novembre 2022
Date d’entrée en vigueur : 7 novembre 2022 

Champ d’application

Les présentes procédures indiquent les étapes que doit suivre le personnel de la Ville d’Ottawa lorsqu’un particulier demande à accéder aux renseignements personnels le concernant.

Description

Donner accès aux renseignements personnels

Pour veiller au respect de la Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée (LAIMPVP) et promouvoir la responsabilisation et la transparence, le personnel municipal est invité à répondre aux particuliers qui demandent à accéder à leurs renseignements personnels, plutôt que d’exiger qu’ils soumettent une demande officielle au Bureau de l’accès à l’information et de la protection de la vie privée. Pour ce faire, le personnel doit toutefois suivre les étapes suivantes :

  1. Vérifier que la demande d’accès vise bien les renseignements personnels du particulier.
  • Il faut certifier que l’identité du demandeur correspond bien à celle indiquée au dossier ou dans le ou les documents, par exemple au moyen d’une pièce d’identité avec photo délivrée par le gouvernement. Noter que la vérification a été faite et la date, mais ne consigner aucun autre renseignement (p. ex., numéro de permis de conduire).
  • Si le demandeur est le mandataire spécial, le procureur ou le fiduciaire testamentaire du particulier, ou s’il a la garde légale de ce dernier (p. ex. un parent) dans le cas d’une personne de moins de 16 ans, il faut faire les recherches nécessaires pour s’assurer que cette personne peut accéder aux renseignements demandés. Il pourrait être nécessaire de consulter des documents municipaux ou d’obtenir des documents juridiques à l’appui. L’équipe des Services juridiques peut vérifier les documents juridiques applicables.
  • Si un avocat ou un cabinet d’avocats demande à accéder à des renseignements personnels au nom d’un client, il doit fournir le consentement écrit autorisant la Ville à divulguer l’information. Ce consentement doit être signé et daté par le particulier visé par les renseignements personnels demandés.
  1. Après avoir vérifié que la personne demandant les renseignements est celle visée par ceux-ci ou son représentant autorisé, passer en revue l’information demandée :
  • Contient-elle des renseignements personnels sur quelqu’un d’autre?
  • Contient-elle des renseignements susceptibles d’être confidentiels (conseils juridiques, tarifs d’un tiers, renseignements ne pouvant être divulgués provenant d’autres agences ou institutions gouvernementales, etc.)?

Si l’employé répond par l’affirmative à l’une de ces questions, il doit inviter le demandeur à remplir le formulaire d’accès à l’information au titre de la LAIMPVP, accessible sur le site ottawa.ca/fr/hotel-de-ville/administration-ouverte-et-transparente-et-qui-rend-compte-de-ses-actes/acces-linformation-et-protection-de-la-vie-privee.

  1. S’il n’y a aucun doute que les renseignements demandés portent uniquement sur le demandeur, l’employé peut alors lui remettre une copie des documents ou du dossier demandés. Les documents contenant des renseignements sensibles doivent être soumis de façon sécuritaire pour éviter leur divulgation accidentelle. Le particulier pourrait avoir à récupérer les documents dans un centre du service à la clientèle, ou ceux-ci pourraient lui être envoyés par courrier recommandé ou par voie électronique au moyen d’un protocole de transfert de fichiers sécurisés (SFTP) approuvé par l’équipe de Sécurité de la TI.
Rectification de renseignements personnels

Aux termes de la LAIMPVP, un particulier a le droit de demander la rectification de ses renseignements personnels. Les directions générales peuvent corriger des coquilles ou des erreurs de façon informelle, en conformité avec la politique sur la protection de la vie privée. Cependant, si la demande est litigieuse, le particulier devrait passer par le processus de demande d’accès à l’information au titre de la LAIMPVP.

Surveillance/Non-respect

Il est recommandé aux directions générales d’établir leur propre procédure par écrit, dont un calendrier, afin que le processus de réponse aux demandes d’accès des particuliers soit uniforme. Elles sont aussi responsables de voir au respect de ces procédures, notamment en les révisant annuellement.

Si l’employé hésite à autoriser l’accès à un dossier, il peut communiquer en tout temps avec un analyste de la protection de la vie privée du Bureau de l’accès à l’information et de la protection de la vie privée.

Rappel : la transmission indue de renseignements peut constituer une atteinte à la vie privée.

Renvoi

  • Politique sur la protection de la vie privée

Autorités législatives et administratives

  • Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée
  • Loi sur la protection des renseignements personnels sur la santé
  • Commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Ontario

Demandes d’information

Pour de plus amples renseignements au sujet des présentes procédures, communiquer avec :

Bureau de l’accès à l’information et de la protection de la vie privée
privacy-vieprivee@ottawa.ca
613-580-2424, poste 21898

Loi sur les infractions provinciales - Politique sur les conflits d'intérêts

 Recommandation du comité
 

Que le Conseil municipal approuve la politique sur les conflits d'intérêts du programme telle qu'elle est expliquée dans l'annexe 1.

Documentation

1. Rapport daté du 27 mars 2001 (ACS2001-CRS-SEC-0023), présenté par le directeur général, Services généraux, ci-annexé

Rapport au Comite des services organisationnels et du développement économique et au Conseil

le 27 mars 2001

Ref N°:ACS2001-CRS-SEC-0023

Objet : Loi sur les infractions provinciales – Changement d'administration

Recommandation du rapport

Que le Comité des services organisationnels et du développement économique demande au Conseil municipal d'approuver la politique sur les conflits d'intérêts du programme telle qu'elle est expliquée dans l'annexe 1.

Contexte

La Loi sur les infractions provinciales (LIP) est une loi de procédure qui prescrit les modalités d'administration et de poursuite des infractions, dont celles aux règlements municipaux. Pour l'essentiel, toutes les infractions visées par la LIP donnent lieu à la remise d'une contravention. La LIP prescrit le mode de signification de l'avis d'infraction au défendeur, les délais de paiement et la procédure pour les procès, le prononcé de la sentence et les appels. C'est le ministère du Procureur général qui a la responsabilité de l'application de cette loi.

L'Assemblée législative a adopté le projet de loi 108, intitulé Loi de 1997 simplifiant l'administration en ce qui a trait aux infractions provinciales, qui modifie la Loi sur les infractions provinciales de façon à habiliter le procureur général à conclure des ententes avec les municipalités leur permettant d'assumer les fonctions d'administration et de soutien des tribunaux. Elle prévoit également le transfert à la municipalité locale de la plupart des responsabilités de la poursuite. Ce projet de loi s'inscrivait dans le sillage de l'examen général auquel le gouvernement provincial s'est livré dans le but de réaligner la prestation des services publics.

Avant le début du processus de fusionnement municipal, certaines des municipalités urbaines et la Municipalité régionale avaient obtenu l'approbation de leur conseil respectif d'entreprendre les travaux préparatoires à ce transfert de compétences. Cependant, le regroupement des administrations municipales étant devenu cette dernière année la toute première des priorités, aucun progrès sensible n'a été réalisé dans ce dossier. Depuis la création de la « nouvelle » Ville d'Ottawa, le personnel chargé de ce projet travaille avec diligence avec le ministère du Procureur général pour le faire aboutir.

 

Discussion ou analyse

L'une des exigences du transfert posées par le ministère du Procureur général est l'adoption par le Conseil municipal d'une politique portant sur les conflits d'intérêts dans le contexte de l'administration et de la poursuite des infractions visées par la LIP. La politique proposée, qui figure à l'annexe 1, reflète de près la norme qui a été appliquée dans de nombreuses autres municipalités ayant déjà assumé la responsabilité de ce programme.

Les principes de la politique sur les conflits d'intérêts dans le contexte de la LIP sont les suivants :

  • Les personnes exerçant des fonctions administratives ou judiciaires à la Cour des infractions provinciales doivent veiller à s'acquitter de leurs fonctions de manière à préserver l'intégrité, l'équité et l'impartialité de l'administration de la justice.
  • Personne ne doit tenter d'influencer ou d'entraver, directement ou indirectement, les employés ou autres personnes exerçant des fonctions d'administration de la justice.
  • La politique s'applique aux employés, aux agents et aux représentants élus de la Ville d'Ottawa, ainsi qu'à ses agents contractuels assurant des services aux termes de l'entente de transfert.

Consultation

La politique a été rédigée par la Direction du greffe, en consultation avec le chef du contentieux. Le ministère du Procureur général a étudié la politique et a confirmé qu'elle répondait à ses exigences.

Incidences financières

L'approbation de ces recommandations n'aura aucune incidence financière directe.

Documentation

Annexe 1 : Projet de politique sur les conflits d'intérêts dans le contexte de la LIP

Décision

Le greffier de la Ville et le chef du contentieux sont chargés d'appliquer la politique sur les conflits d'intérêts dans le contexte de la LIP.

Annexe 1

Politique sur les conflits d'intérêts

Dans le cadre du transfert du soutien à l'administration des infractions provincials

ATTENDU QUE le ministère du Procureur général exige que tous ses partenaires municipaux établissent et fasse approuver par leur Conseil municipal une politique sur les conflits d'intérêts portant expressément sur les questions relatives à l'administration du programme de la Loi sur les infractions provinciales (LIP);

ATTENDU QUE l'administration de la Cour des infractions provinciales par le partenaire municipal aux termes de l'entente de transfert doit respecter les principes fondamentaux de justice, qui comprennent notamment l'indépendance du tribunal et du procureur, l'équité, l'impartialité, la compétence et l'intégrité;

ATTENDU QUE la politique s'appliquera à tous les employés, agents et représentants élus de la Ville d'Ottawa, ainsi qu'à tous ses agents contractuels assurant des services aux termes de l'entente de transfert;

EN CONSÉQUENCE DE QUOI il est prescrit au greffier de la Ville et au chef du contentieux d'appliquer la politique sur les conflits d'intérêts, énoncée ci-après, à tous les aspects de l'administration de la Cour des infractions provinciales dans la Division des services aux tribunaux à Ottawa.

1.0 Principes de la politique sur les conflits d'intérêts

1.1 La politique sur les conflits d'intérêts s'applique à tous les employés, agents et représentants élus de la Ville d'Ottawa, ainsi qu'à tous ses agents contractuels assurant des services aux termes de l'entente de transfert.

1.2 Personne ne doit tenter d'influencer ou d'entraver, directement ou indirectement, par des moyens financiers ou politiques ou de quelque autre façon, les employés, agents ou autres personnes exerçant des fonctions aux termes de l'entente de transfert.

1.3 Les personnes exerçant des fonctions administratives ou judiciaires à la Cour des infractions provinciales doivent veiller à s'acquitter de leurs fonctions de manière à préserver l'intégrité de l'administration de la justice.

2.0 Serment professionnel

2.1 Les employés ayant des fonctions d'administration doivent prononcer un serment professionnel ou une affirmation solennelle, selon la formule prescrite par le chef du contentieux conformément à la présente politique.

2.2 Les procureurs municipaux engageant des poursuites aux termes de l'entente de transfert doivent prononcer un serment professionnel ou une affirmation solennelle, selon la formule prescrite par le chef du contentieux conformément à la présente politique.

3.0 Obligation d'information

3.1 Toute personne exerçant des fonctions aux termes de l'entente de transfert et ayant fait l'objet d'une tentative d'influence indue doit en informer le partenaire municipal ou le procureur de la Couronne local.

3.2 Aucune mesure ne doit être prise à l'encontre de la personne ayant communiqué de bonne foi une telle information.

3.3 Un employé ou une autre personne exerçant des fonctions aux termes de l'entente de transfert avec qui un représentant élu entre en contact relativement à l'administration de la justice ou à une affaire dont la Cour est saisie doit immédiatement en informer le greffier de la Ville et le chef du contentieux.

3.4 Lorsqu'un employé ou une autre personne exerçant des fonctions aux termes de l'entente de transfert est accusé d'une infraction définie par une loi ou un règlement fédéral ou provincial et que son maintien dans l'exercice de ses fonctions pourrait miner la confiance du public dans l'administration de la justice, l'accusation sera portée à l'attention du greffier de la Ville et du chef du contentieux.

3.5 Une fois qu'ils en sont informés, le greffier de la Ville et le chef du contentieux déterminent s'il existe un conflit réel ou apparent et, le cas échéant, prennent les mesures nécessaires pour le résoudre.

3.6 Un procureur divulgue le plus tôt possible au greffier de la Ville et au chef du contentieux tout conflit réel ou raisonnablement apparent.

3.7 Lorsqu'un procureur est accusé d'une infraction définie par le Code criminel du Canada ou tombant sous le coup du Code criminel du Canada en vertu d'un autre texte législatif ou réglementaire fédéral, l'accusation sera portée sans délai à l'attention du greffier de la Ville et du chef du contentieux.

3.8 Lorsqu'un procureur est accusé d'une infraction en vertu d'autres lois ou règlements fédéraux ou provinciaux et que son maintien dans l'exercice de ses fonctions pourrait miner la confiance du public dans l'administration de la justice, l'accusation sera portée à l'attention du greffier de la Ville et du chef du contentieux.

3.9 Le greffier de la Ville et le chef du contentieux déterminent s'il existe un conflit réel ou apparent et, le cas échéant, prennent les mesures nécessaires pour le résoudre.

4.0 Lignes directrices pour les procureurs

4.1 Outre ce qui précède, les procureurs agissant aux termes de l'entente de transfert doivent se conformer aux lignes directrices suivantes sur les conflits d'intérêts :

4.1.1 Une personne employée à titre de procureur ne peut pas être employée également comme agent d'application des règlements.

4.1.2 Un procureur travaille sous la supervision du chef du contentieux ou d'un autre avocat désigné à cette fin et lui rend des comptes.

4.1.3 Un procureur ne peut être titulaire d'une charge publique municipale, ni l'avoir été au cours des 12 mois précédents.

4.1.4 Un procureur ne doit pas être mis, ni se mettre, dans une situation où l'intégrité de l'administration de la justice pourrait être compromise.

4.1.5 Sauf dans une affaire où il est lui-même en cause, un procureur ne doit pas, directement ou indirectement, personnellement ou par l'intermédiaire d'un associé dans la pratique du droit, prendre part ou agir à titre d'avocat ou de procureur d'une personne relativement à une infraction dont cette personne est accusée en vertu d'une loi de l'Ontario.

5.0 Diffusion

5.1 Une copie de la présente politique doit être remise à tous les représentants élus de la Ville d'Ottawa après la tenue d'une élection générale ou partielle.

5.2 La présente politique doit être intégrée aux politiques des Ressources humaines régissant la conduite des employés municipaux.

5.3 Une copie de la présente politique doit être remise à tous les employés participant à l'administration du programme de la LIP.

6.0 Manquement

6.1 Le manquement à la présente politique par un employé ou un agent de la Ville peut entraîner des mesures disciplinaires.

Politique d’art public

Approuvée par : Le Conseil municipal
Catégorie : Administration générale
Date d’approbation : 28 octobre 2015
Date d’entrée en vigueur : 28 octobre 2015

1. Énoncé de politique

C’est parfois dans l’art qu’une ville trouve son identité. Son caractère, son histoire, ses aspirations et ses défis s’infiltrent et s’expriment dans le travail d’artistes fortement ancrés dans la collectivité. Ottawa se compose d’une mosaïque de collectivités (urbaines, suburbaines et rurales) où évolue une communauté active d’artistes visuels. La Ville d’Ottawa sait que la culture constitue le quatrième pilier des plans de développement durable et comprend l’importance des artistes dans une ville. La présente politique a pour but de tirer parti du talent, de la vision et de l’expérience de ces artistes pour faire d’Ottawa une ville encore plus vibrante pour ses habitants et ses visiteurs.

L’art public permet aux résidents aussi bien qu’aux touristes d’établir tous les jours des liens vitaux avec des objets d’art originaux créés par des artistes professionnels. Il renforce l’identité et la qualité du paysage urbain, enrichit l’expérience de l’espace public, valorise des lieux, des personnalités ou des événements particuliers, favorise l’interaction communautaire et contribue à bâtir l’héritage culturel de la ville. Relevant du domaine public, il constitue la forme d’art la plus visible et la plus accessible qu’appuie la Ville d’Ottawa.

Le Programme d’art public répond à des critères professionnels reconnus et englobe toute l’étendue géographique d’Ottawa. Le programme :

  • sensibilise le public à la riche histoire des arts visuels à Ottawa, aide à comprendre et à interpréter les œuvres et crée un nouvel auditoire dans le domaine des arts;
  • détient en fiducie la Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa au nom de ses résidents et la préserve pour les générations futures;
  • ouvre des portes aux artistes professionnels établis, en début et en milieu de carrière venant de tous les horizons et encourage les artistes des Premières Nations, ainsi que les artistes inuits, métis, francophones et néo-canadiens;
  • fait connaître les artistes locaux et met en valeur le caractère unique d’Ottawa, à la fois ville vivante et capitale nationale;
  • est dirigé, appuyé et développé par des employés municipaux travaillant avec un réseau de collaborateurs internes et externes;
  • apporte des avantages substantiels en matière de qualité de vie ainsi que des retombées économiques non négligeables pour la population d’Ottawa, du fait qu’il apporte aux environnements bâtis et naturels des améliorations qui rehaussent le paysage urbain.

La Ville harmonisera son Programme d’art public avec le Plan d’action renouvelé pour les arts, le patrimoine et la culture à Ottawa (2013-2018), le Plan officiel (section 2.5.1) et d’autres plans connexes, et avec les meilleures pratiques d’autres municipalités.

2. Objet

Synthèse des acquis des 30 dernières années à Ottawa, le Programme d’art public sera régi par une seule et même politique municipale, inspirée des pratiques exemplaires les plus récentes ayant cours en Amérique du Nord. La Politique sur le Programme d’art public renouvelée se penche sur la planification, le financement, la sélection, la conservation et le maintien de l’art public, avec pour but de fournir le meilleur programme possible aux résidents d’aujourd’hui et de demain. Les objectifs de la politique sont les suivants :

  • définir clairement la portée du Programme d’art public et ses pratiques de sélection;
  • accroître et étendre l’exposition à l’art public et favoriser sa compréhension et son interprétation;
  • assurer la conservation et l’entretien des objets d’art public municipaux de la Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa selon des critères professionnels.
  • délimiter clairement les rôles et les responsabilités des employés municipaux, des membres du Conseil municipal et des collaborateurs externes;
  • fournir un cadre propice à une démarche stratégique et planifiée en vue d’assurer un maximum d’effet et d’ouvrir de nouveaux débouchés dans les zones urbaines, suburbaines et rurales plus négligées;
  • offrir plus d’occasions de perfectionnement aux artistes professionnels établis, en début ou en milieu de carrière, et ce en embrassant toute la diversité d’Ottawa et en encourageant la participation d’artistes des Premières Nations et d’artistes inuits, métis, francophones et néocanadiens.
  • harmoniser le financement des commandes d’art public avec les pratiques exemplaires des municipalités canadiennes.
  • intensifier la collaboration et le partenariat avec le secteur privé, les intervenants internes et externes, et les collectivités négligées.

La Politique sur le Programme d’art public repose sur les valeurs fondamentales suivantes :

  1. Gérance responsable : La Ville d’Ottawa adopte des pratiques exemplaires pour sélectionner, acquérir, exposer et conserver l’art public dans l’intérêt de la population et des générations futures.
  2. Ouverture et transparence : La politique, la gouvernance, les processus, la sélection, l’exposition et la gestion respectent les principes d’ouverture, de concurrence et de transparence. La sélection par des pairs est l’une des pierres angulaires du programme. Les résultats du processus de sélection découlant des évaluations par les pairs ne peuvent faire l’objet d’un appel qu’en cas
    1. De manque manifeste d’adhérence aux critères et aux processus définis dans la présente politique;
    2. De problèmes soulevés lors du processus de consultation publique pour les expositions décrit à la section 4.2 de la présente politique.
  3. Engagement et collaboration : L’art public est le fruit d’une collaboration entre les artistes, le public, les employés municipaux, les organismes publics, les intervenants locaux et le secteur privé.
  4. Excellence : La politique, les processus et les pratiques de développement et de gestion reliés à la Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa, ainsi que les pratiques de commande et d’exposition suivent des critères professionnels reconnus et favorisent l’excellence de la pratique artistique.
  5. Cadre de gestion stratégique planifiée : Un Programme d’art public réussi se doit de reposer sur une solide planification et un cadre de gestion stratégique et intégré.

3. Application de politique

La Politique sur le Programme d’art public s’applique aux employés du Programme d’art public et à tous les autres employés et services de la municipalité qui assument les fonctions et les responsabilités prévues dans le cadre du Programme.

 3.1   Portée

Le Programme d’art public rassemble, commande, présente et interprète les œuvres d’art d’artistes visuels professionnels. Il se compose de deux grands volets :

  1. Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa;
  2. expositions, perfectionnement des artistes et sensibilisation du public.

Les galeries d’art et les espaces d’exposition non municipaux de la collectivité, les collections et expositions archéologiques et celles des musées et des archives, le Programme de murales d’Ottawa, les règlements sur les enseignes, la gestion des graffitis, et les œuvres et monuments commémoratifs ne font pas partie de la présente politique.

La politique concerne les activités suivantes du Programme d’art public :

A) Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa

Des œuvres d’art visuel et multimédia, des objets d’artisanat et des compositions pluridisciplinaires axées sur les arts visuels sont acquis par voie de commandes, d’achats et de don, puis versés dans la Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa.

Détenue en fiducie au nom des résidents, cette collection constitue un actif qui exige des services professionnels de gérance, de soins, d’entretien et de conservation. Les responsables du Programme d’art public de la Ville d’Ottawa adoptent des pratiques normalisées de gestion de collection pour protéger la collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa, et gèrent efficacement le risque en souscrivant des assurances comportant des montants de garantie suffisants, réévalués régulièrement. Les principales fonctions de gestion de la collection sont l’acquisition, la documentation, l’entretien, la conservation, l’interprétation et l’aliénation.

Commandes d’art public

La Ville commande à des artistes professionnels des œuvres d’art originales qui sont financées à partir du budget municipal affecté aux immobilisations. Les commandes d’art public animent et enrichissent les lieux de rassemblement et les lieux municipaux importants. La création par l’art d’espaces publics peut aussi stimuler la revitalisation et la mobilisation sociale dans une zone ou une collectivité donnée. Ces œuvres d’art peuvent varier en échelle, et aller de la simple sculpture dans un parc de quartier à un aménagement majeur qui devient emblématique de la ville.

Les commandes d’art public sont intégrées de façon proactive à la planification et à la mise en œuvre du développement municipal et sont parfois liées aux objectifs stratégiques municipaux. Ils peuvent prendre la forme d’une œuvre individuelle, intégrée à l’architecture, temporaire, éphémère, numérique ou de toute autre forme d’art visuel. Le Programme d’art public repose sur le principe que l’art public est une expression visuelle en constante évolution.

Achats et dons d’œuvres d’art

Chaque année, des œuvres d’art d’intérêt et d’importance pour la Ville d’Ottawa sont acquises par la voie d’un programme d’achats financé à partir du budget de fonctionnement municipal, ou par voie de dons. Issues du travail d’artistes visuels professionnels locaux, les œuvres achetées ou données de cette collection mobile sont régulièrement mises en circulation et exposées dans 150 bâtiments municipaux.

Collection Firestone d’art canadien

Cette importante collection d’œuvres d’artistes canadiens modernes (1900-1980) provient d’un don d’O. J. et Isobel Firestone fait à la Fondation du patrimoine ontarien en 1972. La propriété de cette collection a été cédée à la Ville d’Ottawa en 1992. La Galerie d’art d’Ottawa entretient, gère et expose les œuvres de cette collection en vertu d’un accord contractuel conclu avec la Ville d’Ottawa.

B) Expositions, perfectionnement des artistes et sensibilisation du public.

Les expositions, le mentorat, les stages, les résidences d’artistes et les initiatives de sensibilisation du public favorisent un plus grand accès à l’art visuel, apportent des solutions de perfectionnement aux artistes et aux secteurs connexes et encouragent la participation du public.

Expositions

La Ville expose des œuvres d’art de toutes formes qui peuvent revêtir de l’intérêt et de l’importance pour la collectivité. Elle privilégie notamment les œuvres qui véhiculent notre identité et qui sont représentatives des tendances artistiques actuelles. Présentées dans l’espace public, elles nous permettent de juger, de comprendre et d’interpréter notre passé et notre présent.

Les expositions présentées par le Programme d’art public mettent en vedette des artistes professionnels établis, en début ou en milieu de carrière œuvrant ans différentes disciplines : arts visuels, arts médiatiques, métiers d’art et travaux pluridisciplinaires axés sur les arts visuels. Ces expositions permettent aux artistes de montrer leurs nouvelles œuvres, de collaborer avec leurs pairs et de monter des rétrospectives. L’accès public aux œuvres, le cadre professionnel de l’exposition et les possibilités d’avancement de carrière sont autant d’atouts pour les artistes. Les expositions ont lieu à la Galerie Karsh-Masson, à la Galerie d’art de l’hôtel de ville et dans d’autres lieux qui amènent les résidents et les visiteurs à découvrir la diversité extraordinaire et en constante évolution de l’expression artistique.

L’exposition publique est un véhicule d’exploration de diverses idées. Les artistes canadiens de toute confession, de toute origine et de toute culture profitent du même droit à l’expression artistique en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés. Le Programme municipal d’art public défend les droits de tous ses résidents à des visions et des points de vue différents, conformément en cela à la Politique sur l’équité et la diversité de la Ville d’Ottawa.

Mentorat et stages

Le perfectionnement des artistes fait partie intégrante des activités du Programme d’art public. Les responsables du programme organisent et mettent en œuvre des projets de mentorat officiels dans le cadre desquels des artistes établis jumelés à des artistes en début de carrière collaborent à l’exécution de projets précis. Les étudiants inscrits à un établissement d’enseignement postsecondaire dans des disciplines connexes ont également la possibilité de participer à des stages. D’autres occasions de mentorat et de stage pourront être créées à l’avenir.

Résidences d’artistes

Les programmes de résidence d’artistes sont créés en partenariat avec les services de la Ville et les entreprises et organisations externes intéressées. Ces collaborations ont pour but d’être mutuellement avantageuses pour l’artiste et l’organisme d’accueil.

Sensibilisation du public

Les activités de sensibilisation du public visent à sensibiliser la population à la présence de l’art public dans la ville, faciliter la compréhension des œuvres et mieux faire connaître ce type d’art.

4. Exigences de la politique

4.1 Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa

La Ville rassemble et expose des œuvres d’art qui nourrissent le sentiment d’appartenance des résidents à leur ville et mettent en relief leur identité. La collection se compose d’œuvres créées à partir de toutes sortes de techniques intéressantes, revêt de l’intérêt et de l’importance pour le public et amène celui-ci à y réagir. La présentation de ces œuvres d’art dans l’espace public permet à la population d’apprécier, de comprendre, et enfin d’interpréter l’histoire des arts visuels de la ville.

Commandes d’art public

Des budgets de 2 millions de dollars ou plus issus des catégories renouvellement, croissance et initiative stratégique que la Ville d’Ottawa, ses conseils et commissions consacrent aux projets d’immobilisation admissibles, une portion de 1 % va à la commande d’art public, ce à quoi s’ajoute 1 % des partenariats publics-privés admissibles.

Le calcul du 1 % s’applique aux budgets de construction de projets municipaux individuels et aux contributions municipales aux projets de construction financés par d’autres organismes. Il ne s’applique pas toutefois aux budgets d’immobilisation municipaux liés à l’achat ou au remplacement des équipements, aux études, aux rapports et aux évaluations, à l’atténuation des répercussions environnementales; aux réparations imprévues, aux réparations destinées à prolonger la durée de vie des biens et à l’achat ou la cession de terrains.

La portion de 1 % des fonds d’immobilisations admissibles est virée à un compte expressément réservé aux projets d’art public après l’approbation annuelle du budget des immobilisations par le Conseil. Investis du pouvoir délégué du directeur général des Services des parcs, des loisirs et de la culture, ce fonds sert exclusivement à financer les projets d’art public. Le montant octroyé permet de financer le cachet de l’artiste, ainsi que l’exécution, l’installation, l’interprétation, la conservation et la gestion du projet d’art public.

Les fonds du Programme d’art public sont affectés aux projets en fonction des objectifs suivants :

  • viser le territoire complet de la Ville d’Ottawa (régions urbaines, suburbaines et rurales) et plus particulièrement les régions négligées;
  • déterminer l’échelle des commandes et choisir les lieux les plus indiqués pour améliorer la visibilité et l’accessibilité des œuvres d’art public;
  • élaborer une vision à long terme et un plan d’emplacements compatibles avec le Plan officiel, ainsi que d’autres plans connexes.

Pour atteindre ces objectifs, on créera un groupe de planification interservices qui collaborera avec les responsables du Programme d’art public et du Comité d’art public. Le directeur général des Services des parcs, des loisirs et de la culture approuvera le plan annuel des commandes d’art public.

Les commandes d’art public sont régies par les pratiques suivantes :

  • Les commandes d’art public peuvent concerner l’emplacement d’un projet d’immobilisation ou, lorsque la source de financement le permet, d’autres emplacements faciles d’accès, ou encore favoriser la mise en valeur de secteurs négligés et la réalisation d’objectifs stratégiques.
  • Les centres de loisirs, les bibliothèques et autres immeubles municipaux de grandes dimensions se prêtent parfaitement à l’installation d’œuvres d’art public commandées. Il reste prioritaire de déterminer ces emplacements en fonction des types d’installation et des budgets.
  • Lorsque la source de financement le permet, dans le cas des projets concernant des routes, des trottoirs, des bouches d’égout, des conduites d’eau, des chantiers de travail et d’autres infrastructures semblables qui n’autorisent pas une bonne visibilité et une bonne accessibilité à l’œuvre d’art public, la Commission d’art public utiliser le budget alloué au profit d’emplacements plus pertinents, plus visibles et plus accessibles, lorsque la source de financement le permet.
  • Les commandes d’art public doivent témoigner d’une compréhension sensible et approfondie du lieu, du contexte et de l’environnement immédiat, et leur envergure peut aller du simple projet de quartier à une œuvre à vocation emblématique, en passant par les œuvres éphémères.
  • Le Programme d’art public fait participer les intervenants de la collectivité et consulte le conseiller de quartier au sujet des commandes d’art public.
  • Les appels d’offres lancés aux artistes peuvent varier en envergure (ils peuvent aller l’échelle locale à l’échelle internationale), selon les ressources disponibles, la portée du projet et les critères connexes.
  • Les artistes retenus se joignent à l’équipe de conception du projet d’immobilisation le plus tôt possible, s’il y a lieu, pour assurer la bonne intégration de l’œuvre.
  • Les commandes sont sélectionnées au moyen d’un processus concurrentiel d’évaluation par des pairs – conservateurs ou invités – qui demeure ouvert et transparent et peut comporter les étapes suivantes : demande de qualification; appel d’offres; demande de déclaration d’intérêt; sélection dans une liste restreinte dressée par invitation ou qualification préliminaire.
  • La sélection par des pairs est reconnue comme un protocole d’évaluation valable selon les pratiques d’achat de la Ville d’Ottawa et constitue le protocole privilégié pour le Programme d’art public.
  • Les critères de sélection des commandes sont fondés sur la nature du projet et annoncés dans le cadre du processus concurrentiel.
  • Quand les circonstances s’y prêtent, l’œuvre d’art du projet d’immobilisation désigné peut être achetée et non commandée, à condition de satisfaire les exigences particulières de l’emplacement et d’avoir été sélectionnée au moyen du processus d’évaluation par des pairs.
  • La Ville peut s’associer à des entreprises privées, à des organismes et à des établissements – par exemple, la Commission de la capitale nationale, le Musée des beaux-arts du Canada, ou une autre municipalité – pour augmenter l’assiette de l’affectation de 1 % ou pour mettre en œuvre une commande, à condition de satisfaire aux exigences de la Politique sur le Programme d’art public.

Achats et dons d’œuvres d’art

Le Programme d’art public lance un appel annuel invitant les artistes professionnels locaux à soumettre des œuvres d’art de toute discipline d’art visuel à une évaluation par u pairs pouvant mener à un achat direct pour versement dans la Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa. Les achats et les dons sont régis par les pratiques suivantes :

  • La préférence va aux artistes professionnels locaux qui vivent ou ont vécu à Ottawa ou dans un rayon de 150 km de son centre-ville.
  • Il est également possible d’envisager l’achat d’œuvres d’artistes professionnels de l’extérieur si l’œuvre ou l’artiste est lié à Ottawa et que ce lien est clairement souligné dans la proposition ou la soumission du donateur.
  • Les travaux doivent respecter les critères de sélection définis pour les achats et les dons, soit le mérite artistique, l’intérêt et l’innovation dans le contexte régional et les besoins en conservation et en entretien.
  •  Les appels d’offres ciblés portant sur un thème ou une époque en particulier peuvent être déployés pour répondre aux initiatives stratégiques.
  • Le Programme d’art public reconnaît les droits d’exposition et les droits de reproduction à des fins promotionnelles non commerciales
  • Les œuvres sont exposées dans des installations et des bâtiments municipaux urbains, ruraux et suburbains, et on s’efforce de les distribuer équitablement sur tout le territoire de la ville d’Ottawa, en prêtant une attention particulière aux zones négligées. Les lieux accessibles les plus en vue et les points de rassemblement communautaires sont considérés comme les lieux d’exposition à privilégier.

Gestion des collections

La Ville d’Ottawa adopte des pratiques professionnelles de gestion de collection pour gérer la Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa à titre d’actif municipal et satisfaire aux procédures de gestion du risque. Les exigences de la politique à cet égard sont les suivantes :

  • On crée pour chaque œuvre un dossier documentaire indiquant la provenance, le titre officiel, la documentation photographique, les documents sur l’accession, les documents électroniques, y compris les bases de données et les données de versement et de catalogage, les renseignements sur l’artiste, l’historique des lieux d’exposition, l’historique de prêt, les rapports d’état et l’historique de conservation.
  • L’artiste ou son successeur conserve les droits d’auteur et les droits moraux sur l’œuvre.
  • Le personnel du Programme soumet la Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa à des critères professionnels de gestion physique, notamment en ce qui a trait aux soins, à la manutention, à l’entretien, à la surveillance et, le cas échéant, aux traitements de conservation.
  • Les œuvres de la Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa peuvent être prêtées aux fins des expositions externes.
  • La Collection est évaluée par un expert indépendant au moins tous les cinq ans. Des fonds sont alloués à la conservation et à l’entretien des œuvres d’art commandées. Un pourcentage du montant total affecté annuellement aux achats est réservé à la conservation préventive;
  • La Ville souscrit une assurance pour la Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa et a recours à des pratiques de gestion du risque indiquées.
  • Le retrait, le déplacement ou l’aliénation d’une œuvre commandée sont effectués en consultation avec le Programme d’art public, l’artiste ou sa succession, le Comité d’art public , le directeur général des Services des parcs, des loisirs et de la culture et, s’il y a lieu, le Conseil municipal.
  • L’aliénation des œuvres d’art commandées ou offertes se fait au cas par cas. Le Programme d’art public fait le suivi des œuvres pour déterminer s’il y a lieu de recommander l’aliénation de certaines d’entre elles, en consultation avec le Comité d’art public  (voir la section 5.3), un conservateur indépendant ou les deux. La décision est prise en fonction des pratiques de gestion des collections et tient compte de divers facteurs, comme l’état de l’œuvre, la sécurité et les coûts de restauration.

4.2  Expositions, perfectionnement des artistes et éducation du public

Expositions

Chaque année, la Ville lance un appel de propositions à l’intention des artistes professionnels, des collectifs d’artistes et des conservateurs actifs dans des disciplines d’art visuel, d’arts médiatiques et d’artisanat en vue de l’organisation d’expositions. Les propositions concernant des expositions prévues pour l’année suivante sont examinées par un jury d'évaluation par des pairs. Le Programme d’expositions ainsi que l’évaluation par jury seront régis par les pratiques suivantes :

  • La préférence va aux artistes, collectifs et conservateurs locaux qui vivent ou ont vécu à Ottawa ou dans un rayon de 150 km de son centre-ville.
  • Les propositions d’expositions itinérantes ou spéciales sont admissibles, à condition de n’entraîner aucuns frais importants pour la Ville.
  • On sélectionne chaque année des candidats admissibles aux jurys d’évaluation par les pairs après examen en collaboration auquel participent les membres nommés au Comité d’art public.
  • L’appel de propositions lancé aux artistes décrit les exigences à respecter, notamment en ce qui concerne l’énoncé de la proposition, le C.V. de l’artiste et les images.
  • La sélection des propositions aux fins d’exposition que les candidats présentent au cours d’une année civile doit avoir lieu une année. Réalisée par un jury d’évaluation par les pairs, elle repose sur le mérite artistique, l’intérêt dans le contexte régional, l’innovation, le professionnalisme, la cohérence et l’inscription de l’œuvre dans un espace public.
  • Les sélections du jury concernant les expositions, y compris les renseignements sur les œuvres, l’artiste et le calendrier de lancement, sont communiquées au public avant le lancement. Les citoyens ont 30 jours pour formuler leurs préoccupations quant à une ou plusieurs expositions et peuvent exiger un nouvel examen si les délibérations et les recommandations du jury d’évaluation par les pairs ne se conforment pas aux procédures et aux critères d’évaluation présentés au public.
  • Les employés du Programme d’art public acheminent au Comité d’art public les demandes reçues durant la période de consultation publique de 30 jours. Le Comité détermine alors si les politiques ont été respectées et évalue le bien-fondé des préoccupations exprimées par le public. Il en fait ensuite rapport au directeur général des Services des parcs, des loisirs et de la culture aux fins d’une décision.
  • À tout moment, si quelqu’un a une préoccupation ou une question au sujet d’une exposition, les employés du Programme d’art public peuvent acheminer ladite demande au Comité d’art public aux fins d’examen, et une décision finale pourrait être prise par le directeur municipal de concert avec le chef du contentieux. Ces deux parties prendront alors en compte les détails de la préoccupation ou de la demande au sujet de l’œuvre d’art, l’évaluation par les pairs, la recommandation par le Comité d’art public et toute autre information pertinente;
  • S’il est convenu que l’exposition aura lieu, les employés du Programme d’art public entameront un dialogue avec le public pour aborder les questions litigieuses et en atténuer les effets.
  • Lorsqu’aucune demande du public n’est reçue durant la période de consultation de 30 jours, le personnel finalise et met en œuvre le programme annuel des expositions.
  • D’autres emplacements temporaires ou permanents peuvent être choisis comme lieux d’exposition et d’installation parallèlement à la tenue d’expositions à la Galerie Karsh-Masson et à la Galerie d’art de l’hôtel de ville ou en vue d’avantager les secteurs nouveaux ou négligés.
  • Les artistes professionnels qui exposent leurs œuvres sont rémunérés au tarif prévu par le CARFAC (Canadian Artists’ Representation/Le Front des artistes canadiens).
  • Les œuvres d’art destinées à la Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa sont exposées dans les galeries professionnelles de la Ville dans le cadre de la programmation normale.

Mentorat et stages

Des initiatives de mentorat et de stage sont organisées et mises en œuvre pour les artistes, les étudiants de deuxième cycle et autres personnes intéressées. Ces initiatives obéissent aux principes suivants :

  • Les occasions de mentorat du Programme d’art public sont annoncées par des appels de propositions et les candidats sont sélectionnés au moyen de processus d’évaluation par des pairs.
  • Les étudiants inscrits à un établissement d’enseignement postsecondaire peuvent être admissibles à un stage en lien avec leur programme scolaire.
  • Le Programme d’art public offre un encadrement et un lieu d’exposition à un établissement d’enseignement de la région pour aider un étudiant à terminer sa thèse, s’il y a lieu.
  • Le Programme d’art public participe à des échanges culturels, à des délégations commerciales et à des activités de jumelage avec d’autres villes.

Résidences d’artistes

Des résidences d’artistes sont parrainées par des partenaires du secteur privé, des collectivités ou des établissements quand on a fait la preuve d’un potentiel de collaboration, d’une occasion d’innovation intersectorielle ou d’avantages mutuels.

Sensibilisation du public

La Ville d’Ottawa fournit des ressources suffisantes pour déployer les activités d’interprétation, de sensibilisation et d’éducation du public dans les deux langues officielles. D’autres langues, comme l’algonquin, sont prises en considération, s’il y a lieu. Le Programme d’art public a recours à une technologie moderne et à des pratiques exemplaires pour promouvoir la Collection d’œuvres d’art, les artistes locaux, les expositions, les activités et les événements. Des activités de sensibilisation, d’éducation et de pratique sociale ayant pour but de faire participer le public et de l’informer, et ce sur l’ensemble du territoire de la Ville d’Ottawa, seront mises en œuvre au moyen de ressources appropriées.

5. Responsabilités

5.1 Employés du Programme d’art public, Direction des services culturels

Les employés du Programme d’art public de la Ville d’Ottawa collaborent avec les artistes, les urbanistes municipaux, les gestionnaires de projets d’immobilisations, les représentants communautaires et les représentants du secteur public et privé pour planifier et intégrer les œuvres d’art aux lieux publics. Le Programme d’art public fait la promotion du programme, qu’il guide et dont il met en œuvre tous les aspects. Les employés du Programme d’art public sont responsables de l’acquisition, de la gestion des collections, des commandes, de la coordination du processus de sélection, de la présentation et de l’interprétation de toutes les œuvres d’art visées par la présente politique. Les employés du Programme d’art public sont également responsables de l’élaboration des procédures concernant la Collection d’œuvres d’art d’Ottawa et le Programme d’art public, ainsi que de la coordination du groupe de planification interservices et du Comité d’art public L’Unité de l’avancement des arts et de la mise en valeur du patrimoine est, en consultation avec les employés du Programme d’art public et les autres intervenants internes/externes, responsables de l’élaboration de la politique d’art public.

5.2 Groupe de planification interservices en art public

Le Programme d’art public crée et met en place un groupe de travail interservices composé de représentants des services et des conseils municipaux qui connaissent ou peuvent prendre en charge la planification ou la mise en œuvre des commandes d’art public. 

Ce groupe de travail interne :

  • représente les points de vue des services quant à l’élaboration des critères de sélection des emplacements;
  • participe à la planification des emplacements pour les commandes d’art public;
  • veille à l’intégration précoce du processus de commande des œuvres d’art et à l’organisation des communications sur les œuvres d’art commandées.

5.3 Comité d’art public

Un comité d’art public fera connaître aux employés municipaux les orientations de la Politique d’art public : commandes, achats, expositions et sensibilisation. Des experts de la collectivité sont invités à siéger à ce comité, ce qui accroît la participation de la collectivité. Le Comité d’art public est un groupe de consultation interne rattaché aux Services des parcs, des loisirs et de la culture et rend compte de ses activités au directeur général de ces Services.

Voici les démarches suivies pour sélectionner et administrer le Comité d’art public :

  • Des experts sont invités à présenter leur candidature dans un processus d’appel ouvert et sont sélectionnés par le comité d’évaluation par les pairs.
  • Les membres du Comité doivent posséder l’expertise professionnelle que requiert la gestion de l’art public et représenter les deux langues officielles, ainsi que la diversité culturelle et géographique d’Ottawa.
  • En collaboration avec les employés de la Ville, les membres du Comité participent aux activités de planification de haut niveau que dirige par la Ville, examinent les politiques et rencontrent chaque année le Groupe de planification interservices en art public.
  • Les membres du Comité jouent le rôle d’une tribune où on étudie et commente les nouvelles idées.
  • Les membres du Comité donnent leur avis sur les initiatives et les procédures d’art public requises par le Programme d’art public, ce qui comprend entre autres la planification des emplacements d’art public, les projets pilotes, l’examen des candidats préqualifiés retenus par le comité de sélection, les recommandations relatives à l’aliénation d’œuvres arts et a conformité aux politiques.
  • Les membres du Comité stimulent la participation et le soutien du public de manière à accroître la valeur et l’impact du Programme d’art public.
  • Les membres du Comité revoient les propositions d’art public permanent sur les terres municipales (non commandées par l’intermédiaire du Programme d’art public) pour assurer leur conformité aux politiques et font rapport de leurs activités au directeur général des Services des parcs, des loisirs et de la culture.
  • Le Comité d’art public passe en revue les plaintes et les demandes de révision des expositions au regard de la conformité aux politiques et formule des recommandations de solution au directeur général des Services des parcs, des loisirs et de la culture.

5.4 Développement de l’art public par le secteur privé

Propriétés municipales

Les organismes privés désireux de commander des œuvres d’art public dans les lieux détenus par la Ville doivent respecter les directives suivantes :

  • Les commandes d’art public permanent sur les propriétés de la Ville d’Ottawa qui ne sont pas commandées par l’intermédiaire du Programme d’art public se conformer aux directives de la Politique sur l’art public de la Ville d’Ottawa, notamment les exigences concernant des commandes à des artistes professionnels et l’inclusion d’artistes professionnels au processus de sélection.
  • Ces propositions d’art public sur les terres municipales sont revues par le Comité d’art public qui vérifie la conformité aux directives avant d’approuver les projets.

Propriétés privées

La Ville encourage vivement le secteur privé à intégrer des œuvres d’art public à ses projets de développement et à améliorer ainsi le paysage urbain. La Ville :

  • instaure des directives de commande d’art public sur les terres municipales (dont l’énoncé des spécifications de projet, la description du processus de sélection et les procédures d’installation) en consultation avec les représentants du secteur privé.
  • transmet au secteur privé et aux associations d’amélioration commerciale les directives sur les commandes d’œuvres d’art public et les intègre à la phase de demande d’aménagement urbain et d’examen de la Ville d’Ottawa. Les employés du Programme d’art public peuvent fournir des services-conseils au secteur privé pour ce qui touche les spécifications des projets d’art public, le processus de sélection et à l’installation, moyennant les honoraires établis.

En vertu de l’article 37 de la Loi sur l’aménagement du territoire de la province de l’Ontario, la Ville d’Ottawa peut autoriser l’augmentation des hauteurs et des densités permises au moyen d’une modification aux règlements de zonage si des avantages précis en résultent pour la collectivité. Ces dépassements de hauteur/densité constituent une mesure incitative grâce à laquelle les promoteurs fournissent ce genre d’avantages sans frais pour la Ville. Or, l’art public fait partie des avantages que peut tirer la collectivité. Dans le cas où les fonds prévus à l’article 37 sont affectés à de l’art public, on appliquera la Politique sur le Programme d’art public.

5.5  Comité d'examen du design urbain de la Ville d’Ottawa

Le Comité d'examen du design urbain de la Ville d’Ottawa est un groupe de professionnels en design indépendants qui fournit à titre bénévole un examen par les pairs des projets d’immobilisations et des projets d’aménagement du secteur privé dans les aires de conception prioritaires de la Ville. Créé en 2010, ce groupe veut aider la Ville à atteindre l’excellence en matière d’architecture et d’esthétique urbaine. Les objectifs de la Ville d’Ottawa en matière d’esthétique urbaine incluent l’art public (Objectif 1.3, Créer des communautés uniques). Pour faire davantage respecter les objectifs en matière d’esthétique, les responsables du Programme d’art public :

  • collaborent avec les employés municipaux responsables de l’esthétique urbaine pour faire aligner les œuvres d’art public sur les objectifs en matière d’esthétique urbaine;
  • affectent un artiste visuel professionnel au Comité du design urbain pour profiter de ses conseils techniques, quand la situation l’exige.

6. Conventions de surveillance

La Direction des services culturels, le Programme d’art public et le Comité d’art public assurent conjointement la surveillance de la mise en œuvre de la Politique sur le Programme d’art public pour déterminer si :

  • les suppositions qui sous-tendent la politique sont toujours valides;
  • les priorités de la politique sont restées constantes;
  • la politique est mise en application;
  • la politique apporte les résultats escomptés.

Il se peut que l’exécution du Programme d’art public rende nécessaire la modification de la présente politique. La politique fait l’objet d’une révision complète tous les 10 ans.

7. Références

En 1985, la Ville d’Ottawa a élaboré une des premières politiques en matière d’arts visuels au Canada. La Ville de Nepean a approuvé une politique sur l’art public en 1989, suivie par a la ville de Kanata (1997) et la ville de Gloucester (1998). La municipalité régionale d’Ottawa-Carleton a approuvé une politique sur l’art dans les espaces publics en 1990.

Durant la mise à jour de la Politique sur l’art public de la Ville d’Ottawa (2013), les responsables se sont inspirés des politiques suivantes :

  1. politiques sur l’art public antérieures aux fusions municipales et celle de la municipalité régionale;
  2. politiques sur l’art public en vigueur dans d’autres villes nord-américaines (Calgary, Chicago, Edmonton, Moncton, Montréal, Richmond Hill, Surrey, Toronto, Kingston et Vancouver).

8. Cadre administratif et législatif

Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario (LAPHO)

Cadre sur les groupes consultatifs internes, Ville d’Ottawa

Canadian Artists’ Representation/Le Front des artistes canadiens (CARFAC)

Charte canadienne des droits et libertés, Loi constitutionnelle de 1982

Code de conduite des employés, Ville d’Ottawa

Code de conduite des membres du Conseil, Ville d’Ottawa

Esthétique urbaine : Guide pour l’aménagement de places et d’espaces publics attrayants, Ville d’Ottawa

Loi sur l’aménagement du territoire, gouvernement de l’Ontario, L.R.O. 1990

Loi sur l’exportation et l’importation de biens culturels (L.R.C. (1985), gouvernement du Canada

Loi sur l'accès à l'information municipale et la protection de la vie privée

Loi sur le droit d’auteur L.R.C. 1985, ch. C-42), gouvernement du Canada

Loi sur le patrimoine de l'Ontario, L.R.O. 1990, chap. O.18

Loi sur le statut de l’artiste, gouvernement du Canada, L.C. 1992

Plan d’action renouvelé pour les arts, le patrimoine et la culture à Ottawa (2013-2018), Ville d’Ottawa

Plan officiel, Ville d’Ottawa

Politique de bilinguisme, Ville d’Ottawa

Politique sur l’équité et la diversité, Ville d’Ottawa

Politique sur les immobilisations corporelles, Ville d’Ottawa

Stratégie de gestion intégrale des actifs, Ville d’Ottawa, 2012

9. Définitions

Accessible: Terme utilisé dans la présente politique pour décrire la facilité d’interaction entre le public et une œuvre d’art.

Accession : Enregistrement et traitement d’un ajout artistique à une collection permanente.

Acquisition : Obtention d’une œuvre d’art au moyen d’une commande, d’un achat, d’un don, d’un cadeau ou d’un legs

Aliénation : 1) Retrait définitif d’un objet d’une collection; 2) Retrait officiel d’un objet acquis d’une collection permanente. Désigne aussi l’acte physique de retirer un objet d’une collection.

Art public : Œuvre d’art de quelque support qu’elle soit qui a été planifiée et exécutée dans l'intention d'être exposée ou présentée dans un espace public. Les œuvres d’art public sont acquises conformément à la Politique d’art public de la Ville d’Ottawa.

  • L’art associé au lieu regroupe les œuvres d’art créées en fonction de l’environnement immédiat. Empruntant toutes sortes de médias, il peut être temporaire ou de longue durée, fonctionnel ou esthétique, autonome ou intégré.
  • L’art public autonome (non intégré) ne fait pas partie intégrante d’un immeuble, d’une structure ou d’un paysage.
  • L’art public intégré fait partie intrinsèque d’un immeuble, d’une structure ou d’un paysage. Si le lieu est réaménagé, l’œuvre d’art doit du même coup être modifiée.
  • L’art public temporaire désigne les œuvres d’art qu’un artiste crée pour une occasion particulière ou qu’il présente durant une période donnée pour un événement donné. L’œuvre d’art est présentée dans un endroit précis, à titre temporaire. Ces œuvres empruntent diverses formes, dont l’art visuel, l’art numérique, l’art sonore et la performance.

Artiste professionnel : Artiste qui a suivi une formation spécialisée dans son domaine artistique ou qui est reconnu par ses pairs comme un artiste professionnel, qui est engagé dans son activité artistique et qui a déjà exposé ses œuvres au public.

  • Artiste en début de carrière : Artiste visuel en début carrière qui a peut-être déjà participé à des expositions professionnelles, à des présentations ou à des installations et a peut-être déjà obtenu des commandes.
  • Artiste en milieu de carrière : Artiste visuel qui a suivi des cours de base dans son domaine artistique, qui pratique son art depuis quatre à sept années complètes et dont les œuvres ont fait l’objet d’au moins présentations, expositions ou installations dans un contexte professionnel.
  • Artiste établi : Artiste visuel qui a déjà réalisé un nombre important d’œuvres, a présenté des expositions nationales ou internationales et a obtenu une large reconnaissance.
  • Artiste local : Artiste visuel qui vit ou a vécu à Ottawa, ou à moins de 150 km du centre de la ville d’Ottawa.

Création par l’art d’un espace public : Pratique consistant à mettre les arts, la culture et la créativité au service des intérêts d’une collectivité tout en enclenchant un processus de changement, de croissance et de transformation à long terme qui donnera à l’espace son caractère et sa qualité.

Droits d’auteur : Confère à l’auteur le droit exclusif de reproduire, distribuer, afficher et modifier ses œuvres. Les droits d’auteur expirent 50 ans après le décès de l’artiste. Ils peuvent être cédés ou octroyés sous licence à un individu ou à un organisme et peuvent être cédés de manière exclusive ou partagée. Les droits d’auteur s’appliquent aussi à l’utilisation d’images ou d’œuvres artistiques à des fins promotionnelles ou éducatives.

  • Les droits moraux sont les droits à l’intégrité de l’œuvre au vu des associations et des modifications qu’on pourrait y apporter. Ils incluent le droit d’associer ses œuvres à un nom ou à un pseudonyme ou celui de conserver son anonymat. Les droits moraux ne sont pas transférables et peuvent même perdurer après cession des droits d’auteur. L’auteur peut renoncer à ses droits moraux et accepter de ne pas les exercer en tout ou en partie. Voici quelques exemples de violation des droits moraux :
    • intervention ou omission subie par l’œuvre d’art qui pourrait ternir l’honneur ou la réputation de l’artiste;
    • fait de changer la couleur d’une œuvre d’art ou de l’ornementer de détails supplémentaires.

Les mesures de restauration et de conservation d’une œuvre d’art ne sont pas assujetties aux droits moraux, à condition que ces travaux soient exécutés de bonne foi. De manière générale, le déplacement d’une œuvre d’un endroit à un autre ne constitue pas une violation. Dans le cas d’une œuvre d’art public, toutefois, l’emplacement exact est parfois partie intégrante de l’œuvre.

Enseigne : Moyen visuel utilisé pour communiquer des renseignements par des mots, des images, des éléments graphiques, des emblèmes ou des symboles, ou tout autre dispositif servant à orienter, informer, identifier, annoncer ou promouvoir une entreprise, un produit, une activité, un service ou une idée [Règlement de la Ville d’Ottawa régissant les enseignes permanentes sur des propriétés privées n o 2005-439)].

Esthétique urbaine : Application des paramètres fonctionnels et esthétiques voulus à la conception de la ville et de ses composantes.

Évaluation par les pairs : Toute commande, tout achat ou tout don est soumis à un processus de sélection par des pairs, conformément aux critères décrits dans cette politique. La composition des jurys d’évaluation par les pairs varie selon la nature des exigences. Ils peuvent réunir des artistes professionnels établis, en début ou en milieu de carrière, ainsi que des administrateurs d’art externes, des universitaires spécialisés dans les arts ainsi que des spécialistes et autres intervenants compétents de la collectivité. La diversité du comité faisant l’objet d’une attention particulière, on cherche à intéresser des artistes des Premières Nations et des artistes inuits, métis, francophones et  néo-canadiens. Les membres nommés au Comité d’art public se chargent d’examiner chaque année la liste des candidats présélectionnés pour la constitution des jurys d'évaluation par des pairs.

Exposition de qualité professionnelle : Exposition qui suppose la préparation d’un catalogue, une invitation, une aide technique, des activités de promotion et une réception de bienvenue.

Interprétation : Terme utilisé dans les galeries d’art et les musées pour décrire des activités ou du matériel éducatif, exploratoire ou didactique.

Mentorat : Occasion donnée à un artiste en début de carrière de travailler avec un artiste établi pour réaliser un projet compatible avec ses intérêts et son domaine de création.

Pratique exemplaire : Méthode ou technique qui donne invariablement des résultats supérieurs à ceux obtenus par d’autres moyens et qui sert de référence. Les pratiques exemplaires évoluent et se bonifient au fur et à mesure que de nouvelles  améliorations voient le jour. Elles reposent sur la capacité de concilier les qualités uniques d’une organisation et les pratiques que celle-ci a en commun avec d’autres organisations.

10. Recherche par mot clé

Achats
Art public
Collection d’œuvres d’art de la Ville d’Ottawa
Comité d’art public
Commandes
Dons
Expositions

11. Renseignements

Pour plus d’information sur cette politique, veuillez communiquer avec :

Nicole Zuger
Gestionnaire de programme, Avancement des arts et Mise en valeur du patrimoine
613 580-2424, poste 23150
nicole.zuger@ottawa.ca

 

Public-Private Partnerships Policy

Énoncé

La Ville d’Ottawa utilise un modèle de gouvernance et des critères de sélection uniformes pour évaluer et mettre en œuvre une approche de partenariats public-privé (PPP) comme méthode secondaire de financement et d’achat des infrastructures et des services nécessaires à ses projets.

Objet

La présente politique vise à décrire l’approche adoptée pour évaluer et mettre en œuvre une initiative possible de PPP pour la réalisation d’un projet de la Ville.

Champ d’application 

La présente politique s’applique à tous les employés municipaux.

Les conseils locaux de la Ville sont des organisations distinctes qui doivent avoir leurs propres politiques.

Exigences de la politique 

Objectifs des PPP

Voici les principaux objectifs liés à l’exécution d’un projet de la Ville au moyen des PPP :

  • trouver des moyens novateurs de combler avec efficacité et efficience les besoins prioritaires de la Ville en matière d’infrastructures et de services;
  • maximiser l’optimisation des ressources de la Ville en faisant appel au savoir-faire et au financement du secteur privé;
  • conclure des partenariats qui permettent une répartition équitable des risques liés au financement, à la conception, à la construction et à l’exploitation du projet entre les partenaires des secteurs public et privé.

La Ville doit envisager de recourir aux partenariats public-privé pour réaliser un projet si les conditions suivantes sont remplies :

  • le besoin en matière d’infrastructures ou de services a été jugé prioritaire;
  • le besoin en matière d’infrastructures ou de services figure dans les priorités pour le mandat du Conseil, l’étude préliminaire sur les redevances d’aménagement, les prévisions en matière d’immobilisations pour le mandat du Conseil, le budget courant approuvé et le plan d’immobilisations à long terme, s’il y a lieu;
  • les risques liés au financement, à la conception, à la construction et à l’exploitation du projet peuvent être partagés et équitablement répartis entre la Ville et le partenaire privé;
  • la Ville a les ressources et l’expertise nécessaires pour entreprendre les processus de planification, de conception, d’approvisionnement, de surveillance et d’administration des contrats.

Exigences relatives aux PPP

La Ville doit appliquer la présente politique ainsi que les procédures et lignes directrices connexes à tous les projets de PPP, lesquels se caractérisent par ce qui suit :

Le projet repose sur une entente contractuelle entre la Ville et une entité privée et vise la fourniture d’infrastructures et de services pour lesquels :

1. le financement à long terme est assuré par le partenaire du secteur privé, en tout ou en partie;

2.  la Ville veut transférer les risques qu’elle devrait normalement assumer, en fonction de la capacité du partenaire privé de mieux gérer ces risques;

3. une période d’exploitation et d’entretien est prévue après la construction initiale des immobilisations.

Même si une entente satisfait à ces exigences, le projet ne doit pas être considéré comme un PPP si les parties y ont expressément renoncé.

Phases du projet de PPP

Lorsqu’on détermine qu’un projet peut être réalisé au moyen des PPP, les phases suivantes doivent être respectées :

  • Évaluation du projet de PPP
  • Lancement du projet
  • Approvisionnement
  • Mise en œuvre
  • Gestion de contrats et surveillance continue
Évaluation du projet de PPP

La direction générale évalue la faisabilité d’adopter une approche de PPP pour réaliser un projet de la Ville en utilisant un processus décisionnel en trois étapes : l’analyse initiale, l’évaluation stratégique et l’analyse de rentabilisation du risque financier pour la Ville.

Les projets réalisables en PPP, mais qui ne remplissent pas tous les critères d’évaluation, doivent être acheminés au Conseil municipal pour examen. Les critères non remplis doivent être mis en évidence, et les raisons pour lesquelles la direction générale recommande le recours aux PPP doivent être indiquées.

Analyse initiale

L’analyse initiale du recours aux PPP dans le cadre d’un projet devrait évaluer :

  • les caractéristiques des besoins en matière d’infrastructures et de services ainsi que les risques qui y sont liés;
  • les possibilités de s’associer avec un partenaire du secteur privé dans un marché concurrentiel;
  • la disponibilité et l’expertise des ressources de la Ville pour entreprendre les processus de planification, de conception, d’approvisionnement et de surveillance.
Évaluation stratégique

Les projets jugés appropriés pour l’utilisation des PPP au terme de l’analyse initiale feront l’objet d’une évaluation stratégique plus approfondie des risques et des avantages possibles pour la Ville et le partenaire du secteur privé. Les projets dont les risques peuvent être équitablement répartis entre la Ville et le partenaire privé devront ensuite faire l’objet d’une analyse de rentabilisation plus poussée.

Analyse de rentabilisation

L’analyse de rentabilisation doit comprendre un comparateur du secteur public (CSP), soit une ventilation détaillée des coûts de mise en œuvre et d’exploitation du projet, pour sa durée prévue, selon un modèle traditionnel de la Ville. Le CSP est utilisé pour déterminer les risques financiers possibles de la Ville liés à l’approvisionnement du projet au moyen d’un PPP. Durant le processus d’approvisionnement, le CSP doit être comparé aux coûts du projet réalisé selon le modèle de PPP pour déterminer si l’utilisation de ce dernier permet à la Ville une optimisation des ressources positive ou la réalisation de gains nets.

Autorisations du Conseil

La direction générale doit faire approuver ce qui suit par le Conseil :

  1. la réalisation d’un projet en PPP;
  2. le modèle de PPP;
  3. la stratégie d’approvisionnement;
  4. le choix du partenaire;
  5. la conclusion d’un contrat.

La direction générale doit également demander au Conseil les autres autorisations nécessaires et les obtenir en temps opportun.

Elle doit veiller à ce que soient établis des protocoles redditionnels clairs pour la délégation des pouvoirs, dans lesquels sont précisés les renseignements qui seront communiqués et le moment où ils le seront. De plus, la direction générale doit signaler toute restriction, mise en garde, hypothèse ou limite liée à l’estimation des coûts.

Dans sa demande d’approbation du modèle de PPP, elle doit aussi présenter les avantages et inconvénients de chaque modèle proposé afin que le Conseil soit informé de la valeur et des risques de chaque option. Elle doit également définir les types d’information qui ne seront pas communiqués pour des raisons de confidentialité ou d’intégrité du processus d’approvisionnement.

Lancement du projet

Au besoin, il faudra former le Conseil pour s’assurer qu’il comprend bien le modèle de PPP choisi, le processus d’approvisionnement, les contraintes opérationnelles ou temporelles, les motifs des décisions (ex. : différences budgétaires et ajustements de la portée) ainsi que son propre rôle dans le processus.

Un directeur de projet, nommé par la direction générale, doit former une équipe composée d’experts en la matière, issus notamment de la Direction de la gestion des actifs (DGA) et des Services d’exploitation des installations, afin de planifier les phases de la stratégie d’approvisionnement, la mise en œuvre des activités de conception et de construction, l’évolution vers un état opérationnel et la gestion des contrats, de manière à garder le cap sur les priorités établies, et ce, tout au long de la planification et de la mise en œuvre du projet. Pour des projets précis, le directeur municipal peut nommer des responsables qui ne travaillent pas au sein de la direction générale, au besoin. La direction générale doit présenter la recommandation relative à la stratégie d’approvisionnement et au choix du modèle de PPP au Conseil municipal pour examen.

Approvisionnement

L'approvisionnement pour tous les projects de PPP devrait être effectué selon un processus ouvert, juste et transparent, conformément à ce qui est prévu dans le Règlement sur les approvisionnements de la Ville. Il est obligatoire de retenir les services d’un commissaire à l’équité indépendant pour veiller à l’impartialité du processus. La direction générale doit présenter au Conseil municipal, à des fins d’examen, le choix de son partenaire privilégié, et formuler des recommandations en vue de la signature du contrat.

Le directeur de projet doit trouver la méthode d’évaluation et la pondération des volets technique et financier optimales pour le projet soumis en appel d’offres, de sorte que le cadre d’évaluation concorde avec les objectifs généraux du projet. Dans la mesure du possible, il faut éviter de complexifier les cahiers des charges et l’étape de conception.

Une entente de PPP et un document exhaustif servant à surveiller efficacement le respect de l’entente devront être rédigés en parallèle. Le document exhaustif énoncera les éléments clés de l’entente et précisera :

  • les obligations importantes et les droits permanents de toutes les parties;
  • la partie chargée de remplir chaque obligation ou de faire respecter chaque droit;
  • la date à laquelle la partie doit remplir l’obligation ou peut faire respecter le droit;
  • le processus pour gérer les situations qui ne sont pas spécifiquement prévues par l’entente et qui pourraient avoir des répercussions financières sur l’administration municipale;
  • le processus pour gérer les possibles occasions d’expansion ou projets qui se chevauchent, notamment l’impossibilité de rompre l’équilibre des pouvoirs entre les parties déjà liées par l’entente.

Ce document a pour but de faciliter l’administration de l’entente pendant sa durée de vie. Il devra donc être tenu à jour.

Le directeur de projet doit tenir compte de la définition du terme « propriétaire »  donnée dans la Loi sur la construction. Dans certains cas, c’est le partenaire du PPP qui sera réputé être le propriétaire des lieux pour le projet, et dans d’autres, ce sera la Ville.

Mise en œuvre

La Ville et son partenaire dans le PPP doivent prendre part au processus d’examen de la conception et au processus d’approbation des changements pour veiller à ce que la phase de conception et de construction du projet respecte les clauses du contrat. Pendant la phase de construction, il faut contrôler le budget et les étapes clés pour déceler tout écart par rapport à ce qui est prévu dans le contrat et faire part au Conseil de toute dérogation, le cas échéant. Un plan de transition doit être élaboré pour surveiller les activités devant être entreprises pour que le projet soit opérationnel et pour présenter des rapports sur ces activités.

Gestion de contrats et surveillance continue

L’entente de PPP doit définir les rôles, les responsabilités et les obligations redditionnelles de la Ville et du partenaire pour la durée du contrat, ainsi que la responsabilité des communications liées au projet. Les rapports annuels doivent fournir au Conseil une mise à jour du rendement financier du partenaire et du niveau de service offert par ce dernier. L’entente de PPP doit stipuler que le partenaire est responsable de présenter des budgets annuels (concernant la gestion de projet, l’entretien systématique, les principaux indicateurs de rendement, etc.). Elle doit aussi comporter une disposition accordant à la Ville le droit de vérifier les documents et les données comptables du partenaire.

Quant au document d’accompagnement exhaustif, le directeur de projet s’en servira pour s’assurer que le partenaire respecte l’entente.

Responsabilités

Le Conseil municipal doit approuver la réalisation du projet en PPP, le choix du modèle de réalisation du projet en PPP, la stratégie d’approvisionnement, le choix du partenaire retenu et la conclusion d’un contrat.

La direction générale doit agir à titre d’autorité administrative dans le cadre du projet de PPP et doit constituer et diriger une équipe d’experts en la matière pour :

  • les phases d’évaluation;
  • la négociation d’accords juridiques;
  • la mise en œuvre et l’exécution du projet;
  • la surveillance des dispositions techniques du contrat;
  • la soumission d’un rapport sur le rendement financier du partenaire privé et sur le niveau de service offert par ce dernier;
  • les vérifications de la conformité;
  • l’émission d’avis de rendement insatisfaisant;
  • la résolution des problèmes liés au rendement insatisfaisant;
  • la rédaction, de concert avec les Services juridiques, d’un document exhaustif pour surveiller efficacement le respect de l’entente de PPP.

Les Finances municipales sont responsables de ce qui suit :

  • nommer les experts en finances qui participeront à la phase de lancement du projet et à l’évaluation des soumissions reçues dans le cadre des appels de candidatures et des demandes de propositions. Les experts choisis devront tenir compte à la fois de la phase de planification et de construction et de la phase d’exploitation et d’entretien prévues dans le contrat de PPP;
  • approuver le taux et les conditions de tout financement ou cautionnement (notamment pour la soumission proposée);
  • participer à l’examen et à la préparation de la ventilation détaillée des coûts d’exploitation pour le cycle de vie prévu, selon l’analyse de rentabilité;
  • préparer un rapport d’évaluation de la valeur de toute convention de bail, conformément à la Politique sur les dettes et le financement;
  • guider la rédaction (versions provisoire et définitive) de l’entente de PPP pour veiller à ce que les taxes à la consommation, les rapports sur les immobilisations corporelles et la trésorerie soient pris en compte;
  • gérer les obligations financières du PPP;
  • assurer la mise en place des procédures et contrôles financiers nécessaires au respect des conditions financières du PPP;
  • intégrer l’équipe de transition et définir les obligations et responsabilités financières permanentes.

Les Services de l'approvisionnement doivent veiller au respect de l’esprit et des principes directeurs de la politique sur les PPP tout au long du processus, diriger le processus d’approvisionnement conformément au Règlement sur les approvisionnements et coordonner la présentation, au Conseil municipal, d’un rapport annuel sur le rendement financier du partenaire et sur le niveau de service offert par ce dernier.

Les Services juridiques doivent examiner et approuver tous les documents contractuels, ce qui comprend l’entente de PPP.

Surveillance/Non-respect

Les directeurs généraux doivent superviser l’évaluation des occasions de PPP, le choix du modèle de réalisation du projet en PPP, la mise en œuvre et la surveillance de l’entente de PPP et l’administration des contrats de PPP afin d’assurer le respect de la présente politique.

Les Services de l'approvisionnement doivent diriger le processus d’approvisionnement conformément au Règlement sur les approvisionnements et coordonner la soumission d’un rapport sur le rendement relatif à l’exécution du contrat annuellement afin d’assurer le respect de la politique.la soumission d’un rapport sur le rendement relatif à l’exécution du contrat annuellement afin d’assurer le respect de la politique.

Un commissaire à l’équité indépendant, préalablement nommé, veillera à l’intégrité du concours et en fera état dans un rapport afin d’assurer le respect du Règlement sur les approvisionnements.

Le non-respect de la présente politique pourrait exposer la Ville à une perte financière, ce qui entraînerait une diminution de sa cote de solvabilité et de sa capacité d’emprunter et l’empêcherait d’offrir des services publics tout en garantissant les principes de la qualité, de l’abordabilité, de l’accès public, de la santé et de la sécurité, des droits d’utilisateurs, de la sécurité, de la confidentialité et de la participation du public.

Tenue des dossiers

Conformément à la Politique de gestion des documents, les documents municipaux officiels découlant de l’application de la présente politique doivent être désignés comme tels sur le site SharePoint, dans le Système de gestion des documents ou dans le système approuvé applicable. 

Définitions

Comparateur du secteur public (CSP) : Il s’agit des coûts en valeur actuelle nette, hypothétiques et ajustés en fonction du risque d’un projet s’il était réalisé par le secteur public. Cela comprend une estimation du coût total du projet jusqu’à son terme, dont les coûts de la conception, de la construction, de l’entretien et des services de gestion des installations et les ajustements pour les risques, les assurances et l’imposition. Le CSP est généralement fondé sur la construction effectuée selon le modèle conception‑soumission-construction, qui est la méthode d’approvisionnement traditionnelle du secteur public pour les projets d’infrastructure.

Direction générale : La direction générale nomme des responsables pour évaluer et mettre en œuvre une approche de PPP comme méthode secondaire de financement et d’achat des infrastructures et des services nécessaires aux projets de la Ville. Pour certains projets, le directeur municipal peut nommer des responsables qui ne travaillent ni pour la direction générale cliente ni pour la direction générale parraine, si nécessaire.

Optimisation des ressources : L’analyse de l’optimisation des ressources, pour un projet de PPP, fait référence à la procédure qui consiste à évaluer et à comparer, à un même moment, les coûts totaux afférents au projet, en dollars, selon les deux modèles de réalisation suivants : coûts totaux estimés afférents au projet qui auraient été assumés par le secteur public pour réaliser un projet conformément aux procédures d’approvisionnement traditionnelles (comparateur du secteur public); coûts totaux afférents au projet encourus par le secteur public pour réaliser le même projet d’infrastructure, avec des spécifications identiques, en utilisant l’approche axée sur le PPP. La différence entre les coûts associés au premier et au deuxième modèle constitue l’optimisation des ressources pour ce projet. Si le coût total estimé pour un projet entrepris selon le modèle de PPP est inférieur au coût total du comparateur du secteur public, l’optimisation des ressources est positive avec l’approche de PPP.

Partenariat public-privé

Un projet est considéré comme un PPP s’il répond aux critères suivants :

Le projet repose sur une entente contractuelle entre la Ville et une entité privée et vise la fourniture d’infrastructures et de services pour lesquels :

  • le financement à long terme est assuré par le partenaire du secteur privé, en tout ou en partie;
  • la Ville veut transférer les risques qu’elle devrait normalement assumer, en fonction de la capacité du partenaire privé de mieux gérer ces risques;
  • une période d’exploitation et d’entretien est prévue après la construction initiale des immobilisations.

Même si une entente satisfait à ces exigences, le projet ne doit pas être considéré comme un PPP si les parties y ont expressément renoncé.

Demandes d’information

Pour de plus amples renseignements au sujet de la présente politique, communiquer avec :

David Sloan, gestionnaire, Gestion de la chaîne d’approvisionnement et localisation stratégique des sources d’approvisionnement 
Courriel: david.sloan@ottawa.ca 
Services de l'approvisionnement
Direction générale des finances et des services organisationnels

Public-Private Partnerships Procedures

Champ d’application

Les présentes procédures s’appliquent à l’ensemble des employés de la Ville d’Ottawa responsables de l’évaluation, du démarrage, de l’approvisionnement, de la mise en œuvre, de la gestion de contrats et de la surveillance des projets municipaux liés à des infrastructures ou à des services entrepris dans le cadre de partenariats public-privé (PPP).

Description

Les présentes procédures établissent un cadre uniforme pour la définition, le choix, l’analyse, le financement, la réalisation et la supervision des projets d’envergure de PPP.

Le cadre pour la mise en œuvre d’un projet de PPP comprend les étapes suivantes :

  • Évaluation du projet de PPP
  • Lancement du projet
  • Approvisionnement
  • Mise en œuvre
  • Gestion de contrats et surveillance continue

Évaluation du projet de PPP

Évaluation initiale

La direction générale concernée utilise la liste d’évaluation initiale (voir le document Lignes directrices de la Ville d’Ottawa pour les PPP) pour vérifier si un projet répond aux caractéristiques suivantes et s’il peut être réalisé en PPP :

  • Durée de vie du bien : Quelle est la durée de vie utile prévue de ce bien?
  • Complexité du bien : Quelle est la complexité du bien par rapport à la construction, à l’exploitation et à l’entretien?
  • Spécifications fonctionnelles et résultats (construction) : Les spécifications fonctionnelles seront-elles disponibles au moment de construire ce bien?
  • Constance des exigences opérationnelles : Les exigences opérationnelles à long terme du bien prévu sont-elles suffisamment constantes et prévisibles?
  • Spécifications fonctionnelles et indicateurs de rendement (période d’exploitation) : Quelle est la disponibilité des spécifications fonctionnelles et indicateurs de rendement liés à l’entretien et à l’exploitation?
  • Coûts du cycle de vie : Les pleins coûts du cycle de vie du bien, notamment la construction, l’aménagement (c.-à-d., les coûts du projet), l’exploitation à long terme et l’entretien, peuvent-ils être quantifiés dès le départ au moyen d’hypothèses raisonnables ou de données antérieures?
  • Génération de revenus : L’investissement planifié a-t-il le potentiel intrinsèque de générer des revenus?
  • Expertise du secteur privé : Combien d’entreprises du secteur privé peuvent offrir et entretenir ce genre de bien?
  • Précédents sur le marché : Des investissements dans des projets semblables, notamment sur le plan de la taille et de l’envergure, ont-ils déjà été réalisés dans le cadre d’un PPP?
  • Type de site d’aménagement : De quel type de site d’aménagement s’agit-il (zone verte ou friche industrielle, par exemple) et quelle proportion de l’investissement est consacrée à l’expansion ou à la rénovation des biens ou des installations existantes de la Ville?
  • Étendue des gains d’innovation dans le secteur privé : Dans quelle mesure le secteur public pourra-t-il compter sur les exigences axées sur le rendement, les résultats et les spécifications fonctionnelles?
  • Possibilité d’intégration dans un contrat : Quels éléments du PPP potentiel (conception, construction, financement, exploitation, entretien) peuvent être regroupés dans un seul contrat?
  • Intégration des priorités pour le mandat du Conseil : Dans quelle mesure le projet cadre-t-il avec les priorités et le budget de la direction générale concernée et du mandat du Conseil?
  • Intégration suffisante des ressources municipales : La Ville possède-t-elle les ressources et l’expertise nécessaires pour mener à bien toutes les phases d’un projet en PPP?

La direction générale concernée informe le directeur municipal et les Services de l’approvisionnement que l’évaluation initiale a démontré qu’il est possible de réaliser le projet en PPP. Les projets dont la réalisation en PPP a été jugée appropriée par la direction générale concernée font ensuite l’objet d’une évaluation stratégique selon les critères de la Ville.

Évaluation stratégique

Si le projet possède plusieurs des caractéristiques énoncées dans la liste d’évaluation, la direction générale concernée nomme une équipe composée d’experts en la matière de l’interne et de l’externe, dont un membre des Services de l’approvisionnement, qui procédera à l’évaluation stratégique. Cette étape sert à répartir les risques et les avantages possibles entre la Ville et le partenaire privé après une évaluation du projet en fonction des facteurs de risque suivants :

  • Risques liés aux politiques et à la planification 
    • Risque législatif et politique découlant des politiques et des règlements municipaux.
    • Risque lié à l’approbation du financement découlant des retards dans l’approbation du financement à l’interne pour les immobilisations, le cycle de vie et l’exploitation  
  • Risques liés à l’approvisionnement
    • Risque d’atteinte à l’intégrité du processus d’appel d’offres concurrentiel découlant de conflits d’intérêts réels ou apparents, de la collusion entre soumissionnaires, de l’influence politique, du non-respect de la confidentialité, d’erreurs et omissions dans les documents d’approvisionnement et lors du processus d’évaluation, etc.
    • Erreurs ou omissions dans les documents liés à la négociation et à l’entente de PPP qui pourraient nuire au projet de PPP.
  • Risques liés à la conception et à la construction
    • Risque associé à l’état des lieux actuel découlant d’obligations et de retards imprévus qui sont attribuables entre autres aux conditions environnementales, aux approbations prévues par la loi, à des découvertes archéologiques, à des revendications autochtones et à des permis et approbations.
    • Risque en matière de conception, de construction et de mise en service découlant d’une mauvaise qualité, de retards liés aux conditions environnementales et à la planification, à une friche industrielle, à la coordination et aux lacunes de la conception et de la construction, aux modifications de la portée, et de retards pour obtenir les permis de construire et d’autres autorisations.
  • Risques liés à l’exploitation
    • Risque lié à la gestion des installations découlant de la prestation par le partenaire privé des services demandés.
    • Risque lié à l’interface et au réseau découlant du lien entre la prestation des services et les infrastructures et de la compatibilité avec la prestation des services de la Ville.
    • Risque lié aux relations industrielles découlant des paramètres des conventions collectives de la Ville et de l’interruption imprévue de la prestation des services.
    • Risque lié au cycle de vie des biens et à la propriété découlant de l’entretien, de l’obsolescence et de la concurrence du marché touchant le financement du projet, les revenus et la valeur des infrastructures.
    • Risque lié au fonds de roulement découlant du manque de financement de la part du partenaire privé pour les coûts de démarrage du projet et des fluctuations de la demande
  • Risques financiers et risques du marché
    • Risques et avantages financiers découlant de l’accès à du financement privé.
    • Risque lié au partenaire découlant de sa prestation et du respect du contrat.
    • Risque fiscal découlant de changements apportés à la législation fiscale.
    • Risque lié au taux d’intérêt découlant du besoin de prévoir les écarts pour les coûts futurs du projet.
    • Risque lié au marché et aux recettes découlant de la demande pour les services du programme.
    • Risque de force majeure découlant de catastrophes indépendantes de la volonté de la Ville et du partenaire privé.
  • Risques politiques
    • Risque politique lié à l’opinion publique quant à la participation du secteur privé à la prestation de services municipaux.
    • Risque lié à la réputation découlant d’éventuels échecs.

Les évaluations des risques doivent comprendre une description de l’étendue possible des services de consultation et juridiques requis.

Les projets dont les risques peuvent être équitablement répartis entre la Ville et le partenaire privé doivent ensuite faire l’objet d’une analyse de rentabilisation détaillée.

Voir l’annexe B – Répartition des risques du document Lignes directrices de la Ville d’Ottawa pour les PPP pour une description détaillée des facteurs de risque énoncés ci-dessus.

Analyse de rentabilité

La direction générale concernée utilise les lignes directrices et le modèle pour la rédaction d’une analyse de rentabilisation de la Ville en vue de comparer le coût total estimé du projet réalisé selon le modèle traditionnel et selon le modèle en PPP recommandé.

L’analyse est une évaluation de l’optimisation des ressources comprenant les étapes suivantes :

  • Élaborer un comparateur du secteur public.
  • Évaluer l’optimisation des ressources afin de comparer, au moyen du comparateur du secteur public, le coût d’un projet mené selon le modèle traditionnel et selon un modèle de PPP.
  • Déterminer si le projet sera plus rentable en PPP; le cas échéant, l’optimisation des ressources serait positive.

La direction générale concernée recommande au Conseil que le projet soit mis en œuvre en PPP s’il permet une optimisation des ressources positive.

Lancement du projet

Le directeur de projet lance le projet conformément à l’analyse de rentabilité et à la Politique sur la gestion des projets de la Ville en suivant les étapes suivantes :

  • Élaborer et approuver une charte de projet décrivant : 
    • le mode de gestion du projet;
    • les besoins en ressources humaines;
    • la portée et les résultats attendus;
    • le budget, les échéanciers et les étapes;
    • les facteurs de risque;
    • la stratégie de communication;
    • la stratégie de gestion du changement;
    • les exigences en matière de rapport.
  • Former une équipe d’experts en la matière.
  • Élaborer une stratégie d’approvisionnement et un budget de mise en œuvre, et recommander un modèle de PPP qui tient compte du cadre d’évaluation et des objectifs généraux du projet.
  • Évaluer les points suivants durant l’étude d’un modèle de PPP :
    • Le modèle correspond-il aux intérêts des parties concernées? Les risques qu’il engendre seront-ils gérés par les parties les plus compétentes?
    • Le transfert de certains risques, en tout ou en partie, aura-t-il pour effet de favoriser ou de miner la collaboration entre les différentes parties du projet?
    • Comment ce modèle se démarque-t-il des autres sur les plans de la qualité, du coût et de l’échéancier?
    • Quels sont les incitatifs et outils de chaque modèle pour faire respecter les obligations contractuelles?
    • Ce modèle permet-il d’éviter, dans la mesure du possible, les complications en ce qui a trait à la conception, aux ouvrages d’art, aux nouvelles connaissances spécialisées et aux exigences superflues?
    • Une analyse globale, allant de la conception à l’exploitation, a-t-elle eu lieu afin de réduire les risques et de maximiser la valeur pour le public? Si non, il faut en faire une en priorité.
    • Le pouvoir que devrait conserver le gouvernement a-t-il été déterminé selon le contexte du projet et l’expérience de l’administration publique?
    • A-t-on déterminé les exigences en matière d’exploitation et d’entretien courant à partir de solutions éprouvées dans des projets comparables?
    • Quelle flexibilité chaque modèle offre-t-il pour permettre à l’entité publique de modifier l’infrastructure au cours du cycle de vie du projet sans engager d’importants frais de modification de contrat?
    • Quelles sont les mesures prévues dans chaque modèle pour garantir la transparence envers le public, la responsabilisation et la surveillance des grands projets d’infrastructure?
    • De quelle manière et dans quelle mesure chaque modèle met-il l’intérêt public au premier plan?
  • En consultation avec les Services de l’approvisionnement, établir un échéancier de communication de la demande de qualification (DDQ), de la demande de propositions (DDP) et des documents d’entente du projet, qui doivent être caviardés pour en retirer les renseignements sensibles ou les renseignements commerciaux confidentiels.

Approvisionnement

Les Services de l’approvisionnement dirigent le processus d’approvisionnement conformément au Règlement sur les approvisionnements :

  • en veillant à ce que le processus d’approvisionnement pour tous les projets de PPP soit ouvert, juste et transparent;
  • en recommandant que la direction générale concernée ait recours aux services d’un commissaire à l’équité indépendant pour veiller à l’intégrité du processus;
  • en élaborant et en lançant la DDP, et en envisageant de lancer un appel d’intérêt, une demande de manifestations d’intérêt ou une DDQ avant de lancer la DDP;
  • en exigeant que la direction générale opte, si approprié, pour un processus échelonné par phases pour l’analyse de la conformité des propositions de sorte que les soumissionnaires puissent modifier leur proposition technique afin d’y ajouter les renseignements manquants ou incomplets et ainsi éviter que leur document soit inutilement déclaré non conforme;
  • en formant, au besoin, les membres du comité d’évaluation sur l’approvisionnement en PPP, notamment les exigences et critères d’évaluation des soumissions, et en les orientant sur les mécanismes de signalement d’actes répréhensibles ou présumés répréhensibles décrits dans le Code de conduite du personnel et la Politique en matière de fraude et d’abus;
  • en créant un guide d’évaluation directement à partir de la DDP;
  • lorsque nécessaire, en faisant appel à un coordonnateur d’évaluation ayant beaucoup d’expérience avec les projets de PPP et les projets majeurs;
  • en dirigeant un comité d’évaluation pour la sélection et la recommandation d’un partenaire du secteur privé;
  • en tenant des séances de compte rendu avec les soumissionnaires ou les entrepreneurs ayant répondu à la DDP;
  • en faisant un retour sur les leçons tirées avec l’équipe d’experts en la matière après l’attribution du contrat et la signature de l’entente de PPP.

La direction générale concernée doit rédiger, en parallèle, une entente de PPP et un document exhaustif servant à surveiller efficacement le respect de l’entente. Le document exhaustif énoncera les éléments clés de l’entente et précisera :

  • les obligations importantes et les droits permanents de toutes les parties;
  • la partie chargée de remplir chaque obligation ou de faire respecter chaque droit;
  • la date à laquelle la partie doit remplir l’obligation ou peut faire respecter le droit;
  • le processus pour gérer les situations qui ne sont pas systématiquement prévues par l’entente et qui pourraient avoir des répercussions financières sur l’administration municipale.

Ce document a pour but de faciliter l’administration de l’entente pendant sa durée de vie. Il devra donc être tenu à jour.

Le directeur de projet doit :

  • affecter à l’équipe d’évaluation des personnes ayant suffisamment d’expérience technique et, si possible, de l’expérience en approvisionnement en PPP;
  • obtenir, au besoin, de l’orientation sur le processus de PPP;
  • demander, au besoin, plus de formations sur les processus d’approvisionnement en PPP.

Le directeur de projet doit tenir compte de la définition du terme « propriétaire » donnée dans la Loi sur la construction. Dans certains cas, c’est le partenaire du PPP qui sera réputé être le propriétaire des lieux pour le projet, et dans d’autres, ce sera la Ville.

Mise en œuvre du projet

Pendant la mise en œuvre du projet, la direction générale concernée veille au respect des exigences de la DDP et de l’entente de PPP en :

  • faisant participer le partenaire privé à un processus d’examen de la conception pour veiller à ce que la phase de conception et de construction du projet respecte les clauses du contrat;
  • élaborant des processus de changement en vue de consigner et d’approuver les écarts pendant la construction ou la mise en œuvre, et en gérant les imprévus et les occasions découlant de l’analyse de la valeur tout au long du projet;
  • contrôlant le budget de construction et les grandes étapes du projet pour déceler tout écart par rapport au contrat, et en présentant des rapports au Conseil, au besoin;
  • élaborant un plan de transition pour superviser les activités devant être entreprises pour que le projet soit opérationnel et produire un rapport à ce sujet;
  • envisageant, s’il y a lieu, une période de rodage durant laquelle le projet est testé dans son contexte d’exploitation;
  • faisant le bilan de la mise en œuvre trois à six mois après la fin du projet afin de dégager les leçons tirées pendant l’étape de mise en œuvre.

Gestion de contrats et surveillance

La direction générale concernée s’assure d’une gestion de contrat efficace et supervise la prestation du partenaire privé pendant la durée du contrat en :

  • planifiant un processus de transition pour le transfert des responsabilités de l’entente de PPP et de la surveillance continue aux employés appropriés;
  • définissant les rôles, les responsabilités et les obligations redditionnelles de la Ville et du partenaire pour la durée du contrat, conformément à l’entente de PPP;
  • réglant promptement les différends conformément à la Politique relative à la gestion des contrats tout en accordant la priorité à la prestation d’un service fiable à la population;
  • établissant quels sont les rapports nécessaires quant à la surveillance de la qualité des services et des éléments livrables prévus par l’entente de PPP;
  • présentant au Conseil des rapports annuels sur le rendement financier du partenaire et le niveau de service offert par ce dernier;
  • faisant en sorte que le directeur de projet se serve du document d’accompagnement exhaustif pour s’assurer que le partenaire respecte l’entente;
  • veillant à ce que le partenaire planifie et mette à exécution un plan de transition avant le transfert de la responsabilité des infrastructures ou du service à la Ville à la fin de l’entente.

L’entente de PPP doit aussi comporter une disposition accordant à la Ville le droit de vérifier les documents et les données comptables du partenaire.

Surveillance/Non-respect

Le Conseil municipal doit approuver la réalisation du projet en PPP, le choix du modèle de PPP, la stratégie d’approvisionnement, le choix du partenaire et la conclusion d’un contrat.

La direction générale concernée doit surveiller le budget de construction, superviser les étapes clés pendant la phase de construction, déceler tout écart par rapport au contrat et en informer le Conseil, au besoin. De concert avec les Services juridiques, la direction générale s’assurera qu’un document exhaustif servant à surveiller efficacement le respect de l’entente de PPP est préparé.

Les Services de l’approvisionnement doivent coordonner la présentation au Conseil du rapport annuel de la direction générale concernée sur le rendement financier du partenaire et son niveau de service.

Les Services juridiques doivent examiner et approuver tous les documents contractuels composant l’entente de PPP.

La direction doit veiller au respect de la présente procédure. Le non-respect de la procédure peut entraîner l’application de mesures disciplinaires pouvant allant jusqu’au congédiement.

Tenue des dossiers

Conformément à la Politique de gestion des documents, les documents municipaux officiels découlant de l’application des présentes procédures doivent être désignés comme tels dans le site SharePoint approprié, le Système de gestion des documents ou le système approuvé.

Définitions

Comparateur du secteur public (CSP) : Les coûts en valeur actuelle nette, hypothétiques et ajustés en fonction du risque d’un projet s’il était réalisé par le secteur public. Cela comprend une estimation du coût total du projet jusqu’à son terme,

Optimisation des ressources : L’analyse de l’optimisation des ressources, pour un projet de PPP, fait référence à la procédure qui consiste à évaluer et à comparer, à un même moment, les coûts totaux afférents au projet, en dollars, selon les deux modèles de réalisation suivants : coûts totaux estimés qui auraient été assumés par le secteur public pour réaliser un projet conformément aux procédures d’approvisionnement traditionnelles (comparateur du secteur public); coûts totaux afférents au projet engagés par le secteur public, avec des spécifications identiques, en utilisant l’approche de PPP. La différence dont les coûts de la conception, de la construction, de l’entretien et des services de gestion des installations et les ajustements pour les risques, les assurances et l’imposition. Le CSP est généralement fondé sur la construction effectuée selon le modèle conception‑soumission-construction, qui est la méthode d’approvisionnement traditionnelle du secteur public pour les projets d’infrastructure.entre les coûts associés au premier et au deuxième modèle constitue l’optimisation des ressources pour ce projet. Si le coût total estimé pour un projet entrepris selon le modèle de PPP est inférieur au coût total du comparateur du secteur public, l’optimisation des ressources est positive avec l’approche de PPP.

Partenariat public-privé (PPP) : Un projet est considéré comme un PPP s’il répond aux critères suivants :

Le projet repose sur une entente contractuelle entre la Ville et une entité privée et vise la fourniture d’infrastructures et de services pour lesquels :

  • le financement à long terme est assuré par le partenaire du secteur privé, en tout ou en partie;
  • la Ville veut transférer les risques qu’elle devrait normalement assumer, en fonction de la capacité du partenaire privé de mieux gérer ces risques;
  • une période d’exploitation et d’entretien est prévue après la construction initiale des immobilisations.

Même si une entente satisfait à ces exigences, le projet ne doit pas être considéré comme un PPP si les parties y ont expressément renoncé.

Demandes d’information

Pour de plus amples renseignements au sujet des présentes procédures, communiquer avec :

David Sloan, gestionnaire, Gestion de la chaîne d’approvisionnement et localisation stratégique des sources d’approvisionnement
Courriel : david.sloan@ottawa.ca
Services de l’approvisionnement
Direction générale des finances et des services organisationnels

Politique sur l’utilisation responsable des ordinateurs

Approuvée par : Chef des services généraux
Catégorie : Information et technologie
Date d’approbation : le 13 juillet 2001
date d’entrée en vigueur: le 13 août 2001
Révision approuvée par : Directeur, Sécurité de l'information et Gestion des risques
Date de révision : le 31 octobre 2022

Énoncé de politique

La Ville d’Ottawa entend protéger ses employés et ses partenaires et se protéger elle-même contre les activités illicites ou préjudiciables exercées sciemment ou non par des particuliers qui font appel à des actifs liés à l’information ou à la technologie de l’information (TI).

Les systèmes de traitement de l’information, les terminaux électroniques et informatiques et les ressources réseautiques appartiennent à la Ville d’Ottawa. Ils doivent être utilisés à des fins professionnelles et servir les intérêts de la Ville d’Ottawa et de nos clients et usagers dans le cadre de nos activités normales. Il est permis de s’en servir accessoirement pour des raisons personnelles, à la condition de ne pas abuser de ce privilège.

Il revient à chaque employé de mener ses activités en respectant le Code de conduite du personnel de la Ville d’Ottawa.

Objet

Cette politique vise à décrire les conditions dans lesquelles on peut se servir de l’équipement informatique à la Ville d’Ottawa. Ces règles existent afin de protéger la Ville d'Ottawa et ses employés. Quiconque se sert de l’équipement informatique à mauvais escient expose la Ville à des risques, notamment des attaques malveillantes, la fragilisation des systèmes et des services réseautiques et des problèmes juridiques. Il convient de respecter, dans l’utilisation des biens, des services et de l’information, le Code de conduite du personnel et la Politique sur la sécurité des informations de la Ville d’Ottawa.

Champ d’application

Cette politique s’applique à l’utilisation de l’information, des terminaux électroniques et informatiques, des services nuagiques et des ressources réseautiques dans l’exercice des activités de la Ville d’Ottawa ou dans l’interaction avec les réseaux et les systèmes opérationnels de la Ville, que cette dernière, son employé ou un tiers en soit le propriétaire, le locataire ou l’hébergeur.

Cette politique s’adresse à l’ensemble des employés, entrepreneurs, conseillers et autres travailleurs de la Ville d’Ottawa.

Exigences de la politique

Utilisation générale et propriété

La Ville d’Ottawa est seule propriétaire des renseignements exclusifs archivés sur des terminaux électroniques et informatiques, que la Ville, l’employé ou un tiers en soit propriétaire ou locataire.

L’employé doit signaler rapidement la perte ou le vol des terminaux électroniques et informatiques de la Ville d’Ottawa à la Sécurité municipale en remplissant le formulaire Rapport d’incident – Sécurité municipale.

L’employé qui a lieu de croire que l’on contrevient à cette politique doit immédiatement aviser son gestionnaire, Services juridiques, Direction génerale des services novateurs pour la clientèle, le directeur municipal ou le vérificateur général, conformément au Code de conduite du personnel.

Vous ne pouvez consulter, utiliser ou communiquer des renseignements exclusifs de la Ville d’Ottawa que dans la mesure où vous y êtes autorisé(e) et que ces activités sont nécessaires pour vous acquitter des fonctions qui vous sont confiées.

Il est permis de s’en servir accessoirement pour des raisons personnelles, à la condition de ne pas abuser de ce privilège. Il convient de respecter, dans l’utilisation de ces biens, de ces services et de ces renseignements, le Code de conduite du personnel de la Ville d’Ottawa. En cas d’incertitude, l’employé doit consulter son superviseur ou son gestionnaire.

Courriels et activités de communication

En tout temps, les employés doivent se souvenir que lorsqu'ils utilisent les ressources de la Ville pour se servir de l'Internet, ils agissent à titre de représentants de la Ville.

L’employé doit faire preuve de vigilance lorsqu’il se sert du système de courriels. Il doit s’abstenir d’ouvrir les courriels non sollicités, surtout les pièces jointes, et doit les supprimer.

Il est interdit d’envoyer des courriels non sollicités, notamment les «courriels indésirables», les «chaînes de courriels», les «courriels de plaisanteries» ou des documents publicitaires, à des personnes qui ne les ont pas expressément demandés (pourriels).

Conformément au Code de conduite des employés, il est strictement interdit de s’adonner à toute forme de harcèlement par courriel, par téléphone ou à l’aide d’autres moyens de communication, que ce soit dans la teneur ou dans la fréquence des messages.

Il est strictement interdit de demander sans autorisation une autre adresse de courriel que celle du compte de l’employé afin de harceler quelqu’un ou de recueillir des réponses auprès de lui.

Les employés doivent s’assurer que tous les envois de messages électroniques de masse sont conformes aux dispositions de la Loi canadienne antipourriel (LCAP).

Sécurité et renseignements exclusifs

Tous les ordinateurs (dont les terminaux mobiles) connectés à des terminaux de traitement de l’information, électroniques et informatiques et toutes les ressources réseautiques doivent respecter les Normes de sécurité technologique pertinentes énumérées dans la section Renvois.

Les comptes et les mots de passe doivent respecter la Norme de sécurité technologique – Gestion des mots de passe et des comptes.

Les employés sont responsables de toutes les activités exercées dans les comptes qui leur sont attribués par la Ville (y compris, sans s’y limiter, les comptes de réseau, de courriels, de boîte vocale ou d’applications, notamment les comptes en hébergement nuagique).

Il est interdit de donner des droits d’accès à qui que ce soit d’autre, délibérément ou en omettant de protéger des droits d’accès personnels.

Vous devez verrouiller votre terminal ou le déconnecter lorsque vous le laissez sans surveillance.

Il faut protéger, contre la divulgation non autorisée de l’information, les supports amovibles qui renferment des renseignements confidentiels, conformément aux modalités de la Norme de sécurité technologique – Cryptage.

Il faut protéger les terminaux de la Ville contre l’accès public en faisant appel à des moyens de contrôle matériels approuvés selon les modalités autorisées par la Direction des services de technologie de l’information.

L’employé doit protéger les documents municipaux officiels (DMO) dont il a la garde et le contrôle conformément à la Politique de gestion des documents et aux Procédures de gestion des dossiers.

L’employé doit protéger les renseignements confidentiels dont il a la garde et le contrôle conformément à la Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée (LAIMPVP). Pour en savoir davantage sur la LAIMPVP, veuillez adresser un courriel à laimpvp@ottawa.ca.

Il faut protéger les données sur les cartes de crédit conformément à la Politique sur la sécurité des données de cartes de crédit.

Médias sociaux

Les activités menées sur les médias sociaux par les employés au moyen des biens et des systèmes de la Ville d’Ottawa ou de systèmes informatiques personnels sont assujetties aux modalités et aux restrictions définies dans le Code de conduite du personnel, dans la Politique sur les communications et dans les Lignes directrices sur les médias sociaux.

Il est interdit à l’employé de révéler des renseignements confidentiels ou exclusifs, des secrets professionnels ou tout autre document de la Ville d’Ottawa en participant à des activités sur les médias sociaux.

L’employé ne peut pas attribuer à la Ville d’Ottawa de déclarations, d’opinions ou de convictions personnelles en participant à des activités sur les médias sociaux. S’il exprime ses propres convictions ou opinions dans des blogues, l’employé ne peut pas, explicitement ou implicitement, se présenter comme un membre du personnel ou un représentant de la Ville d’Ottawa. L’employé doit exercer ses activités en respectant le Code de conduite du personnel de la Ville d’Ottawa lorsqu’il publie des billets sur les médias sociaux.

Utilisation à mauvais escient
Les activités suivantes sont généralement interdites. Cette liste n’est pas du tout exhaustive; on peut toutefois s’en inspirer pour cerner les activités qui consistent à utiliser à mauvais escient les systèmes informatiques.

  1. Il faut s’abstenir de connecter au réseau municipal, avant d’avoir obtenu l’approbation de la Direction des services de technologie de l’information, les terminaux réseautiques qui n’appartiennent pas à la Ville, par exemple les téléphones intelligents, tablettes, ordinateurs portatifs, points d’accès, routeurs, commutateurs et concentrateurs.
  2. Il est interdit de contrevenir aux droits de toute personne physique ou morale protégée par le droit d’auteur, le secret professionnel, un brevet ou d’autres droits de propriété intellectuelle, ou encore par les lois ou les règlements afférents, y compris, sans s’y limiter, de reproduire, d’installer et de distribuer des documents faisant l’objet d’un droit d’auteur et pour lesquels la Ville d’Ottawa n’a pas de licence en cours de validité.
  3. ll est strictement interdit de consulter les données ou d’avoir accès aux ressources de la Ville pour des raisons qui débordent le cadre des fonctions professionnelles de l’employé.
  4. Il est strictement interdit d’installer dans le réseau des programmes malveillants (soit des virus, des vers, des chevaux de Troie, des bombes par courriel, et ainsi de suite).
  5. Il est interdit à l’employé, lorsqu’il travaille à la maison, de révéler le mot de passe de son compte à des tiers, dont les membres de sa famille et d’autres membres de son ménage, ou de les autoriser à se servir de son compte.
  6. Il est interdit de se servir d’un terminal informatique de la Ville d’Ottawa pour participer activement à l’acquisition ou à la transmission de documents en contravention du Code de conduite du personnel de la Ville d’Ottawa.
  7. Il est interdit d’exercer les activités suivantes, à moins d’avoir l’approbation de la Direction des services de technologie de l’information :
  • rompre ou intercepter des communications réseautiques;
  • fragiliser ou invalider des contrôles de sécurité;
  • exécuter toute forme d’analyse de la vulnérabilité ou tout essai de pénétration;
  • contourner l’authentification ou la sécurité d’un ordinateur hôte, d’un réseau ou d’un compte;
  • exercer toute forme de surveillance réseautique ayant pour effet d’intercepter des données qui ne sont pas destinées à l’employé, à moins que cette activité fasse partie de ses fonctions normales;
  • contourner l'authentification ou la sécurité d'un ordinateur hôte, d'un réseau ou d'un compte.

Responsabilités

Tous les employés doivent prendre connaissance de cette politique, connaître leurs responsabilités et en respecter les dispositions.

Tous les gestionnaires doivent veiller à ce que leurs employés, entrepreneurs, conseillers, membres du personnel temporaires et autres travailleurs de la Ville d’Ottawa, y compris tout le personnel affilié à des tiers, respectent les dispositions de cette politique.

Surveillance

L’utilisation professionnelle ou personnelle et accessoire des services et du matériel de TI de la Ville d’Ottawa, y compris Internet, le courriel, les communications sans fil, les télécommunications, les appareils mobiles et les services de messagerie, peut être surveillée en application de la Politique de surveillance électronique.

Non-respect

À défaut de respecter cette politique, l’employé s’expose à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au congédiement, conformément aux modalités exposées dans la Politique générale sur la discipline.

Renvois

Norme de sécurité technologique - Cryptage
Norme de sécurité technologique - Gestion de la vulnérabilité
Norme de sécurité technologique - Gestion des mots de passe et des comptes
Norme de sécurité technologique - Ordinateur de bureau
Norme de sécurité technologique - Sécurité des réseaux
Norme de sécurité technologique - Serveurs
Norme de sécurité technologique - Services d’accès à distance
Norme de sécurité technologique - Technologies mobiles
Norme de sécurité technologique - Wi-Fi
Démission et fin de mandat - Procédures

Autorités législatives et administratives

Code de conduite du personnel
Lignes directrices sur les médias sociaux
Loi canadienne anti pourriel (LCAP)
Loi de 2004 sur la protection des renseignements personnels sur la santé (LPRPS)
Loi sur l'accès à l'information municipale et la protection de la vie privée
Politique de gestion des documents
Politique de surveillance électronique
Politique générale sur la discipline
Politique sur les communications
Politique sur la sécurité des informations
Politique sur la sécurité des données de cartes de crédit
Procédures de gestion des dossiers
Règlement de la Ville d’Ottawa no 2013-375 afin de définir la fonction et les responsabilités du vérificateur général de la Ville d’Ottawa
Règlement de la Ville d’Ottawa no 2015-11 afin de définir la fonction et les responsabilités du vérificateur général de la Ville d’Ottawa

Définitions

Définitions des termes de sécurité des technologies

Demandes d’information

Pour en savoir plus sur cette politique, communiquez avec :
Gestionnaire de programme
Direction de la sécurité technologique, Direction des services de technologie de l’information
Direction générale des Services Novateurs pour la Clientèle
613-580-2424, poste 21998

Annexes

Rapport d’incident – Sécurité municipale

Rétention des terrains municipaux à vocation de parc – Politique

Approuvée par : Conseil municipal
Date d’approbation : 6 juillet 2022
Date d’entrée en vigueur : 6 juillet 2022
Révision approuvée par :

Énoncé

La Ville d’Ottawa doit demeurer propriétaire des terrains municipaux à vocation de parc qui servent principalement d’infrastructure récréative. Ces terrains ne peuvent pas être vendus ou convertis, et il est interdit d’y construire – à l’exception des infrastructures bâties qui ont une fonction relative au parc, récréative ou culturelle –, sauf si le directeur général des Loisirs, de la Culture et des Installations (DGLCI) donne son approbation.

Objet

La présente politique vise à ce que, au vu des besoins futurs en terrains à vocation de parc et en installations récréatives décrits dans le Plan directeur des infrastructures des parcs et des loisirs (2021), la Ville protège les investissements faits dans les terrains à vocation de parc existants et bonifie l’utilisation récréative de ces terrains en vue d’atteindre les cibles pour les niveaux d’aménagement énoncées dans le Plan directeur des infrastructures des parcs et des loisirs (2021).

Champ d’application

La présente politique s’applique aux biens-fonds municipaux désignés comme terrain à vocation de parc et destinés à une utilisation récréative selon le Règlement de zonage, dans sa version modifiée, et qui correspondent actuellement aux zones O1, L1 et L2, ainsi qu’aux terrains définis comme des parcs dans le système d’information geoOttawa de la Ville d’Ottawa.

La présente politique s’applique également aux biens-fonds que la Ville acquiert et auxquels elle attribue un zonage de terrain à vocation de parc et d’installation récréative aux termes du Règlement de zonage, dans sa version modifiée.

La politique s’applique à toutes les directions municipales projetant de créer une utilisation permanente ou temporaire de terrain à vocation de parc.

Exigences de la politique

La Ville conserve les terrains municipaux ayant actuellement un zonage O1, L1 et L2 pour des utilisations de parc et d’installation récréative, sauf indication contraire de la présente politique ou avec l’autorisation du Conseil.

La Direction générale de la planification, de l’immobilier et du développement économique (DGPIDE) octroie un zonage O1, L1 or L2 (ou leur version modifiée) aux terrains acquis en vertu du Règlement sur l’affectation de terrains à la création de parcs ou de la Loi sur l’aménagement du territoire, ou acquis par d’autres moyens pour le portefeuille de la DGLCI, pour qu’ils servent de parcs actifs, d’aires de repos et d’installations récréatives ou culturelles, conformément au mandat de la DGLCI.

Les directions générales obtiennent l’approbation écrite expresse du directeur général de la DGLCI lorsqu’elles projettent d’utiliser un terrain à vocation de parc (portant actuellement la désignation O1, L1 ou L2) pour des utilisations municipales ne relevant pas du mandat de la DGLCI, comme pour des installations de gestion des eaux pluviales, des servitudes de services publics ou des parcs de stationnement des navetteurs.

Le Bureau des biens immobiliers municipaux (BBIM) s’assure, quand un terrain municipal à vocation de parc est vendu ou se fait attribuer des droits fonciers pour d’autres utilisations, qu’un montant compensatoire est versé au fonds de réserve pour les parcs et les installations récréatives à hauteur de la juste valeur marchande de la propriété concernée. Cette situation se produit le plus souvent en cas de création d’une servitude sur un terrain à vocation de parc. En d’autres mots, lorsque le droit de la DGLCI de fournir des installations récréatives est entravé par des servitudes ou d’autres demandes de droits fonciers, un montant compensatoire est versé.

Le BBIM obtient l’approbation expresse du directeur général de la DGLCI et du Conseil quand il est projeté de vendre un terrain à vocation de parc (faisant actuellement partie de la zone O1, L1 ou L2). Sont conservés en priorité les terrains à vocation de parc se trouvant dans des transects et des zones de circulation de la ville où il y a moins de 2,0 ha de terrains à vocation de parc par tranche de 1 000 résidents.

Sauf indication contraire du Conseil, la totalité des produits nets découlant de la présente politique sert à financer la création de parcs municipaux et d’installations récréatives, la modernisation d’installations ou de parcs existants, l’offre de subventions financières, la réalisation d’études, l’achat de biens-fonds ou d’autres utilisations appropriées, selon les directives du Conseil. Il est interdit d’utiliser le fonds de réserve pour payer des coûts de fonctionnement courants.

Responsabilités

Les directions générales de la Ville se coordonnent pour assurer la rétention des terrains à vocation de parc de la Ville à des fins récréatives et pour respecter les cibles et les recommandations du Plan directeur des infrastructures des parcs et des loisirs (2021), approuvé par le Conseil. Toutes les parties sont assujetties aux exigences de la Loi sur les municipalités relatives à la vente de terrains municipaux.

La DGLCI collabore avec les directions générales concernées pour faire respecter les exigences de la présente politique.

  • Tout projet visant à créer une nouvelle utilisation permanente ou temporaire de terrain à vocation de parc, notamment pour une servitude, dont la DGLCI n’est pas à l’origine doit être approuvé par le directeur général de la DGLCI. La DGLCI étudie le projet pour vérifier qu’il ne crée pas d’entraves ou de risques nouveaux ou injustifiés pour les usagers du parc et les activités autorisées sur le site.

La DGPIDE s’assure :

  • que les terrains municipaux à vocation de parc existants conservent un zonage destiné à des utilisations de parc et d’installation récréative, et que le zonage n’autorise que des utilisations cadrant avec une mission récréative et culturelle;
  • que les nouveaux terrains à vocation de parc que la Ville acquiert ont un zonage O1, L1 ou L2 (ou leur version modifiée).

Quand le BBIM reçoit une demande non sollicitée d’achat de terrains à vocation de parc, il communique avec le directeur général de la DGLCI pour déterminer si une aliénation du bien-fonds est envisageable selon la Politique sur l’aliénation des biens immobiliers, et s’il faut diffuser l’information à l’interne.

En cas de désaccord entre des directeurs généraux, il revient au directeur municipal d’arbitrer le différend et de trouver une solution.

Le directeur général de la DGLCI peut déléguer des rôles et responsabilités prévus aux présentes au gestionnaire de la Planification des installations et des parcs.

La valeur des biens-fonds jugés propices à la vente est calculée selon la valeur marchande par l’équipe d’évaluation du BBIM ou un tiers désigné par le Bureau.

Les Finances font le suivi du fonds de réserve pour les parcs et les installations récréatives de la Ville, conformément à la présente politique, et rendent les fonds disponibles dans le cadre du processus du budget d’immobilisations annuel.

Surveillance/Non-respect

C’est la DGLCI et le BBIM qui doivent surveiller l’application de la présente politique et voir à ce que les exigences qui y sont énoncées soient respectées et harmonisées à la Politique sur l’aliénation des biens immobiliers.

Renvois

Aucun.

Autorités législatives et administratives

Définitions

O1 – Zone de parc et d’espace vert définie dans le Règlement de zonage de la Ville d’Ottawa.

L1 – Zone d’installations de loisirs communautaire définie dans le Règlement de zonage de la Ville d’Ottawa.

L2 – Zone de grande installation de loisirs définie dans le Règlement de zonage de la Ville d’Ottawa.

Zone de circulation de la Ville – Sous-secteur géographique de la ville d’Ottawa utilisé principalement à des fins de planification des transports.

Terrain à vocation de parc – Biens-fonds dont la Ville est propriétaire comprenant les terrains acquis dans le cadre du processus d’examen des demandes d’aménagement en vertu du Règlement sur l’affectation de terrains à la création de parcs, et les propriétés que la Ville exproprie ou achète pour des utilisations de parc ou d’installation récréative. Il est possible d’y aménager des bâtiments communautaires, des surfaces végétalisées et minéralisées, et des infrastructures récréatives actives comme des structures de jeu, des jeux aquatiques et des terrains de sport.

Installation récréative – Endroit public intérieur ou extérieur pourvu d’équipements comme une piscine, un terrain de tennis ou de squash, un établissement ou terrain sportif, un gymnase, une salle d’haltérophilie ou d’exercice, conçu à des fins récréatives, de conditionnement physique, sportives ou d’enseignement de ces activités. Il peut comprendre un terrain de sport complémentaire.

Transect – Terme employé dans le Plan officiel (PO) 2021 qui désigne une zone géographique de la ville. Le PO divise la municipalité en six secteurs stratégiques concentriques (transects) et définit des politiques d’aménagement du territoire pour chacun d’eux.

Demandes d’information

Pour de plus amples renseignements sur cette politique, veuillez communiquer avec le :

Gestionnaire, Planification des installations et des parcs
Direction générale des loisirs, de la culture et des installations
Ville d’Ottawa

Annexes

Aucun.

Politique de divulgation systématique et de diffusion proactive

Approuvée par : Le Conseil municipal
Catégorie : Administration générale
Date d’approbation : Le 17 juillet 2013
Date d’entrée en vigueur : Le 17 juillet 2013
Révision approuvée par : M. Rick O’Connor, greffier municipal (modification d'ordre administratif); Le Conseil municipal
Date de révision : Le 16 septembre 2019; 7 décembre 2022

Énoncé

L’un des piliers fondamentaux de la Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée (LAIMPVP) est que « l’information doit être accessible au public ».

S’inscrivant dans un engagement envers la responsabilité et la transparence, cette politique repose sur le principe que l’information dont dispose la Ville d’Ottawa doit être accessible au public et que toute dérogation doit être limitée et précise.

La divulgation systématique et la diffusion proactive constituent un moyen économique et axé sur le client de fournir de l’information au public. Il s’agit de publier systématiquement certains documents, sur demande non officielle ou de façon périodique. Ces processus n’exigent pas de présenter une demande officielle d’accès à l’information en vertu de la LAIMPVP.

Objet

La présente politique oblige les directions générales de la Ville à élaborer des plans pour la divulgation systématique et la mise à disposition automatique de certaines données. Toutefois, pour assurer un équilibre entre la facilité d’accès à l’information et la protection de la vie privée et des renseignements confidentiels, les directions générales doivent se conformer aux exigences de la LAIMPVP.

La LAIMPVP donne officiellement au public le droit d’accéder aux documents qui sont sous la garde ou le contrôle de la Ville, sous réserve d’exceptions limitées et précises. Bien que la Ville puisse légitimement exiger, pour diverses raisons, des demandes d’accès officielles à l’égard de certains types de renseignements, la divulgation systématique et la diffusion proactive des renseignements courants et non confidentiels est une pratique avantageuse pour la Ville, qui peut ainsi :

  • mettre un plus grand nombre de données municipales à la disposition du public et veiller à ce que l’information soit facilement accessible pour les résidents;
  • simplifier de son propre chef le processus d’accès à l’information;
  • réduire le temps consacré à répondre aux demandes d’accès officielles, ce qui peut générer des économies importantes;
  • réduire ses dépenses administratives;
  • se montrer plus responsable et transparente quant à ses activités courantes;
  • assurer un équilibre entre l’offre d’un plus grand accès aux données municipales et la protection des renseignements personnels et confidentiels.

La divulgation systématique et la diffusion proactive doivent être la première ligne d’accès à l’information et aux documents. Les demandes officielles ne doivent être exigées que lorsqu’un document s’inscrit dans les dérogations prévues par la LAIMPVP. Outre ces exceptions, les demandes doivent être traitées dans le cadre opérationnel, conformément à la présente politique.

Le concept de divulgation systématique et de diffusion proactive est conforme aux principes de l’Accès à l’information intégrée du Commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Ontario et aux pratiques actuelles de la Ville visant à rendre publiques certaines de ses données.

Champ d’application

La présente politique s’applique à tous les membres du personnel municipal et à toutes les données sous la garde ou le contrôle de la Ville d’Ottawa. Les renseignements personnels et de circonscription des élus municipaux ne sont pas considérés comme étant sous la garde ou le contrôle de la Ville et, par conséquent, sont exclus de la présente politique..

Exigences de la politique

Chaque direction générale doit élaborer un plan de divulgation systématique et de diffusion proactive :

  1. qui indique quels documents municipaux officiels peuvent être divulgués sans demande officielle d’accès à l’information;
  2. qui prescrit la méthode à utiliser pour mettre ces documents à la disposition du public, soit en réponse à une demande d’accès non officielle ou comme mesure de publication périodique, selon le cas;
  3. qui doit être approuvé par le gestionnaire des Services de soutien aux activités de la direction générale et par le gestionnaire de programme du Bureau de l’accès à l’information et de la protection de la vie privée (AIPVP) ou son mandataire.

Voici les principes sur lesquels doit reposer ce plan :

  1. Tout document exempté de la publication en vertu de la LAIMPVP doit être compris dans le plan de la direction générale et être traité conformément à la présente politique et aux lignes directrices connexes.
  2. Un plan de divulgation systématique et de diffusion proactive ne constitue pas une liste exhaustive des documents publiés de façon informelle, mais plutôt une indication des types de renseignements pouvant être obtenus sans demande officielle d’accès à l’information.
  3. L’identité du demandeur ne doit pas être prise en compte pour déterminer quels documents soumettre aux processus de divulgation systématique et de diffusion proactive.
  4. Le plan doit être élaboré dans un souci de responsabilité et de transparence; la méthode de diffusion doit donner au public le meilleur accès possible à l’information.
  5. Les nouveaux programmes et politiques doivent tenir compte des occasions de divulgation systématique et de diffusion proactive et les intégrer aux rapports du personnel connexes ou au plan de la direction générale.
  6. Le plan doit être révisé et mis à jour au moins une fois l’an, comme l’explique plus loin la présente politique ainsi que les lignes directrices connexes.

Des lignes directrices sur la divulgation systématique et la diffusion proactive ont été formulées en appui à la présente. On y précise notamment le type de documents qui ne se prêtent pas à ces processus ainsi que les renseignements qui doivent être exclus (supprimés) des documents avant leur divulgation.

Lorsque le Bureau de l’AIPVP de la Ville reçoit une demande d’accès en vertu de la LAIMPVP qui devrait s’ensuivre d’une divulgation systématique, il redirige le demandeur vers la direction générale concernée et, s’il y a lieu, aide le personnel à comprendre son obligation de divulguer l’information. Une approche semblable est adoptée, dans la mesure du possible, pour les demandes faites en vertu de la Loi de 2004 sur la protection des renseignements personnels sur la santé par des personnes souhaitant avoir accès à leur propre dossier.

Responsabilités

Tous les membres du personnel municipal doivent se conformer à la Politique de divulgation systématique et au plan élaboré à cet égard par leur direction générale.

La haute direction encourage le respect de la présente politique et veille à ce que les plans des directions générales soient élaborés et tenus à jour en consultation avec le Bureau de l’AIPVP. Elle s’assure aussi que les plans sont révisés annuellement, sur demande du Bureau de l’AIPVP.

Le gestionnaire de programme du Bureau de l’AIPVP ou son mandataire collabore avec les directions générales pour déterminer les types de documents qui se prêtent à la divulgation systématique et à la diffusion proactive. Il est aussi responsable d’approuver les plans pour assurer la conformité avec la LAIMPVP. Enfin, il élabore et met à jour la politique et les lignes directrices connexes.

Surveillance/Non-respect

Les plaintes et les préoccupations concernant la présente politique sont acheminées au greffier municipal.

Autorités législatives et administratives

La Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée (LAIMPVP) régit en Ontario la collecte, l’utilisation et la divulgation de l’information par certaines organisations, notamment les municipalités, les conseils d’administration des bibliothèques publiques et les commissions de services policiers.

La LAIMPVP vise à procurer un droit d’accès à l’information sous la garde ou le contrôle de ces organisations, selon le principe que l’information doit être accessible au public et que les exceptions au droit d’accès doivent être limitées et précises. La LAIMPVP a également pour objet de protéger la vie privée des personnes sur qui portent les renseignements détenus par ces organisations et de leur accorder un droit d’accès à leurs renseignements.

Exigences en matière de tenue de dossiers

Conformément à la Politique de gestion des documents, les documents municipaux officiels découlant de l’application de la politique doivent être désignés comme tels dans le site SharePoint, le Système de gestion des documents ou le système organisationnel approuvé qui s’applique.

Demandes d’information

Bureau de l’accès à l’information et de la protection de la vie privée
Tél. : 613 580-2424, poste 21898
laimpvp@ottawa.ca

Violence et harcèlement au travail – Politique

Approuvée par : Équipe de la haute direction
Date d’approbation : le 10 janvier 2003
Date d’entrée en vigueur : le 10 janvier 2003
Révision approuvée par : Directrice, Ressources humaines 
Date de révision : le 31 juillet 2023

Énoncé

La Ville d’Ottawa a la volonté de prévenir et de lutter contre la violence et le harcèlement au travail pour veiller à ce que le milieu de travail soit sécuritaire, sain et respectueux, en plus d’être affranchi de toutes les formes de violence et de harcèlement.

La Ville d’Ottawa interdit la violence et le harcèlement au travail exercés à l’encontre des employés par le public, les clients, les entrepreneurs ou parmi les employés.

Elle interdit entre autres la violence et le harcèlement au travail pour les motifs de discrimination appartenant aux différentes catégories définies dans le Code des droits de la personne de l’Ontario et dans la Loi canadienne sur les droits de la personne.

Objet

L’objectif de cette politique est de décrire dans ses grandes lignes la volonté de la Ville de veiller sur un milieu de travail physiquement et psychologiquement sécuritaire et sain et de s’assurer que tous les incidents de violence ou de harcèlement au travail font l’objet de l’intervention voulue.

Champ d’application

Cette politique s’applique à tous les employés et à tous les établissements de travail de la Ville d’Ottawa.

Exigences de la politique

Milieu de travail respectueux

Tous les employés ont droit à un milieu de travail sain et sécuritaire. On s’attend à ce que les employés fassent toujours activement preuve de respect pour les autres dans le milieu de travail et apprécient les différences entre les personnes. On s’attend à ce que les employés interagissent entre eux, avec le public et avec tous les autres présents dans le milieu de travail dans le respect, le civisme, l’équité et la dignité.

On s’attend à ce que tous les membres de la direction pratiquent l’inclusivité, apportent rapidement des solutions aux conflits et créent une culture d’autonomisation et de coopération. Ces obligations font partie de leur rôle dans la création d’un milieu de travail sécuritaire, affranchi de la violence et du harcèlement.

Il est normal et acceptable qu’il y ait parfois, dans l’interaction humaine, des conflits en raison des différentes personnalités, des diversités de communication et des horizons. Toutefois, les employés doivent se traiter avec professionnalisme. Des conflits peuvent surgir entre des collègues en raison des divergences d’opinions. On ne considère généralement pas que ce type de conflit constitue du harcèlement dans le milieu de travail. On pourrait toutefois juger qu’il s’agit d’une infraction au Code de conduite des employés.

Dans la plupart des cas, il faut résoudre les conflits entre les collègues en faisant appel au modèle de gestion des conflits, aux services de gestion des conflits de l’administration municipale ou à la Direction des relations de travail si le conflit donne lieu à une contravention au Code de conduite des employés.

Si la violence et le harcèlement sont attribuables à des personnes qui ne sont pas au service de la Ville d’Ottawa, les gestionnaires doivent tenir compte des impératifs opérationnels et des parties prenantes (soit les clients, les patients, les bénévoles et les consommateurs) ainsi que de toutes les procédures pertinentes pour traiter ces incidents, ou encore consulter le Guide sur la prévention de la violence et du harcèlement au travail ainsi que la Politique en matière de conduite publique.

Comportements interdits

Les employés ne doivent ni adopter, ni tolérer, sous quelque forme que ce soit, les comportements violents ou harcelants dans le milieu de travail.

Violence dans le milieu de travail

La violence dans le milieu de travail s’entend des actions, conduites, commentaires ou de l’exercice de la force physique, notamment à caractère sexuel, ayant pour effet de causer ou qui pourraient à juste titre causer des blessures ou des maladies à des employés. Il s’agit entre autres d’exercer à l’encontre d’un employé dans un milieu de travail une force physique qui pourrait lui causer des blessures ou des maladies. La violence dans le milieu de travail comprend aussi les commentaires, les déclarations ou les comportements que l’employé peut à juste titre interpréter comme des menaces de recours, à son encontre dans le milieu de travail, à la force physique au point de lui causer des blessures ou des maladies.

La violence dans le milieu de travail peut comprendre entre autres :

  • les menaces verbales ou physiques;
  • les notes menaçantes ou les courriels menaçants adressés à des collègues;
  • le fait de brandir le poing devant quelqu’un;
  • le fait de manipuler ou de porter une arme au travail;
  • le fait de frapper ou de tenter de frapper un collègue en lui lançant des objets;
  • le fait de le pousser, de le bousculer ou de le coincer délibérément, d’une manière ou d’une autre.

La violence dans le milieu de travail comprend les agressions sexuelles, qui s’entendent de tout acte sexuel non désiré commis par quelqu’un envers quelqu’un d’autre ou de toute activité sexuelle menée sans le consentement ou l’accord volontaire de l’autre.

On considère comme de la violence dans le milieu de travail, quand elle se produit au travail, la violence conjugale ou familiale exercée par quelqu’un qui entretient une relation intime avec un employé, par exemple un conjoint ou un ex-conjoint, un partenaire intime actuel ou ancien ou un membre de la famille. Les employés doivent exprimer leurs inquiétudes quand la violence conjugale ou familiale peut s’exercer dans le milieu de travail.

Harcèlement dans le milieu de travail

Le harcèlement dans le milieu de travail consiste à adopter une conduite caractérisée par des remarques ou des gestes vexatoires lorsqu’on sait ou devrait à juste titre savoir que ces remarques ou gestes sont importuns. Le harcèlement dans le milieu de travail est normalement constitué d’une série d’incidents; or, il peut s’agir d’un incident grave isolé, qui a un impact durable sur la personne visée.

Le harcèlement dans le milieu de travail comprend le harcèlement sexuel, dont le harcèlement genré. Il y a harcèlement sexuel quand quelqu’un exerce un harcèlement à caractère sexuel, notamment en raison du sexe, de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre, de l’expression de genre ou du genre perçu. Le harcèlement sexuel comprend la conduite importune à caractère sexuel. Cette forme de harcèlement comprend aussi la sollicitation ou les avances sexuelles dans les cas où l’auteur de la sollicitation ou des avances sait ou devrait à juste titre savoir que cette conduite est importune, surtout dans les cas où l’auteur de la sollicitation ou des avances occupe un poste qui lui permet d’attribuer, de concéder ou de refuser des avantages ou des promotions à des employés.

Le harcèlement dans le milieu de travail peut se présenter sous la forme d’un comportement discriminatoire ou de crimes haineux faisant intervenir des gestes, des comportements ou un langage ciblant les groupes méritant l’équité et adoptés pour des motifs de discrimination interdits. Les autochtones, les personnes racisées, les membres des communautés 2SLGBTQIA+, les personnes en situation de handicap et les femmes sont des exemples de groupes méritant l’équité.

La violence et le harcèlement au travail peuvent comprendre la cyberintimidation, par exemple lorsqu’on envoie des messages intimidants ou menaçants par courriel, par téléphone ou par d’autres moyens de communication, dont le réseau internet ou les sites des réseaux sociaux.

Gestion du rendement

Les mesures raisonnables adoptées par l’employeur ou le superviseur dans la gestion et l’encadrement des travailleurs ou du milieu de travail ne constituent pas du harcèlement dans le milieu de travail.

Les examens et les critiques constructives, par les superviseurs ou les gestionnaires, du rendement de l’employé ne constituent pas du harcèlement, à moins de se dérouler de manière à rabaisser, déprécier ou intimider l’employé.

Signalement des incidents et enquête

Tous les incidents et plaintes de violence et de harcèlement dans le milieu de travail seront traités rapidement dans un souci de confidentialité, de rapidité, d’équité, de constructivité et de respect.

On encourage vivement les employés à signaler tous les incidents de harcèlement dans le milieu de travail au gestionnaire ou au gestionnaire de programme de l’Unité de la sécurité et de la conformité au travail de la Direction des ressources humaines.

Il est obligatoire de signaler les cas de violence dans le milieu de travail.

Si l’incident porte sur des voies de fait ou sur une situation mettant la vie en danger, il faut notifier les services d’urgence et enclencher les procédures d’urgence propres au lieu de travail. (Cf. la procédure 1 [Prévention] et la procédure 5 [Mettant en cause des particuliers et des clients].)

Il faut déposer une plainte de harcèlement dans les 24 heures du dernier incident de harcèlement présumé, sauf s’il y a des circonstances atténuantes. L’information reproduite dans la plainte doit être le plus précise et concise possible.

On peut remonter plus loin dans le temps en faisant des allégations pour décrire les incidents ou les événements si on peut ainsi démontrer qu’ils sont liés directement au dernier incident de harcèlement présumé qui a donné lieu à la plainte. Cette intervention est surtout nécessaire dans les cas où l’intention consiste à démontrer une séquence d’événements.

Il faut déclarer par courriel (HRWVH@Ottawa.ca) les cas de violence ou de harcèlement dans le milieu de travail faisant intervenir un gestionnaire ou un superviseur pour que le gestionnaire de programme de l’Unité de la sécurité et de la conformité au travail puisse les évaluer. Dans ces circonstances, ce gestionnaire fait alors appel à un enquêteur.

Les cas qui ne font pas intervenir un gestionnaire ou un superviseur doivent être signalés à un gestionnaire ou au gestionnaire de programme de l’Unité de la sécurité et de la conformité au travail. Le gestionnaire destinataire doit aussi faire suivre la plainte par courriel (HRWVH@ottawa.ca). Dans ces cas, le gestionnaire de programme de l’Unité de la sécurité et de la conformité au travail aide son collègue gestionnaire à donner suite à la plainte et à y apporter une solution.

Au sein du Service paramédic d’Ottawa, c’est le commandant des Normes professionnelles qui nomme l’enquêteur. Si l’intimé fait partie du groupe exclu – Direction et professionnels (GEDP), le commandant des Services des normes nomme l’enquêteur après avoir consulté le chef du Service paramédic d’Ottawa et le gestionnaire de programme de l’Unité de la sécurité et de la conformité au travail. Le Service paramédic d’Ottawa a toujours l’obligation de signaler par courriel (HRWVH@Ottawa.ca) tous les incidents de violence et de harcèlement au travail.

Ce n’est pas parce que quelqu’un discute de certaines questions et exprime ses préoccupations qu’il s’engage pour autant à déposer une plainte officielle. Toutefois, les motifs d’inquiétude portés à l’attention d’un gestionnaire ou du gestionnaire de programme de l’Unité de la sécurité et de la conformité au travail peuvent donner lieu à une enquête appropriée dans les circonstances avec ou sans l’accord du plaignant. (Veuillez consulter la procédure 4 [Résolution officielle].)

De l’aide sera apportée aux employés pour déterminer la meilleure intervention à adopter par le biais de modes alternatifs de règlement des différends et enquêtes.

Les enquêtes sont menées par des personnes compétentes qui n’ont pas de conflit d’intérêts réel ou apparent avec le plaignant ou l’intimé. (Veuillez consulter la procédure 4 [Résolution officielle].)

L’enquête doit se dérouler dans les 90 jours consécutifs de la plainte, sauf circonstances atténuantes. (Veuillez consulter la procédure 4 [Résolution officielle].)

Si l’intimé est un employé et qu’une enquête révèle qu’il a été violent envers un collègue ou qu’il l’a harcelé, la Ville prendra les mesures qui s’imposent pour mettre fin au comportement problématique, ce qui peut donner lieu à des mesures disciplinaires, qui peut inclure, mais sans s'y limiter, de la supervision, une réprimande, faire l'objet d'une mutation, d’une suspension ou d’un renvoi. Dans ces cas, prendre ces mesures ne constitue pas des représailles. 

Lorsqu’il n’est pas nécessaire de mener une enquête sur des incidents de violence ou de harcèlement dans le milieu de travail, on peut discuter des différentes options à adopter avec le directeur ou le directeur général.

Le gestionnaire de programme de l’Unité de la sécurité et de la conformité au travail peut recommander un sondage afin d’évaluer si des mesures correctives sont nécessaires. (Veuillez consulter la procédure 1 [Prévention].)

Protection de la vie privée et confidentialité

Pendant le processus de résolution des incidents de violence et de harcèlement au travail, toutes les parties en cause, dont le plaignant, l’intimé et les témoins, doivent respecter le caractère confidentiel de l’information.

On ne doit pas communiquer l’information réunie à propos de l’incident ou de la plainte de harcèlement dans le milieu de travail, dont l’information permettant d’identifier les personnes en cause, sauf s’il est nécessaire de la faire pour les besoins de l’enquête ou pour prendre des mesures correctives en ce qui a trait à l’incident ou à la plainte, ou encore lorsque la loi l’exige.

Seuls participent à la gestion du dossier les membres du personnel formés de l’Unité de la sécurité et de la conformité au travail ou, dans le cas du Service paramédic, les membres du personnel formés des Normes professionnelles.

On ne communique pas, dans le rapport de synthèse, l’identité des personnes en cause dans les incidents.

Représailles

Quelqu’un ne doit jamais être soumis à des sanctions ou à des mesures disciplinaires, ni en être menacé pour avoir déclaré des incidents de violence ou de harcèlement dans le milieu de travail ou pour avoir participé à des enquêtes. Il est interdit de pénaliser le travailleur qui exerce ses droits en vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail ou du Code canadien du travail.

La direction mène des enquêtes et se penche, avec le concours de la Direction des relations de travail, le cas échéant, sur les allégations selon lesquelles un employé a subi des représailles pour avoir déclaré un incident ou participé à une enquête. Les cas justifiés dans lesquels un employé affirme avoir été victime de représailles peuvent donner lieu à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’à la cessation d’emploi.

Si une enquête permet de constater qu’une plainte de violence ou de harcèlement dans le milieu de travail a été déposée pour des motifs frivoles, vexatoires ou de mauvaise foi, le plaignant s’expose à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’à la cessation d’emploi. Ces mesures disciplinaires ne sont pas considérées comme des représailles.

Soutien, sensibilisation et formation

Tous les employés doivent suivre la formation sur le respect, la violence et le harcèlement dans le milieu de travail, offerte à tout le personnel de la Ville par l’entremise du Centre d’apprentissage.

Les Ressources humaines et les comités de santé et de sécurité doivent revoir ensemble et, au besoin, actualiser la formation au moins une fois tous les trois ans.

Les employés réglementés par le gouvernement fédéral doivent suivre une formation actualisée au moins une fois tous les trois ans.

Tous les gestionnaires et superviseurs doivent s’assurer qu’on donne aux employés de l’information et une formation sur la violence et le harcèlement dans le milieu de travail :

  • pour tous les employés, dans la première semaine suivant la date à laquelle ils sont entrés en fonction;
  • lorsqu’on met à jour la politique, les procédures et la formation sur la violence et le harcèlement dans le milieu de travail;
  • lorsque l’employé est affecté à de nouvelles fonctions ou activités dans lesquelles il y a un risque accru, nouveau et spécifique de violence et de harcèlement dans le milieu de travail.

On offre aux employés qui ont été victimes de violence et de harcèlement dans le milieu de travail différentes ressources, à savoir :

  • le Programme d’aide aux employés (PAE), qui offre des services de consultation, d’aiguillage ou de recommandation, ainsi que des séances de débreffage en groupe sur le stress dans la foulée d’un incident critique;
  • les services de la Direction des services opérationnels des Services des ressources humaines, qui peuvent offrir de l’aide et des conseils sur différents sujets, dont la gestion de l’invalidité, la sécurité professionnelle et l’assurance contre les accidents du travail, la sécurité et la conformité des milieux de travail, la santé organisationnelle, ainsi que le bien-être;
  • le Réseau de l’appui des pairs, qui permet d’offrir, si ce réseau existe dans la Direction générale de l’employé, des services confidentiels d’écoute active et des services d’aiguillage donnant accès aux ressources nécessaires;
  • la Direction de la lutte contre le racisme, de l’équité des femmes et des genres, des politiques et de la planification et la Direction de l’équité, de l’inclusion et de l’appartenance dans le milieu de travail, qui peuvent apporter de l'aide aux employés et aux gestionnaires appelés à résoudre les problèmes d’après les motifs interdits de discrimination, en plus de mettre au point des activités de formation et de promouvoir la sensibilisation à l’inclusivité, aux droits de la personne et à l’équité dans le milieu de travail et dans la collectivité;
  • l’équipe de l’éthique des Services juridiques, qui peut répondre aux questions et donner une formation sur le Code de conduite des employés;
  • l’accès local, 24 heures sur 24, à l’aide et aux ressources dans la santé mentale auprès du Centre de détresse d’Ottawa et de la région (sur le site https://www.dcottawa.on.ca ou par téléphone au 613-238-3311);
  • l’accès, 24 heures sur 24, à la Ligne de crise en santé mentale (sur le site https://crisisline.ca ou par téléphone au 613-722-6914).

Rapports annuels

Dans le compte rendu annuel sur la santé et la sécurité au travail qu’ils adressent à l’équipe de la haute direction (EHD), les Services des ressources humaines donnent de l’information sur les incidents de violence et de harcèlement dans le milieu de travail à l’échelle de l’organisation pour l’année civile écoulée. Ce rapport comprend l’information suivante :

  • le nombre total d’incidents;
  • le nombre d’incidents liés au harcèlement et à la violence sans caractère sexuel;
  • le nombre d’incidents liés au harcèlement et à la violence à caractère sexuel;
  • le nombre d’incidents qui ont donné lieu au décès d’un employé;
  • le nombre d’incidents, si on le connaît, qui relèvent de chaque motif interdit de discrimination en vertu de l’article 3(1) de la Loi canadienne sur les droits de la personne;
  • les types de relations professionnelles qui existaient entre les plaignants et les intimés, dont le nombre de chaque type de relations;
  • les moyens selon lesquels se sont déroulés les processus de règlement et, pour chacun de ces moyens, le nombre d’incidents en cause;
  • la durée moyenne, en mois, qu’il a fallu consacrer au processus de règlement des incidents.

Il faut aussi soumettre au chef de la conformité et de l’application du gouvernement fédéral, au plus tard, le 1er mars chaque année, l’information propre aux établissements de travail réglementés par le gouvernement fédéral et visés dans le rapport annuel, en plus de préciser les lieux où se sont produits les incidents et le nombre d’incidents qui se sont déroulés dans chaque établissement.

L’information propre aux établissements de travail sous réglementation fédérale tel qu’indiqué dans le rapport annuel rapport annuel sur la santé et la sécurité au travail doit être soumis au chef de la conformité du bureau d’Emploi et Développement social Canada, au plus tard, le 1er mars chaque année. Ce rapport doit aussi préciser les lieux où se sont produits les incidents et le nombre d’incidents qui se sont déroulés dans chaque établissement.

Responsabilités

Équipe de la haute direction

  • Donner l’exemple et agir dans le respect et la compassion dans les rapports avec les employés et les tiers.
  • Suivre la formation obligatoire et complémentaire sur la violence et le harcèlement dans le milieu de travail dans les cas nécessaires.
  • Veiller à respecter la volonté de la Ville d’offrir un environnement sain et respectueux, affranchi de violence et de harcèlement.
  • S’assurer de mener des enquêtes et de se pencher sur les incidents et les plaintes de violence et de harcèlement dans le milieu de travail dans le cadre des activités opérationnelles relevant de sa compétence, conformément aux lois, aux politiques et aux procédures applicables.
  • Respecter le caractère confidentiel des questions de violence et de harcèlement dans le milieu de travail, dont les plaintes, les enquêtes et les éléments confidentiels de l’évaluation.

Directeurs et chefs

  • Donner l’exemple et agir dans le respect et la compassion dans les rapports avec les employés et les tiers.
  • Suivre la formation obligatoire et complémentaire sur la violence et le harcèlement dans le milieu de travail dans les cas nécessaires.
  • S’assurer d’identifier les risques spécifiques de violence et de harcèlement dans le milieu de travail en collaboration avec les comités de la santé et de la sécurité et veiller à les consigner par écrit et à les contrôler.
  • S’assurer que les employés peuvent déclarer les incidents ou les plaintes et qu’ils reçoivent de l’aide dans tout le processus d’étude et de règlement des plaintes.
  • S’assurer que le processus d’étude et de règlement des plaintes se déroule dans un environnement sans préjugé.
  • Veiller à offrir les ressources nécessaires aux enquêteurs dans l’évaluation des incidents de violence et de harcèlement dans le milieu de travail. 
  • Prendre connaissance des rapports d’enquête et rendre les décisions finales dans la mise en œuvre des recommandations ou des mesures correctives nécessaires d’après les constatations et les recommandations, s’il y a lieu, conformément aux lois applicables. 
  • Veiller à ce que les recommandations et les mesures correctives qu’ils ont définies soient mises en œuvre.
  • Respecter le caractère confidentiel des questions de violence et de harcèlement dans le milieu de travail, dont les plaintes, les enquêtes et les éléments confidentiels de l’évaluation.

Gestionnaires et superviseurs

  • Donner l’exemple et agir dans le respect et la compassion dans les rapports avec les employés et les tiers.
  • Se pencher rapidement sur les conflits pour éviter qu’ils dégénèrent en violence ou en harcèlement.
  • Suivre la formation obligatoire et complémentaire sur la violence et le harcèlement dans le milieu de travail dans les cas nécessaires.
  • S’assurer de revoir les évaluations et les procédures propres aux sites après un événement de violence ou de harcèlement en le milieu de travail.
  • Veiller à établir et à communiquer à tous les employés du site les procédures propres à ce site pour demander une assistance immédiate ou pour notifier les services d’urgence.
  • Prendre toutes les précautions raisonnables dans les circonstances pour protéger les employés dans les cas où ils pourraient savoir, ou devraient à juste titre savoir que la violence et le harcèlement sexuel, conjugal ou familial, entre autres, dans le milieu de travail feraient probablement courir des risques de blessures à des employés.
  • Veiller à ce que les employés soient au courant des services de soutien offerts aux personnes qui ont été victimes de violence ou de harcèlement dans le milieu de travail, ou encore des répercussions de ces actes de violence ou de harcèlement.
  • S’assurer que les employés connaissent leurs différentes fonctions et attributions en cas de violence dans les établissements de la Ville selon les modalités exposées dans le Plan de mesures de protection.
  • Adresser un courriel à HRWVH@ottawa.ca pour porter à la connaissance du gestionnaire de programme de l’Unité de la sécurité et de la conformité au travail les cas de violence ou de harcèlement au travail.
  • Établir le Rapport d’accident du travail ou de blessures ou de maladies professionnelles pour chaque cas revendiqué de violence ou de harcèlement dans le milieu de travail porté à leur attention.
  • Veiller à ce que tous les incidents de violence ou de harcèlement dans le milieu de travail soient consignés par écrit et à ce qu’on y apporte des solutions.
  • Faire savoir à l’intimé qu’une plainte a été déposée contre lui et que le plaignant souhaite recourir à un mode alternatif de règlement du différend, le cas échéant
  • Veiller à ce que les comités de santé et de sécurité reçoivent les signalements et les rapports nécessaires.
  • Faire suivre aux plaignants et aux intimés des exemplaires des rapports de synthèse, le cas échéant.
  • S’assurer que les décisions finales rendues par les directeurs ou les chefs dans l’application des mesures correctives ou des recommandations sont mises en œuvre et surveillées.
  • Veiller à donner aux employés l’information, la formation et les lignes de conduite voulues sur la violence et le harcèlement dans le milieu de travail, dans l’ensemble de la Ville comme dans leur établissement de travail.
  • Respecter le caractère confidentiel des questions de violence et de harcèlement dans le milieu de travail, dont les plaintes, les enquêtes et les éléments confidentiels de l’évaluation.

Employés

  • S’abstenir des actes de violence et de harcèlement dans le milieu de travail.
  • Favoriser une ambiance de confiance, d’aide et de respect mutuel.
  • Faire savoir aux personnes qui commettent des actes de harcèlement ou de violence que leurs gestes sont inconvenants et importuns, dans les cas où il est pertinent et sécuritaire de le faire.
  • Suivre la formation obligatoire et complémentaire sur la violence et le harcèlement dans le milieu de travail dans les cas nécessaires.
  • Connaître leurs différentes fonctions et attributions en cas de violence dans un établissement de la Ville selon les modalités exposées dans le Programme de mesures de protection.
  • Signaler à un gestionnaire ou au gestionnaire de programme de l’Unité de la sécurité et de la conformité au travail les cas potentiels ou réels de violence ou de harcèlement dans le milieu de travail, notamment les cas à caractère sexuel, conjugal ou familial, dont ils ont connaissance ou dont ils sont témoins.
  • Signaler à la police, ainsi qu’à leur gestionnaire ou superviseur et à la Direction de la sécurité municipale, les incidents de violence ou les menaces de violence dans le milieu de travail, ainsi que toutes les autres questions potentiellement criminelles, par exemple les agressions sexuelles.
  • Apporter leur collaboration dans le déroulement des enquêtes et dans le règlement des incidents.
  • Protéger le caractère confidentiel de l’information échangée pendant le règlement des incidents et les enquêtes sur les questions de violence ou de harcèlement dans le milieu de travail.

Unité de la sécurité et de la conformité au travail

  • Agir dans le respect et la compassion dans les rapports avec les employés et les tiers.
  • Offrir sur demande aux directions générales des conseils et de l’aide à caractère consultatif.
  • Accuser réception des plaintes déposées par les plaignants et leur expliquer le processus de règlement.
  • Faire savoir aux intimés que des plaintes sont déposées et leur expliquer le processus de règlement.
  • Surveiller les tendances et déposer au besoin des rapports sur les cas de violence et de harcèlement.
  • Veiller à ce que les rapports d’enquête, la correspondance et les autres pièces justificatives soient conservés en lieu sûr.
  • Dresser et mettre à jour la liste des enquêteurs compétents de concert avec les comités de la santé et de la sécurité.
  • Respecter le caractère confidentiel des questions de violence et de harcèlement dans le milieu de travail, dont les plaintes, les enquêtes et les éléments confidentiels de l’évaluation.
  • Mettre au point ou établir la formation à donner aux employés, aux gestionnaires, aux superviseurs et aux enquêteurs sur la violence et le harcèlement dans le milieu de travail, examiner et, au besoin, actualiser la formation au moins une fois tous les trois ans en faisant le suivi des changements apportés à des éléments de la formation conformément aux lois.
  • Confirmer que les recommandations ou les mesures correctives sont mises en œuvre dans la foulée de l’évaluation et des enquêtes dans les milieux de travail.

Destinataires désignés

  • Prendre connaissance des plaintes déposées par les employés pour des motifs de violence et de harcèlement dans le milieu de travail et revoir ces plaintes.
  • Dès réception d’un avis d’incident, mener un premier examen et déterminer les prochaines étapes.
  • Gérer le déroulement de l’étude des plaintes en veillant à ce que les procédures obligatoires soient respectées.
  • Apporter de l’aide dans la sélection du conciliateur, du médiateur ou de l’enquêteur.
  • Apporter de l’aide dans le règlement des incidents de harcèlement et de violence dans le milieu de travail avant d’en saisir l’enquêteur, le cas échéant.
  • Veiller à respecter les exigences relatives au relevé détaillé du processus de règlement des plaintes et aux pièces justificatives.
  • Donner des lignes de conduite et des directives dans le déroulement du processus de règlement des plaintes.
  • Respecter le caractère confidentiel des questions de violence et de harcèlement dans le milieu de travail, dont les plaintes, les enquêtes et les éléments confidentiels de l’évaluation.

Comités de santé et de sécurité

  • Revoir la formation et, au besoin, participer à l’actualisation de cette formation au moins une fois tous les trois ans.
  • Pour le Comité de santé et de sécurité relevant de la politique fédérale, revoir les rapports d’enquête de synthèse et l’évaluation du milieu de travail se rapportant aux incidents de violence et de harcèlement dans ce milieu de travail.
  • Pour les comités soumis à la réglementation provinciale, participer aux enquêtes sur les incidents de violence au travail ayant causé des blessures graves.
  • Respecter le caractère confidentiel des questions de violence et de harcèlement dans le milieu de travail, dont les plaintes, les enquêtes et les éléments confidentiels de l’évaluation.

Direction de la sécurité municipale

  • Revoir les incidents de violence et de harcèlement dans le milieu de travail et faire des recommandations fondées sur les cas déclarés de violence et de harcèlement dans les cas nécessaires.
  • Mener une vérification de la sécurité des installations au besoin (consulter la procédure 1 [Prévention].)
  • Assurer la liaison avec les organismes d’application des lois.
  • Respecter le caractère confidentiel des questions de violence et de harcèlement dans le milieu de travail, dont les plaintes, les enquêtes et les éléments confidentiels de l’évaluation.

Ressources humaines

  • Donner des conseils et apporter une aide à caractère consultatif, dans la Direction générale, en ce qui a trait à cette politique et aux procédures correspondantes.
  • Respecter le caractère confidentiel des questions de violence et de harcèlement dans le milieu de travail, dont les plaintes, les enquêtes et les éléments confidentiels de l’évaluation.

Surveillance/contraventions

Le non-respect de la présente politique peut donner lieu à des sanctions en vertu des lois et règlements applicables et/ou à des mesures disciplinaires en vertu de la Politique sur la discipline de la Ville d’Ottawa.

Procédures connexes

Violence et harcèlement au travail – Procédure 1: Prévention
Violence et harcèlement au travail – Procédure 2 : Notification des incidents et première intervention
Violence et harcèlement au travail – Procédure 3 : Règlement alternatif et conservation des documents
Violence et harcèlement au travail – 
Procédure 4 : Résolution officielle et conservation des documents.
Violence et harcèlement au travail – Procédure 5 : Procédure mettant en cause des particuliers ou des clients

Formulaires et guides connexes

Rapport sur les accidents du travail et sur les blessures et les maladies professionnelles
Rapport d'incident – Sécurité municipale (RVP requis)
Formulaire de rapport d'incident des Services de transport en commun (RVP requis)
Violence et harcèlement au travail – Formulaire de plainte
Violence et harcèlement au travail – Guide de prévention
Violence et harcèlement au travail – Déroulement du processus

Renvois

Code de conduite des membres du Conseil
Conventions collectives
Modèle de gestion des conflits pour les employés
Modèle de gestion des conflits pour les superviseurs et les gestionnaires
Politique sur les relations entre le Conseil et le personnel
Manuel administratif des conseillers
Politique sur les mesures disciplinaires
Procédures sur les mesures disciplinaires ​​​​​​
Code de conduite des employés
Programme d'aide aux employés
Politique sur l'équité et la diversité
Programme sur la violence et le harcèlement en milieu de travail d'OC Transpo 
Politique sur la santé et la sécurité au travail
Politique sur la lutte contre le racisme de Santé publique Ottawa​​​​​
Programme de mesures de protection
Politique en matière de conduite publique
​​​​​​​
Politique sur l'utilisation responsable des ordinateurs
Politique sur l'adaptation au travail

Pouvoirs législatifs et administratifs

Code canadien du travail
Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail
Charte canadienne des droits et libertés
Loi canadienne sur les droits de la personne
Code criminel
Loi de 2000 sur les normes d’emploi
Loi sur l’accès à l’information municipale et la protection de la vie privée
Règlement sur la santé et la sécurité au travail dans les trains
Code des droits de la personne de l'Ontario
Loi sur la santé et la sécurité au travail de l'Ontario
Loi sur la protection des renseignements personnels et des documents électroniques
Règlement sur la prévention du harcèlement et de la violence dans le lieu de travail
​​​​​​​

Définitions

Comités de santé et de sécurité : Il s’agit des comités mixtes sur la santé et la sécurité au travail des provinces, des comités fédéraux de santé et de sécurité au travail ou du Comité de santé de sécurité relevant de la politique fédérale.

Comportement vexatoire: Comportement abusif, humiliant ou intimidant pour la personne qui en est victime. Ce terme est défini en fonction de ce que « quelqu’un de raisonnable » jugerait inacceptable dans la même situation.

Destinataire désigné: Gestionnaire de programme de l’Unité de la sécurité et de la conformité au travail. Cette personne reçoit les plaintes d’un plaignant ou d’un témoin qui se rapporte aux cas de harcèlement et de violence dans le milieu de travail.

Employé: Quiconque répond à la définition de travailleur dans la Loi sur la santé et la sécurité au travail ou employé relevant de la partie II du Code canadien du travail. Il s’agit entre autres des employés à temps plein, à temps partiel, occasionnels, temporaires, saisonniers et contractuels.

Gestionnaire: Il s’agit de la personne nommée par la Ville pour encadrer des employés, dont les directeurs généraux, les directeurs, les gestionnaires et les gestionnaires de programme.

Harcèlement dans le milieu de travail: Le harcèlement dans le milieu de travail est le fait d’adopter une conduite caractérisée par des remarques ou des gestes vexatoires alors qu’on sait ou devrait à juste titre savoir que ces remarques ou gestes sont importuns. Il s’agit normalement d’une série d’incidents; il peut toutefois s’agir d’un incident grave isolé qui a un impact durable sur la personne visée.

Harcèlement sexuel: Conduite inconvenante à caractère sexuel. Il s’agit entre autres des cas dans lesquels quelqu’un qui est en mesure d’attribuer, de concéder ou de refuser des avantages ou des promotions à des employés, fait des invitations ou des avances à caractère sexuel lorsque cette personne sait ou devrait savoir que ces invitations ou avances sont inconvenantes.

Intimé: Personne qui aurait commis des actes de violence ou de harcèlement à l’encontre du plaignant.

Lieu ou milieu de travail: Terrain, local, établissement ou endroit dans lequel travaille un employé.

Plaignant: Employé ou employeur victime d’un incident présumé de violence ou de harcèlement dans le milieu de travail (la « partie principale » en vertu du Règlement sur la violence et le harcèlement au travail).

Témoin: Personne qui a observé un incident ou à laquelle le plaignant ou l’intimé donne de l’information sur cet incident.

Violence en milieu de travail : La violence en milieu de travail comprends n’importe quelles des actions suivantes qui se produit sur un lieu de travail et qui cause, pourrait causer ou pourrait raisonnablement causer une blessure ou une maladie à un employé :

  • Tout geste, comportement, commentaire ou usage de force physique au travail, y compris dans une intention sexuelle;
  • Une tentative d’utiliser la force physique contre membre du personnel;
  • Un commentaire, une affirmation ou un comportement qui peut raisonnablement être interprété comme une menace d’utiliser la force physique contre un membre du personnel.

Demandes d’information

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le gestionnaire de programme de l’Unité de la sécurité et de la conformité au travail ou avec le Centre de service des RH au poste 47411.

Pour de plus amples renseignements sur le Code de conduite, veuillez communiquer avec l’équipe de l’éthique des Services juridiques (ethics-ethique@ottawa.ca.)

Annexes

Aucunes